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C'est un nom que l'on peut toujours croiser aux quatre coins du pays. Il suffit de lever la tête, à Nantes, Vénissieux, Avignon, Angers, Bègles, Saint-Ouen… Les villes que Dulcie September a un jour foulé lui ont rendu hommage, sur les plaques de leurs rues, de leurs parcs, écoles et salles communales. Les mots de ses discours y résonnent encore, ceux d'une femme en mouvement constant, exilée à 9 000 km de sa terre natale, d'une militante en colère. Trente-sept ans après son passage, l'État français oscille entre devoir de mémoire, culpabilité et secret-défense. Il promet des réponses à des questions restées lettre morte, tandis que la justice garde le silence, et compte sur le temps qui passe. L'assassinat de Dulcie September risque de tomber dans l'oubli...
C'est un nom que l'on peut toujours croiser aux quatre coins du pays. Il suffit de lever la tête, à Nantes, Vénissieux, Avignon, Angers, Bègles, Saint-Ouen… Les villes que Dulcie September a un jour foulé lui ont rendu hommage, sur les plaques de leurs rues, de leurs parcs, écoles et salles communales. Les mots de ses discours y résonnent encore, ceux d'une femme en mouvement constant, exilée à 9 000 km de sa terre natale, d'une militante en colère. Trente-sept ans après son passage, l'État français oscille entre devoir de mémoire, culpabilité et secret-défense. Il promet des réponses à des questions restées lettre morte, tandis que la justice garde le silence, et compte sur le temps qui passe. L'assassinat de Dulcie September risque de tomber dans l'oubli...Après quatre ans d'errance, la juge d'instruction arrête les frais et prononce, le 7 juillet 1992, une ordonnance de non-lieu. On y lit : « Il peut être considéré comme acquis que l'assassinat de Madame September s'est situé dans le projet visant à intimider ou à éliminer les responsables de l'ANC implantés en Europe. […] En ce qui concerne le travail d'enquête, il incombe de noter qu'une exploitation systématique du moindre renseignement n'a pas abouti à identifier les assassins. […] Au terme de l'information judiciaire, force nous est faite d'énoncer qu'en l'état, les auteurs de l'assassinat de Madame Dulcie September sont parvenus à demeurer inconnus de la justice française ».
C'est un nom que l'on peut toujours croiser aux quatre coins du pays. Il suffit de lever la tête, à Nantes, Vénissieux, Avignon, Angers, Bègles, Saint-Ouen… Les villes que Dulcie September a un jour foulé lui ont rendu hommage, sur les plaques de leurs rues, de leurs parcs, écoles et salles communales. Les mots de ses discours y résonnent encore, ceux d'une femme en mouvement constant, exilée à 9 000 km de sa terre natale, d'une militante en colère. Trente-sept ans après son passage, l'État français oscille entre devoir de mémoire, culpabilité et secret-défense. Il promet des réponses à des questions restées lettre morte, tandis que la justice garde le silence, et compte sur le temps qui passe. L'assassinat de Dulcie September risque de tomber dans l'oubli...La matinée du mardi 29 mars 1988 avait commencé comme toutes les autres. Dulcie September s'était levée tôt pour attraper le RER B à Arcueil, descendre à la Gare du Nord et rejoindre à pied le 28, rue des Petites-Écuries. Dans le hall, elle passe une tête dans la loge de la concierge, récupère son courrier, échange quelques mots. A 9h30, elle prend l'ascenseur jusqu'au quatrième étage, cherche sa clé devant la porte. Elle la trouve, l'insère. Dans son dos, le canon d'un revolver se braque, tire à six reprises. Le courrier tenu en main s'envole, la clé reste engagée dans la serrure.
C'est un nom que l'on peut toujours croiser aux quatre coins du pays. Il suffit de lever la tête, à Nantes, Vénissieux, Avignon, Angers, Bègles, Saint-Ouen… Les villes que Dulcie September a un jour foulé lui ont rendu hommage, sur les plaques de leurs rues, de leurs parcs, écoles et salles communales. Les mots de ses discours y résonnent encore, ceux d'une femme en mouvement constant, exilée à 9 000 km de sa terre natale, d'une militante en colère. Trente-sept ans après son passage, l'État français oscille entre devoir de mémoire, culpabilité et secret-défense. Il promet des réponses à des questions restées lettre morte, tandis que la justice garde le silence, et compte sur le temps qui passe. L'assassinat de Dulcie September risque de tomber dans l'oubli...Le 12 avril 1988, deux semaines après qu'on a ôté la vie à Dulcie September, il ne reste aucune trace de la scène de crime. Au 28, rue des Petites-Écuries, dans le dixième arrondissement de Paris, un immeuble banal se dresse à deux pas de la Gare du Nord. A l'intérieur du bâtiment C, sur le palier du quatrième étage, le sang qui imprégnait le tapis et la moquette a été nettoyé, les six douilles de calibre 22 ramassées, les deux mégots de cigarettes dans la cage d'escalier placés sous scellé. A quelques rues d'ici, dans l'arrondissement voisin, le corps de Dulcie September repose à la Maison de la métallurgie. Le convoi mortuaire s'apprête à rejoindre le cimetière du Père-Lachaise, suivie par une foule dense.
