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elisabeth borne

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Le Nouvel Esprit Public
Comment la dette a disparu du débat public / Tensions franco-italiennes et nouveau pacte asile et migration de la Commission européenne

Le Nouvel Esprit Public

Play Episode Listen Later May 14, 2023 64:12


N°297 / 14 Mai 2023.Connaissez-vous notre site ? www.lenouvelespritpublic.frUne émission de Philippe Meyer, enregistrée au studio l'Arrière-boutique le 11 mai 2023.Avec cette semaine :François Bujon de l'Estang, ambassadeur de France.Béatrice Giblin, directrice de la revue Hérodote et fondatrice de l'Institut Français de Géopolitique.Nicole Gnesotto, vice-présidente de l'Institut Jacques Delors.Michaela Wiegel, correspondante à Paris de la Frankfurter Allgemeine Zeitung.COMMENT LA DETTE A DISPARU DU DÉBAT PUBLICSelon les données de l'Insee publiées le 28 mars, la dette publique française a atteint 2.950 milliards d'euros fin 2022, soit 111,6 % du produit intérieur brut (PIB). Au rythme auquel l'État multiplie les dépenses, l'endettement des administrations publiques devrait franchir le seuil symbolique des 3.000 milliards dans le courant de l'année 2023. L'État n'a plus présenté un seul budget à l'équilibre depuis 1974 et le déficit public poursuit une ascension constante, avec une forte accélération à partir de la décennie 2000. Les administrations publiques françaises se sont endettées de 635 milliards sous Nicolas Sarkozy, un quinquennat marqué par la crise financière. La dette s'est ensuite creusée de 396 milliards avec François Hollande. La situation s'est détériorée de 700 milliards sous Emmanuel Macron, pour beaucoup en raison de la crise sanitaire du Covid-19. Un sondage de l'Ifop pour Acteurs publics, EY et l'Observatoire des politiques publiques révélait en novembre 2021 que 81 % des Français jugeaient le niveau d'endettement « inquiétant ». Pour autant, la maîtrise des dépenses publiques a totalement été éclipsée du débat politique lors de l'élection présidentielle qui s'est tenue au printemps 2022 et ne fait pas depuis l'objet de vifs débats.Le gouvernement compte aujourd'hui accélérer le désendettement de l'économie française en ramenant le ratio de la dette rapportée au PIB de 111,6 % du PIB à la fin de 2022 à 108,3 % en 2027, en dopant l'activité et en créant plus d'emplois. Pour réduire la dépense, Bercy compte également sur l'extinction du bouclier tarifaire et la fin des chèques énergie pour les ménages. Enfin, la Première ministre Elisabeth Borne a envoyé une lettre de cadrage à chaque ministère qui devront réduire de 5% leurs dépenses sans toucher à la masse salariale.Le 28 avril, Fitch, l'une des quatre principales agences chargées d'évaluer la solvabilité des États, a abaissé d'un cran la note de la France, à AA – avec perspective stable. En cause, non seulement la trajectoire de dette et de déficit du gouvernement, jugée sujette à caution, mais aussi « l'impasse politique et les mouvements sociaux (parfois violents) » que connaît le pays, a indiqué l'agence. Dans son avis, Fitch précise s'attendre à une amélioration « modeste » du ratio français de dette rapporté au PIB, en raison de « déficits relativement importants et de progrès modestes dans la consolidation budgétaire ». L'agence craint une croissance plus faible et des dépenses gonflées par l'inflation. Ce faisant, elle enfonce un coin dans le programme de stabilité, ce document présenté le 26 avril en conseil des ministres et qui doit être envoyé à Bruxelles, afin de détailler le chemin que la France compte suivre pour revenir aux 3 % de déficit public à l'horizon 2027. La décision d'une autre agence de notation, Standard & Poor's est attendue début juin. L'agence avait prévenu, fin 2022, que la France serait sanctionnée si la dette ne diminuait pas d'ici 2025.***TENSIONS FRANCO-ITALIENNES ET NOUVEAU PACTE ASILE ET MIGRATION DE LA COMMISSION EUROPÉENNELe ministre français de l'Intérieur Gérald Darmanin a estimé, le 4 mai, que la Première ministre italienne d'extrême droite Giorgia Meloni était « incapable de régler les problèmes migratoires sur lesquels elle a été élue ». Des propos qui ont suscité une nouvelle poussée de fièvre sur ce sujet qui empoisonne les relations diplomatiques entre les deux alliés, et provoqué l'annulation le même jour de la première visite à Paris du ministre italien des Affaires étrangères, Antonio Tajani. Celui-ci, jugeant ces propos « irresponsables », a exigé des excuses. Lors du conseil européen de mars Emmanuel Macron avait pourtant déclaré que les deux pays devaient agir ensemble par rapport à la nouvelle pression migratoire que subissaient l'Italie et l'Union Européenne. Une visite de Giorgia Meloni à l'Elysée était même envisagée pour la fin du mois de juin.En novembre, les deux pays avaient connu de fortes tensions lorsque le gouvernement Meloni, à peine au pouvoir, avait refusé de laisser accoster un navire humanitaire « Ocean Viking » de l'ONG SOS Méditerranée qui avait fini par être accueilli par la France à Toulon avec plus de 200 migrants à bord. L'épisode avait suscité la colère de Paris qui avait convoqué une réunion européenne pour que ce scénario inédit ne se reproduise pas. Selon le ministère italien de l'Intérieur, plus de 42.000 personnes sont arrivées par la Méditerranée en Italie cette année contre environ 11.000 sur la même période en 2022. Près de la moitié d'entre eux proviennent de pays francophones (Côte d'Ivoire, Guinée, Tunisie, Cameroun, Burkina Faso, Mali), selon le directeur général de l'Office français de l'immigration et de l'intégration, Didier Leschi.Les Européens sont d'accord sur le fait que les règles actuelles, datant de 2013 - le fameux « Règlement Dublin » - ne fonctionnent pas. La gestion des frontières extérieures, engorgée, repose sur une poignée de pays, les procédures d'asile ont des dizaines de milliers de dossiers en retard et il y a très peu de retours. Il y a deux ans, la Commission européenne avait présenté un « Pacte sur la migration et l'Asile », proposant notamment un plan de répartition entre les États membres proportionnellement à leur taille et leur économie, mais l'UE peine toujours à s'entendre pour l'adopter. Avec pour mot d'ordre : « l'équilibre entre solidarité et responsabilité », ce pacte asile et migration, que les Vingt-Sept veulent voir aboutir au plus tard début 2024, avant les européennes, pourrait aller de l'avant dans les prochaines semaines. Les eurodéputés ont, en effet, formellement donné leur feu vert le 20 avril au début des négociations avec les États membres. Et ce, avant même qu'un accord n'ait été trouvé sur tous les textes au Conseil.Pour l'heure, ce sont toujours les pays qui sont situés au sud de l'Europe qui doivent accueillir les embarcations de migrants et enregistrer les demandes d'asile de ces derniers.Vous pouvez consulter notre politique de confidentialité sur https://art19.com/privacy ainsi que la notice de confidentialité de la Californie sur https://art19.com/privacy#do-not-sell-my-info.

Le grand journal du soir - Matthieu Belliard
«Elisabeth Borne, la secrète», la biographie de la Première ministre par Bérengère Bonte

Le grand journal du soir - Matthieu Belliard

Play Episode Listen Later May 9, 2023 13:40


Aujourd'hui dans "Punchline", Laurence Ferrari et ses invités reviennent sur le livre "Elisabeth Borne, la secrète" de Bérengère Bonte.

Le téléphone sonne
RSA : un revenu bientôt conditionné ?

Le téléphone sonne

Play Episode Listen Later May 3, 2023 38:58


durée : 00:38:58 - Le téléphone sonne - La réforme du RSA devrait être dévoilée avant le début de l'été. Son versement sera désormais conditionné à 10 à 15 heures d'activité, a confirmé Elisabeth Borne. Présentée comme levier pour atteindre le plein-emploi par le gouvernement, certains dénoncent une régression sociale.

Le journal de 18h00
Le gouvernement met en cause Jean-Luc Mélenchon après les violences du 1er mai

Le journal de 18h00

Play Episode Listen Later May 2, 2023 19:45


durée : 00:19:45 - Journal de 18h - "Un nouveau palier a été franchi dans la violence", dénonce la Première ministre Elisabeth Borne à l'Assemblée après les incidents du 1er mai. Le gouvernement reproche à La France insoumise et à son leader Jean-Luc Mélenchon de ne pas condamner les violences contre les forces de l'ordre.

Par Jupiter !
Portugal : adoption du droit à l'arrêt maladie autodéclaré : Neymar songe à demander la nationalité portugaise

Par Jupiter !

Play Episode Listen Later May 1, 2023 4:16


durée : 00:04:16 - Le journal de presque 17h17 - par : Charline Vanhoenacker, Alex Vizorek - Laurent Berger s'est montré favorable à une nouvelle rencontre avec la Première ministre Elisabeth Borne, le chanteur Renaud déclare qu'il regrette d'avoir voté pour Emmanuel Macron et une grève des scénaristes menace Hollywood faute d'accord avec les grands studios, c'est l'actu du jour !

Le journal de 8H00
1er-Mai sous le signe de l'unité contre la réforme des retraites

Le journal de 8H00

Play Episode Listen Later May 1, 2023 15:21


durée : 00:15:21 - Journal de 8 h - Est-ce le début d'un nouveau cycle ou la fin du mouvement ? Elisabeth Borne va inviter les responsables syndicaux à Matignon, tous attendent d'en discuter mardi lors de la réunion intersyndicale, mais la CFDT semble favorable à y aller.

Le journal de 18h00
Réforme des retraites : les syndicats appellent à une mobilisation "inédite et exceptionnelle" ce 1er-Mai

Le journal de 18h00

Play Episode Listen Later Apr 30, 2023 11:05


durée : 00:11:05 - Journal de 18h - La journée de mobilisation intersyndicale du 1er-Mai, contre la réforme des retraites, s'organise. Et les jours suivants aussi : la CFDT anticipe une rencontre avec la Première ministre Elisabeth Borne.

Les informés de France Info
Elisabeth Borne lance des invitations aux syndicats, Attal promet des baisses d'impôts, Emmanuel Macron au Stade de France.. Les informés du vendredi 28 avril 2023

Les informés de France Info

Play Episode Listen Later Apr 28, 2023 55:13


durée : 00:55:13 - franceinfo: Les informés - par : Jean-François ACHILLI, Olivier Delagarde - Autour d'Olivier de Lagarde, les informés débattent de l'actualité du vendredi 28 avril 2023.

Du grain à moudre
RSA : solidarité sous quelles conditions ?

