City and district of Ivory Coast
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Many thanks to SRAA contributor, Dan Greenall, who shares the following recording and notes:Broadcaster: PTT voice mirrors from the 1970's Part 3Frequency: variousRecption location: Ancaster, Ontario, CanadaReceiver and antenna: Hallicrafters S-52 using a longwire antennaMode: Single Side BandNotes: Point to point stations were commonly found on shortwave in the 1970's outside of the normal SWBC bands. They could often be heard transmitting a repeating test message so a receiving station could tune them in prior to conducting radiotelephone traffic.1. U.S. Army radio station ACA, Panama Canal Zone2. Oostende Radio, Belgium3. PTT, Dakar, Senegal4. Reugen Radio, German Democratic Republic5. Venezuelan Telephone Company, Caracas6. French Telecommunications Service, Djibouti7. British Post Office Phototelegraph Network (no location given)8. Canadian Overseas Telecommunications Corporation, Yamachiche, Quebec9. ENTEL, Bogota, Colombia10. Belgian Telegraph and Telephone Administration, Brussels11. British Post Office, London, England12. France Cables and Radio Company, Fort Lamy, Chad13. PTT, Blantyre, Malawi14. East African External Telecommunications Company Limited, Nairobi, Kenya15. International Telecommunications Corporation, Abidjan, Ivory Coast16. Office Congolais des Postes et Telecommunications, Kinshasa,Democratic Republic of the Congo
Sub-Saharan migrants living in Tunisia have been the target of a surge in racist attacks, following a February 21 speech by President Kais Said denouncing what he called "hordes of illegal immigrants". Since then, many migrants have been urgently trying to return to their countries of origin. The Ivory Coast in particular has organised a repatriation of its citizens, who have had to pack up their lives and leave with just a few days' notice. Our correspondents in Tunis and Abidjan followed some of them from their hasty departure to their arrival in a country that many had left long ago.
Dans la marmite, Asalfo, Commissaire général du Festival des Musiques Urbaines d'Anoumabo, dont la 15ème édition se tiendra à l'INJS, à Abidjan, du 25 au 30 avril 2023. À l'affiche : Booba, Ferre Gola, Didi B, Singuila, Baaba Maal, KS Bloom, Roseline Layo, Nourat & les Lions, Safarel Obiang, Alesh et Samy Succes. Tony Chasseur, directeur artistique et musical, présente Tant à partager, l'album du TC Quartet sorti en mai 2022. TC Quartet est une formation issue de la rencontre de 4 musiciens : Jean-Philippe Fanfant, Thierry Fanfant, David Fackeur et Tony Chasseur. Et Tripa Gninnin, chanteur, compositeur et interprète ivoirien, finaliste du Prix Découvertes RFI 2022. Depuis 2021, il est signé sur le premier label de Hip-Hop en Côte d'Ivoire, Coast to Coast. Retrouvez notre playlist sur Deezer : Magic System - 1er Gaou TC Quartet - Lanmou san danjé Tripa Gninnin - Decapo Magic System - Magic in the air
Maladie génétique, l'albinisme se caractérise par un déficit de pigmentation de la peau, des poils et des cheveux. Cette maladie entraîne une extrême sensibilité aux rayons ultraviolets, des troubles cutanés, visuels et un risque accru de développer un cancer de la peau. (Rediffusion) Avec une prévalence deux à trois fois supérieure au reste du monde, l'albinisme en Afrique subsaharienne est un fardeau multiple, compte tenu de l'exposition solaire et des difficultés d'accès aux vêtements couvrants et crèmes protectrices. En Côte d'Ivoire, la population concernée par l'albinisme pâtit des carences en matière de prévention des cancers cutanés. Insuffisance sanitaire, à laquelle s'ajoutent l'exclusion et des formes graves de discriminations liées à de fausses croyances. Reportage de Raphaëlle Constant, réalisé en partenariat avec la Fondation Pierre Fabre, organisatrice des 3e Assises africaines de dermatologie organisées à Abidjan, en Côte d'Ivoire, en octobre 2022.
Maladie génétique, l'albinisme se caractérise par un déficit de pigmentation de la peau, des poils et des cheveux. Cette maladie entraîne une extrême sensibilité aux rayons ultraviolets, des troubles cutanés, visuels et un risque accru de développer un cancer de la peau. (Rediffusion) Avec une prévalence deux à trois fois supérieure au reste du monde, l'albinisme en Afrique subsaharienne est un fardeau multiple, compte tenu de l'exposition solaire et des difficultés d'accès aux vêtements couvrants et crèmes protectrices. En Côte d'Ivoire, la population concernée par l'albinisme pâtit des carences en matière de prévention des cancers cutanés. Insuffisance sanitaire, à laquelle s'ajoutent l'exclusion et des formes graves de discrimination liées à de fausses croyances. Reportage de Raphaëlle Constant, réalisé en partenariat avec la Fondation Pierre Fabre, organisatrice des 3e Assises africaines de dermatologie organisées à Abidjan, en Côte d'Ivoire, en octobre 2022.
La peur des autres peut se manifester de différentes manières : réciter une poésie en classe, aller à la piscine, faire une présentation lors d'une réunion professionnelle ou peur de la foule. Comment éviter une grande angoisse, et mieux appréhender ces situations ? Pourquoi est-ce important d'apprendre à respirer dans les moments de peur ? Comment des thérapeutes peuvent-ils nous apprendre à travailler sur l'estime de soi pour ne plus être soumis aux jugements des autres ? Pr Antoine Pélissolo, psychiatre chef de service à l'Hôpital Henri-Mondor et professeur de médecine à l'Université Paris-Est Créteil. Co-Auteur de La nouvelle peur des autres, aux éditions Odile Jacob. Dr Ibrahim Haïdara, psychologue au Cabinet de Psychologie PSY2A à Bamako, au Mali. En fin d'émission, nous parlons du 3ᵉ Congrès scientifique international de l'AARAM (Association africaine pour la recherche et le contrôle de la résistance aux antimicrobiens) qui se tient à Abidjan du 8 au 10 février 2023. Cette année, le Congrès portera sur l'Afrique face aux menaces pandémiques et à la résistance antimicrobienne. Nous en parlons avec le Pr Abdoulaye Djimde, président de l'AARAM.
La peur des autres peut se manifester de différentes manières : réciter une poésie en classe, aller à la piscine, faire une présentation lors d'une réunion professionnelle ou peur de la foule. Comment éviter une grande angoisse, et mieux appréhender ces situations ? Pourquoi est-ce important d'apprendre à respirer dans les moments de peur ? Comment des thérapeutes peuvent-ils nous apprendre à travailler sur l'estime de soi pour ne plus être soumis aux jugements des autres ? Pr Antoine Pélissolo, psychiatre chef de service à l'Hôpital Henri-Mondor et professeur de médecine à l'Université Paris-Est Créteil. Co-Auteur de La nouvelle peur des autres, aux éditions Odile Jacob. Dr Ibrahim Haïdara, psychologue au Cabinet de Psychologie PSY2A à Bamako, au Mali. En fin d'émission, nous parlons du 3ᵉ Congrès scientifique international de l'AARAM (Association africaine pour la recherche et le contrôle de la résistance aux antimicrobiens) qui se tient à Abidjan du 8 au 10 février 2023. Cette année, le Congrès portera sur l'Afrique face aux menaces pandémiques et à la résistance antimicrobienne. Nous en parlons avec le Pr Abdoulaye Djimde, président de l'AARAM.
Sunday Alaby nous parle de son parcours professionnel et donne les qualités requises pour réussir dans le monde de la fashion aux Etats-Unis.
Hello la communauté, ici Malick de CYM. Je souhaite commencer cet épisode en vous remerciant chacune et chacun pour votre soutien, vos encouragements, l'inspiration, les conseils… C'est très précieux pour moi et l'équipe. J'envisage depuis longtemps de passer à la phase 2 du podcast avec une manifestation de celui-ci dans l'espace physique et plus seulement dans l'espace virtuelle avec le podcast. Je lance donc la CYM academy, avec laquelle j'organiserai des formations sur des sujets liés au développement de la carrière, à la connaissance d'une industrie, au développement du réseau, à la définition de sa plateforme de marque personnel et business et à la compréhension des impacts de tout ceci pour une carrière ou pour le business. La 1ère édition aura lieu le 23.02 au RooPh à la Riviera Bounoumin et sera en collaboration avec Anaïs Dagrou, consultante sur les questions de genre et de leadership. J'aime bcp ce que fait Anaïs et je pense que la combinaison de nos approches apportera beaucoup de valeurs. Pour avoir une session d'échange qualitative le nombre de places est limité et vous trouverez le lien de préinscription sur LinkedIn et Instagram dans quelques jours. Venons-en à l'épisode de la semaine : Je reçois une de mes personnes préférées dans ce monde. Mahoua Fofana, notaire ivoirienne, diplômé du MDE Business school à Abidjan. Elle vient d'être classée par le magazine ELIT parmi les personnes qui ont marqué l'année 2022. J'ai pensé à interviewer Mahoua pour nous éclairer tous sur la profession de notaire, le parcours à suivre pour y arriver, des do's et don't, le quotidien et la charge de notaire. On parle particulièrement du notaire comme entrepreneur et de la gestion de l'humain. Mahoua envisage d'instaurer la semaine de 4 jours à son étude de notaire et nous en parle dans l'épisode. Très bonne écoute et j'ai hâte de vous retrouver à la Choose Your Mentor academy. --- Send in a voice message: https://anchor.fm/malickmdiabategmailcom/message
Kafui Vodounou est une jeune femme béninoise de 37 ans. Elle travaille dans la santé publique et recherche médicale à Abidjan depuis peu où elle vit avec sa fille. Elle aurait aimé que sa maman soit plus ouverte avec elle, sur sa vie, ses expériences et ses instants de vie. Elle est décédée le 5 octobre 2022 d'un cancer du sein. Avec Diane Audrey, elles parlent du deuil, du silence, la vie d'après, de ceux qui restent et surtout d'amour. Les mots de Diane Audrey : Je suis sortie de cette rencontre, épisode émue. J'ai passé des minutes à remercier mon invitée pour la confiance. Il n'est pas facile de raconter l'histoire de sa vie lorsqu'une des actrices principales n'est plus. Perdre l'un de ses parents, c'est perdre une personne aimée mais c'est aussi perdre la base de notre identité, le principal témoin de notre histoire, l'un de nos piliers. Dans l'épisode, Kafui me parle du silence dans la cuisine un lieu qui était incarnée par la vie de sa maman, ses rires, sa joie, ses plats. En l'écoutant parler dignement, je me suis rendue compte que perdre aussi son parent peut donner l'impression d'oublie à certains de l'enfant qu'ils ont été, celui qui pouvait compter sur son père ou sur sa mère pour le protéger, le soutenir, le comprendre. Kafui a raconté sa mère en tout intimité et simplicité. Maman Kate c'est comme ça que tout le monde appelait sa maman dont le prénom était Catherine a passé toute sa vie à aimer sa famille et la protéger. En écoutant Kafui, j'ai pensé à tous ceux qui vivent à l'étranger, loin de leurs parents, proches et se contentent finalement d'appels téléphoniques pour palper la santé physique et/ou psychologique de ceux-ci. Sauf que nos parents ne veulent jamais nous inquiéter et nous disent souvent que tout va bien. J'ai pensé à ceux qui arrivent souvent quand c'est trop tard. Combien de fois avons nous pris l'avion avec des personnes qui rentraient au pays enterer un parent ? Un proche ?. Le deuil d'un parent peut s'accompagner de culpabilité, de regrets (« J'aurais dû partager plus de choses avec lui/elle… »). Je crois qu'il est important d'accepter de ressentir ce genre d'émotions. Je regardais Kafui durant toute notre échange et je ne voyais que de la dignité. Je me suis demandée, comment elle faisait pour tenir, je ne lui ai pas vraiment posé la question mais ce qui ressortait de notre entretien est qu'elle se rappelait de combien sa mère était amour pour sa famille et son entourage. Cher.e.s auditeurs, auditrices, j'espère que ce premier épisode de la saison 4 vous a plu. Il a été rendu grace au soutien de Spotify et l'agence OMENKART. N'hésitez pas à nous donner vos feedbacks via notre compte instagram (@Simamanmavaitdit) ou en commentaire en utilisant le hashtag #SIMAMANMAVAITDIT. Afin d'accompagner la production, vous êtes invités à nous soutenir sur Tipee : https://fr.tipeee.com/si-maman-mavait-dit D'ici là je vous souhaite pleines de bonnes choses et on se donne rendez-vous jeudi 9 février 2023.
