Roselyne Febvre et Jean-Marie Colombani reçoivent des éditorialistes qui s’expriment sur les grands thèmes de l’actualité. En direct, le jeudi à 17h15 et en partenariat avec Slate.fr.
Donald Trump a dominé l'actualité de la semaine, de la guerre éclair avec l'Iran au sommet de l'Otan. Dans un contexte géopolitique de plus en plus instable, la France et l'Europe semblent cantonnées au rôle de spectateur. A l'Assemblée nationale, l'opposition a vertement critiqué l'exécutif. Le groupe LFI lui reproche d'être "le laquais de Netanyahu et de Trump", tandis que le RN dénonce "l'absence de la voix de la France" sur la scène internationale.
Le conflit entre Israël et l'Iran s'intensifie. Donald Trump laisse planer le doute sur une intervention américaine. Emmanuel Macron met en garde contre le "chaos" et plaide pour une solution diplomatique. En France, Bruno Retailleau mobilise les forces de l'ordre pour mener des contrôles afin de lutter contre l'immigration illégale. Une opération qui inquiète associations et élus de gauche.
Les candidats en piste pour 2027 semblent se multiplier et les ouvrages avec : Edouard Philippe ou Michel Barnier ont déjà sorti les leurs. Bruno Retailleau et Gérald Darmanin ne cachent pas leur envie de se lancer. A gauche, le Parti socialiste élit son nouveau premier secrétaire. Les adhérents doivent départager Olivier Faure et Nicolas Mayer-Rossignol, avec comme enjeu l'union et la question brûlante d'une alliance avec les Insoumis pour les prochaines échéances électorales.
Mercredi, un Conseil de défense et de sécurité nationale s'est réuni à l'Elysée autour d'Emmanuel Macron pour se pencher sur un rapport concernant les Frères musulmans. Un sujet explosif qui a suscité un vif débat sur la scène politique. La gauche pointe du doigt un rapport stigmatisant pour les musulmans de France. Une émission présentée par Marc Perelman.
C'était la semaine des grands oraux pour les deux têtes de l'exécutif : mardi, Emmanuel Macron était en prime time sur TF1 pour balayer l'actualité internationale, et surtout nationale, et tenter de reconquérir les Français. Le lendemain, son Premier ministre, François Bayrou était auditionné par une Commission d'enquête parlementaire sur le scandale de l'affaire Bétharram. Dans les deux cas, les réactions sont mitigées.
Politique revient sur l'actualité politique de la semaine avec le livre "La Meute", une enquête sur La France Insoumise, qui pointe les dérives d'un système mis en place par le leader Jean-Luc Mélenchon : culture du chef, purges et intimidations. Un livre qui embarrasse le parti. Il sera aussi question du projet de François Bayrou d'un referendum pour redresser les comptes publics. Une idée loin de faire l'unanimité dans la classe politique.
Un mois après sa condamnation à une peine d'inéligibilité, Marine Le Pen, accompagnée de Jordan Bardella, s'est rendue à Narbonne réaffirmer ses ambitions présidentielles devant les militants du Rassemblement National. A Paris, Jean-Luc Mélenchon s'est adressé aux militants de La France Insoumise, tandis que les dirigeants de la gauche, Olivier Faure, Marine Tondelier et François Ruffin, avaient choisi Dunkerque pour une Fête du Travail aux côtés des ouvriers de l'usine ArcelorMittal.
La fille de François Bayrou révèle avoir été victime de violences lorsqu'elle était élève à Bétharram. Un témoignage qui desserre l'étau autour du Premier ministre, englué dans cette affaire depuis des mois et dont la parole est mise en doute par une partie de la classe politique. Il sera aussi question dans cette émission du problème des addictions et de la santé mentale face auxquelles l'État semble impuissant.
Au sommaire : François Bayrou prend les devants pour préparer les esprits à une baisse des dépenses de 40 milliards d'euros, sans augmenter les impôts. Déjà la menace de la censure plane... "Enfin, les ennuis commencent !" : François Bayrou emprunte la formule à François Mitterrand, dont il sera question dans cette émission. Et puis, Patrice Duhamel, dans son livre "La photo", revient sur un cliché de François Mitterrand avec le maréchal Pétain en 1942, dont ses adversaires politiques ne se sont jamais saisis!
Donald Trump fait volte-face et annonce une pause de 90 jours sur les droits de douane. L'UE suspend sa riposte et va se lancer dans des négociations avec Washington.
