Le talk de 8h30 - La 1ere

Balades en forêt, marches en montagne: le Covid a réconcilié plus d'un.e citadin.e avec la Nature. Un appel du vert qui s'est aussi traduit par un boom des déménagements de la ville vers la campagne. Un appel du vert, qui répond également aux inquiétudes actuelles liées aux changements climatiques. Un mal de planète qui entraîne chez certain.e.s de l'écoanxiété. D'autres cherchent à se "reconnecter" à la Terre, en méditant avec le vivant, ou en suivant la voie du chamanisme. Avec Muriel Morand Pilot, formatrice à l'éducation par la nature, à la fondation Silviva, Joëlle Salomon-Cavin, maître d'enseignement et de recherche à l'Institut de géographie et durabilité de l'UNIL, Joëlle Zask, philosophe, enseignante à lʹUniversité Aix-Marseille, Marie Romanens, psychothérapeute et Arnaud Riou, chamane.

Le condensé de l'époque: la ville

Grève des femmes, #metoo, débat sur le langage épicène/inclusif, mariage pour toutes et tous, revendications identitaires. Les questions de genre ont pris une place toujours plus grande ces dernières années, dans le monde, comme en Suisse. Tour d'horizon dans ce deuxième épisode "best of" de "L'époque". Avec Cécile Péchu, maîtresse d'enseignement et de recherche à lʹUNIL, Marie-Cécile Naves, politologue, Adèle Zufferey, psychologue chez Agnodice, Lynn Bertholet, présidente dʹEpicène, Hazbi, fribourgeois non binaire, Aexia Tissières et Thibaud Mabut, créateur.trice.s du média digital romand intersectionnel "Mieux".

Tout l'été, on vous propose un "condensé" de la séquence "L'époque" en huit épisodes, pour revenir sur les grandes thématiques au cœur de nos préoccupations actuelles. Nos relations aux écrans, à la nature, à la ville, au corps, au genre, à lʹamour, à nos assiettes. Et pour commencer, on parle boulot. Le travail, chamboulé par le COVID, avec le développement du télétravail. Un challenge pour des RH, qui devaient déjà s'adapter à une nouvelle génération d'employé.e.s, pour qui l'emploi doit rimer avec "sens et qualité de vie". Et s'il.elle.s ne sont pas satisfait.e.s, la tentation de la reconversion, voire celle de tout quitter est grande. Avec Marie-Laure Vonlanthen et Johanna Bessero, coaches RH, Nadia Droz, psychologue du travail, Yves Clot, professeur émérite de psychologie du travail au CNAM et Anaïs Vanel, autrice de "Tout quitter" (Ed.Flamarion).

Revisionner sa série préférée sur Netflix, se souvenir d'un post Facebook vieux de six ans, retrouver la sensation d'une photo argentique grâce à l'application Dispo: le numérique nous aide à cultiver la nostalgie. Une valeur bien dans l'époque, qui nous rassure et qui rime aussi avec profit pour les GAFAM, ces acteurs du digital, qui ont bien compris l'intérêt de raviver nos souvenirs et de jouer la carte de la "technostalgie". Invitée: Emmanuelle Fantin, maîtresse de conférences à Sorbonne Université, co-directrice du livre "Nostalgies contemporaines: médias, culture et technologies" (Presses universitaires du Septentrion) Chroniqueur.s.e.s: Marie Tschumi et Yves-Alain Cornu

Ganache montée à la tonka, insert au yuzu, sponge cake, craquelin: si ces mots vous mettent lʹeau à la bouche, alors vous parlez le langage pâtissier. Un langage autrefois réservé aux seul.e.s apprenti.e.s et aux professionnel.le.s. Il est devenu aujourdʹhui familier dʹun large public dʹamateur.trice.s de plaisirs sucrés. Ce public inconditionnel dʹémissions télé "croquantes et gourmandes", qui adule les chef.fe.s pâtissier.ère.s comme des rock stars, qui poste fièrement ses créations maisons sur les réseaux sociaux et peut faire la queue des heures avant dʹentrer dans une boutique à la mode. Pourquoi un tel engouement? A-t-on raté sa vie si on ne maîtrise pas la pâte à choux? Frôle-t-on l'indigestion? Avec Julie Mathieu, co-fondatrice et rédactrice en cheffe du magazine "Fou de pâtisserie", Sébastien Quazzola, élu meilleur pâtissier de Suisse par le GaultMillau en 2019, et Edouard Henry, candidat lausannois de la saison 9 du "Meilleur Pâtissier" de M6. Chroniqueur: Mathieu Truffer

