Southernmost country in Africa
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Les journalistes et experts de RFI répondent également à vos questions sur l'inquiétude de l'Égypte quant à la crise soudanaise, sur le retour éventuel de Messi au FC Barcelone et sur l'entretien téléphonique entre les présidents ukrainien et chinois. CPI : l'Afrique du Sud va-t-elle arrêter Poutine ? Après avoir annoncé le retrait de son pays de la Cour pénale internationale, le président sud-africain, Cyril Ramaphosa, s'est finalement rétracté. La présidence invoquant dans un communiqué une « erreur » de communication. Comment expliquer ce revirement ? Vladimir Poutine, sous le coup d'un mandat d'arrêt de la CPI, doit se rendre en Afrique du Sud pour un sommet des BRICS en août. Les autorités sud-africaines se sont-elles exprimées sur la visite du président russe ? Avec Romain Chanson, correspondant de RFI à Johannesburg. Soudan : pourquoi l'Égypte soutient Al-Burhan ? Le Caire s'est dit prêt à jouer un rôle de médiation dans le conflit au Soudan malgré le soutien qu'elle apporte au général Al-Burhan. Pourquoi l'Égypte est-elle proche de l'armée régulière soudanaise ? Compte tenu de cette proximité, le pays peut-il jouer un rôle de médiateur ? Avec Houda Ibrahim, journaliste au service Afrique de RFI. FC Barcelone : un retour de Messi est-il possible ? Javier Tebas, le président de la Liga s'est déclaré pessimiste pour une signature de Lionel Messi au FC Barcelone. Pourquoi un retour de la star argentine dans son ancien club semble compromis ? Le joueur pourrait-il rester au Paris-Saint-Germain ? Avec Victor Missistrano, journaliste au service des sports de RFI. Guerre en Ukraine : une délégation chinoise bientôt à Kiev Le président chinois Xi Jinping, et son homologue ukrainien, Volodymyr Zelensky, se sont entretenus par téléphone pour la première fois depuis l'invasion de la Russie. Pourquoi la Chine accepte-t-elle de parler avec les Ukrainiens après de nombreux refus ? Que peut-on attendre de la délégation chinoise qui doit se rendre à Kiev ? Avec Emmanuel Lincot, sinologue, professeur à l'Institut catholique de Paris, chercheur associé à l'IRIS, l'Institut des Relations internationales et stratégiques.
Raconter l'histoire de l'Afrique du Sud à travers de grandes tapisseries ? C'est ce que font les artistes du projet Keiskamma. Une organisation crée en 2000 dans le village isolé et pauvre d'Hamburg dans la province du Cap Oriental. À travers cet art décoratif, la communauté de Keiskamma raconte ses drames, ses combats et sa colère. « Les Tapisseries de Keiskamma ou la politique au bout du fil », c'est un Grand reportage de Romain Chanson en Afrique du Sud.
Près de 200 personnes ont été tuées au Soudan où la lutte pour le pouvoir des deux généraux aux commandes depuis le putsch de 2021 s'intensifie. Les avions de l'armée du général al-Burhane, dirigeant de facto du pays depuis le putsch de 2021, tentent de venir à bout des tirs des blindés des paramilitaires des Forces de soutien rapide (FSR) du général Mohamed Hamdane Daglo. L'analyse à suivre de Hasni Abidi, directeur du Centre d'études et de recherche sur le monde arabe et méditerranéen.
C'est aujourd'hui la Journée internationale du sport au service du développement et de la paix, qui consacre l'importance du rôle du sport pour créer des ponts entre les nations. Des athlètes ont profité de leur aura pour défendre des causes, sans être forcément bien reçus. En 1968, Mexico accueille les Jeux olympiques. L'Américain Tommie Smith vient de gagner le 200 mètres. Sur le podium au côté de l'athlète John Carlos, les deux Afro-Américains lèvent leurs poings pour protester contre les inégalités raciales. Tommie Smith est en réalité membre de l'Olympic Project for Human Rights, qui propose un boycott tant que les droits des afro-américains ne seront pas respectés. De leur podium ce 17 octobre 1968, la foule leur répond par des applaudissements et des sifflets. Tommie Smith et John Carlos sont exclus à vie des Jeux par le CIO. En 1995, l'Afrique du Sud remporte la Coupe du monde de rugby. Une victoire qui apparaît comme un symbole contre l'Apartheid ...
Alors que la justice sénégalaise a condamné, jeudi 30 mars, l'opposant Ousmane Sonko à deux mois de prison avec sursis et une amende pour diffamation à l'encontre de Mame Mbaye Niang, ministre du Travail, ce dernier a annoncé son intention d'interjeter appel contre cette décision.
Alors que toutes les nations africaines ou presque boycottent très officiellement le régime d'apartheid d'Afrique du Sud, Jonas Savimbi appuie lui sa stratégie de conquête du pouvoir en Angola sur le régime de Pieter Botha. Face à l'indignation de la communauté internationale, il brandit la realpolitik. Hors de question de se passer de cette aide précieuse qui lui permet de tenir tête au régime de Luanda.
On le surnommait "Blade Runner", il a été condamné à 13 ans de prison pour le meurtre de sa compagne. Oscar Pistorius, le coureur paralympique sud-africain, a purgé la moitié de sa peine et pourrait être libéré. Cest aujourd'hui qu'une commission se réunit pour décider d'une éventuelle libération anticipée. En juillet 2012, aux JO de Londres, Oscar Pistorius réalise son rêve : l'homme amputé sous les deux genoux concourt aux côtés de valides. Il remporte ensuite deux médailles d'or aux Jeux Paralympiques, sept en tout depuis 2004.C'est un héros national en Afrique du Sud. Et puis, moins d'un an plus tard, tout bascule ... Oscar Pistorius tue sa compagne dans la nuit du 13 au 14 février 2013.
