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“Hugo décorateur”à la Maison Victor Hugo, Parisdu 13 novembre 2025 au 26 avril 2026Entretien avecGérard Audinet,directeur des Maisons Victor Hugo de Paris et de Guernesey, et commissaire de l'exposition,par Anne-Frédérique Fer, à Paris, 12 novembre 2025, durée 19'26,© FranceFineArt.https://francefineart.com/2025/11/13/3667_hugo-decorateur_maison-victor-hugo/Communiqué de presseCommissariat :Gérard Audinet, directeur des Maisons Victor Hugo de Paris et de Guernesey« J'étais né pour être décorateur »En présentant l'exposition Victor Hugo décorateur, la maison de Victor Hugo dévoile une facette méconnue mais néanmoins fascinante de la créativité de l'artiste : celle de décorateur. L'exposition explore l'univers décoratif de l'artiste, entre imagination graphique, obsession de l'objet et invention de l'espace comme oeuvre totale. De ses intérieurs parisiens à la fabuleuse Hauteville House, le visiteur découvre la façon dont Victor Hugo pensait le décor comme une extension de son esprit et de sa poésie, créant des ambiances foisonnantes où murs, sols et plafonds deviennent supports de création.Relevant le défi des décors disparus ou indéplaçables, cette exposition tente de rendre sensible et de documenter la méthode et l'esprit de l'écrivain décorateur. Le rêve du décor à travers le dessin, le rôle de Juliette Drouet et les échanges familiaux, les appartements d'avant l'exil et ceux du retour à Paris, le grand oeuvre de Hauteville House, la curiosité du chineur compulsif que fut Hugo sont autant de lignes de force d'un parcours se déployant sur les deux étages du musée. Les meubles et panneaux gravés et peints, des décors créés pour Juliette Drouet à Guernesey, ou le mobilier de la dernière chambre de Victor Hugo en sont aussi les points forts.Décorateur au sens plein du terme, voire designer, Victor Hugo reste poète, mettant dans ses créations autant sa science de la lumière, des matériaux ou de la couleur que sa philosophie, ses croyances, sa mémoire mais aussi sa fantaisie.Le parcours se compose de douze parties et s'ouvre sur les rêveries du poète autour du décor, illustrées par des dessins en lien avec les objets décoratifs, témoignant de la manière dont Victor Hugo faisait dialoguer les différents domaines de son imaginaire. Vient ensuite une évocation de ses intérieurs parisiens avant l'exil, où la passion de Victor Hugo pour la poésie des objets se traduisait alors par d'incroyables amoncellements.Loin d'être de simples bibelots, ces objets forment un langage symbolique et personnel, et traduisent la manière dont l'écrivain pense et compose ses espaces. Une section essentielle est consacrée au décor de l'amour, révélant le rôle central de Juliette Drouet, complice artistique et sentimentale de Victor Hugo, avec laquelle il partageait ses projets décoratifs. La dimension familiale de cette aventure décorative est également mise en lumière : Madame Hugo créait des cadres recouverts de velours, tandis que Charles Hugo chinait pour son père, contribuant ainsi à alimenter ce musée intime qu'étaient ses intérieurs. Le parcours plonge ensuite le visiteur dans le chef-d'oeuvre de Victor Hugo décorateur : Hauteville House à Guernesey. Ce lieu unique, dont le décor est conservé dans son état d'origine, est présenté à travers des photographies issues des collections, mises en regard avec les clichés contemporains de Jean-Baptiste Hugo, arrière arrière petit-fils de Victor Hugo. À Hauteville House, Hugo invente une véritable grammaire décorative, où chaque surface — murs, sols, plafonds — devient support d'expression. Il conçoit l'espace comme une page à écrire, un univers total où la création ne connaît plus de frontières. [...]Publication : Gérard Audinet, Victor Hugo, décors aux Éditions Paris Musée Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Slap and Tickle Tracklist: Please Leave a Comment! Dire Straits: “Once Upon a Time in the West” I've always had a soft spot for Dire Straits' somewhat unheralded second album, 1979's Communiqué. This tune kicks off the album and defines its vibe. —Rock Stamberg This tune is filled with Dire Straits DNA. Mark […]
“Pekka Halonen” Un hymne à la Finlandeau Petit Palais, Parisdu 4 novembre 2025 au 22 février 2026Entretien avecAnne-Charlotte Cathelineau,conservatrice en chef du patrimoine au Petit Palais, et co-commissaire scientifique de l'exposition,par Anne-Frédérique Fer, à Paris, 3 novembre 2025, durée 13'12,© FranceFineArt.https://francefineart.com/2025/11/06/3665_pekka-halonen_petit-palais/Communiqué de presseCommissariat généralAnnick Lemoine, conservatrice générale, directrice du Petit PalaisCommissariat scientifiqueAnna-Maria von Bonsdorff, directrice du Musée d'art de l'Ateneum – Galerie nationale de Finlande (Helsinki)Anne-Charlotte Cathelineau, conservatrice en chef du patrimoine au Petit Palais.Le Petit Palais présente la première rétrospective française dédiée à Pekka Halonen (1865-1933), figure majeure de l'âge d'or finlandais. Conçue en partenariat avec le Musée d'art de l'Ateneum – Galerie nationale de Finlande (Helsinki), l'exposition réunit plus de 130 oeuvres issues des grandes collections publiques et privées du pays. Elle retrace l'ensemble de la carrière de l'artiste, de la fin des années 1880 au début des années 1930, en soulignant son apport à la modernité par sa synthèse entre les différentes tendances picturales de la fin du XIXe siècle. Organisée selon un parcours chronothématique, l'exposition montre à la fois l'engagement politique de l'artiste en faveur de l'indépendance de son pays et invite le visiteur à voyager au coeur de la Finlande sauvage au gré des paysages et des saisons, un témoignage sensible qui résonne avec les enjeux contemporains écologiques.Le parcours, structuré en six sections, retrace l'évolution de l'artiste et met en lumière ses maîtres, son cercle de sociabilité et son mode de vie, autant d'éléments qui ont profondément marqué son oeuvre tout au long de sa carrière.Après une formation à l'École des beaux-arts d'Helsinki, Pekka Halonen part à Paris, où il devient l'élève de Paul Gauguin. Il effectue plusieurs séjours entre la France et la Finlande jusqu'en 1894, perfectionnant sans cesse sa pratique. À Paris, son style est influencé par les courants artistiques alors en vogue : le japonisme, le pleinairisme et le synthétisme. Installé à Montmartre, il fréquente d'autres artistes finlandais de sa génération, tels que Akseli Gallen-Kallela, Magnus Enckell ou Eero Järnefelt, avec lesquels il partage réflexions et expérimentations.Son oeuvre s'inscrit dans le sillage du romantisme national et du carélianisme, un mouvement artistique et intellectuel exaltant les paysages et les traditions locales dans un contexte de tensions croissantes avec la tutelle russe. Ses tableaux y deviennent les symboles d'un mode de vie finlandais idéalisé et ses paysages se chargent peu à peu d'une dimension identitaire.En 1900, il est invité à participer à l'Exposition universelle par Albert Edelfelt, auquel le Petit Palais a consacré une exposition en 2022. Pour la première fois, la Finlande y est représentée par son propre pavillon, affirmant ainsi son existence en tant que nation autonome. Cette participation revêt une importance considérable pour le peuple finlandais dans un climat de forte tension avec la Russie.[...] Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
“Dessins des Carrache”La fabrique de la Galerie Farnèseau Musée du Louvre, Parisdu 5 novembre 2025 au 2 février 2026Entretien avecVictor Hundsbuckler,conservateur au département des Arts graphiques – musée du Louvre, et commissaire de l'exposition,par Anne-Frédérique Fer, à Paris, 4 novembre 2025, durée 16'47,© FranceFineArt.https://francefineart.com/2025/11/06/3666_dessins-des-carrache_musee-du-louvre/Communiqué de presse Commissariat :Victor Hundsbuckler, conservateur au département des Arts graphiques, musée du Louvre.Au coeur du palais Farnèse, siège de l'Ambassade de France en Italie, un décor passe depuis son achèvement au tout début des années 1600 pour être l'un des plus grands chefs-d'oeuvre de la peinture occidentale, une chapelle Sixtine pour le XVIIe siècle et le modèle de bien des décors à travers l'Europe entière durant presque trois-cents ans. Il s'agit de la galerie peinte par Annibale Carracci, son frère Agostino et leurs élèves.Pour permettre au plus large public d'en apprécier l'immense beauté, le musée du Louvre va en quelque sorte déplacer la Galerie Farnèse à Paris en la remontant « façon puzzle » à l'aide du plus extraordinaire ensemble jamais rassemblé de dessins préparatoires à ce décor. Car si la Galerie Farnèse a tant suscité l'admiration et tant inspiré les artistes – de la Galerie des Glaces de Versailles, au foyer de l'Opéra Garnier, pour ne citer que ces exemples –, c'est tout autant pour la beauté de ses fresques que pour celle de ses dessins préparatoires. Jamais auparavant, pour aucun autre décor, l'on n'avait conservé autant de dessins, du croquis rapide esquissant les toutes premières idées de l'artiste au grand carton de plusieurs mètres de côté, où le dessin est mis à l'échelle de la fresque. Immédiatement disputés par les collectionneurs les plus avertis, ces dessins sont rapidement devenus de véritables marqueurs de prestige et enjeux de pouvoir. Aujourd'hui, le musée du Louvre – héritier des collections royales françaises – en conserve la première collection au monde, avec les Collections royales britanniques, dont 25 oeuvres sont prêtées pour l'exposition par Sa Majesté le Roi à partir de la collection royale.L'exposition racontera ainsi l'histoire d'une fascination véritablement européenne, en présentant par ailleurs pour la première fois, les derniers vestiges tout juste restaurés d'une réplique de la Galerie Farnèse, voulue par Louis XIV au palais des Tuileries, aujourd'hui disparu. Un ensemble exceptionnel de très grands cartons, dessinés par les premiers pensionnaires de l'Académie de France à Rome, qui fait preuve, à travers le gigantisme de cette entreprise de copie, de l'admiration sans limite dont était auréolée la Galerie Farnèse. [...] Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
In this week's episode of The Publisher Podcast, we're joined by David Adeleke, founder and CEO of Communiqué, a media business that analyses African media and its creative economy. Communiqué started out as a newsletter, but now runs live events and publishes research about the scope of the creator economy across the continent. We last spoke with David four years ago on the podcast, and a lot has changed since he set up his newsletter as a side project. He talks to Peter about how he always wanted Communiqué to be more than a newsletter, his vision for a 'proper' media business, and how he is hiring to build a culture that can be replicated elsewhere. He also talks about community and the importance of bringing what he does online into physical spaces. Get the write-up of the key points of this interview in your inbox by subscribing to The Publisher Newsletter, over on voices.media
“Gabrielle Hébert” Amour fou à la Villa Médicisau Musée d'Orsay, Parisdu 28 octobre 2025 au 15 février 2026Entretien avecMarie Robert,conservatrice en chef – photographie et cinéma – Musée d'Orsay, et commissaire de l'exposition,par Anne-Frédérique Fer, à Paris, 3 novembre 2025, durée 24'23,© FranceFineArt.https://francefineart.com/2025/11/05/3664_gabrielle-hebert_musee-d-orsay/Communiqué de presseCommissariat à Paris et à La Tronche :Marie Robert, conservatrice en chef, photographie et cinéma, au musée d'OrsayConçue en partenariat avec le musée Hébert de La Tronche (Isère) où elle sera reçue au printemps 2026, l'exposition sera aussi présentée à l'Académie de France à Rome – Villa Médicis au printemps 2027 où Marie Robert, commissaire de l'exposition, a été accueillie dans le cadre d'une résidence croisée Villa Médicis / musée d'Orsay, pour une recherche d'un an en histoire de la photographie.L'exposition « Qui a peur des femmes photographes ? (1839-1945) » présentée en 2015 aux musées d'Orsay et de l'Orangerie a fait date pour la reconnaissance des femmes artistes en France. Parmi les nombreuses photographes révélées figurait Gabrielle Hébert, née Gabriele von Uckermann (1853, Dresde, Allemagne – 1934, La Tronche, France).Peintre amateure et épouse de l'artiste Ernest Hébert, deux fois directeur de l'Académie de France à Rome, Gabrielle Hébert démarre la photographie de manière intensive et exaltée à la Villa Médicis en 1888. À l'instar des artistes et écrivains comme Henri Rivière, Maurice Denis ou Émile Zola qui s'emparent à la fin du XIXe siècle d'un boitier photographique pour enregistrer le quotidien familial, Gabrielle développe une pratique privée et sentimentale du medium favorisée par la révolution technique et esthétique de l'instantané. Elle cessera brutalement vingt ans plus tard à La Tronche (près de Grenoble), à la mort de l'homme qu'elle idolâtrait, son aîné de près de quarante ans, et dont elle a en grande partie assuré la postérité en favorisant la création de deux musées monographiques, l'un à La Tronche (1934) et l'autre à Paris (1978).À la Villa Médicis, Première Dame d'une institution culturelle prestigieuse, Gabrielle organise les réceptions et reçoit le gotha en visite. Mais elle échappe vite aux assignations : lors de l'été 1888, elle acquiert un appareil photographique, prend des leçons auprès d'un professionnel romain, et installe, en compagnie du peintre pensionnaire Alexis Axilette, une chambre noire pour développer ses négatifs sur verre, tirer et retoucher ses épreuves. C'est le début d'une imposante production de près de deux mille clichés. « Je photo », « Je photographie» : pas un jour sans consigner dans son agenda qu'elle réalise des prises de vue.Si elle partage son goût du portrait mondain et du tableau vivant avec les frères Luigi et Giuseppe Primoli, neveux de la Princesse Mathilde Bonaparte et pionniers de la photographie instantanée en Italie, Gabrielle explore tous les genres de la photographie : nu, reproduction d'oeuvres d'art, paysage, nature morte, « récréations photographiques ». Offrant le point de vue d'une personne installée à demeure qui regarde, éblouie, le palais, le jardin et ses occupants à toutes les saisons (artistes et modèles, visiteurs étrangers en goguette, employés italiens au travail, fleurs et bêtes), sa production révèle un pan méconnu du quotidien dans ce phalanstère artistique. Car sa chronique en images est le premier proto- reportage sur la Villa Médicis, à la fois chef-d'oeuvre architectural dominant la Ville éternelle, lieu de vie des lauréats du Grand Prix de Rome et laboratoire d'une nouvelle relation entre la France et l'Italie tout juste « unifiée ». [...] Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