durée : 00:46:20 - Affaires sensibles - par : Fabrice Drouelle, Franck COGNARD - Aujourd'hui dans Affaires sensibles, l'affaire Dulcie September, seule représentante de l'Anc assassinée hors d'Afrique, tuée par balles, le 29 mars 1988 à Paris. - réalisé par : Helene Bizieau
Jane Mufamadi, CEO of Freedom Park in South Africa, shared what to expect as Freedom Park hosts the 4th Annual Dulcie September Public Lecture on March 14th in an effort to commemorate the life of Dulcie September, whose name is inscribed on Freedom Park's Wall of Names, which memorialises 185 000 names of heroes and heroines who fought for our country's liberation.See omnystudio.com/listener for privacy information.
C'est l'un des plus grands dénis de justice de l'histoire de la Françafrique. Trente-six ans après l'assassinat en plein Paris de Dulcie September, la représentante en France de l'ANC de Nelson Mandela, on ne sait toujours pas qui a commandité ce crime et qui l'a exécuté. L'enquête continue. Et beaucoup se demandent si les services secrets français n'ont pas été complices du régime d'apartheid d'Afrique du Sud. Aux éditions Futuropolis, Benoît Collombat et Grégory Mardon viennent de publier un roman graphique, qui s'intitule tout simplement Dulcie. Benoît Collombat est notre invité. RFI : Depuis son assassinat, il y a 36 ans, beaucoup pensent que Dulcie September a été ciblée par le régime d'apartheid d'Afrique du Sud. Mais dans votre livre-enquête, vous ouvrez beaucoup d'autres portes. Qu'est-ce qui vous fait penser qu'il y avait sans doute d'autres commanditaires ? Benoît Collombat : En fait, c'est en enquêtant sur cette histoire que je me suis aperçu que c'était une affaire d'État au pluriel, c'est-à-dire que Dulcie September dérangeait aussi les affaires de la France, qui l'avait accueillie puisqu'elle représentait l'ANC en France. Elle dérangeait évidemment le régime de l'apartheid et elle gênait y compris dans son propre camp, au sein de l'ANC, parce que Dulcie September dénonçait le contournement de l'embargo et les ventes d'armes qui continuaient entre la France et l'Afrique du Sud. Et ça, évidemment, ça déplaisait beaucoup, y compris au sein de l'ANC qui préparait l'avenir.Dix ans après son assassinat, Eugène de Kock, le chef d'une unité secrète de la police d'apartheid, témoigne à Pretoria devant la Commission sud-africaine vérité et réconciliation. Il dit que c'est lui qui a commandité le crime et que celui-ci a été exécuté par deux mercenaires, dont un Français, Jean-Paul Guerrier, qui, à la même époque, avait fait le coup de feu aux Comores avec Bob Denard. Est-ce que cette déposition vous paraît crédible ? Oui, en tout cas, c'est une déclaration à prendre au sérieux et c'est tout le problème dans cette histoire, c'est que cette piste-là, donc, en l'occurrence, d'un mercenaire proche de Bob Denard, Jean-Paul Guerrier, n'a pas été explorée par la justice française. Il y a eu une enquête, une ouverture d'information judiciaire, après l'assassinat de Dulcie September, elle n'a duré que quatre ans. Un non-lieu a été prononcé en 1992. Quatre ans, c'est très peu pour une affaire tentaculaire comme celle-là, et elle a exploré très peu de pistes.Est-ce qu'on sait si Jean-Paul Guerrier est encore vivant ? On l'ignore. Il s'est volatilisé. C'est un peu le fantôme de l'affaire Dulcie September. Certaines rumeurs disent qu'il serait peut-être en Afrique du Sud, mais au moment où je parle, il n'y a absolument aucune preuve de cela.La question que pose votre livre, c'est : les services secrets français ont-ils été complices, voire plus, dans l'assassinat de Dulcie September ? Quels sont les indices à ce sujet ? Au minimum, la France savait qu'il se tramait quelque chose et n'a rien fait, ce qui est déjà beaucoup, c'est-à-dire que cela pourrait être considéré comme une complicité passive, en quelque sorte. Quels sont les faits ? Dulcie September était surveillée, elle était menacée, elle était placée sur écoute, elle avait des appels malveillants, elle avait été déjà agressée à plusieurs reprises. Dulcie September avait demandé une protection policière aux autorités françaises. Elle ne l'a pas obtenue et donc, elle était seule. Et elle alerte au sein de l'ANC sur ses découvertes au sein des offices d'armement, cette coopération nucléaire, et les chefs de l'ANC, à l'époque, notamment au bureau de Londres, ne l'entendent pas et ne la soutiennent pas. Donc elle est seule, elle est menacée et elle