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On December 1, Senegal marks the 80th anniversary of the Thiaroye massacre. On that day in 1944, at least 35 Tirailleurs – members of a colonial infantry unit from Senegal who served in the French army – were gunned down by French forces for demanding their pay after returning from World War II. For decades, the French army justified the killings, claiming the carnage was in response to a "mutiny". It was only in 2012 that then-president François Hollande referred to a "bloody crackdown." On November 28, President Emmanuel Macron finally acknowledged in a letter to Senegalese authorities that the horrific event that unfolded in Thiaroye in 1944 was indeed a massacre.
durée : 00:14:06 - Journal de 7 h - Les excuses manuscrites d'Emmanuel Macron au président sénégalais. Dans une lettre, le président français qualifie de "massacre" l'exécution en 1944 par l'armée française de tirailleurs à Thiaroye. Les Sénégalais, eux, attendent plus.
durée : 00:14:06 - Journal de 7 h - Les excuses manuscrites d'Emmanuel Macron au président sénégalais. Dans une lettre, le président français qualifie de "massacre" l'exécution en 1944 par l'armée française de tirailleurs à Thiaroye. Les Sénégalais, eux, attendent plus.
1944-2024. Il y a 80 ans, le 1er décembre, le drame de Thiaroye au Sénégal marquait l'histoire. Dans le camp militaire de la ville, des tirailleurs, tout juste rentrés de France, demandent le versement de leurs soldes et primes de guerre. Ils sont tués dans la matinée sur la Place d'Armes par l'armée française ; elle les accuse de rébellion. Cette histoire tragique a débuté à Morlaix, en France. C'est de cette ville, située dans le nord de la Bretagne, que sont partis en bateau les tirailleurs pour rejoindre Dakar. Pour la 1ère fois cette année, début novembre, cette commune a organisé une cérémonie pour ces combattants africains.«Massacre de Thiaroye 1944 : l'hommage de Morlaix aux tirailleurs sénégalais», un Grand reportage de Guillaume Thibault.
C'est le titre d'une longue enquête à lire dans Jeune Afrique sur ces combattants africains intégrés aux troupes russes depuis le déclenchement de la guerre en Ukraine. « Camerounais, Centrafricains ou Ivoiriens, ils seraient plusieurs milliers à avoir été recrutés. Qui sont-ils ? Comment sont-ils arrivés là ? Comment vivent-ils ? »Le site panafricain tente de répondre à ces questions, en retraçant notamment le parcours d'Alain, un jeune centrafricain. L'année dernière à Bangui, « accusé du vol d'une moto, qu'il affirme avoir simplement empruntée pour travailler, Alain se retrouve détenu dans un commissariat de la capitale. Là, il reçoit la visite d'un homme blanc qu'il ne connaît pas. Celui-ci, qui s'avère être russe, lui propose son aide. Le détenu pourra sortir s'il accepte de s'engager dans sa société de gardiennage. On lui parle d'une formation de trois mois pour devenir agent de sécurité. Celle-ci doit se dérouler en Russie. D'autres ex-détenus, qui se croient alors chanceux, le rejoignent, puis tous s'envolent vers Dubaï, pour une escale où d'autres Subsahariens s'ajoutent au groupe. Alain estime que ce dernier atteint les 300 à 400 personnes lorsqu'il arrive à Moscou. »« Un cauchemar »Et là, poursuit Jeune Afrique, on leur fait signer un contrat en russe, auquel ils ne comprennent rien et ils se retrouvent incorporés dans les rangs de la milice Wagner. Alain est ensuite envoyé en première ligne en Ukraine. Au bout de quelques mois, il réussit à s'enfuir et à trouver refuge en Lettonie. « Le Centrafricain décrit encore ses oreilles saignant à cause des détonations et des explosions, la vie dans un camp constamment bombardé, les journées et les nuits sans repos et les repas “parmi les cadavres“. “Tout semblait être un cauchemar“, résume Alain. Il est parvenu à s'enfuir, échappant à son sort de chair à canon. D'autres soldats africains de Vladimir Poutine n'ont pas eu cette chance. »Combien sont-ils, ces tirailleurs de Poutine ? Plusieurs milliers, d'après les services de renseignement ukrainien. Parmi eux, précise encore Jeune Afrique, de nombreux centrafricains, comme Alain, « supervisés par le ministre centrafricain de l'Élevage et de la Santé animale Hassan Bouba, précieux allié de Wagner. »La guerre au Liban vue du continentÀ la Une également, la guerre d'Israël au Liban et l'élimination de Hassan Nasrallah, le chef du Hezbollah vues d'Afrique.« Officiellement, les réactions sont encore timides sur le continent, pointe Le Pays au Burkina Faso. Pour l'instant, seule l'Afrique du Sud, fidèle à sa position contre Israël qu'elle poursuit devant les juridictions internationales pour génocide contre le peuple palestinien, a donné de la voix. D'autres réactions devrait suivre sur le continent qui, on le sait, est traditionnellement acquis à la cause de la lutte palestinienne. »Que va-t-il se passer maintenant ? « Point n'est besoin d'être rompu aux questions internationales pour deviner que l'on s'achemine vers une conflagration au Proche-Orient, estime Le Pays, avec des conséquences qui pourraient aller largement au-delà de cette partie tourmentée du monde. Les signes précurseurs sont, en tout cas, déjà largement perceptibles. Ni les 150 000 missiles et roquettes dont dispose le Hezbollah ni les dizaines de milliers de ses combattants n'ont disparu, du fait de l'élimination de Nasrallah. (…) Et il faut craindre que, partout dans le monde et particulièrement sur le continent africain, l'on s'en prenne aux intérêts des États-Unis, qui sont les alliés indéfectibles de l'État hébreu et qui ont salué l'élimination du chef du Hezbollah comme “une mesure de justice“. » Bien des questionsLe quotidien Aujourd'hui, toujours à Ouaga, s'interroge… « Benyamin Netanyahou et le Likoud jubilent, leur cote remonte, mais ce “Nouvel ordre“ qu'ils veulent imposer à n'importe quel prix est-il viable ? La volonté d'Israël de redessiner la géopolitique au Proche-Orient, advienne que pourra, bute pourtant sur la centralité de la question palestinienne. (…) Le Hezbollah et même le bourbier de Gaza prendront peut-être fin, mais la paix est-elle pour autant revenue dans cette région ? Quid des conséquences sur le Moyen-Orient ? Et même sur d'autres parties du monde ? Sans des solutions politiques à la question palestinienne, ne faut-il pas s'attendre à d'autres mouvements, s'interroge encore Aujourd'hui, même après une éventuelle disparition du Hamas et du Hezbollah ? »
C'est le titre d'une longue enquête à lire dans Jeune Afrique sur ces combattants africains intégrés aux troupes russes depuis le déclenchement de la guerre en Ukraine. « Camerounais, Centrafricains ou Ivoiriens, ils seraient plusieurs milliers à avoir été recrutés. Qui sont-ils ? Comment sont-ils arrivés là ? Comment vivent-ils ? »Le site panafricain tente de répondre à ces questions, en retraçant notamment le parcours d'Alain, un jeune centrafricain. L'année dernière à Bangui, « accusé du vol d'une moto, qu'il affirme avoir simplement empruntée pour travailler, Alain se retrouve détenu dans un commissariat de la capitale. Là, il reçoit la visite d'un homme blanc qu'il ne connaît pas. Celui-ci, qui s'avère être russe, lui propose son aide. Le détenu pourra sortir s'il accepte de s'engager dans sa société de gardiennage. On lui parle d'une formation de trois mois pour devenir agent de sécurité. Celle-ci doit se dérouler en Russie. D'autres ex-détenus, qui se croient alors chanceux, le rejoignent, puis tous s'envolent vers Dubaï, pour une escale où d'autres Subsahariens s'ajoutent au groupe. Alain estime que ce dernier atteint les 300 à 400 personnes lorsqu'il arrive à Moscou. »« Un cauchemar »Et là, poursuit Jeune Afrique, on leur fait signer un contrat en russe, auquel ils ne comprennent rien et ils se retrouvent incorporés dans les rangs de la milice Wagner. Alain est ensuite envoyé en première ligne en Ukraine. Au bout de quelques mois, il réussit à s'enfuir et à trouver refuge en Lettonie. « Le Centrafricain décrit encore ses oreilles saignant à cause des détonations et des explosions, la vie dans un camp constamment bombardé, les journées et les nuits sans repos et les repas “parmi les cadavres“. “Tout semblait être un cauchemar“, résume Alain. Il est parvenu à s'enfuir, échappant à son sort de chair à canon. D'autres soldats africains de Vladimir Poutine n'ont pas eu cette chance. »Combien sont-ils, ces tirailleurs de Poutine ? Plusieurs milliers, d'après les services de renseignement ukrainien. Parmi eux, précise encore Jeune Afrique, de nombreux centrafricains, comme Alain, « supervisés par le ministre centrafricain de l'Élevage et de la Santé animale Hassan Bouba, précieux allié de Wagner. »La guerre au Liban vue du continentÀ la Une également, la guerre d'Israël au Liban et l'élimination de Hassan Nasrallah, le chef du Hezbollah vues d'Afrique.« Officiellement, les réactions sont encore timides sur le continent, pointe Le Pays au Burkina Faso. Pour l'instant, seule l'Afrique du Sud, fidèle à sa position contre Israël qu'elle poursuit devant les juridictions internationales pour génocide contre le peuple palestinien, a donné de la voix. D'autres réactions devrait suivre sur le continent qui, on le sait, est traditionnellement acquis à la cause de la lutte palestinienne. »Que va-t-il se passer maintenant ? « Point n'est besoin d'être rompu aux questions internationales pour deviner que l'on s'achemine vers une conflagration au Proche-Orient, estime Le Pays, avec des conséquences qui pourraient aller largement au-delà de cette partie tourmentée du monde. Les signes précurseurs sont, en tout cas, déjà largement perceptibles. Ni les 150 000 missiles et roquettes dont dispose le Hezbollah ni les dizaines de milliers de ses combattants n'ont disparu, du fait de l'élimination de Nasrallah. (…) Et il faut craindre que, partout dans le monde et particulièrement sur le continent africain, l'on s'en prenne aux intérêts des États-Unis, qui sont les alliés indéfectibles de l'État hébreu et qui ont salué l'élimination du chef du Hezbollah comme “une mesure de justice“. » Bien des questionsLe quotidien Aujourd'hui, toujours à Ouaga, s'interroge… « Benyamin Netanyahou et le Likoud jubilent, leur cote remonte, mais ce “Nouvel ordre“ qu'ils veulent imposer à n'importe quel prix est-il viable ? La volonté d'Israël de redessiner la géopolitique au Proche-Orient, advienne que pourra, bute pourtant sur la centralité de la question palestinienne. (…) Le Hezbollah et même le bourbier de Gaza prendront peut-être fin, mais la paix est-elle pour autant revenue dans cette région ? Quid des conséquences sur le Moyen-Orient ? Et même sur d'autres parties du monde ? Sans des solutions politiques à la question palestinienne, ne faut-il pas s'attendre à d'autres mouvements, s'interroge encore Aujourd'hui, même après une éventuelle disparition du Hamas et du Hezbollah ? »
C'est un épisode méconnu de la Seconde guerre mondiale : le "blanchiment" des troupes coloniales. En septembre 1944, l'Etat-major français ordonne le retrait de près de 20 000 tirailleurs sénégalais, qui sont remplacés par de jeunes résistants métropolitains. Alors que la France célèbre le 80e anniversaire de la Libération, Florence Gaillard et Jonathan Walsh reviennent sur ce sombre épisode de l'histoire militaire, en hommage à ces soldats trop longtemps oubliés.