“Sibylle Bergemann” Le Monumentà la Fondation Henri Cartier-Bresson, Parisdu 29 octobre 2025 au 11 janvier 2026Entretien avecSonia Voss,commissaire d'exposition indépendante, et commissaire de l'exposition,par Anne-Frédérique Fer, à Paris, 28 octobre 2025, durée 17'52,© FranceFineArt.https://francefineart.com/2025/11/05/3663_sibylle-bergemann_fondation-henri-cartier-bresson/Communiqué de presse Commissariat :Sonia Voss, commissaire d'exposition indépendanteDe 1975 à 1986, la photographe allemande Sibylle Bergemann a accompagné l'élaboration du monument à Marx et Engels à Berlin-Est. Ce projet, formulé au lendemain de la Seconde Guerre mondiale et de la création de la République démocratique allemande (RDA), est finalement confié en 1973 au sculpteur Ludwig Engelhardt, qui s'entoure de plusieurs autres artistes.Bergemann travaille d'abord de façon informelle, puis obtient une commande du ministère de la Culture en 1977. Pendant onze années, elle photographie les étapes du processus, des premières maquettes jusqu'à l'inauguration du monument, le 4 avril 1986.Malgré la publication, dès 1983, de certaines images dans la presse et leur présentation dans une exposition officielle, ce n'est qu'une fois la commande achevée que Bergemann se réapproprie pleinement le fruit de son travail. Parmi plus de 400 pellicules développées, elle retient douze photographies, réunies sous le titre Das Denkmal (Le Monument). Celles-ci révèlent un langage visuel aux antipodes des canons officiels. Dans une perspective post-communiste, la déconstruction des héros et l'ironie à l'oeuvre ont un caractère préfigurateur. Pourtant, nul ne pouvait prédire la chute du mur de Berlin, deux ans plus tard. S'appuyant sur une objectivité rigoureuse, Bergemann a su éviter la censure et traduire de façon laconique mais implacable l'obsolescence d'une idéologie.En 1990, la parution d'un livre mettant les photographies de Bergemann en regard de poèmes de Heiner Müller contribue à faire du Monument une oeuvre-clef de cette phase si particulière de l'histoire allemande. Elle reste aujourd'hui l'une des séries les plus emblématiques de Bergemann comme de la production artistique de l'époque.Cette exposition a été produite par la Fondation Henri Cartier-Bresson en collaboration avec le Centre régional de la photographie Hauts-de-France (CRP) et avec la participation de la Succession Sibylle Bergemann.Publication : Sibylle Bergemann — Le Monument aux éditions Kerber. Directrices de publication : Sonia Voss, Frieda von Wild, Lily von Wild. Textes : Christian Joschke, Heiner Müller, Steffen Siegel, Sonia Voss, Frieda von Wild, Lily von Wild Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
“Guénaëlle de Carbonnières” Dans le creux des imagesau MAD, musée des Arts Décoratifs, Parisdu 29 octobre 2025 au 1er février 2026Entretien avecSébastien Quéquet,attaché de conservation en charge des collections de photographies et commissaire de l'exposition,et Guénaëlle de Carbonnières,artiste – à partir de 12'22 – par Anne-Frédérique Fer, à Paris, 28 octobre 2025, durée 28'22,© FranceFineArt.https://francefineart.com/2025/11/05/3662_guenaelle-de-carbonnieres_musee-des-arts-decoratifs/Communiqué de presseCommissaire : Sébastien Quéquet, attaché de conservation en charge des collections de photographiesLe musée des Arts décoratifs présente l'exposition-dossier « Guénaëlle de Carbonnières. Dans le creux des images » du 29 octobre 2025 au 1er février 2026 dans le cabinet des Dessins, Papiers peints et Photographies, à l'occasion de Paris Photo. Ce focus met à l'honneur pour la première fois le travail conçu par l'artiste photographe à partir des collections photographiques du musée. Inspirée par ce fonds, Guénaëlle de Carbonnières a réalisé, à l'occasion d'une résidence au musée, plus de 30 travaux inédits, illustrant sa sensibilité pour la mémoire patrimoniale et architecturale. Le commissariat de l'exposition est assuré par Sébastien Quéquet, attaché de conservation en charge des collections de photographies.L'exposition présente, dans un premier temps, l'enquête que mène Guénaëlle de Carbonnières à partir de l'objet-livre du photographe Franck de Villecholle (1816-1906) conservé au musée des Arts décoratifs. Les pages de cette oeuvre unique regorgent de tirages qui documentent les destructions en Île-de- France lors de la guerre franco-allemande de 1870-1871. Les différentes traces laissées par le temps sur ces images – déchirures, effets de colle, traces, accidents et recouvrements – sont le terreau d'une réflexion plus large sur le thème de la disparition architecturale et patrimoniale.Ces anciens tirages sont la toile de fond de l'oeuvre de Carbonnières. À l'instar d'une sculptrice, la photographe utilise ce médium comme une matière qu'elle creuse, détaille, plie, mobilisant ainsi la conscience du visiteur. Les tirages sont « maltraités » allégoriquement et tendent à rendre compte des paysages dévastés par les conflits au XIXe siècle et du début du XXe siècle, s'inspirant ainsi des travaux de Félix Bonfils sur le Liban, de Charles Lallemand et Ludovico Hart en Libye, d'Hugues Krafft sur l'Arménie ou de Joseph de Baye sur l'Ukraine, conservés dans le fonds photographique du musée des Arts décoratifs.Une réflexion sur le médium photographiqueL'exposition est également le lieu d'une réflexion plus large sur la matière photographique et sa fragilité. Le travail de Guénaëlle de Carbonnières pose la question sensible du temps qui passe et de l'altération du verre et du papier, en redonnant vie à des clichés et des archives enfouis. Pour réaliser ces photographies, l'artiste expérimente l'art de la verrerie en encapsulant les images ou en fusionnant plusieurs plaques de négatifs donnant naissance à de nouvelles oeuvres. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
“Luc Delahaye” Le bruit du mondeau Jeu de Paume, Parisdu 10 octobre 2025 au 4 janvier 2026Entretien avecQuentin Bajac,directeur du Jeu de Paume et commissaire de l'exposition,par Anne-Frédérique Fer, à Paris, 27 octobre 2025, durée 24'50,© FranceFineArt.https://francefineart.com/2025/11/05/3661_luc-delahaye_jeu-de-paume/Communiqué de presseCommissaire : Quentin Bajac, directeur du Jeu de PaumeLe Jeu de Paume consacre une grande exposition monographique à Luc Delahaye (né à Tours en 1962), couvrant sa production photographique entre 2001 et 2025. Cette période, déterminante dans son parcours, correspond à son retrait du photojournalisme et à son engagement dans le champ de l'art.Grand photoreporter de guerre dans les années 1990 et ancien membre de l'agence Magnum, il fait partie d'une génération de photographes qui a retravaillé l'articulation entre pratiques documentaires et dimension artistique.Depuis vingt-cinq ans, ses photographies, le plus souvent de grandes dimensions et en couleur, proposent une représentation des désordres du monde contemporain. De la guerre d'Irak à celle d'Ukraine, d'Haïti à la Libye, desconférences de l'OPEP à celles de la COP, Delahaye explore le bruit du monde et les lieux censés le réguler.Parfois réalisées en une seule prise, parfois véritables compositions assemblées par ordinateur pendant des mois à partir de fragments d'images, les photographies de Luc Delahaye sont toujours une rencontre, qu'elle soitimmédiate ou différée, avec un réel. Un réel qu'il s'agit d'énoncer, dans une forme de retrait documentaire, sans démonstration :« Arriver par une forme d'absence, par une forme d'inconscience peut-être, à une unité avec le réel. Une unité silencieuse. La pratique de la photographie est une chose assez belle : elle permet cette réunification de soi avec le monde ».L'exposition, la première à Paris depuis 2005, offre un regard rétrospectif sur vingt-cinq ans de création. Elle rassemble une quarantaine de grands formats, certains inédits et réalisés pour l'occasion, une vidéo autour du conflit syrien à laquelle Delahaye travaille depuis de longues années, ainsi qu'une grande installation dans un format nouveau pour l'artiste. Par ailleurs l'exposition seraaussi l'occasion, au gré du parcours, de s'attarder sur le processus créatif, à travers sources visuelles et images rejetées. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
“Echo Delay Reverb”Art américain, pensées francophonesau Palais de Tokyo, Parisdu 22 octobre 2025 au 15 février 2026Entretien avecAmandine Nana,curatrice au Palais de Tokyo, et co-commissaire de l'exposition,par Anne-Frédérique Fer, à Paris, 21 octobre 2025, durée 16'11,© FranceFineArt.https://francefineart.com/2025/10/24/3659_echo-delay-reverb_palais-de-tokyo/Communiqué de presse Commissariat :Directrice artistique : Naomi BeckwithÉquipe curatoriale : James Horton, Amandine Nana et François Piron, assisté·es de Vincent NeveuxCette saison est une « carte blanche » proposée à la commissaire états-unienne Naomi Beckwith, celle d'imaginer librement un projet pour le Palais de Tokyo qui soit spécifique à cette institution et se déploie dans tous ses espaces. Une paradoxale programmation « internationale en circuit court », c'est-à-dire en fertile interaction avec la réalité locale. Sa réponse spontanée de travailler sur la réception de la pensée française et francophone dans l'art américain de ces dernières décennies m'a immédiatement enthousiasmé. Elle est à la fois passionnante historiquement et extrêmement contemporaine, en lien avec l'actualité de l'art et au-delà.Tout au long du 20e siècle, en France, des philosophes, des poètes, des activistes ont transgressé les disciplines et les genres littéraires et modifié les perspectives sur le monde. Parfois avant même leur reconnaissance en France, leurs idées ont été traduites aux États-Unis et ont servi à fabriquer des outils pour une vision critique de l'art comme de la société. En contestant des normes sociales, esthétiques et linguistiques, ils et elles ont ouvert de nouvelles manières de voir et d'agir. Si la notion de « French Theory » a été établie dans les années 1990 pour évoquer la réception enthousiaste que les États-Unis ont réservé à des auteurs comme Roland Barthes, Michel Foucault, Gilles Deleuze ou Jacques Derrida, d'autres figures, telles que Suzanne et Aimé Césaire, Frantz Fanon, Édouard Glissant ou encore Monique Wittig, ont été déterminantes pour le champ de l'art comme pour les études culturelles, postcoloniales, féministes et de genre.C'est l'histoire de cette circulation des idées, de leur résonance et appropriation par plusieurs générations d'artistes outre-Atlantique que déploie cette exposition foisonnante et généreuse, associant une soixantaine d'artistes majeur·es ou émergent·es, dont le sculpteur Melvin Edwards, à qui est consacrée une riche rétrospective. Dans ce projet conçu par Naomi Beckwith avec l'équipe du Palais de Tokyo, il est beaucoup question de relations. Relations entre art et pensée, entre les États-Unis et la France, entre une personnalité étrangère et une institution française. Relation aussi au sens aussi de relater, partager de nouveaux récits dont nous avons besoin. Plus que le résultat d'une recherche, c'est une aventure artistique, intellectuelle mais aussi curatoriale qui prend le parti d'écrire l'histoire plus que de la décrire.Guillaume Désanges, Président du Palais de Tokyo[...] Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
“GIACOMETTI / MARWAN” Obsessionsà l'Institut Giacometti, Parisdu 21 octobre 2025 au 25 janvier 2026Entretien avecFrançoise Cohen,directrice artistique de l'Institut Giacometti, et commissaire de l'exposition,par Anne-Frédérique Fer, à Paris, 21 octobre 2025, durée 28'51,© FranceFineArt.https://francefineart.com/2025/10/23/3658_giacometti-marwan_institut-giacometti/Communiqué de presseCommissaire de l'expositionFrançoise Cohen, directrice artistique de l'Institut GiacomettiL'Institut Giacometti présente à l'automne prochain l'exposition « GIACOMETTI / MARWAN OBSESSIONS », une rencontre inédite de deux artistes qui, ayant choisi de créer dans un pays autre que leur pays de naissance, — la France et l'Allemagne —, interrogent les questions de la modernité à partir de deux espaces culturels différents : l'Europe et le Moyen-Orient. Giacometti et MARWAN ont fait de la représentation de la tête le coeur d'une recherche obstinée qui fonde leur position d'artiste. Cette exposition est la première présentation commune de leurs oeuvres.Marwan Kassab-Bachi dit MARWAN est né à Damas en 1934. Après des études de Littérature arabe à l'Université de Damas, déterminé à embrasser une carrière artistique, engagé politiquement et hautement conscient des mutations à l'oeuvre dans son pays au sortir de la colonisation, il s'installe en 1957 à Berlin, épicentre de la Guerre froide. Comme Georg Baselitz et Eugen Schönebeck, aussi élèves à la Hochschule für Bildende Kunst de Berlin, il opte en rupture avec l'art informel dominant alors en Allemagne de l'Ouest pour la figuration. Celle-ci est pour lui non le lieu où affronter les traumas de l'histoire européenne récente, mais un théâtre de l'intime.Dans les années 1950 et 60, Giacometti résiste lui aussi à l'attraction de l'abstraction informelle, en réitérant son engagement du côté de la figuration et de la représentation humaine. Dès 1919, et plus encore à partir de 1935, où il revient au travail d'après modèle, les têtes concentrent ses interrogations sur la perception du réel. De 1985 à sa mort en 2016, MARWAN fait des Têtes son seul sujet. Avant cela, après son arrivée à Berlin en 1957, ses premières œuvres (1962-1972) étaient des portraits et des scènes intimes, dont les cadrages et la gestuelle exprime une difficulté à être qui n'est pas sans écho avec les oeuvres de Giacometti telles que Mère et fille, La Cage ou La Femme qui marche de 1932.De 1964 à 1972, les premières oeuvres de MARWAN sont centrées sur des figures aux corps déformés, des « portraits » d'icônes de la modernité arabe : le poète irakien Badr Shakir al Sayyab, le penseur politique Munif al-Razzaz, exilés de leur pays, persécutés pour leurs idées. Tous semblent teintés d'une étrange mélancolie. Son année de résidence à la Cité internationale des arts à Paris en 1973 marque une rupture. Il s'engage alors dans un nouvel ensemble de peintures de grandes dimensions, où des têtes peintes à grandes touches sinueuses jaugent le visiteur.MARWAN relie ces Têtes-Paysages aux contours et aux couleurs de la campagne syrienne. Les natures mortes et les marionnettes qui viennent après poursuivent l'expérimentation de la couleur tout en mettant à distance l'humain. A partir de 1983, il retourne à de hautes Têtes, au caractère cosmique, couvrant la totalité du support, une série ininterrompue jusqu'à sa mort.MARWAN a peu travaillé avec des modèles, ses Têtes monumentales sont de l'ordre de l'apparition. Il se dégage un singulier accord avec les plâtres et les bronzes de Giacometti de l'après-guerre, remarquables pour leur matière hérissée. [...] Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Life in the Peloton is proudly brought to you by MAAP It's been a long season, but we're here, we've made it, it's the final pod of 2025! I'm joined by EF sports director, Tom Southam, and Jayco Alula pro cyclist - and Aussie national road champion - Luke Durbridge, for one last Race Communique to wrap up the podcasting year. I wanted to kick off by running through the season we've just witnessed. There's so much racing going on from January at the Tour Down Under right the way through to Lombardia just last week, it's easy to forget just how great the racing has been. Durbo, Southam, and I discuss our favourite wins of the year - some quite obvious ones and some that you might have forgotten about. Then, we go through some quick-fire awards: best kit, worst kit, most overhyped rider, biggest loss to the peloton, and more! Of course, we've got our regular PeloChat - where Durbo rounds up all the retiring riders this year - and Talking Tactics - where old mate Southam gives us the final scores on the doors for this year's relegation battle, which was thrilling right down to the final day of racing. What does WorldTour promotion mean for UnoX? We'll have to wait and see… But, for the season finale, I wanted to give the CommuniQuiz WorldTour status for this episode and let my guests…I mean co-hosts…take a segment each. This is a bumper quiz that's peppered throughout the episode, so listen closely and play along at home. Guys, the monthly Communiques have been a real highlight of the year for me. Catching up with Southam and Durbo, having a yarn about the racing, and - of course - some great banter has been great fun, and I hope you can hear how much we love recording these episodes. Thanks to Tom Southam and Luke Durbridge for joining me every month for these episodes. Their insight and expertise makes the Communique, and I can't wait to have them back after the off-season to kick off 2026. Guys, it's been a hell of a year. Thanks for listening to the Race Communique and all the other podcasts we put out here at Life In The Peloton. Put your feet up tans crack a few frothier this winter, and I'll speak to you next season. The Race Communiqué is brought to you by TrainingPeaks! Track, plan, and train smarter - just like the pros. Get 20% off TrainingPeaks Premium now at trainingpeaks.com/litp I'll be heading to Adelaide this January for the Santos Tour Down Under - chasing the racing, riding the bunches in the morning, and soaking up all the summer vibes the city has to offer. Hope to see you there.