est lâchée.Et puis, vous citez le patron de la DGSE française de l'époque, les services secrets français, le général Mermet, qui vous a appelé il y a un an au téléphone et qui vous a dit : « À l'époque, on n'avait aucun intérêt à ce que Dulcie September soit éliminée, en plus sur le sol français. Cela aurait été irresponsable. Voyez à qui a profité le crime. »Oui, alors bon, j'ai envie de dire, chacun est dans son rôle et évidemment, le patron des services secrets à l'époque ne peut pas dire autre chose. Mais on a présenté cet assassinat au départ comme une action des commandos de la mort [sud-africains] en Europe. Mais en fait, quand on regarde, Dulcie September est la seule représentante de l'ANC assassinée en Europe. Donc elle était vraiment ciblée, c'était elle qu'on visait et pourquoi elle était ciblée ? C'était un grain de sable. En fait, elle devenait trop gênante par rapport à tout ce qu'elle dénonçait sur ces ventes d'armes, interdites depuis une résolution des Nations unies de 1977.Alors on sait donc que, quatre ans après le crime, la justice française a prononcé un non-lieu. Mais depuis cinq ans, la famille de Dulcie September tente de relancer l'affaire. Deux fois, elle a porté plainte devant la justice française, deux fois, elle a été déboutée. Est-ce qu'on est dans une impasse ? Oui et non, parce que les choses bougent. Aujourd'hui, la famille de Dulcie September a une position très offensive, elle veut connaître la vérité et pour cela, vraiment, elle se démène. Donc oui, il y a une première tentative en 2019, ça n'a pas abouti. La justice française a considéré que c'était irrecevable. Et dans un deuxième temps, la famille a déposé une plainte pour faute lourde et déni de justice contre l'État français. Elle a été déboutée dans un premier temps, mais elle a fait appel, donc l'affaire suit son cours. En revanche, en Afrique du Sud, l'affaire a été relancée. En décembre 2022, une unité de police anti-corruption, les Hawks, a rouvert un dossier judiciaire autour de l'affaire Dulcie September. On ne sait pas jusqu'où ça ira et l'une des questions, c'est de savoir : est-ce que les autorités françaises vont coopérer ou pas avec Pretoria ?
durée : 00:04:00 - Récits d'enquête - par : Mattéo Caranta - Dans une bd enquête en forme de labyrinthe, retour sur un pan caché de l'histoire : ou quand la France participait à l'armement du régime d'Apartheid. Une histoire d'espionnage mais aussi le portrait d'une combattante pour la paix : Dulcie September
Guillaume Maidatchevsky, réalisateur de films animaliers, a travaillé aussi bien pour des productions indépendantes que pour des chaînes de télévisions françaises et internationales. Il revient pour « Kina et Yuk, renards de la banquise », un long métrage documentaire, porté par la voix off de Virginie Efira. C'est un film d'aventures familial, un conte de Noël avec des animaux - des renards et des ours polaires, des loups, une martre ou une hermine, quelques rennes aussi, plus quelques êtres humains, mais de loin.Un long métrage tourné au plus près des animaux, en décor naturel par -40 degrés dans le Yukon, autrement dit dans l'immensité blanche du Grand Nord canadien, avec des paysages toujours somptueux et parfois inquiétants, et la voix off de Virginie Efira. Un couple de renards en sont les héros, le réchauffement climatique et les questions environnementales en sont les ressorts. C'est beau, émouvant et instructif à la fois.« Kina et Yuk, renards de la banquise », de Guillaume Maidatchevsky sera sur les écrans le 27 décembre.Guillaume Maidatchevsky est l'invité de VMDN.Café Gourmand- Marjorie Bertin s'est rendue Porte de Versailles à Paris à « Johnny Hallyday, l'exposition ». Ce voyage à travers l‘univers de Johnny Hallyday est ponctué de souvenirs musicaux, scéniques et personnels grâce à des mises en scène d'exception.- Solène Gardré s'est rendue au Centre Georges Pompidou à Paris pour l'exposition « Posy Simmonds - Dessiner la littérature ». Une rétrospective qui rend hommage à la richesse et à la diversité de carrière l'artiste, du dessin de presse aux romans graphiques en passant par les albums jeunesse.- Clara Gabillet nous présente la bande dessinée « Dulcie - Du Cap à Paris, enquête sur l'assassinat d'une militante anti-apartheid » écrite par Benoît Collombat et illustrée par Grégory Mardon. Derrière l'assassinat de Dulcie September se dessine un véritable polar géopolitique, où l'argent et le cynisme font la loi.