La lutte pour le climat se conjugue au pluriel. On connaissait l'"écoféminisme", voici l'"écologie queer". Un mouvement né aux USA dans les années septante et qui prend de l'ampleur chez les militant.e.s d'aujourd'hui, à l'heure des combats intersectionnels. Mais quʹont en commun la défense de lʹenvironnement et celle des minorités de genre? Quʹest-ce le mouvement LGBTIQ+ peut apporter aux luttes écologistes et vice-versa? Lʹunion fait-elle vraiment la force? Invités: Cy Lecerf Maulpoix, journaliste, auteur d'"Ecologies Déviantes" (Éditions Cambourakis, collection Sorcières) et Amalia Munoz, activiste éco-queer lausannoise. Chroniqueur: Jérôme Zimmermann

Cʹest un coup de pouce, rien de plus. Une incitation douce à agir de la meilleure manière pour nous et pour les autres dans lʹespace public ou privé. Fléchages et marquages au sol, distributeurs de gel incontournables à lʹentrée des magasins: les nudges ont été démultipliés depuis le début de la pandémie. Pour notre bien, toujours. Mais à quel point et jusquʹà quand? Car la frontière est ténue entre le nudge et le sludge, cʹest-à-dire entre le coup de coude sans contrainte et la manipulation. En compagnie dʹAudrey Chabal, journaliste et autrice de " Souriez, vous êtes nudgés: Comment le marketing infiltre l'Etat" (Ed. du Faubourg) et dʹAdrian Holzer, professeur ordinaire en management des systèmes dʹinformation à lʹUniversité de Neuchâtel, nous nous interrogerons sur les effets que cette pratique banalisée en politique, dans les industries, en ligne et dans nos rues, peut avoir sur nos comportements, à terme. Choniqueur: Didier Bonvin

Faire un Zoom avec ses collègues, prendre lʹapéro sur Skype, répéter avec sa chorale sur Teams: le COVID a fait entrer la visioconférence dans nos vies. Jamais nous nʹavions autant communiqué par écrans interposés. Jamais non plus, nous nʹavions autant passé de temps devant notre propre reflet, face à des écrans dʹordinateurs, de smartphones transformés en miroirs, pas toujours flatteurs. Se voir à longueur de journée en image pixelisée a poussé certain.e.s à franchir la porte de médecins esthétiques pour se refaire une beauté. Dʹautres se sont contentés de filtres correcteurs ou enjoliveurs, pour se présenter sous leur meilleur jour. Comment une image numérique peut-elle modifier, abîmer, sublimer notre image de soi? Comment nos repères esthétiques corporels sont-ils chamboulés par ces écrans-miroirs? Invitée: Elisabeth Eglem, chercheuse au NIMEC, laboratoire universitaire en sciences de gestion de Normandie et maîtresse de conférences à lʹUniversité du Havre, autrice de "Représentations du corps et réseaux sociaux: réflexion sur lʹexpérience esthétique contemporaine" Chroniqueur: Yves-Alain Cornu

Non, la génération smartphone nʹest pas toujours connectée. Les jeunes dʹaujourdʹhui aiment aussi dévorer des bouquins et le monde de lʹédition lʹa bien compris. La littérature pour adolescent.e.s connait un vrai boom. Et les auteurices pour "adultes" sʹy mettent aussi. Pourquoi un tel intérêt? Quelles sont les recettes dʹune histoire jeunesse réussie? Ecrit-on de la même manière pour les adultes et les ados? Invité.e.s: Anne-Marie Mercier Faivre et Marion Mas, professeure et maîtresse de conférence à l'Université Lyon 1, autrices d' " Ecrire pour la jeunesse et pour les adultes: dʹun lectorat à lʹautre ". (Ed. Classiques Garnier) et Marc Voltenauer, auteur pour la collection "Frissons Suisses". Chroniqueur.se.s: Didier Bonvin et Virginie Langerock

Vous avez lʹimpression de courir sans cesse dʹune tâche à lʹautre? Dans chaque domaine de votre existence, vous vous efforcez dʹêtre toujours plus efficace, de fuir toute action inutile et de rentabiliser votre temps? Echapper à ce mode de vie fait rêver beaucoup de gens... Comment en sommes-nous arrivés là? Et est-il possible de conquérir sa liberté sans pour autant sʹextraire de cette modernité connectée? On ouvre des pistes avec le philosophe Alexandre Lacroix, directeur de la rédaction de Philosophie Magazine et auteur de "Comment ne pas être esclave du système" (Allary Editions). Chroniqueurs: Yves-Alain Cornu et Mathieu Truffer

Remettre à demain, ce quʹon peut faire aujourdʹhui. On lʹa toutes et tous fait, et souvent avec un zeste de culpabilité, car la procrastination nʹa pas bonne réputation. Et sʹil ne fallait pas se sentir coupable? Si la procrastination, au fond, avait du bon? Si elle stimulait notre créativité? Cʹest la thèse que défend Fleur Daugey dans son livre "Procrastiner pour mieux créer" (Editions Actes Sud). Chroniqueuse: Sarah Dirren