À la veille de l'ouverture du Congrès de Pneumologie de langue française, qui se tient à Marseille, nous parlons de l'asthme. Maladie chronique, l'asthme touche environ 340 millions de personnes. Elle se caractérise par des crises récurrentes, où l'on observe des difficultés respiratoires et une respiration sifflante. Si l'on peut contrôler l'asthme avec des médicaments, il est également possible de prévenir les crises en identifiant et évitant ce qui les déclenche. Comment reconnaître une crise d'asthme ? Peut-on contrôler son asthme au quotidien ? Pr Louis-Jean Couderc, professeur de Pneumologie. Ex-chef du service de Pneumologie de l'Hôpital Foch à Suresnes, en région parisienne Pr Kadiatou Boncoungou, pneumologue et spécialiste en Allergologie au CHU de Yalgado Ouedraogo. En fin d'émission, nous faisons le point sur les journées scientifiques du programme PAC-CI pour la Santé Mondiale à Abidjan qui se déroulent les 23 et 24 janvier 2023. Nous en parlons avec le Pr Thérèse N'dri-Yoman, professeur de Médecine, ancienne ministre de la Santé et de la Lutte contre le sida, de juin 2011 à novembre 2012, en Côte d'Ivoire.
Présentation de l'invité : Optimiste et engagée, Panafrica puise son inspiration dans le continent africain et plus particulièrement dans le wax, tissu emblématique de la culture africaine. Fondée en 2015 par Vulfran de Richoufftz et Hugues Didier, chaque collection est produite entre Paris, Casablanca, Abidjan, Accra et Bobo Dioulasso. Leur ambition ? Proposer un produit durable et vertueux, soucieux de son impact, environnemental, social et économique et qui met en lumière les talents méconnus des pays africains. Dans ce nouvel épisode, Vulfran de Richoufftz revient sur tout son parcours, le lancement de Panafrica, le succès de leurs baskets au salon Who's Next, l'orchestration de leur campagne Ulule, la difficulté de produire 100% africain, leurs moyens d'acquisitions ou encore le projet WeJump. « En grec ancien, Pan signifie “tout” : Panafrica est un projet qui connecte plusieurs projets les uns aux autres et met en lumière les talents de pays africains. » Ce que vous allez apprendre dans cet épisode : Vulfran se présente Ses études en géographie Son post chez Nexity en tant que responsable développement Tout quitter pour créer son propre projet Les débuts de Panafrica Le succès de leurs baskets au salon Who's Next L'orchestration de leur campagne Ulule La difficulté de produire 100% africain Leurs différents milestones Leurs multiples collaborations La complémentarité nécessaire lorsque l'on est associé Leur levée de fonds Leurs moyens d'acquisitions Le projet Wejump Qui il souhaiterait entendre dans ce podcast « La complémentarité entre deux associés est très importante : on ne se ressemble, ni en termes de personnalité, ni en termes de compétences, mais c'est ça qui crée l'équilibre. » « J'avais au fond de moi une envie d'entreprendre, je sentais (dans mon ancien job) que malgré les grands discours sur la ville de demain, c'était la rentabilité avant tout et que je n'étais qu'un pion dans cet écosystème. » « Ce qui est difficile quand tu es une marque de mode, ce n'est pas tant de se lancer, mais de durer. Il faut toujours se renouveler, être dans l'après. » N'oubliez pas de vous inscrire à la newsletter de Entreprendre Dans La Mode, les industries créatives et l'art de vivre sur www.entreprendredanslamode.com. Aussi, si vous souhaitez me contacter ou me suggérer de nouveaux invités, vous pouvez le faire sur Instagram sous le pseudonyme @entreprendredanslamode. Enfin, le plus important : laissez-moi un avis sur Apple Podcast ou iTunes, 5 étoiles de préférence ; cela m'aide à faire connaître le podcast à plus de monde et me motive à faire de meilleures interviews ! Merci de soutenir ce podcast et à bientôt pour un nouvel épisode ! Références : Panafrica : https://panafrica-store.com/ Le Potager du Roi : http://www.ecole-paysage.fr/site/ecole_fr/potager_du_roi.htm Nexity : https://www.nexity.fr/ Who's Next : https://whosnext.com/fr Veja : https://www.veja-store.com/fr_fr/ Centre Commercial : https://www.centrecommercial.cc/fr/ Panafrica sur Ulule : https://fr.ulule.com/panafrica_pretaporter/ Africa Now : https://www.galerieslafayette.com/magazine/actualites-magasins/printemps-ete-2017/agenda-africa-now 1083 : https://www.1083.fr/ Hoopal : https://hopaal.com/ WeJump : https://we-jump.co/
Présentation de l'invité : Optimiste et engagée, Panafrica puise son inspiration dans le continent africain et plus particulièrement dans le wax, tissu emblématique de la culture africaine. Fondée en 2015 par Vulfran de Richoufftz et Hugues Didier, chaque collection est produite entre Paris, Casablanca, Abidjan, Accra et Bobo Dioulasso. Leur ambition ? Proposer un produit durable et vertueux, soucieux de son impact, environnemental, social et économique et qui met en lumière les talents méconnus des pays africains. Dans ce nouvel épisode, Vulfran de Richoufftz revient sur tout son parcours, le lancement de Panafrica, le succès de leurs baskets au salon Who's Next, l'orchestration de leur campagne Ulule, la difficulté de produire 100% africain, leurs moyens d'acquisitions ou encore le projet WeJump. « En grec ancien, Pan signifie “tout” : Panafrica est un projet qui connecte plusieurs projets les uns aux autres et met en lumière les talents de pays africains. » Ce que vous allez apprendre dans cet épisode : Vulfran se présente Ses études en géographie Son post chez Nexity en tant que responsable développement Tout quitter pour créer son propre projet Les débuts de Panafrica Le succès de leurs baskets au salon Who's Next L'orchestration de leur campagne Ulule La difficulté de produire 100% africain Leurs différents milestones Leurs multiples collaborations La complémentarité nécessaire lorsque l'on est associé Leur levée de fonds Leurs moyens d'acquisitions Le projet Wejump Qui il souhaiterait entendre dans ce podcast « La complémentarité entre deux associés est très importante : on ne se ressemble, ni en termes de personnalité, ni en termes de compétences, mais c'est ça qui crée l'équilibre. » « J'avais au fond de moi une envie d'entreprendre, je sentais (dans mon ancien job) que malgré les grands discours sur la ville de demain, c'était la rentabilité avant tout et que je n'étais qu'un pion dans cet écosystème. » « Ce qui est difficile quand tu es une marque de mode, ce n'est pas tant de se lancer, mais de durer. Il faut toujours se renouveler, être dans l'après. » N'oubliez pas de vous inscrire à la newsletter de Entreprendre Dans La Mode, les industries créatives et l'art de vivre sur www.entreprendredanslamode.com. Aussi, si vous souhaitez me contacter ou me suggérer de nouveaux invités, vous pouvez le faire sur Instagram sous le pseudonyme @entreprendredanslamode. Enfin, le plus important : laissez-moi un avis sur Apple Podcast ou iTunes, 5 étoiles de préférence ; cela m'aide à faire connaître le podcast à plus de monde et me motive à faire de meilleures interviews ! Merci de soutenir ce podcast et à bientôt pour un nouvel épisode ! Références : Panafrica : https://panafrica-store.com/ Le Potager du Roi : http://www.ecole-paysage.fr/site/ecole_fr/potager_du_roi.htm Nexity : https://www.nexity.fr/ Who's Next : https://whosnext.com/fr Veja : https://www.veja-store.com/fr_fr/ Centre Commercial : https://www.centrecommercial.cc/fr/ Panafrica sur Ulule : https://fr.ulule.com/panafrica_pretaporter/ Africa Now : https://www.galerieslafayette.com/magazine/actualites-magasins/printemps-ete-2017/agenda-africa-now 1083 : https://www.1083.fr/ Hoopal : https://hopaal.com/ WeJump : https://we-jump.co/
Présentation de l'invité : Optimiste et engagée, Panafrica puise son inspiration dans le continent africain et plus particulièrement dans le wax, tissu emblématique de la culture africaine. Fondée en 2015 par Vulfran de Richoufftz et Hugues Didier, chaque collection est produite entre Paris, Casablanca, Abidjan, Accra et Bobo Dioulasso. Leur ambition ? Proposer un produit durable et vertueux, soucieux de son impact, environnemental, social et économique et qui met en lumière les talents méconnus des pays africains. Dans ce nouvel épisode, Vulfran de Richoufftz revient sur tout son parcours, le lancement de Panafrica, le succès de leurs baskets au salon Who's Next, l'orchestration de leur campagne Ulule, la difficulté de produire 100% africain, leurs moyens d'acquisitions ou encore le projet WeJump. « En grec ancien, Pan signifie “tout” : Panafrica est un projet qui connecte plusieurs projets les uns aux autres et met en lumière les talents de pays africains. » Ce que vous allez apprendre dans cet épisode : Vulfran se présente Ses études en géographie Son post chez Nexity en tant que responsable développement Tout quitter pour créer son propre projet Les débuts de Panafrica Le succès de leurs baskets au salon Who's Next L'orchestration de leur campagne Ulule La difficulté de produire 100% africain Leurs différents milestones Leurs multiples collaborations La complémentarité nécessaire lorsque l'on est associé Leur levée de fonds Leurs moyens d'acquisitions Le projet Wejump Qui il souhaiterait entendre dans ce podcast « La complémentarité entre deux associés est très importante : on ne se ressemble, ni en termes de personnalité, ni en termes de compétences, mais c'est ça qui crée l'équilibre. » « J'avais au fond de moi une envie d'entreprendre, je sentais (dans mon ancien job) que malgré les grands discours sur la ville de demain, c'était la rentabilité avant tout et que je n'étais qu'un pion dans cet écosystème. » « Ce qui est difficile quand tu es une marque de mode, ce n'est pas tant de se lancer, mais de durer. Il faut toujours se renouveler, être dans l'après. » N'oubliez pas de vous inscrire à la newsletter de Entreprendre Dans La Mode, les industries créatives et l'art de vivre sur www.entreprendredanslamode.com. Aussi, si vous souhaitez me contacter ou me suggérer de nouveaux invités, vous pouvez le faire sur Instagram sous le pseudonyme @entreprendredanslamode. Enfin, le plus important : laissez-moi un avis sur Apple Podcast ou iTunes, 5 étoiles de préférence ; cela m'aide à faire connaître le podcast à plus de monde et me motive à faire de meilleures interviews ! Merci de soutenir ce podcast et à bientôt pour un nouvel épisode ! Références : Panafrica : https://panafrica-store.com/ Le Potager du Roi : http://www.ecole-paysage.fr/site/ecole_fr/potager_du_roi.htm Nexity : https://www.nexity.fr/ Who's Next : https://whosnext.com/fr Veja : https://www.veja-store.com/fr_fr/ Centre Commercial : https://www.centrecommercial.cc/fr/ Panafrica sur Ulule : https://fr.ulule.com/panafrica_pretaporter/ Africa Now : https://www.galerieslafayette.com/magazine/actualites-magasins/printemps-ete-2017/agenda-africa-now 1083 : https://www.1083.fr/ Hoopal : https://hopaal.com/ WeJump : https://we-jump.co/
