City and district of Ivory Coast
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Dans un contexte mondial secoué par les crises sanitaires, les tensions géopolitiques et les mutations économiques, la logistique s'impose plus que jamais comme un maillon stratégique du commerce international et du développement des territoires. À l'occasion de l'Africa CEO Forum 2025, rendez-vous des décideurs privés africains et internationaux, Mathieu Friedberg, directeur général de Ceva Logistics et membre du comité exécutif de CMA CGM est notre Grand Invité de l'Économie avec Bruno Faure (RFI) et Aurélie M'Bida, cheffe du pôle économie de Jeune Afrique. Peu connu du grand public, Ceva Logistics pèse pourtant lourd : présent dans 170 pays, employant plus de 110 000 collaborateurs et récemment renforcé par l'acquisition de Bolloré Logistics. À travers cet entretien exclusif, Mathieu Friedberg revient sur son parcours, de ses débuts chez CMA CGM à la direction de CEVA Logistics, et décrypte les grands enjeux de son secteur : infrastructures insuffisantes, défis sécuritaires, adaptation aux contraintes fiscales et réglementaires africaines, mais aussi digitalisation, automatisation et décarbonation du fret mondial.Alors que l'Afrique représente un marché de croissance prioritaire, ce spécialiste des chaînes d'approvisionnement explique comment son groupe accompagne la mise en œuvre de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAF) et développe des solutions sur-mesure pour connecter les économies africaines entre elles et au reste du monde.En fin d'émission, nous donnons la parole à deux candidats à la présidence de la Banque africaine de développement qui organise fin mai ses Assemblées générales à Abidjan.- la Sud-africaine Bajabulile Swazi Tshabalala, ancienne première vice-présidente de la BAD- le Zambien Samuel Munzele Maimbo, ancien vice-président du budget et de la planification stratégique à la Banque mondiale
Dans la libre antenne, Malik Boulibaï, spécialiste reggae, revient sur l'indignation du mouvement rastafari au Nigeria. Ils condamne les propos de Mohammed Umar Bago, gouverneur de l'État du Niger, à l'ouest du Nigeria, qui appelle à l'arrestation et au rasage des dreadlocks portées par les citoyens de l'État. Guiza Grâce Emmanuella Damour, organisatrice de l'évènement Focus créatif, parle de la 3ème édition aura lieu à Abidjan le 24 mai. Et Aya Robert, influenceuse et organisatrice des mini-concerts live sur TikTok, présente la 3ème édition qui aura lieu le 24 mai avec Koffi Olomidé. Pour visionner les clips, cliquez sur les titres des chansons : Neg Lyrical - Tôt ou tardKoffi Olomidé - Loi hippodromeStomy Bugsy - Mon papa à moi est un gangsterBob Marley and the Wailers - Rastaman live upAïcha Koné feat Gadji Celi - Ben KadiGarcin L'agaçant X Zodiak - C'est codéRetrouvez notre playlist sur Deezer.
Dans le supplément de ce dimanche, en première partie, le début de la libération de la parole dans le domaine du sport ivoirien, le déclencheur : le procès de Tadjou Attada, un ex-entraîneur national de taekwondo pour harcèlement moral. En deuxième partie, Guillaume Thibault nous accompagne au coeur du FEMUA (festival des musiques urbaines). Un événement pas seulement musical, mais qui symbolise le partage et l'équité. Côte d'Ivoire: le procès Tadjou Attada, une brèche dans le mur du silence sur le harcèlement sexuelEn Côte d'Ivoire, cela a été une première. Une athlète a eu gain de cause contre son entraîneur qui la harcelait. 6 mois de prison ferme et 500 000 francs CFA d'amende : c'est la peine prononcée fin février 2025 contre Tadjou Attada, l'ex-entraîneur national de Taekwondo, qui a fait appel. L'affaire n'est pas finie... il a été condamné pour harcèlement moral et non sexuel, malgré le réquisitoire en ce sens. Mais c'est une victoire pour Mariama Cissé, la plaignante, pour d'autres Taekwondoïstes également et, au-delà encore, pour ces athlètes qui ont du mal à sortir des griffes de leur entraîneur... C'est même une porte qui s'ouvre sur la libération de la parole pour les femmes ivoiriennes.Un Grand Reportage de Youenn Gourlay qui s'entretient avec Jacques Allix. FEMUA, quand un festival voit plus loin que la musiqueAngélique Kidjo, Kaaris, Josey, Himra : tous ces artistes ont partagé récemment la scène du FEMUA. La 17è édition du festival des musiques urbaines d'Anoumabo s'est déroulée du 15 au 20 avril 2025 en Côte d'Ivoire, à Abidjan puis à Daloa. Avec le temps, cet évènement, créé par les membres du groupe Magic System, est devenu mythique : plus que de la musique et des concerts gratuits, le FEMUA porte et défend des valeurs de partage et d'équité, cherche à faire bouger les lignes politiques locales et sous-régionales. Nous vous proposons donc une plongée au cœur de cet évènement.Un Grand reportage de Guillaume Thibault qui s'entretient avec Jacques Allix.
À l'occasion de l'Africa CEO Forum 2025 à Abidjan, cette édition spéciale d'Éco d'ici Éco d'ailleurs explore l'essor pétrolier et gazier en Afrique de l'Ouest avec un focus sur la Côte d'Ivoire et le Sénégal. Alors que le continent détient 12% des réserves mondiales de pétrole, les récentes découvertes de gisements majeurs, comme Baleine et Calao en Côte d'Ivoire ou Sangomar au Sénégal, marquent l'entrée de ces nations dans le cercle des nouveaux producteurs stratégiques. En plateau, Kamel Koné (GESPETROGAZ-CI), Ambroise Niamien (ministère ivoirien des Mines, du Pétrole et de l'Énergie) et Khadim Bamba Diagne (COS-PETROGAZ au Sénégal) débattent autour de Bruno Faure des enjeux : opportunités économiques, souveraineté énergétique, gouvernance éthique et impératif de transition vers les renouvelables. Entre attentes locales, enjeux géopolitiques et collaborations internationales, l'émission interroge aussi la place future de l'Afrique sur le marché mondial, les défis du financement et la nécessité d'une coopération renforcée entre États producteurs du continent.
À l'occasion de l'Africa CEO Forum 2025 à Abidjan, cette édition spéciale d'Éco d'ici Éco d'ailleurs explore l'essor pétrolier et gazier en Afrique de l'Ouest avec un focus sur la Côte d'Ivoire et le Sénégal. Alors que le continent détient 12% des réserves mondiales de pétrole, les récentes découvertes de gisements majeurs, comme Baleine et Calao en Côte d'Ivoire ou Sangomar au Sénégal, marquent l'entrée de ces nations dans le cercle des nouveaux producteurs stratégiques. En plateau, Kamel Koné (GESPETROGAZ-CI), Ambroise Niamien (ministère ivoirien des Mines, du Pétrole et de l'Énergie) et Khadim Bamba Diagne (COS-PETROGAZ au Sénégal) débattent autour de Bruno Faure des enjeux : opportunités économiques, souveraineté énergétique, gouvernance éthique et impératif de transition vers les renouvelables. Entre attentes locales, enjeux géopolitiques et collaborations internationales, l'émission interroge aussi la place future de l'Afrique sur le marché mondial, les défis du financement et la nécessité d'une coopération renforcée entre États producteurs du continent.
