Formal leaders within established religions
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Sur le chemin de Saint Jacques de Compostelle, le pèlerin est souvent confronté à des imprévus. Dans le langage courant, l'imprévu est synonyme de pépin, de tuile ou de galère. Mais sur le camino, il en va tout autrement.L'imprévu, c'est par exemple ce magnifique paysage qui se dévoile au détour d'un chemin, c'est cette rencontre aussi inattendue que marquante, c'est la découverte d'un beau lieu profondément inspirant. Bref, sur le chemin de St Jacques, l'imprévu prend souvent la forme d'une bonne surprise, source d'émerveillement.► Découvrez les deux premières saisons du podcast Croire : Les voies de la prière ; et Vies de moines► Dans Place des religions, des séries sur les grands rendez-vous spirituels autour du pape François : sa visite à Marseille et les JMJ 2023 de Lisbonne ; et des réflexions de fond : Écologie, où sont les religions ?, Ainsi soient-elles, sur la place des femmes dans les religions.► Vous avez une question ou une remarque ? Écrivez-nous à cette adresse : podcast.lacroix@groupebayard.comCRÉDITS – Rédaction en chef : Arnaud Alibert et Paul de Coustin. Cheffe du service Religion : Céline Hoyeau. Reportage, montage et réalisation : Gilles Donada, journaliste au service Religion. Mixage : Sarah Lefèvre. Chargée de production : Célestine Albert-Steward. Visuel : Isaline Moulin. Directrice du marketing, audience et développement : Laurence Szabason. Musiques extraites de l'album Spiritual guitar, de Diego Baëza, Bayard Musique.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Chez les Juifs religieux, notamment au sein des courants orthodoxes et hassidiques, la barbe longue et non taillée est un signe distinctif très répandu. Mais loin d'être un simple choix esthétique ou culturel, cette pratique plonge ses racines dans les textes sacrés du judaïsme, la tradition rabbinique, et une symbolique spirituelle riche de sens.Une prescription bibliqueLe fondement principal de cette coutume se trouve dans le Livre du Lévitique (19:27), où il est écrit :« Vous ne raserez pas les bords de votre tête, et tu ne détruiras pas les coins de ta barbe. »Cette injonction est interprétée par la tradition comme une interdiction de raser certaines parties spécifiques du visage avec une lame directe (comme un rasoir). Bien que le texte ne précise pas exactement quelles zones sont concernées, les sages du Talmud ont identifié cinq zones de la barbe qu'il est interdit de raser à l'aide d'une lame métallique.Ainsi, pour rester fidèles à cette interprétation stricte, de nombreux Juifs religieux choisissent de ne pas toucher du tout à leur barbe, évitant même les ciseaux ou les tondeuses dans certains courants.Une marque d'humilité et de respectAu-delà de l'interdit, la barbe est également perçue comme un symbole de piété, de sagesse et de respect de la création divine. Ne pas intervenir sur la pousse naturelle de la barbe, c'est accepter le corps tel que Dieu l'a créé, sans chercher à le modifier. Certains y voient aussi une forme d'humilité, en contraste avec les pratiques plus "mondaines" de toilettage ou de recherche de séduction.La kabbale et la barbe sacréeDans la mystique juive (kabbale), la barbe est investie d'une dimension spirituelle profonde. Elle est associée à des notions de bonté, de miséricorde et d'abondance divine. Les treize mèches de la barbe sont parfois reliées aux "treize attributs de miséricorde" de Dieu mentionnés dans l'Exode (34:6-7). Pour les kabbalistes, la barbe devient un canal sacré par lequel la bénédiction divine descend sur le monde.Une identité visuelleEnfin, la barbe fonctionne aussi comme un marqueur d'identité religieuse. Dans des sociétés où les signes visibles de religiosité sont rares, la barbe permet d'affirmer son appartenance à une communauté et à un mode de vie fondé sur la Torah. Elle s'inscrit souvent aux côtés d'autres signes distinctifs comme la kippa, les papillotes (peot) ou les vêtements traditionnels.ConclusionLaisser pousser sa barbe n'est donc pas un simple choix de style, mais un acte chargé de signification religieuse, spirituelle et culturelle. C'est un geste de fidélité à la Loi, un signe d'humilité devant Dieu, et un ancrage fort dans une tradition millénaire. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
5 minutes pour comprendre le paradoxe de la dernière photo officielle du pape François avec JD VANCE : les Catholiques conservateurs américains (1/3 de l'administration Trump), sur une ligne politique peu papale avec Serge Jaumain. Quelle est l'influence du religieux dans la politique américaine? Merci pour votre écoute N'hésistez pas à vous abonner également aux podcasts des séquences phares de Matin Première: L'Invité Politique : https://audmns.com/LNCogwPL'édito politique « Les Coulisses du Pouvoir » : https://audmns.com/vXWPcqxL'humour de Matin Première : https://audmns.com/tbdbwoQRetrouvez tous les contenus de la RTBF sur notre plateforme Auvio.be Retrouvez également notre offre info ci-dessous : Le Monde en Direct : https://audmns.com/TkxEWMELes Clés : https://audmns.com/DvbCVrHLe Tournant : https://audmns.com/moqIRoC5 Minutes pour Comprendre : https://audmns.com/dHiHssrEt si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Chemini: Est-ce que D.ieu veut qu'on soit parfaits… ou juste vrais ? Peut-on croire sans tout faire bien ? Est-ce pire de faire des erreurs ou de faire semblant ? Et au fond, c'est grave d'être religieux à moitié ? Pour plus de 1600 cours du Rav Yossi AMAR, visitez https://www.etorah.frPour sponsoriser un cours, ou soutenir nos actions, cliquez ici : https://don-chabad77.org/Suivez le Rav Yossi AMAR : https://linktr.ee/habad77Toutes les actions de Habad 77 sur : https://www.chabad77.org Toutes les parutions de Habad 77 sur : https://www.editionshabad77.com/ LinksInstagram / habad_77 TikTok / ravyossiamar Youtube: / @ravyossiamar_etorah.fr_habad77 Facebook: / yossiamar770 Application Apple Etorah https://www.apps.apple.com/fr/app/eto...Application Android Etorah https://www.play.google.com/store/app...Liste de diffusion WhatsApp https://www.chabad77.org/etorah-cours...
