Capital of Portugal
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D'abord petit rappel, le cap de Bonne-Espérance est l'un des passages maritimes les plus célèbres du monde. Il est situé à la pointe sud-ouest de l'Afrique. Contrairement à ce que beaucoup pensent, il ne marque pas la véritable extrémité sud du continent – c'est le cap des Aiguilles – mais il fut longtemps le symbole de la frontière entre l'Atlantique et l'océan Indien. Pour les navigateurs du XVe siècle, c'était surtout une zone terrifiante : vents violents, vagues gigantesques, brouillard soudain. On raconte que de nombreux navires y firent naufrage.Bartolomeu Dias, l'homme du capL'histoire du nom commence en 1488. L'explorateur portugais Bartolomeu Dias, mandaté par le roi Jean II du Portugal, cherche une route maritime vers les Indes en contournant l'Afrique. Après des semaines de navigation éprouvante, il est pris dans une tempête qui le pousse plus au sud qu'il ne l'imagine. Lorsqu'il retrouve la côte et mouille à Mossel Bay, il comprend qu'il a franchi le cap qui ouvre la route de l'océan Indien.Dias baptise d'abord ce promontoire cap des Tempêtes (Cabo das Tormentas) en mémoire des vents qui ont failli lui coûter la vie.Un roi qui voit plus loinMais à Lisbonne, le roi Jean II voit les choses autrement. Pour lui, ce cap marque la possibilité d'une nouvelle route commerciale vers les épices d'Asie, évitant les intermédiaires arabes et vénitiens. C'est une promesse d'enrichissement et de puissance. Alors, il décide de renommer le lieu cap de Bonne-Espérance (Cabo da Boa Esperança). Une manière de transformer une terre de danger en symbole d'avenir radieux.Une appellation qui traverse les sièclesLe nom s'impose et restera. Au fil du temps, le cap de Bonne-Espérance devient une escale stratégique pour les navigateurs européens. Au XVIIe siècle, les Hollandais y établissent une colonie, Le Cap, qui deviendra plus tard la capitale parlementaire de l'Afrique du Sud.ConclusionAinsi, ce nom n'est pas une simple description géographique, mais un message d'optimisme : malgré les tempêtes, ce promontoire représentait l'espoir d'un monde nouveau. Et cinq siècles plus tard, le cap de Bonne-Espérance reste un symbole universel : celui d'un passage difficile, mais porteur de promesses. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
En inédit, un cas supplémentaire abordé dans la suite de l'émission sur M6 de 12h à 12h30 : Sonia et son mari réservent un séjour au Cap-Vert. Mais à cause de problème d'avion, ils dorment deux nuits à l'aéroport de Lisbonne, sans prise en charge ! Épuisés, ils font demi-tour sans avoir vu le Cap-Vert. L'agence propose un « bon » à hauteur de 40% du prix, mais Sonia souhaite la totalité car elle n'est jamais arrivée. Mais aussi, les rebondissements des cas du jour abordés de 10h à 12h ! Tous les jours, retrouvez en podcast les meilleurs moments de l'émission "Ça peut vous arriver", sur RTL.fr et sur toutes vos plateformes préférées. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Vous l'avez sûrement déjà ressenti : en passant à côté d'une voiture noire garée en plein soleil, une véritable bouffée de chaleur vous enveloppe. Eh bien, ce n'est pas une illusion. Une équipe de chercheurs de l'université de Lisbonne, menée par Márcia Matias, vient de le démontrer dans une étude publiée dans City and Environment Interactions.Pendant plus de cinq heures, deux voitures – l'une noire, l'autre blanche – ont été observées sous un soleil estival et une température ambiante de 36 °C. Résultat : la voiture noire faisait grimper la température de l'air environnant jusqu'à 3,8 degrés de plus que l'asphalte voisin. À l'inverse, la voiture blanche avait un impact bien moindre. L'explication est simple : les couleurs n'absorbent pas la lumière de la même façon. Le blanc réfléchit jusqu'à 85 % de l'énergie solaire, quand le noir n'en renvoie que 10 % au maximum. Or, la carrosserie métallique d'une voiture chauffe beaucoup plus vite que le bitume, transformant chaque véhicule sombre en véritable radiateur urbain.Imaginez maintenant des milliers de voitures garées dans une grande ville. Chacune peut devenir soit une source de chaleur supplémentaire, soit un petit bouclier thermique. Selon Márcia Matias, repeindre les véhicules en clair pourrait réduire significativement la chaleur ressentie lors des journées étouffantes. À Lisbonne, par exemple, une telle stratégie permettrait de doubler la réflectivité des rues, en passant de 20 % à près de 40 %. Des villes comme Miami, Baltimore ou Barcelone installent déjà des capteurs pour comprendre comment la chaleur se répartit dans leurs rues. Les écarts entre deux quartiers voisins peuvent atteindre trois degrés. Ces différences, loin d'être anecdotiques, influencent directement la qualité de vie et les stratégies d'adaptation au réchauffement. Jusqu'ici, les recherches s'étaient concentrées sur la couleur des toits et des trottoirs. Cette fois, ce sont les voitures qui entrent en jeu. Les chercheurs suggèrent de cibler en priorité les flottes publiques, les taxis et les utilitaires de livraison. Une piste simple, peu coûteuse et écologique pour aider nos villes à respirer… à condition, bien sûr, de changer de couleur. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
C'est à la Une d'APAnews : « La deuxième réunion du Comité conjoint de suivi du traité de paix dans l'est de la RDC, signée le 27 juin dernier, s'est tenue mercredi à Washington ». Y participaient : la RDC, le Rwanda, les États-Unis, le Qatar, le Togo et l'Union africaine. Autant de participants qui ont reconnu « des lenteurs dans la mise en œuvre de certains volets de l'accord ». « Les discussions », poursuit l'Agence de Presse Africaine, « ont porté sur la violence récente dans l'est de la RDC et sur les mesures concrètes à prendre, pour assurer le respect des dispositions de l'accord ». Afrik.com, de son côté, cite le Département d'état américain, qui parle de « retards significatifs », alors que « des violences continuent d'ensanglanter l'est congolais, où les rebelles de l'AFC/M23 continuent de régner en maître dans les deux Kivu », précise le site d'information. « À ce stade », conclut Afrik.com, « l'Accord de Washington semble illustrer plus une dynamique diplomatique qu'une transformation concrète de la crise sécuritaire. Reste à savoir si la volonté politique des signataires pourra se traduire en actes tangibles dans les prochains mois, condition indispensable pour espérer une paix durable dans l'est congolais ». Matériel de fabrication russe Autre pays en proie à la violence : le Mali, où l'armée reçoit du nouveau matériel. « Le Mali se modernise » titre Bamada.net. « L'armée malienne reçoit du matériel militaire de pointe ». « Blindés, chars et camions ont été aperçus, provenant du port de Conakry. Ces matériels, de fabrication russe sont destinés à renforcer les capacités opérationnelles des FAMA (les forces armées maliennes) et à lutter efficacement contre toute menace pesant sur la paix et la stabilité du Mali », ajoute Bamada.net. Pas de chiffres sur ces livraisons d'armes, effectuées, précise l'Agence de Presse Africaine, « dans un contexte de multiplication des attaques jihadistes, notamment par engins explosifs improvisés, causant de lourdes pertes parmi les militaires et les civils ». Premier octobre Le Mali où, par ailleurs la rentrée scolaire se prépare. Rentrée fixée au premier octobre, « malgré les défis », remarque le Journal du Mali, qui s'inquiète : « Entre les pluies encore présentes, les milliers d'écoles fermées, et la suspension des subventions aux établissements catholiques, l'année scolaire s'annonce fragile ». D'autant que, rappelle le Journal du Mali, « la saison des pluies n'est pas encore terminée. Si les précipitations s'intensifient, la question d'un report (comme l'année dernière) pourrait à nouveau se poser, même si aucune décision officielle n'a encore été envisagée dans ce sens ». Pour le Journal du Mali, la situation de l'éducation reste préoccupante, « plus de 2 000 écoles sont fermées, fermetures liées à l'insécurité, aux catastrophes naturelles et aux faiblesses structurelles du système éducatif ». Gratitude Enfin, la tragédie du funiculaire de Lisbonne : un Marocain figure parmi les rescapés. Un Marocain qui a aidé une Française à s'extirper des débris du funiculaire, juste après la catastrophe. Afrik.com nous raconte la fin de la course folle du funiculaire, « la vitesse qui augmente, les freins qui ne répondent plus, le wagon qui sort de ses rails et fonce droit vers la façade d'un immeuble ». « Le Marocain », poursuit le site d'information, « légèrement blessé au bras a été projeté contre une barre métallique. Autour de lui, des corps, des sanglots, des appels à l'aide », et donc cette Française, « qui pendant quelques instants a perdu connaissance et qui est coincée sous un siège renversé, il va la dégager, aidé par un autre passager ». Le Marocain et la Française, précise Afrik.com, « ont accepté de témoigner anonymement dans un média local. Tous deux expriment une même gratitude : être en vie. »
Dans cette édition :François Bayrou assure que la présidentielle de 2027 n'est pas son objectif actuel et précise qu'il ne sollicite pas un vote de confiance pour préparer un autre acte, alors qu'il risque très probablement de tomber lundi.Les députés écologistes appellent à un gouvernement de toute la gauche pour donner le pouvoir au Parlement, qui se soumettrait à un vote de confiance à l'Assemblée Nationale et renoncerait au 49-3.Une franco-canadienne est décédée dans le déraillement du funiculaire à Lisbonne, un accident qui a fait 16 morts et 5 blessés graves, qualifié de l'une des plus grandes tragédies humaines récentes du pays par le Premier ministre portugais.Vladimir Poutine avertit que toute force occidentale sera une cible légitime pour l'armée russe, après que 26 pays se sont engagés à être présents sur le sol, dans les airs et en mer après un cessez-le-feu entre Kiev et Moscou.Le ministre de l'Intérieur promet la tolérance zéro pour les casseurs à 5 jours de la mobilisation du 10 septembre, alors que les enseignants redoutent des violences et des opérations de sabotage.L'équipe de France de football affronte l'Ukraine ce soir dans le cadre des qualifications pour la Coupe du Monde 2026, avec le sélectionneur Didier Deschamps invité dans l'émission.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Résumé des principaux événements de l'actualité : appel des autorités à empêcher les blocages, violences à Clermont-Ferrand, débat politique sur la succession à Matignon, accident de funiculaire à Lisbonne et actualité sportive.