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durée : 00:03:48 - Les agriculteurs du 64 demandent des mesures contre le loup
MSAW en pleine réforme : les défenseurs des animaux exigent des nominations de personnes compétentes et des mesures urgentes
Après une année difficile pour la filière cajou, le gouvernement sénégalais annonce une série de mesures pour encourager la transformation de l'anacarde, éviter que toute la production ne parte à l'export et ainsi donner une chance à la filière de croître. Explications. Les défenseurs de la filière cajou ont-ils été entendus ? La campagne, qui démarre fin avril, s'ouvre en tout cas sous de meilleurs auspices au Sénégal, après une année 2024 marquée par une mauvaise récolte : jusqu'à 70% de cajou en moins en raison de fortes chaleurs et d'une flambée des prix, liée à la petite quantité d'anacardes récoltées. L'État a décidé de prendre des mesures.D'abord : obliger les exportateurs à obtenir un agrément auprès des autorités. L'objectif est d'avoir une traçabilité de ces acteurs qui viennent principalement d'Inde et du Vietnam, respectivement les deux premiers producteurs de noix de cajou au monde, et régulariser ainsi le marché de l'exportation.À lire aussiSénégal: les transformateurs de noix de cajou appellent l'État à l'aideUne taxe à l'export de 32 francs CFA le kgAutre mesure : taxer les exportations de cajou à hauteur de 32 francs CFA par kilo de noix brut exporté. Les opérateurs de la filière réclament, depuis longtemps, cette taxe pour encourager la transformation de l'anacarde et éviter que tout ne soit exporté à l'état brut. L'argent récolté doit ainsi servir à accompagner le développement de la filière et financer aussi la prime à la transformation : 150 francs CFA seront versés pour chaque kilo d'anacarde transformé et exporté.La transformation, maillon faible de la filière cajouLa transformation est le maillon faible de la filière cajou au Sénégal. Avec environ 2 000 tonnes de noix de cajou brute transformées chaque année, le secteur ne représente que 3% de la production nationale. Mais il ne demande qu'à croître, affirment les défenseurs de la cajou, qui espèrent faire monter la transformation à 10% d'ici à 2027, ce qui permettrait de créer des emplois cruciaux pour le pays. Pour l'heure, les onze unités de transformation du pays emploient 3 050 personnes.Enfin, dernière mesure : sécuriser un stock de 6 000 tonnes de cajou destinées aux entreprises sénégalaises de transformation. Du côté des opérateurs, c'est la satisfaction. Ne reste plus qu'à espérer que les récoltes, cette année, seront au rendez-vous.À lire aussiAu Sénégal, la transformation de la noix de cajou en difficulté
Benjamin Haddad, ministre délégué chargé de l'Europe répond aux questions de Sonia Mabrouk au sujet de la crise franco-algérienne et la guerre israélo-palestinienne.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Ce mardi 15 avril, le gouvernement Arizona a annoncé l'accord de Pâques. Plusieurs nouvelles mesures entreront en vigueur notamment pour mettre en avant les PME et les indépendants. Donald Trump relance dans la guerre commerciale et s'attaque, cette fois-ci, aux semi-conducteurs. Du côté des marchés boursiers, Erik Joly revient sur les objectifs de Donald Trump, éclipsés par les événements de la semaine passée. Il évoque notamment son intérêt marqué pour les terres rares en Ukraine et au Groenland.
Céline Géraud, accompagnée de la rédaction d'Europe 1, propose chaque midi un point complet sur l'actualité suivi de débats entre invités et auditeurs.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Ce samedi 12 avril, les PME devrait faire face à de nouvelles mesures envers leurs réductions d'impôts. Le gouvernement veut mettre en place une nouvelle réforme pour les encadrer. Les éditeurs et auteurs s'indignent face aux images générées par ChatGPT qui imitent des créations originales. Amid Faljaoui vient donner son analyse sur les accusations de délit d'initié envers Donald Trump. Du côté des bourses, Nicolas Deltour vient analyser les cours du marché actuel et les stratégies à suivre pour les primo investisseur.
Donald Trump poursuit la guerre commerciale qu'il mène à l'encontre de la Chine. Désormais, le pays est visé par des taxes douanières de 145 %. Cette escalade va frapper de plein fouet les petits producteurs chinois. Ils sont des dizaines et des dizaines de milliers et représentent un secteur vital de l'économie de la Chine : les petits producteurs. Ce sont ces manufactures de taille moyenne qui produisent tout ou partie des biens importés depuis la Chine. On peut notamment penser à des fabricants de vêtements, de sacs, de machines ou encore d'équipements de cuisine. Ces structures, comme le précise le New York Times, ce sont des ateliers familiaux, voire semi-industriels et ils dépendent fortement de la demande internationale. Leur principal argument évidemment, c'est la production à très bas coût, mais avec des droits de douane de 145%, c'est toute la chaîne de production qui s'écroule de la Chine aux États-Unis ! À lire aussiLe reste du monde se prépare à une inondation de produits chinois bon marchéRentabilité minimale Prenons par exemple un t-shirt qui sort de ces ateliers chinois et qui est à destination de New York. La pièce va être produite, puis prendre un bateau direction les États-Unis. Disons que, symboliquement, tout cela coûte 10 dollars à l'exportateur. Sauf qu'il va devoir appliquer 145% de taxes. La valeur du t-shirt va donc augmenter et passer à 24,5 dollars. À ce montant, il faudra ajouter la marge du commerçant qui vendra ce t-shirt dans sa boutique de Brooklyn. Avec un tel prix, il va être difficile de trouver preneur. Et c'est là que les producteurs chinois souffrent puisque les exportateurs vont essayer de rogner sur le prix du t-shirt. Mais ces structures sont déjà à la limite de la rentabilité, essorées par les grossistes qui tentent d'acheter au prix le plus bas. Ce qui se passe aujourd'hui, ce sont donc des commandes annulées par les importateurs américains. Résultat, la production est bloquée, les stocks s'accumulent sans trouver d'acheteurs. Bref, la perte est sèche pour ces ateliers, ce qui en bout de chaine implique des suppressions d'emplois. À lire aussiLa Chine sur une ligne de crête face à la politique douanière de Donald TrumpQuelles alternatives ? Ces producteurs peinent à trouver des solutions. L'une d'elles serait de se tourner vers le marché chinois. Mais c'est complexe. Le marché domestique est saturé, marqué par une demande en baisse. Difficile donc d'écouler les stocks. On peut imaginer en effet une recherche de nouveaux marchés, mais les volumes sont loin de compenser la perte du marché américain. Car on le précise, l'an passé, ce sont 440 milliards de dollars de produits fabriqués en Chine qui sont arrivés aux États-Unis. Et puis pour ne rien arranger, les entreprises chinoises sont déjà frappées par une surcapacité industrielle, leurs entrepôts débordent ! Pourtant, la Chine réplique aux mesures de Donald Trump. Symboliquement, difficile de rester sans répondre devant de telles décisions. Au niveau national, le gouvernement tente aussi de juguler la situation. L'État notamment vient de recapitaliser les grandes banques qui ne sont pas en forme. Les plans de relance ont permis de soutenir la croissance à court terme, mais la grande question, c'est de savoir comment tout l'écosystème industriel et manufacturier chinois va faire face durant les prochains mois.À lire aussiLa Chine, grande gagnante des mesures de Donald Trump?
