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Rencontre proposée par la revue Kometa Politiquement incorrect ou délicieusement subversif ? Dans son numéro 5, « Rire pour résister », la revue Kometa publie une série d'images du portraitiste sénégalais Omar Victor Diop, qui s'incruste dans des photos de familles de la classe moyenne blanche et privilégiée en pleine Amérique ségrégationniste d'après-guerre. « Le premier écrivain noir depuis 1921 à remporter le prix Goncourt. » Ainsi commence la fiche Wikipédia de Mohamed Mbougar Sarr, primé en 2021 pour La Plus Secrète Mémoire des hommes (éd. Philippe Rey). Né au Sénégal, comme Omar Victor Diop, qu'il admire, l'écrivain raconte en miroir comment, en devenant un « Miss France littéraire » comme il le dit avec humour, il s'est lui aussi incrusté dans un paysage littéraire essentiellement blanc. Rencontre proposée par la revue Kometa : Née du choc du retour de la guerre sur le continent européen, la revue Kometa raconte le monde là où il bascule et soutient des autrices et auteurs en résistance dans leur pays. À lire – Mohamed Mbougar Sarr, La plus secrète mémoire des hommes, (Prix Goncourt 2021), éd. Philippe Rey, 2021.
Named by the New York Times as one of the ‘cultural shapers of Africa's cultural renaissance,' Prix Pictet nominated photographer Omar Victor Diop examines the interplay between African and diasporic experiences through his photography, knitting together the past and present in bold, color-block images. In today's episode, we are honoured to welcome Senegalese photographer Omar Victor Diop who shares a glimpse into his photography production, his creative journey towards self-portraiture, and the homage he pays to Black protests across eras and countries by embodying historical figures.
Le beau livre Being there, du réalisateur Lee Shulman et du portraitiste Omar Victor Diop nous plonge, non sans humour, dans l'Amérique ségrégationniste des années 50 et 60. Une relecture artistique de clichés d'anonymes qui questionnent par des photomontages les stéréotypes d'une Amérique idéalisée. Le premier est sénégalais, il s'appelle Omar Victor Diop. Il est photographe et portraitiste. Ses autoportraits composés, élaborés et stylisés l'ont rendu célèbre à travers ses séries « Liberty », « Diaspora » ou « Allegria ». Le second est réalisateur, diplômé en film et photographie. Il s'appelle Lee Shulman. Il est né à Londres, mais il est installé à Paris. C'est là que depuis six ans, il a entrepris de rassembler une singulière collection de diapositives, baptisée « The Anonymous Project ».La rencontre entre ces deux passionnés vient de donner naissance à une série de photos étonnantes : avec beaucoup d'humour et d'ironie, avec une certaine malice aussi, le premier s'est glissé dans les photos du second, apportant ainsi une note afro-américaine dans les clichés de vacances ou de vie quotidienne de l'Amérique blanche des années 50 et 60, celles de la ségrégation. De quoi s'étonner, sourire, rire parfois. De quoi réfléchir aussi.Being there est un livre publié aux éditions Textuel. C'est aussi une exposition à découvrir, la semaine prochaine, dans le cadre de l'événement Paris Photo, sur le stand de la galerie Magnin-A.Omar Victor Diop et Lee Shulman sont les invités de VMDN.Rediffusion de l'émission du mercredi 1er novembre 2023.
