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Pour ce 14 Juillet 2025, Skyrock PLM a décidé d'aller à la rencontre de soldat , aviateur et gendarme avant qu'ils ne défilent sur la célèbre avenue parisienne en ce jour de fête nationale ! Affecté au 1er régiment de Tirailleurs d'Épinal en tant que chef de section de maintenance, ce n'est pas la 1ère fois que le lieutenant Grégoire sera aux côtés de ses camarades sur la plus belle avenue du monde et il nous en parle sur la 1ère radio pour les militaires et pour tous !
Ils sont surnommés “les Wagners noirs” et sont des centaines à avoir été recrutés par l'armée russe pour se battre contre l'Ukraine. Attirés par des salaires mirobolants, des promesses d'emploi ou encore l'obtention de la nationalité russe, ces ressortissants africains ont volontairement rejoint les rangs de l'armée de Vladimir Poutine. Mais pour d'autres, l'histoire est plus compliquée : ils seraient des dizaines d'Africains à avoir été manipulés et enrôlés de force. Enquête de Lucile Chaussoy, Marc Kouho et Saloum Sané.
durée : 00:06:21 - La Revue de presse internationale - par : Catherine Duthu - Après d'immenses pertes russes l'an dernier dans la guerre en Ukraine, le président Vladimir Poutine veut recruter 160 000 personnes : des Russes mais aussi des Camerounais, Centrafricains, Ivoiriens, Nigérians se portent volontaires, sur la promesse de salaires élevés, ou sont enrôlés de force.
Jean-Marie Le Pen est décédé à Garches (Hauts-de-Seine) ce mardi 7 janvier 2025 à l'âge de 96 ans. Ruth Elkrief est revenue sur cette disparition de l'ancien leader du FN en rappelant son irruption dans le paysage politique français, notamment le 13 février 1984. Le fondateur du Front national avait des qualités d'orateur que tout le monde souligne. Ruth Elkrief précise que les relations de Jean-Marie Le Pen avec les médias, c'était un mariage d'intérêt. Après 24 mois de recul, le marché de l'immobilier donne des signes de reprise. Même si le nombre de transactions immobilières en France a diminué en 2024 par rapport à l'année précédente, la baisse s'est ralentie. C'est la même chose sur l'évolution des prix de l'immobilier. La baisse est toujours là, mais elle est moins nette qu'avant. Baisse des taux d'intérêt, augmentation du pouvoir d'achat immobilier des Français, ... Pour François Lenglet, plusieurs indicateurs sont favorables et c'est le début du démarrage du marché de l'immobilier. Sont-ils des traîtres ou des héros ? Abnousse Shalmani est revenue sur l'incroyable et passionnant débat au Sénégal sur l'histoire et la mémoire des tirailleurs sénégalais. Le ministre chargé de l'Administration et de l'Équipement à la présidence de la République a été limogé pour avoir qualifié ces troupes d'infanterie ayant participé aux campagnes coloniales menées par la France de traîtres. Du lundi au vendredi, à partir de 18h, David Pujadas apporte toute son expertise pour analyser l'actualité du jour avec pédagogie.
Les tirailleurs sénégalais sont-ils « des traîtres qui se sont battus contre leurs frères », comme dit le ministre sénégalais Cheikh Oumar Diagne ? Depuis une semaine, cette déclaration fait scandale. « Cette sortie est très malheureuse », dit l'un de ses collègues, le porte-parole du gouvernement sénégalais, Moustapha Njekk Sarré. Christian Eboulé, journaliste à TV5 Monde, est un spécialiste de l'histoire des tirailleurs sénégalais. Aux éditions Les lettres mouchetées, il vient de publier « Le testament de Charles », un livre consacré au capitaine franco-gabonais Charles N'tchoréré, abattu par les Allemands en 1940. Il répond aux questions de Christophe Boisbouvier. À lire aussiSénégal: le ministre conseiller Oumar Diagne qualifie les tirailleurs de Thiaroye de «traîtres» et crée la polémiqueÀ lire aussiSénégal: une plainte déposée contre le ministre qui a qualifié les tirailleurs de «traîtres»
On December 1, Senegal marks the 80th anniversary of the Thiaroye massacre. On that day in 1944, at least 35 Tirailleurs – members of a colonial infantry unit from Senegal who served in the French army – were gunned down by French forces for demanding their pay after returning from World War II. For decades, the French army justified the killings, claiming the carnage was in response to a "mutiny". It was only in 2012 that then-president François Hollande referred to a "bloody crackdown." On November 28, President Emmanuel Macron finally acknowledged in a letter to Senegalese authorities that the horrific event that unfolded in Thiaroye in 1944 was indeed a massacre.
Dans une lettre adressée au président du Sénégal le 28 novembre 2024, Emmanuel Macron affirme que « la France se doit de reconnaître » qu'il y a eu un « massacre » dans le camp militaire de Thiaroye, en périphérie de Dakar, le 1ᵉʳ décembre 1944. Une reconnaissance officielle pour laquelle l'historienne Armelle Mabon se bat inlassablement depuis dix ans. Combat qu'elle raconte dans son livre Le massacre de Thiaroye, 1er décembre 1944, Histoire d'un mensonge d'état. Cette reconnaissance du massacre de Thiaroye par la France suscite un immense espoir pour les familles des tirailleurs qui attendent réparation depuis de longues années.Si l'historien Martin Mourre avait déjà publié sur le massacre du 1er décembre 1944 dans son livre Thiaroye 44, histoire et mémoire d'un massacre colonial, ce sont les artistes africains qui se sont emparés les premiers de ce que la chercheuse Armelle Mabon qualifie de mensonge d'État. D'abord Senghor, dès 1944, dans son poème TYAROYE : «Prisonniers noirs je dis bien prisonniers français, est-ce donc vrai que la France n'est plus la France ?» Puis Sembène Ousmane dans son magistral Camp de Thiaroye, film interdit pendant 10 ans sur les écrans français, à propos duquel le réalisateur évoquait le chiffre de 380 morts, dix fois plus que les 35 officiels. Alors que des députés français ont déposé une résolution nommée «Sembène Ousmane» pour demander l'ouverture d'une commission d'enquête pour faire toute la lumière sur ce qui s'est passé à Thiaroye, l'État sénégalais a tout son rôle à jouer pour éclaircir de nombreuses zones d'ombre, notamment sur le nombre de corps enfouis dans des fosses communes, puisqu'il peut prendre la décision d'ordonner des fouilles à Thiaroye.Chemins d'écritureAvec «Tyaroye», Senghor fut le premier à s'emparer littérairement du massacre des tirailleurs sénégalais À écouter aussiEnquêtes africaines (en 5 épisodes) – Thiaroye, les tirailleurs sacrifiés« Thiaroye 44, le massacre des tirailleurs africains » est un épisode documentaire de La marche du monde signé Valérie Nivelon, Lina Le Bourgeois et Sophie Janin avec Adrien Landivier. Avec nos remerciements à Maylis Bouffartigue et à toute l'équipe du Festival Histoire(s) de se rencontrer, du Mas d'Azil, dans l'Ariège.Avec par ordre d'apparition :- Armelle Mabon, historienne - Colette Capdevieille, députée- Karfa Sira Diallo, co-fondateur de l'Association Mémoires et partages- François Hollande, député, ancien Président de la République française- Me Hervé Banbanaste, avocat au Barreau de Paris- Me Pinatel, avocat Pinatel, avocat de Biram Senghor dont le père a été massacré à Thiaroye- Martin Mourre, historien- Sidiki Bakaba, comédien dans le film de Sembène Ousmane «Camp de Thiaroye»- Aïcha Euzet, dramaturge, autrice d'un triptyque autour de l'histoire des tirailleurs africains de la fin du XIXème siècle aux indépendances.