Présentation de l'invité : Optimiste et engagée, Panafrica puise son inspiration dans le continent africain et plus particulièrement dans le wax, tissu emblématique de la culture africaine. Fondée en 2015 par Vulfran de Richoufftz et Hugues Didier, chaque collection est produite entre Paris, Casablanca, Abidjan, Accra et Bobo Dioulasso. Leur ambition ? Proposer un produit durable et vertueux, soucieux de son impact, environnemental, social et économique et qui met en lumière les talents méconnus des pays africains. Dans ce nouvel épisode, Vulfran de Richoufftz revient sur tout son parcours, le lancement de Panafrica, le succès de leurs baskets au salon Who's Next, l'orchestration de leur campagne Ulule, la difficulté de produire 100% africain, leurs moyens d'acquisitions ou encore le projet WeJump. « En grec ancien, Pan signifie “tout” : Panafrica est un projet qui connecte plusieurs projets les uns aux autres et met en lumière les talents de pays africains. » Ce que vous allez apprendre dans cet épisode : Vulfran se présente Ses études en géographie Son post chez Nexity en tant que responsable développement Tout quitter pour créer son propre projet Les débuts de Panafrica Le succès de leurs baskets au salon Who's Next L'orchestration de leur campagne Ulule La difficulté de produire 100% africain Leurs différents milestones Leurs multiples collaborations La complémentarité nécessaire lorsque l'on est associé Leur levée de fonds Leurs moyens d'acquisitions Le projet Wejump Qui il souhaiterait entendre dans ce podcast « La complémentarité entre deux associés est très importante : on ne se ressemble, ni en termes de personnalité, ni en termes de compétences, mais c'est ça qui crée l'équilibre. » « J'avais au fond de moi une envie d'entreprendre, je sentais (dans mon ancien job) que malgré les grands discours sur la ville de demain, c'était la rentabilité avant tout et que je n'étais qu'un pion dans cet écosystème. » « Ce qui est difficile quand tu es une marque de mode, ce n'est pas tant de se lancer, mais de durer. Il faut toujours se renouveler, être dans l'après. » N'oubliez pas de vous inscrire à la newsletter de Entreprendre Dans La Mode, les industries créatives et l'art de vivre sur www.entreprendredanslamode.com. Aussi, si vous souhaitez me contacter ou me suggérer de nouveaux invités, vous pouvez le faire sur Instagram sous le pseudonyme @entreprendredanslamode. Enfin, le plus important : laissez-moi un avis sur Apple Podcast ou iTunes, 5 étoiles de préférence ; cela m'aide à faire connaître le podcast à plus de monde et me motive à faire de meilleures interviews ! Merci de soutenir ce podcast et à bientôt pour un nouvel épisode ! Références : Panafrica : https://panafrica-store.com/ Le Potager du Roi : http://www.ecole-paysage.fr/site/ecole_fr/potager_du_roi.htm Nexity : https://www.nexity.fr/ Who's Next : https://whosnext.com/fr Veja : https://www.veja-store.com/fr_fr/ Centre Commercial : https://www.centrecommercial.cc/fr/ Panafrica sur Ulule : https://fr.ulule.com/panafrica_pretaporter/ Africa Now : https://www.galerieslafayette.com/magazine/actualites-magasins/printemps-ete-2017/agenda-africa-now 1083 : https://www.1083.fr/ Hoopal : https://hopaal.com/ WeJump : https://we-jump.co/
Hello la comme, Je vous propose de commencer l'année 2023 avec un échange avec Paola Audrey NDENGUE. J'ai eu le plaisir de rencontrer Paola en octobre 2022 à Abidjan et celui proposer de l'interviewer sur CYM. Elle a accepté assez rapidement et a été super avenante pour les modalités d'enregistrement. Dans l'épisode on parle de sa capacité à mener plusieurs projets de front, du marché de la musique en CI, de la musictech, du développement des podcasts en CI... Paola nous parle aussi de son retour en CI et de l'accélérateur que cela a pu être dans sa carrière, du cosmopolitisme d'Abidjan et de la Cameroun connexion qui fait beaucoup de bien à la ville. Je vous souhaite une excellente écoute et une très belle année 2023. --- Send in a voice message: https://anchor.fm/malickmdiabategmailcom/message
Les 46 soldats ivoiriens libérés par les autorités maliennes ont été accueillis en héros ce week-end à Abidjan après plusieurs mois de détention. Les militaires étaient accusés par Bamako d'être des mercenaires, avant d'être condamnés puis graciés par le président malien Assimi Goïta. Les négociations menées par le président togolais ont porté leurs fruits, mais la pression de la Cédéao a également joué un rôle. Les familles des militaires ont confié leur émotion à Sadia Mandjo et Ange Nomenyo.
Les 46 soldats ivoiriens détenus au Mali, depuis le mois de juillet 2022, sont rentrés à Abidjan. Après avoir été condamnés à 20 ans de prison notamment pour «tentative d'atteinte à la sûreté extérieure de l'État», ils ont bénéficié d'une grâce du président malien de la transition, le colonel Goïta. Que vous inspire le dénouement de cette crise entre Bamako et Abidjan ? Que retiendrez-vous de cette affaire ? Que pensez-vous de la médiation du président togolais Faure Gnassingbé ? * Par téléphone : de France : 09 693 693 70 de l'étranger : 33 9 693 693 70 * Par WhatsApp : +33 6 89 28 53 64 N'OUBLIEZ PAS DE NOUS COMMUNIQUER VOTRE NUMÉRO DE TÉLÉPHONE (avec l'indicatif pays). Pour nous suivre : * Facebook : Rfi appels sur l'actualité * Twitter : @AppelsActu
Quel souvenir laisse Benoît XVI en Afrique, à la fois chez les chrétiens et les musulmans ? Pourquoi a-t-il abdiqué il y a 10 ans ? En ce jour des obsèques de Benoît XVI, entretien avec le religieux burkinabè Jean-Paul Sagadou, père assomptionniste et journaliste au groupe de presse catholique Bayard Afrique, à Abidjan et à Ouagadougou. RFI : Quel bilan faites-vous du pontificat de Benoît XVI ? Père Jean-Paul Sagadou : Alors c'est difficile de faire le bilan d'un pape et il a eu une décision audacieuse, surprenante même, de faire ce qu'aucun pape n'avait jamais osé faire depuis des siècles, renoncer à sa charge. S'il y avait trois choses à dire sur ce qui a marqué son pontificat, je dirais la foi, l'espérance et la charité. Alors, vous dites qu'il a stupéfait le monde entier le jour de février 2013, où il a renoncé à sa charge. À l'époque, il disait que c'était pour des raisons de santé, mais il a survécu 10 ans à son abdication. Était-ce seulement pour cela ? Alors, c'est difficile à dire. J'estime personnellement que les choses se sont passées au plus profond de sa conscience. Il a compris qu'il avait peut-être atteint un âge qui ne lui permettait plus de continuer à assumer correctement sa mission. Après, évidemment, les observateurs de ce qui peut se passer au Vatican peuvent épiloguer, comme quoi c'était difficile, qu'il y avait peut-être des mésententes à l'intérieur [du Vatican, NDLR]. Personnellement, je considère qu'il a pris une décision audacieuse, que moi je considère aujourd'hui comme quelque chose d'assez positif. Je pense que ça a été un homme défenseur de la doctrine de la foi qui n'a pas voulu se mêler à des enjeux de pouvoir, parce que, pour lui, qui dit pouvoir dit forcément, nécessairement, service. L'un de ses grands combats, c'était la lutte contre l'esprit de mai 68 et contre le relativisme moral, n'est-ce pas l'une des raisons de son abdication de 2013 et peut-être, au contraire de ce que vous appelez l'espérance, une forme de désespoir ? Je pense que c'est difficile de percevoir les choses de cette manière. C'est vrai, en 2005 – je crois, lors d'une homélie – il a déclaré : « Nous mettons en place une dictature du relativisme qui ne reconnaît rien comme définitif et dont les standards ultimes sont simplement l'ego et les désirs de chacun ». De ce point de vue, on peut dire qu'il s'est retrouvé en face d'un monde qui vit en contradiction avec la perception qu'il a de l'Évangile. Est-ce que cela l'a bousculé, troublé ? Est-ce que son message ne passait pas et cela l'a poussé à partir ? Moi, je ne mettrais pas forcément cette hypothèse en avant, voilà. Alors, comme son compagnon de toujours, Jean-Paul II, Benoît XVI laisse le souvenir d'un théologien conservateur qui était intransigeant sur la question des mœurs : il défendait le célibat des prêtres, il ne voulait pas entendre parler de l'ordination des femmes. Est-ce qu'aujourd'hui, il n'apparaît pas comme un pape qui n'est plus de son temps ? Oui, je crois que Benoît XVI se situait dans la droite ligne de la tradition de l'Église. Justement, sur l'ordination des femmes, c'est assez subtil ce qu'il disait : « Nous ne disons pas que nous ne voulons pas, mais que nous ne pouvons pas. » Et il ajoutait que le Seigneur a donné à l'Église une forme avec les 12 apôtres, puis avec les évêques et les prêtres, donc ce n'est pas nous qui avons donné cette forme à l'Église. Alors, on peut considérer que cette position-là, d'un point de vue théologique, peut rester une forme de débat à l'intérieur de l'Église, mais en tout cas, telle a été sa position. Mais sur le célibat des prêtres, n'y a-t-il pas une grande hypocrisie, notamment en Afrique ? Hypocrisie, je ne sais pas. Et pourquoi l'Afrique ? Par contre, on constate, avec toutes les questions que nous connaissons actuellement des abus dans l'Église, qu'il y a quand même un certain nombre de questions qui se posent, qui méritent qu'au sein de l'Église, on regarde avec beaucoup plus de clairvoyance, de vérité. L'enjeu étant vraiment le service de l'Église. ►À lire aussi : Le pape François rend un dernier hommage à son prédécesseur lors des obsèques de Benoît XVI N'y aurait-il pas moins d'abus sexuels dans l'Église catholique si les prêtres avaient le droit de se marier ? C'est une bonne question, mais je ne sais pas qui serait capable de répondre à cette question, est-ce qu'il y aurait moins de difficultés ? Ou plus, ou moins… Je n'en sais rien (sourire). Benoît XVI est le premier pape à s'être engagé au sein de l'Église catholique dans la lutte contre les abus sexuels et la pédocriminalité. Mais n'a-t-il pas été trop timide dans ce combat ? C'est le reproche qu'on lui fait, en effet, mais je pense qu'il faut insister sur le fait qu'il a été le premier à s'engager auprès des victimes de violences sexuelles commises par les clercs. Il est le premier souverain pontife à consacrer un document à cette crise-là, avec la publication en 2010 d'une lettre aux catholiques d'Irlande après des révélations sur des milliers de cas. D'ailleurs, un texte au ton vif, dans lequel il dit partager leur consternation et leur sentiment de trahison. Donc, moi, je pense que c'est un homme humble qui a d'ailleurs accepté les critiques qui étaient adressées à l'Église et qui finalement contribuaient à mettre en place de nouvelles normes pour qu'on puisse quand même – disons le mot, et je pense que lui-même l'a utilisé – nettoyer l'Église. On sait qu'en son temps, il y a eu quelque 400 prêtres qui ont quand même été renvoyés. Et puis, le pape François a poursuivi le travail. Benoît XVI n'aimait pas voyager, mais en novembre 2011, il est allé au Bénin, notamment à Ouidah, où il a signé l'exhortation Africae Munus, l'engagement pour l'Afrique, une sorte de feuille de route de l'Église catholique pour l'Afrique. Qu'en retenez-vous ? Alors ce n'était pas seulement au Bénin, mais il a fait aussi le Cameroun et puis l'Angola et je pense qu'au Bénin, de fait, c'était une étape importante parce qu'il y avait eu le second synode des évêques pour l'Afrique – c'était peut-être en octobre 2009 – et donc là, en arrivant