Il n'est pas impossible que le président français Emmanuel Macron soit invité par son homologue sénégalais Bassirou Diomaye Faye à la cérémonie des 80 ans du massacre de Thiaroye, prévue le 1er décembre 2024. Et il n'est pas impossible que le président français accepte l'invitation. C'est du moins ce qu'espère Aïssata Seck, qui préside en France l'Association pour la mémoire et l'histoire des tirailleurs sénégalais. Hier, elle assistait dans le sud de la France à la cérémonie des 80 ans du débarquement de Provence. Elle témoigne à Christophe Boisbouvier. RFI : « Il n'y aurait pas eu de victoire alliée sans la contribution des autres peuples et des tirailleurs », a déclaré le président camerounais Paul Biya jeudi 15 août à Boulouris. Est-ce que vous partagez ce point de vue ? Aïssata Seck : Évidemment, je partage ce point de vue, parce que ce sont des faits historiques. Donc évidemment que sans la présence des soldats issus des anciennes colonies, il n'y aurait pas eu de victoire des Alliés.Dans cet hommage du 15 août, le président français Emmanuel Macron a déclaré que la part d'Afrique en France est aussi l'héritage de ces tirailleurs. Que représentent les tirailleurs dans la mémoire des Français d'origine africaine aujourd'hui ?Elle a une part extrêmement importante parce que, comme l'a dit le président de la République, cela fait partie de cet héritage. On a déjà la présence d'afro-descendants en France, liés directement à l'histoire de la colonisation. Je suis moi-même petite fille de tirailleur sénégalais, donc directement liée à cette histoire. Donc cela fait partie bien évidemment des héritages de l'histoire de France.Et malheureusement, on y trouve peu de place dans les programmes scolaires. C'est mentionné dans le programme de quatrième et de troisième, où on mentionne l'apport des troupes coloniales pendant les différents conflits mondiaux. Mais aujourd'hui, on a une jeunesse afro-descendante, mais pas que : on a une jeunesse française qui a besoin de mieux connaître cette histoire. Et pour mieux la connaître, il est extrêmement important et nécessaire de pouvoir continuer à perpétuer ce travail de mémoire.Dans l'histoire des tirailleurs, il y a un événement tragique, c'est le massacre de Thiaroye. Emmanuel Macron y a fait une brève allusion ce jeudi en saluant les lycéens de cette commune proche de Dakar. Thiaroye, c'est ce camp militaire où des soldats africains réclamaient le paiement de leur solde, et le 1er décembre 1944, la répression a été épouvantable. Entre 35 et 400 morts selon les versions. Est-ce que ce drame n'a pas été occulté par la France depuis 80 ans ? Il y a forcément une part très, très sombre autour du massacre de Thiaroye. On commémore le 80ème anniversaire du débarquement de Provence, donc forcément, on est obligé de penser à Thiaroye. Le 1er décembre prochain aura lieu le 80ème anniversaire du massacre de Thiaroye et le président de la République Emmanuel Macron a annoncé au ministre [sénégalais] des Forces armées sa présence à Dakar le 1er décembre.Et je pense que, à ce moment-là, il aura très certainement des choses à dire ou peut-être des annonces à faire. En tout cas, le nouveau gouvernement sénégalais a décidé de prendre à bras-le-corps le sujet, avec la création d'un comité qui va être lancé dès demain avec des chercheurs, des historiens et un comité interministériel auquel j'ai été convié à participer. Et je pense que le 1er décembre, le moment sera venu d'annoncer ou de dire un certain nombre de choses. Des deux côtés.Il y a deux mois, la France a fait un geste mémoriel en déclarant « morts pour la France » six de ces tirailleurs fusillés à Thiaroye. Le Premier ministre sénégalais Ousmane Sonko a aussitôt répliqué que ce n'était pas à la France de fixer unilatéralement le nombre d'Africains assassinés, ni la portée de la reconnaissance qu'ils méritent. Alors de fait, est-ce que l'hommage aux victimes de Thiaroye ne doit pas résulter d'un travail commun entre Dakar et Paris ? Évidemment, il doit résulter d'un travail commun. Et pour que ce travail commun se fasse, il est nécessaire dans un premier temps que le gouvernement sénégalais donne sa ligne de conduite autour du massacre de Thiaroye. Le comité, justement, va être mis en place pour travailler à ces questions-là. Il aura deux dimensions, une dimension commémorative et une dimension vérité et justice. C'est à ce comité-là qu'on se référera pour ensuite réfléchir à ce qui se fera après. Mais le travail commun sera, je pense, entamé entre la France et le Sénégal.Il y a dix ans, le président François Hollande a promis que toutes les archives sur le massacre de Thiaroye seraient communiquées au Sénégal. Mais aujourd'hui, beaucoup d'historiens disent que les archives les plus sensibles restent secret-défense et que c'est la raison pour laquelle on ne connaît toujours pas le nombre de victimes. Est-ce que vous confirmez ? Alors, je ne peux pas confirmer, parce que je ne suis ni historienne, ni scientifique. Néanmoins, je pense qu'il serait important de procéder à des fouilles archéologiques. Et notamment dans les fosses communes où il semblerait que les tirailleurs qui ont été massacrés à Thiaroye semblent se trouver.Vous serez présente à la cérémonie à Thiaroye le 1er décembre prochain ?Oui, je serai présente à Thiaroye le 1er décembre prochain.Et vous dites donc que le président Macron a été invité par son homologue Bassirou Diomaye Faye à la cérémonie du 1er décembre prochain à Thiaroye ?Tout à fait. Il vient de confirmer sa présence au ministre des Forces armées sénégalaises, qui était présent ce jeudi à Boulouris.Donc le président français vient de dire au ministre sénégalais de la Défense qu'il répondait à l'invitation des Sénégalais pour venir à Thiaroye le 1er décembre prochain ?Exactement.
Dans le cadre des commémorations du massacre de Thiaroye de 1944, l'exécution sur ordre de l'armée française de tirailleurs réclamant des arriérés de solde, six anciens combattants ouest-africains viennent d'être reconnus « morts pour la France ». Mais le Premier ministre sénégalais prévient que la France « ne pourra plus conter seule ce bout d'histoire tragique ». D'autant que selon plusieurs historiens, le nombre de victimes est beaucoup plus élevé que celui annoncé par la France. Cette reconnaissance est-elle un premier pas ? Qu'attendez-vous de la France ?
Six tirailleurs africains dont quatre Sénégalais, un Ivoirien et un soldat issu de la Haute-Volta (devenu Burkina Faso) viennent officiellement d'être reconnus "morts pour la France à titre posthume". Tous ont été exécutés sur ordre d'officiers de l'armée française au camp de Thiaroye, au Sénégal en la nuit du 1er décembre 1944. Dimanche soir le premier ministre sénégalais, Ousmane Sonko, a réagit.
Six tirailleurs africains dont quatre Sénégalais, un Ivoirien et un soldat issu de la Haute-Volta (devenu Burkina Faso) viennent officiellement d'être reconnus « morts pour la France . Tous ont été exécutés sur ordre d'officiers de l'armée française au camp de Thiaroye, au Sénégal en 1944. Retour sur une décision mémorielle inédite avec Aïssata Seck, présidente de l'Association pour la mémoire et l'histoire des tirailleurs sénégalais et directrice de la Fondation pour la mémoire de l'esclavage. RFI : Quel est le poids de cette reconnaissance par les autorités françaises dans ce dossier ?Aïssata Seck : Cette reconnaissance est un choix extrêmement important aujourd'hui, car c'est une demande qui avait été faite depuis des années par les descendants de ces personnes qui ont été massacrées à Thiaroye en 1944. C'est donc à mon sens un choix cohérent qui permet de regarder en face une page très douloureuse de l'histoire franco-sénégalaise, et qui permettra bien évidemment d'ouvrir d'autres dossiers, notamment la question du bilan officiel de 35 morts qui avait été annoncé à l'époque par l'État français.Six tirailleurs reconnus morts pour la France à titre posthume. Mais qu'en est-il des autres ? Pourquoi aussi peu ? L'identification prend du temps ?L'identification prend du temps. Il faut à nouveau regarder les archives, en tout cas une partie des archives qui avaient été remises en 2014 par le président François Hollande. Et regarder aussi le travail des chercheurs et des historiens qui ont travaillé dessus depuis des années. À mon sens, il faudrait que l'on puisse permettre les fouilles des fosses communes, car d'après les recherches qui ont été faites, un certain nombre d'entre eux ont été jetés dans des fosses communes. Et si on veut aujourd'hui avoir un bilan officiel et proche de la réalité, il faudrait qu'on puisse permettre cela.Le travail de recherche doit donc se poursuivre ?Le travail de recherche doit donc se poursuivre. La mention « morts pour la France » est une avancée extrêmement importante, parce que d'autres présidents jusque-là n'avaient pas accordé cette mention « morts pour la France ». Aujourd'hui, on est dans une avancée historique et majeure. Néanmoins, il faut que l'on puisse continuer ce travail. Un travail qui permettra, comme je l'ai dit, une identification, mais qui permettra aussi d'avancer sur le travail de mémoire entre la France et le Sénégal, sur une histoire extrêmement tragique et douloureuse qui a eu lieu pendant la Seconde Guerre mondiale.Ce travail de mémoire passe aussi par les archives. Peut-il y avoir une déclassification de ces documents pour faire la lumière sur ce qui s'est réellement passé, le nombre de soldats tués également ?Jusqu'à aujourd'hui, l'État français a remis officiellement les archives en 2014 au président de la République Macky Sall. Je sais qu'à l'époque, le président Macky Sall avait commissionné – enfin, avait mis en place – une mission d'historiens et de personnalités sénégalaises qui avaient pour objectif de regarder toutes ces archives. Aujourd'hui, les archives qui ont été remises par la France au Sénégal ne sont pas ouvertes au public. Elles sont, je crois, uniquement ouvertes aux spécialistes. Il faudrait qu'on puisse y avoir accès et les regarder bien attentivement. Ensuite, comme je l'ai dit, au-delà des archives qui ont été remises à l'époque, on ne sait pas ce qui avait été mis en 1944, donc, on n'est pas en capacité aujourd'hui de dire ce qui s'est exactement passé.La priorité, à mon sens, ce sont vraiment les fouilles des fosses communes qui permettront d'avoir un bilan officiel, car c'est ce que demandent les descendants. C'est ce que demandent aussi les historiens et historiennes qui travaillent sur ces sujets et c'est ce qui permettra d'avoir un chiffre très proche de la réalité. Aujourd'hui, le chiffre officiel est de 35 morts et 70 blessés. En 2014, quand François Hollande avait pris la parole, il avait prononcé un discours assez fort […] sur place. Il avait été invité par le président Macky Sall, donc il était sur place. En 2016, son ancien Premier ministre Jean-Marc Ayrault était retourné aussi à Thiaroye. Ils avaient tous les deux reconnu le fait que le chiffre de 35 morts n'était pas forcément un chiffre proche de la réalité. Et aujourd'hui, concrètement, ce qui permettrait d'avoir un chiffre exact, ce sont les fouilles des fosses communes où auraient été jetés ces malheureux soldats massacrés.Revenons sur la réaction d'Ousmane Sonko au Sénégal, Premier ministre. Il explique que ce n'est pas à la France de fixer unilatéralement le nombre d'Africains trahis, assassinés, après avoir contribué à la sauver, ni le type et la portée de la reconnaissance et des réparations qu'ils méritent. Il est Premier ministre et il réagit en tant que président du Pastef. Dans les faits, ce n'est pas une réaction des autorités, mais il est tout de même chef du gouvernement. Sa parole est donc vue ainsi. Comment la comprendre ?Pour le coup, je n'ai pas les tenants et aboutissants des échanges qui ont eu lieu entre l'État français et l'État sénégalais sur ce sujet, même si je sais que le président de la République Bassirou Diomaye Faye et le président de la République Emmanuel Macron ont évoqué le cas de Thiaroye lors de la visite officielle du président de la République sénégalaise il y a environ trois semaines, un mois. Là, c'est vrai qu'il réagit en tant que président du Pastef, donc je n'ai pas de réaction particulière à avoir sur celle-ci. Néanmoins, je pense qu'il est important de noter que cela reste une avancée extrêmement importante et qu'il faut pouvoir justement se saisir de cette avancée et du travail qui a été fait aussi par les historiens sénégalais sur cette mention et de voir de quelle manière on peut avancer dans le bon sens.C'était la suite de la politique africaine d'Emmanuel Macron dans les pas de François Hollande. C'est une suite logique vers l'ouverture ?Oui, c'est une suite logique et un choix cohérent. En réalité, on est dans une année où l'on parle du 80e anniversaire du massacre de Thiaroye. Ce qu'il faut mentionner aussi, c'est qu'on est sur le 80e anniversaire de la libération de la France dont le 80e anniversaire du débarquement de Provence. Un débarquement […] avec 235 000 combattants français dont 90% étaient issus des anciennes troupes coloniales, donc du Sénégal, d'Algérie, du Maroc, du Pacifique et des Antilles. Et il est aussi important de marquer cette date d'anniversaire par l'héroïsme de ces anciens soldats et qui ont débarqué dans le sud de la France le 15 août 1944.
Omar Sy est l'invité exceptionnel de «Légendes urbaines» cette semaine. Juliette Fievet reçoit l'acteur et coproducteur du film-événement Tirailleurs, réalisé par Mathieu Vadepied. Au cours de ce grand entretien, il revient sur son rôle, mais aussi sur son parcours hors du commun, sa philosophie de vie et ses projets à venir. (Rediffusion) Plusieurs vidéos-surprises ponctuent l'émission, notamment celles de Youssou N'Dour, Akhénaton (IAM) ou encore de l'historien Pascal Blanchard, tandis qu'Aimeric Mbonyo-Kiefer (alias «Krow») propose son billet d'humeur. Une performance surprise en plateau d'Ärsenik, le groupe de rap composé des deux frères Calbo et Lino clôt ce numéro exceptionnel de «Légendes urbaines».
durée : 00:54:45 - Le Cours de l'histoire - par : Xavier Mauduit - Le décret du 21 juillet 1857 signé par Napoléon III marque la création du corps des tirailleurs sénégalais. Incités ou contraints de s'enrôler, quelle place occupaient-ils dans l'armée coloniale ? Comment retracer leur expérience quotidienne, tant sur le continent africain qu'européen ? - invités : Anthony Guyon Historien, enseignant à Sciences Po Paris, spécialiste d'histoire militaire et des sociétés coloniales à l'époque contemporaine
Les troupes coloniales ont été le bras armé de la colonisation en Afrique noire et en Indochine. Mélange de soldats blancs et de tirailleurs indigènes, elles ont eu pour missions de conquérir les territoires, les « pacifier », les administrer et les défendre, dans un contexte de luttes entre puissances européennes pour se bâtir un empire. Le XXème siècle a marqué une évolution importante avec l'envoi de ces troupes en métropole lors des deux guerres mondiales. Dans cette histoire politique et militaire s'étendant du XIXème siècle à la fin de la décolonisation, Julie d'ANDURAIN montre aussi toutes les difficultés que les troupes coloniales ont eues à faire valoir leur spécificité au sein de l'armée française.
Neuf tirailleurs de retour au Sénégal85, 88 ou 95 ans… Ces anciens combattants sont âgés. Ils sont neuf, tous résident à Bondy, en banlieue nord de Paris. Tous sont originaires du Sénégal. Ce sont les survivants de la 3ème et la dernière génération de tirailleurs qui ont combattu pour la France dans les guerres de décolonisation : l'Indochine et l'Algérie notamment. Le gouvernement français a pris une mesure qui leur permet de percevoir leur minimum vieillesse sans obligation de séjourner la moitié de l'année en France.Un Grand reportage de Sylvie Koffi qui s'entretient avec Patrick Adam. Responsabiliser les auteurs de violences conjugales pour éviter la récidiveC'est un dispositif unique en France : un centre d'accompagnement et de prévention entièrement dédié aux personnes poursuivies pour violences conjugales, en grande majorité des hommes. Le centre, qui se trouve à Lille, permet d'héberger ces auteurs présumés. Et ils sont suivis, de manière renforcée, par une équipe pluridisciplinaire pour éviter la récidive. Une prise en charge globale pendant plusieurs mois, avant leur jugement, pour les aider à se responsabiliser et à sortir du déni.Un Grand reportage deLise Verbeke qui s'entretient avec Patrick Adam.