Il a longtemps évoqué des contrées lointaines, un univers mystérieux, un peu magique, un peu sorcier. Le chamanisme sʹest désormais fait une place sous nos latitudes occidentales. Le chamanisme, qui attire dans les librairies et sur les écrans. Le chamanisme, qui compte toujours plus dʹadeptes, y compris dans nos villes romandes. Pourquoi un tel attrait aujourdʹhui pour cette pratique spirituelle ésotérique? Quelles réponses le chamanisme apporte-t-il à notre époque (chamboulée par le réchauffement climatique et le COVID)? Va-t-on toutes et tous succomber à lʹappel du chamanisme? Quelles sont les limites de ce succès? Invité.e.s: Arnaud Riou, auteur de "Réveillez le chamane qui est en vous!" (Éditions Harmonie Solar) et Valérie Clément, chamane romande. Chroniqueurs: Théo Chavaillaz et Didier Bonvin

Le 26 avril 2001, "Loft Story" débarquait sur M6 et lançait la télé-réalité, version francophone. Des candidats enfermés dans un loft préfabriqué avec piscine et filmés en temps réel. Le programme bousculait le petit écran, affolait l'audimat, et allait faire de Jean-Edouard, Loana et les autres, des vedettes instantanées mais éphémères. Le "Loft", comme un préambule d'une nouvelle ère de la médiatisation de soi, du quart dʹheure de célébrité boosté par les réseaux sociaux, dʹune télé business toujours plus voyeuriste et trash, dʹun sexisme décomplexé. Invité.e.s: Valérie Gorin, sociologue à lʹUNIGE, spécialiste des médias et du phénomène de starisation, et Paul Sanfourche, auteur de "Sexisme Story". Chroniqueuses: Sarah Dirren et Virginie Langerock

"Facebook, mon beau Facebook, dis-moi qui est le plus beau, la plus belle ?". Les réseaux sociaux, miroirs des temps modernes, qui flattent nos egos, à coup de selfie qui embellissent nos vies. Les réseaux sociaux, royaumes narcissiques, temple de lʹindividuel. Et pourtant le "je" sait aussi sʹeffacer au profit du "nous", le culte de soi laisser place au collectif, la passivité solitaire se transformer en action plurielle. Pour donner ensemble du poids à des voix isolées, pour sʹindigner, protester, contester. Bienvenue dans lʹépoque des "ego-mouvements". Invité.e.s: Sandro Cattacin et Fiorenza Gamba, directeur et chercheuse à l'Institut de recherches sociologues de l'UNIGE. Auteur.trice.s de la conférence "Phénoménologie des ego-mouvements: du selfie à l'indignation", qui aura lieu le 22 avril 2021 à l'UNIGE. Chroniqueur: Didier Bonvin

C'est un mot quʹon entend beaucoup ces temps dans les médias. Un mot qui évoque la convergence des luttes actuelles: celles de #metoo, de #blacklivesmatter, des mouvements #LGBTIQ+, des grévistes du climat. Un mot bien dans son époque qui rassemble, mais qui divise aussi. Terme essentiel pour penser le monde actuel, selon ses adeptes. Fourre-tout conceptuel, idéologique, pour ses détracteurs. Comment remettre du sens sur ce terme, théorisé dans les années quatre-vingt par la juriste afro-américaine Kimberlé Crenshaw? Quelles réalités recouvre-t-il? Pourquoi suscite-t-il autant de critiques? Invité.e.s: Alexia Tissières et Thibaud Mabut, étudiant.e.s romand.es et créateur.trice.s du média digital, local et engagé "Mieux", qui mise sur lʹintersectionnalité et la convergence des luttes. Chroniqueurs.se.s: Sarah Dirren et Théo Chavaillaz

"Couvrez ce sein que je ne saurais voir": la formule de Molière reste dʹactualité dans un espace public encore très genré. A l'école (t-shirt de la honte dans un CO de Genève, affaire du soutien-gorge dans un collège de Fribourg), mais aussi dans le monde du travail, dans les médias, dans la rue, le corps féminin reste jugé, surveillé, contrôlé (par les regards masculins). Comment lʹexpliquer? Comment sʹen libérer? Comment se réapproprier ces espaces? Invitée: Karine Duplan, géographe à lʹUNIGE, spécialiste des questions de corps, genre et sexualités dans lʹespace public. Chroniqueurs: Jérome Zimmermann et Didier Bonvin

Chercher un emploi, demander un document administratif, sʹinscrire à un examen, payer ses factures: pour toutes ces démarches, passer par Internet est aujourdʹhui la règle. Si cʹest une simple formalité pour beaucoup, pour dʹautres, cʹest compliqué, voire impossible. Des personnes qui ne maîtrisent pas suffisamment le numérique et doivent renoncer à faire quelque chose parque cʹest en ligne. On les appelle des "abandonnistes". Qui sont-ils? Comment les aider? Comment favoriser lʹinclusion numérique? Avec Jean-Claude Domenjoz, expert dʹéducation aux médias et à lʹinformation, auteur du blog Educationauxmedias.ch et Emmanuelle Germond, formatrice chez InterGen, atelier dʹentraide numérique à Lausanne. Chroniqueurs: Théo Chavaillaz et Mathieu Truffer