au Bénin en 2011, c'est à cette occasion que le pape a remis l'exhortation synodale Africae Munus, donc l'engagement des évêques pour l'Afrique. Et puis on peut voir dans ce texte comme une sorte de charte pour la réconciliation, la justice et la paix en Afrique. En 2009, on avait aussi la mémoire de tout ce qui s'était passé, avec le génocide au Rwanda, toutes les problématiques d'ethnies, de tribus… Donc ce qui a été au cœur de ce voyage du pape, c'est quand même cette question de la réconciliation, de la justice et de la paix. Et puis il a interpellé tout le monde, à la fois les responsables d'Église, mais aussi les hommes politiques, puisqu'il a parlé de la bonne gouvernance. Moi, je retiens deux choses : il a parlé de l'Église d'Afrique comme d'un poumon spirituel pour l'humanité, donc il y a quelque chose à en tirer, il y a de la richesse. Il a aussi appelé les gouvernants à ne pas priver les populations d'avenir, d'espérance et donc à travailler à une bonne gouvernance pour qu'enfin, ce continent-là, qui est si riche, puisse quand même apporter sa contribution au reste du monde, mais à condition qu'il y ait la paix, la fraternité, la solidarité. Et puis il y a la grande question des rapports entre chrétiens et musulmans. L'un des moments les plus marquants du pontificat de Benoît XVI reste son discours de Ratisbonne en septembre 2006, où il a cité un empereur byzantin qui disait que la violence était intrinsèque à l'islam. Il a eu raison ou il a eu tort ? Alors en fait, je crois qu'il a été très mal compris, mais on sait aussi qu'assez rapidement, il a été accueilli en Turquie par le président Erdogan, et il a redit son souhait de voir musulmans et chrétiens marcher côte à côte sur les chemins d'une compréhension réciproque. Donc, je pense qu'à Ratisbonne, il y a eu quiproquo, il y a eu incompréhension et peut-être que le contexte global aussi de l'époque pouvait favoriser cela et ça a créé des dégâts. Et je pense que le pape en a beaucoup souffert lui-même, parce qu'il a eu plusieurs occasions de dire que ce n'est pas ce qu'il voulait dire et qu'il a même beaucoup d'estime pour le Coran, pour lequel il éprouve le respect qui convient, pour le Livre Saint d'une grande religion comme l'islam. C'est vrai qu'il y a eu beaucoup de violence au nom de l'islam dans l'histoire, mais n'y a-t-il pas eu aussi beaucoup de violence au nom du christianisme dans l'histoire ? Ah, c'est évident, c'est évident. Parce que ce discours a beaucoup choqué, notamment à la mosquée Al-Azhar du Caire, à la Grande Mosquée de Paris. Est-ce que le pape a ensuite trouvé les voies du dialogue avec ces grands docteurs de la foi musulmane ? Oui, justement, je me rappelle, j'étais au Togo à l'époque. Là, vous évoquez un peu des grands lieux d'islam où les conséquences ont été dramatiques, mais en fait, jusque dans les petits villages, même d'Afrique, il y a eu quand même une sorte de rayonnement de ce discours qui a provoqué une sorte d'effervescence irrationnelle. Y compris dans les communautés musulmanes d'Afrique de l'Ouest, comme au Togo ? Oui, oui, évidemment. Moi – je me rappelle donc – moi je vivais dans une ville où il y avait 70% de musulmans. On s'est retrouvé avec des jeunes qui ne comprenaient pas forcément ce qui avait été dit. Le discours, c'est : « On a insulté l'islam, on a insulté le prophète. » Donc, ça suffisait pour sortir et crier. C'est pour ça que je trouve qu'il y a eu quiproquo. Probablement que l'intellectuel, le grand théologien que Mgr Ratzinger, devenu pape Benoît XVI, a eu un discours qui n'est pas facilement accessible pour la plupart d'entre nous et qui peut provoquer ce type d'incompréhension. Mais la question, c'est : comment s'est-il comporté par la suite ? On sait qu'il y a eu plusieurs approches. Le fait qu'il y ait eu cette rencontre en Turquie, mais je pense qu'il y a eu d'autres occasions où le pape Benoît XVI a essayé de rendre compte de ce qu'il voulait dire, et que ce n'était pas une attaque contre l'islam. Et je pense que Benoît XVI – et bien avant lui, même Jean-Paul II – ils ont toujours, quand même, intégré la question de la raison, de la réflexion. On ne croit pas n'importe comment et sinon, on verse dans l'intolérance. Et puis, dans tout ce qu'on connaît aujourd'hui, comme fondamentalisme et tout ça… La foi doit être forcément éclairée, et je crois que c'est ça qui peut nous faire avancer ensemble. Pour conclure, peut-on dire que Benoît XVI a été un pape incompris ? Peut-être. J'ai eu le sentiment, depuis son décès, avec tout ce que j'ai pu lire et entendre, que de fait, les gens se disent « on pense qu'on l'avait un peu mal compris, mais on pense qu'on le comprend, peut être maintenant », et c'est souvent après la mort de certaines personnes qu'on découvre vraiment leur visage et qu'on reconnait quels ont été le poids, la force de leurs paroles, de leurs discours. ► À écouter aussi : Cardinal Fridolin Ambongo (RDC): le pape Benoît XVI reste «notre plus grand théologien»
La question est sur toutes les lèvres alors que Faure Gnassingbé était hier à Bamako « pour une visite de travail de 24 heures, essentiellement consacrée au sort des 46 soldats ivoiriens détenus au Mali depuis maintenant près de six mois. Selon Jeune Afrique, le chef de l'État togolais prendra ensuite la direction de la Côte d'Ivoire, où il doit rencontrer Alassane Ouattara. Depuis leur condamnation, le 30 décembre, à vingt ans de prison pour, entre autres, "attentat et complot contre le gouvernement et atteinte à la sûreté extérieure de l'État", l'enjeu est désormais de savoir si le président de la transition malienne, Assimi Goïta, acceptera de leur accorder une grâce ». Abidjan échaudé et prudent… Et Jeune Afrique de rappeler qu'un « mémorandum d'entente entre les deux pays avait été signé courant décembre » pour la libération des 46 soldats. Et « si personne, à Abidjan, n'a été surpris de voir les soldats comparaître le 29 décembre devant la Cour d'assises de Bamako, les autorités ivoiriennes sont tombées des nues en découvrant son lourd verdict, et tout particulièrement le sort réservé aux trois femmes », qui avaient été libérées en septembre et qui ont été condamnées à mort par contumace. « Alassane Ouattara aurait été particulièrement affecté par le non-respect de la promesse malienne, croit encore savoir le site panafricain. Échaudé par ce nouveau contretemps, Abidjan se montre désormais extrêmement prudent. Certaines sources caressent tout de même l'espoir de voir les soldats libérés dans les prochains jours, peut-être même d'ici à la fin de la semaine. » ► À lire aussi : Affaire des 46 soldats ivoiriens: à Bamako, Gnassingbé plaide pour la grâce présidentielle « Chou blanc ou fumée blanche ? » « Vers une grâce présidentielle pour les soldats ivoiriens ? », s'interroge en écho Maliweb à Bamako. « Face à ce qui ressemble fort à un blocage, la grâce présidentielle reste le seul espoir des partisans d'une solution négociée », pointe le site malien. « Chou blanc ou fumée blanche ? », s'interroge également le journal en ligne Malikilé. « La visite, au Mali, du président de la République du Togo est un indice qui nourrit beaucoup d'espoir du côté de la lagune Ebrié et dans certains palais présidentiels de l'espace Cédéao. » Malikilé qui reste dans l'expectative : « La visite de Faure Gnassingbé est-elle une chance pour un dénouement heureux de cette crise Mali-Côte d'Ivoire ? Va-t-elle accélérer la décision du président de la transition d'accorder la grâce présidentielle aux militaires ivoiriens ? Ou au contraire faudra-t-il encore attendre longtemps ? » La presse ivoirienne en est réduite également aux conjectures… « Faure Gnassingbé séjourne de nouveau à Bamako pour tenter de débloquer le dossier », constate le site Abidjan.net, qui précise aussi que « plusieurs sources diplomatiques en Afrique de l'Ouest tablent sur une grâce d'Assimi Goïta pour clôturer cette affaire ». Y croire ? Le Pays au Burkina se veut optimiste. « L'espoir de voir les 46 soldats ivoiriens retrouver leurs familles respectives dans un bref délai est plus que permis. On peut même se risquer à dire que si le Mali a mis autant de temps avant de se décider, c'est qu'il ne veut pas donner l'impression de se plier aux diktats de la Cédéao, qui avait bandé les muscles en le menaçant de sanctions s'il ne libérait pas les soldats au plus tard le 1er janvier dernier. En tout état de cause, le feuilleton a assez duré et il serait plus sage pour les deux parties d'enterrer définitivement ce dossier. Cela est d'autant plus nécessaire qu'il y va de la préservation des liens séculaires qui existent entre le Mali et la Côte d'Ivoire. » Aujourd'hui toujours à Ouaga veut également y croire. « Tous ceux qui ont vu les deux présidents émerger après leur cénacle hier, ont constaté deux visages déridés, signe qu'enfin, les 46 militaires prisonniers respireront l'air de la liberté et qu'ils pourront rejoindre les leurs d'ici là ? Rien n'a filtré, et le médiateur Faure Gnassingbé n'a rien laissé paraître. Sous réserve de faire d'abord le point avec Alassane Ouattara, qui se chargera d'annoncer la bonne nouvelle, si c'est le cas. En attendant, c'est avec expectative et angoisse que les familles regardent et tendent l'oreille à la moindre info relative à leurs parents perclus dans une prison bamakoise. »
Vague de démissions ou baisse de motivation, l'engagement des salariés dans les entreprises pose aujourd'hui question. Nombreux sont ceux qui s'interrogent et réfléchissent sur le sens de leur job, une notion fondamentale pour les jeunes générations. Eléments déclencheurs de la crise : les confinements à répétition, le télétravail ou encore la crise économique. Ces facteurs ont bousculé les salariés jusqu'à sceller la rupture parfois. Une situation qui laisse de nombreux postes vacants et des secteurs qui peinent à recruter depuis des mois. Alors comment allier ses valeurs personnelles avec son activité professionnelle ? Comment les entreprises travaillent à l'épanouissement de leurs salariés ? Et pourquoi la nouvelle génération se questionne tant sur le sens du travail ? Avec : - Maëlezig Bigi, sociologue, maitresse de conférences au Conservatoire nationale des arts et métiers (Cnam) et chercheuse affiliée au centre d'études de l'emploi et du travail (CEET) et co-auteure de “Travailler au XXIe siècle des salariés en quête de reconnaissance” aux éditions Robert Laffont - Amandine Ruas, coach spécialisée dans les sujets d'épanouissement au travail et fondatrice de BeYourBestSelf, une entreprise de conseils pour particuliers et entreprises - Aniéla Vé Kouakou, consultante en Ressources humaines, fondatrice de Agiloya Afrique, un cabinet de conseils et de recrutement basé à Abidjan en Côte d'Ivoire. Et un entretien de Loubna Anaki, notre correspondante à New-York revient sur la grande démission et les licenciements massifs qui bousculent tout le pays. Programmation musicale : ► Fantasy - Romane ► En Haut - Didi B