On commence avec l'union européenne annonce qu'elle suspend les mesures douanières de représailles envers les USA, suite à la suspension de Donald Trump de surtaxer les produits européens
On commence avec l'union européenne annonce qu'elle suspend les mesures douanières de représailles envers les USA, suite à la suspension de Donald Trump de surtaxer les produits européens
L'assèchement de l'Indus, le fleuve qui traverse les deux provinces greniers à blé du Pakistan, le Pendjab et le Sind, fait craindre le pire pour les récoltes de la fin de l'hiver. Selon les autorités, la pénurie d'eau pourrait atteindre 35% dans les semaines à venir. Selon de récentes prévisions, les barrages d'eau dans la région atteindraient le niveau zéro d'ici à un mois. La situation est alarmante. Les pénuries croissantes d'eau deviennent la norme chaque année au Pakistan, qui se trouve sur la ligne de front du changement climatique. Il y a plus d'un mois, les autorités de la province du Pendjab ont décidé de pénaliser le gâchis d'eau dans le secteur privé. De notre correspondante dans le Pendjab, Sonia Ghezali, et avec la collaboration de Shahzaib Wahlah« Allume la pompe. » Chaque jour, c'est le même rituel pour Mohammad Awais Mubarak : il ordonne à ses employés d'enclencher le système électrique de pompage de l'eau souterraine. Pour irriguer son champ de huit hectares de fraises, de blé et de maïs, il n'a pas d'autre choix, les canaux reliés à la rivière Ravi étant complètement secs.Mohammad Awais Mubarak possède des terres agricoles. « L'assèchement de la rivière a entraîné une baisse du niveau de la nappe phréatique. Dans le passé, nous pouvions obtenir de l'eau à 23 mètres de profondeur. Aujourd'hui, il faut aller à au moins 46 mètres. Et le coût pour creuser un nouveau puits s'élève à plus de 3 300 euros, alors qu'avant, cela coûtait la moitié de cette somme. De plus, les puits s'assèchent rapidement et nous devons constamment en creuser de nouveaux », confie-t-il.L'agriculteur cultive ses huit hectares de terres depuis plus de 20 ans. Mohammad Awais a dû s'adapter à l'assèchement de la rivière et à ses conséquences : « Les années précédentes, nous cultivions beaucoup de riz ici, mais maintenant, nous pensons que nous ne pourrons plus en cultiver et que nous devrons passer au maïs, parce que cela demande moins d'eau. »À lire aussiLe Pakistan sur la ligne de front du réchauffement climatiqueLe recyclage de l'eau désormais imposéÀ Lahore, la capitale provinciale, les autorités locales ont décidé de passer à l'action. Elles ont imposé depuis quelques semaines aux entreprises, aux usines et aux stations de lavage automobiles, l'installation d'un système de recyclage de l'eau. L'Agence de la protection de l'environnement a pour mission de faire appliquer ces mesures. Ses agents sillonnent la ville en quête de contrevenants. Ce jour-là, ils s'arrêtent dans une station de lavage. Les employés sont en train de laver une voiture à grande eau grâce à l'aide d'un long tuyau.« Où se trouve votre système de recyclage ? Arrêtez votre travail maintenant. Où stockez-vous l'eau sale ? », demande l'un des agents. Un employé désigne une cale en sous-sol : « Il y a un réservoir souterrain ici. » « Où va l'eau ensuite ? », reprend l'agent. « Dans les canalisations », répond l'employé. « Vous n'avez pas de système de recyclage ? », questionne l'agent. Il n'y a, en fait, aucun système de recyclage. Un des agents tend au propriétaire une amende de 164 euros, soit trois fois les recettes journalières de sa station de lavage.L'inspecteur Khurram ordonne la fermeture immédiate des locaux jusqu'à nouvel ordre. Il déplore le gâchis d'eau répandu dans la province : « L'eau doit être recyclée et réutilisée. Sans ce système, les pompes à essence, les stations de lavage ou les industries ne sont pas autorisées à fonctionner, car le niveau de la nappe phréatique s'épuise très rapidement. »L'inspecteur n'est pas confiant quant à l'avenir. Selon lui, les pénuries ne feront que s'aggraver, le gâchis d'eau étant ancré dans les habitudes domestiques, lesquelles ne font l'objet d'aucun contrôle. Selon de récentes études, d'ici à 2040, le Pakistan pourrait devenir le pays dont les réserves d'eau seront les plus faibles de la région.À écouter aussiComment s'adapter aux prochaines pénuries d'eau ?
