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Deux expressions gondwanaises se rencontrent à la Une de l'actualité.
Deux expressions gondwanaises se rencontrent à la Une de l'actualité.
J'ai rêvé de toi en couleurs, c'est le titre de l'exposition monographique que le Musée d'art moderne de Paris consacre jusqu'au 22 février 2026 à l'artiste plasticienne Otobong Nkanga, née à Kano au Nigeria, et qui réside en Belgique depuis une vingtaine d'années. Otobong Nkanga travaille sur le thème du lien brisé et à recréer entre l'humain et son environnement. RFI : Bonjour Otobong Nkanga, vous présentez ici, au Musée d'art moderne de Paris, une monographie rétrospective de votre œuvre. Qu'est-ce que ça vous fait de revisiter ce que vous avez produit au fil des ans ? Otobong Nkanga : Cela me fait vraiment plaisir, comme j'ai fait mes études ici en France, à Paris. Et de rentrer dans ce musée pour montrer la sélection de mon travail, c'est réellement quelque chose qui me touche. Je suis à la fois étonnée, émue et fière, car c'est un musée que je venais visiter quand j'étais à Paris. J'allais y regarder des expositions, par exemple de Dominique Gonzalez-Foerster ou Pierre Huyghe. Et à cette époque-là, je regardais ces artistes avec un immense respect, et de constater que je suis moi aussi entrée dans l'un des plus grands musées de France...Oui, c'est incroyable ! Qu'est-ce que vous avez choisi de montrer aux visiteurs français ou étrangers qui viendront ici ? D'abord des pièces que j'ai réalisées ici à Paris, comme celle qui s'appelle Keyhole. Il y a plusieurs pièces qui datent de ce temps-là, et d'autres plus actuelles, afin de montrer l'étendue des choses. C'est aussi la première fois que je montre des pièces que j'ai faites à l'école. C'est important de pouvoir les montrer, car il y a des jeunes qui créent et travaillent, et ils peuvent ainsi constater que les œuvres tracent une certaine ligne qui va être suivie dans le futur. On peut voir beaucoup de choses, on peut voir du tissage, des collages, des céramiques, des installations. Mais au final, quelle est la forme d'expression plastique qui vous correspond le plus ? Tout commence avec les dessins, l'installation, les sculptures, les tapisseries, les performances. Tout cela commence vraiment par une esquisse ou un dessin. Et à partir de là, je commence à voir mes idées dans un espace. Et à partir de là, pour moi, il n'y a pas une médium qui me semble plus important qu'une autre. C'est en fonction de l'idée que j'ai, en fonction de la manière que je trouve la meilleure pour exprimer quelque chose. Votre travail questionne beaucoup le rapport entre l'humain et la nature… Ces liens que l'on crée, ces liens que l'on détruit, ces liens que l'on aimerait pouvoir recréer. Je pense notamment à toute la partie sur les industries extractives. Est-ce que l'action de l'homme sur la nature est toujours négative ? Je ne crois pas que c'est l'action de l'homme qui est négative sur la planète, parce que, nous aussi, nous venons de cette planète, de cette nature-là. Mais ce que je crois en revanche, c'est que la manière de développer et de structurer nos entreprises extractives ne prend pas en compte une partie « dormante ». Je veux dire, le fait de laisser les choses reposer, repousser, se régénérer. Tout ce que l'on fait, c'est de sortir, sortir des choses. On a toujours été extractifs, nous les humains, mais la manière dont nous le faisons aujourd'hui est marquée par le capitalisme. On le fait pour le capital et non pas pour l'humain. C'est pourquoi nous entrons dans des guerres. C'est pourquoi nous entrons dans un système qui n'est pas favorable aux humains, surtout pour les gens qui habitent sur les terres qui possèdent ces ressources minières. ► Exposition I Dreamt of you in Colours, d'Otobong Nkanga au Musée d'art moderne de Paris jusqu'au 22 février 2026.