Vague de démissions ou baisse de motivation, l'engagement des salariés dans les entreprises pose aujourd'hui question. Nombreux sont ceux qui s'interrogent et réfléchissent sur le sens de leur job, une notion fondamentale pour les jeunes générations. Eléments déclencheurs de la crise : les confinements à répétition, le télétravail ou encore la crise économique. Ces facteurs ont bousculé les salariés jusqu'à sceller la rupture parfois. Une situation qui laisse de nombreux postes vacants et des secteurs qui peinent à recruter depuis des mois. Alors comment allier ses valeurs personnelles avec son activité professionnelle ? Comment les entreprises travaillent à l'épanouissement de leurs salariés ? Et pourquoi la nouvelle génération se questionne tant sur le sens du travail ? Avec : - Maëlezig Bigi, sociologue, maitresse de conférences au Conservatoire nationale des arts et métiers (Cnam) et chercheuse affiliée au centre d'études de l'emploi et du travail (CEET) et co-auteure de “Travailler au XXIe siècle des salariés en quête de reconnaissance” aux éditions Robert Laffont - Amandine Ruas, coach spécialisée dans les sujets d'épanouissement au travail et fondatrice de BeYourBestSelf, une entreprise de conseils pour particuliers et entreprises - Aniéla Vé Kouakou, consultante en Ressources humaines, fondatrice de Agiloya Afrique, un cabinet de conseils et de recrutement basé à Abidjan en Côte d'Ivoire. Et un entretien de Loubna Anaki, notre correspondante à New-York revient sur la grande démission et les licenciements massifs qui bousculent tout le pays. Programmation musicale : ► Fantasy - Romane ► En Haut - Didi B
La libération des 46 soldats ivoiriens détenus au Mali est « actée », nous indique notre correspondant, Serge Daniel. C'est en présence de la médiation togolaise que les deux parties ont signé un mémorandum afin de convenir de la libération des 46 militaires ivoiriens, mais aussi du renforcement des relations entre les deux pays. Et cette annonce a fait couler beaucoup d'encre dans les journaux à Bamako, Abidjan ou Ouagadougou. Dans la capitale malienne, le journal Malikilé se réjouit de ce qu'il appelle « le triomphe de la Raison ! », écrit-il en Une avec un « R » majuscule au mot « raison ». « Il fallait trouver une porte de sortie, aller vers une paix des braves que (Malikilé) n'a cessé d'évoquer dans ses colonnes dès l'éclatement de cette triste affaire, s'autosatisfait ce quotidien. Enfin voilà que nous y sommes », se réjouit encore ce journal bamakois, en rendant hommage au président togolais Faure Gnassingbé, « médiateur discret mais efficace qui vient de réussir la prouesse de résoudre une équation extrêmement complexe ». Avec une formule simple : « que chacun mette un peu d'eau dans son Gnamacoudji » ! » Balle à terre pour les 46 Ivoiriens détenus au Mali À Abidjan aussi, ce vendredi, l'affaire des 46 soldats ivoiriens détenus au Mali a été hissée en Une par plusieurs quotidiens. Sur celle de Le Jour Plus, il est indiqué que le ministre Téné Birahima Ouattara, que les Ivoiriens appellent « photocopie » tant il ressemble physiquement à son président de frère Alassane Ouattara, et Assimi Goïta « ont signé un protocole d'accord à Bamako ». « Assimi Goïta signent un accord », énonce de façon plus concise la Une du journal L'Expression. Protocole d'accord ou accord tout court, pour le quotidien Le Nouveau Réveil, qu'importe, l'essentielle se résume en une phrase. « Abidjan renoue le dialogue avec Bamako », lance la Une de ce journal proche du PDCI-RDA de l'ex-président Henri Konan Bédié. Tandis que, prudemment sans doute, celle du quotidien Le Patriote, proche du président Ouattara, se garde bien de la moindre allusion à l'affaire des 46 militaires ivoiriens détenus au Mali. « Des émissaires de Ouattara chez Goïta », lance plus évasivement « la manchette » du quotidien indépendant L'Inter, tandis que la Une de son confrère Soir Info (qui appartient au même groupe de presse que L'Inter), signale que la journée de jeudi a été « chargée » pour le frère du président Ouattara (qui est, rappelons-le, en charge des affaires de Défense à la tête du ministère du même nom, en Côte d'Ivoire). Soir Info, lui, souligne que « cette visite a surtout permis aux officiels ivoiriens et maliens de se parler directement pour faire avancer le dossier. C'est ce qui a manqué, reconnaît un haut fonctionnaire de Bamako », complète ce quotidien. Lequel, dans la foulée, élargit sa focale pour évoquer plus globalement la « situation politico-diplomatique » actuelle entre la Côte d'Ivoire et le Mali, pour signaler que « des Maliens souhaitent recevoir, à Bamako, Laurent Gbagbo, l'ancien chef de l'État ivoirien ». Vœu émis samedi dernier, 17 décembre, à Bamako, lors d'une conférence de presse, « par Youssouf Diakité, président du Mouvement patriotique et panafricain du Mali et du Dr Sidi Modibo Diarra, président du Ppa-Mali », rapporte donc ce vendredi le journal abidjanais Soir Info. Justement, ce quotidien proche de Laurent Gbagbo qu'est le journal Le Temps se garde bien de faire écho à ces appels panafricanistes et se borne à rappeler ce vendredi que, dans l'affaire dite des « 46 Ivoiriens » détenus au Mali, « les négociations et autres interpellations en passant par des menaces de sanctions sous-régionales et internationales n'ont pas réussi à faire fléchir le pouvoir malien », rappelle ainsi Le Temps. 46 Ivoiriens dans la hotte du Père Noël Que va-t-il se passer à présent ? C'est du côté du Burkina Faso voisin que la question est posée. Le quotidien Wakat Sera se demande en effet si la « fin d'année va (ou non) rimer avec fin de détention » pour les 46 militaires ivoiriens. « Tout concorde à le croire, le vent sec d'harmattan ayant charrié avec la poussière qui le caractérise de bonnes infos venant des bords du Djoliba », formule, dans son habituel style fleuri, Wakat Sera. Lequel journal souligne l'ambiance « fraternelle » dans laquelle ont baigné les échanges à Bamako. « Noël et Saint-Sylvestre auprès des leurs, ce sera le plus beau cadeau offert à ces hommes dont l'absence commence à peser dans leurs familles respectives », soupire Wakat Sera, en concluant « Ça suffit comme ça ! ».
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Comment bien vivre son premier boulot ? Nos spécialistes vous conseillent pour votre premier emploi. Valoriser vos diplômes, savoir parler de votre expérience professionnelle, de vos compétences, venez poser vos questions sur un monde du travail en pleine mutation. Avec : Fanta Traoré, consultante en Ressources humaines, fondatrice de Empower Talents et Careers, un cabinet de conseils en recrutement basé à Abidjan en Côte d'Ivoire Aniéla Vé Kouakou, consultante en Ressources humaines, fondatrice de Agiloya Afrique, un cabinet de conseils et de recrutement basé à Abidjan en Côte d'Ivoire Programmation musicale : ► Bad To Me - Wizkid ► Free - Otis Kane
Comment bien vivre son premier boulot ? Nos spécialistes vous conseillent pour votre premier emploi. Valoriser vos diplômes, savoir parler de votre expérience professionnelle, de vos compétences, venez poser vos questions sur un monde du travail en pleine mutation. Avec : - Fanta Traoré, consultante en Ressources humaines, fondatrice de Empower Talents et Careers, un cabinet de conseils en recrutement basé à Abidjan en Côte d'Ivoire - Aniéla Vé Kouakou, consultante en Ressources humaines, fondatrice de Agiloya Afrique, un cabinet de conseils et de recrutement basé à Abidjan en Côte d'Ivoire. Programmation musicale : ► Bad To Me - Wizkid ► Free - Otis Kane
La lapidation est encore pratiquée dans de nombreux pays. Le journaliste Sayouba Traoré a eu la sinistre occasion d'assister à cette mise à mort barbare. Il ne lui en fallait pas plus pour en écrire un roman. (Rediffusion) Invité : Sayouba Traoré, journaliste, homme de lettres. Son ouvrage «La complainte des oiseaux» est paru aux Éditions Sydney Laurent. Et la chronique Ailleurs nous emmène à Abidjan avec Céline Desbos, directrice du Pôle Français à l'Institut Français de Côte d'Ivoire.
La lapidation est encore pratiquée dans de nombreux pays. Le journaliste Sayouba Traoré a eu la sinistre occasion d'assister à cette mise à mort barbare. Il ne lui en fallait pas plus pour en écrire un roman. (Rediffusion) Invité : Sayouba Traoré, journaliste, homme de lettres. Son ouvrage «La complainte des oiseaux» est paru aux Éditions Sydney Laurent. Et la chronique Ailleurs nous emmène à Abidjan avec Céline Desbos, directrice du Pôle Français à l'Institut Français de Côte d'Ivoire.
En Côte d'Ivoire, près de 80% du couvert végétal a disparu ces dernières années. La culture du cacao est souvent indexée. Et pourtant, il existe des initiatives durables, qui associent agroforesterie et culture du cacao. En témoigne l'expérience menée par Ambroise N'Koh, qui cultive du cacao de manière biologique. Ce planteur ivoirien a été primé en 2019 d'un International Cacao Awards. Un prix qui récompense les meilleurs cacaos du monde au salon du chocolat de Paris. De notre correspondante à Abidjan, Tous les matins, Ambroise N'Koh observe et parle à ses cacaoyers. « Ici, c'est Capitaine, mon arbre fétiche. Il est le seul cacaoyer qui, à ma connaissance, produit jusqu'à 450 cabosses par an. Il était stérile. Il m'a fallu passer seulement trois mois à ses pieds pour lui demander de ne pas être le dernier de la classe. Et aujourd'hui, il me le rend bien. ». Ambroise N'Koh, installé près d'Azaguié à 40 km au nord d'Abidjan, utilise des outils et des techniques traditionnels pour entretenir sa plantation de quinze hectares. Des plans de caféiers ceinturent la plantation de cacao. Ce producteur cultive aussi des agrumes et des légumes. Selon lui, l'agroforesterie crée un microclimat et un écosystème qui permet d'éviter d'utiliser des pesticides. « Un des fléaux qui frappent le cacaoyer, c'est une maladie considérée comme le sida du cacaoyer. Elle est transmise par le virus contenu dans la salive de la cochenille farineuse. Or quand une cochenille farineuse passe par une caféière, elle est dévitalisée. C'est la raison pour laquelle nous mettons la caféière autour du cacaoyer. De plus, dans la caféière, nous élevons ce que l'on appelle des fourmis rouges. Donc tous les insectes qui viennent de la forêt seront détruits à 80 – 90% par ces fourmis. ». Emprisonner le carbone Cette plantation fait aussi l'objet d'une analyse régulière : Mafoudia Soumah, une étudiante, calcule chaque jour, le carbone séquestré par chaque arbre de la plantation. « Je dois d'abord mesurer la hauteur de tous les arbres, y compris les cacaoyers ainsi que la circonférence, et je dois aussi analyser le sol. Les producteurs attendent le retour du calcul carbone. Car quand ils plantent des arbres, ils sont payés en fonction du carbone séquestré par arbre. » Des recherches ont démontré que le rendement était plus important grâce à l'agroforesterie. Dr Athanaze Yaou Bi, enseignant-chercheur à l'université de Bouaké : « Quand les feuillages tombent, les animaux viennent loger là, car il y a une forêt… ça améliore le rendement du cacao. » Ici, rien ne se perd. Les résidus issus du cacao sont transformés en beurre de cacao ou encore en jus. Des produits valorisés par un groupement de femmes, qui trouvent preneurs à l'étranger. ►À écouter aussi : Afrique Économie - Le cacao est-il en surproduction ?