Africa has been uniquely impacted by the economic rollercoaster of 2025, with the African Development Bank warning that tariffs could send "shockwaves" through the dozens of nations impacted, reducing trade and raising debt. The ADB aims to reduce poverty and living conditions for Africans across the continent, and its President Akinwumi Adesina joins Christiane from Abidjan. Also on today's show: Author Daniel Kehlmann; journalist Karen Attiah Learn more about your ad choices. Visit podcastchoices.com/adchoices
Le président du Ghana John Mahama a fait sensation cette semaine à Abidjan, en Côte d'Ivoire, quand il a appelé les investisseurs à venir forer du pétrole dans son pays « comme s'il n'y avait pas de lendemain ». Pourquoi une telle frénésie et une telle impatience ? Il y a l'effet Donald Trump, bien sûr, mais pas seulement. Benjamin Augé est chercheur associé au programme Afrique et au programme Énergie climat à l'Institut français des relations internationales (Ifri). Il nous donne quelques clés au micro de Christophe Boisbouvier. RFI : À l'Africa CEO Forum d'Abidjan cette semaine, le président ghanéen John Mahama a fait sensation quand il a appelé les investisseurs à venir pomper un maximum de pétrole chez lui, « comme s'il n'y avait pas de lendemain », a-t-il précisé. Qu'est-ce que vous en pensez ? Benjamin Augé : Je pense que c'est très classique de tous les dirigeants de pays producteurs, l'objectif est de produire le plus vite possible. Et John Mahama, qui vient d'arriver au pouvoir, a besoin de revenus significatifs. Et donc c'est assez classique que dans le sillage de l'arrivée de Trump au pouvoir, qui justement va faire son possible pour augmenter encore la production pétrolière de son pays, et bien à l'image de Trump, il essaie de suivre ses traces. Et donc l'objectif est de produire jusqu'à la dernière goutte. Quand il y a une rentabilité par rapport à un gisement, c'est d'essayer de faire en sorte que des investisseurs viennent pour trouver de nouveaux gisements pour que la production puisse à nouveau remonter. Et c'est vrai qu'il a compris que l'enveloppe globale pour les hydrocarbures a tendance à diminuer et que donc les investisseurs sont de plus en plus difficiles à convaincre d'investir dans certains pays, notamment dans des pays compliqués. Et donc il est nécessaire de tout faire pour faire en sorte que ces investisseurs viennent, en l'occurrence au Ghana.Oui, parce qu'il y a pas mal de banques européennes et américaines qui sont sous pression de leurs opinions publiques et qui n'osent plus investir dans le pétrole et le gaz. C'est ça ? Exactement. Tout gros investissement, on peut parler aussi d'investissement au Mozambique, sur Mozambique LNG avec Total, est très compliqué parce que vous avez plusieurs pays qui sont impliqués et les ONG environnementales sont en Occident à faire beaucoup, beaucoup de pression pour que leurs banques n'investissent pas dans ces projets-là. Et donc ça devient de plus en plus compliqué… Avec une enveloppe globale pour le pétrole et le gaz qui diminue et avec un nombre d'acteurs qui se dirigent de moins en moins sur les hydrocarbures qui n'ont plus vraiment la cote.Alors le Ghana n'est pas le seul pays africain à nourrir de grandes ambitions gazières et pétrolières. Il y a son voisin ivoirien, il y a le Sénégal, il y a la Mauritanie. Est-ce que ces grands projets d'hydrocarbures sont compatibles avec la lutte contre le changement climatique et le développement des énergies renouvelables ?C'est une discussion très complexe parce que, à partir du moment où vous faites des découvertes pétrolières et gazières, l'objectif c'est de les mettre en production. Il n'y a aucun pays au monde qui a réussi à faire en sorte que des projets avec des découvertes et avec des financements ne se développent pas dans les hydrocarbures. L'Équateur a essayé de faire ça, c'est-à-dire en disant « Chevron a fait des découvertes, on ne les développe pas si les organisations internationales nous donnent l'équivalent en revenus », et finalement, évidemment, Chevron a développé parce que personne n'a proposé de solution. Donc, tous les pays que vous avez cités, leur objectif, c'est de produire au maximum du pétrole et du gaz. Et les barils qui ont été découverts ne vont pas être transformés en énergie électrique parce que l'énergie électrique va venir des renouvelables.Donc les énergies renouvelables, ça va permettre justement de donner de l'énergie pour ces pays-là. Donc, plus vous faites de l'énergie renouvelable dans ces pays-là, plus vous avez une capacité d'exportation des hydrocarbures. C'est tout à fait la stratégie des gros pays producteurs, notamment dans le Golfe, comme l'Arabie saoudite, qui construisent d'énormes fermes solaires justement pour leur électricité propre, pour pouvoir continuer à exporter le plus grand nombre de barils de pétrole.Alors, au cours de son intervention à l'Africa CEO Forum d'Abidjan, le président ghanéen a fait cet aveu : « J'ai honte de dire que seulement 2,7 % de l'énergie que consomme le Ghana provient des énergies renouvelables, notamment du solaire ». Est-ce que l'énergie verte, ce n'est pas encore un gadget ? En fait, ce sont des énergies qui ne sont pas continues. Donc c'est difficile de stocker cette électricité. Et les hydrocarbures permettent justement d'avoir une énergie continue plutôt bon marché et donc on va plutôt à la facilité. Donc c'est en grande partie pour ça qu'il y a encore une très grande majorité des centrales en Afrique qui sont au pétrole, au gaz et évidemment, encore pire, au charbon qui est encore plus rentable. Donc c'est une question de rentabilité, de facilité, d'investissement et aussi du fait que vous avez de l'énergie en continu contrairement à l'énergie renouvelable.Et du coup, est-ce que beaucoup de dirigeants africains et européens ne se disent pas à voix basse que le gaz, le pétrole ou le charbon, comme vous dites, ont encore de beaux jours devant eux ? Oui, en fait, clairement, les hydrocarbures ont encore plusieurs décennies de production, ça, c'est absolument évident. Et donc on va avoir certainement une production qui va commencer à décroître dans les années 2030-2035, mais ça ne veut pas du tout dire qu'on va arrêter de consommer du pétrole et du gaz. En tout cas, pour le pétrole, il risque d'y avoir une courbe descendante dans les années 2030. Et pour le gaz, ça risque d'être encore plus tard. Donc, on est vraiment sur une industrie dont la fin est difficile à prévoir, mais clairement, il y a facilement encore trois décennies devant nous de production.
Angélique Kidjo, Kaaris, Josey, Himra : tous ces artistes ont partagé récemment la scène du FEMUA. La 17è édition du festival des musiques urbaines d'Anoumabo s'est déroulée du 15 au 20 avril 2025 en Côte d'Ivoire, à Abidjan puis à Daloa. Avec le temps, cet évènement, créé par les membres du groupe Magic System, est devenu mythique : plus que de la musique et des concerts gratuits, le FEMUA porte et défend des valeurs de partage et d'équité, cherche à faire bouger les lignes politiques locales et sous-régionales. Nous vous proposons donc une plongée au cœur de cet évènement. «FEMUA, quand un festival voit plus loin que la musique», un Grand reportage de Guillaume Thibault.
Lors d'un discours devant des investisseurs réunis à Abidjan, le Premier ministre guinéen s'est voulu rassurant sur la fin de la transition dans son pays. Bah Oury a annoncé que l'élection présidentielle et les législatives se tiendront en décembre. Le calendrier vous semble-t-il réaliste ? Nous lançons le débat.
Serpents, araignées, scorpions, frelons… Leurs piqûres et morsures peuvent provoquer des envenimations avec des conséquences plus ou moins graves selon la dangerosité du venin, la prise en charge et la santé de la personne touchée. En 2024, l'OMS estimait que près de 5 millions de personnes dans le monde étaient mordues par des serpents chaque année, provoquant entre 94 000 et 125 000 décès. Quels sont les traitements existants contre les envenimations ? Quels réflexes avoir en cas de morsure ou de piqûre ? Comment rendre les anti-venins plus accessibles ? Pr Jean-Philippe Chippaux, directeur de recherche émérite à l'IRD. Docteur en médecine et en santé publique. Membre titulaire de l'Académie des sciences d'outre-mer et membre correspondant de l'Académie nationale de médecine Dr Pierre Amta, médecin généraliste au Centre médical d'arrondissement de Logone-Birni, dans le district de santé de Kousseri, au Cameroun, co-auteur de plusieurs articles sur une étude clinique menée par l'Institut Pasteur sur les morsures du serpent. ► En fin d'émission, nous parlons des enjeux de santé mentale liés à l'albinisme, à l'occasion de l'atelier régional organisé le 13 mai 2025 à Abidjan par la Fondation Pierre Fabre. Interview de Lala Aïcha Diakite, présidente de l'association des personnes vivant avec l'albinisme du Mali (SIAM). Programmation musicale :► Agatchu – Maradona► Shallipopi – Laho.
Serpents, araignées, scorpions, frelons… Leurs piqûres et morsures peuvent provoquer des envenimations avec des conséquences plus ou moins graves selon la dangerosité du venin, la prise en charge et la santé de la personne touchée. En 2024, l'OMS estimait que près de 5 millions de personnes dans le monde étaient mordues par des serpents chaque année, provoquant entre 94 000 et 125 000 décès. Quels sont les traitements existants contre les envenimations ? Quels réflexes avoir en cas de morsure ou de piqûre ? Comment rendre les anti-venins plus accessibles ? Pr Jean-Philippe Chippaux, directeur de recherche émérite à l'IRD. Docteur en médecine et en santé publique. Membre titulaire de l'Académie des sciences d'outre-mer et membre correspondant de l'Académie nationale de médecine Dr Pierre Amta, médecin généraliste au Centre médical d'arrondissement de Logone-Birni, dans le district de santé de Kousseri, au Cameroun, co-auteur de plusieurs articles sur une étude clinique menée par l'Institut Pasteur sur les morsures du serpent. ► En fin d'émission, nous parlons des enjeux de santé mentale liés à l'albinisme, à l'occasion de l'atelier régional organisé le 13 mai 2025 à Abidjan par la Fondation Pierre Fabre. Interview de Lala Aïcha Diakite, présidente de l'association des personnes vivant avec l'albinisme du Mali (SIAM). Programmation musicale :► Agatchu – Maradona► Shallipopi – Laho.
Saudi Arabia and the US have announced a number of economic tie ups during President Trump's trip Riyadh we find out what they've talked about.Also today As African business leaders meet in Cote D'Ivoire How do they see the United States when it comes to trade and economic development? We'll hear from the CEO forum in Abidjan.And if the international airline hoping AI can help cut flight delays.You can contact us on WhatsApp or send us a voicenote: +44 330 678 3033.
Rwandan President Paul Kagame has called on all African countries to work together and deal with conflicts and coups on the continent. He says the African Union needs to do more to address the many challenges facing the continent. Speaking at the Africa CEO Forum in Abidjan, Ivory Coast, Kagame says regardless of the challenges, efforts must be made to finding lasting peace.