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Dans cette édition :Le ministre de l'Intérieur affirme que la guerre contre les narcotrafiquants sera longue mais qu'elle sera gagnée, face à une flambée de violences sans précédent à Clermont-Ferrand.Le Premier ministre devrait être renversé par les députés, ouvrant la voie à une succession, avec des noms comme Jordan Bardella, Bruno Retailleau et Gérald Darmanin évoqués.Une franco-canadienne est décédée dans le déraillement du funiculaire à Lisbonne, faisant au total 16 morts et 5 blessés graves.La Russie dénonce une entrave au règlement du conflit en Ukraine, menaçant de prendre pour cible toute force occidentale présente sur le terrain.Le mari de Karine Esquivillon est renvoyé devant la cour d'assises pour le meurtre de son épouse.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Et comme chaque vendredi, RFI en français donne la parole à nos rédactions en langues étrangères pour revenir sur plusieurs thématiques d'actualité. Premier sujet, la démonstration de force, cette grande parade militaire organisée en Chine, à Pékin. C'était mercredi 3 septembre, pour commémorer les 80 ans de la fin de la Seconde Guerre mondiale et la capitulation japonaise. C'était aussi l'occasion pour Xi Jinping, le dirigeant chinois, d'impressionner 26 autres chefs d'État qui étaient invités. Parmi eux, le leader nord-coréen Kim Jong-un, mais aussi Vladimir Poutine. Avec : Kseniya Zhornokley de la rédaction de RFI en ukrainien Rodolphe de Oliveira de la rédaction en portugais Abdoulaye Issa de la rédaction de RFI en Hausa Accident mortel du funiculaire de la Gloria à Lisbonne Le traumatisme des Portugais ne s'estompe pas deux jours après le drame du funiculaire de Lisbonne. L'engin avait alors déraillé rue de la Gloria, dans le centre touristique de la capitale, faisant 16 morts et 25 blessés. Les enquêteurs poursuivent toujours leur travail pour tenter de comprendre comment cet accident a pu se produire. Rodolphe de Oliveira de la rédaction de RFI en portugais nous raconte cette « tragédie » comme l'a qualifiée le maire de Lisbonne. Sud-Est du Nigeria : Amnesty International alerte sur une zone de non-droit Le sud-est du Nigeria transformé en véritable zone de non-droit. Dans un rapport présenté à Lagos, Amnesty International décrit une situation alarmante, marquée par les violences. Abdoulaye Issa de la rédaction Hausa, que contient cette étude ? Ukraine : les 18-22 ans autorisés de nouveau à sortir du territoire L'Ukraine autorise les hommes de 18 à 22 ans à quitter le pays, et ce, en pleine loi martiale. Le gouvernement a pris la décision le 26 août dernier. Cela suscite autant d'espoir que de critiques et ça pose aussi des questions sur l'avenir démographique et économique du pays. Pour en parler, Kseniya Zhornokley de la rédaction de RFI en ukrainien.
Dans cette édition :François Bayrou assure que la présidentielle de 2027 n'est pas son objectif actuel et précise qu'il ne sollicite pas un vote de confiance pour préparer un autre acte, alors qu'il risque très probablement de tomber lundi.Les députés écologistes appellent à un gouvernement de toute la gauche pour donner le pouvoir au Parlement, qui se soumettrait à un vote de confiance à l'Assemblée Nationale et renoncerait au 49-3.Une franco-canadienne est décédée dans le déraillement du funiculaire à Lisbonne, un accident qui a fait 16 morts et 5 blessés graves, qualifié de l'une des plus grandes tragédies humaines récentes du pays par le Premier ministre portugais.Vladimir Poutine avertit que toute force occidentale sera une cible légitime pour l'armée russe, après que 26 pays se sont engagés à être présents sur le sol, dans les airs et en mer après un cessez-le-feu entre Kiev et Moscou.Le ministre de l'Intérieur promet la tolérance zéro pour les casseurs à 5 jours de la mobilisation du 10 septembre, alors que les enseignants redoutent des violences et des opérations de sabotage.L'équipe de France de football affronte l'Ukraine ce soir dans le cadre des qualifications pour la Coupe du Monde 2026, avec le sélectionneur Didier Deschamps invité dans l'émission.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Résumé des principaux événements de l'actualité : appel des autorités à empêcher les blocages, violences à Clermont-Ferrand, débat politique sur la succession à Matignon, accident de funiculaire à Lisbonne et actualité sportive.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Dans cette édition :Le ministre de l'Intérieur affirme que la guerre contre les narcotrafiquants sera longue mais qu'elle sera gagnée, face à une flambée de violences sans précédent à Clermont-Ferrand.Le Premier ministre devrait être renversé par les députés, ouvrant la voie à une succession, avec des noms comme Jordan Bardella, Bruno Retailleau et Gérald Darmanin évoqués.Une franco-canadienne est décédée dans le déraillement du funiculaire à Lisbonne, faisant au total 16 morts et 5 blessés graves.La Russie dénonce une entrave au règlement du conflit en Ukraine, menaçant de prendre pour cible toute force occidentale présente sur le terrain.Le mari de Karine Esquivillon est renvoyé devant la cour d'assises pour le meurtre de son épouse.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Passagère du funiculaire qui précédait le wagon qui s'est écrasé contre un bâtiment, Stefania et son fils ont échappé de peu au pire, mercredi à Lisbonne. Cette chercheuse italienne est encore choquée de ce qu'elle a vécu. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
C'est à la Une d'APAnews : « La deuxième réunion du Comité conjoint de suivi du traité de paix dans l'est de la RDC, signée le 27 juin dernier, s'est tenue mercredi à Washington ». Y participaient : la RDC, le Rwanda, les États-Unis, le Qatar, le Togo et l'Union africaine. Autant de participants qui ont reconnu « des lenteurs dans la mise en œuvre de certains volets de l'accord ». « Les discussions », poursuit l'Agence de Presse Africaine, « ont porté sur la violence récente dans l'est de la RDC et sur les mesures concrètes à prendre, pour assurer le respect des dispositions de l'accord ». Afrik.com, de son côté, cite le Département d'état américain, qui parle de « retards significatifs », alors que « des violences continuent d'ensanglanter l'est congolais, où les rebelles de l'AFC/M23 continuent de régner en maître dans les deux Kivu », précise le site d'information. « À ce stade », conclut Afrik.com, « l'Accord de Washington semble illustrer plus une dynamique diplomatique qu'une transformation concrète de la crise sécuritaire. Reste à savoir si la volonté politique des signataires pourra se traduire en actes tangibles dans les prochains mois, condition indispensable pour espérer une paix durable dans l'est congolais ». Matériel de fabrication russe Autre pays en proie à la violence : le Mali, où l'armée reçoit du nouveau matériel. « Le Mali se modernise » titre Bamada.net. « L'armée malienne reçoit du matériel militaire de pointe ». « Blindés, chars et camions ont été aperçus, provenant du port de Conakry. Ces matériels, de fabrication russe sont destinés à renforcer les capacités opérationnelles des FAMA (les forces armées maliennes) et à lutter efficacement contre toute menace pesant sur la paix et la stabilité du Mali », ajoute Bamada.net. Pas de chiffres sur ces livraisons d'armes, effectuées, précise l'Agence de Presse Africaine, « dans un contexte de multiplication des attaques jihadistes, notamment par engins explosifs improvisés, causant de lourdes pertes parmi les militaires et les civils ». Premier octobre Le Mali où, par ailleurs la rentrée scolaire se prépare. Rentrée fixée au premier octobre, « malgré les défis », remarque le Journal du Mali, qui s'inquiète : « Entre les pluies encore présentes, les milliers d'écoles fermées, et la suspension des subventions aux établissements catholiques, l'année scolaire s'annonce fragile ». D'autant que, rappelle le Journal du Mali, « la saison des pluies n'est pas encore terminée. Si les précipitations s'intensifient, la question d'un report (comme l'année dernière) pourrait à nouveau se poser, même si aucune décision officielle n'a encore été envisagée dans ce sens ». Pour le Journal du Mali, la situation de l'éducation reste préoccupante, « plus de 2 000 écoles sont fermées, fermetures liées à l'insécurité, aux catastrophes naturelles et aux faiblesses structurelles du système éducatif ». Gratitude Enfin, la tragédie du funiculaire de Lisbonne : un Marocain figure parmi les rescapés. Un Marocain qui a aidé une Française à s'extirper des débris du funiculaire, juste après la catastrophe. Afrik.com nous raconte la fin de la course folle du funiculaire, « la vitesse qui augmente, les freins qui ne répondent plus, le wagon qui sort de ses rails et fonce droit vers la façade d'un immeuble ». « Le Marocain », poursuit le site d'information, « légèrement blessé au bras a été projeté contre une barre métallique. Autour de lui, des corps, des sanglots, des appels à l'aide », et donc cette Française, « qui pendant quelques instants a perdu connaissance et qui est coincée sous un siège renversé, il va la dégager, aidé par un autre passager ». Le Marocain et la Française, précise Afrik.com, « ont accepté de témoigner anonymement dans un média local. Tous deux expriment une même gratitude : être en vie. »
À l'occasion de sa revue de presse, en remplacement de Paul Arcand, Jean-Sébastien Hammal aborde le remaniement ministériel et la prorogation de la session parlementaire, alors que François Legault gagne du temps, pendant que l’opposition s’insurge et que la grogne semble s’installer jusque dans les rangs caquistes. Le premier ministre François Legault explique cette décision par un remaniement ministériel la semaine prochaine. Les nouveaux ministres auront donc besoin de temps pour se familiariser avec leurs dossiers. Les députés Pierre Dufour et Éric Girard ne se cacheraient toutefois pas pour faire des menaces à peine voilées quant à leur avenir politique respectif advenant qu'ils soient exclus du conseil des ministres. Une situation qui illustre que la grogne s'installe bel et bien dans les rangs de la CAQ selon Jean-Sébastien Hammal. «Au final, peu importe la décision qu'il prendra, François Legault est condamné, les dés sont joués actuellement, lui qui a voulu s'acheter du temps avec ce remaniement ministériel, mais en ce moment, ce que l'on constate, c'est que le temps, ce n'est pas l'ami du premier ministre.» Autres sujets traités: De nouvelles révélations à la commission Gallant sur le fiasco de SAAQclic; Dossier santé numérique: un nouveau report qui coûterait des millions serait envisagé; Deux Canadiens font partie des victimes du déraillement d’un funiculaire à Lisbonne; Donald Trump renomme son département de la Défense… en département de la Guerre. Voir https://www.cogecomedia.com/vie-privee pour notre politique de vie privée
A la une de la presse de ce vendredi 5 septembre : des questions, un hommage et voyage périlleux.