durée : 00:21:27 - Cultures Monde - par : Mélanie Chalandon, Julie Gacon - Le journaliste Charles Emptaz s'est rendu en Iran, pour une plongée chez les conservateurs pro-régime. Il raconte notamment l'omniprésence des figures des martyrs dans l'espace public et la manière dont les protestations contre l'obligation de porter le voile redessinent les contours de la société. - réalisation : Vivian Lecuivre - invités : Charles Emptaz Réalisateur et grand reporter indépendant
Dans cet épisode 168 du Trio Économique, nous essayons de répondre à la question de l'interdit du porc, présent dans plusieurs religions, notamment le judaïsme et l'islam. Nous verrons quelles sont les principales explications à cet interdit et comment cette question reste d'actualité, notamment avec les enjeux liés à la surpopulation de cochons aux États-Unis.Dans la partie bonus Patreon, Vincent donne son 6ᵉ cours d'histoire économique en abordant la période préhistorique. Comment expliquer ce qui s'est passé lors de la révolution néolithique et l'arrivée de l'agriculture ? Pourquoi la croissance ? Pourquoi s'est-elle arrêtée ?
Saint-Jacques-de-Compostelle n'est pas un chemin de randonnée comme un autre. Il est porteur d'une dimension particulière, on pourrait presque dire mystérieuse. Une sorte de présence spirituelle qui touche tous ceux qui s'y aventurent — qu'ils soient croyants ou pas.Notre journaliste Gilles Donada s'est rendu au Puy en Velay, à Conques et à Santiago de Compostela pour demander aux pèlerins de lui raconter comment ils sont entrés en relation avec ce qu'on peut appeler le divin.► Découvrez les deux premières saisons du podcast Croire : Les voies de la prière ; et Vies de moines►Écoutez les autres podcasts de La Croix : Place des religions, Marseille ; générations JMJ ; Les 7 travaux du pape François ; Benoît XVI, un pape méconnu ; ou encore L'Envers du récit.► Dans Place des religions, des séries sur les grands rendez-vous spirituels autour du pape François : sa visite à Marseille et les JMJ 2023 de Lisbonne ; et des réflexions de fond : Écologie, où sont les religions ?, Ainsi soient-elles, sur la place des femmes dans les religions.► Vous avez une question ou une remarque ? Écrivez-nous à cette adresse : podcast.lacroix@groupebayard.comCRÉDITS – Rédaction en chef : Arnaud Alibert et Paul de Coustin. Cheffe du service Religion : Céline Hoyeau. Reportage, montage et réalisation : Gilles Donada, journaliste au service Religion. Mixage : Sarah Lefèvre. Chargée de production : Célestine Albert-Steward. Visuel : Isaline Moulin. Directrice du marketing, audience et développement : Laurence Szabason. Musiques extraites de l'album Spiritual guitar, de Diego Baëza, Bayard Musique.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:02:06 - L'Humeur du matin par Guillaume Erner - par : Guillaume Erner - Après plus de cinq semaines d'hospitalisation, le pape François a fait sa première apparition publique, très affaibli. Un autre religieux, le rabbin d'Orléans, agressé samedi, est, lui aussi, très affaibli. Mais les mêmes conséquences ne sont pas liées aux mêmes causes. - réalisation : Félicie Faugère
durée : 00:02:06 - L'Humeur du matin par Guillaume Erner - par : Guillaume Erner - Après plus de cinq semaines d'hospitalisation, le pape François a fait sa première apparition publique, très affaibli. Un autre religieux, le rabbin d'Orléans, agressé samedi, est, lui aussi, très affaibli. Mais les mêmes conséquences ne sont pas liées aux mêmes causes. - réalisation : Félicie Faugère
Laïcité dans les écoles: Québec interdira le voile intégral aux élèves Entrevue avec Fatima Aboubakr, directrice de garderie.Pour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr
Pascal Praud revient pendant deux heures, sans concession, sur tous les sujets qui font l'actualité. Vous voulez réagir ? Appelez-le 01.80.20.39.21 (numéro non surtaxé) ou rendez-vous sur les réseaux sociaux d'Europe 1 pour livrer votre opinion et débattre sur grandes thématiques développées dans l'émission du jour.Vous voulez réagir ? Appelez-le 01.80.20.39.21 (numéro non surtaxé) ou rendez-vous sur les réseaux sociaux d'Europe 1 pour livrer votre opinion et débattre sur grandes thématiques développées dans l'émission du jour.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Tous les jours de la semaine, invités et chroniqueurs sont autour du micro de Pierre de Vilno pour débattre des actualités du jour. Ce soir, il reçoit la ministre de l'Égalité entre les Femmes et les Hommes et de la Lutte contre les discriminations, Aurore Bergé. Ensemble, ils reviennent sur plusieurs sujets, notamment sur la présence ce soir du ministre de l'Europe et des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot à la Grande Mosquée de Paris pour participer à la rupture du jeûne.au moment ou la tension entre la France et l'Algérie est au plus haut. Dans un second temps, il est question de la polémique née durant le match de Ligue 1 entre le SCO d'Angers et l'AS Monaco où il y a une rupture du jeune au moment d'une interruption pendant la rencontre. De quoi remettre en question la non-intrusion du fait religieux sur un terrain de sport ?Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Aujourd'hui, Antoine Diers, Éléonore Lemaire et Zohra Bitan débattent de l'actualité autour d'Alain Marschall et Olivier Truchot.
