La balado éclatée de l’agriculture urbaine dans toute sa diversité. L’agriculture urbaine, on en mange. Des techniques de culture aux projets innovants, en passant par les enjeux et défis du milieu urbain, on réfléchit avec vous, on en jase avec nos invité.e.s et on se fait aller le mâche-patate!…
D'une idée lancée en l'air il y a près de 5 ans à 100 épisodes et autant de discussions avec nos invité·e·s fascinant·e·s, la création de Mâche-patate a été du pur plaisir, du début à la fin. Mais est-ce vraiment la fin? Écoutez-nous pour le savoir, ainsi que pour découvrir les coups de cœur des coanimatrices, leurs impressions sur leur participation au projet, ainsi qu'un rêve de jeunesse de Marie-Hélène D. (elle attend votre appel si vous pouvez le réaliser!).
C'est à l'échelle municipale que se trouvent la plupart des leviers permettant de déployer des actions d'agriculture urbaine. Activité relevant à la fois du développement économique, de l'environnement et de l'aménagement du territoire, des loisirs et de la vie sociale, l'agriculture urbaine brise les silos, mais présente du même coup de beaux défis à la réglementation et à la gouvernance. Pour les ajuster, rien de mieux que de travailler collectivement à un plan municipal d'agriculture urbaine. Dans notre centième épisode (!), on discute des stratégies empruntées par trois municipalités québécoises. On reçoit Florence Boudreau-Pineault, conseillère en environnement à la Ville de Québec, Laurence Lavigne Lalonde, mairesse de l'arrondissement Villeray-St-Michel-Parc-Extension, et Sophie Lajoie, directrice du service Développement de la MRC La Mitis. N.B. pour les gens hors Québec : Il a été question quelques fois de l'UPA pendant l'épisode. Il s'agit de l'Union des producteurs agricoles. Quant à une MRC, il s'agit d'une municipalité régionale de comté, soit une unité administrative qui gère à l'échelle régionale quelques municipalités locales partageant un territoire très proche. Dans le cas de la MRC de Rimouski-Neigette, elle regroupe la ville de Rimouski et huit (8) villages à proximité.
Après avoir rencontré le top 5 des plantes médicinales à cultiver chez soi dans l'épisode 9, on découvre aujourd'hui les plantes coup de cœur de Marie-Hélène Noël, propriétaire de l'Herboristerie La Maria. | Et si soigner la nature nous permettait de nous soigner aussi? En laissant la place à la nature déjà présente et en maintenant une oasis de biodiversité dans sa région, La Maria n'a pas seulement créé un écrin de paix et de beauté. Elle y cultive aussi des plantes saines, résilientes, appuyées par tout un écosystème qui maintient l'équilibre. Et ces plantes, en retour, nous offre tous leurs bienfaits, sous forme d'infusions, de teintures mères, de baumes et autres potions.
Quelle image fait plus « agriculture urbaine » qu'un jardin sur un toit? On discute des toitures végétalisées avec Antoine Trottier, président et cofondateur de La Ligne verte. | Des toits verts à perte de vue : c'est une image presque incontournable de la « ville du futur ». Et ce n'est pas pour rien : en plus de favoriser la biodiversité, de lutter contre les îlots de chaleur et de retenir les eaux de pluie, les toitures végétalisées ont de nombreux avantages pour les bâtiments qu'ils recouvrent. Dans cet épisode, on suit une petite leçon d'histoire, on pose beaucoup de questions techniques, et on se convainc plus que jamais que la végétation devrait être partout!
Au fil du temps, Hamidou Maïga aura testé la culture de près de 700 variétés de plantes moins communes au Québec, pour la plupart comestibles. Aujourd'hui, avec son entreprise Hamidou Horticulture, il produit semences, jeunes plants et légumes qui permettent la découverte… ou qui réconfortent par leur familiarité. | Aubergines africaines, pois de terre, okra, baobab : (très) nombreuses sont les variétés de légumes ethniques – qui sont liés à la culture d'un pays – qu'Hamidou fait pousser à Montréal. De quoi permettre de cultiver un lien avec sa culture d'origine, et de pouvoir la partager avec fierté et gourmandise! Un vrai amoureux des défis (il faisait pousser des fraises dans le désert!). Note : Nous sommes désolées pour la qualité du son dans cet épisode!