Du grain à moudre

Play Episode Listen Later Apr 27, 2023 37:53


durée : 00:37:53 - Le Temps du débat - par : Emmanuel Laurentin - Le 27 avril, Elisabeth Borne réaffirmait le projet de conditionner le versement du RSA à 15 à 20 heures d'activité. Promue par le candidat Macron, expérimentée dans 19 départements, préconisée par le Haut-commissaire à l'emploi, cette mesure ouvre-t-elle la voie à une solidarité sous conditions ? - invités : Guillaume Allègre Economiste à l'OFCE, centre de recherche en économie de Sciences-Po, spécialiste des questions de protection sociale et de fiscalité.; Axelle Brodiez-Dolino Historienne, directrice de recherche au CNRS et codirectrice du Centre Norbert Elias; Stéphane Haussoulier président divers-droite du conseil départemental de la Somme

Le journal de 22h00
Elisabeth Borne: la feuille de route pour tenter de tourner la page des retraites

Le journal de 22h00

Play Episode Listen Later Apr 26, 2023 15:03


durée : 00:15:03 - Journal de 22h - De nouveaux chantiers, histoire de tenter d'éteindre la colère provoquée par la réforme des retraites et un projet de loi immigration repoussé à l'automne.

Le journal de 18h00
Elisabeth Borne présente une feuille de route fournie mais ajourne le projet de loi Immigration

Le journal de 18h00

Play Episode Listen Later Apr 26, 2023 19:59


durée : 00:19:59 - Journal de 18h - Transition écologique, pouvoir d'achat, services publics : Elisabeth Borne détaille une longue feuille de route pour les mois à venir. Mais, faute de majorité, le projet de loi Immigration est repoussé à l'automne.

C dans l'air
PRIX, SALAIRES... COMMENT REPONDRE A LA COLERE ?– 26/04/23

C dans l'air

Play Episode Listen Later Apr 26, 2023 64:57


EXPERTS DOMINIQUE SEUX Directeur délégué de la rédaction - « Les Echos » HERVÉ GATTEGNO Editorialiste - « Le Point » GAËLLE MACKE Directrice déléguée de la rédaction - « Challenges » Nathalie SAINT-CRICQ Éditorialiste politique - « France Télévisions » PRIX, SALAIRES... COMMENT REPONDRE A LA COLERE ? Discrète depuis la promulgation de la réforme des retraites, Élisabeth Borne a dévoilé ce mercredi, depuis l'Elysée, la feuille de route des "cent jours d'apaisement" décrétés par Emmanuel Macron, autour de trois axes : travail, "justice et ordre républicain et démocratique", "services publics". Autant de thèmes que la cheffe du gouvernement souhaite décliner ces prochains mois à travers des "solutions concrètes [et] des actions qui changent la vie [des Français]", selon ses mots, à l'issue du Conseil des ministres. Ainsi alors que la question du pouvoir d'achat s'est imposée depuis des mois comme la priorité des Français, l'exécutif a décidé de prolonger deux mesures de lutte contre l'inflation. "Nous allons maintenir les boucliers sur les prix de l'énergie et faire un point mi-juin sur l'efficacité du trimestre anti-inflation», a annoncé Elisabeth Borne. La Première ministre a par ailleurs promis d'obtenir "une distribution plus juste des richesses produites par les entreprises" et s'est fixée pour les trois prochains mois de débattre au Parlement "du projet de loi transposant l'accord entre les partenaires sociaux sur le partage de la valeur". Elisabeth Borne a également appelé les entreprises "à agir collectivement pour revaloriser les salaires" et a mis en avant la revalorisation du Smic au 1er mai. "En un an, le smic aura augmenté de plus de 6 %", a affirmé la Première ministre. D'ici au 14 juillet, le gouvernement entend aussi bâtir un nouvel agenda social avec les partenaires sociaux afin d'établir un nouveau "pacte de la vie au travail". Au programme : améliorer du revenu des salariés, valoriser le compte épargne temps universel, améliorer les contions de travail, prévenir l'usure professionnelle ou encore développer l'emploi des seniors. "Cette feuille de route est une main tendue à toutes les bonnes volontés", a lancé la locataire de Matignon. La Première ministre a, en outre, annoncé qu'un projet de loi "industrie verte" sera présenté mi-mai et qu'un projet de loi plein emploi, centré sur l'entité France travail, qui doit remplacer Pôle emploi, sera dévoilé début juin. En juin toujours, le Parlement devrait débattre de la proposition de loi sur la santé et les territoires. En revanche, le projet de loi sur l'immigration voulu par Emmanuel Macron ne sera finalement pas présenté dans l'immédiat car "aujourd'hui, il n'existe pas de majorité pour voter un tel texte, comme j'ai pu le vérifier hier en m'entretenant avec les responsables des Républicains" a confirmé Elisabeth Borne. Néanmoins la cheffe du gouvernement s'est dit "confiante" dans la capacité du gouvernement à trouver "des majorités projet par projet ou par blocs de textes" afin de donner corps à la promesse du président de la République de tourner la page des retraites. Mais pour l'heure ni les syndicats, ni les oppositions ne sont prêts à le faire. Ils tentent de se faire entendre en faisant résonner les casseroles lors des déplacements de l'exécutif et préparent le rendez-vous du 1er mai qu'ils espèrent historique. Pour cette fête du Travail, l'intersyndicale appelle à une mobilisation unitaire et populaire, contre la réforme des retraites mais aussi pour la défense des conditions de travail et des salaires. Une question au cœur des préoccupations des Français alors que l'inflation impacte durement les ménages et est au centre de nombreux mouvements de grève dans le pays. A Marquette-lez-Lille, 74 salariés de l'usine d'acheminement de Vertbaudet ont cessé le travail depuis six semaines. Certaines des employées ont plus de vingt ans d'ancienneté et sont payées un peu plus que le Smic. Elles réclament une augmentation de salaire pour "vivre dignement de leur travail". Autre sujet de tensions : le logement, premier poste dans le budget des Français. Avec la hausse des taux d'intérêts et la baisse des prix, le marché de l'immobilier est en plein bouleversement, mais comme souvent ce sont les ménages qui payent. Il devient de plus en plus difficile de louer un logement. DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L'AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/

C dans l'air
Macron : un anniversaire... et des casseroles ! - 24/04/23

C dans l'air

Play Episode Listen Later Apr 24, 2023 64:14


LES EXPERTS : - Cécile CORNUDET - Éditorialiste politique - Les Echos - Olivier BEAUMONT - Grand reporter politique - Le Parisien - Aujourd'hui en France - Frédéric DABI - Directeur général Opinion - Institut de sondages IFOP, auteur de La fracture - Nathalie MAURET - Journaliste politique - Groupe de presse régionale Ebra Un entretien-fleuve et nouvelle feuille de route. Quelques jours après la promulgation du projet de loi sur la réforme des retraites, Emmanuel Macron a décidé de poursuivre son offensive médiatique en échangeant longuement avec onze lecteurs du Parisien-Aujourd'hui en France. L'occasion pour le chef de l'Etat, pour le premier anniversaire de son second quinquennat, de dresser une sorte de bilan, dans une période pour le moins tumultueuse, rythmée par les concerts de casseroles et les interpellations lors de chaque déplacement des membres de l'exécutif sur fond de record d'impopularité dans les sondages. Ainsi dans le dernier baromètre Ifop pour le JDD, 72 % des personnes interrogées se disent "mécontentes" du président, dont 47 % sont "très mécontentes" de son action, soit plus de 7 % en un mois. La bataille de l'opinion s'annonce rude pour celui qui il y a un tout juste un an voulait être le "président de tous" et se retrouve aujourd'hui isolé face à la colère d'une partie du pays. En retrait depuis le début de l'année sur la scène intérieure, le chef de l'Etat qui a décrété une période de cent jours pour se relancer, entend désormais se "réengager dans le débat public" et reconnaît qu'il aurait dû se "mouiller" davantage sur la réforme phare de son second quinquennat. Interrogé sur l'inflation qui frappe durement le budget des ménages, le chef de l'Etat a prévenu que la situation serait difficile "jusqu'à la fin de l'été" et plaidé pour que "le travail paye mieux", tout en renvoyant la balle aux "employeurs" et au "dialogue social". Evoquant la question de l'immigration, il s'est dit finalement favorable à "un seul texte" pour permettre une loi "efficace et juste" après avoir expliqué en mars dernier vouloir saucissonner le projet en "plusieurs textes" pour n'en garder que les aspects les plus consensuels, faute de majorité absolue à l'Assemblée nationale. Le chef de l'État est cependant resté évasif sur la méthode qui sera employée par l'exécutif pour faire voter ce texte, alors qu'Elisabeth Borne s'est engagée à ne plus employer l'article 49.3, hors textes budgétaires. Une Première ministre, fragilisée dans son poste et dont beaucoup en macronie considèrent qu'elle quittera ses fonctions au plus tard cet été. Mais qui pourrait la remplacer à Matignon ? Dans les couloirs du pouvoir, des noms circulent à droite est notamment celui de Gérard Larcher. Le président Les Républicains du Sénat accepterait-il de remplacer Elisabeth Borne si Emmanuel macron lui demandait ? "Aujourd'hui, je ne dirais pas oui" a répondu l'intéressé le 13 avril dernier au micro de BFMTV. Néanmoins, dans le même entretien, le sénateur a envoyé d'autres signaux, plus conciliants, appelant les LR à "reconstruire une confiance avec les Français pour être une alternative" qui pourrait se faire "dans le cadre d'une coalition, en refusant les deux extrêmes". Pour l'heure, l'ancien maire de Rambouillet jure qu'il est seulement candidat aux sénatoriales dans son département, en septembre. De son côté, le chef de l'Etat a apporté dans l'entretien sa "confiance" à sa Première ministre qui a bien "fait son travail dans un moment difficile pour le pays" et a été interrogé sur la progression de l'extrême droite dans le pays. S'imagine-t-il être raccompagné par Marine Le Pen sur le perron de l'Elysée en 2027, lui a notamment demandé une lectrice du Parisien. "Marine Le Pen arrivera (au pouvoir), si on ne sait pas répondre aux défis du pays et si on installe une habitude du mensonge ou de déni du réel" a répondu le chef de l'Etat. "Il y a beaucoup de gens qui font cette politique-fiction et qui lui font bien la courte-échelle", a par ailleurs déploré le président de la République qui assume continuer de parler du "Front national". Quel bilan après la première année du second quinquennat d'Emmanuel Macron ? Où en sont les chantiers annoncés en 2022 ? Emmanuel Macron a chargé Elisabeth Borne d'élargir sa majorité. Mais avec qui ? Et que se passe-t-il chez LR ? L'alliance droite et extrême droite se fera-t-elle via la jeune génération ? DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L'AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/

Le Nouvel Esprit Public
Après la décision du Conseil Constitutionnel, fin de partie, mais pour qui ? / Lula en Chine : le Sud global contre l'Occident ?

