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Après une première émission en mai 2025 sur les origines du racisme français, la matinale décoloniale poursuit son exploration du racisme en se focalisant sur la période d’après guerre avec l’évolution d’un racisme biologique vers un racisme plus culturel…... Continue Reading →
durée : 00:58:20 - Le Cours de l'histoire - par : Xavier Mauduit, Maïwenn Guiziou, Jeanne Coppey - Au "développement" qui justifie le maintien des empires en Afrique après la Seconde Guerre mondiale, succède "l'aide" apportée par les organisations humanitaires quand aboutit la décolonisation. Les risques d'interférence et de domination subsistent. - réalisation : Thomas Beau - invités : Marie-Luce Desgrandchamps Historienne, chargée d'enseignement à l'Université de Genève; Guillaume Lachenal Historien, professeur des universités à Sciences Po
Après avoir reçu en janvier 2025 un rapport concernant la lutte de la France au Cameroun, le président français Emmanuel Macron a officiellement reconnu la responsabilité de son pays dans la tragique répression des mouvements insurrectionnels avant et après l'indépendance. Sous l'arbre à palabres, Eric Topona et ses invités analysent cette décision et ses éventuelles répercussions.
Cet épisode est consacré à l'histoire de l'hygiène dans l'Empire colonial français. L'histoire positiviste, fille des Lumières, présente le Moyen Âge et les temps modernes comme des périodes obscures et sales. S'il est vrai que le bain quotidien est une pratique récente, cela ne veut pas dire pour autant qu'il n'y avait pas d'hygiène avant le milieu du 18e siècle ni que les habitant·es de la France des temps anciens étaient sales. Or, les notions de propreté et de saleté, très occidentales, ont une histoire et elles sont relatives au temps et au lieu où elles sont pensées. Pour l'Europe, l'histoire des sensibilités a montré qu'il un changement sur ces notions s'opère à la fin du 18e siècle.Les travaux d'historiens comme Alain Corbin et Georges Vigarello ont bien montré cette évolution. Bien que pertinents et biens documentés, ils n'évoquent jamais la question du pouvoir dans ces changements qui nous concernent jusqu'à aujourd'hui comme on le voit à travers la profusion de produits pour désinfecter, désodoriser et à parfumer. D'autre part, ces études ne s'intéressent qu'aux évolutions hexagonales et laissent de côté la question coloniale. D'où l'intérêt d'une approche décoloniale de l'hygiène et de la santé qui mette la question du pouvoir au centre de la thématique. C'est pourquoi cet épisode part de la théorisation du pouvoir de Michel Foucault et de la pensée décoloniale d'Abya Yala, pour ensuite aborder pleinement l'histoire l'hygiène et l'hygiénisme comme des techniques de pouvoir, à travers les exemples de la prostitution, de la vaccination et de la maternité.Réf.:Claire Barillé et Sandie Servais, "Les prostituées à l'hôpital : prisonnières ou malades ?" in Impossibles victimes, impossibles coupables, Les femmes devant la justice (xixe-xxe siècles), Sous la direction de Frédéric Chauvaud et Gilles Malandain, 2019, p. 77-91.Alain Corbin, Le miasme et la jonquille. L'odorat et l'imaginaire social, XVIIe-XIXe siècles, Flammarion, 2016.Michel Foucault, La volonté de savoir, Gallimard, 1976.Georges Vigarello, Le propre et le sale. L'hygiène du corps depuis le Moyen Age, Seuil, 1985. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Lorsque les gouverneurs allemands initient la construction du Palais de Lomé à partir de 1902, ils pensent à une architecture symbole du pouvoir colonial, une architecture dominante, imposante et visible depuis le large par les navires. Abandonné et livré à la forêt depuis les années 1990, l'ancien Palais est aujourd'hui restauré et rompt avec le passé. Ancien lieu d'exclusion, il ouvre ses portes aux visiteurs pour leur proposer un centre d'art et de culture où une nouvelle histoire se raconte, du point de vue togolais. (Rediffusion) Un nouvel épisode de La marche du monde signé Valérie Nivelon, Victor Uhl et Sophie Janin. À découvrir : Visitez le Palais de Lomé dirigé par Sonia Lawson, grâce à son site officiel Palais de Lomé est sur FB et insta Palais de Lomé (@palaisdelome) - Instagram. Tous nos remerciements aux participants : - les artistes Kugbe Koffi Apelete dit Kukoff, Akpaloo Abla Sika et Kodjovi Tessi. - le professeur d'histoire contemporaine Joseph Tsigbe. - les enfants de l'École Ndiaye Boubacar, leur instituteur Apéléte Kodjo Dagnissede et leur directeur Amah Amouzou - messieurs Akoli Hiheglo, chef de chantier et praticien en médecine traditionnelle, Eric Agbessy, docteur en Biologie et expert en Biodiverdité, Mike Hounsinou, représentant de l'African Bird Club (ABC). Spéciale dédicace à Sonia Lawson, directrice du palais de Lomé, à Joana Faye, chargée de la communication et à toutes les équipes du palais. Diaporama
La crise qui secoue la Martinique depuis plusieurs semaines et où le couvre-feu est toujours en vigueur… Une crise de la vie chère avec des prix 40% plus élevés en moyenne qu'en métropole… Mais en réalité une crise beaucoup plus profonde que ça… Pourquoi ce bras de fer réveille-t-il à ce point les blessures non refermées de l'histoire coloniale ? Comment sortir de la défiance ? On en débat ce mercredi 16 octobre 2024 avec : Pascal PERRI Économiste, éditorialiste économique LCI, ancien rapporteur de la commission « vie chère » des États Généraux de l'Outre-mer (2009)Laetitia LIMMOIS Journaliste vidéo au MondeClaudy SIAR Journaliste, chanteur, animateur de radio et de télévision, Fondateur de Tropiques FM, ancien délégué interministérielPascal Blanchard Historien, spécialiste des enjeux de diversité, du fait colonial, d'identité et d'immigration, chercheur-associé au Centre d'histoire internationale et d'études politiques de la mondialisation (CRHIM), co-directeur du Groupe de recherche AchacNathalie FANFANT Entrepreneure, conseillère de Paris, présidente du think tank Un Outre-Mer d'AvanceJiovanny WILLIAM Député apparenté socialiste de la Martinique