Being There, c'est le titre d'un projet photographique de Lee Shulman et d'Omar Victor Diop et d'un très beau livre aux éditions Textuel, préfacé par Taous Dahmani.Omar Victor Diop s'immisce dans des univers où il n'a pas été invité, des photos des années 50, 60, dans des familles de la classe moyenne blanche et privilégiée.Le réalisateur Lee Shulman, créateur de The Anonymous Project, a proposé à Omar Victor Diop, autoportraitiste sénégalais, de se glisser dans les photographies anonymes de sa collection de diapositives américaines des années 1950 et 1960. Images de célébrations ordinaires où l'on voit essentiellement des familles issues de la classe moyenne blanche et privilégiée poser à table pour fêter un anniversaire, à la plage, au milieu d'un barbecue ou devant leur rutilant pavillon. Diop s'immisce dans des univers où il n'a pas été invité, dans le contexte de l'Amérique ségrégationniste d'après-guerre, comme s'il avait toujours fait partie du cadre. Shulman et Diop proposent une nouvelle façon d'agiter les esprits et d'interroger les représentations, avec humour. Leur performance fonctionne comme un révélateur. (source : éditions Textuel)C'est formidablement réussi, intelligent, comme une revanche non-violente et jubilatoire.Je reçois Taous Dahmani qui a préfacé ce très beau livre. Taous Dahmani est historienne de l'art, écrivaine et commissaire d'exposition dont les travaux portent sur les liens entre photographie et luttes politiques, et en particulier sur les récits migratoires et intersectionnels.Le site des éditions Textuel pour voir une sélection de photos / acheter le livre :https://www.editionstextuel.com/livre/omar_victor_diop__the_anonymous_project_being_thereGalerie Magnin A : https://www.magnin-a.com/Galerie Binôme : https://galeriebinome.com/So Sweet Planet : un site et un podcast indépendants !Merci de soutenir mon travail sur Patreon Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
L'émission 28 Minutes du 11/11/2023 Le meilleur du Club international de 28', c'est par ici ! En compagnie de journalistes internationaux, nous partons pour un tour du monde de l'actualité : direction l'Italie, où l'extrême droite est au pouvoir depuis un an. Élue grâce à un discours radical et identitaire, Giorgia Meloni a-t-elle respecté ses promesses de campagne ? On s'intéresse ensuite à la Coupe du monde de football 2030 qui aura lieu… dans six pays et sur trois continents différents ! Alors que les citoyens sont incités à la sobriété écologique, le sport doit-il montrer l'exemple ? On poursuit notre voyage avec la visite fastueuse de Charles III en France, qui a divisé l'opinion : après des années de tensions liées au Brexit, cette rencontre a-t-elle vraiment permis de renouer le dialogue ? Avec la mezzo-soprano Marina Viotti, on parle metal et chant lyrique ! À travers son parcours musical puis sur la scène de l'opéra, elle a placé sa carrière sous le signe de l'hybridation. On plonge ensuite dans le spectacle de l'ordinaire à travers le recueil « Being There » de l'artiste sénégalais Omar Victor Diop. Passé maître dans l'art du « photobomb », il cible avec légèreté les stéréotypes qui entourent la représentation d'une Amérique ségrégationniste d'après-guerre. Sans oublier les indispensables Valérie Brochard, Jean-Mathieu Pernin, Olivier Boucreux, Alix Van Pée et la question très intéressante de David Castello-Lopes — à ne manquer sous aucun prétexte ! 28 Minutes est le magazine d'actualité d'ARTE, présenté par Elisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio. Enregistrement : 11 novembre 2023 - Présentation : Renaud Dély - Production : KM, ARTE Radio
Le beau livre Being there, du réalisateur Lee Shulman et du portraitiste Omar Victor Diop nous plonge, non sans humour, dans l'Amérique ségrégationniste des années 50 et 60. Une relecture artistique de clichés d'anonymes qui questionnent par des photomontages les stéréotypes d'une Amérique idéalisée. Le premier est sénégalais, il s'appelle Omar Victor Diop. Il est photographe et portraitiste. Ses autoportraits composés, élaborés et stylisés l'ont rendu célèbre à travers ses séries « Liberty », « Diaspora » ou « Allegria ». Le second est réalisateur, diplômé en film et photographie. Il s'appelle Lee Shulman. Il est né à Londres, mais il est installé à Paris. C'est là que depuis six ans, il a entrepris de rassembler une singulière collection de diapositives, baptisée « The Anonymous Project ».La rencontre entre ces deux passionnés vient de donner naissance à une série de photos étonnantes : avec beaucoup d'humour et d'ironie, avec une certaine malice aussi, le premier s'est glissé dans les photos du second, apportant ainsi une note afro-américaine dans les clichés de vacances ou de vie quotidienne de l'Amérique blanche des années 50 et 60, celles de la ségrégation. De quoi s'étonner, sourire, rire parfois. De quoi réfléchir aussi.Being there est un livre publié aux éditions Textuel. C'est aussi une exposition à découvrir, la semaine prochaine, dans le cadre de l'événement Paris Photo, sur le stand de la galerie Magnin-A.Omar Victor Diop et Lee Shulman sont les invités de VMDN.Reportage : Loïc Pialat est allé visiter au Skirball Cultural Center de Los Angeles, une exposition photo centrée sur le mouvement des droits civiques. 150 clichés en noir et blanc de neuf photographes activistes, neuf photographes noir, blanc, femme, homme, juif, ou chrétien. Pendant des mois, ils ont chroniqué la vie d'une communauté en lutte pour ses droits. The Light of Ours est à visiter jusqu'au 25 février 2024.