“1925-2025” Cent ans d'Art décoau MAD, musée des Arts Décoratifs, Parisdu 22 octobre 2025 au 26 avril 2026Entretien avecMathurin Jonchères,assistant de conservation collections modernes et contemporaines – musée des Arts Décoratifs,par Anne-Frédérique Fer, à Paris, 20 octobre 2025, durée 28'56,© FranceFineArt.https://francefineart.com/2025/10/22/3657_1925-2025_musee-des-arts-decoratif/Communiqué de presse Commissaires :Commissaire générale : Bénédicte Gady, directrice des musées des Arts DécoratifsCommissaire : Anne Monier Vanryb, conservatrice en charge des collections 1910‑1960Commissaires associés :Jean-Luc Olivié, conservateur en chef en charge des collections de verreMathieu Rousset-Perrier, conservateur en charge des collections Moyen Âge / Renaissance et bijouxAssistés par :Véronique Ayroles, attachée de conservation collections de verreRaphaèle Billé, assistante de conservation collections modernes et contemporainesMathurin Jonchères, assistant de conservation collections modernes et contemporainesLisa Jousset-Avi, assistante de conservation collections modernes et contemporainesConseiller scientifique : Emmanuel Bréon, historien de l'artCent ans après l'exposition internationale des arts décoratifs et industriels modernes de 1925 qui a propulsé l'Art déco sur le devant de la scène mondiale, le musée des Arts décoratifs célèbre ce style audacieux, raffiné et résolument moderne. Du 22 octobre 2025 au 26 avril 2026, « 1925‑2025. Cent ans d'Art déco » propose un voyage au coeur de la création des années folles et de ses chefs-d'oeuvre patrimoniaux. Mobilier sculptural, bijoux précieux, objets d'art, dessins, affiches et pièces de mode : près de 1 000 œuvres racontent la richesse, l'élégance et les contradictions d'un style qui continue de fasciner.Scénographie immersive, matériaux somptueux, formes stylisées et savoir‑faire d'exception composent un parcours vivant et sensoriel, où l'Art déco déploie toutes ses facettes. L'exposition s'ouvre de façon spectaculaire sur le mythique Orient Express, véritable joyau du luxe et de l'innovation. Une cabine de l'ancien train Étoile du Nord ainsi que trois maquettes du futur Orient Express, réinventé par Maxime d'Angeac, investissent la nef du musée. Une invitation à explorer un univers où l'art, la beauté et le rêve s'inventent au présent comme en 1925. Le commissariat général de l'exposition est assuré par Bénédicte Gady, directrice des musées des Arts Décoratifs, le commissariat par Anne Monier Vanryb, conservatrice des collections modernes 1910-1960 dans une scénographie de l'Atelier Jodar et du Studio MDA.Né dans les années 1910 dans le sillage des réflexions européennes sur l'ornementation, l'Art déco puise dans les recherches de l'Art nouveau. Il se développe pleinement dans les années 1920 et se distingue par une esthétique structurée, géométrique, élégante, qui allie modernité et préciosité. Ses formes séduisent les décorateurs, architectes et fabricants d'alors, mais restent souvent réservées aux catégories sociales aisées, du fait du coût élevé des matériaux et de la finesse des techniques mises en place à cette époque. L'Art déco incarne une période foisonnante, marquée par une soif de nouveauté, de vitesse, de liberté. Il touche tous les domaines de la création : mobilier, mode, joaillerie, arts graphiques, architecture, transports… L'exposition revient ainsi sur les différentes tendances de l'Art déco, entre l'abstraction géométrique affirmée de Sonia Delaunay et Robert Mallet‑Stevens, l'épure formelle de Georges Bastard et Eugène Printz, ou encore le goût du décoratif de Clément Mère et Albert-Armand Rateau.[...] Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
“Jacques-Louis David”au Musée du Louvre, Parisdu 15 octobre 2025 au 26 janvier 2026Entretien avecAude Gobet,cheffe du service d'Étude et de Documentation du département des Peintures, musée du Louvre, collaboration au commissariat,par Anne-Frédérique Fer, à Paris, 14 octobre 2025, durée 35'32,© FranceFineArt.https://francefineart.com/2025/10/22/3656_david_musee-du-louvre/Communiqué de presse Commissariat :Sébastien Allard, conservateur général du Patrimoine, directeur du département des Peintures, musée du Louvre.Côme Fabre, conservateur du Patrimoine au département des Peintures, musée du Louvre assistés d'Aude Gobet, cheffe du service d'Étude et de Documentation du département des Peintures, musée du Louvre.David est un monument. « Père de l'École française », « régénérateur de la peinture », il a créé des images qui hantent aujourd'hui encore notre imaginaire collectif : Marat assassiné, Bonaparte franchissant les Alpes, le Sacre de Napoléon… C'est à travers le filtre de ses tableaux que nous nous représentons les grandes heures de la Révolution et de l'Empire napoléonien, et dans ses portraits que revit la société de cette époque.À l'occasion du bicentenaire de sa mort en exil à Bruxelles en 1825, le musée du Louvre offre une nouvelle vision sur une personnalité et un oeuvre d'une richesse et d'une diversité exceptionnelles. L'exposition met en lumière la force d'invention et la puissance expressive de la peinture de Jacques-Louis David (1748-1825), plus chargée de sensations que ce que l'imposante rigueur de ses tableaux laisse penser.L'exposition, qui embrasse la longue carrière d'un artiste ayant connu six régimes politiques et participé activement à la Révolution, réunit une centaine de prêts exceptionnels, dont l'imposant fragment du Serment du Jeu de Paume (dépôt du musée du Louvre au château de Versailles) et la version originale du célèbre Marat assassiné (Musées royaux des Beaux-Arts de Belgique, Bruxelles), sommet de son art.Seul le Louvre est en mesure de relever un tel défi car il conserve le plus important ensemble au monde de peintures et de dessins de l'artiste, à commencer par ses toiles de très grand format. La dernière grande monographie consacrée à David avait été organisée au Louvre et au château de Versailles, en 1989 pour les célébrations du bicentenaire de la Révolution.À la lumière des recherches menées ces trente dernières années, l'exposition de 2025 présente une nouvelle synthèse qui donne à voir la richesse inédite d'un parcours qui mêle l'artistique et le politique. Car il ne fut pas qu'un artiste témoin de cette période fondatrice de l'histoire de France qui court de 1748 à 1825 : il voulut en être un acteur de premier plan. Nul autre peintre n'a autant surplombé son époque, tant par son rayonnement artistique étendu sur l'Europe entière, que par les hautes fonctions politiques qu'il a occupées en 1793-1794 aux côtés de Robespierre, dont il paya le prix comme exilé politique à la chute de Napoléon.S'agissant d'une rétrospective, le parcours de l'exposition suit un plan chronologique, précédé d'un prologue évoquant la laborieuse quête du Prix de Rome, que David échoue par quatre fois à obtenir. L'exposition met l'accent sur plusieurs thèmes forts qui permettent de comprendre en quoi l'art de David nous parle aujourd'hui tout particulièrement.Catalogue de l'exposition – Sous la direction de Sébastien Allard. Coédition musée du Louvre / Hazan. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Communiqué de l'association Blueprint concernant l'exclusion d'un membre.
“Edward Weston” Modernité révéléeà la Maison Européenne de la Photographie, Parisdu 15 octobre 2025 au 25 janvier 2026Entretien avecLaurie Hurwitz,commissaire d'exposition et responsable de la collection vidéos d'artiste de la MEP, co-commissaire de l'exposition,par Anne-Frédérique Fer, à Paris, 14 octobre 2025, durée 19'46,© FranceFineArt.https://francefineart.com/2025/10/19/3655_edward-weston_maison-europeenne-de-la-photographie/Communiqué de presse Commissaires :Simon Baker & Laurie Hurwitz, MEP, ParisPolly Fleury & Hope Kingsley, Wilson Centre for Photography, LondresChargée de production : Elisa Monteillet, MEP, ParisCette exposition a été réalisée avec le soutien du Wilson Centre of Photography sur une idée de Michael Wilson.La MEP présente Modernité révélée, la plus grande exposition dédiée à Edward Weston à Paris depuis près de trente ans. Figure majeure de la modernité photographique, Weston a forgé un langage visuel radicalement novateur, fondé sur la clarté, la rigueur formelle et une exploration approfondie du médium photographique.Conçue à l'initiative de Michael Wilson — fondateur du Wilson Centre for Photography à Londres et l'un des plus grands collectionneurs de photographies au monde — l'exposition réunit un ensemble rare de tirages d'époque issus de sa collection, dont plusieurs sont présentés pour la première fois en France. Ces oeuvres offrent un éclairage exceptionnel sur l'évolution du travail de Weston et sur l'émergence d'un modernisme photographique pleinement affirmé.S'étendant sur plus de trois décennies, de 1908 à 1945, le parcours retrace la trajectoire artistique de Weston. Ses premières photographies pictorialistes, réalisées en Californie dans les années 1910 et au début des années 1920, s'inscrivent dans les traditions visuelles du XIXe siècle : flous soigneusement maîtrisés, mises en scène élaborées, et présence de symboles allégoriques. Progressivement, son regard se transforme : les images gagnent en netteté, les compositions s'épurent, et l'accent se porte de plus en plus sur la forme, la surface et la structure. Dès les années 1920, certaines oeuvres tendent vers l'abstraction géométrique — bien que Weston n'ait jamais adopté un style unique. Cette transformation s'opère de manière continue : les motifs se croisent, les techniques évoluent, révélant un artiste en constante recherche, affûtant sans relâche son regard.L'exposition met en lumière les grandes étapes de ce cheminement, notamment son séjour au Mexique, où il collabore étroitement avec Tina Modotti. Ensemble, ils créent des portraits et des nus empreints d'une liberté nouvelle et d'une radicalité inédite. Ces images dialoguent avec ses paysages évocateurs de la côte californienne, autour de Point Lobos et Carmel.Le coeur de l'exposition rassemble ses séries les plus emblématiques : gros plans sensuels de formes naturelles — poivrons, coquillages, fruits et légumes — photographiés avec une intensité presque obsessionnelle ; paysages de dunes et de rochers à Point Lobos et dans la Death Valley ; nus lumineux de Charis Wilson, sa muse et compagne. Weston y révèle la beauté universelle des choses les plus simples, qu'il transforme en formes sculpturales épurées. Portraits, nus, natures mortes et paysages se répondent dans une mise en relation inédite, dévoilant les résonances profondes de son oeuvre. Chez Weston, les formes naturelles prennent souvent des qualités anthropomorphiques subtiles, témoignant de la puissance formelle et de la richesse expressive de son regard.[...] Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
“Florentine et Alexandre Lamarche-Ovize” la Licorne, lʼétoile et la luneau musée de la Chasse et de la Nature, Parisdu 14 octobre 2025 au 8 mars 2026Entretien avecFlorentine et Alexandre Lamarche-Ovize,par Anne-Frédérique Fer, à Paris, 13 octobre 2025, durée 20'54,© FranceFineArt.https://francefineart.com/2025/10/17/3653_lamarche-ovize_musee-de-la-chasse-et-de-la-nature/Communiqué de presse Direction du musée : Alice Gandin, conservatrice en chef du patrimoineCommissariat : Rémy Provendier-Commenne, responsable des collections du Musée de la Chasse et de la NatureÀ partir du 14 octobre 2025 et jusquʼau 8 mars 2026, le Musée de la Chasse et de la Nature consacre une exposition au duo artistique Florentine et Alexandre Lamarche-Ovize intitulée La licorne, lʼétoile et la lune. Sous leur geste créatif, la salle dʼexposition temporaire se métamorphose en un espace immersif, à mi-chemin entre paysage et foyer domestique. Ils inventent une exposition à habiter.« Une exposition, cʼest toujours une forme de présage, une projection, une tentative dʼétablir des liens — ici, une narration. La licorne, cʼest une créature mythique, mais à lʼorigine, sa corne vient du narval. Elle est associée au cheval, lʼun des premiers compagnons de lʼhumain. On oscille entre mythe, outil et compagnon. La lune, elle, cʼest un élément fondamental dans les cultures paysannes, dans la biodynamie, dans les cycles agricoles. Elle structure le vivant. Quant à lʼétoile, cʼest une construction fictive, une figure imaginaire — mais on est faits dʼétoiles ! Cʼest aussi de la chimie. Cʼest beau de se dire quʼon est plus composés dʼétoiles que le soleil lui-même. » Florentine et Alexandre Lamarche-Ovize, entretien pour la préparation de l'exposition.Comme lʼexpliquent les artistes, cette installation est pensée comme un « crépuscule crayonné qui ondule sur un tissu panoramique et invite le spectateur dans une installation immersive où se côtoient dessins, estampes, céramiques, luminaires et animation. Un environnement dʼintérieur à ciel ouvert qui, au gré de la déambulation, invite le visiteur à rencontrer les divers personnages dʼun bestiaire fait de paon, cerf, hibou, grenouille, chat, etc. »Cette approche théâtralisée marque le point de départ dʼun projet plus vaste, qui se déploie à travers les différents étages du musée. Pensée comme une série dʼhommages et de relectures, lʼintervention artistique sʼempare des murs, du mobilier et des tapisseries, utilisant la muséographie singulière du Musée de la Chasse et de la Nature comme un espace domestique à prolonger.Entre oeuvres inédites créées pour le musée, emprunts et pièces emblématiques de leur parcours, Florentine et Alexandre Lamarche-Ovize jouent avec les thématiques du musée, instaurant un dialogue entre ornement, portrait, statuaire et trophée.Largement inspirés par lʼépoque médiévale et notamment par le Bestiaire dʼamour, oeuvre en prose de Richard de Fournival rédigée vers 1245, les artistes tissent des récits qui interrogent notre lien aux autres espèces. Comment construire des relations dʼaltérité fondées non sur la domination, mais sur le respect, lʼentraide et lʼaffection ?Parmi les figures qui peuplent cet univers symbolique, le motif de la sorcière – archétype de la marginalité persécutée, souvent liée à la nature, aux animaux, aux forces lunaires et féminines – entre dans lʼœuvre des artistes. Cette figure, qui convoque lʼimaginaire des chasses aux sorcières autant que celui des procès dʼanimaux au Moyen Âge, sʼinscrit dans le bestiaire de lʼexposition comme un contrepoint critiqu aux représentations traditionnelles du pouvoir et de la domestication. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
“Periferia” de Thomas Klotzaux éditions Maison CFEntretien avec Thomas Klotzpar Anne-Frédérique Fer, à Paris, le 7 octobre 2025, durée 18'35.© FranceFineArt.https://francefineart.com/2025/10/17/135_livres_thomas-klotz/Communiqué de presseQuatrième ouvrage de l'artiste après son travail remarqué sur la justice. Ce livre d'art permet d'approfondir la démarche de l'artiste à travers près de 56 images inédites, un entretien avec l'écrivain Abel Quentin et une préface de Damarice Amao, attachée de conservation au Cabinet de la photographie du Centre Pompidou. « Il n'y a rien de plus naturel que de constater qu'un monde existe aux abords du nôtre, puis qu'un autre nous entoure, et encore un autre. L'espace, le destin, la volonté nous placent toujours dans un de ces cercles concentriques. Le rapport du centre à la périphérie est un terrain très visité par à peu près toutes les formes de pensées : de l'utopie pavillonnaire, à l'esthétique des grands ensembles, en passant par la gentrification gangrénant le territoire, ou la métaphore de l'exclusion. Il peut alors être intéressant de mettre un peu de désordre dans un sujet trop souvent cloisonné autour du discours topographique, urbaniste ou sociologique.Periferia est un road movie centrifuge ou l'on ne fait que tourner, revenir sur ces pas, une visite esthétique faite de portraits, de rencontres, de solitudes, de perdition. Un tel projet, n'est pas total. Il voit le jour en se sachant lacunaire, incomplet, n'épuisant pas tous les ressorts, n'exploitant pas tous les interstices. Periferia n'est qu'un pointillé; dans une vaste courbe – commencée il y a si longtemps et dont personne ne distingue la fin – celle de la réflexion inépuisable sur un territoire et les hommes et femmes qui l'occupent. »Thomas KlotzActualité : exposition Periferia à la Galerie Clémentine de la Féronnière du 4 septembre au 18 octobre 2025https://galeriecf.fr/ Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