Profiter de la construction d'un nouveau bâtiment pour installer un jardin et une serre (ou deux) sur son toit? C'est ce qu'a fait Valéry Lapointe en mettant en place Serre Aeria. | En plein parc industriel à Beloeil poussent tomates ancestrales, melon de Montréal, piments forts et autres délices. On peut même y retrouver, de temps à autres, un fruit de la passion, une pomme grenade, quelques olives… Passionnée par l'alimentation et la santé et engagée dans son milieu, Valéry s'est lancée dans un projet de production locale, qui lui fournit du même coup un agréable milieu où profiter de la chaleur, pour elle, les employé·e·s du bâtiment… et diverses plantes tropicales!
Shiso, citronnelle, luffa, gai lan, mizuna : les légumes asiatiques méritent de conquérir nos assiettes! D'autant plus s'ils sont produits localement de manière biologique… Discussion avec David Bolduc, maraîcher à la ferme Le Rizen. | À la fois reconnexion à ses propres racines et mode de vie lui permettant de tendre vers la souveraineté alimentaire, le projet agricole de Stéphanie Wang, la fondatrice du Rizen, permet à toute une communauté de découvrir de nouveaux parfums et de diversifier son alimentation, tout en mangeant local. Par la création de produits transformés comme les kimchis, pestos et sauces, l'entreprise permet également d'éviter le gaspillage et de s'approvisionner localement à l'année!
Standardisation, mécanisation, déconnexion de la nature, charge mentale… autant de facteurs qui influencent le gaspillage alimentaire, d'un bout à l'autre de la chaîne. On en discute et on s'inspire avec Gabrielle Dessureault, coordonnatrice du projet Sauve ta bouffe et chargée du projet Mange-gardiens aux AmiEs de la Terre de Québec, et avec Guillaume Cantin, co-initiateur et directeur de La Transformerie. | Personne ne se lève un matin en souhaitant jeter de la nourriture. Pourtant, le gaspillage alimentaire est si important que sa réduction est l'action prioritaire, à l'échelle planétaire, pour diminuer l'ampleur du réchauffement climatique. Dans cet épisode, on discute des divers enjeux qui influencent le gaspillage dans le système alimentaire nord-américain, des impacts négatifs de ce gaspillage et surtout, on découvre de belles solutions inspirantes!
Comment attirer les insectes amis et éloigner les ennemis de nos cultures? Discussion avec l'entomologiste Geneviève Labrie du Centre de recherche agroalimentaire de Mirabel. | Mis à part les abeilles domestiques et les bourdons, que l'on reconnaît facilement comme des insectes bénéfiques au jardin, la plupart des bestioles sont perçues comme une menace potentielle pour notre potager. A-t-on raison de s'inquiéter de leur présence? Que devrait-on surveiller? Et comment favoriser la biodiversité à notre échelle?
L'agronome Lili Michaud se passionne depuis longtemps pour l'économie d'eau au potager et la réutilisation de l'eau de pluie. Elle nous livre ses astuces et trucs pratiques pour ne pas se casser la tête, mais ne pas assoiffer nos plantes non plus! | Après avoir parlé des notions qui gouvernent l'irrigation et discuté de la quantité d'eau à apporter au jardin dans l'épisode précédent, cette deuxième partie de discussion s'attarde aux astuces pratiques pour la gestion de l'eau au potager domestique. Arrosage manuel, aspersion, irrigation au goutte à goutte… quel système d'arrosage choisir et à quel moment l'utiliser? Comment réduire les besoins de mon jardin en eau?
J'arrose trop ou pas assez? Dans cette première partie de deux sur la gestion de l'eau, on s'attarde aux notions théoriques et aux concepts avec l'agronome Carl Boivin, chercheur à l'IRDA. | La question de l'arrosage hante bien des personnes qui en sont à leurs premières saisons de jardinage. Et c'est probablement parce qu'elle comporte une touche de mystère lorsqu'on ne maîtrise pas bien les nombreuses notions qu'elle implique : structure du sol, besoins des plantes, types de contenants ou aménagement du jardin… et quelques calculs mathématiques (simples, on vous le promet!). Mais au fond, et si c'était plus votre stress que vous vouliez calmer en arrosant que celui de vos plantes?
Les villes sont recouvertes d'asphalte, de béton et de bâtiments : autant de surfaces sur lesquelles l'eau ruisselle avant de se retrouver dans les égouts et les cours d'eau. Et si on déminéralisait un peu? On découvre le projet Sous les pavés, avec Raphaëlle Dufresne, du Centre d'écologie urbaine de Montréal. | Quand on sait que plus du trois quarts du territoire des villes sont imperméables, et que les précipitations et les événements météo extrêmes risquent seulement d'augmenter dans le futur, ça donne envie d'enlever un peu de béton et d'asphalte pour permettre au sol de jouer son rôle d'éponge. Et déminéraliser a plusieurs bienfaits… en plus d'être libérateur!