Second jour de la visite au Maroc de la ministre française des Affaires étrangères et de l'Europe, Catherine Colonna, en vue de visite officielle au Maroc du président Macron, début 2023. Dans cette perspective, Catherine Colonna doit rencontrer aujourd'hui le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Burita. Dans un entretien au quotidien marocain Le Matin, Catherine Colonna dit s'attendre à un entretien « très riche » avec son homologue marocain avec qui la ministre française des Affaires étrangères se dit « sur la même longueur d'onde ». La cheffe du Quai d'Orsay qualifie d'« exceptionnelle (…) au sens propre du terme » la relation franco-marocaine. La ministre française des Affaires étrangères rappelle ainsi qu'il y a « plus de 46.000 étudiants marocains en France – la première nationalité – et 46.000 élèves dans les établissements français au Maroc ! », mais aussi « plus de 1.000 filiales d'entreprises françaises au Maroc (…) qui génèrent près de 100.000 emplois directs ». Sur le sujet des visas, Catherine Colonna se réjouit que la France et le Maroc reviennent « à une pleine coopération consulaire ». Sur celui du Sahara, la ministre française assure dans le journal Le Matin que la position de la France « est claire et (…) constante. Nous soutenons le cessez-le-feu. Nous soutenons les efforts de médiation de l'envoyé personnel du Secrétaire général des Nations unies pour le Sahara, la reprise des négociations entre les parties en vue d'une solution juste et réaliste, et l'action de la Minurso pour prévenir les tensions sur le terrain et garantir la stabilité de la région (…) Quant au plan d'autonomie proposé par le Maroc en 2007 (…) c'est une position clairement favorable au Maroc (…) L'urgence, c'est de calmer les tensions, c'est d'éviter tout dérapage. Et le Maroc peut évidemment compter sur la France », dit encore Catherine Colonna au Matin. Les Walkyries de Wagner vont-elles chevaucher au Burkina ? Les mercenaires russes du groupe Wagner ont-ils ou vont-ils débarquer au Burkina Faso ? Leur présence, en tout cas, a été dénoncée officiellement par le président du Ghana voisin. Et au Burkina Faso, c'est plutôt le quotidien Aujourd'hui qui dénonce cette « charge inattendue » du président ghanéen qui accuse le pays des Hommes intègres de recourir aux services de la société paramilitaire russe Wagner pour l'aider à combattre les groupes djihadistes, et qui affirme qu'une mine aurait été offerte « en guise de paiement », a dit à Washington Nana Akufo-Addo, lors d'une réunion avec le secrétaire d'État américain Antony Blinken. Tout en rappelant que le président burkinabè a dit vouloir faire de la lutte contre le terrorisme son principal cheval de bataille, le capitaine Ibrahim Traoré « n'a pas annoncé son intention de rompre sa coopération avec la France et de se tourner vers la Russie malgré les appels lancés dans ce sens par ses partisans », souligne Aujourd'hui au Faso, même si les nouvelles autorités burkinabè « n'ont pas cependant exclu de collaborer avec Moscou dans la lutte antiterroriste », étant par ce quotidien ougalais rappelé que le Burkina Faso coopère avec la Russie « depuis longtemps ». « C'est un véritable pavé que le président ghanéen, Nana Akufo-Addo, vient de jeter dans la mare », enchérit son confrère Le Pays, c'est un « coup de tonnerre ». Et cet autre quotidien ouagalais de se demander si le Burkina Faso « ne court pas le risque de voir filer certains de ses partenaires européens et américains qui ne blairent pas Wagner qu'ils accusent d'être à l'origine d'exactions dirigées contre des civils dans les pays où il intervient ? ». Gbagbo non-inscrit ? La CEI sort du bois En Côte d'Ivoire, enfin, la Commission électorale indépendante se prononce sur les inscriptions de Laurent Gbagbo, Charles Blé Goudé et Guillaume Soro sur la liste électorale. A ce stade, elle les rejette. Dans un entretien au site Le Tam Tam Parleur, le président de la CEI évoque la perte de la qualité d'électeur de l'ex-président ivoirien, de son ex-ministre de la Jeunesse et de son ex-Premier ministre. Y rappelant les termes du Code électoral ivoirien, le chef de la CEI déclare : « C'est assez clair. On ne redevient (…) électeur (…) que lorsqu'on a été réhabilité ou lorsqu'on a bénéficié d'une loi d'amnistie ». A Abidjan, ce matin, le quotidien indépendant Soir Info complète et ajoute qu'il n'y aurait « pas de révision exceptionnelle en faveur des trois personnalités, (et ce même) si elles venaient à bénéficier d'une loi d'amnistie ». Etant notamment rappelé que, le 30 novembre dernier, l'ex-président Laurent Gbagbo avait procédé à son enrôlement sur ladite liste, et que Charles Blé Goudé avait ensuite fait de même, Soir Info, sur la foi des précisions de la CEI, écrit qu'ils « ne sont pas concernés par l'inscription sur la liste électorale. Le cas échéant, ils doivent se présenter au contentieux pour soumettre (leur) cas ».
Le procès de quatre des accusés de l'attentat jihadiste de la ville balnéaire de Grand-Bassam, en 2016, s'est ouvert mercredi à Abidjan. Revendiquée par la branche d'Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), cette première attaque jihadiste commise en Côte d'Ivoire avait fait 19 morts civils, dont des ressortissants européens. Nos correspondants sont allés à la rencontre de victimes. Reportage signé Sadia Mandjo, Sophie Lamotte, Damien Koffi et Caroline Dumay.
La lapidation est encore pratiquée dans de nombreux pays. Le journaliste Sayouba Traoré a eu la sinistre occasion d'assister à cette mise à mort barbare. Il ne lui en fallait pas plus pour en écrire un roman. Invité : Sayouba Traoré, journaliste, homme de lettres. Son ouvrage « La complainte des oiseaux » est paru aux Éditions Sydney Laurent. Et la chronique Ailleurs nous emmène à Abidjan avec Céline Desbos, directrice du Pôle Français à l'Institut Français de Côte d'Ivoire.
La lapidation est encore pratiquée dans de nombreux pays. Le journaliste Sayouba Traoré a eu la sinistre occasion d'assister à cette mise à mort barbare. Il ne lui en fallait pas plus pour en écrire un roman. Invité : Sayouba Traoré, journaliste, homme de lettres. Son ouvrage « La complainte des oiseaux » est paru aux Éditions Sydney Laurent. Et la chronique Ailleurs nous emmène à Abidjan avec Céline Desbos, directrice du Pôle Français à l'Institut Français de Côte d'Ivoire.
Comment panser les plaies après un drame écologique de grande ampleur ? Le dernier roman de la philosophe ivoirienne Tanella Boni, « Sans parole ni poignée de main », nous replonge dans le scandale du déversement de quelques 540.000 litres de déchets toxiques autour d'Abidjan en août 2006. Tanela Boni décrit les conséquences sanitaires (maladies graves, problèmes respiratoires…) tout en brossant le portrait d'une société marquée par de nombreux problèmes. Tanella Boni est notre invitée. RFI : La catastrophe écologique liée au déversement de déchets toxiques a eu lieu en 2006 et là, nous sommes en 2022, qu'est-ce qui vous, vous a poussé à revenir sur ce thème-là dans votre roman ? Tanella Boni : J'estime que c'est une catastrophe qui a ébranlé beaucoup, beaucoup de gens, beaucoup de familles. J'ai voulu écrire un roman à partir de cette catastrophe pour éviter qu'on oublie encore une fois. Il faut en parler, pour que justement il puisse y avoir une… on parle de réconciliation mais surtout politique, mais il faut pouvoir se réconcilier avec soi-même. Dans votre livre, vous décrivez Abidjan comme une ville cosmopolite, vivante, qu'est-ce qui a changé, à vos yeux, suite à l'arrivée de ce que vous décrivez comme étant « le bateau bleu » ? Disons qu'au moment où le bateau bleu arrive, la Côte d'Ivoire était déjà ébranlée par beaucoup de choses, beaucoup de coups de feu, des familles séparées pour des raisons politiques, entre autres, le Nord coupé du Sud, parce qu'il y avait déjà eu la rébellion. Donc le pays n'était pas vraiment en paix à ce moment-là. Et, à une catastrophe politique et militaire, s'est ajoutée une catastrophe écologique ; je dirais un traumatisme de plus, donc, en fait, ce qui a changé, c'est ça. Ce roman, c'est pour dire : attention, on n'est pas si bien que ça. Dans votre roman, vous décrivez concrètement les nuisances causées par ce déversement ; vous parlez de cette odeur nauséabonde qui touche Abidjan, vous parlez aussi des conséquences sanitaires sur la santé de vos personnages. Est-ce qu'aujourd'hui, ces conséquences-là sont toujours palpables ? Le problème, c'est ça ! On a l'impression que tout a disparu, mais la question est de savoir si réellement tout a disparu. Et il faudrait que les scientifiques nous aident aussi sur cette question-là. Mais j'ai l'impression que c'est ce qui ne se fait pas. En fait, c'est une inquiétude aussi que j'exprime dans ce roman. Faisons attention : nous parlons de réconciliation, mais pour nous réconcilier réellement, est-ce qu'on a passé en revue tout ce qui justement nous bloque sur ce chemin de la réconciliation ? Ça ne doit pas seulement être des paroles. On doit être bien, moi je dirais, dans notre peau et dans notre tête. La question précise, en fait, que je pose : est-ce que les Ivoiriens sont si entiers que cela ? Est-ce qu'ils ne sont pas découpés en morceaux ? Est-ce qu'ils ne sont pas en miette, en train de colmater des trous un peu partout avec des discours ? Allons donc au fond des choses. On sent donc une forte amertume, une sorte même de lassitude dans votre roman. Vous dites d'ailleurs que le bonheur de vivre ensemble a disparu. Quels sont les signaux, pour vous, qui sont évocateurs de ce problème-là ? Est-ce que les familles sont si heureuses que ça ? Dans le roman, il y a des passages, d'ailleurs de beaucoup de pages, en italique : c'est aussi pour exprimer cela. Et quelque part, je dis que pour être heureux, il faut d'abord que les individus se réconcilient entre eux. Ce n'est pas une histoire de politique d'abord, c'est une question de pouvoir parler à son voisin, raconter des histoires, je dirais comme avant 1999. Vous savez bien que quand on essaie de voir la question du point de vue historique, il y a eu un moment où il y a eu comme une cassure. La première cassure, dans ce pays, je veux dire après les indépendances, la première cassure il me semble que c'est 1999, parce qu'à Noël 1999, quelque chose nous est arrivé, et cette chose-là on ne s'y attendait pas. Et puis trois ans après, boum ! Autre chose nous arrive, le pays séparé en deux, avec une frontière interne. Est-ce qu'on a mesuré toutes ces conséquences-là ? Vous voyez, c'est à tous les niveaux : entre les individus, entre les groupes, entre les partis politiques, entre les religions. Pour moi, c'est ça, on se réconcilie à tous les niveaux, et il me semble que c'est peut-être cela qui ne s'est pas encore fait. Pour en revenir au drame écologique qui s'est produit, est-ce qu'on en a tiré les leçons quatorze ans plus tard ? J'ai l'impression que non. Regardons autour de nous : dans tous les quartiers d'Abidjan, y compris les quartiers qui seraient très très propres, le plastique est partout. Tous ces déchets-là, ce sont les déchets ménagers. Je ne suis pas en train de parler ici de déchets toxiques, je parle de ce que nous-mêmes nous produisons, et j'ai l'impression qu'à ce niveau-là, nous ne sommes pas encore assez sensibilisés. J'ai l'impression que la conscience des gestes écologiques n'est pas encore tout à fait une réalité en Côte d'Ivoire. Je crois qu'il nous manque réellement à tous et à toutes cette conscience écologique et je crois que c'est l'affaire de chacun et de chacune, pas seulement l'affaire d'un gouvernement.