85, 88 ou 95 ans… Ces anciens combattants sont âgés. Ils sont neuf, tous résident à Bondy, en banlieue nord de Paris. Tous sont originaires du Sénégal. Ce sont les survivants de la 3ème et la dernière génération de tirailleurs qui ont combattu pour la France dans les guerres de décolonisation : l'Indochine et l'Algérie notamment. Le gouvernement français a pris une mesure qui leur permet de percevoir leur minimum vieillesse sans obligation de séjourner la moitié de l'année en France.Rediffusion du 16 mai 2023. Ils vont enfin pouvoir retourner dans leur pays d'origine. Sylvie Koffi a fait le voyage avec les neuf premiers à partir. «9 tirailleurs de retour au Sénégal», un Grand reportage de Sylvie Koffi.En images
durée : 00:03:45 - Le Pourquoi du comment : histoire - par : Gérard Noiriel - Le décret du 31 octobre 1926 contraignit les réservistes mobilisables à servir, pendant deux années, comme travailleurs sur les chantiers publics de la colonie. Pourquoi cette décision administrative plaça les tirailleurs sénégalais réservistes dans une position ambiguë ?
85, 88 ou 95 ans… Ces anciens combattants sont âgés. Ils sont neuf, tous résident à Bondy, en banlieue nord de Paris. Tous sont originaires du Sénégal. Ce sont les survivants de la 3ème et la dernière génération de tirailleurs qui ont combattu pour la France dans les guerres de décolonisation : l'Indochine et l'Algérie notamment. Le gouvernement français a pris une mesure qui leur permet de percevoir leur minimum vieillesse sans obligation de séjourner la moitié de l'année en France. Ils vont enfin pouvoir retourner dans leur pays d'origine. Sylvie Koffi a fait le voyage avec les neuf premiers à partir. « 9 tirailleurs de retour au Sénégal », un Grand reportage de Sylvie Koffi. (Rediffusion) En images
Mother, Métis, Memory is a documentary film by Tuấn Andrew Nguyễn, whose practice is fueled by research and a commitment to communities that have faced traumas caused by colonialism, war, and displacement. Through his continuous attempts to engage with vanishing or vanquished historical memory, Tuấn investigates the erasures that the colonial project has brought to bear on certain parts of the world. Mother, Métis, Memory is a documentary that captures interviews conducted in 2018 with the Senegalese-Vietnamese communities in Dakar and Malika Senegal. Throughout the First Indochina War, between 1945-1954, France had mobilized an estimated 60,000 tirailleurs in Vietnam. Tirailleurs, or Senegalese soldiers, were a corps of colonial infantry in the French Army and among the forces deployed to Indochina to combat the Vietnamese uprising against French rule. After the beginning of the end of the French Empire, hundreds of Vietnamese women and their children migrated to West Africa with Senegalese husbands, some voluntarily but others against their will. Some soldiers left their wives and took only their children, while others took children not their own and raised them in Senegal without connection to their Vietnamese origins. This interview was part of a film screening event hosted by Vietnamese Boat People and Co-sponsored by Asian/Pacific/American Institute at New York University during Tuấn's first USA solo exhibition Radiant Remembrance opened on June 29, 2023 at the New Museum 235 Bowery in New York City. Photo: Taken from Mother, Métis, Memory Episode Credits: Executive Producer: Tracey Nguyễn Mang Associate Producer: Saoli Nguyen VBP Theme Music: Clarity, Paulina Vo Other Music: Na, SILLABA; Lysithea, CANDELION
La libre antenne d'Omar Sy, acteur et réalisateur français. Début 2023, Omar Sy était à l'affiche du film Tirailleurs, co-réalisé avec Mathieu Vadepied. Tirailleurs raconte l'histoire de soldats sénégalais engagés au sein de l'armée française pendant la Première Guerre mondiale. Omar Sy répond aux questions de Claudy Siar, de Warra Charlotte Gomis, de Laura Mbakop et des auditeurs leaders de la Génération Consciente. (Rediffusion) Abd Al Malik feat. Matéo Falcon - Tirailleurs2Pac - Only God can judge meOxmo Puccino - Amour et jalousieDj Khaled feat. Rick Ross - God did.
I vårt mest berg och dalbaneartade avsnitt hittills så går vi igenom det vi (i brist på bättre namn) valt att kalla för första världskrigets glömda soldater. Per inleder med att gå igenom Tirailleurs sénégalais – dvs. de västafrikanska soldater som stred för Frankrike 1914–1918. I stort är det här ett illa kamouflerat försvarstal för det franska kolonialväldet, men innehåller även en hel del jävlar anamma, fransk/senegalesisk dådkraft och trista fältförhållanden. Mattis går sedan över till de tyska medborgare av judisk börd som stred för Tyskland under kriget. Du fattar precis hur sorgligt och vidrigt den berättelsen på sikt slutar. Dessutom: ”krigsmödrar”, de preussiska judarnas historia, senegaleser och ”senegaleser”, radikalt skilda krigsupplevelser, fransk finkänslighet, Jom kippur-firande i skyttegravarna, ”det mest dekorerade förbandet i franska armén”, den totala avgrunden och mycket mer. Stötta oss på Patreon!Support till showen http://supporter.acast.com/krigshistoriepodden. Hosted on Acast. See acast.com/privacy for more information.
Estrenos de la semana: La desconocida de Pablo Maqueda Todo sobre mi padre (About My Father) de Laura Terruso Un blanco fácil (La syndicaliste) de Jean-Paul Salomé Padre y soldado (Tirailleurs) de Mathieu Vadepied Transformers. El despertar de las bestias (Transformers: Rise of the Beasts) de Steven Caple Jr. Mi hermano pequeño (Un petit frère) … Continua la lectura de Toma 7.56 – Cien de Cine (Estrenos 9 Junio 2023) →
Épisode 143: En lecture, Gab nous parle de la BD Thrace Tome 1 - Jeunes Loups, alors que Jean débarque pour Agamemnon in the Ring et Phil pour Promethium. Du côté des jeux, on vous propose Stranted: Alien Dawn, Space Gladiator, Klaus Lee: Thunderballs, After Us et Firmament. Du côté des films on parle de Tirailleurs, L'exorciste du Pape et Biker Boyz. On couvre également la saison 2 de la série Star Wars Vision. On termine avec le jeu du moment et peut-être le jeu de l'année: The Legend of Zelda, Tears of the Kingdom.‐-------‐‐-----------------------------------------Site Web via Le Beta Testeur⬇️https://lebetatesteur.ca/category/g-pour-geek/Spotify⬇️https://open.spotify.com/show/1u1BuLjlLfSSOLq8YuAEa0Balado Québec⬇️https://baladoquebec.ca/g-pour-geek/g-pour-geek-episode-143I Tunes⬇️https://podcasts.apple.com/ca/podcast/g-pour-geek/id1530479272?l=frGoogle Balado⬇️https://podcasts.google.com/feed/aHR0cHM6Ly9iYWxhZG9xdWViZWMuY2EvZ3BvdXJnZWVrL3Jzcw?sa=X&ved=2ahUKEwiVucv4gZnvAhW7L1kFHZUgDKcQ9sEGegQIARAC&hl=fr_CAAmazon Music⬇️https://music.amazon.fr/podcasts/95e8d578-3db3-489f-8ec9-28e3fd6902f9/g-pour-geekRZO Web⬇️http://www.rzoweb.com/#/show/g-pour-geekPodvine⬇️https://podvine.com/podcast/g-pour-geekInstagram⬇️https://www.instagram.com/gpourgeekFacebook⬇️https://www.facebook.com/GPourGeekTwitter⬇️https://twitter.com/gpourgeekYoutube⬇️https://youtu.be/S9mqFE0OjvoLa Boutique⬇️https://store.streamelements.com/gpourgeekTwitch⬇️https://www.twitch.tv/gpourgeekDiscord⬇️https://discord.gg/7MkY29FuHHLe Patreon⬇️https://www.patreon.com/gpourgeek‐-------‐‐-----------------------------------------Merci a nos partenairesEVORETRO⬇️https://evoretro.ca/pages/lp-wheelsComic Hunter⬇️http://comichunter.com/?lang=frL'Adversaire⬇️https://adversaire.ca/accueilLa Microsaucerie Piko Peppers⬇️https://microsauceriepikopeppers.com/Urban Comics⬇️https://www.urban-comics.com/Fanattik⬇️https://www.wearefanattik.com/Boucle Magasine⬇️https://bouclemagazine.com‐-------‐‐-----------------------------------------#podcastgeek #podcast #quebec #francais #thrace #agamemnon #promethium #strandedaliendawn #spacegladiators #KlausLeeThunderballs #afterus #firmament #tirailleurs #lexorcistedupape #bikerboyz #starwarsvision #disney #starwars #thelegendofzelda #tearsofthekingdom #xbox #playstation #pc #nintendo #keymailer
Moussa Dansako "Un soldat d'Afrique dans l'enfer de Verdun" Le caporal Moussa Dansako grelotte... Au milieu de ses camarades, tous massés au fond d'une tranchée sommairement aménagée, il attend l'instant où il faudra s'élancer. Nous sommes sur le plateau au nord de Verdun : ces journées d'automne sont particulièrement glaciales et font souffrir les soldats du 36e Bataillon de Tirailleurs sénégalais. À quoi peuvent bien penser ces hommes frigorifiés, issus du Sénégal, du Mali, du Niger, de Guinée, du Burkina Faso… À leur famille, à leur village ? Certains songent à leur engagement sincère pour la France, qui prend en cet instant une tournure particulièrement dramatique. D'autres, majoritaires, se souviennent de la manière dont ils ont été recrutés, sous la menace ou par la violence. Beaucoup, comme Dansako, se demandent bien ce qu'ils font là, dans la boue et le froid, en ce 24 octobre 1916. L'intensité des explosions ramène le caporal à la réalité : l'attaque est imminente. Il est 11h40. Paralysés par la peur et le froid, Dansako et ses camarades se hissent par-dessus le parapet de la tranchée et s'élancent vers leur destin. Mais au bout de deux heures, la progression est arrêtée par les tirs ennemis. Un nouvel ordre tombe : à eux de nettoyer les nids de mitrailleuses allemandes, au ravin de la Fausse-Côte. Le combat est féroce. Les hommes avancent péniblement, les pieds dans la boue, sous une grêle de balles et au milieu des explosions de grenades. Malgré le tumulte, le caporal Moussa Dansako fait preuve d'un très grand courage. Quatre fois de suite, il se porte au secours de camarades meurtris pour les transporter un peu plus en arrière, en sécurité. Et il y parvient alors qu'il est lui-même blessé ! Dans l'après-midi, la mission des tirailleurs est accomplie. Le ravin est dégagé… mais à quel prix : 84 tirailleurs ont été tués ou blessés. La relève arrive dans la nuit du 25 au 26 octobre. Dansako et ses camarades quittent Verdun, après avoir participé à la grande offensive qui a permis de reprendre le fort de Douaumont. Il s'appelait Moussa Dansako. Était-il Malien, Sénégalais, Nigérien, Guinéen, Burkinabé ? Son nom même a-t-il bien été retranscrit par le recruteur français ? Son souvenir semblait perdu dans le brouillard de cette journée d'octobre 1916. Cent ans plus tard, ce héros émerge des brumes de l'Histoire. #DestindeVerdun, un podcast écrit et produit par l'équipe du Mémorial de Verdun : Nicolas Czubak, Quentin Poulet et Charles Poisson Adaptation des textes pour l'audio : Delphine Peresan-Roudil et Florence Guionneau-Joie Voix-off : Omar Sy Musique et fonds sonores : Christian Holl et Hicham Chahidi Réalisation : FGJ/Art Expo - Post-production : Plissken Production - Enregistrement : Hope So Production
85, 88 ou 95 ans… Ces anciens combattants sont âgés. Ils sont neuf, tous résident à Bondy, en banlieue nord de Paris. Tous sont originaires du Sénégal. Ce sont les survivants de la 3ème et la dernière génération de tirailleurs qui ont combattu pour la France dans les guerres de décolonisation : l'Indochine et l'Algérie notamment. Le gouvernement français a pris une mesure qui leur permet de percevoir leur minimum vieillesse sans obligation de séjourner la moitié de l'année en France. Ils vont enfin pouvoir retourner dans leur pays d'origine. Sylvie Koffi a fait le voyage avec les neuf premiers à partir. «9 tirailleurs de retour au Sénégal», un Grand reportage de Sylvie Koffi. En images
L'épisode de cette semaine envisage de porter un regard sur les Tirailleurs Sénégalais. Ces soldats engagés par la France durant l'entreprise coloniale sont encore largement méconnus. Nous tenterons de dresser leur portrait et de porter un regard sur les enjeux mémoriels relatifs à cette problématique au côté de Anthony Guyon. --- Support this podcast: https://podcasters.spotify.com/pod/show/lesafriquesenquestions/support
L'émission 28 Minutes du 01/05/2023 (Re)découvrez une sélection d'interviews de nos invités : Omar Sy à l'affiche de “Tirailleurs”, l'écrivain prix Goncourt Pierre Lemaitre, la brillante chanteuse Juliette Armanet ou encore l'acteur “formellement normal” Benoît Poelvoorde. Nous reviendrons également sur les débats de ces dernières semaines. Au programme : “Big Brother” chinois, les chiffres inquiétants de l'obésité en France et l'intelligence artificielle et l'arrivée de Chat GPT dans l'art et l'actualité. Sans oublier les chroniques éclairantes de Xavier Mauduit et Alix Van Pée ! 28 Minutes est le magazine d'actualité d'ARTE, présenté par Elisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio. Enregistrement : 1er mai 2023 - Présentation : Élisabeth Quin - Production : KM, ARTE Radio
Neuf tirailleurs sénégalais, âgés de 85 à 96 ans et ayant combattu pour la France, se sont envolés pour un retour définitif au Sénégal grâce à une aide de la France et après une bataille administrative. Ces vétérans ont combattu pour l'armée française principalement dans les guerres d'Indochine et d'Algérie, et pour certains ont été déployés au Cameroun et en Mauritanie.
La chronique ciné de Radio m's ! Un condensé du podcast Popcorn Therapy, avec une critique rapide de 2-3 films à l'affiche, en salle ou sur les plateformes, et sans spoilers. Retrouvez Pause Popcorn sur Radio M's le mercredi à 18h30 et le dimanche à 11h. Voici le replay de l'épisode 17 avec une review de : - A l'ouest rien de nouveau de Edward Berger (Netflix) - Le monstre des mers de Chris Williams (Netflix) - Tirailleurs de Mathieu Vadepied.
