1981 studio album by Art Blakey and the Jazz Messengers
 
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AKAA, Also Known As Africa, la grande foire d'art contemporain, fête ses dix ans à Paris, au Carreau du Temple. En une décennie, AKAA a contribué à changer le regard des Français et des Afrodescendants sur l'art africain, mais aussi celui du marché de l'art qui a fait du segment africain un incontournable. D'avoir créé un rendez-vous pour les artistes africains ou issus de la diaspora, c'est intéressant parce que cela permet de voir à quel point cette créativité est riche. AKAA, ce sont encore les artistes qui en parlent le mieux. Kuka Ntadi est artiste visuel franco-congolais : « Maintenant que le marché de l'art commence à s'y intéresser, on voit que les artistes commencent à s'épanouir dans leur créativité, à faire des choses de plus en plus incroyables. On assiste tout simplement au fait que l'on est dans l'art contemporain avant tout. » La foire AKAA a donc libéré les artistes en même temps qu'elle les mettait en lumière. En dix ans, le galeriste Christophe Person a vu la qualité générale augmenter : « C'est qu'il y a dix ans, quand AKAA s'est lancée et quand beaucoup se sont lancés dans l'art africain, il y avait un vrai engouement qu'aujourd'hui, on pourrait qualifier de spéculatif. Tout le monde voulait acheter des artistes africains et donc on achetait juste des images qui étaient séduisantes à l'œil. Aujourd'hui, on est arrivé à une période où il faut quand même fouiller davantage, parce qu'il faut essayer de représenter des artistes qui vont s'inscrire dans l'histoire de l'art. Avec des sources d'inspiration qui soient plus que des images tirées d'Instagram. » À lire aussiAKAA 2025 : Serge Mouangue révolutionne l'esthétique entre l'Afrique et le Japon Le regard occidental, influence ou dialogue ? Si AKAA a fait évoluer les artistes, est-ce que le regard du public occidental a lui aussi pesé sur les processus créatifs ? Le Kényan Evans Mbugua et le Bissau-Guinéen Nu Barreto, tous deux plasticiens, vivent et travaillent en France : « – Le regardeur peut nous renvoyer un ressenti, répond Evans Mbugua, surtout pour moi qui travaille sur les émotions, et cela m'informe, cela m'aide à creuser plus. Je pense que l'art est un dialogue. Et ce dialogue est un aller-retour entre l'atelier et l'œil de celui qui regarde. – Nu Barreto, est-ce que le regard du public européen ou vivant en France a changé votre façon de travailler ? – Forcément, ces regards-là finissent par apporter quelque chose indirectement, mais tout en laissant à l'artiste la liberté dans sa création de pouvoir proposer des choses à la société. » L'écueil auquel la foire AKAA et ses artistes tentent d'échapper, serait donc de succomber au public. Sitor Senghor est le directeur artistique d'AKAA : « Ils font beaucoup moins ce qui est à la mode. Même si, vous avez énormément d'artistes en résidence en Occident et donc ils vont produire ce qui plait en Occident, donc en perdant un peu de leur identité. C'est pour cela que je voudrais vraiment que l'on puisse donner toute leur chance aux artistes du continent qui sont en train de changer. » Qualité, authenticité, deux mots d'ordres indispensables alors que le marché de l'art contemporain africain cherche un nouveau souffle. Heureusement pour lui, s'il souffre d'un problème de demande conjoncturelle, l'offre, elle, est structurellement toujours plus riche. À écouter aussiLa foire d'art contemporain africain parisienne AKAA fête ses 10 ans
durée : 00:02:52 - Regarde le monde - « Monument », le mot n'est pas trop fort pour parler de Raila Odinga. Il suffit de voir ces images de foule et de ferveur. Scènes de larmes collectives, pendant quatre jours, des dizaines de milliers de personnes ont suivi sa dépouille. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
L'intelligence artificielle (IA) ne se contente pas de bousculer les technologies. Pour beaucoup d'États africains, cette technologie devrait redessiner le futur du continent africain. L'IA pourrait permettre de répondre efficacement à certains des maux les plus pressants, en compensant les lacunes des systèmes éducatifs et de santé, en améliorant les rendements agricoles ou en facilitant l'accès aux services financiers pour une population encore largement exclue du système bancaire. Pour autant, plusieurs questions demeurent, le continent peut-il prendre part à la révolution en cours, tout en partant avec un certain temps de retard ? L'IA peut-elle devenir un facteur de développement pour l'Afrique ou, au contraire, représente-t-elle un obstacle à son indépendance économique ? Cette émission est une rediffusion du 11 septembre 2025. Avec : • Thomas Melonio, chef économiste, directeur exécutif de l'Innovation, de la stratégie et de la recherche, Agence française de développement (AFD) • Paulin Melatagia Yonta, enseignant-chercheur en Informatique à l'Université de Yaoundé 1 • Ismaïla Seck, ingénieur et docteur en informatique. Enseignant chercheur en Intelligence artificielle à Dakar American University of Science & Technology et entrepreneur. En fin d'émission, la chronique IA débat, de Thibault Matha, un nouveau rendez-vous bimensuel chez 8 milliards de voisins. Alors que l'intelligence artificielle devient omniprésente dans notre quotidien et que son utilisation se démocratise, Thibault Matha interrogera les outils, et analysera la pertinence de leurs réponses. Aujourd'hui, Thibault tâchera de comprendre comment l'IA peut nous aider à bien nous organiser ? Programmation musicale : ► No.1 - Tyla Ft. Tems ► Katam - Diamond Platnumz.
durée : 00:02:52 - Regarde le monde - « Monument », le mot n'est pas trop fort pour parler de Raila Odinga. Il suffit de voir ces images de foule et de ferveur. Scènes de larmes collectives, pendant quatre jours, des dizaines de milliers de personnes ont suivi sa dépouille. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
Les Têtes d'affiche de Denise Epoté de TV5MONDE, comme chaque dimanche sur RFI, avec Nicolas Brousse. Sur la première marche du podium cette semaine, un ingénieur en génie civil originaire du Cameroun. Après des études en Algérie, Brice Mba a rejoint HEC, avec un échange académique à la Singapore Management University. En 2023, il a cofondé Reasy, une plateforme intégrée de financement et de facilitation de commerce afin de rendre le commerce international rapide et facile pour les petits et les moyens importateurs africains. La seconde tête d'affiche est originaire de la République démocratique du Congo. Diplômé en ingénierie minière de l'université Copperstone de Zambie, Christian Mwamb Rubemb a conçu Makala Vert, une solution durable visant à produire une énergie propre à base de déchets biodégradables, une alternative au charbon de bois.
En Afrique, le royaume de Ganzurgu est secoué par une grave crise politique. Le roi nomme son cousin Katanga à la tête des armées. Mais un devin lui prédit qu'à son tour, il va monter sur le trône. Voilà l'argument du film Katanga, la danse des scorpions, le film qui a décroché l'Étalon d'or de Yennenga au dernier Fespaco, le festival du cinéma panafricain de Ouagadougou. Projeté au festival Visions d'Afrique de Marennes-Oléron, Katanga, la danse des scorpions, adapte en terre africaine la tragédie de Shakespeare, Macbeth. Le réalisateur Dani Kouyaté transpose le récit en langue mooré et a écrit des personnages féminins plus diversifiés que dans la tragédie originelle, qui a souvent été accusée de misogynie.
Nous recevons Felwinne Sarr, écrivain sénégalais qui n'a pas peur des mots tels "vie commune", "hospitalité" ou encore "solutions". Un intellectuel qui vit entre l'Afrique, l'Europe et les États-Unis et qui trouve refuge autant dans Nietzsche, Frantz Fanon et le zen japonais.
Muriel Edjo, rédacteur en chef de We Are Tech Africa, rappelle les 18 ans d'innovation du "mobile money", un système né en 2007 qui a permis à des millions d'Africains non bancarisés d'accéder à des services financiers. Il présente le lancement au Nigeria d'un modèle de langage open source multilingue destiné à renforcer l'inclusion numérique. Enfin, il évoque la stratégie de villes intelligentes en Égypte, où la technologie sert à mieux gérer les ressources et planifier l'urbanisation.