À Marseille, dans le sud de la France, l'artiste Mariam Benbakkar, fondatrice de l'association Filles de blédards, propose régulièrement des visites qui mettent en lumière le passé colonial de la ville. Une histoire aujourd'hui encore méconnue, alors que l'Algérie fêtera le 5 juillet ses 63 ans d'indépendance. De notre correspondante à Marseille, Le rendez-vous a été donné un matin, dans l'artère commerçante de Marseille, rue Saint-Ferréol. Une vingtaine de personnes se regroupent autour de l'artiste Mariam Benbakkar pour une « balade du centre-ville colonial ». Ce quartier aux imposants bâtiments a été construit à partir de 1848, quand après vingt années de guerre, l'Algérie a été divisée en trois départements français. « Toutes les ressources exploitées d'Algérie, mais aussi des autres colonies, arrivent par le port de Marseille. Le quartier devient une vitrine des armateurs », pose Mariam, d'une voix assurée. Elle fait circuler un livre de photos : Marseille, première ville à organiser une exposition coloniale en 1906, Marseille et son musée colonial, Marseille, « porte de l'Orient ». À lire aussiLa première guerre d'Algérie (1830-1852): une «évidence oubliée» Une histoire invisibilisée L'histoire coloniale se fait discrète dans la ville phocéenne. Ici, un petit vitrail avec un bateau, là, un fronton effacé. Point de plaques ou d'explications. La guide fait entrer le petit groupe dans le flamboyant magasin Uniqlo, au dôme aussi haut que celui de la préfecture. C'est l'ancienne Banque centrale de l'Algérie française. Les lettres C et A apposées sur le fer forgé, et une lourde porte blindée dans les cabines d'essayage, sont les vestiges des coffres-forts de l'empire. Cachée derrière des cintres, une plaque évoque le passé du bâtiment. « Il y avait avant un magnifique plafond peint, avec les villes colonisées, mais qui a été recouvert par la climatisation d'Uniqlo », raconte Mariam. « C'est du savoir qui a été complètement invisibilisé », remarque Anne, venue assister à la visite avec son bébé en poussette. Celle qui a grandi dans ces rues estime « mal connaître les histoires cachées derrière les bâtiments. » Pour Pauline, une autre jeune femme du groupe, c'est l'occasion de se questionner sur son passé colonial. « Je ne suis pas issue de l'immigration, mais je me sens concernée », estime-t-elle. Et pour Mariam, tout le monde a, de près ou de loin, une histoire personnelle avec les colonies françaises. Mariam Benbakkar n'est ni sociologue, ni historienne, rappelle-t-elle souvent. Mais si elle a choisi de parler de sa ville, c'est parce que « transmettre de manière orale, dans la rue, est pour moi le meilleur moyen de changer la mentalité des gens. » Elle travaille depuis plusieurs années autour des imaginaires post-coloniaux, avec son association Filles de blédards et son compte Instagram Marseille Coloniale. « Marseille est une ville nœud sur l'enjeu de la France et des migrations. C'est une culture extrêmement riche, mais pas représentée dans les institutions culturelles », explique l'artiste à la connaissance impressionnante, fascinée par l'espace public, l'architecture, le cadastre et la construction privée. À écouter aussiDevoir de mémoire: la France face aux crimes coloniaux au Cameroun Toujours d'actualité Elle cite des noms d'industriels et politiques aussi, tombés dans l'oubli : Jules Charles-Roux, riche armateur dont la petite fille se mariera avec le maire de Marseille Gaston Deferre, Édouard Marie Heckel, créateur du musée colonial ou encore Paulin Talabot, fondateur du chemin de fer Paris Lyon Marseille et lobbyiste pour la création du canal de Suez. « Il y a une bourgeoise industrieuse qui s'est faite des fortunes sur cet empire colonial. Jusqu'à aujourd'hui, la répartition des biens spoliés ne se fait pas bien », souligne-t-elle en parlant des enclaves privées dans les quartiers riches de la ville. Autre arrêt, sur la Canebière, l'actuel C&A, anciennement Grand hôtel du Louvre et de la Paix, présente quatre immenses statues représentant quatre continents : l'Europe et les Amériques, drapés d'une toge, portent une machine ailée en signe de progrès, et l'Asie et l'Afrique, seins nus, portent un éléphant et un chameau. « Ces images qui s'implantent au XIXe siècle, on en subit les conséquences aujourd'hui. C'est comme si l'espace urbain avait un inconscient, on finit par avoir ces images-là à l'intérieur de nous. » Pour Mariam Benbakkar, cette histoire pas si lointaine est plus que jamais d'actualité. « Il faudra des réparations des dégâts qu'a faits le capitalisme et l'impérialisme au XIXe siècle, qui a un impact jusqu'aujourd'hui, dans le système bancaire, économique, de propriété privée. Et pour ça, il faut savoir qu'on a été spolié de notre bien commun et réclamer nos droits fondamentaux : l'accès à la mer, à la nature, à des logements décents, à des rues pour tous et toutes. » À Marseille, si la mairie ne s'est pas encore saisie de ces questions, des artistes, auteurs et autrices travaillent à ancrer ces récits oraux dans la durée. Un guide du Marseille colonial, écrit par Alain Castan, a été publié en 2022, alors que l'Algérie fêtait ses soixante ans d'indépendance.