durée : 00:02:33 - BD bande dessinée - par : Jean-Christophe OGIER - Le journaliste Benoît Collombat mène l'enquête sur l'assassinat, toujours impuni, de Dulcie September. La représentante en France de l'ANC, le mouvement de Nelson Mandela, a été tuée à Paris, en 1988.
durée : 00:09:20 - L'invité de 7h50 - par : Sonia Devillers - La militante anti-apartheid Dulcie September a été assassinée de plusieurs balles dans la tête en mars 1988 devant son bureau du Xe arrondissement de Paris. - invités : Benoît COLLOMBAT - Benoît Collombat : Journaliste à la cellule investigation de Radio France
durée : 00:09:20 - L'invité de 7h50 - par : Sonia Devillers - La militante anti-apartheid Dulcie September a été assassinée de plusieurs balles dans la tête en mars 1988 devant son bureau du Xe arrondissement de Paris. - invités : Benoît COLLOMBAT - Benoît Collombat : Journaliste à la cellule investigation de Radio France
durée : 00:46:20 - Affaires sensibles - par : Fabrice Drouelle - Aujourd'hui dans Affaires sensibles, l'affaire Dulcie September, seule représentante de l'Anc assassinée hors d'Afrique, tuée par balles, le 29 mars 1988 à Paris.
Stéphane Linon et Yasmine Bakayoko, membres de la Famille de Couleurs Tropicales, proposent une chanson et un sujet d'actualité.Invités : Lëk-Sèn, musicien de reggae sénégalais. Son dernier album I roots est sorti en novembre 2022. Le 14 octobre 2023, il sera en concert live au Metaxu, à Paris.Elom20ce, rappeur togolais qui se présente comme un « griot contemporain ». Le 7 octobre, il proposera, pour la 3ème fois en France, le concept Arctiviste, un Forum où les Arts urbains sont mis au service de la conscience et de l'engagement. L'événement aura lieu au Canal 93 (Seine-Saint-Denis) et mettra à l'honneur Dulcie September, militante anti-apartheid qui a été assassinée à Paris en 1988. Pour visionner les clips, cliquez sur les titres des chansons :Lëk-Sèn - Ki kan laElom20ce - Aux impossibles imminentsLe choix de Yasmine Paulo Chakal feat Didi B - Ya Dieu dedansLe choix de Stéphane SPVDV - Henry MonnierLëk-Sèn - LibérationElom20ce - Awewuga (Déportation)Retrouvez notre playlist sur Deezer.
On March 29, 1988, South African anti-apartheid activist Dulcie September was shot dead at close range in central Paris. In the 1970s, she had been imprisoned in her home country for her activities against the apartheid regime. Upon her release, she had been authorised to leave South Africa on the condition that she never return. September was the representative of Nelson Mandela's ANC party in France and yet she claimed to be followed and watched. What did the French secret services know? FRANCE 24's Caroline Dumay, Stefan Carstens and Nadine Theron revisit the case.
La militante sud-africaine Dulcie September a été tuée le 29 mars 1988, à bout portant, en plein cœur de Paris. Dans les années 70, elle avait été emprisonnée dans son pays pour ses activités contre le régime ségrégationniste sud-africain. À sa libération, elle avait été autorisée à quitter son pays, à condition de ne plus y revenir. Elle était devenue la représentante de l'ANC en France, le parti de Nelson Mandela et affirmait être suivie et surveillée. Que savaient les services secrets français ? Caroline Dumay, Stefan Carstens et Nadine Theron reviennent sur cette affaire.
Artist and Scholar Dr Sello Galane and nephew of Dulcie September Michael Arendse joins Thabo as they emphasis the importance to acknowledge those who gave their lives to liberate the people of South Africa and why history should be archived for the next generation. See omnystudio.com/listener for privacy information.
Thabo is joined the CEO of Freedom Park Jane Mufamadi where they look at the importance of celebrating the life of anti-apartheid political activist Dulcie September through an Annual Public Lecture. See omnystudio.com/listener for privacy information.