Quelles sont les troubles et douleurs les plus fréquentes prises en charge chez les femmes qui viennent consulter en rhumatologie ? Quels facteurs peuvent contribuer à rendre plus fréquentes les affections du dos chez les femmes ? Certains conseils du quotidien peuvent-ils atténuer certains symptômes ? Pr Saïdou Diallo, Professeur de rhumatologie. Responsable de la chaire de rhumatologie à l'Université Cheikh Anta Diop de Dakar. Directeur du DES de rhumatologie de l'UCAD, chef du service de rhumatologie du CHU Aristide Le Dantec, Ancien Interne des Hôpitaux de Dakar. Ancien Assistant Chef de clinique de l'hôpital Cochin de Paris. Ancien Président de la Société Africaine de rhumatologie. Président actuel de la Société sénégalaise de rhumatologie (Rediffusion) Retrouvez l'émission en entier ici : Questions de femmes : les maux de dos
Petit épisode cette semaine, je parle de la mafia africaine, l'ado de 15 ans tué à Longueuil, le crime à Laval, Une actrice complètement IA, le festival d'humour en Arabie Saoudite et plus encore
Vous êtes entrepreneur(se) de la diaspora africaine. Vous avez réussi. Vous créez de la valeur. Vous inspirez votre entourage. Mais avez-vous déjà ressenti ce sentiment étrange ? Cette impression que votre succès individuel, aussi gratifiant soit-il, ne suffit pas ? Que quelque chose de plus grand vous appelle ? Cette vidéo est pour vous. Parce qu'elle révèle une vérité que peu osent dire : votre réussite personnelle n'aura de sens historique que si elle sert une transformation collective. Dans cette analyse stratégique, vous découvrirez : ✅ Pourquoi la Chine et l'Inde ont mobilisé leur diaspora pour devenir des puissances mondiales ✅ Comment 95 milliards de dollars de remises africaines pourraient financer une révolution économique ✅ Les modèles diasporiques qui transforment déjà l'Afrique (Nigeria, Kenya) ✅ Pourquoi l'Occident a BESOIN de vous pour renouveler ses relations avec l'Afrique ✅ Le plan concret pour faire de la diaspora africaine une force géopolitiqueSi vous préférez rester dans votre zone de confort, passez votre chemin. Si vous êtes prêt(e) à découvrir votre mission historique, regardez jusqu'au bout. L'Afrique a besoin d'entrepreneurs visionnaires. Le monde a besoin de leaders diasporiques. Votre génération a besoin de vous. La Renaissance africaine ne se fera pas sans vous. Rejoignez nous : https://www.blacknetwork.fr/
Au programme aujourd'hui dans Radio Foot ce jeudi à 16h10 TU & 21h10 TU : - Adam Khalil, le livre ! ; - Ousmane Dembélé : son trophée en tournée africaine ? ; Ligue 1 – RC Strasbourg / OM : le match d'après ! Adam Khalil, le livre ! Parution de «Football, réalités des Terrains» (éditions GAD). Entre rêves de gloire et dures réalités, notre confrère ivoirien Adam Khalil raconte les destins de jeunes footballeurs ivoiriens : sacrifices, désillusions, mais aussi gloire et fierté de représenter leur nation. Un témoignage vibrant sur le rôle du football dans la jeunesse du «pays aux trois CAN». Ousmane Dembélé : son trophée en tournée africaine ? L'enfant d'Évreux, désormais champion, promènera-t-il son Ballon d'Or sur le continent de ses ancêtres, comme l'a annoncé sa mère ? L'occasion de revenir sur la fierté qu'il suscite et sur la grande question : un Ballon d'Or africain est-il enfin pour bientôt ? Depuis George Weah en 1995, que manque-t-il ? Ligue 1 – RC Strasbourg / OM : le match d'après ! Après le bon match à Madrid malgré la défaite, le succès renversant face au PSG et ses secousses au Vélodrome, l'OM se déplace vendredi (26 septembre 2025) à Strasbourg. Face à des Alsaciens en pleine réussite, ce test dira beaucoup sur les ambitions marseillaises : confirmation ou rechute ? Présentation : Annie Gasnier | Edition : David Fintzel | TCR : Laurent Salerno | Consultants : Yoro Mangara, Chérif Ghemmour | Invité : Adam Khalil.
Au programme aujourd'hui dans Radio Foot ce jeudi à 16h10 TU & 21h10 TU : - Adam Khalil, le livre ! ; - Ousmane Dembélé : son trophée en tournée africaine ? ; Ligue 1 – RC Strasbourg / OM : le match d'après ! Adam Khalil, le livre ! Parution de «Football, réalités des Terrains» (éditions GAD). Entre rêves de gloire et dures réalités, notre confrère ivoirien Adam Khalil raconte les destins de jeunes footballeurs ivoiriens : sacrifices, désillusions, mais aussi gloire et fierté de représenter leur nation. Un témoignage vibrant sur le rôle du football dans la jeunesse du «pays aux trois CAN». Ousmane Dembélé : son trophée en tournée africaine ? L'enfant d'Évreux, désormais champion, promènera-t-il son Ballon d'Or sur le continent de ses ancêtres, comme l'a annoncé sa mère ? L'occasion de revenir sur la fierté qu'il suscite et sur la grande question : un Ballon d'Or africain est-il enfin pour bientôt ? Depuis George Weah en 1995, que manque-t-il ? Ligue 1 – RC Strasbourg / OM : le match d'après ! Après le bon match à Madrid malgré la défaite, le succès renversant face au PSG et ses secousses au Vélodrome, l'OM se déplace vendredi (26 septembre 2025) à Strasbourg. Face à des Alsaciens en pleine réussite, ce test dira beaucoup sur les ambitions marseillaises : confirmation ou rechute ? Présentation : Annie Gasnier | Edition : David Fintzel | TCR : Laurent Salerno | Consultants : Yoro Mangara, Chérif Ghemmour | Invité : Adam Khalil.
Maladie de Crohn, rectocolite hémorragique, syndrome de l'intestin irritable... les pathologies digestives sont nombreuses. Pour établir un diagnostic, il est parfois nécessaire de passer par l'endoscopie, examen médical permettant de visualiser l'intérieur du tube digestif par l'introduction d'un câble souple. Or, les difficultés d'accès à cet examen selon les zones du monde ont des répercussions directes sur la prise en charge de ces pathologies. Comment améliorer la prise en charge de ces pathologies, partout dans le monde ? Pr Gabriel Rahmi, gastroentérologue et endoscopiste interventionnel à l'Institut d'endoscopie des cancers digestifs ou INCAD PARIS et à la Clinique Bizet (Groupe Hexagone Santé Paris) Dr Innocent Ngo, gastroentérologue au Cabinet Médical Icare à Abidjan. Président de la Société Ivoirienne de Gastro Entérologie et d'Endoscopie Digestive (SIGEED). Président de la Société Africaine d'Hepato Gastro Entérologie (SAHGE) Pr Papa Saliou Mbaye, professeur de Médecine interne et d'Hépato-gastroentérologie. Ancien chef de service de Médecine interne et d'Hépato-gastroentérologie de l'Hôpital Principal de Dakar. ► En fin d'émission, nous parlons des travaux menés par une équipe de chercheurs de l'Inserm, de l'Institut Curie et du King's College London qui ouvrent la voie à de nouvelles alternatives aux injections médicamenteuses. Pourra-t-on un jour se faire vacciner par simple massage de la peau ? Interview d'Elodie Segura, directrice de recherche et chercheuse à l'Inserm. Programmation musicale : ► Saint Levant – Diva.
Maladie de Crohn, rectocolite hémorragique, syndrome de l'intestin irritable... les pathologies digestives sont nombreuses. Pour établir un diagnostic, il est parfois nécessaire de passer par l'endoscopie, examen médical permettant de visualiser l'intérieur du tube digestif par l'introduction d'un câble souple. Or, les difficultés d'accès à cet examen selon les zones du monde ont des répercussions directes sur la prise en charge de ces pathologies. Comment améliorer la prise en charge de ces pathologies, partout dans le monde ? Pr Gabriel Rahmi, gastroentérologue et endoscopiste interventionnel à l'Institut d'endoscopie des cancers digestifs ou INCAD PARIS et à la Clinique Bizet (Groupe Hexagone Santé Paris) Dr Innocent Ngo, gastroentérologue au Cabinet Médical Icare à Abidjan. Président de la Société Ivoirienne de Gastro Entérologie et d'Endoscopie Digestive (SIGEED). Président de la Société Africaine d'Hepato Gastro Entérologie (SAHGE) Pr Papa Saliou Mbaye, professeur de Médecine interne et d'Hépato-gastroentérologie. Ancien chef de service de Médecine interne et d'Hépato-gastroentérologie de l'Hôpital Principal de Dakar. ► En fin d'émission, nous parlons des travaux menés par une équipe de chercheurs de l'Inserm, de l'Institut Curie et du King's College London qui ouvrent la voie à de nouvelles alternatives aux injections médicamenteuses. Pourra-t-on un jour se faire vacciner par simple massage de la peau ? Interview d'Elodie Segura, directrice de recherche et chercheuse à l'Inserm. Programmation musicale : ► Saint Levant – Diva.
L'arnaque amoureuse en ligne est un fléau mondial : chaque année, des milliers de personnes tombent dans le piège de groupes criminels sans scrupules spécialisés en fraude. Ces bandits font miroiter sur les réseaux sociaux la possibilité d'une relation amoureuse à des gens vulnérables. Prises dans un redoutable engrenage, les victimes finissent par transférer des sommes d'argent substantielles aux escrocs. Le journaliste d'enquête Romain Schué lève le voile sur un stratagème lié au crime organisé africain, dont la cible de prédilection est le Québec.
Le fonds intitulé The hidden years of music, soit « les années cachées de la musique », est l'une des plus grosses collections d'enregistrements et de documents du pays qui relatent la vie musicale sous l'apartheid, en particulier dans les années 1970-1980. Tout cela a été rassemblé, à l'époque, par un passionné. De notre correspondante à Stellenbosch, Cet enregistrement de Johnny Clegg et Sipho Mchunu à leurs débuts fait partie des pépites dont le fonds des hidden years of music regorge. La conservatrice, Lizabé Lambrechts, a travaillé plusieurs années sur cette collection pour la réorganiser et en superviser la numérisation : « Il y a plus de 7 000 enregistrements sur vinyles, environ 30 000 photos, et quelque chose comme 7 à 8 tonnes de documents. Donc ce sont vraiment d'énormes archives. » Ce trésor musical est désormais conservé à l'université de Stellenbosch, mais aussi en ligne, et on le doit à un homme : David Marks, compositeur, chanteur, ingénieur du son et producteur, qui a enregistré des heures et des heures de concerts. David Marks au festival de Woodstock de 1969 « David a travaillé au festival américain de Woodstock de 1969. Il y a rencontré Bill Hanley, qui lui a donné une partie du matériel de sonorisation pour le ramener en Afrique du Sud. Cela a permis à David d'organiser de grands concerts en plein air. Et il a enregistré tous ces événements, pris des photos, gardé les posters, et c'est comme ça que ces archives sont nées. Laissez-moi vous jouer un petit extrait… David a commencé à organiser ces concerts « Tribal Blues » à partir de 1971, et c'était parmi les seuls, en Afrique du Sud, à être interraciaux, en plein pendant l'apartheid. Donc c'étaient vraiment des moments magiques, imaginez comment cela devait être incroyable. » Lizabé Lambrechts conserve avec elle une petite partie de ces archives, pour achever son travail. Certains éléments ne sont pas toujours en bon état, car David Marks les a gardés dans son garage, sur la côte Est très humide. « Laissez-moi voir si je peux ouvrir ça ... Vous pouvez sentir cette légère odeur ? C'est une bobine du festival de musique pop de Monterey que David projetait lors de cafés-clubs qu'il organisait à Johannesburg et à Durban. Il voulait partager des films et de la musique pour que les gens connaissent ce qui se fait dans le monde. » De la contre-culture musicale face à l'apartheid Pour les chercheurs universitaires comme Ashrudeen Waggie, qui travaille sur les concerts organisés en Afrique du Sud pendant la période de boycott culturel, ce sont des documents rares : « C'est une très bonne source pour moi. Je pense que cela permet de mettre en avant une partie de l'histoire qui est restée cachée sous l'apartheid, donc c'est important. » Cette collection permet donc de redécouvrir la contre-culture musicale qui s'est construite face à l'apartheid et un pan de la résistance culturelle de l'époque. À lire aussi«Soweto Blues» de Miriam Makeba: une voix contre l'apartheid
La cocaïne s'est frayé un nouveau chemin ces toutes dernières années vers l'Europe : une route africaine. Un tiers de la poudre blanche consommée en Union européenne passerait par l'Afrique selon l'Observatoire européen des drogues, par la mer le long des côtes ouest-africaines, par avion de ligne ou jet privé et par la terre, en jouant à saute frontière à travers les déserts notamment, puis la Méditerranée. C'est ce trajet que nous avons décidé de suivre dans ce Grand reportage avec 6 correspondants de RFI. Reportages : Eric Samson, Léa-Lisa Westerhoff ; Allen Yero Embalo, Serge Daniel, François Musseau et Laurence Théault. Récit : Jacques Allix.