durée : 00:04:41 - Le Zoom de France Inter - L'Assemblée a adopté lundi à l'unanimité une loi permettant la restitution à la Côte d'Ivoire d'un instrument sacré, le tambour parleur Djidji Ayôkwé, un objet volé par la France il y a plus d'un siècle et réclamé par Abidjan depuis six ans. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
Cette fois on parle de la Kanaky, qui est un territoire toujours colonisé, depuis plus de 170 ans. On va essayé de vous parler à la fois de son histoire pour mieux comprendre les enjeux actuels et aussi de son... Continue Reading →
Imaginez une silhouette massive, toute blanche, faite d'anneaux empilés comme des pneus. Deux yeux malicieux, un sourire jovial… et parfois, un verre à la main. Voici Bibendum, la célèbre mascotte du groupe Michelin. Un personnage devenu l'un des symboles publicitaires les plus reconnaissables au monde. Mais d'où vient cette étrange créature ? Et pourquoi est-elle devenue l'incarnation d'un fabricant de pneus ?Pour le comprendre, il faut remonter à la fin du XIXe siècle, à Clermont-Ferrand, berceau de l'entreprise Michelin. En 1894, lors de l'Exposition Universelle et Coloniale de Lyon, les frères Édouard et André Michelin repèrent un tas de pneus empilés sur leur stand. En les regardant, Édouard s'exclame : « Avec des bras, on dirait un bonhomme ! ». L'idée est lancée.Quelques années plus tard, en 1898, ils font appel à l'artiste O'Galop – de son vrai nom Marius Rossillon – pour créer une affiche publicitaire. Celui-ci s'inspire d'un croquis qu'il avait réalisé pour une brasserie, représentant un gros buveur tenant un verre rempli de clous et de verre pilé. La phrase « Nunc est Bibendum », tirée d'un poème d'Horace, y figure en latin : « Maintenant, il faut boire ! »Le lien avec les pneus ? Il est là : le bonhomme Michelin, levant son verre rempli d'obstacles, symbolise un pneu capable d'« avaler » les dangers de la route – clous, pierres, éclats – sans crever. Le slogan s'adapte : « Le pneu Michelin boit l'obstacle ». Le personnage est baptisé Bibendum, en clin d'œil à la citation latine. Et le succès est immédiat.Au fil des décennies, Bibendum change d'apparence. Au début, il fume des cigares, il a un corps potelé, un air aristocratique. Il est parfois présenté en costume, en cycliste, en sportif. Mais toujours, il incarne la robustesse, la fiabilité et la longévité des pneus Michelin. Il devient un ambassadeur souriant, rassurant, populaire. Et surtout : il reste unique dans le monde de la publicité, à une époque où les mascottes deviennent des armes redoutables pour attirer l'attention.Ce personnage aura une carrière extraordinaire : élu icône du siècle par le Financial Times en 2000, il traverse plus d'un siècle d'histoire industrielle sans jamais quitter le devant de la scène. Plus qu'une simple mascotte, Bibendum est devenu le visage de l'innovation à la française, un symbole d'endurance… et de génie marketing.Et penser qu'il est né, presque par hasard, d'une pile de pneus oubliée sur un stand d'exposition. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Nella seconda parte del nostro viaggio alle origini di New York, esploreremo il periodo britannico della città, dalla conquista del 1664 fino all'indipendenza americana.Scoprirete come la piccola colonia olandese, ribattezzata New York in onore del Duca di York, si trasformò in un fiorente porto commerciale e in un crocevia culturale sotto il dominio inglese.L'episodio racconta le tensioni tra schiavi e coloni che portarono alla rivolta del 1712, l'ascesa dei Sons of Liberty e il ruolo cruciale della città durante la Rivoluzione Americana.Dalle prime proteste contro lo Stamp Act alla Battaglia di Golden Hill, dalla statua di Re Giorgio III abbattuta a Bowling Green all'occupazione britannica durata sette anni, New York fu protagonista nella nascita degli Stati Uniti.Il racconto culmina con l'Evacuation Day del 1783, quando le ultime truppe britanniche lasciarono la città e Washington entrò trionfante a Manhattan. Nella seconda parte dell'episodio, vi guideremo attraverso Lower Manhattan alla scoperta delle tracce ancora visibili di quest'epoca fondativa: da Fraunces Tavern dove Washington salutò i suoi ufficiali a Federal Hall dove prestò giuramento come primo presidente, dai cimiteri coloniali ai luoghi delle battaglie rivoluzionarie. Un viaggio nel passato che vi farà vedere Wall Street e il Financial District con occhi nuovi.
Storia e cronologia della colonizzazione del Nord America. Cronologia dello sviluppo e della successiva crisi del sistema coloniale.