Et comme chaque vendredi, RFI en français donne la parole à nos rédactions en langues étrangères pour revenir sur plusieurs thématiques d'actualité. Premier sujet, la démonstration de force, cette grande parade militaire organisée en Chine, à Pékin. C'était mercredi 3 septembre, pour commémorer les 80 ans de la fin de la Seconde Guerre mondiale et la capitulation japonaise. C'était aussi l'occasion pour Xi Jinping, le dirigeant chinois, d'impressionner 26 autres chefs d'État qui étaient invités. Parmi eux, le leader nord-coréen Kim Jong-un, mais aussi Vladimir Poutine. Avec : Kseniya Zhornokley de la rédaction de RFI en ukrainien Rodolphe de Oliveira de la rédaction en portugais Abdoulaye Issa de la rédaction de RFI en Hausa Accident mortel du funiculaire de la Gloria à Lisbonne Le traumatisme des Portugais ne s'estompe pas deux jours après le drame du funiculaire de Lisbonne. L'engin avait alors déraillé rue de la Gloria, dans le centre touristique de la capitale, faisant 16 morts et 25 blessés. Les enquêteurs poursuivent toujours leur travail pour tenter de comprendre comment cet accident a pu se produire. Rodolphe de Oliveira de la rédaction de RFI en portugais nous raconte cette « tragédie » comme l'a qualifiée le maire de Lisbonne. Sud-Est du Nigeria : Amnesty International alerte sur une zone de non-droit Le sud-est du Nigeria transformé en véritable zone de non-droit. Dans un rapport présenté à Lagos, Amnesty International décrit une situation alarmante, marquée par les violences. Abdoulaye Issa de la rédaction Hausa, que contient cette étude ? Ukraine : les 18-22 ans autorisés de nouveau à sortir du territoire L'Ukraine autorise les hommes de 18 à 22 ans à quitter le pays, et ce, en pleine loi martiale. Le gouvernement a pris la décision le 26 août dernier. Cela suscite autant d'espoir que de critiques et ça pose aussi des questions sur l'avenir démographique et économique du pays. Pour en parler, Kseniya Zhornokley de la rédaction de RFI en ukrainien.
"C'est une tragédie sans précédent" : voilà ce que dit le maire de Lisbonne. Le funiculaire emblématique de la capitale portugaise a déraillé en début de soirée, mercredi 3 septembre, faisant au moins 15 morts et 18 blessés. Il s'est encastré dans un immeuble en bas de la pente. Le gouvernement a décrété une journée de deuil national ce jeudi. L'opérateur du funiculaire affirme avoir respecté totalement les protocoles d'entretien. On a joint Jérôme Pain, journaliste indépendant qui se trouve sur place.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Au moins 15 personnes ont été tuées et d'autres blessées à Lisbonne, la capitale du Portugal, quand Le célèbre funiculaire de la Gloria très fréquenté par les touristes a déraillé et s'est écrasé. Certains ressortissants étrangers figuraient parmi les morts.
Ecoutez RTL Matin avec Thomas Sotto du 04 septembre 2025.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Dans cette édition :Une nouvelle journée de grève est prévue le 18 septembre à la SNCF, avec un mouvement qui pourrait être très suivi.Un accident dramatique d'un des célèbres funiculaires jaunes de Lisbonne a fait 17 morts et 21 blessés, dont une française.Le gouvernement envisage de refiscaliser les pourboires dans les cafés et restaurants, ce qui suscite l'indignation des professionnels du secteur.Le Premier ministre reçoit les socialistes, qui ne lui accorderont pas leur confiance lundi prochain et se verraient bien lui succéder.La météo prévoit de forts orages en Auvergne-Rhône-Alpes, avec des pluies intenses, de la grêle et de fortes rafales de vent.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Au moins 15 personnes ont été tuées et d'autres blessées à Lisbonne, la capitale du Portugal, quand Le célèbre funiculaire de la Gloria très fréquenté par les touristes a déraillé et s'est écrasé. Certains ressortissants étrangers figuraient parmi les morts.
Marschall Truchot, du lundi au jeudi de 17h à 19h avec Olivier Truchot & Alain Marschall. Deux heures pour faire un tour complet de l'actualité en présence d'invités pour expliquer et débattre sur les grands sujets qui ont marqué la journée.
Chaque soir, Julie Hammett vous accompagne de 22h à 00h dans BFM Grand Soir.
La chaîne YouTube de Luna : https://www.youtube.com/@lunalitquoi La chaîne YouTube de Enzo : https://www.youtube.com/@EnzoReadsInstagram : @enzoreads & @lunalitquoi Livres mentionnés : - Katabasis, R.F. Kuang- La porte des enfers, Laurent Gaudé- La divine comédie, Dante- Mille soleils splendides, Khaled Hosseini- Les cerf-volants de Kaboul, Khaled Hosseini- La plus belle histoire du monde, Hubert Reeves, Joël de Rosnay, Dominique Simonet, Yves Coppens- Kafka sur le rivage, Haruki Murakami- Les amants de Spoutnik, Haruki Murakami- Le mage du Kremlin, Giuliano da Empoli- Les passants de Lisbonne, Philippe Besson- L'arrière-saison, Philippe Besson- Dîner à Montréal, Philippe Besson- Hidden Pictures, Jason Rekulak- The Lamb, Lucy Rose- Tender is the flesh, Agustina Bazterrica- Our wives under the sea, Julia Armfield- Un bref instant de splendeur, Ocean Vuong- Davinci Code, Dan Brown- Petit pays, Gaël Faye- Jacaranda, Gaël Faye- L'aveuglement, José Saramago- Tsunami, Marc Duguain- Les mémoires de la forêt, Mickaël Le Brun Arnaud- Lou !, Julien Neel- L'attaque des titans, Hajime Isayama- Moi qui n'ai pas connu les hommes, Jacqueline Harpman- La Louisiane, Julia Malye- The coin, Yasmine Zaher
Voyagez avec Ouest Track... Troquez votre valise pour un casque audio, Margot vous emmène voir différents paysages à travers les Cartes Postales Sonores au grès de musiques indépendantes.Pour cette sixième étape direction Lisbonne!Musique 1 : Ana Lua Caiano "Cansada"Musique 2 : Janeiro "Solidão" Ce podcast fait partie d'une série, n'hésitez pas à aller écouter les autres épisodes ici !
Demain N'attend Pas fête ses 100 bougies ! Pas tout à fait ses 100 ans, mais déjà ses 100 épisodes. Toute une jeunesse
Des milliers de jeunes mineurs arrivent chaque année d'Afrique, d'Asie, et du Proche-Orient dans ces deux pays de première arrivée. Leur prise en charge est essentielle notamment pour qu'ils ne se retrouvent pas à la merci de la criminalité organisée. Cette émission est une sélection estivale des programmes d'Accents d'Europe En Italie, les mineurs isolés aidés par des tuteurs En Italie, plus de 11.000 enfants non accompagnés sont arrivés en moyenne chaque année, depuis 2024, selon l'ONG Save the children. Même si beaucoup poursuivent leur route vers d'autres États européens, la plupart passent de longs mois voire des années dans le pays en attente du traitement de leur dossier et certains finissent par y rester, suivent des études et trouvent un emploi. Pour les soutenir, les régions et les villes forment des tuteurs. Ce dispositif instauré par une loi de 2017 n'a pas été remis en question par le gouvernement de Giorgia Meloni. Les bénévoles qui souhaitent exercer la responsabilité du tutorat doivent suivre une formation et obtenir un agrément. Reportage à Fermo, dans le centre de l'Italie, Cécile Debarge. Des mineurs pendant longtemps placés en détention, en Grèce En Grèce, l'autre principal pays de première entrée dans l'Union européenne, 3.000 mineurs non-accompagnés sont arrivés en 2024, le double de l'année précédente selon l'ONU. Le gouvernement grec est régulièrement mis en cause pour des pratiques illégales de refoulement et de renvois forcés, y compris de mineurs, depuis quelques années. Mais en raison notamment de la pression européenne des choses ont changé dans la prise en charge de ces adolescents isolés qui, jusqu'à récemment, pouvaient être placés en détention. Les explications de Joël Bronner à Athènes. Chronique musique La sélection de Vincent Théval : Délirium de C Duncan (Écosse) Au Portugal, les retraités travaillent Faut-il ramener l'âge de la retraite à 62 ans au lieu de 64 ans ? En France, le débat sur la réforme de 2023 continue à diviser la classe politique et les partenaires sociaux. Le Portugal, lui, a tranché : ce sera désormais 66 ans et 9 mois. Le pays est le deuxième de l'Union européenne en termes de vieillissement : en 2022, la moitié de ses 10 200 000 habitants avaient plus de 46 ans. Et de plus en plus de Portugais continuent à travailler une fois qu'ils sont à la retraite. Si la moitié d'entre eux le font par intérêt et pour rester actifs, pour l'autre moitié c'est une nécessité financière. Reportage à Lisbonne, Marie-Line Darcy.
