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durée : 00:48:59 - Les Nuits de France Culture - par : Albane Penaranda, Mathias Le Gargasson, Antoine Dhulster - Ce numéro de "De la nuit", intitulé "Nous survivre", fut diffusé pour la première fois le 27 mai 1975. L'émission entremêle, sur un fond musical rock, entretiens et lectures de textes évoquant le soleil, son symbolisme, son importance dans les mythes et les religions. - réalisation : Massimo Bellini, Vincent Abouchar
Comment se préparer au mieux à la saison des feux de forêt ?Californie, Grèce, Landes, Portugal… ces dernières années la fréquence et la gravité des incendies de grande ampleur ont considérablement augmenté. Entre dérèglement climatique et accidents humains, quelles sont les raisons principales de la naissance des feux de forêt ? Et qu'avons-nous appris sur les meilleurs moyens de se préparer et lutter contre les incendies à l'échelle européenne ?Anton Stolper se rend à Bruxelles pour interviewer Claire Kowalewski, détachée auprès de la Protection civile de l'UE, Responsable de la préparation et de la réaction, des capacités aériennes de lutte contre les incendies de forêt et Léo Martinon, agent de permanence au Centre européen de coordination de la réaction (ERCC) de la Commission européenne. Cet épisode a été produit en partenariat avec le service de la Commission européenne de la protection civile et des opérations d'aide humanitaire européennes. Crédits :Cet épisode est un hors-série Programme B de Anton Stolper, réalisé par Théo Boulenger, en partenariat avec le service de la Commission européenne de la protection civile et des opérations d'aide humanitaire européennes. Production et édition : Camille Khodor. Rédaction en chef : Thomas Rozec. Direction des programmes : Joël Ronez.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Ecoutez Le 2ème œil de Philippe Caverivière du 13 juin 2025.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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Nous avons parfois l'impression que le climat actuel est anxiogène. Les crises se succèdent et nous ne savons plus comment y répondre. Dans cette épisode, Joan et Stéphane prennent le temps de réfléchisse sur l'état de notre monde et explorent différentes avenues qui nous sont offertes pour demeurer sain d'esprit. Site internet: https://questiondecroire.podbean.com/ ApplePodcast: https://podcasts.apple.com/us/podcast/question-de-croire/id1646685250 Spotify: https://open.spotify.com/show/4Xurt2du9A576owf0mIFSj Contactez-nous: questiondecroire@gmail.com Notre commanditaire: L'Église Unie du Canada Moncredo.org * Musique de Lesfm, pixabay.com. Utilisée avec permission. * Photo de Sander Sammy, unsplash.com. Utilisée avec permission. Bonjour, bienvenue à Question de croire, un podcast qui aborde la foi et la spiritualité, une question à la fois. Cette semaine, comment survivre dans le climat actuel? La tentation d'offrir des trucs pour survivre aux crises actuelles Un jour, quand mes trois enfants étaient toutes petites, la période la plus épuisante de ma vie, (et d'ailleurs je fais un clin d'œil à toutes celles et ceux qui se retrouvent dans cette situation maintenant), je m'en étais ouverte à un prof de la fac de théologie que je connaissais. Il était du côté catholique, mais on était ensemble dans plusieurs projets de réflexion théologique œcuménique. Il m'avait donné un précieux conseil. Écoute bien Stéphane, ça peut te servir. Il était allé en retraite spirituelle dans je ne sais quel monastère formidable, sûrement avec une très belle vue et puis régulièrement des offices. Il m'avait expliqué qu'il était un peu pressé par les différentes tâches académiques et les problèmes liés à sa paroisse, parce qu'il était aussi prêtre en paroisse. Et puis, tiens-toi bien, une de ces personnes consacrées dans la vie du monastère lui avait donné le truc et astuce suivant : « quand je mange, je mange, quand je marche, je marche, quand je lis, je lis ». Il lui avait donc conseillé de ne faire qu'une chose à la fois et de la faire bien et en pleine conscience. Alors, un peu épatée, j'avais regardé ce monsieur de plus de 45 ans, célibataire, prêtre, prof de fac, qui me disait ça à moi. Et j'avais dit, écoute : quand je mange, je donne à manger à quelqu'un. Quand je marche, je pousse une poussette et je tiens quelqu'un d'autre par la main. Quand je parle au téléphone, une autre personne m'interrompt tout le temps et me parle constamment. Et quand je dors, quelqu'un décide de ne pas dormir et donc je ne dors plus. C'est un petit peu la même chose maintenant; il y a un climat particulièrement difficile et des fois quand je scrolle sur Instagram ou autre et que je vois des tas d'astuces : mettre les jambes contre le mur, faire de la méditation et tout, je repense à ces bons conseils qu'on peut donner aux gens pour aller bien, alors que c'est le chaos total autour d'eux. Les crises qui prennent trop de place dans nos vies Oui, je trouve qu'il y a une certaine sagesse dans le conseil que tu as donné dans le sens d'essayer de ne pas trop se faire envahir et que le contexte actuel prenne toute la place dans nos vies. Mais en réalité, c'est difficile parce que le climat actuel a des répercussions partout dans tout ce qu'on fait. Au moment où on enregistre cet épisode, nous sommes au Canada dans cette crise avec les tarifs d'importation exportation avec les États-Unis. Les États-Unis sont quand même le premier partenaire commercial du Canada. On peut dire, bon, c'est une crise, les marchés fluctuent et tout et tout, mais ça a des répercussions à l'épicerie. Il y a des gens qui sont soit à la retraite ou qui planifient leur retraite. Toutes ces variations de marché, ça a un impact réel. Il y a des gens qui perdent leur emploi. Donc, c'est facile de dire ah, j'élimine ça dans ma tête, je me concentre sur moi-même et ma petite chose. Mais c'est difficile de dire ça à quelqu'un qui a peur de perdre son emploi, qui se demande comment il-elle va faire pour nourrir ses trois enfants. Ça peut être très envahissant, ça peut être très angoissant. Et on en parle un peu, mais on a très peu de choses à offrir pour aider ces personnes-là. Que peut faire l'Église dans le climat actuel Finalement, nous, d'un point de vue de l'Église, d'un point de vue des religions, comme tu dis, qu'est-ce qu'on a à offrir ? C'est vrai que j'étais assez surprise la première fois qu'une stagiaire avec laquelle j'ai parlé il y a quelques années, une stagiaire que j'avais dans mon staff dans une Église à Strasbourg, m'a parlé très franchement de ses problèmes de santé mentale. Et c'était un peu la première fois dans un contexte d'Église en France; elle venait un petit peu de l'extérieur puisqu'elle faisait un stage plutôt orienté, je ne me rappelle plus très bien, mais c'était un peu secrétariat ou quelque chose comme ça. Elle en parlait super librement, là où finalement c'était très, très, très rare dans mon milieu d'Église d'origine qu'on parle de santé mentale. D'ailleurs, on a consacré tout un épisode avec l'ami Olivier sur ces questions-là. D'un autre côté, ces derniers temps, je me suis rendu compte qu'il y a beaucoup de bon dans le fait de pouvoir poser des diagnostics, quelque chose qui permet aux gens de comprendre certaines de leurs réactions, certaines de leurs pseudo-inadéquations avec les situations. En même temps, je me demande si, par certains aspects, ça ne nous rajoute pas un poids supplémentaire, dans le sens où on se dit « bon, moi j'ai eu le diagnostic de ci ou ça, ou bien moi je me sens comme ceci, et donc je n'arriverai pas à faire ça, ou ce n'est pas pour les gens comme moi, ou alors si on aménage, je ne sais pas, je n'y arriverai pas ». Avant, on avait un peu cette espèce d'utopie qu'avec un peu de bonne volonté, on arrivait à tout faire. Et maintenant, on est presque parti dans l'autre sens, on se dit que tout est devenu si compliqué qu'on ne va probablement pas réussir à le faire. Et ça, c'est quelque chose qui m'inquiète aussi par bout. Du coup, en Église, je trouve que ce qui pourrait devenir de plus en plus notre force, c'est d'être accessible à tous et à toutes, d'avoir des activités qui peuvent parler à un maximum de personnes, avoir des lieux où tu peux choisir ou de parler ou de te taire, de t'asseoir sur un banc ou de t'allonger sur un banc. On pourrait finalement développer encore plus le fait qu'on peut être des lieux de refuge, qu'on peut être des sanctuaires dans lesquels peuvent se vivre un certain nombre de choses et d'interactions, peu importe finalement nos besoins, nos spécificités, nos diagnostics. J'espère que comme ça, on arrivera à contribuer à quelque chose d'un peu plus sain dans le climat actuel. Je me rappelle que finalement, Jésus avait des fois un petit comportement autistique, si on y pense un peu. Après, je ne veux pas faire un diagnostic sauvage sur Jésus, mais quand d'un seul coup il disait aux uns et aux autres « j'en peux plus, je suis sursaturé d'informations, je vais me mettre là-bas, là-bas, où on me fout la paix ». Quand il prend cette décision ultra radicale d'aller au désert, on sent vraiment qu'il est en surstimulation et qu'il a besoin qu'on lui foute la paix, qu'on lui laisse un grand espace devant lui. Dans nos sociétés, on