1981 studio album by Art Blakey and the Jazz Messengers
POPULARITY
Categories
Le dialogue n'est donc pas rompu entre la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest, et l'Alliance des États du Sahel, composée du Mali, du Niger et du Burkina Faso. Il s'agit de « premiers échanges », nous dit APAnews. Selon l'Agence de Presse Africaine, « la situation sécuritaire dans la région, marquée par la menace persistante du terrorisme, a été au cœur des discussions ». ActuNiger parle de « premières discussions post-retrait sur fond de dialogue apaisé ». Pour mémoire, le Mali, le Niger et le Burkina Faso, tous trois dirigés par des militaires arrivés au pouvoir par un coup d'État, ont effectivement quitté la Cédéao en janvier dernier. Mais les désaccords semblent mis au second plan. Selon ActuNiger, « si les divergences politiques persistent, cette première prise de contact a été « qualifiée par les deux parties de 'fraternelle et responsable' ». Au Burkina Faso, Wakatsera annonce simplement « le dialogue se poursuit » et Sidwaya constate que « l'AES et la Cédéao se concertent ».Un tournant majeurEn République démocratique du Congo à présent, le Sénat a levé hier l'immunité de l'ancien président Joseph Kabila. « La commission spéciale décide de la levée des immunités de Joseph Kabila, autorisant des poursuites à son encontre », titre Actualité.cd, qui rappelle que « l'ancien chef de l'État est accusé d'avoir des liens avec la rébellion de l'AFC/M23, soutenue par le Rwanda dans l'est du pays ». Mais « depuis que les autorités congolaises ont entamé cette démarche contre Joseph Kabila, des voix ne cessent de s'élever pour mettre en garde contre une dérive institutionnelle et politique », ajoute Actualité.cd.APAnews de son côté, relève que « la levée de l'immunité de Joseph Kabila, ouvre la voie à des poursuites inédites contre l'ancien homme fort de Kinshasa, dont le statut de sénateur à vie ne le protège plus face à la Justice ». Pour l'Agence de presse Africaine, « c'est un tournant majeur dans l'histoire politique de la RDC. » Jeune Afrique évoque également un « tournant » « dans le bras de fer entre Félix Tshisekedi et son prédécesseur Joseph Kabila, qui 'est accusé de trahison, crime de guerre, crime contre l'humanité et participation à un mouvement insurrectionnel', par la Haute Cour militaire ». « Joseph Kabila », rappelle le magazine, « a multiplié les prises de paroles depuis la chute de Goma et de Bukavu. Mi-mars, il avait même annoncé son retour prochain en RDC (…) une promesse qui ne s'est pour l'instant pas concrétisée, en dépit de la confirmation de certains de ses proches », assure Jeune Afrique.MalentenduEnfin, les Sénégalais s'inquiètent pour l'un de leurs compatriotes arrêté aux États-Unis. Selon Pulse, il s'agit de Serigne Saliou Ndoye, un chauffeur de taxi qui aurait effrayé sa passagère, en lui disant qu'il préférait écouter le Coran plutôt que de la musique. « L'incident » poursuit Pulse « serait lié à un malentendu culturel et linguistique », qui a conduit le chauffeur de taxi en détention préventive au Texas, où il réside. « Sa passagère aurait été prise de panique et aurait exigé de descendre immédiatement, alors que le véhicule roulait sur l'autoroute. Le taximan aurait refusé, invoquant des questions de sécurité ». « Un refus », ajoute Pulse, « interprété par la passagère comme une séquestration ».Fermez-la58 000 personnes auraient signé une pétition pour soutenir Serigne Saliou Ndoye. L'affaire affole les réseaux sociaux su Sénégal. Trop, aux yeux de certains et notamment de l'avocat Patrick Kabou, dont Sénego rapporte les propos et qui « alerte contre les bavardages nuisibles autour de cette affaire délicate ». Maître Kabou, nous dit-on, « lance un message fort et sans détour à l'endroit des internautes et des commentateurs improvisés. « Vous nous rendez la tâche difficile, très difficile même ». « Vos live », ajoute-t-il, « sont exploités par la partie adverse et la plupart du temps leur permettent de mieux le connaître pour charger encore plus les compatriotes en situation difficile ». « Par politesse », conclut maître Kabou : « fermez-la s'il vous plaît ».
Créée au printemps 2022, l'Association Femmes Solidaires pour l'Emergence Africaine (en abrégé FeSEA) a pour but de promouvoir un développement réel et durable sur les plans éducatif, sanitaire et environnemental en faveur des jeunes filles et des femmes. En effet, estimant que les femmes jouent un rôle clé dans le développement de leur communauté, cette organisation cherche à les soutenir de diverses manières dans leur parcours de vie. L'association vient de construire 3 salles de classes pour 180 élèves au sein du village de Koungoulou-Ngoé, situé dans une zone forestière du sud du Cameroun, non loin du Gabon et de la République du Congo, salles qu'il faut maintenant mieux équiper en mobilier et en matériel didactique. Ces enfants n'avaient en effet à ce jour aucune salle de classe convenable pour étudier. C'est chose faite désormais mais ils ont encore besoin de matériel pédagogique et éducatif. DEMANDE: - Des ordinateurs PC - Des imprimantes - Du matériel scolaire (crayons, marqueurs, cahiers, stylos, rames de papier, craies, règles, équerres, gommes, calculatrices) - Du matériel audiovisuel à savoir 2 beamers et 2 tableaux de projection - Des instruments de musique dont des pianos électriques portables - Des livres de lecture niveau primaire - Des jeux d'intérieur et d'extérieur à savoir tout ce qui est utile dans une cour de récréation: jeux de créativité, trampolines, balançoires, mini toboggan, ballons de football, etc.
Dans le village de Koungoulou-Ngoé, situé dans la région sud du Cameroun, l'accès à l'eau potable était un défi majeur pour la population locale. Avant la mise en place du projet d'accès à l'eau potable en 2021, les habitants devaient parcourir près de 7 km pour trouver de l'eau, souvent de qualité douteuse et souillée. Cependant, grâce à ce projet mis en place par l'association Femmes Solidaires pour l'Emergence Africaine, un forage équipé d'un château d'eau a été installé, apportant des changements significatifs dans la vie des habitants. Dans ce même village, l'association a tout récemment construit pour 180 élèves des salles de classes qu'elle souhaiterait désormais équiper, raison pour laquelle elle fait aujourd'hui appel à Chacun pour Tous. DEMANDE: - Des ordinateurs (PC) - Des imprimantes - Du matériel scolaire (crayons, marqueurs, cahiers, stylos, rames de papier, craies, règles, équerres, gommes, calculatrices) - Du matériel audiovisuel à savoir 2 tableaux de projection et projecteurs - Des instruments de musique (flûtes, violon, pianos, etc.) - Pour la bibliothèque: des livres de lecture niveau primaire - Pour les loisirs des élèves: des jeux d'intérieur et d'extérieur (jeux de créativité, trampolines, balançoires, mini toboggan, ballons de football, etc.)
Créée en juin 2022, l'association Femmes Solidaires pour l'Emergence Africaine (FeSEA) s'engage à mettre en place des microprojets visant à soutenir les femmes et les filles mères au Cameroun. Elle oeuvre à la mise en place de formations professionnelles, l'accès à des ressources éducatives et la mise en œuvre d'infrastructures adaptées. Elle s'engage pleinement à la mise en place de projets agricoles, d'élevage et d'artisanat dans le but de stimuler le développement des communautés. Au sein du village de Koungoulou-Ngoé, situé dans une zone forestière du sud du Cameroun, non loin du Gabon et de la République du Congo, l'association vient de construire 3 salles de classes pour 180 élèves, salles qu'il faut maintenant mieux équiper en mobilier et en matériel didactique. Ces enfants n'avaient en effet à ce jour aucune salle de classe convenable pour étudier. C'est chose faite désormais mais ils ont encore besoin de matériel pédagogique et éducatif. DEMANDE: - Des ordinateurs (PC) - Des imprimantes - Du matériel scolaire (crayons, marqueurs, cahiers, stylos, rames de papier, craies, règles, équerres, gommes, calculatrices) - Du matériel audiovisuel à savoir 2 tableaux de projection et projecteurs - Des instruments de musique (flûtes, violon, pianos, etc.) - Pour la bibliothèque: des livres de lecture niveau primaire - Pour les loisirs des élèves: des jeux d'intérieur et d'extérieur (jeux de créativité, trampolines, balançoires, mini toboggan, ballons de football, etc.)
L'association Femmes Solidaires pour l'Emergence Africaine (FeSEA) a plusieurs objectifs pour atteindre sa mission: tout d'abord, elle encourage la solidarité féminine en offrant des programmes de parrainage et de monitoring; ensuite elle s'engage dans la lutte contre la déforestation, la dégradation des terres et le changement climatique; elle promeut les actions sociales en matière d'éducation scolaire, universitaire et de formation professionnelle des enfants déshérités, des jeunes filles déscolarisées et des femmes vulnérables; elle s'imlique dans la lutte contre les violences basées sur le genre sous toutes ses formes; et enfin elle s'engage à promouvoir la santé maternelle et infantile et à soutenir le développement en général. L'association vient de construire 3 salles de classes pour les 180 élèves de Koungoulou-Ngoé, un village situé dans une zone forestière du sud du Cameroun, non loin du Gabon et de la République du Congo. Ces enfants n'avaient en effet à ce jour aucune salle de classe convenable pour étudier. C'est chose faite désormais mais ils ont encore besoin de matériel pédagogique et éducatif. DEMANDE: - Des ordinateurs (PC) - Des imprimantes - Du matériel scolaire (crayons, marqueurs, cahiers, stylos, rames de papier, craies, règles, équerres, gommes, calculatrices) - Du matériel audiovisuel à savoir 2 tableaux de projection et projecteurs - Des instruments de musique (flûtes, violon, pianos, etc.) - Pour la bibliothèque: des livres de lecture niveau primaire - Pour les loisirs des élèves: des jeux d'intérieur et d'extérieur (jeux de créativité, trampolines, balançoires, mini toboggan, ballons de football, etc.)