Jouer à "Super Mario" sur l'écran pixelisé en noir et blanc de sa Game Boy: une époque presque préhistorique du jeu vidéo qui a le goût pour beaucoup dʹune madeleine de Proust. Des jeux dʹhier, quʹon chérit encore aujourdʹhui, et qui redeviennent même tendance, grâce à la mode de ce quʹon appelle le "rétrogaming", porté par une communauté de "nostalgeeks". Des passionné.e.s prêt.e.s à dépenser sans compter pour des jeux et consoles qui ont bercé leurs enfances. L'invité: Marc Attalah, directeur de La Maison d'Ailleurs, fondateur du Numerik Games Festival Chroniqueur: Didier Bonvin

Se balader en forêt, faire son yoga au bord du lac, prendre un café dans un parc avec ses ami.e.s: à lʹheure du COVID, une grande partie de nos vies se passent à lʹextérieur. Les mesures sanitaires, le risque de contamination dans des pièces fermées, nous incitent à se voir dehors. Pour compenser la fermeture des musées, restaurants, cinémas et autres fitness, nos activités sociales, sportives et culturelles prennent lʹair. Une tendance qui sʹobserve aussi à lʹécole. La demande pour des cours en pleine nature nʹa jamais été aussi grande. Et si le coronavirus nous apprenait à sortir de nos intérieurs? Si cʹétait une chance pour découvrir les bienfaits de la vie dehors? Invitée: Muriel Morand Pilot, formatrice a l'éducation par la nature, à la fondation Silviva. Chroniqueurs.ses: Virginie Langerock et Théo Chavaillaz

Elles ont 50, 60, 70, 80, 90 ou presque 100 ans. Mais peu importe lʹâge. Ce nʹest pas ce qui compte pour ces femmes quʹon appelle des "perennials", un anglicisme utilisé pour définir ces plantes vivaces qui se renouvellent chaque année, sans perdre leurs qualités. Des femmes qui se réinventent et inspirent, dans une société qui a tendance à les rendre de moins en moins visibles, de moins en moins désirables et à les qualifier de seniors dès la cinquantaine. Des femmes libres et puissantes, qui ne connaissant pas le mot retraite, ont un agenda bien plus rempli que la moyenne, une vie sociale et amoureuse épanouie et font de lʹoptimisme leur philosophie de vie. Des femmes loin des clichés qui, quel que soit lʹâge biologique et le ressenti de la vieillesse, regardent droit devant. Avec Josiane Asmane, autrice d'un livre enquête sur ces perennials, "Les Fleurs de lʹâge", paru aux éditions Flammarion, et le témoignage de Valérie Bierens de Haan au micro de Didier Bonvin.

Toujours plus de divorces, toujours moins de mariages, une durée de vie des relations toujours plus courte et la pandémie qui agit comme un démultiplicateur de séparations. Que se passe-t-il dans le couple? Et si plutôt quʹune crise, il était en train de vivre une mutation - tel un virus qui doit sʹadapter à son environnement et modifier sa structure afin de survivre? Décryptage avec lʹessayiste Belinda Cannone, autrice de "Le nouveau nom de lʹamour" (Ed. Stock) Chroniques: Virginie Langerock et Théo Chavaillaz

Dans le train, dans la rue, au bureau, on avance désormais masqués. Ce bout de papier, si rare au début de la pandémie, fait désormais partie de notre panoplie quotidienne anti-COVID. Un masque, pour se protéger les uns, les autres, mais qui peut aussi donner lʹimpression de sʹéloigner les uns des autres, de nous mettre à distance. Rassurant pour les uns, encombrant pour les autres, comment ce masque change-t-il nos relations? Crée-t-il de nouveaux rituels de communication? Va-t-il durablement marquer l'époque? Invité: Grégoire Mayor, ethnologue, co-directeur du Musée dʹethnologie de Neuchâtel Chroniqueurs : Jérôme Zimmermann et Mathieu Truffer

Aller à l'école pour apprendre à jouer aux jeux vidéo: c'est ce que propose la Noetic Academy, à Fribourg. Une "école" où les "profs" sont là pour former les jeunes joueurs aux compétions en ligne et leur enseigner une pratique "éthique" du gaming. Car loin des clichés, le jeu vidéo, peut aussi être bon pour l'apprentissage et le développement des enfants, assurent les psychologues. C'est aussi un outil pédagogique encore trop peu exploité dans les écoles romandes, selon les experts de l'éducation numérique. Invité: Kevin Sanders, éducateur spécialisé, responsable de la Noetic Academy Chroniqueur.se.s: Sarah Dirren et Théo Chavaillaz