durée : 00:14:06 - Journal de 7 h - Les excuses manuscrites d'Emmanuel Macron au président sénégalais. Dans une lettre, le président français qualifie de "massacre" l'exécution en 1944 par l'armée française de tirailleurs à Thiaroye. Les Sénégalais, eux, attendent plus.
durée : 00:14:06 - Journal de 7 h - Les excuses manuscrites d'Emmanuel Macron au président sénégalais. Dans une lettre, le président français qualifie de "massacre" l'exécution en 1944 par l'armée française de tirailleurs à Thiaroye. Les Sénégalais, eux, attendent plus.
1944-2024. Il y a 80 ans, le 1er décembre, le drame de Thiaroye au Sénégal marquait l'histoire. Dans le camp militaire de la ville, des tirailleurs, tout juste rentrés de France, demandent le versement de leurs soldes et primes de guerre. Ils sont tués dans la matinée sur la Place d'Armes par l'armée française ; elle les accuse de rébellion. Cette histoire tragique a débuté à Morlaix, en France. C'est de cette ville, située dans le nord de la Bretagne, que sont partis en bateau les tirailleurs pour rejoindre Dakar. Pour la 1ère fois cette année, début novembre, cette commune a organisé une cérémonie pour ces combattants africains.«Massacre de Thiaroye 1944 : l'hommage de Morlaix aux tirailleurs sénégalais», un Grand reportage de Guillaume Thibault.
C'est le titre d'une longue enquête à lire dans Jeune Afrique sur ces combattants africains intégrés aux troupes russes depuis le déclenchement de la guerre en Ukraine. « Camerounais, Centrafricains ou Ivoiriens, ils seraient plusieurs milliers à avoir été recrutés. Qui sont-ils ? Comment sont-ils arrivés là ? Comment vivent-ils ? »Le site panafricain tente de répondre à ces questions, en retraçant notamment le parcours d'Alain, un jeune centrafricain. L'année dernière à Bangui, « accusé du vol d'une moto, qu'il affirme avoir simplement empruntée pour travailler, Alain se retrouve détenu dans un commissariat de la capitale. Là, il reçoit la visite d'un homme blanc qu'il ne connaît pas. Celui-ci, qui s'avère être russe, lui propose son aide. Le détenu pourra sortir s'il accepte de s'engager dans sa société de gardiennage. On lui parle d'une formation de trois mois pour devenir agent de sécurité. Celle-ci doit se dérouler en Russie. D'autres ex-détenus, qui se croient alors chanceux, le rejoignent, puis tous s'envolent vers Dubaï, pour une escale où d'autres Subsahariens s'ajoutent au groupe. Alain estime que ce dernier atteint les 300 à 400 personnes lorsqu'il arrive à Moscou. »« Un cauchemar »Et là, poursuit Jeune Afrique, on leur fait signer un contrat en russe, auquel ils ne comprennent rien et ils se retrouvent incorporés dans les rangs de la milice Wagner. Alain est ensuite envoyé en première ligne en Ukraine. Au bout de quelques mois, il réussit à s'enfuir et à trouver refuge en Lettonie. « Le Centrafricain décrit encore ses oreilles saignant à cause des détonations et des explosions, la vie dans un camp constamment bombardé, les journées et les nuits sans repos et les repas “parmi les cadavres“. “Tout semblait être un cauchemar“, résume Alain. Il est parvenu à s'enfuir, échappant à son sort de chair à canon. D'autres soldats africains de Vladimir Poutine n'ont pas eu cette chance. »Combien sont-ils, ces tirailleurs de Poutine ? Plusieurs milliers, d'après les services de renseignement ukrainien. Parmi eux, précise encore Jeune Afrique, de nombreux centrafricains, comme Alain, « supervisés par le ministre centrafricain de l'Élevage et de la Santé animale Hassan Bouba, précieux allié de Wagner. »La guerre au Liban vue du continentÀ la Une également, la guerre d'Israël au Liban et l'élimination de Hassan Nasrallah, le chef du Hezbollah vues d'Afrique.« Officiellement, les réactions sont encore timides sur le continent, pointe Le Pays au Burkina Faso. Pour l'instant, seule l'Afrique du Sud, fidèle à sa position contre Israël qu'elle poursuit devant les juridictions internationales pour génocide contre le peuple palestinien, a donné de la voix. D'autres réactions devrait suivre sur le continent qui, on le sait, est traditionnellement acquis à la cause de la lutte palestinienne. »Que va-t-il se passer maintenant ? « Point n'est besoin d'être rompu aux questions internationales pour deviner que l'on s'achemine vers une conflagration au Proche-Orient, estime Le Pays, avec des conséquences qui pourraient aller largement au-delà de cette partie tourmentée du monde. Les signes précurseurs sont, en tout cas, déjà largement perceptibles. Ni les 150 000 missiles et roquettes dont dispose le Hezbollah ni les dizaines de milliers de ses combattants n'ont disparu, du fait de l'élimination de Nasrallah. (…) Et il faut craindre que, partout dans le monde et particulièrement sur le continent africain, l'on s'en prenne aux intérêts des États-Unis, qui sont les alliés indéfectibles de l'État hébreu et qui ont salué l'élimination du chef du Hezbollah comme “une mesure de justice“. » Bien des questionsLe quotidien Aujourd'hui, toujours à Ouaga, s'interroge… « Benyamin Netanyahou et le Likoud jubilent, leur cote remonte, mais ce “Nouvel ordre“ qu'ils veulent imposer à n'importe quel prix est-il viable ? La volonté d'Israël de redessiner la géopolitique au Proche-Orient, advienne que pourra, bute pourtant sur la centralité de la question palestinienne. (…) Le Hezbollah et même le bourbier de Gaza prendront peut-être fin, mais la paix est-elle pour autant revenue dans cette région ? Quid des conséquences sur le Moyen-Orient ? Et même sur d'autres parties du monde ? Sans des solutions politiques à la question palestinienne, ne faut-il pas s'attendre à d'autres mouvements, s'interroge encore Aujourd'hui, même après une éventuelle disparition du Hamas et du Hezbollah ? »