Les restaurateurs ont un impact important dans les chaînes d'approvisionnement. En suivant son cœur et ses convictions, Tim Moroney, propriétaire et chef du restaurant Alentours, a fait le choix d'une restauration durable. | Pour l'équipe d'Alentours, la durabilité se décline de plusieurs façons : qu'on pense à la distance d'approvisionnement, à l'ergonomie en cuisine, à la rémunération des employé·e·s, aux sources d'énergie utilisées, à la gestion des résidus, ou même à la santé des sols. Rencontre avec un chef qui n'a pas froid aux yeux et souhaite amener la restauration… en 2022.
Pour améliorer notre écosystème urbain, l'une des options qui s'offrent à nous est la forêt nourricière : un aménagement permaculturel qui, en bonus, fournit des récoltes comestibles! On le découvre avec Raph Mouth de Conception Perma-nourricière. | Les terrains gazonnés omniprésents en ville sont un parfait exemple d'un écosystème dégradé. Afin de permettre à la nature de jouer son rôle de régénération, de stocker du carbone dans le sol et les végétaux, de multiplier la vie, les forêts nourricières sont des projets multifonctionnels et fertiles. En plus, elles font aussi bien souvent pousser des communautés!
On vous présente un tout nouveau podcast québécois : Enracinés. La nature en ville recèle bien des secrets. Les récits du Théâtre du Renard combinent art et science pour réenchanter votre prochaine balade! Des champignons aux oiseaux, de la neige aux bactéries, chaque histoire explore des idées fascinantes et méconnues : de la vulgarisation scientifique... et poétique! Nouveaux épisodes aux solstices et équinoxes. Abonnez-vous!
Avez-vous déjà goûté les fruits du sureau, de la viorne trilobée et de l'argousier? On découvre les cultures émergentes avec l'agronome Laurie Brown, de Cultur'Innov. | Située à St-Camille, au nord de Sherbrooke, la coopérative Cultur'Innov exploite un verger expérimental et accompagne les producteur·rice·s qui s'intéressent aux cultures émergentes : petits fruits, noix et produits forestiers non ligneux (PFNL). Qu'ils soient délicieux, comme le kiwi rustique, ou à… apprivoiser, comme l'aronia, ces productions méconnues offrent une panoplie de bienfaits pour la santé et certaines cultures intéressantes pour le milieu urbain!
Longtemps faite dans le secret des sous-sols, la culture de cannabis peut maintenant se déployer officiellement, même en milieu urbain. Et même si on parle de culture intérieure, ce n'est pas nécessairement de l'hydroponie. Philippe Laperrière, PDG-fondateur de Fuga et vice-président de l'Association québécoise de l'industrie du cannabis, a fait le choix de la culture en sol vivant. En travaillant de paire avec une agronome, il développe petit à petit son terroir et travaille avec engrais verts, insectes prédateurs, travail minimal du sol et intrants biologiques. Le tout en fait main, de la bouture à l'emballage final. Dans cet épisode, on découvre Fuga, micro-producteur de cannabis au nord de Québec, qui a fait le choix d'être un bon citoyen corporatif et de travailler au bien-être des personnes avant tout.
Les rôles que jouent les arbres dans le milieu urbain sont très nombreux, et distincts de leurs rôles dans les écosystèmes naturels. On les découvre avec Dara Larfeuil-Peressini, ingénieure forestière et chargée de projet à la Soverdi. | La ville est un milieu qui peut s'avérer hostile pour les arbres. Mais pas question de se passer de tous les bienfaits de ces grands végétaux! Il suffit de planter les bons arbres aux bons endroits. La gestion de leur plantation et entretien est également bien différente d'en milieu forestier. Dans cet épisode, on part à la découverte de la foresterie urbaine et on (re)tombe en amour avec les arbres, comme si c'était possible de les aimer encore plus!
Des dizaines de projets d'agriculture urbaine ont vu le jour dans les dernières années à Paris, d'entreprises de fleurs coupées aux productions de micropousses, en passant par les productions maraîchères, les champignonnières et les projets à vocation pédagogique. Derrière cette prolifération de projets innovants, un programme municipal initié en 2014 par Anne Hidalgo, maire de Paris, avec l'objectif de convertir 30 hectares en agriculture urbaine : les Parisculteurs. On en apprend plus sur ce projet d'ampleur, avec Jacques-Olivier Bled, chef de projet, et Géraldine Pleis, chargée de projet à la mairie de Paris.