Regarder une série sur Netflix, sʹenvoyer des emails, changer régulièrement de smartphone, passer commande sur Amazon: des gestes devenus banals. A priori anodins, ils ne sont pourtant pas sans conséquence pour la planète. Le numérique a un coût environnemental et social, quʹon a encore du mal à percevoir. Comment en prendre conscience? Comment devenir des consommateurs, consommatrices du numérique plus responsables? Quelles alternatives sont possibles? A-t-on encore le temps et les moyens? Invités: Vincent Courboulay, auteur de "Vers un numérique responsable" (Ed. Actes Sud) et Florian Revaz, président-fondateur de l'Institut du Numérique Responsable Suisse (INR-CH) Chroniqueur: Didier Bonvin

Un "joyeux anniversaire" de Sarah Jessica Parker, une "bonne année" de Chuck Norris, un "bisou" de Lily Allen: des "cadeaux" possibles grâce à Cameo. La plateforme américaine permet de s'offrir un message vidéo personnalisé de sa star, pour quelques centaines de dollars. Pourquoi ce besoin de complicité, cette illusion de proximité? Les réseaux sociaux ont-ils banalisé, désacralisé les célébrités? Ma star est-elle devenue un.e ami.e Facebook comme les autres? Invitée: Valérie Gorin, historienne et sociologue des médias à lʹUNIGE Chroniqueurs: Théo Chavaillaz et Mathieu Truffer

Travailler depuis la maison: la recommandation est toujours en vigueur pour lutter contre le coronavirus. Le télétravail, devenu presque la routine pour une bonne partie dʹemployé.e.s en Suisse depuis le printemps 2020. Une routine dans laquelle les pauses-cafés, les discussions avec les collègues dans les couloirs, les ragots dans lʹopen space nʹont plus vraiment de place et ça peut manquer. Comment pallier ce manque? Comment maintenir le lien avec ses équipes? Comment mettre de la convivialité dans le télétravail? Comment, finalement, combattre cette nostalgie de la vie de bureau? Invitée: Marie-Laure Vonlanthen, coach qui accompagne le monde du travail et le développement dʹorganisations agiles et collaboratives. Chroniqueur.se.s: Virginie Langerock et Didier Bonvin

Noël, ses sapins, ses lumières, ses repas, ses cadeaux et son Covid-19 à éviter. Quels effets ce contexte risque-t-il dʹavoir sur nos relations déjà souvent sous tension durant cette fête familiale? Comment éviter le pire et sauver malgré tout la convivialité? Invitée: Fiorenza Gamba, professeure à lʹinstitut de recherches sociologiques à lʹUniversité de Genève et co-autrice de "Covid-19. Le regard des sciences sociales" Chroniqueur.se.: Virginie Langerock et Didier Bonvin

Faire lʹécole à la maison. Lʹidée pouvait faire rêver plus dʹun enfant, avant le coronavirus. Mais quand cʹest devenu une réalité au printemps dernier, le rêve a parfois tourné au cauchemar pour des familles qui nʹavaient pas le bon équipement informatique à la maison ou qui ne maîtrisaient pas suffisamment les codes du numérique. Des élèves parfois au bord de ce quʹon appelle lʹillettrisme numérique ou lʹillectronisme. Un phénomène mis en lumière pendant cette crise du COVID, mais qui touche une part plus importante quʹon ne le pense dʹélèves, de la primaire aux unis. Invité: Julien Bugmann, docteur en sciences de lʹéducation, professeur à la HEP VAUD, spécialiste de lʹimpact du numérique sur les apprentissages. Chroniqueur.se.s: Aurélie Cuttat et Jérôme Zimmerman

"Bonjour Tristesse" et le dernier Dicker. Un roman dʹenfant ou un polar de plage. Des livres qui prennent la pose sur une table de cuisine, au bord du lac Léman ou devant le Cervin. Bienvenue dans lʹunivers de "Bookstragram". Cette communauté de lecteurs et surtout lectrices qui mettent le livre à lʹhonneur sur le réseau social Instagram et comptent des dizaines de milliers de followers. Un succès qui bouscule les codes de la critique littéraire, touche un nouveau public et intéresse de près les maisons dʹéditions. Avec @Mel_lit_ça, bookstagrameuse genevoise et Sophie Rossier, directrice des Editions Favre. Chroniqueurs.ses: Virginie Langerock et Mathieu Truffer

Quitter Lausanne, son 2 pièces et demi sans balcon, pour une maison avec jardin dans la Broye Vaudoise. Troquer lʹappart familial de Neuchâtel pour une ferme dans le Jura. Des envies dʹespace, de nature, qui ont poussé dans la tête de beaucoup de citadins, ces derniers mois. Lʹexpérience du confinement, la possibilité du télétravail a décidé de nombreux romands à franchir le pas, laisser la ville pour sʹinstaller à la campagne. Entre fantasmes et réalité, le bonheur est-il vraiment dans le pré? Avec Joëlle Salomon-Cavin, maître d'enseignement et de recherche à l'Institut de géographe et durabilité de l'UNIL, spécialiste des relations ville-campagne. Chroniqueurs: Didier Bonvin et Théo Chavaillaz