La condamnation de Marine Le Pen à cinq ans d'inéligibilité avec exécution provisoire a cloué l'ancienne présidente du Rassemblement national. Beaucoup dans la classe politique ont avoué leur trouble, à l'instar de François Bayrou qui a maintenu sa critique sur la sentence immédiate d'inéligibilité. Excepté le Parti socialiste, les politiques sont gênés aux entournures. François Bayrou a estimé qu'il fallait ouvrir "une réflexion" sur le sujet.
Dans l'affaire du financement libyen, sept ans de prison ont été requis contre Nicolas Sarkozy. L'ancien président de la République dénonce "l'outrance de la peine réclamée". Jordan Bardella est, lui, en Israël à l'invitation du gouvernement. Un tournant dans l'histoire du parti qui créé malaise et polémique dans la communauté juive. Pour en parler, Roselyne Febvre reçoit Bruno Jeudy de La Tribune Dimanche, Laurent Joffrin, de LeJournal.info et Catherine Tricot de la revue Regards.
Emmanuel Macron, impliqué sur le dossier ukrainien et le réarmement de l'Europe, est soutenu par l'opinion et remonte dans les sondages. Son Premier ministre, en revanche, semble fragilisé après avoir estimé, en plein conclave sur les retraites, que le retour aux 62 ans était inenvisageable. La CGT a claqué la porte et le PS dénonce une "trahison". François Bayrou va-t-il être rattrapé par la censure ?
La résolution de soutien à l'Ukraine a été adoptée à l'Assemblée nationale, malgré les divisions. Les Insoumis ont voté contre, le RN s'est abstenu. Le parti d'extrême droite annonce, par ailleurs, que Jordan Bardella se rendra en Israël fin mars, à l'invitation du gouvernement israélien, une première dans l'histoire du parti. Le RN, anciennement FN, a longtemps été considéré comme un parti antisémite. Cette visite marque t-elle un tournant pour le Rassemblement national ?
Menace russe, dissuasion nucléaire, réarmement … Emmanuel Macron s'est adressé mercredi soir aux Français pour tenter de les sensibiliser aux enjeux d'un nouvel ordre mondial et les mettre en garde contre la Russie. Cette prise de parole intervenait à la veille d'un sommet décisif à Bruxelles sur l'Ukraine et la défense. L'incertitude autour du soutien américain met l'Europe au défi de se réarmer.
François Bayrou hausse le ton face à l'Algérie et menace de dénoncer les accords de 1968. La position du ministre de l'intérieur l'a emporté lui qui plaide pour instaurer un rapport de force avec Alger. Plus largement, Bruno Retailleau impose sa ligne de fermeté sur l'immigration clandestine au point de devancer le RN dans un sondage sur le sujet.
Donald Trump avait promis qu'il réglerait la question ukrainienne dès son retour à la Maison-Blanche, mais son rapprochement très rapide avec Vladimir Poutine a créé une onde de choc en Europe. Écarté des négociations sur la paix en Ukraine, les dirigeants européens se sont retrouvés à l'Elysée cette semaine. Le président de la République a également reçu les chefs des partis politiques français. En seconde partie de cette émission, nous reviendrons aussi sur la situation de François Bayrou, fragilisé par l'affaire Betharram.
Bruno Retailleau et Laurent Wauquiez sur la ligne de départ pour la présidence du parti Les Républicains. Les deux candidats veulent éviter toute guerre des chefs au moment où la droite reprend des couleurs mais le risque de divisions est bien réelle à deux ans de la présidentielle, les ambitions des uns et des autres risquent de se transformer en duel. Roselyne Febvre reçoit Bruno Jeudy, directeur de La Tribune Dimanche, Catherine Tricot, de la revue Regards et Roland Cayrol, politologue.
François Bayrou a réussi son pari : en négociant avec les socialistes, il dote la France d'un budget et se maintient à Matignon. Mais en ne censurant pas le gouvernement, le PS s'est attiré les foudres des Insoumis et a fait voler en éclat le Nouveau Front Populaire (NFP). Dans cette émission, il sera aussi question de la campagne de lutte contre la drogue voulue par Bruno Retailleau et le lancement d'un clip choc à l'attention des consommateurs.
Alors que les négociations battent leur plein au sein de la commission mixte paritaire pour tenter de s'accorder sur le budget, les socialistes menacent de censurer le gouvernement. En cause, les propos tenus par François Bayrou sur le "sentiment de submersion migratoire" qui, selon lui, gagne les Français. Des termes également utilisés par le Rassemblement national, qui ne passent pas à gauche. François Bayrou passera-t-il l'épreuve du budget ?
Avec le retour de Donald Trump à la Maison-Blanche, le risque d'une guerre commerciale ou d'un retrait américain de l'Otan planent. L'Europe et la France se préparent à toute éventualité. Autre sujet de tensions : les relations entre la France et l'Algérie sont au plus bas. Paris appelle à l'apaisement.