L'assèchement de l'Indus, le fleuve qui traverse les deux provinces greniers à blé du Pakistan, le Pendjab et le Sind, fait craindre le pire pour les récoltes de la fin de l'hiver. Selon les autorités, la pénurie d'eau pourrait atteindre 35% dans les semaines à venir. Selon de récentes prévisions, les barrages d'eau dans la région atteindraient le niveau zéro d'ici à un mois. La situation est alarmante. Les pénuries croissantes d'eau deviennent la norme chaque année au Pakistan, qui se trouve sur la ligne de front du changement climatique. Il y a plus d'un mois, les autorités de la province du Pendjab ont décidé de pénaliser le gâchis d'eau dans le secteur privé. De notre correspondante dans le Pendjab, Sonia Ghezali, et avec la collaboration de Shahzaib Wahlah« Allume la pompe. » Chaque jour, c'est le même rituel pour Mohammad Awais Mubarak : il ordonne à ses employés d'enclencher le système électrique de pompage de l'eau souterraine. Pour irriguer son champ de huit hectares de fraises, de blé et de maïs, il n'a pas d'autre choix, les canaux reliés à la rivière Ravi étant complètement secs.Mohammad Awais Mubarak possède des terres agricoles. « L'assèchement de la rivière a entraîné une baisse du niveau de la nappe phréatique. Dans le passé, nous pouvions obtenir de l'eau à 23 mètres de profondeur. Aujourd'hui, il faut aller à au moins 46 mètres. Et le coût pour creuser un nouveau puits s'élève à plus de 3 300 euros, alors qu'avant, cela coûtait la moitié de cette somme. De plus, les puits s'assèchent rapidement et nous devons constamment en creuser de nouveaux », confie-t-il.L'agriculteur cultive ses huit hectares de terres depuis plus de 20 ans. Mohammad Awais a dû s'adapter à l'assèchement de la rivière et à ses conséquences : « Les années précédentes, nous cultivions beaucoup de riz ici, mais maintenant, nous pensons que nous ne pourrons plus en cultiver et que nous devrons passer au maïs, parce que cela demande moins d'eau. »À lire aussiLe Pakistan sur la ligne de front du réchauffement climatiqueLe recyclage de l'eau désormais imposéÀ Lahore, la capitale provinciale, les autorités locales ont décidé de passer à l'action. Elles ont imposé depuis quelques semaines aux entreprises, aux usines et aux stations de lavage automobiles, l'installation d'un système de recyclage de l'eau. L'Agence de la protection de l'environnement a pour mission de faire appliquer ces mesures. Ses agents sillonnent la ville en quête de contrevenants. Ce jour-là, ils s'arrêtent dans une station de lavage. Les employés sont en train de laver une voiture à grande eau grâce à l'aide d'un long tuyau.« Où se trouve votre système de recyclage ? Arrêtez votre travail maintenant. Où stockez-vous l'eau sale ? », demande l'un des agents. Un employé désigne une cale en sous-sol : « Il y a un réservoir souterrain ici. » « Où va l'eau ensuite ? », reprend l'agent. « Dans les canalisations », répond l'employé. « Vous n'avez pas de système de recyclage ? », questionne l'agent. Il n'y a, en fait, aucun système de recyclage. Un des agents tend au propriétaire une amende de 164 euros, soit trois fois les recettes journalières de sa station de lavage.L'inspecteur Khurram ordonne la fermeture immédiate des locaux jusqu'à nouvel ordre. Il déplore le gâchis d'eau répandu dans la province : « L'eau doit être recyclée et réutilisée. Sans ce système, les pompes à essence, les stations de lavage ou les industries ne sont pas autorisées à fonctionner, car le niveau de la nappe phréatique s'épuise très rapidement. »L'inspecteur n'est pas confiant quant à l'avenir. Selon lui, les pénuries ne feront que s'aggraver, le gâchis d'eau étant ancré dans les habitudes domestiques, lesquelles ne font l'objet d'aucun contrôle. Selon de récentes études, d'ici à 2040, le Pakistan pourrait devenir le pays dont les réserves d'eau seront les plus faibles de la région.À écouter aussiComment s'adapter aux prochaines pénuries d'eau ?
Aujourd'hui dans "On marche sur la tête", Cyril Hanouna et ses invités débattent des mesures que l'animateur prendrait s'il était président en 2027.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Invité : Cédric Nattagh, VP Global Digital Marketing | B2B Marketing Strategy & Innovation Dans cet épisode, je discute avec Cédric Nattagh VP Global Digital Marketing chez CEGID, des enjeux du suivi et de la mesure en marketing B2B. Cédric partage son expertise sur l'importance du tracking server-side et de l'optimisation via LinkedIn. Nous explorons la segmentation en quatre piliers : awareness, lead capture, lead conversion et sales assist, ainsi que l'engagement de CEGID à devenir un leader en matière de contenu réglementaire. Enfin, il aborde l'utilisation du machine learning pour affiner les stratégies et prédire la valeur des leads. Cet épisode est riche en insights pour optimiser les efforts marketing dans un environnement B2B complexe.Au menu de cette conversation entre Cédric et Mony :0:04 Introduction 1:36 Best Practices en Mesure5:59 Influence sur le Buyer's Journey15:30 Thématiques de Contenu Efficaces20:06 Mesures et Outils chez CEGID28:40 Impact de la Brand sur les Résultats32:17 Conclusion et ContactRéférences :LinkedIn de Cédrichttps://www.linkedin.com/in/cedric-nattagh-marketing-digital/Site de CEGID: https://www.cegid.com/fr/--⚡ Connecte-toi à Mony ici.Je suis Mony Chhim et je suis freelance LinkedIn Ads pour entreprises B2B (45+ clients accélérés)
Cliquez ici pour accéder gratuitement aux articles lus de Mediapart : https://m.audiomeans.fr/s/P-UmoTbNLs À partir du 1er avril, de nouvelles mesures entrent en vigueur pour les demandeurs d'emploi dont la mensualisation, sur trente jours, de toutes les allocations et un durcissement des règles pour les chômeurs séniors. Un article de Cécile Hautefeuille publié mardi 1er avril 2025, lu par Christine Pâris. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:02:40 - Le brief éco - Le bras de fer commercial engagé par l'administration américaine avec le reste du monde ne passe pas uniquement par les droits de douane. Une lettre envoyée il y a quelques jours par les ambassades américaines aux entreprises européennes jette de l'huile sur le feu.
Dans ce nouvel épisode, Farida El Khantouche, consultante experte chez Ayming et Maître Benjamin Gevaert, avocat associé au sein du cabinet PRK Avocats, décryptent les grandes évolutions des lois de finances et de financement de la Sécurité Sociale pour 2025. Face à un déficit social historique et un contexte de restriction budgétaire, ces nouvelles mesures impactent directement les entreprises et les salariés.
Le président américain le promet : mercredi 2 avril, c'est « Jour de libération ». Donald Trump va annoncer de nouveaux droits de douane et personne ne semble épargné. Il s'agit là d'un nouveau tournant dans sa guerre commerciale qui pourrait très cher à l'économie mondiale. Le montant peut donner le tournis : 1 400 milliards de dollars, voilà le coût à l'échelle internationale des différentes mesures de Donald Trump et notamment sa volonté d'imposer à hauteur de 25 % toute importation sur le sol américain. D'après cette étude menée par l'Université d'Aston au Royaume-Uni, ce scénario frapperait dans un premier temps de plein fouet les États-Unis.Mais les partenaires économiques des Américains seraient aussi durement touchés. C'est d'ailleurs toute l'ambition de Donald Trump, frapper au portefeuille les économies avec lesquelles les États-Unis ont un déficit commercial. Si cette escalade protectionniste permettrait à certaines industries locales américaines de voir une hausse de leur production à court terme, la contrepartie, ce sont bien les représailles des partenaires commerciaux clés. Le Mexique, le Canada et l'Union européenne, pour ne citer qu'eux, ne comptent pas rester sans réponse.Résultat, toujours d'après l'étude de l'université d'Aston, cela provoquerait une chute des exportations américaines pouvant dépasser les 43 %.À lire aussiDroits de douane, barrières non tarifaires, mesures de rétorsion: les mots du protectionnismeLe consommateur américain en première ligneMais qui dit guerre commerciale dit mécaniquement une hausse des prix sur les produits importés, y compris les biens de consommation courante. Côté entreprises, mêmes causes, mêmes effets. Elles pourraient voir leurs chaines d'approvisionnement perturbées avec une hausse du coût de production. Certaines ne pourraient pas faire face et celles qui tiendront le coup augmenteront mécaniquement leurs prix. Bref, la spirale inflationniste tournerait à plein et les premières victimes de ces mesures seraient les Américains eux-mêmes.Pourtant, c'est tout ce que Donald Trump ne veut pas. Mais le président américain l'expliquait à son arrivée à la Maison Blanche, il y aurait « des perturbations » mais que « cela ne durerait pas ». Pour le moment, la dynamique semble lui donner tort.Le monde financier s'inquièteL'activité boursière est directement touchée, elle aussi, par les mesures, ou du moins les plans, de Donald Trump. L'indice des 500 plus grandes entreprises américaines, le S&P 500 vient de connaitre l'un de ses pires trimestres en trois ans. Le risque de récession, à savoir un ralentissement du rythme de la croissance, est de plus en plus important d'après la banque d'affaire Goldman Sachs. Baisse de la croissance et inflation pourraient ainsi motiver la banque centrale américaine de revoir ses taux d'intérêt pour tenter d'endiguer la crise, sans garantie de succès.En jouant la carte de l'Amérique d'abord, Donald Trump met certes un coup de pied dans le système, mais beaucoup de spécialistes considèrent qu'il se met aussi des œillères. Car au jeu de l'escalade de représailles, aucune économie ne sort gagnante, pas même celle qui a initié la guerre commerciale. La question est donc toujours celle-ci : jusqu'où ira Donald Trump dans ses mesures à l'égard des partenaires historiques des États-Unis sans que les Américains en subissent de plein fouet les conséquences ?À lire aussiComment les multinationales ont anticipé les droits de douane américains
Aujourd'hui, Barbara Lefebvre, Didier Giraud, et Flora Ghebali, débattent de l'actualité autour d'Alain Marschall et Olivier Truchot.