Akaa, la grande foire d'art contemporain africain se tient à Paris durant tout le week-end. Akaa fête cette année ses dix ans dans un marché de l'art plutôt morose en raison de la crise économique, mais le nouveau directeur artistique d'Akaa, le Franco-Sénégalais Sitor Senghor entend professionnaliser encore davantage le secteur, et ramener les collectionneurs dans les travées de la foire. À lire aussiLa foire AKAA fête ses dix ans et célèbre la création africaine À lire aussiAKAA 2025: Serge Mouangue révolutionne l'esthétique entre l'Afrique et le Japon
Style de musique iconique de la Tanzanie, le Bongo Flava se fait de plus en plus connaître à l'international. Avec ses notes de hip hop, rap, zouk, le tout en swahili, le style est né dans les années 1990 et continue de faire danser les Tanzaniens. Même si quelques décennies plus tard, les messages de revendications se sont estompés. De notre correspondante en Dar es Salaam, C'était « le » tube l'an dernier en Tanzanie, Diamond PlatnumZ, star du Bongo Flava lançait sa chanson Komasava pour « comment ça va ? ». Le titre a tourné à travers le monde. À coup de voitures clinquantes, femmes légèrement vêtues et de Masai réalisant la chorégraphie de la chanson, le tube parle vaguement de romance… Des thèmes pourtant bien loin des origines du style Bongo Flava, selon Kwame Eli, en charge de la communication pour l'Association de la musique urbaine tanzanienne : « Ça a beaucoup changé, à l'origine c'était quelque chose qui aidait les jeunes à s'exprimer sur différents problèmes dans le voisinage, dans la communauté, mais maintenant c'est juste du divertissement. » À lire aussiLa « success story » du Tanzanien Diamond Platnumz Une musique autrefois engagée Né dans les années 1990, le Bongo Flava est un mélange de genres pour, à l'époque, parler de politique, d'économie et parfois même critiquer le gouvernement. Le titre Ndio Mzee, traduisez « oui chef », de l'artiste Professor Jay, fait partie des classiques. « Nous t'avons donné nos voix ; Tu nous as fait tant de promesses ; Mais aujourd'hui, nous restons affamés », chantait Professor Jay à l'époque. Aujourd'hui, il a préféré ne pas répondre à nos questions. À quelques jours à peine des élections présidentielles, exprimer quelconque critique est très risqué en Tanzanie. Pour Kwame Eli, « Les choses ne vont pas bien. La plupart des musiciens maintenant ne soutiennent qu'une partie. "Parce qu'ils ont peur, vous pensez ?" 100% ! Ils ont peur ! [rires] » Alors, certains chantent les louanges de la présidente au pouvoir Samia Suluhu Hassan. C'était le cas en 2021 de Frida Amani : « J'utilise la musique pour parler des femmes, c'est pour ça que j'ai une chanson comme Madam President. Ça n'était pas du tout politique, c'était pour inspirer les filles. » La chanteuse estime qu'aujourd'hui le public ne veut plus entendre parler des problèmes du quotidien : « Ils pensent : "C'est notre vie, c'est ce qu'il se passe maintenant, s'il vous plaît, laissez-nous avoir du bon temps". ». Une querelle des anciens et des modernes. Quelles qu'en soient les paroles, une chose est certaine, le rythme du Bongo Flava continue de faire danser la Tanzanie.