Aujourd'hui, Antoine Diers, Éléonore Lemaire et Zohra Bitan débattent de l'actualité autour d'Alain Marschall et Olivier Truchot.
L'INTERVIEW D'AYMERIC.Oui, il est possible de réunir trois représentants religieux, issus du catholicisme, de l'islam et du judaïsme, pour échanger de façon apaisée. Je les avais conviés chez Brut car ils représentent les trois principales religions monothéistes en France. Je n'oublie ni les autres religions, ni bien sûr les athées, mais souhaitais donner ici un temps de parole conséquent à chaque dignitaire, si bien que limiter à trois leur nombre me semblait convenir pour que la discussion reste fluide. Résultat : durant une heure, Chems-Eddine Hafiz (recteur de la Grande Mosquée de Paris), Haïm Korsia (grand rabbin de France) et Éric de Moulins-Beaufort (président de la conférence des évêques de France) ont pu exprimer leur point de vue sans que leur parole soit coupée. Je peux attester de leur respect mutuel, quand la caméra était allumée comme lorsqu'elle fut éteinte. J'espère que cette bonne entente se poursuivra dans les commentaires. Je vous remercie donc par avance de vous montrer respectueux des avis des uns et des autres et vous invite à me poser toute question que vous jugerez utile : je me ferai un plaisir d'y répondre.Aymeric"L'interview Brut. des gens connus" est un podcast produit par Brut.Journaliste : Aymeric GoetschyCoordination éditoriale : Annabel MoraDirection éditoriale : Laurent Lucas Hébergé par Audion. Visitez https://www.audion.fm/fr/privacy-policy pour plus d'informations.
Quand on demande à un pèlerin de Compostelle ce qui l'a le plus marqué sur le chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle, il répond neuf fois sur dix : les rencontres avec les autres. Ce sont des rencontres gratuites. Des rencontres où on n'a plus besoin de jouer un rôle. Des rencontres où le milieu social et la nationalité ne comptent plus vraiment.Des rencontres avec des gens qu'on ne connaissait même pas dix minutes auparavant – et qu'on ne reverra sans doute jamais - avec lesquelles on va partager des choses très personnelles, qu'on n'a parfois jamais racontées à sa famille ou à ses amis. Sur le chemin de st Jacques de Compostelle, on peut vraiment parler du miracle des rencontres.Notre reporter Gilles Donada s'est rendu au Puy-en-Velay, à Conques et à Santiago de Compostela pour interroger les pèlerins sur leurs rencontres les plus marquantes.► Découvrez les deux premières saisons du podcast Croire : Les voies de la prière ; et Vies de moines►Écoutez les autres podcasts de La Croix : Place des religions, Marseille ; générations JMJ ; Les 7 travaux du pape François ; Benoît XVI, un pape méconnu ; ou encore L'Envers du récit.► Dans Place des religions, des séries sur les grands rendez-vous spirituels autour du pape François : sa visite à Marseille et les JMJ 2023 de Lisbonne ; et des réflexions de fond : Écologie, où sont les religions ?, Ainsi soient-elles, sur la place des femmes dans les religions.► Vous avez une question ou une remarque ? Écrivez-nous à cette adresse : podcast.lacroix@groupebayard.comCRÉDITS – Rédaction en chef : Arnaud Alibert et Paul de Coustin. Cheffe du service Religion : Céline Hoyeau. Reportage, montage et réalisation : Gilles Donada, journaliste au service Religion. Mixage : Sarah Lefèvre. Chargée de production : Célestine Albert-Steward. Visuel : Isaline Moulin. Directrice du marketing, audience et développement : Laurence Szabason. Musiques extraites de l'album Spiritual guitar, de Diego Baëza, Bayard Musique.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:14:06 - Les Nuits de France Culture - par : Albane Penaranda, Mathias Le Gargasson, Antoine Dhulster - Le silence et l'Église catholique...En 1972, dans l'émission "Le monde religieux", l'abbé Robert Boyer parle des bienfaits du silence, de sa conviction nécessaire à la réflexion et à la vie intérieure et d'une expérience de méditation transcendantale mise au point par des savants américains. - réalisation : Massimo Bellini
durée : 00:20:57 - Les Nuits de France Culture - par : Albane Penaranda, Mathias Le Gargasson, Antoine Dhulster - Dans la mystique chrétienne, le silence est une voie d'accès à Dieu. De Maître Eckhart aux règles monastiques, il permet de se détacher du monde pour atteindre une écoute intérieure. Mais ce silence sacré est-il encore possible aujourd'hui ? Religieux et philosophes en débattent dans cette émission. - réalisation : Massimo Bellini - invités : Jean WAHL