200 ans après, l'Élysée annonce qu'une commission d'historiens français et haïtiens va se pencher sur la très lourde indemnité financière imposée par la France à Haïti, en échange de l'indépendance de l'ancienne colonie. Si l'on ignore encore les recommandations qui peuvent en émaner, les questions sont nombreuses : quelles formes peuvent prendre les réparations ? Sont-elles nécessairement financières ? La dette des ex-puissances coloniales est-elle seulement quantifiable ? ► Pour en débattre : Enance Saint-Fleur, professeur d'histoire moderne à l'université d'État d'Haïti et docteur de l'université Paris 1 Panthéon-Sorbonne Frédéric Régent, maître de conférences à l'université Paris I Panthéon-Sorbonne, spécialiste des sociétés esclavagistes dans les colonies françaises du XVIIe au XIXe siècle et de la Révolution française et haïtienne Nicolas Bancel, historien, professeur à l'université de Lausanne, spécialiste de l'histoire coloniale et postcoloniale
200 ans après, l'Élysée annonce qu'une commission d'historiens français et haïtiens va se pencher sur la très lourde indemnité financière imposée par la France à Haïti, en échange de l'indépendance de l'ancienne colonie. Si l'on ignore encore les recommandations qui peuvent en émaner, les questions sont nombreuses : quelles formes peuvent prendre les réparations ? Sont-elles nécessairement financières ? La dette des ex-puissances coloniales est-elle seulement quantifiable ? ► Pour en débattre : Enance Saint-Fleur, professeur d'histoire moderne à l'université d'État d'Haïti et docteur de l'université Paris 1 Panthéon-Sorbonne Frédéric Régent, maître de conférences à l'université Paris I Panthéon-Sorbonne, spécialiste des sociétés esclavagistes dans les colonies françaises du XVIIe au XIXe siècle et de la Révolution française et haïtienne Nicolas Bancel, historien, professeur à l'université de Lausanne, spécialiste de l'histoire coloniale et postcoloniale
“La maledizione della noce moscata” di Amitav Ghosh è un testo di eccezionale portata e significato, in grado di mostrarci come la crisi climatica che stiamo vivendo sia diretta erede del colonialismoIscriviti al canale Telegram per la mappa con tutti i luoghi di Milano legati all'universo di Medio Oriente e Dintorni, divertiti a scoprire: ristoranti, kebab, luoghi di culto, shisha club, negozi di tappeti, ristoranti e tanto altro; prossimamente verranno aggiunte anche altre città d'Italia, fatti trovare prontoMentre qui trovate tutti i link di Medio Oriente e Dintorni: Linktree, ma, andando un po' nel dettaglio: -Tutti gli aggiornamenti sulla pagina instagram @medioorienteedintorni -Per articoli visitate il sito https://mediorientedintorni.com/ trovate anche la "versione articolo" di questo podcast. - Qui il link al canale Youtube- Podcast su tutte le principali piattaforme in Italia e del mondo-Vuoi tutte le uscite in tempo reale? Iscriviti al gruppo Telegram: https://t.me/mediorientedintorniOgni like, condivisione o supporto è ben accetto e mi aiuta a dedicarmi sempre di più alla mia passione: raccontare il Medio Oriente ed il "mondo islamico"
durée : 00:10:37 - Les Nuits de France Culture - par : Albane Penaranda, Mathias Le Gargasson, Antoine Dhulster - En 1953 les ethnologues Jean Poirier et André Leroi-Gourhan présentent leurs travaux au micro de Pierre Ichac. Dans le contexte de la décolonisation, leur ouvrage "Ethnologie de l'Union Française" reflète la volonté de mieux comprendre et respecter les populations d'outre-mer. - réalisation : Massimo Bellini, Vincent Abouchar
Dans cet épisode de la matinale décoloniale, on vous parle de Vincent Bolloré. Grand industriel milliardaire, issu d’une famille bourgeoise, Bolloré a bâti son empire économique en majorité en Afrique par le pillage des ressources, et l’exploitation des personnes. Puis... Continue Reading →
durée : 00:48:09 - Affaires sensibles - par : Fabrice Drouelle - Aujourd'hui dans Affaires sensibles, l'embuscade de Waan Yaat en 1987 ou quand la justice coloniale française acquitte des assassins de Kanaks.
Depuis le déclenchement de la guerre menée par la Russie en Ukraine, un discours anti(néo)colonial ressurgit -de façon sélective- dans la bouche des propagandistes et des plus hauts responsables russes. Il vise l'Afrique et plus largement les pays du sud, en profitant d'une convergence avec les récits d'acteurs souverainistes locaux. L'analyse de cette stratégie d'influence permet de comprendre le positionnement de la Russie de Vladimir Poutine sur la scène internationale. Notre invité, Maxime Audinet, chercheur Stratégies d'influence à l'IRSEM, Institut de recherche stratégique de l'École militaire, est l'auteur d'une étude intitulée « À bas le colonialisme, résurgence d'un récit stratégique dans la Russie en guerre », et d'une contribution aux études du Ceri, sous le titre : « En quête de « désoccidentalisation » : la stratégie d'influence de la Russie en Afrique subsaharienne ». Il a également publié aux éditions de l'INA : « Un média d'influence d'état, enquête sur la chaîne russe RT ». La chronique de Grégory Genevrier de la cellule info vérif de RFI : Algérie: fausses rumeurs de coup d'état, sur fond de lutte informationnelle régionale.
Massimo Giannini, editorialista e opinionista di Repubblica, racconta dal lunedì al venerdì il suo punto di vista sullo scenario politico e sulle notizie di attualità, italiane e internazionali. “Circo Massimo - Lo spettacolo della politica“ lo puoi ascoltare sull’app di One Podcast, sull’app di Repubblica, e su tutte le principali piattaforme.See omnystudio.com/listener for privacy information.
Nous allons remonter le temps pour vous raconter comment les Occidentaux ont brutalement expulsé des cultivateurs de leurs terres pour préserver une nature, soi-disant vierge et sauvage en Afrique. C'est l'objectif du « projet spécial africain » lancé en 1961 à Arusha en Tanzanie sur lequel l'historien Guillaume Blanc, notre invité, a travaillé. Comment, pendant la fin de la colonisation et au lendemain des indépendances, les Occidentaux ont brutalement expulsé des cultivateurs de leurs terres pour préserver une nature soi-disant vierge et sauvage en Afrique. C'était l'objectif du « Projet spécial africain » imaginé en 1961 à Arusha en Tanzanie par des experts de la conservation avec la complicité d'organisations internationales comme l'Unesco, l'UICN (Union internationale pour la protection de la nature) et quelques dirigeants africains. Comment financer tout cela ? En créant une banque, et ce sera la naissance du WWF, le World wildlife fund, ce qui se traduit par le Fonds mondial pour la nature, devenu aujourd'hui l'une des plus importantes organisations mondiales de défense de l'environnement.Cette histoire documentée et retracée par l'historien Guillaume Blanc dans son dernier livre La nature des hommes, une mission écologique pour « sauver » l'Afrique, est non seulement passionnante à lire, mais surtout elle éclaire la manière dont les Occidentaux se sont acharnés pendant des décennies à surprotéger certaines zones du continent pour mieux en exploiter d'autres, pour défendre leur vision et leurs intérêts, mais à aucun moment au profit des populations locales...Cette émission est une rediffusion du 9 mai 2024.
