City and district of Ivory Coast
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En Côte d'Ivoire, Abidjan qui vit aux rythmes des musiques urbaines cette semaine, grâce au festival des musiques urbaines (Femua) d'Anoumabo. Lors de la 17ème édition de cet évènement, qui ambitionne de partager de la musique en éveillant les consciences, place au thème du civisme et de la sécurité routière. Le festival a rayonné dans toute la sous-région et mise aussi sur la diplomatie culturelle en invitant chaque année un pays différent. Cette fois-ci, c'est la Guinée. Salif Traoré, alias « Asalfo », du groupe Magic System, est le commissaire général du Femua et répond à notre envoyé spécial Guillaume Thibault. À lire aussiPanorama de la 17e édition du festival des musiques urbaines d'AnoumaboÀ lire aussiCôte d'Ivoire: au Femua, les femmes sur le même pied d'égalité que les hommes
À l'occasion du Congrès Francophone d'Allergologie qui se tient du 15 au 18 avril à Paris, nous parlons des allergies. En constante progression, les allergies peuvent altérer, à divers degrés, la qualité de vie des personnes qui en souffrent. En 2050, l'OMS estime que 50% de la population mondiale sera affectée par au moins une maladie allergique, contre 25 à 30% aujourd'hui. Les allergies aux acariens sont fréquentes, qu'est-ce qui peut les favoriser ? En termes de prévention des allergies aux acariens au quotidien, que peut-on préconiser ? Pr Flore AMON-TANOH-DICK, professeur titulaire de Pédiatrie Médicale à l'Unité de Formation et de Recherche des Sciences Médicales de l'Université Félix Houphouët Boigny d'Abidjan en Côte d'Ivoire, Pneumo-pédiatre-allergologue à Abidjan en Côte d'Ivoire. Présidente de l'Association Ivoirienne de Formation Continue en Allergologie (ASSIFORCAL). Membre du conseil d'administration du Diplôme Universitaire Francophone d'allergologie (DUFRAL) Retrouvez l'émission en entier ici : Allergies: 50% de la population mondiale concernée en 2050
À l'occasion du Congrès Francophone d'Allergologie qui se tient du 15 au 18 avril à Paris, nous parlons des allergies. En constante progression, les allergies peuvent altérer, à divers degrés, la qualité de vie des personnes qui en souffrent. En 2050, l'OMS estime que 50% de la population mondiale sera affectée par au moins une maladie allergique, contre 25 à 30% aujourd'hui. Quelles sont les causes de l'allergie ? Quelles sont ses manifestations ? Peut-on soigner l'allergie ? Comment expliquer que de plus en plus d'individus soient concernés par les allergies ? Pr Flore Amon-Tanoh-Dick, professeur titulaire de pédiatrie médicale à l'unité de formation et de recherche des sciences médicales de l'Université Félix Houphouët Boigny d'Abidjan en Côte d'Ivoire, Pneumo-pédiatre-allergologue à Abidjan en Côte d'Ivoire. Présidente de l'Association Ivoirienne de Formation Continue en Allergologie (ASSIFORCAL). Membre du conseil d'administration du Diplôme Universitaire Francophone d'allergologie (DUFRAL) Pascale Couratier, directrice générale de l'association française pour la prévention des allergies (AFPRAL) Programmation musicale : ► Obongjayar - Sweet Danger ► Salif Keita - Chérie
À l'occasion du Congrès Francophone d'Allergologie qui se tient du 15 au 18 avril à Paris, nous parlons des allergies. En constante progression, les allergies peuvent altérer, à divers degrés, la qualité de vie des personnes qui en souffrent. En 2050, l'OMS estime que 50% de la population mondiale sera affectée par au moins une maladie allergique, contre 25 à 30% aujourd'hui. Quelles sont les causes de l'allergie ? Quelles sont ses manifestations ? Peut-on soigner l'allergie ? Comment expliquer que de plus en plus d'individus soient concernés par les allergies ? Pr Flore Amon-Tanoh-Dick, professeur titulaire de pédiatrie médicale à l'unité de formation et de recherche des sciences médicales de l'Université Félix Houphouët Boigny d'Abidjan en Côte d'Ivoire, Pneumo-pédiatre-allergologue à Abidjan en Côte d'Ivoire. Présidente de l'Association Ivoirienne de Formation Continue en Allergologie (ASSIFORCAL). Membre du conseil d'administration du Diplôme Universitaire Francophone d'allergologie (DUFRAL) Pascale Couratier, directrice générale de l'association française pour la prévention des allergies (AFPRAL) Programmation musicale : ► Obongjayar - Sweet Danger ► Salif Keita - Chérie
Salif Traoré, commissaire général du Festival des Musiques Urbaines d'Anoumabo, dont la 17ème édition aura lieu à Abidjan et à Daloa, du 15 au 20 avril. Cette nouvelle édition a pour thème « Civisme et sécurité routière » et pour pays invité la Guinée. Sur les scènes de l'INJS et de Daloa se succèderont Angélique Kidjo, Takana Zion, Kaaris, Smarty, Eneida Marta, Josey, Adeba Konan, Lil Jay Bingerack, Lato Crespino et Himra. Accompagné de son invité Black M, il répond aux questions de Claudy Siar, Yasmine Bakayoko et Stéphane Linon. (Rediffusion) Pour visionner les clips, cliquez sur les titres des chansons : Takana Zion - Light amapianoSmarty - Ne parle pasJosey - DiplômeBlack M - SimandouMagic System - Souvenirs d'AnoumaboRetrouvez notre playlist sur Deezer.
Salif Traoré, commissaire général du Festival des Musiques Urbaines d'Anoumabo, dont la 17ème édition aura lieu à Abidjan et à Daloa, du 15 au 20 avril. Cette nouvelle édition a pour thème « Civisme et sécurité routière » et pour pays invité la Guinée. Sur les scènes de l'INJS et de Daloa se succèderont Angélique Kidjo, Takana Zion, Kaaris, Smarty, Eneida Marta, Josey, Adeba Konan, Lil Jay Bingerack, Lato Crespino et Himra. Accompagné de son invité Black M, il répond aux questions de Claudy Siar, Yasmine Bakayoko et Stéphane Linon. (Rediffusion) Pour visionner les clips, cliquez sur les titres des chansons : Takana Zion - Light amapianoSmarty - Ne parle pasJosey - DiplômeBlack M - SimandouMagic System - Souvenirs d'AnoumaboRetrouvez notre playlist sur Deezer.
Episode #170 with Stephanie Sarr Dioh, Tech and Finance Business Leader, Gender Lens Investor and Board Executive at Women's Investment Club (WIC).Stephanie SARR is driving inclusive economic transformation in West Africa through her pioneering work with WIC Capital, the first investment fund in Senegal and Côte d'Ivoire dedicated exclusively to supporting businesses led by women. As a prominent figure in gender lens investing, Stephanie draws on her extensive background in both finance and technology to help reshape the entrepreneurial landscape for African women.In this episode, we explore how WIC Capital is unlocking the full potential of women-owned and women-run micro, small and medium enterprises across the region. Stephanie takes us inside the fund's unique investment approach, which blends capital provision with tailored technical support and hands-on mentoring.What We Discuss With StephanieThe inspiration behind pursuing impact investingThe reasons behind selecting Senegal and Côte d'Ivoire as the starting points for WIC Capital's investment focus.Notable milestones and success stories from WIC Capital that highlight the impact and progress made.The methods used to evaluate both financial performance and social impact when investing in women-led businesses.The key factors and evaluation strategies used to identify high-potential businesses for investment.Did you miss my previous episode where I discuss How to Enhance Supply Chain Efficiency in Africa Through Product Digital Identity Management? Make sure to check it out!Like this show? Please leave us a review here -- even one sentence helps!Connect with Terser:LinkedIn - Terser AdamuInstagram - unlockingafricaTwitter (X) - @TerserAdamuConnect with Stephanie:LinkedIn - Stephanie Sarr DIOHDo you want to do business in Africa? Explore the vast business opportunities in African markets and increase your success with ETK Group. Connect with us at www.etkgroup.co.uk or reach out via email at info@etkgroup.co.ukSubscribe to our newsletter for exclusive content, behind-the-scenes insights, and bonus material - Unlocking Africa Newsletter
Premier producteur mondial de noix de cajou avec 1,2 million de tonnes en 2024, la Côte d'Ivoire transforme 30 % de sa récolte et veut porter ce pourcentage à 50 % d'ici à 2030. Des stratégies sont mises en œuvre pour atteindre cet objectif, mais le défi est de taille, face à la concurrence des acheteurs asiatiques, au manque de main-d'œuvre qualifiée et aux difficultés d'accès au financement. De notre correspondant à Abidjan,Dans l'usine Cilagri Cajou, à Vridy, en Côte d'Ivoire, les machines tournent à plein régime. Ici, la noix de cajou arrive brute avant d'être décortiquée, pelée, triée et conditionnée. En 2024, l'usine a produit 17 000 tonnes d'amandes de cajou. Mais derrière cette performance, un défi persistant subsiste : le coût de production. « Le secteur de la noix de cajou a connu des turbulences en 2022 qui ont fait que le coût de production ne permettait pas de faire face au coût des amandes sur le marché, regrette Cynthia Namoutié, directrice générale de l'usine. Donc une restructuration des équipements pour permettre de réduire le coût de production était le seul moyen de continuer à survivre. »Modernisation et formationMais moderniser les outils ne suffit pas. Il faut aussi former les travailleurs pour piloter ces machines. « On a une main-d'œuvre disponible, mais elle manque encore de compétences, reconnaît-elle. Il y a un vrai besoin de formation pour que nos employés puissent piloter ces machines sans qu'on ait recours à des expatriés. »Autre enjeu de taille : les usines ivoiriennes sont en concurrence avec leurs puissantes rivales d'Asie du Sud, prêts à acheter la noix brute à des prix élevés. Malgré ces défis, la transformation locale progresse. L'an dernier, le pays a exporté pas moins de 72 000 tonnes d'amandes et compte une quarantaine d'usines actives.Pâte et lait de cajouLa transformation ne s'arrête pas aux amandes brutes. Un nouveau marché émerge : les produits dérivés. « On a la transformation des noix qui donne des amandes de cajou blanches qui sont réutilisés par les acteurs de la deuxième transformation qui vont maintenant produire des pâtes de cajou, du lait de cajou, détaille Marcel Ouattara, secrétaire exécutif du groupement des industriels du cajou en Côte d'Ivoire. On peut même en faire de la farine. Aujourd'hui, on espère qu'on aura un changement dans les habitudes de consommation qui va permettre de pouvoir distribuer tous ces produits dérivés localement. »Exonérations fiscalesPour accélérer la transformation, le gouvernement multiplie les incitations. Cette année, il va donner la priorité aux transformateurs locaux pour l'approvisionnement en noix brutes. « La faveur sera donnée aux transformateurs locaux de disposer de la noix de cajou, a annoncé le ministre de l'Agriculture Kobenan Kouassi Adjoumani. C'est après que nous allons ouvrir la possibilité d'acheter des noix de cajou en vue de l'exportation dans les autres pays. »Autre coup de pouce : l'exonération des taxes sur les amandes transformées localement et les équipements importés. Avec ces mesures, la Côte d'Ivoire espère franchir un cap : ne plus être seulement le premier producteur mondial, mais aussi un acteur clé de la transformation du cajou.À lire aussiAu Sénégal, la transformation de la noix de cajou en difficulté
En France, près de 400 000 mineurs de moins de 15 ans sont pris en charge par l'Aide sociale à l'enfance, un service départemental pour les enfants qui vivent une situation préoccupante ou sont en danger (conditions de vie précaires, carences éducatives, besoins fondamentaux non assurés). Selon la situation familiale, le mineur peut être confié à une famille d'accueil ou à un établissement. Les rapports se succèdent pour dénoncer les violences subies par ces enfants et les carences de soins, au sein de leurs familles, tout comme dans les structures d'accueil, y compris dans les pouponnières surchargées. C'est le cas du rapport parlementaire de la députée Isabelle Santiago paru le 8 avril 2025, qui dénonce, une nouvelle fois, un grave manquement de l'État et des départements pour la protection de l'enfance.Pendant dix-huit mois, le journaliste Claude Ardid a également mené une enquête approfondie qui dévoile une réalité glaçante : au sein de ce système, censé protéger les enfants, se cachent des failles dramatiques. Suicides d'adolescents, prostitution de mineurs, familles d'accueil dépassées et placements impossibles faute de structures adaptées. Le constat est accablant. Comment ce système, disposant de plus de neuf milliards d'euros par an pour protéger ces mineurs, peut-il engendrer tant de souffrance et d'échecs ?Avec Claude Ardid, journaliste, scénariste, réalisateur et auteur de La fabrique du malheur (Éditions de l'Observatoire).En ouverture d'émission L'école autour du monde avec Najet Benrabaa, correspondante de RFI en Colombie : le manque de collèges publics ne permet pas d'accueillir tous les élèves.En fin d'émission, Un parent, une question et les conseils du psychologue Ibrahima Giroux, professeur à l'Université Gaston Berger de Saint-Louis du Sénégal. Il répond à la question d'Anissa, Abidjan, Côte d'Ivoire.Programmation musicale :► Ras – La Mancha et Badi ► Bul ma laaj – Youssou N'Dour
En France, près de 400 000 mineurs de moins de 15 ans sont pris en charge par l'Aide sociale à l'enfance, un service départemental pour les enfants qui vivent une situation préoccupante ou sont en danger (conditions de vie précaires, carences éducatives, besoins fondamentaux non assurés). Selon la situation familiale, le mineur peut être confié à une famille d'accueil ou à un établissement. Les rapports se succèdent pour dénoncer les violences subies par ces enfants et les carences de soins, au sein de leurs familles, tout comme dans les structures d'accueil, y compris dans les pouponnières surchargées. C'est le cas du rapport parlementaire de la députée Isabelle Santiago paru le 8 avril 2025, qui dénonce, une nouvelle fois, un grave manquement de l'État et des départements pour la protection de l'enfance.Pendant dix-huit mois, le journaliste Claude Ardid a également mené une enquête approfondie qui dévoile une réalité glaçante : au sein de ce système, censé protéger les enfants, se cachent des failles dramatiques. Suicides d'adolescents, prostitution de mineurs, familles d'accueil dépassées et placements impossibles faute de structures adaptées. Le constat est accablant. Comment ce système, disposant de plus de neuf milliards d'euros par an pour protéger ces mineurs, peut-il engendrer tant de souffrance et d'échecs ?Avec Claude Ardid, journaliste, scénariste, réalisateur et auteur de La fabrique du malheur (Éditions de l'Observatoire).En ouverture d'émission L'école autour du monde avec Najet Benrabaa, correspondante de RFI en Colombie : le manque de collèges publics ne permet pas d'accueillir tous les élèves.En fin d'émission, Un parent, une question et les conseils du psychologue Ibrahima Giroux, professeur à l'Université Gaston Berger de Saint-Louis du Sénégal. Il répond à la question d'Anissa, Abidjan, Côte d'Ivoire.Programmation musicale :► Ras – La Mancha et Badi ► Bul ma laaj – Youssou N'Dour
C'est une musique aussi trépidante que la ville dans laquelle elle est née, Kinshasa, la capitale de la RDC et berceau des Kin'Gongolo Kiniata. Le groupe s'inscrit dans cette lignée des musiciens des rues qui font vibrer sur scène l'âme de la ville. Leur musique, ils la fabriquent de A à Z, à partir de matériaux de récupération, ce plastique, ce métal dont Kinshasa ne sait plus quoi faire. Guitare, Basse, Percussions, tout l'orchestre est fait main ! Et ça donne une vibration unique intense afropunk électro.Julien Ekutshi, dit Béné Mingi et Junior Mulenga, dit Djino Bass, membres du groupe sont les invités de Sur le pont des arts. Kiniata est sorti sur le label Helico Music/Autre Distribution.Ils sont en concert vendredi 4 avril 2025 au studio de l'Ermitage à Paris. Au programme de l'émission :►Café Polar Catherine Fruchon-Toussaint s'est entretenue avec Claire Calland, autrice canadienne installée en France, qui vient de publier une Histoire du Polar en BD (Humanoïdes associés). ► Rendez-vousDirection la Côte d'Ivoire, Abidjan, à partir du 4 avril 2025 et pour quelques jours, devient la Capitale du Jazz. Le jeudi 10 avril, une soirée spéciale Jazz au féminin accueillera, entre autres, Jahelle Bonee. La chanteuse et musicienne ivoirienne nous parle de cette soirée spéciale et de la place des femmes dans la musique jazz. ► Playlist du jour- Jahelle Bonee - Nwolè.