Le Nouvel Esprit Public

Play Episode Listen Later Apr 23, 2023 68:25


n°294 / 23 avril 2023Connaissez-vous notre site ? www.lenouvelespritpublic.frUne émission de Philippe Meyer, enregistrée au studio l'Arrière-boutique le 21 avril 2023.Avec cette semaine :Nicolas Baverez, essayiste et avocat.Jean-Louis Bourlanges, président de la Commission des Affaires étrangères de l'Assemblée nationale.Marc-Olivier Padis, directeur des études de la fondation Terra Nova.Michaela Wiegel, correspondante à Paris de la Frankfurter Allgemeine Zeitung.APRÈS LA DÉCISION DU CONSEIL CONSTITUTIONNEL, FIN DE PARTIE, MAIS POUR QUI ?La loi réformant les retraites et portant l'âge légal de départ à 64 ans a été promulguée au « Journal Officiel » dans la foulée de son approbation par le Conseil constitutionnel. Cette approbation n'a pas calmé la colère de l'intersyndicale, qui a décliné l'invitation d'Emmanuel Macron à le rencontrer, le 18 avril. Le secrétaire national de la CFDT, Laurent Berger, a réclamé un « délai de décence », ajoutant que l'intersyndicale s'était donnée comme horizon pour entamer les discussions l'« après 1er mai », date d'une nouvelle journée de mobilisation des opposants à la réforme des retraites. Les treize organisations de salariés et de défense de la jeunesse, réunies en intersyndicale, ont diffusé, dès la décision du Conseil constitutionnel connue, une déclaration commune titrée : « Ce n'est pas fini ! ». L'intersyndicale promet un 1er mai « unitaire et populaire ». Un 1er mai unitaire serait une première depuis 2002, quelques jours après le fameux 21 avril qui avait vu Jean-Marie Le Pen accéder au second tour de l'élection présidentielle.Lors de son allocution télévisée, lundi, le président de la République a listé trois chantiers prioritaires : le travail, la « justice et l'ordre républicain et démocratique » et « le progrès pour mieux vivre ». Il a donné rendez-vous dans « cent jours », au 14 juillet, pour « faire un premier bilan ». Elisabeth Borne, confortée à son poste, détaillera sa feuille de route la semaine prochaine. Pour Laurent Berger, il n'en ressort « rien de concret », il s'est agi d'un « énième discours de la méthode » qui « ne nous a rien appris et ne met pas fin au ressentiment des gens ».D'après une enquête pour Libération, réalisée par l'institut Viavoice, 76 % des personnes interrogées estiment que la démocratie française est actuellement « en mauvaise santé », tandis que 39 % sont encore plus critiques, la jugeant même « en très mauvaise santé ». 74 % pensent que la mauvaise santé de la démocratie est due au moins en partie au fait que les élus sont « déconnectés des réalités des Français ». Selon un sondage de l'institut Elabe réalisé les 15 et 16 avril, l'image du président de la République s'est fortement dégradée, en France comme à l'étranger. Avec seulement 25 % d'opinions positives, Emmanuel Macron est proche du taux d'impopularité où l'avait plongé la crise des Gilets jaunes (23% en novembre/décembre 2018) observe Bernard Sananès, président d'Elabe. Loin du Président « protecteur » des années Covid, ou du Président « chef de guerre » du premier semestre 2022, c'est aujourd'hui l'image d'un chef d'État autoritaire, voire brutal qui domine dans l'opinion.Figure de la lutte contre la réforme des retraites, le secrétaire général de la CFDT, Laurent Berger, dont l'organisation a gagné 31.000 adhérents dans les dernières semaines, a annoncé mercredi qu'il quittait ses fonctions en juin au profit de Marylise Léon, actuellement numéro deux du syndicat. Elle se décrit elle-même comme « pas facile, surtout dans les négociations » et veut, elle aussi, un 1er mai « historique » face à la « surdité de l'exécutif ».***LULA EN CHINE, LE SUD GLOBAL CONTRE L'OCCIDENT ? Le président brésilien, Luiz Inacio Lula da Silva, a effectué du 13 au 14 avril une visite officielle en Chine. Il a rencontré le président Xi Jinping. Objectif affiché : permettre à la première puissance d'Amérique latine de revenir au centre de la géopolitique mondiale, consolider son rôle au sein des pays émergents et sécuriser ses exportations, alors que la situation économique du pays est précaire. Avant de rejoindre Pékin, Lula s'est arrêté à Shangaï où il a assisté à la cérémonie d'investiture de Dilma Rousseff, en tant que présidente de la Nouvelle Banque de développement, la banque des Brics (Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du Sud), appelé le « G7 des émergents ». Cette banque vise à « aider à financer les économies en développement, en particulier dans les infrastructures et la transition énergétique durable ». Le dirigeant brésilien en a profité pour fustiger le Fonds monétaire international, qu'il a accusé d'« asphyxier les économies de pays comme l'Argentine » et estimé que la banque des Brics « a un grand potentiel de transformation », car elle « libère les pays émergents de la soumission aux institutions financières traditionnelles ».Les échanges entre le Brésil et la Chine ont atteint en 2022 un record de 152 milliards de dollars, loin devant les États-Unis (89 milliards). Un chiffre multiplié par vingt depuis la première visite de Lula, en 2004, avec un excédent de 28 milliards en faveur du Brésil. Le géant sud-américain vend des matières premières et achète des produits manufacturés à haute valeur ajoutée. La Chine est le premier partenaire commercial du Brésil, qui est également le premier récipiendaire des investissements chinois dans la région, avec 6 milliards de dollars en 2021, dans des secteurs stratégiques, comme les routes, les usines hydroélectriques et les télécommunications, en particulier en déployant le réseau 5G de Huawei malgré l'hostilité de Washington. Au terme de sa visite à Pékin, le président brésilien a signé quinze accords économiques couvrant des domaines tels que la technologie des satellites, l'économie numérique, les énergies renouvelables, l'industrie automobile et l'agro-industrie.Tant sur le plan diplomatique qu'économique, les deux pays ont décidé de développer leurs relations pour « se débarrasser de règles injustes et réaliser un développement plus juste et plus équilibré », selon les termes de Lula. Comme la Chine et la plupart des pays émergents, le Brésil n'a pas imposé de sanctions à l'encontre de la Russie. Le président Brésilien qui se refuse toujours à envoyer des munitions à l'Ukraine « au nom de la paix » a affirmé à Pékin que « les Etats-Unis doivent cesser d'encourager la guerre et parler de paix, l'Union européenne doit commencer à parler de paix ». Le porte-parole du Conseil de sécurité nationale américain a observé que « dans ce cas précis, le Brésil se fait l'écho de la propagande russe et chinoise sans prendre en compte les faits ». En revanche, le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov, avant sa rencontre lundi avec le président Lula à Brasilia a déclaré : « Nous sommes reconnaissants envers nos amis brésiliens pour l'excellente compréhension de la genèse de cette situation » en Ukraine.Vous pouvez consulter notre politique de confidentialité sur https://art19.com/privacy ainsi que la notice de confidentialité de la Californie sur https://art19.com/privacy#do-not-sell-my-info.

C dans l'air
MACRON : 13 MINUTES, 100 JOURS... ET ÇA REPART ? – 18/04/23

C dans l'air

Play Episode Listen Later Apr 18, 2023 63:29


EXPERTS GUILLAUME DARET Grand reporter au service politique – « France Télévisions » ANNE ROSENCHER Directrice déléguée de la rédaction – « L'Express » OLIVIER BABEAU Essayiste, président de l'Institut Sapiens « La Tyrannie du divertissement » HERVÉ GATTENGO Éditorialiste – « Le Point » "100 jours" et trois chantiers pour apaiser la France. Dans son allocution télévisée lundi soir, Emmanuel Macron s'est donné "100 jours", d'ici le 14 juillet, pour sortir de la crise provoquée par sa réforme des retraites en fixant un nouveau cap à son exécutif, axé sur le "travail", la "justice" et "le progrès pour mieux vivre". Cette feuille de route pour les trois prochains mois sera détaillée la semaine prochaine par Elisabeth Borne en Conseil des ministres. Accueilli par des concerts de casseroles dans de nombreuses villes, les propos du chef de l'Etat ont également fait vivement réagir syndicats et opposition qui étrillent depuis hier soir un discours "déconnecté", "vide", "creux". Dans ces treize minutes de discours, "il n'y a rien de concret" a critiqué Laurent Berger. " L'apaisement, il fallait le faire sur le sujet qui a créé l'embrasement social, la réforme des retraites". "D'ici le 1er mai il n'y aura pas de rencontres", et la CFDT ne se rendra pas à l'invitation d'Emmanuel Macron ce mardi, a rappelé le leader syndical. Du côté de la CGT, Sophie Binet, a affirmé avoir le sentiment que le président de la République "n'a pas entendu ce que lui ont dit et répété les millions de manifestants" et de salariés grévistes. "Sur quelle planète vit Emmanuel Macron ? Cette allocution aurait pu être faite par ChatGPT. Il y avait un côté très désincarné", a ironisé la nouvelle patronne de la CGT qui n'ira pas non plus voir le président aujourd'hui. "La porte reste ouverte" a répondu le chef de l'Etat qui propose "un nouveau pacte de la vie au travail" négocié par les partenaires sociaux. "L'objectif qu'on doit se donner c'est que l'agenda complet des négociations soit défini dans les prochaines semaines, les prochains mois de manière solide" "et qu'on laisse le temps de la négociation, je dirais jusqu'à la fin de cette année pour pouvoir bâtir ce pacte", a déclaré ce mardi Emmanuel Macron en ouverture d'une réunion avec la patronat. Il a également assuré ne pas vouloir "donner le sentiment de brusquer", alors que le patron du Medef avait affirmé lundi soir, après l'allocution présidentielle, que le dialogue social prendrait plus de temps que les 100 jours. A la sortie de la réunion de ce mardi, Geoffroy Roux de Bezieux a indiqué qu'une "discussion allait être ouverte sur l'emploi des séniors avec ce qui a été enlevé par le Conseil constitutionnel, sur les transitions professionnelles et une autre probablement sur les parcours en entreprise. Il y aura aussi une loi pour transposer l'accord sur le partage de la valeur", a-t-il expliqué. Outre "un nouveau pacte de vie au travail", le président a également promis dans son allocution de s'attaquer à l'immigration illégale ainsi qu'aux fraudes sociales et fiscales, d'accélérer la réforme des lycées professionnels ou encore de garantir un meilleur accès aux services publics. Au menu, l'éducation, qui doit "renouer avec l'ambition d'être l'une des meilleures d'Europe", et la santé, avec l'engagement de "désengorger" tous les services d'urgence des hôpitaux d'ici fin 2024. Mais comment ? Interrogé par Le Parisien, le président de l'Association des médecins urgentistes de France, Patrick Pelloux, a jugé cette dernière mesure "impossible à tenir, à moins d'aller à l'opposé de ce qui est fait jusqu'à présent". L'urgentiste y voit "un effet d'annonce". DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L'AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/

Du grain à moudre
Après les décisions du Conseil constitutionnel, qui représente quoi ?