Quelle diplomatie le Vatican tente-t-il de promouvoir à l'ère du pape François ? Ce micro État à la fois religieux et politique veut conserver une puissance morale et peser comme médiateur dans des crises, avec une grille de lecture du monde situé dans l'hémisphère Sud, depuis l'élection du pape argentin en 2013. Alors que le président américain Donald Trump entame son second mandat, le pape François multiplie les appels : plaidoyer pour les réfugiés, les migrants, la préservation de l'environnement… Il dénonce aussi le capitalisme financier et agressif des puissances occidentales, et veut replacer le rôle moral de l'Église sur les questions sociétales comme l'avortement ou la fin de vie.Mais de quelle manière ce micro État, qui a donc une nature à la fois religieuse et politique, peut-il peser face aux puissants ?Invité en studio :► François Mabille, professeur de Sciences politiques, spécialiste des acteurs religieux dans les relations internationales, chercheur associé à l'IRIS, où il dirige l'Observatoire géopolitique du Religieux.
Quelle diplomatie le Vatican tente-t-il de promouvoir à l'ère du pape François ? Ce micro État à la fois religieux et politique veut conserver une puissance morale et peser comme médiateur dans des crises, avec une grille de lecture du monde situé dans l'hémisphère Sud, depuis l'élection du pape argentin en 2013. Alors que le président américain Donald Trump entame son second mandat, le pape François multiplie les appels : plaidoyer pour les réfugiés, les migrants, la préservation de l'environnement… Il dénonce aussi le capitalisme financier et agressif des puissances occidentales, et veut replacer le rôle moral de l'Église sur les questions sociétales comme l'avortement ou la fin de vie.Mais de quelle manière ce micro État, qui a donc une nature à la fois religieuse et politique, peut-il peser face aux puissants ?Invité en studio :► François Mabille, professeur de Sciences politiques, spécialiste des acteurs religieux dans les relations internationales, chercheur associé à l'IRIS, où il dirige l'Observatoire géopolitique du Religieux.
« Dans la même journée (d'hier), deux images se sont étrangement télescopées, relate le site spécialisé sur la RDC Afrikarabia. Sur la première, le président Félix Tshisekedi rencontre les représentants des confessions musulmanes, orthodoxes, kimbanguistes et des églises du Réveil pour les intégrer au dialogue national prôné par les Églises chrétiennes. Quelques heures plus tard, une seconde image dévoile une autre rencontre, qui a surpris tout le monde, à plus de 2 500 kilomètres de Kinshasa. Autour de la table, on y voit les responsables de la Conférence épiscopale nationale du Congo, Monseigneur Fulgence Muteba, l'Abbé Donatien Nshole, celui de l'Église du Christ au Congo, le Révérend Éric Senga, face à Corneille Nangaa, le coordonnateur de l'AFC, la branche politique de la rébellion M23, condamné à mort par Kinshasa. Un télescopage d'images qui donne un sérieux coup d'accélérateur, pointe Afrikarabia, à l'initiative des deux confessions religieuses qui a pour objectif d'ouvrir les portes du dialogue et ramener la paix à l'Est. »Le « miracle » aura-t-il lieu ?Pour l'instant, pas d'avancées notables… Les religieux et l'AFC parlent de trouver une solution pacifique le plus tôt possible pour que la guerre s'arrête. Sans plus…En effet, rebondit L'Observateur Paalga à Ouagadougou, « reste à savoir si le miracle des religieux aura lieu. La question se pose d'autant plus qu'à peine arrivés à Goma, ils ont été désavoués par la majorité présidentielle qui dit ne les avoir pas mandatés ou investis de quelque manière que ce soit. N'oublions pas, précise le quotidien burkinabé, que Tshisekedi renâcle à discuter avec ceux qu'il considère comme des terroristes, car ce faisant, ce serait quelque part les reconnaître de fait. »Corneille Nangaa droit dans ses bottes…L'envoyé spécial du Monde Afrique a pu rencontrer Corneille Nangaa hier à Goma. Le chef de l'AFC ne donne guère l'impression de vouloir emprunter le chemin de la paix. « Félix Tshisekedi n'a jamais gagné l'élection (présidentielle), affirme l'ancien président de la Commission électorale congolaise. Si j'ai créé le monstre, je pense qu'il m'appartient de défaire le monstre. (…) Kinshasa nous a condamnés à mort, la communauté internationale nous a sanctionnés. Nous avons tout perdu et donc plus rien à perdre. » Je suis « un révolutionnaire constitutionnel », affirme encore Corneille Nangaa. « Concept fumeux, commente Le Monde Afrique, qui donnerait le droit légitime au recours à la violence sur la base de l'article 64 de la Constitution, selon lequel "tout Congolais a le devoir de faire échec à tout individu ou groupe d'individus qui prend le pouvoir par la force ou qui l'exerce en violation des dispositions de la présente Constitution". »… de même que Paul KagameAutre interview d'un autre protagoniste