“Les gens de Paris, 1926-1936” Dans le miroir des recensements de populationau musée Carnavalet – Histoire de Paris, Parisdu 8 octobre 2025 au 8 février 2026Entretien avecSandra Brée,chargée de recherche au CNRS au laboratoire de Recherche Historique Rhône-Alpes (LARHRA),et co-commissaire de l'exposition, par Anne-Frédérique Fer, à Paris, 7 octobre 2025, durée 19'23,© FranceFineArt.https://francefineart.com/2025/10/16/3652_les-gens-de-paris_musee-carnavalet/Communiqué de presse Commissariat :Valérie Guillaume, directrice du musée Carnavalet – Histoire de ParisHélène Ducaté, chargée de mission scientifique au musée Carnavalet – Histoire de ParisSandra Brée, chargée de recherche au CNRS au Laboratoire de Recherche Historique Rhône-Alpes (LARHRA), commissaire invitéeEn prenant pour point de départ trois recensements de population à Paris, l'exposition « Les gens de Paris » renouvèle le regard sur la population parisienne de l'entre-deux-guerres.Depuis le début du 19e siècle, Paris connaît une croissance démographique continue, avec un pic de population identifié en 1921 (2,89 millions d'habitants), jamais égalé depuis. La capitale est une ville très dense, dynamique et en mutation. Elle attire en nombre de nouveaux habitants, le plus souvent de jeunes adultes et célibataires, de province, de l'empire colonial français ou de pays étrangers.Pour connaître le chiffre et la composition de la population, Paris, comme chaque commune française, procède tous les cinq ans à un recensement donnant lieu à la publication de statistiques. Cependant, à la différence des autres communes, la capitale n'avait jamais dressé de liste nominative des personnes avant 1926, ce qui rend les trois recensements de 1926, 1931 et 1936, conservés aux Archives de Paris, particulièrement intéressants. Réalisés dans les 80 quartiers parisiens répartis en 20 arrondissements, ces registres invitent à se lancer dans une enquête inédite sur la population parisienne d'il y a cent ans.Partant de la structure générale bien spécifique de la population parisienne, le portrait des Parisiennes et des Parisiens est dressé, des lieux de naissance et nationalités aux professions exercées, en passant par les situations familiales et la répartition au sein de chaque quartier et immeuble de la ville.Une mosaïque de récits de vie les plus variés émerge dans un tourbillon de souvenirs et d'émotions. Cette exposition invite à mieux se – et nous – connaître et reconnaître, individuellement et collectivement.Nous allons ainsi à la rencontre de la Goulue (Louise Weber), une sténodactylo, Joséphine Baker, Charles Aznavour, Kiki de Montparnasse (Alice Prin), une agente de police, Edmée de la Rochefoucauld, un chauffeur de taxi, Edith Piaf (Edith Gassion), Fernandel (Fernand Contandin), une téléphoniste, des chômeurs, les habitants de la ceinture (appelée ‘zone') de Paris grâce à une base de données spécialement conçue par une équipe de chercheurs du CNRS entre 2020 et 2025.En regard de ces histoires singulières et de ces dynamiques collectives, des infographies spécialement réalisées pour le projet donnent des clés de compréhension. Par ailleurs, les oeuvres exposées, le plus souvent inédites, permettent de réinterroger plusieurs thèmes tels que les droits des enfants, les politiques familiales, les migrations, les libertés amoureuses, les lois sociales, l'urbanisme et les habitats, l'histoire du travail ou encore le chômage. Des questionnements qui restent actuels. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
“Le Moyen Âge du XIXe siècle” Créations et faux dans les arts précieuxau musée de Cluny, musée national du Moyen Âge, Parisdu 7 octobre 2025 au 11 janvier 2026Entretien avecChristine Descatoire,conservatrice générale au musée de Cluny,et Frédéric Tixier,maître de conférence en histoire de l'art médiéval à l'Université de Lorraine, et commissaires de l'exposition, par Anne-Frédérique Fer, à Paris, 6 octobre 2025, durée 20'13,© FranceFineArt.https://francefineart.com/2025/10/15/3651_moyen-age-du-xix_musee-de-cluny/Communiqué de presse Commissariat :Christine Descatoire, conservatrice générale au musée de ClunyFrédéric Tixier, maître de conférences en histoire de l'art médiéval à l'Université de LorraineLe XIXe siècle redécouvre le Moyen Âge tout en le réinterprétant. L'exposition « Le Moyen Âge du XIXe siècle. Créations et faux dans les arts précieux », présentée du 7 octobre 2025 au 11 janvier 2026 au musée de Cluny – musée national du Moyen Âge, explore cette histoire artistique qui a contribué à façonner notre regard sur l'art médiéval.Après les événements révolutionnaires, le XIXe siècle cultive une rêverie romantique emplie de nostalgie médiévale et connait d'importants progrès technologiques. Les grandes collections d'objets médiévaux se constituent alors. Ce siècle aime et s'inspire du Moyen Âge en produisant des copies, des pastiches, des oeuvres composites et des faux. L'exposition propose des confrontations, mettant en regard certains objets médiévaux avec leurs « résonances » du XIXe siècle.Le propos est centré sur les arts précieux, dans leur acception médiévale : pièces d'orfèvrerie et d'émaillerie, ivoires, tissus précieux. Ces domaines bénéficient au XIXe siècle de redécouvertes techniques. Ces phénomènes culturels et artistiques émergent dès les années 1820-1830 jusqu'à la veille de la Première Guerre mondiale, soit pendant un siècle environ. Collectionneurs, ateliers de création et de restauration, mais aussi faussaires, en sont les principaux acteurs, autour d'un marché de l'art en pleine expansion, en particulier à Paris, qui apparaît alors comme la capitale des arts précieux.Le parcours de l'exposition s'articule en quatre sections principales. Il met d'abord en lumière les objets médiévaux devenus modèles, à travers leur étude par le biais de publications, relevés et dessins. Quelques-uns deviennent même des objets iconiques, souvent copiés comme le ciboire d'Alpais ou l'ange de Saint-Sulpice-les-Feuilles. En parallèle, des techniques médiévales d'arts précieux sont redécouvertes ou remises au goût du jour.La seconde partie est consacrée au rôle déterminant des collectionneurs dans la constitution des premières grandes collections d'art médiéval, qu'elles soient privées ou publiques. Elle évoque notamment celle d'Alexandre Du Sommerard, à l'origine du musée de Cluny, ou celle d'Alexandre Basilewsky, le « roi des collectionneurs », qui possédait des oeuvres d'art et curiosités telles que la corne d'élan de Saint-Arnoul aujourd'hui conservée au Rijksmuseum d'Amsterdam.La troisième section explore les créations dans le goût du Moyen Âge, qu'il s'agisse d'imitations fidèles, de pastiches ou d'objets composites combinant différents styles, aussi bien dans le domaine religieux que profane. Des objets méconnus du XIXe siècle provenant de la collection du musée de Cluny seront présentés pour la première fois, comme un grand buste-reliquaire féminin, ou encore une harpe en ivoire du musée de Louvre, considérée comme médiévale lors de son acquisition.[...] Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
“Berthe Weill” Galeriste d'avant-gardeau Musée de l'Orangerie, Parisdu 8 octobre 2025 au 26 janvier 2026Entretien avecMarianne Le Morvan,fondatrice et directrice des Archives Berthe Weill, commissaire d'expositioin et chercheuse indépendante, et co-commissaire de l'exposition, par Anne-Frédérique Fer, à Paris, 3 octobre 2025, durée 16'14,© FranceFineArt.https://francefineart.com/2025/10/15/3650_berthe-weill_musee-de-l-orangerie/Communiqué de presse Commissariat :Sophie Eloy, Attachée de collection, chargée des contrepoints contemporains au musée de l'OrangerieAnne Grace, Conservatrice de l'art moderne au Musée des beaux-arts de MontréalLynn Gumpert, Directrice du Grey Art Museum, New York University, de 1997 à 2025Marianne Le Morvan, Fondatrice et directrice des archives Berthe Weill, commissaire d'expositions et chercheuse indépendanteEn 1901, Berthe Weill ouvre une galerie au 25, rue Victor-Massé, dans le quartier de Pigalle. Elle choisit alors de s'engager aux côtés des artistes de son temps, en contribuant à leur révélation puis à l'essor de leur carrière, malgré des moyens limités. Parmi eux se trouvent certains des plus grands noms des avant-gardes : comme d'autres aujourd'hui moins en vue. Avec un enthousiasme et une persévérance sans faille, elle a été leur porte-voix et les a soutenus pendant près de quarante ans, jusqu'à la fermeture de sa galerie en 1940, dans le contexte de la guerre et de la persécution des Juifs. Dès 1933, elle avait publié ses souvenirs de trois décennies d'activité sous le titre Pan! dans l'OEil!…, faisant oeuvre de pionnière de ce genre littéraire.Pourtant, la trajectoire de Berthe Weill, un temps presque effacée, n'est aujourd'hui pas encore inscrite au firmament des marchands d'art où figurent en bonne place Daniel-Henry Kahnweiler, Paul et Léonce Rosenberg, Ambroise Vollard ou encore Paul Guillaume. L'exposition, organisée par le Musée des beaux-arts de Montréal, le Grey Art Museum, New York University, et le musée de l'Orangerie à Paris, a pour ambition de mettre en lumière un pan encore méconnu de l'histoire de l'art moderne. Berthe Weill s'est engagée dès le début du siècle dans le soutien aux artistes sous le mot d'ordre de « Place aux jeunes » qui figurait sur sa carte publicitaire.De Picasso – qu'elle contribue à vendre avant même l'ouverture de sa galerie – à Modigliani – dont elle organise la seule exposition personnelle de son vivant en 1917 –, elle participe à la reconnaissance du fauvisme en présentant régulièrement des expositions du groupe d'élèves de Gustave Moreau réunis autour de Matisse. Elle s'engage, un peu plus tard, auprès des cubistes et des artistes de l'Ecole de Paris dans des batailles pour l'art, pour l'éclosion de ses nouvelles formes, mais aussi contre le conservatisme et la xénophobie. Malgré les vicissitudes, son intérêt pour les jeunes artistes n'a jamais faibli. C'est ainsi qu'elle a défendu farouchement des figures très différentes – dont certaines n'appartenant à aucun courant précis, – et leur a donné une chance en organisant une ou plusieurs expositions. Elle promeut, en outre, nombre d'artistes femmes, sans préjugés de sexe ou d'école, d'Émilie Charmy qu'elle expose régulièrement de 1905 à 1933 et qu'elle qualifie d' « amie d'une vie » à Jacqueline Marval, Hermine David ou encore Suzanne Valadon, alors très en vue. En 1951, à sa disparition, elle a présenté plus de trois cents artistes aux quatre adresses successives de sa galerie : 25, rue Victor-Massé ; 50, rue Taitbout à partir de 1917 ; 46, rue Laffitte de 1920 à 1934, et enfin 27, rue Saint-Dominique. Elle a organisé des centaines d'expositions jusqu'à la fermeture définitive de sa galerie en 1941.[...] Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
“Polaraki” Mille polaroids d'Araki Nobuyoshiau Musée national des arts asiatiques – Guimet, Parisdu 1er octobre 2025 au 12 janvier 2026Entretien avecCécile Dazord,conservatrice, chargée de mission pour l'art contemporain, musée Guimet, etÉdouard de Saint-Ours, conservateur des collections photographiques, musée Guimet, commissaires de l'exposition, par Anne-Frédérique Fer, à Paris, 30 septembre 2025, durée 24'50,© FranceFineArt.https://francefineart.com/2025/10/09/3648_araki-nobuyoshi_musee-national-des-arts-asiatiques-guimet/Communiqué de presse Commissariat scientifique :Cécile Dazord, conservatrice, chargée de mission pour l'art contemporain, musée GuimetÉdouard de Saint-Ours, conservateur des collections photographiques, musée GuimetPhotographe japonais prolifique, obsessionnel et volontiers provocateur, Araki Nobuyoshi est, depuis les années 1960, un protagoniste incontournable de l'histoire de la photographie japonaise et internationale. Issue d'une donation exceptionnelle reçue par le musée Guimet, l'exposition POLARAKI dévoile un aspect essentiel de son oeuvre : l'exploration des possibilités infinies offertes par le Polaroid, source d'expérimentation centrale dans le travail de l'artiste.L'usage de la photographie à développement instantané constitue un geste quotidien pour l'artiste japonais Araki Nobuyoshi. Né à Tokyo en 1940, il suit des études de photographie avant de travailler pour une firme publicitaire à partir 1963. Devenu indépendant en 1972, il rencontre un succès considérable au Japon puis sur la scène internationale pour son regard nouveau sur l'intime. Il est aujourd'hui plus connu pour ses vues monumentales de fleurs et, dans une démarche qui a fait polémique, ses mises en scène du corps féminin à la frontière entre érotisme et pornographie.En contrepoint de ces compositions soigneusement élaborées, il adopte dans les années 1990 le Polaroid qui lui permet de saisir son environnement familier à chaque instant. Cette technique alimente dès lors un journal visuel chaotique et poétique autour duquel s'articule l'ensemble de son oeuvre, hanté jusqu'à l'obsession par l'amour, le sexe, la vie et la mort.En 2025, Stéphane André a fait don au musée Guimet de sa collection de polaroids d'Araki, constituée de près d'un millier de tirages acquis depuis 2000. Donnant à voir pour la première fois l'installation conçue par le collectionneur dans son appartement parisien, l'exposition POLARAKI rend hommage tant à l'importance du Polaroid chez l'artiste qu'à son appropriation par un particulier sous une forme apparentée au cabinet de curiosités.Le Polaroid comme journal visuelLe travail d'Araki nourri par son histoire personnelle, comme en témoignent trois séries consacrées à sa vie avec Aoki Yoko entre 1971 et 1992, de leur voyage de noces au décès de cette dernière. Figure centrale du courant shi-shashin (photographie du je), Araki s'empare dans les années 1990 de la photographie à développement instantané. Le procédé, inventé par Edwin Land et commercialisé à partir de 1948 par la marque Polaroid, lui permet de capturer sans relâche son quotidien en produisant une quantité considérable de ces tirages carrés. Le médium offre également de nouvelles opportunités plastiques à Araki, qui intervient sur les images à coups de ciseaux, de feutre ou de pinceau ; découpe, raboute et expose bord à bord ses tirages sous forme de grilles aux dimensions parfois monumentales. Les polaroids d'Araki se succèdent en un flux continu qui brouille les limites entre les sphères intime et publique, anticipant ainsi certains usages contemporains des images photographiques.[...] Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
“Isabelle Giovacchini”Plongées, fragments, répliquesau Centre Photographique d'Île-de-France, Pontault-Combaultdu 28 septembre au 21 décembre 2025Entretien avecIsabelle Giovacchini, par Anne-Frédérique Fer, à Paris, 30 septembre 2025, durée 34'57,© FranceFineArt.https://francefineart.com/2025/10/09/3647_isabelle-giovacchini_centre-photographique-ile-de-france-pontault-combault/Communiqué de presse Commissariat : Nathalie Giraudeau, directrice du CPIFPremière exposition personnelle d'Isabelle Giovacchini en centre d'art, Plongées, fragments, répliques offre un regard inédit sur son travail de sélection, de manipulations et d'expérimentations à partir de fonds iconographiques ou d'images trouvées. Si la démarche de l'artiste s'inscrit dans le champ de la création contemporaine qui fait des photographies existantes son matériau premier1, sa singularité se dessine dans l'indétermination et le trouble que suscitent ses images transfigurées. Sans prétendre au contre-récit ou à la réhabilitation de vérités historiques, l'artiste cherche au contraire à épaissir le mystère qui entoure l'image, et à faire émerger des narrations brouillées, lacunaires, dans lesquelles on peut librement projeter ses propres imaginaires.Les transformations que l'artiste applique aux images sont variées, mais elles ont en commun de saisir la photographie dans sa matérialité : davantage qu'une image, les photographies deviennent des objets pouvant donner lieu à une série d'opérations qui, en les modifiant, déplacent leur signification. Parmi ces procédés, certains convoquent de manière détournée l'univers du laboratoire argentique, tout en l'articulant à des techniques propres au numérique – c'est le cas par exemple pour l'ensemble Quand fond la neige. Il s'agit en effet moins de revenir à une pratique primitive de la photographie que de repenser la matérialité de l'archive, au-delà des opérations de traitement d'images. D'autres procédés utilisés par l'artiste empruntent à la reprographie, par l'emploi du scanner, évoquant cette fois le monde des archivistes et de la recherche iconographique, sans réduire la photographie à un document mais précisément pour insuffler de l'accident, de l'imprévu, et dérégler le processus de reproduction des images.Pour Quand fond la neige (2014-2017), l'artiste travaille des vues des lacs montagneux issues de la photothèque du Parc national du Mercantour. Elle en efface ce qui représente la masse liquide en utilisant une solution chimique couramment utilisée en retouche argentique qui fait disparaître la matière photosensible, créant ainsi des manques, des béances dans l'image. Paradoxalement, la disparition de ces fragments d'images fait apparaître des paysages fictifs, impossibles, qui évoquent autant les légendes et traditions orales locales que des sites lunaires irréels.Leçons de ténèbres (2011) est une vidéo projetée en boucle d'un tirage photographique du Soleil sur laquelle se reflètent des halos de lumière, provoqués par des éclairages tenus hors-champ. Là encore, l'artiste crée des images spatiales fictives et déroutantes d'un Soleil lui-même éclipsé par des astres inconnus. Dans le même temps, ces reflets font apparaître la texture du papier, et nous rappellent ces halos qui apparaissent par exemple si l'on tente de photographier un livre à la lumière du Soleil. Le tirage photographique réapparaît donc dans sa dimension physique, mais également entouré de mystère, comme un objet que l'on explorerait à la lueur d'une torche. [...] Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