Ce « tournoi international des mamies » a rassemblé des équipes de Zambie, du Zimbabwe, du Mozambique, des États-Unis, de la France et d'Afrique du Sud. Ces grands-mères, âgées de 60 ans et plus, ont joué des coudes sous un soleil de plomb pour prouver que le grand âge peut produire de grandes sportives, et qu'un petit tournoi n'a rien à envier aux grandes compétitions. De notre envoyé spécial à Tzaneen, Des hymnes, un stade en ébullition, et des vuvuzelas... On pourrait se croire en 2010 lorsque l'Afrique du Sud accueillait la Coupe du monde de football. C'est en fait le premier tournoi international des « mamies du foot ». Une compétition qui n'a pas de complexe et où les participantes s'amusent à imiter les plus grands. Kwena Ngoma, 68 ans, se fait appeler Messi. « Les gens disent que je joue comme Messi ! Je suis tellement heureuse quand autant de monde m'appelle comme ça, ça me fait sentir spéciale. Quand l'Afrique du Sud, quand le continent, quand le monde m'appellent Messi, ça veut dire que j'accomplis quelque chose de grand », explique-t-elle. L'autre exploit de cet événement, c'est l'existence même d'un tel tournoi. Il est porté par Mama Beka, aussi appelée la « Mère Thérèsa du Limpopo », la province où se déroule le tournoi. Elle s'est donnée corps et âme pour organiser ces rencontres. Et le public est venu en nombre. « Je ne m'attendais pas à ça, s'étonne Mama Beka. Notez bien, c'est le premier tournoi international de ce genre, même la Fifa, quand ils ont organisé leur premier tournoi de foot, il n'était pas aussi important. Je crois qu'ils avaient commencé avec quatre pays ; moi, je commence avec six... » Cette ambiance de Ligue des champions donne des ailes. Les mamies françaises se prennent à rêver depuis qu'elles ont atteint les quarts de finale. Mais à la mi-temps, le doute s'empare des joueuses. Elles n'arrivent pas à marquer. « Il fait super chaud. Et puis là, on est beaucoup à être blessées. Moi, derrière, j'ai des douleurs aux genoux, aux chevilles... Là, je fais ce que je peux, mais on espère bien gagner », souhaite l'un des « Bleues ». Un sport au-delà des âges La France s'incline finalement aux tirs au but. Mais des camarades sud-africains sont présents pour réconforter les joueuses. « Cela fait partie du jeu de perdre aux penaltys... Souvenez-vous de ce qui s'est passé lors de la finale France-Argentine. Patricia, tu as bien joué, je t'ai regardée », dit l'un deux. La compétition continue et ce sont deux équipes américaines qui se retrouvent en finale. Aux États-Unis, les équipes de « mamies foot » ont parfois plus de 30 années d'existence. Le soccer n'a plus d'âge, confirme Catherine Steiner, franco-américaine. « C'était avec, au départ, quelques personnes et puis petit à petit, le groupe a augmenté. Nous sommes maintenant probablement 100, 110, dans la région du Massachusetts, là où j'habite. » Le premier tournoi international des grand-mères a donc été remportée par une équipe américaine. Les joueuses se disent déjà prêtes à défendre leur titre dans deux ans. Il est question de s'affronter en Zambie.
La revue de presse internationale - Les correspondants d'Europe 1
Chaque jour, les correspondants d'Europe 1 font le tour de l'actualité internationale.
durée : 00:15:57 - Journal de 8 h - Le président sud-africain Cyril Ramaphosa a déclaré ce jeudi soir l'état de catastrophe nationale pour tenter d'endiguer la profonde crise de l'électricité. Elle mine le quotidien et l'économie de la première puissance industrielle du continent.
durée : 00:03:02 - Géopolitique - par : Pierre Haski - La Russie a fait de l'Afrique la cible principale de sa diplomatie d'influence. Au Sahel, elle mène campagne avec succès contre la présence française, tandis que son ministre des Affaires étrangères est reçu avec les honneurs en Afrique du Sud, au nom d'une fidélité au passé.
durée : 00:03:02 - Géopolitique - par : Pierre Haski - La Russie a fait de l'Afrique la cible principale de sa diplomatie d'influence. Au Sahel, elle mène campagne avec succès contre la présence française, tandis que son ministre des Affaires étrangères est reçu avec les honneurs en Afrique du Sud, au nom d'une fidélité au passé.
Le porte-parole du gouvernement du Burkina Faso a confirmé que Ouagadougou avait demandé le départ des troupes françaises basées dans le pays dans un délai d'un mois. Mais Paris a répondu attendre des clarifications de la part du président Traoré. "Les forces françaises sont basées à Ouagadougou sur la demande du Burkina Faso. Cette dénonciation est dans l'ordre normal des choses, prévue dans les termes de l'accord militaire".