Cette semaine, à Histoire de Passer le temps, Gabriel Jarvis s'intéresse aux mesures législatives du gouvernement québécois pour aménager la diversité linguistique. La Loi 101 est perçue par les défenseurs de la langue française comme une grande victoire. Cependant, cette loi s'inscrit dans la reconnaissance du pluralisme au Québec. Simon Provost nous invite à examiner les réactions des minorités culturelles à l'égard de ces mesures linguistiques prises par les différents gouvernements québécois. Bien que les politiques linguistiques soient relativement bien documentées, il en va autrement pour leur impact sur les communautés concernées. Sarah Miles se penche sur l'histoire fascinante des éditions Parti Pris. Pendant près de deux décennies, entre 1964 et 1984, un petit groupe de bénévoles a fait tourner la seule maison d'édition de gauche au Québec.
Réunion avec les éleveurs : des mesures en vue de moderniser et durabiliser le secteur porcin by TOPFM MAURITIUS
Aujourd'hui, Emmanuel de Villiers, Frédéric Farah et Barbara Lefebvre débattent de l'actualité autour d'Alain Marschall et Olivier Truchot.
Chikungunya (7 cas), Dengue (2 cas) : Les autorités rappellent les mesures préventives
Écoutez Michèle Boisvert commenter le budget du Québec à venir au micro de Philippe Cantin.Voir https://www.cogecomedia.com/vie-privee pour notre politique de vie privée
Toutes les écoles musulmanes sont-elles vouées à perdre leurs contrats d'association avec l'Etat ? Après le lycée Averroès, dont le contrat a été rompu par les autorités en décembre 2023, c'est désormais une autre cité scolaire musulmane en banlieue lyonnaise, Al Kindi, qui vient de perdre son contrat, et avec lui, les subventions publiques qui lui étaient versées. A chaque fois, les préfets font les mêmes reproches flous : contenu pédagogique et ouvrages contraires aux vale ...
Parce que… c'est l'épisode 0x569! Shameless plug 2 au 4 avril 2025 - Humaco 8 et 9 avril 2025 - Cybereco 10 au 18 mai 2025 - NorthSec 27 au 30 mai 2025 - Cycon 4 au 6 juin 2025 - SSTIC 12 au 17 octobre 2025 - Objective by the sea v8 10 au 12 novembre 2025 - IAQ - Le Rendez-vous IA Québec 17 au 20 novembre 2025 - European Cyber Week 25 et 26 février 2026 - SéQCure 2065 Description Notes Olivier Bilodeau Collaborateurs Nicolas-Loïc Fortin Olivier Bilodeau Crédits Montage par Intrasecure inc Locaux réels par Cybereco
Après une saga législative mouvementée, la loi de finances pour 2025 a été promulguée le 14 février dernier. Jeanne Eve Lépinay, ancienne avocate et journaliste en droit fiscal chez Lefebvre Dalloz, vous propose une sélection des principales mesures visant les entreprises.Vous trouverez l'intégralité de la loi de finances analysée et commentée par notre rédaction fiscale dans le Feuillet Rapide spécial loi de finances pour 2025. Un supplément Loi de finances pour 2025 comprenant l'intégralité de ces commentaires est également offert aux acheteurs du Mémento fiscal 2025. Préparé par : Jeanne Eve LEPINAY, journaliste en droit fiscal, Lefebvre DallozAnimé par : Jeanne Eve LEPINAY, journaliste en droit fiscal, Lefebvre Dalloz et Angeline DOUDOUX, journaliste, Lefebvre DallozRéalisé par : Angeline DOUDOUX, journaliste, Lefebvre DallozHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Ecoutez RTL Midi avec Eric Brunet et Céline Landreau du 19 mars 2025.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Adoptée au Sénat, la loi contre les narcotrafics est examinée à l'Assemblée nationale à partir de ce lundi 17 mars. Plusieurs mesures divisent profondément les députés. Les explications de la journaliste Sophie Neumayer, du service police-justice de RTL.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
La Chine est dans le viseur de Donald Trump. Le président américain a imposé 20 % de droits de douane sur tout produit chinois importé sur le sol américain. Son ambition, c'est de mettre en difficulté l'économie chinoise tout en relançant la production aux États-Unis. Mais paradoxalement, Pékin pourrait sortir gagnante de cette guerre commerciale. Décryptage. L'idée fait son chemin: Pékin peut tirer profit des lourdes sanctions américaines dont elle fait l'objet. Plusieurs analystes et observateurs l'affirment, à l'image il y a quelques jours de la cheffe de la diplomatie européenne.Dans une interview accordée à Bloomberg, Kaja Kallas explique que la Chine a tout à gagner des guerres commerciales menées par Washington. On le rappelle, pour le moment, les États-Unis imposent les produits chinois à hauteur de 20 %. Car les Américains importent beaucoup plus qu'ils n'exportent vers la Chine ! En 2024, cet excédent commercial était d'environ 300 milliards de dollars. Ce qui agace Donald Trump ! La riposte de Pékin Pékin n'a pas attendu pour répondre aux mesures du président américain, en imposant des taxes de 10 à 15 % sur les produits agricoles américains, notamment le soja, le maïs, le blé ou le bœuf. Cette stratégie cible directement la base électorale de Trump, principalement située dans les États agricoles. Et puis les autorités chinoises ont aussi adopté des mesures plus strictes sur les entreprises américaines qui opèrent en Chine, stratégie qui réduit ainsi les exportations américaines vers leur marché. Pékin a donc riposté, mais tout de même avec une certaine prudence et en frappant de manière précise car, difficile de ne pas l'évoquer, l'économie chinoise traverse une zone de turbulences. Le pays est très dépendant des exportations d'autant que sa consommation interne est faible. Il faut donc trouver un équilibre et laisser la porte ouverte à de possibles négociations entre les deux pays. À lire aussiLa Chine sur une ligne de crête face à la politique douanière de Donald TrumpUne nouvelle stratégie Mais la Chine peut tirer profit de cette situation qui de prime abord n'a pas l'air bonne. Déjà, de nombreuses entreprises chinoises ont déplacé ou déplacent leur production vers des pays qui ne sont pas concernés par les sanctions américaines comme le Cambodge, le Vietnam ou le Maroc pour contourner les droits de douane appliqués par les États-Unis. Et puis surtout, Pékin est en train de sortir de sa dépendance américaine. La Chine a tout simplement développé de nouveaux marchés comme en Amérique du Sud, au Moyen-Orient ou en Afrique. En diversifiant ses partenaires commerciaux, on prend moins de risques quand le principal vous tourne le dos. L'Union européenne, objet des convoitises L'Union européenne pourrait être l'alliée idéale de Pékin, d'autant qu'elle est la cible de menaces et de sanctions très lourdes par Donald Trump. En torpillant les accords avec les Européens, le président américain les pousse irrémédiablement à trouver d'autres partenaires. La Chine fait figure de candidate puisqu'on le disait, elle aussi se cherche des nouvelles alliances. L'Union européenne qui par la force des choses est poussée dans les bras de Pékin. À lire aussiLa Chine se prépare à la politique économique de Donald TrumpCette solution, Pékin envisage sérieusement. Le mois dernier, le porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères a affirmé que la Chine attachait "une grande importance à sa relation avec l'UE en la considérant comme un partenaire stratégique global”. Le message est clair et tout sauf innocent. Car finalement, sur le long terme, Donald Trump pourrait bien être l'ouvrier d'une hégémonie chinoise, et pas seulement économique !