C'est le titre d'une longue enquête à lire dans Jeune Afrique sur ces combattants africains intégrés aux troupes russes depuis le déclenchement de la guerre en Ukraine. « Camerounais, Centrafricains ou Ivoiriens, ils seraient plusieurs milliers à avoir été recrutés. Qui sont-ils ? Comment sont-ils arrivés là ? Comment vivent-ils ? »Le site panafricain tente de répondre à ces questions, en retraçant notamment le parcours d'Alain, un jeune centrafricain. L'année dernière à Bangui, « accusé du vol d'une moto, qu'il affirme avoir simplement empruntée pour travailler, Alain se retrouve détenu dans un commissariat de la capitale. Là, il reçoit la visite d'un homme blanc qu'il ne connaît pas. Celui-ci, qui s'avère être russe, lui propose son aide. Le détenu pourra sortir s'il accepte de s'engager dans sa société de gardiennage. On lui parle d'une formation de trois mois pour devenir agent de sécurité. Celle-ci doit se dérouler en Russie. D'autres ex-détenus, qui se croient alors chanceux, le rejoignent, puis tous s'envolent vers Dubaï, pour une escale où d'autres Subsahariens s'ajoutent au groupe. Alain estime que ce dernier atteint les 300 à 400 personnes lorsqu'il arrive à Moscou. »« Un cauchemar »Et là, poursuit Jeune Afrique, on leur fait signer un contrat en russe, auquel ils ne comprennent rien et ils se retrouvent incorporés dans les rangs de la milice Wagner. Alain est ensuite envoyé en première ligne en Ukraine. Au bout de quelques mois, il réussit à s'enfuir et à trouver refuge en Lettonie. « Le Centrafricain décrit encore ses oreilles saignant à cause des détonations et des explosions, la vie dans un camp constamment bombardé, les journées et les nuits sans repos et les repas “parmi les cadavres“. “Tout semblait être un cauchemar“, résume Alain. Il est parvenu à s'enfuir, échappant à son sort de chair à canon. D'autres soldats africains de Vladimir Poutine n'ont pas eu cette chance. »Combien sont-ils, ces tirailleurs de Poutine ? Plusieurs milliers, d'après les services de renseignement ukrainien. Parmi eux, précise encore Jeune Afrique, de nombreux centrafricains, comme Alain, « supervisés par le ministre centrafricain de l'Élevage et de la Santé animale Hassan Bouba, précieux allié de Wagner. »La guerre au Liban vue du continentÀ la Une également, la guerre d'Israël au Liban et l'élimination de Hassan Nasrallah, le chef du Hezbollah vues d'Afrique.« Officiellement, les réactions sont encore timides sur le continent, pointe Le Pays au Burkina Faso. Pour l'instant, seule l'Afrique du Sud, fidèle à sa position contre Israël qu'elle poursuit devant les juridictions internationales pour génocide contre le peuple palestinien, a donné de la voix. D'autres réactions devrait suivre sur le continent qui, on le sait, est traditionnellement acquis à la cause de la lutte palestinienne. »Que va-t-il se passer maintenant ? « Point n'est besoin d'être rompu aux questions internationales pour deviner que l'on s'achemine vers une conflagration au Proche-Orient, estime Le Pays, avec des conséquences qui pourraient aller largement au-delà de cette partie tourmentée du monde. Les signes précurseurs sont, en tout cas, déjà largement perceptibles. Ni les 150 000 missiles et roquettes dont dispose le Hezbollah ni les dizaines de milliers de ses combattants n'ont disparu, du fait de l'élimination de Nasrallah. (…) Et il faut craindre que, partout dans le monde et particulièrement sur le continent africain, l'on s'en prenne aux intérêts des États-Unis, qui sont les alliés indéfectibles de l'État hébreu et qui ont salué l'élimination du chef du Hezbollah comme “une mesure de justice“. » Bien des questionsLe quotidien Aujourd'hui, toujours à Ouaga, s'interroge… « Benyamin Netanyahou et le Likoud jubilent, leur cote remonte, mais ce “Nouvel ordre“ qu'ils veulent imposer à n'importe quel prix est-il viable ? La volonté d'Israël de redessiner la géopolitique au Proche-Orient, advienne que pourra, bute pourtant sur la centralité de la question palestinienne. (…) Le Hezbollah et même le bourbier de Gaza prendront peut-être fin, mais la paix est-elle pour autant revenue dans cette région ? Quid des conséquences sur le Moyen-Orient ? Et même sur d'autres parties du monde ? Sans des solutions politiques à la question palestinienne, ne faut-il pas s'attendre à d'autres mouvements, s'interroge encore Aujourd'hui, même après une éventuelle disparition du Hamas et du Hezbollah ? »
C'est un épisode méconnu de la Seconde guerre mondiale : le "blanchiment" des troupes coloniales. En septembre 1944, l'Etat-major français ordonne le retrait de près de 20 000 tirailleurs sénégalais, qui sont remplacés par de jeunes résistants métropolitains. Alors que la France célèbre le 80e anniversaire de la Libération, Florence Gaillard et Jonathan Walsh reviennent sur ce sombre épisode de l'histoire militaire, en hommage à ces soldats trop longtemps oubliés.
