Tous les soirs, nos invités débattent du sujet principal à la une de l'actualité en France ou à l'international. Du lundi au jeudi, à 19 h 10.
La Pologne a élu un nouveau président ce dimanche 1er juin. C'est le candidat nationaliste Karol Nawrocki qui a remporté le second tour de l'élection présidentielle devant le libéral Rafal Trzaskowski. Un choix qui n'est pas anodin dans ce pays en première ligne face à la menace russe.
Les Polonais votent dimanche pour le second tour de l'élection présidentielle. Le match se joue entre deux candidats qui symbolisent deux Pologne : le candidat pro européen, Rafal Trzaskowski et le candidat nationaliste, Karol Nawrocki. La campagne a lieu dans un contexte tendu avec des soupçons d'ingérence russe et la présence de fake news concernant l'Ukraine mais également à propos de l'union européenne.
Israël reconnaît une perte de contrôle momentanée à Gaza lors d'une distribution d'aide humanitaire dans l'enclave palestinienne. Les images de ces milliers de Palestiniens se ruant sur un centre d'aide à Rafah ont été qualifiées de "déchirantes" par le porte-parole du secrétaire général de l'ONU. La distribution chaotique a fait 47 blessés. L'armée israélienne a démenti avoir ouvert le feu sur la foule.
La loi sur la fin de vie a été votée à l'Assemblée nationale. Il y a 2 textes : l'un sur les soins palliatifs, adopté à l'unanimité et l'autre qui crée un droit à "l'aide à mourir". Ce dernier texte garantit une "ultime liberté" selon Olivier Falorni, le député divers gauche rapporteur général du texte.
L'Ukraine est visée par des attaques massives russes depuis quelques jours. La nuit dernière, Moscou a lancé une nouvelle attaque par drones. Au moins 12 personnes sont mortes. Donald Trump a affirmé sur son réseau Truth Social que Vladimir Poutine était devenu complètement fou, malgré son appel de deux heures avec le président russe il y a une semaine.
En Roumanie, Nicusor Dan, maire de Bucarest et candidat pro-européen a remporté l'élection présidentielle ce dimanche. Mais son rival, le nationaliste George Simion a demandé l'annulation du scrutin en raison "d'ingérences extérieures" dit-il, notamment de la France, ce qui a été démenti par Paris. Le recours a finalement été rejeté par la Cour constitutionnelle roumaine. "La cour continue son coup d'Etat", a réagi le nationaliste, il invite ses partisans à "le rejoindre".
Le rapport remis au ministre de l'intérieur Bruno Retailleau sur les Frères musulmans et l'islamisme politique en France a été présenté ce matin lors d'un Conseil de défense réuni par Emmanuel Macron. 73 pages d'un document qui met en garde contre le développement d'un islamisme "par le bas" et qui veut alerter les élus locaux. Emmanuel Macron demande des mesures au gouvernement avant début juin, face à la "gravité des faits", a fait savoir l'Elysée.
Jusqu'ou ira Benjamin Netanyahu ? Le Premier ministre israélien veut prendre le contrôle entier de la bande de Gaza et intensifie son offensive. En réponse, 22 pays dont la France, l'Allemagne et le Royaume Uni exigent d'Israël une "reprise complète de l'aide à Gaza immédiatement". Sous la pression internationale, après plus de 2 mois de blocus, 5 camions d'aide humanitaire sont entrés à Gaza, "une goutte d'eau," selon les ONG.
La France est-elle attractive ? Oui selon le baromètre EY : la France reste la première destination en Europe pour les investissements étrangers depuis 6 ans. Mais le nombre de projets a chuté de 14% en 2024 - un recul inédit. C'est dans ce contexte qu'Emmanuel Macron a lancé la 8e édition de Choose France à Versailles qui accueille 200 patrons étrangers. La moisson cette année devrait battre un record de 20 milliards d'euros de nouveaux investissements étrangers.