Son timbre est mystique, son style dense et lyrique, ses sujets conscients : alors que sort son troisième album, The Illusion of Being, rencontre à domicile avec une emcee qui, à la ville aussi, choisit ses mots avec soin. Et ça fait sacrément du bien ! En 2013, Return of the Astro-Goth, son premier album, lui a valu une reconnaissance nationale (avec trois nominations aux South African Hip Hop Awards), mais aussi d'être adoubée par la old-school internationale (de Public Enemy à Sage Francis). Tout ça, avant un featuring mémorable, en 2018, sur la B.O. de Black Panther aux côtés Vince Staples et Kendrick Lamar.En 2019, après la sortie de son deuxième album, Anima Mysterium, la native de Queenstown, une ville du Cap Oriental, s'installe dans le sud de la France. Depuis, avec son complice le producteur et emcee sud-africain Kanif The Jhatmaster, elle a voyagé dans toute la Méditerranée avec pour point d'ancrage, Marseille.Une ville qui abrite aussi I.O.T Records, le label indépendant « sans genres, ni frontières » sur lequel s'apprête à sortir son troisième album, The Illusion of Being.Et c'est justement dans la cité phocéenne que nous la rencontrons. Car, en ce début printemps, Yugen Blakrok est à l'affiche du Babel Music Xp, le carrefour marseillais des musiques planétaires !Quelques heures avant son concert au Dock des Suds, on revient sur certaines des personnalités qui l'ont façonnées : du rappeur sud-africain Robo the Technician, à l'écrivaine afro-américaine Octavia Butler.Il est question d'énergie, d'empathie, de douceur et de notre manière d'être au monde, le visible comme l'invisible…Pour suivre Yugen BlakrokYouTube / Instagram/ Facebook / BandcampTitres diffusésExtraits de l'album The Illusion of Being (Yugen Blakrok / I.O.T. Records – 2025) : "Osiris Awakens" feat. Mohama Saz ; "Tessellator" feat. Cambatta ; "The Grand Geode" feat. Sa-Roc ; "The Shining"Extraits de l'album Anima Mysterium(Yugen Blakrok / I.O.T. Records – 2019) : "Gorgon Madonna"Extraits de l'album Return of the Astro-Goth (Iapetus – 2013) : "Stereo-lith"; "Beast League" ; "House Of Ravens" ; "Secrets Of The Path" ; "Darkstar" ; "Medusa Complex" ; "Neo Vadar" ; T"etra Tarantula" ; "Left Right Hand" ; "Sista Slash" feat. Likwid Skillz ; "Some People Say" ; "Constellations" feat. Robo, Alka, WithCrAft ; "Vespertine" ; "Swirl Of The Dervish" ; "Mono-lith"Et aussi : "Opps" avec Vincent StapplesJournaliste : Hortense VolleRéalisation : Benjamin SarraliéMixage 3D en Dolby ATMOS pour une écoute immersive au casque : Jérémie BessetTraduction et voix française : Mélody LinhartResponsable d'unité de production FMM – RFI Labo : Xavier Gibert
Manger à la main, partager un plat, honorer les ancêtres, garder toujours une place pour l'invité impromptu, les super aliments, la richesse des plats, des épices, les goûts et les cultures : les cuisines d'Afrique se transmettent dans les livres aussi, les mots retranscrivent les gestes, la main, l'œil ce qu'il a vu être préparé. Au-delà, les livres sont investis d'une responsabilité plus grande encore : ils sont une trace, une mémoire de l'héritage et du patrimoine oral. Bien plus que des recettes, ce sont les cultures et l'âme du continent qu'ils racontent. Alors, quelle place pour le livre de cuisine quand prime la transmission orale ?Comment retranscrire fidèlement ce que l'œil a vu, ce que les paroles et coutumes ont transmis.C'est ce qui fait précisément toute la richesse et la particularité des livres de cuisine africaine parus ces dernières années en France notamment. Des trésors. « On a tous fait le même constat, explique Aïssatou Mbaye, autrice de « Ma cuisine d'Afrique » aux éditions Marie-Claire, les cuisines africaines sont méconnues ou peu connues. Donc lorsque l'on écrit un livre de cuisine en s'appuyant sur notre héritage oral, nous devons transmettre et coucher sur le papier ce patrimoine. Nous sommes dans la pédagogie, la transmission, donc cela ne peut pas s'arrêter à des recettes. D'ailleurs, pour écrire ces recettes, il a fallu d'abord qu'elles nous soient transmises, se poser, écouter, comprendre, expliquer à notre tour. Le besoin de transmettre transcende tous les livres de cuisine africaine. »« On a tous en commun cette volonté de célébrer les cultures africaines, ajoute Abdoulaye Djikine, co-auteur de BMK, l'histoire de notre continent au sens le plus large possible et donc pour nous, ce partage passe par des produits, des cultures, des manières de manger, par nos habitudes. J'ai le sentiment que c'est notre rôle de montrer toute la profondeur des cultures africaines. Partager notre culture avec ceux qui ne les connaissent pas. Il y a aussi une vraie complémentarité dans les livres, chacun raconte son histoire, son rapport à ses racines ce qui crée aussi une grande richesse. On rêve de voir des rayons pleins de livres africains spécifiques, un sur le Mali, un sur l'Éthiopie, le Congo ! Aujourd'hui on est encore sur des livres d'Afrique, de manière assez générale, l'étape d'après ce sont des livres par région, plus précis, approfondis. La publication des livres, c'est la traduction de tout un dynamisme, un élan existant autour des cuisines africaines, on a le devoir de soutenir cet élan et montrer toute la richesse des cuisines africaines. »« On est dans l'explication aussi, ajoute Nathalie Brigaud Ngoum, fondatrice de « Envolées Gourmandes Academy » parce qu'il y a beaucoup de gens, y compris des Africains, qui ne connaissent pas les produits. Quand on est bloggeur, on explique, on détaille, on veut que les gens comprennent. Il faut comprendre ce que l'on fait : cela fait des années que nous parlons des cuisines africaines, tout a été dit, mais j'ai l'impression que jusqu'à récemment, personne n'écoutait. Nous plantons des graines, nous transmettons et ce travail entamé il y a des années commence à porter ses fruits. Dans les sciences normées, l'écrit est préféré, nous voulons avoir notre narratif, d'une certaine façon. L'écriture est cruciale pour transmettre, préserver, reconnaitre, garder une trace. »Avec- Aïssatou Mbaye, cuisinière, conteuse, fondatrice du Keliba café et autrice. Son dernier livre « Ma cuisine d'Afrique » est publié aux éditions Marie Claire. Ses deux livres précédents, « Pastels et Yassa », et « Saveurs subsahariennes », tous deux primés au World Gourmand Awards sont disponibles sur son site Aistoucuisine.com et en librairie. - Nathalie Brigaud Ngoum, cuisinière, cheffe consultante, bloggeuse : Envolées Gourmandes, autrice de « Mon imprécis de cuisine » primé aux World Gourmand Awards. Elle est la fondatrice d'Envolées gourmandes Academy- Abdoulaye Djikine, cofondateur des restaurants BMK Paris Bamako et Folies Bamako à Paris, co-auteur du livre « BMK », aux éditions Hachette Cuisine.Cette émission est dédiée à Monsieur Ibrahima Ndiaye, fidèle auditeur de RFI, l'oncle de Aïssatou Mbaye. Que la terre lui soit légère.Pour aller plus loinParmi les livres qui ont ouvert la voie, et ceux qui la consolident.- Cuisine d'Afrique noire, d'Alexandre Bella Ola, éditions First- Goûts d'Afrique, de la cheffe Anto Cocagne et Aline Princet, éditions Mango https://www.instagram.com/lechefanto/- Mon Afrique, de la cheffe Anto et Aline Princet, éditions Mango- Le goût de Cotonou, de Georgiana Viou, Maki Manoukian, éditions Ducasse- Cuisine d'Afrique et d'ailleurs, de Cheikh Niang, éditions Solar- BMK l'Afrique passionnément. En imagesProgrammation musicaleTout est amour, de Ghislain N.
Manger à la main, partager un plat, honorer les ancêtres, garder toujours une place pour l'invité impromptu, les super aliments, la richesse des plats, des épices, les goûts et les cultures : les cuisines d'Afrique se transmettent dans les livres aussi, les mots retranscrivent les gestes, la main, l'œil ce qu'il a vu être préparé. Au-delà, les livres sont investis d'une responsabilité plus grande encore : ils sont une trace, une mémoire de l'héritage et du patrimoine oral. Bien plus que des recettes, ce sont les cultures et l'âme du continent qu'ils racontent. Alors, quelle place pour le livre de cuisine quand prime la transmission orale ?Comment retranscrire fidèlement ce que l'œil a vu, ce que les paroles et coutumes ont transmis.C'est ce qui fait précisément toute la richesse et la particularité des livres de cuisine africaine parus ces dernières années en France notamment. Des trésors. « On a tous fait le même constat, explique Aïssatou Mbaye, autrice de « Ma cuisine d'Afrique » aux éditions Marie-Claire, les cuisines africaines sont méconnues ou peu connues. Donc lorsque l'on écrit un livre de cuisine en s'appuyant sur notre héritage oral, nous devons transmettre et coucher sur le papier ce patrimoine. Nous sommes dans la pédagogie, la transmission, donc cela ne peut pas s'arrêter à des recettes. D'ailleurs, pour écrire ces recettes, il a fallu d'abord qu'elles nous soient transmises, se poser, écouter, comprendre, expliquer à notre tour. Le besoin de transmettre transcende tous les livres de cuisine africaine. »« On a tous en commun cette volonté de célébrer les cultures africaines, ajoute Abdoulaye Djikine, co-auteur de BMK, l'histoire de notre continent au sens le plus large possible et donc pour nous, ce partage passe par des produits, des cultures, des manières de manger, par nos habitudes. J'ai le sentiment que c'est notre rôle de montrer toute la profondeur des cultures africaines. Partager notre culture avec ceux qui ne les connaissent pas. Il y a aussi une vraie complémentarité dans les livres, chacun raconte son histoire, son rapport à ses racines ce qui crée aussi une grande richesse. On rêve de voir des rayons pleins de livres africains spécifiques, un sur le Mali, un sur l'Éthiopie, le Congo ! Aujourd'hui on est encore sur des livres d'Afrique, de manière assez générale, l'étape d'après ce sont des livres par région, plus précis, approfondis. La publication des livres, c'est la traduction de tout un dynamisme, un élan existant autour des cuisines africaines, on a le devoir de soutenir cet élan et montrer toute la richesse des cuisines africaines. »« On est dans l'explication aussi, ajoute Nathalie Brigaud Ngoum, fondatrice de « Envolées Gourmandes Academy » parce qu'il y a beaucoup de gens, y compris des Africains, qui ne connaissent pas les produits. Quand on est bloggeur, on explique, on détaille, on veut que les gens comprennent. Il faut comprendre ce que l'on fait : cela fait des années que nous parlons des cuisines africaines, tout a été dit, mais j'ai l'impression que jusqu'à récemment, personne n'écoutait. Nous plantons des graines, nous transmettons et ce travail entamé il y a des années commence à porter ses fruits. Dans les sciences normées, l'écrit est préféré, nous voulons avoir notre narratif, d'une certaine façon. L'écriture est cruciale pour transmettre, préserver, reconnaitre, garder une trace. »Avec- Aïssatou Mbaye, cuisinière, conteuse, fondatrice du Keliba café et autrice. Son dernier livre « Ma cuisine d'Afrique » est publié aux éditions Marie Claire. Ses deux livres précédents, « Pastels et Yassa », et « Saveurs subsahariennes », tous deux primés au World Gourmand Awards sont disponibles sur son site Aistoucuisine.com et en librairie. - Nathalie Brigaud Ngoum, cuisinière, cheffe consultante, bloggeuse : Envolées Gourmandes, autrice de « Mon imprécis de cuisine » primé aux World Gourmand Awards. Elle est la fondatrice d'Envolées gourmandes Academy- Abdoulaye Djikine, cofondateur des restaurants BMK Paris Bamako et Folies Bamako à Paris, co-auteur du livre « BMK », aux éditions Hachette Cuisine.Cette émission est dédiée à Monsieur Ibrahima Ndiaye, fidèle auditeur de RFI, l'oncle de Aïssatou Mbaye. Que la terre lui soit légère.Pour aller plus loinParmi les livres qui ont ouvert la voie, et ceux qui la consolident.- Cuisine d'Afrique noire, d'Alexandre Bella Ola, éditions First- Goûts d'Afrique, de la cheffe Anto Cocagne et Aline Princet, éditions Mango https://www.instagram.com/lechefanto/- Mon Afrique, de la cheffe Anto et Aline Princet, éditions Mango- Le goût de Cotonou, de Georgiana Viou, Maki Manoukian, éditions Ducasse- Cuisine d'Afrique et d'ailleurs, de Cheikh Niang, éditions Solar- BMK l'Afrique passionnément. En imagesProgrammation musicaleTout est amour, de Ghislain N.