Du grain à moudre

Play Episode Listen Later Apr 17, 2023 39:30


durée : 00:39:30 - Le Temps du débat - par : Emmanuel Laurentin - Le 14 avril, Elisabeth Borne a salué la « fin du chemin démocratique » de la réforme des retraites. Pendant trois mois, la contestation a mis en lumière les tensions entre différents modes de représentation. Au parlement, dans la rue, à l'Elysée ou chez les Sages : qui représente quoi ? - invités : Charles de Courson député (UDI) de la Marne, qui avait lancé, en 2014, une pétition citoyenne pour la transparence des indemnités des députés, également membre de la commission des finances.; Laurence Kaufmann Sociologue à la faculté des sciences sociales et politiques de l'université de Lausanne; Anne Levade professeure de droit public à l'université Paris I panthéon-Sorbonne, présidente de l'Association française de droit constitutionnel

C dans l'air
MACRON VEUT SORTIR DE LA CRISE... MAIS COMMENT ? – 17/04/23

C dans l'air

Play Episode Listen Later Apr 17, 2023 63:34


EXPERTS RAYMOND SOUBIE Président du groupe de conseil Alixio NATHALIE SAINT-CRICQ Éditorialiste politique - « France Télévisions » PAULINE DE SAINT REMY Journaliste politique - « Politico Europe » JÉRÔME FOURQUET Directeur département Opinion - Institut de sondages IFOP Auteur de « La France sous nos yeux » Ses prises de paroles ont été rares ces derniers mois sur le dossier des retraites, mais Emmanuel Macron entend se charger lui-même de clore le chapitre. Trois jours après la promulgation express de la loi qui a indigné syndicats et oppositions, le président de la République s'adressera aux Français ce lundi à 20 heures, dans une allocution télévisée, pour tenter de reprendre la main et parler d'avenir. Selon le porte-parole du gouvernement, Olivier Véran, le chef de l'Etat va chercher l'"apaisement", "faire le bilan" de ces trois mois de crise et tracer des perspectives pour la suite de son mandat. Surtout pas d'immobilisme, c'est l'idée qui a été défendue tout le week-end par la Macronie. Elisabeth Borne l'a d'ailleurs affirmé lors d'un discours prononcé devant le Conseil national du parti Renaissance, samedi à Paris : "nous sommes déterminés à accélérer" les réformes après celle des retraites. Le président de la République devrait donc énumérer des pistes pour se projeter dans "l'après". Mais en refusant d'entrer dans l'"agenda" d'après-crise de l'exécutif, tous les syndicats ont fait part de leur "détermination" à poursuivre le combat contre le recul de l'âge légal à 64 ans. En commençant par décliner une invitation mardi à l'Élysée et en donnant déjà de nouveaux rendez-vous pour continuer la mobilisation contre la réforme des retraites. "On ne peut pas passer l'éponge", a prévenu ce lundi le secrétaire général de la CFDT. "Il est hors de question d'aller discuter comme si de rien n'était (…) il y a un ressentiment", a affirmé Laurent Berger, qui pour ne pas refermer la «séquence» et conserver l'unité de l'intersyndicale, souhaite "que le 1er mai, on casse la baraque en nombre de manifestants dans la rue". La CGT, de son côté, a également appelé à des "temps forts" de mobilisation par territoires et professions les 20 et 28 avril alors que des appels à manifester pendant l'allocution du président ce soir ont été lancés. À l'initiative de l'association Attac (pour Association pour la taxation des transactions financières et pour l'action citoyenne), des concerts de casseroles sont prévus devant les mairies et les préfectures de France à l'heure même où le chef de l'État débutera son intervention solennelle. L'idée a depuis été relayée et approuvée par plusieurs responsables politiques et syndicaux. Alors pourquoi le chef de l'Etat veut-il prendre la parole maintenant ? Quelles annonces peut-il faire ? Peut-il se faire entendre dans ce climat de défiance ? Les Français seront-ils au rendez-vous ce soir à 20 heures ? Et maintenant la loi promulguée, quelles sont les échéances à venir ? D'après une sondage Ifop pour le JDD, pour 90 % des Français, la lutte contre la vie chère doit être une priorité de l'État. L'inflation a atteint 5,7 % en mars sur un an en France, tirée par l'envolée des prix des produits alimentaires (15,9 % le mois dernier). En conséquence : plus d'un Français sur deux (53%) à confier avoir réduit les portions consommées, et parmi les Français les plus précaires, plus de quatre sur dix (42%) affirment avoir été contraints de supprimer un repas par jour, selon une autre enquête Ifop. DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L'AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/

C dans l'air
MACRON, LA RUE… ET LES 9 SAGES – 13/04/23

C dans l'air

Play Episode Listen Later Apr 13, 2023 64:23


EXPERTS PASCAL PERRINEAU Politologue - Professeur des universités à Sciences Po Auteur de « Le populisme » CARL MEEUS Rédacteur en chef - « Le Figaro Magazine » NATHALIE SAINT-CRICQ Éditorialiste politique - « France Télévisions » SOAZIG QUÉMÉNER Rédactrice en chef du service politique - « Marianne » « Le combat syndical contre la réforme des retraites est loin d'être terminé ». La partie n'est pas finie pour Laurent Berger. Présent aujourd'hui dans le cortège parisien de cette douzième journée de mobilisation, le secrétaire général de la CFDT a affirmé qu'il se projetait vers de « grandes manifestations populaires le 1er mai ». « Le mouvement n'est pas fini », a confirmé à ses côtés la numéro un de la CGT Sophie Binet, déterminée à obtenir la non promulgationde la réforme, estimant que le président de la République « ne peut gouverner le pays tant qu'il ne la retire pas ». De son côté, Emmanuel Macron cherche à passer à autre chose, promettant aux syndicats un « échange qui permettra d'engager la suite ». Une proposition froidement reçue par Laurent Berger, qui a plaidé pour un « délai de décence ». « Pour nous, l'ordre du jour est le retrait de cette réforme des retraites », a ajouté Sophie Binet. Une sortie de crise difficile à trouver donc pour le chef de l'Etat, qui voit la contestation le poursuivre jusque dans ses déplacements internationaux, comme cette semaine aux Pays-Bas. En France, la pression ne faiblit pas non plus. Les grèves continuent dans les raffineries et les transports, et des coups d'éclats un peu partout sur le territoire ont lieu dans un climat tendu, parfois violent, qui risque de trouver son paroxysme demain soir si le Conseil institutionnel valide la loi. Une décision cruciale, qui sera scrutée par l'exécutif comme les opposants. Les neuf sages de la rue de Montpensier annonceront en effet si la réforme des retraites est partiellement ou entièrement censurée, ou bien au contraire homologuée. Laurent Fabius, le président du Conseil, a donc lourd sur les épaules. Sa décision, hautement politique, pourrait impacter le reste du quinquennat d'Emmanuel Macron. Le Conseil constitutionnel jugera aussi si la demande de référendum d'initiative partagée (RIP) de la gauche est recevable ou non. De son côté, Laurent Berger appelle le chef de l'Etat à débloquer la situation avec l'article 10 de la Constitution, celui-là même qui permet une nouvelle délibération d'avoir lieu au Parlement. Face à la crise, Elisabeth Borne joue sa survie à Matignon. Et si un début de tension s'est fait sentir ce week-end entre elle et le président de la République, c'est maintenant sa déclaration sur la ligue des Droits de l'Homme qui surprend. Expliquant « ne plus comprendre » certaines positions de l'association, elle emboîte le pas à Gérald Darmanin, qui a déclaré pour sa part que « la subvention donnée par l'Etat à la LDH méritait d'être regardée dans le cadre des actions qui ont pu être menées ». Alors, cette douzième mobilisation de l'intersyndicale est-elle la dernière ? Le Conseil constitutionnel mettra-t-il fin à la crise ? Elisabeth Borne peut-elle encore rester à Matignon ? DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L'AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/

C dans l'air
MACRON DÉCLENCHE UN TOLLÉ DIPLOMATIQUE ! – 11/04/23

C dans l'air

Play Episode Listen Later Apr 11, 2023 63:46


EXPERTS BRUNO TERTRAIS Directeur adjoint de la FRS Conseiller géopolitique à l'Institut Montaigne PHILIPPE DESSERTINE Directeur de l'Institut de Haute Finance Auteur de « Le grand basculement » SYLVIE MATELLY Economiste – Directrice adjointe de l'Iris Institut de relations internationales et stratégiques FRÉDÉRIC SAYS Journaliste à la rédaction internationale – « Radio France » "Il n'y a pas de volonté de laisser Taïwan envahi par la Chine. Il y a, au contraire, la volonté de faire baisser les tensions". Stéphane Séjourné, député européen et secrétaire général du parti Renaissance, était ce mardi 11 avril au matin sur France Inter, pour tenter d'éteindre la polémique déclenchée par les propos d'Emmanuel Macron, dans un entretien accordé aux Échos et au site Politico, qui ont provoqué des remous à Bruxelles, Berlin et Washington. Lors du vol qui le ramenait vendredi à Paris après une visite d'État de trois jours en Chine, le chef de l'Etat a jugé que l'Europe devait incarner une troisième voie sur la question de Taïwan : "La pire des choses serait de penser que nous, Européens, devrions être suivistes sur ce sujet et nous adapter au rythme américain et à une surréaction chinoise". "Le grand risque" pour le Vieux Continent serait "de se retrouver entraîné dans des crises qui ne sont pas les nôtres, ce qui nous empêcherait de construire notre autonomie stratégique". "Le paradoxe", selon le président, "serait que nous nous mettions à suivre la politique américaine, par une sorte de réflexe de panique". Un message qui suscite depuis de très nombreuses critiques alors que Pékin a enclenché des exercices militaires autour de l'île. Ainsi l'Alliance interparlementaire sur la Chine (IPAC), un groupe de parlementaires européens et internationaux, a fustigé les propos d'Emmanuel macron, par le biais d'un communiqué, affirmant que le président français "ne parle pas pour l'Europe". En Allemagne, le quotidien populaire Bild Zeitung titre sur "Le dangereux agenouillement de Macron devant la Chine". Le Tagesspiegel de Berlin dénonce "la folie des grandeurs du président français" et s'interroge : "Macron croit-il vraiment qu'il peut parler d'égal à égal avec Xi ? Qu'a-t-il atteint pour la France et pour l'Europe en Chine ? Et pour l'Ukraine ? Quelle est la contrepartie chinoise pour les flatteries de Macron à l'égard de Pékin ?" Et dans la classe politique allemande, on n'est pas plus tendre alors qu'Outre-Atlantique la sortie du chef de l'État a fait également vivement réagir. En plus d'articles de presse qui relatent une visite complaisante à l'égard des autorités chinoises, des élus américains s'étonnent ou demandent des clarifications. C'est le cas par exemple de Marco Rubio, l'ancien rival de Donald Trump en 2016 au sein du parti républicain, qui dans une vidéo publiée sur les réseaux sociaux demande aux Européens si Emmanuel Macron parle en leur nom, tout en moquant un revirement diplomatique après "six heures de visite". Toujours sur les réseaux sociaux, Garry Kasparov, opposant russe au pouvoir de Vladimir Poutine, en exil à New York, use d'un langage peu diplomatique pour fustiger la sortie du président français. "Pathétique de la part de Macron, comme d'habitude", écrit-il, surtout aujourd'hui "alors qu'il vient de rencontrer le dictateur chinois". Selon l'ancien champion du monde d'échecs, "l'Europe est en guerre aujourd'hui précisément parce qu'elle a essayé d'éviter de s'impliquer dans une crise, lorsque Vladimir Poutine a envahi l'Ukraine pour la première fois en 2014." Alors quelle est la stratégie défendue par le chef de l'Etat ? Quels sont les contours de cette troisième voie qu'il tente d'incarner sur la scène internationale ? L'Europe peut-elle rester neutre sur le sort de Taïwan ? Emmanuel Macron se rend ce mardi au Pays-Bas pour une visite d'Etat de deux jours, largement axée sur l'UE. L'occasion sans doute de préciser ses propos. Car les mots utilisés sur Taïwan, comme ceux en 2019 sur la mort cérébrale de l'Otan, ou encore ceux appelant "à ne pas humilier la Russie", ont suscité un nouveau malaise aux Etats-Unis comme parmi les "27" où de nombreuses voix l'accusent de rompre encore une fois la solidarité atlantique ou de conduire l'Europe dans une "impasse géopolitique". Pendant ce temps en France, Elisabeth Borne consulte à Matignon. Le Première ministre reçoit ce mardi Marine Le Pen à deux jours de la douzième mobilisation contre la réforme des retraites, ce jeudi, veille de la décision du Conseil constitutionnel sur la loi. Une étape cruciale très attendue. DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L'AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/

Le grand journal du soir - Matthieu Belliard
La réforme des retraites peut-elle être retoquée ?