“Hoda Afshar” Performer l'invisibleau musée du quai Branly – Jacques Chirac, Parisdu 30 septembre 2025 au 25 janvier 2026Entretien avecAnnabelle Lacour, responsable des collections photographiques au musée du quai Branly – Jacques Chirac, et commissaire de l'exposition,par Anne-Frédérique Fer, à Paris, 29 septembre 2025, durée 14'27,© FranceFineArt.https://francefineart.com/2025/10/05/3646_hoda-afshar_musee-du-quai-branly-jacques-chirac/Communiqué de presse Commissariat :Annabelle Lacour Responsable des collections photographiques au musée du quai Branly – Jacques ChiracAvec la précieuse collaboration de l'artiste Hoda Afshar et de la Milani Gallery, BrisbaneIntroductionDepuis une quinzaine d'années, Hoda Afshar construit une oeuvre poétique et engagée qui interroge les rapports de pouvoir inscrits dans la pratique photographique. Née à Téhéran (Iran) en 1983 et aujourd'hui installée à Melbourne (Australie), elle est considérée comme l'une des artistes visuelles les plus novatrices de la scène contemporaine australienne.Instrument privilégié de la domination impériale, la photographie a contribué à façonner les imaginaires occidentaux sur le reste du monde. Consciente de cet héritage, Hoda Afshar explore les potentialités de ce médium pour faire émerger des histoires oubliées ou intentionnellement occultées. Ce faisant, elle réaffirme la puissance du langage photographique comme outil de révélation et de résistance.Première exposition personnelle de l'artiste en France, Hoda Afshar. Performer l'invisible déploie deux de ses projets majeurs – Speak the Wind et The Fold – qui incarnent les grands axes de sa recherche sur l'histoire des regards et dévoilent ses expérimentations plastiques autour de l'image. Avec Speak the Wind, Hoda Afshar repousse les limites de la photographie en cherchant à capturer les vents insaisissables des îles du détroit d'Ormuz en Iran. Fruit d'une recherche de l'artiste dans la collection du musée, The Fold se réapproprie les images prises au Maroc par le psychiatre Gaëtan Gatian de Clérambault en 1918 et 1919 pour interroger de manière critique les histoires qui entourent leur création.Photographies, vidéos, dessins, installations sonores et miroirs imprimés composent un parcours où les récits de l'invisible prennent forme.SPEAK THE WIND, 2015-2020Speak the Wind est le fruit de plusieurs voyages d'Hoda Afshar sur les îles du détroit d'Ormuz, à l'extrême sud de l'Iran. Ce projet interroge l'héritage de la photographie documentaire et ethnographique utilisée pour décrire les lieux et les populations. Dans ces paysages spectaculaires sculptés par les vents, l'artiste s'est penchée sur les histoires multiples de la région, haut lieu du commerce international depuis l'Antiquité, marquée par une pratique tardive de l'esclavage depuis l'Afrique de l'Est et par plusieurs siècles d'échanges économiques et culturels. Speak the Wind explore les croyances locales et les pratiques rituelles liées aux vents, perçus dans la région comme des forces nocives pouvant posséder les corps et provoquer des maladies. Des cérémonies visant à apaiser ces impressionnantes bourrasques mobilisent musique, chant, danse et encens. Mêlant images fixes et en mouvement, ce travail convoque les traces tangibles du vent, à la fois force physique et spirituelle. Une série de dessins réalisés par les habitants incorpore à la démarche de l'artiste le point de vue des protagonistes. À rebours d'un projet strictement documentaire, Hoda Afshar assemble des images évocatrices et poétiques, et offre au spectateur un espace de contemplation et de réflexion sur les rencontres possibles entre le réel et le spirituel. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
“Amazônia” Créations et futurs autochtonesau musée du quai Branly – Jacques Chirac, Parisdu 30 septembre 2025 au 18 janvier 2026Entretien avecLeandro Varison, directeur adjoint du département de la recherche et de l'enseignement, musée du quai Branly – Jacques Chirac, et co-commissaire de l'exposition,par Anne-Frédérique Fer, à Paris, 29 septembre 2025, durée 15'39,© FranceFineArt.https://francefineart.com/2025/10/04/3645_amazonia_musee-du-quai-branly-jacques-chirac/Communiqué de presseCommissaires :Leandro Varison, Anthropologue, directeur adjoint du département de la recherche et de l'enseignement, musée du quai Branly – Jacques ChiracDenilson Baniwa, Artiste, commissaire, designer et militant des droits des autochtones brésiliensEn donnant à entendre les voix autochtones d'Amazonie, l'exposition propose un regard inédit sur cette région, souvent réduite au cliché d'une nature exotique déconnectée du monde contemporain. Issue d'un commissariat collaboratif, elle met l'accent sur les concepts de créations et de futurs du point de vue de ses habitants. La richesse et la diversité des arts amazoniens sont également révélées à travers un dialogue entre les collections du musée du quai Branly et les oeuvres d'artistes autochtones contemporains. Une place importante est accordée au patrimoine immatériel et aux arts éphémères : arts oraux (musique, chants, diversité linguistique, etc.), peintures corporelles, dessins et graphismes, savoirs traditionnels.Créer la forêt, habiter les mondesSelon les mythologies amazoniennes, le monde naît d'un processus constant de transformation, ancré dans la continuité d'un cycle, le prolongement de ce qui existait auparavant. À la différence des récits scientifiques et religieux occidentaux, il n'existe pas d'origine absolue, pas de premier monde, pas d'être primordial qui ne soit lui-même le résultat d'un renouveau, d'une réalité ou d'êtres antérieurs. La création du monde est une dynamique en perpétuel mouvement. Après l'intervention des démiurges qui ont façonné la Terre et tous les êtres, ce mouvement créateur se prolonge. Les humains ont donc la responsabilité d'entretenir la vitalité du monde. À travers les savoirs chamaniques, les rituels et les cérémonies, ils soutiennent la dynamique de transformation permanente. La première section de l'exposition présente deux mythes de création du monde : celui des Iny Karajá, qui explique l'origine aquatique de l'humanité ; et celui des peuples du Rio Negro (Tukano, Desana, Barasana, Tuyuka), selon lequel les humains furent créés à partir des ornements du peuple Tonnerre. Une place particulière est accordée aux différentes manières de concevoir la beauté de la création, tel que les Baniwa et leur relation avec des animaux sacrés, des êtres qu'il est possible d'écouter mais impossible à voir. À travers une installation immersive, le public écoute la musique du démiurge Kowai, dont le corps est constitué des sons des animaux de la forêt. Les récentes découvertes archéologiques sur les origines de l'Amazonie sont également présentées pour une meilleure compréhension de la transformation des paysages de la région en nature anthropique.[...] Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
“Mathilde Denize” Camera BalletLe Plateau Frac Île-de-France, Parisdu 25 septembre 2025 au 11 janvier 2026Entretien avecMathilde Denize, par Anne-Frédérique Fer, à Paris, 23 septembre 2025, durée 13'12,© FranceFineArt.https://francefineart.com/2025/10/03/3643_mathilde-denize_le-plateau-frac-ile-de-france/Communiqué de presseCommissariat : Céline Poulin, directrice du Frac Île-de-FranceDu 25 septembre 2025 au 11 janvier 2026, le Frac Île-de-France invite Mathilde Denize à investir l'espace du Plateau pour sa première exposition personnelle dans une institution francilienne. Sa pratique artistique fait dialoguer peinture et sculpture – qui sont pour elle indissociables – installation, vidéo et performance. Elle développe une oeuvre singulière, où les formes naissent de l'assemblage, de la transformation et du recyclage. Ses peintures, souvent proches du vêtement ou du costume, sont à la fois des surfaces picturales et des objets portables, à la frontière du tableau, du volume et de la scénographie.Elle découpe ses anciennes toiles, y greffe des fragments de matériaux trouvés, d'objets abandonnés. Ses techniques de découpe et de montage évoquent celles du champ cinématographique. De cette archéologie personnelle naissent des oeuvres hybrides : costumes sans corps, entre armure et camouflage, silhouettes flottantes, figures en suspension. L'absence des corps suggérés renforce paradoxalement leur présence et des figures insaisissables se fondent dans la couleur qui les entoure à la manière d'un halo, leur confèrant une aura particulière.Mathilde Denize opère un travail de mise en scène de ses toiles, les métamorphosant ainsi en de véritables «tableaux-théâtres». À travers ses installations, elle propose des espaces de perception plutôt que de narration, nous invitant à nous laisser traverser par les formes et les affects.Camera Ballet prend la forme d'un ensemble immersif, dans lequel le public circule parmi des peintures-objets, des sculptures textiles, des vidéos et des dispositifs performatifs, dont une grande partie sont nouvellement créés. Mathilde Denize y compose un véritable théâtre de matières et de présences, une sorte de chorégraphie silencieuse où les formes s'animent. Camera Ballet engage à voir autrement, à laisser vagabonder le regard et à le mettre en mouvement, pour donner naissance à des formes et figures fugitives.Mathilde Denize est née en 1986 à Sarcelles (France). Elle est diplômée de l'École nationale supérieure des Beaux-Arts de Paris en 2013. Elle travaille à Saint-Ouen. Elle est représentée par la galerie Perrotin et a récemment exposé ses oeuvres à New York et Shanghai. Son travail a été montré tant à l'occasion d'expositions personnelles que collectives, en France et à l'international. Elle a été pensionnaire de la Villa Médicis (2020-2021). Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
“John Singer Sargent” Éblouir Parisau Musée d'Orsay, Parisdu 23 septembre 2025 au 11 janvier 2026Entretien avecPaul Perrin,conservateur en chef, directeur de la conservation et des collections, musée d'Orsay et co-commissaire de l'exposition,par Anne-Frédérique Fer, à Paris, 22 septembre 2025, durée 19'39,© FranceFineArt.https://francefineart.com/2025/10/02/3642_john-singer-sargent_musee-orsay/Communiqué de presseCommissariat :Caroline Corbeau-Parsons, conservatrice arts graphiques et peintures, musée d'OrsayPaul Perrin, conservateur en chef, directeur de la conservation et des collections, musée d'OrsayEn collaboration avec Stephanie L. Herdrich, Alice Pratt Brown Curator of American Painting and Drawing, assistée de Caroline Elenowitz-Hess, Research Associate, toutes les deux au Metropolitan Museum of Art, New York.New York, l'exposition John Singer Sargent. Éblouir Paris explore pour la première fois la période la plus décisive de la carrière du peintre américain. Réunissant exceptionnellement plus de 90 de ses oeuvres qui pour beaucoup reviennent en France pour la première fois depuis leur création, elle retrace l'ascension météorique du jeune artiste dans la capitale. Arrivé à Paris en 1874 pour étudier avec Carolus-Duran, à l'âge de dix-huit ans, il y séjourne jusqu'au milieu des années 1880, lorsqu'à trente ans il s'installe à Londres, après le scandale qu'a provoqué son chef-d'oeuvre au Salon, le célèbre portrait de Virginie Gautreau (Madame X). Pendant cette décennie, il réalise parmi ses plus grands chefs-d'oeuvre et se distingue par son inventivité et son audace.Organisée cent ans après la mort de Sargent (1856-1925), cette exposition vise à le faire (re)découvrir en France, où il a été largement oublié, alors qu'il est célébré en Angleterre et aux Etats-Unis comme un des plus grands artistes de la fin du XIXe et du début du XXe siècle.Pendant ces dix ans exceptionnels (1874-1884), Sargent forge à la fois son style et sa personnalité dans le creuset de l'étourdissant monde de l'art parisien de la Troisième République, marqué par la multiplication des expositions, le développement du naturalisme et de l'impressionnisme, et par la montée en puissance de Paris comme capitale mondiale de l'art. Le jeune peintre américain y trouve des soutiens auprès d'autres expatriés mais s'intègre aussi avec brio à la société française en forgeant des liens avec un cercle d'artistes, d'écrivains, et de collectionneurs éclairés. Les femmes – mécènes, amies, modèles ou critiques d'art – jouent un rôle particulier dans cette ascension, comme le souligne l'exposition. Les nombreuses effigies que Sargent a laissées de ces personnalités brossent le portrait captivant d'une société en pleine mutation, cosmopolite, où l'ancienne aristocratie européennes côtoie les jeunes fortunes du NouveauMonde.Constamment en quête de nouvelles inspirations, Sargent dépeint peu la « vie parisienne », mais profite de son ancrage dans la capitale pour effectuer de nombreux voyages en Europe et en Afrique du Nord, dont il ramène des paysages et scènes de genre, qui allient « exotisme » à la mode mais aussi un sens du mystère et de la sensualité propre à l'artiste. C'est dans le domaine du portrait néanmoins que Sargent s'impose bientôt comme l'artiste le plus talentueux de son temps, surpassant ses maîtres et égalant les grands artistes du passé. Sa formidable habileté technique et l'assurance provocante de ses modèles fascinent le public et les critiques, certains voyant en lui le digne héritier de Velásquez. [...] Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
The Vuelta is over and the world champs is well underway, which means we're nearly at the end of the 2025 racing season! It's really crept up on me, I can't believe it! On one hand, it feels like it's flown by, but on the other - the Spring Classics feel like forever ago. This month's communique focuses on the World Champs over in Rwanda. It is an absolutely brutal course this year; almost 270kms with over 5000m of climbing. Whoever wins this is going to be a thoroughly deserving winner. Remco's already got himself a rainbow jersey in the TT; can he double up with another road race title? What about Pog? He looked pretty knackered in the TT at the world champs, didn't he? Still cooked from the Tour or just reaching the end of his rope? I can't quite believe I'm saying this, but there's a big question mark over him ahead of the road race! But just watch him make me look like a cock knob and win by 9 minutes solo now. There's some strong looking underdogs in the mix too; Del Toro, Healy, Carapaz, McNulty, Pidcock, and loads of other in form hitters that could spring a surprise and overcome the two main favourites. We discuss all the favourites as well as make our predictions. In this month's PeloChat, Turbo Durbo gives us some insight into the end of a pros season - limping or striving through the last few races. Usually, a rider gets their provisional calendar at the start of the year, and it runs through to the Vuelta. After that, it's a case of “we'll see”. There's still races to go, but so many riders are sick, injured, or just cooked - so pulling together a decent squad to knock out the last few races of the year becomes a tricky task. Riders have to be adaptable throughout the whole season. Southam's talking tactics dives into UAE's record breaking season - the most wins in 1 season by any team ever. How have they managed this? How does the team manage so many world class riders? How have they won so much but still lost the Giro on the last day, and seemingly piss the Vuelta away by hunting stages? Tom shares his take on UAE's questionable tactics at points throughout the year that still haven't stopped them winning almost everything. The quiz this month is all about the world's TT. I'm quiz master, and the boys go head to head. Brace yourselves, I'm thinking next month's season finale is going to be a bumper CommuniQuiz edition. Guys, I hope you like listening to this month's communique as much as I love recording it. Sitting down and spinning a yarn about bike racing with some mates - does it get any better? Cheers Mitch The Race Communiqué is brought to you by TrainingPeaks! Track, plan, and train smarter - just like the pros. Get 20% off TrainingPeaks Premium now at trainingpeaks.com/litp I'll be heading to Adelaide this January for the Santos Tour Down Under - chasing the racing, riding the bunches in the morning, and soaking up all the summer vibes the city has to offer. Hope to see you there.