L'émission 28 Minutes du 21/10/2023 Le samedi, Renaud Dély décrypte l'actualité avec un regard international, en compagnie de nos clubistes : Eva Morletto — correspondante à Paris pour le magazine italien « Grazia », Gil Mihaely — directeur de publication des revues « Causeur » et « Conflits », Zyad Limam — directeur et rédacteur en chef de « Afrique Magazine » et le dessinateur de presse Patrick Chappatte. Meloni, un an au pouvoir : quel bilan pour l'extrême droite en Italie ? Il y a un an, la cheffe de file du parti d'extrême droite Fratelli d'Italia remportait les élections législatives avec un discours radical et identitaire. Si Giorgia Meloni s'est alignée sur les positions européennes en politique étrangère, notamment à travers son soutien affirmé à l'Ukraine face à la Russie, elle s'est montrée plus radicale au sein de son pays, en particulier sur les questions sociales. Alors un an plus tard, ses promesses de campagne ont-elles été respectées ? À l'épreuve du pouvoir, l'extrême droite a-t-elle mis de l'eau dans son vin ? Israël : critiqué de toutes parts, Netanyahou sur la sellette ? Depuis le début de la guerre entre le Hamas et Israël, déclenchée le 7 octobre dernier, les critiques se multiplient à l'encontre de Benyamin Netanyahu. Face au drame et au nombre grandissant de victimes, la colère gronde : l'opinion publique ne comprend pas comment la série d'attaques du Hamas, apparemment préparées depuis plusieurs années, ont pu échapper au gouvernement et aux services de renseignement israéliens. Alors que de nombreux otages sont détenus dans la bande de Gaza, le manque d'empathie du Premier ministre envers les familles est également critiqué. Cette guerre provoquera-t-elle le départ de Netanyahu ? La politique qu'il a menée a-t-elle nourri la haine et l'expansion du Hamas ? Valérie Brochard nous donne des nouvelles de nos très chers voisins européens : ce week-end, direction le Royaume-Uni qui s'apprête à libérer des milliers de détenus pour désengorger ses prisons saturées. Les personnes condamnées à moins de quatre ans d'incarcération, en Angleterre et au Pays de Galles, seront libérées dix-huit jours avant la fin de leur peine. Une demande en mariage au pied du sapin, des dîners de famille dans la joie et la bonne humeur, un amour d'enfance retrouvé… Jean-Mathieu Pernin zappe sur la chaîne américaine Hallmark, où le marathon des films de Noël a déjà commencé ! Pour se plonger dans l'esprit des fêtes de fin d'année, une centaine de nouveaux « Christmas movies » ultra rentables seront proposés aux téléspectateurs jusqu'à fin décembre. Ce week-end, Olivier Boucreux décerne le titre d'employé de la semaine à Donald Tusk, le chef de file de l'opposition centriste polonaise. En remportant les élections législatives, le leader libéral et pro-européen de la Coalition civique a chassé les ultraconservateurs du PiS, au pouvoir depuis 2015. « Pokémon, attrapez-les tous ! » Au musée Van Gogh d'Amsterdam, les fans des célèbres cartes à collectionner ont appliqué le slogan à la lettre. Pour attirer de jeunes visiteurs, une exposition sur Van Gogh et les Pokémon était organisée avec une carte inédite à la clé, inspirée du peintre impressionniste : « Pikachu au chapeau de feutre gris ». Il n'en fallait pas plus pour déclencher une frénésie incontrôlée, nous raconte Alix Van Pée. Attablé lors d'un repas de famille, autour d'une bière avec des collègues, en vacances à la neige ou à la mer : Omar Victor Diop est passé maître dans l'art du « photobomb ». Dans le recueil « Being There », le photographe sénégalais s'est immiscé dans une série de véritables clichés pris dans les années 1950 et 1960 aux États-Unis, avec l'aide de Lee Shulman — réalisateur et fondateur de The Anonymous Project, qui recueille des diapositives du monde entier. Dans ce spectacle de l'ordinaire, le duo cible avec légèreté les stéréotypes qui entourent la représentation d'une Amérique ségrégationniste d'après-guerre, majoritairement blanche et privilégiée, en incrustant Omar Victor Diop dans un univers dans lequel il n'aurait jamais été convié. Enfin, ne manquez pas la une hexagonale de la semaine et la question très intéressante de David Castello-Lopes. 28 Minutes est le magazine d'actualité d'ARTE, présenté par Elisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio. Enregistrement : 21 octobre 2023 - Présentation : Renaud Dély - Production : KM, ARTE Radio