du conflit : Paul Kagame répond aux questions de Jeune Afrique. « Accusé de soutenir les rebelles du M23 qui se sont emparés de Goma, au risque d'un embrasement régional, le chef de l'État rwandais se défend, résume le site panafricain. Il renvoie la responsabilité de la crise à son homologue congolais, le président Félix Tshisekedi, et dit faire peu de cas des menaces de sanctions internationales. »Bref, rien de vraiment nouveau… Le président rwandais justifie toujours son soutien militaire au M23 par la présence persistante, selon lui, de groupes armés génocidaires sur le sol congolais.Paul Kagame renvoie donc la balle à Kinshasa et à Bujumbura… « Ce que nous avons entendu de la part des présidents du Burundi et de la RDC, ce ne sont que des menaces constantes à l'égard du Rwanda, affirme-t-il. Ce sont eux qui ont créé cette situation en cherchant la confrontation, en incitant à l'action et en évoquant le renversement du gouvernement rwandais. Ce sont eux, les dirigeants burundais et congolais, accuse encore Paul Kagame, qui cherchent à fomenter un conflit régional élargi basé sur les tribus, les groupes ethniques et toutes sortes d'autres facteurs qui relèvent d'une conception primitive de la politique. » On le voit, l'heure ne semble pas à la négociation… Bien au contraire. Hier, l'Agence France Presse, reprise par de nombreux médias dont Le Monde Afrique, indiquait que « le groupe armé M23 et les forces rwandaises ont effectué une nouvelle avancée dans l'est de la RDC. Dans le même temps, le Burundi, qui a déployé des soldats en appui à l'armée congolaise, a menacé le Rwanda de répondre en cas d'attaque. »
« Dans la même journée (d'hier), deux images se sont étrangement télescopées, relate le site spécialisé sur la RDC Afrikarabia. Sur la première, le président Félix Tshisekedi rencontre les représentants des confessions musulmanes, orthodoxes, kimbanguistes et des églises du Réveil pour les intégrer au dialogue national prôné par les Églises chrétiennes. Quelques heures plus tard, une seconde image dévoile une autre rencontre, qui a surpris tout le monde, à plus de 2 500 kilomètres de Kinshasa. Autour de la table, on y voit les responsables de la Conférence épiscopale nationale du Congo, Monseigneur Fulgence Muteba, l'Abbé Donatien Nshole, celui de l'Église du Christ au Congo, le Révérend Éric Senga, face à Corneille Nangaa, le coordonnateur de l'AFC, la branche politique de la rébellion M23, condamné à mort par Kinshasa. Un télescopage d'images qui donne un sérieux coup d'accélérateur, pointe Afrikarabia, à l'initiative des deux confessions religieuses qui a pour objectif d'ouvrir les portes du dialogue et ramener la paix à l'Est. »Le « miracle » aura-t-il lieu ?Pour l'instant, pas d'avancées notables… Les religieux et l'AFC parlent de trouver une solution pacifique le plus tôt possible pour que la guerre s'arrête. Sans plus…En effet, rebondit L'Observateur Paalga à Ouagadougou, « reste à savoir si le miracle des religieux aura lieu. La question se pose d'autant plus qu'à peine arrivés à Goma, ils ont été désavoués par la majorité présidentielle qui dit ne les avoir pas mandatés ou investis de quelque manière que ce soit. N'oublions pas, précise le quotidien burkinabé, que Tshisekedi renâcle à discuter avec ceux qu'il considère comme des terroristes, car ce faisant, ce serait quelque part les reconnaître de fait. »Corneille Nangaa droit dans ses bottes…L'envoyé spécial du Monde Afrique a pu rencontrer Corneille Nangaa hier à Goma. Le chef de l'AFC ne donne guère l'impression de vouloir emprunter le chemin de la paix. « Félix Tshisekedi n'a jamais gagné l'élection (présidentielle), affirme l'ancien président de la Commission électorale congolaise. Si j'ai créé le monstre, je pense qu'il m'appartient de défaire le monstre. (…) Kinshasa nous a condamnés à mort, la communauté internationale nous a sanctionnés. Nous avons tout perdu et donc plus rien à perdre. » Je suis « un révolutionnaire constitutionnel », affirme encore Corneille Nangaa. « Concept fumeux, commente Le Monde Afrique, qui donnerait le droit légitime au recours à la violence sur la base de l'article 64 de la Constitution, selon lequel "tout Congolais a le devoir de faire échec à tout individu ou groupe d'individus qui prend le pouvoir par la force ou qui l'exerce en violation des dispositions de la présente Constitution". »… de même que Paul KagameAutre interview d'un autre protagoniste du conflit : Paul Kagame répond aux questions de Jeune Afrique. « Accusé de soutenir les rebelles du M23 qui se sont emparés de Goma, au risque d'un embrasement régional, le chef de l'État rwandais se défend, résume le site panafricain. Il renvoie la responsabilité