“Les mondes de Colette”à la BnF I François-Mitterrand, Parisdu 23 septembre 2025 au 18 janvier 2026Entretien avecEmilie Bouvard,historienne de l'art, directrice des collections, Fondation Giacometti et co-commissaire de l'exposition,par Anne-Frédérique Fer, à Paris, 22 septembre 2025, durée 20'19,© FranceFineArt.https://francefineart.com/2025/10/01/3641_colette_bnf-francois-mitterrand/Communiqué de presseCommissariat :Émilie Bouvard, historienne de l'art, directrice des collections, Fondation GiacomettiJulien Dimerman, conservateur, responsable de la Bibliographie de la littérature française au département Littérature et art, BnFLaurence Le Bras, conservatrice en chef, cheffe du service des Manuscrits modernes et contemporains au département des Manuscrits, BnFÀ l'automne 2025, la Bibliothèque nationale de France consacre une grande exposition à Colette (1873 – 1954), figure essentielle de la littérature du XXe siècle. Classique ou moderne ? Libre ou entravée ?Moraliste ou amorale ? Engagée ou apolitique ? Authentique ou artiste du « demi-mensonge » ? Romancière, journaliste, scénariste, publicitaire, comédienne ? La femme et ses doubles littéraires n'en finissent pas d'interroger et de fasciner. L'exposition, avec plus de 350 pièces, dessine les mondes d'une femme indépendante, souvent en avance sur son temps, qui a su construire une oeuvre novatrice, audacieuse, parfois transgressive, toujours d'une étonnante actualité. Manuscrits, peintures, photographies, estampes et quelques objets emblématiques viennent éclairer les thèmes traversant l'oeuvre et la vie de Colette – le féminin, l'identité, l'émancipation, la nature, le désir – mais aussi le jeu de miroir permanent entre l'autrice du Blé en herbe et ses personnages, entre fiction et écriture de soi.Colette, pionnière de l'autofictionCroisant la présentation de livres et de manuscrits avec un dispositif visuel très riche fait de photographies, estampes et peintures, extraits de films et d'entretiens, projections sur grand écran et réinterprétation d'un costume de scène, l'exposition est à la fois immersive et réflexive. Elle est organisée en cinq grandes sections thématiques, croisant la double chronologie des publications et de la vie de Colette. Chacune des parties restitue l'expérience que constitue la lecture de l'oeuvre de Colette, dans sa profonde sensibilité et sa richesse interprétative, tout en revenant sur la relation étroite qui s'est toujours nouée, chez l'autrice, entre l'écriture et la vie. La Naissance du jour (1928) est l'une des oeuvres qui en témoigne le plus explicitement. Manuscrit et correspondance montrent comment Colette reprend et transforme les lettres de sa mère, Sido, pour écrire ce livre par lequel, passé la cinquantaine et après un second divorce, l'écrivaine cherche à se construire un « modèle » venant redéfinir son rapport à l'amour et au passage du temps.Les manuscrits montrant sa collaboration avec Willy, Claudine en ménage (1902), Claudine s'en va (1903) et Minne (1904), permettent pour leur part de se faire une idée précise des débuts de l'écrivaine et de sa singulière entrée en littérature, elle qui ne signa ses livres de son seul nom, Colette, qu'à partir de 1921. Les mondes fictifs qui composent l'oeuvre de Colette tendent à se présenter aux lecteurs comme réels, tant ils font écho à ceux que traversa Colette assidument occupée à vivre autant qu'à écrire. Miroirs, fictions, avatars, autofiction dessinent autant de doubles qui viennent mettre en abyme cette création littéraire.[...] Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
“Sorry Sun”Saodat Ismailova, Alexandre Khondji & Hélène Yamba-GuimbiLe Nouveau Programme – première éditionà la Fondation Pernod Ricard, Parisdu 16 septembre 2025 au 31 octobre 2025Entretien avecLiberty Adrien,curatrice et critique d'art française,Directrice du département curatorial du KW Institute for Contemporary Art à Berlin, et commissaires de l'exposition,par Anne-Frédérique Fer, à Paris, 15 septembre 2025, durée 18'33,© FranceFineArt.https://francefineart.com/2025/09/30/3640_sorry-sun_fondation-pernod-ricard/Communiqué de presse Commissaire :Liberty Adrien, curatrice et critique d'art française, Directrice du département curatorial du KW Institute for Contemporary Art à BerlinSorry Sun – Liberty Adrien, Commissaire de l'expositionDans le cadre du Nouveau Programme de la Fondation Pernod Ricard, la commissaire d'exposition Liberty Adrien réunit trois artistes aux trajectoires distinctes : Saodat Ismailova, Alexandre Khondji et Hélène Yamba-Guimbi. Leurs pratiques déploient des écritures plastiques singulières, tout en partageant une attention portée à ce qui échappe : à la linéarité du récit, aux systèmes figés de représentation, aux certitudes établies. Ce choix curatorial s'inscrit dans une volonté de soutenir la pluralité des pratiques contemporaines et faire émerger des voix encore peu audibles dans le paysage institutionnel français, en tissant des résonances entre leurs regards, porteurs de récits fragmentés, de temporalités multiples et d'espaces en suspension.« Le titre de l'exposition, Sorry Sun, évoque une lumière ambivalente – entre chaleur et brûlure, clarté et obscurité, éblouissement et fatigue. C'est dans cet interstice que l'exposition prend corps. Les oeuvres présentées tracent les contours d'une cartographie sensible du désajustement, laissant affleurer les fracture du présent : l'érosion des cadres et des idéaux sociaux, le désenchantement face aux promesses d'un progrès technologiquedevenu incertain, et l'intensification de l'urgence écologique. En creux, elles révèlent aussi les persistances de croyances, de récits et de rituels populaires – fragments de mémoire à la fois personnelle et collective, et formes discrètes de résistance narrative.Le soleil devient ici la figure d'un basculement – celui d'un monde où les certitudes vacillent, à la lisière du familier et de l'insaisissable, de l'explicite et de l'ambigu. Dans l'espace d'exposition, la lumière agit comme un fil conducteur, à la fois présence sensible et principe de narration. Elle guide le regard du spectateur, glissant subtilement d'une clarté naturelle à une lumière fabriquée, révélant tour à tour les oeuvres selon leur propre logique d'apparition. L'installation spatiale d'Alexandre Khondji naît d'une recherche in situ, en résonance étroite avec l'architecture singulière de la fondation. Elle donne forme à un dispositif où l'espace même d'exposition devient matière de création. Une lumière diffuse et fragmentaire semble, quant à elle, émaner des sculptures d'Hélène Yamba- Guimbi : ses objets et photographies émergent lentement de la pénombre, comme surgis d'une mémoire enfouie. La projection du film de Saodat Ismailova prolonge cette dramaturgie lumineuse : sa narration enveloppante tisse souvenirs intimes et mémoire collective, mythes et gestes rituels, faisant affleurer les strates de l'histoire de l'Asie centrale.Conçue comme un élément de l'exposition, la publication Sorry Sun associe un ensemble de textes littéraires historiques et contemporains à trois contributions critiques, spécialement commandées pour venir éclairer les univers singuliers des artistes présenté·es. » Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
“Jean-Baptiste Greuze” L'enfance en lumièreau Petit Palais, Parisdu 16 septembre 2025 au 25 janvier 2026Entretien avecYuriko Jackall,directrice du département de l'art Européen & Conservatrice « Allan et Elizabet Shelden » en charge des peintures européennes, Detroit Institute of Arts, et co-commissaires de l'exposition,par Anne-Frédérique Fer, à Paris, 15 septembre 2025, durée 21″56,© FranceFineArt.https://francefineart.com/2025/09/29/3639_jean-baptiste-greuze_petit-palais/Communiqué de presseCommissariat scientifique :Annick Lemoine, conservatrice générale du patrimoine, directrice du Petit PalaisYuriko Jackall, directrice du département de l'art Européen & Conservatrice “Allan et Elizabeth Shelden” en charge des peintures européennes, Detroit Institute of ArtsMickaël Szanto, maître de conférences, Sorbonne UniversitéLe Petit Palais rend hommage à Jean-Baptiste Greuze (1725-1805) à l'occasion du 300e anniversaire de sa naissance. Peintre de l'âme, célèbre pour ses portraits et ses scènes de genre, Greuze est l'une des figures les plus importantes et les plus audacieuses du XVIIIe siècle. Aujourd'hui méconnu, il fut en son temps acclamé par le public, courtisé par les collectionneurs et adulé par la critique, Diderot en particulier. Le peintre est aussi l'un des artistes les plus singuliers de Paris. Esprit frondeur, il ne cesse de réaffirmer sa liberté de création et la possibilité de repenser la peinture en dehors des conventions.L'exposition propose de redécouvrir son oeuvre au prisme du thème de l'enfance, à partir d'une centaine de peintures, dessins et estampes, provenant des plus grandes collections françaises et internationales, avec des prêts exceptionnels du musée du Louvre (Paris), du musée Fabre (Montpellier), du Metropolitan Museum of Art (New York), du Rijksmuseum (Amsterdam), du Kimbell Museum of Art (Fort Worth), des Galeries Nationales d'Ecosse (Édimbourg), des collections royales d'Angleterre, ainsi que de nombreuses collections particulières.Rarement peintre n'a autant représenté les enfants que Greuze, sous forme de portraits, de têtes d'expression ou dans ses scènes de genre : candides ou méchants, espiègles ou boudeurs, amoureux ou cruels, concentrés ou songeurs, ballotés dans le monde des adultes, aimés, ignorés, punis, embrassés ou abandonnés. Tel un fil rouge, ils sont partout présents dans son oeuvre, tantôt endormis dans les bras d'une mère, tantôt envahis par une rêverie mélancolique, tantôt saisis par la frayeur d'un évènement qui les dépasse. Le parcours les met en lumière autour de sept sections, de la petite enfance jusqu'aux prémices de l'âge adulte.La centralité du thème de l'enfance dans la peinture de Greuze se fait le miroir des grands enjeux du XVIIIe siècle. Le nouveau statut de l'enfance – désormais considéré comme un âge à part entière –, les débats sur le lait maternel et le recours aux nourrices, la place de l'enfant au sein de la famille ou encore l'importance de l'éducation pour la construction de sa personnalitéet la responsabilitédes parents dans son développement sont les préoccupations des pédagogues et des philosophes, tels que Rousseau, Condorcet ou Diderot. Ces questions hantent alors tous les esprits. [...] Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
“L'invention d'une écriture”Le Plancher de Jeannot et les oeuvres de […]au Musée d'Art et d'Histoire de l'Hôpital Sainte-Anne, Parisdu 10 septembre 2025 au 18 janvier 2026Entretien avecAnne-Marie Dubois,Responsable scientifique de la collection, commissaires générale de l'exposition,par Anne-Frédérique Fer, à Paris, 8 septembre 2025, durée 7 »51,© FranceFineArt.https://francefineart.com/2025/09/27/3637_l-invention-d-une-ecriture_musee-art-histoire-hopital-sainte-anne/Communiqué de presse Commissariat :Anne-Marie Dubois, Responsable scientifique de la collection, commissaire généraleDominique Vieville, co-commissaire de l'expositionExplorer les frontières entre texte et image au MAHHSAAprès avoir été présenté sous un prisme historique et archéologique, le Plancher de Jeannot fait l'objet d'une nouvelle lecture au Musée d'Art et d'Histoire de l'Hôpital Sainte-Anne (MAHHSA). À partir du 10 septembre 2025, l'exposition L'invention d'une écriture. Le Plancher de Jeannot et les oeuvres de […] s'attache à dépasser les catégories traditionnelles de l'art et de l'écrit pour interroger ce qui relie les oeuvres au-delà des étiquettes et des disciplines. Cette seconde exposition repose sur un principe essentiel : considérer le Plancher de Jeannot non plus seulement comme un témoignage brut ou un artefact isolé, mais comme une oeuvre à part entière, en dialogue avec la création contemporaine. À travers une sélection d'artistes (Picasso, Tàpies, Schwitters, entre autres), elle propose une approche analogique, où les similitudes formelles et techniques permettent d'explorer de nouvelles connexions entre les signes, la matière et le geste. Plutôt que d'opposer écriture et image, spontanéité et construction, l'exposition revendique une approche décloisonnée. En révélant les correspondances entre le Plancher et d'autres pratiques artistiques, elle questionne la nature même du langage visuel et textuel, offrant ainsi une réflexion élargie sur l'acte de création.Éditorial de Anne-Marie DuboisL'exposition « Jean Crampilh-Broucaret (1939-1972). Le Plancher de Jeannot » a fermé ses portes le 27 avril 2025. Cet objet monumental gravé par Jean a ému, interrogé, surpris, sidéré, fait fantasmer, fait réfléchir aussi. Au-delà de l'histoire troublante de cette famille béarnaise, au-delà du texte dont beaucoup de visiteurs ont tenté de saisir le sens, c'est l'objet unique qui reste. Un objet archéologique, une trace épigraphique, dans une maison tombeau. Cet objet va rester dans l'écrin que constitue le MAHHSA : cette fois-ci, comme une oeuvre parmi d'autres oeuvres qui lui sont contemporaines. Des artistes qui, tel Jean Crampilh – Broucaret ont inventé une écriture. Une quarantaine d'artistes dont les oeuvres sont postérieures à 1970, sont présentés pour la première fois dans nos murs. L'oeuvre de Jean aide à comprendre l'invention des autres artistes et réciproquement, Artaud, Picasso, Fontana et les autres éclairent le Plancher comme l'invention d'une écriture.Anne-Marie Dubois, Responsable scientifique du MAHHSA, Commissaire générale de l'exposition Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