Quelles sont les troubles et douleurs les plus fréquentes prises en charge chez les femmes qui viennent consulter en rhumatologie ? Quels facteurs peuvent contribuer à rendre plus fréquentes les affections du dos chez les femmes ? Certains conseils du quotidien peuvent-ils atténuer certains symptômes ? Pr Saïdou Diallo, Professeur de rhumatologie. Responsable de la chaire de rhumatologie à l'Université Cheikh Anta Diop de Dakar. Directeur du DES de rhumatologie de l'UCAD, chef du service de rhumatologie du CHU Aristide Le Dantec, Ancien Interne des Hôpitaux de Dakar. Ancien Assistant Chef de clinique de l'hôpital Cochin de Paris. Ancien Président de la Société Africaine de rhumatologie. Président actuel de la Société sénégalaise de rhumatologie Retrouvez l'émission en entier ici : Questions de femmes : les maux de dos
Comme chaque vendredi, un médecin spécialisé répond aux questions des auditrices de Priorité Santé. Cette semaine, nous parlons des maux de dos. Comment les prévenir ? Comment les soulager ? Pr Saïdou Diallo, Professeur de Rhumatologie. Responsable de la chaire de Rhumatologie à l'Université Cheikh Anta Diop de Dakar. Directeur du DES de Rhumatologie de l'UCAD, chef du service de Rhumatologie du CHU Aristide Le Dantec, Ancien Interne des Hôpitaux de Dakar. Ancien Assistant Chef de clinique de l'Hôpital Cochin de Paris. Ancien Président de la Société Africaine de Rhumatologie. Président actuel de la Société sénégalaise de Rhumatologie. La palabre au féminin de Raphaëlle Constant. Programmation musicale : ► Oumar Konate – Badji ► Ulanda, Coco argentée - Validé.
Comme chaque vendredi, un médecin spécialisé répond aux questions des auditrices de Priorité Santé. Cette semaine, nous parlons des maux de dos. Comment les prévenir ? Comment les soulager ? Pr Saïdou Diallo, Professeur de Rhumatologie. Responsable de la chaire de Rhumatologie à l'Université Cheikh Anta Diop de Dakar. Directeur du DES de Rhumatologie de l'UCAD, chef du service de Rhumatologie du CHU Aristide Le Dantec, Ancien Interne des Hôpitaux de Dakar. Ancien Assistant Chef de clinique de l'Hôpital Cochin de Paris. Ancien Président de la Société Africaine de Rhumatologie. Président actuel de la Société sénégalaise de Rhumatologie. La palabre au féminin de Raphaëlle Constant. Programmation musicale : ► Oumar Konate – Badji ► Ulanda, Coco argentée - Validé.
L'intelligence artificielle (IA) ne se contente pas de bousculer les technologies. Pour beaucoup d'États africains, cette technologie devrait redessiner le futur du continent africain. L'IA pourrait permettre de répondre efficacement à certains des maux les plus pressants, en compensant les lacunes des systèmes éducatifs et de santé, en améliorant les rendements agricoles ou en facilitant l'accès aux services financiers pour une population encore largement exclue du système bancaire. Pour autant, plusieurs questions demeurent, le continent peut-il prendre part à la révolution en cours, tout en partant avec un certain temps de retard ? L'IA peut-elle devenir un facteur de développement pour l'Afrique ou, au contraire, représente-t-elle un obstacle à son indépendance économique ? Avec : • Thomas Melonio, chef économiste, directeur exécutif de l'Innovation, de la stratégie et de la recherche, Agence française de développement (AFD) • Paulin Melatagia Yonta, enseignant-chercheur en Informatique à l'Université de Yaoundé 1 • Ismaïla Seck, ingénieur et docteur en informatique. Enseignant chercheur en Intelligence artificielle à Dakar American University of Science & Technology et entrepreneur. En fin d'émission, la chronique IA débat, de Thibault Matha, un nouveau rendez-vous bimensuel chez 8 milliards de voisins. Alors que l'intelligence artificielle devient omniprésente dans notre quotidien et que son utilisation se démocratise, Thibault Matha interrogera les outils, et analysera la pertinence de leurs réponses. Aujourd'hui, Thibault tâchera de comprendre comment l'IA peut nous aider à bien nous organiser ? Programmation musicale : ► No.1 - Tyla Ft. Tems ► Katam - Diamond Platnumz.
L'intelligence artificielle (IA) ne se contente pas de bousculer les technologies. Pour beaucoup d'États africains, cette technologie devrait redessiner le futur du continent africain. L'IA pourrait permettre de répondre efficacement à certains des maux les plus pressants, en compensant les lacunes des systèmes éducatifs et de santé, en améliorant les rendements agricoles ou en facilitant l'accès aux services financiers pour une population encore largement exclue du système bancaire. Pour autant, plusieurs questions demeurent, le continent peut-il prendre part à la révolution en cours, tout en partant avec un certain temps de retard ? L'IA peut-elle devenir un facteur de développement pour l'Afrique ou, au contraire, représente-t-elle un obstacle à son indépendance économique ? Avec : • Thomas Melonio, chef économiste, directeur exécutif de l'Innovation, de la stratégie et de la recherche, Agence française de développement (AFD) • Paulin Melatagia Yonta, enseignant-chercheur en Informatique à l'Université de Yaoundé 1 • Ismaïla Seck, ingénieur et docteur en informatique. Enseignant chercheur en Intelligence artificielle à Dakar American University of Science & Technology et entrepreneur. En fin d'émission, la chronique IA débat, de Thibault Matha, un nouveau rendez-vous bimensuel chez 8 milliards de voisins. Alors que l'intelligence artificielle devient omniprésente dans notre quotidien et que son utilisation se démocratise, Thibault Matha interrogera les outils, et analysera la pertinence de leurs réponses. Aujourd'hui, Thibault tâchera de comprendre comment l'IA peut nous aider à bien nous organiser ? Programmation musicale : ► No.1 - Tyla Ft. Tems ► Katam - Diamond Platnumz.
Cet été, deux entrepreneurs associés partent en vacances. Le premier, d'origine africaine, emmène sa famille profiter de la Méditerranée. Plage, détente, moments précieux en famille. Le second, d'origine chinoise, va à Shanghai... mais inscrit son fils de 10 ans à un bootcamp d'Intelligence Artificielle d'une semaine. Résultat ? Pendant que nos enfants construisaient des châteaux de sable, le sien apprenait à coder des algorithmes qui façonneront le monde de demain.
Française d'origine congolaise, Géraldine Poundza a suivi son mari en expatriation en Guinée-Conakry, dans une mission de coopération de l'Union européenne. Une expérience qui a durablement marqué le couple, y compris après leur retour en France. Géraldine a voulu, comme une sorte de thérapie, consigner ce vécu dans deux livres parus aux éditions L'Harmattan. Son troisième ouvrage intitulé Sacrifiée est diffusé aussi par L'Harmattan à Paris et traite d'un tout autre sujet. À lire aussiUn site et un MOOC pour aider à comprendre ses enfants expatriés
En Côte d'Ivoire, comment imaginer l'architecture du futur ? Alors que le dérèglement climatique pousse la profession à repenser la construction vers plus de durabilité et moins d'émissions de CO2, la future génération d'architectes voit cette contrainte comme une occasion d'être plus respectueux de l'environnement, mais aussi de réaffirmer une identité africaine. Reportage avec les étudiants de l'école d'architecture d'Abidjan.