“Planches Contact“ 13e éditionFestival de photographie de Deauvilledu 22 octobre 2022 au 1er janvier 2023Interview de Carolle Benitah, artiste en résidence,par Anne-Frédérique Fer, à Paris, le 28 octobre 2022, durée 9'13.© FranceFineArt.https://francefineart.com/2022/10/31/3339_planches-contact_festival-de-photographie-de-deauville/Communiqué de presseDirectrice artistique de Planches Contact,Laura SeraniPlanches Contact, un festival sans entraves par Laura Serani, Directrice artistique de Planches ContactVous souvenez-vous de cette photo de Cartier-Bresson réalisée en mai 1968 ? Elle montre un homme d'âge mûr, élégant, costume sombre, chapeau vissé sur la tête, observant un graffiti de la révolte étudiante : « Jouissez sans entraves ». Ce pourrait être le mot d'ordre de Planches Contact. Cette photo qui confronte deux univers opposés, qui interpelle, qui s'ancre dans la ville fait écho à l'esprit du festival et aux conditions privilégiées et assez rares de production et de présentation, permises par le support sans faille de la Ville de Deauville. Conditions encore plus importantes pour les artistes dans le contexte actuel où, contre vents et marées, le festival de Deauville demeure une sorte d'îlot protégé où l'on peut regarder autour et produire en toute liberté.La préparation de Planches Contact est un long « fleuve intranquille », un bouillonnement, une boucle ininterrompue d'une édition à l'autre, entre l'élaboration du programme, la succession des résidences, la production « en directe » avec les artistes, la conception de la scénographie et la construction des installations, jusqu'au partage avec le public.Comme chaque année, un critère important de sélection est la variété des regards et la multiplicité des langages photographiques et des sujets traités.Démarches documentaires, récits imaginaires, poétiques, en images fixes ou animées, approches décalées, tous ont leur place. Les artistes ont pour seule consigne de profiter du territoire et de cette aide à la création, c'est-à-dire de prendre le temps de l'explorer en suivant leurs centres d'intérêts ; puis de laisser leur créativité s'exprimer librement en développant leur projet selon leurs propres codes, sans limites.Se libérer des entraves, c'est aussi briser les frontières.Briser les frontières entre les cultures avec une programmation internationale allant de l'italien Stefano de Luigi au Sénégalais Omar Victor Diop en passant par la Franco-marocaine Carolle Benitah.Briser les frontières entre les générations avec des figures incontournables comme Bettina Rheims ou Raymond Depardon, et des photographes émergents sélectionnés dans le cadre du Tremplin Jeunes Talents.Briser les frontières entre les disciplines. À côté de la photographie, la vidéo, mais aussi l'architecture, le dessin, la musique et l'édition ont leur place au festival. La présence de l'actrice Jessica Lange, invitée d'honneur, crée également une passerelle avec le cinéma américain, cher au coeur de Deauville. Briser enfin les frontières entre le visible et l'invisible. Puisque, depuis son invention, la photographie a permis de tout montrer – les pays lointains, les terres inconnues, les tribus les plus reculées.[...]Laura Serani, Directrice artistique de Planches Contact Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
“Planches Contact“ 13e éditionFestival de photographie de Deauvilledu 22 octobre 2022 au 1er janvier 2023Interview de Laura Serani, directrice artistique de Planches Contact,par Anne-Frédérique Fer, à Paris, le 28 octobre 2022, durée 9'23.