Les géants du web, Facebook, Instagram et YouTube, annoncent des mesures pour lutter contre les arnaques en ligne. Facebook et Instagram prévoient un outil de reconnaissance faciale pour détecter les vidéos truquées de célébrités, tandis que YouTube s'attaque aux vidéos de faux investissements. Tous les jours, retrouvez en podcast les meilleurs moments de l'émission "Ça peut vous arriver", sur RTL.fr et sur toutes vos plateformes préférées. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Dans cet épisode, j'échange avec Johan Theuret sur un sujet qui fait débat : les arrêts maladie dans la fonction publique. Sont-ils réellement plus nombreux que dans le privé ? Si oui, pourquoi ? Entre idées reçues, réalité des conditions de travail et enjeux politiques, nous déconstruisons ensemble les stéréotypes pour mieux comprendre ce phénomène.
Sécurité routière : le gouvernement prépare de nouvelles mesures by TOPFM MAURITIUS
durée : 00:19:27 - Journal de 18h - Améliorer la protection des populations, anticiper les risques et adapter les activités humaines à des conditions extrêmes, voilà l'ambition du 3e plan national d'adaptation au changement climatique. Un plan qui intègre le scénario d'un réchauffement moyen de 4 degrés d'ici la fin du siècle.
durée : 00:19:27 - Journal de 18h - Améliorer la protection des populations, anticiper les risques et adapter les activités humaines à des conditions extrêmes, voilà l'ambition du 3e plan national d'adaptation au changement climatique. Un plan qui intègre le scénario d'un réchauffement moyen de 4 degrés d'ici la fin du siècle.
À l'occasion de son premier discours devant les élus américains depuis son retour au pouvoir, le président des États-Unis a déroulé le fil d'une Amérique en pleine « révolution du bon sens ». Il a commencé son intervention en expliquant que « l'Amérique est de retour », souligne le correspondant de RFI à Washington, Guillaume Naudin. Le président américain revendique le début de mandat le plus actif et le plus réussi de toute l'histoire américaine, avec 79 décrets signés et près de 400 décisions prises durant les 43 premiers jours. Une avalanche d'annonces et de décisions qui déborde à la fois la presse et ses adversaires politiques, qui sont pratiquement sans réaction. Mis à part le représentant du Texas, Al Green, qui a bruyamment contesté que Donald Trump ait un mandat clair du peuple américain et qui a d'ailleurs été escorté jusqu'à la sortie pour cela, ils n'étaient pas très bruyants et certains d'entre eux avaient boycotté ce discours. À part quelques panneaux assez discrets, les élus démocrates ont surtout fait la grève des applaudissements. Et d'ailleurs Donald Trump l'a bien remarqué et fait remarquer.« C'est mon 5è discours du genre au Congrès. Et une fois encore, je regarde les démocrates devant moi et je réalise qu'il n'y a absolument rien que je puisse dire pour les rendre heureux, ou les faire se lever, sourire ou applaudir. Il n'y a rien que je puisse faire. Alors les démocrates assis devant moi, pourquoi, juste pour un soir, ne pas vous joindre à nous pour célébrer tant d'incroyables victoires pour l'Amérique ? »Il n'a pas obtenu les applaudissements recherchés, mais, tradition oblige, il a eu droit au « rebuttal », la réponse fournie par la nouvelle sénatrice démocrate du Michigan, Elissa Slotkin, qui a fait carrière dans le renseignement. Elle est donc spécialiste des questions de sécurité. Mais elle est aussi capable de parler d'économie, comme l'a fait Donald Trump et voici ce qu'elle en dit :« Le président Trump essaie de faire un cadeau sans précédent à ses amis milliardaires. Il cherche des milliers de milliards de dollars à donner aux plus riches des Américains. Et pour faire ça, il va vous faire payer dans tous les domaines de votre vie. Les prix de l'alimentation et du logement augmentent. Ils ne baissent pas. Et il n'a pas proposé de plan pour régler l'un ou l'autre. Ses droits de douane contre des alliés comme le Canada vont faire monter les prix de l'énergie, du bois de construction et des voitures. Cela lance une guerre commerciale qui va toucher l'industrie et les agriculteurs. Le prix de vos traitements médicaux va augmenter parce qu'il n'a tout simplement pas l'argent nécessaire sans toucher à vos soins de santé. Et pendant ce temps, la dette augmente et s'il ne fait pas attention, il pourrait nous entraîner dans la récession » Enthousiasme des membres du Parti républicainMajoritaires à la Chambre et au Sénat, ils ont applaudi lorsque Donald Trump a dit que son prédécesseur Joe Biden avait été le pire président de l'Histoire. Ou quand il a salué Elon Musk et son travail avec le Département de l'efficacité gouvernementale (DOGE) pour détecter la fraude, en prenant l'exemple des abus dans les comptes de la Sécurité sociale, la retraite des personnes âgées les plus fragiles économiquement. Il veut récupérer l'argent indûment versé selon lui pour faire baisser les prix, les taux d'emprunt immobilier et redonner de l'argent aux Américains.Sur l'économie, il a aussi été question des droits de douane qui, « malgré quelques perturbations » - la bourse a par exemple effacé tous ses gains depuis le 20 janvier en 2 jours -, malgré cela, c'est selon lui bon pour le pays. Il se félicite des investissements annoncés par plusieurs entreprises. Des investissements, notamment dans le domaine de l'intelligence artificielle et de la fabrication de puces électroniques, qui sont évidemment réfléchis depuis un moment