À Abidjan, « Inspirations Kourouma » rend hommage au grand écrivain Ahmadou Kourouma (1927-2003), pour célébrer son héritage littéraire à travers les créations d'artistes contemporains. L'exposition collective, qui mêle tableaux, sculptures et même bandes dessinées, est à voir au centre d'art historique du Plateau, La Rotonde. Avec notre correspondante à Abidjan,Les visiteurs sont accueillis dans La Rotonde par les yeux pénétrants d'Ahmadou Kourouma : un grand portrait en noir et blanc réalisé par Jems Koko Bi, représentant l'écrivain, la tête posée sur sa main, fixant le spectateur du regard.« Dans le creux de la main… Je crois qu'il disait : “Dans le creux de la main, on se repose et on apprend beaucoup”, explique Jems Koko Bi. Et ce regard perçant qu'il avait… C'est un grand personnage pour moi. Kourouma fait partie du patrimoine culturel de la Côte d'Ivoire. Quand vous approchez du portrait, vous voyez qu'il n'y a pas de peinture. C'est juste gratté, sur du papier noir, au couteau. C'est un travail archéologique que j'ai fait ».En plus des photos d'archives, des coupures de journaux et d'extraits de ses textes, l'exposition met en scène une quinzaine d'œuvres présentées par un casting prestigieux, où figurent notamment les peintres Aboudia et Yéanzi, le sculpteur Salif Diabagaté… Les participants ont reçu des extraits de livres de Kourouma et ont été invités à s'en inspirer pour créer leurs propres œuvres. Pascal Konan, artiste plasticien, signe ainsi la toile Les Couleurs des Indépendances, en référence au premier roman de Kourouma, Les Soleils des Indépendances.« Moi, j'ai dû illustrer une partie de ce livre, qui propose une lecture, ou une relecture des temps coloniaux. Donc, dans la Toile, il y a une grande répartition du bleu, du blanc et du rouge, pour montrer la domination du pays colonisateur. Et puis, ensuite, le jaune, qui symbolise le soleil d'Afrique, vient pour dire qu'en Afrique, il y a eu des gens qui se sont battus. Pour moi, c'est une œuvre assez symbolique. On a essayé de résumer tout ça en image, parce qu'on estime qu'une image vaut mille mots ».À écouter aussiYambo Ouologuem et Ahmadou Kourouma, les jumeaux de 1968Quand les arts visuels ravivent la mémoire littéraireIl peut sembler paradoxal de rendre hommage à un écrivain avec une exposition d'arts plastiques… Mais le directeur de La Rotonde, Yacouba Konaté, dit croire « qu'aucune discipline ne peut vivre en autarcie ».« Je pense qu'une discipline vit, survit, se développe, par la connexion, par la collaboration avec les autres disciplines, explique-t-il. Ahmadou Kourouma, c'était un ami. J'ai vu l'immense travail qu'il faisait pour construire ses textes, les produire, les peaufiner. Vraiment, c'est un orfèvre, c'est un bijoutier. Donc, je me suis promis de faire un événement sur lui, puisque je suis, moi, un universitaire qui considère que les arts visuels ont un impact, une efficacité de communication plus forte que la littérature au sens ordinaire du terme ».Yacouba Konaté dit même avoir guéri la panne d'inspiration de l'un des sculpteurs avec lesquels il collaborait en 2001, Yacouba Touré, en lui faisant lire Allah n'est pas obligé d'Ahmadou Kourouma.« Cette lecture a produit une étincelle créative chez ce sculpteur, qui était l'un des meilleurs de sa génération. Et j'ai voulu reprendre ce procédé avec des artistes contemporains ».Une initiative saluée par la veuve de l'écrivain, Christiane Kourouma, qui se réjouit de voir son œuvre toujours célébrée, 22 ans après sa mort. « Je vis encore avec lui jour et nuit. Je lis encore ses livres, je lis tout ce qu'on a pu écrire sur lui… Tout ce que je vois ici, toutes ses photos, je les connais par cœur ».L'exposition Inspirations Kourouma restera visible à la Rotonde jusqu'au 21 mai.À lire aussiDe l'apprentissage brutal du français au Prix Renaudot: le parcours d'Ahmadou Kourouma
She is a music legend whose voice and presence have shaped generations beyond the African continent. Beninese-French singer Angélique Kidjo is a multi-Grammy award winner but also a fierce advocate for education, culture and freedom. This year, she was one of the "Guests of Honour" at Abidjan's Festival of Urban Music in Ivory Coast, where she shared the stage with emerging artists in Africa. On the sidelines of the festival, Kidjo sat down with our music editor Fatimata Wane. In this special interview, they discuss Kidjo's passion for music and working with the next generation to come.
Stéphane Metych – L'architecte de communautés d'excellenceDans cet épisode, nous avons l'honneur d'accueillir Stéphane Metych, un entrepreneur visionnaire dont le parcours est une source d'inspiration. Dès l'âge de 20 ans, il se lance dans le négoce entre la France et le Gabon, posant les bases d'un parcours marqué par l'audace, la résilience mais aussi la passion pour le design et l'immobilier .Fondateur de La Résidence Abidjan, un club privé d'affaires situé à Cocody Ambassade, Stéphane a su créer un espace où l'excellence et la discrétion se rencontrent, offrant à ses membres un lieu de prestige et de réseautage unique . Son engagement envers la création de communautés d'affaires exclusives témoigne de son éthique de travail rigoureuse et de sa mission de transformer le paysage des affaires en Côte d'Ivoire.Avec une connaissance fine des milieux d'affaires en Côte d'Ivoire, Stéphane partage dans cet épisode sa vision du leadership, son parcours entrepreneurial et les leçons tirées de ses expériences. Un échange riche en enseignements pour tous ceux qui aspirent à impacter positivement leur environnement professionnel.
C'est à partir d'après-demain mercredi 7 mai que les 133 cardinaux électeurs de l'Église catholique vont se réunir en conclave au Vatican pour élire le nouveau pape. L'Afrique représente 20% des catholiques dans le monde. Mais avec 17 cardinaux électeurs (ndlr : le cardinal John Njue du Kenya s'est désisté pour raisons de santé), elle n'a que 12% des voix au sein du conclave à venir. Pour la première fois dans l'histoire, verra-t-on cette semaine un pape africain ? Le Burkinabè Jean-Paul Sagadou est père assomptionniste et journaliste au groupe de presse catholique Bayard Afrique, à Abidjan et à Ouagadougou. Il est l'invité de Christophe Boisbouvier. RFI : En vue de ce conclave, beaucoup prédisent un retour en force des conservateurs après les douze ans de pontificat du réformiste François. Est-ce que vous partagez cette analyse ? Père Jean-Paul Sagadou : Je pense que le pape François nous a engagés sur une voie de la réforme. Moi, je souhaiterais plutôt qu'on continue dans ce sens. Le pape a écouté la base, il a semé les graines d'une réforme profonde de l'Église. Moi, mon souhait, c'est qu'on puisse continuer dans ce sens et j'espère que l'esprit va souffler dans ce sens, à la fois dans l'esprit, dans le cœur et dans la tête des cardinaux.Donc, vous espérez que la réforme va continuer ? Oui.En décembre 2023, quand le pape François a autorisé la bénédiction des couples homosexuels, il y a eu une levée de boucliers en Amérique du Nord et surtout en Afrique. Est-ce que ce sujet ne va pas forcément provoquer des clivages au sein de ce conclave ? Oui, c'est possible. Bon, moi je considère que, lors de cette séquence-là récente, peut-être qu'il n'y a pas eu une très grande compréhension de part et d'autre. Moi, ce que je voulais souligner, c'est que les trajectoires historiques des peuples ne sont pas les mêmes. Les références culturelles sont assez différentes. Mais je pense qu'il est possible, malgré tout, de vivre la communion dans la différence. Et je pense que c'est possible de penser global, mais aussi d'agir local. Je pense que l'Afrique peut aussi agir à partir du continent et aussi continuer à penser avec le reste du monde, y compris sur ces questions très sensibles de morale.Quand les évêques africains ont protesté, le message a été porté personnellement à Rome par le cardinal archevêque de Kinshasa, Monseigneur Fridolin Ambongo. Est-ce à dire que sa voix va compter cette semaine au conclave ? Sa voix, oui, mais celle de tous les cardinaux. Je pense qu'ils sont au même niveau. Après, on attend de voir ce que chacun pourra apporter. Moi, je pense qu'il y a un travail d'écoute mutuelle et je pense que là, effectivement, sur ce travail d'écoute, c'est fait dans la dynamique de l'esprit du Synode sur la synodalité. C'est à chacun d'apporter sa pierre pour la construction de l'ensemble de l'Église.Est-ce que Monseigneur Ambongo pourrait être élu pape ? Là aussi, ça peut être lui, mais ça peut être aussi tous les autres.C'est-à-dire que c'est très ouvert en fait…Oui, parce que je pense que l'esprit, il ouvre, il ne ferme pas.Deux mille ans après sa naissance, est-ce qu'il est temps que l'Église se donne un pape africain ? Je ne pense pas que c'est une question forcément d'analyse liée à la temporalité. Bien sûr, les Africains seront contents s'il y a un pape africain, mais je pense qu'ils seront tout autant contents si c'est un pape d'une autre couleur, d'un autre continent. L'enjeu, me semble-t-il, se trouve ailleurs : c'est comment, ensemble, on essaie de répondre aux défis qui se posent à nous aujourd'hui, avec des responsables d'Église qui sont ouverts au monde, qui sont prêts à écouter. Et donc je pense que ce n'est pas une question de géographie, encore moins de couleur de peau, mais plutôt une dynamique d'écoute, de l'esprit d'aventure - on va dire, collective - dans les jours à venir.Mais quand vous voyez la déchristianisation en Europe et la vitalité au contraire de l'Église en Afrique, est-ce que vous ne vous dites pas qu'il serait temps que l'Afrique donne un pape à cette Église ? Oui, mais ce qui importe, je pense pour l'Église en Afrique à l'heure où elle se trouve aujourd'hui, c'est de dire : qu'est-ce que nous pouvons contribuer en termes d'imaginaire, en termes de spiritualité, en termes de théologie ? Mais il n'y a pas, là encore, à imaginer des stratégies pour faire valoir une figure du continent. Ça fait déjà longtemps que, sur le continent africain, le nombre de Chrétiens augmente, que le clergé est vivant. Mais cela n'équivaut pas à une forme de réclamation qu'on ait envie que désormais ce soit un pape africain. L'Église d'Afrique reste ouverte, disponible, à ce que l'esprit soufflera pour l'Église et pour le monde.C'est-à-dire que vous espérez qu'un jour il y aura un pape africain, mais vous ne le dites pas trop haut parce qu'il ne faut pas abattre ses cartes avant le conclave, c'est ça ? (Rires) Non, mais en fait, je pourrais dire que j'espère aussi que demain il y aura un pape asiatique, un pape d'autres espaces de notre monde. Je pense qu'il ne faut pas situer la chose du point de vue de la géographie, mais plutôt du point de vue de l'esprit. Et puis si demain c'est un pape africain, on va dire Gloire à Dieu !