de la crise à son homologue congolais, le président Félix Tshisekedi, et dit faire peu de cas des menaces de sanctions internationales. »Bref, rien de vraiment nouveau… Le président rwandais justifie toujours son soutien militaire au M23 par la présence persistante, selon lui, de groupes armés génocidaires sur le sol congolais.Paul Kagame renvoie donc la balle à Kinshasa et à Bujumbura… « Ce que nous avons entendu de la part des présidents du Burundi et de la RDC, ce ne sont que des menaces constantes à l'égard du Rwanda, affirme-t-il. Ce sont eux qui ont créé cette situation en cherchant la confrontation, en incitant à l'action et en évoquant le renversement du gouvernement rwandais. Ce sont eux, les dirigeants burundais et congolais, accuse encore Paul Kagame, qui cherchent à fomenter un conflit régional élargi basé sur les tribus, les groupes ethniques et toutes sortes d'autres facteurs qui relèvent d'une conception primitive de la politique. » On le voit, l'heure ne semble pas à la négociation… Bien au contraire. Hier, l'Agence France Presse, reprise par de nombreux médias dont Le Monde Afrique, indiquait que « le groupe armé M23 et les forces rwandaises ont effectué une nouvelle avancée dans l'est de la RDC. Dans le même temps, le Burundi, qui a déployé des soldats en appui à l'armée congolaise, a menacé le Rwanda de répondre en cas d'attaque. »
Alors qu'à Goma, de nombreux déplacés ont dû quitter leurs camps, le M23 poursuit son avancée dans le Sud-Kivu. Dans le même temps, les chefs religieux du pays poursuivent leurs consultations pour la paix. Ils ont déjà rencontré le président Felix Tshisekedi et l'opposant Martin Fayulu. Cette fois, ils se sont rendus à Goma pour rencontrer les leaders du M23 et de l'Alliance Fleuve Congo. Une démarche qui ne fait pas l'unanimité à Kinshasa.
Commentaire de l'évangile SELON SAINT marc - 6, 30-34 Retrouvez l'évangile du jour sur le site AELF : https://www.aelf.org/2025-02-08/france/messe Fr. Paul Adrien d'Hardemare (op) L'Amour Vaincra !Et l'aventure continue ! retrouvez : les vidéos sur
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L’héritage de Justin Trudeau… Jean-François Roberge dépose son projet de loi sur l’intégration nationale. La rencontre Dutrizac-Dumont avec Benoit Dutrizac et Mario Dumont.Pour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr
Sur le chemin de Saint-Jacques de Compostelle, le temps prend une consistance différente de la vie habituelle. Il est empreint de lenteur et de profondeur. Croire, saison 3 – épisode 5/10Quel temps fait-il sur le chemin de Saint Jacques de Compostelle ? On en vous parlera pas ici de la météo, qui est certes un sujet très important pour les marcheurs.Là il s'agit du temps comme durée. Une durée longue. Celle qu'on vit quand on marche plusieurs jours ou plusieurs semaines sur le chemin. C'est un temps très particulier, assez mystérieux même, qui a des répercutions profondes sur le cœur et sur l'âme des marcheurs.Notre reporter Gilles Donada s'est rendu au Puy en Velay, à Conques et à Santiago de Compostela pour interroger les pèlerins sur ce temps qui ne ressemble à aucun autre.► Découvrez les deux premières saisons du podcast Croire : Les voies de la prière ; et Vies de moines►Écoutez les autres podcasts de La Croix : Place des religions, Marseille ; générations JMJ ; Les 7 travaux du pape François ; Benoît XVI, un pape méconnu ; ou encore L'Envers du récit.► Dans Place des religions, des séries sur les grands rendez-vous spirituels autour du pape François : sa visite à Marseille et les JMJ 2023 de Lisbonne ; et des réflexions de fond : Écologie, où sont les religions ?, Ainsi soient-elles, sur la place des femmes dans les religions.► Vous avez une question ou une remarque ? Écrivez-nous à cette adresse : podcast.lacroix@groupebayard.comCRÉDITS – Rédaction en chef : Arnaud Alibert et Paul de Coustin. Cheffe du service Religion : Céline Hoyeau. Reportage, montage et réalisation : Gilles Donada, journaliste au service Religion. Mixage : Sarah Lefèvre. Chargée de production : Célestine Albert-Steward. Visuel : Isaline Moulin. Directrice du marketing, audience et développement : Laurence Szabason. Musiques extraites de l'album Spiritual guitar, de Diego Baëza, Bayard Musique.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Entre la Russie et l'Ukraine, Israël et la Palestine, les conflits sont accompagnés d'une trame de religions qui interfère, explique ou justifie. Aujourd'hui, Pierre-Hugues Dubois et Louis Daufresne accueillent Pierre Conesa, agrégé d'histoire et ancien administrateur civil au ministère de la défense, pour traiter du retour des questions religieuses qui traversent les conflits armés.