Former trade unionist Jay Naidoo joins Thabo where they reflecting on how the sacrifices made by struggle icons like Dulcie September have been let down by the current political landscape. See omnystudio.com/listener for privacy information.
durée : 00:41:05 - Rendez-vous avec X... - par : Patrick PESNOT, Rebecca DENANTES - Elle représentait à Paris l'ANC, le mouvement de Nelson Mandela. Le 29 mars 1988, elle est abattue de plusieurs balles de 22 Long Rifle sur le palier de son bureau. Un assassinat exécuté, à l'évidence, par des tueurs professionnels. - réalisé par : Michèle BILLOUD
Moderator Jean Beaman joined doctoral candidate Leonard Cortana and Professor Ricado Jacobs to discuss Murder in Paris: The Assassination of Dulcie September. They explore the legacy of Dulcie September, her antiapartheid activism and work in the African National Congress (ANC), and the aftermath and ongoing investigation of her assassination. Cortana and Jacobs also examine the importance of media in the antiapartheid struggle, the continuing challenges of restricted archives, and the need to investigate the broader, intersecting systems of racism and global capitalism in assessing the case of Dulcie September. Series: "Carsey-Wolf Center" [Humanities] [Show ID: 38047]
Moderator Jean Beaman joined doctoral candidate Leonard Cortana and Professor Ricado Jacobs to discuss Murder in Paris: The Assassination of Dulcie September. They explore the legacy of Dulcie September, her antiapartheid activism and work in the African National Congress (ANC), and the aftermath and ongoing investigation of her assassination. Cortana and Jacobs also examine the importance of media in the antiapartheid struggle, the continuing challenges of restricted archives, and the need to investigate the broader, intersecting systems of racism and global capitalism in assessing the case of Dulcie September. Series: "Carsey-Wolf Center" [Humanities] [Show ID: 38047]
Moderator Jean Beaman joined doctoral candidate Leonard Cortana and Professor Ricado Jacobs to discuss Murder in Paris: The Assassination of Dulcie September. They explore the legacy of Dulcie September, her antiapartheid activism and work in the African National Congress (ANC), and the aftermath and ongoing investigation of her assassination. Cortana and Jacobs also examine the importance of media in the antiapartheid struggle, the continuing challenges of restricted archives, and the need to investigate the broader, intersecting systems of racism and global capitalism in assessing the case of Dulcie September. Series: "Carsey-Wolf Center" [Humanities] [Show ID: 38047]
Moderator Jean Beaman joined doctoral candidate Leonard Cortana and Professor Ricado Jacobs to discuss Murder in Paris: The Assassination of Dulcie September. They explore the legacy of Dulcie September, her antiapartheid activism and work in the African National Congress (ANC), and the aftermath and ongoing investigation of her assassination. Cortana and Jacobs also examine the importance of media in the antiapartheid struggle, the continuing challenges of restricted archives, and the need to investigate the broader, intersecting systems of racism and global capitalism in assessing the case of Dulcie September. Series: "Carsey-Wolf Center" [Humanities] [Show ID: 38047]
durée : 00:03:09 - En direct du monde - Un documentaire revient sur la vie de Dulcie September et sur les circonstances de son assassinat dans le 10e arrondissement de Paris, en 1988.
The way we remember; the forces and institutions that nurture or place barriers on the processes of remembering are not without great contradictions and opportunity. All of which are directly related to the interdependence of legitimacy and consent…the terrain upon which a contestation of power is played out on a daily basis. Understanding what is at stake in this contestation, is a duty and responsibility. It is science as well as an art. It is real and imaginative. Mapping and following the continuities in genealogies of phenomenon, mapping the materiality of memory allows us to grasp an understanding of the interconnectedness of power, memory, & resistance. To be clear the system and structures that prohibit, discourages, and/or award us to move away from mapping memory, to move on, to forget, to leave it in the past…have plans. And those plans have nothing to do with freedom nor liberation. It is a strategy that uses concepts like race, class, gender citizenship, rights—all essential components to the maintenance of the myth of the nation-state, to distort and create memory. Nevertheless, in the web of human history, the most articulate expression of a people's humanity is found in the way they resist…the most vibrant platform that allow visions of the future to connect with now moments. Just as the complexity and vast scope of oppression finds an expansive terrain to evolve with the suppression and distortion of memory, so too is the complexity and vastness of a peoples resist to it. Accordingly, there are stories and necessary continuities that we must identify and once identified, we must map. We must create a platform to construct memory, not for the sake of remembering. But organized to understand where in the long processes of resisting sociopolitical and economic inequities inherent to the current global social order can we follow to their logical conclusions. Today, we will present a conversation that AWNP's Mwiza Munthali had with filmmaker Enver Samuel, director of Murder in Paris, which tells the story of Dulcie September. Image: https://www.sahistory.org.za/people/dulcie-evonne-september Film/Take Action: https://murderinparis.com/home The Erasure of Dulcie September - https://africasacountry.com/2019/08/the-erasure-of-dulcie-september