AKAA, Also Known As Africa, la grande foire d'art contemporain, fête ses dix ans à Paris, au Carreau du Temple. En une décennie, AKAA a contribué à changer le regard des Français et des Afrodescendants sur l'art africain, mais aussi celui du marché de l'art qui a fait du segment africain un incontournable. D'avoir créé un rendez-vous pour les artistes africains ou issus de la diaspora, c'est intéressant parce que cela permet de voir à quel point cette créativité est riche. AKAA, ce sont encore les artistes qui en parlent le mieux. Kuka Ntadi est artiste visuel franco-congolais : « Maintenant que le marché de l'art commence à s'y intéresser, on voit que les artistes commencent à s'épanouir dans leur créativité, à faire des choses de plus en plus incroyables. On assiste tout simplement au fait que l'on est dans l'art contemporain avant tout. » La foire AKAA a donc libéré les artistes en même temps qu'elle les mettait en lumière. En dix ans, le galeriste Christophe Person a vu la qualité générale augmenter : « C'est qu'il y a dix ans, quand AKAA s'est lancée et quand beaucoup se sont lancés dans l'art africain, il y avait un vrai engouement qu'aujourd'hui, on pourrait qualifier de spéculatif. Tout le monde voulait acheter des artistes africains et donc on achetait juste des images qui étaient séduisantes à l'œil. Aujourd'hui, on est arrivé à une période où il faut quand même fouiller davantage, parce qu'il faut essayer de représenter des artistes qui vont s'inscrire dans l'histoire de l'art. Avec des sources d'inspiration qui soient plus que des images tirées d'Instagram. » À lire aussiAKAA 2025 : Serge Mouangue révolutionne l'esthétique entre l'Afrique et le Japon Le regard occidental, influence ou dialogue ? Si AKAA a fait évoluer les artistes, est-ce que le regard du public occidental a lui aussi pesé sur les processus créatifs ? Le Kényan Evans Mbugua et le Bissau-Guinéen Nu Barreto, tous deux plasticiens, vivent et travaillent en France : « – Le regardeur peut nous renvoyer un ressenti, répond Evans Mbugua, surtout pour moi qui travaille sur les émotions, et cela m'informe, cela m'aide à creuser plus. Je pense que l'art est un dialogue. Et ce dialogue est un aller-retour entre l'atelier et l'œil de celui qui regarde. – Nu Barreto, est-ce que le regard du public européen ou vivant en France a changé votre façon de travailler ? – Forcément, ces regards-là finissent par apporter quelque chose indirectement, mais tout en laissant à l'artiste la liberté dans sa création de pouvoir proposer des choses à la société. » L'écueil auquel la foire AKAA et ses artistes tentent d'échapper, serait donc de succomber au public. Sitor Senghor est le directeur artistique d'AKAA : « Ils font beaucoup moins ce qui est à la mode. Même si, vous avez énormément d'artistes en résidence en Occident et donc ils vont produire ce qui plait en Occident, donc en perdant un peu de leur identité. C'est pour cela que je voudrais vraiment que l'on puisse donner toute leur chance aux artistes du continent qui sont en train de changer. » Qualité, authenticité, deux mots d'ordres indispensables alors que le marché de l'art contemporain africain cherche un nouveau souffle. Heureusement pour lui, s'il souffre d'un problème de demande conjoncturelle, l'offre, elle, est structurellement toujours plus riche. À écouter aussiLa foire d'art contemporain africain parisienne AKAA fête ses 10 ans
AKAA, Also Known As Africa, la grande foire d'art contemporain, fête ses dix ans à Paris, au Carreau du Temple. En une décennie, AKAA a contribué à changer le regard des Français et des Afrodescendants sur l'art africain, mais aussi celui du marché de l'art qui a fait du segment africain un incontournable. D'avoir créé un rendez-vous pour les artistes africains ou issus de la diaspora, c'est intéressant parce que cela permet de voir à quel point cette créativité est riche. AKAA, ce sont encore les artistes qui en parlent le mieux. Kuka Ntadi est artiste visuel franco-congolais : « Maintenant que le marché de l'art commence à s'y intéresser, on voit que les artistes commencent à s'épanouir dans leur créativité, à faire des choses de plus en plus incroyables. On assiste tout simplement au fait que l'on est dans l'art contemporain avant tout. » La foire AKAA a donc libéré les artistes en même temps qu'elle les mettait en lumière. En dix ans, le galeriste Christophe Person a vu la qualité générale augmenter : « C'est qu'il y a dix ans, quand AKAA s'est lancée et quand beaucoup se sont lancés dans l'art africain, il y avait un vrai engouement qu'aujourd'hui, on pourrait qualifier de spéculatif. Tout le monde voulait acheter des artistes africains et donc on achetait juste des images qui étaient