Le grand journal du soir - Matthieu Belliard

Play Episode Listen Later Apr 11, 2023 11:44


Aujourd'hui dans "Punchline", Laurence Ferrari et ses invités reviennent sur la rencontre entrer Marine Le Pen et Elisabeth Borne.

Par Jupiter !
Reconversion professionnelle avec William Lebghil

Par Jupiter !

Play Episode Listen Later Apr 10, 2023 2:58


durée : 00:02:58 - Le sketch - Le sketch d'aujourd'hui nous plonge dans un cabinet de coach spécialisé en reconversion professionnelle. Ses clients ? Philippe Martinez, Olivier Véran, Elisabeth Borne et Laurent Berger.

Politique
"Une crise démocratique" selon la CFDT : Emmanuel Macron réagit

Politique

Play Episode Listen Later Apr 7, 2023 39:30


Marine Le Pen au plus haut dans plusieurs sondages. Si l'élection présidentielle avait lieu dimanche, le Rassemblement National serait en tête au premier tour. Le parti à la flamme qui bénéficie sans doute de la grogne sociale. Grogne qui se poursuit dans la rue pour la 11ème journée de mobilisation. Les syndicats, eux, montent au créneau après leur entretien avec Elisabeth Borne et parle d'une "crise démocratique".

Les informés de France Info
tensions entre Elisabeth Borne et Emmanuel Macron ?

Les informés de France Info

Play Episode Listen Later Apr 7, 2023 15:42


durée : 00:15:42 - tensions entre Elisabeth Borne et Emmanuel Macron ?

Marketplace Morning Report
French workers continue their revolt over retirement age rise

Marketplace Morning Report

Play Episode Listen Later Apr 6, 2023 7:45


From the BBC World Service: France is facing another day of strikes and protests after talks between trade unions and prime minister Elisabeth Borne failed to make progress. Unions say she refused to discuss rolling back on legislation raising the retirement age from 62 to 64. We hear from a train driver involved in the protests. Plus, thousands of people have taken to the streets in Argentina over spending cuts imposed as part of a $44 billion debt repayment deal with the International Monetary Fund. And, a copy of the first Shakespeare folio — a collection of some of his most famous plays — has gone on sale with a price tag of $7.5 million.

Marketplace All-in-One
French workers continue their revolt over retirement age rise

Marketplace All-in-One

Play Episode Listen Later Apr 6, 2023 7:45


From the BBC World Service: France is facing another day of strikes and protests after talks between trade unions and prime minister Elisabeth Borne failed to make progress. Unions say she refused to discuss rolling back on legislation raising the retirement age from 62 to 64. We hear from a train driver involved in the protests. Plus, thousands of people have taken to the streets in Argentina over spending cuts imposed as part of a $44 billion debt repayment deal with the International Monetary Fund. And, a copy of the first Shakespeare folio — a collection of some of his most famous plays — has gone on sale with a price tag of $7.5 million.

Le journal de 18h00
Réforme des retraites : peut-on parler de "crise démocratique" ?

Le journal de 18h00

Play Episode Listen Later Apr 5, 2023 20:23


durée : 00:20:23 - Journal de 18h - L'intersyndicale appelle à un nouveau mouvement d'ampleur demain contre la réforme des retraites, après l'échec de la réunion avec Elisabeth Borne. Depuis la Chine, Emmanuel Macron reproche au syndicaliste Laurent Berger de parler de "crise démocratique", ce qui ferait "monter les extrêmes".

Le journal de 22h00
Retraites : dialogue de sourds entre Elisabeth Borne et les syndicats

Le journal de 22h00

Play Episode Listen Later Apr 5, 2023 14:46


durée : 00:14:46 - Journal de 22h - La reprise du dialogue social a échoué ce matin à Matignon. La rencontre entre la Première ministre et l'intersyndicale n'a rien donné, le gouvernement maintient sa réforme des retraites. Les syndicats comptent sur une 11e journée nationale d'action demain pour faire plier l'exécutif. - invités : Raymond Soubie Conseiller, Président d'ALIXIO : entreprise de Conseil en Ressources Humaines

Par Jupiter !
Elisabeth Borne et le speed dating de l'intersyndicale

Par Jupiter !

Play Episode Listen Later Apr 5, 2023 3:07


durée : 00:03:07 - Le Billet de Charline Vanhœnacker - par : Charline Vanhoenacker - Aujourd'hui Charline revient sur la réunion express entre Elisabeth Borne et l'intersyndicale.

Le Billet de Charline
Elisabeth Borne et le speed dating de l'intersyndicale

Le Billet de Charline

Play Episode Listen Later Apr 5, 2023 3:07


durée : 00:03:07 - Le Billet de Charline Vanhœnacker - par : Charline Vanhoenacker - Aujourd'hui Charline revient sur la réunion express entre Elisabeth Borne et l'intersyndicale.

L'oeil de...
Elisabeth Borne et les syndicats : "Ca nous est tous arrivé de recevoir des gens qu'on ne peut pas encadrer"

L'oeil de...

Play Episode Listen Later Apr 4, 2023 5:54


Ecoutez L'oeil de Philippe Caverivière du 04 avril 2023 avec Philippe Caverivière.

Les Grosses Têtes
DÉCOUVERTE - "RTL Sans filtre" : le barbecue de Bertrand Chameroy avec Elisabeth Borne

Les Grosses Têtes

Play Episode Listen Later Apr 1, 2023 3:48


"RTL Sans Filtre", c'est le nouveau rendez-vous d'humour cette saison sur RTL. Désormais le week-end, les Grosses Têtes vous proposent de découvrir en podcast les chroniques de Sébastien Thoen, que vous connaissez tous, mais également celles de Mathieu Madénian, Bertrand Chameroy, Elodie Poux ou encore Sandrine Sarroche. Dans ce podcast, Bertrand Chameroy revient sur le changement d'heure et son barbecue organisé en présence... d'Elisabeth Borne. Du lundi au vendredi, à 7h20 sur RTL, découvrez "RTL Sans Filtre", le nouveau rendez-vous humour de la matinale. Chaque jour, un humoriste délivre son billet d'humeur mais surtout son regard décalé sur l'actualité.

L'oeil de...
DÉCOUVERTE - "RTL Sans filtre" : Bertrand Chameroy : "Élisabeth Borne aurait dû être négociatrice au RAID"

L'oeil de...

Play Episode Listen Later Apr 1, 2023 3:37


Pour fêter le changement d'heure, Bertrand Chameroy a organisé, ce weekend, un barbecue. Parmi les invités, Elisabeth Borne ! Mais cette dernière a quelque peu gâché la fête... "Élisabeth Borne a raté sa vocation, elle a ce sens de la négo', de l'écoute, de l'apaisement, de la main tendue, bon une fois tendue il y a le majeur qui se déplie tout seul mais, ça c'est un autre problème", ironise l'humoriste. Du lundi au vendredi, à 7h20 sur RTL, découvrez le nouveau rendez-vous humour de la matinale, avec Bertrand Chameroy, Mathieu Madénian, Élodie Poux, Sébastien Thoen et Sandrine Sarroche. Chaque jour, un humoriste délivre son billet d'humeur, mais surtout son regard décalé sur l'actualité.

C dans l'air
COUP DE THÉÂTRE À LA CGT... L'ÉPREUVE DE BORNE – 31/03/23

C dans l'air

Play Episode Listen Later Mar 31, 2023 66:20


EXPERTS BRUNO JEUDY Éditorialiste politique JEAN-CLAUDE MAILLY Vice-président du think tank Synopia Ancien secrétaire général de Force Ouvrière STÉPHANIE MATTEUDI-LECOCQ Directrice du département formation, conseil et dialogue social – Alixio ALIX BOUILHAGUET Éditorialiste politique - « France Télévisions » Son élection est une surprise. A l'issue d'une nuit et d'une matinée mouvementées, les instances de la CGT se sont finalement mises d'accord sur un nom pour succéder à Philippe Martinez, en ce dernier jour de congrès, et ce ne sera finalement ni Marie Buisson, candidate de l'équipe sortante, ni Céline Verzeletti, mais Sophie Binet. A 41 ans, la secrétaire générale de l'Union générale des ingénieurs, cadres et techniciens (Ugict), le syndicat des cadres de la CGT, prend les rênes de l'organisation. Et ce n'est pas anodin en plein conflit social. D'ailleurs, la nouvelle patronne de la CGT, une première depuis la création de la Centrale, a tout de suite levé le doute sur la ligne du syndicat. "L'intersyndicale unie" rencontrera ce 5 avril Elisabeth Borne "pour exiger le retrait de la réforme" des retraites, a-t-elle lancé depuis la tribune. Hier, le leader de la CDFT avait lui aussi répété que les 64 ans devaient être au coeur des discussions avec la Première ministre. "J'en parlerai et si on me dit 'vous ne pouvez pas en parler', alors on partira. Il y a une profonde contestation, un ressentiment qui monte. De quoi voulez-vous parler d'autre ? On ne va pas aller discuter d'autre chose" avait insisté Laurent Berger sur Franceinfo. La Première ministre qui y effectuait ce vendredi dans la Nièvre son premier déplacement en province depuis deux mois est donc prévenue. Si le gouvernement entend passer à autre chose, les syndicats restent eux déterminés sur le dossier des retraites alors que sur le terrain les blocages se poursuivent soutenus par des caisses de grève qui font le plein. Jeudi la cagnotte solidarité de intersyndicale a dépassé le montant inédit de 3,21 millions d'euros, surpassant le seuil des 3,2 millions d'euros collectés en 2020 lors du précédent mouvement de grève massif. Et elle est loin d'être la seule à atteindre un montant record. Pour prêter main-forte aux grévistes, de nombreuses personnes font des dons aux syndicats via les 400 cagnottes en ligne qui ont été créées pour les éboueurs, les salariés de l'énergie, les professeurs, les cheminots… Il est aujourd'hui impossible de toutes les recenser mais rien qu'en additionnant les montants récoltés par les plus grosses, la barre des 5 millions d'euros est largement dépassée. Preuve que la contestation sociale de la réforme des retraites demeure forte et que de nombreux Français ont décidé d'adopter la stratégie du temps long en finançant notamment la grève dans des secteurs stratégiques. Une avalanche de dons qui survient pourtant dans une période où les ménages sont de plus en impactés par l'inflation. Car si en mars, on assiste à un ralentissement de la hausse des prix à 5,6 %, dans l'alimentation ils continuent de flamber, poussant notamment 200 000 nouvelles personnes vers les Restos du cœur. L'association qui a distribué 142 millions de repas l'an dernier pense cette année, qu'à la fin de la campagne qui est en cours, elle en aura distribué 170 millions. Une précarité qui touche tous les publics, dans les villes mais aussi dans les campagnes où les bénévoles ont décidé d'aller au-devant des bénéficiaires en organisant des distributions itinérantes. L'association prévoit d'ouvrir 600 centres itinérants d'ici l'année prochaine. DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L'AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/

Les Grandes Gueules
Les indiscrets politiques : Elisabeth Borne sur un siège éjectable ? - 29/03

Les Grandes Gueules

Play Episode Listen Later Mar 29, 2023 7:03


Avec : Stéphane Manigold, restaurateur. Bruno Poncet, cheminot. Et Marie-Anne Soubré, avocate. - Alain Marschall et Olivier Truchot présentent un show de 3 heures avec leurs invités, où actualité rime avec liberté de ton, sur RMC la radio d'opinion. Dans les Grandes Gueules, les esprits s'ouvrent et les points de vue s'élargissent. 3h de talk, de débats de fond engagés où la liberté d'expression est reine et où l'on en ressort grandi ! Cette année, une nouvelle séquence viendra mettre les auditeurs au cœur de cette émission puisque ce sont eux qui choisiront le débat du jour ! Et pour cette 18ème saison, Alain Marschall et Olivier Truchot, accompagnés des GG issues de la société civile feront la part belle à l'information et au divertissement. En simultané sur RMC Story.