Fespaco : Par-delà les écrans, c'est le titre d'un livre qui vient de paraître en juillet 2025 aux éditions Baobab, au Sénégal. Son auteur, le journaliste et critique de cinéma Aboubacar Demba Cissokho, y raconte comment il a vécu le Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou depuis qu'il a commencé à le couvrir en 2003, au Burkina Faso. Son récit est agrémenté de faits historiques, d'anecdotes, d'entretiens, et aussi d'interrogations sur l'identité de ce rendez-vous majeur du monde du cinéma africain. À lire aussiFespaco 2025: le réalisateur burkinabè Dani Kouyaté remporte l'Étalon d'or de Yennenga
Tous les jours de la semaine, invités et chroniqueurs sont autour du micro de Mickaël Dorian pour débattre des actualités du jour.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
« Dis-moi à quel jeu tu joues, je te dirai qui tu es », est une série spéciale de RFI à la découverte des jeux populaires à travers le monde. Ces jeux qui, à travers les joueurs, parlent de la culture et de l'identité de chaque pays. Aujourd'hui, direction la France et plus précisément Lyon, où l'association des Béninois du Rhône-Alpes organise une après-midi de jeu autour de l'awalé. Ce jeu de semailles est le jeu de société africain le plus répandu, de l'est à l'ouest du continent et jusqu'aux Antilles. Entre transmission et nostalgie, pour la diaspora africaine, l'awalé fait le lien entre l'enfance au pays et la vie en France. Reportage à Lyon de Welly Diallo. Assis face à son adversaire, Julio se concentre. D'une main, il saisit quelques graines qu'il dissémine le long du plateau : « J'ai grandi avec mes grands-parents au pays donc je connaissais déjà l'awalé. » Julio maîtrise le jeu, mais ça ne veut pas dire qu'il gagne chaque fois. « J'ai joué avec quelqu'un de beaucoup plus expérimenté que moi donc euh... Non ! », s'amuse-t-il. Le jeune Béninois n'avait presque aucune chance face à Bienvenue Kenke, le trésorier de l'association des Béninois de Rhône-Alpes, pour qui ces rencontres autour des jeux oscillent entre transmission et nostalgie. « Ça permet aussi à ceux qui sont à Lyon de rester dans le mood des anciens jeux malgré leur âge adulte pour transmettre à leur descendance, explique Bienvenue Kenke. Comme on s'est retrouvé ici, on s'est dit : sortons notre awalé pour que ceux qui sont venus il y a longtemps soient toujours dans le mood de l'ancien temps. » Sur la table d'à côté, Odette la doyenne, retrouve ce « mood de l'ancien temps », cette ambiance, cette excitation d'autrefois. Depuis son arrivée, elle enchaîne les victoires et explique les bases du jeu aux nouveaux-venus. Aujourd'hui, l'awalé se joue dans presque tous les pays d'Afrique subsaharienne. À l'origine, le jeu a émergé entre le XIIIe et le XIVe siècle au Ghana. Puis, la traite négrière va contribuer à son expansion aussi bien en Afrique qu'aux Antilles. L'historien Joseph Salumu Kamangu est le président de l'association africaine des jeux et sports traditionnels : « À l'époque, à chaque déportation par la traite négrière, ces gens-là emmenaient l'awalé avec eux. Aujourd'hui, le gouvernement ghanéen, en collaboration avec l'Unesco, a pu ramener ce jeu, le moderniser un peu en intégrant ce programme dans des écoles et des centres culturels, et aujourd'hui, ça a pris quand même une diffusion internationale. » À lire aussi«Dis-moi à quel jeu tu joues» à Madagascar: le fanorona D'où sa place centrale au sein des diasporas africaines. L'awalé, que l'on appelle aussi l'adji ou owaré, est présent dans les ateliers et séances de jeux, et même jusqu'au festival Yardland de hip-hop, dancehall et R'n'B, qui a eu lieu à Paris début juillet, à l'hippodrome de Vincennes. Dans son stand, Ngoufo Gangnimaze, président du Club Awalé, a proposé aux festivaliers de découvrir le jeu. « Il y a beaucoup d'enthousiasme parce que l'awalé, c'est le jeu le plus connu en France. Les gens viennent très naturellement parce qu'il y a un capital sympathie fort. Et nous, tout ce qu'on a à faire, c'est intervenir dans des festivals, des foires des fêtes de jeux pour faire connaître l'awalé et les jeux africains », raconte Ngoufo Gangnimaze. Faire découvrir le jeu, mais à condition qu'il reste africain, surtout dans sa fabrication : « C'est les Chinois qui ont pour l'instant le monopole de cette fabrication-là. Ils les vendent essentiellement dans les centres commerciaux, grandes surfaces et boutiques en ligne, commente Ngoufo Gangnimaze. Il faut s'investir dans cette industrie, les Africains doivent prendre l'espace, investir dans la fabrication du jeu, faire du lobbying en fait ! Moi, j'ai déjà rencontré des ergothérapeutes qui utilisaient l'awalé pour exercer leurs patients dans tout ce qui est la psychomotricité finee. » Outil pour soigner, pour éduquer, pour se souvenir d'où on vient... L'awalé est ce trait d'union avec le continent pour la diaspora africaine en France. À lire aussi«Dis-moi à quel jeu tu joues» en Argentine: le truco
La bataille de l'Unesco bat son plein. En octobre, lors d'un premier tour, trois candidats vont s'affronter pour succéder à la Française Audrey Azoulay au poste de Directeur général de l'Organisation des Nations unies pour l'éducation, la science et la culture (Unesco). En lice, la Mexicaine Gabriela Ramos, l'Égyptien Khaled el-Enany et le Congolais de Brazzaville Edouard-Firmin Matoko. La France soutient le candidat égyptien et le Premier ministre du Congo-Brazzaville n'hésite pas à regretter « l'ingratitude de la France à l'égard de son pays ». Anatole Collinet Makosso répond aux questions de Christophe Boisbouvier. RFI : En mars prochain, Monsieur le Premier Ministre, aura lieu l'élection présidentielle. Est-ce que le chef de l'État, Denis Sassou-Nguesso, qui cumule déjà plus de 40 ans de pouvoir, sera candidat à un nouveau mandat ? Anatole Collinet Makosso : Le président américain Franklin Roosevelt vous avez déjà donné un enseignement : que ce n'est pas au milieu du gué qu'on change de cheval, ou qu'un bon cavalier ne peut pas laisser sa cavalerie au milieu du gué. Donc, pour nous qui avons encore la chance d'avoir à la tête de nos États des hommes d'une certaine expérience qui ont connu l'Afrique dans tous ces états, nous ne voyons pas pourquoi nous devons nous priver de leur expérience et de leur sagesse. C'est pour cette raison que nous pensons que Denis Sassou-Nguesso reste justement le candidat idéal. Donc, vous nous annoncez qu'il sera candidat ? Je ne vous annonce rien. Il a la réquisition populaire sous réserve de ce qu'il dira lui-même. Mais jusqu'à preuve du contraire, son peuple le réclame comme candidat parce que son peuple estime qu'il n'a pas besoin de subir un saut dans l'inconnu. Depuis le lendemain de la présidentielle de 2016, deux des principaux adversaires politiques du chef de l'État, Jean-Marie Michel Mokoko et André Okombi Salissa, sont en prison. Ils ont été condamnés à 20 ans et beaucoup les considèrent comme des prisonniers politiques. Est-ce qu'une grâce présidentielle est envisageable d'ici le mois de mars prochain ? Lorsqu'on aura vu par exemple que dans certains pays, les hommes politiques ou coupables d'infractions qui auraient été jugés ont bénéficié comme ça d'une grâce présidentielle, peut-être que nous en tirerons les leçons et ça nous servira peut-être d'exemple. Autre opposant politique, Lassy Mbouity du parti Les Socialistes. Le 11 mai dernier, quelques jours après l'annonce de sa candidature, il a été enlevé chez lui par des hommes armés et encagoulés, puis tabassé pendant neuf jours avant d'être relâché. Est-ce que ce n'est pas le signe qu'il règne aujourd'hui à Brazzaville, une violente campagne d'intimidation contre certaines personnalités qui voudraient compétir l'année prochaine ? Si on me cite un seul établissement sanitaire qui avait reçu Monsieur Lassy Mbouity, même de passage, même en hospitalisation de jour, eh bien il faut donc qu'on me cite un seul établissement sanitaire par lequel Monsieur Lassy Mbouity est passé. S'il n'y a aucune information à ce sujet, je considère tout le reste comme étant une légende. En octobre prochain, l'Unesco va élire son prochain Directeur général. Il y a trois candidats : la Mexicaine Gabriela Ramos, l'Égyptien Khaled el-Enany et votre compatriote Edouard Firmin Matoko. Celui-ci ne s'est déclaré candidat qu'au mois de mars dernier, deux ans après son rival égyptien. Est-ce que ce n'est pas trop tard ? Est-ce que ce n'est pas un handicap ? Dans quel pays et dans quelle institution on présente la candidature deux ans avant la période de l'élection ? Notre compatriote a présenté sa candidature dans les délais. Le candidat égyptien Khaled el-Enany a un CV assez impressionnant puisqu'il a été ministre égyptien des Antiquités. Quels sont les atouts du candidat congolais Édouard Firmin Matoko face à ce candidat prestigieux ? Son expérience au sein de la maison. Près de 30 ans, cadre de l'Unesco et pour avoir préservé le patrimoine culturel partout dans le monde, y compris en Égypte. Et, au regard de tout son parcours, on pense qu'au moment où l'Unesco traverse une période de turbulences avec le désengagement de certains États - et pas des moindres -, nous pensons qu'il faut que ce soit quelqu'un de la maison qui puisse conduire ces réformes en douceur et en profondeur. Est-ce que le candidat égyptien n'est pas soutenu par plusieurs pays comme la France et aussi par l'Union africaine ? Soutenu par l'Union africaine, je ne sais pas. L'élection se passe à l'Unesco, donc ce n'est pas à l'Union africaine d'imposer un vote là où on requiert la volonté souveraine des États. Deuxièmement, cette candidature, qu'elle soit soutenue par la France, c'est un fait. Nous notons, ce n'est pas la première fois que la France voterait contre le Congo. Si la France peut être indifférente à la candidature portée par Brazzaville, capitale de la France libre d'hier, mais il y a des pays comme l'Angola qui ont le sens de la gratitude, qui ne peuvent pas oublier que, au moment où ils célèbrent aujourd'hui le 50ᵉ anniversaire de l'indépendance, Brazzaville et le Congo ont joué un rôle très important pour leur indépendance, que nous allons tous célébrer aujourd'hui. Les pays comme l'Afrique du Sud ne peuvent pas manquer de gratitude au moment où nous allons célébrer bientôt le 35ᵉ anniversaire de la fin de l'apartheid. Il se souviendra du symposium littéraire contre l'apartheid organisé à Brazzaville. Il y a des pays qui ont encore le sens de la mémoire, de la gratitude. Ce que la France oublie, les autres pays ne l'oublient pas.