a de plus en plus de mal à couper. Je suis la première à être sur les réseaux sociaux, je suis la première à m'intéresser à plein de choses. Récemment, j'ai vu un documentaire qui rapportait que certains jeunes passent jusqu'à 12 heures par jour sur les réseaux sociaux; 12 heures ! Peut-être que mes filles en font un peu partie, j'espère que non. Alors bien sûr, il y a aussi les gamers qui font quand même aussi des trucs d'interaction sociale. Ce n'est pas juste scroller. Il y a toutes sortes de façons d'être sur Internet ou les réseaux sociaux. Il n'y en a pas qui sont meilleures ou moins bonnes, il y a juste différentes façons d'y être. Et quelles sont nos possibilités de nous couper un peu de toute cette agitation du monde? Moi, j'ai tendance à espérer que dans les Églises, on cultive ce genre de choses. J'ai beaucoup d'admiration pour mes collègues qui partent trois, quatre, dix heures en forêt avec des enfants, avec des jeunes, avec des adultes et qui leur proposent de couper. Il me semble que c'est ce qu'on a à offrir. Prendre soin de soi Certaines personnes s'attendent à ce que les Églises soient ce lieu de résistance au climat actuel. Oui, peut-être. Mais en même temps, un peu comme tu l'as soulevé, il faut prendre soin de soi. L'exemple que j'utilise souvent, c'est ce qu'on appelle ici les aidants naturels; ces personnes qui prennent soin de parents âgés ou d'enfants qui ont des problèmes spécifiques, ce qu'ils font par amour, mais ça demande beaucoup de temps, ça demande beaucoup d'énergie. Et on leur dit : si vous vous épuisez, on n'aura pas seulement entre guillemets un problème, mais deux problèmes. On va avoir une personne en perte d'autonomie et une autre personne en épuisement. Donc, il faut faire attention à soi pour ne pas se brûler. Et c'est vrai qu'on est constamment confronté à des problèmes qui semblent immenses, qui semblent trop gros pour nous, ça peut être décourageant. On peut se demander, mais moi, je ne suis qu'une seule personne. Comment puis-je changer la façon dont les systèmes internationaux fonctionnent? Peut-être une façon, c'est de revenir à soi, un peu comme tu dis. J'ai arrêté d'écouter les téléjournaux parce que c'était trop difficile émotivement, et arrêté d'avoir des conversations avec des gens qui ne sont pas là pour échanger, mais pour débattre et gagner un argument, des gens, ce que j'appelle, endoctrinés. Souvent on dit, ah, il faut garder les canaux de communication ouverts avec les gens différents. Peut-être, mais est-ce qu'on est vraiment obligé d'être en contact avec des gens nocifs, des gens toxiques, des gens qui ne veulent rien savoir de nos points de vue qui sont juste là pour régurgiter la propagande, régurgiter ce qu'ils croient être parole d'évangile et qu'il ne l'est pas? Donc, il faut prendre soin de soi, il faut faire attention à soi et ce n'est pas se désengager, c'est juste de dire : il y a des moments où il faut être dans la bataille et il y a des moments où il faut se protéger. Connaître ses limites Il n'y a pas longtemps, l'une de mes filles a vécu un événement un peu fort dans sa vie. Elle m'appelle et me dit « Maman, je ne vais vraiment pas bien, je ne sais pas quoi faire aujourd'hui pour aller bien ». Je lui ai dit « Écoute, je te suggère de faire une liste de choses qui te font du bien, des choses qui sont réalistes, que tu peux faire là tout de suite, des choses pour lesquelles il faut que tu t'organises un petit peu.» C'est toujours pareil, le court, le moyen, le long terme. Et puis des listes de choses qu'on pourrait imaginer ensemble, où il faut un peu de budget, un peu de temps, un peu d'organisation. Alors elle a fait cette liste, et de temps en autre, je lui rappelle de se référer à cette liste. Je me fais aussi cette liste mentale. Par exemple j'ai besoin d'aller régulièrement au spa. J'adore les bains, les bulles, le hammam, le sauna, mes copines… passer du temps avec mes copines, elles me racontent leurs histoires, du temps dans le jardin avec mon mari, la louange et la prière. Clairement, ce sont des moments où j'oublie un peu tout ce qui m'habite et où je vis cet instant présent, où je me marre, où je profite, où j'admire la nature. D'un seul coup, je suis juste dans ce moment-là qui me rend heureuse et en vie. Et parfois aussi, je m'autorise à regarder en face les pressions. Voilà, les pressions, soit que j'assume, soit que je subis. Et parfois aussi, je le dis aux gens. D'ailleurs, je le dis ces derniers temps, je le dis un peu plus aux gens. Je leur dis, écoutez, je suis au maximum de mes compétences. J'ai changé de pays, j'ai changé d'Église, j'ai changé un peu de métier, parce que je ne suis plus pasteur de paroisse, je ne suis plus ministre en paroisse. Et je suis arrivée au maximum de mes possibilités de surcompensation, d'adaptation. Je déçois probablement, on estime que je devrais faire plus, et ça je l'entends, mais je n'y arrive pas. Si je vais plus loin, c'est ma santé mentale qui va devoir prendre le relais, ou en tout cas je vais devoir chercher quelque part où ce n'est pas bon d'aller chercher. Donc je regrette de décevoir, moi je ne peux pas en faire plus parce que je connais mes limites. Les gens sont souvent frappés que l'on connaisse ses limites, ça c'est quelque chose qui me saute aux yeux quand je dis aux gens, par exemple, écoutez, moi je fais toujours une sieste au milieu du jour et c'est comme ça que je m'en sors. Je fais toujours un goûter vers 4-5 heures et c'est comme ça que je peux bosser le soir. J'explique un peu que j'ai mis en place une certaine hygiène de vie pour pouvoir continuer à travailler dans l'Église, à bosser le soir, le week-end, les jours fériés. Ça m'a demandé de mettre en place une hygiène de vie particulière, adaptée à ce que ma vocation demande en termes d'emploi du temps. Et j'encourage chacun et chacune à oser dire ce genre de choses, non pas pour dire « je suis plus spéciale que toi, j'ai tel ou tel besoin », mais pour dire en fait « je sais que pour pouvoir mener à bien le moins imparfaitement possible ma mission, je mets en place un certain nombre de choses et ça m'amène des fois à dire non ou ce n'est pas possible ou à dire plus tard, et c'est comme ça que je m'en sors. Remettre les crises dans le long terme Une autre chose qu'on peut faire, c'est prendre un pas de recul et retourner dans notre tradition en tant que croyante, en tant que croyant. Par exemple, dans la première lettre de Jean, chapitre 2, verset 17, on dit « Et le monde passe, et sa convoitise aussi, mais celui qui fait la volonté de Dieu demeure éternellement. » Les choses passent et Dieu demeure. On a cette chance, en tant que chrétien, d'avoir une histoire sur le long terme. Dans le Premier Testament, on a tous ces prophètes qui font face à des crises terribles et quelque part, le peuple de Dieu continue à survivre. Ce n'est pas facile, ce n'est pas plaisant, mais d'être capable de mettre ça dans du long terme, de dire que ça fait partie de l'expérience humaine, ça fait partie de l'expérience du peuple de Dieu, de faire face à de grands défis. Les gens ont su conserver une certaine forme d'espoir. Les croyants ont conservé la foi malgré toutes les épreuves. Malgré tout, on n'est pas seul dans tout ça. Ce n'est pas juste notre génération qui est attaquée. On a toute cette communion des saints, si je peux utiliser du langage théologique, toutes ces personnes-là qui sont avec nous. Tous les croyants à travers le monde sont avec nous et Dieu demeure avec nous. Ça peut aider, pendant quelques secondes, de se rappeler de tout ça et de se dire que peut-être ça va bien aller dans le fond, sur le long terme. Se souvenir de ceux et celles qui nous ont précédés Pour moi, c'est vraiment exactement ça, c'est totalement réconfortant de penser à la nuée des témoins. Certains vont associer la nuée des témoins à nos contemporains, d'autres vont partir dans des choses un peu plus mémorielles. Du côté réformé, on est moins à l'aise sur des questions comme ça, mémorielles. Du côté luthérien, on pratique plutôt une forme de tolérance ou de compréhension. Du côté catholique on est totalement à l'aise, décomplexé, pas de problème. Mais néanmoins, moi, c'est le souvenir de ce pour quoi une grande partie de mes ancêtres proches, les générations les plus proches ont lutté. Je me rappelle quand même cette grand-mère, grand-mère Madeleine, qui a perdu une jambe dans la Résistance, dans la Deuxième Guerre mondiale. Je l'ai toujours connue unijambiste, alors qu'en fait, c'était une gamine qui ne savait pas trop où aller et qui a vu un endroit où il y avait de la soupe si on filait un coup de main. Maintenant, on appelle ça de la grande résistance. Mais enfin, quand même, elle était résistante. Elle a résisté. Et bien sûr, penser aussi au côté espagnol, celles et ceux qui ont voulu résister à la dictature avec plus ou moins de succès. Se rappeler qu'en fait, ils ont lutté, ils ont eu des vicissitudes. Il ne faut pas comparer, chaque génération est différente. Des choses ont quand même touché leur chair. Mais ils ont lutté pour que moi, je puisse continuer à exercer une forme de liberté d'expression, d'autodétermination. Le soin des plus vulnérables, c'est quelque chose qui est très présent dans mes lignées paternelles et