C'est une musique aussi trépidante que la ville dans laquelle elle est née, Kinshasa, la capitale de la RDC et berceau des Kin'Gongolo Kiniata. Le groupe s'inscrit dans cette lignée des musiciens des rues qui font vibrer sur scène l'âme de la ville. Leur musique, ils la fabriquent de A à Z, à partir de matériaux de récupération, ce plastique, ce métal dont Kinshasa ne sait plus quoi faire. Guitare, Basse, Percussions, tout l'orchestre est fait main ! Et ça donne une vibration unique intense afropunk électro.Julien Ekutshi, dit Béné Mingi et Junior Mulenga, dit Djino Bass, membres du groupe sont les invités de Sur le pont des arts. Kiniata est sorti sur le label Helico Music/Autre Distribution.Ils sont en concert vendredi 4 avril 2025 au studio de l'Ermitage à Paris. Au programme de l'émission :►Café Polar Catherine Fruchon-Toussaint s'est entretenue avec Claire Calland, autrice canadienne installée en France, qui vient de publier une Histoire du Polar en BD (Humanoïdes associés). ► Rendez-vousDirection la Côte d'Ivoire, Abidjan, à partir du 4 avril 2025 et pour quelques jours, devient la Capitale du Jazz. Le jeudi 10 avril, une soirée spéciale Jazz au féminin accueillera, entre autres, Jahelle Bonee. La chanteuse et musicienne ivoirienne nous parle de cette soirée spéciale et de la place des femmes dans la musique jazz. ► Playlist du jour- Jahelle Bonee - Nwolè.
Concrete City: Material Flows and Urbanization in West Africa delivers a theoretically informed, ethnographic exploration of the African urban world through the life of concrete. Emblematic of frenetic urban and capitalistic development, this material is pervasive, shaping contemporary urban landscapes and societies and their links to the global world. It stands and circulates at the heart of major financial investments, political forces and environmental debates. At the same time, it epitomises values of modernity and success, redefining social practices, forms of dwelling and living, and popular imaginaries. The book invites the reader to follow bags of cement from production plant to construction site, along the 1000-kilometre urban corridor that links Abidjan to Accra, Lomé, Cotonou and Lagos, combining the perspectives of cement tycoons, entrepreneurs and political stakeholders, but also of ordinary men and women who plan, build and dream of the Concrete City. With this innovative exploration of urban life through concrete, Armelle Choplin delivers a fascinating journey into and reflection on the sustainability of our urban futures.
Êtes-vous prêt à transformer votre vision de l'immobilier en Afrique ? Découvrez les coulisses de ce secteur dans notre tout nouveau podcast
Salif Traoré, Commissaire général du Festival des Musiques Urbaines d'Anoumabo, dont la 17ème édition aura lieu à Abidjan et à Daloa du 15 au 20 avril. Cette nouvelle édition a pour thème « Civisme et sécurité routière » et pour pays invité la Guinée. Sur les scènes de l'INJS et de Daloa se succèderont Angélique Kidjo, Takana Zion, Kaaris, Smarty, Eneida Marta, Josey, Adeba Konan, Lil Jay Bingerack, Lato Crespino et Himra.Accompagné de son invité Black M, il répond aux questions de Claudy Siar, Yasmine Bakayoko et Stéphane Linon Pour visionner les clips, cliquez sur les titres des chansons : Takana Zion - Light amapianoSmarty - Ne parle pasJosey -DiplômeBlack M - SimandouMagic System - Souvenirs d'AnoumaboRetrouvez notre playlist sur Deezer.
Salif Traoré, Commissaire général du Festival des Musiques Urbaines d'Anoumabo, dont la 17ème édition aura lieu à Abidjan et à Daloa du 15 au 20 avril. Cette nouvelle édition a pour thème « Civisme et sécurité routière » et pour pays invité la Guinée. Sur les scènes de l'INJS et de Daloa se succèderont Angélique Kidjo, Takana Zion, Kaaris, Smarty, Eneida Marta, Josey, Adeba Konan, Lil Jay Bingerack, Lato Crespino et Himra.Accompagné de son invité Black M, il répond aux questions de Claudy Siar, Yasmine Bakayoko et Stéphane Linon Pour visionner les clips, cliquez sur les titres des chansons : Takana Zion - Light amapianoSmarty - Ne parle pasJosey -DiplômeBlack M - SimandouMagic System - Souvenirs d'AnoumaboRetrouvez notre playlist sur Deezer.
C'est un voyage dans le temps qu'offre le documentaire Rupestres. L'action se déroule dans une grotte du sud ouest de la France. L'une de celles peintes par nos lointains ancêtres au paléolithique avec un peu de lumière, des fusains, une cargaison de pigments et avec surtout l'envie de laisser libre cours à leur imagination, 7 noms de la Bande dessinée se retrouvent pour faire en quelque sorte revivre l'art pariétal s'inspirer des formes de la roche pour dessiner et peindre à leur tour. L'art pariétal remis au goût du XXIè siècle dans le Lot, au cœur du Parc Naturel régional des Causses du Quercy. Le film s'appelle Rupestres.Marc Azema, le réalisateur, et David Prudhomme, l'un des dessinateurs, sont les invités de Sur le pont des arts. Le film Rupestres sort le 25 mars 2025 au cinéma. Au programme de l'émission :► ReportageSolène Gardré nous présente le livre de photo De Venise à Shanghai, aux éditions du Puits Fleuri et en partenariat avec RFI.► Chronique des librairies du mondeEdwige Renée Dro de la Librairie 1949 à Abidjan nous présente L'esclave sultane, un roman de l'autrice égyptienne Doria Shafik. ► Playlist du jour- M avec Toumani et Sidiki Diabaté - Je suis Mali - João Selva - Onda.
C'est un voyage dans le temps qu'offre le documentaire Rupestres. L'action se déroule dans une grotte du sud ouest de la France. L'une de celles peintes par nos lointains ancêtres au paléolithique avec un peu de lumière, des fusains, une cargaison de pigments et avec surtout l'envie de laisser libre cours à leur imagination, 7 noms de la Bande dessinée se retrouvent pour faire en quelque sorte revivre l'art pariétal s'inspirer des formes de la roche pour dessiner et peindre à leur tour. L'art pariétal remis au goût du XXIè siècle dans le Lot, au cœur du Parc Naturel régional des Causses du Quercy. Le film s'appelle Rupestres.Marc Azema, le réalisateur, et David Prudhomme, l'un des dessinateurs, sont les invités de Sur le pont des arts. Le film Rupestres sort le 25 mars 2025 au cinéma. Au programme de l'émission :► ReportageSolène Gardré nous présente le livre de photo De Venise à Shanghai, aux éditions du Puits Fleuri et en partenariat avec RFI.► Chronique des librairies du mondeEdwige Renée Dro de la Librairie 1949 à Abidjan nous présente L'esclave sultane, un roman de l'autrice égyptienne Doria Shafik. ► Playlist du jour- M avec Toumani et Sidiki Diabaté - Je suis Mali - João Selva - Onda.
«The security guard adores babies. Perhaps because babies do not shoplift.Babies adore the security guard. Perhaps because he does not drag babies to the sales.»In a Sephora-store on the Avenue des Champs-Élysées, a security guard is watching the shoppers. In the early 70's, Ferdinand arrives in Paris to start his new life and needs to learn the ropes. In the 90's, friends Ossiri and Kassoum work nights in the Parisian underground.Three generations of immigrants tell their stories in Standing Heavy, the sensational debut novel from author Armand Patrick Gbaka-Bredé, better known as GauZ'. With playful language, an eventful plot, and tons of observational humour, Standing Heavy is a devilish comedy about France's colonial heritage seen through the eyes of the service class.GauZ' is a French-Ivorian author, editor and publisher based in Abidjan, Ivory Coast. The novel Debout-Payé was lauded by critics when it was released in 2014, and in 2023 the English translation was shortlisted for the International Booker Prize.At the House of Literature, GauZ' meets author and journalist Yohan Shanmugaratnam for a conversation on class, capitalism and the security guard. Hosted on Acast. See acast.com/privacy for more information.