Tous les jours, les journalistes et correspondants de RFI ainsi que des spécialistes répondent à vos questions sur l'actualité. Ce matin : RDC : pourquoi Emmanuel Macron n'a pas clairement condamné le Rwanda ? Par Patient Ligodi, correspondant de RFI à Kinshasa. Tunisie : la Côte d'Ivoire rapatrie ses ressortissants. Par Bineta Diagne, correspondante de RFI à Abidjan. Libye : des élections en 2023 ? Par Houda Ibrahim, journaliste au service Afrique de RFI. France : des anciens tirailleurs sénégalais bientôt de retour au pays. Par Aïssata Seck, présidente de l'association pour la mémoire et l'histoire des tirailleurs sénégalais. * Par téléphone : de France : 09 693 693 70 de l'étranger : 33 9 693 693 70 * Par WhatsApp : +33 6 89 28 53 64 N'OUBLIEZ PAS DE NOUS COMMUNIQUER VOTRE NUMÉRO DE TÉLÉPHONE (avec l'indicatif pays). Pour nous suivre : * Facebook : Rfi appels sur l'actualité * Twitter : @AppelsActu
INTERVIEW - Principaux éléments de la "Force noire", les tirailleurs sénégalais appartenaient aux troupes de l'Empire colonial français à partir du milieu du XIXe siècle. Le réalisateur Mathieu Vadepied, avec Omar Sy comme acteur principal, a mis en lumière leur histoire dans un film intitulé "Tirailleurs". Venus d'Afrique et principalement du Sénégal, nombreux sont les tirailleurs tombés au combat sur les champs de bataille français lors de la Première et la Seconde Guerre mondiale. Mais quel a été le rôle précis des tirailleurs sénégalais ? Les tirailleurs ont-ils servi de "chair à canon" ? Comment la perception de l'image de ces hommes noirs vus comme primitifs va-t-elle être déconstruite durant le XXème siècle ? Pour apporter des éléments de réponse, Virginie Girod reçoit l'historien Anthony Guyon, auteur de "Des tirailleurs sénégalais, de l'indigène au soldat de 1857 à nos jours" (Editions Perrin). Dans cette interview, Anthony Guyon explique notamment comment les tirailleurs sénégalais se sont peu à peu affranchis des stéréotypes d'infériorité. "L'image du ‘sauvage noir' est très malléable durant la Première Guerre mondiale et permet de diffuser des mythes anthropophagiques", rappelle-t-il. "Au Cœur de l'Histoire" est un podcast Europe 1 Studio.Sujets abordés : Tirailleurs sénégalais - soldats - Afrique - Première Guerre mondiale - Seconde Guerre mondiale - Empire colonial français - esclavage - corps militaire
Nos émissions Rendez vous Citoyens ! sur FPP 106.3 Fm – Radio nomade
A l'occasion de la sortie du film “Tirailleurs” réalisé par Mathieu Vadepied et avec Omar Sy, nous vous proposons de réécouter notre émission du 14 novembre 2017. … The post Février 2023, Les Tirailleurs Sénégalais first appeared on Radio nomade.
Sujets traités : Une zone de contrôle de 20 km après la découverte d'un cas de grippe aviaire à Strasbourg. Le cadavre d'une mouette porteuse de la maladie a été retrouvé dans le quartier du Neudorf ce lundi. Des mesures particulières de protection des oiseaux et volailles doivent ainsi être prises par éleveurs et particuliers de 83 communes des environs, pendant une durée de 21 jours. Le Haut-Rhin lève le niveau 1 du plan grand froid. Avec le redoux des derniers jours et les températures au-dessous des normes de saison, la préfecture a décidé de repasser en niveau de veille saisonnière. Le Maire de Colmar, Eric Straumann, tient une permanence, ce matin, à la mairie-annexe, rue de Zurich. L'accueil est prévu dès 8h. Pour faciliter l'entretien, les habitants sont invités à remplir un formulaire en ligne sur le site colmar.fr. Les prochaines permanences du maire se tiendront les jeudis 9, 16 et 23 février à la Mairie de Colmar. Aujourd'hui aussi, c'est le 78e anniversaire de la libération de Colmar. Une cérémonie commémorative est organisée, dès 10h, Place Rapp. Cette année, plus de 500 élèves de différents établissements colmariens assisteront à la cérémonie, et 3 élèves du collège Saint-André liront des extraits de textes commémoratifs. La Nouba du 1er Régiment de Tirailleurs, fanfare militaire d'Épinal, et 41 élèves de la pré-maîtrise de garçons de Colmar interpréteront la Marseillaise. Enfin, des gerbes seront déposées par les autorités présentes. Quant au Maire de Horbourg-Wihr, Thierry Stoebner, il recevra les veilleurs de mémoire, aujourd'hui à 14h à la Mairie. Le réseau des veilleurs de mémoire avait été créé en 2019 par les conseils départementaux alsaciens, en collaboration avec les consistoires israélites. Cette opération avait été mise en place en réponse aux profanations de cimetières juifs. Un appel à l'engagement des citoyens qui habitent à proximité des lieux de cultes avait été lancé, mobilisant les forces vives des villages. Deuxième édition pour l'événement « Un job, une formation dans ma Vallée » ! Ce samedi 04 février, une matinée de recrutement est organisée par la Communauté de communes de la Vallée de Villé. Offres d'emploi, rencontres avec les chefs d'entreprises ou encore aide à la création de CV sont notamment au programme. Emmanuel Eschrich, vice-président de la Communauté de communes en charge de l'économie, nous en dit plus sur cette manifestation. Pour accéder à "un job, une formation dans ma Vallée", rendez-vous ce samedi 04 février, de 09h à 12h au centre sportif à Villé. Un escape game pour sensibiliser aux éco-gestes. Le jeu « Remue-méninges au frigo, une aventure vers des économies d'énergies » est de retour au 1er étage de la piscine des Remparts, à Sélestat. Un moyen de sensibiliser à cette problématique, de manière ludique. Les explications d'Estelle Dietz, en charge du projet pour le Centre Communal d'Action Sociale. Vous pourrez participer à cet escape game jusqu'au 12 mars. C'est gratuit, mais sur inscriptions au CCAS, au 03.88.58.85.80.
Le général Henri Gouraud a une silhouette reconnaissable entre mille. Raide, les yeux bleus perçants, amputé du bras droit suite à un éclat d'obus aux Dardanelles en 1915. Très populaire au sortir de la Première guerre mondiale, durant laquelle il a mené la contre-offensive de Champagne à l'été 1918, il est relativement peu connu aujourd'hui. Dans cette première biographie complète, que lui consacre Julie d'Andurain, nous suivons d'abord un officier de la coloniale. En Afrique, il endosse les tâches successives de conquérant, d'explorateur et d'administrateur. Après la Grande guerre, il jouera un tout autre rôle en étant le premier haut-commissaire du mandat français au Levant, proclamant l'état du Grand-Liban en septembre 1920. Grâce à un très riche fonds d'archives, son parcours est reconstiuté et permet de mieux comprendre les enjeux de son époque, notamment ceux de la colonisation sous la IIIème république .
Il y a quelques semaines, alors en pleine promotion du film « Tirailleurs » qui raconte l'histoire trop souvent oubliée des tirailleurs sénégalais de la grande guerre, Omar Sy s'est retrouvé aspiré par une polémique. Une polémique qui soulève le tapis et fait (re)découvrir que la France a encore bien du mal à connaître et reconnaître son histoire, et réagit de manière épidermique dès que l'on mentionne le mot racisme ou colonialisme. Et si celui de blanchité nous permettait de mieux appréhender ce qu'il se cachait derrière cette séquence stérile ? Charlotte Giorgi revient sur cet épisode dans sa dernière chronique. Bonne écoute! __ Un podcast produit par Motus & Langue Pendue, animé par Charlotte Giorgi et Marius Uhl. Rejoignez Motus : https://motusetlanguependue.fr & sur Instagram @motuslemedia & sur LinkedIn Motus le média Pour nous contacter: vacarmedesjours@gmail.com Si vous voulez nous soutenir n'hésitez pas à vous abonner à VDJ, à donner votre avis sur le podcast sur Apple Podcasts et Spotify, et à diffuser le podcast au maximum autour de vous. Merci d'être là!
Paris, sixième arrondissement, on passe devant l'hôtel de la Louisiane, on continue encore une centaine de mètres, sur la droite on y est. Alexandre Desplat nous reçoit dans un studio d'enregistrement, à l'occasion des sorties en salle du film Tirailleurs et de Pinocchio sur Netflix, dont il a signé les musiques. Un lieu aux « espaces restreints mais très chaleureux, avec beaucoup de boiseries », dans lequel « il a passé des nuits et des nuits ».Le compositeur de musiques de film âgé de 61 ans évoque son enfance passée à Paris auprès d'un père rabelaisien collectionneur de disques de jazz et une mère d'origine grecque qui lit beaucoup et enseigne le yoga à écouter Duke Ellington, Louis Armstrong, Billie Holiday, du fado ou de la musique indienne, ses rituels autour du thé japonais, sa passion pour la flûte traversière, sa découverte des ballets russes, de Stravinsky, Ravel, Prokofiev, son goût de l'étranger et du cinéma italien, son admiration pour John Williams, sa détestation pour le XIXe siècle bourgeois, ses longues années d'apprentissage en collaborant à l'émission télé « Nulle part ailleurs », sa rencontre décisive avec Jacques Audiard et le rôle central du metteur en scène...Il revient aussi longuement sur ses méthodes pour composer ses bandes originales : « Je travaille avec le film tourné. Je vais chercher ma musique dans le tréfonds de la psychologie des personnages, ce sont eux qui vont m'emmener. Je passe des heures avec les comédiens dans mon studio à les regarder sur écran. Je vis avec Cate Blanchett, Brad Pitt, Romain Duris. J'ai besoin de lutter avec l'image. »Depuis quatre saisons, la productrice Géraldine Sarratia interroge la construction et les méandres du goût d'une personnalité. Qu'ils ou elles soient créateurs, artistes, cuisiniers ou intellectuels, tous convoquent leurs souvenirs d'enfance, tous évoquent la dimension sociale et culturelle de la construction d'un corpus de goûts, d'un ensemble de valeurs.Un podcast produit et présenté par Géraldine Sarratia (Genre idéal)préparé avec l'aide de Diane Lisarelli et Imène BenlachtarRéalisation : Emmanuel BauxMusique : Gotan Project Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Invité : Anthony Guyon, historien et enseignant, auteur des « Tirailleurs sénégalais. De l'indigène au soldat, de 1857 à nos jours » (Perrin, 2022) 3:30 Le film et la séquence mémorielle sur les tirailleurs 10:00 La mise en place du bataillon et sa continuité avec la conquête coloniale 29:30 Les tirailleurs dans la Première Guerre mondiale 40:30 Le sort des tirailleurs dans l'Entre-deux-Guerres 49:30 La Seconde guerre mondiale 1:02:00 Les blanchiments des troupes et le massacre de Thiaroye 1:10:30 Les tirailleurs sénégalais et la décolonisation 1:14:00 La mémoire de ces tirailleurs Générique par @yotta_music Extraits audio : Disiz la peste ft. Thione Seck - Gnibi Album ‘Le poisson rouge', 2014 - https://www.youtube.com/watch?v=IRzq8Ew0W1k Le Chant des Africains, composé par Félix Boyer, version de 1944 - https://www.youtube.com/watch?v=iDXgtJUz4NE
durée : 00:55:03 - Le masque et la plume - par : Jérôme Garcin - "Tirailleurs" de Mathieu Vadepied, "16 ans" de Philippe Lioret, "Les Cyclades" de Marc Fitoussi, "La ligne" d'Ursula Meïer, "L'Immensità" d'Emanuele Crialese, "Nostalgia" de Mario Marton méritent-ils leur ticket de cinéma ? - réalisé par : Xavier PESTUGGIA
Focus sur l'acteur Omar Sy, à l'affiche du film « Tirailleurs ».
Les "tirailleurs sénégalais" qui se sont battus pour la France pourront désormais rentrer dans leur pays sans perdre leur minimum vieillesse.
La libre antenne d'Omar Sy, acteur et réalisateur français. Omar Sy est à l'affiche du film Tirailleurs co-réalisé avec Mathieu Vadepied, et en salles depuis le 4 janvier 2023. Présenté en ouverture de la section Un certain regard au festival de Cannes 2022, Tirailleurs raconte l'histoire de soldats sénégalais engagés au sein de l'armée française pendant la Première Guerre mondiale. Omar Sy répond aux questions de Claudy Siar, de Warra Charlotte Gomis, de Laura Mbakop et des auditeurs leaders de la Génération Consciente. (Rediffusion) Abd Al Malik feat Matéo Falcon Tirailleurs 2Pac Only God can judge me Oxmo Puccino Amour et jalousie Dj Khaled feat Rick Ross God did
Ce jeudi 12 janvier, Alba Ventura pousse un coup de gueule contre les procédures d'OQTF, "qui se font en fait en dépit du bon sens".
Cette semaine, 500 reçoit Omar Sy. Originaire de Trappes, Omar voit le jour à la fin des années 70. Franco-sénégalais-mauritanien, il grandit au sein d'une famille nombreuse. Elève studieux, ce n'est pas le dernier à emmener des bonnes notes à la maison. Très ami avec Jamel Debbouze et Nicolas Anelka, il les voit très vite embrasser leurs rêves. Pris par cet élan, il s'efforce lui aussi de trouver sa voie. Jamel Debbouze "étoile montante " à décelé un potentiel et l'invitera à Radio Nova. Le reste est historique... Au fil d'un bel échange, Omar se livre sur sa carrière, ses ambitions, ses aspirations, sa famille et n'hésite pas à nous distiller de précieux conseils.
Cette semaine Caroline nous parle de la polémique autour des propos d'Omar Sy dans le contexte de la sortie de son film Tirailleurs.
Le film est sorti sur les écrans de cinéma au Sénégal mais aussi en France et bientôt en Allemagne. Il dépeint les aventures d'un jeune Sénégalais enrôlé de force et de son père sur le front de la première guerre mondiale. Nous en parlons avant de rendre un bref hommage à David Bowie, disparu il y a 7 ans jour pour jour. Mais pour commencer nous nous penchons sur le mot du jour : Vodou...