Djanii Alfa est artiste et activiste guinéen, devenu l'une des voix incontournables du hip-hop en Afrique de l'Ouest. Le 3 mai, il présentera à la Place, à Paris, son nouvel album Jour de paix. Un projet sur lequel il a réuni les artistes de la scène guinéenne Thiird, Limo ou encore Lalypop, ainsi que l'artiste burkinabè Smarty. Ibrahim Fama Diabaté, commissaire général du QITA (Quotient Intellectuel des Talents Artistiques), dont la 6ème édition aura lieu au Palais de la Culture, à Abidjan, le 24 mai. Et Serge Noukoué, co-fondateur du NollywoodWeek, film festival qui aura lieu du 7 au 11 mai au cinéma l'Arlequin, à Paris. Pour visionner les clips, cliquez sur les titres des chansons : Dadju x Tayc - Le contratTayc - Promets-le moiDjanii Alfa - Peace priceDjanii Alfa - Enfant soldatDjanii Alfa - Couleur afrik2pac feat Talent - Changes Marvin Gaye, Tammi Terrel - Ain't no mountain high enoughJocelyne Labylle - On verraRetrouvez notre playlist sur Deezer.
Avec « Sombre lagune », qui paraît aux éditions Fayard, nous plongeons dans les eaux troubles d'Abidjan, notamment dans le milieu des trafiquants de drogue et des hauts fonctionnaires corrompus. C'est donc un roman policier. Mais comme son auteur s'appelle Antoine Glaser, journaliste et expert en géopolitique, ce livre est aussi un roman à clés, dans lequel certains personnages de fiction dépeignent des personnes réelles que le reporter a croisées dans ses enquêtes en Côte d'Ivoire. Alors qui est qui ? Antoine Glaser répond aux questions de Christophe Boisbouvier. RFI : Antoine Glaser, bonjour,Antoine Glaser : Bonjour,Sombre lagune raconte le combat d'un petit barbouze français contre la mafia d'Abidjan. On croise des trafiquants libanais, un flingueur marocain. Et ce qui frappe, c'est que la guerre du cacao a laissé la place à celle de la cocaïne ?Absolument, on a l'impression maintenant que la cocaïne est absolument intégrée dans le cacao, qui reste la première production de la Côte d'Ivoire. Mais on voit comment des narcotrafiquants ont pu planquer la cocaïne dans le cacao, il fallait y penser.En 2021, deux tonnes de cocaïne ont été saisies dans les ports d'Abidjan et de San Pedro. Et on vient de juger, je crois, le chef de la cellule antidrogue du port d'Abidjan ?Oui, parce que ce n'est pas particulier à la Côte d'Ivoire, on voit comment la police, les douaniers, des gens qui n'ont pas forcément des salaires extrêmement élevés, se laissent corrompre avec une grande facilité. Et quand c'est dans le port du Havre, on en parle vraiment comme quelque chose de quotidien. Et bien à Abidjan, c'est la même chose, simplement à Abidjan, il n'y a pas tous les jours des arrestations.Et c'est ce fait divers de 2021 qui vous a donné l'idée de ce livre ?Ce qui m'a donné l'idée de ce livre, c'est vrai qu'il y a eu en Côte d'Ivoire un certain nombre de personnes qui ont disparu et l'idée du livre a vraiment germé à partir de ces disparitions.Alors, il y a un enquêteur qui a disparu il y a 21 ans, dont tout le monde se souvient, c'est notre confrère Guy André Kieffer qui travaillait pour vous, Antoine Glaser, quand vous étiez le directeur de la Lettre du continent. Alors à l'époque, il a été kidnappé sur le parking d'un supermarché et depuis, on n'a jamais retrouvé son corps. Est-ce que vous avez pensé à lui en écrivant ce livre ?Oui, en partie. J'ai pensé à Guy André Kieffer, mais comme je n'ai pas enquêté réellement sur sa disparition, c'est vrai que j'ai pensé, mais j'ai fait en sorte que ça ne soit pas non plus son histoire. Guy André, il enquêtait beaucoup sur les trafics de cacao entre les pays, mais il enquêtait aussi sur la Guinée-Bissau, à l'époque du général Ansoumane Mané, donc je veux dire, c'était un ensemble, mais bien sûr, j'ai pensé à Guy André Kieffer. En fait, cette fiction, c'est une toile de fond, c'est plusieurs histoires en une, c'est une ambiance. J'adore Abidjan aussi. C'est cette lagune qui pour moi est totalement mystérieuse. Il y a 15 millions de personnes qui vivent à Abidjan et avec cette mixité de tous les pays voisins, c'est une capitale qui me fascine.Dans ce livre, Antoine Glaser, vous avez une écriture sèche, une écriture de polar. Mais quelques fois, au détour d'une phrase, comme « le cash bloqué au Liban coule à présent dans le béton ivoirien », on retrouve le style un petit peu imagé et fleuri de la Lettre du continent, qui s'appelle aujourd'hui Africa Intelligence. Romancier d'un jour, journaliste toujours ? Oui, bien sûr. C'était extrêmement difficile pour moi cette fiction, parce que, évidemment, je voyais Guy Andy Kieffer, j'en revoyais d'autres et c'était compliqué. Évidemment, c'est une fiction qui m'a demandé beaucoup de travail parce que j'avais toujours envie d'écrire et d'enquêter sur la réalité de tout ça.Alors, vous cachez évidemment de vrais personnages sous des pseudos et l'un des hommes clés de votre roman, c'est le tout-puissant ministre de l'Intérieur, Bamba. « Colosse et bon vivant », écrivez-vous. Je n'ai pas pu m'empêcher de penser à Ahmed Bakayoko, le défunt ministre de l'Intérieur de Côte d'Ivoire.Oui et non, ce n'est pas Ahmed Bakayoko, mais c'est vrai que bon, Ahmed Bakayoko c'est vrai qu'il était le tout-puissant ministre de l'Intérieur, ensuite Premier ministre. C'est vrai que lui, un peu comme le personnage Bamba, lui aussi, il voulait aussi peut-être accéder aux plus hautes fonctions de l'État. Mais dans la fiction, on ne sait pas comment il est mort, Bamba. Donc voilà, encore une fois, c'est vraiment une fiction. Alors comme toile de fond évidemment, il faut quand même qu'il y ait des choses qui sont réelles, hein. Donc oui, c'est décalé, mais avec une toile de fond qui est la réalité du pays.Dans votre livre où la lagune est bien sombre, vous écrivez : « des aigrettes blanc immaculé picorent les jambes effilochées et sanguinolentes du corps de la jeune femme », le contraste est fort !Oui, mais justement, dans les « maquis » d'Abidjan, quand je regarde et que je me perds là, les yeux sur la lagune, je suis toujours autant révolté que fasciné de voir ces magnifiques oiseaux blancs se poser sur des détritus et de voir une lagune totalement polluée. En particulier, bien évidemment, avec le port d'Abidjan, la raffinerie et cetera, et c'est vrai qu'il y a des problèmes de pollution qui sont extrêmes et donc c'est vrai que ces contrastes, c'est fascinant.RFI : Antoine Glaser, merci.À lire aussiCôte d'Ivoire: plusieurs partis d'opposition appellent au dialogue
En Côte d'Ivoire, près de 34 000 naissances prématurées sont enregistrées chaque année. En complément de la prise en charge en couveuse dans les hôpitaux, l'Unicef et le Fonds Muskoka ont développé depuis six ans, avec le gouvernement ivoirien, le programme Centres de Soins Mère Kangourou (SMK). Une méthode de contact peau à peau entre la mère et son bébé prématuré, pour réduire la mortalité néonatale, qui donne déjà de très bons résultats. Avec notre correspondante à Abidjan, Marine JeanninMalgré les pleurs des bébés et les discussions à voix basse des jeunes mères, l'atmosphère est feutrée dans le service « Mère Kangourou » du CHU de Treichville, une commune d'Abidjan en Côte d'Ivoire. Seize femmes et leurs bébés sont actuellement logées, encadrées et soignées dans cette unité d'une vingtaine de places. Parmi elles, Fatim Wandao, 23 ans, porte entre les seins un bébé d'un mois, son premier enfant. L'hôpital a dû déclencher son accouchement avant terme, raconte-t-elle, à cause d'une complication survenue à six mois de grossesse.« Ils l'ont envoyé en couveuse, parce que le bébé était trop petit, se souvient-elle, encore émue. Je tremblais. Je me suis dit “Est-ce que mon bébé va s'en sortir ? Est-ce que je vais m'en sortir ?” Quand je le voyais dans la couveuse, je ne me sentais pas bien, parce qu'elle était trop petite. Mais quand le bébé est revenu, je me suis sentie très heureuse. La première fois que j'ai pris mon bébé dans les bras, je me suis sentie fière d'être maman. Quand on est venues ici, au fur et à mesure, j'ai commencé à prendre soin d'elle, et les mamans qui sont ici avec moi m'ont aidée. »La méthode est simple, explique l'infirmière Nicole Howo. Garder en permanence les bébés au contact de leur mère, grâce à un foulard étroitement noué, comme pour prolonger la grossesse hors du ventre maternel. « On porte les bébés peau à peau, à la poitrine des mamans, et c'est cette chaleur-là qui permet à l'enfant de se développer. Ça marche, on a des bébés qui viennent à 600 grammes, et on les voit aujourd'hui, ils sont normaux, comme les autres bébés. »Le porter « kangourou » aide l'enfant à se développer, mais aussi la mère à garder un bon état psychologique, car les risques de dépression post-partum sont accentués après un accouchement prématuré. De peur de perdre leur bébé peu après la naissance, beaucoup de parturientes refusent même de leur donner un nom. « Ça permet à la maman de regagner en confiance, parce que quand on [donne naissance à un enfant] prématuré, on se culpabilise, on est traumatisée. Donc la mère elle-même voit l'enfant grandir progressivement. Chaque jour, on fait les pesées. Cinq grammes aujourd'hui, 10 grammes aujourd'hui, 20 grammes demain. Elles sentent l'enfant grandir. Quand on atteint le kilogramme, on célèbre ! », se réjouit le Dr Chantière Somé-Meazieu, qui dirige l'unité Mère-Kangourou.Quinze centres de soin Mère-Kangourou sont déjà fonctionnels, avec l'objectif de doubler ce nombre d'ici à 2030. Le gouvernement aimerait appliquer ce programme à l'échelle nationale, encouragé par les bons résultats que souligne Mariana Stirbu, représentante par intérim de l'Unicef dans le pays. « Dans ce centre, pour l'année dernière, on a eu un taux de survie de 99 %. C'est un pourcentage très important. Beaucoup de ces enfants auraient pu décéder, c'est une question de vie ou de mort », détaille-t-elle. La prématurité reste l'une des principales causes de mortalité infantile en Côte d'Ivoire, puisqu'elle représente près de 30 % des décès néonatals. À lire aussi«Carnet de santé», le podcast – Dr Somé-Meazieu, grand-mère des prématurés en Côte d'Ivoire
Djanii Alfa est artiste et activiste guinéen, devenu l'une des voix incontournables du hip-hop en Afrique de l'Ouest. Le 3 mai, il présentera à la Place, à Paris, son nouvel album Jour de paix. Un projet sur lequel il a réuni les artistes de la scène guinéenne Thiird, Limo ou encore Lalypop, ainsi que l'artiste burkinabè Smarty. Ibrahim Fama Diabaté, commissaire général du QITA (Quotient Intellectuel des Talents Artistiques), dont la 6ème édition aura lieu au Palais de la Culture, à Abidjan, le 24 mai. Et Serge Noukoué, co-fondateur du NollywoodWeek, film festival qui aura lieu du 7 au 11 mai au cinéma l'Arlequin, à Paris. Pour visionner les clips, cliquez sur les titres des chansons : Dadju x Tayc - Le contratTayc - Promets-le moiDjanii Alfa - Peace priceDjanii Alfa - Enfant soldatDjanii Alfa - Couleur afrik2pac feat Talent - Changes Marvin Gaye, Tammi Terrel - Ain't no mountain high enoughJocelyne Labylle - On verraRetrouvez notre playlist sur Deezer.