Pour rejoindre le programme "Epargner et Investir en Afrique (même sans y vivre)", avec une réduction exclusive de 300€ (uniquement pour les 10 premiers), avec le code *"SECURITE"* (sans guillemets) c'est par ici : https://bit.ly/ESOA-Invest ---------Pour ceux qui souhaitent rejoindre la #TribuESOA c'est par ici : https://bit.ly/ESOATribeVoici ce que vous obtenez en rejoignant la tribu ESOA :✅ Echangez quotidiennement avec Kahi, Moulaye pour co-construire le podcast mais aussi sur vos difficultés, interrogations et l'actualité en toute simplicité !✅ Accès d'un an à la communauté privée ESOA (La tribe): un réseau exclusif de 200 membres dans 15 pays entrepreneurs et professionnels africains partout dans le monde pour développer votre réseau, échanger, et vous entraider.✅ Accès à tous nos Masterminds, Book Clubs, Meetups, et événements ESOA exclusifs et à tarifs réduits: participez à des sessions interactives avec Kahi, Moulaye, et des experts invités pour enrichir vos connaissances et votre réseau.✅ Le Template du Life Plan de Moulaye et Kahi: des outils concrets pour clarifier vos objectifs professionnels et personnels, adaptés à tous les profils.✅ Le Replay unique du Mastermind du 18 Décembre “Construire son plan de vie”Un contenu exclusif pour vous guider dans la création de votre plan de vie et de carrière.---------Le Podcast "#Entrepreneur State Of Africa" dit tout haut ce que les #entrepreneurs pensent tout bas, avec Kahi Lumumba (Co-Founder & CEO Totem Experience, Adicomdays) et Moulaye Tabouré (Co-Founder & CEO de ANKA (ex-Afrikrea) ). Dans cet épisode, Kahi et Moulaye reçoivent Americo Lemos lors de son passage à Abidjan pour un échange exclusif sur son parcours. Après avoir grandi au Cameroun, étudié en France , Americo a réalisé une carrière exceptionnelle au coeur de la Silicon Valley et de ses sociétés au coeur des révolutions comme le téléphone, l'IA etc.. Après avoir été CEO du groupe coté en bourse avec une valorisation de plus de 100 millions IQE plc, ce dirigeant d'exception et discret nous partage ses leçons et perspectives sans filtres!-----Ce podcast est produit par Totem Factory by Totem Experience que vous pouvez joindre pour tous vos besoins de production
Lorsqu'on vit une rupture ou des difficultés dans une relation, il est compliqué de réguler ses émotions et de garder la tête froide. Ce trop-plein d'émotions peut alors altérer notre perception de la situation et nous empêcher de dépasser ces difficultés. Comment traverser ces moments, sans se laisser déborder ? Comment sortir d'un chagrin d'amour ou d'une relation qui ne fonctionne pas ? Dr Christian Zaczyk, psychiatre et psychothérapeute à Paris, auteur de Coeurs brisés et relations amoureuses tourmentées (Éditions Odile Jacob) Hortense Aka Dago-Akribi, psychologue clinicienne et professeure titulaire à l'Université Félix Houphouët Boigny de Cocody à Abidjan en Côte d'Ivoire. ►En fin d'émission, nous parlerons de la campagne de vaccination contre le Chikungunya à La Réunion et à Mayotte, face à la flambée épidémique de cette maladie. Interview du Pr Anne-Claude Crémieux, professeure de maladies infectieuses et présidente de la Commission technique des vaccinations (CTV) à la HAS. ►Programmation musicale :►Jalen Ngonda – Anyone in love►Tiwony – Energy.
Bamako, Niamey, Ouagadougou… Le président ghanéen John Dramani Mahama vient de boucler une tournée dans les pays de l'AES, l'Alliance des États du Sahel. Objectif, relève Afrik.com : « renforcer les liens diplomatiques et explorer les possibilités de réintégration de ces pays au sein de la Cédéao, la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest, conformément à l'appel conjoint lancé, mercredi dernier à Abidjan par le président ivoirien Alassane Ouattara et par John Dramani Mahama. Le président ghanéen a insisté sur “la nécessité d'une reconnaissance de l'Alliance des États du Sahel par la Cédéao“. Cette déclaration, estime Afrik.com, traduit une volonté manifeste de relancer le dialogue entre ces nations et l'organisation sous-régionale ».Intérêts économiques cruciaux…Sahel Tribune à Bamako s'interroge : « pourquoi Mahama tend-il aujourd'hui la main à des régimes de transition qui ont claqué la porte de la Cédéao ? Simple diplomatie ? Pas uniquement. Derrière ce rapprochement se cache une série d'intérêts économiques, stratégiques et énergétiques cruciaux pour le Ghana ».En effet, précise Sahel Tribune, « en trois jours et trois capitales, John Mahama a redéfini la posture du Ghana face aux bouleversements ouest-africains. Là où le Nigeria campe sur une ligne dure vis-à-vis de l'AES, Accra privilégie la voie du pragmatisme. Commerce, énergie, sécurité : loin des querelles institutionnelles, le président ghanéen veut ancrer son pays comme un partenaire économique et stratégique incontournable pour les trois États sahéliens. Une prise de position qui ne manquera pas de susciter des remous au sein de la Cédéao, estime encore Sahel Tribune, où le Ghana, traditionnellement proche du Nigeria, semble aujourd'hui jouer sa propre carte. Un réajustement tactique ? Un virage stratégique ? Une chose est sûre, conclut le site malien. Accra regarde désormais autant vers Bamako, Ouagadougou et Niamey que vers Abuja. Et dans cette recomposition régionale, Mahama vient de poser ses premiers jalons ».Reprendre langue…Au-delà des intérêts économiques des uns et des autres, le quotidien Aujourd'hui à Ouagadougou insiste sur le volet diplomatique de cette tournée. D'abord reprendre le dialogue… « Détendre un contexte constipé et créer un dégel diplomatique, marchepied vers une persuasion de retourner dans la Cédéao, telle était la mission de Dramani », pointe le quotidien burkinabè. « Une mission de contorsion, de confiance, de management des susceptibilités et de lecture pragmatique de la géopolitique sous-régionale et internationale. (…) Pour le moment, c'est un Dramani funambule sur un fil qui évolue et qui sait bien que deux de ses devanciers, le Togolais Faure et le Sénégalais Diomaye Faye ont fait chou blanc. S'il réussit à ce qu'Alassane Ouattara et Patrice Talon reprennent langue avec Goïta, Tiani et IB, ce serait déjà une petite victoire d'étape, car au-delà de la Cédéao, tous ces présidents se regardent de travers. »« Ne pas reculer d'un iota… »L'Alternance à Bamako s'interroge en écho : « John Dramani Mahama pourrait-il réussir là où les présidents sénégalais et togolais ont échoué ? Les présidents des États de l'AES vont-ils saisir cette ultime main tendue du président ghanéen pour revenir dans la grande famille avant qu'il ne soit trop tard ? (…) Nul ne saurait répondre par l'affirmative, affirme le quotidien bamakois, quand on sait que les trois chefs d'État de l'AES sont déterminés à aller jusqu'au bout de leurs ambitions et n'entendent pas reculer d'un iota. (…) En réalité, ils aspirent tous à rester au pouvoir aussi longtemps qu'ils le pourront hors du cadre et des normes de démocratie et de bonne gouvernance fixés par la Cédéao. Ils ne feront plus marche arrière ».Bref, conclut L'Alternance, « pour ceux qui rêvent de voir la Cédéao à 15 États et plus, plutôt que 12 risquent de voir leur rêve ne pas se réaliser, car les dirigeants des États de l'AES n'entendent pas renoncer à leurs ambitions ».Enfin, L'Essor, toujours à Bamako, prévient : « toute détente future entre la Cédéao et les pays de l'AES dépendra de ce respect mutuel qui a été demandé dès le début par les pays de la confédération et notamment le Mali. (…) La démarche ghanéenne n'altère pas le processus de retrait des trois pays déjà en marche. (…) Détente, réconciliation, coopération, l'AES s'est toujours tenue prête, ancrée qu'elle est dans le panafricanisme, mais avec une souveraineté à respecter (…) ».
La Slovaquie en direct, Magazine en francais sur la Slovaquie
Actualités. Gros plan. La Slovaquie terre de traditions. La tonnellerie était autrefois tres répandue comme beaucoup d'autres métiers artisanaux. Un maitre slovaque maintient ce savoir-faire. Rubrique internationale. Le député européen Wiezik évoque le travail des délégations européennes, notamment en Afrique, a Abidjan. Le président slovaque Peter Pellegrini a participé au sommet des présidents du format d'Austerlitz le mercredi 5 mars. L'occasion de revenir sur ce format.
En cette Journée internationale des droits des femmes, focus sur des personnalités qui tentent de percer dans des domaines traditionnellement réservés aux hommes, comme l'aviation. La Côte d'Ivoire compte à peine huit femmes qui exercent comme contrôleur de la circulation aérienne. Portraits croisés d'aiguilleuses du ciel par notre correspondante à Abidjan.
En Côte d'Ivoire, les clips sont devenus un atout marketing de poids pour les artistes. Depuis que le secteur se développe, se modernise et se professionnalise, les labels acceptent d'investir des budgets conséquents pour leur production. De plus en plus de monde se retrouve donc sur les plateaux de tournage, avec des compétences de plus en plus spécialisées. Reportage sur le tournage du clip du dernier titre du jeune rappeur Famous Freaky, produit par le label Coast to Coast. Avec notre correspondante à Abidjan,À première vue, difficile de distinguer ce plateau de tournage de celui d'un film. Réalisateur, régisseur, directeur photo, cadreur, grosses caméras, acteurs et figurants, styliste et maquilleuse... Tout y est. L'artiste à l'honneur, le rappeur Famous Freaky, prend l'exercice très au sérieux. Il sait, dit-il, que le clip est devenu un passage obligé pour valoriser un morceau à haut potentiel :« C'est le clip d'un son qui sort bientôt, dans mon prochain projet. ''DMV Flow'', c'est le titre du son. Je trouve que tous les éléments sont réunis. En tout cas, tous les éléments qui définissent mon style de musique sont dans ce son-là. Le producteur a kiffé, l'équipe a kiffé, donc ils ont voulu qu'on clippe. Pour que la musique s'exporte, déjà, grâce au visuel. C'est important. On ne peut pas juste chanter, et puis, on ne voit même pas qui chante, on ne sait pas qui chante. »Pour coller à l'esthétique du genre musical DMV, un courant de rap originaire des États-Unis, inspiré du New Jersey mais adapté à la sauce ivoirienne, le réalisateur Yann-David Akpa a prévu une grosse voiture et des fumigènes, mais pas seulement : « L'artiste en question sera avec ses gars sur la voiture. Les inspirations sont de Lil Yachty et Kendrick Lamar sur la mi-temps du Super Bowl. Après ça, on aura deux inserts, une chanteuse d'opéra et un violoniste. Tout le monde essaie de se démarquer, par la réalisation, par les clips parce que c'est super important, maintenant. Plus ton clip est bien, plus tu as de vues, plus de personnes parlent de toi. Donc maintenant, je pense que les artistes accordent plus d'importance au clip, et franchement, c'est bénéfique pour nous. »À écouter aussiÉmission spéciale consacrée à l'Histoire du rap ivoire, racontée par Crystelles YohouLe clip passage obligé pour les artistesAlors que les clips à l'ancienne étaient tournés et montés par une ou deux personnes, qui jonglaient avec toutes les tâches, les jeunes professionnels du clip se sont spécialisés grâce à une scène créative qui, à Abidjan, ne cesse de grandir et de s'étoffer, dans l'audiovisuel, l'art et la mode. Le styliste sur ce clip, Yann-Axel Seba, également manager du concept-store Blu Lab, appartient à cette avant-garde :« Moi, ma particularité, c'est que je ne travaille qu'avec des marques africaines. C'est pour ça que j'ai commencé le stylisme, à la base, parce que je trouvais qu'il n'y avait pas assez de marques africaines dans les clips, surtout de rap. On a des marques de Côte d'Ivoire, d'Afrique du Sud, du Nigeria, du Ghana, etc. Elles me prêtent les vêtements pour faire les clips, la plupart du temps. Après, si l'artiste veut, il peut acheter les vêtements, mais la plupart du temps, c'est des prêts. L'artiste porte de beaux vêtements, le réalisateur a ce qu'il veut, moi, je fais mon taf, et la marque gagne en visibilité. Avant, les marques ne pouvaient pas beaucoup se baser sur les clips. Mais aujourd'hui, on remarque qu'il y a de plus en plus de vues sur les clips en Côte d'Ivoire. Du coup, quand tu es une jeune marque, qui a 1 000 abonnés, et que tu apparais dans un clip à deux ou trois millions de vues, c'est déjà une grande visibilité. »Le talent y est, le professionnalisme aussi. Et pourtant, l'immense majorité sont des autodidactes, qui ont appris le métier sur internet, faute de formations adaptées en Côte d'Ivoire.À lire aussiCôte d'Ivoire: quand le tournage de clips vidéo se professionnalise [1/3]
Grâce aux succès récents et à l'engouement du public, le secteur du clip se structure, mais il est encore loin d'être une véritable industrie et ses acteurs voudraient voir la Côte d'Ivoire suivre le modèle des pays anglophones. De notre correspondante à Abidjan,Les nouveaux réalisateurs de clips ivoiriens ont voulu imiter ce qui se faisait de mieux chez leurs voisins anglophones, tentant de s'inspirer, notamment, des cartons nigérians, comme « Joro » de Wizkid (2019, 300M de vues), ou « Dumebi » de Rema (2019, 83M de vues).« Je m'inspire beaucoup de ce qui se fait au Ghana, confie Young Nouchi, directeur artistique et réalisateur depuis 2020 chez le label Coast 2 Coast, un des précurseurs de ce secteur. J'ai vu que la scène était assez mouvementée là-bas, donc j'ai ramené ça du Ghana. Le réalisateur qui m'a inspiré s'appelle David Duncan, j'ai réussi à taffer avec lui sur plusieurs projets. Dans notre label, on voyage beaucoup, on va faire des clips en France avec des grosses teams, au Ghana… Mais quand tu vois comment ça taffe là-bas et comment ça taffe ici, il y a vraiment une grosse différence. Il y a des bons talents, mais on va dire qu'il n'y a pas vraiment d'industrie. Mais on est sur la voie ! »Les clips ne sont jamais rentables à court terme, souligne l'un des pontes du secteur, Sheku Tall, qui dirige Coast 2 Coast, car les chaînes de télévision, les réseaux sociaux et les plateformes vidéo en ligne comme YouTube ne génèrent que peu, ou pas, de revenus. « C'est un gros investissement marketing. YouTube ne se monétise que sur des gros marchés, où ils peuvent avoir une régie publicitaire conséquente. Nous, on est un pays de 28 millions d'habitants et donc pas dans leur viseur, analyse Sheku Tall. Le Sénégal, lui, a été monétisé grâce à un Sénégalais qui travaillait chez Google. Le Sénégal était un pays d'art et de lettres depuis le président Senghor, qui a toujours misé sur les artistes plus qu'ici, mais grâce à ce monsieur, ils ont pu monétiser au Sénégal. Donc après, c'est à nos institutions, aux artistes, aux producteurs, c'est à tout le monde de se mettre en marche pour demander la même chose. »À lire aussiLe Juiice, «la Trap Mama», du côté d'Abidjan« On a encore beaucoup de réalités qui nous fatiguent »Plusieurs professionnels du secteur, dont Sheku Tall lui-même, tentent de faire entrer la Côte d'Ivoire sur l'énorme marché que représente YouTube. Mais en attendant, explique-t-il, difficile d'en faire un véritable business : « Je ne dirais pas qu'il y a une industrie, je dirais qu'on tend vers ça, mais qu'on a encore beaucoup de réalités qui nous fatiguent, et qui font qu'on n'est pas bien organisés. On n'a pas de subvention pour les clips, on n'a pas de formations, déplore le professionnel. Sans formation et sans fonds, c'est un peu dur de dire qu'on avance comme une industrie. Mais en termes de publicité, que ce soit pour l'artiste, pour le label, pour la ville où on shoote, c'est des messages forts qu'on lance, et après qui nous reviennent. Finalement, on le reprend quelque part. Peut-être pas dans le modèle économique, mais bon, il suffit d'en créer un ! »Abidjan est devenu le décor privilégié des clips de nombreux artistes francophones de la sous-région, mais aussi pour les rappeurs français, de plus en plus nombreux à venir y tourner : Kaaris d'abord, puis plus récemment Niska, Lala &ce ou Laylow. Et si des lieux comme le nouveau pont d'Abidjan sont rapidement devenus iconiques, c'est en partie grâce aux nombreux clips qui y sont tournés.