par les entreprises concernées et qui sont mis en scène depuis le début de son mandat.Donald Trumpconfirme par ailleurs qu'il veut reprendre le canal de Panama, sans évoquer directement l'option militaire comme il l'a déjà fait. Pas plus que pour le Groenland, pour lequel il renouvelle son intérêt économique et de sécurité, mais en se disant favorable à l'autodétermination des habitants. Enfin surtout, quelques jours après l'invraisemblable incident diplomatique du Bureau ovale, il annonce avoir reçu une lettre du président ukrainien Volodymyr Zelensky lui annonçant qu'il veut faire la paix sous sa direction à lui, qui continue à négocier avec la Russie et que l'Ukraine souhaite signer l'accord qui donne accès à ses minerais et terres rares aux États-Unis. Inquiétudes pour l'économie américaine ?Le Wall Street Journal, publication conservatrice et libérale, passe ce discours au tamis avec six éditorialistes qui en ressortent plutôt satisfaits : « Expansion du forage pétrolier, chasse au gâchis dans l'administration fédérale, répression du crime dans les centres urbains, expulsion de sans-papiers… Les 4/5èmes de ce discours sont des mesures largement soutenues par les Américains ».Mais l'exercice se corse quand il s'agit des droits de douane. Sur ce point, « son discours sonnait comme au bon vieux temps du protectionnisme », tacle le Wall Street Journal. « Difficile d'entendre parler de victoire pour les consommateurs américains lorsque, par exemple, M. Trump rend les importations de fruits et légumes encore plus cher. Vu à quel point les électeurs en voulaient à Joe Biden pour la hausse des prix, Donald Trump a peut-être tendance à minimiser le risque politique quand il annonce une « légère perturbation » en matière commerciale. »Au passage, petite gifle pour les démocrates, les plumes du Wall Street Journal s'en donnent à cœur joie : « Avec leurs phrases toutes faites sur quelques pancartes, comme «Musk est un voleur» ou «Faux», les démocrates avaient l'air plutôt ridicules. Sans parler de ces élues habillées en rose pour protester contre les mesures de Donald Trump envers les femmes. Tout ce que les Démocrates ont mis en œuvre hier soir dans l'hémicycle nous confirme une fois de plus pourquoi ils ont perdu au mois de novembre ».Et les signatures du New York Times ne sont pas loin de penser la même chose, prenons Michelle Goldberg pour n'en citer qu'une : « les démocrates n'auraient tout simplement pas dû venir. Et quitte à y aller, pourquoi se munir de ces pancartes stupides. Si ce n'est pour servir de faire-valoir à un autocrate trop content de couper l'Amérique en petits morceaux ». Fin du TPS et recours en justiceParmi les dizaines de procédures judiciaires intentées contre l'administration Trump depuis le 20 janvier, il y a ces recours contre la fin programmée du TPS (Temporary Protected Status). Joe Biden avait étendu ce dispositif d'accueil jusqu'en février 2026 pour les ressortissants haïtiens, mais la nouvelle Maison Blanche ne veut plus en entendre parler et a choisi d'inverser cette décision, il y a quinze jours. Par conséquent, au-delà du 3 août 2025, tous les Haïtiens présents aux États-Unis par le biais du TPS risquent de se retrouver dans l'illégalité.Quatre d'entre eux, appuyés par trois organisations, viennent d'attaquer cette décision. NBC News cite l'un des leurs avocats : l'idée de supprimer le TPS pour Haïti et le Venezuela « répond à des préoccupations raciales et n'a aucune considération pour la réalité de ce que vivent ces communautés ». Son principal argument juridique : l'actuelle administration américaine n'a pas le pouvoir de revenir sur le délai déjà gravé dans le marbre par l'équipe Biden. L'agriculture en Haïti en dangerLes conséquences de la crise sécuritaire se font particulièrement sentir chez les agriculteurs haïtiens qui ne peuvent plus vendre leur production. Les routes sont trop dangereuses, contrôlées par les gangs qui rackettent les voyageurs et les cargaisons de fruits et de légumes ne parviennent pas jusqu'aux grandes villes. Conséquence : les producteurs perdent de l'argent et les chauffeurs de camions ne travaillent plus. C'est le cas notamment dans la commune de Fonds-Verrettes, à l'est de Port-au-Prince. Reportage de Peterson Luxama à réécouter dans son intégralité dans l'édition du jour. L'actualité des Outre-mer avec nos confrères de la 1èreEn Martinique, le roi du carnaval s'est embrasé à Fort-de-France avec 24 heures d'avance, accidentellement et à la grande stupéfaction des spectateurs présents lors du défilé du Mardi gras.
Pour aider le secteur en grande difficulté, la minsitre du logement Valérie Létard a annoncé un élargissement du prêt à taux zero pour les logements neufs, ainsi que des donations sans frais de succession si l'argent sert à acheter un logement, neuf là encore. Suffisant pour relancer la machine ? Ecoutez L'éco & You avec Pierre Herbulot du 19 février 2025.
durée : 00:05:32 - La Terre au carré - par : Mathieu Vidard - Dans les dix dernières minutes de La Terre au carré, La lutte enchantée de Camille Crosnier, la Une de l'écologie avec Hervé Kempf de Reporterre et vos messages laissés sur le répondeur de l'émission. - réalisé par : Jérôme BOULET
durée : 00:36:55 - Le 18/20 · Le téléphone sonne - La pollution de l'air est un véritable fléau pour la santé publique. Impactant notre système cardiovasculaire et respiratoire, elle nécessite une prise de conscience collective. Quelles sont initiatives mises en place en ce sens ?