Tous les jours, les journalistes et correspondants de RFI ainsi que des spécialistes répondent à vos questions sur l'actualité. Mali : la France menace de retirer ses troupes en cas de dérive radicale (Kaourou Magassa) France / Afrique du Sud : vers une réouverture du dossier de l'assassinat de Dulcie September ? (Laurent Correau) Centrafrique : diffusion du film russe «Touriste» (Carol Valade) France : la Ligue 1 de football devrait passer à 18 clubs (Marie-Amélie Motte) Pour participer à l'émission, contactez-nous : * Par téléphone : de France : 09 693 693 70 de l'étranger : 33 9 693 693 70 * Par WhatsApp : +33 6 89 28 53 64 N'oubliez pas de nous communiquer votre numéro de téléphone (avec l'indicatif pays) Pour nous suivre : Facebook : RFI appels sur l'actualité Twitter : @AppelsActu
For most South Africans, the 29th of March is an unremarkable date, a day like any other. Few recognize the name Dulcie September, or know of her brutal murder in Paris on this day. September was the ANC chief representative for France, Luxembourg and Switzerland in the 1980s, and was the only high-profile ANC member to have ever been assassinated outside of Southern Africa. https://africasacountry.com/2019/08/the-erasure-of-dulcie-september (As Rasmus Bitsch and Kelly-Eve Koopman write in Africa Is A Country), “Her murder has never been solved and September is not a household name in South Africa. Neither of those things are coincidental.” A new documentary, Murder in Paris, makes a notable contribution to undoing the silence around September. Directed by Enver Samuel, whose most recent films include Indians Can't Fly in 2015 (about the death in detention of anti-apartheid activist Ahmed Timol), as well as Someone To Blame in 2017 (about the eventual inquest into Timol's death), the film, which features investigative journalist Evelyn Groenink's quest to get to the bottom of Dulcie's murder, adds to a body of work that seeks to relook unresolved and buried apartheid traumas. This week on AIAC Talk, we are pleased to be joined by Enver and Evelyn, author ofhttps://evelyngroenink.com/incorruptible/ ( Incorruptible): The Story of the Murders of Dulcie September, Anton Lubowski and Chris Hani. There are many families – like that of Ms September's – who until now don't know who took their loved ones, or where they disappeared to. For many, the scars are still fresh, the anger still deep. In our last segment we talk to Madeleine Fullard, who leads the Missing Person's Task Team, an organization that emerged from the TRC and which is responsible for finding the remains of murdered anti-apartheid activists.
Taytu Betul, Dulcie September, Dedan Kemathi, Djibo Bakary, Moussa Traore, Robert Mugabe, Franz Fanon, Toussaint Louverture. The common thing between these women and men is that they are figures considered, rightly or wrongly, as occupants of the book of African Heroes. But how did they become a heroine or hero of African history? How do you get entered into this book? Through the front door or through a windy, chaotic, perverse path? or even one dug by a subtle propaganda of the masters of yesterday and today? How many of these authorized and imposed heroes are found in this famous book? Let us review these paths of glory, to paraphrase Stanley Kubrick's magnificent film, or rather the British poet Thomas Gray, to whom Kubrick himself borrowed it.
Dulcie September, Dedan Kemathi, Djibo Bakary, Robert Mugabe, Franz Fanon, Toussaint Louverture etc.... sont des figures considérées, à tort ou à raison, comme des occupants du livre des Héros africains (avec un grand H). Comment ces figures sont-elles entrées dans ce livre ? Par la porte principale ? ou par des chemins plus sinueux, chaotiques, pervers, ou même creusés par une propagande subtile des maitres d’hier et d’aujourd’hui ?
Cinq balles tirées à bout portant d'un calibre 22 équipé d'un silencieux, dont quatre au visage et une dernière dans la nuque. Qui a intérêt donc à assassiner une femme de 52ans qui tentait de sensibiliser l’opinion publique aux crimes du régime d’apartheid sud-africain ? Qui donc ? Mon cliché africain du jour c’est l’impuissance. Celle des familles et des compagnons de Dulcie September, pour qui il doit être si difficile de croire que personne sur cette planète n’aura réussi à faire condamner ne serait-ce qu’un seul être malfaisant dans cette affaire ! J’avoue que j’hésite à croire que tout a été mis en œuvre, afin de rendre justice à Dulcie la courageuse, dont la vie même soufflée, aura réussi à contrarier les intérêts de ceux qui l’ont lâchement abattue.