Tous les jours, les journalistes et correspondants de RFI ainsi que des spécialistes répondent à vos questions sur l'actualité. Ce matin : Israël : comment expliquer ses frappes récurrentes sur le territoire syrien ? Par Sami Boukhelifa, correspondant permanent de RFI à Jérusalem. Cameroun : lutte contre la corruption. Par Polycarpe Essomba, correspondant de RFI à Yaoundé. Venezuela : comment expliquer le rapprochement politique initié par Nicolas Maduro avec les Etats-Unis ? Par Nicolas Posado, docteur en sciences politiques à l'université Paris-8, spécialiste du Venezuela. BRICS : les défis de la présidence de l'Afrique du Sud. Par Thierry Apoteker, Président de TAC Economics, société indépendante de recherche économique spécialisée sur les pays émergents. * Par téléphone : de France : 09 693 693 70 de l'étranger : 33 9 693 693 70 * Par WhatsApp : +33 6 89 28 53 64 N'OUBLIEZ PAS DE NOUS COMMUNIQUER VOTRE NUMÉRO DE TÉLÉPHONE (avec l'indicatif pays). Pour nous suivre : * Facebook : Rfi appels sur l'actualité * Twitter : @AppelsActu
En début de semaine, les autorités de Kinshasa annonçaient le démantèlement d'un réseau d'espionnage à la télévision. Devant les caméras, quatre hommes arrêtés et accusés : deux rwandais et deux congolais. Selon les autorités ces hommes préparaient un attentat et avaient infiltrés des cercles influents. Ce vendredi, Kigali se dit « très préoccupé » par l'arrestation de ceux deux hommes par les renseignements congolais et avait déjà demandé leur libération en novembre.
Tous les jours, les journalistes et correspondants de RFI ainsi que des spécialistes répondent à vos questions sur l'actualité. Ce matin : Afrique du Sud : quelles sanctions pour les auteurs de l'agression raciste contre deux adolescents noirs ? Par Claire Bargelès, correspondante de RFI en Afrique du Sud. Russie : le pays a-t-il les moyens de ne plus vendre son pétrole aux pays ayant accepté le plafonnement de son prix ? Par Elsa Vidal,cheffe du service en langue russe de RFI. Italie : le navire humanitaire Ocean Viking et ses 113 passagers a pu accoster en Italie, quel accueil des migrants depuis l'arrivée au pouvoir de Giorgia Meloni ? Par Fabienne Lassalle, directrice adjointe de SOS méditerranée. Ethiopie : y a-t-il un apaisement des tensions entre l'Ethiopie et le Tigré ? Par René Lefort, chercheur indépendant spécialiste de l'Ethiopie. * Par téléphone : de France : 09 693 693 70 de l'étranger : 33 9 693 693 70 * Par WhatsApp : +33 6 89 28 53 64 N'OUBLIEZ PAS DE NOUS COMMUNIQUER VOTRE NUMÉRO DE TÉLÉPHONE (avec l'indicatif pays). Pour nous suivre : * Facebook : Rfi appels sur l'actualité * Twitter : @AppelsActu
Deux mois après l'accord signé entre l'Éthiopie et les rebelles de la région du Tigré, une délégation du gouvernement s'est rendue dans la région pour "superviser l'application des principaux points de l'accord de paix". Une première visite officielle après deux ans de conflit meurtrier.
Qu'est-ce que l'on boit pour les fêtes en Afrique du Sud ? Nombre de repas devraient commencer par une coupe de vin pétillant : le Méthode Cap Classique, dit aussi « MCC ». Une appellation déposée en 1992 pour se différencier du Champagne, qui est une appellation protégée, exclusive à la France. Le Méthode Cap Classique emprunte certains des cépages du champagne : le Chardonnay et le Pinot Noir. C'est un vin pétillant qui est consommé pour faire la fête et pour célébrer les grandes occasions.
Elle a franchi le pas, sans circonlocutions diplomatiques. Et le journal Le Pays, au Burkina parle aussi d'une sortie calculée mais risquée. C'est calculé d'abord, puisque Le Pays rappelle qu'un nouveau rapport de l'ONU devrait à nouveau accuser Kigali de soutenir directement la rébellion du M23 dans les heures qui viennent. Condamner maintenant, c'est donc simplement prendre les devants. Mais c'est risqué aussi, rappelle Le Pays, qui regarde quelques années en arrière. Cela peut provoquer une brouille entre Paris et Kigali, alors que les relations sont en voie de normalisation. Le journal se souvient qu'Emmanuel Macron avait soutenu la candidature de Louise Mushikiwabo à la tête de l'Organisation internationale de la francophonie, en rappelant que tout cela avait « favorisé » le déploiement de troupes rwandaises au Mozambique, où la France a des intérêts dans un projet d'exploitation gazière. Paris prend un risque en jetant cette pierre dans le jardin de Paul Kagamé, qui n'hésite pas parfois à répondre du tac au tac. En Afrique du Sud, la victoire de Cyril Ramaphosa au Congrès de l'ANC L'éditorialiste du Mail & Guardian qui reconnaît son erreur, d'abord, et qui prie pour la suite. « Quand Cyril Ramaphosa a finalement remporté son siège tant convoité à la tête du parti il y a cinq ans, j'ai cru, écrit Ron Derby, j'ai cru qu'il se comporterait comme un homme qui n'est là que pour un seul mandat. Un homme que sa courte victoire contraindrait à prendre des décisions difficiles et uniques, les seules qui lui permettraient de léguer un héritage convenable à l'ANC. Mais au lieu de ça, il a joué sa réélection. Il a tenu la barre même quand le monde s'effondrait autour de nous, une pandémie de Covid et un cancer de corruption. Et il a eu raison, admet le journal, il a eu raison puisqu'il a été réélu. Au mieux, il lui reste donc cinq ans à la tête du pays. Qu'allez-vous faire, demande le Mail & Guardian, pour sauver votre héritage ? » « L'élu de Neslon Mandela » a beaucoup, beaucoup de travail à faire s'il veut se racheter aux yeux de celles et ceux qui ont cru en lui. « Le président sud-africain a même une chance de pendu, écrit le site Wakat Séra. Le ciel ne lui tombera pas sur la tête... pas dans l'immédiat ». Wakat Séra se demande si cette réélection n'est pas une manière pour les affidés de l'actuel chef de l'État de mettre des barrières autour de Cyril Ramaphosa, qui est dans le viseur de la justice. Mais le site regarde les chiffres : Ramaphosa 