© FranceFineArt.https://francefineart.com/2022/10/31/3339_planches-contact_festival-de-photographie-de-deauville/Communiqué de presse Directrice artistique de Planches Contact,Laura SeraniPlanches Contact, un festival sans entraves par Laura Serani, Directrice artistique de Planches ContactVous souvenez-vous de cette photo de Cartier-Bresson réalisée en mai 1968 ? Elle montre un homme d'âge mûr, élégant, costume sombre, chapeau vissé sur la tête, observant un graffiti de la révolte étudiante : « Jouissez sans entraves ». Ce pourrait être le mot d'ordre de Planches Contact. Cette photo qui confronte deux univers opposés, qui interpelle, qui s'ancre dans la ville fait écho à l'esprit du festival et aux conditions privilégiées et assez rares de production et de présentation, permises par le support sans faille de la Ville de Deauville. Conditions encore plus importantes pour les artistes dans le contexte actuel où, contre vents et marées, le festival de Deauville demeure une sorte d'îlot protégé où l'on peut regarder autour et produire en toute liberté.La préparation de Planches Contact est un long « fleuve intranquille », un bouillonnement, une boucle ininterrompue d'une édition à l'autre, entre l'élaboration du programme, la succession des résidences, la production « en directe » avec les artistes, la conception de la scénographie et la construction des installations, jusqu'au partage avec le public.Comme chaque année, un critère important de sélection est la variété des regards et la multiplicité des langages photographiques et des sujets traités.Démarches documentaires, récits imaginaires, poétiques, en images fixes ou animées, approches décalées, tous ont leur place. Les artistes ont pour seule consigne de profiter du territoire et de cette aide à la création, c'est-à-dire de prendre le temps de l'explorer en suivant leurs centres d'intérêts ; puis de laisser leur créativité s'exprimer librement en développant leur projet selon leurs propres codes, sans limites.Se libérer des entraves, c'est aussi briser les frontières.Briser les frontières entre les cultures avec une programmation internationale allant de l'italien Stefano de Luigi au Sénégalais Omar Victor Diop en passant par la Franco-marocaine Carolle Benitah.Briser les frontières entre les générations avec des figures incontournables comme Bettina Rheims ou Raymond Depardon, et des photographes émergents sélectionnés dans le cadre du Tremplin Jeunes Talents.Briser les frontières entre les disciplines. À côté de la photographie, la vidéo, mais aussi l'architecture, le dessin, la musique et l'édition ont leur place au festival. La présence de l'actrice Jessica Lange, invitée d'honneur, crée également une passerelle avec le cinéma américain, cher au coeur de Deauville. Briser enfin les frontières entre le visible et l'invisible. Puisque, depuis son invention, la photographie a permis de tout montrer – les pays lointains, les terres inconnues, les tribus les plus reculées.[...]Laura Serani, Directrice artistique de Planches Contact Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
durée : 00:43:48 - La Grande Table d'été - Rencontre avec les photographes Françoise Huguier et Omar Victor Diop qui ont en commun l'Afrique, le goût des autres et un sérieux sens du cadre entre art du portrait et art du retrait. Cet été, on peut découvrir les clichés de l'une à Perpignan et de l'autre à Vichy. - invités : Omar Victor Diop Photographe; Françoise Huguier Photographe
durée : 00:43:48 - La Grande Table d'été - Rencontre avec les photographes Françoise Huguier et Omar Victor Diop qui ont en commun l'Afrique, le goût des autres et un sérieux sens du cadre entre art du portrait et art du retrait. Cet été, on peut découvrir les clichés de l'une à Perpignan et de l'autre à Vichy. - invités : Omar Victor Diop Photographe; Françoise Huguier Photographe
durée : 00:43:48 - La Grande Table d'été - Rencontre avec les photographes Françoise Huguier et Omar Victor Diop qui ont en commun l'Afrique, le goût des autres et un sérieux sens du cadre entre art du portrait et art du retrait. Cet été, on peut découvrir les clichés de l'une à Perpignan et de l'autre à Vichy. - invités : Omar Victor Diop Photographe; Françoise Huguier Photographe