My African cliché of the day is a huge frustration. That of Dulcie's families and companions, for whom it must be so difficult to believe that no one on this planet will have managed to condemn even one evil person in this affair! I confess that I hesitate to believe that everything has been done in order to render justice to Dulcie the courageous, whose life even after being taken, has managed to thwart the interests of those who have slaughtered her cowardly.
The final episode of They Killed Dulcie takes a critical look at what happened to the investigations of Dulcie September’s murder. So pervasive is the impunity for the economic crimes that sustained apartheid, that Dulcie September’s tenacious struggle for freedom was abruptly ended without redress. Why were victims like Dulcie forgotten, and why were the perpetrators allowed to go free? Before her murder, Dulcie September was investigating the global networks that financed and armed the apartheid regime. So far, They Killed Dulcie has explored why she was assassinated and looked at the corporations, spies and arms dealers who may have had a hand in Dulcie’s murder. As will be seen in the podcast, some of the same corporations Dulcie was investigating have continued to do business with the post-apartheid government. Why were Dulcie September’s comrades, today’s leaders, so eager to make friends of their old enemies? Dulcie, however, has been erased from South Africa’s history books, though not entirely from our memories. They Killed Dulcie but they could not erase her.
Podcast: They Killed Dulcie - Episode 6: Woman in Exile Episode 6. Dulcie September’s life was shaped by struggle against injustice. As a freedom fighter, she boldly confronted gender based discrimination, even amongst her allies. In this episode we take a deeper look at the discrimination Dulcie September’s experienced and reflect on the experiences of women in the struggle for South Africa’s freedom. We hear from writers and thinkers and fighters. Dulcie Septembers role in the struggle has been erased by many. The same can be said of the apartheid supporting Belgian businessman, banker and politician André Vlerick. He was at the centre of the arms money machine – yet his legacy is still celebrated today. We walk the streets in Belgian and ask why? If you haven’t heard the first five episodes of the podcast you can find them here.
For almost two decades starting in the 1970’s the South African embassy in Paris was the centre of a large scale sanctions busting operation. It was connected to the arms dealers, spies and banks that formed part of the arms money machine. In episode five They Killed Dulcie, we find out if this top secret operation was connected to the murder of Dulcie September. On the banks of the river Seine, the South African embassy in Paris was a common site for anti-apartheid demonstrations. Unbeknownst to the activists outside, an entire floor of the embassy housed Armscor staff running a sophisticated sanctions busting operation. They armed the apartheid security forces to the teeth. Moving the cash to buy guns required the complicity of powerful European banks who profited from their role in the arms money machine. The evidence suggests that Dulcie September was investigating parts of this sinister machinery shortly before her murder. If she had succeeded the consequence would have been dire for plutocrats, bankers, and politicians alike. They Killed Dulcie is made by Sound Africa and Open Secrets. They are supported by: The Claude Leon Foundation; Heinrich Böll Stiftung Southern Africa; Joffe Charitable Trust; Luminate; Open Society Foundations & Open Society Foundation for South Africa and Hindenburg Systems.
In the fourth episode of the podcast They Killed Dulcie, the time has come to look at the evidence. What was Dulcie investigating when she was killed? We dust off archival documents found by Open Secrets that provide important clues. These documents once buried in archives across the world help us understand the secret network of intelligence agents, arms dealers and bankers, who made their fortunes by arming and sustaining the apartheid government. We also find Dulcie September's personal notes not seized by intelligence agencies and double agents. Through scribbles and notes we begin to understand how Dulcie was investigating the murky networks of apartheid profiteers which for far too long have remained unexposed. If Dulcie was trying to expose the illicit arms trade connecting South Africa and countries like France was this the reason that an assassin was ordered to have her “removed from the equation?”
In the third episode of “They Killed Dulcie,” we delve into the world of informants and double agents and how the apartheid security forces used them to infiltrate the liberation movements in South Africa and abroad. It remains a sensitive topic in South African politics today – some comrades were also collaborators. Following the assassination of Dulcie September in Paris in 1988, the ANC moved swiftly to install a new man in her old job. Solly Smith, also known as Samuel Khanyile, was to continue Dulcie’s work. But Solly Smith served two masters who were at war with one another. Was a double agent placed in her office immediately after her murder to undo all her work in investigating the sinister world of politicians, spies, arms dealers and bankers? This was not the first time that Dulcie September was in the proximity of a double agent. In the 1960’s she and her comrades were arrested following the infiltration of the National Liberation Front by a police agent. They Killed Dulcie is made by Sound Africa and Open Secrets. They are supported by: The Claude Leon Foundation; Heinrich Böll Stiftung Southern Africa; The Joffe Charitable Trust; Luminate; Open Society Foundations & Open Society Foundation for South Africa and Hindenburg Systems.