2 476 voix, Zweli Mkizhe 1 897. L'écart est loin d'être abyssal, « preuve que l'opération sauvetage du soldat Cyril n'a pas été des plus simples ». Le président demeure embarrassé par ce scandale au parfum de corruption, ramenant à la surface les mêmes causes qui ont produit les mêmes effets ayant emporté le vieux Zuma. Katumbi sur la ligne de départ en RDC Une caricature signée Cash sur le site Actualite.CD. Des sprinteurs, de dos, mais on lit leur nom sur leur maillot. Entre autres : Fatshi, le diminutif du président congolais Félix Tshisekedi ; Muzito, et un homme, chapeau à large bord, MKC floqué sur le torse, qui les rejoint en levant les bras... Moïse Katumbi en candidat déclaré. Et puis sur le bord de la piste, on voit un homme qui gratte sa chevelure blanche. On lit « Panzi / Nobel » sur son dossard et le speaker de la course qui hurle dans son mégaphone : « Le docteur Mukwege hésite ! Il dit attendre la réponse de son marabout ! Le peuple ! » Au Maroc, une trentaine de visages tout sourire Au milieu de l'image, l'hôte de ces lieux, le roi du Maroc Mohammed VI. Dans la salle du trône du palais royal à Rabat, le prince héritier et le prince Moulay Rachid à ses côtés, tous les trois en costume noir. Et une trentaine de costumes bleu nuit, ce sont bien sûr les joueurs de la sélection nationale. Ils ont tous au revers de leur veste le Ouissam, la décoration dont le roi vient de les affubler. Les joueurs, mais aussi le coach Walid Regragui, le président de la Fédération, le staff technique et médical, tout est à lire dans le journal Le Matin. Des Lions demi-finalistes du dernier Mondial, acclamés à leur retour mardi par des dizaines de milliers de fans.
Ce lundi 19 décembre, la taxe carbone de l'UE, face à laquelle l'Afrique du Sud dénonce un unilatéralisme européen, a été décryptée par Benaouda Abdeddaïm dans sa chronique, dans l'émission Good Morning Business, présentée par Laure Closier et Christophe Jakubyszyn, sur BFM Business. Retrouvez l'émission du lundi au vendredi et réécoutez la en podcast.
Le président sud-africain Cyril Ramaphosa a affiché vendredi sérénité et autorité à l'ouverture du congrès de l'ANC, parti historique au pouvoir, à la veille d'un vote crucial visant à désigner son prochain leader et le probable futur chef d'État du pays. Embourbé dans un scandale depuis des mois, l'actuel président a échappé en début de semaine à un vote de destitution au Parlement quand l'ANC majoritaire a fait corps autour de lui, imposant à ses élus de le protéger.
Dans cet extrait, Aurore nous parle du budget. Pour écouter l'épisode en entier : la partie 4 du Tour du Monde en entier - Australie, Afrique du Sud, Mozambique. Tour du monde en famille entre la Colombie et le Mozambique - partie 4 Pour écouter la partie 1 du Tour du Monde - Colombie, Galapagos Tour du monde en famille entre la Colombie et le Mozambique
Dans cet extrait, Aurore nous parle de l'Afrique du Sud. Pour écouter l'épisode en entier : la partie 4 du Tour du Monde en entier - Australie, Afrique du Sud, Mozambique. Tour du monde en famille entre la Colombie et le Mozambique - partie 4 Pour écouter la partie 1 du Tour du Monde - Colombie, Galapagos Tour du monde en famille entre la Colombie et le Mozambique
Dans l'est de la République démocratique du Congo, alors que les combats font rage, la population doit faire face à une nouvelle menace, celle du choléra. La population continue de fuir les combats et dans les camps de déplacés. D'après Médecins sans frontières, le nombre de cas a augmenté de façon inquiétante aux cours de dix derniers jours.
On se retrouve pour le dernier épisode de la saga d'Aurore en tour du monde en famille. Si vous n'avez pas écouté les précédents, mettez sur pause, prenez un thé, voire 2 ou 3, et commencez par les épisodes 72, 73 et 74 ! Il fallait bien ça pour que Aurore nous raconte son année autour du monde avec son mari Axel et leurs filles Charlotte et Juliette. Un an pendant lequel ils ont fait 12 étapes : Colombie, Galapagos, Pérou, Bolivie, Argentine, Etats-Unis, Polynésie, Cambodge, Vietnam, Australie, Afrique du Sud et Mozambique. Nous nous sommes quittés la semaine dernière aux portes de l'Australie, un pays tant espéré qu'ils y sont restés 2 mois ! C'est là que nous reprenons notre conversation qui nous mènera ensuite en Afrique, un continent pas du tout prévenu… Comme d'habitude. Allez c'est parti pour la dernière partie du carnet de voyages d'Aurore autour du monde. ------------ Retrouvez Aurore Instagram : @bogotarangun blog : www.bogotarangun.com ------------
durée : 00:14:18 - Les Enjeux internationaux - par : Baptiste Muckensturm - Au centre d'un scandale de fraude fiscale, le président de l'Afrique du Sud Cyril Ramaphosa est sorti renforcé d'un débat autour de son éventuelle destitution à l'African National Congress. Au sommet de l'Etat, les querelles pour les successions politiques se suivent et se ressemblent. - invités : Marianne Séverin Experte de l'Afrique du Sud au laboratoire Les Afriques dans le Monde (LAM) à Sciences Po Bordeaux
C'est le début d'une semaine particulièrement délicate pour le président sud-africain. Son parti, l'ANC, se réunit aujourd'hui pour évoquer le sort de Cyril Ramaphosa. Le Parlement, lui, se retrouvera demain (6 décembre 2022) pour une session extraordinaire afin de lancer ou non une procédure de destitution. Depuis plusieurs mois, le chef de l'Etat fait face à un scandale au parfum de corruption, lui qui était justement arrivé au pouvoir sur la promesse de lutter contre la corruption. Que va-t-il se passer maintenant ? Peut-il rester à son poste ? Ou sera-t-il contraint de prendre la porte ? Décryptage avec : - Marianne Séverin, chercheuse spécialiste de l'Afrique du Sud, au Laboratoire des Afriques dans la monde (LAM) de Sciences Po Bordeaux - Cécile Perrot, maîtresse de conférences à l'Université Rennes 2 spécialiste de l'enseignement supérieur en Afrique du Sud.