maternelles. Je me rappelle ma grand-mère qui me parlait de son grand-père, donc ça fait loin en arrière, et qui disait, tu sais, mon grand-père, c'était celui du village qui ne battait pas les enfants. Et ça, ça l'a guidée toute sa vie, d'avoir un grand-père qui pensait que ce n'était pas normal de battre les enfants, en tout cas qui ne battait pas les chiens, ni ses petits-enfants. Parfois, on a des ancêtres dont on peut être à la fois fière et puis aussi dont on se dit, j'ai une parole à porter et j'ai une spécificité à apporter et je peux m'appuyer là-dessus, sur cet héritage. Ensuite, il y a des héritages symboliques. Quand on n'est pas tout à fait à l'aise avec son arbre généalogique, ça peut arriver aussi, on n'en est pas responsable. On peut aussi s'inscrire dans des lignées symboliques, des courants de pensée forts qui nous structurent et qui nous permettent de trouver là des idées saines. Ça, c'est quand les idées sont saines. C'est vrai qu'il y a aussi tout plein d'idées malsaines et on ne peut pas toujours évacuer le fait qu'elles aient parfois de la popularité. Conserver sa dignité pendant les crises Tu parles de la Deuxième Guerre mondiale. Mon premier diplôme universitaire, c'est en histoire. Et je me souviens, j'ai lu des trucs sur la Shoah, sur l'Holocauste. Encore une fois, je ne compare pas ce qui s'est passé là avec notre climat actuel. Le lien que je fais, c'est une des grandes questions, pourquoi les Juifs n'ont pas résisté à la solution finale? Et bon, il y a eu des actes de résistance. Oh oui. Dans les forêts polonaises, il y a eu plein de petits îlots, mais pas quelque chose de généralisé, quoi. Un des arguments que je n'avais pas vu venir, c'était que peut-être une des grandes résistances, c'est la survie. C'est vrai. Et je fais toujours aussi le lien avec la bande dessinée Maus, une très grande bande dessinée où l'auteur raconte l'histoire de l'Holocauste à travers son père. Et cette scène que j'ai trouvée troublante et puissante à la fois où son père est dans les camps de la mort et il va se laver dans la rivière. Les autres disent « Mais qu'est-ce que tu fais là? » Et moi, j'ai vu ça comme un acte de dignité. « Je suis un être humain, j'ai le droit d'être propre. » Ça n'a rien changé, malheureusement, dans le grand ordre des choses. Mais cette résistance-là, dans un mouvement qui essaie de déshumaniser des êtres humains, de dire « Je suis un être humain, et rien de ce que vous pouvez faire va changer le fait que je suis un être humain tant ou si longtemps que je vais vivre. C'est d'une puissance magistrale et ça inspire. Ne pas se couper des réalités actuelles Avant, on parlait de rester déconnecté à certains moments, d'essayer de se protéger aussi de tout ça. Mais c'est compliqué parce qu'une partie de la vie sociale se passe maintenant sur les réseaux sociaux. Et donc, du coup, on est tous et toutes en train d'essayer de gérer notre lien aux réseaux sociaux, d'y être quand même assez pour être informé. Moi, par exemple, je travaille beaucoup avec la jeunesse, donc je ne voudrais pas me couper d'un certain nombre de choses. En même temps de ne pas y être trop, pour ne pas d'abord s'épuiser les yeux, la tête, puis pour ne pas voir trop de choses terribles. Mais par contre, ce qui nous prend par le revers, et je crois que tu as vu toi aussi les chiffres, c'est ce regain de religiosité auprès des jeunes. Des jeunes qui finalement trouvent sur les réseaux sociaux un certain nombre de choses qui les attirent concernant la religion, et qui finissent dans leur vingtaine par retourner à l'Église, tant et si bien qu'il y a plus de pratiques auprès des vingtenaires qu'auprès de leurs parents. C'est épatant, hein? Oui, j'ai vu il y a quelques jours. Vous qui écoutez, ce sera peut-être de vieilles nouvelles, mais c'est la société biblique en Grande-Bretagne qui publie un article expliquant une augmentation de la présence au culte de 50% au cours des six dernières années. Certaines gens ont dit : est-ce que ce sont des gens qui déclarent aller à l'Église ou des gens qui sont vraiment à l'Église? Parce qu'il y a toujours cette nuance-là dans les enquêtes. Lorsqu'on creuse un peu, c'est une augmentation réelle, surtout chez les jeunes hommes de moins de 35 ans. Et lorsqu'on est sur les médias sociaux, on comprend aussi ce que ça veut dire. Parfois, on peut faire des liens. Ces jeunes hommes sont souvent beaucoup plus conservateurs moralement. Ils sont souvent adeptes d'une certaine masculinité toxique, à la Andrew Tate, ce qu'on appelle ici « bro » masculinistes. Si on regarde ça statistiquement, on se dit « Ah, c'est merveilleux, on a enfin des jeunes qui viennent à l'Église, enfin de jeunes hommes qui viennent à l'Église ». Mais si on comprend ce qui se passe sur ces médias sociaux là, comment ce sont des vecteurs de radicalisation, de masculinité toxique, et que ces jeunes hommes-là viennent à l'Église pour une espèce de modèle d'homme qui domine la famille, une espèce d'image d'un patriarcat d'une autre époque, on se pose des questions. Et c'est ça que je disais plus tôt : il faut se protéger, mais il faut rester aussi informé. Moi j'ai un fils de 15 ans, je ne suis pas au-dessus de son épaule, mais plusieurs fois je lui demande ce qu'il consomme sur Internet. C'est vrai. Parce que je sais que ça existe. Je ne veux pas nier cette existence-là. Je ne veux pas dire, moi, je n'aime pas ça, ça n'existe pas. Non, il faut être au courant pour justement dire aux personnes autour de nous, il y a un problème là. Ce n'est pas banal, mais encore une fois, on s'expose à du contenu toxique et comment peut-on s'informer sans se laisser affecter? C'est toujours un jeu d'équilibre très difficile. Prendre le temps de se poser Comme on a dit que c'était trop facile, les petits trucs et astuces, je vais terminer avec un truc et astuce. On a dit en début d'émission que c'était vraiment la voie de la facilité, donc il y aura un peu d'autodérision. La première astuce : j'ai lu quelque part que Jean-Sébastien Bach, avant de commencer toute chose, toute partition, toute création, commençait par dire « Jésus vient-moi en aide ». Et il écrivait en haut de sa partition « Jésus sauve ». Donc se poser, se dire « Jésus viens-moi en aide », et puis « Jésus sauve ». Se rappeler qu'en fait, on a été sauvés. On a été sauvés par grâce, on vit de la grâce. C'est vrai qu'on aimerait faire de grandes œuvres. On aimerait que nos projets réussissent, on aimerait bien que les gens nous aiment bien en plus. Plein de trucs compliqués à la fois. Que notre podcast soit très populaire. Puis gagner un peu de sous de temps en temps aussi. Bon bref, pour pouvoir aller au spa justement. Bref. Et puis, à la fin, quand Bach avait terminé, il ne savait jamais trop, finalement, si ça allait plaire. On ne sait pas trop, je n'en sais rien, moi je n'ai jamais composé d'œuvres, mais il doit y avoir un énorme moment de doute, terrible. Il notait aussi Solo dei gloria, SDG. Ça, c'est une discipline que je commence à m'appliquer un peu, parce que ça me permet de me poser et de me rappeler ce pourquoi je suis là. Deuxième astuce : j'ai un collègue qui travaille dans le milieu des aumôneries, qui aussi est manager d'équipe. Il nous a expliqué en réunion de managers d'Église que trois fois par jour, il fait de la cohérence cardiaque, et que depuis qu'il fait ça, il se sent beaucoup plus relax. Avant, il sentait sa tension monter. Maintenant, trois fois par jour, il fait de la cohérence cardiaque. Je me dis : finalement, les pressions ne vont pas baisser, en tout cas pour la plupart d'entre nous. Les pressions mondiales non plus. Comme tu dis, il y a le climat politique, il y a les masculinistes, l'inflation, que sais-je encore. Mais nous, notre corps, la façon dont on traite notre corps, les respirations qu'on prend, la façon dont on regarde vers Jésus dans les moments de notre journée. On a ça pour le moment, on en a encore le contrôle. C'est un recentrage qui permet ensuite de donner au reste du monde. Alors voilà, j'ai terminé sur une note d'autodérision avec deux astuces. Et toi, est-ce que tu as des trucs et astuces ? Tout simplement, ne rien faire. Parfois, c'est un acte de résistance parce qu'il faut être productif, il faut faire plus, et tout, et tout, et tout… Parfois, ouvrir la télévision. Oui, je sais, je suis de ma génération, j'écoute encore la télévision. Et écouter un film stupide, et ne rien en tirer, mais juste être là et ne pas trop penser et accepter que je viens de perdre deux heures d'un point de vue productif, mais j'ai peut-être gagné deux heures de santé mentale quelque part. Ouais, c'est excellent. J'adore. Conclusion Merci, Joan. J'espère que ce podcast a été un moment où vous avez pu décrocher un peu. Merci pour la conversation, Joan. Merci, Stéphane. Et on vous rappelle que vous pouvez nous écrire si jamais vous avez le goût d'entrer en communication avec nous pour échanger, pour des sujets, pour des suggestions, parce que vous n'êtes pas d'accord, surtout si vous n'êtes pas d'accord, on veut vous entendre : questiondecroire@gmail.com Merci à l'Église Unie du Canada, notre commanditaire, qui a un site Internet moncredo.org, qui explore aussi des questions de foi et de spiritualité. À très bientôt, Joan. À très bientôt.