Il n'est pas impossible que le président français Emmanuel Macron soit invité par son homologue sénégalais Bassirou Diomaye Faye à la cérémonie des 80 ans du massacre de Thiaroye, prévue le 1er décembre 2024. Et il n'est pas impossible que le président français accepte l'invitation. C'est du moins ce qu'espère Aïssata Seck, qui préside en France l'Association pour la mémoire et l'histoire des tirailleurs sénégalais. Hier, elle assistait dans le sud de la France à la cérémonie des 80 ans du débarquement de Provence. Elle témoigne à Christophe Boisbouvier. RFI : « Il n'y aurait pas eu de victoire alliée sans la contribution des autres peuples et des tirailleurs », a déclaré le président camerounais Paul Biya jeudi 15 août à Boulouris. Est-ce que vous partagez ce point de vue ? Aïssata Seck : Évidemment, je partage ce point de vue, parce que ce sont des faits historiques. Donc évidemment que sans la présence des soldats issus des anciennes colonies, il n'y aurait pas eu de victoire des Alliés.Dans cet hommage du 15 août, le président français Emmanuel Macron a déclaré que la part d'Afrique en France est aussi l'héritage de ces tirailleurs. Que représentent les tirailleurs dans la mémoire des Français d'origine africaine aujourd'hui ?Elle a une part extrêmement importante parce que, comme l'a dit le président de la République, cela fait partie de cet héritage. On a déjà la présence d'afro-descendants en France, liés directement à l'histoire de la colonisation. Je suis moi-même petite fille de tirailleur sénégalais, donc directement liée à cette histoire. Donc cela fait partie bien évidemment des héritages de l'histoire de France.Et malheureusement, on y trouve peu de place dans les programmes scolaires. C'est mentionné dans le programme de quatrième et de troisième, où on mentionne l'apport des troupes coloniales pendant les différents conflits mondiaux. Mais aujourd'hui, on a une jeunesse afro-descendante, mais pas que : on a une jeunesse française qui a besoin de mieux connaître cette histoire. Et pour mieux la connaître, il est extrêmement important et nécessaire de pouvoir continuer à perpétuer ce travail de mémoire.Dans l'histoire des tirailleurs, il y a un événement tragique, c'est le massacre de Thiaroye. Emmanuel Macron y a fait une brève allusion ce jeudi en saluant les lycéens de cette commune proche de Dakar. Thiaroye, c'est ce camp militaire où des soldats africains réclamaient le paiement de leur solde, et le 1er décembre 1944, la répression a été épouvantable. Entre 35 et 400 morts selon les versions. Est-ce que ce drame n'a pas été occulté par la France depuis 80 ans ? Il y a forcément une part très, très sombre autour du massacre de Thiaroye. On commémore le 80ème anniversaire du débarquement de Provence, donc forcément, on est obligé de penser à Thiaroye. Le 1er décembre prochain aura lieu le 80ème anniversaire du massacre de Thiaroye et le président de la République Emmanuel Macron a annoncé au ministre [sénégalais] des Forces armées sa présence à Dakar le 1er décembre.Et je pense que, à ce moment-là, il aura très certainement des choses à dire ou peut-être des annonces à faire. En tout cas, le nouveau gouvernement sénégalais a décidé de prendre à bras-le-corps le sujet, avec la création d'un comité qui va être lancé dès demain avec des chercheurs, des historiens et un comité interministériel auquel j'ai été convié à participer. Et je pense que le 1er décembre, le moment sera venu d'annoncer ou de dire un certain nombre de choses. Des deux côtés.Il y a deux mois, la France a fait un geste mémoriel en déclarant « morts pour la France » six de ces tirailleurs fusillés à Thiaroye. Le Premier ministre sénégalais Ousmane Sonko a aussitôt répliqué que ce n'était pas à la France de fixer unilatéralement le nombre d'Africains assassinés, ni la portée de la reconnaissance qu'ils méritent. Alors de fait, est-ce que l'hommage aux victimes de Thiaroye ne doit pas résulter d'un travail commun entre Dakar et Paris ? Évidemment, il doit résulter d'un travail commun. Et pour que ce travail commun se fasse, il est nécessaire dans un premier temps que le gouvernement sénégalais donne sa ligne de conduite autour du massacre de Thiaroye. Le comité, justement, va être mis en place pour travailler à ces questions-là. Il aura deux dimensions, une dimension commémorative et une dimension vérité et justice. C'est à ce comité-là qu'on se référera pour ensuite réfléchir à ce qui se fera après. Mais le travail commun sera, je pense, entamé entre la France et le Sénégal.Il y a dix ans, le président François Hollande a promis que toutes les archives sur le massacre de Thiaroye seraient communiquées au Sénégal. Mais aujourd'hui, beaucoup d'historiens disent que les archives les plus sensibles restent secret-défense et que c'est la raison pour laquelle on ne connaît toujours pas le nombre de victimes. Est-ce que vous confirmez ? Alors, je ne peux pas confirmer, parce que je ne suis ni historienne, ni scientifique. Néanmoins, je pense qu'il serait important de procéder à des fouilles archéologiques. Et notamment dans les fosses communes où il semblerait que les tirailleurs qui ont été massacrés à Thiaroye semblent se trouver.Vous serez présente à la cérémonie à Thiaroye le 1er décembre prochain ?Oui, je serai présente à Thiaroye le 1er décembre prochain.Et vous dites donc que le président Macron a été invité par son homologue Bassirou Diomaye Faye à la cérémonie du 1er décembre prochain à Thiaroye ?Tout à fait. Il vient de confirmer sa présence au ministre des Forces armées sénégalaises, qui était présent ce jeudi à Boulouris.Donc le président français vient de dire au ministre sénégalais de la Défense qu'il répondait à l'invitation des Sénégalais pour venir à Thiaroye le 1er décembre prochain ?Exactement.
Dans le cadre des commémorations du massacre de Thiaroye de 1944, l'exécution sur ordre de l'armée française de tirailleurs réclamant des arriérés de solde, six anciens combattants ouest-africains viennent d'être reconnus « morts pour la France ». Mais le Premier ministre sénégalais prévient que la France « ne pourra plus conter seule ce bout d'histoire tragique ». D'autant que selon plusieurs historiens, le nombre de victimes est beaucoup plus élevé que celui annoncé par la France. Cette reconnaissance est-elle un premier pas ? Qu'attendez-vous de la France ?
Six tirailleurs africains dont quatre Sénégalais, un Ivoirien et un soldat issu de la Haute-Volta (devenu Burkina Faso) viennent officiellement d'être reconnus "morts pour la France à titre posthume". Tous ont été exécutés sur ordre d'officiers de l'armée française au camp de Thiaroye, au Sénégal en la nuit du 1er décembre 1944. Dimanche soir le premier ministre sénégalais, Ousmane Sonko, a réagit.