La Cité internationale des arts de Paris fête cette année ses 60 ans. La mission principale de ce lieu est l'accompagnement d'artistes dans la mise en œuvre de leurs projets. La Cité soutient les professionnels dans toutes les disciplines artistiques en offrant un suivi pouvant aller de deux mois à un an. (Rediffusion du 27/05/2025) L'une est née au Pérou, et a passé son enfance en Amazonie, elle s'appelle Kay Zevallos. L'autre est originaire de Suzhou en Chine, Shu Rui c'est son nom. Deux artistes qui, comme 35 000 autres venus du monde entier, sont passés par un lieu unique à Paris : la Cité internationale des arts. C'est le plus grand centre de résidence d'artistes au monde et entre les murs de cet établissement fondé en 1965, ils ont trouvé à la fois un logement, un atelier et un accompagnement pour leur projet. Hospitalité, convivialité, création et utopie... tels pourraient être les maîtres mots de cette cité désormais soixantenaire. Bénédicte Alliot, directrice de la Cité internationale des arts de Paris, Kay Zevallos, artiste visuelle péruvienne et ancienne résidente et Shu Rui, artiste visuelle chinoise et résidente actuelle, sont les invitées de Sur le pont des arts. Au programme de l'émission : ► Reportage Marie-Line Darcy a assisté au tout premier festival de guitare portugaise de Lisbonne. La guitare portugaise résonne tout particulièrement cette année car la capitale rend hommage au compositeur Carlos Paredes, qui aurait eu cent ans en 2025. ► Chronique Librairies du monde Maryline Noël, de la librairie le Comptoir à Santiago du Chili, nous emmène à moto sur les routes d'Amérique latine découvrir le roman de François-Henri Désérable, Chagrin d'un chant inachevé, sous-titré Sur la route du Che Guevara, publié chez Gallimard. ► Playlist du jour - Ginton et Panane feat. Oumou Sangaré - Sabu - Nathalie Cardone - Hasta siempre - Minyo Crusaders - Kaigara Bushi.
Livres mentionnés :A Language of Limbs, Dylin HardcastleLes tribulations d'Arthur Mineur, Andrew Sean GreerEveryone in this room will someday be dead, Emily R. AustinPachinko, Min Jin LeeMisery, Stephen KingLa peau sur les os, Stephen KingLe portrait de Dorian gray, Oscar WildeLes passants de Lisbonne, Phillipe BessonBlue Sisters, Coco MellorsL'hôtel des Oiseaux, Joyces MaynardMy year of rest and relaxation, Otessa MoshfeghSous la porte qui chuchotte, TJ KluneThe midnight library, Matt HaigLonely castle in the mirror, Mizuki TsujimuraA Marvellous Light, Freya MarskeL'invitée, Emma ClineLa femme de ménage, Freida McFaddenPropre, Alia Trabucco ZeranThe Emperor of Gladness, Ocean VuongLa dépendance, Rachel CuskAll Rhodes Lead here, Mariana ZapataConvenience store woman, Sayaka MurataEarthlings, Sayaka MurataVanishing World, Sayaka MurataDès que sa bouche fut pleine, Juliette OuryA Little Life, Hanya YanagiharaSuch a fun age, Kelly ReidYes daddy, Jonathan Parks-RamageViolette et Stella, Evelyne Bloch DanoLa porte des enfers, Laurent GaudéThe Imperfectionists, Tom RachmanCall Me by Your Name, André AcimanOù l'amour demeure, Sarah WinmanDaisy Jones & the six, Taylor Jenkins ReidDeath of a bookseller, Alice Slater6 versions, Matt WesolowskiThe Rachel Incident, Caroline O'DonoghueProject Hail Mary, Andy WeirLe capitalisme est-il moral ?, André Comte-Sponville
durée : 00:03:46 - Les P'tits Bateaux - par : Camille Crosnier - C'est la question posée sur le répondeur de l'émission par Macéo, 7 ans, qui précise qu'il appelle depuis Lisbonne au Portugal... C'est la lexicographe, une personne qui écrit le dictionnaire, Géraldine Moinard, qui lui répond. - réalisé par : Stéphanie TEXIER Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
Au Portugal, la crise du logement sévit et les habitants ont de plus en plus de mal à trouver un toit.Depuis 2015, c'est le quatrième pays d'Europe où les prix de l'immobilier ont le plus augmenté, après la Hongrie, la Lituanie et la République Tchèque.. une hausse de 124% ! Une crise qui touche l'ensemble de l'UE. Au Portugal, ce sont des investissements étrangers massifs et une forte augmentation du nombre de logements réservés aux touristes qui sont en cause.La coalition de centre droit au pouvoir, a annoncé des mesures pour surmonter cette crise. Mais sur ce sujet, la droite et la gauche n'arrivent pas à s'accorder. La droite mise sur le marché pour réguler la crise, tandis que ses opposants veulent une intervention de l'Etat.Les uns défendent le droit à la propriété, les autres le droit au logement. Comment expliquer cette crise du logement sans précédent ? Et quelles solutions pour l'atténuer ? Pour en parler, Sur le Fil a invité Luis Mendes, chercheur à l'Institut de géographie et d'aménagement du territoire de Lisbonne et le géographe Nuno Serra. Réalisation : Lauralie MargalejoPrésentation : Emmanuelle BaillonSur le terrain : Levi Fernandes, Jérome Pin et Patricia de Melo Moreira, du bureau de l'AFP à Lisbonne.Sur le Fil est le podcast quotidien de l'AFP. Vous avez des commentaires ? Ecrivez-nous à podcast@afp.com. Vous pouvez aussi nous envoyer une note vocale sur Whatsapp au + 33 6 79 77 38 45. Si vous aimez, abonnez-vous, parlez de nous autour de vous et laissez-nous plein d'étoiles sur votre plateforme de podcasts préférée pour mieux faire connaître notre programme. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
La batida c'est ce son né dans les quartiers afro-portugais de Lisbonne mêlant kuduro, afro-house et percussions brutes. Vanyfox, membre du collectif Moonshine, relie la capitale portugaise et l'Angola avec sa musique à l'image de son nouvel EP, Melodias E Choros. Il est passé par la Folie L1 nous en livrer une démonstration éclatante aux platines de Tsugi Radio. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
50 ans après l'indépendance du Cap-Vert, La marche du monde est en reportage dans la ville de Praïa, à la recherche des lettres adressées par Amilcar Cabral, l'icône de la lutte de libération nationale, à Maria Helena Atalaide Vilhena Rodrigues, sa première compagne portugaise. Des lettres conservées avec amour par Iva, leur première fille, jusqu'à ce qu'elle décide de les publier puis de les confier à la Fondation Cabral. Une archive précieuse pour comprendre comment Amilcar, jeune Africain brillant venu poursuivre des études à Lisbonne dès 1945 est devenu Cabral, le co-fondateur du PAIGC, le parti Africain de l'Indépendance de la Guinée-Bissau et du Cap-Vert. C'est dans le quartier de Terra Branca sur les hauteurs de Praïa que je retrouve Maria Benedita Basto, spécialiste des textes de Cabral. Ensemble nous avons souvent rêvé de venir rendre visite à Iva Cabral afin de comprendre pour quelles raisons elle a souhaité porter à la connaissance du grand public la correspondance de ses parents. « Ces lettres me tiennent à cœur, pas seulement parce que ce sont des lettres de mes parents où ils démontrent les sentiments mutuels, mais principalement parce que ça démontre qui ils étaient », nous confie Iva Cabral en français, « qui étaient ces jeunes gens dans une époque très difficile (N.D.L.R. L'empire coloniale portugais sous la dictature de Salazar). J'ai compris que c'était deux jeunes qui s'aimaient. J'ai vu que c'était des jeunes qui voulaient augmenter leur poids dans la société, voulaient changer quelque chose, oui, c'est ça que Cabral veut dire dès les premières lettres. À partir d'un certain moment, il commence à s'engager et il fait que ma mère s'engage aussi. Je parle de libérer leur patrie, la patrie de mon père qui était le Cap-Vert et la Guinée-Bissau, de finir avec le colonialisme, mais pas seulement dans sa terre, mais aussi dans l'Afrique. » Un documentaire signé Valérie Nivelon. Conseillère scientifique : Maria Benedita Basto Réalisation : Sophie Janin. Tous mes remerciements à Iva Cabral, au président Pedro Pires et à la Fondation Cabral, à Filinto Elisio et Marcia Souto des éditions Rosa de Porcelena et à Maria de Fatima Fernandes de l'Université du Cap-Vert. Pour découvrir les lettres adressées par Amilcar Cabral à Maria Hélèna, et traduites pour la première fois en français, RFI vous propose un long format inédit. Le webdocumentaire
Duško Popov, né en 1912 en Serbie, est un personnage aussi réel que fascinant. Avocat de formation, polyglotte, séducteur invétéré, amateur de voitures de luxe et de casinos, il fut surtout un espion double, voire triple, pendant la Seconde Guerre mondiale. C'est lui qui aurait inspiré à Ian Fleming le célèbre personnage de James Bond.Popov est recruté dès 1940 par les services secrets allemands, l'Abwehr. Mais il accepte cette mission dans le but de servir les Alliés. Rapidement, le MI6 britannique le repère et l'enrôle comme agent double. Son nom de code : "Tricycle", parce qu'il gérait plusieurs sources… ou, selon la légende, pour sa vie amoureuse à trois.Là où Popov devient un personnage-clé de l'Histoire, c'est qu'il réussit à duper les nazis pendant toute la guerre. Il leur transmet de fausses informations préparées par les Britanniques, jouant un rôle essentiel dans les opérations de désinformation précédant notamment le Débarquement.Mais Popov n'était pas un simple bureaucrate de l'ombre. Il menait une vie digne d'un roman d'espionnage : séjours dans les plus grands hôtels, jeux de baccarat à Deauville ou Lisbonne, relations avec des femmes célèbres, dont, dit-on, l'actrice Simone Simon. C'est lors d'une de ces soirées à l'hôtel Casino Estoril, au Portugal, en 1941, qu'il attire l'attention de Ian Fleming, alors jeune officier du renseignement britannique. Popov mise l'équivalent de 40 000 dollars sur une seule main de baccarat, pour humilier un agent nazi — un coup de bluff spectaculaire qui impressionne profondément Fleming. Ce moment précis aurait inspiré la scène culte de "Casino Royale", premier roman de James Bond.Autre fait marquant : en 1941, Duško Popov informe le FBI qu'une attaque japonaise contre les États-Unis se prépare, visant potentiellement Pearl Harbor. Mais J. Edgar Hoover, directeur du FBI, n'aime pas les méthodes de Popov, qu'il trouve trop libertines… et ne donne pas suite à l'alerte.Après la guerre, Popov quitte le monde de l'espionnage. Il publie ses mémoires en 1974, intitulées Spy/Counterspy, où il raconte ses missions, son double jeu et ses rencontres avec les plus hautes sphères des services secrets.En résumé, Duško Popov est un espion aussi séduisant qu'efficace, dont la vie a directement inspiré Ian Fleming pour créer James Bond : un homme de charme, de risque, de mystère — mais surtout, un maître dans l'art de tromper son monde. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Un groupuscule néonazi a été mis au jour, le lundi 17 juin, au Portugal, et préparait une attaque contre le Parlement pour renverser le régime. Parmi les personnes arrêtées, un chef de la police de Lisbonne. Mention légales : Vos données de connexion, dont votre adresse IP, sont traités par Radio Classique, responsable de traitement, sur la base de son intérêt légitime, par l'intermédiaire de son sous-traitant Ausha, à des fins de réalisation de statistiques agréées et de lutte contre la fraude. Ces données sont supprimées en temps réel pour la finalité statistique et sous cinq mois à compter de la collecte à des fins de lutte contre la fraude. Pour plus d'informations sur les traitements réalisés par Radio Classique et exercer vos droits, consultez notre Politique de confidentialité.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Les Italiens se prononcent ce lundi 9 juin lors d'un référendum pour faciliter l'obtention de la nationalité italienne. Le texte prévoit cinq ans de séjour dans le pays, contre dix aujourd'hui, pour demander un passeport. Deux millions et demi d'étrangers sont concernés. Le référendum est porté par l'opposition de gauche, et le gouvernement d'extrême droite voudrait bien le déclarer nul si plus de la moitié des électeurs ne se déplacent pas jusqu'aux urnes. Drôle de patchwork que cette législation italienne, qui reconnait aussi le droit du sang. Aujourd'hui, il faut prouver que son grand-père ou sa grand-mère était Italien(ne) pour obtenir un passeport, mais pendant longtemps, on pouvait remonter en arrière jusqu'au milieu du XIXè siècle. Si bien que de nombreux citoyens sud-américains ont fait la demande et les tribunaux sont engorgés. Reportage dans l'un d'eux à Venise, dans le nord-est du pays, signé Cécile Debarge.À lire aussiL'Italie se prononce par référendum sur l'accès à la citoyenneté et le droit du travailLes « visas en or », des portes d'entrée controversées en EuropeObtenir un titre de séjour en Europe, ou même un passeport, contre des investissements de plusieurs centaines de milliers d'euros. C'est tout l'objet des golden visas. Les visas en or qui ont permis à de riches Russes, Chinois ou Américains de se faire une place au soleil. Mais les risques de blanchiment d'argent, de corruption ou même de sécurité ont amené la Commission européenne à mettre le holà et à demander à plusieurs pays d'être un peu plus regardants. On peut encore s'en procurer en Grèce, à Malte et en Espagne, mais le Portugal a revu sa copie. On retrouve à Lisbonne, notre correspondante Marie-Line Darcy.À lire aussiL'Espagne met fin aux «visas dorés» pour lutter contre la spéculationÉlever un enfant coûte très cher en IrlandeL'Irlande a encore un des taux de natalité les plus élevés d'Europe, mais pour combien de temps encore ? Car l'environnement économique est loin d'être favorable. Hormis le Royaume-Uni et la Suisse, l'Irlande est le pays d'Europe où élever un enfant coûte le plus cher. Frais de garde exorbitants, équivalant à 40 % du revenu moyen, peu de congés parentaux ou mal rémunérés et quasiment pas d'allocations familiales. Reportage à Dublin signé Clémence Pénard.L'ABC du colonialisme russeComprendre les méthodes du Kremlin dans sa conquête territoriale et politique, c'est tout l'objet du livre ABC du colonialisme russe qu'a écrit le journaliste ukrainien Maksym Eristavi aujourd'hui réfugié à Prague. Au travers de textes courts, il cherche à comprendre comment la Russie a cherché à occuper les régions limitrophes et à imposer sa vision de l'histoire pour les assujettir. L'auteur était de passage à Vilnius, où notre correspondante Marielle Vitureau l'a rencontré.
Les Italiens se prononcent ce lundi 9 juin lors d'un référendum pour faciliter l'obtention de la nationalité italienne. Le texte prévoit cinq ans de séjour dans le pays, contre dix aujourd'hui, pour demander un passeport. Deux millions et demi d'étrangers sont concernés. Le référendum est porté par l'opposition de gauche, et le gouvernement d'extrême droite voudrait bien le déclarer nul si plus de la moitié des électeurs ne se déplacent pas jusqu'aux urnes. Drôle de patchwork que cette législation italienne, qui reconnait aussi le droit du sang. Aujourd'hui, il faut prouver que son grand-père ou sa grand-mère était Italien(ne) pour obtenir un passeport, mais pendant longtemps, on pouvait remonter en arrière jusqu'au milieu du XIXè siècle. Si bien que de nombreux citoyens sud-américains ont fait la demande et les tribunaux sont engorgés. Reportage dans l'un d'eux à Venise, dans le nord-est du pays, signé Cécile Debarge.À lire aussiL'Italie se prononce par référendum sur l'accès à la citoyenneté et le droit du travailLes « visas en or », des portes d'entrée controversées en EuropeObtenir un titre de séjour en Europe, ou même un passeport, contre des investissements de plusieurs centaines de milliers d'euros. C'est tout l'objet des golden visas. Les visas en or qui ont permis à de riches Russes, Chinois ou Américains de se faire une place au soleil. Mais les risques de blanchiment d'argent, de corruption ou même de sécurité ont amené la Commission européenne à mettre le holà et à demander à plusieurs pays d'être un peu plus regardants. On peut encore s'en procurer en Grèce, à Malte et en Espagne, mais le Portugal a revu sa copie. On retrouve à Lisbonne, notre correspondante Marie-Line Darcy.À lire aussiL'Espagne met fin aux «visas dorés» pour lutter contre la spéculationÉlever un enfant coûte très cher en IrlandeL'Irlande a encore un des taux de natalité les plus élevés d'Europe, mais pour combien de temps encore ? Car l'environnement économique est loin d'être favorable. Hormis le Royaume-Uni et la Suisse, l'Irlande est le pays d'Europe où élever un enfant coûte le plus cher. Frais de garde exorbitants, équivalant à 40 % du revenu moyen, peu de congés parentaux ou mal rémunérés et quasiment pas d'allocations familiales. Reportage à Dublin signé Clémence Pénard.L'ABC du colonialisme russeComprendre les méthodes du Kremlin dans sa conquête territoriale et politique, c'est tout l'objet du livre ABC du colonialisme russe qu'a écrit le journaliste ukrainien Maksym Eristavi aujourd'hui réfugié à Prague. Au travers de textes courts, il cherche à comprendre comment la Russie a cherché à occuper les régions limitrophes et à imposer sa vision de l'histoire pour les assujettir. L'auteur était de passage à Vilnius, où notre correspondante Marielle Vitureau l'a rencontré.
Dans ce dictionnaire, le capitaine de vaisseau de la réserve militaire dans la Marine nationale et lexicographe Pascal-Raphaël Ambrogi nous raconte l'histoire du vocabulaire de la mer. Quelle est la différence entre « mer » et « océan ». Savez-vous ce qu'est une « larme » ou un « arbre » en langage maritime ?Alors qu'on ne connait qu'environ 3% de la microbiologie marine et environ 10% des espèces qui abritent l'océan, les mots peuvent-ils protéger les océans ? Transmettre ce vocabulaire peut-il aider à préserver cet environnement ? De Aak à Zugite en passant par guibre, l'ouvrage, composé de mille pages et de 16 000 entrées – soit près de 10% de la langue française ! – nous raconte aussi l'histoire culturelle, très riche de nos océans. L'auteur nous rappelle que la France est une grande puissance maritime par ses espaces et sa zone économique. Et c'est tout un monde que ce vocabulaire, une langue imagée et très riche, à l'image de la « langue des galères ». Pourtant, de nombreux termes ont été perdus ou oubliés alors que la situation des océans se dégrade avec la pollution. Les mots de la mer méritaient qu'on s'attarde dessus parce qu'il est très important de transmettre cet inventaire du patrimoine par les mots et la connaissance. La mer a ce pouvoir égalisateur : en perdant un lexique commun, on finira par affronter de plus en plus difficilement l'ensemble des dangers. Pascal-Raphaël AmbrogiInvités : Pascal-Raphaël Ambrogi, haut fonctionnaire, capitaine de vaisseau dans la Marine nationale et lexicographe, auteur du Dictionnaire culturel de la mer et de la marine publié aux éditions Honoré Champion, et Jean Pruvost, lexicographe, auteur de très nombreux ouvrages sur la langue française. Et la chronique Ailleurs nous emmène à Lisbonne, au Portugal, où Laurent Lefebvre nous parlera de la deuxième édition du Festival d'humour francophone Rir'à Lisbonne qui aura lieu le 14 juin. Programmation musicale : l'artiste Miira avec le titre Où vont les larmes.
Dans ce dictionnaire, le capitaine de vaisseau de la réserve militaire dans la Marine nationale et lexicographe Pascal-Raphaël Ambrogi nous raconte l'histoire du vocabulaire de la mer. Quelle est la différence entre « mer » et « océan ». Savez-vous ce qu'est une « larme » ou un « arbre » en langage maritime ?Alors qu'on ne connait qu'environ 3% de la microbiologie marine et environ 10% des espèces qui abritent l'océan, les mots peuvent-ils protéger les océans ? Transmettre ce vocabulaire peut-il aider à préserver cet environnement ? De Aak à Zugite en passant par guibre, l'ouvrage, composé de mille pages et de 16 000 entrées – soit près de 10% de la langue française ! – nous raconte aussi l'histoire culturelle, très riche de nos océans. L'auteur nous rappelle que la France est une grande puissance maritime par ses espaces et sa zone économique. Et c'est tout un monde que ce vocabulaire, une langue imagée et très riche, à l'image de la « langue des galères ». Pourtant, de nombreux termes ont été perdus ou oubliés alors que la situation des océans se dégrade avec la pollution. Les mots de la mer méritaient qu'on s'attarde dessus parce qu'il est très important de transmettre cet inventaire du patrimoine par les mots et la connaissance. La mer a ce pouvoir égalisateur : en perdant un lexique commun, on finira par affronter de plus en plus difficilement l'ensemble des dangers. Pascal-Raphaël AmbrogiInvités : Pascal-Raphaël Ambrogi, haut fonctionnaire, capitaine de vaisseau dans la Marine nationale et lexicographe, auteur du Dictionnaire culturel de la mer et de la marine publié aux éditions Honoré Champion, et Jean Pruvost, lexicographe, auteur de très nombreux ouvrages sur la langue française. Et la chronique Ailleurs nous emmène à Lisbonne, au Portugal, où Laurent Lefebvre nous parlera de la deuxième édition du Festival d'humour francophone Rir'à Lisbonne qui aura lieu le 14 juin. Programmation musicale : l'artiste Miira avec le titre Où vont les larmes.