La bataille pour la présidence de la BAD est lancée. Dans un mois pile, le 29 mai, au siège de la Banque africaine de Développement, à Abidjan, le nouveau président de la BAD sera élu par les représentants des 81 pays membres de l'institution, parmi lesquels 54 pays africains. Qui va succéder au Nigérian Akinwumi Adesina pour les cinq ans à venir ? Cinq candidats sont en lice, une femme et quatre hommes. L'économiste bissau-guinéen Carlos Lopes a été le secrétaire exécutif de la Commission économique de l'ONU pour l'Afrique. Aujourd'hui, il enseigne à l'université du Cap. Il répond aux questions de Christophe Boisbouvier. À lire aussiBAD: qui sont les cinq candidats en lice pour la présidence ?À lire aussiAu Maroc, le patron de la BAD Akinwumi Adesina défend sa méthode auprès des investisseurs
La bataille juridique autour de la nationalité de Tidjane Thiam est lancée. Les avocats du candidat du PDCI-RDA, dont la justice a ordonné la radiation des listes électorales à six mois de la présidentielle, sont sur le pied de guerre. Leur objectif : prouver que Tidjane Thiam a hérité de la nationalité française de son père et qu'il ne l'a pas acquise par demande de naturalisation. Un détail important, qui lui permettrait de contester sa radiation. Les explications à Abidjan de Julia Guggenheim
Coup de tonnerre dans le ciel politique ivoirien : Tidjane Thiam, chef du PDCI-RDA, principal parti d'opposition en Côte d'Ivoire, a été radié de la liste électorale par la justice. Au motif de la perte de sa nationalité ivoirienne, qu'il aurait automatiquement subie en acquérant la nationalité française en 1987. Résultat : l'opposant est empêché de se présenter à l'élection présidentielle prévue le 25 octobre prochain.« À six mois du scrutin, cette décision judiciaire relance les accusations de verrouillage électoral et cristallise les tensions autour du processus démocratique ivoirien », constate Afrik.com.Le site Presse Côte d'Ivoire à Abidjan estime qu'il s'agit là en effet d'un « rebondissement majeur » qui « vient bouleverser le paysage politique ivoirien, (…) dans un contexte de forte tension politique, alors que le retour en Côte d'Ivoire de Tidjane Thiam en 2023 avait relancé les espoirs de nombreux militants du PDCI-RDA, en quête d'une alternance au pouvoir actuel ».Exclusions en cascadeL'intérêt a vivement réagir mardi soir. Tidjane Thiam dénonce une « manœuvre politique » destinée à l'écarter de la course présidentielle, relate le site ivoirien Le Point Sur. « Il accuse directement les militants du parti au pouvoir d'avoir initié ces démarches judiciaires, avec l'appui d'avocats issus du même camp judiciaire, et dans un environnement sous contrôle. (…) Le cas Thiam n'est pas isolé, relève encore Le Point Sur. La liste des grandes figures de l'opposition écartées du processus électoral s'allonge : Laurent Gbagbo, Charles Blé Goudé et Guillaume Soro sont, eux aussi, frappés d'inéligibilité, à la suite de condamnations judiciaires. Ces exclusions en cascade renforcent les inquiétudes sur la transparence du contrôle à venir. (…) Cette série d'expulsions judiciaires pourrait porter atteinte à l'équilibre démocratique du pays et fragiliser la crédibilité du processus électoral. L'absence de pluralité réelle risque de transformer l'élection présidentielle en simple formalité pour le parti au pouvoir. »« Malgré cette décision, Tidjane Thiam affirme ne pas renoncer à sa candidature, rapporte L'Infodrome, autre site d'information ivoirien. « Je suis déterminé à me battre pour que les ivoiriens puissent choisir librement celui ou celle qui doit les diriger parmi les 5 prochaines années », a déclaré Thiam, exhortant la communauté internationale et les amis de la Côte d'Ivoire « à peser de leur poids dans ce sens ».Quelle nationalité ?Cette « question de la nationalité de Tidjane Thiam parasite la campagne depuis plusieurs mois, précise pour sa part Jeune Afrique. Né en Côte d'Ivoire, il avait obtenu la nationalité française en 1987 et y avait renoncé en mars dernier, afin de se présenter à la présidentielle, scrutation pour laquelle un candidat ne peut être binational. Mais ses détracteurs ont étudié l'article 48 du code de la nationalité, qui indique que l'acquisition d'une autre nationalité entraîne la perte de la nationalité ivoirienne. Cette règle ne s'applique pas toutefois aux binationaux de naissance. »« Hier, relève encore Jeune Afrique, les avocats de l'ex-candidat ont fourni des documents à la justice indiquant que leur client était aussi Français de naissance, par son père… en vain. »Le spectre de l'« ivoirité »Cette éviction de Tidjane Thiam est largement commentée dans la presse de la sous-région. « À six mois de la présidentielle ivoirienne, le ciel tombe sur la tête de Tidjane Thiam ! », s'exclame WakatSéra. « Les carottes semblent cuites pour Tidjane Thiam », renchérit Le Pays à Ouagadougou. « Cette décision de justice n'étant pas susceptible de recours, le PDCI-RDA ne devrait pas attendre d'être dos au mur avant de sortir son plan B, (…) de promouvoir subtilement d'autres profils présidentiables auprès des militants et sympathisants. Et ce ne sont pas les hommes méritants qui manquent au sein du parti. »« Côte d'Ivoire : s'achemine-t-on vers un remake de la crise de 2010, s'interroge Ledjely à Conakry. Étrangement, cela nous rappelle le concept d'ivoirité dont curieusement le PDCI était le promoteur contre l'actuel président Alassane Ouattara. C'est à croire que la Côte d'Ivoire n'a jamais rompu avec les vieux démons. En tout cas, dans le cas présent, la manœuvre est évidente, pointe encore le site guinéen. Après les exclusions de Laurent Gbagbo, Charles Blé Goudé et Guillaume Soro, le camp Ouattara cible désormais Tidjane Thiam. L'objectif est clair : baliser le chemin pour le quatrième mandat d'Alassane Ouattara. »
La Côte d'Ivoire veut en faire la vitrine du tourisme d'affaires dans le pays. En près deux ans d'exploitation, le parc des expositions d'Abidjan, a accueilli un peu moins de 80 manifestations dont des salons professionnels, concerts, etc. En début d'année, la gestion du site a été officiellement confiée à un poids lourd du secteur évènementiel, le groupe français GL Events. Un site stratégique, qui a coûté près de 115 millions d'euros, qui a pour but d'être moteur dans le secteur évènementiel ivoirien. Avec notre correspondant à Abidjan,Difficile d'échapper au dôme du parc des expositions d'Abidjan (PEA) – l'installation géante est visible dès l'arrivée dans la capitale de la Côte d'Ivoire, à deux kilomètres de l'aéroport. De quoi convaincre Yaya Sylla, organisateur du Siade, le salon de l'intelligence artificielle (IA), de la défense et de l'espace. « Nous avons invité des sommités tant au niveau de l'IA, de l'espace et de la défense qui sont habitués à des environnements adaptés », explique-t-il. Yaya Sylla a loué l'unique hall du parc des expositions – 6 500 m² négociés à partir de huit millions de francs CFA, soit 12 000 euros la journée. « C'est un peu coûteux, mais ça vaut la peine de montrer le sérieux de ce que nous faisons et surtout de montrer qu'en Afrique, il y a des infrastructures comparables à celles de l'Occident », souligne le professionnel.La filiale ivoirienne de GL Events doit gérer le PEA jusqu'en 2030 au moins. Son directeur, Thierry Biskup, est, entre autres, chargé de promouvoir