Tu veux donner du sens à ton argent ? Rejoins la Nef !_Pourrais-tu vivre bien avec très peu... dans le désert ? (car c'est un peu notre futur : plus de chaleur, moins d'eau et de terres cultivables)Voici le nouveau défi de Corentin de Chatelperron et Caroline Pultz : devenir autonome dans le désert (en eau, nourriture et énergie) grâce aux low-techs !Regarder le docu Arte sur l'expérience "Biosphère du Désert". SOMMAIRE01:49 Pourquoi ?03:22 L'arrivée au Mexique06:36 L'eau08:38 Le fitness utile12:01 La nourriture22:00 Comment vivre de manière géniale sur cette planète ?32:04 Bilan__Merci au sponsor du mois : la coopérative bancaire la Nef !Découvre leur livret bancaire gratuit qui finance des projets engagés sur t.ly/lanef.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Plongez dans l'univers fascinant de Diane d'Anglard, artiste et coach, qui dévoile sans filtre son parcours hors du commun. De l'hypersensibilité perçue comme un fardeau à une force motrice, Diane nous entraîne dans une odyssée personnelle saisissante.Entre les codes du monde corporate et la liberté artistique, elle nous révèle comment elle a forgé sa propre voie, embrassant la richesse de ses multiples identités. Découvrez comment le yoga Kundalini et la méditation sont devenus ses alliés pour dompter le tumulte de ses émotions et atteindre l'équilibre tant convoité.Diane partage avec générosité ses techniques de coaching, notamment auprès des femmes en quête de leadership. Elle nous livre une réflexion poignante sur le courage d'être soi, s'inspirant de la philosophie d'Alfred Adler : le véritable courage naît de la reconnaissance de sa propre valeur.Cet épisode bouscule nos perceptions sur les rôles de genre et nous invite à cultiver notre singularité. Diane aborde sans détour les défis uniques auxquels les femmes font face dans leur quête d'identité et de leadership.Préparez-vous à une expérience transformatrice qui vous poussera à questionner votre propre authenticité. Laissez-vous inspirer par le parcours de Diane et découvrez comment faire de vos émotions un tremplin vers l'épanouissement personnel et professionnel.Un podcast qui résonne comme un appel à l'action : osez être pleinement vous-même et libérez votre potentiel caché !Timeline00:07:16 - 00:15:30 : Parcours professionnel et transition vers l'art00:15:31 - 00:24:45 : L'hypersensibilité et son impact sur la vie professionnelle00:24:46 - 00:33:20 : L'art comme thérapie et moyen d'expression00:33:21 - 00:41:55 : Le courage d'être soi-même et l'affirmation de son identité00:41:56 - 00:50:30 : Les défis du métier d'acteur et la croyance en soi00:50:31 - 00:59:05 : L'importance des rituels et de la préparation pour les artistes00:59:06 - 01:07:40 : Le coaching de leadership au féminin01:07:41 - 01:11:28 : L'égalité des genres et l'importance de la conscience de soiDistribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Fabien Moine est naturopathe, éditeur, auteur et réalisateur, spécialiste du jeûne et de la santé naturelle.https://fabienmoine.fr/https://exuvie.fr/https://www.instagram.com/fabien_moinehttps://www.youtube.com/@UCY0u8TfUS3e2LanNwBN-pAgCHAPITRES0:00 Introduction1:03 Le jeûne : fondement de santé ou illusion moderne ?16:21 Comment l'alimentation a brisé notre lien au vivant38:16 Fatigue chronique : fuir ou transcender ?43:11 La fatigue peut-elle être bénéfique ?48:22 Stress, hyperstimulation et dérèglements humains51:16 L'adrénaline : une drogue qui vous épuise1:04:12 Le vrai mal de notre époque1:16:28 Ce que la nutrition fait vraiment à votre corps1:28:04 Jeûne : science, croyances et vérités cachées1:36:50 Survivre aux agressions invisibles du quotidien1:42:44 Jeûner pour guérir ? Ce que dit vraiment l'expérience1:44:45 Les secrets de l'alimentation hygiéniste1:46:48 Pourquoi les minéraux sont essentiels en jeûne1:54:23 Ralentir le cancer avec le jeûne2:00:51 L'instinct de régénération oublié2:04:09 Le paradoxe du jeûne2:05:29 Augmenter son espérance de vie2:10:24 Le lien profond entre spiritualité et jeûne2:18:00 Le jeûne rend-il plus conscient ?LIENS PODCASTSSpotify : https://open.spotify.com/show/1yqDTNuuLcagrP3Z0jwBzzApple Podcasts : https://podcasts.apple.com/fr/podcast/biom%C3%A9canique/id1456142727Youtube : https://www.youtube.com/@UCQlJ8F6VtTThflbkhdJmXWALIENS RÉSEAUX SOCIAUX & SITEInstagram : https://www.instagram.com/biomecaniquepodcast/Facebook : https://www.facebook.com/BiomecaniquePodcast/Tiktok : https://www.tiktok.com/@biomecaniquepodcastDiscord : https://discord.gg/EAe8aKRJ9NWebsite : https://biomecaniquepodcast.comNewsletter : https://biomecaniquepodcast.com/Lettre Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Pour ce nouvel épisode, j'accueille au micro Pauline pour parler de dépression post partum. Pauline nous raconte comment, dès le début, sa grossesse fut accompagnée d'événéments douloureux, que ce soit une fausse couche ou de plusieurs décès au sein de sa famille.Elle devient mère en même temps qu'elle porte le deuil. Chaque jour, Pauline sombre un peu plus : les journées s'enchaînent avec un bébé qui hurle sans pouvoir se calmer, elle ne dort plus, Pauline finit par penser que la seule solution serait de mourir. Elle nous raconte sa traversée. Vous écoutez En Crise, le podcast pour aider à remettre du sens quand il n'y en a plus. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
durée : 00:58:47 - LSD, la série documentaire - par : Aline Cateux - Que sait-on de la vie des survivants du génocide des Bosniaques musulmans de Srebrenica ? Nous revenons sur 30 ans d'activisme et d'engagement mémoriel avec Hasan Nuhanović, survivant du génocide. - réalisation : Yaël Mandelbaum
"Il y a une sorte de naissance différée quand on est un bébé hospitalisé… il faut une force de conviction très forte du monde pour les convaincre que ça va valoir le coup de vivre."Qu'est-ce que les nouveau-nés en néonatologie ont à nous dire ? Que deviennent ces premiers jours arrachés à la normalité, quand la vie commence dans l'univers brut et suspendu de la néonatologie ?Dans cet épisode, mon invitée Clémentine Goldszal nous plonge dans la vie des bébés hospitalisés, souvent oubliés de nos récits culturels.Clémentine est journaliste et critique littéraire, autrice du livre "Premiers cris". Elle s'est immergée pendant six mois dans le service de néonatologie de l'hôpital Necker à Paris. À travers son regard et sa plume, elle questionne l'invisibilisation systématique des nouveau-nés dans la société et les médias, et explique les enjeux éthiques, psychiques, mais aussi organisationnels du soin néonatal en France.Nous abordons :1️⃣ Le quotidien en réanimation néonatale2️⃣ L'enjeu de la douleur chez le bébé : comment est-elle reconnue et soulagée ?3️⃣ La place des parents auprès des tout-petits à l'hôpital et l'importance accordée au lien4️⃣ Les dilemmes éthiques, la charge émotionnelle des soignants et les conséquences d'une institution sous pression5️⃣ Ce que deviennent ces « adultes de demain » qui ont connu l'extrême prématurité ou l'hospitalisation à la naissanceAu programme :(00:00) Genèse du projet(02:01) Devenir mère et questionner le "récit impossible" de la naissance(05:38) Le silence autour de la mortalité néonatale en France(07:03) Pourquoi les nouveaux-nés sont-ils invisibles dans la culture ?(10:00) Comprendre la communication non verbale des bébés(11:48) Un quotidien hors-normes en néonatologie(14:11) Le choc psychique pour les familles et le vécu des parents(17:09) La question de la douleur chez le nouveau-né(20:18) Place des parents auprès de leur bébé à l'hôpital et retour à la maison(27:20) Système hospitalier sous tension et souffrance des soignantsRessources de l'épisode :Livre : "Premiers cris", Clémentine Goldszal, Éditions du SeuilInstagram @clementine.goldszalLivre "4.1", A.Cortez et S.Leurquin, Éditions Buchet-ChastelUn épisode essentiel pour mieux comprendre ce que vivent les tout-petits dans la plus grande des vulnérabilités, ouvrir les yeux sur l'invisibilisation de leur expérience et questionner, à travers eux, notre rapport collectif à l'accompagnement du tout début de la vie.