Lʹhologramme dʹun pianiste, une peinture immersive, un projet de film validé par un algorithme: quelques exemples de ce quʹon appelle les "art-techs". Ce mariage entre dʹun côté les arts, la culture, et de lʹautre la technologie, le numérique. Un secteur bien représenté en Suisse romande, avec plusieurs startups pionnières. Un secteur qui pourrait profiter de la crise actuelle pour accélérer son développement, et faire entrer la culture dans l'ère post-COVID. Invitée: Nathalie Pichard, directrice de la Fondation Art-Tech à l'EPFL. Chroniqueur: Jérôme Zimmermann

"Restez chez vous !": la consigne est de nouveau dʹactualité en cette deuxième vague de coronavirus et de retour au (semi) confinement. Nos maisons, appartements sont à nouveau nos lieux principaux de vie, de travail, de loisirs. Des intérieurs comme des bulles de protection face à la pandémie. Comment vivons-nous ces intérieurs "refuge"? Quel impact sur le design, lʹaménagement de nos habitats? La "coronamaison" va -t-elle laisser des traces durables dans la conception du logement, une fois la crise terminée? Avec Valentin Bourdon, architecte et collaborateur scientifique à l'EPFL. Chroniqueurs: Didier Bonvin et Henry Buxant

Quʹest-ce quʹêtre un homme aujourdʹhui? Comment vit-on sa "masculinité", sa "virilité"? À travers les fantasmes, à travers la pornographie? Questions au cœur du livre "Désirer comme un homme" (Ed. La Découverte). Florian Vörös docteur en sociologie à l'EHESS, a enquêté sur la "fabrique sexuelle des hommes". Il démontre comment la domination masculine se joue aussi dans les imaginaires sexuels et propose une réflexion féministe pour apprendre à déconstruire ces fantasmes. Chroniqueurs: Théo Chavaillaz et Mathieu Truffer

De Matzneff à Polanski, dans l'Eglise, dans le milieu sportif ou dans le cinéma: les scandales se multiplient ces dernières années avec la révélation d'affaires de harcèlement, de viol ou de pédophilie longtemps passées sous silence. Pourquoi? Est-ce le signe d'un changement du seuil de tolérance collectif? Et avec quels effets sur nos sociétés? Comment éviter de sombrer dans le moralisme et le lynchage? Nous en discuterons avec notre invité, le philosophe Marc Crépon, qui publie "Ces temps-ci. La société à l'épreuve des affaires de moeurs" (Ed. Rivages). Chroniqueurs: Didier Bonvin et Jérôme Zimmermann

Lassitude, coup de blues, anxiétés, difficultés à se projeter: des syndromes apparus chez beaucoup dʹentre nous depuis lʹarrivée du coronavirus. Lʹépidémie qui nʹaffecte pas seulement notre santé, mais aussi notre foi en lʹavenir. La crise sanitaire et son lot dʹincertitudes, dʹangoisses, nous font douter. Et si le remède se trouvait dans la spiritualité? Dans une reconnexion à soi, à lʹautre, au religieux? Dans davantage de méditation, dʹintrospection? Et si l'époque était celle du retour du spirituel? Invité: Lʹabbé François-Xavier Amherdt, prêtre au diocèse de Sion et professeur de théologie à l'Université de Fribourg. Chroniqueur.se.s: Aurélie Cuttat et Yves-Alain Cornu

Plus de pistes de cyclables, des avenues fermées aux voitures le dimanche, des terrasses qui sʹinvitent sur le trottoir. En quelques semaines, quelques mois, le coronavirus a redessiné nos villes romandes. Au-delà de ces premières réponses, adaptations, quel impact cette crise sanitaire peut-elle avoir plus durablement sur lʹaménagement urbain? À quoi pourrait ressembler la ville de lʹaprès COVID-19? Invité: Laurent Essig, architecte- paysagiste, enseignant à lʹHEPIA, la Haute Ecole du paysage, d'ingénierie et d'architecture de Genève. Chroniqueurs: Mathieu Truffer et Henry Buxant

Mon âme est-elle soluble dans un ordinateur? Lʹimmortalité est-elle un problème technologique? Lʹintelligence artificielle est-elle intelligente? Peut-on créer un Dieu numérique? Autant de questions philosophiques, éthiques, spirituelles pour lʹhomo-numericus dʹaujourdʹhui. Des questions que se pose Eric Salobir, dans son livre "Dieu et la Silicon Valley" (Ed. Buchet Chastel). Entretien avec ce prêtre dominicain que l'on surnomme le "geek du Vatican". Chroniqueur.se.s : Virginie Langerock et Didier Bonvin