Pierre-Édouard Deldique reçoit dans Idées sous le thème de la colonisation : Pierre Gaussens, enseignant-chercheur au Collège du Mexique, co-auteur de « La raison décoloniale, sur une contre-révolution intellectuelle », un livre collectif publié aux éditions L'échappée.
Pierre-Édouard Deldique reçoit dans Idées sous le thème de la colonisation : Pierre Gaussens, enseignant-chercheur au Collège du Mexique, co-auteur de « La raison décoloniale, sur une contre-révolution intellectuelle », un livre collectif publié aux éditions L'échappée.
Aujourd'hui, je reçois Betty Tchomanga, danseuse et chorégraphe.Elle est à l'affiche de Faits d'hiver, avec Histoire(s) décoloniale(s) - Portraits croisés au Théâtre de la Bastille.Cette série dansée de 4 portraits - Emma, Folly, Dalila, et Mulunesh - nous invite à découvrir par le mouvement et par les mots l'histoire coloniale en passant par la France, le Bénin, l'Éthiopie et l'Algérie. Des petites histoires pour mieux comprendre la grande Histoire.On l'écoute avec joie,
Quand on pense aux pays qui ont prospéré grâce à leurs colonies, on pense à la France bien sûr, au Royaume-Uni, aux Pays-Bas ou à l'Espagne. On pense plus rarement à la Suisse, en revanche. On peut ne jamais avoir possédé de colonies et avoir bâti sa fortune sur l'exploitation des hommes et des ressources naturelles des pays du sud, participant de fait activement à la colonisation. Ce pan méconnu de l'histoire suisse est exposé pour la première fois au musée national à Zurich. À lire aussiEmpreintes coloniales à NeuchâtelÀ lire aussi«Vielleicht», Cédric Djedje explore le souvenir de l'histoire coloniale allemande en AfriqueÀ lire aussiNEWSLETTER RFI CULTURE : Ne manquez pas les meilleurs reportages et idées d'une actualité culturelle internationale qui n'oublie pas l'Afrique.
Altre pillole dedicate all'Età Moderna : https://www.youtube.com/watch?v=04jMzzw0qK4&list=PLpMrMjMIcOkkxE3VRfoFOph9H6S2v2Njr&ab_channel=LaBibliotecadiAlessandria Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Dans l'Histoire, on distingue trois grandes formes de traite humaine en Afrique : la traite dite “orientale”, la traite intra-africaine et la traite coloniale européenne, à laquelle la France, comme d'autres puissances européennes, a pris part durant plusieurs siècles. Pour comprendre comment la traite coloniale européenne s'est organisée, pour revenir sur la notion de “commerce triangulaire” et évoquer ses enjeux économiques mais aussi mémoriels, Virginie Girod reçoit l'historien Frédéric Régent. Spécialiste de l'histoire de l'esclavage, il est l'auteur de plusieurs livres à ce sujet dont "La France et ses esclaves, de la colonisation aux abolitions " disponible aux éditions Pluriel.
Il MARCIO d'OCCIDENTE e il DNA della razza bianca (colonialismo, monoteismo, razzismo, nazismo,comunismo). C'è del marcio in Occidente? Quali sono le ombre del modello politico e culturale del mondo occidentale? Dialogando con il professor Piergiorgio Odifreddi, matematico e saggista. Oggi cercheremo di addentrarci in una controstoria di quella parte di umanità che, credendosi il migliore e più progredito dei mondi possibili, secondo Odifreddi è caratterizzata da un "peccato originale": l'arroganza, la prevaricazione, l'intolleranza. Conduce Alessio Mannino ****************************** 10 dic 2024
La rapida e inaspettata fine della dittatura di Bashar al Assad ha scatenato l'esultanza dei siriani in tutto il mondo. Ma il futuro della Siria è ancora molto incerto. Con Fouad Roueiha, giornalista e traduttoreLa corte d'appello di Bruxelles ha stabilito che lo stato belga è colpevole di crimini contro l'umanità per aver trasferito a forza in istituto cinque bambine nate in Congo da madri congolesi e padri belgi nel periodo in cui il Congo era una colonia belga. Con Francesca Spinelli, giornalista, da Buxelles.Oggi parliamo anche di:Indonesia • “Trovare dio a bordo piscina” di Lidija Čulohttps://www.internazionale.it/magazine/lidija-ulo/2024/12/05/trovare-dio-a-bordo-piscinaDisco • Pista nera dei Post NebbiaCi piacerebbe sapere cosa pensi di questo episodio. Scrivici a podcast@internazionale.it o manda un vocale a +39 3347063050Se ascolti questo podcast e ti piace, abbonati a Internazionale. È un modo concreto per sostenerci e per aiutarci a garantire ogni giorno un'informazione di qualità. Vai su internazionale.it/abbonatiConsulenza editoriale di Chiara NielsenProduzione di Claudio Balboni e Vincenzo De SimoneMusiche di Tommaso Colliva e Raffaele ScognaDirezione creativa di Jonathan Zenti