« Kinshasa et l'AFC/M23 veulent fumer le calumet de la paix », annonce Africanews, alors que Média Afrique News se demande si l'on va « vers une trêve »… et souligne que « la déclaration conjointe » publiée hier, est « une première, depuis le début des négociations à Doha ». Dans cette déclaration, ajoute Média Afrique News, « les deux parties annoncent avoir "convenu de travailler à la conclusion d'une trêve" ». Mais aux yeux de Jeune Afrique, il s'agit là « d'une étape symbolique, qui montre que le plus dur reste à faire ». « Si ce communiqué marque le premier engagement commun pris entre Kinshasa et le M23 », ajoute le magazine panafricain, « il n'a pour l'instant pris la forme que d'une simple déclaration d'intention ». Un diplomate confie que « le processus prendra du temps ». « Pour l'instant », dit-il, « il fallait un engagement sur la forme, quitte à remettre le vrai débat à plus tard ».Après l'attaque du 17 avrilAu Bénin, la presse met l'accent sur les réactions internationales, après l'attaque terroriste qui a fait 54 morts le 17 avril. « La Cédéao condamne un acte barbare et lâche », titre La Nation qui cite le communiqué de la Communauté économique des États d'Afrique de l'Ouest, selon laquelle « cet incident tragique souligne de manière criante l'impérieuse nécessité d'une coopération renforcée entre tous les États membres, en particulier ceux qui partagent des frontières communes et sont directement confrontée à ce fléau ». Allusion, sans aucun doute, au Niger et au Burkina Faso, désormais membres de l'AES, l'Alliance des États du Sahel. De son côté, La Nouvelle Tribune s'intéresse à la réaction de la France, « solidaire du Bénin ». « L'ambassade de France à Cotonou », précise le journal, « condamne fermement ces actes violents et réaffirme son soutien total au peuple béninois ». La Nouvelle Tribune revient également sur les propos du porte-parole du gouvernement Wilfried Léandre Houngbedji, selon lequel « le président Patrice Talon a multiplié les échanges avec le haut commandement militaire pour analyser la situation sur le terrain, revoir les stratégies en cours et faire le point sur les équipements militaires attendus ou encore nécessaires ».Un témoignage qui interrogeY a-t-il des ressortissants sénégalais engagés dans les forces russes pour combattre l'Ukraine ? Question posée indirectement par l'Agence de Presse Africaine, qui a pu visionner une vidéo montrant un Sénégalais « présenté comme ayant combattu aux côtés des forces russes et ayant été capturé (par l'armée ukrainienne) dans l'est de l'Ukraine ». Sur cette vidéo, « le jeune homme livre un témoignage confus sur son parcours depuis la Russie et les circonstances de son engagement ». « Il affirme avoir étudié deux ans en Russie, avant d'être conduit, moyennant le versement d'argent à un intermédiaire, vers le front ». Le jeune homme évoque aussi une « promesse d'émigration vers l'Europe, en passant par l'Ukraine, qui n'aurait été qu'une "simple étape" ». Il ajoute que désormais, « il ne souhaite plus rejoindre l'Europe, mais simplement rentrer au Sénégal ». « La Russie c'est mauvais » dit-il, « elle m'a fait très mal ». L'Agence de presse Africaine, qui publie donc ce témoignage, souligne toutefois que pour le moment, « rien ne permet de vérifier si ces propos ont été tenus librement ».Premier film bouleversantAfrik.com nous fait découvrir le documentaire Liti Liti. Documentaire réalisé par Mamadou Khouma Guèye et qui, nous dit Afrik.com, « explore la mémoire vivante d'un quartier populaire de la banlieue de Dakar, menacé par les bulldozers du progrès ». Le réalisateur a interrogé sa propre mère, Sokhna Ndiaye « qui depuis quarante ans vit dans une maison qu'elle a bâtie pièce après pièce grâce à la solidarité de la tontine (…) Mais cette maison doit disparaître, le Train Express Régional doit y passer ». Afrik.com rend hommage au réalisateur Mamadou Khouma Guèye, et parle d'un « premier film bouleversant, à la fois cri d'amour pour sa mère, et acte politique contre un développement qui oublie les humains ».
« Kinshasa et l'AFC/M23 veulent fumer le calumet de la paix », annonce Africanews, alors que Média Afrique News se demande si l'on va « vers une trêve »… et souligne que « la déclaration conjointe » publiée hier, est « une première, depuis le début des négociations à Doha ». Dans cette déclaration, ajoute Média Afrique News, « les deux parties annoncent avoir "convenu de travailler à la conclusion d'une trêve" ». Mais aux yeux de Jeune Afrique, il s'agit là « d'une étape symbolique, qui montre que le plus dur reste à faire ». « Si ce communiqué marque le premier engagement commun pris entre Kinshasa et le M23 », ajoute le magazine panafricain, « il n'a pour l'instant pris la forme que d'une simple déclaration d'intention ». Un diplomate confie que « le processus prendra du temps ». « Pour l'instant », dit-il, « il fallait un engagement sur la forme, quitte à remettre le vrai débat à plus tard ».Après l'attaque du 17 avrilAu Bénin, la presse met l'accent sur les réactions internationales, après l'attaque terroriste qui a fait 54 morts le 17 avril. « La Cédéao condamne un acte barbare et lâche », titre La Nation qui cite le communiqué de la Communauté économique des États d'Afrique de l'Ouest, selon laquelle « cet incident tragique souligne de manière criante l'impérieuse nécessité d'une coopération renforcée entre tous les États membres, en particulier ceux qui partagent des frontières communes et sont directement confrontée à ce fléau ». Allusion, sans aucun doute, au Niger et au Burkina Faso, désormais membres de l'AES, l'Alliance des États du Sahel. De son côté, La Nouvelle Tribune s'intéresse à la réaction de la France, « solidaire du Bénin ». « L'ambassade de France à Cotonou », précise le journal, « condamne fermement ces actes violents et réaffirme son soutien total au peuple béninois ». La Nouvelle Tribune revient également sur les propos du porte-parole du gouvernement Wilfried Léandre Houngbedji, selon lequel « le président Patrice Talon a multiplié les échanges avec le haut commandement militaire pour analyser la situation sur le terrain, revoir les stratégies en cours et faire le point sur les équipements militaires attendus ou encore nécessaires ».Un témoignage qui interrogeY a-t-il des ressortissants sénégalais engagés dans les forces russes pour combattre l'Ukraine ? Question posée indirectement par l'Agence de Presse Africaine, qui a pu visionner une vidéo montrant un Sénégalais « présenté comme ayant combattu aux côtés des forces russes et ayant été capturé (par l'armée ukrainienne) dans l'est de l'Ukraine ». Sur cette vidéo, « le jeune homme livre un témoignage confus sur son parcours depuis la Russie et les circonstances de son engagement ». « Il affirme avoir étudié deux ans en Russie, avant d'être conduit, moyennant le versement d'argent à un intermédiaire, vers le front ». Le jeune homme évoque aussi une « promesse d'émigration vers l'Europe, en passant par l'Ukraine, qui n'aurait été qu'une "simple étape" ». Il ajoute que désormais, « il ne souhaite plus rejoindre l'Europe, mais simplement rentrer au Sénégal ». « La Russie c'est mauvais » dit-il, « elle m'a fait très mal ». L'Agence de presse Africaine, qui publie donc ce témoignage, souligne toutefois que pour le moment, « rien ne permet de vérifier si ces propos ont été tenus librement ».Premier film bouleversantAfrik.com nous fait découvrir le documentaire Liti Liti. Documentaire réalisé par Mamadou Khouma Guèye et qui, nous dit Afrik.com, « explore la mémoire vivante d'un quartier populaire de la banlieue de Dakar, menacé par les bulldozers du progrès ». Le réalisateur a interrogé sa propre mère, Sokhna Ndiaye « qui depuis quarante ans vit dans une maison qu'elle a bâtie pièce après pièce grâce à la solidarité de la tontine (…) Mais cette maison doit disparaître, le Train Express Régional doit y passer ». Afrik.com rend hommage au réalisateur Mamadou Khouma Guèye, et parle d'un « premier film bouleversant, à la fois cri d'amour pour sa mère, et acte politique contre un développement qui oublie les humains ».
Vu sur Focus Africa : Une histoire de la musique Africaine (12) Who Knows tomorrow : Une virée musicale en Afrique australe, Afrique du Sud, Mozambique, Angola. Réalisation: Laurence Hubin & Frank Micheletti aka Yaguara. Cet article provient de Radio AlterNantes FM
durée : 01:24:23 - Les Nuits de France Culture - par : Philippe Garbit - "La Ferme africaine" ("Out of Africa"), "Les Sept contes gothiques", "Les Contes d'hiver", "Le Dîner de Babette". Ces romans, récits et nouvelles sont nés sous la plume de Karen Blixen, Danoise qui aima passionnément l'Afrique. Son destin est raconté dans "Une Vie, une œuvre" en 1993. - réalisation : Mydia Portis-Guérin - invités : Marcel Schneider Écrivain; Ginette Raimbault Pédopsychiatre et psychanalyste; Régis Boyer Professeur émérite de langues, littératures et civilisation scandinaves à l'Université Paris-Sorbonne et ancien directeur de l'Institut d'études scandinaves de la Sorbonne
durée : 00:03:51 - L'info d'ici, ici Gascogne
Le continent africain résonne d'histoires merveilleuses qui ont été racontées pendant des siècles de génération en génération, transmises de bouche en oreille, d'oreille en bouche. C'est ce qu'on appelle la tradition orale, dont les griots, les conteurs, et tous les anciens et les anciennes sont les dépositaires. C'est pour cela qu'Amadou Hampatê Ba, grand écrivain malien, disait : " en Afrique, quand un vieillard meurt, c'est une bibliothèque qui brûle ". Alors, comment protéger cette mémoire ? C'est bien simple : en racontant à notre tour ces histoires ! À commencer par celle de Ntombi, la fille de la mer. Conte-moi l'aventure est un podcast Chérie FM Ecriture : Marion Lemoine Interprétation : Léa des Garets Réalisation : Cédric le Doré Rédaction en chef : Anais Koopman Production : Anne-Cécile Kirry Assistante de production : Marie CaretteDistribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Avec les avancées de la médecine, nos ainés vivent de plus en plus longtemps. Ce vieillissement du corps peut entraîner une détérioration de la qualité de vie et notamment l'apparition d'affections liées à l'âge. Pour préserver le bien-être des personnes âgées et sécuriser leur quotidien, un certain nombre d'accompagnements et de dispositifs peuvent être envisagés : aménagement du cadre de vie, maintien du lien social, ou recours à une assistance adaptée pour les soins. Comment identifier ce qui est normal ou non lorsque le corps vieillit ? Quelles sont les pathologies pouvant apparaître avec l'âge ? Quelle hygiène de vie adopter pour vieillir en bonne santé ? Dr Bruno Oquendo, médecin gériatre en unité de gériatrie aiguë à orientation neuropsychogériatrique au CHU Charles-Foix à Ivry-sur-Seine, en région parisienne. Coordinateur d'enseignement à Sorbonne Université. Créateur de contenu sur les réseaux sociaux sous le nom de « le gériatre » avec une communauté de 130 000 abonnés. Auteur de l'ouvrage Mes parents vieillissent aux éditions Vuibert. Pr Mamadou Coume, chef de service de gériatrie du CHNU de Fann Dakar au Sénégal. Président de la Société ouest Africaine de Gériatrie et de Gérontologie (SOAGG). Un reportage de Raphaëlle Constant ► En fin d'émission, nous abordons la question des Haltes Soins Addictions, après que Médecins du monde a annoncé attaquer l'État en justice pour inaction et non pérennisation de ces espaces de réduction des risques par usage supervisé et d'accès aux soins. Interview du Dr Jean-François Corty, Président de Médecins du mondeProgrammation musicale :► Jalen Ngonda – Just as long as we're together► Florence Adooni – Mam pe'ela su'ure
Avec les avancées de la médecine, nos ainés vivent de plus en plus longtemps. Ce vieillissement du corps peut entraîner une détérioration de la qualité de vie et notamment l'apparition d'affections liées à l'âge. Pour préserver le bien-être des personnes âgées et sécuriser leur quotidien, un certain nombre d'accompagnements et de dispositifs peuvent être envisagés : aménagement du cadre de vie, maintien du lien social, ou recours à une assistance adaptée pour les soins. Comment identifier ce qui est normal ou non lorsque le corps vieillit ? Quelles sont les pathologies pouvant apparaître avec l'âge ? Quelle hygiène de vie adopter pour vieillir en bonne santé ? Dr Bruno Oquendo, médecin gériatre en unité de gériatrie aiguë à orientation neuropsychogériatrique au CHU Charles-Foix à Ivry-sur-Seine, en région parisienne. Coordinateur d'enseignement à Sorbonne Université. Créateur de contenu sur les réseaux sociaux sous le nom de « le gériatre » avec une communauté de 130 000 abonnés. Auteur de l'ouvrage Mes parents vieillissent aux éditions Vuibert. Pr Mamadou Coume, chef de service de gériatrie du CHNU de Fann Dakar au Sénégal. Président de la Société ouest Africaine de Gériatrie et de Gérontologie (SOAGG). Un reportage de Raphaëlle Constant ► En fin d'émission, nous abordons la question des Haltes Soins Addictions, après que Médecins du monde a annoncé attaquer l'État en justice pour inaction et non pérennisation de ces espaces de réduction des risques par usage supervisé et d'accès aux soins. Interview du Dr Jean-François Corty, Président de Médecins du mondeProgrammation musicale :► Jalen Ngonda – Just as long as we're together► Florence Adooni – Mam pe'ela su'ure