la destination Côte d'Ivoire pour les salons professionnels. « On est sur un marché d'expos, de gros congrès. Vous avez un équipement structurant, nous permettant d'aller jouer en concurrence avec des destinations comme le Maroc ou l'Égypte », met-il en avant.La "locomotive" du secteur ?Pour Thierry Biskup, le développement du tourisme d'affaires passe par des investissements supplémentaires en matière de transport aérien ou d'hôtellerie : « Imaginez que demain, on signe un congrès de 3 ou 4 000 personnes, donc derrière, c'est 3 ou 4 000 chambres ! Nous, ici, on n'est qu'un seul maillon de la chaîne sur Abidjan. » Les attentes du gouvernement sont fortes autour du PEA – qualifié de “locomotive” d'un secteur qui emploie 6 000 personnes et représente 50 milliards de francs CFA de chiffre d'affaires chaque année.Agara Konan Yao est l'un des responsables de Voodoo. Le premier groupe de communication ivoirien se serait bien vu gérer le PEA, mais l'arrivée de GL Events est tout de même vue comme une opportunité. « Il est indéniable que GL Events a une expérience internationale qui a une offre en termes d'équipement et de technicité qui peuvent permettre aux organisateurs d'évènements locaux de pouvoir avoir plus de possibilité qu'ils n'auraient eu sans eux », reconnaît-il. Le ministère du Commerce et de l'Industrie espère 20 milliards de francs CFA de retombées économiques chaque année grâce au parc des expositions d'Abidjan.À lire aussiTourisme: la Côte d'Ivoire ambitionne de devenir le hub régional de l'Afrique de l'Ouest
En Côte d'Ivoire, Abidjan qui vit aux rythmes des musiques urbaines cette semaine, grâce au festival des musiques urbaines (Femua) d'Anoumabo. Lors de la 17ème édition de cet évènement, qui ambitionne de partager de la musique en éveillant les consciences, place au thème du civisme et de la sécurité routière. Le festival a rayonné dans toute la sous-région et mise aussi sur la diplomatie culturelle en invitant chaque année un pays différent. Cette fois-ci, c'est la Guinée. Salif Traoré, alias « Asalfo », du groupe Magic System, est le commissaire général du Femua et répond à notre envoyé spécial Guillaume Thibault. À lire aussiPanorama de la 17e édition du festival des musiques urbaines d'AnoumaboÀ lire aussiCôte d'Ivoire: au Femua, les femmes sur le même pied d'égalité que les hommes
À l'occasion du Congrès Francophone d'Allergologie qui se tient du 15 au 18 avril à Paris, nous parlons des allergies. En constante progression, les allergies peuvent altérer, à divers degrés, la qualité de vie des personnes qui en souffrent. En 2050, l'OMS estime que 50% de la population mondiale sera affectée par au moins une maladie allergique, contre 25 à 30% aujourd'hui. Les allergies aux acariens sont fréquentes, qu'est-ce qui peut les favoriser ? En termes de prévention des allergies aux acariens au quotidien, que peut-on préconiser ? Pr Flore AMON-TANOH-DICK, professeur titulaire de Pédiatrie Médicale à l'Unité de Formation et de Recherche des Sciences Médicales de l'Université Félix Houphouët Boigny d'Abidjan en Côte d'Ivoire, Pneumo-pédiatre-allergologue à Abidjan en Côte d'Ivoire. Présidente de l'Association Ivoirienne de Formation Continue en Allergologie (ASSIFORCAL). Membre du conseil d'administration du Diplôme Universitaire Francophone d'allergologie (DUFRAL) Retrouvez l'émission en entier ici : Allergies: 50% de la population mondiale concernée en 2050
À l'occasion du Congrès Francophone d'Allergologie qui se tient du 15 au 18 avril à Paris, nous parlons des allergies. En constante progression, les allergies peuvent altérer, à divers degrés, la qualité de vie des personnes qui en souffrent. En 2050, l'OMS estime que 50% de la population mondiale sera affectée par au moins une maladie allergique, contre 25 à 30% aujourd'hui. Quelles sont les causes de l'allergie ? Quelles sont ses manifestations ? Peut-on soigner l'allergie ? Comment expliquer que de plus en plus d'individus soient concernés par les allergies ? Pr Flore Amon-Tanoh-Dick, professeur titulaire de pédiatrie médicale à l'unité de formation et de recherche des sciences médicales de l'Université Félix Houphouët Boigny d'Abidjan en Côte d'Ivoire, Pneumo-pédiatre-allergologue à Abidjan en Côte d'Ivoire. Présidente de l'Association Ivoirienne de Formation Continue en Allergologie (ASSIFORCAL). Membre du conseil d'administration du Diplôme Universitaire Francophone d'allergologie (DUFRAL) Pascale Couratier, directrice générale de l'association française pour la prévention des allergies (AFPRAL) Programmation musicale : ► Obongjayar - Sweet Danger ► Salif Keita - Chérie
À l'occasion du Congrès Francophone d'Allergologie qui se tient du 15 au 18 avril à Paris, nous parlons des allergies. En constante progression, les allergies peuvent altérer, à divers degrés, la qualité de vie des personnes qui en souffrent. En 2050, l'OMS estime que 50% de la population mondiale sera affectée par au moins une maladie allergique, contre 25 à 30% aujourd'hui. Quelles sont les causes de l'allergie ? Quelles sont ses manifestations ? Peut-on soigner l'allergie ? Comment expliquer que de plus en plus d'individus soient concernés par les allergies ? Pr Flore Amon-Tanoh-Dick, professeur titulaire de pédiatrie médicale à l'unité de formation et de recherche des sciences médicales de l'Université Félix Houphouët Boigny d'Abidjan en Côte d'Ivoire, Pneumo-pédiatre-allergologue à Abidjan en Côte d'Ivoire. Présidente de l'Association Ivoirienne de Formation Continue en Allergologie (ASSIFORCAL). Membre du conseil d'administration du Diplôme Universitaire Francophone d'allergologie (DUFRAL) Pascale Couratier, directrice générale de l'association française pour la prévention des allergies (AFPRAL) Programmation musicale : ► Obongjayar - Sweet Danger ► Salif Keita - Chérie
Salif Traoré, commissaire général du Festival des Musiques Urbaines d'Anoumabo, dont la 17ème édition aura lieu à Abidjan et à Daloa, du 15 au 20 avril. Cette nouvelle édition a pour thème « Civisme et sécurité routière » et pour pays invité la Guinée. Sur les scènes de l'INJS et de Daloa se succèderont Angélique Kidjo, Takana Zion, Kaaris, Smarty, Eneida Marta, Josey, Adeba Konan, Lil Jay Bingerack, Lato Crespino et Himra. Accompagné de son invité Black M, il répond aux questions de Claudy Siar, Yasmine Bakayoko et Stéphane Linon. (Rediffusion) Pour visionner les clips, cliquez sur les titres des chansons : Takana Zion - Light amapianoSmarty - Ne parle pasJosey - DiplômeBlack M - SimandouMagic System - Souvenirs d'AnoumaboRetrouvez notre playlist sur Deezer.
Salif Traoré, commissaire général du Festival des Musiques Urbaines d'Anoumabo, dont la 17ème édition aura lieu à Abidjan et à Daloa, du 15 au 20 avril. Cette nouvelle édition a pour thème « Civisme et sécurité routière » et pour pays invité la Guinée. Sur les scènes de l'INJS et de Daloa se succèderont Angélique Kidjo, Takana Zion, Kaaris, Smarty, Eneida Marta, Josey, Adeba Konan, Lil Jay Bingerack, Lato Crespino et Himra. Accompagné de son invité Black M, il répond aux questions de Claudy Siar, Yasmine Bakayoko et Stéphane Linon. (Rediffusion) Pour visionner les clips, cliquez sur les titres des chansons : Takana Zion - Light amapianoSmarty - Ne parle pasJosey - DiplômeBlack M - SimandouMagic System - Souvenirs d'AnoumaboRetrouvez notre playlist sur Deezer.