Dans le sous-sol parisien poussent des choses insoupçonnées et fleurissent de nombreuses entreprises. On lève un coin de ce voile de mystère avec Jean-Noël Gertz, président et fondateur de Cycloponics, l'entreprise qui gère notamment La Caverne. | Le prix de l'immobilier dans les grandes villes de France est un frein important à l'établissement de petites entreprises. Mais en sous-sol, des centaines d'hectares de stationnement souterrain (et parfois de bunker!) sont inhabités. Pourquoi ne pas investir les lieux pour y cultiver des champignons et des endives bio et les redistribuer localement? C'est ce qui se passe à la Caverne, en plein Paris, et maintenant dans de nombreuses autres fermes urbaines souterraines.
La REcyclerie est un lieu de rencontre et d'échange centré sur l'écoresponsabilité et l'économie circulaire. En plein Paris, ils cultivent aussi une petite ferme urbaine le long d'une ancienne voie ferrée. On découvre le site, avec Margot Desmons, chargée de communication, et Gwendoline Lucas, coordonnatrice de la ferme urbaine de la REcyclerie. | L'agriculture urbaine n'est qu'un volet d'une approche plus globale pour repenser nos modes de vie et notre consommation. À la REcyclerie, elle cohabite avec un café-cantine, un atelier de réparation et toute une programmation d'activités socioculturelles centrées sur l'écoresponsabilité. On vous invite à la découverte de ce havre de verdure animé, en plein 18e arrondissement de Paris.
De sa production périurbaine au projet en plein cœur de Nantes, en passant par un potager rural sur un site historique, le maraîcher Olivier Durand tisse des liens de territoire en cultivant la terre. Discussion avec cet agriculteur, enseignant et consultant. | Les projets d'agriculture urbaine pourraient souvent bénéficier de l'expertise d'agriculteurs ou agricultrices pour maximiser la production et assurer une meilleure gestion technique. À l'inverse, les projets d'agriculture urbaine ont beaucoup à offrir aux personnes habituées à cultiver tranquilles sur leur terre : nouveaux défis et apprentissages techniques, collaborations interdisciplinaires, rencontres inspirantes avec les citadin·ne·s. Comme quoi on a tout à gagner à échanger davantage et à retisser les liens là où on a créé des frontières artificielles sur notre territoire.
Quels impacts ont les projets d'agriculture urbaine sur le milieu qui les entoure? C'est la question sur laquelle s'est penchée Baptiste Grard, écologue et chef de projet européen pour Agroecology for Europe. | Un service écosystémique est un service rendu par les écosystèmes qui constitue un bénéfice pour les humains. Les fermes urbaines, en plus d'offrir une production alimentaire de proximité, retiennent par exemple les eaux de pluie et stockent du carbone. La clé de beaucoup de ces services : le sol dans lequel poussent les légumes. Baptiste nous présente donc les différents projets de recherche dans lesquels il s'est impliqué, notamment pour composer des terreaux issus de résidus urbains. Cet épisode est le premier d'une minisérie centrée sur les projets d'agriculture urbaine en France.
Comment l'agriculture urbaine peut-elle assurer sa mission d'éducation populaire et l'accès à une certaine sécurité alimentaire malgré la gentrification à laquelle elle participe? On s'instruit auprès de Louis-Pierre Beaudry, doctorant en sociologie et enseignant en sociologie urbaine au Cégep Limoilou. | La gentrification est un phénomène répandu, où un quartier défavorisé change progressivement de classe sociale majoritaire. Les projets de valorisation du milieu urbain sont bien souvent liés au phénomène de gentrification. L'agriculture urbaine n'y échappe pas. Mais il y a des pistes à explorer pour réfléchir aux projets de manière à ce qu'ils soient accessibles, axés sur les besoins en sécurité alimentaire et qu'ils participent à une vision globale du territoire. Prenez votre café et allumez votre cerveau : on plonge dans les réflexions sociologiques!