La zone de libre-échange continentale africaine, la Zlecaf, est-elle en mesure d'atténuer l'impact des taxes Trump sur les marchandises africaines ? Le commerce intra-africain a rebondi de 8 % l'an dernier pour atteindre 208 milliards de dollars, mais les pays du continent ne commercent entre eux qu'à hauteur de 15 % de leurs échanges. Ils gagneraient pourtant, selon les experts, à accélérer la mise en œuvre de cette zone de libre-échange continentale, entrée en vigueur il y a plus de quatre ans. La zone de libre-échange continentale africaine, la Zlecaf, est encore loin d'être un marché de substitution pour les produits africains surtaxés par les États-Unis. Sur la cinquantaine de pays africains signataires de l'accord de libre-échange continental, seuls huit l'ont réellement mis en œuvre, et sur une poignée de produits qui seront à terme débarrassés de taxes.« Vous avez le Cameroun qui a commencé à lancer une cargaison de thé, observe Benjamin Allahamné Minda, chercheur en droit international à l'université Lyon 3. Vous avez le Kenya avec des piles. Vous avez le Rwanda avec le café instantané. Vous avez le Ghana, l'Afrique du Sud avec quelques produits manufacturés. Ils ne sont pas encore nombreux. Cette volonté, elle, est toujours conditionnée à la capacité des pays à se spécialiser sur des chaînes de valeur utiles pour les autres pays africains. Je pense qu'on peut se dire qu'à l'horizon 2030-2040, cela peut commencer à fonctionner. »Aluminium du Cameroun en AlgérieLes obstacles, en particulier l'insuffisance des infrastructures, ne doivent pourtant pas empêcher de tirer profit de la Zlecaf dès aujourd'hui, juge Honoré Mondomobé, enseignant à l'université de Douala. « On ne va pas attendre que toutes les routes en Afrique soient asphaltées, que tous les pays aient le meilleur système de communication pour que la zone de libre-échange se mette en place. À chaque étape, il faut en profiter, encourage-t-il. Actuellement, le Cameroun exporte des lingots d'aluminium vers l'Algérie, avec un taux de douane qui va s'annuler au bout de dix ans. Pourquoi voudriez-vous que les pays exportent vers les États-Unis ? La zone de libre-échange continentale est plus importante aujourd'hui que jamais ! », plaide-t-il.Moins recourir aux services américainsLa zone de libre-échange inter-africaine pourrait aussi, selon cet expert, être un outil d'indépendance vis-à-vis des États-Unis, qui achètent finalement moins de marchandises à l'Afrique (100 millions de dollars), qu'ils ne lui vendent présentement de services.« Il s'agit de services bancaires, de services d'ingénierie, dans le secteur pétrolier ou le secteur minier, précise Honoré Mondomobé. Si les Africains décident de ne plus leur importer de services, c'est une perte de plus de 125 milliards de dollars pour les États-Unis. D'où la nécessité de mettre en place le protocole numéro 2 de la zone de libre-échange continentale, qui permettrait aux Africains d'échanger les services intra-africains sans contingentement. »Une autonomie atteignable en cinq ans, selon le chercheur camerounais. L'Afrique pourrait aussi en parallèle faire davantage appel aux services indiens ou européens.À lire aussiAzali Assoumani: «Si on a raté l'unité politique, on ne doit pas rater l'unité économique et sociale de l'Afrique»
Fini le boulevard du Général-de-Gaulle à Dakar. Voici le boulevard Mamadou-Dia. Au Sénégal, les autorités débaptisent certaines rues portant des noms français. Pareil au Mali, au Niger et au Burkina Faso. Mais comme le sujet est sensible, au Sénégal, le Premier ministre Ousmane Sonko confie cette nouvelle nomination des rues à un Conseil national de la mémoire et de la gestion du patrimoine historique. Michel Ben Arrous est géographe et chercheur associé aux universités de Genève et de Saint-Louis du Sénégal. Au micro de Christophe Boisbouvier, il analyse la stratégie du pouvoir sénégalais. RFI : Le boulevard Charles de Gaulle qui devient le boulevard Mamadou Dia, c'est tout un symbole, non ? Michel Ben Arrous : C'est un symbole, c'est une boucle qui se referme. Mamadou Dia, pour mémoire, c'était le président du Conseil à l'époque de l'indépendance du Sénégal, dans un pouvoir bicéphale avec Senghor. Et Mamadou Dia était déjà opposé à De Gaulle.Au Niger, il y a quelques mois, le nouveau régime a rebaptisé le boulevard Charles de Gaulle, boulevard Djibo Bakary, du nom du Mamadou Dia du Niger, celui qui avait appelé à voter « non » à Niamey en 1958… Oui, tout à fait. Donc, tout cet effort-là est fait au Niger, comme d'ailleurs dans les autres États de l'AES, au Burkina et au Mali.Est-ce que derrière tous ces changements de noms au Sénégal et dans les autres pays du Sahel, on peut parler d'une réappropriation de leur histoire par les habitants ? Oui, certains vont même jusqu'à parler de « décolonisation symbolique ». Mais sur la réappropriation de l'histoire, c'est tout à fait vrai. D'autant plus que c'est l'histoire des sociétés colonisées qui avait été occultée par cette toponymie coloniale, par ces pratiques de nomination commémorative toujours à la gloire de l'entreprise coloniale française. Donc les histoires locales avaient disparu, étaient devenues invisibles. Effectivement, elles reviennent en avant. Maintenant pour parler de « décolonisation », c'est peut-être un petit peu plus compliqué dans la mesure où le principe même de nommer des rues est une importation totalement coloniale. Et le principe de nommer des rues avec des ambitions idéologiques, une toponymie commémorative, ça aussi, c'est une importation coloniale qui tranche totalement avec les pratiques, on va dire anciennes, mais qui existent encore, de nommer des grottes, des arbres, même à Dakar.En 2022, quand il était maire de Ziguinchor, Ousmane Sonko a débaptisé cinq avenues qui portaient des noms français en disant « En France, vous ne verrez jamais une rue Hitler ». Que pensez-vous de cette comparaison ? Je pense qu'elle appelle deux séries de remarques. La première, c'est qu'il utilise la toponymie comme un instrument de politique internationale. Ces renominations, elles ne s'adressent pas seulement aux ziguinchorois, à ses administrés, elles s'adressent aussi au public international qui peut l'écouter. Et elles sont en particulier un outil dans ses relations avec la France. L'autre série de remarques, c'est le sort qui a été réservé à ces renominations. Au départ, à l'époque coloniale en tout cas, c'était très simple, les noms venaient d'en haut, c'était l'administration coloniale, le gouverneur et un conseil administratif qui donnaient les noms. Sous Senghor, c'était encore plus concentré, c'était par décret présidentiel que les noms changeaient. Progressivement sous Abdou Diouf, puis surtout sous Abdoulaye Wade et ensuite Macky Sall, cette capacité de renommer a été dévolue aux collectivités locales. Donc a priori, Ousmane Sonko était tout à fait fondé quand il était maire de Ziguinchor à proposer des changements de noms de rues. Mais le gouverneur de l'époque, qui n'avait a priori aucune capacité d'intervention dans ce dossier, a voulu contester les noms qui ont été invalidés par la Cour suprême. Donc ça montre que les collectivités locales n'ont jamais été jusqu'à présent épargnées par les sollicitations du pouvoir politique. Et ce qui change et ce qui peut être apaisera ou clarifiera les compétences de chacun, c'est le projet de rebaptisation qui a été annoncé par le président actuel Bassirou Diomaye Faye en Conseil des ministres, en décembre dernier, et qui prévoit de créer une commission à laquelle participerait le Premier ministre, donc l'ancien maire de Ziguinchor, Ousmane Sonko, à laquelle participeraient aussi le ministre des Collectivités locales, le ministre de la Culture et le secrétaire d'État chargé du patrimoine historique, en collaboration avec les collectivités locales. Donc, il y a un équilibrage à trouver, qui peut être clarifiera les choses, qui apaisera peut-être ces questions de renominations.À Saint-Louis du Sénégal, il y a une statue du Général Faidherbe, le colonisateur français du Sénégal, qui a failli être déboulonnée en 2020 lors de la tempête politique provoquée par l'assassinat de George Floyd aux États-Unis. Et puis finalement, elle a résisté, elle est toujours là. Comment l'expliquez-vous ? Oui, certains voudraient la conserver comme symbole historique, d'autres voudraient l'enlever. On se focalise parfois sur l'inscription de la statue sur son socle, qui est évidemment intenable, qui dit « Au gouverneur Faidherbe, le Sénégal reconnaissant », ça je ne pense pas que ça va durer très longtemps. Mais on se retrouve à nouveau dans une symbolique où, pour faire place nette, si j'ose dire, les collectivités locales réemploient finalement des techniques qui sont d'importation coloniale. De la même manière que la nomination des rues, les statues commémoratives, ce n'est pas quelque chose qui a une longue existence en Afrique. Changer une statue pour une autre, c'est réemployer des techniques, des pratiques qui finalement sont peut-être l'héritage colonial le plus profond.À écouter aussiSénégal: «Les populations n'utilisent pas les noms coloniaux des rues»
Vu sur Focus Africa : Une histoire de la musique Africaine (11) Une histoire de la musique Africaine Le Mali (partie 2) après les années 1980, la période des grands orchestres (voir partie 1), la période des Toumani Diabaté, Bassekou, Ali Farka Touré et autres bluesmen maliens. Cet article provient de Radio AlterNantes FM
Depois do primeiro episódio em que ouvimos falar sobre livros portugueses que contribuíram para o processo revolucionário do 25 de Abril, vamos agora focar a nossa atenção na literatura anticolonial, cujos contornos são mais internacionais, mas mais difíceis de definir. A lista de livros a discutir começa pelas obras do jornalista Basil Davidson da década de 1950, do antropólogo norte-americano Marvin Harris, Portugal's African "Wards" - A First-Hand Report on Labor and Education in Moçambique (1958) e de James Duffy, Portuguese Africa (1959). A esta configuração anglo-americana pertencem, igualmente: o livro do jornalista português António de Figueiredo, que terá sido ajudado, tanto por Harris como por Davidson, na publicação do seu livro intitulado Portugal and its Empire: the Truth (1961); bem como o de Perry Anderson, Portugal and the End of Ultra-Colonialism (1962). Do lado francês, a revista Présence Africaine acolheu nacionalistas angolanos nas suas lutas pela independência, como foi o caso de Mário Pinto de Andrade e do escritor Castro Soromenho. O Padre Robert Davezies, conhecido por ter denunciado as atrocidades da Guerra da Argélia, emprestou a sua voz à causa de Angola, num primeiro livro Les Angolais (1965), a que se seguiu La Guerre d'Angola (1968). São também lembrados os textos de dois combatentes pela libertação da Guiné e de Moçambique: é o caso de Amilcar Cabral, que escreveu a introdução à obra de Basil Davidson, The Liberation of Guiné: Aspects of an African Revolution (1969), bem como de Eduardo Mondlane, The Struggle for Mozambique (1969). Nesta sequência, é ainda considerada a intervenção do Padre Hastings na denúncia do massacre de Wiriamu, ocorrido em 1972. São ainda referidas obras mais dispersas e até de certa forma híbridas, como é o caso de ‘Negritude e humanismo’, um opúsculo publicado pela Casa dos Estudantes do Império em 1964, de Alfredo Margarido. O escritor e investigador construiu uma articulação rara entre produção literária e investigação histórica e antropológica. Esta última tinha, aliás, raízes na criatividade dos surrealistas, representados na passagem de Cruzeiro Seixas por Angola, iniciada na década de 1950. Paralelamente, a tradução portuguesa de Os condenados da terra de Frantz Fanon, com prefácio de Jean-Paul Sartre, aponta para um outro facto editorial conseguido na contra-corrente da censura, em meados da década de 1960. O debate é moderado por Isabel Castro Henriques e conta com a participação de Aurora Santos, Bernardo Cruz, José Augusto Pereira, Manuela Ribeiro Sanches, Nuno Domingos e Víctor Barros. See omnystudio.com/listener for privacy information.
durée : 00:06:34 - La Revue de presse internationale - par : Catherine Duthu - Le Lesotho, pays pauvre d'Afrique australe, entièrement enclavé dans l'Afrique du Sud, est en tête de la liste des nombreux pays frappés par les droits de douane additionnels massifs présentés mercredi par Donald Trump. Des entreprises textiles américains y ont délocalisé leur production.