Jeanne Lacaille retrace le parcours du photographe et ex-expert comptable sénégalais Omar Victor Diop, qui célèbre par son art une Afrique dynamique, mobile et créative. Il est aussi l’auteur des visuels de la Saison Africa 2020.A 41 ans, Omar Victor Diop incarne le nouveau visage de la photographie africaine contemporaine. Pourtant, il ne commence la photo qu’en 2011, après une carrière dans le milieu des affaires et de la finance.Tout s’enchaîne très vite : de sa première série “Le Futur du Beau” où il photographie des modèles dans une garde-robe réalisée à partir de déchets recyclés, à sa série Studio des Vanités en 2013 et ses portraits de figures historiques africaines acquises par la Fondation Louis Vuitton, Omar Victor Diop est très prolifique.Il prépare une nouvelle exposition intitulée “Héritage” qui ouvrira le 17 avril prochain à la galerie Magnin-A à Paris, dont les œuvres sont dédiées aux grands portraitistes du continent africain. Le photographe poursuit la mission qu’il s’est donné : inspirer les enfants d’Afrique à s’aimer tels qu’ils sont, eux, leurs racines et leur histoire.Musikactu#StopAsianHate ! Depuis l’apparition de la pandémie de la Covid19 et les invectives de Trump qui renommait le coronavirus “China virus”, les communautés asiatiques se sont retrouvées bouc émissaire de la peur. Les agressions et crimes contre les asiatiques sont de plus en plus fréquents, et le 18 mars dernier, à Atlanta un homme de 21 ans a fait feu dans 3 spas et a fait 8 victimes, dont 6 femmes d’origine asiatique (chine et corée). Cet événement a déclenché une vague de manifestations et de soutien à l’égard des asian-american, non seulement aux Etats-Unis mais partout dans le monde.A New York des rappeurs prennent la parole et le micro : MC Jin, ex-Ruff Ryder, entonne son hymne “Learn Chinese” devant la foule, tandis que son ancien rival China Mac dédie plusieurs couplets à la question dans son morceau “They Can’t Burn Us All”.Amérique, chère AmériquePourquoi la haine a-t-elle des racines si profondes en Amérique ?Pourquoi est-ce qu’ils veulent me tuer, en Amérique ?Est-ce moi ? ou est-ce que c’est parce qu’ils ont peur de nous ?https://www.youtube.com/watch?v=u77CPrBn9VQD’ici et d’ailleursA l’occasion de la 38ème édition du festival de jazz de Seine Saint-Denis “Banlieues Bleues”, Bintou Simporé reçoit son directeur Xavier Lemettre. Il explique comment, face aux restrictions actuelles, ce festival qui reçoit généralement des artistes du monde entier et anime tout le département s’est mobilisé et s'est métamorphosé.Banlieues Bleues aura lieu en ligne à partir de ce 9 avril 2021, avec huit concerts filmés d’artistes de tout horizon, comme le quatuor Limousine, la création cubano-brésilienne Medusa de Felipe Cabrera avec son trio et la chorégraphe cubaine Judith Sanchez Ruiz, la plateforme Terra Incognita initiée par l’oudiste et compositrice palestinienne Kamilya Jubran avec Floy Krouchi et Youmna Saba, ou encore le nouveau trio Mademoiselle de Rodolphe Burger, Sofiane Saidi et Mehdi Haddab. Plus d’informations sur la programmation ici.MessageEn direct du quartier de Poblenou à Barcelone, Néo Géo reçoit un message de Marushka Vidovic, ex MC de nova et directrice de... See acast.com/privacy for privacy and opt-out information.
Omar Victor Diop is a Senegalese photographer whose historical auto-portraits, where he places himself in settings and poses previously occupied by historical figures, have been exhibited around the world. Born in Dakar in 1980, Diop developed an interest in photography and design as a means to capture the diversity of modern African societies and lifestyles. The success of his first conceptual project Fashion 2112, Le Futur du Beau which was featured at the Pan African Exhibition of the African Biennale of Photography of 2011 in Bamako (Rencontres de Bamako) encouraged him to end his career in corporate communications to dedicate himself full-time to photography in 2012. Omar Victor enjoys mixing his photography with other forms of art, such as costume design, styling, and creative writing, and he has worked in fashion editorials and advertising as well. Omar Victor's work draws inspiration from his African visual heritage and the international, cosmopolitan context in which we all live. We spoke to him via zoom during the COVID lockdown and the social protests against police brutality and racism taking place around the globe. /////////////// Follow us: TWITTER - @ulibaer / @corklinedRoom INSTAGRAM - @ulinyc / @carolineweber2020 (PROUST QUESTIONNAIRE PODCAST) - @proust.questionnaire OMAR VICTOR DIOP - @omar_viktor //////////////// Listen to the Podcast on: APPLE PODCASTS - Proust Questionnaire Podcast SPOTIFY - Proust Questionnaire Podcast YOUTUBE: Ulrich Baer //////////////// Thanks for listening! :) Uli Baer & Caroline Weber.