Six tirailleurs africains dont quatre Sénégalais, un Ivoirien et un soldat issu de la Haute-Volta (devenu Burkina Faso) viennent officiellement d'être reconnus « morts pour la France . Tous ont été exécutés sur ordre d'officiers de l'armée française au camp de Thiaroye, au Sénégal en 1944. Retour sur une décision mémorielle inédite avec Aïssata Seck, présidente de l'Association pour la mémoire et l'histoire des tirailleurs sénégalais et directrice de la Fondation pour la mémoire de l'esclavage. RFI : Quel est le poids de cette reconnaissance par les autorités françaises dans ce dossier ?Aïssata Seck : Cette reconnaissance est un choix extrêmement important aujourd'hui, car c'est une demande qui avait été faite depuis des années par les descendants de ces personnes qui ont été massacrées à Thiaroye en 1944. C'est donc à mon sens un choix cohérent qui permet de regarder en face une page très douloureuse de l'histoire franco-sénégalaise, et qui permettra bien évidemment d'ouvrir d'autres dossiers, notamment la question du bilan officiel de 35 morts qui avait été annoncé à l'époque par l'État français.Six tirailleurs reconnus morts pour la France à titre posthume. Mais qu'en est-il des autres ? Pourquoi aussi peu ? L'identification prend du temps ?L'identification prend du temps. Il faut à nouveau regarder les archives, en tout cas une partie des archives qui avaient été remises en 2014 par le président François Hollande. Et regarder aussi le travail des chercheurs et des historiens qui ont travaillé dessus depuis des années. À mon sens, il faudrait que l'on puisse permettre les fouilles des fosses communes, car d'après les recherches qui ont été faites, un certain nombre d'entre eux ont été jetés dans des fosses communes. Et si on veut aujourd'hui avoir un bilan officiel et proche de la réalité, il faudrait qu'on puisse permettre cela.Le travail de recherche doit donc se poursuivre ?Le travail de recherche doit donc se poursuivre. La mention « morts pour la France » est une avancée extrêmement importante, parce que d'autres présidents jusque-là n'avaient pas accordé cette mention « morts pour la France ». Aujourd'hui, on est dans une avancée historique et majeure. Néanmoins, il faut que l'on puisse continuer ce travail. Un travail qui permettra, comme je l'ai dit, une identification, mais qui permettra aussi d'avancer sur le travail de mémoire entre la France et le Sénégal, sur une histoire extrêmement tragique et douloureuse qui a eu lieu pendant la Seconde Guerre mondiale.Ce travail de mémoire passe aussi par les archives. Peut-il y avoir une déclassification de ces documents pour faire la lumière sur ce qui s'est réellement passé, le nombre de soldats tués également ?Jusqu'à aujourd'hui, l'État français a remis officiellement les archives en 2014 au président de la République Macky Sall. Je sais qu'à l'époque, le président Macky Sall avait commissionné – enfin, avait mis en place – une mission d'historiens et de personnalités sénégalaises qui avaient pour objectif de regarder toutes ces archives. Aujourd'hui, les archives qui ont été remises par la France au Sénégal ne sont pas ouvertes au public. Elles sont, je crois, uniquement ouvertes aux spécialistes. Il faudrait qu'on puisse y avoir accès et les regarder bien attentivement. Ensuite, comme je l'ai dit, au-delà des archives qui ont été remises à l'époque, on ne sait pas ce qui avait été mis en 1944, donc, on n'est pas en capacité aujourd'hui de dire ce qui s'est exactement passé.La priorité, à mon sens, ce sont vraiment les fouilles des fosses communes qui permettront d'avoir un bilan officiel, car c'est ce que demandent les descendants. C'est ce que demandent aussi les historiens et historiennes qui travaillent sur ces sujets et c'est ce qui permettra d'avoir un chiffre très proche de la réalité. Aujourd'hui, le chiffre officiel est de 35 morts et 70 blessés. En 2014, quand François Hollande avait pris la parole, il avait prononcé un discours assez fort […] sur place. Il avait été invité par le président Macky Sall, donc il était sur place. En 2016, son ancien Premier ministre Jean-Marc Ayrault était retourné aussi à Thiaroye. Ils avaient tous les deux reconnu le fait que le chiffre de 35 morts n'était pas forcément un chiffre proche de la réalité. Et aujourd'hui, concrètement, ce qui permettrait d'avoir un chiffre exact, ce sont les fouilles des fosses communes où auraient été jetés ces malheureux soldats massacrés.Revenons sur la réaction d'Ousmane Sonko au Sénégal, Premier ministre. Il explique que ce n'est pas à la France de fixer unilatéralement le nombre d'Africains trahis, assassinés, après avoir contribué à la sauver, ni le type et la portée de la reconnaissance et des réparations qu'ils méritent. Il est Premier ministre et il réagit en tant que président du Pastef. Dans les faits, ce n'est pas une réaction des autorités, mais il est tout de même chef du gouvernement. Sa parole est donc vue ainsi. Comment la comprendre ?Pour le coup, je n'ai pas les tenants et aboutissants des échanges qui ont eu lieu entre l'État français et l'État sénégalais sur ce sujet, même si je sais que le président de la République Bassirou Diomaye Faye et le président de la République Emmanuel Macron ont évoqué le cas de Thiaroye lors de la visite officielle du président de la République sénégalaise il y a environ trois semaines, un mois. Là, c'est vrai qu'il réagit en tant que président du Pastef, donc je n'ai pas de réaction particulière à avoir sur celle-ci. Néanmoins, je pense qu'il est important de noter que cela reste une avancée extrêmement importante et qu'il faut pouvoir justement se saisir de cette avancée et du travail qui a été fait aussi par les historiens sénégalais sur cette mention et de voir de quelle manière on peut avancer dans le bon sens.C'était la suite de la politique africaine d'Emmanuel Macron dans les pas de François Hollande. C'est une suite logique vers l'ouverture ?Oui, c'est une suite logique et un choix cohérent. En réalité, on est dans une année où l'on parle du 80e anniversaire du massacre de Thiaroye. Ce qu'il faut mentionner aussi, c'est qu'on est sur le 80e anniversaire de la libération de la France dont le 80e anniversaire du débarquement de Provence. Un débarquement […] avec 235 000 combattants français dont 90% étaient issus des anciennes troupes coloniales, donc du Sénégal, d'Algérie, du Maroc, du Pacifique et des Antilles. Et il est aussi important de marquer cette date d'anniversaire par l'héroïsme de ces anciens soldats et qui ont débarqué dans le sud de la France le 15 août 1944.
Omar Sy est l'invité exceptionnel de «Légendes urbaines» cette semaine. Juliette Fievet reçoit l'acteur et coproducteur du film-événement Tirailleurs, réalisé par Mathieu Vadepied. Au cours de ce grand entretien, il revient sur son rôle, mais aussi sur son parcours hors du commun, sa philosophie de vie et ses projets à venir. (Rediffusion) Plusieurs vidéos-surprises ponctuent l'émission, notamment celles de Youssou N'Dour, Akhénaton (IAM) ou encore de l'historien Pascal Blanchard, tandis qu'Aimeric Mbonyo-Kiefer (alias «Krow») propose son billet d'humeur. Une performance surprise en plateau d'Ärsenik, le groupe de rap composé des deux frères Calbo et Lino clôt ce numéro exceptionnel de «Légendes urbaines».
durée : 00:54:45 - Le Cours de l'histoire - par : Xavier Mauduit - Le décret du 21 juillet 1857 signé par Napoléon III marque la création du corps des tirailleurs sénégalais. Incités ou contraints de s'enrôler, quelle place occupaient-ils dans l'armée coloniale ? Comment retracer leur expérience quotidienne, tant sur le continent africain qu'européen ? - invités : Anthony Guyon Historien, enseignant à Sciences Po Paris, spécialiste d'histoire militaire et des sociétés coloniales à l'époque contemporaine
Neuf tirailleurs de retour au Sénégal85, 88 ou 95 ans… Ces anciens combattants sont âgés. Ils sont neuf, tous résident à Bondy, en banlieue nord de Paris. Tous sont originaires du Sénégal. Ce sont les survivants de la 3ème et la dernière génération de tirailleurs qui ont combattu pour la France dans les guerres de décolonisation : l'Indochine et l'Algérie notamment. Le gouvernement français a pris une mesure qui leur permet de percevoir leur minimum vieillesse sans obligation de séjourner la moitié de l'année en France.Un Grand reportage de Sylvie Koffi qui s'entretient avec Patrick Adam. Responsabiliser les auteurs de violences conjugales pour éviter la récidiveC'est un dispositif unique en France : un centre d'accompagnement et de prévention entièrement dédié aux personnes poursuivies pour violences conjugales, en grande majorité des hommes. Le centre, qui se trouve à Lille, permet d'héberger ces auteurs présumés. Et ils sont suivis, de manière renforcée, par une équipe pluridisciplinaire pour éviter la récidive. Une prise en charge globale pendant plusieurs mois, avant leur jugement, pour les aider à se responsabiliser et à sortir du déni.Un Grand reportage deLise Verbeke qui s'entretient avec Patrick Adam.