Par Jupiter !
Pif Gadget, réforme des retraites et réchauffement climatique

Par Jupiter !

Play Episode Listen Later Mar 29, 2023 4:57


durée : 00:04:57 - Le journal de presque 17h17 - Emmanuel Macron a accordé une interview au magazine Pif Gadget, Elisabeth Borne a proposé de recevoir l'intersyndicale la semaine prochaine et le syndicat des auteurs américain veut autoriser les Intelligence Artificielle pour l'écriture de scénario, c'est l'actu du jour !

C dans l'air
MACRON PEUT-IL ENCORE ÉVITER L'EMBRASEMENT ? 27/03/23

C dans l'air

Play Episode Listen Later Mar 27, 2023 66:11


EXPERTS JÉRÔME JAFFRÉ Politologue - Chercheur associé au CEVIPOF NATHALIE SAINT-CRICQ Éditorialiste politique - « France Télévisions » SOAZIG QUÉMÉNER Rédactrice en chef du service politique - « Marianne » Alain BAUER Professeur au CNAM Responsable du pôle sécurité, défense et renseignement C'est un climat qui inquiète l'exécutif comme les syndicats: les violences, répétées chaque soir dans plusieurs grandes villes de France pour contester la réforme des retraites. À ces images, qui ont déjà forcé Emmanuel Macron a annuler la venue de Charles III, de nouvelles scènes violentes se sont ajoutées ce week-end avec le chaos à Sainte-Soline (Deux-Sèvres) et les échauffourées entre opposants aux mégabassines et forces de l'ordre. Dans ce contexte, Emmanuel Macron tente de trouver une issue. Le président a chargé Elisabeth Borne d'élargir sa majorité et l'a reçu aujourd'hui avec les principaux cadres de sa majorité pour une réunion à la veille d'une nouvelle journée de mobilisation. Vendredi, le chef de l'état s'est dit « à disposition » de l'intersyndicale pour discuter des questions liées au travail, sans toutefois remettre en cause sa réforme des retraites. La première ministre, de son côté, a assuré dimanche ne plus vouloir utiliser de 49.3 en dehors des textes financiers. À Sainte-Soline les graves blessés et les 4000 grenades tirées ont en tout cas choqué. Tout comme certains dérapages policiers récents, révélés dans les médias grâce à des enregistrements qui ont fait le tour des réseaux sociaux. Les méthodes de la Brav-M (Brigade de répression de l'action violente motocycliste) sont particulièrement mises en cause dans plusieurs affaires. Depuis que le gouvernement a engagé sa responsabilité le 16 mars dernier, l'implication des étudiants est aussi de plus en plus massive. Si le sujet des retraites ne semblait pas mobiliser la jeunesse, celui de la démocratie a mis le feu aux poudres. Symbole d'un climat exceptionnellement tendu : l'université de Paris-Panthéon-Assas, historiquement marquée à droite, a été bloquée. Alors, comment Elisabeth Borne peut-elle élargir sa majorité ? Quelles sont les issues possibles d'Emmanuel Macron face à cette irruption de violence ? La jeunesse peut-elle faire plier le chef de l'Etat ? DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L'AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/

Nicolas Canteloup - la revue de presque sur Europe 1
Réforme des retraites : «Elisabeth Borne se serait habillée en Schtroumpfette, ce serait passé comme une lettre à La Poste»

Nicolas Canteloup - la revue de presque sur Europe 1

Play Episode Listen Later Mar 27, 2023 5:11


Chaque jour, Jean-Luc Lemoine vous offre une session de rattrapage de tout ce qu'il ne fallait pas manquer dans les médias.

Le Super Daily
Retraites : La France brûle même sur les réseaux

Le Super Daily

Play Episode Listen Later Mar 23, 2023 16:48


Épisode 948 : Depuis quelques semaines les réseaux sociaux sont en état de siège : émeutes, pancartes, indignation et soulèvement populaire. On fait le point sur le mouvement #retraites et 49.3Que se passe-t-il exactement ?En cause, le passage en marche forcée de la loi sur la réforme des retraites. Le projet prévoit de reculer l'âge légal de la retraite à 64 ans.Initialement rejeté par les députés à l'Assemblée Nationale, Elisabeth Borne la première ministre, a fait usage de l'article 49.3 de la constitution pour passer le texte de force. En invoquant le 49.3 elle met aussi en jeu la responsabilité de son gouvernement. La loi est passée de force mais c'est chaud ! C'est bouillant dans la rue mais la colère populaire est aussi bien présente sur les réseaux sociaux.Les politiques eux mêmes sont devenus des experts de la communication social media2 semaines de suite, la France est dans la rue contre cette réforme, le couperet tombe le 16 Mars avec un joli 49.3 et là, le banc de la nupes se lève avec des pancartes de protestation.Le truc est programmé et l'effet génère un coup de com énorme , le visuel est repris partout .On se demande même si le gars avec sa pancarte à l'envers était pas là pour faire du buzz.—Certains députés sont aujourd'hui accompagnés par des équipes social media expertes et ultra réactivesOn peut parler de la députée Mathilde Panot. C'est une député La France Insoumise. Sur Twitter elle cumule 175k abonnés et depuis la crise des retraites elle publie en mode non stop.Autre début hyper actif sur les réseaux, le député Ugo Bernalicis. Il s'était fait remarquer pour avoir streamé live sur Twitch depuis l'hémicycle à de nombreuses reprises. Commentant en direct les décisions prises par l'assemblée.Le petit nom qu'il s'est lui même donné : Le DépuTwitchLes créateurs de contenu font une levée de bouclierDU jamais vu !Ça commence le 17 Mars par sullivan Gwed interpelle le gouvernement en story Insta.Pour gagner du temps, un thread de Vincent Manilève aka «@Vincent d'internet sur Twitter qui recense les plus impact ants.Lâ où on a habituellement des tonalités propres à chacun, le discours s'harmonise, ça devient plus humain et plus sérieux:Freddy Gladieux qui parle de la situation de ses parentsSeb la fritte qui explique à ses abonnés que même si lui a la chance d'avoir une bonne situation cela n'empêche pas ses parents et ses proches d'être touchés La liste est longueRebeu deter, Seb la fritte, Booba, Freddy gladieux, Léna situations, Inoxtag…Chacun avec leurs mots, chacun avec leur histoire et leur angleUne portée monumentale qui va bien plus loin que les sphères habituelles.Ces prises de parole touchent la totalité des FrançaisDes ados qui suivent Léna situations aux lascars qui écoutent booba.Poupette kenza maman influenceuse star de Snapchat interpellent de président en direct en Dm. 930kA une époque où la TV et les médias tradi perdent de la force, le message est diffusé à tout le monde via les réseaux sociaux et amplifie par des leaders d'opinions qui touchent toutes les strates de la populationSur Twitch antoine Daniel et d'autres streamers font des émissions spéciales et redirigent vers de cagnottes soutien des grévistes Son compteMon preferé : les gars de villebrequin qui nous sortent une petite vidéo déjà culte « on a un beau pays la France le pays des libertés « on a le droit d'aller se faire foutre avec les retraites »Au passage Arkunir en profite pour placer son troisième ratio à Elon musk Himself at home sur Twitter.Elon qui prend la parole pour dire « l'âge légal de départ à la retraite en France est trop bas » et l'autre qui lui rep « on t'a rien demandé!Le mème s'en empareLes comptes de mèmes ont trouvé une nouvelle marotte : utiliser l'IA pour illustrer Emmanuel Macron dans des mèmes le plaçant en plein coeur des manifestationsOn a tous Vu Macron jouer de la guitare au milieu de la foule ou Macron en train de se faire embarquer par la policeLe célèbre compte @yugnat999Newsjacking autour des retraitesBurger King sort un tweet mémorable « À 9 voix près on faisait une réduction de 49,3% pour toute commande à la Borne. »3,5Millions de vues en 24h > 11 k repartagesA mi-chemin entre Brand Utility et Newsjacking : Hier Vice profite du moment pour sortir la playlist 49.3 « la bande-son adéquate en période de mouvement social « .Dedans on retrouve des morceaux rap d'anthologie comme « L'état de Mafia K'1 Fry », « La rage de Keny Arkana », « Manifeste de Orelsan » ou encore « NTM qu'est-ce qu'on attend »https://www.vice.com/fr/article/y3wz5w/la-playlist-49-3-reforme-des-retraitesSixt en 2020Avec une flotte de véhicules comme ça, pas besoin de 49.3 pour faire passer des résas

Code source
Retraites, 49.3 et motions de censure : retour sur un mois explosif pour l'exécutif

Code source

Play Episode Listen Later Mar 23, 2023 22:30


La réforme des retraites a mis en lumière la difficulté, pour Emmanuel Macron, de gouverner sans majorité absolue à l'Assemblée nationale. Le projet de loi, promis par le chef de l'Etat s'il était réélu pour un second quinquennat, prévoit de reculer l'âge légal de départ à la retraite en le passant de 62 à 64 ans.Dans l'hémicycle, les députés opposés à ce texte étaient si nombreux, sur les bancs de la Nupes, du RN, et jusqu'au sein du groupe Les Républicains, que l'exécutif n'a pas voulu se risquer à le mettre au vote. La Première ministre Elisabeth Borne a donc utilisé le jeudi 16 mars l'article 49.3 de la Constitution pour faire adopter la réforme sans l'aval des élus. En parallèle, le gouvernement fait face à une forte mobilisation dans la rue, notamment à l'appel des tous les syndicats.Cet épisode de Code source est raconté par deux journalistes du service politique du Parisien, David Doukhan et Olivier Beaumont.Crédits. Direction de la rédaction : Pierre Chausse - Rédacteur en chef : Jules Lavie - Reporter : Ambre Rosala - Production : Raphaël Pueyo et Thibault Lambert - Réalisation et mixage : Pierre Chaffanjon - Musiques : François Clos, Audio Network - Archives : TF1, France 2, LCP. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