durée : 00:22:48 - Les Nuits de France Culture - par : Albane Penaranda, Mathias Le Gargasson, Antoine Dhulster - Entre divisions protestantes, réveil évangélique et sécularisation, la religion façonne profondément la société et la politique des États-Unis, comme on l'apprend dans cette troisième émission d'une série consacrée au messianisme américain. - réalisation : Massimo Bellini
Mawlaya Seydi Mouhamed ElCheikh
durée : 00:06:43 - Sur la route avec - par : Giv Anquetil - Dans la foulée des travaux de Notre-Dame de Paris, qui rouvrira ce weekend, la Mission Patrimoine lève des fonds depuis 2018, pour sauvegarder des édifices religieux menacés de vetusté.
durée : 00:41:59 - Une semaine en France - par : Eric Delvaux - Alors que le président de la république se targuait hier de la rénovation de Notre-Dame de Paris effectuée dans des délais exceptionnels, difficile d'affirmer que le reste du patrimoine religieux français est concerné par cette efficacité. - invités : Guillaume Poitrinal, Philippe THOMAS - Guillaume Poitrinal : Président de la Fondation du patrimoine, Philippe Thomas : - réalisé par : Juliette GOUX
"Un édito aiguisé chaque matin à 7h10. Un parti-pris assumé sur une question d'actualité. D'accord ou pas, vous ne resterez pas indifférent. La chronique qui permet de réfléchir et aide à forger son opinion chaque matin du lundi au vendredi sur RMC et RMC Story."
durée : 00:02:31 - C'est mon boulot - Porter un vêtement ou un bijou associé à une religion, demander un jour off pour assister à une fête religieuse, demander à prier pendant la pause ou pendant les heures de travail. Comment les entreprises gèrent-elles ces questions alors que le fait religieux continue de progresser dans les entreprises ?
Cliquez ici pour accéder gratuitement aux articles lus de Mediapart : https://m.audiomeans.fr/s/P-UmoTbNLs Lors de sa réélection en 2022, le gouverneur DeSantis avait lancé : « La Floride est l'endroit où le woke va mourir ! » Deux ans après, il a multiplié les lois pour restreindre la liberté d'expression sur les campus. Et mis au pas l'une des rares universités publiques réputées pour son ouverture. Un article de François Bougon et Bérénice Gabriel, publié le 3 novembre 2024, lu par Jérémy Zylberberg.
Ce mardi 5 novembre 2024, des millions d'Américains sont appelés aux urnes, pour élire leur président, mais aussi pour élire des membres du Congrès, des juges, des parlements locaux, des maires ou des conseillers municipaux. Tous les regards sont d'abord tournés vers l'élection présidentielle, l'une des plus serrées de ces dernières décennies, dit-on, entre Kamala Harris, candidate du parti démocrate, et Donald Trump pour le parti républicain. Dans ce contexte, alors que cette élection va se jouer auprès des indécis et dans les marges, quel poids du religieux dans le choix des électeurs ? La variable religieuse pourrait-elle jouer en particulier dans ces élections ? Un léger basculement s'observe chez les évangéliques, chez les catholiques, dans les églises traditionnelles afro-américaines, chez les juifs et chez les musulmans... Ce basculement peut être décisif alors que ces élections vont se jouer dans les marges, y compris religieuses.Invitée :- Blandine Chélini-Pont, professeure d'Histoire contemporaine à l'Université d'Aix-Marseille, professeure des Universités, travaille sur les relations entre politique et religion aux États-Unis.Intervenants :- Cécile Coquet-Mokoko, professeure de Civilisation des États-Unis à l'Université de Versailles-Saint-Quentin, travaille aussi sur la rhétorique religieuse afro-américaine aux États-Unis- Jason Shelton, professeur de Sociologie à l'Université d'Arlington au Texas, travaille sur les interactions entre « race, religion et politique », vient de publier « L'Église Noire contemporaine : les nouvelles dynamiques de la religion africaine américaine » (Éd. Presses Universitaires de New York - 2024).
Tous les matins à 7h50, Amélie Rosique prend le temps d'expliquer simplement un phénomène d'actualité complexe. Un rendez-vous pédagogique indispensable pour trouver les réponses aux questions soulevées par l'actualité du jour.
De passage dans la matinale de Dimitri Pavlenko pour annoncer le programme de son émission, Pascal Praud apprécie la proposition de Rachida Dati de faire payer l'entrée de Notre-Dame cinq euros aux touristes pour financer la sauvegarde du patrimoine religieux français.
Aujourd'hui, Frédéric Hermel, journaliste RMC. Anne-Sophie Simpere, militante écologiste. Et Benjamin Amar, militant syndicaliste de la CGT et professeur d'histoire-géographie, débattent de l'actualité autour d'Alain Marschall et Olivier Truchot.
Pst Réjean Cloutier 1 er oct 2024
durée : 00:39:15 - Une semaine en France - par : Eric Delvaux - Comment remettre l'église au centre du village au sens propre ? Que signifie la perte de son église pour une commune ? - réalisé par : Juliette GOUX
Aujourd'hui, Emmanuel de Villiers, Barbara Lefebvre et Etienne Liebig débattent de l'actualité autour d'Alain Marschall.