séduisantes à l'œil. Aujourd'hui, on est arrivé à une période où il faut quand même fouiller davantage, parce qu'il faut essayer de représenter des artistes qui vont s'inscrire dans l'histoire de l'art. Avec des sources d'inspiration qui soient plus que des images tirées d'Instagram. » À lire aussiAKAA 2025 : Serge Mouangue révolutionne l'esthétique entre l'Afrique et le Japon Le regard occidental, influence ou dialogue ? Si AKAA a fait évoluer les artistes, est-ce que le regard du public occidental a lui aussi pesé sur les processus créatifs ? Le Kényan Evans Mbugua et le Bissau-Guinéen Nu Barreto, tous deux plasticiens, vivent et travaillent en France : « – Le regardeur peut nous renvoyer un ressenti, répond Evans Mbugua, surtout pour moi qui travaille sur les émotions, et cela m'informe, cela m'aide à creuser plus. Je pense que l'art est un dialogue. Et ce dialogue est un aller-retour entre l'atelier et l'œil de celui qui regarde. – Nu Barreto, est-ce que le regard du public européen ou vivant en France a changé votre façon de travailler ? – Forcément, ces regards-là finissent par apporter quelque chose indirectement, mais tout en laissant à l'artiste la liberté dans sa création de pouvoir proposer des choses à la société. » L'écueil auquel la foire AKAA et ses artistes tentent d'échapper, serait donc de succomber au public. Sitor Senghor est le directeur artistique d'AKAA : « Ils font beaucoup moins ce qui est à la mode. Même si, vous avez énormément d'artistes en résidence en Occident et donc ils vont produire ce qui plait en Occident, donc en perdant un peu de leur identité. C'est pour cela que je voudrais vraiment que l'on puisse donner toute leur chance aux artistes du continent qui sont en train de changer. » Qualité, authenticité, deux mots d'ordres indispensables alors que le marché de l'art contemporain africain cherche un nouveau souffle. Heureusement pour lui, s'il souffre d'un problème de demande conjoncturelle, l'offre, elle, est structurellement toujours plus riche. À écouter aussiLa foire d'art contemporain africain parisienne AKAA fête ses 10 ans
Est-ce qu'il y a une classe moyenne au Gondwana ?
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Les Gondwanais attendent les résultats de l'élection présidentielle dans la fébrilité contrairement à Président-Fondateur.
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En politique la suspension est un vrai couteau suisse : elle peut servir à tout.
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Où l'on est surpris d'apprendre que le Gondwana n'est pas un lieu sûr pour Président-Fondateur...
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Au Gondwana, la liberté d'expression rime avec plusieurs autres concepts.
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La seconde édition du Forum Création Africa débute ce 16 octobre à Lagos. Porté désormais par MansA (la Maison des mondes africains), ce forum aspire à devenir le carrefour des nouvelles industries culturelles et créatives. De la création immersive - XR, jeux vidéo, réalité augmentée, innovation dans la mode - à l'édition trans-média (webtoons), en passant par la création audiovisuelle, les entreprises émergentes africaines de ces secteurs à fort potentiel vont croiser une multitude d'investisseurs, producteurs et créateurs dans la capitale économique du Nigeria. Car depuis une quinzaine d'années, Lagos se révèle être l'une des mégapoles africaines où se concentre le plus grand nombre d'entreprises culturelles, créatives et numériques au km². Pour aller plus loin : Forum Création Africa
Au Gondwana, l'armée est toujours à l'affut pour marquer le but gagnant. « Les révoltes populaires se jouent à un peuple contre un régime et, à la fin, c'est l'armée qui gagne ».
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Une question taraude le Gondwanais lambda. Que deviennent les ministres qui perdent leurs postes de ministre. Que font-ils ? Reprennent-ils leur ancien job, s'ils en avaient un ? Sont-ils prêts à retrouver leurs anciens collègues de bureau ?
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Oui, en très très démocratique République les choses vont tellement vite qu'il est urgent d'installer des radars et des dos d'âne pour ralentir cette course folle.
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Au Gondwana, il ne faut pas confondre militaires et paramilitaires.
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Les autorités gondwanaises sont préoccupés par la crise post-électorale qui perdure à Paris.
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Au Gondwana, le meilleur candidat à l'élection présidentielle est connu. « Ce qui est à César revient toujours à César »...