Tous les regards se portent vers Istanbul, où des premiers pourparlers directs entre Russes et Ukrainiens doivent avoir lieu. Ni Poutine, ni Zelensky ne seront présents. La Russie se dit prête à de "possibles compromis". L'Ukraine elle, veut discuter d'un cessez-le-feu, mais selon Donald Trump rien ne peut se passer avant qu'il rencontre Vladimir Poutine.
Le torchon brûle une nouvelle fois entre la France et l'Algérie. Paris va expulser de nouveaux diplomates algériens, d'après une déclaration de Jean-Noël Barrot, le chef de la diplomatie française. La France réplique après l'annonce par Alger dimanche du rapatriement de 15 agents français envoyés en mission de renfort temporaire en Algérie.
Donald Trump est en Arabie Saoudite. Première étape d'une tournée dans les pays du Golfe. Le Président américain s'est entretenu avec Mohammed ben Salmane, le prince héritier saoudien. Washington et Riyad ont signé un contrat de défense de 142 milliards de dollars. Cet accord s'inscrit dans un ensemble plus vaste de promesses d'investissement saoudien de 600 milliards de dollars selon l'exécutif américain.
Zelensky a proposé à Poutine de le rencontrer personnellement en Turquie, mais le président ukrainien exige un cessez-le-feu total, complet, durable et fiable. Poutine n'a pas répondu à l'offre de Zelensky et le Kremlin qualifie d'inacceptable" l'"ultimatum" lancé par Kiev et ses alliés européens d'accepter un cessez-le-feu de 30 jours avant des négociations directes entre la Russie et l'Ukraine. Le Kremlin dit vouloir des négociations "sérieuses" pour aboutir à une paix à long terme.
L'Américain Robert Francis Prevost, 69 ans, est devenu jeudi le premier pape venant des Etats-Unis de l'Histoire, sous le nom de Léon XIV, et est apparu face à une foule en liesse place Saint-Pierre.
Le Président syrien par intérim Ahmed Al-Charaa a été reçu aujourd'hui à l'Elysée par Emmanuel Macron. C'est le premier déplacement en Europe de l'homme fort de la Syrie. Cette visite intervient alors que des exactions contre des minorités kurdes et alaouites ont eu lieu en Syrie. Alors que recherche la France en invitant Al-Charaa à l'Elysée ? Quels sont les objectifs du Président syrien, pour qui il s'agit du premier déplacement en Occident ?
Ce mardi 6 mai fut une journée stupéfiante en Allemagne. Avec ce faux départ de Friedrich Merz qui, à la surprise générale, n'a pas obtenu la majorité absolue au Bundestag au premier tour du vote d'investiture. C'est la première fois depuis 1949 qu'un candidat à la chancellerie n'est pas élu dès le premier tour. Mais un second tour a été organisé quelques heures plus tard et cette fois, Friedrich Merz a été élu chancelier.
En Roumanie, c'est un nouveau séisme politique, George Simion est arrivé en tête du premier tour de l'élection présidentielle. Le candidat nationaliste et trumpiste a obtenu près de 41 % des voix. Il affrontera au second tour le 18 mai prochain le maire de Bucarest, le centriste et pro-européen Nicusor Dan, qui a arraché sa qualification avec 21% des voix. Le Premier ministre Marcel Ciolacu, a en conséquence donné sa démission.
Les Etats-Unis et l'Ukraine ont signé un accord, un "deal" sur les ressources naturelles dans l'objectif de créer un fond d'investissement commun destiné à reconstruire le pays. Le président Zelensky a salué un accord "équitable". Il a été conclu alors que les frappes russes s'intensifient en Ukraine. A peine l'accord signé, un drone a été lancé sur une zone résidentielle à Odessa, tuant deux personnes et en blessant quainze autres.