durée : 00:09:21 - France Culture va plus loin (l'Invité(e) des Matins d'été) - par : Julie Gacon, Sarah Masson - Militant inépuisable de la cause panafricaniste et grand admirateur de Bob Marley, Tiken Jah Fakoly est devenu l'ambassadeur des musiques traditionnelles ouest-africaines qu'il a fait voyager sur tous les continents, et jusqu'au festival de jazz de Marciac cette semaine. - réalisation : Sam Baquiast, Vivian Lecuivre - invités : Tiken Jah Fakoly Artiste
durée : 02:01:48 - Les Nuits de France Culture - par : Lydia Ben Ytzhak - "En plantant des arbres, nous semons des graines de paix", déclare Wangari Maathai, première Africaine lauréate du prix Nobel de la paix. Fondatrice du Mouvement de la ceinture verte, elle lutte pour l'environnement et contre la pauvreté. En 2004, Radio Libre retrace son parcours et son engagement. - réalisation : Mydia Portis-Guérin - invités : Wangari Maathaï
Dans le cadre de notre semaine spéciale de replay [À la table du monde], (re)écoutez l'épisode [#17 - Fousseyni Djikine : la culture africaine comme Leitmotiv (restaurant BMK, Paris-Bamoko)].Pour cet épisode, Fanny Giansetto reçoit Fousseyni Djikine. D'origine malienne, Fousseyni est le fondateur de Paris-Bamako, le premier restaurant proposant une cuisine africaine labellisé Ecotable. Retour sur le parcours fascinant de Fousseyni. Au sein d'une double culture franco-africaine, ses parents l'ont poussé vers des études brillantes. Puis, ayant pris conscience que sa culture était trop peu valorisée et méconnue en France, il quitte un post confortable de consultant pour la cuisine. À travers celle-ci, il cherche à déjouer les clichés et mettre en avant la richesse du patrimoine malin, et plus largement africain. Aujourd'hui, il est à la tête de deux établissements à Paris et il a mis en place une démarche de compensation carbone via la plantation d'arbres fruitiers avec les paysans de Gabou, la terre natale de son père.
Les journalistes et experts de RFI répondent également à vos questions sur la blessure de Jamal Musiala lors d'un match contre le PSG, la réaction de Donald Trump au nouveau parti d'Elon Musk et les un an de la disparition de Foniké Menguè et Billo Bah. Angélique Kidjo : première chanteuse africaine à briller sur le « Walk of Fame » La diva béninoise aura son étoile sur l'emblématique « Walk of Fame » d'Hollywood, à Los Angeles. Comment expliquer cette reconnaissance ? Pourquoi les artistes africains sont si peu nombreux sur le célèbre trottoir d'Hollywood Boulevard ? Avec Sophie Torlotin, cheffe adjointe du service culture de RFI. PSG-Bayern : retour sur la terrible blessure de Jamal Musiala Lors du match PSG-Bayern Munich en quarts de finale du Mondial des clubs, Jamal Musiala a brutalement quitté la pelouse avant la pause, victime d'une fracture du péroné gauche avec entorse de la cheville dans un choc involontaire avec le gardien Gianluigi Donnarumma. Combien de temps sera-t-il immobilisé ? Le gardien parisien est-il responsable de cette blessure ? L'absence de l'attaquant risque-t-elle d'affaiblir le « Rekordmeister » ? Avec Antoine Grognet, journaliste au service des sports de RFI. États-Unis : Elon Musk est-il un danger pour Donald Trump ? En annonçant la création de son parti, le Parti de l'Amérique, Elon Musk acte définitivement sa rupture avec Donald Trump. Comment le président américain réagit-il à cette initiative ? A-t-il des raisons de s'inquiéter de son ex-allié ? Elon Musk peut-il grappiller des voix aux Républicains ? Avec Pierre Gervais, professeur de Civilisation américaine à l'Université Sorbonne Nouvelle. Auteur du livre « Histoire des États-Unis de 1860 à nos jours » (éditions Hachette Éducation). Guinée : un an de silence sur la disparition de Foniké Menguè et Billo Bah Un an jour pour jour après leur enlèvement à Conakry, les militants de la société civile Foniké Menguè et Billo Bah demeurent introuvables. Malgré les alertes répétées de leurs proches, du FNDC et d'organisations internationales, les autorités guinéennes n'ont livré aucune information sur leur sort. Où en sont les enquêtes ouvertes par la justice guinéenne ? Que peut-on attendre des recours déposés devant la justice internationale ? Avec Ilaria Allegrozzi, chercheuse senior sur le Sahel à Human Rights Watch.
On parle actualité numérique avec le rédacteur en chef de We are Tech Africa, Muriel Edjo. L'Afrique fait face à un défi majeur avec l'essor de l'IA générative et des hypertrucages, sans cadre réglementaire ni outils de détection adaptés. Selon Interpol, 30 % des crimes en Afrique de l'Ouest et de l'Est sont liés au cyberespace, en partie à cause de la montée des « brouteurs » appuyés par l'IA. Le taux d'adoption d'Internet a doublé depuis 2005, mais la pénétration reste limitée à 38 %. Au Mali, une technologie de l'UNICEF renforce la protection de l'enfance, soulevant la question plus large de la sécurité des mineurs en ligne. Peu de pays africains s'attaquent sérieusement à la modération des contenus.
Face à l'explosion des risques numériques, l'Afrique ne subit plus : le continent s'organise, anticipe, innove. Du Cyber Africa Forum à Cotonou à la publication de rapports inédits, en passant par l'émergence de figures influentes comme Ouanilo Medegan-Fagla et Yena Kignaman-Soro, l'Afrique développe une approche proactive, qui s'appuie sur la formation et la coopération. Et si le continent africain pouvait, justement parce qu'il est en pleine transformation, montrer la voie ?
De l'Afrique aux Amériques en passant par la Caraïbe, les œuvres de 150 artistes noirs sont montrées en 2025 au Centre Pompidou à Paris. L'exposition s'appelle Paris Noir, circulation artistique et luttes anticoloniales et l'onde de choc qu'elle suscite n'a d'égal que son succès public. Un public renouvelé, curieux de découvrir des artistes des années 50 aux années 2000... dont les œuvres ont rarement été diffusées en France. Une exposition mais aussi un salon de lecture auxquels RFI et la Bibliothèque-archives Bernard Binlin Dadié se sont associés en écho à Paris Noir. En complicité avec Franck Hermann Ekra, critique d'art et curateur, nous recevons la scénariste Marguerite Abouet, le plasticien Hamedine Kane, l'écrivain Mohamed Mbougar Sarr, le comédien Sidiki Bakaba, le metteur en scène Koffi Kwahulé et la réalisatrice Bintou Diarra.Dès l'entrée de l'exposition, la première image inscrit l'exposition dans l'histoire des luttes anticoloniales dont Paris est l'un des carrefours. En référence à la capacité d'agir des Africains dans la capitale de l'A.O.F et A.E.F (Afrique occidentale Française et Afrique équatoriale française), dans l'après Deuxième Guerre mondiale. Sous la forme d'un immense collage, des couvertures emblématiques des livres de la maison d'édition Présence Africaine fondée par Alioune Diop… que ce soit le Docker noir de Sembene Ousmane, Nation nègre et culture de Cheikh Anta Diopou encore Un nègre à Paris de Bernard Dadié. Expression d'une conscience africaine multiforme, l'œuvre de Bernard Dadié est une œuvre émancipatrice, un contre-récit dont les écrits de prison sont un véritable journal de bord de la lutte pour la liberté et la dignité en Côte d'Ivoire, dès la fin des années 40, puisque Dadié a été arrêté en 1949 avec ses camarades militants dont Matthieu Ekra, le grand-père de Franck Hermann Ekra, initiateur de ce salon de lecture.Tous nos remerciements à Alicia Knock, commissaire de l'exposition Paris Noir, circulation artistique et luttes anticoloniales ainsi qu'aux équipes du Centre Pompidou et aux équipes du Centre Wallonie Bruxelles.Découvrir l'expositionÉcoutez le premier épisode proposé par RFI et la Bibliothèque-archives Bernard Binlin Dadié
Et si l'on osait sortir des sentiers battus - alloco, grillades pour filer vers une gambas snakée parfumée à l'huile de palme rouge, servie avec une compotée de tomates déglacée au vinaigre de mangue, pickles d'oignons grelots au bissap blanc, une semoule de Niebé en accompagnement ? Pures merveilles de produits africains, de la cuisine 100% subsaharienne, africaine, avec un regard nouveau ! signée Sonia Marty Sokouri. Le jour où j'ai rencontré la cheffe, j'ai redécouvert avec elle l'aubergine africaine. La petite blanche, ronde comme une tomate ou oblongue ; cette aubergine à l'amertume délicate presque piquante, et sa crème d'igname à la texture rebondissante. Nous étions sur l'eau, à Paris, avec vue sur Notre-Dame. Sa veste de cheffe ajustée, un drapeau ivoirien, un autre, français de chaque côté du col, la crinière flamboyante, et son regard ? Celui de quelqu'un qui a vécu, qui a voyagé, qui sait reconnaitre un trésor, et ne pas le lâcher. Elle sait que l'Afrique est faite de pépites, que les produits africains sont exceptionnels, leurs goûts uniques, elle connait leur singularité, et donne tout – cœur et âme- à les faire connaitre, à les valoriser y compris sur le continent où trop souvent l'ailleurs semble plus attrayant ! « Il faut arrêter d'accoler la cuisine africaine à d'autres cuisines supposément 'faire-valoir'. Quand on me demande si je fais de la cuisine fusion, je réponds non : je fais de la cuisine africaine, avec des produits africains. Je m'autorise simplement à les cuisiner autrement ! ».Sonia Marty Sokouri a créé la plateforme Black Culinaria, pour mettre en valeur les chefs africains, les produits, les pionniers, les guides qui osent, racontent avec fierté les cuisines d'Afrique, partagent sa richesse.« J'ai toujours dit et pensé que nos mamans qui ont inventé nos plats étaient de vraies créatrices culinaires. Il fallait imaginer ces sauces-là ! Elles les ont inventées parce qu'elles ont voyagé dans le village d'à côté ou le pays d'à côté. Il y a eu tellement de brassages, de mélanges qu'il existe de vraies similitudes dans nos plats, qu'on soit en Côte d'Ivoire, au Ghana, au Mali ou au Sénégal. Maintenant, ces plats traditionnels, il ne faut pas les déloger, ils sont nos identités, mais pas des institutions intouchables ! Une fois qu'on a parlé d'identité, et pourquoi ne pas essayer de transformer les produits ? Selon moi, il faut être honnête et transparent, autorisons-nous à utiliser les ingrédients, déstructurons, créons sans renier la tradition mais en proposant un regard nouveau ! »Cette nouvelle cuisine se crée et s'écrit, quel bonheur et quelle chance pour nous !!!Avec Sonia Marty Sokouri, cheffe cuisinière [Instagram] et fondatrice de la plateforme Black CulinariaAutour du Guedj avec Adâh Badiane à écouter en longueur dans l'émission Fermentation rébellionLe chef Dieuveil Malonga a sa table à Kigali : |Instagram]. Il est le fondateur de la plateforme chefs in Africa et de l'école de cuisine et d'innovationBaraka l'épicerie de la cheffe Anto CocagneL'Afrique cuisine en France, de Vérane Frédiani – éditions La MartinièreNiebe : farine et semoule de niebe par SunnaliLes Cuisines africaines à Marseille.En imagesProgrammation musicale :I'm Good, de Ben l'Oncle Soul et Adi Oasis.