Après deux ans, on revient sur ce que le contexte de pandémie nous a appris sur notre autonomie alimentaire avec Jean-Philippe Vermette. | Dépendance aux importations, main d'œuvre venue de l'étranger, investissements annoncés en agriculture… et les mangeurs et mangeuses dans tout ça? Jean-Philippe nous partage ses impressions sur les initiatives amorcées ou requises afin de rendre les produits locaux réellement accessibles. On jase aussi de l'impact de la pandémie sur nos habitudes de consommation et de jardinage avec Marie-Hélène Jacques, qui nous parle aussi de la toute nouvelle formation en ligne des Urbainculteurs!
C'est bien beau avoir une serre, mais encore faut-il pouvoir y cultiver! On discute des différents paramètres à prendre en compte avec les ingénieurs Marc-Antoine Meilleur et Mathieu Roberge, d'ALTE coopérative. | Après avoir abordé la structure et les matériaux requis pour avoir une petite serre chez soi, il est question, dans cette deuxième partie de discussion, de chauffage, de ventilation, de lumière et d'automatisation. De quoi réfléchir à tous les aspects de votre projet!
Du jardin de balcon au potager dans la cour, les ambitions nous mènent parfois à rêver d'une serre domestique! On s'instruit auprès des ingénieurs Marc-Antoine Meilleur et Mathieu Roberge, d'ALTE coop. | Des serres de culture, il y en a de toutes sortes, pour tous les objectifs et tous les budgets. Dans cette première partie de notre discussion, Marc-Antoine et Mathieu nous présentent différents types de serre, les structures à prévoir et les matériaux à utiliser. Dans le prochain épisode, on se penchera sur la ventilation, le chauffage, la luminosité et tout ce qu'il faut prévoir au niveau du fonctionnement. À vos carnets de notes!
Des parfums d'Asie dans une serre de Laval? Les agrumes d'O'Citrus nous donnent l'eau à la bouche! On pose toutes nos questions à la propriétaire, Vyckie Vaillancourt. | Quand on parle de culture en serre au Québec, on pense spontanément aux tomates. Mais si on peut y faire pousser ces plantes tropicales, pourquoi pas d'autres? Au détour d'un projet d'entreprise fictive dans l'un de ses cours, Vyckie fait naître O'Citrus : une production d'agrumes fins… au Québec! En plus de reprendre progressivement la ferme maraîchère familiale, elle approvisionne donc aujourd'hui les restaurateurs en yuzu, main de Bouddha et autres limes kaffir!
En changeant notre regard sur l'espace public et l'aménagement du territoire, les activités d'agriculture urbaine servent parfois d'engrenages qui mènent à une plus grande implication citoyenne. Réflexions avec les professeures Geneviève Cloutier (Université Laval) et Laurence Bherer (Université de Montréal). | En posant des actions directes pour verdir son quartier, en créant des lieux d'échange avec ses voisins, on en vient à réfléchir à ce qu'on aimerait pour notre milieu de vie. Parce que participer à quelque chose, c'est déjà se l'approprier un peu, un engagement dans un projet d'agriculture urbaine peut bien mener à une mobilisation pour se réapproprier l'espace collectif.
Rassemblant divers producteurs agricoles urbains, transformateurs et distributeurs alimentaires, la Centrale agricole, à Montréal, offre un écosystème de partage et d'échange dynamique. On le découvre avec Kevin Drouin-Léger, responsable des opérations. | Cette coopérative rassemble sous un même toit plusieurs acteurs de l'agriculture urbaine afin de mutualiser des ressources, mais surtout pour créer les conditions menant à des partenariats bénéfiques et pour favoriser l'économie circulaire. Des mycomatériaux aux poissons urbains, en passant par les insectes mangeurs de polystyrène et le vignoble sur toit, les projets y bouillonnent… et nous rendent un peu jalouses de ne pas en être!
Parce que les vagues de chaleur, les inondations et les aléas climatiques ne disparaîtront pas demain, comment les municipalités s'adaptent-elles à ces défis? C'est notamment ce qu'étudie Johann Jacob de l'Observatoire québécois de l'adaptation aux changements climatiques (OQACC), avec qui nous nous sommes entretenues. | Verdissement, protection des milieux humides, utilisation de matériaux poreux ou réfléchissant… Par la réglementation et l'aménagement du territoire, les municipalités peuvent faire beaucoup pour adapter nos milieux de vie aux impacts des changements climatiques et augmenter leur résilience. Et on s'en doute : l'agriculture urbaine est une solution prometteuse sur plusieurs plans.