Episode enregistré au Cinéma Les 5 Caumartin le lundi 9 janvier 2023 Au sommaire : - Box-Office US et Worldwide : Retour sur le carton d'Avatar : la voie de l'eau, le succès de Megan. - La chronique de Michael Mouliere (Terminus) sur la communication autour des films - Box-Office France : Le succès phénoménal d'Avatar 2, les succès qui ont marqué la fin 2022, le démarrage de Tirailleurs... - Quels enjeux pour les sorties du 11 janvier ? Le point sur le films dont on parlera dans les prochains jours. Intervenants: Julien Bernard, Tom Abrami, Arthur Pawlowski, Michael Mouliere et Samuel Merle, programmateur des 5 Caumartin et des autres salles Multiciné. Enregistrement, mixage : Max Marjolet Opening Weekend est un podcast créé par l'équipe du Debriefilm et animé par Aurélien Dauge --- Send in a voice message: https://podcasters.spotify.com/pod/show/debriefilm/message
Comment le cinéaste Martin McDonagh, l'auteur de « Three Billboards », réussit-il son retour avec ce drame irlandais ? Comment la discrète Françoise Hardy est-elle de retour dans l'actualité grâce à « Rolling Stone » ? Omar Sy est-il convaincant dans un rôle « sérieux » dans « Tirailleurs » ? Pourquoi est-ce le grand retour de De La Soul ? Après « La famille Bélier », Eric Lartigau parle de quelle famille dans « Cet été-là » ? Desireless continue-t-elle son « Voyage voyage » avec Operation of the Sun ? Et Katerine aime-t-il la fête de l'Epiphanie ? Toutes les réponses sont dans « La semaine des 5 heures » de ce lundi 9 janvier
durée : 00:05:17 - Ces chansons qui font l'actu - par : Bertrand DICALE - Alors que le film "Tirailleurs" avec Omar Sy rappelle la destinée des soldats "indigènes" pendant la Première Guerre mondiale, étudions comment une chanson, à la gloire des "Africains" de l'armée française, a pu se perdre dans les dédales de notre histoire.
Met vandaag: Het interview met prince Harry| Is Oekraïne het grootste mijnenveld ter wereld? | "Tirailleurs": wat is de historische achtergrond van deze nieuwe film met Omar Sy? | Een Leven in Letters: met een vooruitblik op de biografieën van 2023 |Presentatie: Mieke van der Weij
durée : 00:05:49 - Ces chansons qui font l'actu - par : Bertrand DICALE - Les tirailleurs sénégalais vus par la culture populaire, alors qu'une reconnaissance leur est accordée et qu'un film leur est consacré.
Chaque samedi, dans CLAP !, Laurie Cholewa donne la parole aux critiques, qui commentent les sorties de la semaine. Aujourd'hui, Franck Vallière, et Sophie Rosemont débattent des films : Tirailleurs, Cet été là, Radio Metronom et 16 ans.
On les appelait les Tirailleurs sénégalais, mais ces soldats venus combattre en Europe lors des deux guerres mondiales provenaient de tout l'empire colonial français en Afrique. Entre 1914 et 1918, on compte environ 200 000 tirailleurs qui se battent sous le drapeau français. 30 000 ont trouvé la mort, beaucoup sont revenus blessés ou invalides. Cette histoire, on ne la connaît pas, ou alors très mal : elle n'est pas vraiment enseignée à l'école. Et le cinéma l'a également très peu abordée. C'est dire si le film sorti cette semaine, mercredi en France et depuis hier en salles en Afrique de l'Ouest, notamment à Dakar, c'est dire donc si ce film est important, et méritait bien toute une émission spéciale. Ce film c'est donc « Tirailleurs » avec, en tête d'affiche : Omar Sy. La star internationale interprète Bakary Diallo incarne un éleveur peul, qui va s'enrôler dans l'armée française en 1914 pour rejoindre son fils (joué par Alassane Diong), incorporé de force. En studio, Mathieu Vadepied nous présente son deuxième long métrage, sur lequel il travaille depuis des années. Nous avons pu rencontrer Omar Sy lors de son passage parisien. Et un long reportage de Juliette Dubois nous fait entendre les réactions des spectatrices et spectateurs sénégalais venus assister à l'avant-première à Dakar le 20 décembre dernier.
NRJ Ciné News - Découvrez au cinéma "16 ans", un Roméo et Juliette moderne et "Tirailleurs" avec Omar Sy - Samedi 7 Janvier
La libre antenne d'Omar Sy, acteur et réalisateur français. Omar Sy est à l'affiche du film Tirailleurs co-réalisé avec Mathieu Vadepied et en salle depuis le 4 janvier. Présenté en ouverture de la section Un certain regard au festival de Cannes 2022, Tirailleurs raconte l'Histoire de soldats sénégalais engagés au sein de l'armée française pendant la Première Guerre mondiale.Omar Sy répond aux questions de Claudy Siar, de Warra Charlotte Gomis, de Laura Mbakop et des auditeurs leaders de la Génération Consciente. Abd Al Malik feat Matéo Falcon Tirailleurs 2Pac Only God can judge me Oxmo Puccino Amour et jalousie Dj Khaled feat Rick Ross God did
Notre critique du film "Tirailleurs" réalisé par Mathieu Vadepied avec Omar Sy, Alassane Diong. Regardez l'émission sur YOUTUBE : https://bit.ly/3nm7Oy9 --- Titre : Tirailleurs Sortie : 04 janvier 2023 De : Mathieu Vadepied Avec : Omar Sy, Alassane Diong Synopsis : 1917. Bakary Diallo s'enrôle dans l'armée française pour rejoindre Thierno, son fils de 17 ans, qui a été recruté de force. Envoyés sur le front, père et fils vont devoir affronter la guerre ensemble. Galvanisé par la fougue de son officier qui veut le conduire au cœur de la bataille, Thierno va s'affranchir et apprendre à devenir un homme, tandis que Bakary va tout faire pour l'arracher aux combats et le ramener sain et sauf. Bande-annonce : https://www.youtube.com/watch?v=7VMY0nf2fDM #CINECAST #Podcast
Quand le cinéma répare la mémoire : celle des tirailleurs sénégalais de la première guerre mondiale, ces hommes venus d'Afrique pour combattre aux côtés des Poilus dans les tranchées françaises… Des oubliés de l'Histoire mis en lumière par Omar SY dans son dernier film, Tirailleurs, sorti aujourd'hui au cinéma… On en débat avec : Omar SY, Acteur, producteur, à l'affiche du film « Tirailleurs » en salle ce mercredi 04 janvier Mathieu VADEPIED, Réalisateur du film « Tirailleurs » en salle ce mercredi 04 janvier Aïssata SECK, Présidente de l'association pour la mémoire et l'histoire des tirailleurs sénégalais Michel GOYA, Ancien colonel des Troupes de marine, historien de la première guerre mondiale, conseiller historique et militaire pour le film « Tirailleurs » en salle ce mercredi 04 janvier, essayiste Constance RIVIÈRE, Directrice générale du palais de la Porte Dorée
Recrutés dans les anciennes colonies, les tirailleurs sénégalais vont pouvoir rentrer chez eux sans perdre le minimum vieillesse, annonce le gouvernement français. La mesure concerne 22 anciens combattants. Ces hommes devaient impérativement passer au moins six mois de l'année en France pour percevoir leur pension. Ils menaient depuis plusieurs années une bataille administrative pour en finir avec cette obligation. Mamadou Koné, historien à Dakar, spécialiste des forces armées, est notre invité.
Il est l'un des acteurs français les plus en vogue depuis plusieurs années déjà. Intouchables, le film d'Olivier Nakache et Eric Toledano l'a révélé au grand public en 2011. Depuis il enchaîne les succès. Mais ce n'est pas pour son prochain film qu'il fait l'objet de discussions endiablées sur les réseaux, mais pour l'entretien qu'il a donné au Parisien ce 1er janvier. Le journal en parle encore aujourd'hui dans ses colonnes : « Un échange nourri et passionnant avec Omar Sy sur la guerre, de celle que raconte son film « Tirailleurs » sur 1914-1918, dans les salles ce mercredi 4 janvier, à celles d'aujourd'hui.” Dans cet entretien, l'acteur déclarera entre autres : “L'Ukraine n'a pas été une révélation dingue pour moi. (...) Je suis surpris que les gens soient si atteints. Ça veut dire que quand c'est en Afrique vous êtes moins atteints ?” Selon le Parisien, c'est l'eurodéputée macroniste Nathalie Loiseau qui ouvra les festivités avec un tweet cinglant : “Non, Omar Sy, les Français ne sont pas « moins atteints » par ce qui se passe « en Afrique ».La polémique est alors lancée et tout le monde s'y engouffre. Dans cet entretien d'actu, nous allons nous demander ce que cette polémique bien vide vient révéler. Évidemment un racisme malheureusement encore bien systématique dans notre société française, mais aussi une méconnaissance des enjeux internationaux et de l'Histoire. Pour en parler, notre journaliste Cemil Şanlı reçoit sur le plateau du Média deux invités, Thomas Dietrich, journaliste également au Média et Aïssata Seck, conseillère municipale à Bondy, connue pour son engagement pour la mémoire des tirailleurs sénégalais. ▶ Soutenez Le Média :
Le comédien, parmi les personnalités préférées des Français, se livre sur RTL sur son actualité, mais aussi ses engagements et les débats générés par ses prises de parole.
durée : 00:12:24 - Le monde d'Elodie - par : Elodie SUIGO - Tous les jours, une personnalité s'invite dans le monde d'Élodie Suigo. Aujourd'hui, le compositeur de musiques de film, Alexandre Desplat. Ce mercredi 4 janvier 2023, il signe la bande originale du film : "Tirailleurs" de Mathieu Vadepied avec Omar Sy, en partenariat avec franceinfo.
NRJ Ciné News - "16 ans" et "Tirailleurs" avec Omar Sy au cinéma cette semaine - Mercredi 4 Janvier
Le film "Tirailleurs" sort ce mercredi sur les écrans ; Omar Sy incarne un des 200.000 tirailleurs qui ont combattu en France entre 1914 et 1918 et le comédien s'est rendu sur le champ de bataille de Verdun pour présenter le film ; il a visité les lieux avec des lycéens de la ville et vous y étiez aussi Samuel Goldschmidt bonjour ;
Em França, estreou, esta quarta-feira, o filme "Tirailleurs", do realizador Mathieu Vadepied, que conta a história dos fuzileiros da África Ocidental e Central que participaram na Primeira Guerra Mundial. Um filme de reconciliação entre a memória francesa e africana ou de despertar de feridas nunca fechadas? O investigador Régio Conrado espera que o filme contribua para a “reconstrução da dignidade africana” e para a “desconstrução de mitos” ligados à história das duas guerras mundiais. Teriam sido mais de 200 mil os chamados “tirailleurs sénégalais” [“fuzileiros senegaleses”] na Primeira Guerra Mundial, o conflito retratado no filme que estreia hoje em França. O contingente foi criado no final do século XIX no Senegal - daí o nome - e abarcava soldados da África ocidental e central que participaram também na Segunda Guerra Mundial (cerca de 150 mil), na guerra da Indochina (cerca de 60 mil) e na guerra da Argélia. Régio Conrado, investigador moçambicano associado ao Instituto de Estudos Políticos da Universidade de Bordéus, começa por destacar que o filme permite “uma revalorização da participação destes africanos do oeste e da África central durante a Primeira Guerra Mundial”, mas também uma “desconstrução dos mitos à volta das duas guerras mundiais em que que os africanos participaram e deram uma grande contribuição para a vitória dos aliados, em particular da França”. “Os franceses, durante muitos anos, desconsideraram a participação destes negros. Nós vimos a forma como foram recebidos aquando da entrada das tropas francesas e americanas em Paris [no desfile de vitória] em que os negros foram praticamente excluídos. Quer dizer que a França tentou renegar uma parte importante da sua história. Sem a participação destes negros, negros africanos, a sua vitória ou o seu desempenho militar teria sido muito fraco”, lembrou o também professor na Universidade Eduardo Mondlane Mondlane, em Maputo. Além disso, o filme faz mais do que interrogar “aquilo que são as diferentes memórias e as diferentes narrativas históricas”. O filme vem introduzir-se na trajectória da reconstrução da dignidade africana porque, com a ideia que os africanos participaram activamente na Primeira Guerra Mundial e na Segunda Guerra Mundial, obviamente que dá uma dignidade aos africanos, dizendo que nós participámos para a protecção da liberdade. Régio Conrado explica que “durante a guerra, os africanos eram usados como carne para canhão” e, como se vê no filme, “a morte de africanos na frente de combate não criava tantos sobressaltos comparativamente ao que podia acontecer aos brancos franceses”. Ou seja, o filme abre a possibilidade de “rediscutir uma parte da memória francesa, que não quer ser discutida, que é o problema do racismo estrutural que estava presente tanto da parte do Estado francês, assim como dos próprios oficiais superiores das Forças Armadas francesas”. “Tirailleurs” tem como protagonista o conhecido actor francês Omar Sy e é dos primeiros filmes a falar abertamente dos “tirailleurs”. Em 2006, “Indigènes” de Rachid Bouchareb, contava a participação na Segunda Guerra Mundial de soldados das antigas colónias francesas, mas apenas oriundos do Magrebe. Porquê este silêncio? "Porque a França não queria reconhecer o papel determinante que esses soldados africanos tiveram no seio da guerra. Porque a França foi derrotada e só veio a estar no campo dos vencedores não tanto porque conseguiu participar de forma estruturante para derrubar o exército alemão, mas, em parte, por causa da utilização massiva dos africanos. Temos os ‘tirailleurs sénégalais' mas também temos os que vinham da Argélia, da Tunísia, de Marrocos e que participaram activamente para que a França tivesse alguma capacidade de projecção militar", responde Régio Conrado. Este filme abre, assim, a possibilidade de reconciliação entre as memórias francesa e africana, por um lado, e, por outro, o despertar de feridas nunca fechadas: "Há duas possibilidades. A primeira é uma luta da reconstrução e desconstrução de uma narrativa que consistia em não reconhecer os ‘tirailleurs sénégalais' que foram determinantes neste processo. O segundo aspecto é que vai abrir feridas porque estas pessoas que deram a sua vida a favor da França não recebiam as pensões correctas e eram - ou são, para alguns ainda vivos - desprezados. Tudo isto vai questionar a relação profunda que a França tinha com as suas colónias”, acrescenta o investigador, lembrando que esses soldados “foram obrigados a participar numa guerra que não era deles". No dia em que o filme chega às salas, o governo francês informou que estes antigos combatentes vão poder regressar aos seus países e continuarem a receber as pensões de reforma. Até agora, eles eram obrigados a viver metade do ano em França para poder aceder a essa ajuda financeira. Uma “grande vitória”, considera Régio Conrado, ainda que admita que “vem tarde”. Em França, estima-se que só estejam vivos cerca de 40 antigos ‘tirailleurs' e têm mais de 90 anos.