Vu sur Focus Africa : Une histoire de la musique africaine (10) Who Knows Tomorrow: Exploration musicale du Mozambique – 2° partie. Des années 2000 à aujourd'hui. Cet article provient de Radio AlterNantes FM
Vu sur Focus Africa : Une histoire de la musique africaine (9) Une histoire de la Musique Africaine – Le Mali ( 1° partie) L'histoire des grands orchestres au Mali juste après l' indépendance. Situé au coeur d'un continent l'Afrique où la musique est pourtant Reine, le Mali est sans doute le pays où la tradition musicale est des plus fertile. Il a donné naissance à […] Cet article provient de Radio AlterNantes FM
Ce lundi 24 mars 2025, nous recevions, en coproduction exceptionnelle avec La Méridienne (et ce même si Mélissa Wyckhuyse n’apparaît pas sur la photo : on l’entend bien dans la seconde partie de l’émission, avec questions tenaces et perspicaces), le professeur Bernard De Meyer (U. of KwaZulu Natal, Afrique du Sud), chercheur invité par le […] L'article I Love Mes Cheveux – Traductions et circulations transculturelles de la littérature féminine africaine et caraïbéenne – avec Bernard De Meyer est apparu en premier sur Radio Campus Tours - 99.5 FM.
La photo de Kirsty Coventry, est à la Une du quotidien zimbabwéen The Herald, souriante, derrière un pupitre affichant les cinq anneaux olympiques. Elle est, précise le journal, « la première femme et la première africaine à être élue à ce poste en 131 ans d'histoire du mouvement olympique ». Kistry Coventry est également « la plus jeune à être élue à ce poste, après avoir remporté la victoire devant six autres concurrents dans un domaine des poids lourds, où tous ses rivaux étaient des hommes ». « Un moment de fierté pour le pays et le continent africain », a commenté le président zimbabwéen Mnangagwa. Kirsty Coventry, championne de natation issue de la minorité blanche, a elle-même « participé à cinq Jeux Olympiques différents », précise New Zimbabwé. « Entre ses débuts à Sydney en 2000 et sa dernière participation à Rio en 2016, elle a remporté sept médailles olympiques, dont l'or au 200 mètres dos à Athènes et à Pékin en 2008 ».EnthousiasteEt sa tâche à la tête du CIO ne s'annonce pas des plus faciles. « Elle prend le relais à une époque d'incertitude géopolitique à travers le monde », constate the Herald, à une époque d'incertitude et de « questions sur l'orientation du mouvement olympique au 21 ème siècle, alors qu'une attention plus grande que jamais est portée sur les questions de genre, et d'égalité entre autres ». Néanmoins, Kirsty Coventry était hier très enthousiaste : « je n'aurais jamais imaginé me retrouver un jour ici », a-t-elle dit. « Je dirigerai cette organisation avec une grande fierté, en incarnant les valeurs qu'elle représente ».Tension accrueDans la presse africaine également, l'Algérie… L'Algérie où la justice a requis hier 10 ans de prison contre Boualem Sansal, l'écrivain franco-algérien âgé de 80 ans, emprisonné en Algérie depuis le 16 novembre et accusé notamment « d'atteinte à l'intégrité territoriale de l'Algérie ». Le verdict sera rendu la semaine prochaine, le 27 mars. « Lourde peine requise », titre TSA, Tout sur l'Algérie. L'écrivain, écrit le journal, « avait tenu des propos attentatoires à l'intégrité du territoire national. Dans une interview au média français d'extrême-droite Frontières, en octobre dernier, il avait soutenu que la France coloniale avait tronqué le territoire marocain au profit de l'Algérie ». Hier, à l'audience, poursuit TSA, « Boualem Sansal n'était pas assisté d'un avocat. Il a préféré assurer lui-même sa défense », assurant « qu'il n'avait fait qu'exprimer une opinion, comme tout citoyen algérien ». « Dans la crise entre Alger et Paris qui dure depuis plus de sept mois » poursuit TSA, « l'affaire Sansal a aggravé les tensions entre les deux pays ».Elan de soutien en FranceUne affaire sur laquelle revient également Afrik.com. « Elle s'inscrit dans un contexte diplomatique fragile », renchérit le quotidien en ligne. « Les relations entre les deux pays se sont récemment détériorées, particulièrement après la reconnaissance par le président français Emmanuel Macron, en juillet 2024, d'un plan d'autonomie pour le Sahara occidental sous souveraineté marocaine, un sujet sensible pour l'Algérie...». « Depuis lors, poursuit Afrik.com, l'affaire Boualem Sansal est devenue un point de friction supplémentaire, dans cette relation déjà tendue ». Car, assure le quotidien, « l'écrivain est un proche de Bruno Retailleau, le ministre de l'Intérieur français ». El Watan de son côté, ajoute que l'affaire Boualem Sansal, « qui bénéficie d'un vaste élan de soutien en France, a aggravé les tensions entre Alger et Paris, dont les relations se sont brutalement dégradées en juillet 2024 ». Notons qu'Algérie Presse Service, l'APS, l'agence de presse publique algérienne, ne dit pas un mot de l'audience d'hier, lors de laquelle une peine de dix ans de prison a donc été requise contre Boualem Sansal.
La photo de Kirsty Coventry, est à la Une du quotidien zimbabwéen The Herald, souriante, derrière un pupitre affichant les cinq anneaux olympiques. Elle est, précise le journal, « la première femme et la première africaine à être élue à ce poste en 131 ans d'histoire du mouvement olympique ». Kistry Coventry est également « la plus jeune à être élue à ce poste, après avoir remporté la victoire devant six autres concurrents dans un domaine des poids lourds, où tous ses rivaux étaient des hommes ». « Un moment de fierté pour le pays et le continent africain », a commenté le président zimbabwéen Mnangagwa. Kirsty Coventry, championne de natation issue de la minorité blanche, a elle-même « participé à cinq Jeux Olympiques différents », précise New Zimbabwé. « Entre ses débuts à Sydney en 2000 et sa dernière participation à Rio en 2016, elle a remporté sept médailles olympiques, dont l'or au 200 mètres dos à Athènes et à Pékin en 2008 ».EnthousiasteEt sa tâche à la tête du CIO ne s'annonce pas des plus faciles. « Elle prend le relais à une époque d'incertitude géopolitique à travers le monde », constate the Herald, à une époque d'incertitude et de « questions sur l'orientation du mouvement olympique au 21 ème siècle, alors qu'une attention plus grande que jamais est portée sur les questions de genre, et d'égalité entre autres ». Néanmoins, Kirsty Coventry était hier très enthousiaste : « je n'aurais jamais imaginé me retrouver un jour ici », a-t-elle dit. « Je dirigerai cette organisation avec une grande fierté, en incarnant les valeurs qu'elle représente ».Tension accrueDans la presse africaine également, l'Algérie… L'Algérie où la justice a requis hier 10 ans de prison contre Boualem Sansal, l'écrivain franco-algérien âgé de 80 ans, emprisonné en Algérie depuis le 16 novembre et accusé notamment « d'atteinte à l'intégrité territoriale de l'Algérie ». Le verdict sera rendu la semaine prochaine, le 27 mars. « Lourde peine requise », titre TSA, Tout sur l'Algérie. L'écrivain, écrit le journal, « avait tenu des propos attentatoires à l'intégrité du territoire national. Dans une interview au média français d'extrême-droite Frontières, en octobre dernier, il avait soutenu que la France coloniale avait tronqué le territoire marocain au profit de l'Algérie ». Hier, à l'audience, poursuit TSA, « Boualem Sansal n'était pas assisté d'un avocat. Il a préféré assurer lui-même sa défense », assurant « qu'il n'avait fait qu'exprimer une opinion, comme tout citoyen algérien ». « Dans la crise entre Alger et Paris qui dure depuis plus de sept mois » poursuit TSA, « l'affaire Sansal a aggravé les tensions entre les deux pays ».Elan de soutien en FranceUne affaire sur laquelle revient également Afrik.com. « Elle s'inscrit dans un contexte diplomatique fragile », renchérit le quotidien en ligne. « Les relations entre les deux pays se sont récemment détériorées, particulièrement après la reconnaissance par le président français Emmanuel Macron, en juillet 2024, d'un plan d'autonomie pour le Sahara occidental sous souveraineté marocaine, un sujet sensible pour l'Algérie...». « Depuis lors, poursuit Afrik.com, l'affaire Boualem Sansal est devenue un point de friction supplémentaire, dans cette relation déjà tendue ». Car, assure le quotidien, « l'écrivain est un proche de Bruno Retailleau, le ministre de l'Intérieur français ». El Watan de son côté, ajoute que l'affaire Boualem Sansal, « qui bénéficie d'un vaste élan de soutien en France, a aggravé les tensions entre Alger et Paris, dont les relations se sont brutalement dégradées en juillet 2024 ». Notons qu'Algérie Presse Service, l'APS, l'agence de presse publique algérienne, ne dit pas un mot de l'audience d'hier, lors de laquelle une peine de dix ans de prison a donc été requise contre Boualem Sansal.
La Zimbabwéenne Kirsty Conventry a été élue présidente du Comité International Olympique au premier tour de scrutin. Elle devient la première femme et la première Africaine à diriger l'instance dirigeante de l'olympisme mondial.
durée : 00:02:16 - Sous les radars - par : Sébastien LAUGENIE - D'après la presse sud-africaine, un chercheur résidant dans une base isolée en Antarctique s'est plaint du comportement d'un de ses collègues et dit craindre pour sa vie.
durée : 00:02:16 - Sous les radars - par : Sébastien LAUGENIE - D'après la presse sud-africaine, un chercheur résidant dans une base isolée en Antarctique s'est plaint du comportement d'un de ses collègues et dit craindre pour sa vie.
Paris noir (Black Paris). Artistic circulations and anti-colonial resistance, 1950-2000' traces the presence and influence of Black artists in France, from the creation of the journal Présence Africaine to the Revue noire. It highlights 150 artists of African descent, from Africa to the Americas. In this podcast, thirteen leading figures – artists, archivists, guides, art historians – speak up, along with Alicia Knock, curator of the exhibition. Credits Production: Clara Gouraud and Florence Sayag-MoratGuests: Alicia Knock, Kévi Donat, Sylvie Glissant, Franck Hermann Ekra, Eskil Lam, Jezabel Traube, Florence Alexis, Annouchka de Andrade, Kra N'Guessan, Frantz Absalon, Diagne Chanel, Elodie Barthélémy, Henry RoyArchives: Édouard Glissant, La créolisation du monde, Yves Billy et de Mathieu Glissant ; Ted Joans, Jazz is my religion, performance at the Centre Pompidou, 1980Voice over: Sonia Bonny, Walter Dickerson, Christine Hooper Recording and mix: Antoine Dahan Sound design: Sixième son Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Dans la séquence des nouveautés, le duo Josey/Fanny J, Perle Lama et Tyla/Sean Paul entre autres. Et dans la séquence gold, honneur à Miriam Makeba et Mc Solaar. Pour visionner les clips, cliquez sur les titres des chansons : Mobeti Beats - LiquideDicarson One Feat Dédé Djasco - Elengi continuumSandrine Nganga feat Locko - Pas de toi sans moiJenny Paria - Petit succèsJosey feat Fanny J - Faux pasSkarabéee - Lèsé mo patiMallaury feat Cadie Nelva - TiminikPerle Lama - Je m'envoleAgana - Entrer dans le gameTyla feat Sean Paul - Push 2 startBeenie Man et Etana - Guide over usMiriam Makeba - Malcolm XMC Solaar - Nouveau westernGazo - HermèsRetrouvez notre playlist sur Deezer.
Dans la séquence des nouveautés, le duo Josey/Fanny J, Perle Lama et Tyla/Sean Paul entre autres. Et dans la séquence gold, honneur à Miriam Makeba et Mc Solaar. Pour visionner les clips, cliquez sur les titres des chansons : Mobeti Beats - LiquideDicarson One Feat Dédé Djasco - Elengi continuumSandrine Nganga feat Locko - Pas de toi sans moiJenny Paria - Petit succèsJosey feat Fanny J - Faux pasSkarabéee - Lèsé mo patiMallaury feat Cadie Nelva - TiminikPerle Lama - Je m'envoleAgana - Entrer dans le gameTyla feat Sean Paul - Push 2 startBeenie Man et Etana - Guide over usMiriam Makeba - Malcolm XMC Solaar - Nouveau westernGazo - HermèsRetrouvez notre playlist sur Deezer.