La ContraCrónica
Macron y la batalla de las pensiones

La ContraCrónica

Play Episode Listen Later Mar 22, 2023 47:23


Por un estrechísimo margen de tan sólo nueve votos, el Gobierno francés de Emmanuel Macron sobrevivió este lunes a una moción de censura en la Asamblea Nacional que pretendía sacarle de la presidencia y, ya de paso, tumbar su reforma de las pensiones. Esta reforma, que ha dado lugar a una ola de protestas callejeras en todo el país, se ha saldado con cientos de detenidos e infinidad de destrozos urbanos. El Gobierno aprobó la semana pasada la reforma por decreto a sabiendas de que no iba a salir ilesa del parlamento. Eso ocasionó una moción de censura que ha fracasado, aunque por los pelos. La crisis política parece haber concluido, pero el malestar sigue ahí y podría ir a más casi por casi cualquier causa. Los partidos de oposición necesitaban 287 votos para acabar con el Gobierno de Macron, que está en minoría en la cámara. Esto habría volatilizado la reforma de las pensiones que eleva la edad mínima de jubilación de los 62 a los 64 años. Varios partidos se pusieron de acuerdo para liquidar al Gobierno, pero no les alcanzó por poco. Marine Le Pen y su Agrupación Nacional lo intentaron de nuevo en solitario, pero se quedaron aún más lejos. Esto da a Elisabeth Borne, la primera ministra, un balón de oxígeno que le permite pasar página y superar el escollo de las pensiones que les ha tenido en jaque durante varios meses. Reformar las pensiones era una asignatura pendiente que Macron se trajo del anterior mandato. No podía esperar más si quería sacarla adelante asumiendo un gran coste político. Pero la Asamblea Nacional no estaba por la labor de dar el plácet. Eso obligó a Macron a recurrir a una disposición constitucional, el artículo 49.3, que permite aprobar por decreto ciertas leyes. Sabía que se exponía a una moción de censura, pero no le quedaba otro remedio que pasar por ahí. Hizo dos apuestas y ambas las ha ganado, pero, eso sí, a un coste muy alto. La reforma de las pensiones ha demostrado ser mucho más impopular de lo que se pensaba y así se ha podido ver en la calle desde que fue anunciada a principios de año. Durante dos meses ha estado debatiéndose en el parlamento, un debate muy acalorado que ha venido acompañado de manifestaciones y algunas huelgas muy sonadas como la de los ferroviarios. Según los sondeos, aproximadamente dos de cada tres franceses se oponen a la reforma ya que consideran que la jubilación a los 62 años (o incluso antes) es una conquista social irrenunciable. De nada han valido las explicaciones del Gobierno, que ha fundamentado su reforma en los problemas para financiar el sistema y el rápido envejecimiento de la población. La decisión del Macron de aprobar esto por las malas, es decir, recurriendo al artículo 49.3 de la Constitución ha enfurecido aún más a los franceses, que acusan ahora al presidente de despotismo. Casi el 80% de los consultados en una encuesta de ámbito nacional realizada la semana pasada se oponían a que el presidente tirase de ese resorte constitucional para eludir a la Asamblea. La oposición lo recibió como un regalo sumándose a las manifestaciones en la calle primero y poniendo en marcha una moción en el parlamento después. Durante unos días se temió por la permanencia del propio Macron, a quien acusaban de dictador. Pero, a pesar de todo, ha conseguido salir vivo de esta, sin duda la peor crisis que ha tenido que afrontar en sus seis años de Gobierno. En La ContraRéplica: - El PSOE y el capitalismo - La mesa redonda con Pedro Baños - https://youtu.be/WdPrakpIy20 - Putin ficha a Steven Seagal · Canal de Telegram: https://t.me/lacontracronica · “Hispanos. Breve historia de los pueblos de habla hispana”… https://amzn.to/428js1G · “La ContraHistoria de España. Auge, caída y vuelta a empezar de un país en 28 episodios”… https://amzn.to/3kXcZ6i · “Lutero, Calvino y Trento, la Reforma que no fue”… https://amzn.to/3shKOlK · “La ContraHistoria del comunismo”… https://amzn.to/39QP2KE Apoya La Contra en: · Patreon... https://www.patreon.com/diazvillanueva · iVoox... https://www.ivoox.com/podcast-contracronica_sq_f1267769_1.html · Paypal... https://www.paypal.me/diazvillanueva Sígueme en: · Web... https://diazvillanueva.com · Twitter... https://twitter.com/diazvillanueva · Facebook... https://www.facebook.com/fernandodiazvillanueva1/ · Instagram... https://www.instagram.com/diazvillanueva · Linkedin… https://www.linkedin.com/in/fernando-d%C3%ADaz-villanueva-7303865/ · Flickr... https://www.flickr.com/photos/147276463@N05/?/ · Pinterest... https://www.pinterest.com/fernandodiazvillanueva Encuentra mis libros en: · Amazon... https://www.amazon.es/Fernando-Diaz-Villanueva/e/B00J2ASBXM #FernandoDiazVillanueva #Macron #Pensiones Escucha el episodio completo en la app de iVoox, o descubre todo el catálogo de iVoox Originals

Par Jupiter !
Elisabeth Borne vs l'aristocrate dissident

Par Jupiter !

Play Episode Listen Later Mar 21, 2023 2:36


durée : 00:02:36 - Le Billet de Charline Vanhœnacker - par : Charline Vanhoenacker - Le député Charles de Courson a failli provoquer la chute d'Elisabeth Borne.

Par Jupiter !
Journée Mondiale de la marionnette : Elisabeth Borne et les guignols du gouvernement

Par Jupiter !

Play Episode Listen Later Mar 21, 2023 4:04


durée : 00:04:04 - Le journal de presque 17h17 - par : Charline Vanhoenacker, Alex Vizorek - Emmanuel Macron sera demain l'invité du 13h de TF1 et France 2, le président a également fait savoir qu'il ne prévoyait ni dissolution, ni remaniement, ni référendum et Manuel Valls publie un livre sur le courage, c'est l'actu du jour !

C dans l'air
LA RÉFORME PASSE, LA COLÈRE MONTE – 21/03/23

C dans l'air

Play Episode Listen Later Mar 21, 2023 64:03


EXPERTS JÉRÔME JAFFRÉ Politologue - Chercheur associé au CEVIPOF NATHALIE SCHUCK Grand reporter – « Le Point » CAROLINE MICHEL-AGUIRRE Grand reporter au service politique - « L'Obs » JÉRÔME FOURQUET Directeur département Opinion - Institut de sondages Auteur de « La France sous nos yeux » Le dossier des retraites est loin d'être clos. Au lendemain de l'adoption du texte au Parlement, consécutivement au rejet des deux motions de censure à l'Assemblée nationale, l'Elysée a annoncé que le chef de l'Etat, jusqu'ici resté très silencieux, donnera une interview à TF1 et France 2 ce mercredi 22 mars à 13 heures, en direct. Cette annonce intervient alors que le président de la République va consulter tous azimuts ce mardi. Il a reçu ce matin la Première ministre qui a échappé de peu la veille à un renversement de son gouvernement, avec le rejet à neuf voix près d'une motion de censure transpartisane à l'Assemblée. "Je suis déterminée à continuer à porter les transformations nécessaires à notre pays", a assuré lundi soir Elisabeth Borne, conviée à l'Elysée avec plusieurs membres du gouvernement et les chefs de la majorité. Emmanuel Macron a ensuite déjeuné avec Yaël Braun-Pivet et Gérard Larcher, présidents de l'Assemblée et du Sénat, avant une réunion en soirée avec les parlementaires du camp présidentiel. Si les motions de censure ont été rejetées, les oppositions réclament toujours la démission de la Première ministre et le retrait du texte. Elles comptent notamment sur des recours devant le Conseil constitutionnel et ont soumis une demande de référendum d'initiative partagée (RIP), dont les Sages doivent examiner la recevabilité. Les opposants à la réforme appellent également à poursuivre la mobilisation dans la rue : la prochaine journée de grèves et de manifestation à l'appel de l'intersyndicale est prévue ce jeudi 23 mars. Mais d'ici là les rassemblements et blocages se poursuivent partout dans le pays. Hier soir, des rassemblements et des défilés ont eu lieu une nouvelles fois dans plusieurs villes, en particulier dans la capitale. Des poubelles ont été renversées et brûlées, des barricades et des fumigènes ont marqué certains des rassemblements. Mais alors que 287 interpellations ont été recensées dans le pays dont 234 à Paris, plusieurs vidéos de cette soirée diffusées sur les réseaux sociaux mettent en cause les forces de l'ordre et soulèvent la question de la stratégie du maintien de l'ordre adoptée. L'une d'elles fait particulièrement réagir. Filmée à Paris, elle montre un homme auquel un policier administre un coup de poing. La personne tombe au sol, mise KO. Et le policier s'éloigne. La députée Raquel Garrido (LFI) a demandé sur Twitter au ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin, d'arrêter le massacre. Son collègue Thomas Portes a fait part de sa "honte" de la police. Il a dénoncé par ailleurs le "silence radio" du ministre. Dans un communiqué, le Syndicat de la magistrature a déploré également la manière dont sont gérées les manifestations des derniers jours. "Des centaines d'interpellations et de mesures de garde à vue ont été décidées depuis jeudi dernier. La très grande majorité de ces mesures n'a reçu aucune suite judiciaire (à Paris, après la manifestation de jeudi place de la Concorde, sur 292 gardes à vue de manifestants, seules 9 ont donné lieu à des poursuites pénales)", écrit-il. "Nous avons vu ces scènes indignes d'une démocratie : des policiers exerçant des violences illégitimes contre des manifestants et des street medics (NDLR : des personnes effectuant des soins dans les manifestations), des interpellations collectives de manifestants enjoints de s'asseoir par dizaines à terre, mains sur la tête, des journalistes faisant leur métier menacés ou brutalisés", dénonce le syndicat. A l'opposé de ces prises de position, la préfecture de police de Paris a communiqué ce mardi matin sur sa satisfaction. Invité par la suite sur BFM TV, le préfet Laurent Nunez a justifié l'usage des nasses. Il a également indiqué que l'IGPN a été saisie dans l'affaire du coup de poing et que "toutes les investigations seront menées pour savoir si ce coup était adapté ou pas". Des images et une crise politique scrutées depuis plusieurs jours par la presse étrangère qui anticipe un avenir orageux pour les institutions françaises et une fin de mandat infernale pour Emmanuel Macron contre qui la "colère" est dirigée. Une colère, d'après le New York Times, qui "s'est intensifiée" après "le passage en force sur les réformes". Même tonalité dans le Süddeutsche Zeitung de Munich : "Le calme ne revient pas, la résistance ne s'arrête pas." Revenant sur le 49.3, le journal de Berlin Der Tagesspiegel évoque lui une "catastrophe politique". Quand en Espagne, où une autre réforme des retraites vient d'être validée mettant davantage à contribution les revenus les plus élevés et les entreprises, le quotidien madrilène El País estime que "le 49.3 menace d'empoisonner la vie politique et sociale pour des mois, sinon des années". "Macron s'est mis à dos la majorité du pays. Il a nourri la défiance envers les institutions et alimenté les accusations contre des dirigeants jugés déconnectés des réalités sociales." Alors comment gouverner après avoir échappé de neuf voix à la censure ? Que va-t-il se passer chez LR alors qu'un tiers des députés n'a pas suivi la ligne du parti édictée par Eric Ciotti ? Comment sortir de la crise politique ? DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L'AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/

SBS French - SBS en français
Le 3 minutes du 21 mars 2023

SBS French - SBS en français

Play Episode Listen Later Mar 21, 2023 3:08


En France, Elisabeth Borne échappe de peu à la motion de censure. Et le journaliste Olivier Dubois doit arriver à Paris dans la journée, après avoir été retenu pendant près de deux ans otage par des djihadistes. En Australie, débats autour de la loi logement.