« L'annonce a fait l'effet d'un coup de tonnerre nocturne à N'Djamena, s'exclame Le Monde Afrique. Dans un communiqué publié, jeudi dernier, quelques heures après la fin de la visite au Tchad du ministre des Affaires étrangères français, Jean-Noël Barrot, le gouvernement tchadien a déclaré “mettre fin à l'accord de coopération en matière de défense signé avec la République française“. L'annonce prend de court tous les observateurs, alors que le ministre et son entourage n'ont rien laissé paraître au sortir de leur rencontre avec le président, Mahamat Idriss Déby. “La France doit considérer désormais que le Tchad a grandi et mûri, que le Tchad est un Etat souverain et très jaloux de sa souveraineté“, a simplement indiqué son homologue tchadien, Abderaman Koulamallah. »Dans la logique des élections…Quelques heures plus tôt, jeudi dernier, le Sénégal annonçait lui aussi la fin de sa coopération militaire avec Paris.Le président Bassirou Diomaye Faye a été très clair, rapporte Le Point Afrique : « “la souveraineté ne s'accommode pas de la présence de bases militaires“. Une nouvelle doctrine de coopération sécuritaire qui exclut de fait toute base étrangère : française ou non. (…) L'enjeu était avant tout politique pour Bassirou Diomaye Faye et son Premier ministre Ousmane Sonko, affirme Le Point Afrique, qui avaient été portés à la tête de la nation sur la base d'une vive critique des ingérences étrangères, au premier rang desquelles figurait la France. Après leur victoire, ils n'avaient pas vraiment fait mention des bases françaises, au grand désarroi de leurs électeurs. Cette prise de position forte sur le plan de la souveraineté vient aujourd'hui rassurer une base électorale qui vient tout juste de réitérer son soutien aux autorités en leur conférant une majorité absolue au Parlement. »Une étape « cruciale et inévitable »Pour Jeune Afrique, « ce 28 novembre 2024 restera dans l'histoire de la relation entre la France et l'Afrique comme une date historique, celle du dernier coup de clairon d'une retraite passablement humiliante pour la “Coloniale“, cette armée de conquête devenue symbole de sujétion bien au-delà des indépendances. (…) Après la Centrafrique en 2015, le Mali en 2022, le Burkina Faso et le Niger en 2023, l'armée française est donc en passe de quitter ce qui lui restait de positions dans cette bande sahélo-soudanaise qui lui a si longtemps servi de bac à sable pour entraîner ses troupes et voler au secours de régimes amis de la France. »Toutefois, analyse Jeune Afrique, « ce départ forcé ne devrait pas être interprété pour autant comme une humiliation ou un camouflet par la France, mais comme l'étape cruciale et inévitable de la nécessaire refondation de ses relations avec ses ex-colonies. Sauf à Djibouti, où les bases militaires sont une assurance-vie existentielle contre les convoitises de voisins qui estiment que ce petit État n'aurait jamais dû exister, l'armée française n'a plus rien à faire sur le continent, estime le site panafricain, et les dirigeants ivoiriens et gabonais, qui abritent chez eux les derniers confettis de l'empire colonial défunt, seraient bien inspirés d'y songer. En 2024, plus de soixante ans après les indépendances, cette présence était une anomalie à laquelle les présidents Faye et Déby Itno avaient toutes les raisons de vouloir mettre un terme. »« Seuls face à l'enjeu sécuritaire… »Attention, prévient pour sa part Ledjely en Guinée, « les militants authentiques de la reconstruction des relations franco-africaines doivent rester à la fois prudents et vigilants. Car autant leur aspiration à un partenariat plus avantageux pour l'Afrique est légitime, autant il ne faut pas se contenter de renvoyer les néo-colons pour laisser la place aux colons locaux. De même, l'attitude intransigeante que nous adoptons aujourd'hui à l'égard de la France doit rester la même à l'égard de tous les partenaires, qu'ils soient de l'Ouest ou de l'Est. Sinon, nous courons vers un leurre ! »Et le quotidien Aujourd'hui au Burkina Faso de conclure : « désormais, le Sahel et le Sahara sont seuls face à l'enjeu sécuritaire. Plus de sous-traitance polémiquée en matière de défense ! Il est plausible que le Tchad rejoigne l'AES et que se mette en place une force sous-régionale pour combattre l'hydre terroriste. Quels résultats engageront ces pays qui entament une seconde décolonisation aux forceps ? Le souverainisme teinté d'idéocratie accouchera de quoi ? Le monde a les yeux rivés sur cette partie de l'Afrique où des militaires au pouvoir et des civils élus tentent de trouver la voie pour développer leurs pays. Tâche noble, mais ô combien parsemée de ronces ! »
durée : 00:33:57 - La Terre au carré - par : Mathieu Vidard - Le chlordécone est un insecticide fabriqué aux États-Unis dans les années 1950, et utilisé aux Antilles dans les années 1970-1990. Molécule symbole du capitalisme bananier, il a causé une contamination durable et généralisée. - réalisé par : Jérôme BOULET
durée : 00:33:57 - La Terre au carré - par : Mathieu Vidard - Le chlordécone est un insecticide fabriqué aux États-Unis dans les années 1950, et utilisé aux Antilles dans les années 1970-1990. Molécule symbole du capitalisme bananier, il a causé une contamination durable et généralisée. - réalisé par : Jérôme BOULET