Virginie Girod raconte une catastrophe naturelle qui a modernisé l'Europe. Le 1er novembre 1755, un puissant séisme détruit la ville de Lisbonne. Trois violentes secousses se succèdent, ouvrant de larges failles dans la terre et provoquant un tsunami qui déferle sur la ville. L'Europe est traumatisée par ce cataclysme qui ouvre bientôt un débat philosophique sur responsabilité de Dieu et celle des hommes.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
En France, Auchan a fermé deux hypermarchés samedi : Clermont-Ferrand et Bar-le-Duc, laissant sur le carreau environ 300 salariés. Pendant ce temps, l'enseigne essaye d'inventer l'hyper du futur : ça se passe au Sud du Portugal, à Cascais, près de Lisbonne... Ecoutez Olivier Dauvers : les secrets de la conso du 20 mai 2025.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
En France, Auchan a fermé deux hypermarchés samedi : Clermont-Ferrand et Bar-le-Duc, laissant sur le carreau environ 300 salariés. Pendant ce temps, l'enseigne essaye d'inventer l'hyper du futur : ça se passe au Sud du Portugal, à Cascais, près de Lisbonne... Cette saison dans "RTL Matin", Olivier Dauvers part à la quête des bonnes affaires et vous livre ses secrets pour éviter les arnaques et devenir un consommateur avisé ! Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
En 79 de notre ère, le Vésuve se réveille. En quelques heures, la ville de Pompéi est ensevelie sous les nuées ardentes et ses habitants, figés pour l'éternité dans leur tentative de fuite. La semaine prochaine, dans Au cœur de l'Histoire, revivez des catastrophes naturelles qui ont marqué l'histoire de l'humanité. Découvrez comment le récit de l'éruption antique du Vésuve nous est parvenu et comment le tremblement de terre qui a ravagé Lisbonne, en 1755, a contribué à moderniser l'Europe.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Ligue des champions, deuxième demi-finale retour PSG/Arsenal, avantage minimum, Paris doit finir le travail au Parc des Princes, sans connaître de trou d'air. Les Rouge et Bleu visent une autre finale, cinq ans après Lisbonne. Les Gunners devront renverser la situation pour s'offrir le voyage à Munich, 19 ans après la déconvenue du Stade de France face au Barça. Qui aura le plus la pression ? Dembélé, buteur à l'aller, est dans le groupe malgré une alerte musculaire. Combat au cœur du jeu : Thomas Partey de retour, pour renforcer le milieu londonien et redistribuer les cartes ? Mikel Arteta vient pour gagner, Luis Enrique ne veut pas calculer et contrôler le tempo. Difficile d'imaginer un match aussi prolifique que celui d'hier ?Inter/Barcelone, les Nerazzurri sont insubmersibles !Comme à l'aller le 30 avril, la manche retour a offert un spectacle mémorable, conclu par une victoire 4-3 des Italiens après prolongation, la bataille de Milan restera dans l'histoire. De retour au sommet deux ans après Istanbul. Scénario fou, intensité dramatique, avalanche de buts ! (13 en deux matches )Acerbi n'avait jamais marqué en C1 ! Le doyen a offert la prolongation à une équipe qui a une fois encore perdu son avance, avant de se faire rattraper (en sept minutes) puis dépasser par les spécialistes du come-back !Frattesi, entrée gagnante ! Le milieu international a porté le coup fatal. Sommer time ! Le portier suisse inarrêtable.Le Barça a entr'aperçu Munich, mais doit s'arrêter brutalement. Les Catalans auront inscrit six buts en 210 minutes aux Interistes, qui n'en avaient encaissé que cinq auparavant dans le tournoi.Pour débattre avec Annie Gasnier : Éric Rabesandratana, Bruno Constant et Philippe DoucetTechnique/réalisation Laurent Salerno – Coordination David Fintzel/Pierre Guérin
Ligue des champions, deuxième demi-finale retour PSG/Arsenal, avantage minimum, Paris doit finir le travail au Parc des Princes, sans connaître de trou d'air. Les Rouge et Bleu visent une autre finale, cinq ans après Lisbonne. Les Gunners devront renverser la situation pour s'offrir le voyage à Munich, 19 ans après la déconvenue du Stade de France face au Barça. Qui aura le plus la pression ? Dembélé, buteur à l'aller, est dans le groupe malgré une alerte musculaire. Combat au cœur du jeu : Thomas Partey de retour, pour renforcer le milieu londonien et redistribuer les cartes ? Mikel Arteta vient pour gagner, Luis Enrique ne veut pas calculer et contrôler le tempo. Difficile d'imaginer un match aussi prolifique que celui d'hier ?Inter/Barcelone, les Nerazzurri sont insubmersibles !Comme à l'aller le 30 avril, la manche retour a offert un spectacle mémorable, conclu par une victoire 4-3 des Italiens après prolongation, la bataille de Milan restera dans l'histoire. De retour au sommet deux ans après Istanbul. Scénario fou, intensité dramatique, avalanche de buts ! (13 en deux matches )Acerbi n'avait jamais marqué en C1 ! Le doyen a offert la prolongation à une équipe qui a une fois encore perdu son avance, avant de se faire rattraper (en sept minutes) puis dépasser par les spécialistes du come-back !Frattesi, entrée gagnante ! Le milieu international a porté le coup fatal. Sommer time ! Le portier suisse inarrêtable.Le Barça a entr'aperçu Munich, mais doit s'arrêter brutalement. Les Catalans auront inscrit six buts en 210 minutes aux Interistes, qui n'en avaient encaissé que cinq auparavant dans le tournoi.Pour débattre avec Annie Gasnier : Éric Rabesandratana, Bruno Constant et Philippe DoucetTechnique/réalisation Laurent Salerno – Coordination David Fintzel/Pierre Guérin
Radio Foot deux services en direct ce mardi 16h10-21h10 T.U. : - Ligue des Champions, première ½ finale aller, encore un adversaire anglais sur la route du PSG ! ; - L'Inter est-il dans un temps faible ? - Ligue des Champions, première ½ finale aller, encore un adversaire anglais sur la route du PSG !Et des retrouvailles avec Arsenal, près de mois après un match de 1er tour perdu 2-0 à Londres. Les Gunners ambitionnent de retrouver la finale, et de la gagner ! 19 ans après le rendez-vous manqué face à Barcelone. Les Parisiens rêvent d'y retourner aussi, 5 ans après Lisbonne. Arsenal et Paris, 2 formations qui se retrouvent dans l'idée de la construction d'une équipe avec une identité. - « North London Forever », ambiance garantie à l'Emirates ! Les Gunners 2es de Premier League, 3 défaites cette saison, un court revers en C1 concédé face à l'Inter au 1er tour. Paris dans un temps faible ? Après un début d'année enflammé, le PSG battu dans l'enceinte d'Aston Villa, puis en championnat par Nice, est-il dans un temps faible ? Milieu moins performant, Dembélé moins efficace ? Luis Enrique plus tendu en conférence de presse, loue l'état d'esprit du groupe. 2 entraîneurs espagnols face à face (ou côte à côte), comme lors du ¼ de finale. - Arsenal, club des Frenchies ! Il y eut l'ère des invincibles, Wenger et les Bleus de 1998-2000 (Henry, Anelka, Vieira Pires). La Love story continue, près de 30 ans après l'arrivée d'Arsène à Arsenal, l'engouement pour les Canonniers existe aussi côté français, des associations comme les French Gooners suivent leur 11 favori en championnat comme leurs déplacements européens.- L'Inter est-il dans un temps faible ?Éliminés de la Coupe d'Italie, les Nerazzurri qui viennent de perdre à domicile face à la Roma, connaissent un 3è revers d'affilée, et ont cédé leur place de leader de Serie A au Napoli, vainqueur du Torino. L'attaque en panne, alors que les Milanais se rendent en Catalogne pour affronter demain un FC Barcelone désireux de conquérir un titre supplémentaire.Avec Annie Gasnier : Éric Rabesandratana, Saïd Amdaa, Bruno Constant. - Technique/réalisation Laurent Salerno -- David Fintzel/Pierre Guérin.
Radio Foot deux services en direct ce mardi 16h10-21h10 T.U. : - Ligue des Champions, première ½ finale aller, encore un adversaire anglais sur la route du PSG ! ; - L'Inter est-il dans un temps faible ? - Ligue des Champions, première ½ finale aller, encore un adversaire anglais sur la route du PSG !Et des retrouvailles avec Arsenal, près de mois après un match de 1er tour perdu 2-0 à Londres. Les Gunners ambitionnent de retrouver la finale, et de la gagner ! 19 ans après le rendez-vous manqué face à Barcelone. Les Parisiens rêvent d'y retourner aussi, 5 ans après Lisbonne. Arsenal et Paris, 2 formations qui se retrouvent dans l'idée de la construction d'une équipe avec une identité. - « North London Forever », ambiance garantie à l'Emirates ! Les Gunners 2es de Premier League, 3 défaites cette saison, un court revers en C1 concédé face à l'Inter au 1er tour. Paris dans un temps faible ? Après un début d'année enflammé, le PSG battu dans l'enceinte d'Aston Villa, puis en championnat par Nice, est-il dans un temps faible ? Milieu moins performant, Dembélé moins efficace ? Luis Enrique plus tendu en conférence de presse, loue l'état d'esprit du groupe. 2 entraîneurs espagnols face à face (ou côte à côte), comme lors du ¼ de finale. - Arsenal, club des Frenchies ! Il y eut l'ère des invincibles, Wenger et les Bleus de 1998-2000 (Henry, Anelka, Vieira Pires). La Love story continue, près de 30 ans après l'arrivée d'Arsène à Arsenal, l'engouement pour les Canonniers existe aussi côté français, des associations comme les French Gooners suivent leur 11 favori en championnat comme leurs déplacements européens.- L'Inter est-il dans un temps faible ?Éliminés de la Coupe d'Italie, les Nerazzurri qui viennent de perdre à domicile face à la Roma, connaissent un 3è revers d'affilée, et ont cédé leur place de leader de Serie A au Napoli, vainqueur du Torino. L'attaque en panne, alors que les Milanais se rendent en Catalogne pour affronter demain un FC Barcelone désireux de conquérir un titre supplémentaire.Avec Annie Gasnier : Éric Rabesandratana, Saïd Amdaa, Bruno Constant. - Technique/réalisation Laurent Salerno -- David Fintzel/Pierre Guérin.