Episode #170 with Stephanie Sarr Dioh, Tech and Finance Business Leader, Gender Lens Investor and Board Executive at Women's Investment Club (WIC).Stephanie SARR is driving inclusive economic transformation in West Africa through her pioneering work with WIC Capital, the first investment fund in Senegal and Côte d'Ivoire dedicated exclusively to supporting businesses led by women. As a prominent figure in gender lens investing, Stephanie draws on her extensive background in both finance and technology to help reshape the entrepreneurial landscape for African women.In this episode, we explore how WIC Capital is unlocking the full potential of women-owned and women-run micro, small and medium enterprises across the region. Stephanie takes us inside the fund's unique investment approach, which blends capital provision with tailored technical support and hands-on mentoring.What We Discuss With StephanieThe inspiration behind pursuing impact investingThe reasons behind selecting Senegal and Côte d'Ivoire as the starting points for WIC Capital's investment focus.Notable milestones and success stories from WIC Capital that highlight the impact and progress made.The methods used to evaluate both financial performance and social impact when investing in women-led businesses.The key factors and evaluation strategies used to identify high-potential businesses for investment.Did you miss my previous episode where I discuss How to Enhance Supply Chain Efficiency in Africa Through Product Digital Identity Management? Make sure to check it out!Like this show? Please leave us a review here -- even one sentence helps!Connect with Terser:LinkedIn - Terser AdamuInstagram - unlockingafricaTwitter (X) - @TerserAdamuConnect with Stephanie:LinkedIn - Stephanie Sarr DIOHDo you want to do business in Africa? Explore the vast business opportunities in African markets and increase your success with ETK Group. Connect with us at www.etkgroup.co.uk or reach out via email at info@etkgroup.co.ukSubscribe to our newsletter for exclusive content, behind-the-scenes insights, and bonus material - Unlocking Africa Newsletter
Premier producteur mondial de noix de cajou avec 1,2 million de tonnes en 2024, la Côte d'Ivoire transforme 30 % de sa récolte et veut porter ce pourcentage à 50 % d'ici à 2030. Des stratégies sont mises en œuvre pour atteindre cet objectif, mais le défi est de taille, face à la concurrence des acheteurs asiatiques, au manque de main-d'œuvre qualifiée et aux difficultés d'accès au financement. De notre correspondant à Abidjan,Dans l'usine Cilagri Cajou, à Vridy, en Côte d'Ivoire, les machines tournent à plein régime. Ici, la noix de cajou arrive brute avant d'être décortiquée, pelée, triée et conditionnée. En 2024, l'usine a produit 17 000 tonnes d'amandes de cajou. Mais derrière cette performance, un défi persistant subsiste : le coût de production. « Le secteur de la noix de cajou a connu des turbulences en 2022 qui ont fait que le coût de production ne permettait pas de faire face au coût des amandes sur le marché, regrette Cynthia Namoutié, directrice générale de l'usine. Donc une restructuration des équipements pour permettre de réduire le coût de production était le seul moyen de continuer à survivre. »Modernisation et formationMais moderniser les outils ne suffit pas. Il faut aussi former les travailleurs pour piloter ces machines. « On a une main-d'œuvre disponible, mais elle manque encore de compétences, reconnaît-elle. Il y a un vrai besoin de formation pour que nos employés puissent piloter ces machines sans qu'on ait recours à des expatriés. »Autre enjeu de taille : les usines ivoiriennes sont en concurrence avec leurs puissantes rivales d'Asie du Sud, prêts à acheter la noix brute à des prix élevés. Malgré ces défis, la transformation locale progresse. L'an dernier, le pays a exporté pas moins de 72 000 tonnes d'amandes et compte une quarantaine d'usines actives.Pâte et lait de cajouLa transformation ne s'arrête pas aux amandes brutes. Un nouveau marché émerge : les produits dérivés. « On a la transformation des noix qui donne des amandes de cajou blanches qui sont réutilisés par les acteurs de la deuxième transformation qui vont maintenant produire des pâtes de cajou, du lait de cajou, détaille Marcel Ouattara, secrétaire exécutif du groupement des industriels du cajou en Côte d'Ivoire. On peut même en faire de la farine. Aujourd'hui, on espère qu'on aura un changement dans les habitudes de consommation qui va permettre de pouvoir distribuer tous ces produits dérivés localement. »Exonérations fiscalesPour accélérer la transformation, le gouvernement multiplie les incitations. Cette année, il va donner la priorité aux transformateurs locaux pour l'approvisionnement en noix brutes. « La faveur sera donnée aux transformateurs locaux de disposer de la noix de cajou, a annoncé le ministre de l'Agriculture Kobenan Kouassi Adjoumani. C'est après que nous allons ouvrir la possibilité d'acheter des noix de cajou en vue de l'exportation dans les autres pays. »Autre coup de pouce : l'exonération des taxes sur les amandes transformées localement et les équipements importés. Avec ces mesures, la Côte d'Ivoire espère franchir un cap : ne plus être seulement le premier producteur mondial, mais aussi un acteur clé de la transformation du cajou.À lire aussiAu Sénégal, la transformation de la noix de cajou en difficulté
En France, près de 400 000 mineurs de moins de 15 ans sont pris en charge par l'Aide sociale à l'enfance, un service départemental pour les enfants qui vivent une situation préoccupante ou sont en danger (conditions de vie précaires, carences éducatives, besoins fondamentaux non assurés). Selon la situation familiale, le mineur peut être confié à une famille d'accueil ou à un établissement. Les rapports se succèdent pour dénoncer les violences subies par ces enfants et les carences de soins, au sein de leurs familles, tout comme dans les structures d'accueil, y compris dans les pouponnières surchargées. C'est le cas du rapport parlementaire de la députée Isabelle Santiago paru le 8 avril 2025, qui dénonce, une nouvelle fois, un grave manquement de l'État et des départements pour la protection de l'enfance.Pendant dix-huit mois, le journaliste Claude Ardid a également mené une enquête approfondie qui dévoile une réalité glaçante : au sein de ce système, censé protéger les enfants, se cachent des failles dramatiques. Suicides d'adolescents, prostitution de mineurs, familles d'accueil dépassées et placements impossibles faute de structures adaptées. Le constat est accablant. Comment ce système, disposant de plus de neuf milliards d'euros par an pour protéger ces mineurs, peut-il engendrer tant de souffrance et d'échecs ?Avec Claude Ardid, journaliste, scénariste, réalisateur et auteur de La fabrique du malheur (Éditions de l'Observatoire).En ouverture d'émission L'école autour du monde avec Najet Benrabaa, correspondante de RFI en Colombie : le manque de collèges publics ne permet pas d'accueillir tous les élèves.En fin d'émission, Un parent, une question et les conseils du psychologue Ibrahima Giroux, professeur à l'Université Gaston Berger de Saint-Louis du Sénégal. Il répond à la question d'Anissa, Abidjan, Côte d'Ivoire.Programmation musicale :► Ras – La Mancha et Badi ► Bul ma laaj – Youssou N'Dour
En France, près de 400 000 mineurs de moins de 15 ans sont pris en charge par l'Aide sociale à l'enfance, un service départemental pour les enfants qui vivent une situation préoccupante ou sont en danger (conditions de vie précaires, carences éducatives, besoins fondamentaux non assurés). Selon la situation familiale, le mineur peut être confié à une famille d'accueil ou à un établissement. Les rapports se succèdent pour dénoncer les violences subies par ces enfants et les carences de soins, au sein de leurs familles, tout comme dans les structures d'accueil, y compris dans les pouponnières surchargées. C'est le cas du rapport parlementaire de la députée Isabelle Santiago paru le 8 avril 2025, qui dénonce, une nouvelle fois, un grave manquement de l'État et des départements pour la protection de l'enfance.Pendant dix-huit mois, le journaliste Claude Ardid a également mené une enquête approfondie qui dévoile une réalité glaçante : au sein de ce système, censé protéger les enfants, se cachent des failles dramatiques. Suicides d'adolescents, prostitution de mineurs, familles d'accueil dépassées et placements impossibles faute de structures adaptées. Le constat est accablant. Comment ce système, disposant de plus de neuf milliards d'euros par an pour protéger ces mineurs, peut-il engendrer tant de souffrance et d'échecs ?Avec Claude Ardid, journaliste, scénariste, réalisateur et auteur de La fabrique du malheur (Éditions de l'Observatoire).En ouverture d'émission L'école autour du monde avec Najet Benrabaa, correspondante de RFI en Colombie : le manque de collèges publics ne permet pas d'accueillir tous les élèves.En fin d'émission, Un parent, une question et les conseils du psychologue Ibrahima Giroux, professeur à l'Université Gaston Berger de Saint-Louis du Sénégal. Il répond à la question d'Anissa, Abidjan, Côte d'Ivoire.Programmation musicale :► Ras – La Mancha et Badi ► Bul ma laaj – Youssou N'Dour
Concrete City: Material Flows and Urbanization in West Africa delivers a theoretically informed, ethnographic exploration of the African urban world through the life of concrete. Emblematic of frenetic urban and capitalistic development, this material is pervasive, shaping contemporary urban landscapes and societies and their links to the global world. It stands and circulates at the heart of major financial investments, political forces and environmental debates. At the same time, it epitomises values of modernity and success, redefining social practices, forms of dwelling and living, and popular imaginaries. The book invites the reader to follow bags of cement from production plant to construction site, along the 1000-kilometre urban corridor that links Abidjan to Accra, Lomé, Cotonou and Lagos, combining the perspectives of cement tycoons, entrepreneurs and political stakeholders, but also of ordinary men and women who plan, build and dream of the Concrete City. With this innovative exploration of urban life through concrete, Armelle Choplin delivers a fascinating journey into and reflection on the sustainability of our urban futures.
Êtes-vous prêt à transformer votre vision de l'immobilier en Afrique ? Découvrez les coulisses de ce secteur dans notre tout nouveau podcast
Salif Traoré, Commissaire général du Festival des Musiques Urbaines d'Anoumabo, dont la 17ème édition aura lieu à Abidjan et à Daloa du 15 au 20 avril. Cette nouvelle édition a pour thème « Civisme et sécurité routière » et pour pays invité la Guinée. Sur les scènes de l'INJS et de Daloa se succèderont Angélique Kidjo, Takana Zion, Kaaris, Smarty, Eneida Marta, Josey, Adeba Konan, Lil Jay Bingerack, Lato Crespino et Himra.Accompagné de son invité Black M, il répond aux questions de Claudy Siar, Yasmine Bakayoko et Stéphane Linon Pour visionner les clips, cliquez sur les titres des chansons : Takana Zion - Light amapianoSmarty - Ne parle pasJosey -DiplômeBlack M - SimandouMagic System - Souvenirs d'AnoumaboRetrouvez notre playlist sur Deezer.
Salif Traoré, Commissaire général du Festival des Musiques Urbaines d'Anoumabo, dont la 17ème édition aura lieu à Abidjan et à Daloa du 15 au 20 avril. Cette nouvelle édition a pour thème « Civisme et sécurité routière » et pour pays invité la Guinée. Sur les scènes de l'INJS et de Daloa se succèderont Angélique Kidjo, Takana Zion, Kaaris, Smarty, Eneida Marta, Josey, Adeba Konan, Lil Jay Bingerack, Lato Crespino et Himra.Accompagné de son invité Black M, il répond aux questions de Claudy Siar, Yasmine Bakayoko et Stéphane Linon Pour visionner les clips, cliquez sur les titres des chansons : Takana Zion - Light amapianoSmarty - Ne parle pasJosey -DiplômeBlack M - SimandouMagic System - Souvenirs d'AnoumaboRetrouvez notre playlist sur Deezer.
«The security guard adores babies. Perhaps because babies do not shoplift.Babies adore the security guard. Perhaps because he does not drag babies to the sales.»In a Sephora-store on the Avenue des Champs-Élysées, a security guard is watching the shoppers. In the early 70's, Ferdinand arrives in Paris to start his new life and needs to learn the ropes. In the 90's, friends Ossiri and Kassoum work nights in the Parisian underground.Three generations of immigrants tell their stories in Standing Heavy, the sensational debut novel from author Armand Patrick Gbaka-Bredé, better known as GauZ'. With playful language, an eventful plot, and tons of observational humour, Standing Heavy is a devilish comedy about France's colonial heritage seen through the eyes of the service class.GauZ' is a French-Ivorian author, editor and publisher based in Abidjan, Ivory Coast. The novel Debout-Payé was lauded by critics when it was released in 2014, and in 2023 the English translation was shortlisted for the International Booker Prize.At the House of Literature, GauZ' meets author and journalist Yohan Shanmugaratnam for a conversation on class, capitalism and the security guard. Hosted on Acast. See acast.com/privacy for more information.