Les souverains anglais maintiennent un lien très étroit avec l'Église de leur pays. On l'a encore constaté, le 6 mai dernier, quand le Roi Charles III a été couronné et sacré par l'archevêque de Cantorbéry.Mais ce lien se manifeste également par les titres religieux que porte le monarque. En effet, le Roi d'Angleterre est, de nos jours encore, le « gouverneur suprême de l'Église d'Angleterre ». Ce titre remonte à 1534, quand le Roi Henry VIII, rompant toute relation avec le Pape, crée une nouvelle religion nationale, l'anglicanisme.Par l'Acte de suprématie, Henry VIII s'arroge le titre de chef suprême de l''Église d'Angleterre, dont il prend la tête. Depuis le règne d'Élizabeth Ière (1558-1603), ce titre s'est légèrement modifié, pour prendre son intitulé actuel.En tant que gouverneur suprême, le Roi désigne les principaux dignitaires de l' Égliseanglicane. En fait, comme la plupart des prérogatives royales, celle-ci est exercée par le Premier ministre, dont le souverain se contente de ratifier le choix.Défenseur de toutes les fois?Dans la titulature du Roi d'Angleterre, apparaît un autre titre religieux, celui de « défenseur de la foi ». Ce titre fut, pour la première fois, attribué à Henry VIII en 1521.Le Pape récompensait, par ce titre prestigieux, l'écriture, par le souverain, d'un traité défendant le catholicisme contre les premiers assauts de la Réforme protestante. C'était au temps où Henry VIII, qui se piquait de théologie, était encore dans le giron de l'Église catholique.Quand il s'en sépara, quelques années plus tard, le Pape le priva d'untitre qui n'avait plus lieu d'être. Toutefois, le Parlement le lui restitua en 1544. Depuis lors, il a été porté par tous ses successeurs.Depuis longtemps, le Roi actuel, Charles III, conscient de la diversité de sessujets, réclame une modification de ce titre. Il se voudrait en effet, non pas le défenseur de « la » foi (donc de la seule religion anglicane), mais de toutes les sensibilités religieuses qui se manifestent dans son Royaume. Il reste à voir si son désir sera satisfait. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
durée : 00:58:25 - Cultures Monde - par : Julie Gacon, Mélanie Chalandon - En Afrique de l'Ouest, une part importante des enfants est scolarisée dans des madrassas, des écoles confessionnelles. Basé sur l'apprentissage du Coran, l'enseignement délivré dans ces écoles échappe au contrôle des États qui mettent en place des accords pour moderniser ces structures. - invités : Hamidou Dia Socio-anthropologue, Chargé de recherche, IRD; Marc-Antoine Pérouse de Montclos Politologue, Directeur de recherche de l'IRD; Mame Fatou Séne Doctorante en sciences politiques
7 femmes accusent l'Abbé Pierre d'agression sexuelle. Sur une période très longue des années 70 à 2005, elles n'avaient jamais parlé jusque là. L'Abbé Pierre n'a jamais pu répondre de ces accusations puisqu'il est mort en 2007. La libération de la parole est là encre au coeur de cette affaire. Pour en parler, Sœur Véronique Margron, présidente élue de la conférence des religieuses et religieux en France.
7 femmes accusent l'Abbé Pierre d'agression sexuelle. Sur une période très longue des années 70 à 2005, elles n'avaient jamais parlé jusque là. L'Abbé Pierre n'a jamais pu répondre de ces accusations puisqu'il est mort en 2007. La libération de la parole est là encre au coeur de cette affaire. Pour en parler, Sœur Véronique Margron, présidente élue de la conférence des religieuses et religieux en France.
« Place et rôle des acteurs religieux dans le jeu électoral au Sénégal » : c'est le titre de la dernière étude produite par le Timbuktu Institute. Dans un pays où l'influence des leaders religieux, particulièrement des confréries soufies tidiane et mouride, est importante notamment lors des crises sociales, cette étude montre que les nouvelles générations d'électeurs, si elles respectent les religieux, cherchent également à gagner en indépendance et faire leurs propres choix. Les confréries sont donc directement confrontées à la mondialisation, à l'influence et à la puissance des réseaux sociaux. Le Dr. Bakary Sambe, directeur régional du Timbuktu Institute, est notre invité. À lire aussiSénégal: des confréries religieuses alertent sur les entorses au vivre ensemble À lire aussiSénégal: au Grand Magal, le chef de la confrérie mouride livre un discours très politique
durée : 00:05:42 - La Revue de presse internationale - par : Catherine Duthu - Le président iranien Ebrahim Raïssi et son ministre des Affaires étrangères sont morts, dimanche, dans un accident d'hélicoptère dans le nord-ouest de l'Iran. Le pays va-t-il affronter une crise politique et religieuse ? Ebrahim Raïssi était pressenti pour succéder au guide suprême Ali Khamenei.
durée : 01:58:17 - Les Matins du samedi - par : Quentin Lafay - . - invités : Françoise Vergès Historienne et politologue; Romuald Fonkoua Universitaire, rédacteur en chef de " Présence Africaine".; Xavier de Jarcy Journaliste à Télérama; Nehir Tuna réalisateur de « Yurt »