Le dialogue n'est donc pas rompu entre la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest, et l'Alliance des États du Sahel, composée du Mali, du Niger et du Burkina Faso. Il s'agit de « premiers échanges », nous dit APAnews. Selon l'Agence de Presse Africaine, « la situation sécuritaire dans la région, marquée par la menace persistante du terrorisme, a été au cœur des discussions ». ActuNiger parle de « premières discussions post-retrait sur fond de dialogue apaisé ». Pour mémoire, le Mali, le Niger et le Burkina Faso, tous trois dirigés par des militaires arrivés au pouvoir par un coup d'État, ont effectivement quitté la Cédéao en janvier dernier. Mais les désaccords semblent mis au second plan. Selon ActuNiger, « si les divergences politiques persistent, cette première prise de contact a été « qualifiée par les deux parties de 'fraternelle et responsable' ». Au Burkina Faso, Wakatsera annonce simplement « le dialogue se poursuit » et Sidwaya constate que « l'AES et la Cédéao se concertent ».Un tournant majeurEn République démocratique du Congo à présent, le Sénat a levé hier l'immunité de l'ancien président Joseph Kabila. « La commission spéciale décide de la levée des immunités de Joseph Kabila, autorisant des poursuites à son encontre », titre Actualité.cd, qui rappelle que « l'ancien chef de l'État est accusé d'avoir des liens avec la rébellion de l'AFC/M23, soutenue par le Rwanda dans l'est du pays ». Mais « depuis que les autorités congolaises ont entamé cette démarche contre Joseph Kabila, des voix ne cessent de s'élever pour mettre en garde contre une dérive institutionnelle et politique », ajoute Actualité.cd.APAnews de son côté, relève que « la levée de l'immunité de Joseph Kabila, ouvre la voie à des poursuites inédites contre l'ancien homme fort de Kinshasa, dont le statut de sénateur à vie ne le protège plus face à la Justice ». Pour l'Agence de presse Africaine, « c'est un tournant majeur dans l'histoire politique de la RDC. » Jeune Afrique évoque également un « tournant » « dans le bras de fer entre Félix Tshisekedi et son prédécesseur Joseph Kabila, qui 'est accusé de trahison, crime de guerre, crime contre l'humanité et participation à un mouvement insurrectionnel', par la Haute Cour militaire ». « Joseph Kabila », rappelle le magazine, « a multiplié les prises de paroles depuis la chute de Goma et de Bukavu. Mi-mars, il avait même annoncé son retour prochain en RDC (…) une promesse qui ne s'est pour l'instant pas concrétisée, en dépit de la confirmation de certains de ses proches », assure Jeune Afrique.MalentenduEnfin, les Sénégalais s'inquiètent pour l'un de leurs compatriotes arrêté aux États-Unis. Selon Pulse, il s'agit de Serigne Saliou Ndoye, un chauffeur de taxi qui aurait effrayé sa passagère, en lui disant qu'il préférait écouter le Coran plutôt que de la musique. « L'incident » poursuit Pulse « serait lié à un malentendu culturel et linguistique », qui a conduit le chauffeur de taxi en détention préventive au Texas, où il réside. « Sa passagère aurait été prise de panique et aurait exigé de descendre immédiatement, alors que le véhicule roulait sur l'autoroute. Le taximan aurait refusé, invoquant des questions de sécurité ». « Un refus », ajoute Pulse, « interprété par la passagère comme une séquestration ».Fermez-la58 000 personnes auraient signé une pétition pour soutenir Serigne Saliou Ndoye. L'affaire affole les réseaux sociaux su Sénégal. Trop, aux yeux de certains et notamment de l'avocat Patrick Kabou, dont Sénego rapporte les propos et qui « alerte contre les bavardages nuisibles autour de cette affaire délicate ». Maître Kabou, nous dit-on, « lance un message fort et sans détour à l'endroit des internautes et des commentateurs improvisés. « Vous nous rendez la tâche difficile, très difficile même ». « Vos live », ajoute-t-il, « sont exploités par la partie adverse et la plupart du temps leur permettent de mieux le connaître pour charger encore plus les compatriotes en situation difficile ». « Par politesse », conclut maître Kabou : « fermez-la s'il vous plaît ».
Manger à la main, partager un plat, honorer les ancêtres, garder toujours une place pour l'invité impromptu, les super aliments, la richesse des plats, des épices, les goûts et les cultures : les cuisines d'Afrique se transmettent dans les livres aussi, les mots retranscrivent les gestes, la main, l'œil ce qu'il a vu être préparé. Au-delà, les livres sont investis d'une responsabilité plus grande encore : ils sont une trace, une mémoire de l'héritage et du patrimoine oral. Bien plus que des recettes, ce sont les cultures et l'âme du continent qu'ils racontent. Alors, quelle place pour le livre de cuisine quand prime la transmission orale ?Comment retranscrire fidèlement ce que l'œil a vu, ce que les paroles et coutumes ont transmis.C'est ce qui fait précisément toute la richesse et la particularité des livres de cuisine africaine parus ces dernières années en France notamment. Des trésors. « On a tous fait le même constat, explique Aïssatou Mbaye, autrice de « Ma cuisine d'Afrique » aux éditions Marie-Claire, les cuisines africaines sont méconnues ou peu connues. Donc lorsque l'on écrit un livre de cuisine en s'appuyant sur notre héritage oral, nous devons transmettre et coucher sur le papier ce patrimoine. Nous sommes dans la pédagogie, la transmission, donc cela ne peut pas s'arrêter à des recettes. D'ailleurs, pour écrire ces recettes, il a fallu d'abord qu'elles nous soient transmises, se poser, écouter, comprendre, expliquer à notre tour. Le besoin de transmettre transcende tous les livres de cuisine africaine. »« On a tous en commun cette volonté de célébrer les cultures africaines, ajoute Abdoulaye Djikine, co-auteur de BMK, l'histoire de notre continent au sens le plus large possible et donc pour nous, ce partage passe par des produits, des cultures, des manières de manger, par nos habitudes. J'ai le sentiment que c'est notre rôle de montrer toute la profondeur des cultures africaines. Partager notre culture avec ceux qui ne les connaissent pas. Il y a aussi une vraie complémentarité dans les livres, chacun raconte son histoire, son rapport à ses racines ce qui crée aussi une grande richesse. On rêve de voir des rayons pleins de livres africains spécifiques, un sur le Mali, un sur l'Éthiopie, le Congo ! Aujourd'hui on est encore sur des livres d'Afrique, de manière assez générale, l'étape d'après ce sont des livres par région, plus précis, approfondis. La publication des livres, c'est la traduction de tout un dynamisme, un élan existant autour des cuisines africaines, on a le devoir de soutenir cet élan et montrer toute la richesse des cuisines africaines. »« On est dans l'explication aussi, ajoute Nathalie Brigaud Ngoum, fondatrice de « Envolées Gourmandes Academy » parce qu'il y a beaucoup de gens, y compris des Africains, qui ne connaissent pas les produits. Quand on est bloggeur, on explique, on détaille, on veut que les gens comprennent. Il faut comprendre ce que l'on fait : cela fait des années que nous parlons des cuisines africaines, tout a été dit, mais j'ai l'impression que jusqu'à récemment, personne n'écoutait. Nous plantons des graines, nous transmettons et ce travail entamé il y a des années commence à porter ses fruits. Dans les sciences normées, l'écrit est préféré, nous voulons avoir notre narratif, d'une certaine façon. L'écriture est cruciale pour transmettre, préserver, reconnaitre, garder une trace. »Avec- Aïssatou Mbaye, cuisinière, conteuse, fondatrice du Keliba café et autrice. Son dernier livre « Ma cuisine d'Afrique » est publié aux éditions Marie Claire. Ses deux livres précédents, « Pastels et Yassa », et « Saveurs subsahariennes », tous deux primés au World Gourmand Awards sont disponibles sur son site Aistoucuisine.com et en librairie. - Nathalie Brigaud Ngoum, cuisinière, cheffe consultante, bloggeuse : Envolées Gourmandes, autrice de « Mon imprécis de cuisine » primé aux World Gourmand Awards. Elle est la fondatrice d'Envolées gourmandes Academy- Abdoulaye Djikine, cofondateur des restaurants BMK Paris Bamako et Folies Bamako à Paris, co-auteur du livre « BMK », aux éditions Hachette Cuisine.Cette émission est dédiée à Monsieur Ibrahima Ndiaye, fidèle auditeur de RFI, l'oncle de Aïssatou Mbaye. Que la terre lui soit légère.Pour aller plus loinParmi les livres qui ont ouvert la voie, et ceux qui la consolident.- Cuisine d'Afrique noire, d'Alexandre Bella Ola, éditions First- Goûts d'Afrique, de la cheffe Anto Cocagne et Aline Princet, éditions Mango https://www.instagram.com/lechefanto/- Mon Afrique, de la cheffe Anto et Aline Princet, éditions Mango- Le goût de Cotonou, de Georgiana Viou, Maki Manoukian, éditions Ducasse- Cuisine d'Afrique et d'ailleurs, de Cheikh Niang, éditions Solar- BMK l'Afrique passionnément. En imagesProgrammation musicaleTout est amour, de Ghislain N.