Des beignets amandazi, un poulet à la moambe, chikwangue, ou un riz pondu : la cuisine d'Afrique subsaharienne se mitonne depuis bien longtemps dans le secret des cuisines, elle se transmet entre générations dans les maisons, et depuis peu, elle commence à sortir, à se montrer et à s'affirmer. Quel plus bel exemple que « Roots and Plates » le documentaire de Roger Dushime, Will Anderson et Mila Jones sur l'histoire de la cuisine africaine en Belgique, projeté pour la première fois au cinéma à Bruxelles, le 17 février 2025, au cinéma Palace.Le film explore et raconte l'histoire des Afro-descendants et des Africaines en Belgique par la cuisine, les racines subsahariennes de ces plats dont certains, comme le poulet à la moambe, sont devenus patrimoines communs que l'on ait ou non un lien avec l'Afrique. « Je voulais », explique Roger Dushime, « que l'on regarde la cuisine africaine avec un regard afro-descendant, avec un regard noir, avec le regard de celui qui apprécie, et pas de celui qui juge, parce qu'il découvre et n'a pas de référents (…) Je voulais des accents différents, montrer l'afro-descendance dans sa complexité. Sa diversité. C'est important d'arrêter de chercher à paraitre mais d'être qui l'on est. »Sandrine Vasselin Kabonga, la fondatrice de la maison des poivres Misao, parle de la transmission et de l'effet Roots and Plates : « Ce film, déjà c'est historique ! C'est acté et c'est une référence. On a pu poser les jalons et dire : on a ça, ces savoirs, ces diversités culturelles en Belgique. J'aimerais l'aborder du point de vue de notre belgitude. Dans nos communautés afro-descendantes, on doit autant s'affirmer que l'on doit affirmer devant le monde notre identité belge. Plus encore en étant des communautés afro-descendantes, nous devons préserver ces acquis, asseoir ces cuisines africaines, les assumer tout comme nous assumons notre Belgitude. On est au début de ce mouvement, il ne faut pas brûler les étapes. La culture est riche, il nous faut maintenant, des restaurants, des endroits où découvrir ces cuisines, leurs traditions et leurs goûts ».En images Avec Roger Dushime, auteur du documentaire « Roots and plates, a story of afrofood in Belgium », réalisé par Will Anderson et Mila Jones et Sandrine Vasselin Kabonga, fondatrice de Misao, maison des poivres et bar à épices africaines. Pour suivre Roger Dushime , sur Instagram : ou linkedin. Le réalisateur de Roots and plates Will Anderson : et Mila Jones pour le son.Roots and plates est produit par Underground Creative Agency avec le soutien de «À Nous l'Histoire» du SPF Justice ainsi que d'Africalia. Sandrine Vasselin Kabonga a créé MISAO. La maison de poivres et bar à épices africaine est située, Place de la vieille Halle aux blés 46, à Bruxelles.Dans l'émission, quelques extraits du documentaire « Roots and plates » parmi lesquels vous pouvez entendre Naomi Nsungu décrivant sa recette du poulet à la moambe, elle revient sur ses racines et la transmission du patrimoine culinaires par les femmes de sa famille. L'entrepreneur culturel Cédric Mbile, fondateur du festival Afrodisiac.L'anthropologue Sarah O'Neil ou encore l'historienne Maureen Duru, incitant la diaspora à être courageux et à s'assumer pleinement. Pour aller plus loin - L'Afrique cuisine en France, de Vérane Frédiani, aux éditions de la Martinière et sur Rfi- Sur le poivre du Kivu- Goûts d'Afrique, d'Anto Cocagne et Aline Princet, éditions Mango- Mon Afrique par le chef Anto, éditions Mango- Le goût de Cotonou, de Georgiana Viou, éditions Ducasse.- BMK, d'Abdoulaye et Fousseyni Djikine, éditions Hachette Cuisine- Christophe Boltanski King Kasaï – Stock, dans la collection « Une nuit au musée ». Programmation musicale :- Baby (Is it a crime), de Rema. La recette : Recette de Saka-saka, Pondu, Sombe : feuilles de manioc, selon le ‘Grand Chef Bantou'. Recette comme un cadeau de Sandrine Vasselin Kabonga, fondatrice de Misao.
Sur le continent africain, le secteur audiovisuel pourrait créer 20 millions d'emplois et contribuer à hauteur de 20 milliards de dollars au PIB, selon les projections enthousiastes de l'Unesco. Il faut dire qu'avec plus d'un milliard de spectateurs ou téléspectateurs potentiels, la demande en séries, films, émissions, produits localement reste à assouvir. À voir leur expansion sur les marchés africains, les géants de l'industrie Netflix, Disney ou Canal+ ont bien compris les enjeux. Alors que les secteurs culturels sont encore peu valorisés sur le continent, que les personnes formées manquent, comment créer localement ? Khady Touré et Angela Aquereburu sont toutes les deux des professionnelles du secteur, quels sont leurs parcours ? Quel avenir imaginent-elles pour l'audiovisuel africain ? Et quelle place pour les femmes dans un milieu hautement concurrentiel ? Cette émission est une rediffusion du 20 décembre 2024. Avec : Kadhy Touré, actrice, productrice et présentatrice télé ivoirienne. Autrice du livre Transforme tes rêves en succès (éditions Tabala, 2024). Angela Aquereburu, réalisatrice, productrice et animatrice télé. Fondatrice de Yobo Studios, société de production audiovisuelle basée à Lomé. Réalisatrice du film Mikoko, qui sera projeté gratuitement en cinéma ambulant à partir du 8 mars 2025 au Togo.En fin d'émission, la chronique Écouter le monde avec Monica Fantini. Programmation musicale :► Amazones et Combattantes – Josey► Gara – Songhoy Blues.
Sur le continent africain, le secteur audiovisuel pourrait créer 20 millions d'emplois et contribuer à hauteur de 20 milliards de dollars au PIB, selon les projections enthousiastes de l'Unesco. Il faut dire qu'avec plus d'un milliard de spectateurs ou téléspectateurs potentiels, la demande en séries, films, émissions, produits localement reste à assouvir. À voir leur expansion sur les marchés africains, les géants de l'industrie Netflix, Disney ou Canal+ ont bien compris les enjeux. Alors que les secteurs culturels sont encore peu valorisés sur le continent, que les personnes formées manquent, comment créer localement ? Khady Touré et Angela Aquereburu sont toutes les deux des professionnelles du secteur, quels sont leurs parcours ? Quel avenir imaginent-elles pour l'audiovisuel africain ? Et quelle place pour les femmes dans un milieu hautement concurrentiel ? Cette émission est une rediffusion du 20 décembre 2024. Avec : Kadhy Touré, actrice, productrice et présentatrice télé ivoirienne. Autrice du livre Transforme tes rêves en succès (éditions Tabala, 2024). Angela Aquereburu, réalisatrice, productrice et animatrice télé. Fondatrice de Yobo Studios, société de production audiovisuelle basée à Lomé. Réalisatrice du film Mikoko, qui sera projeté gratuitement en cinéma ambulant à partir du 8 mars 2025 au Togo.En fin d'émission, la chronique Écouter le monde avec Monica Fantini. Programmation musicale :► Amazones et Combattantes – Josey► Gara – Songhoy Blues.
durée : 00:59:03 - Le Cours de l'histoire - par : Xavier Mauduit, Maïwenn Guiziou - Quel rôle a joué le facteur racial dans l'avènement du capitalisme, depuis 1492 ? Pourquoi la race est-elle un impensé du système économique et de la théorie économique ? "Le Cours de l'histoire" du 5 février 2024 s'interroge. - réalisation : Thomas Beau, Laurence Millet - invités : Sylvie Laurent Historienne et américaniste, enseignante à Sciences Po
On avait annoncé une victoire du Kenyan, Raila Odinga, parti favori, finalement c'est le Djiboutien Mahmoud Ali Youssouf, pourquoi ce retournement et quelle signification pour cette élection ? Paul Simon Handy Directeur régional de l'Institut d'études de sécurité (ISS) pour l'Afrique de l'Est et représentant auprès de l'Union Africaine était l'invité du journal de l'Afrique pour décrypter.
L'Union africaine à la croisée des chemins. Alors que s'ouvre le 38e sommet des chefs d'État, l'organisation est de plus en plus critiquée pour son impuissance face aux conflits et crises qui se multiplient sur le continent. Comment expliquer sa faiblesse, et relever ces défis ? Pour en parler, Liesl Louw-Vaudran, chercheuse à l'International Crisis Group (ICG) et spécialiste de l'UA. RFI : Lors de son premier discours d'adieu, mercredi, Moussa Faki Mahamat a invité les chefs d'État de l'Union africaine à se ressaisir. Il s'est montré inquiet pour la survie de l'organisation. Est-ce que le rêve d'une institution panafricaine forte est menacé aujourd'hui ?Liesl Louw-Vaudran : C'est vrai que nous voyons, ces dernières années, des États qui ne voient franchement pas l'intérêt de l'Union africaine pour eux, même pour les processus de paix. Donc, ce sont des organisations régionales qui, pour la plupart, gèrent les conflits dans leur région. Nous avons six États suspendus de l'Union africaine à cause des coups d'État. Il y en a peut-être un ou deux qui vont éventuellement revenir. Mais surtout, les États de l'AES, maintenant, sont isolés et nous voyons que le dialogue entre l'Union africaine et ses États ne sont pas vraiment entamés. Donc, je pense que l'Union africaine de son côté n'a pas montré vraiment son efficacité. Comment expliquer cet affaissement ? On peut critiquer Moussa Faki Mahamat et son staff de ne pas avoir été vraiment en avance, par exemple sur le conflit du Soudan, c'est le conflit avec l'impact humanitaire le plus grave au monde, mais on n'en parle pas. Au minimum, on aurait voulu voir l'Union africaine mettre l'accent sur ces graves conflits dans toutes les réunions, à l'ONU, dans les réunions internationales. Mais aussi, bien sûr, nous sommes dans un contexte international où le multilatéralisme est en crise, donc ce n'est pas totalement la faute de l'Union africaine, mais d'autres facteurs internationaux. À lire aussiUnion africaine : Moussa Faki Mahamat se retire sur un bilan en demi-teinteEst-ce que l'élection de Donald Trump aux États-Unis rend l'Union africaine encore plus seule face à tous ces défis ? C'est vrai que c'est très inquiétant parce que c'est un peu imprévisible. On ne sait pas quel va être l'impact, par exemple, sur la force de l'Union africaine en Somalie qui dépend beaucoup des financements de l'ONU, et les États-Unis sont un grand financement du budget des opérations de paix de l'ONU. Ça peut avoir un impact, mais ça ne va pas vraiment avoir un impact direct sur l'Union africaine en tant qu'organisation. Au cœur de ce sommet, il y a bien sûr le conflit dans l'est de la RDC, avec un risque de déflagration régionale. Le Conseil paix et sécurité a entériné, hier, la fusion des processus de Luanda et Nairobi. Est-ce que c'est une bonne idée ? C'est une bonne idée s'il n'y a pas trop d'initiatives parallèles, trop de médiateurs, et l'inquiétude, c'est un peu que le processus de Luanda ne disparaisse parce que l'EAC, à un moment donné, voulait un peu que le processus de Nairobi soit le seul processus, donc convaincre la RDC de dialogue avec le M23. Mais nous pensons aussi, c'est aussi important, c'est le processus de Luanda, parce que c'est le dialogue entre la RDC et le Rwanda, qui aujourd'hui le Rwanda soutient le M23. À lire aussiEst de la RDC : une réunion du Conseil de paix et de sécurité de l'UA «électrique»Mercredi, le Rwanda a échoué à obtenir le poste au sein du Conseil paix et sécurité que le pays briguait. Le Rwanda est arrivé troisième, derrière l'Éthiopie et la Somalie. Est-ce qu'il faut y voir une forme de sanction de la part des États membres ? C'est possible. C'est vrai que le Congo RDC est toujours membre pour deux ans, donc si le Rwanda s'était joint au Conseil de paix et de sécurité, ça aurait été une opportunité pour le Rwanda d'éventuellement bloquer d'autres initiatives du Conseil de paix et de sécurité. Le Rwanda, depuis beaucoup d'années, est très influent, ici, à l'Union africaine, surtout le président Paul Kagame, qui gérait les réformes de l'Union africaine. Et donc, on peut voir ça, éventuellement, comme un manque de poids et d'influence. Mais il faut aussi se rendre compte que c'est un jeu, parfois, des États, donc les autres membres peuvent par exemple soutenir un candidat pour un commissaire, on échange un vote au CPS. Donc, on ne peut pas toujours déduire que, par exemple, un pays a perdu de l'influence parce qu'il a pu gagner ailleurs, mais quand même, je pense que le Rwanda ne devrait pas être content de ne pas avoir été élu.