Le chef de l'État sud-africain pourrait être poussé à la démission. Cyril Ramaphosa est empêtré dans une histoire rocambolesque : le Parlement doit se prononcer sur un rapport relatant un cambriolage de plusieurs centaines de milliers de dollars en liquide qui a eu lieu chez lui courant 2020. Une affaire qui embarrasse le parti au pouvoir. Le Congrès national africain (ANC) doit se réunir le 16 décembre pour désigner son futur chef.
La revue de presse internationale - Les correspondants d'Europe 1
Chaque jour, les correspondants d'Europe 1 font le tour de l'actualité internationale.
Malgré l'interdiction de manifester, des centaines de personnes ont défilé à Goma, dans le Nord Kivu, en RD Congo, jeudi avant d'être dispersés par les forces de l'ordre. Les protestataires réclamaient, entre autres, la levée de l'embargo sur les armes sur la RD Congo. Les détails d'Aurélie Bazzara Kibangula, avec les images de Justin Kabumba, à Goma.
durée : 00:04:12 - Sous les radars - par : Sébastien LAUGENIE - Des centaines de manifestants, notamment à Pretoria, ont protesté aujourd'hui contre la libération annoncée de l'assassin du militant anti-apartheid Chris Hani, blessé hier à l'arme blanche en prison, une libération qui réveille des souvenirs douloureux en Afrique du Sud.
durée : 00:04:12 - Sous les radars - par : Sébastien LAUGENIE - Des centaines de manifestants, notamment à Pretoria, ont protesté aujourd'hui contre la libération annoncée de l'assassin du militant anti-apartheid Chris Hani, blessé hier à l'arme blanche en prison, une libération qui réveille des souvenirs douloureux en Afrique du Sud.
Fill'Expats t'embarque en Afrique du Sud, plus précisément à Cap Town. Aujourd'hui, c'est Lauren qui nous partage son expérience. Cette Française est habituée aux déménagements car son papa était fréquemment re-localisé, de part son métier, mais toujours en France. La découverte fait plus partie de son vocabulaire que le mot attachement. C'est donc naturellement qu'elle a commencé ses stages scolaires dans le domaine du tourisme, plus précisément dans des agences de voyage locales et décide d'y faire carrière. Cette industrie, quasi de niche, l'a amenée à découvrir le Maroc, le Canada et l'Australie, avant de poser ses valises au Cap. Elle revient sur l'aspect administratif de son immigration car là-bas, même si le visa est long à avoir, le visa de travail est la clef pour pouvoir y rester. Elle va également partager en toute transparence la vie en Afrique du Sud et nous parler de son ressenti face à l'insécurité. Il faut avoir un véhicule pour se déplacer car les trottoirs sont inexistants, en plus de la haute recommandation de pas se déplacer à pied. Enfin, elle évoque les coupures générales d'eau et d'électricité qui obligent les habitants de l'Afrique du Sud à savoir gérer leur quotidien en fonction de ces contraintes. Puis il y a le revers de cette image, elle nous parle avec son œil d'experte du voyage : la route des vins, les paysages magnifiques, les safaris, la nature présente en ville et le fait que l'Afrique du Sud fait partie des tops destinations pour les lunes de miel, le savais-tu ? L'Afrique du Sud est très riche par son histoire fortement marquée par les divers colonialismes et le sort des locaux. C'est un mélange entre différentes races : les blancs, les noirs et les entre deux. Même si le temps de l'apartheid est “ancien”, les marques sont encore présentes. La différence s'exprime dans les lieux d'habitation, dans les habitudes de transport, et dans les langues parlées. Plus de 10 langues officielles représentatives des influences entre les ethnies et les peuples.
Suite du témoignage de Lauren… L'Afrique du Sud, au travers de ses très beaux paysages, est également un quotidien qui rappelle que les ressources naturelles sont un luxe de les avoir. Ces coupures affectent toute la ville : depuis l'individu chez lui que les restaurants, en passant par les feux tricolores de la ville. Lauren nous raconte la période de confinement en Afrique du Sud. Le gouvernement a mis en place des restrictions peu communes comme la limitation voir l'arrêté de vente d'alcool et de cigarette qui auraient fait grossir le nombre de malades dans les hôpitaux, par effet boule de neige. Il faut rappeler que l'Afrique du Sud a eu peu de cas comparés à d'autres pays. Elle dénonce le raccourci qu'ont fait les médias entre la découverte d'un variant et le pays en lui-même. Cette mise en lumière sur le pays a renforcé les craintes des futurs touristes à venir au Cap, et petit à petit ces conditions n'ont pas aidé la société de tourisme pour laquelle Lauren travaillait, à se maintenir. Suite à ces évènements et son retour en France, elle se pose des questions sur ses envies. Repartir pour sûr, mais quels seront ses besoins, ses critères de choix de la paix. Elle cite la sécurité et la stabilité et a surtout l'envie de continuer dans la même industrie. Elle termine par ses conseils aux futures expatriées souhaitant s'envoler en Afrique du Sud : on y retrouve une belle communauté d'entraide entre francophones, partir avec un visa de travail facilite la vie, et finit par nous faire rêver par la beauté des safaris.