« Kinshasa et l'AFC/M23 veulent fumer le calumet de la paix », annonce Africanews, alors que Média Afrique News se demande si l'on va « vers une trêve »… et souligne que « la déclaration conjointe » publiée hier, est « une première, depuis le début des négociations à Doha ». Dans cette déclaration, ajoute Média Afrique News, « les deux parties annoncent avoir "convenu de travailler à la conclusion d'une trêve" ». Mais aux yeux de Jeune Afrique, il s'agit là « d'une étape symbolique, qui montre que le plus dur reste à faire ». « Si ce communiqué marque le premier engagement commun pris entre Kinshasa et le M23 », ajoute le magazine panafricain, « il n'a pour l'instant pris la forme que d'une simple déclaration d'intention ». Un diplomate confie que « le processus prendra du temps ». « Pour l'instant », dit-il, « il fallait un engagement sur la forme, quitte à remettre le vrai débat à plus tard ».Après l'attaque du 17 avrilAu Bénin, la presse met l'accent sur les réactions internationales, après l'attaque terroriste qui a fait 54 morts le 17 avril. « La Cédéao condamne un acte barbare et lâche », titre La Nation qui cite le communiqué de la Communauté économique des États d'Afrique de l'Ouest, selon laquelle « cet incident tragique souligne de manière criante l'impérieuse nécessité d'une coopération renforcée entre tous les États membres, en particulier ceux qui partagent des frontières communes et sont directement confrontée à ce fléau ». Allusion, sans aucun doute, au Niger et au Burkina Faso, désormais membres de l'AES, l'Alliance des États du Sahel. De son côté, La Nouvelle Tribune s'intéresse à la réaction de la France, « solidaire du Bénin ». « L'ambassade de France à Cotonou », précise le journal, « condamne fermement ces actes violents et réaffirme son soutien total au peuple béninois ». La Nouvelle Tribune revient également sur les propos du porte-parole du gouvernement Wilfried Léandre Houngbedji, selon lequel « le président Patrice Talon a multiplié les échanges avec le haut commandement militaire pour analyser la situation sur le terrain, revoir les stratégies en cours et faire le point sur les équipements militaires attendus ou encore nécessaires ».Un témoignage qui interrogeY a-t-il des ressortissants sénégalais engagés dans les forces russes pour combattre l'Ukraine ? Question posée indirectement par l'Agence de Presse Africaine, qui a pu visionner une vidéo montrant un Sénégalais « présenté comme ayant combattu aux côtés des forces russes et ayant été capturé (par l'armée ukrainienne) dans l'est de l'Ukraine ». Sur cette vidéo, « le jeune homme livre un témoignage confus sur son parcours depuis la Russie et les circonstances de son engagement ». « Il affirme avoir étudié deux ans en Russie, avant d'être conduit, moyennant le versement d'argent à un intermédiaire, vers le front ». Le jeune homme évoque aussi une « promesse d'émigration vers l'Europe, en passant par l'Ukraine, qui n'aurait été qu'une "simple étape" ». Il ajoute que désormais, « il ne souhaite plus rejoindre l'Europe, mais simplement rentrer au Sénégal ». « La Russie c'est mauvais » dit-il, « elle m'a fait très mal ». L'Agence de presse Africaine, qui publie donc ce témoignage, souligne toutefois que pour le moment, « rien ne permet de vérifier si ces propos ont été tenus librement ».Premier film bouleversantAfrik.com nous fait découvrir le documentaire Liti Liti. Documentaire réalisé par Mamadou Khouma Guèye et qui, nous dit Afrik.com, « explore la mémoire vivante d'un quartier populaire de la banlieue de Dakar, menacé par les bulldozers du progrès ». Le réalisateur a interrogé sa propre mère, Sokhna Ndiaye « qui depuis quarante ans vit dans une maison qu'elle a bâtie pièce après pièce grâce à la solidarité de la tontine (…) Mais cette maison doit disparaître, le Train Express Régional doit y passer ». Afrik.com rend hommage au réalisateur Mamadou Khouma Guèye, et parle d'un « premier film bouleversant, à la fois cri d'amour pour sa mère, et acte politique contre un développement qui oublie les humains ».
durée : 01:24:23 - Les Nuits de France Culture - par : Philippe Garbit - "La Ferme africaine" ("Out of Africa"), "Les Sept contes gothiques", "Les Contes d'hiver", "Le Dîner de Babette". Ces romans, récits et nouvelles sont nés sous la plume de Karen Blixen, Danoise qui aima passionnément l'Afrique. Son destin est raconté dans "Une Vie, une œuvre" en 1993. - réalisation : Mydia Portis-Guérin - invités : Marcel Schneider Écrivain; Ginette Raimbault Pédopsychiatre et psychanalyste; Régis Boyer Professeur émérite de langues, littératures et civilisation scandinaves à l'Université Paris-Sorbonne et ancien directeur de l'Institut d'études scandinaves de la Sorbonne
Avec les avancées de la médecine, nos ainés vivent de plus en plus longtemps. Ce vieillissement du corps peut entraîner une détérioration de la qualité de vie et notamment l'apparition d'affections liées à l'âge. Pour préserver le bien-être des personnes âgées et sécuriser leur quotidien, un certain nombre d'accompagnements et de dispositifs peuvent être envisagés : aménagement du cadre de vie, maintien du lien social, ou recours à une assistance adaptée pour les soins. Comment identifier ce qui est normal ou non lorsque le corps vieillit ? Quelles sont les pathologies pouvant apparaître avec l'âge ? Quelle hygiène de vie adopter pour vieillir en bonne santé ? Dr Bruno Oquendo, médecin gériatre en unité de gériatrie aiguë à orientation neuropsychogériatrique au CHU Charles-Foix à Ivry-sur-Seine, en région parisienne. Coordinateur d'enseignement à Sorbonne Université. Créateur de contenu sur les réseaux sociaux sous le nom de « le gériatre » avec une communauté de 130 000 abonnés. Auteur de l'ouvrage Mes parents vieillissent aux éditions Vuibert. Pr Mamadou Coume, chef de service de gériatrie du CHNU de Fann Dakar au Sénégal. Président de la Société ouest Africaine de Gériatrie et de Gérontologie (SOAGG). Un reportage de Raphaëlle Constant ► En fin d'émission, nous abordons la question des Haltes Soins Addictions, après que Médecins du monde a annoncé attaquer l'État en justice pour inaction et non pérennisation de ces espaces de réduction des risques par usage supervisé et d'accès aux soins. Interview du Dr Jean-François Corty, Président de Médecins du mondeProgrammation musicale :► Jalen Ngonda – Just as long as we're together► Florence Adooni – Mam pe'ela su'ure
Avec les avancées de la médecine, nos ainés vivent de plus en plus longtemps. Ce vieillissement du corps peut entraîner une détérioration de la qualité de vie et notamment l'apparition d'affections liées à l'âge. Pour préserver le bien-être des personnes âgées et sécuriser leur quotidien, un certain nombre d'accompagnements et de dispositifs peuvent être envisagés : aménagement du cadre de vie, maintien du lien social, ou recours à une assistance adaptée pour les soins. Comment identifier ce qui est normal ou non lorsque le corps vieillit ? Quelles sont les pathologies pouvant apparaître avec l'âge ? Quelle hygiène de vie adopter pour vieillir en bonne santé ? Dr Bruno Oquendo, médecin gériatre en unité de gériatrie aiguë à orientation neuropsychogériatrique au CHU Charles-Foix à Ivry-sur-Seine, en région parisienne. Coordinateur d'enseignement à Sorbonne Université. Créateur de contenu sur les réseaux sociaux sous le nom de « le gériatre » avec une communauté de 130 000 abonnés. Auteur de l'ouvrage Mes parents vieillissent aux éditions Vuibert. Pr Mamadou Coume, chef de service de gériatrie du CHNU de Fann Dakar au Sénégal. Président de la Société ouest Africaine de Gériatrie et de Gérontologie (SOAGG). Un reportage de Raphaëlle Constant ► En fin d'émission, nous abordons la question des Haltes Soins Addictions, après que Médecins du monde a annoncé attaquer l'État en justice pour inaction et non pérennisation de ces espaces de réduction des risques par usage supervisé et d'accès aux soins. Interview du Dr Jean-François Corty, Président de Médecins du mondeProgrammation musicale :► Jalen Ngonda – Just as long as we're together► Florence Adooni – Mam pe'ela su'ure
Fini le boulevard du Général-de-Gaulle à Dakar. Voici le boulevard Mamadou-Dia. Au Sénégal, les autorités débaptisent certaines rues portant des noms français. Pareil au Mali, au Niger et au Burkina Faso. Mais comme le sujet est sensible, au Sénégal, le Premier ministre Ousmane Sonko confie cette nouvelle nomination des rues à un Conseil national de la mémoire et de la gestion du patrimoine historique. Michel Ben Arrous est géographe et chercheur associé aux universités de Genève et de Saint-Louis du Sénégal. Au micro de Christophe Boisbouvier, il analyse la stratégie du pouvoir sénégalais. RFI : Le boulevard Charles de Gaulle qui devient le boulevard Mamadou Dia, c'est tout un symbole, non ? Michel Ben Arrous : C'est un symbole, c'est une boucle qui se referme. Mamadou Dia, pour mémoire, c'était le président du Conseil à l'époque de l'indépendance du Sénégal, dans un pouvoir bicéphale avec Senghor. Et Mamadou Dia était déjà opposé à De Gaulle.Au Niger, il y a quelques mois, le nouveau régime a rebaptisé le boulevard Charles de Gaulle, boulevard Djibo Bakary, du nom du Mamadou Dia du Niger, celui qui avait appelé à voter « non » à Niamey en 1958… Oui, tout à fait. Donc, tout cet effort-là est fait au Niger, comme d'ailleurs dans les autres États de l'AES, au Burkina et au Mali.Est-ce que derrière tous ces changements de noms au Sénégal et dans les autres pays du Sahel, on peut parler d'une réappropriation de leur histoire par les habitants ? Oui, certains vont même jusqu'à parler de « décolonisation symbolique ». Mais sur la réappropriation de l'histoire, c'est tout à fait vrai. D'autant plus que c'est