« Quand le rythme des tam-tam change, il faut changer la manière de danser », affirme l'opposant ivoirien Charles Blé Goudé. Près de deux ans après son acquittement par la justice internationale, l'ancien ministre de Laurent Gbagbo doit rentrer après-demain, samedi, à Abidjan. Il affirme que le temps de la confrontation est terminée. Risque-t-il la prison à son retour ? Rentre-t-il comme un allié ou comme un adversaire de Laurent Gbagbo ? En ligne de la Haye, aux Pays-Bas, Charles Blé Goudé se confie au micro de Christophe Boisbouvier. RFI : Votre entourage annonce que votre retour sera sobre, or vous n'avez pas toujours fait dans la sobriété, on se souvient de vos discours enflammés, est-ce que vous avez changé ? Charles Blé Goudé : On va dire que sortir de prison, avec toutes ces douleurs, toutes ces expériences, j'en ai tiré des leçons, et on va dire que j'ai mûri. Et quand le rythme des tam-tams change, il faut changer la manière de danser. J'ai décidé de rentrer dans la sobriété en respect de la mémoire de toutes les victimes, sans distinction, de la crise au nom de laquelle j'ai été transféré à la CPI [Cour pénale internationale, NDLR]. C'est ma manière à moi de compatir, et je pense qu'elles ont besoin de compassion. Alors c'est vrai que, pendant la crise meurtrière de 2010-2011, vous avez été l'un des grands orateurs du camp Gbagbo, qu'est-ce que vous dites aujourd'hui aux familles des 3 000 Ivoiriens qui sont morts à cette époque ? Il y en a certainement eu plus que ça. J'ai un message, non seulement pour les victimes, mais j'ai un message pour la classe politique et les Ivoiriens aussi, que je veux leur livrer à partir de l'aéroport, dès que je foulerai le sol ivoirien. Est-ce que vous avez des regrets par rapport à tout ce que vous avez fait, tout ce que vous avez dit à l'époque ? Écoutez, je suis venu ici, j'ai fait l'objet d'un procès. Aujourd'hui, le plus important, c'est comment nous tournons cette page-là. La Côte d'Ivoire a connu une crise, le plus important, ce sont les leçons qu'on en tire, les enseignements qu'on en tire. Si nous voulons bâtir une communauté de destins, nous allons donc avancer dans le respect de nos différences. Est-ce que j'ai des regrets ? Oui, ce que j'ai fait quand j'avais 28 ans, quand j'avais 30 ans, ce n'est pas ce que je ferais à 50 ans, je suis maintenant un monsieur, je ne suis plus un jeune homme. Je pense que, dans ma posture, que dans ma démarche, dans mes propos, je dirais les choses autrement que je ne les ai dites hier, parce que les besoins ont changé, les mentalités, la situation elle-même, nous aussi nous devons changer. Vous avez peut-être été trop impétueux à l'époque ? Oui, j'étais jeune, et la situation qui était là était une situation de guerre, il y avait une rébellion. Aujourd'hui, il s'agit de faire en sorte que les institutions puissent marcher et que les Ivoiriens puissent se parler à nouveau en regardant dans la même direction, c'est-à-dire consolider la Côte d'Ivoire. Le moment fort de ce samedi, ce sera, vous l'avez dit, votre rencontre avec vos partisans à Yopougon, vous direz quelques mots, que direz-vous justement ? Je pense que ce n'est pas un meeting que je ferai, non. C'est un moment dont mes partisans, et beaucoup d'Ivoiriens aussi qui ont partagé ma cause, ont beaucoup rêvé. Ce moment est arrivé. Et c'est important pour moi que je les voie, qu'ils me voient, qu'on se touche, mais j'allais dire le moment le plus important pour moi, ce sera mon message depuis l'aéroport, mon message aux Ivoiriens, le message à la classe politique, le message aux victimes. Mais la sobriété par laquelle je rentre est déjà un message. Alors en votre absence, Charles Blé Goudé, vous avez été condamné par la justice ivoirienne à vingt ans de prison, est-ce que vous avez eu l'assurance écrite des autorités ivoiriennes que vous n'irez pas en prison ? Écoutez, on peut même vous écrire l'assurance, on peut vous donner tous les documents que vous voulez, et puis à l'arrivée, on peut vous arrêter, mais ce n'est pas de cela qu'il s'agit aujourd'hui. Les autorités ivoiriennes sont dans une logique de tourner cette page-là, et d'apaiser la situation socio-politique. C'est dans ce cadre-là que le chef de l'État a autorisé que je rentre en Côte d'Ivoire en homme libre. Je respecte les institutions de mon pays et je suis à la disposition des autorités, mais je crois qu'en rentrant en Côte d'Ivoire, c'est un pas qui est encore posé, et cette étape-là, c'est de tourner la page de la crise ivoirienne, c'est dans ce contexte-là que je rentre en Côte d'Ivoire. Donc vous avez un accord tacite des autorités ivoiriennes pour que vous n'alliez pas en prison à votre retour… En tout cas, telles que les choses se passent et de ce que je sais, il n'est pas question d'emprisonnement. Le président de la République, en me demandant de rentrer en Côte d'Ivoire, n'est pas du tout dans cette logique. D'autres personnalités avant moi sont rentrées et étaient pourtant condamnées à vingt ans, et ces personnalités jouissent jusqu'à aujourd'hui de leur liberté en Côte d'Ivoire, et ce sera très certainement la même chose pour moi. Vous pensez bien sûr à Laurent Gbagbo. Sur le plan juridique, Charles Blé Goudé, est-ce que vous souhaitez une grâce présidentielle ou une amnistie ? Je ne suis pas pressé d'aborder cette question. Le plus important pour le moment, ce n'est pas ma personne, des Ivoiriens sont morts, nous allons parler de tout cela, et enfin, nous parlerons de moi. Entre Laurent Gbagbo et vous, Charles Blé Goudé, les relations sont fortes, vous l'appelez même votre père. Mais aujourd'hui, les liens semblent distendus, est-ce qu'il est vrai que vous ne vous êtes pas parlés au téléphone depuis plus d'un an ? Les gens parlent beaucoup des relations entre Laurent Gbagbo et moi, d'autres annoncent même un divorce d'un mariage auquel ils n'ont pas participé. Je n'ai pas de problème du tout avec le président Laurent Gbagbo et on aura l'occasion de se parler, vous avez dit que je l'appelle père, on ne parle pas des relations avec un père sur des antennes. Monsieur, regardez et écoutez le procès qui a lieu en Guinée, quand vous avez fini d'écouter Monsieur Toumba, de ce qu'il fait de son ancien patron [Dadis Camara, NDLR], et que vous mettez cela en parallèle avec la posture de Blé Goudé à la CPI, je pense que les partisans de Laurent Gbagbo devraient simplement me dire merci. Alors justement, ce n'est pas le cas en ce moment, Charles Blé Goudé, ils ont plutôt tendance à vous considérer, vous parliez de Toumba Diakité, comme un traitre, depuis que vous avez créé formellement votre parti politique, le COJEP, et que vous avez refusé de rentrer dans celui de Laurent Gbagbo, le PPA-CI. L'État-major de ce dernier parti affirme que vous êtes un adversaire politique de Laurent Gbagbo… Mais pour moi, tous les partisans du président Laurent Gbagbo, ses collaborateurs et moi, nous avons partagé des douleurs, les douleurs de la crise, les douleurs de l'exil, les douleurs de la prison. Je ne crois pas qu'un parti politique soit au-dessus de ces moments que nous avons partagés. Je crois que nous aurons le temps de parler, moi je les considère comme mes frères, je les considère comme mes camarades, la Côte d'Ivoire n'a plus besoin de confrontations. Je serai présent là où on parlera d'amour. Donc vous n'êtes pas l'adversaire politique de Laurent Gbagbo ? Je ne serai jamais l'adversaire politique du président Laurent Gbagbo, quelqu'un avec qui j'ai tout appris, quelqu'un avec qui j'ai partagé la douleur de la prison. Mais tout de même, Charles Blé Goudé, il y a la logique de la politique, vous ne cachez pas votre ambition de devenir un jour président, Laurent Gbagbo semble de plus en plus tenté de revenir lui aussi comme président de la Côte d'Ivoire. Si vous êtes candidats tous les deux à la présidentielle de 2025, est-ce que vous ne serez pas naturellement des adversaires politiques ? Nous sommes en 2022. En politique, ce qui est vrai aujourd'hui ne sera pas forcément vrai demain, et je pense qu'il ne faut pas être pressé, le temps nous dira le reste. Mais moi, je ne suis pas un adversaire de Laurent Gbagbo, voilà. Et c'est pour ça que vous voulez le rencontrer à votre retour, pour trouver un modus vivendi entre vous deux ? Non, je rencontrerai tout le monde, y compris le président Laurent Gbagbo. Mais lui, vu la particularité de ce que nous avons vécu ensemble, et de ce que nous avons partagé ensemble, je pense qu'il est important que je le rencontre pour qu'on discute. Mais le plus important pour moi, c'est d'abord de pleurer mes parents que j'ai perdus quand j'étais ici, mon père est mort derrière moi, tous mes frères ont disparu derrière moi, quand j'aurai fini tout ce deuil-là, j'aurai l'occasion de parler politique. L'un de vos émissaires a déjà demandé audience pour vous auprès de l'ancien président Laurent Gbagbo, est-ce qu'un rendez-vous est déjà convenu ? Pas encore, tout comme j'ai aussi demandé un rendez-vous au président Alassane Ouattara. Il ne faut pas forcer le calendrier des uns et des autres, les agendas des uns et des autres. Que répondez-vous à ceux qui disent que le président Ouattara favorise votre retour pour affaiblir le camp de Laurent Gbagbo et celui de la gauche ivoirienne ? Et quand il a favorisé le retour du président Laurent Gbagbo, le retour d'Akossi Bendjo, le retour de Koné Katinan et de Damana Pickass, et de tous les autres, c'était pour affaiblir qui ? Personne n'a pris son bagage lui-même pour aller en Côte d'Ivoire, et c'est plutôt en négociant, en discutant avec les autorités en place, que tout ce monde-là est rentré en Côte d'Ivoire. Aujourd'hui, c'est mon tour, pourquoi on veut interpréter ça autrement ? Et aujourd'hui, est-ce votre tour d'être candidat à la prochaine présidentielle ? (Rires). Ne soyez pas pressé. Je rentre en Côte d'Ivoire et j'ai un parti politique qui va se réunir, et les décisions qui en découleront seront appliquées.
Nos spécialistes vous conseillent dans votre recherche d'emploi. Nos spécialistes vous conseillent dans votre recherche d'emploi. Valoriser vos diplômes, savoir parler de votre expérience professionnelle, de vos compétences, venez poser vos questions sur un monde du travail en pleine mutation. Avec : - Farida Akadiri, consultante et coach internationale pour leaders, managers et entrepreneurs. - Aniéla Vé Kouakou, consultante en Ressources humaines, fondatrice de Agiloya Afrique, un cabinet de conseils et de recrutement basé à Abidjan en Côte d'Ivoire. Programmation musicale : ► Bet on me - D Smoke ► Mali - Black AD.