Vendredi 24 janvier 2025Jérémie Foa nous présente son livre Survivre - Une histoire des guerres de Religion paru aux Editions du Seuil. Dans le monde incertain des guerres de Religion (1562-1598), survivre est tout un art. Comment mentir, se déguiser, s'échapper, simuler ou dissimuler sa confession religieuse ? Comment se faufiler, tromper ou surprendre son adversaire ? Quelles sont, en somme, les tactiques pour tenir dans un monde soudain hostile, dans lequel le voisin peut dénoncer, le boucher empoisonner, votre accent vous trahir, le fils égorger, le mari mentir et la rue naguère familière devenir guet-apens ? « Car en matière de guerres intestines, écrit Montaigne, votre valet peut être du parti que vous craignez. Et lorsque la religion sert de prétexte, les parentés mêmes deviennent peu fiables ».En s'appuyant sur des chroniques contemporaines et sur un matériau archivistique exceptionnel, cette enquête entend rendre sensible ce que fut l'expérience concrète des « tristes hommes d'après 1560 ». Parce que la guerre civile rend incertain ce qui semblait le mieux établi – l'identité des êtres et des choses, le statut des lieux, le langage lui-même –, Survivre entreprend de mettre en lumière les savoir-faire et les savoir-vivreavec le trouble. Mais ce livre n'entend pas seulement restituer au plus près des documents ce que fut l'épreuve de la guerre intestine. Il propose une relecture ambitieuse de l'ensemble des guerres de Religion, laboratoire de notre modernité, désormais envisagées au prisme de la condition d'incertitude.Jérémie Foa est maître de conférences habilité à diriger des recherches à Aix-Marseille Université, membre du laboratoire TELEMMe et spécialiste de l'histoire des guerres de Religion en Europe. Il est notamment l'auteur de Tous ceux qui tombent. Visages du massacre de la Saint-Barthélemy (La Découverte, 2021 ; Prix lycéen du livre d'histoire de Blois, 2022).
durée : 00:02:44 - Notre agriculture peut-elle survivre aux intempéries à répétition ?
Cette semaine sur le podcast, on aborde un sujet encore trop tabou : la violence conjugale. Vanessa reçoit Ingrid Falaise, autrice du célèbre livre Le Monstre, et Marie-Pier, sa conjointe, qui partage pour la première fois son propre parcours marqué par une relation toxique. Au menu : -Comment reconnaître les premiers signes de violence conjugale- Le love-bombing : quand tout semble parfait au début- Pourquoi il est si difficile de partir (et pourquoi on revient)- Les réalités méconnues des couples femmes-femmes- La reconstruction après l'enfer : patience, thérapie et amour- L'impact d'un livre qui sauve des vies- Le rôle du partenaire dans le processus de guérison- Comment la honte et la culpabilité maintiennent le silence- Pourquoi il faut continuer à parler… encore et toujours Pour suivre Ingrid: https://www.instagram.com/ingridfalaise/ Pour suivre Datestable : https://www.instagram.com/datestable_podcast/
Dans cet épisode, on reçoit Loïc de Comptacrypto pour décortiquer les évolutions récentes de la comptabilité et fiscalité des cryptos en France et en Europe. Du traitement des stablecoins, aux conséquences de MiCA et DAC8, jusqu'aux choix stratégiques entre rester particulier ou passer en société. On fait le point sur ce que ces changements impliquent pour les investisseurs et entrepreneurs du secteur.
Aujourd'hui, je vous propose un épisode bouleversant, intime et nécessaire.À l'occasion de la Journée internationale de l'hyperémèse gravidique, j'ai tendu le micro à Mélissa Liénard. Elle a traversé cette pathologie, si peu connue, si peu prise au sérieux, et pourtant si violente. Vomir des dizaines de fois par jour. Être incapable de s'hydrater. Perdre du poids. Avoir besoin d'aide pour se laver. Et surtout : ne pas être crue. Pas entendue. Pas diagnostiquée. Jusqu'à envisager l'IVG… alors que ce bébé, elle le voulait de tout son cœur.Dans cet épisode, Mélissa nous raconte son histoire — celle d'un dédale médical, d'un isolement social, mais aussi celle d'une renaissance. Elle a transformé cette épreuve en force. Elle a créé l'association Hyperémèse Gravidique Belgique pour informer, accompagner, écouter, sensibiliser.On parle :de la différence entre nausées normales et hyperémèse,de la violence médicale,de l'impact sur la santé mentale,de la solitude immense,des protocoles encore trop peu connus,de la manière dont on peut aider une femme atteinte d'HG,et de ce que cette pathologie dit de notre rapport aux femmes enceintes.C'est un épisode essentiel.À écouter. À partager. Pour que plus aucune femme ne traverse ça seule, en silence, en pensant que "c'est dans sa tête".
Dans le supplément de ce samedi, deux reportages consacrés à la guerre qui sévit depuis trois ans au Soudan. En deuxième partie, nous sommes dans l'est du Tchad, des centaines de milliers de Soudanais s'y sont réfugiés depuis le début du conflit. Mais pour commencer, c'est bien au Soudan en guerre que l'on retrouve notre envoyée spéciale. À Khartoum : la guerre et le chaosAu Soudan, la guerre est entrée dans sa troisième année. Trois ans que s'affrontent l'armée du général Abdel Fattah al-Burhan et les Forces de soutien rapide, des paramilitaires dirigés par le général Mohammed Hamdan Daglo, alias Hemedti. Aujourd'hui, le Soudan est divisé en deux : l'armée domine le nord et l'est, tandis que le sud-ouest, avec notamment l'immense région du Darfour, est aux mains des FSR. La guerre au Soudan est considérée par l'ONU comme la plus grave crise humanitaire du moment. 13 millions de Soudanais ont fui les conflits. Aujourd'hui, certains tentent de rentrer chez eux, mais ne trouvent que désolation.Un Grand reportage de Gaëlle Laleix qui s'entretient avec François Ballarin.Survivre dans les camps de réfugiés soudanais de l'est tchadienNous partons pour l'est du Tchad, terre d'accueil de centaines de milliers de réfugiés soudanais. Ils ont fui cette guerre interne qui fait rage depuis le 15 avril 2023 au Soudan. À cette date, les Forces de soutien rapide (FSR) menées par le général « Hemedti » se soulèvent contre l'armée régulière soudanaise du général al-Buhran. Les FSR, majoritairement composées de milices arabes janjawid, la garde prétorienne de l'ex-président Omar el-Béchir, déchaînent leur violence au Darfour où elles sont actives depuis plusieurs décennies. 775 000 Soudanais ont fui vers le Tchad voisin : en grande majorité des femmes et des enfants Masalit, une communauté non arabe du Darfour.Un Grand reportage de Victor Mauriat qui s'entretient avec François Ballarin.