Focus economia
Francia, salvi governo e riforma pensioni

Focus economia

Play Episode Listen Later Mar 21, 2023


Ancora tensioni in Francia, dove la situazione si è infiammata dopo che le mozioni di sfiducia non sono riuscite a provocare la caduta del governo e del progetto di riforma delle pensioni che innalza l'età da 62 a 64. Il presidente Emmanuel Macron ha ricevuto questa mattinata la premier Elisabeth Borne, poi in serata tutti i parlamentari della maggioranza. Il governo francese sopravvive, insomma, alla mozione di sfiducia avanzata dal partito indipendente Liot e votata da tutte le opposizioni. Il testo, presentato in polemica alla riforma pensionistica di Macron, non ha raggiunto i 287 voti necessari alla sua approvazione: all'appello ne mancavano 9, fermando a 278 il conteggio conclusivo. Facciamo il punto con Danilo Ceccarelli - collaboratore del Sole 24 ore da Parigi. Servizio idrico: il Rapporto Ircaf mette in luce i disallineamenti tra qualità e tariffe I.r.c.a.f. (Istituto Ricerche Consumo Ambiente e Formazione) ha presentato IERI 20.03 a Mantova la nuova versione del Rapporto annuale su tariffe, qualità e investimenti nel servizio idrico. Il rapporto fotografa l'evoluzione del settore, che da anni è al centro di un dibattito accesissimo sul concetto di «acqua pubblica», la necessità di maggiore regolazione e di investimenti mirati. Dai dati emerge che nel 2023 la famiglia tipo (tre persone con un consumo annuo di 150 metri cubi di acqua) spenderà per il servizio idrico poco meno di 379 euro, l'aumento è del +4,3% rispetto al 2022, ma balza al 28,4% sul 2017 e al 72,8% rispetto al 2011. Il dato medio però non è sufficiente per avere il polso della situazione perché si registrano enormi differenze sul territorio nazionale. Commentiamo i dati con Mauro Pacchioli, Centro Studi Ircaf. Borse, Europa e Wall Street corrono in attesa di una Fed più colomba Giornata positiva per le Borse europee e anche per Wall Street. Un ritorno agli acquisti guidato dal settore bancario che a livello europeo è di gran lunga il migliore con assicurazioni e servizi finanziari. Il racconto della giornata con Andrea Fontana di Radiocor Il Sole 24 ORE. Si allentano le tensioni sul sistema finanziario e l'attenzione si sposta sulla riunione chiave della banca centrale americana in programma per domani, L'argine costruito dalle autorità svizzere ed europee per contenere le ricadute del salvataggio del Credit Suisse e limitare il contagio al settore finanziario sembra reggere, almeno per il momento: dopo i rialzi strappati nella seduta di lunedì 21 marzo al termine di una giornata sull'ottovolante, i listini continentali consolidano i progressi. In forte rialzo anche Milano, trainato dagli istituti di credito.Ci colleghiamo con Fabrizio Pagani, Senior Advisor di Vitale&Co, presidente di Fondazione M&M.Da febbraio 2014 a giugno 2018 ha ricoperto la carica di Capo della segreteria tecnica del MEF.

Le Billet de Charline
Elisabeth Borne vs l'aristocrate dissident

Le Billet de Charline

Play Episode Listen Later Mar 21, 2023 2:36


durée : 00:02:36 - Le Billet de Charline Vanhœnacker - par : Charline Vanhoenacker - Le député Charles de Courson a failli provoquer la chute d'Elisabeth Borne.

L'oeil de...
"Mon chat Roméo fait toujours la gueule, j'aurais dû l'appeler Elisabeth Borne"

L'oeil de...

Play Episode Listen Later Mar 20, 2023 5:17


Ecoutez L'oeil de Philippe Caverivière du 20 mars 2023 avec Philippe Caverivière.

Les informés de France Info
Focus. Réformes des retraites : Elisabeth Borne peut-elle rester en poste ?

Les informés de France Info

Play Episode Listen Later Mar 20, 2023 16:02


durée : 00:16:02 - Focus. Réformes des retraites : Elisabeth Borne peut-elle rester en poste ?

C dans l'air
POLITIQUE, SOCIAL : LE CHAUDRON – 17/03/23

C dans l'air

Play Episode Listen Later Mar 17, 2023 62:32


EXPERTS CHRISTOPHE BARBIER Éditorialiste politique Conseiller de la rédaction – « Franc-Tireur » NATHALIE MAURET Journaliste politique – Groupe de presse régionale « Ebra » ASTRID DE VILLAINES Cheffe du service politique – « Huffington Post » Auteure de « Les 7 péchés capitaux de la gauche » JÉRÔME FOURQUET Directeur département Opinion – Institut de sondages IFOP Auteur de « La France sous nos yeux » « La réforme des retraites n'est pas un échec ». Olivier Dussopt s'est défendu ce matin, suite au recours très contesté du 49.3 par Elisabeth Borne hier après-midi. Ce passage en force n'est pas une défaite aux yeux du ministre du travail, et pourtant cela en a tout l'air. Elisabeth Borne, présentée depuis son arrivée rue de Varenne comme femme de compromis a dû se résoudre à utiliser cette arme constitutionnelle faute d'avoir élargi sa majorité relative, actant ainsi l'échec de son pacte avec les Républicains. Hier, en montant à la tribune de l'Assemblée, la Première ministre s'est vue huée par toute la gauche, noyée sous la Marseillaise chantée par les députés de la France insoumise. À l'extérieur, des milliers de manifestants se sont immédiatement massés sur la place de la Concorde. Ainsi, partout en France, des rassemblements spontanés ont marqué de leur colère les villes, et les rues en feu ont fait le tour des médias. Aujorud'hui, tout le monde a les yeux rivés sur une motion de censure transpartisane qui pourrait renverser le gouvernement ce lundi. Celle-ci vient d'être déposée par le groupe centriste Libertés, Indépendants, Outre-mer et Territoires (LIOT), et son très respecté chef de file, Charles de Courson. Cependant, si cette motion était votée par les députés du Rassemblement National et par ceux de la Nupes, il faudrait que la moitié des députés Républicains la votent également pour qu'elle soit adoptée. Difficile mais pas impossible. Les tractations sont donc nombreuses pour convaincre cette trentaine de députés qui pourrait faire tomber Elisabeth Borne et rejeter cette réforme des retraites. Quel que soit le résultat lundi, le climat social risque d'exploser suite à ce 49.3. Celui de trop dans l'opinion publique. Au vu des images d'hier, certains commentateurs évoquent le risque de Gilet-jaunisation du mouvement. Le secrétaire général de la CFDT, Laurent Berger, avait prévenu qu'un recours au 49.3 serait « dangereux ». La possibilité que les syndicats soient débordées par leur base est en effet réel. Dans ce contexte, la grève des éboueurs pourrait s'aggraver encore dans la capitale. Si Gérald Darmanin a demandé à la ville de Paris de réquisitionner du personnel pour évacuer les 7000 tonnes d'ordures, celui-ci s'est vu obtenir une fin de non-recevoir par Anne Hidalgo. Le préfet de Paris a donc « requis le service de propreté de la ville » a déclaré ce matin le ministre de l'Intérieur, qui a assuré que la réquisition « fonctionnait ». Alors, qu'attendre des prochains jours du côté du mouvement social ? Elisabeth Borne peut-elle rester Première ministre ? La motion de censure transpartisane peut-elle la faire tomber ? Le ramassage des poubelles à Paris va-t-il vraiment reprendre ? DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L'AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/

C dans l'air
LE 49.3 OUVRE UNE CRISE POLITIQUE – 16/03/23

C dans l'air

Play Episode Listen Later Mar 16, 2023 62:33


EXPERTS JÉRÔME JAFFRÉ Politologue - Chercheur associé au CEVIPOF FANNY GUINOCHET Éditorialiste - « France Info » et « La Tribune » Spécialiste des questions économiques et sociales IVANNE TRIPPENBACH Journaliste politique - « Le Monde » CARL MEEUS Rédacteur en chef - « Le Figaro Magazine » C'est un suspens comme on en a peut être jamais eu dans la cinquième République. 14h55 cet après-midi lorsque la décision tombe, cinq minutes seulement avant le début de la séance à l'Assemblée : l'article 49.3 de la constitution est dégainé pour éviter un vote des députés au Palais Bourbon. C'est la onzième fois que cet outil constitutionnel est utilisé par la Première ministre depuis sa prise de fonctions. Mais cette fois a une importance bien supérieure au vu de la contestation sociale face à cette réforme des retraites. Plusieurs motions de censure devraient être déposées dans les prochaines heures. Une d'entre elles a des chances de faire tomber le gouvernement, elle devrait être déposée par le groupe centriste LIOT (Libertés, Indépendants, Outre-Mer et Territoires) et serait trans-partisane. Le compte n'y était donc pas pour tenter un vote à l'Assemblée Nationale, plusieurs députés Républicains ayant joué avec les nerfs du duo exécutif jusqu'au dernier moment. Emmanuel Macron a donc préféré « la grosse Bertha » à la « roulette russe » pour reprendre la comparaison imagée du sénateur Bruno Retailleau. Un choix « dangereux », selon le secrétaire général de la CFDT Laurent Berger. La crise politique qui s'ouvre pourrait en effet engendrer une radicalisation dans la rue. De son côté, Elisabeth Borne a déjà signifié accepté être « le fusible » suite à ce nouveau 49.3, ce qui laisse penser que ses jours son comptés rue de Varenne. Les Républicains ont en tout cas joué les poils à gratter du gouvernement. Le parti s'en sort pourtant fragilisé et fortement divisé. Leur chef,Éric Ciotti, semble ne pas avoir su faire preuve d'autorité. Le 49.3 leur permet cependant de ne pas voir leur votes rendus publics, ce que craignaient certains députés hésitants, sous pression dans leur circonscription. Côté intersyndicale, une réunion aura lieu ce soir pour définir de la suite à donner au mouvement. Laurent Berger a déjà annoncé que le bras de fer allait se poursuivre, alors que de nombreux manifestants se massaient dans le quartier du Palais Bourbon cet après-midi. Une multiplication des manifestation et blocages pourraient aussi avoir lieu. Alors, comment s'est imposé le 49.3 à l'exécutif ? Quelles en seront les conséquences politiques ? Les Républicains soutiendront-ils la motion de censure de LIOT ? Quel avenir pour le mouvement social ? DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L'AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/