Cela fait 100 jours que Donald Trump préside les Etats-Unis. Economie, institutions, immigration, politique étrangère : comment qualifier ces 100 Jours ? Les Etats-Unis tournent-ils une page dans l'histoire de leur démocratie ? Avec Donald Trump, est-on entré dans un nouveau monde ? Adhésion, soumission ou résistance, quelles sont les réactions face à son pouvoir ? Quelles perspectives pour les 1361 prochains jours ?
Que s'est-il passé en Espagne et au Portugal pour que ces deux pays soient plongés dans le noir pendant 12 heures ? Le conseil de sécurité espagnol s'est réuni ce matin ainsi qu'un conseil des ministres extraordinaire au Portugal. Le gouvernement espagnol a créé une commission d'enquête chapeautée par le ministère de la Transition écologique. En Espagne et au Portugal, l'électricité est rétablie, les aéroports espagnols fonctionnent mais les autorités peinent à expliquer l'incident.
Au Canada, les élections législatives ont lieu ce lundi 28 avril. L'occasion de se pencher sur le bilan de Justin Trudeau, mais aussi sur les enjeux de ce scrutin, avec en toile de fond les menaces de Donald Trump. Menaces qui pourraient bien faire le jeu du parti libéral de Mark Carney, remonté en flèche dans les sondages.
En Ukraine, des attaques de missiles et de drones russes ont frappé Kiev dans la nuit de mercredi à jeudi. Volodymyr Zelensky a écourté sa visite en Afrique du Sud pour rentrer dans son pays. De son côté, Donald Trump a insisté pour que l'Ukraine reconnaisse l'annexion de la Crimée par Moscou dans le cadre d'un accord de paix. Le président américain accuse son homologue ukrainien de tenir des propos incendiaires sur cette région occupée au moment où un accord est, selon lui, très proche.
Emmanuel Macron est à Madagascar. Après Mayotte et La Réunion, le président français poursuit son déplacement officiel dans la région "indopacifique". Ce déplacement a lieu dans un contexte de rivalités entre puissances dans l'océan Indien. Le chef de l'État assistera au 5e sommet de la commission de l'océan Indien qui réunit la France (au titre de La Réunion), les Comores, Madagascar, l'île Maurice et les Seychelles.
Les funérailles du pape François se dérouleront samedi matin, place Saint-Pierre au Vatican. Des milliers de fidèles sont attendus sur place mais également de nombreux chefs d'État comme Donald Trump, Emmanuel Macron ou encore Volodymyr Zelensky. En parallèle, la question de sa succession se pose déjà, alors que des cardinaux sont en route vers Rome et que d'autres sont déjà réunis au Vatican.
Le pape François est mort lundi matin à l'âge de 88 ans. Dimanche, le souverain pontife a fait une brève apparition au balcon de la basilique Saint-Pierre de Rome, avant de s'offrir un bref bain de foule, soit un mois après sa longue hospitalisation pour une pneumonie. La date de ses funérailles sera décidée par les cardinaux, entre le quatrième et le sixième jour après son décès. Emmanuel Macron a rendu hommage à celui qui a toujours été "aux côtés des plus vulnérables et des plus fragiles".
L'Italienne Giorgia Meloni est à Washington, au moment où les Européens tentent de trouver une réponse coordonnées face à Trump sur les droits de douane et sur l'Ukraine. Le ministre des Armées, Sébastien Lecornu, est également à Washington pour rencontrer son homologue Pete Hegseth. Au même moment, Marco Rubio le secrétaire d'Etat américain est à Paris avec son émissaire sur le Proche-Orient, Steve Witkoff, où ils ont rencontré Jean-Noël Barrot et Emmanuel Macron. Steve Witkoff se rendra aussi à Rome ce samedi pour parler de l'Iran. Enfin, du côté de Moscou, l'émissaire de Vladimir Poutine accuse "de nombreux pays" de tenter de "perturber" le dialogue entre la Russie et les États-Unis.