Cultiver des légumes en hiver, 50°C au-dessus de la température extérieure, en n'utilisant que le soleil? Un groupe étudiant y travaille dans ses temps libres… et vous donne même les plans! On découvre VG360 avec Louis Barcelo et Raphaël Boisjoly-Sallafranque, du groupe BIUS. | Né comme projet parascolaire d'un groupe d'étudiant·e·s en génie de l'Université de Sherbrooke, la serre VG360 a pour objectif de permettre une culture toute l'année, en n'utilisant que l'énergie du soleil, en choisissant des matériaux biosourcés lorsque c'est possible, et… que tous les systèmes y soient automatisés. Le tout forme un projet « open source », dont les plans sont disponibles gratuitement.
Parce qu'ils frappent l'imaginaire, les systèmes de culture à la verticale semblent parfois relever de la science-fiction. On démystifie leur fonctionnement avec Samuel Caron de Vertikaroma et Marie-Pier Lépine de Feuilles et Lépine. | Très adaptés au milieu urbain et permettant de cultiver toute l'année et confortablement, les systèmes de culture intérieure à la verticale connaissent un essor certain. Dans cet épisode, on s'intéresse au développement et au fonctionnement d'un tel système avec Samuel, qui déboulonne nos craintes. Marie-Pier nous parle ensuite de la réalité d'une productrice urbaine qui fait pousser des légumes à l'intérieur, en exploitant l'espace vertical. Bonne découverte!
On découvre l'organisme trifluvien La Brouette avec ses cofondateurs, Joëlle Carle et François Bernier. | Devant l'intérêt marqué pour l'agriculture urbaine dans leur région, Joëlle et François ont créé une ressource pour développer et accompagner des projets de jardins urbains et faire la promotion d'un mode de vie écoresponsable, et ce partout en Mauricie. On en apprend plus sur leur organisme qui carbure aux projets… et ne semble pas près de manquer d'idées!
AgrÉcoles s'est donné pour mission de rapprocher les élèves du système alimentaire. On en apprend plus avec Philippe Boily, animateur agroalimentaire. | Et si l'école de votre enfant était dotée d'un jardin pour chaque classe, d'une serre 4 saisons, d'une classe extérieure, d'un grand composteur, d'une cuisine pour des ateliers culinaires? Ça fait rêver, non? C'est l'environnement dans lequel évoluent les élèves de l'école Louis-de-France, à Trois-Rivières, véritable Laboratoire d'innovation bioalimentaire. L'organisme AgrÉcoles y développe un programme pédagogique pour inviter l'agroalimentaire à l'école. Et la rentrée scolaire 2021 sonne aussi le début du déploiement de ce programme dans d'autres écoles. Ça donnerait presque envie de retourner derrière un pupitre!
Le biochar – une biomasse carbonisée – fait de plus en plus jaser dans le monde de l'agriculture. Suzanne Allaire, PDG de GECA Environnement, éclaire notre lanterne. | Et si on vous disait qu'on pouvait détourner des déchets de l'enfouissement et les utiliser pour améliorer la structure et la santé de nos sols, séquestrer du carbone qui irait autrement dans l'atmosphère, filtrer l'air et l'eau, et encore bien, bien d'autres choses? Ça semble trop beau pour être vrai? Et pourtant, c'est ce que permet la pyrolyse, un procédé qui carbonise différents déchets et les transforme en solution multifonctionnelle. Dans cet épisode, Marie-Andrée et Marie-Hélène sont complètement fascinées, et votre dinde de l'Action de grâce finit bien trop cuite.
Un rêve de forêt nourricière qui se transforme en espace collectif intergénérationnel, festif et rassembleur : c'est la belle histoire de Croque ton quartier. On la découvre avec Marie-Claude Fontaine, co-fondatrice et coordonnatrice, et Véronic Dufour, présidente de l'organisme. | Des fois, tout ce que ça prend pour rassembler une communauté, c'est quelqu'un qui lève la main. Par une petite initiative citoyenne pour questionner le futur d'un terrain, une place publique est née, une forêt nourricière se prépare et un voisinage s'est transformé en communauté tissée serrée. Dans cet épisode, apprenez-en plus sur Croque ton quartier et ses projets connexes, dont Croque-mobile et Croque mon potager. Parce que des projets, ce n'est pas ce qui semble manquer à ces citoyen·ne·s engagé·e·s!
Bonjour! Un simple petit mot pour vous dire que Mâche-patate prend de courtes vacances et vous revient début août! À bientôt!