“Impressions nabies” Bonnard, Vuillard, Denis,Vallottonà la BnF I Richelieu, Parisdu 9 septembre 2025 au 11 janvier 2026Entretien avec Céline Chicha-Castes,conservatrice chargée des estampes du XXe siècle au département des Estampes et de la photographie de la BnFet Valérie Sueur-Hermel,conservatrice chargée des estampes du XIXe siècle au département des Estampes et de la photographie de la BnFet commissaires de l'exposition,par Anne-Frédérique Fer, à Paris, 8 septembre 2025, durée 12'56,© FranceFineArt.https://francefineart.com/2025/09/27/3636_impressions-nabies_bnf-richelieu/Communiqué de presseCommissariat :Céline Chicha-Castex, conservatrice chargée des estampes du XXe siècle au département des Estampes et de la photographie de la BnFValérie Sueur-Hermel, conservatrice chargée des estampes du XIXe siècle au département des Estampes et de la photographie de la BnFSi les artistes nabis, parmi lesquels Pierre Bonnard, Édouard Vuillard, Maurice Denis et Félix Vallotton sont largement connus pour leurs peintures et décors, ils excellèrent aussi dans l'art de l'estampe. Ce courant éphémère, qui se déploya pendant une dizaine d'années (1890-1900), donna lieu à une production abondante et diverse d'images imprimées. Grâce aux ressources de la lithographie en couleurs et au renouveau de la gravure sur bois, les Nabis ont créé des oeuvres variées, inscrites dans le quotidien : estampes artistiques, affiches, illustrations, programmes de spectacle, objets décoratifs. La Bibliothèque nationale de France met en lumière cet aspect de leur oeuvre dans une exposition présentée sur le site Richelieu. Près de deux cents pièces provenant principalement des collections de la BnF, complétées par des prêts d'institutions françaises et étrangères (musée d'Orsay, musée Maurice Denis, bibliothèque de l'Institut national d'histoire de l'art, musée des Beaux-Arts de Quimper et musée Van Gogh d'Amsterdam) montrent la diversité et la genèse de leurs créations graphiques.Les Nabis, promoteurs de l'art dans la vie, grâce à l'image impriméeLe mouvement nabi dépasse le champ traditionnel des beaux-arts par une ouverture à tous les domaines de la création et en particulier aux arts décoratifs. Sa contribution diversifiée aux arts graphiques s'inscrit dans un désir d'intégrer l'art à la vie quotidienne et de le rendre accessible au plus grand nombre, comme l'affirme Bonnard : « Notre génération a toujours cherché les rapports de l'art avec la vie. À cette époque, j'avais personnellement l'idée d'une production populaire et d'application usuelle : gravure, éventails, meubles, paravents. » Sous l'impulsion d'éditeurs et de marchands novateurs, tel Ambroise Vollard, ces artistes ont oeuvré à une période phare de l'histoire de l'estampe qui a consacré le peintre-graveur dans son statut d'artiste original. [...] Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Just because the Tour de France is over, doesn't mean the party's over! I'm back with Tom Southam and Luke Durbridge for this month's Race Communique. Tom and Luke have just got back from a puncture-filled Hamburg Classic, and the Vuelta a España is about to kick off! I love the Vuelta - it's the Grand Tour I raced the most in my career, and I've got to say it's my favourite. Southam and Durbo disagree, so we kick off by having a three-way head-to-head: Giro VS Tour VS Vuelta. Which is best, and why? I made my case for the Vuelta, the hardest Grand Tour by a long way…as far as I'm concerned. Luke reckons the Tour is the best because, well, because it's the Tour. The Giro's case was made by Southam, who just loves the drama - he's obviously never watched the Vuelta! In this month's PeloChat, Durbo goes through this year's transfers and gives us his take on who's going where, why they're moving, and what it might mean for the sport. Remco to Red Bull Bora Hansgrohe is the biggest move of the year, and the young Belgian superstar has definitely raised some eyebrows by moving. Will he clash with Roglič? Will they be able to support him to win the Tour de France? Only time will tell. Luke's teammates Dylan Groenewegen and Elmar Reinders are stepping down to TDT Unibet - a second division ProTeam! An interesting move in an effort to get the young Dutch squad to the Tour de France in the next few years. He's also got some insight into Tom Pidcock's Q36.5's squad and their signings; some big riders heading that way too. Lots of moves, but Durbo's across it. Southam's diving into the modern breakaway in this month's Talking Tactics. Things have changed a hell of a lot over the last few years in the breakaway; we don't see 20-minute time gaps any more, and the breaks are kept on a much tighter leash. As the level gets higher and higher, the quality of the lower division teams is getting better and better, and smaller riders are more of a threat in the breakaways these days. It's great, and I love the exciting racing where the breaks actually have a chance, but shit, it looks so hard. Of course, we wind up with the Communiquiz. Tom's quiz master this week, and it's about Summer Classics. You'll have to listen to the episode to hear how this goes, but let's just say…I had a bit of a shocker. Guys, I hope you like this episode. I love catching up with Durbo and Southam, especially when they're in the midst of the racing season; bringing you this insight is what it's all about. Cheers, Mitch The Race Communiqué is brought to you by TrainingPeaks! Track, plan, and train smarter - just like the pros. Get 20% off TrainingPeaks Premium now at trainingpeaks.com/litp Life in the Peloton is proudly brought to you by MAAP. maap.cc
We're back from the Tour - and what a bloody wild few weeks that was. So I've jumped back on the mic with my guest...I mean co hosts, Tom Southam and Luke Durbridge to get stuck into all the goss from this year's race. It's a big one - we cover everything! The drama, the chaos, the tactics, the crashes, the wins, the "wish I was anywhere but here" moments. And believe me, Durbo's got a few of those... From Pogacar blowing the race apart on the Col de la Loze, to Ben Healy's heroics, and even the almighty mess of the groupetto on Stage 20 - this is the full Race Communiqué debrief you've been waiting for. Your perfect look behind the curtain of this massive event. We each pick our favourite stages, highlight standout performances (Durbo reckons Harry Sweeney deserves a nickname after Stage 10), and of course, we wrap it all up with the ever-chaotic Communiquiz. Honestly, it's one of my favourite pods we've done all year. There's plenty of laughs, a bit of behind-the-scenes insight, and some real moments of “can you believe that actually happened?” So grab a post-Tour beer, stick your feet up, and enjoy the chat. Cheers, Mitch The Race Communiqué is brought to you by TrainingPeaks! Track, plan, and train smarter - just like the pros. Get 20% off TrainingPeaks Premium now at trainingpeaks.com/litp Life in the Peloton is proudly brought to you by MAAP. maap.cc
Tehillah Niselow is in conversation with Political Economist, Dr Dale McKinleySee omnystudio.com/listener for privacy information.
Life in the Peloton is proudly brought to you by MAAP You can also watch this episode over on my YouTube channel here! We're coming to the end of June, and in the world of cycling, that can only mean one thing…it's almost time for the Tour! It's all been leading up to this - the biggest bike race of the year. I've got my old mates Tom Southam and Luke Durbridge back on The Race Communique to help me preview this massive race and, oh boy, it's set to be an absolute banger. Durbo kicks off this month with PeloChat, where he takes us through his TrainingPeaks data from the Tour de Suisse so we can see just how hard the racing is these days. I've said it before, and I'll say it again - I am so glad I retired when I did; oh my god, the racing is just so brutal in 2025! Some of these numbers are crazy! And hey, Durbs, we all saw you splitting the bunch up with 70k to go on stage 1, so don't you start complaining about how tough it is out there these days… Before the Tour de Suisse, of course, we had the mini Tour de France - the Critérium du Dauphiné. This is where we saw ‘The Big Three' go toe to toe (to toe) with each other. Remco, Jonas, and - of course - Pogi. It was an amazing race, and Tadej came out looking absolutely dominant, but there was a pretty big question mark over his form after a quite frankly pathetic 4th place after the time trial. We know Jonas is still on the comeback trail from his crash back in Paris Nice, so with another few weeks of solid recovery, I think we're in for an absolutely massive battle this July. After we discussed the warm-up races, we got stuck into our massive Tour de France preview. We discuss everything - the stages, the riders, the moments that are going to define this year's race. An absolutely chaotic looking first 10 days around Northern France with tonnes of opportunity for an aggressive rider to take shed loads of time, an absolutely brutal end to the race in the mountains (stage 18 - holy sh*t!), a new finish circuit around Paris to make sure there's excitement all the way to the line, and heaps more! You're not going to want to miss a single second of this race. We all pick a rider or two to discuss, so make sure you tune in if you want to hear what Southam thinks of Carapaz and what really went down on that infamous Colle Delle Finestere stage at the Giro! Durbo lifts the lid on how Aussie favourite and recent guest on Life In The Peloton is going to take on the GC in a bid for a top 5 finish. Next, we get into talking some tactics with Tom. This month's theme is simple: wind. Southam breaks down how teams can use echelons to break up the race and try and catch the big favourites off guard. As always, we wrap up with the Communiquiz. Durbo's leading the way this time with 7 quickfire questions about the Tour de France. Guys, I hope this ep gets you as excited for the Tour as I am. Crack open a weak French beer, have a nibble on a baguette, sit back, relax, and enjoy! Cheers, Mitch The Race Communiqué is brought to you by TrainingPeaks! Track, plan, and train smarter—just like the pros. Get 20% off TrainingPeaks Premium now at http://www.trainingpeaks.com/litp
Life in the Peloton is proudly brought to you by MAAP You can also watch this episode over on my YouTube channel here! Guys, the Giro is rolling along, and what a race it's shaping up to be. Ahead of the final week of racing, it's still all to play for. We've got the mega-talented young Isaac Del Toro holding onto the Maglia Rosa, bookies' favourite Primoz Roglič dropping out of contention, and a handful of riders poised to go all out to try and unseat UAE's dominance before the finish in Rome. Tom Southam's been called up to bat for EF Education Easypost, so he's cruising around Italy in the team car, and he's already netted a pair of stage wins with Richard Carapaz and Kasper Asgreen! With Southam away, we've had a bit of a roster change for this month's Race Communique; we're joined by my old mate and fellow ex-professional, Red Bull Bora Hansgrohe sports director, the Flying Mullet himself - that's right, it's Shane Archbold. Shane'o joins me and Luke Durbridge - fresh off the back of the Tour of Hungary - to dissect the racing so far at the Giro and speculate what we might see in this last week of racing. The Giro is known for being a pretty chaotic race, and the 2025 edition is no different. So far, we've seen some amazing stages, and the GC storyline has been incredible, too. From guys like Luke Plapp - the Plappinator - finally getting his hands in the air in Europe, Wout van Aert completing a monster comeback on the Strade Bianche gravel stage in dominant fashion, and unsung hero Daan Hoole taking some massive scalps in the stage 10 time trial. UAE are gripping the pink jersey pretty tightly, but guys like Simon Yates, Richard Carapaz, and our old mate Derek Gee are creeping up behind him, not to mention his own teammate Juan Ayuso waiting in the wings. Sadly for Shane, his Red Bull Bora Hansgrohe team are having some pretty rotten luck. First, they lost Jai Hindley - a former Giro winner - in the first week to a crash on the wet, slippery roads of Naples. Then, Dani Martinez, last year's runner-up, slipped out of the GC and hasn't looked like his former self so far. Of course, they went into the race with the defending champion Primoz Roglič, whose GC bid looks to be over after a brutal day of racing over the Monte Grappa. It's not all doom and gloom for Bora, though; young Italian super domestique Giulio Pellizzari has shown a hell of a lot of promise so far, and no doubt has a bright career ahead of him. In this week's PeloChat, Durbo shines the spotlight on XDS Astana and their ongoing hunt for UCI points to avoid being relegated at the end of the season. A change in tactics from the Kazakh team means they're no longer racing for the win, which sounds absolutely crazy for a pro cycling team. Instead, they're trying to stack the top 10 with riders to scrape together as many UCI points as they can. They've managed to claw themselves back up the team rankings and away from the relegation zone, putting other teams at risk and giving us fans a whole other narrative to follow this season. Finally, we have a Giro-themed CommuniQuiz. I'm Quiz Master this week, and I'll be testing Shane and Durbo's knowledge on all things Giro d'Italia. Which former ‘Junior World Champion' used to sell cleaning products, didn't turn pro until 26, and then went and won the Giro?! You'll have to listen to find out! Enjoy this month's Communique, everybody. We'll be back at the same time next month, just a week or so out from the start of the biggest bike race of the year: the Sibiu Cycling Tour over in Romania…only kidding; of course it's the Tour de France! Cheers, Mitch The Race Communiqué is brought to you by TrainingPeaks! Track, plan, and train smarter—just like the pros. Get 20% off TrainingPeaks Premium now at http://www.trainingpeaks.com/litp
Chaque jour, en moins de 10 minutes, un résumé de l'actualité du jour. Rapide, facile, accessible.
Click here to support the podcast American Steel is an influential punk rock band from Oakland, California, formed in 1995 by Rory Henderson and Ryan Massey. Known for blending melodic punk with elements of hardcore and folk influences, the group released notable albums like "Rogue's March" and "Jagged Thoughts" on Lookout! Records before moving to Fat Wreck Chords for later releases. After a hiatus in the early 2000s, during which members formed the band Communiqué, American Steel reunited in 2007 and continued to be recognized for their thoughtful lyrics and distinctive vocal harmonies. Their music is characterized by catchy hooks, energetic performances, and a sound that evolved from raw punk to more polished rock while maintaining their emotional intensity and political consciousness. Quitting drinking Tony Sly The band's mission statement Getting on Lookout! Rogue's March Getting kicked out Communique Getting on Fat Touring with the Lawrence Arms Toby from Red Scare Records Tips for giving merch sales to clubs when you're a band And a ton more Lastly if you're looking to advertise to a TON of New Jersey folk who love beer, tattoos, vinyl, and spending their hard earned cash then email me at thiswasthescene@gmail.com. I have pricing starting at $20 so just hit me up.