Paris a annoncé le rappel de son ambassadeur à Alger et l'expulsion de 12 agents algériens du territoire français. Une riposte à l'expulsion par Alger de 12 fonctionnaires français du ministère de l'Intérieur, en poste en Algérie. C'est une mesure qu'Alger affirme avoir prise en réponse à la mise en examen et au placement en détention vendredi à Paris de trois de ses ressortissants, dont un agent consulaire, soupçonnés d'être impliqués dans l'enlèvement et la séquestration d'un influenceur opposant au régime algérien et exilé en France. Jean-Noël Barrot, le chef de la diplomatie française, appelle à "revenir à un dialogue franc, lucide et exigeant" avec l'Algérie.
Le président chinois a réagi aux droits de douane des États-Unis en imposant des taxes sur les produits américains, mais Xi Jingping veut aussi renforcer ses liens avec ses alliés du continent asiatique. Le président chinois fait une grande tournée en Asie du Sud-est : Vietnam, Malaisie et Cambodge. Pour lui, "une guerre commerciale ne produit aucun gagnant". Chine et Vietnam ont exprimé leur soutien à l'OMC. Les deux pays se sont également opposés à l'hégémonie, à la politique de puissance et à l'unilatéralisme, dans une déclaration commune.
L'attaque russe dans le centre-ville de Soumy, une ville du nord-est de l'Ukraine à 30 km de la Russie a fait au moins 34 morts, dont deux enfants, et blessé plus d'une centaine de personnes. Les réactions se sont multipliées : Paris, Londres, Berlin, Rome condamnent fermement la Russie qui, selon Emmanuel Macron, "méprise les vies humaines, le droit international et les offres diplomatiques de Trump". L'attaque de Soumy est-elle révélatrice d'une nouvelle offensive russe dans la région ? Signe-t-elle l'échec de Trump et de son administration ?
Entre les États-Unis et la Chine, est-ce la grande rupture ? La volte-face de Donald Trump pour une pause de 90 jours sur les droits de douane a concerné le monde entier, sauf la Chine.
C'est le jour J pour la mise en application des tarifs douaniers de Donald Trump. L'impact, c'est une nouvelle journée de turbulences sur les places financières. Le New York Times a mis ces droits de douane punitifs en Une : 104% sur la Chine, 24% sur le Canada et le Mexique, 20% sur l'Union européenne. Face à une telle brutalité, la Chine riposte sur les produits américains avec des droits de douane à hauteur de 84%. L'Europe prépare une réponse graduée : des droits de douane sur les produits américains qui vont de 10 à 25% commenceront à être perçus le 15 avril, en réplique aux droits de douane sur l'acier et l'aluminium. Face à la brutalité de Trump, quelle est la meilleure réponse ? Comment l'Europe riposte-t-elle ? Quelle est la place pour des négociations ?
Le président français Emmanuel Macron s'est rendu à Al-Arich, l'avant poste égyptien du soutien humanitaire à Gaza, pour appeler à une reprise de l'aide dans l'enclave palestinienne bloquée par Israël qui a repris ses opérations militaires. Cette rare visite d'un chef d'État européen à proximité de Gaza en compagnie du président égyptien Sissi intervient au lendemain d'une réunion avec le roi Abdallah II de Jordanie au Caire. Au même moment, Donald Trump recevait Benyamin Netanyahu à la Maison blanche.
Les places financières dégringolent face à l'inflexibilité de Donald Trump qui a une nouvelle fois affirmé qu'il ne reviendrait pas sur sa politique de hausse des droits de douane. Des droits de douane universels de 10% qui sont appliquées depuis samedi, en attendant ceux qui seront mis en place pays par pays cette semaine. Les pays impactés ripostent en ordre dispersé : ils choisissent les représailles ou la négociation. Les représailles de la Chine sont fortes avec la mise en place de taxes de 34% sur les produits américains. L'Union Européenne peaufine sa stratégie alors que les ministres du commerce sont réunis au Luxembourg. Bruxelles veut se donner une chance de négocier, mais en cas d'échec, l'Union Européenne devrait utiliser son arsenal de défense commerciale.