Encore une histoire est un podcast interprété par Céline Kallmann, réalisation Alexandre Ferreira, production Benjamin Muller.Générique : Vlad Gluschenko - Time.Retrouvez Encore une histoire sur Instagram, Facebook et Twitter. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
On est à Lisbonne et j'en ai profité pour aller à la rencontre de 4 joueurs français pour vous faire découvrir 2 clubs et vous expliquer les spécificités du tennis dans cette capitale. (prix, courts, clubs, classements, tournois, cordages, raquettes etc).
Cet épisode est tiré de ma newsletter (à laquelle vous pouvez vous abonner ici bien sur et est disponible intégralement en vidéo sur la chaine Youtube :)La semaine dernière, je discutais avec un ami de longue date, père de deux garçons adolescents. La voix incertaine, il m'a confié : "Je ne sais plus quoi leur dire. Comment être un homme aujourd'hui ? Quels conseils leur donner quand moi-même je n'y comprends plus rien ?" Son désarroi m'a profondément touché, car il résonne avec une question que je me pose depuis l'adolescence : qu'est-ce qu'être un homme dans notre société ?Est-il encore possible d'incarner une masculinité qui ne soit ni toxique ni effacée ? Comment naviguer entre les attentes contradictoires qui bombardent les hommes quotidiennement ? Et surtout, pourquoi est-il devenu si difficile de simplement être soi-même ? Est-ce que cela signifie même quelque chose ?La confusion règne partout. La bouleversante série "Adolescence" sur Netflix nous plonge dans la réalité de jeunes garçons perdus, tiraillés entre les modèles masculinistes qui prolifèrent sur les réseaux sociaux et une société qui condamne - à juste titre - les comportements toxiques. Pendant ce temps, l'affaire Gérard Depardieu révèle nos incohérences collectives : comment comprendre qu'un comportement de prédateur puisse encore être défendu au nom du "génie artistique", y compris par des figures féminines respectées ? De manière anecdotique, j'écris cette newsletter alors que simultanément j'observe de jeunes adolescents simuler une bagarre et jouer à la loi du plus fort.Dans ma propre histoire, des femmes m'ont parfois qualifié de "trop sensible" ou "tellement fragile" pour avoir simplement exprimé mes ressentis avec vivacité. Ces expériences m'ont amené à m'interroger profondément : notre société sait-elle ce qu'elle attend des hommes ? Savons-nous, en tant qu'hommes, ce que nous voulons être ?Cette confusion n'est pas seulement théorique - elle se manifeste dans nos comportements quotidiens, dans nos relations, dans notre façon d'élever nos enfants. Elle a des conséquences réelles sur la santé mentale des hommes, sur les dynamiques de couple, sur l'éducation des garçons qui tentent désespérément de trouver des repères dans ce brouillard identitaire. Les modèles masculins manquent cruellement : les pères sont souvent absents, les films & séries sont caricaturaux et les algorithmes des réseaux sociaux avantagent les avis extrêmes.J'observe des hommes qui, comme des caméléons, changent de personnalité selon qu'ils cherchent à séduire, à impressionner leurs pairs masculins, ou à répondre aux attentes contradictoires de la société.La masculinité est devenue un champ de mines - un pas trop appuyé vers la virilité et vous êtes un dinosaure toxique; un pas trop léger et vous êtes invisible, insignifiant. Ce numéro d'équilibriste épuise des générations entières d'hommes qui ne savent plus qui ils sont censés être.Aujourd'hui, je plonge sans retenue dans cette question explosive : qu'est-ce qu'être un homme au XXIe siècle, quand personne – ni les hommes, ni les femmes, ni la société – ne semble capable de formuler une réponse cohérente ?Mon histoire d'homme un peu perduParadoxalement, pour un homme, parler de masculinité reste compliqué. On craint de dire une bêtise, de ne pas être légitime. J'avais d'ailleurs expliqué à Angelo Foley cette « peur d'être un homme » sur son podcast il y a quelques années. Mais aujourd'hui, je me sens plus légitime que jamais pour mettre les deux pieds dans le plat.Mon histoire personnelle offre peut-être quelques clés de compréhension. Enfant, j'avais un père pompier de Paris, musclé et "viril" – une sorte de super-héros. Mais un super-héros chroniquement absent, qui ne prenait pas de temps pour ses enfants. Commercial avec le Maghreb, il était souvent en voyage et par ailleurs, il ne nous a pas beaucoup accompagné, pas appris à faire du vélo, pas joué avec nous. Il était un excellent bricoleur mais chaque fois qu'on essayait de l'aider et d'être curieux, il nous rejetait en nous disant que nous étions des incapables…Ce n'était pas nécessairement méchant mais juste réaliste, on lui faisait perdre du temps, très basique.Si je partage cela, c'est parce que je ne crois pas être le seul homme à avoir eu un père absent et donc un manque d'amour inconscient et surtout un père aimant et gentil mais loin de la paternité idéale.Il nous a quitté il y a 9 ans et je n'ai pas eu l'occasion de parler de cela avec lui malheureusement.Il y a d'autres sujets que j'ai abordé avec lui, j'y reviendrais peut-être.En parallèle, ma mère avait arrêté de travailler pour s'occuper de mon frère et moi. J'ai passé de très nombreuses journées dans le jardin de la cité, à écouter les conversations de ma mère et ses amies pendant des années.C'est peut-être de là que vient mon appétence pour les femmes, les conversations profondes, et ma facilité à m'entendre avec elles.J'ai grandi avec une bande de garçons et adolescent, nous trainions et faisions les 400 coups et beaucoup de skateboard. Mais mon caractère s'est véritablement ancré vers 13-14 ans, quand je me suis lié d'amitié avec Émilie. Ma première meilleure amie.Nous nous écrivions, nous nous appelions jusqu'à rendre fous nos parents respectifs.Quand ils en avaient assez, j'allais dans la cabine téléphonique du quartier (ceux qui savent, savent…) pour poursuivre nos échanges. Cette relation – parfaitement platonique puisqu'elle était la petite amie de mon meilleur ami – avait une profondeur incomparable avec les discussions entre garçons. Elle a nourri en moi une sensibilité qui ne demandait qu'à éclore.Depuis lors, mes amitiés sont très majoritairement féminines. Elles représentent sans doute 90% de mon entourage proche.On qualifie la sensibilité, l'écoute, et la vulnérabilité de valeurs féminines, pourtant, elles ne sont pas des qualités genrées – elles sont simplement humaines. Marque de notre société, et de manière très curieuse, même aujourd'hui, je ressens le besoin de préciser que j'ai toujours été attiré sexuellement par les femmes. Comme si une petite voix m'imposait cette clarification, de peur que vous ne fassiez d'autres suppositions. Preuve que les préjugés ont la peau dure, même à l'intérieur de moi-même.J'ai conscience que c'est idiot mais j'ai choisi de vous partager de manière sincère ce que je ressens.En 2 mots, ma vie s'est construite sur des amitiés homme-femme authentiques. Contrairement à ceux qui doutent de leur possibilité, je trace une ligne claire dans mon esprit entre mes « amies » et mes « intérêts romantiques potentiels ». Cette sensibilité est peut-être la raison pour laquelle vous êtes majoritairement des femmes à suivre cette newsletter et mon podcast par ailleurs. La quête d'une masculinité authentiqueComme je l'ai décrit dans ma dernière newsletter, ces dernières années, j'ai travaillé sur ma «gentillesse » parfois excessive pour renforcer ce que l'on pourrait nommer ma « colonne masculine» : plus décisif, plus ancré, plus fort.Et d'ailleurs, je ne peux que constater que depuis que je vis à Lisbonne, je me suis lié d'amitié avec des hommes avec lesquels j'adore échanger. J'ai même créé un cercle d'hommes dans mon salon pour libérer une parole authentique entre nous – car, en vérité, les hommes se parlent rarement de cœur à cœur.Alors, parlons-nous franchement : c'est extrêmement compliqué d'être un homme aujourd'hui (je ne prétends pas que c'est simple d'être une femme, loin de là). En vérité, nous dansons tous ensemble une chorégraphie complexe de genre et d'identité. Mais cette réflexion se concentre spécifiquement sur la masculinité contemporaine.Je ne l'ai pas dit dans ma dernière newsletter mais ma « gentillesse » et mon côté « débonnaire» viennent partiellement d'un rejet du modèle masculin que j'observais autour de moi : mon grand-père, mes oncles, mon père….Mais ce faisant, comme pour beaucoup d'hommes, ma masculinité s'est construite en creux – par opposition plutôt que par affirmation.Mon ami Jerry Hyde que j'ai reçu sur Vlan avec sa femme Mai Hua, l'a judicieusement noté : une certaine masculinité misogyne a parfaitement compris la frustration des jeunes hommes d'aujourd'hui. L'absence de modèles masculins positifs a créé un vide facilement exploitable. On leur a fait croire que le féminisme les avait privés de leur héritage légitime, que les hommes étaient naturellement destinés à dominer, et qu'il fallait revenir aux anciennes normes.Cette rhétorique toxique, combinée au fait que dans les classes populaires, les jeunes femmes réussissent souvent mieux à l'école et trouvent des emplois mieux rémunérés, a privé de nombreux hommes de leur rôle traditionnel de « pourvoyeurs ». Résultat : de nombreux jeunes hommes adhèrent massivement à cette vision régressive.Plus inquiétant encore : certaines femmes adhèrent aussi à cette vision. Pourquoi ? Parce qu'au fond, elles non plus ne veulent pas d'un homme perçu comme faible, insipide, fade, glissant, trop conciliant ou constamment dans l'excuse.Il faut admettre que ce n'est pas très sexy. La misogynie est culturelle et ne dépend pas du genre – les femmes absorbent ces mêmes messages toxiques. Encore aujourd'hui, beaucoup de femmes se construisent aussi, entre autres, avec l'idée que l'homme doit pouvoir subvenir seul au besoin d'un foyer et doit « protéger », créant par là même une dépendance financière et donc une relation