On the wall of a grey Parisian apartment building, a small plaque commemorates the life of activist Dulcie September. She lived in the building at the time of her murder in 1988. The plaque reads: “Dulcie September was killed by apartheid.” The second episode of the podcast series They Killed Dulcie continues where episode one left off. The journey begins in a Parisian suburb, but ends in Johannesburg, where former Apartheid era spy Craig Williamson opens the door to the murky world of espionage. Dulcie’s childhood friend, activist Betty van der Heyden recounts the story of Dulcie’s emergence as an activist, she explains how what started as a “study group” became a militant organisation with the intention to overthrow the government. If you haven’t heard the first episode of the podcast you can find it here: https://soundcloud.com/soundafrica/1-themurderscene They Killed Dulcie is made by Sound Africa and Open Secrets. They are supported by: The Claude Leon Foundation; Heinrich Böll Stiftung Southern Africa; The Joffe Charitable Trust; Luminate; Open Society Foundations & Open Society Foundation for South Africa and Hindenburg Systems.
On 29 March 1988 five bullets ended the life of liberation movement activist Dulcie September. After years in prison and decades in exile, she spearheaded anti-Apartheid efforts in France, Switzerland and Luxembourg from a small office in Paris. Why was she killed? Who profited from her murder? Why do her killers roam free? This is the first episode of the podcast series They Killed Dulcie. It's the epic story of the life and death of a struggle hero who appears to have been erased, while some of the people who profited from her murder continue to thrive.
SERIES LAUNCH: 28 MARCH On 29th March 1988 five bullets ended the life of liberation movement activist Dulcie September. Having fled Cape Town she spear-headeded anti-apartheid efforts in France, Switzerland and Luxembourg from a small office in Paris. Why was she killed? who profited from her murder? Why do her killers roam free? Sound Africa and Open Secrets ZA are launching a new eight part investigative podcast series that explores the sinister trail of intrigue which September was uncovering at the time of her murder. Meet the spies, bankers,businessmen, corrupt politicians and comrades whose actions in the past have shaped our present. They Killed Dulcie- but have not erased the memory of her struggle for our freedom.
Waarom werden Dulcie September, Anton Lubowski en Chris Hani vermoord? Onderzoeksjournalist Evelyn Groenink dook in de achtergronden van de moorden op deze Afrikaanse vrijheidsstrijders in de jaren '80 en '90. Nu heeft zij haar werk gebundeld in een boek: ‘Incorruptible'. In Zuid-Afrika was haar boek groot nieuws. Deze week presenteerde zij het in Amsterdam.
Waarom werden Dulcie September, Anton Lubowski en Chris Hani vermoord? Onderzoeksjournalist Evelyn Groenink dook in de achtergronden van de moorden op deze Afrikaanse vrijheidsstrijders in de jaren ’80 en ’90. Nu heeft zij haar werk gebundeld in een boek: ‘Incorruptible’. In Zuid-Afrika was haar boek groot nieuws. Deze week presenteerde zij het in Amsterdam.
Programmes du 31 mail 2007 http://radio-cartable.ouvaton.org/article.php3?id_article=226 Dans le cadre d’un projet organisé autour du thème de la peur et proposé par le théâtre Antoine Vitez, les CM2 de l’école Dulcie September ont travaillé régulièrement cette année avec l’artiste plasticienne Laeticia Zuccarelli pour réaliser deux films d’animation. Aujourd’hui, et en pleine actualité cannoise, ils vous aident à comprendre comment ils ont réussi à mener à bien cette extraordinaire expérience et vous dévoilent en exclusivité les différentes étapes de leur projet. Grand écran sur la réalisation de films d’animation qui font peur !
Programmes du 24 mail 2007 http://radio-cartable.ouvaton.org/article.php3?id_article=224 Dans le cadre d’un projet organisé autour du thème de la peur et proposé par le théâtre Antoine Vitez, les CM2 de l’école Dulcie September ont travaillé régulièrement cette année avec l’artiste plasticienne Laeticia Zuccarelli pour réaliser deux films d’animation. Aujourd’hui, et en pleine actualité cannoise, ils vous aident à comprendre comment ils ont réussi à mener à bien cette extraordinaire expérience et vous dévoilent en exclusivité les différentes étapes de leur projet. Grand écran sur la réalisation de films d’animation qui font peur !