Parce qu'on n'a pas tous un espace extérieur où faire notre compost, on explore les options qui s'offrent à nous pour gérer nos déchets organiques à l'intérieur, avec Valérie Laliberté de Tero et Anthony Caron de Craque-Bitume. | Bien qu'aucun des deux procédés ne soit vraiment un compostage, l'appareil Tero et le vermicompostage à la maison sont deux solutions intéressantes pour réduire la quantité de déchets organiques envoyés à la poubelle. En les réduisant en fertilisant naturel en quelques heures ou en riche fumier de vers de terre avec un peu plus de temps, vous ferez non seulement un bon geste pour l'environnement, mais vous aurez de quoi fertiliser votre jardin! Cet épisode vous est présenté par Dubois Agrinovation.
De ses Jardins de la résilience, dans les montagnes du nord de Québec, Vincent Galarneau tisse des liens de proximité dans son village et combine approches agricole et artistique pour cultiver la beauté. | De l'agriculture à échelle humaine, on souligne souvent la taille des jardins, les outils utilisés. Mais l'humain, c'est aussi des relations, des connexions, de la créativité, une spiritualité. En nous invitant à porter un regard attentif à ce qui nous entoure, Vincent plaide pour une agriculture qui nourrit l'âme autant que le corps.
Et si la relation entre la ville et le milieu rural était à réinventer? Réflexions et suggestions de Jean-Étienne Poirier, du Goût du territoire. | À l'encontre des banlieues dortoirs et des grandes fermes excluant les milieux de vie, une nouvelle relation au territoire est à imaginer, à tisser, à créer. En réconciliant les agriculteurs, les néo-ruraux et les urbains, on peut remettre l'aspect social de l'agriculture au centre du dialogue… et s'ouvrir à toutes sortes d'opportunités!
D’une cour remplie de légumes au terrain de l’église du coin : un passionné du jardinage donne la piqûre à tout un quartier. Discussion avec Réal Migneault, à propos de la Ferme de rue. | Après avoir éveillé la curiosité de son voisinage par ses aménagements comestibles et festifs, Réal Migneault a vu plus grand : mettre sur pied une micro-ferme maraîchère urbaine, où tous et toutes sont les bienvenus pour donner un coup de main, venir poser des questions de jardinage, acheter quelques légumes et en offrir au prochain. Et les ambitions de Réal sont loin de s’arrêter là : implication de jeunes en intégration au marché du travail, distribution à la quincaillerie de quartier, modèle pour l’agriculture de demain, rien ne l’arrête!
L’art au service de l’agriculture? C’est ce qui occupe la table à dessin de Laurence Deschamps-Léger, alias Laucolo. | Par ses jolies illustrations, Laucolo met de l’avant les aliments d’ici, les variétés ancestrales, l’importance de la biodiversité et de la saisonnalité. Cette diplômée en études internationales s’est d’abord intéressée aux systèmes alimentaires et, de fil en aiguille (et par un passage aux Fermes Lufa), est tombée en amour avec le milieu agroalimentaire. Elle le met en lumière et en couleurs pour notre plus grand plaisir!
Le pouvoir des plantes serait-il infini? On y croit définitivement en écoutant Michel Labrecque, botaniste, professeur, chef de division R&D et conservateur au Jardin botanique de Montréal. | Souci fréquent des jardiniers urbains, la pollution des sols est malheureusement très répandue dans les villes. La majorité du temps, pour décontaminer un site, on ne fait qu’excaver et déplacer le problème ailleurs. Et si les plantes venaient à notre rescousse pour soigner le sol? Du « jus de poubelle » aux métaux, des chercheurs explorent le potentiel des végétaux à dégrader ou accumuler les contaminants, à un rythme certes plus lent qu’une pelle mécanique, mais de manière plus concrète, plus écologique et, avouons-le, bien plus jolie.
Le thé de compost : un concentré de bienfaits pour nos sols, et ultimement pour nos plantes, qu’on comprend mieux après avoir écouté Vivian Kaloxilos, de Docterre. | La vie est une chose fascinante et complexe. Dans les écosystèmes que forment les sols, les microorganismes (bactéries, prédateurs, champignons, etc.) sont à l’origine de la chaîne alimentaire et permettent aux plantes de se nourrir adéquatement. Pour un sol équilibré et vivant, le thé de compost est une solution vraiment intéressante. Et même si sa préparation demande plusieurs nuances, il est toujours possible de se tourner vers l’extrait de compost, « le meilleur ami de tout le monde », comme le dit Vivian!