Bouba Atkins, Yung Nouchi, Zo Kalanga... Ces noms ne vous disent peut-être rien, mais en Côte d'Ivoire, ce sont les réalisateurs de clips vidéo que les artistes s'arrachent. Depuis quelques années, ils occupent une place centrale sur les réseaux sociaux et à la télévision. Le secteur commence donc à se professionnaliser et à se structurer, tandis que les investissements des labels sont de plus en plus conséquents. Avec notre correspondante à Abidjan, Marine JeanninPhotographie de qualité, chorégraphies soignées, beaux décors, actrices séduisantes… En Côte d'Ivoire, les clips musicaux sont devenus une identité visuelle qui, pour les artistes, compte presque autant que leur musique. Pour certains d'entre eux, c'est d'ailleurs après un clip que leur carrière a décollé. Comme Akim Papichulo, chanteur et compositeur depuis sept ans, révélé l'an dernier par le morceau Amore.« Le clip ''Amore'' m'a permis d'avoir pas mal d'opportunités, reconnaît-il. Parce que quand la qualité de ton clip est bien, il y a des portes qui s'ouvrent, en fait. Parce qu'ils se disent que tu es professionnel, maintenant. Ça pousse les gens à s'intéresser à ce que tu fais. Quand tu écoutes un morceau, tu te dis ''ce morceau, il faut que je le clippe''... Quand tu te dis que c'est un ''banger'', un son qui est ''wow'', un hit, tu le clippes ! »DJ Arafat ouvre la voieLa Côte d'Ivoire est une habituée des clips, devenus un passage obligé pour les artistes depuis les années 1990, quand ils étaient diffusés sur la télévision nationale. Mais dans ces clips à l'ancienne, la qualité n'était pas forcément au rendez-vous. Le réalisateur Bouba Atkins, passé par Blu Magik et Universal, se souvient de ses débuts en 2009, à la grande époque du coupé-décalé. « Les clips, c'était : tu t'arrêtes là, on te filme, tu danses, ou à la limite, tu fais un signe, on colle les images, c'est fini... Ils se contentaient du peu. À partir du moment où ils se voyaient à la télé, c'était suffisant. »À partir des années 2010, DJ Arafat ouvre la voie en mettant plus de moyens dans ses clips, suivi par des grands noms du zouglou comme Magic System et Yodé et Siro. Puis, les producteurs et les artistes de rap Ivoire s'y engouffrent à leur tour. Les premiers clips qui font date sont Anita (2014, 3 millions de vues) et surtout Tu es dans pain (2014, 4 millions de vues) de Kiff No Beat, tous deux produits par Blu Magik. « Les gars étaient étonnés de voir un tel clip ivoirien, réalisé par des Ivoiriens, se souvient en riant Bouba Atkins. Ça les a choqués ! Et là, ça a explosé, il y a des gars qui ont vraiment commencé à s'intéresser à l'audiovisuel. Ces deux clips-là ont vraiment révolutionné tous les clips jusqu'à aujourd'hui. »« Le top 10 ivoirien, ils sont à un million de vues minimum par clip »Depuis cinq ans, la Côte d'Ivoire a vu sa production de clips monter en qualité et en quantité. Ils sont de plus en plus consommés par les Ivoiriens, non seulement à la télévision, mais surtout sur les réseaux sociaux et sur YouTube, souligne le rappeur et producteur Pit Baccardi, gérant du label Gold Prod : « Ce matin encore, quand je me suis réveillé, je suis parti sur les plateformes. Le clip de Didi B, qui est sorti hier, il était à 1,2 million de vues sur YouTube. Le clip de Suspect95, sorti avant-hier, pareil, il était aussi à 1,2 million. Le clip de Himra, un million et des poussières, pareil. Les hommes peuvent mentir, mais pas les chiffres. Le top 10 ivoirien, ils sont au minimum à un million de vues par clip. Il y a cinq ans, on n'était pas à ces niveaux de consommation. »Grâce au clip, un morceau ne s'écoute pas seulement, mais se voit. Pour Pit Baccardi, ces capsules vidéo sont devenues en Côte d'Ivoire « l'atout marketing par excellence ». Parmi les clips récents qui ont marqué la musique ivoirienne, citons Decapo de Tripa Gninin, produit par Yung Nouchi (2021, 1,1 million de vues), Kpaflotage de Suspect95, réalisé par Kouny The Manset (2023, 3 millions de vues), 2025 de Didi B, réalisé par David Nonos (2024, 4,6 millions de vues) et Big Boss de Didi B, le clip le plus cher du rap Ivoire.
En Côte d'Ivoire, la conteuse Flopy Mendosa fait le tour des écoles et des centres culturels avec un outil, le Kamishibaï, instrument de théâtre japonais, qu'elle a totalement adapté aux us et coutumes ivoiriens. De notre correspondante à Abidjan,Au Cours Lamartine, une école située au sud d'Abidjan, en Côte d'Ivoire, un petit théâtre en bois est posé sur une table. Derrière, la conteuse Flopy Mendosa encourage les enfants à chanter : elle ouvre progressivement les portes de cet objet, qu'elle surnomme le N'Gowa Swa. « N'Gowa veut dire histoire dans la langue baoulé et Swa, c'est la maison. Donc c'est la maison à histoires », explique la conteuse.Flopy raconte l'histoire d'un village secoué par la disparition d'œufs magiques. Des œufs qui permettent de faire apparaître n'importe quel plat. Pour attirer l'attention du public, il a fallu adapter le castelet. « Quand tu ouvres le castelet, ça ressemble à une télé. C'est un mélange entre la manière dont on racontait avant et aujourd'hui, les histoires qui se font à la télé. J'essaie de faire ce mélange », raconte-t-elle.La conteuse fait défiler des dessins représentant les principales actions de l'histoire. Le public participe largement au spectacle. De quoi inspirer Sophie Téhua, une institutrice, qui y voit un outil pédagogique pour ses activités éducatives. « Cela me donne des idées pour véhiculer les messages que l'on souhaite communiquer aux enfants. On peut l'introduire dans d'autres activités. Cela me donne beaucoup d'idées pour l'utiliser et pour permettre aux enfants de se l'approprier », affirme-t-elle.Les débouchés concernent aussi les illustrateurs. Constat dressé par Ange Boussou, étudiant en master d'Art et communication. Ce jeune travaille avec plusieurs conteurs ivoiriens et grâce à son portfolio diffusé sur les réseaux sociaux, il répond aussi à des projets commandés de l'étranger. « J'ai beaucoup de demande concernant le design de personnages africains ou de décors pour des films ou séries africaines. C'est des choses qui me sont beaucoup demandées parce que c'est notre culture. J'ai récemment une cliente qui m'a contacté depuis le Congo, dans le même esprit, toujours avec des personnages héroïques africains, des décors aussi. On a nos messages, nos traditions, que l'on aimerait communiquer », détaille-t-il. Récemment, une trentaine de bibliothécaires, de maîtres d'écoles et de conteurs ont été initiés au Kamishibaï version ivoirienne. À écouter aussiAvec Mamane et Le Magnific, Capitale du rire fête ses 10 ans à Abidjan
En Côte d'Ivoire, la France va restituer, ce jeudi 20 février, la base occupée par le 43e bataillon d'infanterie de marine (Bima) aux autorités ivoiriennes. Ce camp militaire, situé dans la commune de Port-Bouët, deviendra le camp Thomas-d'Aquin-Ouattara, du nom du premier chef d'état-major de l'armée ivoirienne. Une cérémonie officielle sera organisée en présence des deux ministres de la Défense. Cette rétrocession intervient après deux ans de discussions entre les deux parties. Que va devenir ce camp militaire ? Quelles orientations la coopération militaire entre les deux pays va-t-elle prendre ? Et quid de la coopération avec les autres partenaires internationaux dans le domaine de la sécurité ? Téné Birahima Ouattara, ministre d'État, ministre ivoirien de la Défense, est le Grand invité Afrique de RFI ce matin. Il répond aux questions de notre correspondante à Abidjan, Bineta Diagne. RFI : La rétrocession du 43ᵉ Bima est un symbole fort. Qu'attendez-vous aujourd'hui de la coopération militaire avec la France ? Téné Birahima Ouattara : C'est un sujet dont nous discutons avec la partie française depuis deux ans, depuis 2023. Nous sommes convenus d'avoir un nouveau partenariat. Nous proposons de consolider la coopération de nos forces conventionnelles, de renforcer l'appui de la partie française dans le partenariat avec la Côte d'Ivoire en ce qui concerne le volet renseignement et puis le volet aussi des forces spéciales. Et enfin de contribuer à la montée en puissance de l'armée de l'air de Côte d'Ivoire.Une centaine de militaires français devraient rester pour assurer des formations. Quels sont les besoins spécifiques de l'armée ivoirienne ? Les besoins sont nombreux, je dirais. Voici comment est-ce qu'on pense organiser le 43ᵉ Bima. Nous allons créer un centre d'aguerrissement. Nous avons besoin, avant de projeter nos soldats dans les opérations des Nations unies, de les former. Jusque-là, ces formations se faisaient dans des coins assez reculés. Nous pensons que le 43ᵉ Bima correspond parfaitement à des infrastructures qui correspondent à la formation. Nous avons déjà créé un partenariat avec la France, une école de communication au niveau des armées, ce qui est important, et nous avons l'intention aussi d'y installer un certain nombre de bataillons ivoiriens dans le camp.Quelle est la contrepartie à cette coopération ? La coopération militaire continue avec la France. Il n'y a pas de rupture en réalité parce qu'une équipe de l'armée de l'air, la France va s'installer à Bouaké, par exemple, où il y a des infrastructures appropriées pour la formation des pilotes ivoiriens. Donc la coopération continue en réalité, la France a voulu réarticuler son dispositif en Afrique. On ne peut que donc aller dans ce sens. Mais la coopération continue.A Munich, vous avez eu un entretien avec le commandant d'Africom. Est-ce que l'administration de Donald Trump vous paraît disposée à reconduire le soutien des États-Unis en matière de formation et d'équipement des armées ivoiriennes ? J'ai indiqué au responsable d'Africom, le général Langley, que nous avions quelques inquiétudes parce que nous avions un plan de formation avec les États-Unis qui a dû connaître un ralentissement à partir donc des instructions depuis Washington. Il m'a rassuré. Il m'a rassuré pour me dire que la Côte d'Ivoire constituait quand même un pays important. Et c'est une évaluation qui se fera faîte très rapidement. Et la coopération devrait continuer normalement.En décembre, deux gendarmes ivoiriens qui étaient détenus à Ouaga depuis plusieurs mois ont pu être libérés grâce à la médiation du Togo. Le soldat et le VDP burkinabé sont aussi rentrés chez eux. Passé cet épisode, est-ce que les discussions avec votre homologue burkinabé de la Défense ont pu reprendre ? Le Burkina et la Côte d'Ivoire ont une histoire commune. Nous sommes tellement liés. Nous avons des populations qui sont de part et d'autre (de la frontière, ndlr) qui parlent la même langue. C'est un certain nombre de choses qui font que la Côte d'Ivoire ne peut pas se fâcher avec le Burkina et vice versa. Donc il peut y avoir des incompréhensions, mais très rapidement, ces incompréhensions sont levées. Et puis la vie continue. Je pense qu'il n'y a pas de problème a priori.Vous parlez justement de la frontière. Est-ce que les discussions sur la délimitation de la frontière qui est commune ont pu reprendre ? Oui, effectivement, à Bobo-Dioulasso aujourd'hui, les discussions ont repris pour essayer d'arriver à une délimitation des frontières. On s'est fixé un calendrier qui devrait prendre fin à la fin du mois de juin.Est-ce que vous êtes volontaire pour essayer de relancer les discussions autour de la mise en place de patrouilles mixtes entre le Burkina et la Côte d'Ivoire ? On l'a toujours souhaité. On l'a toujours souhaité. La partie burkinabé nous avait donné des assurances dans ce sens-là, mais pour le moment, ce n'est pas effectif. Mais c'est notre souhait parce que ça permettrait de vraiment régler un problème : cela permettrait à la Côte d'Ivoire de nettoyer le nord ivoirien ; et cela permettrait au Burkina de nettoyer le sud du Burkina. Mais pour le moment, ce n'est pas effectif. La dernière opération que nous avons menée ensemble date de 2021. Depuis, donc, nous n'avons pas encore pu mener d'opération ensemble, mais j'ai bon espoir qu'on puisse y arriver quand même.Une question politique maintenant. Début janvier, à l'occasion des vœux au corps diplomatique, le président de la République a dit qu'il n'avait pas encore pris sa décision concernant le scrutin d'octobre prochain. Pensez-vous qu'il veut y aller ? Posez la question au président de la République.