Nous sommes dans le sud-ouest du Sénégal, dans le Siné Saloum car c'est là que le programme des Petites initiatives a décidé de fêter ses 20 ans en réunissant cette semaine ici à Tambakouta ses partenaires pour un forum d'échanges : 80 personnalités sont venues de plus de 20 pays du continent africain. Ces femmes et ces hommes se battent au quotidien pour protéger les richesses naturelles de leurs territoires avec et pour les communautés qui en dépendent. Ils innovent en permanence pour augmenter leurs impacts et ils vont partager avec nous leurs stratégies : c'est une véritable boîte à outils de la conservation que nous vous proposons dans cette émission !Émission depuis le Sénégal/Sine Saloum enregistrée à l'occasion de la 2è édition du Forum d'échanges PPI (programme de petites initiatives) qui se tient du 2 au 7 février 2025 dans la Réserve de Biosphère du Delta du Saloum au Sénégal.Avec :- Nicolas Rossin, responsable des projets biodiversité au FFEM (Le fonds français pour l'environnement mondial) qui cofinance le Programme des Petites Initiatives- André Koffi, membre fondateur de l'ONG ACB Cote d'Ivoire (action pour la conservation de la biodiversité à l'extrême sud-est de la Côte d'Ivoire) dans la région de Tiapoum- Ermann Mopo Kayi du Cameroun chargé de programme à l'ONG AAFEBEN Appui à l'autopromotion des femmes de la Boumba et ngoko à l'est du pays- Cédric Tuyisengue, superviseur des activités dans le sud du Burundi de l'ONG 3 C Conservation et communautés de changement- Nina Giotto, directrice de Help Congo dans le parc national de Conkouati Douli sur la côte atlantique à la frontière avec le Gabon- Souhaiel Laarif président de l'ONG Association Tunisienne des Randonneurs de AKOUDA en Tunisie.
Comment donner leur place aux chercheurs, présents sur tout le continent, mais absents des publications scientifiques internationales ? Regards croisés des différents acteurs de la recherche réunis au Cap en Afrique du Sud pour faire émerger une science réellement ouverte au sud. Reportage au Cap en Afrique du Sud, lors de la 3ème édition du colloque « Science ouverte au Sud » organisée conjointement par l'IRD et la NRF (National Research Foundation) d'Afrique du Sud qui a eu pour thème : African scientific publishing we want.Regards croisés de chercheuses et chercheurs engagés sur tout le continent aussi bien en Afrique francophone qu'anglophone et lusophone, pour rendre plus visible leurs recherches.AvecNokuthula Mchunu, botaniste, en charge de la science ouverte à la NRF et co-organisatice de ce colloque à CapetownThandi Mgwebi, virologue vice-chancelière de la NrfHanae Lrhoul, professeure à l'École des Sciences de l'information de RabatCécile Coulibay, directrice adjointe de l'Université Virtuelle de Côte d'IvoireNorbert Hounkounou, professeur de Mathématiques à l'Université d'Abomey-Calavi au Bénin. Président du Réseau des Académies africaines des SciencesRoger Tsafack, professeur d'Économie Recteur de l'Université de Dschang1 au CamerounKatlin et Adrienne, étudiantes à l'Université de Capetown. Musiques diffusées- Ballaké Sissoko, Derek Gripper – Basle- Abdullah Ibrahim – Open Door Within- Zacari, Babes Wodumo – Redemption- Philip Tabane – Dibenjo.
Comment donner leur place aux chercheurs, présents sur tout le continent, mais absents des publications scientifiques internationales ? Regards croisés des différents acteurs de la recherche réunis au Cap en Afrique du Sud pour faire émerger une science réellement ouverte au sud. Reportage au Cap en Afrique du Sud, lors de la 3ème édition du colloque « Science ouverte au Sud » organisée conjointement par l'IRD et la NRF (National Research Foundation) d'Afrique du Sud qui a eu pour thème : African scientific publishing we want.Regards croisés de chercheuses et chercheurs engagés sur tout le continent aussi bien en Afrique francophone qu'anglophone et lusophone, pour rendre plus visible leurs recherches.AvecNokuthula Mchunu, botaniste, en charge de la science ouverte à la NRF et co-organisatice de ce colloque à CapetownThandi Mgwebi, virologue vice-chancelière de la NrfHanae Lrhoul, professeure à l'École des Sciences de l'information de RabatCécile Coulibay, directrice adjointe de l'Université Virtuelle de Côte d'IvoireNorbert Hounkounou, professeur de Mathématiques à l'Université d'Abomey-Calavi au Bénin. Président du Réseau des Académies africaines des SciencesRoger Tsafack, professeur d'Économie Recteur de l'Université de Dschang1 au CamerounKatlin et Adrienne, étudiantes à l'Université de Capetown. Musiques diffusées- Ballaké Sissoko, Derek Gripper – Basle- Abdullah Ibrahim – Open Door Within- Zacari, Babes Wodumo – Redemption- Philip Tabane – Dibenjo.
Qui sera le prochain président de la Commission de l'Union africaine ? Trois candidats briguent la succession du tchadien Moussa Faki Mahamat : l'ancien Premier ministre kényan Raila Odinga, l'actuel ministre djiboutien des Affaires étrangères, Mahmoud Ali Youssouf, et l'ancien ministre malgache des Affaires étrangères, Richard Randriamandrato. C'est le 15 février 2025 que les 55 chefs d'État de l'Union africaine trancheront, lors du sommet annuel de l'UA à Addis-Abeba, en Éthiopie. En attendant, RFI donne la parole, bien sûr, aux trois candidats. Il y a une semaine, vous avez entendu le candidat de Djibouti. Voici ce matin celui de Madagascar, l'ancien ministre Richard Randriamandrato répond aux questions de Christophe Boisbouvier. RFI : Si vous êtes élu le 15 février prochain, quels seront vos deux priorités ?Richard Randriamandrato : Tout d'abord, il faut de manière urgente mener à terme ces réformes qui ont été entamées depuis 2016, avec des propositions parfois douloureuses, mais il faut passer par là, pour que l'Union africaine, pas seulement la Commission, mais tous les organes de l'Union africaine, soient moins bureaucratiques, plus efficaces, avec moins de réunionite et surtout un état d'esprit de cohésion entre les organes. Donc ça, c'est le premier volet. Le deuxième volet, c'est comment faire mieux avec moins. Maintenant, le budget de l'Union africaine a été réduit, donc il va falloir faire avec. Et donc je me propose de mettre en place un plan stratégique pour 3 à 4 ans. Et j'espère que les instances dirigeantes de l'Union africaine vont adopter cette démarche.Quand la guerre fait rage en Afrique comme en ce moment dans l'est du Congo-Kinshasa, c'est le Conseil de sécurité de l'ONU qui s'en occupe et pas le Conseil paix et sécurité de l'Union africaine, est-ce que vous ne le regrettez pas ?De prime abord, on peut dire que les crises sur tous les continents devraient revenir évidemment à des instances continentales telles que l'Union africaine ou le Conseil paix et sécurité de l'Union africaine. Tout cela est possible, mais, voyez-vous, le Conseil de sécurité des Nations unies, il faut le reconnaître, c'est l'instance planétaire qui résout les problèmes de cette envergure. Donc, je ne m'en offusque pas pour autant. Je pense que l'Union africaine doit être présente dans les prises de décisions au niveau du Conseil de sécurité de l'ONU. J'espère que l'Union africaine ne sera pas écartée de la résolution de la crise dans l'immédiat.Dans la guerre au Nord-Kivu, tout le monde désigne le Rwanda comme complice, sauf l'Union africaine et les trois pays qui représentent l'Afrique au Conseil de sécurité de l'ONU, pourquoi cette retenue ?Disons que l'Union africaine est la maison commune qui rassemble tous les Etats membres de cette Union. Je pense que l'Union africaine se doit de rester solidaire aussi bien avec les versions et les arguments avancés par Kigali, autant que les arguments défendus par Kinshasa. Ce n'est pas facile, mais c'est un exercice qui doit être exécuté afin de garder la solidarité entre les pays africains. Et donc il faut vraiment que ce processus de Nairobi et aussi le processus de Luanda aboutissent à des accords qui rassurent les uns et les autres.Face à vous, il y a deux candidats, le kényan Raila Odinga et le djiboutien Mahmoud Ali Youssouf. Qu'est-ce qui vous distingue de ces deux autres candidats ?Je pense que le fait de ne pas être un chef de parti politique est un avantage. Je ne prétends pas avoir passé une vingtaine d'années à faire de la diplomatie caméléon, à écrire des notes verbales et à faire des discours ici et là. Non, je suis un homme de terrain. J'ai beaucoup travaillé dans les ONG au COMESA, qui est une organisation régionale en l'Afrique de l'Est. J'ai travaillé pour les Nations unies au sein du PNUD et à la Banque mondiale. Et puis j'ai été ministre de l'Economie et des Finances de Madagascar. J'ai négocié beaucoup de financements de projets pour mon pays. Donc, je ne suis pas un candidat de salon et je pense que c'est un avantage. Et puis, je ne cherche pas à être le « lion qui va rugir dans la jungle », c'est ce que j'ai entendu d'un de mes concurrents. Je veux rester un candidat réaliste, un candidat pragmatique et je pense que je peux répondre aux attentes de notre organisation.Alors le « lion qui va rugir dans la jungle », c'est l'ancien Premier ministre kényan Raila Odinga, qui est favori dans cette bataille parce qu'il a été Premier ministre justement, et parce qu'il est soutenu par un pays influent, le Kenya. Qu'est-ce que vous répondez ?Tout le monde est favori jusqu'au jour du vote. Quelle sera donc l'image que l'Union africaine va projeter à la communauté internationale ? Est-ce que c'est une Union africaine de plus en plus politisée, plus orientée vers les combats politiques ? Est-ce une Afrique qui est plus orientée vers l'économie, l'éducation des jeunes et ainsi de suite ? C'est ce que je veux incarner d'ailleurs. Je veux mettre en place une architecture économique et financière avec la Banque africaine de développement et les institutions. C'est ce que je sais faire. J'ai été ministre de l'Economie et des Finances et je sais comment négocier avec ces instances de la finance internationale. Et c'est ce qui est important.Si vous êtes élu, quelles seront vos priorités dans l'Océan Indien, au regard, par exemple, de la situation de certains territoires comme l'archipel des Chagos, comme Mayotte, comme les îles Éparses au large de Madagascar ?La question de la souveraineté des États dans cette partie de l'Océan Indien et ailleurs ne doit pas être remise en cause. Je pense qu'il faut défendre les avancées réalisées avec les négociations qui sont en cours. Le cas des Chagos est déjà assez explicite. Il faut en tenir compte. Je pense qu'il appartient aux Etats de continuer à défendre ce principe de la souveraineté. Ce n'est pas chose facile puisque ce sont des hommes et des femmes qui sont derrière chaque État concerné.Vous pensez que l'accord de l'année dernière entre la Grande-Bretagne et l'île Maurice sur l'archipel des Chagos est un bon accord ou un mauvais accord ?Je pense qu'il y a encore des points d'achoppement, si j'ai bien compris, qui restent à être résolus dans l'immédiat. Mais c'est un accord qui permet d'avancer. En tout cas, il y a l'esprit de cet accord qui doit être maintenant respecté, à savoir que la restitution de ce territoire doit se faire avec un accord mutuel sur le contenu même de cet accord. Donc moi, je pense que c'est l'esprit qu'il faut garder en tête et il faut attendre que les négociations aboutissent à leur terme.Et concernant les autres territoires, je pense à Mayotte et aux îles Éparses ?Pour ce qui concerne Mayotte, je crois que c'est entre la France et les Comores dans un premier temps. Mais bien entendu, les Comores étant un membre à part entière de l'Union africaine, le principe même du respect de la souveraineté de ces Etats doit être le principe directeur. Et je laisserai le soin, bien entendu, à ceux qui sont directement concernés dans les négociations de faire aboutir les points qui vont rassurer les uns et les autres. Je ne vais pas m'aventurer à dire ce que je ne peux pas, en tant que candidat, avancer pour des questions bilatérales. Je crois qu'il revient à la France et aux Comores de trouver l'accord qui rassure les uns et les autres.Et concernant les îles Éparses, au large de Madagascar ?Le principe est le même. Je pense qu'il y a des résolutions, depuis 1972, qui sont au niveau des Nations unies et nous continuons à échanger nos points de vue pour que nous puissions trouver la meilleure formule pour que, une fois de plus, la souveraineté soit rassurante pour les uns et les autres. Et puis en même temps, il y a la question environnementale et la question liée aussi aux richesses dans ces zones, donc le plateau de ces îles Éparses. Tout cela n'est pas facile, donc il faut rester optimiste et nous espérons que le comité qui a été mis en place et qui, malheureusement pour diverses raisons, a connu un report dans ses travaux, nous espérons que nous puissions reprendre ces travaux très prochainement. Madagascar va accueillir le sommet de la Commission de l'Océan Indien, je ne sais pas si c'est l'occasion d'évoquer ce sujet bilatéral, mais en tout cas, nous continuons à espérer que la diplomatie va gagner en termes d'efficacité et que tout le monde soit rassuré au final.Oui, car derrière la question des îles Éparses, il y a celle de l'espace maritime et de son exploitation, soit par Madagascar, soit par la France. C'est ça ?Tout à fait. C'est une question délicate puisque ça touche donc à une dimension plus économique. Et bien entendu, ce n'est pas une simple question de souveraineté politique et d'identité, mais c'est aussi cet aspect économique qui est tout aussi important.