Guerre des Boers, Grand Trek, apartheid, contrôle de l'ANC, l'histoire de l'Afrique du Sud est marquée par de nombreuses confrontations. Le pays connait aujourd'hui une dépression économique et sociale de grande ampleur dont la spirale de la violence n'est qu'une des manifestations. Entretien avec Bernard Lugan, africaniste, auteur de nombreuses publications sur l'Afrique du Sud dont une Histoire de l'Afrique du Sud parue chez Ellipses. Emission présentée par Jean-Baptiste Noé.
Parmi les victimes des dérèglements climatiques, la région de Durban, située sur la façade est de l'Afrique du Sud, régulièrement frappée par les inondations. Celles d'avril dernier ont été particulièrement meurtrières, avec plus de 440 personnes décédées. En prévision de futures catastrophes, la municipalité et l'une des universités de la ville veulent s'inspirer d'un travail mené avec un quartier informel pour essayer de préparer au mieux les populations. De notre envoyée spéciale à Durban, Le bidonville de Quarry Road s'est développé sur les berges d'une rivière au nord de la ville. Déjà touchée par les inondations de 2019, la zone a vu de nouvelles maisons en tôle être emportées par celles de cette année. Nomandla, 35 ans, est encore très émue lorsqu'elle contemple le trou où se trouvait sa construction : « Ça, c'était le passage de ma maison, là où vous voyez les tuyaux arrachés, là-bas », indique-t-elle. « C'était vraiment un jour horrible. On a juste pu prendre nos documents avant de fuir. Et au matin, tout était parti. » ► À lire aussi : Afrique du Sud: après les inondations, Durban évalue les dégâts Cependant, les inondations d'avril n'ont pas fait de victimes directes dans le bidonville. Alors que l'université du KwaZulu-Natal étudie depuis une dizaine d'années les relations de cette communauté avec la rivière, un système d'alerte a vu le jour, grâce à des données fournies par la municipalité. Et des résidents qui travaillent avec les chercheurs, comme Zandile, ont pu avertir leurs voisins : « Surtout les gens qui habitent sous ce pont, on leur a dit qu'il fallait qu'ils aillent dans un endroit sûr. S'il n'y avait pas eu ce système, beaucoup plus de personnes seraient allées se coucher chez elles et seraient mortes dans leurs maisons. Plus on a de connaissances autour des inondations, plus on peut faire preuve de prudence. » Des inondations qui vont se répéter à l'avenir Le service météorologique national avait pourtant lui aussi sonné l'alarme, mais si un travail en amont n'a pas été fait auprès des populations vulnérables, elles ne sauront pas comment réagir. Pour Cathy Sutherland, de l'université du KwaZulu-Natal, c'est cet échange avec les communautés qui doit faire partie de la solution pour l'avenir : « On a déjà observé, auparavant, à Durban, par exemple lors des émeutes, comment dans de nombreux quartiers les communautés se sont organisées et ont protégé la ville. Mais on ne se repose pas suffisamment sur ça, car on ne construit pas de partenariats entre ces initiatives communautaires et les autorités locales. » Selon le World Weather Attribution, des événements comme celui d'avril dernier sont amenés à être plus fréquents et plus intenses dans la région, à cause du dérèglement climatique. Se pose donc aussi la question du déménagement des habitants des zones à risque. Mais pour Nomandla, c'est un point difficile à résoudre : « Ce n'est pas évident de quitter ce quartier informel, parce que c'est tout ce qu'on peut se permettre. C'est près du centre, près des écoles, et le prix des transports pour aller en ville est abordable. » La municipalité et l'université souhaitent désormais étendre ce travail d'alerte et de sensibilisation des habitants à d'autres zones à risque.
15 ans pour le « Super Moscato Show » et toujours pas une ride ! On ne change pas une équipe qui gagne : Vincent Moscato sera de nouveau épaulé par sa Dream Team composée de Pierre Dorian, Adrien Aigoin, Éric Di Meco, Maryse Ewanjé-Epée, Denis Charvet et Stephen Brun. Deux nouvelles arrivées feront leur entrée dans l'équipe. Marion Bartoli, la championne de Wimbledon 2013 et dernière française à avoir remporté un Grand Chelem, rejoindra la Dream team pour commenter, analyser et débattre sur l'actualité et les événements sportifs qui rythmeront cette année. Le pilote français Esteban Ocon interviendra également cette saison autour de chaque Grand Prix de Formule 1 !
Ça y est : le XV de France a battu tout le monde. Au terme d'un match d'une violence rare, les Bleus ont renversé le monstre sud-africain. Comment ? Le succès est-il tactique, physique ou mental ? Et les leaders ont-ils été à la hauteur ? Les Potos vous expliquent tout. Casting : Christophe Cessieux Wilfried Templier, Denis Charvet, Pierre AmmicheRealisateur : Kevin Paugam
Le grand débat sportif du week-end ! Tous les samedis et dimanches de 9h à 12h, « Les Grandes Gueules du Sport » donneront un avant-goût des week-ends sport sur RMC. Christophe Cessieux sera aux côtés des consultants Olivier Girault, David Douillet, Marie Martinod et Stephen Brun. Cette année, le capitaine de l'Équipe de France de basketball Nicolas Batum s'ajoute à la Dream Team Sport dans ce rendez-vous 100% sport, pour échanger et débattre sans tabou sur l'actualité sportive !