Depuis plusieurs années, les cheveux frisés, bouclés ou crépus osent conserver leur nature et résister aux injonctions du lisse. On les voit de plus en plus apparaître sur les réseaux sociaux grâce à des influenceuses ou entrepreneuses qui revendiquent la beauté du naturel. ais le sujet dépasse largement les salons de coiffure, en 2019, la Californie devient le premier État américain à interdire la « discrimination raciale fondée sur les cheveux ». D'autres États ont suivi depuis. En France, aussi, une loi contre la discrimination capillaire au travail a été adoptée l'an dernier. Une reconnaissance à petit pas qui permettra enfin de remettre en cause la sous-représentation des cheveux texturés ? Avec :• Daba Diokhane, fondatrice de la Dioka académy, centre de formation, pour cheveux frisés, crépus et bouclés• Fatou N'diaye, créatrice de contenus beauté. Autrice du blogBlack Beauty Bag Le portrait de Laetitia Ky artiste ivoirienne et influenceuse connue pour les sculptures extravagantes qu'elle réalise avec sa chevelure (rediffusion) À 28 ans, Laetitia Ky est une artiste ivoirienne connue pour les sculptures extravagantes qu'elle réalise avec sa chevelure, du fil de fer et parfois des extensions capillaires. Elle se coiffe et se met en scène sur les réseaux sociaux pour dénoncer les tabous et les violences envers les femmes en Côte d'Ivoire. Afroféministe, activiste et actrice, Laetitia Ky est engagée jusqu'au bout des racines. Elle est née et a grandi à Abidjan avec ses 3 sœurs dans une famille modeste, et elle a finalement arrêté ses études de commerce pour se dédier uniquement à son art et son militantisme. Notre reporter Raphaelle Constant l'avait rencontré à Abidjan. Revoici son portrait En fin d'émission, la chronique Écouter le monde avec Monica Fantini Programmation musicale :► Les pommes – Lesky► Rakemba – Dina M
Depuis plusieurs années, les cheveux frisés, bouclés ou crépus osent conserver leur nature et résister aux injonctions du lisse. On les voit de plus en plus apparaître sur les réseaux sociaux grâce à des influenceuses ou entrepreneuses qui revendiquent la beauté du naturel. ais le sujet dépasse largement les salons de coiffure, en 2019, la Californie devient le premier État américain à interdire la « discrimination raciale fondée sur les cheveux ». D'autres États ont suivi depuis. En France, aussi, une loi contre la discrimination capillaire au travail a été adoptée l'an dernier. Une reconnaissance à petit pas qui permettra enfin de remettre en cause la sous-représentation des cheveux texturés ? Avec :• Daba Diokhane, fondatrice de la Dioka académy, centre de formation, pour cheveux frisés, crépus et bouclés• Fatou N'diaye, créatrice de contenus beauté. Autrice du blogBlack Beauty Bag Le portrait de Laetitia Ky artiste ivoirienne et influenceuse connue pour les sculptures extravagantes qu'elle réalise avec sa chevelure (rediffusion) À 28 ans, Laetitia Ky est une artiste ivoirienne connue pour les sculptures extravagantes qu'elle réalise avec sa chevelure, du fil de fer et parfois des extensions capillaires. Elle se coiffe et se met en scène sur les réseaux sociaux pour dénoncer les tabous et les violences envers les femmes en Côte d'Ivoire. Afroféministe, activiste et actrice, Laetitia Ky est engagée jusqu'au bout des racines. Elle est née et a grandi à Abidjan avec ses 3 sœurs dans une famille modeste, et elle a finalement arrêté ses études de commerce pour se dédier uniquement à son art et son militantisme. Notre reporter Raphaelle Constant l'avait rencontré à Abidjan. Revoici son portrait En fin d'émission, la chronique Écouter le monde avec Monica Fantini Programmation musicale :► Les pommes – Lesky► Rakemba – Dina M
Les Églises évangéliques de Côte d'Ivoire ont un recours accru aux réseaux sociaux. Chaînes WhatsApp, vidéos TikTok, captations de prêches diffusés sur YouTube, ou encore live sur Facebook ; depuis la pandémie de Covid, les pasteurs usent de tous les outils pour lever des fonds et toucher une plus large audience. De notre correspondant à Abidjan,4h45 du matin à Abidjan… comme presque chaque matin depuis six ans, le pasteur Martial Aké M'bo réveille ses ouailles sur Facebook pour L'heure des vainqueurs depuis sa villa du quartier aisé de Riviéra Palmeraie.Assis à sa table à manger, entouré de ses proches, de deux tablettes et d'au moins deux smartphones, le leader religieux prêche plusieurs centaines de fidèles de Côte d'Ivoire et d'une quinzaine de pays du monde entier. Au programme, louanges, prières, chants… Le pasteur et son équipe de prières tapent des mains pour souhaiter guérison, mais aussi réussite financière pendant soixante-quinze minutes de live, entrecoupées des réactions des personnes connectées.Appels aux donsÀ cinq minutes de la fin du programme, Martial Aké M'bo sollicite les offrandes de ces dernières, pour soutenir la mission de l'Église – des dons envoyés via les applications de transfert monétaire, comme Wave, Orange Money ou MoMo. Une paille pour ce pasteur : « Sur les 800 à 1 000 personnes connectées, il n'y en a peut-être qu'une vingtaine qui me donne quelque chose ; sur un mois, ça ne représente que 1 000 euros par mois », assure celui qui arbore une montre U-Boat Chimera au poignet et possède deux SUV, un BMW X-3 et un Range Rover, dans son garage. Le plus important serait, à l'en croire, l'audience.Pendant son direct, Martial Aké M'bo multiplie ainsi les appels au partage, une manière d'engager d'autres personnes, mais aussi de faire croître son Église. « En partageant, les gens voient forcément des parents, des amis, donc quand j'ai commencé à organiser des programmes à Paris ou à Denver par exemple, ça a été très facile, estime l'homme de Dieu. Dès que je lance sur ma plateforme qu'il y a prière tel jour, à tel endroit, il n'y a plus de place. »À lire aussiEn Côte d'Ivoire, l'engouement pour le rap chrétienInfluenceurs et bâtisseurs d'ÉglisesDes suiveurs, le chef de l'Église Mission Chrétienne Réconciliation en compte actuellement 120 000 sur Facebook uniquement. Martial Aké M'bo est plutôt un « poids moyen », du moins en comparaison avec Camille « Général » Makosso, l'un des influenceurs évangéliques les plus connus d'Afrique francophone. Ce dernier compte 5 millions de suiveurs en cumulé sur toutes ses plateformes (Facebook, Instagram, Tiktok) en janvier 2025.Une audience qui peut s'avérer lucrative – dans l'émission Peopl'Emik sur la chaîne publique La 3, le révérend Makosso a assuré avoir reçu une « dîme » de 140 millions de francs CFA (213 000 euros) de la part d'un footballeur professionnel. Une richesse parfois exhibée, comme lors d'une croisière d'Italie jusqu'à Malte, lors de laquelle Camille Makosso dit suivre une semaine de jeûne à bord d'un paquebot de luxe.Derrière le « bling-bling », Camille Makosso et d'autres influenceurs évangéliques, tels que Gédéon de la Tchetchouvah, ont littéralement pu bâtir leurs lieux de cultes, selon Sosthène Touré, sociologue spécialiste des religions à l'université de Bouaké. « C'est grâce à leur influence que ces religieux-là ont pu lever des fonds et avoir des personnes mécènes qui ont pu venir en aide à la construction de ces édifices », analyse-t-il. Contacté par RFI, Camille Makosso, actuellement en déplacement, n'a pas commenté dans l'immédiat.De YouTube aux méga-rassemblementsAutre manifestation dans l'économie réelle : fin décembre 2024, deux religieux très connus des réseaux ont joint leurs forces à Abidjan, le pasteur Mohammed Sanogo et sa puissante Église Vases d'Honneur, d'un côté, et le youtubeur et podcasteur évangélique burundais Chris Ndikumana, de l'autre. Le premier a en partie facilité la venue du second à Abidjan, en compagnie de deux autres pasteurs influents, le Français Jérémy Sourdril et le Canadien Frank Poulin, deux têtes d'affiche de la chaîne de télévision chrétienne francophone EMCI TV.Le résultat : la « croisade Kanguka », un méga-rassemblement de 300 000 personnes à Songon, dans l'ouest de la capitale économique ivoirienne, selon les estimations des organisateurs. Le tout sans campagne de publicité, mais avec la promesse de « miracles » et de « guérisons ». Selon Sosthène Touré, l'objectif poursuivi par les deux hommes était de partager leur visibilité et de renforcer mutuellement leur influence internationale.Un coup qui a un coût : sur la base de devis obtenus par RFI auprès de sociétés d'évènementiel, la seule location des équipements pourrait avoir coûté au moins 100 millions de francs CFA (150 000 euros). Contacté par RFI, l'un des prestataires de l'évènement dit avoir offert « une remise » compte tenu du caractère religieux du rassemblement, sans confirmer les montants réels engagés. D'après Chris Ndikumana, ce sont les offrandes des croyants qui ont permis cette organisation, aucun appel aux dons n'ayant été lancé durant l'évènement.L'influenceur burundais avait déjà rassemblé des dizaines de milliers de personnes auparavant au stade de l'Amitié de Libreville en juillet 2024 et au stade de Japoma à Douala en novembre 2023, ce qui avait paralysé la circulation dans une partie de la seconde ville du Cameroun.TransparenceReste que les ressources des Églises évangéliques demeurent un tabou, tout comme leur poids réel dans l'économie ivoirienne. Certaines sont pourtant de véritables entreprises, à l'image de Vases d'Honneur, ou de l'Église Protestante Baptiste Œuvres et Mission Internationale, du pasteur Robert Dion. Ce dernier dit employer un peu plus de 800 personnes – la grande majorité des pasteurs rémunérés 200 000 francs CFA par mois, en plus d'avantages –, et posséderait des écoles de formation, un centre médical, ainsi qu'une radio et une télévision. Un « modèle classique », selon ses mots, mais qui demande « une bonne gestion administrative et financière » et plus de transparence dans l'usage des dons. « Beaucoup de jeunes Églises fonctionnent avec les réseaux sociaux, ça fait de la publicité, c'est à la mode, considère ce chef religieux actif depuis 1975. C'est plus facile pour attirer les gens et les inciter à donner. Souvent [sur les réseaux sociaux], on met en avant que tu vas guérir, que tu vas voyager… et dans l'euphorie, les gens donnent. Moi, à mon humble avis, je peux appeler ça de l'escroquerie ».Ces derniers mois, plusieurs signes indiquent que les autorités ivoiriennes entendent renforcer le suivi des activités des cultes. Un recensement et une géolocalisation des associations, et notamment des Églises, sont en cours dans plusieurs régions de la Côte d'Ivoire. En 2018, près de 7 500 communautés religieuses ont ainsi été dénombrées rien que dans le district d'Abidjan, dont 4 250 Églises évangéliques.Par ailleurs, une ordonnance adoptée en juin 2024 impose aux organisations de la société civile, dont les organisations cultuelles, de présenter chaque année un rapport d'activités, de déclarer leurs impôts et d'avoir un compte en banque dans un établissement financier ivoirien, entre autres. Le même texte prévoit en outre l'institution d'un Conseil supérieur consultatif des religions et des convictions. Contactée par RFI, la Direction générale des cultes de Côte d'Ivoire n'a pas souhaité s'exprimer sur le sujet.À écouter dans Religions du mondeAfrique: l'essor fulgurant des églises évangéliques et de réveil
Le rappeur Youssoupha présente son nouvel album Amour Suprême, sorti le 24 février 2025. Un album enregistré à Dakar, Bruxelles, Abidjan, Montréal et à Miraval, en France. Dans Amour Suprême, Youssoupha revisite son passé tout en se projetant vers un avenir empreint de spiritualité et d'élévation. Il répond aux questions de Claudy Siar, Yasmine Bakayoko et Stéphane Linon. Pour visionner les clips, cliquez sur les titres des chansons : Youssoupha - Dieu est grandYoussoupha - Grands boubous des ancêtresYoussoupha - Nouveau karatéYoussoupha - Prose combatYoussoupha - God blessRetrouvez notre playlist sur Deezer.