85, 88 ou 95 ans… Ces anciens combattants sont âgés. Ils sont neuf, tous résident à Bondy, en banlieue nord de Paris. Tous sont originaires du Sénégal. Ce sont les survivants de la 3ème et la dernière génération de tirailleurs qui ont combattu pour la France dans les guerres de décolonisation : l'Indochine et l'Algérie notamment. Le gouvernement français a pris une mesure qui leur permet de percevoir leur minimum vieillesse sans obligation de séjourner la moitié de l'année en France.Rediffusion du 16 mai 2023. Ils vont enfin pouvoir retourner dans leur pays d'origine. Sylvie Koffi a fait le voyage avec les neuf premiers à partir. «9 tirailleurs de retour au Sénégal», un Grand reportage de Sylvie Koffi.En images
durée : 00:03:45 - Le Pourquoi du comment : histoire - par : Gérard Noiriel - Le décret du 31 octobre 1926 contraignit les réservistes mobilisables à servir, pendant deux années, comme travailleurs sur les chantiers publics de la colonie. Pourquoi cette décision administrative plaça les tirailleurs sénégalais réservistes dans une position ambiguë ?
85, 88 ou 95 ans… Ces anciens combattants sont âgés. Ils sont neuf, tous résident à Bondy, en banlieue nord de Paris. Tous sont originaires du Sénégal. Ce sont les survivants de la 3ème et la dernière génération de tirailleurs qui ont combattu pour la France dans les guerres de décolonisation : l'Indochine et l'Algérie notamment. Le gouvernement français a pris une mesure qui leur permet de percevoir leur minimum vieillesse sans obligation de séjourner la moitié de l'année en France. Ils vont enfin pouvoir retourner dans leur pays d'origine. Sylvie Koffi a fait le voyage avec les neuf premiers à partir. « 9 tirailleurs de retour au Sénégal », un Grand reportage de Sylvie Koffi. (Rediffusion) En images
Mother, Métis, Memory is a documentary film by Tuấn Andrew Nguyễn, whose practice is fueled by research and a commitment to communities that have faced traumas caused by colonialism, war, and displacement. Through his continuous attempts to engage with vanishing or vanquished historical memory, Tuấn investigates the erasures that the colonial project has brought to bear on certain parts of the world. Mother, Métis, Memory is a documentary that captures interviews conducted in 2018 with the Senegalese-Vietnamese communities in Dakar and Malika Senegal. Throughout the First Indochina War, between 1945-1954, France had mobilized an estimated 60,000 tirailleurs in Vietnam. Tirailleurs, or Senegalese soldiers, were a corps of colonial infantry in the French Army and among the forces deployed to Indochina to combat the Vietnamese uprising against French rule. After the beginning of the end of the French Empire, hundreds of Vietnamese women and their children migrated to West Africa with Senegalese husbands, some voluntarily but others against their will. Some soldiers left their wives and took only their children, while others took children not their own and raised them in Senegal without connection to their Vietnamese origins. This interview was part of a film screening event hosted by Vietnamese Boat People and Co-sponsored by Asian/Pacific/American Institute at New York University during Tuấn's first USA solo exhibition Radiant Remembrance opened on June 29, 2023 at the New Museum 235 Bowery in New York City. Photo: Taken from Mother, Métis, Memory Episode Credits: Executive Producer: Tracey Nguyễn Mang Associate Producer: Saoli Nguyen VBP Theme Music: Clarity, Paulina Vo Other Music: Na, SILLABA; Lysithea, CANDELION
La libre antenne d'Omar Sy, acteur et réalisateur français. Début 2023, Omar Sy était à l'affiche du film Tirailleurs, co-réalisé avec Mathieu Vadepied. Tirailleurs raconte l'histoire de soldats sénégalais engagés au sein de l'armée française pendant la Première Guerre mondiale. Omar Sy répond aux questions de Claudy Siar, de Warra Charlotte Gomis, de Laura Mbakop et des auditeurs leaders de la Génération Consciente. (Rediffusion) Abd Al Malik feat. Matéo Falcon - Tirailleurs2Pac - Only God can judge meOxmo Puccino - Amour et jalousieDj Khaled feat. Rick Ross - God did.
I vårt mest berg och dalbaneartade avsnitt hittills så går vi igenom det vi (i brist på bättre namn) valt att kalla för första världskrigets glömda soldater. Per inleder med att gå igenom Tirailleurs sénégalais – dvs. de västafrikanska soldater som stred för Frankrike 1914–1918. I stort är det här ett illa kamouflerat försvarstal för det franska kolonialväldet, men innehåller även en hel del jävlar anamma, fransk/senegalesisk dådkraft och trista fältförhållanden. Mattis går sedan över till de tyska medborgare av judisk börd som stred för Tyskland under kriget. Du fattar precis hur sorgligt och vidrigt den berättelsen på sikt slutar. Dessutom: ”krigsmödrar”, de preussiska judarnas historia, senegaleser och ”senegaleser”, radikalt skilda krigsupplevelser, fransk finkänslighet, Jom kippur-firande i skyttegravarna, ”det mest dekorerade förbandet i franska armén”, den totala avgrunden och mycket mer. Stötta oss på Patreon!Support till showen http://supporter.acast.com/krigshistoriepodden. Hosted on Acast. See acast.com/privacy for more information.
85, 88 ou 95 ans… Ces anciens combattants sont âgés. Ils sont neuf, tous résident à Bondy, en banlieue nord de Paris. Tous sont originaires du Sénégal. Ce sont les survivants de la 3ème et la dernière génération de tirailleurs qui ont combattu pour la France dans les guerres de décolonisation : l'Indochine et l'Algérie notamment. Le gouvernement français a pris une mesure qui leur permet de percevoir leur minimum vieillesse sans obligation de séjourner la moitié de l'année en France. Ils vont enfin pouvoir retourner dans leur pays d'origine. Sylvie Koffi a fait le voyage avec les neuf premiers à partir. «9 tirailleurs de retour au Sénégal», un Grand reportage de Sylvie Koffi. En images
L'épisode de cette semaine envisage de porter un regard sur les Tirailleurs Sénégalais. Ces soldats engagés par la France durant l'entreprise coloniale sont encore largement méconnus. Nous tenterons de dresser leur portrait et de porter un regard sur les enjeux mémoriels relatifs à cette problématique au côté de Anthony Guyon. --- Support this podcast: https://podcasters.spotify.com/pod/show/lesafriquesenquestions/support
Neuf tirailleurs sénégalais, âgés de 85 à 96 ans et ayant combattu pour la France, se sont envolés pour un retour définitif au Sénégal grâce à une aide de la France et après une bataille administrative. Ces vétérans ont combattu pour l'armée française principalement dans les guerres d'Indochine et d'Algérie, et pour certains ont été déployés au Cameroun et en Mauritanie.