durée : 00:36:42 - La Terre au carré - par : Mathieu Vidard - La pollution de la Martinique et de la Guadeloupe au chlordécone est bien plus qu'un scandale sanitaire et environnemental. C'est l'histoire d'une manière destructrice, raciste et patriarcale d'habiter la Terre instaurée par la modernité capitaliste. - invités : Malcom Ferdinand - Malcom Ferdinand : Ingénieur en environnement de University College London, docteur en philosophie politique de l'université Paris-Diderot et chercheur au CNRS (IRISSO / Université Paris-Dauphine) - réalisé par : Jérôme BOULET
durée : 00:36:42 - La Terre au carré - par : Mathieu Vidard - La pollution de la Martinique et de la Guadeloupe au chlordécone est bien plus qu'un scandale sanitaire et environnemental. C'est l'histoire d'une manière destructrice, raciste et patriarcale d'habiter la Terre instaurée par la modernité capitaliste. - invités : Malcom Ferdinand - Malcom Ferdinand : Ingénieur en environnement de University College London, docteur en philosophie politique de l'université Paris-Diderot et chercheur au CNRS (IRISSO / Université Paris-Dauphine) - réalisé par : Jérôme BOULET
durée : 00:57:08 - LSD, la série documentaire - par : Rafael Lewandowski - Les récits des civils permettent de comprendre les raisons de la colère qui couvait au sein du peuple algérien depuis des décennies. On découvre les prémices du soulèvement indépendantiste algérien du 1ᵉʳ novembre 1954 et leurs souvenirs nostalgiques de l'avant-guerre. - réalisation : Rafik Zénine
durée : 00:58:26 - Le Cours de l'histoire - par : Xavier Mauduit, Maïwenn Guiziou - Dans la nuit du 31 octobre au 1ᵉʳ novembre 1954, des nationalistes algériens lancent une série d'attentats en Algérie. Cet événement, connu sous le nom de "Toussaint Rouge", marque la première apparition du Front de libération nationale (FLN) et plonge le pays dans la guerre d'indépendance. - réalisation : Thomas Beau, Sam Baquiast - invités : Sylvie Thénault Historienne, directrice au CNRS, spécialiste de la colonisation en Algérie et de la guerre d'indépendance algérienne
durée : 00:58:35 - Le Cours de l'histoire - par : Xavier Mauduit, Maïwenn Guiziou - De l'Étoile nord-africaine de Messali Hadj au Manifeste du peuple algérien de Ferhat Abbas, les voies du nationalisme algérien sont multiples dans l'Algérie coloniale. Ces courants sont le produit de plusieurs décennies de maturation politique avant même le début de la guerre d'indépendance. - réalisation : Thomas Beau, Sam Baquiast - invités : Charlotte Courreye Historienne, maîtresse de conférences à l'Université Jean Moulin Lyon 3, spécialiste de l'Algérie contemporaine; Nedjib Sidi Moussa Docteur en science politique, spécialiste de l'Algérie contemporaine
durée : 00:58:36 - Le Cours de l'histoire - par : Xavier Mauduit, Maïwenn Guiziou - Dès les débuts de la colonisation de l'Algérie, les populations rurales opposent des formes de résistance diverses. En 1871, elles mènent une insurrection à l'ampleur inédite. Entre révoltes armées et banditisme, il s'agit, au long du 19e siècle, de résister à l'expropriation des terres. - réalisation : Thomas Beau - invités : Ali Guenoun Historien, spécialiste de l'Algérie contemporaine; Antonin Plarier Maître de conférences en histoire contemporaine à l'université Jean Moulin - Lyon 3; Tassadit Yacine Anthropologue et directrice d'études à l'École des hautes études en sciences sociales
durée : 00:58:29 - Le Cours de l'histoire - par : Xavier Mauduit, Maïwenn Guiziou - 14 juin 1830. Les troupes françaises de Charles X débarquent à Sidi-Ferruch puis s'emparent d'Alger. Face au choc de la conquête française, une première forme de résistance algérienne s'organise autour de l'émir Abdelkader et ses milliers de cavaliers qui luttent pour conserver leurs terres. - réalisation : Laurence Millet - invités : Alain Ruscio Historien, spécialiste de l'histoire de la colonisation française
C'est ce vendredi matin que s'ouvre le XIXe sommet de la francophonie, à Villers-Cotterêts, près de Paris. Au menu, la guerre au Liban, bien sûr, mais aussi le conflit entre la RDC et le Rwanda, ainsi que les relations houleuses entre l'OIF et trois pays sahéliens, le Mali, le Niger et le Burkina Faso. Pourquoi ces pays restent suspendus de l'organisation alors que la Guinée qui a connu, elle aussi, un coup d'État, vient d'être réintégrée ? Le député centriste français Bruno Fuchs vient de présenter un plan stratégique pour le développement de la francophonie. De retour de Conakry, il répond à Christophe Boisbouvier.
durée : 00:20:01 - Les Nuits de France Culture - par : Albane Penaranda - En 1947, la presse française débat des répercutions internationales du conflit indochinois qui semble n'être au départ qu'une insurrection locale. Mais l'intransigeance de la France et la poursuite du conflit créent progressivement une situation diplomatique préoccupante.