de pouvoir à l'avantage des hommes.Nous sommes loin de cette masculinité en creux.Et en comparaison, l'image de l'homme misogyne paraît claire et séduisante pour certaines : puissant, identifiable, riche, entouré de belles femmes, propriétaire de belles voitures etc…Pour des jeunes désorientés, anxieux, perdus, ou pour des personnes plus âgées élevées dans des visions dépassées, cette masculinité toxique devient malheureusement une option attractive. Nature ou culture : au-delà des clichésPour démêler ces questions complexes, j'ai voulu remonter à la source – au moment où la culture pesait moins lourd sur nos comportements. La préhistoire humaine s'étale sur 2,5 millions d'années et représente 99,8% de notre histoire, elle est donc constituée de multiples phases.Mais pour faire court, quand on interroge les experts, il leur est impossible de définir clairement des rôles genrés à cette époque. Les femmes chassaient vraisemblablement autant que les hommes. Et nos ancêtres n'avaient pas établi le rôle de l'homme dans la reproduction, ce qui empêchait tout système patriarcal structuré puisque l'homme n'avait, pour eux, aucun rôle dans la procréation.La sédentarité des femmes est en réalité apparue avec la fin du nomadisme et l'invention de l'agriculture, il y a seulement 10-15 000 ans. Quant à l'imagerie de la femme préhistorique restant dans la grotte et tirée par les cheveux par un homme des cavernes – elle a été créée au 19ème siècle et ne représente aucunement une réalité historique. Il s'agit simplement d'une projection d'une époque sur une autre.Pour aller plus loin, j'ai eu l'immense plaisir de recevoir l'un des primatologues les plus respectés au monde, Frans de Waal. Car au final, tout autant que nous sommes plus proches des humains préhistoriques qu'on aimerait le croire, nous sommes également tous des primates, très proches des grands singes. Ses conclusions sont éclairantes : la distinction entre sexe biologique et identité de genre est cruciale. Si une identité biologique existe, l'identité de genre est largement formée par l'imitation et l'apprentissage social. Les enfants observent et reproduisent les comportements associés à leur genre, ce qui active les centres de récompense du cerveau.Les différences physiologiques sont indéniables – cycles menstruels, gestation, allaitement sont exclusivement féminins. La conséquence principale est que les mâles ont tendance à considérer leur corps comme moins important. Mais la différence semble s'arrêter là.Contrairement aux idées reçues, « l'instinct maternel » tel qu'il est souvent conçu n'existe pas vraiment. Il y a une attirance des femelles vers les bébés, mais les compétences maternelles s'apprennent par l'observation. Quand une mère meurt, ce n'est pas une autre femelle qui prend le relai avec les bébés mais un mâle, qui développe alors dans son cerveau les même éléments qu'une femelle et qui ont trait au soin.A la naissance, les males sont un peu plus turbulents et plus actifs que les femelles mais encore une fois une partie de ce comportement est aussi généré par du mimétisme social pour répondre aux exigences du centre de récompenses de notre cerveau. De même, l'idée qu'un mâle cherche nécessairement de nombreux partenaires tandis qu'une femelle serait sélective est fausse. De Waal explique que les femelles primates sont également entreprenantes sexuellement et recherchent souvent de multiples partenaires.L'idée de la protection des femelles par les mâles est également une construction sociale. Bien que les mâles soient généralement plus grands chez de nombreuses espèces, cette différence est souvent liée à la compétition entre mâles plutôt qu'à la préférence des femelles. D'ailleurs, De Waal note que le dimorphisme sexuel (différence de taille) est relativement faible chez les humains, les chimpanzés et les bonobos comparativement à d'autres mammifères.Enfin, concernant les émotions, De Waal suggère que si leur intensité peut être similaire entre mâles et femelles, leur expression est fortement influencée par des règles culturelles. Les mâles, dans un contexte de compétition, cachent souvent leur vulnérabilité – non par nature, mais par construction sociale.Nous cherchons donc à opposer une réalité physiologique (les hommes et les femmes sont bien plus semblables qu'on veut nous le faire croire) à une réalité sociale – des millénaires de patriarcat. Mais dans le même temps, il est illusoire de penser que l'on puisse s'abstraire totalement de son contexte social.Les 3 grandes religions ont joué également un rôle dans la structuration du patriarcat évidemment mais je ne vais pas descendre dans l'histoire « récente » ici.Je ne crois pas aux hommes parfaitement déconstruits mais très souvent les femmes ne le sont pas plus.Au mieux, je crois que l'on peut s'éduquer sur le sujet et que nous pouvons observer le patriarcat dans nos pensées et développer suffisamment de conscience de soi pour prendre du recul.Et parfois, ça sort j'avoue, je dis une bêtise, ça m'échappe et je m'excuse.Une preuve simple si les expressions « ne fait pas ta meuf » ou « soit un mec » résonnent ou si quand vous pensez à un « care giver » vous pensez automatiquement à une femme ne serait-ce que 1 seconde dans votre cerveau, vous savez exactement ce à quoi je fais référence. Vers une masculinité réinventéeFace au retour en force d'une masculinité toxique (coucou Trump, Vance, Tate, Zuck, Bezos ou Musk…) et à la dérive de certains espaces (comme les communautés de musculation sur les réseaux sociaux qui glissent vers le masculinisme), il est essentiel de proposer une alternative.Comme me le faisait justement remarquer mon amie Mai Hua, également co-autrice avec Jerry du documentaire « make me a man » , en m'envoyant un réel Instagram, les hommes « gentils » utilisent parfois cette masculinité toxique à leur avantage : « je vais te défendre contre ces hommes ». Mais cette masculinité en creux n'est pas une solution viable, car elle suppose le masculinisme pour exister. Ces hommes restent, d'une certaine manière, passifs et complices.D'ailleurs, ils montent rarement au créneau quand ils en ont l'occasion.Il faut reconnaître qu'une société qui vénère la compétition, la domination et l'accumulation (de biens, de pouvoir, de notoriété) est fondamentalement patriarcale. Ensuite, il est crucial de comprendre qu'il existe des masculinités et des féminités plurielles – il n'y a pas une seule "bonne manière" d'être au monde. Personne n'a besoin de s'enfermer dans un carré minuscule défini par des stéréotypes étroits.La série « Adolescence » sur Netflix montre bien comment les hommes souffrent aussi du patriarcat. Aucune place n'est laissée à la vulnérabilité, considérée comme une faiblesse, ce qui entraîne une atrophie de la capacité à exprimer ses émotions. J'ai même observé que certains hommes n'arrivent pas à décrire ce qu'ils ressentent intérieurement – leur vocabulaire émotionnel se limitant souvent à la joie, la frustration et la colère.Ma conclusion personnelle est qu'on peut développer une masculinité posée et ancrée, qui ne soit ni toxique ni effacée. Cette masculinité équilibrée implique une intelligence émotionnelle développée, l'assurance de ses envies et points de vue, une évolution constante en tant qu'être humain (notamment en matière de sexualité, où l'homme croit devoir « savoir » et « dominer », alors que personne ne sait vraiment puisque seul le porno nous « éduque »), la capacité à reconnaître ses torts et à poser des limites claires.Comme le résume parfaitement Jerry : il s'agit simplement d'être un adulte. Cela implique de dialoguer avec d'autres hommes qui ont développé cette maturité émotionnelle (qui n'est malheureusement pas une question d'âge).Finalement, comme pour tout être humain, la tendresse est au fondement d'une masculinité saine. Être un homme suppose d'intégrer toutes les parties de soi – force et vulnérabilité, courage et sensibilité, indépendance et connexion.Pour revenir à la question initiale, le rôle du père n'est pas de faire de son fils un homme mais un être humain entier.D'ailleurs, la théoricienne féministe bell hooks nous offre ici une boussole précieuse.Dans son œuvre "La volonté de changer: Hommes, Masculinité, et Amour", elle soutient que le patriarcat blesse profondément les hommes en les privant de leur pleine humanité émotionnelle. Selon elle, les hommes souffrent d'une "blessure de l'âme" en étant conditionnés à réprimer leurs émotions et à éviter la vulnérabilité.Si je devais traduire ses théories en conseils pratiques pour mes semblables masculins, voici ce que je retiendrais :1. Reconnaître que notre capacité à aimer a été diminuée par le patriarcat - non pas pour nous victimiser, mais pour comprendre ce qui nous empêche d'être pleinement présents dans nos relations.2. Développer une conscience critique de la manière dont les médias et la culture façonnent nos idées de la masculinité, et oser questionner ces messages.3. Pratiquer activement la vulnérabilité - non comme une faiblesse, mais comme la plus grande force qui soit. Comme l'écrit hooks, "l'amour ne peut pas fleurir dans une culture de domination".4. Créer des espaces entre hommes où l'on peut partager ouvertement ses peurs, ses doutes et ses émotions sans jugement.5. Embrasser ce que hooks appelle une "éthique de l'amour" qui valorise la connexion, le soin des autres et la croissance personnelle au-delà des performances de virilité.Cette masculinité réinventée n'est pas un retour en arrière vers des archétypes dépassés, ni une négation de ce qui fait la spécificité masculine. C'est une proposition d'avenir, un équilibre dynamique qui répond aux besoins profonds des hommes tout en s'inscrivant dans une société qui aspire à l'égalité.Le temps est venu de dessiner ensemble ce que pourrait être cette masculinité du XXIe siècle – ni lavette, ni macho, mais pleinement humaine. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.