l'histoire des sociétés colonisées qui avait été occultée par cette toponymie coloniale, par ces pratiques de nomination commémorative toujours à la gloire de l'entreprise coloniale française. Donc les histoires locales avaient disparu, étaient devenues invisibles. Effectivement, elles reviennent en avant. Maintenant pour parler de « décolonisation », c'est peut-être un petit peu plus compliqué dans la mesure où le principe même de nommer des rues est une importation totalement coloniale. Et le principe de nommer des rues avec des ambitions idéologiques, une toponymie commémorative, ça aussi, c'est une importation coloniale qui tranche totalement avec les pratiques, on va dire anciennes, mais qui existent encore, de nommer des grottes, des arbres, même à Dakar.En 2022, quand il était maire de Ziguinchor, Ousmane Sonko a débaptisé cinq avenues qui portaient des noms français en disant « En France, vous ne verrez jamais une rue Hitler ». Que pensez-vous de cette comparaison ? Je pense qu'elle appelle deux séries de remarques. La première, c'est qu'il utilise la toponymie comme un instrument de politique internationale. Ces renominations, elles ne s'adressent pas seulement aux ziguinchorois, à ses administrés, elles s'adressent aussi au public international qui peut l'écouter. Et elles sont en particulier un outil dans ses relations avec la France. L'autre série de remarques, c'est le sort qui a été réservé à ces renominations. Au départ, à l'époque coloniale en tout cas, c'était très simple, les noms venaient d'en haut, c'était l'administration coloniale, le gouverneur et un conseil administratif qui donnaient les noms. Sous Senghor, c'était encore plus concentré, c'était par décret présidentiel que les noms changeaient. Progressivement sous Abdou Diouf, puis surtout sous Abdoulaye Wade et ensuite Macky Sall, cette capacité de renommer a été dévolue aux collectivités locales. Donc a priori, Ousmane Sonko était tout à fait fondé quand il était maire de Ziguinchor à proposer des changements de noms de rues. Mais le gouverneur de l'époque, qui n'avait a priori aucune capacité d'intervention dans ce dossier, a voulu contester les noms qui ont été invalidés par la Cour suprême. Donc ça montre que les collectivités locales n'ont jamais été jusqu'à présent épargnées par les sollicitations du pouvoir politique. Et ce qui change et ce qui peut être apaisera ou clarifiera les compétences de chacun, c'est le projet de rebaptisation qui a été annoncé par le président actuel Bassirou Diomaye Faye en Conseil des ministres, en décembre dernier, et qui prévoit de créer une commission à laquelle participerait le Premier ministre, donc l'ancien maire de Ziguinchor, Ousmane Sonko, à laquelle participeraient aussi le ministre des Collectivités locales, le ministre de la Culture et le secrétaire d'État chargé du patrimoine historique, en collaboration avec les collectivités locales. Donc, il y a un équilibrage à trouver, qui peut être clarifiera les choses, qui apaisera peut-être ces questions de renominations.À Saint-Louis du Sénégal, il y a une statue du Général Faidherbe, le colonisateur français du Sénégal, qui a failli être déboulonnée en 2020 lors de la tempête politique provoquée par l'assassinat de George Floyd aux États-Unis. Et puis finalement, elle a résisté, elle est toujours là. Comment l'expliquez-vous ? Oui, certains voudraient la conserver comme symbole historique, d'autres voudraient l'enlever. On se focalise parfois sur l'inscription de la statue sur son socle, qui est évidemment intenable, qui dit « Au gouverneur Faidherbe, le Sénégal reconnaissant », ça je ne pense pas que ça va durer très longtemps. Mais on se retrouve à nouveau dans une symbolique où, pour faire place nette, si j'ose dire, les collectivités locales réemploient finalement des techniques qui sont d'importation coloniale. De la même manière que la nomination des rues, les statues commémoratives, ce n'est pas quelque chose qui a une longue existence en Afrique. Changer une statue pour une autre, c'est réemployer des techniques, des pratiques qui finalement sont peut-être l'héritage colonial le plus profond.À écouter aussiSénégal: «Les populations n'utilisent pas les noms coloniaux des rues»
durée : 00:06:34 - La Revue de presse internationale - par : Catherine Duthu - Le Lesotho, pays pauvre d'Afrique australe, entièrement enclavé dans l'Afrique du Sud, est en tête de la liste des nombreux pays frappés par les droits de douane additionnels massifs présentés mercredi par Donald Trump. Des entreprises textiles américains y ont délocalisé leur production.
La photo de Kirsty Coventry, est à la Une du quotidien zimbabwéen The Herald, souriante, derrière un pupitre affichant les cinq anneaux olympiques. Elle est, précise le journal, « la première femme et la première africaine à être élue à ce poste en 131 ans d'histoire du mouvement olympique ». Kistry Coventry est également « la plus jeune à être élue à ce poste, après avoir remporté la victoire devant six autres concurrents dans un domaine des poids lourds, où tous ses rivaux étaient des hommes ». « Un moment de fierté pour le pays et le continent africain », a commenté le président zimbabwéen Mnangagwa. Kirsty Coventry, championne de natation issue de la minorité blanche, a elle-même « participé à cinq Jeux Olympiques différents », précise New Zimbabwé. « Entre ses débuts à Sydney en 2000 et sa dernière participation à Rio en 2016, elle a remporté sept médailles olympiques, dont l'or au 200 mètres dos à Athènes et à Pékin en 2008 ».EnthousiasteEt sa tâche à la tête du CIO ne s'annonce pas des plus faciles. « Elle prend le relais à une époque d'incertitude géopolitique à travers le monde », constate the Herald, à une époque d'incertitude et de « questions sur l'orientation du mouvement olympique au 21 ème siècle, alors qu'une attention plus grande que jamais est portée sur les questions de genre, et d'égalité entre autres ». Néanmoins, Kirsty Coventry était hier très enthousiaste : « je n'aurais jamais imaginé me retrouver un jour ici », a-t-elle dit. « Je dirigerai cette organisation avec une grande fierté, en incarnant les valeurs qu'elle représente ».Tension accrueDans la presse africaine également, l'Algérie… L'Algérie où la justice a requis hier 10 ans de prison contre Boualem Sansal, l'écrivain franco-algérien âgé de 80 ans, emprisonné en Algérie depuis le 16 novembre et accusé notamment « d'atteinte à l'intégrité territoriale de l'Algérie ». Le verdict sera rendu la semaine prochaine, le 27 mars. « Lourde peine requise », titre TSA, Tout sur l'Algérie. L'écrivain, écrit le journal, « avait tenu des propos attentatoires à l'intégrité du territoire national. Dans une interview au média français d'extrême-droite Frontières, en octobre dernier, il avait soutenu que la France coloniale avait tronqué le territoire marocain au profit de l'Algérie ». Hier, à l'audience, poursuit TSA, « Boualem Sansal n'était pas assisté d'un avocat. Il a préféré assurer lui-même sa défense », assurant « qu'il n'avait fait qu'exprimer une opinion, comme tout citoyen algérien ». « Dans la crise entre Alger et Paris qui dure depuis plus de sept mois » poursuit TSA, « l'affaire Sansal a aggravé les tensions entre les deux pays ».Elan de soutien en FranceUne affaire sur laquelle revient également Afrik.com. « Elle s'inscrit dans un contexte diplomatique fragile », renchérit le quotidien en ligne. « Les relations entre les deux pays se sont récemment détériorées, particulièrement après la reconnaissance par le président français Emmanuel Macron, en juillet 2024, d'un plan d'autonomie pour le Sahara occidental sous souveraineté marocaine, un sujet sensible pour l'Algérie...». « Depuis lors, poursuit Afrik.com, l'affaire Boualem Sansal est devenue un point de friction supplémentaire, dans cette relation déjà tendue ». Car, assure le quotidien, « l'écrivain est un proche de Bruno Retailleau, le ministre de l'Intérieur français ». El Watan de son côté, ajoute que l'affaire Boualem Sansal, « qui bénéficie d'un vaste élan de soutien en France, a aggravé les tensions entre Alger et Paris, dont les relations se sont brutalement dégradées en juillet 2024 ». Notons qu'Algérie Presse Service, l'APS, l'agence de presse publique algérienne, ne dit pas un mot de l'audience d'hier, lors de laquelle une peine de dix ans de prison a donc été requise contre Boualem Sansal.
durée : 00:02:16 - Sous les radars - par : Sébastien LAUGENIE - D'après la presse sud-africaine, un chercheur résidant dans une base isolée en Antarctique s'est plaint du comportement d'un de ses collègues et dit craindre pour sa vie.
Dans la séquence des nouveautés, le duo Josey/Fanny J, Perle Lama et Tyla/Sean Paul entre autres. Et dans la séquence gold, honneur à Miriam Makeba et Mc Solaar. Pour visionner les clips, cliquez sur les titres des chansons : Mobeti Beats - LiquideDicarson One Feat Dédé Djasco - Elengi continuumSandrine Nganga feat Locko - Pas de toi sans moiJenny Paria - Petit succèsJosey feat Fanny J - Faux pasSkarabéee - Lèsé mo patiMallaury feat Cadie Nelva - TiminikPerle Lama - Je m'envoleAgana - Entrer dans le gameTyla feat Sean Paul - Push 2 startBeenie Man et Etana - Guide over usMiriam Makeba - Malcolm XMC Solaar - Nouveau westernGazo - HermèsRetrouvez notre playlist sur Deezer.
durée : 00:59:03 - Le Cours de l'histoire - par : Xavier Mauduit, Maïwenn Guiziou - Quel rôle a joué le facteur racial dans l'avènement du capitalisme, depuis 1492 ? Pourquoi la race est-elle un impensé du système économique et de la théorie économique ? "Le Cours de l'histoire" du 5 février 2024 s'interroge. - réalisation : Thomas Beau, Laurence Millet - invités : Sylvie Laurent Historienne et américaniste, enseignante à Sciences Po