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Au Gondwana il y a toujours deux élections dans l'élection présidentielle. Celle du Président-Fondateur et celle de son second, celui qui deviendra l'Opposant-Historique du prochain mandat...
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C'était une promesse du président Macron durant le sommet France-Afrique de 2021, créer un lieu à Paris dédié à l'expression culturelle africaine et afrodescendante. Ce lieu, c'est Mansa, la Maison des mondes africains. Elle ouvre ses portes ce samedi dans un ancien atelier du dixième arrondissement de Paris. Que pourra-t-on faire ? Que pourra-t-on voir, entendre ou lire à Mansa ? Réponses avec sa directrice, Liz (Elizabeth) Gomis. À lire aussiLa Maison des mondes africains a trouvé ses locaux à Paris après des mois de controverses
Du 27 septembre au 9 octobre se déroule la quatrième édition du Festival Pianos de Kinshasa. Il met en lumière des compositeurs congolais et internationaux et se donne surtout un objectif : rendre accessibles les concerts de piano à tous les Kinois. Reportage de notre correspondante à Kinshasa, Dans ce bar du centre de Kinshasa, les notes de piano se mélangent au brouhaha de la ville et aux klaxons des voitures. Un concert est organisé dans la rue. Divin Kaskayenga, producteur, confie : « Nous sommes sur la route 24. La 24, c'est une artère animée. Nous avons l'habitude d'être remplis de chaises et de tables pour boire, mais là, au milieu de toutes ces tables et chaises, il y a un piano, et c'est une chose à laquelle les gens n'ont pas habitué de voir. » Au clavier, il y a David Clément, pianiste professionnel. Son répertoire va au-delà de la musique classique pour proposer des rythmes rumba : « Le piano a la capacité de faire tout. C'est un instrument de musique qui n'est pas limité, il peut faire toutes sortes de musique. Ici, la concentration, c'est très difficile parce qu'il y a toute l'ambiance de Kinshasa. Tu joues et puis, tu entends les gens siffler, tu entends les gens crier, tu entends les gens parler... C'est pas du tout facile pour être vraiment concentré. » Casser les codes Quand viennent les premières compositions congolaises, Cherubin ne peut s'empêcher de bondir de sa chaise : « Ça, c'est du mutuashi, c'est ''Mamu nationale''. Tshala Muana, une grande dame, ça nous plaît ! Voilà ! » Il poursuit : « C'est ma toute première fois, de voir un piano comme ça, parce que, d'habitude, nous voyons des jeunes avec la guitare. Mais avec cette initiative, nous avons vu les gens en train de jouer avec les pianos. » Faire découvrir un instrument perçu comme élitiste, c'est l'objectif du Festival Pianos Kinshasa. Olga Piton, l'une des organisatrices de l'événement, explique : « Ça reste un instrument que peut-être on a l'habitude de voir dans des situations plus formelles. Mais ici, ça devient informel. Et pour nous, c'était très important de démystifier un petit peu l'instrument en soi. L'intérêt, c'est aussi de mettre tout le monde ensemble et voir comment, à Kinshasa, tout peut se fusionner. Des ambassadeurs qui viennent à côté des enfants qui vendent des cigarettes... Ça réfléchit aussi complètement l'âme de Kinshasa. » Une fusion réussie pour ce festival qui déborde d'énergie.
Aujourd'hui, la liberté est utilisée dans toutes les sauces.
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Faire de la politique se résume à être perpétuellement en campagne. Rediffusion du 3 mai 2022.
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Au Gondwana, après la Génération Président-Fondateur, voici la Gen Z.
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Président-Fondateur fait campagne par wifi, Bluetooth, proxys et surtout grâce à l'Intelligence Artificielle.
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Au Gondwana, on n'a jamais fini de voir des choses qui nous laissent pantois…
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Au Gondwana, pour prendre la parole, il faut être une voix autorisée. Rediffusion du 6 février 2023.
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Quand un mot fait la une de l'actualité, il est utile de lui demander ses papiers.
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À chaque rentrée scolaire la Cour de Récré se retrouve lors de l'Assemblée Générale.
Être électeur, au Gondwana, n'est pas chose aisée.