Le rappeur Youssoupha présente son nouvel album Amour Suprême, sorti le 24 février 2025. Un album enregistré à Dakar, Bruxelles, Abidjan, Montréal et à Miraval, en France. Dans Amour Suprême, Youssoupha revisite son passé tout en se projetant vers un avenir empreint de spiritualité et d'élévation. Il répond aux questions de Claudy Siar, Yasmine Bakayoko et Stéphane Linon. Pour visionner les clips, cliquez sur les titres des chansons : Youssoupha - Dieu est grandYoussoupha - Grands boubous des ancêtresYoussoupha - Nouveau karatéYoussoupha - Prose combatYoussoupha - God blessRetrouvez notre playlist sur Deezer.
In this powerful episode of Bleeding Daylight, global city transformation expert Hugh Brandt challenges traditional views of faith and work, revealing how professionals across all sectors can meaningfully contribute to community flourishing. Brandt discusses the importance of understanding one's work as a critical part of God's larger kingdom narrative, emphasizing that every profession—from dentistry to cybersecurity—can be a platform for positive cultural transformation. Drawing from his decades of international experience, Brandt explores the concept of “tzadikim” (righteous leaders) working collaboratively across seven societal spheres to bring about systemic change. He shares inspiring examples from cities like Abidjan, Denver, and Worcester, where Christians are moving beyond individual focus to create tangible improvements in education, healthcare, economic mobility, and community development, ultimately demonstrating that the gospel is both proclaimed and lived. WEBLINKS Cities Project Global The Intersection: Faith, Work, and Life (Book)
Le producteur et chanteur de zouk ivoirien Marvin est à l'affiche de l'évènement Le Grand zouk de Babi, qui aura lieu à Abidjan, en Côte d'Ivoire, le 14 février 2025. Il sera également en concert live au Casino de Paris samedi 19 avril. Makhalba Malecheck, rappeur du Congo-Brazzaville, est en France à l'occasion du concert de Roga Roga qui a eu lieu au Zénith de Paris, le 1er février 2025. Son nouveau single Na Tolo a battu des records au Congo en 2024. Il prépare actuellement un nouvel album baptisé Tant attendu et sera en concert à Paris avant la fin de l'année. Pour visionner les clips, cliquez sur les titres des chansons :Willy Mignon - MindedjiMarvin - Le coup de soleilMarvin feat Léa Churros - Si tu t'en vasYemi Alade feat Marvin - KissingMarvin feat Léa Churros - Jusqu'au bout du mondeMakhalba Malecheck - Na toloMakhalaba Malecheck - Mabé na ngaRetrouvez notre playlist sur Deezer.
Le producteur et chanteur de zouk ivoirien Marvin est à l'affiche de l'évènement Le Grand zouk de Babi, qui aura lieu à Abidjan, en Côte d'Ivoire, le 14 février 2025. Il sera également en concert live au Casino de Paris samedi 19 avril. Makhalba Malecheck, rappeur du Congo-Brazzaville, est en France à l'occasion du concert de Roga Roga qui a eu lieu au Zénith de Paris, le 1er février 2025. Son nouveau single Na Tolo a battu des records au Congo en 2024. Il prépare actuellement un nouvel album baptisé Tant attendu et sera en concert à Paris avant la fin de l'année. Pour visionner les clips, cliquez sur les titres des chansons :Willy Mignon - MindedjiMarvin - Le coup de soleilMarvin feat Léa Churros - Si tu t'en vasYemi Alade feat Marvin - KissingMarvin feat Léa Churros - Jusqu'au bout du mondeMakhalba Malecheck - Na toloMakhalaba Malecheck - Mabé na ngaRetrouvez notre playlist sur Deezer.
Le sepsis est une réponse inflammatoire généralisée, liée à une infection grave, sur des patients souvent déjà fragilisés. Ils étaient responsables de 11 millions de morts chaque année, dans le monde, en 2021, d'après l'Institut Pasteur. Les formes graves du Covid-19 sont des formes de sepsis viral. Le terme « septicémie » désigne la présence de bactéries (voire champignons ou virus) dans le sang. Le sepsis touche, chaque année, 49 millions de personnes dans le monde. Si le fardeau est concentré dans les pays les plus pauvres, ces infections – gangrène, ou fièvre puerpérale (post-accouchement) – constituent aussi une cause majeure de décès dans les pays riches.Quelles sont les causes les plus fréquentes de la septicémie ? Comment en reconnaître les symptômes ? Quelles sont les complications possibles ? Pr Djillali Annane, directeur de l'Institut Hospitalo-Universitaire PROMETHEUS, Centre intégré de soins et de recherche sur le sepsis, Hôpital Raymond Poincaré à Garches Pr Yapo Paul Yapo, anesthésiste-réanimateur au CHU de Yopougon à Abidjan, en Côte d'Ivoire. Programmation musicale :► Suintement ft fellow - Mata na prière► Kali Uchis – Fue mejor.
En Côte d'Ivoire, l'agriculture, qui représente 20% du PIB national, se modernise pas à pas. Le secteur commence même à recourir aux drones, notamment pour l'épandage, c'est-à-dire l'application de produits phytosanitaires sur les plantations. Reportage à Sokrogbo, dans la région de l'Agnéby-Tiassa, l'un des villages adeptes de cette nouvelle technologie. De notre correspondante à Abidjan,Dans ce petit village de planteurs de Côte d'Ivoire, il y a un spectacle dont on ne se lasse pas : le décollage du drone agricole T-10, une machine de 25kg avec sa batterie et son chargement, capable de pulvériser jusqu'à 4,8 litres de pesticides à la minute. Marina Amoin Koffi, agrotechnicienne et pilote de drone, explique le procédé devant une foule d'enfants curieux. « Je place le drone là. On finit de délimiter [le périmètre] d'abord, avant de [faire] voler le drone. Si le produit finit dans le drone, il vient se poser. S'il reste des parties qu'il n'a pas traitées, on remet le produit dans le fût et il y retourne. Je ne me mets pas proche du drone, je m'éloigne un peu. Et puis tous ceux qui veulent regarder se mettent derrière moi. Ils sont curieux, ils veulent savoir… Eux, ils appellent ça "petit avion" ! », raconte-t-elle.Ce drone a été fourni par Investiv, une jeune entreprise ivoirienne spécialisée dans l'utilisation des drones et l'agriculture de précision. Dans ce centre de services destiné aux petits et moyens agriculteurs, fonctionnel depuis novembre 2023, elle fournit des produits phytosanitaires et loue les services de son drone aux planteurs. Banouri Coulibaly cultive le palmier à huile sur une parcelle partagée de 25 hectares. À 60 ans, il avait utilisé toute sa vie les pulvérisateurs à dos, mais a été séduit par cette technologie plus rapide et plus efficace que l'épandage manuel.« Quand on m'en a parlé, j'ai voulu essayer le traitement au drone, pour voir si c'était vraiment mieux. Et effectivement, c'est plus efficace. J'ai tout de suite compris que ça allait améliorer ma productivité. Comme il pulvérise d'en haut, il peut atteindre la cime des palmiers, alors qu'on n'y arrive pas d'en bas. Là où le drone est passé, les feuilles sont plus vertes et le régime de noix de palme est plus lourd », se réjouit-il.Sans compter que l'épandage par drone est souvent plus économique. Dans ce centre, il est facturé à 10 000 francs CFA par hectare, alors que la main-d'œuvre pour l'épandage manuel coûte 20 000 à 30 000 francs CFA pour la même superficie. Malgré un milieu traditionnellement conservateur, les agriculteurs se sont vite laissés convaincre, souligne Hervé Jean-Luc Kouakou Koffi, producteur de cacao, de noix de palme et de maraîcher.« Les choses changent de jour en jour ! L'agriculture est passée d'une phase archaïque à une phase mécanique. Nous, jeunes d'aujourd'hui, à mon âge de 34 ans, on ne fait que suivre ce qui sera plus facile pour nous… Il y a le temps : avec le drone, en un temps record, le travail est fait. Il y a la santé : travailler avec le drone, c'est la meilleure façon de rester toi-même en bonne santé. Parce que si tu as de grandes superficies et que tu dois mettre des pulvérisateurs à dos, c'est fatigant, et puis il y a les risques de contamination avec les produits », explique-t-il.L'épandage n'est qu'une des utilisations possibles des drones en agriculture. Investiv propose également des services de photographie aérienne, de relevés topographiques et de collecte de données. « Nous avons évolué en même temps que la technologie des drones, explique son fondateur Aboubacar Karim. Quand on a commencé les activités d'épandage aérien, on utilisait un drone de 10 litres qui nécessitait 80 batteries par jour. Aujourd'hui, on utilise un drone de 50 litres avec six batteries. Les drones sont plus gros, et la logistique est moins contraignante. La technologie des drones évolue extrêmement vite », raconte-t-il, enthousiaste.À lire aussiCôte d'Ivoire: des efforts pour industrialiser la filière de la mangue
The maritime industry, a cornerstone of global trade, is undergoing a significant transformation driven by advancements in technology, particularly artificial intelligence (AI). This transformation is not merely a trend but a necessary evolution aimed at enhancing efficiency, sustainability, and competitiveness in an increasingly complex and environmentally conscious world. The emergence of organizations like ZEBOX, an accelerator startup associated with the CMA CGM Group, exemplifies how AI can be harnessed to catalyze this change.Accelerating Maritime Industry Transformation through AIFounded in 2018 and headquartered in France, ZEBOX operates as a global accelerator, facilitating the integration of innovative technologies within the maritime sector. With a presence in various strategic locations, including the Caribbean, the United States, the UK, Singapore, and Abidjan, ZEBOX collaborates with a network of corporate partners, including major ports and logistics companies. This collaborative approach is essential, as the maritime industry is characterized by its vast and interconnected ecosystem, where different stakeholders must work together to realize the full potential of AI.One of the primary objectives of ZEBOX is to decarbonize the maritime industry, a goal that aligns with global efforts to combat climate change. The industry is under increasing pressure to reduce its carbon footprint, and AI offers innovative solutions to address this challenge. By leveraging AI technologies, companies can optimize their operations, reduce fuel consumption, and enhance the overall efficiency of their supply chains. For instance, AI can analyze vast amounts of data to identify optimal shipping routes, predict maintenance needs, and automate various processes, thereby minimizing waste and emissions.Improvement Through ListeningZEBOX's methodology involves a thorough understanding of the specific needs of its partners. By listening to the business requirements and challenges faced by corporate stakeholders, ZEBOX can tailor its approach to ensure that the solutions developed are relevant and effective. This customization process is crucial in a sector where one-size-fits-all solutions often fall short. ZEBOX employs a rigorous selection process to identify mature startups that can provide innovative solutions, ensuring that the technologies implemented are not only cutting-edge but also practical and scalable.The integration of AI into the maritime industry is not without its challenges. The sheer volume of data generated in logistics and shipping can be overwhelming, making it essential to have robust systems in place to manage and analyze this information. ZEBOX utilizes advanced tools, such as Airtable, to streamline operations and maintain organization amidst the complexity. These tools facilitate efficient data management, enabling ZEBOX to track successes across its various partners and share insights that can benefit the entire network.Headed to A Bright FutureLooking ahead, the trajectory for ZEBOX is promising. The demand for AI-driven solutions in the maritime industry is expected to grow as companies seek to enhance their operational efficiency and sustainability. ZEBOX's model of collaboration with corporate partners creates a win-win situation: as it helps its partners innovate and improve their operations, it simultaneously strengthens its own position in the market. The focus on shared interests among partners allows for a more integrated approach to problem-solving, paving the way for breakthroughs that can redefine industry standards.Moreover, the role of startups in this transformation cannot be understated. ZEBOX actively scouts and accelerates startups that are pioneering new technologies and methodologies, from creating novel molecules for cleaner energy to developing AI systems that enhance operational efficiency. These startups represent the future of the maritime industry, bringing fresh ideas and disruptive innovations that can lead to significant advancements.Conclusion: The Carbon Footprint Can be Reduced With AIIn conclusion, the maritime industry stands at a pivotal moment, with AI poised to drive substantial transformations. ZEBOX is leading the charge, fostering collaboration among diverse stakeholders and promoting innovative solutions that address both operational challenges and environmental concerns. As the industry embraces these technological advancements, the potential for improved efficiency, sustainability, and competitiveness becomes not just a possibility but a reality. The journey toward a more intelligent and eco-friendly maritime sector is underway, and the implications for global trade and environmental stewardship are profound.Interview by Don Baine, The Gadget Professor.Sponsored by: Get $5 to protect your credit card information online with Privacy. Amazon Prime gives you more than just free shipping. Get free music, TV shows, movies, videogames and more. The most flexible tools for podcasting. Get a 30 day free trial of storage and statistics.