On dit que Donald Trump voudrait se voir remettre le Prix Nobel de la paix. Or, deux mois et demi après son accession au pouvoir, c'est plutôt de guerres dont on parle, à commencer par sa guerre commerciale, mais pas seulement. Comment qualifier la politique de Donald Trump ? Fait-il entrer les relations internationales dans une nouvelle ère de conflits et non de paix, comme il le prétend ? Quelle peut être la riposte des pays partenaires et des adversaires ?
C'est aujourd'hui que Donald Trump impose des droits de douanes sans précédents pour "se libérer du joug du reste du monde". Selon le président américain, c'est un "Jour de libération". La Maison Blanche a préparé plusieurs scénarios : soit un taux universel, soit des secteurs plus ciblés. Les pays partenaires comme l'Union européenne ou le Canada ripostent. Ursula Von der Leyen affirme que l'Union européenne a un plan solide. Les marchés de leurs côtés sont fébriles.
Au lendemain de la condamnation de Marine Le Pen pour détournement de fonds publics, les réactions internationales sont nombreuses, ce qui est rare pour une décision de justice française. Il y a notamment celles de ces alliés en Europe. Lors d'une conférence de presse, Donald Trump, lui, a comparé cette décision à ses propres batailles judiciaires. Marine Le Pen a fait appel et dénonce la "tyrannie des juges". La cour d'appel de Paris a déclaré pouvoir rendre une décision d'ici l'été 2026.
C'est un séisme politique en France : Marine Le Pen entravée par la justice dans sa course à la présidentielle de 2027. Elle est condamnée à une peine de cinq ans d'inéligibilité immédiate, 4 ans de prison dont 2 ferme directement aménagés sous bracelet électronique dans l'affaire des assistants parlementaires européens du Rassemblement national. "Nous allons faire appel", a annoncé son avocat.
A l'occasion du sommet sur l'Ukraine aujourd'hui à Paris, plusieurs annonces sont à retenir avec notamment l'envoi d'une mission franco-britannique sur place dans les prochains jours. Emmanuel Macron a également annoncé le déploiement de "forces de réassurance" en Ukraine par plusieurs pays européens en cas d'accord de paix. Pour le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, il reste encore beaucoup de questions sans réponse.
Aux États-Unis, le président américain et son administration précipitent leur pays dans une nouvelle ère inédite : démantèlement de l'État fédéral, suppression du ministère de l'Education, bras de fer avec les juges, expulsions massives de migrants... Donald Trump ira t-il jusqu'à provoquer une crise constitutionnelle ?
En Turquie, les protestations contre Erdogan continuent pour la 7e journée consécutive. Un mouvement de contestation inédit. La jeunesse étudiante notamment est dans la rue depuis l'incarcération du maire d'Istanbul : Ekrem Imamolu. Malgré son arrestation, il a été désigné hier candidat de son parti le CHP à la présidentielle en 2028 à la suite de la primaire organisée dimanche.
Responsables russes et américains se rencontrent en ce moment à Riyad, en Arabie saoudite, pour des négociations, qualifiées de "difficiles" par le Kremlin. Elles visent à instaurer une trêve partielle en Ukraine. Les discussions portent sur un cessez-le-feu temporaire et partiel, sur les infrastructures énergétiques et sur les navires en Mer Noire. Les Ukrainiens sont prêts à un cessez-le-feu global alors que Vladimir Poutine exige d'abord des concessions.
Les 27 pays de l'Union européenne sont réunis à Bruxelles, deux mois après l'investiture de Donald Trump, pour lancer le grand chantier du réarmement. L'objectif : que l'UE puisse se défendre seule d'ici à 2030. La Commission européenne a présenté un livre blanc comme base de travail. Il inclut un nouvel instrument doté de 150 milliards d'euros avec une condition : respecter une "préférence européenne". L'idée d'un emprunt européen est même sur la table.