Le black-out soudain qui a plongé l'Espagne et le Portugal dans l'obscurité en avril dernier nous rappelle une chose essentielle : même en Europe, aucun pays n'est à l'abri d'une crise majeure. Un accident nucléaire, une attaque chimique, une épidémie foudroyante ou un incident radiologiques : ces catastrophes, lorsqu'elles surviennent, ne laissent que très peu de temps pour réagir. Alors, comment aider les populations à s'y préparer sans les effrayer ? Et quels sont les mécanismes de coordination et de réponse déjà présents à l'échelle européenne ?Dans cet épisode, deux spécialistes nous éclairent sur les coulisses de la réponse européenne aux situations extrêmes :- Dr Antonella Cavallo, chargée de programme au Centre de coordination de la réaction d'urgence de l'UE,- Dr Jan-Cedric Hansen, médecin et vice-président du Global Health Security Alliance.Cet épisode a été produit en partenariat avec le service de la Commission européenne à la protection civile et aux opérations d'aide humanitaire (DG ECHO).Crédits :Cet épisode est un hors-série Programme B de Anton Stolper, réalisé par Théo Boulenger, en partenariat avec la DG ECHO. Production et édition : Camille Khodor. Rédaction en chef : Thomas Rozec. Direction des programmes : Joël Ronez.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Nous partons pour l'est du Tchad, terre d'accueil de centaines de milliers de réfugiés soudanais. Ils ont fui cette guerre interne qui fait rage depuis le 15 avril 2023 au Soudan. À cette date, les Forces de soutien rapide (FSR) menées par le général « Hemedti » se soulèvent contre l'armée régulière soudanaise du général al-Buhran. Les FSR, majoritairement composées de milices arabes janjawid, la garde prétorienne de l'ex-président Omar el-Béchir, déchaînent leur violence au Darfour où elles sont actives depuis plusieurs décennies. 775 000 Soudanais ont fui vers le Tchad voisin : en grande majorité des femmes et des enfants Masalit, une communauté non arabe du Darfour. « Survivre dans les camps de réfugiés soudanais de l'est tchadien », un Grand reportage de Victor Mauriat. À écouter aussiSoudan: une guerre de généraux à l'origine de la plus grave crise humanitaire au monde
Ecoutez Le 2ème œil de Philippe Caverivière du 02 mai 2025.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Ecoutez Le 2ème œil de Philippe Caverivière du 02 mai 2025.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Et si votre shampoing mettait en danger l'économie mondiale ?Non, ce n'est pas un complot capillaire. Mais ce qu'il contient – comme des perturbateurs endocriniens – pourrait bien expliquer une crise bien plus grave qu'il n'y paraît : la chute de la fertilité. Moins d'enfants, une population vieillissante… et à la clé, un capitalisme sous tension.Le taux de fécondité mondial s'effondre, les pays développés paniquent, la Chine perd des millions d'habitants… Et pourtant, on continue de traiter ce sujet comme secondaire.Dans cette vidéo, je t'explique pourquoi le vieillissement de la population est un choc économique majeur, et pourquoi, en tant qu'investisseur, tu ne peux pas l'ignorer.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Quand l'injustice frappe, Élise Fabing répond présente.
durée : 00:29:21 - Une histoire particulière - Serpouhi Hovaghian se cache de familles en familles grecques jusqu'en 1918. Tout autour d'elle, c'est l'horreur : maisons saccagées, boutiques pillées, notables lynchés en place publique.
durée : 00:29:21 - Une histoire particulière - Serpouhi Hovaghian se cache de familles en familles grecques jusqu'en 1918. Tout autour d'elle, c'est l'horreur : maisons saccagées, boutiques pillées, notables lynchés en place publique.
Les coulisses de l'épisode avec John McGUINNESS.Pour découvrir l'épisode en entier, tapez " John McGUINNESS " sur votre plateforme d'écoute._________________________________________________________
Avec Gilles, on a pris le temps de dézoomer. De comparer ce qui nous bloque, nous, Français, face aux Américains. Ce fossé entre ceux qui bougent vite, et ceux qui expliquent pourquoi ce n'est pas possible. On a parlé entrepreneuriat, politique, technologie. Mais surtout, on s'est demandé : comment on fait pour ne pas rater le virage ?➡️ Pourquoi certains voient la Silicon Valley comme une secte pendant qu'on s'englue dans notre propre bureaucratie ?➡️ Pourquoi l'Europe adore inventer des règles, mais galère à avoir une vision commune ?➡️ Pourquoi Elon Musk s'est transformé en influenceur politique au lieu de rester un entrepreneur ?➡️ Et pourquoi Gilles ne veut pas devenir ministre – et préfère agir autrement.===============================
Hakim Jemili a grandi avec un rêve: celui de devenir footballeur professionnel. Mais quand ce rêve s'effondre à 17 ans, c'est toute son identité qu'il doit reconstruire.Dans cet épisode, il nous raconte cette période de flottement, entre désillusions, mythomanie, et solitude silencieuse. Il parle aussi de ce qui l'a aidé à remonter la pente : sa foi, l'humour, le Woop, des amitiés sincères et, petit à petit, le fait d'accepter d'être lui-même sans faux-semblant.On aborde des sujets aussi intimes qu'universels :Comment retrouver du sens quand ce qui nous porte s'écroule ?Pourquoi on préfère souvent mentir que demander de l'aide ?Et qu'est-ce que ça change, d'avoir enfin le droit d'être vulnérable ?Je vous souhaite une bonne écoute !______Musique recommandée : Bakhta - Cheb KhaledInvitée recommandée : Melha Bedia____Pour découvrir les coulisses du podcast :https://www.instagram.com/inpowerpodcast/Pour retrouver Hakim Jemili sur les réseaux :https://www.instagram.com/hakimjemili/?hl=frEt pour suivre mes aventures au quotidien :https://www.instagram.com/louiseaubery/Si cet épisode t'as plu, celui-ci te plaira surement :https://shows.acast.com/inpower/episodes/ahmed-sylla-le-rire-envers-et-contre-tout Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Chaque mois, le coach Didier Acouetey, président d'AfricSearch, conseille un jeune entrepreneur sur ses difficultés. En deuxième partie, débat avec des patrons de PME du continent. Les PME dans l'agroalimentaire en Afrique : trop petites pour survivre ? Cette émission est une rediffusion du 11 septembre 2024. Partie 1 : conseils à un jeune entrepreneur- Didier Acouetey, président du cabinet AfricSearch- Ousmanou Sheou, fondateur de l'Établissement Ousmashe, entreprise de transformation et commercialisation de céréales et tubercules en farines, Garoua, Cameroun. Partie 2 : Les PME agroalimentaires en Afrique : trop petites pour survivre ? Face à des marchés et des besoins immenses, comment augmenter les volumes, créer des alliances et fabriquer des géants ?- Ayité Ajavon, directeur de Ahoenou, start-up agroalimentaire togolaise qui produit et commercialise des bouillons culinaires 100% naturels sous la marque Africube, Libreville, Gabon- Riantsoa Mialiranindra, 30 ans, ingénieur chimiste et co-fondatrice et présidente de Sakafo entreprise de transformation de fruits et légumes à Antananarivo, Madagascar- Didier Acouetey, président du cabinet AfricSearch. Programmation musicale : ► Ghanaian Stallion – Finish Line (ft. Patrice)► Abou Tall – Bats toi (playlist).
Chaque mois, le coach Didier Acouetey, président d'AfricSearch, conseille un jeune entrepreneur sur ses difficultés. En deuxième partie, débat avec des patrons de PME du continent. Les PME dans l'agroalimentaire en Afrique : trop petites pour survivre ? Cette émission est une rediffusion du 11 septembre 2024 Partie 1 : conseils à un jeune entrepreneur- Didier Acouetey, président du cabinet AfricSearch- Ousmanou Sheou, fondateur de l'Établissement Ousmashe, entreprise de transformation et commercialisation de céréales et tubercules en farines, Garoua, Cameroun Partie 2 : Les PME agroalimentaires en Afrique : trop petites pour survivre ? Face à des marchés et des besoins immenses, comment augmenter les volumes, créer des alliances et fabriquer des géants ?- Ayité Ajavon, directeur de Ahoenou, start-up agroalimentaire togolaise qui produit et commercialise des bouillons culinaires 100% naturels sous la marque Africube, Libreville, Gabon- Riantsoa Mialiranindra, 30 ans, ingénieur chimiste et co-fondatrice et présidente de Sakafo entreprise de transformation de fruits et légumes à Antananarivo, Madagascar- Didier Acouetey, président du cabinet AfricSearch Programmation musicale : ► Ghanaian Stallion – Finish Line (ft. Patrice)► Abou Tall – Bats toi (playlist)
Misha Defonseca, de son vrai nom Monique De Wael, a captivé le monde avec le récit bouleversant de son enfance durant la Seconde Guerre mondiale. Selon son autobiographie, elle aurait fui seule à l'âge de sept ans, traversé l'Europe à pied, survécu dans les forêts, adopté par une meute de loups et affronté l'horreur nazie pour retrouver ses parents déportés. Ce témoignage, publié sous le titre Survivre avec les loups, devient un best-seller international, traduit en vingt langues et adapté au cinéma. Mais en 2008, le scandale éclate : toute l'histoire est inventée. Monique n'était ni juive, ni orpheline, ni fugitive. En réalité, elle a passé la guerre à Bruxelles, scolarisée, pendant que son père collaborait avec les nazis. Ce mensonge, construit pour fuir la honte familiale, bouleverse l'opinion. De survivante admirée, elle devient symbole d'imposture. Derrière l'arnaque, se cache pourtant une douleur réelle : celle d'une enfant marquée à jamais par la trahison de son père. Merci pour votre écoute Vous aimez l'Heure H, mais connaissez-vous La Mini Heure H https://audmns.com/YagLLiK , une version pour toute la famille.Retrouvez l'ensemble des épisodes de l'Heure H sur notre plateforme Auvio.be :https://auvio.rtbf.be/emission/22750 Intéressés par l'histoire ? Vous pourriez également aimer nos autres podcasts : Un jour dans l'Histoire : https://audmns.com/gXJWXoQL'Histoire Continue: https://audmns.com/kSbpELwAinsi que nos séries historiques :Chili, le Pays de mes Histoires : https://audmns.com/XHbnevhD-Day : https://audmns.com/JWRdPYIJoséphine Baker : https://audmns.com/wCfhoEwLa folle histoire de l'aviation : https://audmns.com/xAWjyWCLes Jeux Olympiques, l'étonnant miroir de notre Histoire : https://audmns.com/ZEIihzZMarguerite, la Voix d'une Résistante : https://audmns.com/zFDehnENapoléon, le crépuscule de l'Aigle : https://audmns.com/DcdnIUnUn Jour dans le Sport : https://audmns.com/xXlkHMHSous le sable des Pyramides : https://audmns.com/rXfVppvVous aimez les histoires racontées par Jean-Louis Lahaye ? Connaissez-vous ces podcast?Sous le sable des Pyramides : https://audmns.com/rXfVppv36 Quai des orfèvres : https://audmns.com/eUxNxyFHistoire Criminelle, les enquêtes de Scotland Yard : https://audmns.com/ZuEwXVOUn Crime, une Histoire https://audmns.com/NIhhXpYN'oubliez pas de vous y abonner pour ne rien manquer.Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
John McGuinness, la légende du TT avec ses 23 victoires sur l'ile de Man. Une course connue pour son tracé sinueux et ses vitesses vertigineuses (plus de 330 km/h sur des routes traversant des habitations normalement limitées à 50km/h, le TT attire les pilotes les plus doués et les plus courageux. Suite au doublage en français de l'épisode de Jackie STEWART qui n'avait pas fait l'unanimité, nous avons décidé pour celui-ci de le laisser en VO (version originale). Pour celles et ceux qui n'auraient pas le niveau suffisant en anglais, pas de panique, la version filmée sur YouTube ou Spotify est sous-titrés en français._________________________________________________________
durée : 00:25:07 - Patricia Kopatchinskaja, violoniste (4/5) - par : Judith Chaine - Connue pour ses interprétations à la fois instinctive et réfléchie, Patricia Kopatchinskaja se distingue des autres violonistes par son approche anticonformiste et l'originalité de ses projets musicaux. Retour en 5 épisodes sur le parcours artistique et personnel de la violoniste aux pieds nus. - réalisé par : Gilles Blanchard
durée : 00:04:20 - Philosophie - par : Thibaut de Saint-Maurice - Survivre aux groupes WhatsApp, tel est le défi moderne : entre les échanges incessants, les discussions impromptues et l'invasion numérique, comment préserver son calme et sa concentration ? La clé pourrait résider dans un équilibre, un savoir-vivre numérique démocratique.