Tous les jours, les journalistes et correspondants de RFI ainsi que des spécialistes répondent à vos questions sur l'actualité. Ce matin : RDC : pourquoi Emmanuel Macron n'a pas clairement condamné le Rwanda ? Par Patient Ligodi, correspondant de RFI à Kinshasa. Tunisie : la Côte d'Ivoire rapatrie ses ressortissants. Par Bineta Diagne, correspondante de RFI à Abidjan. Libye : des élections en 2023 ? Par Houda Ibrahim, journaliste au service Afrique de RFI. France : des anciens tirailleurs sénégalais bientôt de retour au pays. Par Aïssata Seck, présidente de l'association pour la mémoire et l'histoire des tirailleurs sénégalais. * Par téléphone : de France : 09 693 693 70 de l'étranger : 33 9 693 693 70 * Par WhatsApp : +33 6 89 28 53 64 N'OUBLIEZ PAS DE NOUS COMMUNIQUER VOTRE NUMÉRO DE TÉLÉPHONE (avec l'indicatif pays). Pour nous suivre : * Facebook : Rfi appels sur l'actualité * Twitter : @AppelsActu
INTERVIEW - Principaux éléments de la "Force noire", les tirailleurs sénégalais appartenaient aux troupes de l'Empire colonial français à partir du milieu du XIXe siècle. Le réalisateur Mathieu Vadepied, avec Omar Sy comme acteur principal, a mis en lumière leur histoire dans un film intitulé "Tirailleurs". Venus d'Afrique et principalement du Sénégal, nombreux sont les tirailleurs tombés au combat sur les champs de bataille français lors de la Première et la Seconde Guerre mondiale. Mais quel a été le rôle précis des tirailleurs sénégalais ? Les tirailleurs ont-ils servi de "chair à canon" ? Comment la perception de l'image de ces hommes noirs vus comme primitifs va-t-elle être déconstruite durant le XXème siècle ? Pour apporter des éléments de réponse, Virginie Girod reçoit l'historien Anthony Guyon, auteur de "Des tirailleurs sénégalais, de l'indigène au soldat de 1857 à nos jours" (Editions Perrin). Dans cette interview, Anthony Guyon explique notamment comment les tirailleurs sénégalais se sont peu à peu affranchis des stéréotypes d'infériorité. "L'image du ‘sauvage noir' est très malléable durant la Première Guerre mondiale et permet de diffuser des mythes anthropophagiques", rappelle-t-il. "Au Cœur de l'Histoire" est un podcast Europe 1 Studio.Sujets abordés : Tirailleurs sénégalais - soldats - Afrique - Première Guerre mondiale - Seconde Guerre mondiale - Empire colonial français - esclavage - corps militaire
Paris, sixième arrondissement, on passe devant l'hôtel de la Louisiane, on continue encore une centaine de mètres, sur la droite on y est. Alexandre Desplat nous reçoit dans un studio d'enregistrement, à l'occasion des sorties en salle du film Tirailleurs et de Pinocchio sur Netflix, dont il a signé les musiques. Un lieu aux « espaces restreints mais très chaleureux, avec beaucoup de boiseries », dans lequel « il a passé des nuits et des nuits ».Le compositeur de musiques de film âgé de 61 ans évoque son enfance passée à Paris auprès d'un père rabelaisien collectionneur de disques de jazz et une mère d'origine grecque qui lit beaucoup et enseigne le yoga à écouter Duke Ellington, Louis Armstrong, Billie Holiday, du fado ou de la musique indienne, ses rituels autour du thé japonais, sa passion pour la flûte traversière, sa découverte des ballets russes, de Stravinsky, Ravel, Prokofiev, son goût de l'étranger et du cinéma italien, son admiration pour John Williams, sa détestation pour le XIXe siècle bourgeois, ses longues années d'apprentissage en collaborant à l'émission télé « Nulle part ailleurs », sa rencontre décisive avec Jacques Audiard et le rôle central du metteur en scène...Il revient aussi longuement sur ses méthodes pour composer ses bandes originales : « Je travaille avec le film tourné. Je vais chercher ma musique dans le tréfonds de la psychologie des personnages, ce sont eux qui vont m'emmener. Je passe des heures avec les comédiens dans mon studio à les regarder sur écran. Je vis avec Cate Blanchett, Brad Pitt, Romain Duris. J'ai besoin de lutter avec l'image. »Depuis quatre saisons, la productrice Géraldine Sarratia interroge la construction et les méandres du goût d'une personnalité. Qu'ils ou elles soient créateurs, artistes, cuisiniers ou intellectuels, tous convoquent leurs souvenirs d'enfance, tous évoquent la dimension sociale et culturelle de la construction d'un corpus de goûts, d'un ensemble de valeurs.Un podcast produit et présenté par Géraldine Sarratia (Genre idéal)préparé avec l'aide de Diane Lisarelli et Imène BenlachtarRéalisation : Emmanuel BauxMusique : Gotan Project Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Invité : Anthony Guyon, historien et enseignant, auteur des « Tirailleurs sénégalais. De l'indigène au soldat, de 1857 à nos jours » (Perrin, 2022) 3:30 Le film et la séquence mémorielle sur les tirailleurs 10:00 La mise en place du bataillon et sa continuité avec la conquête coloniale 29:30 Les tirailleurs dans la Première Guerre mondiale 40:30 Le sort des tirailleurs dans l'Entre-deux-Guerres 49:30 La Seconde guerre mondiale 1:02:00 Les blanchiments des troupes et le massacre de Thiaroye 1:10:30 Les tirailleurs sénégalais et la décolonisation 1:14:00 La mémoire de ces tirailleurs Générique par @yotta_music Extraits audio : Disiz la peste ft. Thione Seck - Gnibi Album ‘Le poisson rouge', 2014 - https://www.youtube.com/watch?v=IRzq8Ew0W1k Le Chant des Africains, composé par Félix Boyer, version de 1944 - https://www.youtube.com/watch?v=iDXgtJUz4NE
durée : 00:55:03 - Le masque et la plume - par : Jérôme Garcin - "Tirailleurs" de Mathieu Vadepied, "16 ans" de Philippe Lioret, "Les Cyclades" de Marc Fitoussi, "La ligne" d'Ursula Meïer, "L'Immensità" d'Emanuele Crialese, "Nostalgia" de Mario Marton méritent-ils leur ticket de cinéma ? - réalisé par : Xavier PESTUGGIA
Focus sur l'acteur Omar Sy, à l'affiche du film « Tirailleurs ».