François Bayrou échappe à la censure, au prix de concessions faites au Parti socialiste (PS) sur les retraites et sur le futur projet de budget. Olivier Faure défend une gauche qui "propose et avance", tout en affirmant être dans l'opposition. Jean-Luc Mélenchon estime, quant à lui, que le PS "fracture le NFP". La rupture entre les socialistes et La France insoumise (LFI) est-elle véritablement actée ?
En France, les négociations autour du budget semblent avancer. Socialistes, communistes et écologistes cherchent la solution pour un accord avec le gouvernement, afin d'éviter la censure, mais les désaccords persistent.
François Bayrou cherche à former son gouvernement. Le Premier ministre consulte les partis, mais la tâche s'annonce compliquée. Les Républicains posent leurs conditions à leur éventuelle participation et un accord de non-censure avec les députés de gauche semble s'éloigner. François Bayrou espère toujours un gouvernement avant Noël. Quelle marges de manœuvre peut-il avoir ?
Emmanuel Macron a écourté sa visite en Pologne et le compte à rebours est lancé pour la nomination d'un Premier ministre. François Bayrou ou Bernard Cazeneuve seraient toujours sur le haut de la pile. Quoiqu'il en soit, le prochain locataire de Matignon devra discuter d'un accord de non-censure avec les groupes politiques de l'Assemblée nationale. Un pacte nécessaire au retour d'une forme de stabilité politique. Roselyne Febvre reçoit Laurent Joffrin, Catherine Tricot et Bruno Jeudy.
Michel Barnier est tombé mercredi soir, trois mois à peine avoir été nommé à Matignon. La motion de censure de la gauche a été adoptée à 331 voix, privant le pays d'un gouvernement et d'un budget. Emmanuel Macron prépare l'après et consulte pour nommer un nouveau Premier Ministre dont le nom devrait être connu "rapidement", selon l'Elysée.
Face au risque de censure, Michel Barnier renonce à la hausse de la taxe sur l'électricité, prévue dans le budget 2025. Une réponse à une ligne rouge qu'avait fixé Marine Le Pen. Le RN salue une "victoire", mais maintient la pression. Le Premier ministre va-t-il céder sur d'autres mesures, afin d'éviter la censure qui menace dès la semaine prochaine sur le budget de la Sécurité sociale ?
À l'approche de la fin des débats sur le budget, le gouvernement de Michel Barnier va-t-il être censuré et la France se retrouver plongée dans une crise politique et budgétaire ? Le Rassemblement national menace de voter la motion de censure déposée par la gauche. Roselyne Febvre reçoit Nathalie Saint-Cricq, éditorialiste politique, Catherine Tricot, directrice de la revue Regards, et Laurent Joffrin, directeur de LeJournal.info.
Marine Le Pen pourrait-elle voir son projet présidentiel anéanti ? Dans le procès des assistants parlementaires du FN, le parquet a requis une peine d'inéligibilité de cinq ans. L'extrême droite crie au complot judicaire et politique. Alors que ce soir Emmanuel Macron assistera avec deux anciens présidents au match de football entre la France et Israël, une rencontre à hauts risques sur fond de guerre au Proche Orient et de lutte contre l'antisémitisme.
Après une victoire sans appel, Donald Trump revient aux commandes des Etats-Unis. Une élection qui inquiète les dirigeants européens qui cherchent comment se remobiliser. Emmanuel Macron a appelé à "défendre l'intérêt de l'Europe" dans un moment qu'il juge "décisif". En France, la gauche se divise autour de la victoire de Donald Trump. L'extrême droite jubile même si du côté du Rassemblement national la prudence reste de mise.
Le Rassemblement National a déposé sept propositions de loi à l'occasion de sa niche parlementaire, dont une visait l'abrogation de la réforme des retraites. Malgré un débat de plus de cinq heures, la proposition n'a pas aboutie. De son côté, Bruno Retailleau veut prouver que ses promesses de serrer la vis sur l'immigration illégale vont devenir réalité. Pour cela, il sermonne les préfets et courtise le Maroc.
En France, l'ombre du 49.3 plane sur le budget débattu en ce moment à l'Assemblée nationale. Michel Barnier veut laisser le temps au débat, mais se heurte aux divisions des parlementaires censés le soutenir. Des désaccords qui ont déjà valus plusieurs défaites au gouvernement. Pendant ce temps, Gabriel Attal et Elisabeth Borne préparent leurs candidatures à la tête du parti Renaissance.