La revue de presse internationale - Les correspondants d'Europe 1
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Le XV de France a été poussif, maladroit, inconstant ... mais il a assuré une 11e victoire consécutive face à l'Australie. Une victoire pleine de défaut mais une victoire quand même. Les Potos reviennent sur ce court mais précieux succès tricolore. Reste une question : cette équipe de France est-elle prêt à défier les champions du monde sud-africains ? Et quelles seront les chances françaises face à l'une des meilleures nations du monde ? Casting : Christophe Cessieux Wilfried Templier, Denis Charvet, Manu MassicardProducteur : Pierre Ammiche
Le charbon est un pilier de l'économie sud-africaine, il emploie près de 100.000 personnes et fournit 80% de l'électricité. Mais son avenir est incertain: l'économie la plus industrialisée d'Afrique est appelée à se sevrer de ce combustible émetteur de carbone, pour faire sa part dans la lutte contre le réchauffement. L'an dernier, le gouvernement a obtenu 8,5 milliards de dollars de prêts et subventions d'un groupe de pays riches pour financer la transition vers des solutions plus écologiques. Des négociations tendues sur la manière dont l'argent doit être dépensé devraient se conclure avant la COP27 de novembre en Egypte. Dans cet épisode, on part à une heure de la capitale en voiture, dans la province de Mpumalanga réputée pour sa faune et sa flore mais aussi pour ses mines de charbon. Sur place, la transition vers les énergies renouvelables commence très timidement car beaucoup ne veulent pas se laisser imposer le calendrier de la communauté internationale. Sur le terrain: Zama Luthuli, Lucas Sola et John Mkhize. Réalisation: Michaëla Cancela-Kieffer Sur le Fil est le podcast quotidien de l'AFP. Vous avez des commentaires ? Ecrivez-nous à podcast@afp.com ou sur notre compte Instagram. Vous pouvez aussi nous envoyer une note vocale par Whatsapp au + 33 6 79 77 38 45. Pour découvrir les coulisses de l'AFP et les récits de nos reporters et photographes sur leurs expériences sur le terrain, écoutez notre playlist “Les Coulisses du Fil”. Si vous aimez, abonnez-vous, parlez de nous autour de vous et laissez-nous plein d'étoiles sur votre plateforme de podcasts préférée pour mieux faire connaître notre programme !
L'une des plus grandes richesses du Lesotho, ce sont ses réserves d'eau. Ce petit pays enclavé en Afrique du Sud tire la majeure partie de ses revenus du détournement de son eau vers le voisin sud-africain. Ce partenariat remonte à 1986, quand Sud-Africains et Lesothiens ont convenu de la construction d'infrastructures gigantesques pour assurer la distribution de l'eau, qui permet aussi la production d'électricité. Un projet indispensable aux deux pays. De notre correspondant à Maseru C'est l'immeuble le plus haut du centre-ville de la capitale Maseru et il appartient à l'autorité de développement des hauts plateaux du Lesotho (LHDA), l'organisme qui s'occupe du captage des eaux, de leur retenue et de leur transfert jusqu'à la frontière avec l'Afrique du Sud. Ce projet pharaonique dépend de la bonne relation entre les deux pays, explique Masilo Phakoe, son porte-parole : « C'est l'un des plus beaux exemples où deux pays travaillent ensemble pour exploiter une ressource naturelle de manière pacifique et de façon à bénéficier au développement économique des deux pays. De nombreux pays du monde sont venus dans la région et au Lesotho en particulier pour apprendre comment on fait. » Depuis le lancement du projet en 1986, le Lesotho a perçu 757 millions d'euros de royalties pour le transfert des eaux vers l'Afrique du Sud. Certains pensent que Pretoria ne paie pas assez cher ce service indispensable. La province du Gauteng, qui comprend Johannesburg et Pretoria, est directement alimentée par les eaux des barrages du Lesotho, pays montagneux qui s'élève à plus de 3 000 mètres d'altitude. Ce fut d'ailleurs l'un des thèmes des élections générales qui se sont tenues le 7 octobre pour renouveler l'Assemblée nationale. ► À lire aussi : Élections législatives au Lesotho, pays pauvre, violent et politiquement fragmenté « Tous les partis promettaient de changer les choses, pour percevoir plus de royalties. Ils parlent de revoir les traités. Ils pensent que l'Afrique du Sud est trop puissante. Mais il faut sans cesse rappeler que ce n'est pas vrai. Si vous regardez le traité, les deux parties ont le même poids dans les négociations », explique Masilo Phakoe. Le Lesotho abîme son paysage Certes, l'Afrique du Sud verse des millions d'euros au Lesotho. Mais c'est le petit royaume qui abîme profondément son propre paysage. Ce sont ses populations qui sont déplacées. Pour Oscar Mwangi, professeur en sciences politiques à l'université nationale du Lesotho et auteur de plusieurs articles sur ce sujet, le transfert des eaux se fait au détriment des populations locales. « Des pâturages et les terres arables sont sacrifiés pour la construction de ce projet. Et le Lesotho est un petit pays. Ce serait malheureux que cela provoque de l'insécurité alimentaire, s'inquiète le professeur. Je pense que c'était un bon projet, à condition qu'il soit bien géré et que les populations obtiennent ce qu'elles méritent. » Le projet est en cours d'extension, avec la construction d'un nouveau barrage. Il permettra à l'Afrique du Sud de sécuriser son accès en eau et au Lesotho de produire plus d'électricité. La phase 2 devrait être achevée en 2027, soit avec sept ans de retard.