Donald Trump prévoit des droits de douane de 25 % sur l'acier et l'aluminium importé, pour tous les pays, sans exception ni exemption. La mesure entrera en vigueur le 12 mars 2025, mais elle - comme toutes les décisions du nouveau président américain - pèse dans le monde des affaires. Décryptage. Dans les Conseils d'administration des grandes entreprises mais aussi dans les salles de marché des Bourses mondiales, c'est l'incertitude qui domine. Moins d'un mois après l'arrivée de Donald Trump à la Maison Blanche, le monde des affaires semble bien interloqué par ce flou suscité par sa politique économique. Pour comprendre ce qu'il se joue, c'est le directeur général de Snap-On, entreprise américaine d'outillage, qui en parle le mieux. Il compare la situation à un manège à sensation forte. « C'est comme être sur Space Mountain à DisneyWorld. Vous montez dans une voiture, vous êtes dans le noir et le train va à toute vitesse à gauche, puis à droite, le tout en montant et en descendant, avec des virages brusques. Bref, vous ne savez pas où vous allez mais à la fin, vous savez que vous allez arriver au bon endroit ». Voilà ce qu'il explique et ce que ressentent beaucoup d'entreprises américaines. Des transactions à la baisse L'un des indicateurs qui met en lumière la frilosité des entreprises américaines c'est le nombre de transactions effectuées. D'après les données de LSEG, une des institutions financières de référence, le nombre de ces transactions aux États-Unis sur le mois de janvier a été le plus bas depuis dix ans. 900 transactions effectuées contre par exemple 1200 en janvier dernier et plus de 1500 en janvier 2023. Cette dynamique est l'un des symptômes du manque de confiance en l'avenir pour les acteurs économiques américains. À écouter aussiÉco d'ici, éco d'ailleurs: Trump 2.0, l'économie en questionPourtant, l'objectif de Donald Trump, c'est l'inverse. Grâce à ses différentes mesures, il veut doper l'économie américaine. Il le dit lui-même d'ailleurs, il y aura des perturbations sur du court terme mais il est convaincu que l'impact sera positif et se fera ressentir sur le long-terme. Avenir flou Pour le moment et pour ne citer qu'elles, les entreprises qui sont dépendantes des exportations et des importations sont plutôt occupées à gérer les conséquences des décisions du président américain. Leur priorité est donc de régler leurs problèmes d'approvisionnement, de contrôler la situation et de surtout trouver la manière de faire face à ces changements pour rester en bonne santé. Du temps passé pour trouver des solutions qui n'est pas mis à profit pour signer des contrats. La grande interrogation est bien celle-ci : combien de temps cela va durer ? La question est simple mais la réponse l'est beaucoup moins. Il n'y a pas vraiment de règle. Soit les entreprises trouvent des alternatives pour faire face à ces chocs d'offre, soit elles sont accompagnées. Dans tous les cas elles vont devoir s'adapter, si possible pour elles à moindre coût. Car ce qu'il faut retenir, c'est qu'en économie il y a des mots qui font peur. Incertitude, imprévisibilité, attendre et voir en font partie. Le problème c'est qu'ils font aussi partie du vocabulaire de Donald Trump !
Tous les matins dans Europe 1 Bonjour, Laurent Tessier revient sur le meilleur de l'émission de Pascal Praud et vous de la veille et vous livre en avant-première les sujets sur lesquels vous pourrez réagir en direct entre 11h et 13h, au 01.80.20.39.21 (numéro non surtaxé) ou sur nos réseaux sociaux.Vous voulez réagir ? Appelez-le 01.80.20.39.21 (numéro non surtaxé) ou rendez-vous sur les réseaux sociaux d'Europe 1 pour livrer votre opinion et débattre sur grandes thématiques développées dans l'émission du jour.
Aujourd'hui dans "On marche sur la tête", Cyril Hanouna et ses invités débattent du résultat de l'étude de l'Institut pour la Justice qui démontre le laxisme des peines prononcées actuellement en France. Bruno Retailleau déplore une « extrême difficulté» pour expulser et prend les français à témoins. Il annonce être prêt à faire évoluer la loi pour garantir la sécurité d'un français.
Le terme "Slop" désigne une nouvelle forme de pollution numérique caractérisée par une prolifération de contenus de faible qualité générés par des intelligences artificielles (IA) génératives. Ces contenus incluent des textes, des images et des vidéos produits en masse, souvent sans réelle valeur ajoutée, et envahissent progressivement l'espace numérique. (Origine du terme "Slop"Apparu au début des années 2020, le terme "Slop" est utilisé de manière péjorative pour décrire ces productions numériques de mauvaise qualité. Il est souvent comparé au "spam", mais se distingue par le fait qu'il est généré par des IA et non par des humains. Le mot "Slop" évoque l'idée de "brouillon" ou de "contenu bâclé", reflétant ainsi la nature peu soignée de ces productions.Mécanismes de production du SlopLes avancées en IA ont permis le développement d'outils capables de créer rapidement de grandes quantités de contenu. Toutefois, ces outils privilégient souvent la quantité à la qualité, générant ainsi des contenus qui manquent de profondeur, d'originalité ou de pertinence. Par exemple, des images ou des textes peuvent être produits en combinant des éléments existants de manière aléatoire, sans réelle cohérence ou valeur informative.Impact sur l'écosystème numériqueLa prolifération du Slop pose plusieurs problèmes majeurs :1. Saturation de l'espace numérique : L'afflux massif de contenus de faible qualité encombre les plateformes en ligne, rendant plus difficile la découverte de contenus pertinents et de qualité pour les utilisateurs.2. Désinformation : Le Slop peut contribuer à la propagation de fausses informations ou de contenus trompeurs, surtout si les IA génèrent des textes ou des images sans vérification humaine.3. Impact environnemental : La création, le stockage et la diffusion de ces contenus nécessitent des ressources informatiques importantes, contribuant ainsi à la pollution numérique. Selon l'ADEME, le secteur numérique est responsable de 4% des émissions mondiales de gaz à effet de serre, un chiffre en constante augmentation. ([grizzlead.com](https://www.grizzlead.com/lincroyable-impact-de-la-pollution-numerique-et-les-bonnes-pratiques-a-adopter-tres-vite/?utm_source=chatgpt.com))Mesures pour contrer le SlopPour lutter contre cette forme de pollution numérique, plusieurs actions peuvent être envisagées :- Développement de filtres : Mettre en place des algorithmes capables de détecter et de filtrer les contenus de faible qualité générés par des IA.- Promotion de la qualité : Encourager la création et la diffusion de contenus originaux et de haute qualité, en valorisant le travail humain et la créativité.- Sensibilisation des utilisateurs : Informer le public sur l'existence du Slop et ses impacts, afin de favoriser une consommation numérique plus responsable.En conclusion, le Slop représente un défi croissant pour l'écosystème numérique. Il est essentiel de prendre conscience de cette problématique et d'adopter des mesures pour préserver la qualité et la fiabilité des contenus en ligne, tout en limitant l'impact environnemental du numérique. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Ce jeudi 30 janvier, le projet de loi de finances sur lequel la commission paritaire mixte (CMP) a tenté de s'entendre aujourd'hui a été abordé par Nicolas Doze dans sa chronique Doze d'économie dans l'émission Tout pour investir présentée par Lorraine Goumot sur BFM Business. Retrouvez l'émission du lundi au vendredi et réécoutez la en podcast.