Episode 183: Être étranger en situation post-coloniale. Algérie 1962 - 1979 Dans ce podcast, Laura Orban, doctorante en histoire, évoque la question de l'expérience d'extranéité en Algérie de 1962 à la fin des années 1970. À l'Indépendance, tandis qu'une majorité des Français d'Algérie quitte leur terre natale ou de vie pour la métropole, d'autres choisissent de rester. Ils sont rejoints des semaines, des mois ou des années plus tard par un ensemble hétérogène de personnes venues de tous les continents pour s'installer en Algérie nouvelle. Ils sont coopérants, militants révolutionnaires en exil, conjoints de citoyens algériens, entre autres. Comment se définit et par quoi se caractérise l'expérience sociale, politique et administrative de ces étrangers en Algérie dans les années 1960 et 1970 ? Qui se perçoit et est perçu comme étranger par les Algériens ainsi que par les autres étrangers ? Ce podcast se propose de raconter une histoire post-coloniale et transnationale à partir des trajectoires des individus qui l'habitent. Laura Orban est doctorante en histoire à l'Université Paris 8 Vincennes – Saint-Denis, sous la direction de Malika Rahal et Youssef El Chazli. Elle est membre de l'Institut d'Histoire du Temps Présent (IHTP) et membre associée du Laboratoire Théorie du politique (Cresppa-LabToP). Elle est également chargée de cours à l'Université Paris 8. Cet épisode a été enregistré le 04 mars 2024 par le Centre d'Études Maghrébines en Algérie (CEMA). Dr. Amar Mohand Amer, historien et chercheur au CRASC, a présidé cet évènement et a modéré le débat. Pour consulter les diaporamas associés à ce podcast, veuillez visiter notre site web: www.themaghribpodcast.com Nous remercions notre ami Ignacio Villalón pour sa prestation à la guitare pour l'introduction et la conclusion de ce podcast. Réalisation et montage: Hayet Yebbous Bensaid, Bibliothécaire / Chargée de la diffusion des activités scientifiques (CEMA).
Lorsque les gouverneurs allemands initient la construction du Palais de Lomé à partir de 1902, ils pensent à une architecture symbole du pouvoir colonial, une architecture dominante, imposante et visible depuis le large par les navires. Abandonné et livré à la forêt depuis les années 90, l'ancien Palais est aujourd'hui restauré et rompt avec le passé. Ancien lieu d'exclusion, il ouvre ses portes aux visiteurs pour leur proposer un centre d'art et de culture où une nouvelle histoire se raconte, du point de vue togolais. Un nouvel épisode de La marche du monde signé Valérie Nivelon, Victor Uhl et Sophie Janin.À découvrir :Visitez le Palais de Lomé dirigé par Sonia Lawson, grâce à son site officielPalais de Lomé est sur FB et insta Palais de Lomé (@palaisdelome) - Instagram.Tous nos remerciements aux participants :- les artistes Kugbe Koffi Apelete dit Kukoff, Akpaloo Abla Sika et Kodjovi Tessi.- le professeur d'histoire contemporaine Joseph Tsigbe.- les enfants de l'École Ndiaye Boubacar, leur instituteur Apéléte Kodjo Dagnissede et leur directeur Amah Amouzou- messieurs Akoli Hiheglo, chef de chantier et praticien en médecine traditionnelle, Eric Agbessy, docteur en Biologie et expert en Biodiverdité, Mike Hounsinou, représentant de l'African Bird Club (ABC).Spéciale dédicace à Sonia Lawson, directrice du palais de Lomé, à Joana Faye, chargée de la communication et à toutes les équipes du palais.Diaporama
Aujourd'hui Barbara Lefebvre, Etienne Liebig et Bruno Pomart débattent de l'actualité autour d'Alain Marschall et Olivier Truchot.
Cette semaine, on aborde une autre histoire de la justice : celle qui s'écrit à travers les évasions, parfois rocambolesques, parfois désespérées, d'hommes et de femmes qui de tout temps ont refusé de se soumettre à l'enfermement. Derrière chaque évasion se cache une histoire humaine qui témoigne à une époque donnée d'une facette du système carcéral. Dans son ouvrage "S'évader, une autre histoire de la justice", Franck Sénateur décrypte l'évolution du système carcéral français depuis la réforme pénale de 1791 qui abolit dans un élan révolutionnaire les châtiments corporels au profit de la liberté de privation de liberté. Une série en 4 épisode réalisée par Yasmine Boudaka, on revient ce mardi sur la Justice Coloniale Sujets traités : justice, coloniale, évasions, hommes, femmes, réforme, peine, liberté, Franck Sénateur, Yasmine Boudaka Merci pour votre écoute Un Jour dans l'Histoire, c'est également en direct tous les jours de la semaine de 13h15 à 14h30 sur www.rtbf.be/lapremiere Retrouvez tous les épisodes d'Un Jour dans l'Histoire sur notre plateforme Auvio.be : https://auvio.rtbf.be/emission/5936 Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement.
Comment prend forme la colonisation, comment prend-on possession d'un territoire, de ses institutions, d'une société entière ? Retour sur un moment précis de l'histoire coloniale française, la conquête de Zinder et Agadez, au Niger. Avec Camille Lefebvre, historienne et autrice de "Des pays au crépuscule- le moment de l'occupation coloniale Sahara-Sahel" (Éditions Fayard).
durée : 00:14:59 - Les Nuits de France Culture - par : Philippe Garbit - La vie du cinéma - Les malheurs de Sophie (1ère diffusion : 19/04/1946 Chaîne coloniale)
durée : 00:48:15 - Affaires sensibles - par : Fabrice Drouelle - Aujourd'hui dans Affaires sensibles : L'Exposition coloniale de 1931 : un zoo humain à la gloire de l'Empire. Le 6 mai 1931 s'ouvre à Paris « l'Exposition coloniale internationale et des pays d'outre-mer ».
L'École normale William Ponty au Sénégal a laissé sa trace sur toute une période de l'histoire. Créée en 1903 pour éduquer des cadres africains à l'époque coloniale, elle a aussi formé beaucoup des dirigeants post-indépendance. Nostalgiques, les anciens élèves rêvent de restaurer le site et d'influencer les politiques éducatives. Un Grand reportage de Juliette Dubois, réalisation : Jérémie Boucher.Rediffusion du 28 novembre 2023.
durée : 00:03:35 - Le Pourquoi du comment : histoire - par : Gérard Noiriel - La spécialiste du Maghreb colonial, Hugo Vermeren a analysé l'importance de la présence italienne en Algérie dès le début du 19e siècle à travers le prisme de Bône (Annaba) et montre comment la politisation des identités place dans une position impossible celles et ceux qui en sont les victimes.