À la veille de la sortie du film Tirailleurs avec Omar Sy, qui raconte les destins broyés de tirailleurs sénégalais, le gouvernement a annoncé une mesure en faveur d'une quarantaine de vétérans âgés de plus de 90 ans, originaires d'Afrique de l'Ouest ou d'Afrique centrale, où ils pourront percevoir leur minimum vieillesse dans leur pays d'origine. Entretien avec Aïssata Seck, conseillère municipale à Bondy et présidente de l'association pour la mémoire des tirailleurs sénégalais.
Marc Choquet vous présente l'actualité des films à voir sur vos écrans. Cette semaine, retrouvez dans toutes les salles de cinéma : « 16 ans », « Tirailleurs » et « Cet été la. ».
Au programme : L'édito de Patrick Cohen - L'armée russe meurtrie et humiliée Invitée : Sylvie Bermann - Ancienne ambassadrice de France en Russie • Les Russes face à la déroute de leur armée • Combien de temps Poutine peut-il tenir ? Invité : Yvan Ricordeau - Secrétaire national de la CFDT, en charge du dossier des retraites • Retraites : le risque de l'étincelle • Retraites : la CFDT prête à la confrontation ? La Story de Mohamed Bouhafsi - A la recherche des objets du futur Le 5/5 : Invité : Rachid Benzine, Politologue & spécialiste des questions mémorielles • La dernière bataille des Tirailleurs sénégalais • « Bregret » = Brexit + Regret • Ils mettent dans le mille !
Le comédien, parmi les personnalités préférées des Français, se livre sur RTL sur son actualité, mais aussi ses engagements et les débats générés par ses prises de parole.
INVITÉ RTL - En marge de la promotion de son film "Tirailleurs", le comédien s'est retrouvé mêlé à un débat politique et médiatique. Sur RTL, il décrit un "manège" et estime s'être exprimé avec clarté.
INVITÉ RTL - En marge de la promotion de son film "Tirailleurs", le comédien s'est retrouvé mêlé à un débat politique et médiatique. Sur RTL, il décrit un "manège" et estime s'être exprimé avec clarté.
Le comédien, parmi les personnalités préférées des Français, se livre sur RTL sur son actualité, mais aussi ses engagements et les débats générés par ses prises de parole.
Mercredi 4 janvier est sorti en salles en France le film Tirailleurs de Mathieu Vadepied et il sortira vendredi 6 janvier au Sénégal. Projeté au dernier Festival de Cannes dans la section Un certain regard, ce long métrage met en scène la star Omar Sy dans l'uniforme français d'un poilu de la Première Guerre mondiale. Une façon pour l'acteur français d'origine sénégalaise, également producteur du film, de raconter une histoire méconnue. RFI : Dans Tirailleurs, vous incarnez Bakary Diallo, un éleveur peul qui va s'engager dans l'armée française pendant la Première Guerre mondiale pour aller sauver son fils de la boucherie des tranchées. En quoi ce film était-il si important que non seulement vous jouez l'un des personnages principaux, mais vous en êtes aussi le producteur ? Omar Sy : En fait, c'était important pour moi juste pour rappeler qu'on a eu ces soldats-là, quelle a été leur implication dans cette guerre. Et les conditions aussi, pour eux, comment ils sont arrivés ici, et comment ça a été pour eux de vivre cette guerre-là. Ils ont été, j'ai l'impression, un peu oubliés dans le récit de notre histoire. Pour cause, moi, j'ai appris ça un peu tardivement, le détail. Par exemple, moi, j'avais une notion des tirailleurs seulement sur la Seconde Guerre mondiale, alors qu'ils étaient là pour la Première Guerre mondiale. Et quand on nous raconte les histoires des poilus, ils ont eu aussi des tirailleurs à leur côté. Et producteur, c'était m'impliquer parce que, en fait, avec Mathieu Vadepied, on parle depuis une dizaine d'années. J'ai lu toutes les versions possibles de ce film. Je l'accompagne depuis un moment. C'était un mouvement naturel, on va dire. Vous dites que cela fait dix ans que vous en parlez avec Mathieu Vadepied, c'est parce qu'en fait, cette histoire n'aurait pas existé s'il n'y avait pas eu Intouchables d'Olivier Nakache et Éric Toledano. C'est ça ? Exactement. Cette histoire est née à la cantine. On était en train de tourner Intouchables. Mathieu Vadepied était le directeur de la photo. Et un jour, on parle de cette histoire, il me pose cette question justement : « Et si le soldat inconnu était un tirailleur ? ». Alors, moi, je me pose la question, est-ce que c'est possible ? Pourquoi je ne me suis jamais posé cette question ? Et là, je me rends compte que j'ai un manque d'informations qui m'empêche ce questionnement. Donc, le film vient justement pour essayer de pallier et de corriger ce manque d'informations finalement. ►À lire aussi : À Dakar, le film «Tirailleurs» avec Omar Sy projeté en avant-première Au départ, vous deviez jouer le fils… Il y a dix ans, oui. Quand on parlait de l'histoire, c'était pour jouer un soldat qui va entrer dans cette guerre-là. Puis, le temps passe. Je ne suis plus suffisamment jeune pour jouer le fils. Je dis ça en rigolant, mais c'est finalement la meilleure des choses possibles, parce qu'en fait, le meilleur rôle dans cette histoire, en tout cas celui qui me touche le plus et qui est une suite logique dans mon trajet d'acteur, qui est quelque chose de nouveau, Bakary est parfait pour ça. Tirailleurs, c'est un film de guerre. Mais c'est aussi un film intimiste sur une relation père-fils avec à un moment une inversion des valeurs, puis le fils [Thierno, joué par Alassane Diong] qui se rebelle… Oui, mais c'est juste ça. Pour moi, ce n'est pas un film de guerre. En fait, c'est un film qui se passe pendant la guerre, mais c'est essentiellement cette histoire de ce père et de ce fils, et de cette bascule. Il y a toujours un moment où l'enfant rejette toutes les valeurs de ses parents pour devenir l'homme qu'il a envie de devenir. C'est comme ça qu'on se construit. Mais, il se trouve que là, ça arrive un peu prématurément et ça arrive dans un endroit avec beaucoup de tensions, parce qu'on est en pleine guerre et qu'on a un fils qui comprend deux, trois trucs et un père qui ne comprend rien du tout. Donc, ça rajoute à la violence. La violence de cette guerre vient rajouter à ce moment qui, de toute façon, est violent dans la vie des hommes, c'est-à-dire le moment où notre fils devient un homme et qui dit : je ne prends plus tout ça, tout ton marché, tous tes machins-là, ça ne m'intéresse plus. Oui, c'est surprenant. ►À lire aussi : Webdocumentaire - Grande Guerre : les batailles oubliées de l'Afrique
Mercredi 4 janvier est sorti en salles en France le film Tirailleurs de Mathieu Vadepied et il sortira vendredi 6 janvier au Sénégal. Projeté au dernier Festival de Cannes dans la section Un certain regard, ce long métrage met en scène la star Omar Sy dans l'uniforme français d'un poilu de la Première Guerre mondiale. Une façon pour l'acteur français d'origine sénégalaise, également producteur du film, de raconter une histoire méconnue. RFI : Dans Tirailleurs, vous incarnez Bakary Diallo, un éleveur peul qui va s'engager dans l'armée française pendant la Première Guerre mondiale pour aller sauver son fils de la boucherie des tranchées. En quoi ce film était-il si important que non seulement vous jouez l'un des personnages principaux, mais vous en êtes aussi le producteur ? Omar Sy : En fait, c'était important pour moi juste pour rappeler qu'on a eu ces soldats-là, quelle a été leur implication dans cette guerre. Et les conditions aussi, pour eux, comment ils sont arrivés ici, et comment ça a été pour eux de vivre cette guerre-là. Ils ont été, j'ai l'impression, un peu oubliés dans le récit de notre histoire. Pour cause, moi, j'ai appris ça un peu tardivement, le détail. Par exemple, moi, j'avais une notion des tirailleurs seulement sur la Seconde Guerre mondiale, alors qu'ils étaient là pour la Première Guerre mondiale. Et quand on nous raconte les histoires des poilus, ils ont eu aussi des tirailleurs à leur côté. Et producteur, c'était m'impliquer parce que, en fait, avec Mathieu Vadepied, on parle depuis une dizaine d'années. J'ai lu toutes les versions possibles de ce film. Je l'accompagne depuis un moment. C'était un mouvement naturel, on va dire. Vous dites que cela fait dix ans que vous en parlez avec Mathieu Vadepied, c'est parce qu'en fait, cette histoire n'aurait pas existé s'il n'y avait pas eu Intouchables d'Olivier Nakache et Éric Toledano. C'est ça ? Exactement. Cette histoire est née à la cantine. On était en train de tourner Intouchables. Mathieu Vadepied était le directeur de la photo. Et un jour, on parle de cette histoire, il me pose cette question justement : « Et si le soldat inconnu était un tirailleur ? ». Alors, moi, je me pose la question, est-ce que c'est possible ? Pourquoi je ne me suis jamais posé cette question ? Et là, je me rends compte que j'ai un manque d'informations qui m'empêche ce questionnement. Donc, le film vient justement pour essayer de pallier et de corriger ce manque d'informations finalement. ►À lire aussi : À Dakar, le film «Tirailleurs» avec Omar Sy projeté en avant-première Au départ, vous deviez jouer le fils… Il y a dix ans, oui. Quand on parlait de l'histoire, c'était pour jouer un soldat qui va entrer dans cette guerre-là. Puis, le temps passe. Je ne suis plus suffisamment jeune pour jouer le fils. Je dis ça en rigolant, mais c'est finalement la meilleure des choses possibles, parce qu'en fait, le meilleur rôle dans cette histoire, en tout cas celui qui me touche le plus et qui est une suite logique dans mon trajet d'acteur, qui est quelque chose de nouveau, Bakary est parfait pour ça. Tirailleurs, c'est un film de guerre. Mais c'est aussi un film intimiste sur une relation père-fils avec à un moment une inversion des valeurs, puis le fils [Thierno, joué par Alassane Diong] qui se rebelle… Oui, mais c'est juste ça. Pour moi, ce n'est pas un film de guerre. En fait, c'est un film qui se passe pendant la guerre, mais c'est essentiellement cette histoire de ce père et de ce fils, et de cette bascule. Il y a toujours un moment où l'enfant rejette toutes les valeurs de ses parents pour devenir l'homme qu'il a envie de devenir. C'est comme ça qu'on se construit. Mais, il se trouve que là, ça arrive un peu prématurément et ça arrive dans un endroit avec beaucoup de tensions, parce qu'on est en pleine guerre et qu'on a un fils qui comprend deux, trois trucs et un père qui ne comprend rien du tout. Donc, ça rajoute à la violence. La violence de cette guerre vient rajouter à ce moment qui, de toute façon, est violent dans la vie des hommes, c'est-à-dire le moment où notre fils devient un homme et qui dit : je ne prends plus tout ça, tout ton marché, tous tes machins-là, ça ne m'intéresse plus. Oui, c'est surprenant. ►À lire aussi : Webdocumentaire - Grande Guerre : les batailles oubliées de l'Afrique
Cette nuit, les forces israéliennes ont bombardé l'aéroport de Damas, en Syrie. Quatre personnes ont trouvé la mort, dont deux soldats syriens. Selon Abnousse Shalmani, "la guerre en Syrie continue". "S'ils (les Israéliens) bombardent cet aéroport-là, c'est parce qu'il est tenu par les forces iraniennes", explique-t-elle. Dans une interview au Parisien, Omar Sy, acteur et producteur du film "Tirailleurs", en salles ce mercredi 4 janvier, a déclaré être surpris que les Français soient "si atteints" par la guerre en Ukraine. "Ça veut dire que quand c'est en Afrique vous êtes moins atteints ?", interroge-t-il. Pour Jean-Michel Aphatie, "Omar Sy, c'est notre mauvaise conscience, parce qu'il nous oblige à aller voir là où nous ne voulons pas forcément aller voir et réfléchir à des objets intellectuels qui finalement nous encombrent". C'est le nouveau plan du gouvernement pour encourager le covoiturage. À partir du 1er janvier 2023, les conducteurs qui se lancent dans le covoiturage courte-distance recevront une prime de 100 €. Pour en bénéficier, il faut avoir le permis de conduire, effectuer un premier trajet en covoiturage en tant que conducteur en 2023, puis 9 autres trajets dans les 3 mois suivants ; la distance du trajet réalisé en France ne doit pas être supérieure à 80 km et les trajets sont effectués en utilisant un opérateur de covoiturage éligible. Selon François Lenglet, "Pierre Touchetout est de retour". Du lundi au vendredi, à partir de 18h, David Pujadas apporte toute son expertise pour analyser l'actualité du jour avec pédagogie.
Omar Sy est l'invité exceptionnel de «Légendes urbaines» cette semaine. Juliette Fievet reçoit l'acteur et coproducteur du film-événement Tirailleurs, réalisé par Mathieu Vadepied, en salles le 4 janvier 2023. Au cours de ce grand entretien, il revient sur son rôle, mais aussi sur son parcours hors du commun, sa philosophie de vie et ses projets à venir. Plusieurs vidéos-surprises ponctuent l'émission, notamment celles de Youssou N'Dour, Akhénaton (IAM) ou encore de l'historien Pascal Blanchard, tandis qu'Aimeric Mbonyo-Kiefer (alias «Krow») propose son billet d'humeur. Une performance surprise en plateau d'Ärsenik, le groupe de rap composé des deux frères Calbo et Lino clôt ce numéro exceptionnel de «Légendes urbaines».