Assurances, conso, nouvelles technologies… "On en parle" vous oriente dans tout ce qui fait votre quotidien. Au programme aujourd'hui: 1. En cas d'accidents de ski en hors-pistes, les assurances ont-elles le droit de nous pénaliser? 2. L'Ozempic, ce médicament qui révolutionne le traitement de l'obésité et du diabète 3. Guichet: les mesures alternatives à l'EMS
Dès son investiture le 20 janvier, Donald Trump a annoncé plusieurs mesures chocs à travers des décrets présidentiels, suscitant de vives réactions en Europe. Parmi les annonces marquantes figurent l'augmentation des droits de douane, le retrait des États-Unis de l'Accord de Paris et de l'Organisation mondiale de la Santé (OMS). L'augmentation des droits de douane Donald Trump a immédiatement imposé des droits de douane élevés sur les produits étrangers, visant particulièrement le Mexique, le Canada et la Chine. Ces taxes pourraient atteindre 25% sur les importations nord-américaines et jusqu'à 60% pour les produits chinois. L'Union européenne, largement dépendante des exportations vers les États-Unis, est également ciblée. Trump accuse les Européens de ne pas acheter suffisamment de produits américains, notamment dans les secteurs automobile et agricole. L'UE a réagi en affirmant sa volonté de défendre ses intérêts économiques, avertissant des conséquences d'un conflit commercial mondial. Certains dirigeants européens, comme Emmanuel Macron, appellent à un « réveil stratégique » pour renforcer l'autonomie économique et militaire du continent. Le retrait de l'Accord de Paris Le président américain a également officialisé le retrait des États-Unis de l'Accord de Paris sur le climat, estimant que cet engagement nuisait à l'économie américaine. Ce n'est pas la première fois que Trump agit dans ce sens, ayant déjà retiré le pays de l'accord lors de son premier mandat, une décision annulée par Joe Biden par la suite. Malgré ce retrait, les experts estiment que l'accord survivra, l'UE poursuivant ses efforts pour réduire ses émissions de gaz à effet de serre. Trump a également décrété un état d'« urgence énergétique » pour stimuler la production de pétrole et de gaz, relançant l'exploitation massive des ressources fossiles. La sortie de l'OMS Autre décision majeure, le retrait des États-Unis de l'OMS, critiquée par Trump pour sa gestion de la pandémie de Covid-19. Il accuse l'organisation d'être inefficace et de profiter financièrement des contributions américaines. Le départ des États-Unis, principaux contributeurs de l'OMS, risque de fragiliser la lutte mondiale contre les épidémies. Ces annonces ont suscité de profondes inquiétudes en Europe, où les dirigeants appellent à une réponse unifiée pour faire face aux défis économiques, environnementaux et sanitaires posés par cette nouvelle présidence américaine. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
C'est l'une des bêtes noires de Donald Trump: le Mexique. Au sud des États-Unis, à la frontière, le président américain y a déclaré l'état d'urgence. Le Mexique est également la cible de droits de douane importants. La période semble compliquée pour le pays. Décryptage. La tête haute, face caméra, la présidente mexicaine, Claudia Sheinbaum, reste confiante. « Il faut garder la tête froide » a-t-elle expliqué ce mardi 21 janvier face aux premières mesures annoncées par Donald Trump. Pourtant, derrière ce relativisme de la présidente de gauche nationaliste, il y a urgence pour le Mexique, car Donald Trump entend taxer à hauteur de 25% tout produit mexicain importé sur le sol américain, avec une entrée en vigueur dans moins de dix jours, le 1er février. Pour le Mexique, les impacts de cette mesure seront très importants car le pays est ultra dépendant des Etats-Unis. Plus de 80% des exportations mexicaines y sont destinées. Il s'agit là de voitures, de camions et de produits électroniques. On notera aussi que le Mexique est l'un des principaux partenaires commerciaux des Etats-Unis. Les investissements directs étrangers d'entreprises américaines sont estimés à 236 milliards de dollars. Dernière illustration en date, Amazon a annoncé il y a dix jours y investir cinq milliards pour la construction d'un centre de données ! Le Plan Mexico Pourtant, le Mexique et les États-Unis sont liés dans le cadre d'un accord de libre-échange: l'ACEUM, accord commercial ente les États-Unis, le Canada et le Mexique. Donald Trump entend le mettre à mal, d'autant qu'il doit être renégocié dans un an, en 2026. Cet accord a d'ailleurs vu le jour durant son premier mandat, remplaçant l'ALENA, l'accord de libre-échange nord-américain. Le Républicain le considérait comme le « pire traité commercial jamais signé » par son pays. À lire aussiPourquoi l'immigration va déterminer le sort de l'économie américaine sous Donald TrumpPlusieurs options sont ainsi sur la table de Claudia Sheinbaum. Elle ne s'alarme pas, elle a un plan: le Plan Mexico, présenté la semaine dernière. L'ambition, c'est de faire résister l'économie mexicaine en se recentrant sur ses capacités et ses opportunités, et surtout, en ne comptant pas sur les États-Unis. Deuxième solution, soigner ses relations avec les autres pays. Exemple tout récent avec la signature d'un accord commercial avec l'Union européenne la semaine dernière également. Et puis Claudia Sheinbaum bien que sous pression entend elle aussi la mettre sur les États-Unis. En représailles, elle envisage des tarifs douaniers plus importants, avec cet objectif de mettre en danger des entreprises américaines dépendantes de produits mexicains. Quelle réaction de Donald Trump ? Mais au-delà de l'aspect économique et financier, il y a aussi la question des Mexicains immigrés aux États-Unis. Il ne faut pas l'omettre, cette diaspora est un pilier économique du Mexique. Les travailleurs mexicains installés aux États-Unis ont envoyé l'an dernier près de 66 milliards de dollars à leur pays d'origine. Ces transferts de fonds sont ainsi essentiels au PIB mexicain. De fait, le Mexique et sa présidente Claudia Sheinbaum sont clairement dans un rôle d'équilibriste. Elle le sait, il faut savoir tenir tête à Donald Trump, c'est un businessman, habitué à d'âpres négociations. Encore faut-il qu'il veuille négocier ! À écouter aussiGrand reportage - Trump, le retour : au Mexique sur les rails de la crise migratoire
Pascal Praud revient pendant deux heures, sans concession, sur tous les sujets qui font l'actualité. Aujourd'hui 20/01/2025, il est question de l'investiture de Donald Trump qui revient, ce jour, à la Maison Blanche. Vous voulez réagir ? Appelez-le 01.80.20.39.21 (numéro non surtaxé) ou rendez-vous sur les réseaux sociaux d'Europe 1 pour livrer votre opinion et débattre sur les grandes thématiques développées dans l'émission du jour. Vous voulez réagir ? Appelez-le 01.80.20.39.21 (numéro non surtaxé) ou rendez-vous sur les réseaux sociaux d'Europe 1 pour livrer votre opinion et débattre sur grandes thématiques développées dans l'émission du jour.
durée : 00:04:57 - Le Zoom de France Inter - Un peu plus d'un mois après la chute de Bachar al-Assad, la communauté internationale reste vigilante face au nouveau pouvoir. Mais les islamistes du HTS qui dirigent désormais le pays ont aussi pris de premières décisions qui mettent du baume au cœur de la population.
durée : 00:56:29 - franceinfo: Les informés - Tous les jours, les informés débattent de l'actualité autour de Jean-Rémi Baudot.