La parité en politique semble aujourd'hui faire consensus, mais son application reste laborieuse. Selon Ruth Elkrief, l'adoption de la loi l'étendant aux communes de moins de 1 000 habitants s'est faite dans la douleur. Bien que les élus locaux reconnaissent les difficultés du mandat, la plupart se représentent. Ce qui interpelle Ruth Elkrief, c'est la similitude des arguments des opposants à la parité, souvent liés à la difficulté de recruter des femmes dans les petites communes. Sur le plan économique, Pascal Perri analyse le recul de Donald Trump sur les taxes douanières, à l'exception de la Chine. Il souligne un retour au réalisme : certains pays maîtrisent mieux les processus industriels, ce qui leur permet de produire à moindre coût. Ce constat affaiblit l'idée d'un repli économique durable des États-Unis. Enfin, Abnousse Shalmani alerte sur la situation démographique en Italie. Avec un taux de fécondité de 1,18 enfant par femme, le pays pourrait perdre un quart de sa population en 50 ans. Ce déclin menace le financement des retraites et du système de santé, malgré une espérance de vie encore élevée. Du lundi au vendredi, à partir de 18h, David Pujadas apporte toute son expertise pour analyser l'actualité du jour avec pédagogie.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Aux États-Unis, les taxes douanières « réciproques » voulues par Donald Trump sont entrées en vigueur le 2 avril 2025. Elles s'ajoutent à d'autres droits de douanes déjà en vigueur visant notamment le Canada, la Chine et le Mexique. Le président américain assure que ces mesures vont booster l'économie de son pays, mais en réalité, les industriels, les commerçants, les consommateurs s'inquiètent. Certaines petites entreprises payent déjà le prix de ces dispositifs, qu'elles répercutent sur leurs prix de vente. De notre correspondante à New-York,« C'est très difficile de prévoir quoi que ce soit » : Annie Bassin l'avoue, cela fait plusieurs semaines qu'elle vit avec la peur au ventre, inquiète de devoir mettre la clé sous la porte. Avec son mari néerlandais, cette New-Yorkaise est à la tête d'une petite entreprise de huit employés, lancée il y a huit ans. Le couple fabrique et vend une boisson bio à base de gingembre dont il vante les bienfaits pour la santé. Mais depuis que Donald Trump a imposé des taxes douanières, les bouteilles qu'ils importent de Chine leur coûtent plus cher. « On avait déjà eu 25% de taxes douanières en 2016, et là, c'est 20% de plus ! »Fabriquer leurs bouteilles aux États-Unis leur coûterait trois fois plus. Alors, pour faire face à cette situation, Annie et son mari Allard van Hoorn ont dû faire des choix difficiles : « Malheureusement, on va licencier 80% de notre staff. C'est triste, mais c'était devenu irresponsable de continuer sur le même modèle. C'est trop risqué. » Pour Annie, « c'est très dur, parce que ce n'est pas juste de la théorie, la vie de ces gens est affectée ».Changer de stratégieUne situation d'autant plus difficile que depuis sa création, la petite entreprise ne cessait de prospérer et réalisait un chiffre d'affaires annuel d'un million de dollars. Des revenus en baisse depuis l'élection, selon Annie, car les Américains font plus attention à leurs dépenses. La politique de Donald Trump a tout chamboulé : « Les taxes douanières, ce n'est pas génial, mais au moins, on sait à quoi on a affaire et on peut s'adapter. Mais l'imprévisibilité, les changements de politique toutes les cinq minutes... C'est quasiment impossible de gérer un business dans ces conditions. Au moindre souci, nous sommes vulnérables. »Alors, pour sauver leur entreprise, Annie et Allard ont décidé de changer de formule. Ils ferment leurs locaux et confient l'emballage et l'expédition de leurs produits aux États-Unis à une autre société. Et surtout, ils ont décidé de s'expatrier. « C'est crucial pour nous d'être flexibles, de serrer les dents pour survivre, explique la commerçante. C'est compliqué de rester ici. On est fiers de ce qu'on a construit et on est certains de pouvoir refaire la même chose dans un environnement plus sain. »Tout en gardant sa branche américaine, le couple mise désormais sur le marché européen. Ils comptent ouvrir une autre petite entreprise de production de boissons à base de gingembre en Grande-Bretagne, puis au Portugal. Avec, peut-être, un retour aux États-Unis dans quatre ans.À lire aussiLes producteurs européens de vins et spiritueux inquiets face à la bataille des taxes
Patricia Oddo est sophrologue, elle vit près de Chartres. En 2021, la publication de son autobiographie, Survivre au pire, a été relayée par de nombreux médias nationaux. Aujourd'hui pour Zeteo, elle témoigne à nouveau du drame effroyable qui a détruit sa famille et qui aurait dû l'anéantir. Patricia Oddo témoigne d'un instinct de vie miraculeux qui l'a sauvée du néant. Elle raconte son cheminement, parsemé d'épreuves et de joies, où l'ombre écrasante a été de plus en plus remplacée par la lumière. Nous sommes inégaux dans nos épreuves et nos souffrances. Le drame de Patricia, dans son ampleur, reste exceptionnellement rare. Son cheminement vers sa rédemption est tout aussi unique. Ce que nous apprend Patricia, c'est que nous sommes tous appelés au pardon, à la joie et à l'amour, là où nous sommes tous égaux dans le plan divin. À quelques jours de l'entrée en Semaine sainte, Patricia nous révèle comment ce plan divin a bouleversé sa vie. Pour lire Survivre au pire, le livre de Patricia Oddo, cliquer ici. ZETEO : LE TEMPS DE L'EFFORT LE PLUS IMPORTANT Chers amis, chers auditeurs de Zeteo, Le témoignage si bouleversant de Patricia Oddo, c'est le nouvel épisode diffusé dès aujourd'hui, qui précède l'entrée dans le temps liturgique le plus fort de l'année. Celui de la retraite de Semaine sainte qui suivra l'épisode des Rameaux, et qui sera diffusé dès dimanche prochain. Cette année comme toutes les autres, c'est le temps de l'effort le plus important de Zeteo, notamment avec les méditations qui vous accompagneront chaque jour du Jeudi saint jusqu'au Dimanche de Pâques. Nous vivons tous des temps difficiles, la lumière tremble un peu, il y a des ombres qui se font menaçantes. La mission de Zeteo, c'est d'essayer d'apporter justement de la lumière particulièrement là où il n'y en a pas, pour ceux qui souffrent, qui doutent, qui sont seuls, malades, dans l'épreuve ou dans l'angoisse. Cette lumière, si vous voulez qu'elle puisse se propager, toucher le plus de cœur possibles, à commencer par le vôtre, il faut l'aider. Ce temps est, avec la fin de l'année, le plus important dans la récolte de dons pour Zeteo. Nous avons besoin de vos dons. Nous sommes remplis de gratitude pour cette aventure que nous partageons ensemble, celle d'avoir à ce jour diffusé 320 épisodes avec des invités formidables, et pour avoir des auditeurs toujours plus nombreux dont beaucoup sont fidèles et certains généreux. Alors d'avance, merci à ceux qui après avoir entendu ce message, répondront par un don. Belle fin de Carême à tous ceux qui le suivent, et belle montée vers Pâques à tous ! Fraternellement, Guillaume Devoud Pour faire un don, il suffit de cliquer ici pour aller sur notre compte de paiement de dons en ligne sécurisé par HelloAsso. Ou de cliquer ici pour aller sur notre compte Paypal. Vos dons sont défiscalisables à hauteur de 66% : par exemple, un don de 50€ ne coûte en réalité que 17€. Le reçu fiscal est généré automatiquement et immédiatement à tous ceux qui passent par la plateforme de paiement sécurisé en ligne de HelloAsso Nous délivrons directement un reçu fiscal à tous ceux qui effectuent un paiement autrement (Paypal, chèque à l'association Telio, 116 boulevard Suchet, 75016 Paris – virement : nous écrire à info@zeteo.fr ). Pour lire d'autres messages de nos auditeurs : cliquer ici. Pour en savoir plus au sujet de Zeteo, cliquer ici. Pour en savoir plus au sujet de Bethesda, cliquer ici. Pour en savoir plus au sujet de Telio, cliquer ici. Pour lire les messages de nos auditeurs, cliquer ici. Nous contacter : contact@zeteo.fr Proposer votre témoignage ou celui d'un proche : temoignage@zeteo.fr