We discuss the ways clothes feel versus the way they look, and Autograph’s brilliant Omar Victor Diop exhibition. See links below. Fanshawe mantua at Museum of London (1753): https://collections.museumoflondon.org.uk/online/object/85096.html Lynn Sorge-English, Stays and Body Image in London: The Staymaking Trade, 1680-1810 (2011): https://www.routledge.com/Stays-and-Body-Image-in-London-The-Staymaking-Trade-16801810/Sorge-English/p/book/9781138661424 Daniel Miller, Mukulika Banerjee, The Sari (2008): https://www.bloomsbury.com/uk/the-sari-9781847883148/ Honoré-Victorin Daumier, De l'utilité de la crinoline pour frauder l'octroi (1857), Art Institute of Chicago: https://www.artic.edu/artworks/84651 Omar Victor Diop at Autograph (2018): https://autograph.org.uk/exhibitions/liberty-diaspora Omar Victor Diop website: https://www.omarviktor.com/ Omar Victor Diop interviewed for Paris Photo (2016): https://vimeo.com/190321094 Omar Victor Diop at Design Indaba (2017): https://www.youtube.com/watch?v=auWl6z733O4 Arpita Shah at Autograph: https://autograph.org.uk/exhibitions/purdah-the-sacred-cloth Arpita Shah website: http://arpitashah.com/
Art curator Touria El Glaoui is on a mission to showcase vital new art from African nations and the diaspora. She shares beautiful, inspiring, thrilling contemporary art that tells powerful stories of African identity and history -- including works by Senegalese photographer Omar Victor Diop, Moroccan artist Hassan Hajjaj and Zimbabwean painter Kudzanai-Violet Hwami. "It is really through art that we can regain our sense of agency and empowerment," El Glaoui says. "It is through art that we can really tell our own story." Hosted on Acast. See acast.com/privacy for more information.
Como curadora de feria de arte, Touria El Glaoui tiene la misión de exhibir el nuevo y vital arte de las naciones africanas y de la diáspora. Ella comparte un arte contemporáneo bello, inspirador y emocionante que cuenta historias impactantes sobre la identidad y la historia africanas, incluyendo obras del fotógrafo senegalés Omar Victor Diop, el artista marroquí Hassan Hajjaj y la pintora zimbabuense Kudzanai-Violet Hwami. "Es realmente a través del arte que podemos recuperar nuestro sentido de acción y empoderamiento", dice El Glaoui. "Es a través del arte que realmente podemos contar nuestra propia historia".
Amoureuse d'art, Touria El Glaoui s'est donnée pour mission de mettre en valeur les nouveaux courants artistiques des nations africaines et de leur diaspora. Elle partage des œuvres magnifiques, inspirantes, et contemporaines. Des œuvres qui racontent des histoires saisissantes à propos de l'identité et de l'Histoire Africaine. Elle présente le travail d'un photographe sénégalais, Omar Victor Diop, d'un artiste marocain, Hassan Hajajjaj et d'une artiste peintre du Zimbabwe Kudzana-Violet Hwami. Comme le dit Touria El Glaoui : « C'est véritablement à travers l'art que nous pouvons retrouver notre solidarité et nous émanciper. C'est à travers l'art que nous pouvons vraiment raconter notre Histoire. »
Curadora de feiras de arte, Touria El Glaoui colocou para si mesma a missão de divulgar a arte nova e fundamental de nações africanas e da diáspora. Ela nos mostra obras lindas, inspiradoras e eletrizantes, que contam histórias poderosas da identidade e da história africana, incluindo trabalhos do fotógrafo senegalês Omar Victor Diop, do artista marroquino Hassan Hajjaj e da pintora zimbabuense Kudzanai-Violet Hwami. "É através da arte que podemos retomar nosso papel e nosso empoderamento", afirma El Glaoui. "É através da arte que podemos realmente contar nossa história."
Art fair curator Touria El Glaoui is on a mission to showcase vital new art from African nations and the diaspora. She shares beautiful, inspiring, thrilling contemporary art that tells powerful stories of African identity and history -- including works by Senegalese photographer Omar Victor Diop, Moroccan artist Hassan Hajjaj and Zimbabwean painter Kudzanai-Violet Hwami. "It is really through art that we can regain our sense of agency and empowerment," El Glaoui says. "It is through art that we can really tell our own story."