Dans "Focus Dimanche", Mohamed Bouhafsi reçoit les personnalités qui font l'actualité. Dimanche 11 décembre dans l'émission Focus, Omar Sy s'est exprimé sur son rapport à la célébrité. L'acteur est à l'affiche du film "Tirailleurs" (sortie le 4 janvier 2023), qui retrace l'histoire des tirailleurs sénégalais, héros oubliés de la Première Guerre mondiale.
L'acteur, qui est à l'affiche du film "Tirailleurs" (sortie le 4 janvier 2023), réagit à la victoire de Bleus contre l'Angleterre (2-1) en quarts de finale de la coupe du monde de football. Du lundi au jeudi, Marion Calais revient sur un fait marquant de l'actualité avec les reporters, les correspondants et les experts de RTL. Le vendredi, c'est "Focus Culture" avec Anthony Martin et l'équipe de "Laissez-vous tenter". Et chaque dimanche, dans "Focus Dimanche" Mohamed Bouhafsi donne la parole à ceux qui la font.
L'acteur est à l'affiche du film "Tirailleurs" (sortie le 4 janvier 2023), qui retrace l'histoire des tirailleurs sénégalais, héros oubliés de la Première Guerre mondiale. Du lundi au jeudi, Marion Calais revient sur un fait marquant de l'actualité avec les reporters, les correspondants et les experts de RTL. Le vendredi, c'est "Focus Culture" avec Anthony Martin et l'équipe de "Laissez-vous tenter". Et chaque dimanche, dans "Focus Dimanche" Mohamed Bouhafsi donne la parole à ceux qui la font.
L'enfant du Burkina, le rappeur Joey le Soldat, vient de sortir son 4e album : Back to the Roots. Le flow est toujours aussi fâché, le propos toujours aussi engagé et le message clairement énoncé : le besoin de dialogue et d'unité. Portrait d'un artiste de 38 ans, fier de porter la voix de son pays et plus largement "d'un continent en lutte". Une voix grave, un flow mitraillette et souvent fâché, des productions tantôt soul, tantôt électro, le son de Joel Windtoin Sawadogo, plus connu sous le nom de Joey le Soldat, 38 ans, est reconnaissable en tous. Après avoir été biberonné au hip hop des grands frères du quartier – Wu Tang Clan, IAM, NTM - et écrit ses premiers textes au collège au sein du groupe Les Phénomènes, Joey le Soldat livre, en 2012, son 1er album : La parole est mon arme. Suivront Burkin Bâ (2014), Barka (2017), l'EP Faaso (2019) et, aujourd'hui Back to the Roots. Souvent rappé en moré, une des langues parlées au Burkina Faso, son propos s'ancre aussi bien dans l'histoire de son continent que dans les réalités sociales de son pays. Ses morceaux parlent de salaires impayés, d'hôpitaux surchargés, du campus de l'université publique plein à craquer, de corruption, mais également et surtout du besoin de dialogue et d'unité. De passage à Paris, Joey le Soldat m'a donné rendez-vous au Café du Théâtre, dans le 18e arrondissement, juste avant le service de midi. Et parce qu'il a en partie grandi et vit toujours aujourd'hui à Ouagadougou, la capitale du "pays des hommes intègres", on a parlé du quartier Tanghin, de la Place de la Révolution ou encore du bar, le Ouaga Jungle, des lieux évocateurs dans son parcours. SessionLab par Hortense Volle : une conversation en toute intimité et en audio 3D (son spatialisé). Un podcast à écouter, de préférence, au casque. Réalisation : Benjamin Sarralié Mixage 3D : Fabien Mugneret Production : RFI Labo Facebook / Instagram / YouTube Titres diffusés ► Single : Etat d'urgence (2019) ► Extraits de l'album Back to the Roots (2022- Sodass Music) : L'introduction ; Mbalé ; Sick and Sad; Pa gounssi ; Sans prétention ; I Willy ; Tond Tega ; Plus que ça ; Inaya ; Fatim ; Le combat ; Old School ; Roots ► Extraits de l'album Barka (2017- Tentacules Record) : Tirailleurs ; M'Maan ; Goomdé ► Extraits de l'album Burkin Bâ (2014 - Tentacules Record) : Soldat ; Burkin Bâ
durée : 00:04:34 - Le zoom de la rédaction - On les appelle les Tirailleurs : 200 000 soldats d'Afrique Noire ont combattu pendant la Première Guerre mondiale. 15% sont tombés pour la France. Mais certains sont morts avant de combattre, comme en Gironde, Ils étaient internés dans un "camp d'hivernage", et ont succombé à des maladies.
Maxime Switek fait le tour des images marquantes et des déclarations fortes de la journée et fait vivre l'info du soir, entouré de chroniqueurs, d'invités et d'éditorialistes.
Banania, chéchia et coupe-coupe... La trilogie autour des tirailleurs sénégalais remporte sans nul doute la palme des clichés historiques. Fuyant ces images simplistes, reprises d'ailleurs dans la propagande de guerre, le livre d'Anthony Guyon retrace l'histoire complexe et étonnante d'un corps d'armée de ses origines à sa disparition en 1960. Les tirailleurs étaient-ils tous sénégalais ? Quel rôle joue Louis Faidherbe dans la création de ce corps africain ? Quelles seront les forces et les limites de l'analyse de Charles Mangin sur la "force noire" ? Pourquoi les Anglais et les Allemands estimaient-ils l'envoi d'un corps de couleur comme un scandale ? Quels fut le rôle de ces soldats pendant la Grande Guerre et la deuxième Guerre mondiale ? L'invité : Enseignant agrégé et docteur en Histoire, Anthony Guyon a consacré sa thèse aux tirailleurs sénégalais durant l'entre-deux-guerres. Il participe au site à Nonfiction.fr, le quotidien des livres et des idées depuis 2013. Il y coordonne l'histoire contemporaine et anime les entretiens du Regard du Chercheur. Il vient de publier chez Perrin en co-édition avec le Ministère des Armées : Les tirailleurs sénégalais, de l'indigène au soldat de 1857 à nos jours (380 pages, 22 €)
Dans cette deuxième libre antenne #GénérationConsciente consacrée à la Guinée, de nouvelles personnalités interviennent pour parler de la culture guinéenne : Alpha Soumah, le Ministre guinéen de la Culture, du tourisme et de l'Artisanat, et Big Soul 224, comédien et musicien guinéen qui sera à l'affiche du film Tirailleurs avec Omar Sy et réalisé par Mathieu Vadepied. Sister Lessa Fuego Fodé Baro Yirikikiki Manamba Kanté Hors de la zone de couverture Bill de Sam Sogolon Keyla K. Maturité
Créé par décret impérial en 1857, le corps des tirailleurs sénégalais va participer aux guerres de la France pendant un siècle, d'abord en Afrique puis en Europe et enfin en Indochine. Dépassant l'historiographie militaire, Anthony Guyon livre une analyse du fonctionnement et du quotidien des tirailleurs sénégalais sans éluder les clichés qui leur sont associés. Il y livre également une galerie de portraits individuels qui montre la diversité des parcours et des motivations des engagés.
durée : 00:54:21 - Le Cours de l'histoire - par : Xavier Mauduit - Le décret du 21 juillet 1857 signé par Napoléon III marque la création du corps des tirailleurs sénégalais. Incités ou contraints de s'enrôler, quelle place occupaient-ils dans l'armée coloniale ? Comment retracer leur expérience quotidienne, tant sur le continent africain qu'européen ? - invités : Anthony Guyon Agrégé, docteur en histoire, enseignant en lycée et à Sciences-Po Paris. Il est spécialiste d'histoire militaire et des sociétés coloniales à l'époque contemporaine.
Dans cette deuxième libre antenne #GénérationConsciente consacrée à la Guinée, de nouvelles personnalités interviennent pour parler de la culture guinéenne : Alpha Soumah, le Ministre guinéen de la Culture, du tourisme et de l'Artisanat, et Big Soul 224, comédien et musicien guinéen qui sera à l'affiche du film Tirailleurs avec Omar Sy et réalisé par Mathieu Vadepied. Sister Lessa Fuego Fodé Baro Yirikikiki Manamba Kanté Hors de la zone de couverture Bill de Sam Sogolon Keyla K. Maturité
Le film de Mathieu Vadepied avec Omar Sy revient sur le destin de soldats sénégalais qui ont combattu pour la France lors de la première guerre mondiale.
Le vendredi 9 janvier 1920, le paquebot l'Afrique part du port de la Lune, à Bordeaux. Le 12 janvier 1920, à 3h15, l'Afrique ne répond plus. Que s'est il passé ? Récit sur plan grand naufrage de l'histoire maritime française. Episode du 26/05 Un Podcast Radio Gatine.
Aujourd'hui, N'Autre Histoire consacre cet épisode aux soldats indigènes utilisés par la France à l'époque coloniale. Entre 1857 et 1962, des centaines de milliers d'hommes, Africains dans leur grande majorité, ont servi de gré – et surtout de force – dans les armées impériales françaises. Durant la 1e GM par exemple, la France a envoyé au front 600 000 soldats – dont 172 000 Algériens – venus des colonies. Ces soldats ont versé leur sang pour le pays colonisateur : l'armée d'Afrique perd ainsi 45 000 hommes durant le 1er conflit mondial. En contexte colonial, les troupes de tirailleurs originaires des différentes colonies n'ont jamais été considérées ni traitées de la même manière que celles composées de soldats métropolitains. N'étant pas considérés comme des Français à part entière, ils ont été plus touchés par la violence des combats, les pénuries et le non-paiement des soldes. La reconnaissance de leur effort pour la France a tardé aussi.Références :Julien Fargettas, Les tirailleurs sénégalais, Paris, Tallandier, 2012.Myron Ecehnberg, Les tirailleurs sénégalais en Afrique occidentale française (1857-1960), Crepos-Karthala, 2009.Marc Michel, Les Africains et la Grande Guerre. L'appel à l'Afrique (1914-1918), Paris, Karthala, 2003.Charles Mangin, La force noire, Paris, Hachette, 1910.Le français tel que le parlent nos tirailleurs sénégalais, Paris, Imp. L. Fournier, 1916.Jean Charbonneau, Balimatoua et compagnie, Paris, Charles-Lavauzelle et Cie Ed., 1934.France 24, « Abdoulaye Ndiaye, le dernier tirailleur sénégalais de la Grande Guerre », 14/07/2014.TV5 Monde, « Témoignages de vétérans : Abdoulaye N'Diaye », 9/11/18.Bezbar Vdos, « Le blanchiment des troupes coloniales », 2018.Brut, « Yoro Diao, tirailleur sénégalais naturalisé après 57 ans d'attente », 20/06/17.France 24, « Massacre de Thiaroye : une histoire toujours controversée, 70 ans après », 27/11/2014.Le Point, « Histoire : tirailleurs, une mémoire vivante #2 Ousmane Sagna », 19/11/2017. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out.
Chaque jour, la Rédac' d'AlloCiné vous parle des films vus lors du 75e Festival de Cannes. Aujourd'hui, un thriller réalisé par LA star de Squid Game, un Rodéo qui fait trembler la Croisette, et la compétition bat son plein, avec notamment le retour de James Gray avec "Armageddon Time". Le réalisateur James Gray revient avec Armageddon Time, un drame personnel porté par Anne Hathaway, Anthony Hopkins et Jeremy Strong, la star de Succession. Toujours en Compétition officielle, Les Huit Montagnes emmène les spectateurs dans des sommets avec une histoire entre deux amis de longue date qui se construisent une maison coupée du monde. Un voyage dépaysant. Le Polonais Jerzy Skolimowski revient, quant à lui, à Cannes avec EO. Un récit singulier au pitch fou : le périple d'un âne aux yeux mélancoliques à travers diverses rencontres.Côté sections parallèles, Omar Sy se glisse dans le costume d'un soldat de la Première Guerre mondiale avec le drame Tirailleurs, coécrit et réalisé par Mathieu Vadepied. On en parle dans ce deuxième épisode de Spotlight à Cannes !Rodéo de Lola Quivoron (Un Certain Regard) / 1:10Hunt de Jung-Jae Lee (Séance de minuit) / 3:453000 ans à t'attendre de George Miller (Hors compétition) / 9:10Armageddon time de James Gray (Compétition) / 13:55EO (Hi Han) de Jerzy Skolimowski (Compétition) / 18:30Un beau matin de Mia Hansen Love (Quinzaine des réalisateurs) / 25:26Corsage de Marie Kreutzer (Un Certain Regard) / 28:00La nuit du 12 de Dominik Moll (Cannes Première) / 35:07Le Petit Nicolas, qu'est ce qu'on attend pour être heureux (Hors compétition) / 40:50Les pépites de l'équipe / 45:00Crédits• Journaliste - présentatrice : Brigitte Baronnet• Journalistes - chroniqueurs : Laetitia Ratane, Mégane Choquet, Thomas Desroches et Maximilien Pierrette• Réalisation : Arthur Tourneret et Julien Ceugnart Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out.