Membrane entourant les poumons, la plèvre protège nos organes respiratoires du frottement contre la paroi thoracique. Pneumothorax, épanchement pleural et cancers, les maladies de la plèvre sont diverses. Comment les diagnostiquer ? Quelle prise en charge pour ces différentes pathologies ? Pr Louis-Jean Couderc, professeur de Pneumologie. Ancien Chef du service de Pneumologie de l'Hôpital Foch à Suresnes, en région parisienne Pr Bernard N'goran Koffi, chef du service de Pneumologie du CHU de Cocody à Abidjan. Ex-président de la Société Africaine de Pneumologie de Langue Française (saplf). Ex-membre du Conseil d'administration de la Société de Pneumologie de Langue Française (splf). Ex-président de la Société Ivoirienne de Pneumologie (sipp). Membre de la Société de Pneumologie de Langue Française. Programmation musicale :► CKay – Addicted► Patrick Watson, November Ultra – Silencio.
Membrane entourant les poumons, la plèvre protège nos organes respiratoires du frottement contre la paroi thoracique. Pneumothorax, épanchement pleural et cancers, les maladies de la plèvre sont diverses. Comment les diagnostiquer ? Quelle prise en charge pour ces différentes pathologies ? Pr Louis-Jean Couderc, professeur de Pneumologie. Ancien Chef du service de Pneumologie de l'Hôpital Foch à Suresnes, en région parisienne Pr Bernard N'goran Koffi, chef du service de Pneumologie du CHU de Cocody à Abidjan. Ex-président de la Société Africaine de Pneumologie de Langue Française (saplf). Ex-membre du Conseil d'administration de la Société de Pneumologie de Langue Française (splf). Ex-président de la Société Ivoirienne de Pneumologie (sipp). Membre de la Société de Pneumologie de Langue Française. Programmation musicale :► CKay – Addicted► Patrick Watson, November Ultra – Silencio.
Deux véhicules sur trois produits en Afrique du Sud sont destinés à l'export, principalement vers l'Union européenne et les États-Unis. La nouvelle administration Trump rend l'avenir de la filière automobile sud-africaine bien incertain. De notre correspondant à Johannesburg,L'industrie automobile sud-africaine compte sur les États-Unis : en 2023, c'est plus de 1 milliard d'euros d'exportations. Et si le protectionnisme de Donald Trump pourrait avoir un impact dévastateur pour l'Afrique du Sud, Norman Lamprecht, du Conseil économique de l'automobile en Afrique du Sud, reste confiant : « Aucun pays n'est autosuffisant. Chaque pays importe et exporte. Et je pense qu'il faut aussi être réaliste vis-à-vis de ce qui est possible et ce qui ne l'est pas, parce que vous avez toujours besoin d'importer depuis d'autres pays — des matières premières pour les véhicules électriques en provenance d'Afrique du Sud et d'Afrique par exemple. »Trump hostile au Brics et à l'Agoa ?Selon le spécialiste du secteur, « les États-Unis risquent alors d'être perdants si toutes ces opportunités sont saisies par des pays comme la Chine. Je pense donc qu'il faut vraiment être réaliste, et je suis sûr que le président Trump a beaucoup de conseillers à ce sujet. »Reste que Donald Trump affiche une certaine hostilité vis-à-vis de l'Afrique du Sud, et des Brics en général. Le doute plane concernant l'avenir de l'Agoa, un pacte commercial mis en place par les États-Unis dans les années 2 000, qui favorise les échanges de marchandises avec certains pays africains, monnayant très peu de droits de douane.Un pacte qui a permis un boom des exportations de véhicules sud-africains, +500 % en un peu plus de 20 ans. « Si Trump revient sur la participation de l'Afrique du Sud au sein de l'Agoa, cela affectera notre industrie nationale », assure Brandon Cohen, porte-parole de l'Association nationale des concessionnaires automobiles.Possibles dommages collatérauxL'avenir de ce traité sera donc décisif pour l'industrie automobile sud-africaine. Mais pour l'économiste Xhanti Payi, il y a également d'autres menaces avec ce retour de Trump au pouvoir. « Aujourd'hui, on ne peut pas savoir quelles seront les futures relations économiques avec les États-Unis. Mais moi, ce qui me préoccupe, ce sont les répercussions sur l'Afrique du Sud des politiques menées par les États-Unis dans son propre pays, précise-t-il. Des droits de douane qui ne seront peut-être pas appliqués à l'Afrique du Sud, mais à d'autres partenaires commerciaux, et qui pourront avoir une incidence sur les prix et les taux d'intérêt. Avec un impact sur la finance mondiale qui nous affectera. Donc, oui, l'inquiétude est là ».Une baisse des exportations sud-africaines pourrait aussi pousser des concessionnaires présents en Afrique du Sud à reconsidérer leur implantation dans le pays.À lire aussiPrésidentielle américaine : la victoire de Donald Trump vue d'Afrique
Depuis la création de l'École Africaine de Médecine de Dakar en 1918, les femmes africaines ont intégré les métiers de la santé. D'abord sages-femmes ou infirmières visiteuses, leur rôle est depuis reconnu, aussi bien dans la pratique que la transmission des savoirs médicaux. Certaines d'entre elles ont eu un rôle marquant dans la gestion des épidémies, comme en santé maternelle et infantile.(Rediffusion) Avec leur livre, Les Pr Fatimata Ly et Awa Oumar Touré nous proposent un tour d'horizon de ces parcours de femmes médecins pionnières de la santé, en Afrique. Pr Fatimata Ly, dermatologue et vénérologue, professeur à la Faculté de médecine, de pharmacie et d'odontostomatologie de l'Université Cheikh Anta Diop de Dakar. Médecin-chef du service de Dermatologie de l'Institut d'Hygiène Sociale de Dakar. Coordonnatrice nationale du Réseau international sur le psoriasis ainsi que le Groupe psoriasis ouest africain. co-auteure de l'ouvrage Elles étaient là, les pionnières de la santé !, aux éditions Nara. Pr Awa Oumar Touré, spécialiste en hématologie. Enseignante en hématologie à la Faculté de médecine, de pharmacie et d'odontostomatologie de l'Université Cheikh Anta Diop de Dakar. co-auteure de l'ouvrage Elles étaient là, les pionnières de la santé !, aux éditions Nara. Maimouna N'Dour Mbaye, Endocrinologue, Chef du Service de Médecine Interne de l'Hôpital Abass Ndao, Directrice du Centre du diabète Marc Sankalé à Dakar au Sénégal, professeure titulaire de médecine interne à l'Université Cheikh Anta Diop Programmation musicale :► Simi – Woman► Kandy Guira – Comme toi.
Depuis la création de l'École Africaine de Médecine de Dakar en 1918, les femmes africaines ont intégré les métiers de la santé. D'abord sages-femmes ou infirmières visiteuses, leur rôle est depuis reconnu, aussi bien dans la pratique que la transmission des savoirs médicaux. Certaines d'entre elles ont eu un rôle marquant dans la gestion des épidémies, comme en santé maternelle et infantile.(Rediffusion) Avec leur livre, Les Pr Fatimata Ly et Awa Oumar Touré nous proposent un tour d'horizon de ces parcours de femmes médecins pionnières de la santé, en Afrique. Pr Fatimata Ly, dermatologue et vénérologue, professeur à la Faculté de médecine, de pharmacie et d'odontostomatologie de l'Université Cheikh Anta Diop de Dakar. Médecin-chef du service de Dermatologie de l'Institut d'Hygiène Sociale de Dakar. Coordonnatrice nationale du Réseau international sur le psoriasis ainsi que le Groupe psoriasis ouest africain. co-auteure de l'ouvrage Elles étaient là, les pionnières de la santé !, aux éditions Nara. Pr Awa Oumar Touré, spécialiste en hématologie. Enseignante en hématologie à la Faculté de médecine, de pharmacie et d'odontostomatologie de l'Université Cheikh Anta Diop de Dakar. co-auteure de l'ouvrage Elles étaient là, les pionnières de la santé !, aux éditions Nara. Maimouna N'Dour Mbaye, Endocrinologue, Chef du Service de Médecine Interne de l'Hôpital Abass Ndao, Directrice du Centre du diabète Marc Sankalé à Dakar au Sénégal, professeure titulaire de médecine interne à l'Université Cheikh Anta Diop Programmation musicale :► Simi – Woman► Kandy Guira – Comme toi.
Sur le continent africain, le secteur audiovisuel pourrait créer 20 millions d'emplois et contribuer à hauteur de 20 milliards de dollars au PIB, selon les projections enthousiastes de l'Unesco. Il faut dire qu'avec plus d'un milliard de spectateurs ou téléspectateurs potentiels, la demande en séries, films, émissions, produits localement reste à assouvir. À voir leur expansion sur les marchés africains, les géants de l'industrie Netflix, Disney ou Canal+ ont bien compris les enjeux. Alors que les secteurs culturels sont encore peu valorisés sur le continent, que les personnes formées manquent, comment créer localement ? Khady Touré et Angela Aquereburu sont toutes les deux des professionnelles du secteur, quels sont leurs parcours ? Quel avenir imaginent-elles pour l'audiovisuel africain ? Et quelle place pour les femmes dans un milieu hautement concurrentiel ? Avec : Kadhy Touré, actrice, productrice et présentatrice télé ivoirienne. Autrice du livre Transforme tes rêves en succès (éditions Tabala, 2024). Angela Aquereburu, réalisatrice, productrice et animatrice télé. Fondatrice de Yobo Studios, société de production audiovisuelle basée à Lomé. Réalisatrice du film Mikoko, qui sera projeté gratuitement en cinéma ambulant à partir du 8 mars 2025 au Togo.En fin d'émission, la chronique Écouter le monde avec Monica Fantini Programmation musicale :► Amazones et Combattantes – Josey► Gara – Songhoy Blues
➜ Rejoignez la plus grande communauté francophone des pratiquants du "Infinite Banking Concept" pour accéder à nos Ateliers Gratuits : https://www.bomengo.co/club ➜ Bookez un rendez-vous GRATUIT de consultation : https://www.bomengo.co/masterclass-rdv