"Rire cʹest bon pour la santé !": on connaît la formule. Mais quelle place pour le rire dans un monde en crise? Le coronavirus va-t-il renforcer notre besoin de légèreté? Lʹangoisse et lʹincertitude vont-elles prendre le dessus sur le futile? La gravité de lʹépoque va-t-elle tuer la frivolité ou au contraire réveiller nos désirs de gaieté et d'allégresse? Invité.e.s: Marie Schiele, philosophe, spécialiste de la mode et Blaise Bersinger, humoriste Chroniqueur.se.s: Sarah Dirren et Théo Chavaillaz

Facebook, Google, Uber… Le succès des jeunes pousses de la Silicon Valley devenues des entreprises mondialisées fascine jusquʹaux politiques qui rêvent de "start-up nation"… Mais si, loin de symboliser le progrès, ces géants de lʹéconomie numérique nous replongeaient dans le féodalisme ? Invité: Cédric Durand, économiste, professeur associé à lʹUniversité de Genève, auteur de "Techno-féodalisme, Les nouvelles servitudes numériques" (Ed. Zones) Chroniqueurs : Jérôme Zimmermann et Mathieu Truffer

Des canards sur les trottoirs parisiens, des renards dans les jardins de Londres, des sangliers dans les rues de Barcelone, des kangourous sous les fenêtres des habitants de Sydney: ces images dʹanimaux sauvages en pleine ville sont devenues virales pendant le confinement. Comme si la Nature reprenait ses droits, quand lʹHomme se terrait. Et pourtant, ces animaux sauvages nʹen étaient pas à leur première escapade citadine. Depuis plusieurs années, leurs présences en ville augmentent un peu partout sur la planète. Comment expliquer cette migration, à priori "contre-nature"? Pourquoi a-t-on du mal à lʹaccepter? Comment apprendre à "cohabiter", à partager lʹespace urbain avec ces animaux sauvages? Et si leur présence nous aidait à repenser la ville, notre rapport à la cité? Invitée: Joëlle Zask, philosophe, enseignante à lʹUniversité Aix-Marseille, spécialiste de philosophie politique, autrice de "Zoocities: des animaux sauvages dans la ville" (Ed. Premiers Parallèles) Chroniqueur.se.s : Aurélie Cuttat et Yves-Alain Cornu

Quʹest-ce quʹun champion sportif? Quʹest-ce qui pousse une personne à sʹentraîner durement, quotidiennement? Comment arrive-t-elle à dépasser la souffrance, la lassitude et la pression? Pendant que certain.es dʹentre eux.elles pédalent en plein Tour de France, que dʹautres tapent la balle à lʹUS Open, et que plusieurs ont renoncé pour cause de Covid ou de blessures, LʹEpoque sʹintéresse à la psychologie des champions, aux derniers travaux en neurosciences sur le sujet, et aux éventuelles leçons à en tirer hors des terrains et salles de sport. Invité: Hubert Ripoll, pionnier de la psychologie du sport, professeur honoraire à la faculté des sciences du sport à lʹUniversité Aix Marseille. Il publie "Les Champions et leurs émotions" (Ed. Payot, 2020) Chroniques: Virginie Langerock et Henry Buxant

Dans nos sociétés numérisées, tout se note: son dîner au restaurant, son séjour Airbnb, son chauffeur Uber, son dernier achat Amazon ou même son médecin, à qui on attribue un 4/5, 3 étoiles ou un commentaire élogieux ou négatif. Dʹoù vient cette obsession de la note? Quʹest ce qui nous pousse à tout évaluer? Quelles sont les dérives dʹune telle société de la notation? Invité: Ismaël Halissat, co-auteur de "La nouvelle guerre des étoiles. Enquête au cœur du système de notation" (Ed. Kéro) Chroniqueurs: Théo Chavaillaz et Didier Bonvin

1957. Le sémiologue Roland Barthes publie les "Mythologies", ensemble de textes qui sélectionnent et analysent quelques objets et phénomènes de son époque, hissés par lui au rang de nouveaux mythes de la vie quotidienne. Aujourdʹhui, plus dʹun demi-siècle plus tard, quels sont nos mythes? Dʹoù émanent-ils? Que nous racontent-ils? Les journalistes Célia Héron et Floriane Zaslavsky proposent leur sélection et leur décryptage de mythologies contemporaines dans leur ouvrage "Dernier brunch avant la fin du monde. Survivre à notre époque avec Roland Barthes" (Ed. Arkhé). Elles sont nos invitées, pour discuter de plusieurs de nos mythes, du tote bag à lʹavocado toast en passant par le lolcat. Chroniqueuses: Aurélie Cuttat et Marie Tschumi