For our season five behind-the-scenes episode, the cast and crew of Mission: Rejected answer questions submitted by fans from all over the world! From what the actors think their characters look like to deep dives into how we mix the show, it's a soup-to-nuts look at everything that goes into making the show!Answering your questions are: J. Michael DeAngelis, Pete Barry, John Dowgin, Dave Stanger, Paige Klaniecki, Faith Dowgin, Bob Killion, Nazli Sarpkaya, and Chris KlanieckiPatreon members heard a longer, completely uncut version of this episode! Join today for more behind-the-scenes insights, bonus audios, and much more!Produced and Edited byJ. Michael DeAngelisMusic and sound effects byPete Barry"Mission: Rejected" created and produced byPete Barry & J. Michael DeAngelis & John DowginAssociate Producer: Paige Klaniecki
Life in the Peloton is proudly brought to you by MAAP You can also watch this episode over on my YouTube channel here! The chaos of the Cobbled Classics is over for another season. From Omloop, through E3 and Wevelgem, Flanders, and then the big one - Paris Roubaix; these are the biggest and best races on the calendar for me, so I was super excited to sit down with Tom Southam and Luke Durbridge to break down this year's edition of Paris Roubaix in this month's Race Communique. This year's Roubaix was an absolute cracker; totally flat out from the gun. Even before Arenberg - where the race used to really kick off back in my day - the bunch was strung out and the real favourites were taking huge chunks out of each other. Tom, Luke, and I run through the riders that really made this race such an epic edition. Of course, it was dominated by Mathieu Van Der Poel on his way to his third victory in a row, but what about Pogačar?! His first go at Roubaix and he's up there rubbing shoulders with the big boys, and I literally mean the big boys; he's ten kilos lighter than most of these guys! Southam made a good point actually; is he going to be carrying some extra timber into the Ardennes that kick off next week? Of course, we also had the women's race the day before. That's something I love about Roubaix; the men's and women's races being on different days means we get a whole weekend of Paris-Roubaix action! What a cool race, with absolute legend Pauline Ferrand-Prévot putting her immense off-road skills to use to become the first French rider to list that big cobblestone since Frédéric Guesdon in 1997. I absolutely loved to see the GOAT herself; Marianne Vos, riding in support of her Visma LAB team mate; for me, that's what makes her a true champion. Obviously, there's been other races going on aside from the cobbled classics. We wanted to talk briefly about the Tour of the Basque country, and for good reason; after a few years in the wilderness, Caleb Ewan is winning at the highest level again. What a move that transfer to Ineos turned out to be! It's so cool to see Caleb getting his hands in the air again, and I think it represents a real shift in mentality at Ineos - who have been looking a bit lost for a few seasons now. Southam was actually down in the Basque country in the car for EF Pro cycling - who knocked out a stage win with young Ben Healy - so he gives us a quick breakdown of the race in this week's Talking Tactics. Healy's win came after a ridiculous 57km solo move, so this month Tom's talking about the art of the solo breakaway. We see these long range attacks sticking more and more these days; with everyone aero optimised and more and more data and information being fed to riders. Southam compared his view from the car to being behind a rider in a TT, and being able to feed him really accurate cues about the course ahead played a huge part in Healy's win. Poor old Durbo got a bit cut off in this month's Pelo Chat, so we rolled it in ahead of the Communi-Quiz! Durbo wanted to talk about race programmes, and how the teams decide who's racing where. Of course, the Spring Classics is a savage block of racing; and plenty of riders don't make it all the way to the end owing to sickness or injury, which creates plenty of headaches for team directors trying to pull together squads at short notice. As always, we wrapped up with the Communi-Quiz. Hosted by Durbo, it's a Roubaix themed ‘Who Am I?'. I've won a stage and the overall at the Tour of Beijing and Paris Roubaix - who am I?.....you'll have to listen to this month's Race Communique to find out. Well, guys, that's the Cobbled Classics done and dusted. The Ardennes are about to kick off to round out a monster Spring of racing which can mean only one thing; the next time I sit down to talk to Southam and Durbo will be in May just before the first Grandy of the year; The Giro d'Italia. The Race Communiqué is brought to you by TrainingPeaks! Track, plan, and train smarter—just like the pros. Get 20% off TrainingPeaks Premium now at www.trainingpeaks.com/partners/life-in-the-peloton/. Chapters 00:00:00 - Intro 00:07:34 - Race Recap 00:42:05 - Talking Tactics 00:51:10 - Pelo Chat 00:58:56 - Communi-Quiz: Who am I? Until then, Cheers, Mitch
Chaque jour, en quelques minutes, un résumé de l'actualité culturelle. Rapide, facile, accessible.Notre compte InstagramDES LIENS POUR EN SAVOIR PLUSProcès Meta : Ouest-France, l'Humanité, Libération, Le HuffpostFestival du Livre : [Syndicat National de l'Edition](https://www.sne.fr/actu/114-000-visiteurs-pour-la-4e-edition-du-festival-du-livre-de-paris-de-retour-au-grand-palais/#:~:text=Communiqué partenaire-,114 000 visiteurs pour la 4e édition du Festival du,avaient moins de 25 ans.), FranceinfoEnchères JO 2024 : Ouest-France, BFMTVProchain album Lorde : Vogue, PitchforkMario Vargas Llosa : RTL, Radio FranceHausse prix PS5 : BFM Tech&Co, Le FigaroÉcriture : Lisa ImpératriceIncarnation : Blanche Vathonne Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Life in the Peloton is proudly brought to you by MAAP You can also watch this episode over on my YouTube channel here! Well, guys, it's that time again; The Race Communique is back and, of course, we kick this one off by unpacking an absolutely huge edition of Milan San Remo! Three absolute titans of the sport (me, Southam, and Durbo) come together to talk about the first monument of the season. We got to witness, as Pipo Ganna called them ‘Gods of cycling' go toe to toe on the slopes of the Cipressa and the Poggio and, boy, did it exceed expectations. The confidence and arrogance of Pog trying to go from the foot of the Cipressa, the absolute ice man that is Van Der Poel responding to his every move, and Ganna showing what an absolute animal he is to hang tough with the big boys on the climbs. We talk all about it and, I'll tell you what, I honestly think that's the best edition I've ever seen. Durbo's Pelo Chat takes a look at the ‘Superteams' of the sport - the guys with cash to burn like UAE or Visma who can pick up the best riders; money no object. But are the superteams good or bad for the sport, and is riding for one of them actually all it's cracked up to be? In this month's Talking Tactics, Southam fills us in on the upcoming UCI meeting to discuss whether additional wild cards should be issued for the biggest races. Now that some of the biggest riders, the likes of Pidcock, Hirschi, and Alaphilippe, have stepped down to ProTeam level, race organisers are stuck between a rock and a hard place if they want to keep the classic second division teams happy whilst also getting the fan favourites at their races. Plus, the UCI undermining all the hard work the lower ranked World Tour teams over the last few years to avoid relegation - it's absolute chaos. Of course, we wrap things up with the Communi-quiz. Southam's quiz master this month, and he's bought out the race commentary clips for Durbo and I to guess the rider and the race. This is a real toughy, but you racing nuts out there will love it. You guys know by now how much I love sitting down with Luke and Tom to yarn about the races. As always make sure you sit back, relax, crack open a cold one, and enjoy this month's Race Communique. The Race Communiqué is brought to you by TrainingPeaks! Track, plan, and train smarter—just like the pros. Get 20% off TrainingPeaks Premium now at www.trainingpeaks.com/partners/life-in-the-peloton/. Cheers! Mitch Chapters 00:00:00 - Intro & Milan-San Remo Recap 00:17:19 - Rider of the Day & Big Surprises 00:20:51 - The Cobbled Classics Preview 00:32:53 - Pelo Chat with Luke Durbridge: The Rise of Superteams 00:35:08 - Visma vs UAE: Who Has the Upper Hand? 00:44:51 - Talking Tactics with Tom Southam: Wildcard Chaos 00:01:29 - Communi-Quiz: Guess the Race Commentary Challenge I'VE WRITTEN A BOOK! The Life in the Peloton book is OUT NOW! Get your copy now exclusively at maap.cc! Can't wait for you to read it. JOIN US IN THE PELO Where do you sit in the PELO? Come and join the Life in the Peloton membership.
We're coming towards the end of February, and the road racing season is well underway. Since we last recorded together on the eve of the Tour Down Under, we've had a whole heap of European racing in Spain, France, and Portugal, the UAE Tour, and more! Southam and Durbo join me once again to dissect the races, talk about the season ahead, and - of course - have a proper laugh in the Communi-quiz. A highlight of the last month for me has been seeing a really dominant start to the year from the young Brit, Tom Pidcock, at Alula Tour and Ruta Del Sol, which really vindicates his move to Q36.5 over the offie. But, if we're talking about dominance in races, we have to talk about UAE Team Emirates XRG. They have had a MONSTER start to the season, and not just from Pogi. Me and the boys talk about their insane roster that's going to have the rest of the bunch shaking in their boots all year long. Of course, the early season races are exciting, but they're only building tension for the real racing to kick off this weekend. That's right, guys, it's almost time for my favourite races: The Spring Classics. Opening weekend is right around the corner, and we discuss the upcoming classics season, as well as make a few cheeky predictions. Durbo's ‘Pelo Chat' dives right into the technical advancements in the bunch over the last few years. Skinsuits, tubeless tyres, aero positions on the road bikes, and absolutely MASSIVE chainrings. I thought I was pushing big gears with a 53 tooth chainring back in my pro days, but the 2025 Pelo has literally stepped up a gear. The bunch is getting faster and faster every year, so they need the gearing to keep up. One of Durbo's teammates is even trying out a 58 tooth chainring on their road bike! You'll have to listen to find out who. Tom's ‘Talking Tactics' segment takes a look at the UAE Tour and some…questionable decisions from Lotto and Lennert Van Eetvelt. Riding the front to boost the TSS, doing intervals on the erg after a hard stage, seriously - what were these guys thinking? It was great to hear Tom and Luke, who were both out there, dissect their tactics in the Middle East and give the Lotto boys a fair ribbing. Of course, it wouldn't be The Race Communiqué without the Communi-Quiz, and it's my turn to host. With the Welsh legend, Geraint Thomas, announcing his retirement at the end of 2025, I thought it would be a fitting send-off to have a G-themed quiz to test the boys' knowledge on one of the most versatile racers of his generation. This is a banger of an ep packed with some proper racing analysis, good old-fashioned tech chat, a whole heap of banter, and lots more. You're going to love it. The Race Communiqué is brought to you by TrainingPeaks! Track, plan, and train smarter—just like the pros. Get 20% off TrainingPeaks Premium now at www.trainingpeaks.com/partners/life-in-the-peloton/. Cheers, Mitch
Life in the Peloton is proudly brought to you by MAAP The 2025 road racing season has kicked off down here in Adelaide at the Tour Down Under, and that can only mean one thing; it's time for The Race Communiqué! It's been a long off season, but Southam, Durbo, and I are back on the mics having a yarn about bike racing, and boy is it good to be back. TDU is a special race. Not only is it my “home” race, but it's also one of the only times of the year that EF Education Easypost DS Tom Southam, newly crowned Aussie natty champ Luke Durbridge, and I are all in the same place. So, for the first episode of 2025, we decided to kick the pod up a gear and record it LIVE! We've also recorded a video podcast which you can find over on Life In The Peloton's Youtube channel - so make sure you go and give that a watch! Durbo, still riding high from his epic victory in Perth a few weeks back, kicks off the pod by talking us through his incredible ride that secured him the green and gold bands. It was a show of amazing team tactics, a little bit of luck, and a hell of a lot of hard work from Turbo Durbo - and it's awesome to get his insight on how the race played out. Obviously with the launch of MAAPs awesome collaboration with Jayco Alula, we discuss the new team kits in the peloton in ‘Pelo Chat'. We talk about how the style of the peloton has changed over the years, and how a good team kit can totally redefine a team's identity. Tom's ‘Talking Tactics' segment dives into the new UCI rules that have changed the way riders will feed in the bunch this season. Trust me, it's way more interesting than it sounds, and will make a huge difference to team strategy this season. Of course, it wouldn't be The Race Communiqué without the Communi-Quiz - a TDU special hosted by Southam. I'm also stoked to announce that for the 2025 season, The Race Communiqué will be presented by TrainingPeaks. TrainingPeaks is a great piece of software for coaches, professional athletes, and amateurs alike that Tom, Luke, and I have all used religiously throughout our respective careers. It's great to have them on board helping bring The Race Communiqué to you guys this year. Sit down, grab yourself a brew, and give this a listen; it's a great start to 2025. Cheers! Mitch Chapters: 00:00:00 - Introduction 00:09:49 - Part 1: Mitch's Race Recap 00:25:19 - Part 2: Luke's Pelo Chat 00:33:59 - Part 3: Tom's Talking Tactics 00:53:21 - Part 4: Communi-quiz ----more---- The Life in the Peloton book is OUT NOW! Get your copy now exclusively at maap.cc! Can't wait for you to read it. Watch Life in the Peloton's FIRST EVER video podcast here. Each episode of Race Communique this season will be coming to you in both audio and video. Stay tuned to our YouTube Channel for more episodes and clips throughout the season. This episode is supported by our friends at Training Peaks.
Life in the Peloton is proudly brought to you by MAAP The Race Communique is exclusively brought to you by The Escape Collective. Check out the new and improved BikeGrid which now goes all the way back to riders from 2001! Go and check it out and let me know how you get on. Hey everyone, just like that, the 2024 World Tour season has nearly wrapped up. Even though there's still racing happening in China, here at Life in the Peloton, we're calling it and diving straight into the final Race Communiqué of the season. I'm joined by Luke and Tom, just days into their offseasons, to unpack what has been one of the best seasons of racing I've ever seen. Not every year you get to witness a Grand Slam or experience the kind of non-stop action and long-range attacks we had in 2024. In this Race Communiqué, we've got much more than just a seasonal wrap-up. Tom jumps in early with his Talking Tactics segment, and then we settle into Luke's Pelo Chat, where he shares insights on the future of the U23 category and how the UCI might look to enhance youth racing moving forward. We've also highlighted some of our favourite rides, riders, races, and memorable moments from the year. With our different opinions, you'll hear some fantastic stories that emerged during our conversation. To top it all off, we have the end-of-season Communi-quiz, which is crucial for determining who will be shouting the beers during the offy! I really enjoy putting these Communiqués together, and this one was a blast to make. It's a shame we can't do more for now, but for 2024, this is your final episode of The Communiqué. We hope you've enjoyed listening along. We'll be back after a well-deserved break (with a few cold ones) for an even better 2025. So stay tuned, and for now, sit back, relax, and enjoy. Cheers, Mitch
Life in the Peloton is proudly brought to you by MAAP Well, I don't know about you, but here at Life in the Peloton, we are still absolutely buzzing from yesterday's World Road Race Championships! I think we witnessed one of the greatest performances ever. I'm delighted to say that we've got a hot-off-the-press Communiqué pod for you. Joining me are Jayco Alula rider Luke Durbridge and EF Education EasyPost Sports Director Tom Southam. Together, we dissect the race faster than a group of Spanish commissaries heading to dinner… We couldn't wait to dive in and analyze the race, and what a race it was. As always, the Communiqué brings you our unique triple-pronged take on the event. I offer my armchair pundit's view of the action, which this time came from the commentary box in Australia, giving me a great vantage point. We've also got Durbo's ‘Pelo Chat' segment, where Luke explores interesting technical details and hot topics within the peloton, such as the impact of riders racing without radios and what that meant for the race. And of course, there's Tom's ‘Talking Tactics,' where we hear the DS perspective on the race's tactical intricacies, especially given the complexity of the national team format and how the peloton dealt with one of the greatest of all time. Just like a real communiqué wouldn't be complete without a page of fines, our Life in the Peloton Communiqué wouldn't be complete without a Communi-quiz. We have a special edition of that too. Don't wait for this one—grab your brew, sit back, and give it a listen. Cheers! Mitch ----more---- This episode is supported by our friends at The Escape Collective. Check out Escape Collective's Classifieds section of their website where thousands of used bikes, parts and accessories are being sold every day. It's free for anyone to use, not just members. The Dirty Docker is almost here! Dirty Docker is my multi-day event for all things cycling and running in the Macedon Ranges. For the last few weeks of winter, you can get an exclusive discount code by signing up to the Life in the Peloton Newsletter here. The Life in the Peloton book is OUT NOW! Get your copy now exclusively at maap.cc! Can't wait for you to read it.
Life in the Peloton is proudly brought to you by MAAP It's Race Communiqué time at Life in the Peloton, and this week Luke Durbridge, Tom Southam and I, are once again covering all of the latest action from inside and outside of the peloton as we move into the final big phase of racing for the year. First up, we dive into the latest news from the Vuelta a España. It's been a thrilling race so far, and along with my take on all of the action from the commentary box, we also have some great behind-the-scenes info from Tom who has just come back from a stint at the race. From the breakaways to the brutal climbs, we break down all the key moments and what they mean for the GC contenders. Next, we catch up with Luke Durbridge, who's been on a rollercoaster ride to recovery. Luke opens up about his journey back from injury, the challenges he's faced, and how he's gearing up for the rest of the season. We also talk about how riders manage to return to racing and what it takes to come back from setbacks and injuries. Tom also takes us through the latest transfer news. The cycling world is buzzing with big moves and surprising switches, and we all share our opinions on who's going where and what it means for the teams involved. To top it all off, we've got a super special edition of the Communi-quiz - all about a rider who will close the curtain on his career very soon, the one and only Rigoberto Uran. So, grab your coffee, settle in, and join us for another epic episode of Life in the Peloton. ----more---- This episode is supported by our friends at The Escape Collective. Check out Escape Collective's Classifieds section of their website where thousands of used bikes, parts and accessories are being sold every day. It's free for anyone to use, not just members. Life in the Peloton listeners get 2 months of free access to Escape Collective. Just head to http://escapecollective.com/LITP and claim your 2 months free to get a feel for what the community and content is all about.
Life in the Peloton is proudly brought to you by MAAP This episode is supported by our friends at The Escape Collective A little later than usual, but we are back this week with a hot-off-the-press Race Communiqué. The Tour de France is the only race on the calendar where, myself and my two regular podcast guests, Luke Durbridge and Tom Southam are all on the ground at the same time. After a month on the road doing our respective jobs at the race, we sat down and caught up on all of the action and shared our perspectives on the race. While I was hitting the road every day with the press and sometimes doubling up doing the odd bidon hand up, Luke was guiding his team sprinter Dylan Groenewegen to his 6th TDF stage win for Jayco Alula, and Tom was behind the wheel of the team car helping Richard Carapaz and EF Education Easypost light up the race in the mountains in the final week. It was an eventful race for all of us, and we wanted to catch up about the things that had stuck in our minds, from the great tactics, to the mood and the dynamics in the grupetto plus of course, plenty of insight on the things that you wouldn't have seen on TV or read about in the press. This pod is always a fun one to make, but this one is packed with great stories, not to mention revealing our strategies for the Escape Collective Fantasy Tour, and of course, no Race Communiqué would be complete without a quiz. Time to grab a cold one, and finally relax after an action packed month. Cheers! Mitch