Membrane entourant les poumons, la plèvre protège nos organes respiratoires du frottement contre la paroi thoracique. Pneumothorax, épanchement pleural et cancers, les maladies de la plèvre sont diverses. Comment les diagnostiquer ? Quelle prise en charge pour ces différentes pathologies ? Pr Louis-Jean Couderc, professeur de Pneumologie. Ancien Chef du service de Pneumologie de l'Hôpital Foch à Suresnes, en région parisienne Pr Bernard N'goran Koffi, chef du service de Pneumologie du CHU de Cocody à Abidjan. Ex-président de la Société Africaine de Pneumologie de Langue Française (saplf). Ex-membre du Conseil d'administration de la Société de Pneumologie de Langue Française (splf). Ex-président de la Société Ivoirienne de Pneumologie (sipp). Membre de la Société de Pneumologie de Langue Française. Programmation musicale :► CKay – Addicted► Patrick Watson, November Ultra – Silencio.
Programmation musicale consacrée aux nouveautés et découvertes avec Youssoupha, Ayra Starr, Chily, Craig David et Admiral T entre autres. Dans la séquence gold : Magic System et Rokia Traoré, entre autres. Par téléphone, José Nzolani, membre du Bureau de l'association culture rumba, présente un évènement qui se tiendra samedi 25 janvier 2025, à Paris (19ème), à l'occasion des 65 ans d'Indépendance cha cha, chanson mythique dans l'Histoire des indépendances africaines. Pour visionner les clips, cliquez sur les titres des chansons :Youssoupha - Dieu est grandeAyra Starr - Jazzy's songChily - HendekCraig David - SOSAmadeus - LegetTimal, Leto, Gradur - 10 ans d'âgeAdmiral T - Terre de championsDomec Brusly - Ma museC'Kay - Adidcted X Wahala (Live)Perle Lama - Yon ti gouyéMagic System - 1er gaouElvis Kemayo - Africa music non stopRokia Traoré - Ka moun kéRetrouvez notre playlist sur Deezer.
Programmation musicale consacrée aux nouveautés et découvertes avec Youssoupha, Ayra Starr, Chily, Craig David et Admiral T entre autres. Dans la séquence gold : Magic System et Rokia Traoré, entre autres. Par téléphone, José Nzolani, membre du Bureau de l'association culture rumba, présente un évènement qui se tiendra samedi 25 janvier 2025, à Paris (19ème), à l'occasion des 65 ans d'Indépendance cha cha, chanson mythique dans l'Histoire des indépendances africaines. Pour visionner les clips, cliquez sur les titres des chansons :Youssoupha - Dieu est grandeAyra Starr - Jazzy's songChily - HendekCraig David - SOSAmadeus - LegetTimal, Leto, Gradur - 10 ans d'âgeAdmiral T - Terre de championsDomec Brusly - Ma museC'Kay - Adidcted X Wahala (Live)Perle Lama - Yon ti gouyéMagic System - 1er gaouElvis Kemayo - Africa music non stopRokia Traoré - Ka moun kéRetrouvez notre playlist sur Deezer.
Connaissez-vous les bayas ? Ces bijoux de hanches sont faits de perles en verre, en noix, de bois ou en métal… ou en plastique, dans sa version la plus accessible. Traditionnellement employés à des fins rituelles ou symboliques, ils ont longtemps été réservés à l'intimité du couple. Mais en Côte d'Ivoire, une partie de la jeunesse citadine les porte désormais comme un accessoire de beauté, qu'il n'est plus nécessaire de cacher. Non sans quelques réticences… Avec notre correspondante à Abidjan, Marine JeanninC'est un secret de femmes qui se transmet de générations en générations, en Côte d'Ivoire. On met d'abord les bayas aux petites filles en bas âge, car ils sont supposés affiner la taille pendant la croissance. Mais une fois adulte, ils deviennent un outil de séduction. Betty Konan, propriétaire de restaurant à Cocody Bonoumin, dit porter jusqu'à une vingtaine de bayas à la fois. « C'est pour séduire ! explique-t-elle. On sent que tu es une femme, ça excite ton homme. C'est toujours caché. Pour nous, les femmes d'un certain âge, ça ne se montre pas, on cache. C'est dans la chambre que l'homme découvre. Mais les jeunes préfèrent les montrer. Le monde évolue. »Car pour la jeunesse abidjanaise, connectée aux réseaux sociaux et cosmopolite, les bayas sont désormais souvent utilisés comme un simple ornement. Au risque d'un choc des générations, souligne Marie-Hélène Banimbadio Tusiama, qui tient un compte Instagram consacré à la beauté féminine dans l'audiovisuel en Côte d'Ivoire.« J'ai pas mal de jeans taille basse, de minijupes taille basse aussi, et du coup, les bayas ressortaient de manière un peu instinctive, comme si j'avais juste une belle ceinture, ceinture de taille un peu juste avec des perles, etc, énumère-t-elle. Pour moi, c'était un accessoire au même titre que mes bracelets, donc je le mettais un peu tout le temps… Jusqu'à ce que je me prenne plein de remarques, du style ''Ah mais ma chérie, il faut cacher ça !'' des tanties au marché, ou des hommes un peu plus âgés qui disent ''Ah ma chérie, il ne faut pas montrer ça en public'', etc. Et puis, petit à petit, c'est comme ça que même moi, j'ai commencé à le regarder différemment, et me dire ''Ah ce n'est pas forcément un bijou anodin, comme un petit collier ou des bracelets en perles''. C'est vraiment un truc qui accompagne tes sous-vêtements, d'une certaine manière, dans l'objet de la séduction, dans le contexte marital, si on veut vraiment repartir dans la tradition. »Avant de mettre des tenues qui laissent voir leurs bayas, les jeunes femmes accordent donc une attention toute particulière à l'atmosphère et au lieu. « Quand on est à la plage, j'ai l'impression qu'avec les bayas, ça passe mieux, reconnaît Marie-Hélène Banimbadio Tusiama. Et surtout en soirée, aussi, quand on est tous dans le noir. À chaque fois, je me dis que je vais danser et que ça se verra juste un peu. C'est vraiment dans ces deux contextes-là qu'on les retrouve plus. »Mais les bayas permettent aussi de renouer avec la tradition, puisqu'ils sont investis d'une dimension symbolique et rituelle, souligne l'artiste et curatrice Lyra-May Ouattara, qui a choisi de porter les siens par-dessus ses vêtements. « Là, je porte un baya de ma grand-mère, indique-t-elle en montrant ses quatre ceintures de cordes et de grosses perles noires et blanches, ornées de motifs abstraits. Donc quand je le porte, pour moi, c'est l'hégémonie matrimoniale. C'est ma grand-mère, son bagage, que je mets sur mes reins aujourd'hui, dans cet environnement-là. Ce sont des bayas baoulés, c'est identitaire. Je ramène, je revitalise l'héritage que ma grand-mère m'a passé parce qu'ils ne restent pas dans mes tiroirs. Je porte ma culture. Donc c'est tout un bagage porté aux reins très simplement, montré pour être partagé, finalement. »La sculptrice appelle à « laisser en paix la jeune fille qui veut s'exprimer par son apparat, par sa manière de s'habiller ». Pour elle, le baya « peut finalement être un sujet social, un sujet d'analyse, sur comment est-ce que la société réagit au corps, au genre, à la sensualité, à la sexualité ». Et un héritage commun à la plupart des cultures ouest-africaines, puisque si le terme « baya » vient du malinké, le même objet est appelé « bine-bine » en wolof, et « afflema » dans les langues akans.À lire aussiL'attiéké ivoirien inscrit au Patrimoine mondial de l'humanité: «Un savoir-faire ancestral de la Côte d'Ivoire»
Ira ? Ira pas ? En Côte d'Ivoire, le président Alassane Ouattara entretient le suspense sur sa candidature ou non à un quatrième mandat à l'élection du 25 octobre prochain. « À la date d'aujourd'hui, je n'ai pas encore pris de décision », a-t-il déclaré jeudi dernier à l'occasion de ses vœux au corps diplomatique. Mais qu'attend-il avant de se décider ? Est-il attentif, par exemple, à ce que va faire l'un de ses principaux adversaires, Tidjane Thiam, qui brigue l'investiture du PDCI ? Arsène Brice Bado enseigne au Cerap, qui est l'université jésuite d'Abidjan. Il livre son analyse au micro de Christophe Boisbouvier. RFI : « Je suis en pleine santé et désireux de continuer de servir mon pays, mais je n'ai pas encore pris de décision par rapport à la présidentielle de cette année », a dit Alassane Ouattara jeudi dernier. A votre avis, est-ce qu'il va y aller ou pas ? Arsène Brice Bado : D'abord, c'était, disons, une affirmation étonnante parce qu'on s'attendait à autre chose. Là, il jette vraiment l'incertitude sur sa candidature et une incertitude qui semble davantage confirmer le désir d'un quatrième mandat. C'est ce que ça laisse entendre, finalement.Alors beaucoup disent en effet qu'il sera candidat parce qu'il n'y a aucune autre personnalité du parti au pouvoir RHDP qui se dégage pour l'instant. Mais lui-même affirme qu'il y a tout de même une demi-douzaine de candidats virtuels dans son propre camp…Oui, mais on ne voit personne émerger et il faut vraiment du temps pour avoir un candidat qui ferait le consensus. Et je pense que c'est ce qu'il manque. Et finalement, c'est ce qui va le pousser à pouvoir se présenter comme candidat. Parce que la demi-douzaine de candidats, même si on n'a pas les noms, ils ne semblent pas faire l'unanimité. En tout cas, on ne les voit pas.Alors on parle quand même du vice-président Tiémoko Meyliet Koné qui a été gouverneur de la BCEAO ?Oui, c'est vrai, il a un très bon CV, mais pourra-t-il faire l'unanimité du parti ? Apparemment ce n'est pas ce que l'on entend, ce n'est pas ce que l'on voit.On parle du Premier ministre Robert Beugré Mambé ou du président de l'Assemblée nationale Adama Bictogo ?Oui, c'est vrai que ce sont des personnalités possibles. Ils ont des carrures présidentielles. Mais encore une fois, est-ce que ces candidatures pourront avoir l'assentiment de l'ensemble du parti ? Est-ce que le RHDP pourrait s'unifier autour d'un seul candidat par rapport aux différentes rivalités que l'on perçoit par-ci par-là ? Même si ce sont des rivalités encore en sourdine.Et le ministre de la Défense, Téné Birahima Ouattara, petit frère d'Alassane Ouattara ? Oui, c'est aussi un nom qui est souvent évoqué. Mais là encore, est-ce qu'il pourrait faire l'unanimité du parti ? C'est ça le problème. Et donc je pense que tous ces candidats, il aurait fallu qu'on les mette en piste très tôt pour leur permettre, effectivement, de pouvoir rassembler et même de pouvoir aboutir à des compromis avec les autres prétendants et de bâtir une unité qui allait permettre au RHDP d'aller aux élections de façon confiante, sans le président Alassane Ouattara.Le retour à Abidjan de l'ancien Premier ministre Patrick Achi comme ministre et conseiller spécial après quelque temps au FMI à Washington, est-ce que ce n'est pas le signe que ça pourrait être lui ? Mais voilà, il y en a qui pensent qu'il serait un très bon candidat, d'autant plus qu'il est du sud. Mais en même temps, on n'est pas très sûr que les élites du nord pourraient accepter une telle candidature.Alors pour vous, le fait qu'il y ait dans l'opposition un poids lourd en la personne de l'ancien ministre Tidjane Thiam qui sera le candidat probable du PDCI, est-ce que c'est une donnée qui va pousser Alassane Ouattara à être candidat ou au contraire à passer la main ? Il y a deux scénarios possibles. Je pense que la candidature forte de Tidjane Thiam peut avoir deux résultats contraires. Cela peut pousser peut-être Ouattara à lâcher prise parce que Tidjane Thiam a pratiquement le même cursus que le président Ouattara. Il a les mêmes connexions à l'international. C'est un technocrate. On a l'impression que c'est celui qui peut poursuivre l'œuvre du président Ouattara. D'un autre côté, ça signifie que le pouvoir va échapper au RHDP. Or, l'histoire récente entre le RHDP et le PDCI est une histoire mouvementée. Il y a pas mal de rancœurs de part et d'autre. Et que le pouvoir puisse passer à Thiam, je ne suis pas sûr que les élites du RHDP seront prêtes à ce changement.Voulez-vous dire qu'Alassane Ouattara attend de voir quelle tournure va prendre la convention du PDCI qui va investir Tidjane Thiam avant de prendre sa décision lui-même ? Je pense que c'est un élément important si jamais il veut se présenter et ne pas attendre. Mais à mon sens, c'est un élément important. Le candidat que va choisir le PDCI, cela va influencer, cela aura certainement des conséquences sur la candidature présidentielle du RHDP.Et si Tidjane Thiam est investi avec beaucoup de voix, avec beaucoup d'enthousiasme au sein du PDCI, du coup, là, vous pensez qu'Alassane Ouattara ira au combat. C'est ça ? Oui, pour conserver le pouvoir au RHDP. Il y a vraiment des rancunes tenaces entre les deux partis. Mais le président Ouattara est suffisamment fort. Je crois qu'il a les cartes entre les mains. Il peut imposer le rythme dans son parti.