Zurich plutôt que Barcelone, Locarno à défaut de Rome, les Grisons au lieu de la Provence: voilà à quoi pourrait ressembler lʹété des Suisses au temps du coronavirus. Si les frontières sont de nouveau ouvertes, les professionnels du tourisme espèrent nous convaincre de ne pas les franchir. "Vous avez besoin de Suisse!", nous dit Suisse Tourisme. Lʹappel sera-t-il entendu? Les Suisses sont-ils prêts à des vacances locales? Quʹest-ce qui peut les séduire? Et si au-delà de la crise, les vacances à la maison, le "staycation", étaient la nouvelle destination à la mode, une tendance de fond du tourisme des années à venir? Invitée: Miriam Scaglione, professeure à lʹInstitut Tourisme de la HES-SO Valais Wallis Chroniqueurs-euses: Sarah Dirren et Didier Bonvin

Le 14 juin 2019, une vague violette submergeait la Suisse. Des centaines de milliers de femmes descendaient dans la rue pour une grève historique. Un an plus tard, que reste-t-il de ce mouvement? De ces collectifs mobilisés partout en Suisse? Le COVID-19 a-t-il freiné la lutte? La grève des femmes a-t-elle réveillé, relancé le féminisme suisse? Un nouveau militantisme féministe est-il né? Invitée: Cécile Péchu, maître d'enseignement et de recherche à lʹInstitut dʹEtudes Politiques de lʹUniversité de Lausanne, membre du Centre de recherche sur l'action politique de l'UNIL (CRAPUL). Chroniqueurs : Jérôme Zimmerman et Henry Buxant

Dans les salles de fitness, dans la rue, sur les réseaux sociaux: le corps est l'objet de toutes les attentions. Même confiné, pas question de le délaisser. Il faut l'entraîner, le modeler, le performer, nous disent les adeptes du "body goal". Et ça doit commencer dès le plus jeune âge. Pourquoi ce corps-performance est-il devenu omniprésent dans nos vies? Que nous dit cette société "corpocentrée"? Chroniqueur.se.s: Virginie Langerock et Didier Bonvin Invité: Christophe Jaccoud, sociologue du sport à lʹUniversité de Neuchâtel.

Lʹespace, terrain de jeu des touristes: cʹest ce que promettent Elon Musk, Richard Branson, Jeff Bezos et autres aventuriers de cette conquête spatiale. Une expérience, réservée pour lʹheure à de riches, très riches Terriens capables de sʹoffrir ces premiers vols commerciaux, à bord de stations spatiales privées. Mais voyager dans lʹespace ça ne sʹimprovise pas, même pour du tourisme. Avant de décoller, il faut se former. Avec quels standards de sélection et d'entraînements? Quels protocoles de formation? C'est la mission de l'Association professionnelle des instructeurs spatiaux fondée par Laura André-Boyet, instructrice d'astronautes au centre d'entraînement de l'Agence Spatiale Européenne de Cologne.

Stimuler l'esprit d'entreprise: c'est l'une des compétences de base que les élèves européens sont censés apprendre, selon le Traité de Lisbonne de 2000. Une culture entrepreneuriale qui s'est développée ces vingt dernières années dans les universités et les grandes écoles. Un "savoir-être entrepreunarial" encouragé par les responsables politiques et économiques, à l'heure des "startup nation" et de l'"ubérisation". Une culture de "l'homo entreprenans" qui séduit une génération d'étudiants, biberonnée au mythe du self-made-man du numérique, façon Marc Zuckerberg. Une "entreprenarialisation" de l'éducation supérieure qui interroge aussi l'ADN "académique" de l'université et ses liens avec le monde professionnel. C'est ce que démontre la sociologue Olivia Chambard, chercheuse affiliée au Centre dʹétudes de lʹemploi et du travail (Cnam) et enseignante à lʹUniversité Paris 1 Panthéon-Sorbonne, dans son livre-enquête "Business Model: LʹUniversité, nouveau laboratoire de lʹidéologie entrepreneuriale" (Ed. La Découverte).

Elles et ils sʹappellent Caitlin, Christine, Océan, Effie. Dans les séries TV, sur les podiums, dans les médias et même dans l'armée suisse, les transgenres prennent la lumière. Des visages, des histoires, longtemps dans lʹombre, qui sortent du placard, cassent les clichés et inspirent. Comment expliquer cette plus grande visibilité? Est-ce plus facile dʹassumer sa transidentité en 2020? La jeune génération est-elle plus ouverte? Quelles sont encore les limites à cette visibilité, à cette reconnaissance? Invitées: Adèle Zufferey, psychologue auprès de la fondation Agnodice qui accompagne les jeunes transgenres et leurs familles et Lynn Bertholet, fondatrice et présidente dʹEpicène, association dʹutilité publique en faveur des personnes trans.

Après avoir éclairé différents changements que la crise du coronavirus pourrait engendrer, on conclura en interrogeant notre capacité de changement elle-même. Y a-t-il un risque que rien ne change? De quoi dépend notre capacité individuelle et collective à changer? Dʹoù viennent nos résistances au changement et comment les dépasser? Avec Fabrizio Butera, professeur de psychologie sociale à LʹUNIL.