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Dans la marmite, - Gohou, l'un des meilleurs humoristes de l'Afrique de l'Ouest, jouera son spectacles La fête à Gohou, le 27 novembre au Casino de Paris.- Maureen, chanteuse martiniquaise, nouvelle "Queen" du dancehall. Whine it up, la chanson qu'elle partage avec Staniski et Mr Vegas est sortie fin octobre. Maureen sera en concert à Abidjan, en Côte-d'Ivoire, le 18 décembre.- Joey le soldat, rappeur burkinabè dont le nouvel album Back to the roots sort vendredi 25 novembre. Staniski X Maureen X Mr Vegas Whine it up Joey le soldat Tond tenga Maureen Tic Joey le soldat feat Charles X Sick and sad Douk Saga La sagacité
By the end of the century, Africa will be home to 40% of the world's population – and nowhere is this breakneck-pace development happening faster than this 600-mile stretch between Abidjan and Lagos. Help support our independent journalism at theguardian.com/longreadpod
La campagne de commercialisation du cacao bat son plein en Côte d'Ivoire. Mais le contexte semble compliqué : les organisations de planteurs de cacao constatent un « ralentissement » dans la vente de leurs produits. Après avoir boycotté une réunion de la World Cocoa Fondation à Bruxelles en octobre, le Ghana et la Côte d'Ivoire, qui produisent 65% de la production mondiale de cacao, dénoncent le non-respect des engagements pris par les multinationales qui, selon ces deux pays, ne paient pas les 400 dollars/la tonne de prime accordée pour mieux rémunérer les planteurs de cacao. La Côte d'Ivoire menace notamment de suspendre les agréments de durabilité auxquels les multinationales ont souscrit. Quelle issue à ce bras de fer ? Que se passera-t-il après cet ultimatum fixé au 20 novembre ? Yves Brahima Koné, le directeur général du Conseil Café Cacao en Côte d'Ivoire, est notre invité. RFI : Le Conseil café-cacao a posé un ultimatum au 20 novembre aux multinationales pour qu'elles achètent les productions des planteurs, que va-t-il se passer après le 20 novembre ? Yves Brahima Koné : Certaines multinationales ont commencé à apporter leur soutien à ce que nous avons demandé. Cette semaine, le groupe de travail a encore une séance de travail. Le Ghana, nous-mêmes, et puis il y a l'industrie, donc nous travaillons. Mais trois ans après avoir accepté le différentiel de revenus décent (le DRD) de 400 dollars la tonne, nous faisons le constat que le marché est de plus en plus réticent à payer le différentiel de revenu décent. Quand nos partenaires veulent acheter du cacao, ils nous disent : « Bon, le DRD de 400 dollars on va payer, mais la prime qui bonifie votre cacao, nous allons l'amener à -150, à -200 pounds la tonne », ce qui revient à dire qu'on diminue en fait le différentiel de revenus décent. Cette situation n'est pas tenable pour nous. Est-ce que cette situation ne prouve pas finalement qu'il faut revoir à la baisse le différentiel si les multinationales ne sont pas capables de le payer ? Elles sont capables de le payer : cette année la plupart des multinationales ont augmenté leurs profits de 8%, de 7% et de même plus. Est-ce qu'ils ne sont pas capables de payer ? Parce que quand vous regardez, le prix du cacao est très faible. Le prix du cacao est faible parce qu'il y a beaucoup de cacao : est-ce qu'on ne produit pas trop de cacao par rapport à la demande ? C'est le discours qu'on tient pour faire baisser les prix. On nous dit qu'il y a trop de cacao. Ça fait 4 ans que la Côte d'Ivoire a décidé de stabiliser la production de cacao à 2 millions de tonnes- 2,2 millions. On n'est pas allé au-delà. Donc c'est un discours pour faire baisser le prix, mais ça ne correspond pas à la réalité. Jusqu'où êtes-vous prêt à aller dans cet ultimatum ? Pour nous, c'est un cri de détresse, pour qu'on comprenne qu'on doit payer le planteur. Il y en a certains qui ont commencé à venir, à faire des contrats avec nous, j'espère que les choses vont aller dans la bonne direction. De leur côté, les multinationales affirment qu'elles investissent énormément d'argent, et qu'au final, le cacao leur revient très cher… Mais le cacao ivoirien est cher par rapport à quoi ? On vous dit, coût de production : plus une manne de 13%. Est-ce qu'ils ont trouvé un opérateur économique au monde qui vend sa marchandise moins chère que le coût de production ? Ceux qui vous disent qu'ils font des programmes de durabilité, qui viennent vous faire le bilan, vous verrez que c'est un bilan qui est très maigre. C'est plus de la communication qu'ils font, et ça ne correspond pas à la réalité. Ce qu'on vous dit dans les programmes de certification, le planteur parfois c'est 30 franc CFA qu'il touche. Ce sont des programmes qui n'apportent pas grand-chose à nos planteurs, et ça ne touche qu'un petit groupe de planteurs. Nous, nous voulons que l'ensemble des planteurs soient concernés par l'effort que le marché doit faire pour leur assurer un meilleur prix. Est-ce que le DRD permet vraiment d'améliorer les revenus des producteurs ? Il est évident que le cacao seul ne peut pas sortir le planteur de la pauvreté. Le planteur ne fait pas que du cacao. Nous demandons simplement que le planteur soit payé le juste prix. Il y a un coût de production et il a besoin d'avoir une marge, et il a besoin qu'on puisse lui donner un prix qui lui permette de couvrir ses coûts de production, c'est tout ce que nous demandons. Vous menez ce combat de front avec le Ghana comme allié. Mais le Ghana vit une situation économique et financière très compliquée : est-ce que cela ne va pas jouer en votre défaveur ? Le Ghana, je sais qu'ils ont des problèmes, comme tout le monde le sait, ils ont des problèmes économiques. Mais le planteur est une réalité, il a son produit et nous savons qu'ils ont fixé un prix qui est inférieur au nôtre cette année, je ne sais pas comment les choses vont se passer au Ghana. Mais nous travaillons toujours ensemble. Quand certains disent « le bras de fer » je n'aime pas beaucoup cette expression. Demain (vendredi, ndlr) nous avons une vidéoconférence avec l'essentiel des multinationales sur les questions qui nous concernent. Donc on continue de se parler parce qu'on veut aller vers des solutions qui arrangent tout le monde. Pour l'instant dans l'initiative, vous êtes deux pays, le Ghana et la Côte d'Ivoire. Comment comptez-vous rallier d'autres pays à votre cause ? Depuis que nous avons mis en place l'initiative Côte d'Ivoire – Ghana, d'autres pays veulent entrer dans l'Initiative. Les statuts et la Charte ne permettent pas de le faire. Mais la dernière réunion que nous avons eue du comité de pilotage à Abidjan, le Nigeria était là, le Cameroun était là. Ils sont là comme observateurs. Je pense que d'ici six mois, sans doute, ils vont faire leur entrée dans l'Initiative, et là nous ferons au moins 75% de la production mondiale.
La libre antenne de Debordo Leekunfa, artiste ivoirien. La star du coupé décalé sera en concert, le dimanche 25 décembre 2022, à l'Esplanade du Palais de la Culture, à Abidjan, en Côte d'Ivoire avec Gaou Productions. Debordo Leekunfa Désolé (J'ai déconné) Debordo Leekunfa Apéritif Yamoukidi Debordo Leekunfa Detounounan Debordo Leekunfa Toxic love Debordo Leekunfa Gnangan gnangan Debordo Leekunfa Robot Macador
Demi's *hearts* Abidjan; Wakanda Forever, The Crown Season 5, Reasonable Doubt heads to Primetime TV; Georgia on my mind; only the third (elected) Black governor; new Nas, Dave Chappelle and Black Star head to SNL; Farrakhan defends Kyrie and Ye Thanks to our sponsors: Find your inner detective -- Download June's Journey today Try Peloton risk-free with a 30-Day Home Trial. New Members only. Not available in remote locations. See additional terms at http://onepeloton.com/home-trial Use promo code RESPECT today at http://shipstation.com to sign up for your FREE 60-day trial. Learn more and save 10% off your first month at https://betterhelp.com/ratchet ABOUT ME: http://www.demetrialucas.com/about/ STAY CONNECTED: IG: demetriallucas Twitter: demetriallucas FB: demetriallucas YouTube: demetriallucas Learn more about your ad choices. Visit podcastchoices.com/adchoices
« Nous devons passer de l'efficacité à l'adaptabilité. » Ainsi, parle le célèbre économiste et sociologue américain Jeremy Rifkin, spécialiste de prospective, économique et scientifique et penseur de l'écologie positive. Dans son dernier ouvrage L'âge de la résilience (Les liens qui libèrent), il imagine notre monde de demain. En 1988, il y a 35 ans, il ne s'est pas trompé puisqu'à Washington, il a fait se rencontrer des scientifiques du climat et des militants écologistes de 35 pays. Première réunion du Réseau mondial sur l'effet de serre. Il donnait à l'époque, lui le théoricien de la troisième révolution industrielle, des conférences sur le réchauffement climatique. Il a conseillé de nombreuses personnalités politiques, dont Angela Merkel. Jeremy Rifkin, 77 ans, est aujourd'hui une voix qui porte dans le monde. Éco d'ici éco d'ailleurs lui donne longuement la parole pour un entretien accordé à Ariane Gaffuri, journaliste au service Économie de RFI. Il y est aussi question des solutions pour sauver l'humanité. Nos dossiers d'actualité Dans la seconde partie de l'émission, un dossier sur le bras de fer autour de la production de céréales en Ukraine et leur acheminement via le corridor désormais menacé par la Russie. Aabla Jounaidi, du service Économie de RFI a pu s'entretenir avec Mykola Solsky, le ministre ukrainien de la Politique agraire et de l'Alimentation. Il donne le point de vue de son pays et s'adresse à l'Afrique, particulièrement dépendante du blé ukrainien. Et dans la dernière partie d'Éco d'ici éco d'ailleurs, nous parlons des innovations qui font bouger l'industrie musicale sur le continent africain. L'évolution dans les modes de consommation avec le streaming et la digitalisation seront au cœur du Salon des industries musicales en Afrique francophone (Sima), dont la première édition se tient les 17 et 18 novembre 2022 à Abidjan. Son organisateur, Mamby Diomandé, directeur du département Live & Brands d'Universal Music Africa est notre invité. Nos reportages YouTube, clef USB, BoomPlay ou autres applications de téléchargement, les habitudes de consommation de la musique ont beaucoup évolué ces dix dernières années. Pour le plus grand plaisir des jeunes Africains. Ils ont accès à des catalogues musicaux de plus en plus variés. Reportage de François Hume-Ferkatadji, à San Pedro en Côte d'Ivoire. Au cœur de la COP27, la recherche de solutions face au réchauffement climatique. Dans l'ouest la France, l'entreprise française Cool Roof a mis au point un système de toiture capable de réfléchir la chaleur solaire en cas de canicule. Le marché est porteur. Reportage d'Alexis Bédu.
Maladie génétique, l'albinisme se caractérise par un déficit de pigmentation de la peau, des poils et des cheveux. Cette maladie entraîne une extrême sensibilité aux rayons ultraviolets, des troubles cutanés, visuels et un risque accru de développer un cancer de la peau. Avec une prévalence deux à trois fois supérieure au reste du monde, l'albinisme en Afrique subsaharienne est un fardeau multiple, compte tenu de l'exposition solaire et des difficultés d'accès aux vêtements couvrants et crèmes protectrices. En Côte d'Ivoire, la population concernée par l'albinisme pâtit des carences en matière de prévention des cancers cutanés. Insuffisance sanitaire, à laquelle s'ajoute l'exclusion et des formes graves de discrimination liées à de fausses croyances. Reportage de Raphaëlle Constant réalisé en partenariat avec la Fondation Pierre Fabre, organisatrice des 3e Assises africaines de dermatologie organisées à Abidjan, en Côte d'Ivoire, en octobre 2022.
Maladie génétique, l'albinisme se caractérise par un déficit de pigmentation de la peau, des poils et des cheveux. Cette maladie entraîne une extrême sensibilité aux rayons ultraviolets, des troubles cutanés, visuels et un risque accru de développer un cancer de la peau. Avec une prévalence deux à trois fois supérieure au reste du monde, l'albinisme en Afrique subsaharienne est un fardeau multiple, compte tenu de l'exposition solaire et des difficultés d'accès aux vêtements couvrants et crèmes protectrices. En Côte d'Ivoire, la population concernée par l'albinisme pâtit des carences en matière de prévention des cancers cutanés. Insuffisance sanitaire, à laquelle s'ajoute l'exclusion et des formes graves de discrimination liées à de fausses croyances. Reportage de Raphaëlle Constant réalisé en partenariat avec la Fondation Pierre Fabre, organisatrice des 3e Assises africaines de dermatologie organisées à Abidjan, en Côte d'Ivoire, en octobre 2022.
Chaque vendredi, l'émission est consacrée à deux étapes de la musique. Dans la séquence Génération Consciente, les auditeurs prennent la parole à travers des notes vocales envoyées via Whatsapp au 00336.37.42.62.24. Et Mamby Diomande, commissaire général du SIMA (Salon des Industries Musicales d'Afrique francophone) qui aura lieu les 17 et 18 novembre à Abidjan, en Côte-d'Ivoire. Ce salon a pour but la valorisation, la structuration et le renforcement de capacité des acteurs de ces industries. Roga Roga et Extra Musica Bokoko Numerica Saut mouton Fababy Souler Abou Nidal Va à l'école Jahkasa Kakistocratie Elie Kamano La route est barrée MamJ Ras Soul Mr le Président Ap'Nondas Petit théâtre Maasta MC Tuer pour tuer Diam Min Tekky Succès Moni Bilé Osi tapa tambo lam Roméo Dika Le mari de ma femme Thierry Cham Coup de foudre Medhy Custos Elles demandent
October 2022 marks the 10 year anniversary of the founding of Trailing Houses – the unofficial Facebook Group of the Foreign Service. Affectionately known as THOTUS, the group now numbers at around 23,000 members.Since its inception as a way for a few EFMs from Kathmandu to keep in touch after departing post, it's grown to be the first stop for questions, answers, information, sharing, and connection for folks serving in Embassies and Consulates around the world as well as those based “back home.”Trailing Houses is moderated by 5 admins: 4 EFMs (spouses of Foreign Service members) and a direct-hire FSO: Ed (E.M.) Dyer, Erica Meeks, Ricky Lynn, Lesley Beahm (who couldn't make the interview), and Kim Beauchamp. Collectively, they've served in: Abidjan, Abuja, Harare, Kathmandu, Khartoum, La Paz, London, Nairobi, Podgorica, Prague, Pristina, Tallinn, Tel Aviv, and, of course, D.C.In this exclusive interview, the Admins share with us the origins of Trailing Houses, how it's grown, where it's heading, and what they've learned from moderating a hugely diverse group who move around the world, trailing their houses with them....You can support the generous work of the Trailing Houses admins by contributing to their Patreon at https://www.patreon.com/trailinghouses