Près d'un an après le sommet Afrique-France de Montpellier, les travaux continuent en Afrique, avec des cycles de forums prévus dans différents pays. Un premier dialogue est organisé en Afrique du Sud à partir du 7 octobre, autour du thème de la démocratie. Et c'est à cette occasion que le philosophe et historien camerounais Achille Mbembe, cheville ouvrière du sommet, lance l'une des propositions phares de son rapport remis au président français Emmanuel Macron. RFI : Vous lancez ce jeudi la Fondation de l'innovation pour la démocratie, une idée qui avait émergé de vos recommandations en amont du sommet Afrique-France en 2021. En quoi consiste cette fondation ? Achille Mbembe : Comme vous le dites, c'était la toute première recommandation. L'idée était de se doter d'un outil dédié à appuyer les efforts des Africains en matière de démocratisation. La fondation ne financera pas du tout les partis d'opposition. Son objectif est de relancer l'agenda démocratique sur le continent en partant des expériences qui sont d'ores et déjà en cours, et en aidant les collectifs qui essaient de transformer la vie dans leurs territoires respectifs. La France a déjà doté ce fonds de 30 millions d'euros sur trois ans et ce fonds ne sera pas directement piloté par le gouvernement… Non. Pas du tout. L'idée, c'est une idée africaine avec une gouvernance partagée. Dans le conseil d'administration de la fondation, on retrouve autant d'Africains que de Français, que d'Européens. On observe sur le continent une méfiance et des critiques de plus en plus fortes vis-à-vis de la France, sommée de quitter le Mali, ou régulièrement prise à partie comme récemment au Burkina Faso suite au niveau coup d'État. Pensez-vous que ces nouveaux cycles de dialogue et de débats ont encore la force de changer ces relations déjà envenimées ? Oui, on ne s'y serait pas engagé si on ne croyait pas que d'autres alternatives sont possibles. Il y a effectivement un rejet d'une certaine idée de la France qui se développe au sein de plusieurs couches de la population africaine, y compris au niveau des élites. Mais, il y a également une volonté de la part d'un très grand nombre de professionnels de relancer ces relations. Ceci exige qu'on se réarme intellectuellement et qu'on soit capable de mettre sur la table de nouvelles idées pour le bien des peuples africains et des peuples français et européens. Au Sahel, beaucoup reprochent aux militaires français de ne pas avoir réussi à éliminer les jihadistes au bout de 10 ans. Êtes-vous pour ou contre la présence militaire française en Afrique ? De graves questions se posent aujourd'hui sur le continent concernant la légitimité de la présence militaire française en Afrique et celle, évidemment, des interventions militaires en Afrique. Il faut se saisir de ces deux questions à bras-le-corps, voir avec les acteurs africains eux-mêmes comment est-ce qu'on peut arriver à une nouvelle donne dans ce domaine, comme on essaie de le faire dans le domaine de la coopération financière avec le franc CFA ou de la coopération culturelle. Au Burkina Faso, on a un nouveau coup d'État qui vient signer un peu plus le recul de la démocratie. Quelles sont les solutions pour sortir de cette multiplication des putschs militaires ? Il faut redonner l'initiative aux citoyens africains. Il n'y a pas d'autres choix. Les coups d'État militaires, ce sont des culs-de-sac. La seule voie possible aujourd'hui pour que l'Afrique sorte de ces violences à répétition, c'est la démocratisation des sociétés africaines. En termes de défense de la démocratie, la France est aussi critiquée pour son double discours, condamnant d'un côté les putschistes du Mali ou de la Guinée, mais apportant son soutien au clan Déby au Tchad. Peut-il vraiment avoir des rapports apaisés alors que chacun cherche à protéger ses intérêts ? Il me semble que ce sont des critiques raisonnables. On ne peut pas dire une chose au sujet du Tchad et une autre au sujet du Burkina ou de la Guinée. Il faudra harmoniser tout cela et aller de l'avant. Je ne vois pas d'autres choix.
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durée : 00:04:23 - Sous les radars - par : Sébastien LAUGENIE - En proie à une série de pannes record dans ses centrales, le pays subit les pires délestages de son histoire récente. L'approvisionnement en eau, le réseau de télécommunications et les exploitations agricoles sont menacés.
durée : 00:04:23 - Sous les radars - par : Sébastien LAUGENIE - En proie à une série de pannes record dans ses centrales, le pays subit les pires délestages de son histoire récente. L'approvisionnement en eau, le réseau de télécommunications et les exploitations agricoles sont menacés.
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Tous les jours, les journalistes et correspondants de RFI ainsi que des spécialistes répondent à vos questions sur l'actualité. Ce matin: Afrique du sud: des étrangers empêchés d'accéder aux soins. Par Romain Chanson, correspondant de RFI en Afrique du Sud. ONU: à quand un siège permanent pour l'Afrique ? Par Alexandra Novosseloff, chercheuse associée au Centre Thucydide de l'université Paris Panthéon-Assas, spécialiste des Nations Unies, autrice de La Côte d'Ivoire au Conseil de Sécurité des Nations Unies (1960-2019) parue en 2022 aux éditions de l'Harmattan. RDC: les conditions de détention dans les prisons. Par Charlène Yangazo, conseillère juridique de l'ONG Fondation Bill Clinton pour la paix. * Par téléphone : de France : 09 693 693 70 de l'étranger : 33 9 693 693 70 * Par WhatsApp : +33 6 89 28 53 64 N'OUBLIEZ PAS DE NOUS COMMUNIQUER VOTRE NUMÉRO DE TÉLÉPHONE (avec l'indicatif pays). Pour nous suivre : * Facebook : Rfi appels sur l'actualité * Twitter : @AppelsActu