La libre antenne d'Omar Sy, acteur et réalisateur français. Omar Sy est à l'affiche du film Tirailleurs co-réalisé avec Mathieu Vadepied, et en salles depuis le 4 janvier 2023. Présenté en ouverture de la section Un certain regard au festival de Cannes 2022, Tirailleurs raconte l'histoire de soldats sénégalais engagés au sein de l'armée française pendant la Première Guerre mondiale. Omar Sy répond aux questions de Claudy Siar, de Warra Charlotte Gomis, de Laura Mbakop et des auditeurs leaders de la Génération Consciente. (Rediffusion) Abd Al Malik feat Matéo Falcon Tirailleurs 2Pac Only God can judge me Oxmo Puccino Amour et jalousie Dj Khaled feat Rick Ross God did
Comment le cinéaste Martin McDonagh, l'auteur de « Three Billboards », réussit-il son retour avec ce drame irlandais ? Comment la discrète Françoise Hardy est-elle de retour dans l'actualité grâce à « Rolling Stone » ? Omar Sy est-il convaincant dans un rôle « sérieux » dans « Tirailleurs » ? Pourquoi est-ce le grand retour de De La Soul ? Après « La famille Bélier », Eric Lartigau parle de quelle famille dans « Cet été-là » ? Desireless continue-t-elle son « Voyage voyage » avec Operation of the Sun ? Et Katerine aime-t-il la fête de l'Epiphanie ? Toutes les réponses sont dans « La semaine des 5 heures » de ce lundi 9 janvier
durée : 00:05:17 - Ces chansons qui font l'actu - par : Bertrand DICALE - Alors que le film "Tirailleurs" avec Omar Sy rappelle la destinée des soldats "indigènes" pendant la Première Guerre mondiale, étudions comment une chanson, à la gloire des "Africains" de l'armée française, a pu se perdre dans les dédales de notre histoire.
Met vandaag: Het interview met prince Harry| Is Oekraïne het grootste mijnenveld ter wereld? | "Tirailleurs": wat is de historische achtergrond van deze nieuwe film met Omar Sy? | Een Leven in Letters: met een vooruitblik op de biografieën van 2023 |Presentatie: Mieke van der Weij
durée : 00:05:49 - Ces chansons qui font l'actu - par : Bertrand DICALE - Les tirailleurs sénégalais vus par la culture populaire, alors qu'une reconnaissance leur est accordée et qu'un film leur est consacré.
La libre antenne d'Omar Sy, acteur et réalisateur français. Omar Sy est à l'affiche du film Tirailleurs co-réalisé avec Mathieu Vadepied et en salle depuis le 4 janvier. Présenté en ouverture de la section Un certain regard au festival de Cannes 2022, Tirailleurs raconte l'Histoire de soldats sénégalais engagés au sein de l'armée française pendant la Première Guerre mondiale.Omar Sy répond aux questions de Claudy Siar, de Warra Charlotte Gomis, de Laura Mbakop et des auditeurs leaders de la Génération Consciente. Abd Al Malik feat Matéo Falcon Tirailleurs 2Pac Only God can judge me Oxmo Puccino Amour et jalousie Dj Khaled feat Rick Ross God did
Recrutés dans les anciennes colonies, les tirailleurs sénégalais vont pouvoir rentrer chez eux sans perdre le minimum vieillesse, annonce le gouvernement français. La mesure concerne 22 anciens combattants. Ces hommes devaient impérativement passer au moins six mois de l'année en France pour percevoir leur pension. Ils menaient depuis plusieurs années une bataille administrative pour en finir avec cette obligation. Mamadou Koné, historien à Dakar, spécialiste des forces armées, est notre invité.
INVITÉ RTL - En marge de la promotion de son film "Tirailleurs", le comédien s'est retrouvé mêlé à un débat politique et médiatique. Sur RTL, il décrit un "manège" et estime s'être exprimé avec clarté.
Le comédien, parmi les personnalités préférées des Français, se livre sur RTL sur son actualité, mais aussi ses engagements et les débats générés par ses prises de parole.
INVITÉ RTL - En marge de la promotion de son film "Tirailleurs", le comédien s'est retrouvé mêlé à un débat politique et médiatique. Sur RTL, il décrit un "manège" et estime s'être exprimé avec clarté.
durée : 00:04:34 - Le zoom de la rédaction - On les appelle les Tirailleurs : 200 000 soldats d'Afrique Noire ont combattu pendant la Première Guerre mondiale. 15% sont tombés pour la France. Mais certains sont morts avant de combattre, comme en Gironde, Ils étaient internés dans un "camp d'hivernage", et ont succombé à des maladies.
Banania, chéchia et coupe-coupe... La trilogie autour des tirailleurs sénégalais remporte sans nul doute la palme des clichés historiques. Fuyant ces images simplistes, reprises d'ailleurs dans la propagande de guerre, le livre d'Anthony Guyon retrace l'histoire complexe et étonnante d'un corps d'armée de ses origines à sa disparition en 1960. Les tirailleurs étaient-ils tous sénégalais ? Quel rôle joue Louis Faidherbe dans la création de ce corps africain ? Quelles seront les forces et les limites de l'analyse de Charles Mangin sur la "force noire" ? Pourquoi les Anglais et les Allemands estimaient-ils l'envoi d'un corps de couleur comme un scandale ? Quels fut le rôle de ces soldats pendant la Grande Guerre et la deuxième Guerre mondiale ? L'invité : Enseignant agrégé et docteur en Histoire, Anthony Guyon a consacré sa thèse aux tirailleurs sénégalais durant l'entre-deux-guerres. Il participe au site à Nonfiction.fr, le quotidien des livres et des idées depuis 2013. Il y coordonne l'histoire contemporaine et anime les entretiens du Regard du Chercheur. Il vient de publier chez Perrin en co-édition avec le Ministère des Armées : Les tirailleurs sénégalais, de l'indigène au soldat de 1857 à nos jours (380 pages, 22 €)
Dans cette deuxième libre antenne #GénérationConsciente consacrée à la Guinée, de nouvelles personnalités interviennent pour parler de la culture guinéenne : Alpha Soumah, le Ministre guinéen de la Culture, du tourisme et de l'Artisanat, et Big Soul 224, comédien et musicien guinéen qui sera à l'affiche du film Tirailleurs avec Omar Sy et réalisé par Mathieu Vadepied. Sister Lessa Fuego Fodé Baro Yirikikiki Manamba Kanté Hors de la zone de couverture Bill de Sam Sogolon Keyla K. Maturité
durée : 00:54:21 - Le Cours de l'histoire - par : Xavier Mauduit - Le décret du 21 juillet 1857 signé par Napoléon III marque la création du corps des tirailleurs sénégalais. Incités ou contraints de s'enrôler, quelle place occupaient-ils dans l'armée coloniale ? Comment retracer leur expérience quotidienne, tant sur le continent africain qu'européen ? - invités : Anthony Guyon Agrégé, docteur en histoire, enseignant en lycée et à Sciences-Po Paris. Il est spécialiste d'histoire militaire et des sociétés coloniales à l'époque contemporaine.