La créativité du continent africain n'est plus à démontrer. Depuis plusieurs années, elle gagne aussi en visibilité à l'international sur les podiums des défilés ou sur les pages des magazines. Surtout, les stylistes s'efforcent de démontrer toute sa diversité et prouvent que l'Afrique a bien plus à proposer que le wax auquel elle est encore trop souvent associée. Loin de bouder les imprimés et tissus traditionnels ou les savoir-faire, les créateurs et créatrices d'aujourd'hui les modernisent. Entre modernité et héritage culturel, comment se démarquer pour les stylistes africains ? Faut-il continuer le jeu des fashion week internationales ou s'ancrer davantage sur le continent avec l'ambition de répondre d'abord aux exigences de ses consommateurs? Avec :• Marie-Jeanne Serbin Thomas, rédactrice en chef du magazine Brune • Maria Afonso, journaliste et présentatrice de la chronique 100% création diffusée chaque dimanche sur RFI et disponible en podcast• Ibrahim Fernandez, styliste à la tête de sa maison de coutureIbrahim Fernandez marque haut-de-gamme “Made in Abidjan”. Spécialisée dans la création de vêtements prêt-à-porter et sur mesure. • Lahad Gueye, créateur de la marque Algueye Dakar En fin d'émission, la chronique Voisins connectés d'Estelle Ndjandjo, sur l'évolution des sociétés africaines mondialisées à travers les écrans, les réseaux sociaux et la technologie. Cette semaine, Estelle revient sur ces influenceurs qui donnent des conseils en amour Programmation musicale :► Ola - Celia Wa ► Active - Asake feat - Travis Scott
Que reste-t-il de la vague d'émotion qui a gagné une grande partie du monde, il y a dix ans, après l'attentat contre le journal satirique français Charlie Hebdo ? En Côte d'Ivoire, Lassane Zohoré est caricaturiste et directeur de publication de l'hebdomadaire satirique Gbich !, qui fait rire les Ivoiriens depuis plus de 25 ans. « Il y a un avant et un après-Charlie, dit-il, car aujourd'hui, nous, les dessinateurs, on est ramollis ». En ligne d'Abidjan, il répond en toute sincérité aux questions de Christophe Boisbouvier. RFI : Il y a 10 ans, vous avez participé à des manifestations de solidarité à Abidjan en disant « Je suis Charlie ». Aujourd'hui, est-ce que vous êtes toujours Charlie ?Lassane Zohoré : Oui, je suis toujours Charlie, parce qu'il faut dire que la résilience dont a fait preuve Charlie nous a inspiré tous et je peux affirmer que je suis toujours Charlie. On ne savait pas qu'on faisait un métier dangereux, au point de chercher à assassiner des dessinateurs. Je crois que ça nous a ouvert un peu les yeux et, sans qu'on ne s'en rende compte, peut-être qu'il y a une autocensure que les dessinateurs eux-mêmes se sont imposés. Il a fallu les remotiver pour leur dire qu'ils pouvaient faire leur métier comme ils le souhaitaient. Ils pouvaient faire leur métier librement, voilà.Gbich est né à Abidjan en 1999. Ça fait déjà donc plus de 25 ans et vous tirez à plusieurs milliers d'exemplaires. Est-ce que la caricature ça compte en Côte d'Ivoire ?Oui, ça compte beaucoup en Côte d'Ivoire. Donc, du coup, je pense quand même que la Côte d'Ivoire qui a une culture d'autodérision a vraiment adopté cela et nous continuons notre chemin par rapport à ça.Alors pour Riss, le directeur actuel de Charlie Hebdo à Paris, la liberté d'expression a reculé en France depuis 10 ans. Est-ce que vous constatez la même chose en Côte d'Ivoire ?Je dirais que oui, quelque part quand même, parce que ce qu'on pouvait dire il y a peut-être 10 ans, aujourd'hui on ne peut presque pas rire ou plaisanter avec certains sujets. Malheureusement, c'est ce qu'on constate ! Parce qu'avant, nous, on pouvait se moquer par exemple des ethnies de la Côte d'Ivoire, comme les Baoulé contre les Bétés, ou les Dioula contre les Agnis, et cetera. Mais aujourd'hui, on ne peut pas faire ça. Les gens prennent cela en mal et ça peut créer des frustrations. Ça peut être mal perçu. Voilà, donc aujourd'hui, je pense que la liberté d'expression a reculé. Et si vous avez bien remarqué, le métier d'humoriste même est en train de disparaître pratiquement à cause de cela.On connaît la tradition anticléricale de Charlie Hebdo. Pour ce 10e anniversaire de l'attentat, l'hebdomadaire français a publié un numéro spécial où il veut rire de Dieu à travers quelque 40 caricatures. On voit par exemple une mère qui protège son enfant dans un paysage en ruines, et qui dit « un dieu, ça va, trois dieux, bonjour les dégâts ». Est-ce que ce type d'humour est possible chez vous en Côte d'Ivoire ?Bon, ici, il y a quand même une nuance. Gbich a traité beaucoup de thèmes sur la religion, mais la nuance vient du fait que, au niveau de Gbich, vous avez des personnes qui croient en Dieu. Contrairement à Charlie Hebdo où c'est un journal qui est athée. Donc, on croit en Dieu, mais on peut se moquer des serviteurs de Dieu, de ceux qui pratiquent la religion. Il nous est arrivé de faire des numéros sur des imams, faire des numéros sur des pasteurs ou des prêtres, mais on ne s'attaque pas à Dieu.Et on ne s'attaque pas à ses symboles.Exactement. C'est ça.Alors, toujours Riss, directeur actuel de Charlie Hebdo, affirme que si la liberté d'expression recule en Europe, c'est peut-être parce que la démocratie elle-même est menacée par les forces obscurantistes. Qu'en pensez-vous ?Bon, je suis d'accord avec lui. Je constate simplement qu'aujourd'hui, avec la liberté qu'il y a sur les réseaux sociaux, il y a une sorte de tribunal qui s'est installé au niveau des réseaux sociaux qui peuvent faire et défaire les choses. Et malheureusement, il suffit d'avoir 2 ou 3 personnes dont la voix porte, et qui remettent en cause un certain nombre de choses, pour que ça tire tout le reste. Il y a vraiment un tribunal qui ne dit pas son nom sur les réseaux sociaux, qui amène les gens à moins accepter des choses qui étaient banales hier. Voilà, hier on pouvait tout dire, on pouvait se marrer de tout. Mais aujourd'hui, c'est difficile. Moi-même je faisais des dessins dans le journal gouvernemental Fraternité matin. Tous les jours, je faisais un dessin, des blagues, mais aujourd'hui, je ne peux plus faire ces mêmes blagues là ! Je pouvais me moquer de la femme, du policier, des ethnies. Aujourd'hui là, tout est complètement barricadé et il y a des épines partout ! Vous ne pouvez pas trop bouger.Et sur ce tribunal des réseaux sociaux, vous arrive-t-il d'être menacé à cause d'un dessin ?Oui, ça arrive que des gens apprécient très mal des dessins simplement parce que bon, ça ne leur plaît pas. Ils se prennent peut-être pour les censeurs et ils entrainent tout le monde dans leurs points de vue.Après l'attentat d'il y a 10 ans, vous avez dû remotiver certains de vos collègues dessinateurs qui s'auto-censureraient. Est-ce qu'il n'y a pas encore de l'autocensure justement à cause des réseaux sociaux ?Oui c'est possible, parce que, moi, je constate, malheureusement, que l'agressivité qu'on avait il y a quelques années dans les dessins, aujourd'hui on s'est ramolli. Si je peux m'exprimer ainsi. Et aujourd'hui, on a des jeunes dessinateurs qui nous ont rejoints et qui sont en train de faire leurs armes dans le métier. On essaye de leur dire de s'exprimer comme ils le sentent. Il ne faut pas qu'ils s'autocensurent, mais moi, en tant que patron de la boîte, je regarde, je compare les périodes, je me dis qu'il y a un avant Charlie et un après Charlie.Et la culture de l'autodérision, c'est important ?C'est très très important. Je crois que la chance de Gbich, c'est dû au fait qu'en Côte d'Ivoire, on a cette culture d'auto-dérision et nous, ça nous a beaucoup aidé pour nous implanter durablement en Côte d'Ivoire.► Lassane Zohoré sera aussi l'invité de RFI entre 16h10 et 17h (Heure de Paris), en duplex d'Abidjan, dans l'émission Sur le pont des arts, aux côtés de Damien Glez et de Julien Serignac, ancien DG de Charlie Hebdo et auteur de « L'art menacé du dessin de presse ».À lire aussiDix ans après, Charlie Hebdo publie un numéro spécial conçu par des lycéens
Ce matin, les journalistes et experts de RFI répondaient à vos questions sur la rétrocession de la base militaire française à Abidjan, sur la prochaine exclusion du café et du cacao produits en RDC du marché européen et sur le refus par la justice espagnole d'inscrire Dani Olmo sur les listes du Barça. Côte d'Ivoire : Ouattara annonce la rétrocession de la base de l'armée française à AbidjanAlassane Ouattara a annoncé la rétrocession de la base militaire française d'Abidjan dès ce mois de janvier. Comment expliquer une telle décision ? Quel était le rôle de l'armée française à Abidjan ? Ce redéploiement aura-t-il des conséquences sur les relations entre les deux pays ?Avec Benoit Almeras, correspondant de RFI à Abidjan RDC : le café et le cacao bientôt proscrits par l'UE ? La nouvelle loi européenne visant à lutter contre la déforestation et la dégradation des forêts entrera en vigueur le 1er janvier 2026. Pourquoi le café et le cacao produits en RDC pourraient-être exclus du marché européen ? Quelles pourraient en être les conséquences pour le pays et les producteurs ? Avec Julien Paluku Kahongya, ministre du Commerce extérieur en République démocratique du CongoFootball : Dani Olmo pourra-t-il rejouer sous les couleurs du Barça ?Depuis le 1er janvier, Dani Olmo ne peut plus jouer au FC Barcelone. Pourquoi la justice espagnole refuse qu'il soit inscrit dans l'effectif du club ? Quelles solutions sont envisageables pour le Barça ? Quel avenir pour Dani Olmo ?Avec Cédric de Oliveira, journaliste au service des sports de RFI
durée : 00:03:21 - Les Échos d'ailleurs - Pour sa dernière chronique, Véronique Tadjo, écrivaine franco-ivoirienne, décrit le désastre écologique et sanitaire qui touche Abidjan, plus grande ville de Côte d'Ivoire.
In the 70s and 80s Ivory Coast's capital Abidjan was a major musical hub in West Africa. After a series of political crises, Abidjan is back. The Zouglou sound of the 1990s and the coupé decalé rage that followed are being reinvented in the era of Afrobeats and African hip-hop. The group Magic System is now invited to play major events in France—including President Macron's election victory party! The group's front man Asalfo has launched an annual music festival in Abidjan, FEMUA. On this program, we attend the festival and hear the sounds and stories of Abidjan's cultural and commercial renaissance.Produced by Elodie Maillot and Alejandro Van Zandt-Escobar. APWW #802