Pour rejoindre le programme "Epargner et Investir en Afrique (même sans y vivre)", avec une réduction exclusive de 300€ (uniquement pour les 10 premiers), avec le code *"SECURITE"* (sans guillemets) c'est par ici : https://bit.ly/ESOA-Invest ---------Pour ceux qui souhaitent rejoindre la #TribuESOA c'est par ici : https://bit.ly/ESOATribeVoici ce que vous obtenez en rejoignant la tribu ESOA :✅ Echangez quotidiennement avec Kahi, Moulaye pour co-construire le podcast mais aussi sur vos difficultés, interrogations et l'actualité en toute simplicité !✅ Accès d'un an à la communauté privée ESOA (La tribe): un réseau exclusif de 200 membres dans 15 pays entrepreneurs et professionnels africains partout dans le monde pour développer votre réseau, échanger, et vous entraider.✅ Accès à tous nos Masterminds, Book Clubs, Meetups, et événements ESOA exclusifs et à tarifs réduits: participez à des sessions interactives avec Kahi, Moulaye, et des experts invités pour enrichir vos connaissances et votre réseau.✅ Le Template du Life Plan de Moulaye et Kahi: des outils concrets pour clarifier vos objectifs professionnels et personnels, adaptés à tous les profils.✅ Le Replay unique du Mastermind du 18 Décembre “Construire son plan de vie”Un contenu exclusif pour vous guider dans la création de votre plan de vie et de carrière.---------Le Podcast "#Entrepreneur State Of Africa" dit tout haut ce que les #entrepreneurs pensent tout bas, avec Kahi Lumumba (Co-Founder & CEO Totem Experience, Adicomdays) et Moulaye Tabouré (Co-Founder & CEO de ANKA (ex-Afrikrea) ). Dans cet épisode, Kahi et Moulaye reçoivent Americo Lemos lors de son passage à Abidjan pour un échange exclusif sur son parcours. Après avoir grandi au Cameroun, étudié en France , Americo a réalisé une carrière exceptionnelle au coeur de la Silicon Valley et de ses sociétés au coeur des révolutions comme le téléphone, l'IA etc.. Après avoir été CEO du groupe coté en bourse avec une valorisation de plus de 100 millions IQE plc, ce dirigeant d'exception et discret nous partage ses leçons et perspectives sans filtres!-----Ce podcast est produit par Totem Factory by Totem Experience que vous pouvez joindre pour tous vos besoins de production
Lorsqu'on vit une rupture ou des difficultés dans une relation, il est compliqué de réguler ses émotions et de garder la tête froide. Ce trop-plein d'émotions peut alors altérer notre perception de la situation et nous empêcher de dépasser ces difficultés. Comment traverser ces moments, sans se laisser déborder ? Comment sortir d'un chagrin d'amour ou d'une relation qui ne fonctionne pas ? Dr Christian Zaczyk, psychiatre et psychothérapeute à Paris, auteur de Coeurs brisés et relations amoureuses tourmentées (Éditions Odile Jacob) Hortense Aka Dago-Akribi, psychologue clinicienne et professeure titulaire à l'Université Félix Houphouët Boigny de Cocody à Abidjan en Côte d'Ivoire. ►En fin d'émission, nous parlerons de la campagne de vaccination contre le Chikungunya à La Réunion et à Mayotte, face à la flambée épidémique de cette maladie. Interview du Pr Anne-Claude Crémieux, professeure de maladies infectieuses et présidente de la Commission technique des vaccinations (CTV) à la HAS. ►Programmation musicale :►Jalen Ngonda – Anyone in love►Tiwony – Energy.
Bamako, Niamey, Ouagadougou… Le président ghanéen John Dramani Mahama vient de boucler une tournée dans les pays de l'AES, l'Alliance des États du Sahel. Objectif, relève Afrik.com : « renforcer les liens diplomatiques et explorer les possibilités de réintégration de ces pays au sein de la Cédéao, la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest, conformément à l'appel conjoint lancé, mercredi dernier à Abidjan par le président ivoirien Alassane Ouattara et par John Dramani Mahama. Le président ghanéen a insisté sur “la nécessité d'une reconnaissance de l'Alliance des États du Sahel par la Cédéao“. Cette déclaration, estime Afrik.com, traduit une volonté manifeste de relancer le dialogue entre ces nations et l'organisation sous-régionale ».Intérêts économiques cruciaux…Sahel Tribune à Bamako s'interroge : « pourquoi Mahama tend-il aujourd'hui la main à des régimes de transition qui ont claqué la porte de la Cédéao ? Simple diplomatie ? Pas uniquement. Derrière ce rapprochement se cache une série d'intérêts économiques, stratégiques et énergétiques cruciaux pour le Ghana ».En effet, précise Sahel Tribune, « en trois jours et trois capitales, John Mahama a redéfini la posture du Ghana face aux bouleversements ouest-africains. Là où le Nigeria campe sur une ligne dure vis-à-vis de l'AES, Accra privilégie la voie du pragmatisme. Commerce, énergie, sécurité : loin des querelles institutionnelles, le président ghanéen veut ancrer son pays comme un partenaire économique et stratégique incontournable pour les trois États sahéliens. Une prise de position qui ne manquera pas de susciter des remous au sein de la Cédéao, estime encore Sahel Tribune, où le Ghana, traditionnellement proche du Nigeria, semble aujourd'hui jouer sa propre carte. Un réajustement tactique ? Un virage stratégique ? Une chose est sûre, conclut le site malien. Accra regarde désormais autant vers Bamako, Ouagadougou et Niamey que vers Abuja. Et dans cette recomposition régionale, Mahama vient de poser ses premiers jalons ».Reprendre langue…Au-delà des intérêts économiques des uns et des autres, le quotidien Aujourd'hui à Ouagadougou insiste sur le volet diplomatique de cette tournée. D'abord reprendre le dialogue… « Détendre un contexte constipé et créer un dégel diplomatique, marchepied vers une persuasion de retourner dans la Cédéao, telle était la mission de Dramani », pointe le quotidien burkinabè. « Une mission de contorsion, de confiance, de management des susceptibilités et de lecture pragmatique de la géopolitique sous-régionale et internationale. (…) Pour le moment, c'est un Dramani funambule sur un fil qui évolue et qui sait bien que deux de ses devanciers, le Togolais Faure et le Sénégalais Diomaye Faye ont fait chou blanc. S'il réussit à ce qu'Alassane Ouattara et Patrice Talon reprennent langue avec Goïta, Tiani et IB, ce serait déjà une petite victoire d'étape, car au-delà de la Cédéao, tous ces présidents se regardent de travers. »« Ne pas reculer d'un iota… »L'Alternance à Bamako s'interroge en écho : « John Dramani Mahama pourrait-il réussir là où les présidents sénégalais et togolais ont échoué ? Les présidents des États de l'AES vont-ils saisir cette ultime main tendue du président ghanéen pour revenir dans la grande famille avant qu'il ne soit trop tard ? (…) Nul ne saurait répondre par l'affirmative, affirme le quotidien bamakois, quand on sait que les trois chefs d'État de l'AES sont déterminés à aller jusqu'au bout de leurs ambitions et n'entendent pas reculer d'un iota. (…) En réalité, ils aspirent tous à rester au pouvoir aussi longtemps qu'ils le pourront hors du cadre et des normes de démocratie et de bonne gouvernance fixés par la Cédéao. Ils ne feront plus marche arrière ».Bref, conclut L'Alternance, « pour ceux qui rêvent de voir la Cédéao à 15 États et plus, plutôt que 12 risquent de voir leur rêve ne pas se réaliser, car les dirigeants des États de l'AES n'entendent pas renoncer à leurs ambitions ».Enfin, L'Essor, toujours à Bamako, prévient : « toute détente future entre la Cédéao et les pays de l'AES dépendra de ce respect mutuel qui a été demandé dès le début par les pays de la confédération et notamment le Mali. (…) La démarche ghanéenne n'altère pas le processus de retrait des trois pays déjà en marche. (…) Détente, réconciliation, coopération, l'AES s'est toujours tenue prête, ancrée qu'elle est dans le panafricanisme, mais avec une souveraineté à respecter (…) ».
La Slovaquie en direct, Magazine en francais sur la Slovaquie
Actualités. Gros plan. La Slovaquie terre de traditions. La tonnellerie était autrefois tres répandue comme beaucoup d'autres métiers artisanaux. Un maitre slovaque maintient ce savoir-faire. Rubrique internationale. Le député européen Wiezik évoque le travail des délégations européennes, notamment en Afrique, a Abidjan. Le président slovaque Peter Pellegrini a participé au sommet des présidents du format d'Austerlitz le mercredi 5 mars. L'occasion de revenir sur ce format.
En cette Journée internationale des droits des femmes, focus sur des personnalités qui tentent de percer dans des domaines traditionnellement réservés aux hommes, comme l'aviation. La Côte d'Ivoire compte à peine huit femmes qui exercent comme contrôleur de la circulation aérienne. Portraits croisés d'aiguilleuses du ciel par notre correspondante à Abidjan.
In this powerful episode of Bleeding Daylight, global city transformation expert Hugh Brandt challenges traditional views of faith and work, revealing how professionals across all sectors can meaningfully contribute to community flourishing. Brandt discusses the importance of understanding one's work as a critical part of God's larger kingdom narrative, emphasizing that every profession—from dentistry to cybersecurity—can be a platform for positive cultural transformation. Drawing from his decades of international experience, Brandt explores the concept of “tzadikim” (righteous leaders) working collaboratively across seven societal spheres to bring about systemic change. He shares inspiring examples from cities like Abidjan, Denver, and Worcester, where Christians are moving beyond individual focus to create tangible improvements in education, healthcare, economic mobility, and community development, ultimately demonstrating that the gospel is both proclaimed and lived. WEBLINKS Cities Project Global The Intersection: Faith, Work, and Life (Book)