Vincent Trémolet de Villers analyse la stratégie de Marine Le Pen pour se maintenir dans la course à l'élection présidentielle malgré les obstacles judiciaires. Il examine les différentes manœuvres entreprises par la candidate du Rassemblement National pour mobiliser ses troupes et susciter l'indignation de l'opinion publique. Bien que cette approche puisse fonctionner à court terme, Vincent Trémolet de Villers s'interroge sur sa viabilité à long terme face à l'indifférence relative des électeurs et au manque d'un agenda politique clair.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Aux États-Unis, le président américain et son administration précipitent leur pays dans une nouvelle ère inédite : démantèlement de l'État fédéral, suppression du ministère de l'Education, bras de fer avec les juges, expulsions massives de migrants... Donald Trump ira t-il jusqu'à provoquer une crise constitutionnelle ?
Au début des années 2010, Sébastien Rezé achète une rôtisserie avec laquelle il gagne bien sa vie. A l'époque, il travaille beaucoup, vit en colocation et se considère comme un « maniaque du ménage ». Petit à petit, il se met à boire de plus en plus d'alcool et perd son permis de conduire à deux reprises. Il décide de revendre sa rôtisserie et déménage dans un studio de 25 m2 en Seine-et-Marne.Sébastien est alors au chômage et il peine à aménager son appartement. Il récupère des meubles dans la rue et sur des sites de vente de biens d'occasion, mais il se rend compte au fil du temps qu'il accumule les objets et que son appartement devient invivable : il y a des objets partout, des détritus par terre, il ne peut quasiment plus se déplacer chez lui. Il va devoir attendre plusieurs années avant de trouver l'aide dont il a besoin pour s'en sortir, grâce à une association, naissante à l'époque, nommée « Survivre à l'insécurité ». Sébastien Rezé témoigne au micro de Barbara Gouy.Si vous avez besoin d'aide, ou quelqu'un de votre entourage, contactez l'association Survivre à l'insécurité au 01 80 91 46 40 ou par mail : accueil@diogene-asso.org. Écoutez Code source sur toutes les plates-formes audio : Apple Podcast (iPhone, iPad), Amazon Music, Podcast Addict ou Castbox, Deezer, Spotify.Crédits. Direction de la rédaction : Pierre Chausse - Rédacteur en chef : Jules Lavie - Reporter : Barbara Gouy - Production : Thibault Lambert et Clara Garnier-Amouroux - Réalisation et mixage : Julien Montcouquiol - Musiques : François Clos, Audio Network. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
La vie est pleine d'imprévus, et personne n'est réellement à l'abri de l'inattendu. Notre invitée en a fait l'expérience lorsqu'elle est tombée dans un profond coma, un épisode dont elle se souvient encore avec précision. Son histoire met en lumière la force de l'instinct de survie et l'importance des secondes chances.L'offre 'Produit Offert à vie' est valable tant que l'abonnement n'est pas résilié pour les nouveaux clients en FrancePour votre santé, mangez au moins cinq fruits et légumes par jour. www.mangerbouger.fr Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
"Moi je m'en fiche que les gens m'aiment, j'ai juste envie d'être un mec bien. Et je pense que je le suis." Sélectionneur et entraîneur de l'Équipe de France de football entre 2004 et 2010, Raymond Domenech a frôlé les sommets de la gloire et de la victoire mais aussi les tréfonds des tempêtes médiatiques et personnelles. Il s'est confié au micro des Lueurs sur les épreuves qui l'ont marqué, la manière dont il a surmonté les échecs et le lynchage médiatique mais aussi sur le syndrome de l'imposteur qui lui a longtemps collé à la peau. Bonne écoute !
Les propos exprimés dans ce podcast relèvent d'expériences et d'opinions personnelles dans un but de divertissement et ne substituent pas les conseils d'un.e sexologue ou autre professionnel de la santé. Cette semaine sur le podcast, on reçoit pour la 2e fois la sexologue Anne-Sophie Hollender pour la suite du podcast où on parle d'infidélité. Plus d'information sur Anne-Sophie Hollender : https://www.sexologueplateau.com/ Le podcast est présenté par Éros et Compagnie Utiliser le code promo : SexeOral pour 15% de rabais https://www.erosetcompagnie.com/ Les jouets dont les filles parlent: https://www.erosetcompagnie.com/page/podcast Le podcast est présenté par Oxio. Pour plus d'informations: https://oxio.ca/ Code promo pour essayer Oxio gratuitement pendant un mois: SEXEORAL ---- Pour collaborations: partenariats@studiosf.ca Pour toutes questions: sexeoral@studiosf.ca Pour suivre les filles sur Patreon: https://www.patreon.com/sexeoralpodcast Pour contacter les filles directement, écrivez-nous sur Instagram: https://www.instagram.com/sexeoral.podcast/
“Ça ne m'arrivera jamais” : une phrase courante, pourtant démentie par le récit de notre invitée, qui a traversé l'impensable. Plongée dans le coma il y a un an, elle revient aujourd'hui pour partager un témoignage bouleversant, prouvant combien la vie peut basculer à tout moment et montrant la résilience incroyable de l'être humain.www.hellofresh.fr/lepodkatz Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
durée : 00:17:08 - L'interview de 9h20 - par : Léa Salamé - Emilie Dequenne était l'invitée de Léa Salamé. À l'affiche du long-métrage "Survivre", réalisé par Frédéric Jardin, elle revenait aussi sur son cancer, découvert l'été 2023. En rémission lors de l'émission, elle est décédée le 16 mars 2025. - invités : Emilie DEQUENNE - Emilie Dequenne : Actrice belge
Améliorez Meltonic : https://www.meltonic.com/fr/?utm_source=extraterrien&utm_medium=podcast&utm_campaign=extraterrien_collab Dans cet épisode passionnant, Vincent Garos, marin olympique et co-fondateur de Meltonic, revient sur son parcours entre sport de haut niveau et entrepreneuriat. De ses défis en voile aux désillusions olympiques, en passant par sa transition vers la course à pied et la création de Meltonic, une marque de nutrition sportive française naturelle et bio à base de miel, il partage ses expériences marquantes et ses réflexions sur la performance et l'innovation. Un échange inspirant entre dépassement de soi, résilience et passion !
durée : 00:37:19 - Grand bien vous fasse ! - par : Eva Roque - Si vous êtes en couple, vous fêterez peut-être la Saint-Valentin, ou pas. Et si vous êtes célibataires ce sera plus difficile de la fêter avec soi. La Saint Valentin, une célébration annuelle qui met en scène le couple, Le couple, comme source d'accomplissement, et d'épanouissement personnel. - invités : Cécilia Commo,, Camille Rochet, Philippe BRENOT, Laurence Devillairs - Cécilia Commo : Psychanalyste, thérapeute de couple et sexologue à Paris, Camille Rochet : Psychologue et thérapeute de groupe, Philippe Brenot : Psychiatre, sexologue et anthropologue, Laurence Devillairs : Philosophe, enseignante à Paris 1 Panthéon Sorbonne - réalisé par : Claire DESTACAMP, Valérie AYESTARAY