Véritable référence dans le monde du jardinage écologique, Yves Gagnon se passionne notamment pour la génétique et le travail de semencier. | Que doit-on prendre en compte lorsqu’on choisit ce qu’on veut planter au jardin? Quelles semences devrions-nous acheter? Des histoires de cultivars de tomates au travail essentiel des semenciers pour la préservation de la biodiversité, on explore avec M. Gagnon tout ce qui se trouve derrière le nom de votre variété de légume préférée! Cet épisode a été enregistré en direct devant public (virtuel), dans le cadre de la Fête des semences et de l’agriculture urbaine de Québec, un événement organisé par le Réseau d’agriculture urbaine de Québec.
Terreaux commerciaux et (futur) terreau urbain : on se plonge les mains dans la terre avec Pierre-Marc de Champlain, directeur des Services techniques chez Berger, et Marie-Josée Vézina, coordonnatrice Recherche et Accompagnement agronomique au Laboratoire sur l’agriculture urbaine. | Terreau d’empotage, à semis, pour légumes, pour plantes d’intérieur, etc. Les mélanges de terreaux horticoles sont nombreux, et il peut être difficile de s’y retrouver. On explore donc divers aspects à tenir en compte dans le choix d’un substrat de culture. On parle aussi de qualité de terreau, de compost et de tourbe. En deuxième partie d’épisode, on s’intéresse aux recherches en cours sur des matières issues de l’économie circulaire urbaine qui pourraient être intégrées à des mélanges pour des terreaux plus écologiques et plus locaux!
La nuciculture – la culture de noix – est un domaine encore peu exploité au Québec. On explore ce monde fascinant avec Alain Perreault, propriétaire du Jardin des noix. | Quand on pense aux végétaux qui offrent une production comestible, on pense généralement aux légumes, aux fruits, ensuite peut-être aux céréales et aux légumineuses. On oublie souvent la possibilité de cultiver une source de protéine végétale : les noix et noisettes. On vous l’accorde : il faut de la patience et une vision à long terme pour miser sur une récolte qui viendra peut-être dans 10 ou 20 ans, mais n’est-ce pas un bel investissement pour le futur? Et quels sont les défis et opportunités que cette culture présente pour des producteurs, au Québec? Voilà encore un épisode qui nous donne envie d’aller visiter des coins de notre belle province… et qui nous ouvre l’appétit!
Tant qu’à habiter un coin du globe avec un aussi long hiver,, pourquoi ne pas adapter nos pratiques agricoles pour pouvoir cultiver à l’année longue? On en parle avec le maraîcher Vincent Lafleur-Michaud, du Jardin des Funambules. | Récolter des légumes locaux frais… en février? On ne parle évidemment pas de tomates dans des serres chauffées à 20°C, mais de toute une variété de verdures et légumes qui tolèrent bien le froid, et qu’on peut cultiver à faible coût énergétique. Que ce soit en serre non chauffée ou faiblement chauffée, sous tunnel ou en couche froide, il y a de quoi expérimenter et décidément allonger la saison de culture. En bonus : moins de mauvaises herbes et d’insectes nuisibles, yé!
Gagner sa vie en cultivant des herbes et des légumes frais… dans un sous-sol de Limoilou?! On s’entretient avec l’Agriculteur urbain, Rémi Carrier. | Alimenté par le rêve d’être agriculteur, mais ancré dans la réalité d’une vie urbaine, Rémi a fait le pari de combiner les deux. Afin d’être aussi résilient que possible, il a même conçu et construit lui-même son système de culture en hydroponie. Aujourd’hui, il produit des plants qui restent vivants jusque sur votre comptoir, pour une fraîcheur inégalée.
Cultiver des légumes à l’intérieur : faisable ou pas? Quel matériel prévoir? Et surtout, comment s’y retrouver dans notre choix de lampes horticoles? Laurent Boucher, agronome et étudiant à la maîtrise en biologie végétale se spécialisant sur l’éclairage artificiel, nous aide à mieux comprendre. | Aux Urbainculteurs, on reçoit fréquemment des questions sur la culture d’intérieur. On a donc voulu creuser le sujet, et notamment démystifier l’éclairage artificiel – un paramètre important de la culture à l’intérieur. Photopériode, intensité lumineuse, spectre lumineux, fluorescents VS DEL : on s’attaque à tous ces sujets. Attachez votre tuque pour un épisode plutôt technique, mais… très éclairant. On prend aussi un moment pour démêler hydroponie, aéroponie, aquaponie et culture en terre.