Un C CE SOIR exceptionnel en direct du festival de Cannes, plus que jamais le plus grand festival de cinéma au monde… un festival très politique, cette année au sens noble du terme, qui regarde en face l'époque, la société, le fracas du monde. Avec : Pierre LESCURE, Président du Festival de Cannes Régis WARGNIER, Réalisateur, « Est-Ouest » projeté au Cinéma de la plage ce vendredi soir Kirill SEREBRENNIKOV, (junket) Réalisateur du film « La Femme de Tchaïkovski » en compétition à Cannes Philippe FAUCON, Réalisateur du film « Les Harkis » sélectionné à la Quinzaine des réalisateurs Omar SY, (junket) Acteur, à l'affiche du film « Tirailleurs » sélectionné dans la section “Un certain regard” Mia HANSEN LØVE, Réalisatrice du film « Un beau matin » sélectionné à la Quinzaine des réalisateurs Nicole GARCIA, Actrice et réalisatrice À l'affiche du film « Un beau matin » sélectionné à la Quinzaine des réalisateurs Pascal GREGGORY, Acteur, à l'affiche du film « Un beau matin » sélectionné à la Quinzaine des réalisateurs
Cannes continue avec de nouvelles aventures ! On vous parle en compétition de LA FEMME DE TCHAÏKOVSKI et de LE OTTO MONTAGNE ! On part à l'UCR pour TIRAILLEURS, à la Quinzaine pour GOD'S CREATURE et en hors compétition pour TOP GUN MAVERICK Bonne écoute !Exclusif! Profitez de l'offre NordVPN! https://nordvpn.com/pardon Essayez le maintenant et bénéficiez de 30 jours satisfaits ou remboursés ! =====Soutenir PARDON LE CINÉMA et avoir des épisodes EXCLUSIFS :https://plus.acast.com/s/pardon-le-cinema==========PRENDRE SA PLACE POUR LA CIGALE OMG :https://www.ticketmaster.fr/fr/manifestation/pardon-le-cinema-la-100eme-billet/idmanif/525711=====_______________________________________________________________________LE LIVRE PARDON LE CINÉMA EST SORTI !Amazon : https://bit.ly/PardonAmazonFnac : https://bit.ly/PardonLaFnacCultura : https://bit.ly/PardonCulturaDecitre : https://bit.ly/PardonDecitresLesLibraires : https://bit.ly/PardonLesLibrairesMerci pour votre soutien depuis bientôt 2 ans
Direction Cannes, où se tient jusqu'au samedi 28 mai le Festival international du cinéma. Sophie Torlotin nous fait entendre les impressions de jeunes réalisateurs ou acteurs qui viennent pour la première fois sur la Croisette. La réussite d'un Festival de Cannes tient souvent à une savante alchimie. L'alliance de l'expérience et de la nouveauté, des habitués de la Croisette et des nouveaux venus. La Semaine de la Critique se dédie à la découverte de jeunes talents en sélectionnant exclusivement des premiers ou deuxièmes films. Ce vendredi, c'est un coup d'essai en forme de coup de poing, sur une jeune adolescente placée en foyer, qui devrait faire parler : « Dalva » d'Emmanuelle Nicot. La jeune réalisatrice de 36 ans, radieuse, ne ressent aucune pression, et pour cause : « C'est le tout premier Cannes de ma vie, parce que je n'y ai jamais été en tant que spectatrice non plus. Et je vous avoue que je n'ai jamais trop suivi les évènements qui se passent à Cannes. Moi, je suis très, très heureuse de cette sélection à la Semaine, et puis j'ai commencé à le dire aux gens de mon équipe, j'ai envoyé des mails aussi à tous les gens qui ont participé, que ce soit les gens qui étaient figurants ou silhouettes, et puis tout le monde a commencé à me dire : "J'espère que tu vas ramener quelque chose, on croise les doigts". Bon, je viens ici mais je n'ai même pas la pression de ramener quoique ce soit en fait, c'est déjà un tellement beau cadeau cette sélection à la Semaine ». Une première pleine d'émotion pour les jeunes acteurs Première à Cannes aussi pour le jeune comédien Alassane Diong. À 25 ans, il crève l'écran dans Tirailleurs. Le jeune acteur est encore tout ému au souvenir du moment où le directeur artistique, Thierry Frémaux, l'a fait acclamer par les spectateurs en lui prenant le bras. « Je suis tout émoustillé, c'est ma première fois là et je suis tout tremblant. Je regardais Le Roi Lion pour préparer le film, c'était ma référence. Et quand Thierry Frémaux prend ma main, c'était un peu comme Rafiki. » Plus habitué aux interviews, déjà primé dans différents festivals, Adam Bessa foule pour la première fois lui aussi le tapis rouge du Palais des festivals. Dans Harka, il incarne un vendeur d'essence rêvant d'une vie meilleure. L'acteur de 31 ans se fait le porte-voix d'une jeunesse tunisienne sans espoir, dix ans après les Printemps arabes. « Moi, c'est vrai que j'ai toute ma famille là-bas, donc cette Tunisie je la connais. La manière dont je l'ai travaillé, c'était dans ce sens-là en tout cas, de me dire que j'avais une responsabilité d'essayer de faire passer le bon message et d'être vraiment juste et au plus vrai de ce que ces gens peuvent ressentir. Et en général, quand on parle de sujets comme la pauvreté, on peut avoir tendance à vouloir faire culpabiliser certaines personnes parce qu'ils ont mieux ou pas. C'est de la faute de personne en fait. Voilà ce que cette personne ressent, on ressent les choses et c'est encore plus fort que les mots. » Mais il n'y a pas d'âge pour innover. Le vétéran de la compétition, le Polonais Jerzy Skolimowski, 84 ans, surprend avec un film dont l'acteur principal est un âne : « Hi-Han » regarde le monde et nous fait prendre conscience de sa cruauté.
Que s'est-il passé le 1er décembre 1944 dans le camp militaire de Thiaroye, près de Dakar au Sénégal ? Quatre-vingt ans après les faits, le documentaire "Thiaroye 44" se penche pour la première fois sur ce massacre de tirailleurs, rapatriés au Sénégal après avoir combattu pour la France durant la Seconde Guerre mondiale. Marie Thomas-Penette et François-Xavier Destors suivent trois jeunes artistes originaires de Thiaroye qui, par devoir de mémoire, explorent avec l'aide d'un historien les zones d'ombre de ce drame.
Dès le 19 mai se tient la Biennale de Dakar. 59 artistes de toute lʹAfrique sont dans la sélection officielle, et plus de 400 projets font du off une ruche. Toute cette semaine dans Vertigo, quelques étincelles de ce qui couve à Dakar. RAW Material Company est un petit centre dakarois à la pointe de l'art contemporain. Il reçoit pendant la Biennale l'installation vidéo «The Specter of the Ancestors Becoming», du Vietnamien Tuan Andrew Nguyen. Son travail plonge dans l'histoire méconnue des Tirailleurs sénégalais de la guerre d'Indochine mariés à des Vietnamiennes, des enfants nés de ces unions et de leurs destins à la croisée des histoires coloniales. Fatima Bintou Rassoul Sy, curatrice au micro de Francesco Biamonte en direct de Dakar, Sénégal.
Cette semaine 500 reçoit le tirailleur sénégalais Ousmane Sagna. C'est au Sénégal qu'Ousmane Sagna voit le jour. Cadet d'une famille nombreuse, Ousmane est le seul enfant scolarisé. Ayant un oncle dans l'armée française, il décida de suivre ses pas. Volontaire pour la guerre d'Indochine, il fut recalé car non éligible. Ce n'est que quelques années après qu'il servira dans les troupes françaises, la guerre d'Algérie comme fait d'armes. A 90 ans, Ousmane, homme robuste, nous retrace tant bien que mal son parcours et son histoire poignante. A coup sûr, une leçon d'humilité et de courage.
Néo Géo Nova vous propose un best of de plusieurs bons moments de la saison, avec des lives, interviews, discussions musicales, hommages et mix. Le live de Cory Seznec dans Néo Géo Nova (janvier 2021)Le blues-folk de Cory Seznec s’invite dans le Salon de musique de Nova.Le musicien franco-américain Cory Seznec s’installe dans le salon de musique de Néo Géo Nova. Alternant banjo joué façon « clawhammer » et guitare, il interprète un classique du folk nord-américain « Boat’s up the river » et « Tirailleurs » un titre issu de son dernier album « Touki / Right of passage » (Captain Pouch Records) réalisé en tandem avec le sénégalais Amadou Diagne.Le groupe Ladaniva en live dans le Salon de musique de Nova (novembre 2020)https://www.youtube.com/watch?v=FcIYj_eHKDYUn air surprenant se joue dans le Salon de musique de Nova. C’est le groupe Ladaniva, formé en 2019 par Jacqueline Baghdasaryan et le multi-instrumentiste Louis Thomas, deux artistes basés en France, à Lille.Ladaniva, nom clin d’oeil à cette voiture culte de l’Europe de l’est, est une formation qui associe chants traditionnels de l’Arménie avec des rythmiques de l’île de la Réunion et d’autres musiques du monde glanées par ces musiciens voyageurs….Ladaniva est aussi passé par la Chambre Noire de Nova. Le live de Bab L’Bluz dans le Salon de musique de Néo Géo Nova (Septembre 2020) https://www.youtube.com/watch?v=JZrzTutPQlcLes portes du blues marocain s’ouvrent dans Néo Géo Nova.C’est dans une résidence à Marrakech, alors qu’ils travaillaient tous deux sur un projet sur la musique touareg, que Yousra Mansour et Brice Bottin, membres fondateurs de Bab L’Bluz, se sont rencontrés. Ensemble ils étudieront le guembri, un instrument traditionnellement réservé aux maîtres de cérémonie gnaouas, et moderniseront son timbre en modifiant ses cordes. Ils iront jusqu’à électrifier l’instrument, créant ainsi un blues à la frontière entre l’ancien et le nouveau sur leur premier album “Nayda!” et en live dans Néo Géo Nova. Hommage à Frédérick Nathaniel Hibbert, dit “Toots” (Musikactu de septembre 2020)Peu d’artistes peuvent se vanter d’avoir influencé la musique comme Toots Hibbert l’a fait. On lui doit bon nombre de morceaux cultes du ska et du rocksteady et le terme « Reggae », utilisé pour la première fois dans la chanson « Do The reggae » de son groupe Toots and the Maytals. Le pionnier Frederic « Toots » Hibbert s’est éteint le 11 septembre dernier à Kingston, alors que l’album Got to be tough, annonçant son retour, venait à peine de parvenir à nos oreilles.L’artiste, décédé à 77 ans, laisse derrière lui un héritage énorme. Judah Roger, collaborateur régulier de Nova, rend hommage à cette légende en retraçant son parcours de la Jamaïque au monde entier, des prémices du Ska, à ses derniers albums Reggae. Il l’avait rencontré lors d’une interview en 2018.
Guide numérique de l'exposition Comme en 40 : 06. Tirailleur du 12e régiment de tirailleurs sénégalais
When musicians Amadou Diagne and Cory Seznec had a chance encounter in a bar in Bath in 2007, they knew one day they would record together. Thirteen years later, after many "touki" (journeys), they've embarked on a new musical adventure with a debut album Right of Passage. They talk to RFI about making new roots music with kora, banjo and guitar. “It was a fortuitous meeting of like-minded kindred spirits,” said Seznec, a French-American singer-songwriter, guitarist and clawhammer banjoist who's honed his sound through travels on the African continent. He was playing in a bar with his band Groanbox when Diagne showed up with his djembe after a day of busking and the two men began improvising together. “The energy was fantastic ... some really simple connection happened back in 2007," said Seznec. They played gigs from time to time, Seznec bringing Diagne on board “for his percussive and harmony prowess” but it took more than a decade for them to form the duo Touki and get into the studio. “It was always in the back of our minds that we should do something, but life took us in different directions,” Seznec continued. "And then finally the stars aligned.” When Diagne secured a grant from the Arts Council of England, he immediately thought of Seznec. “It my dream for a long time to do something with him,” said Diagne, a multi-instrumentalist, composer and singer-songwriter from near Dakar and who settled in the UK in 2004. “I just tell him ‘hey man, come on, this is the time now, let's do it'!” The two musicians rehearsed in Paris and recorded 13 tunes in Peter Gabriel's World Circuit Records studios in southwestern England. Diagne, who was born into a Griot family of drummers and praise singers, sings in Wolof and dug deep into his own personal history for inspiration on several songs. Yaye Bouye is about his mother dying when he was a young boy, while Tirailleurs draws a parallel between his difficult beginnings in the UK and the Senegalese Tirailleurs who fought bravely alongside French troops in various world wars. Diagne's own grandfather, Mass Mboup, was decorated by the French for his bravery in WW2. Two songs, Yaen Yalay and Machallah are influenced by Seznec's three years in Ethiopia and feature Endris Hassen on the one-string bowed lute known as masenqo. “Yaen Yalay means ‘thank you' in Eritrean. It's a sort of banjo percussive, instrumental track, a nod to Ethiopia and Eritrea,” said Seznec. “It has a very traditional vibe. Even though it's banjo playing, it speaks to the krar. “Machallah is a kind of classic pentatonic thing but has a bit of an Ethiopian traditional vibe as well. It could be East or West Africa. Amadou plays some amazing calabash on that, and sings.” The tune Meeting at the roots is a fine example of the way Seznec's guitar resonates with Diagne's kora. “It was a bit of the goal actually, to mix the kora and banjo or kora and guitar, for it to be very seamless,” said Seznec. “The idea was to sort of lock it together.” Diagne grew up playing a traditional drum known as the saba and spent seven years as a percussionist with Senegal's national orchestra. In line with his family griot tradition he could not play the kora, but was drawn to the sound. "I was just watching and listening, I loved to listen to Salif Keita and Mory Kanté,” he recalled. When he was around eight he heard the Sissokho family playing the kora. He was on his way to a footall match but the sound stopped him in his tracks. “I was standing in the door and I forgot I was going to play football," Diagne laughed. "The others said ‘you paid! But I tell them ‘take the money and go, I want to stay here and listen.” Once in the UK, he began playing percussion for UK-based kora players like Jali Fily Cissokho and Modou Ndiaye. “I start to get the feeling of the kora,” he said. “I was sitting in the back and playing all the time. I love this rhythm.” Touki was meant to tour the album in France and the UK this Spring but the coronavirus pandemic put paid to that. “We're reeling like everyone else and trying to figure out what the next step is. We're releasing the album now, hope to create a bit of momentum and figure out when we can get back to touring. We're shooting for the Spring of next year with a tour in May of 2021 in the UK, if all goes well. “But basically we've deleted a full year and are sad about that.” Seznec can count on Diagne's optimism and energy to keep the duo's momentum up. “He's taught me a lot, he could be like a mentor in a way because of what he's been through. He's just breathing and oozing music and positive vibrations. He buoys me up.” Musicians on Right of Passage: Diagne - vocals, kora, percussion, guitar; Seznec - vocals, guitars, banjo, gourd banjo, percussion; Special Guests: Oscar Cainer - upright bass (2) Endris Hassen - masenqo (1,4,6) El Hadj Amadou Ndir - electric bass (10,11) Michael Ward-Bergeman – accordion Right of Passage is available here. Follow Cory Seznec and Amadou Diagne on facebook