Budget, commission d'enquête sur le dérapage des finances publiques, texte sur l'immigration … L'agenda de Michel Barnier, se remplit. Le Premier ministre est à Bruxelles pour discuter de nouvelles mesures sur l'immigration. L'Europe veut durcir sa politique migratoire, dans la veine de ce que promet le gouvernement, avec une nouvelle loi pour 2025. En attendant, le budget arrive dans l'Hémicycle et les oppositions demandent une commission d'enquête sur le dérapage des finances publiques.
Michel Barnier à l'épreuve du budget... Le Premier ministre détaille ce jeudi les mesures pour faire 60 milliards d'euros d'économies. Un exercice à haut risque dans un Hémicycle hostile, où les oppositions menacent de censure et où une partie du camp présidentiel refuse les hausses d'impôts prévues par le chef du gouvernement. De son côté, le ministre de l'Intérieur Bruno Retailleau veut durcir les règles de la politique migratoire.
La feuille de route budgétaire pour 2025 prend forme : le gouvernement annonce vouloir faire 60 milliards d'euros d'économie, en coupant dans les dépenses publiques et en augmentant les impôts des plus riches. Gérald Darmanin annonce qu'il ne votera pas de hausses d'impôt. Un bras de fer s'engage-t-il entre la macronie et Michel Barnier ? Roselyne Febvre reçoit Bruno Jeudy, directeur de la Tribune Dimanche, Carole Barjon, éditorialiste politique et Catherine Tricot, directrice de la revue Regards.
Le coup de fil de Michel Barnier à Marine Le Pen secoue la macronie. La gauche, elle, accuse le Premier ministre d'être sous la tutelle du Rassemblement national. Le pouvoir de nuisance de Marine Le Pen est-il réel ? Par ailleurs, le débat autour des OQTF est relancé après le meurtre d'une étudiante à Paris. La classe politique s'interroge sur le fonctionnement de la chaîne pénale. Bruno Retailleau, le ministre de l'Intérieur, annonce vouloir faire évoluer "l'arsenal juridique".
Se dirige-t-on vers la fin du suspense ? À l'issue d'une dernière réunion des chefs des principaux partis politiques autour de Michel Barnier, le gouvernement pourrait être connu dans les heures qui viennent. Qui pour composer ce nouveau gouvernement ? Roselyne Febvre reçoit Bruno Jeudy directeur de La Tribune Dimanche, Carole Barjon, éditorialiste politique et Henri Vernet, rédacteur en chef adjoint du Parisien-Aujourd'hui en France.
Le nouveau Premier ministre, Michel Barnier, promet un gouvernement "équilibré, représentatif et pluriel". Horizons et LR ont donné leur feu vert à leur participation. Celle de la gauche semble s'éloigner. Le NFP a déjà promis la censure. Pendant ce temps, François Ruffin règle ses comptes avec Jean-Luc Mélenchon en dénonçant des campagnes "au faciès". Pour en discuter, Roselyne Febvre reçoit Bruno Jeudy, de la Tribune Dimanche, Catherine Tricot, de la revue Regards, et Roland Cayrol, politologue.
Michel Barnier remplace Gabriel Attal à Matignon. Homme politique chevronné, issu de la droite, il va devoir s'atteler à trouver une majorité dans une Assemblée nationale morcelée et tenter d'éviter une motion de censure. Le RN attend sa déclaration de politique générale pour se prononcer, tandis que le PS annonce déjà qu'il censurera le nouveau Premier ministre. Michel Barnier est-il le bon choix ? Quelle majorité peut-il trouver au Parlement ?
À un mois du dépôt du projet de budget 2025, le pays est toujours plongé dans l'incertitude quand à la composition du futur gouvernement. Le président de la République a reçu les élus locaux cette semaine après les chefs de partis. Au Parti socialiste, des divisions éclatent entre le secrétaire général, Olivier Faure, qui refuse de poursuivre les discussions avec Emmanuel Macron et les partisans d'une poursuite des négociations.
Après la victoire surprise du Nouveau Front populaire aux législatives, l'heure est aux tractations. Emmanuel Macron s'est adressé aux Français dans une lettre dans laquelle il explique que "personne ne l'a emporté". Des propos qui ne passent pas dans le camps de l'opposition, pour qui le président "prend la démocratie en otage" en ne nommant pas un Premier ministre issu de la coalition victorieuse. Dans ses conditions, quelles alliances pour une majorité ?
A trois jours du second tour des élections législatives anticipées et alors qu'une majorité absolue pour le Rassemblement National semble s'éloigner, le camp présidentiel espère une coalition de gouvernement allant des Républicains à la gauche, hors Insoumis, pour tenter de contrer l'extrême droite. Un tel attelage est-il possible ? Quels scénarios pour l'après second tour ?