Un disque culte, une voix oubliée, une archive inédite : du lundi au vendredi à 9h30, David Koperhant explore cent ans d’histoire(s) du jazz pour une ballade sonore d’un quart d’heure, mixée et habillée par Eric Holstein.
Difficile d'être "l'inventeur du jazz". Dans ce dernier épisode, on verra que Jelly Roll Morton a lutté toute sa vie pour faire reconnaître son talent. Mais le pianiste de King Porter Stomp, malheureusement, va se faire dépasser par son invention, doublé par une nouvelle génération de pianistes et chefs d'orchestre qui emmèneront le jazz encore plus loin, laissant Morton sur le bas côté de la route. Une fin tragique et romanesque pour un musicien de légende. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
En 1926, Jelly Roll Morton approche la quarantaine. Il est au sommet de son art. C'est l'époque de Chicago, des gangsters et de ses premiers disques importants pour la firme Victor avec son groupe, les Red Hot Peppers. Avec lui, l'improvisation collective et foutraque de la Nouvelle Orléans se discipline. Lorsqu'il compose un morceau, il ne le pense plus pour le piano, mais pour tout son orchestre. Il réfléchit à des riffs, des contrepoints, des cadences, des breaks, des prises de paroles réparties entre les différents membres du groupe. Bref, tout ce qu'emploieront après lui Fletcher Henderson et Duke Ellington. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Jelly Roll Morton a tout appris à Storyville, le quartier des plaisirs de la Nouvelle-Orléans : le piano, mais aussi le billard, les jeux d'argent, les cartes et les arnaques en tout genre. Sans oublier les femmes. Car à force de fréquenter les prostituées de Storyville, Jelly Roll a acquis ses galons de souteneur. Il est désormais un parfait escroc, avec son col en fourrure et un diamant sur sa dent de devant. Sans oublier le calibre .38 pour protéger ses économies. Mais vers 1917 son destin bascule. Lorsqu'on ferme Storyville, l'inventeur du jazz est contraint de prendre la route, direction Chicago !Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Chicago, 1938. Ce matin là, le journal DownBeat reçoit une lettre très spéciale signée “Jelly Roll Morton, inventeur du jazz”. Et ce monsieur Morton n'est pas content. En écoutant la radio, il a cru qu'il allait tomber de sa chaise lorsqu'il a entendu un animateur présenter le trompettiste et compositeur WC Handy comme l'inventeur du jazz. Or, l'inventeur du jazz, c'est lui : Ferdinand Joseph LaMothe, né à la Nouvelle Orléans à la fin du 19ème siècle. Alors, qui était Jelly Roll Morton, et méritait-il vraiment le titre d'inventeur marqué sur sa carte de visite ? Pour Qui Sonne le Jazz mène l'enquête dans un feuilleton en quatre épisodes. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
1954, au Sahara de Las Vegas. Le Sahara est l'un des derniers nés des grands palaces de Sin City. Ses promoteurs l'ont surnommé le Joyaux du Désert. Sur le prospectus, on aperçoit les pyramides d'Egypte et une statue de Pharaon. C'est là, à l'automne 54, que le trompettiste et chanteur Louis Prima pose ses valises. Né à la Nouvelle-Orléans, il a 43 ans, et ce que l'on peut dire, c'est qu'il est en pleine… traversée du désert. “Depuis sept ans, il n'a pas fait un tube”, raconte son biographe, Gary Boulard. Mais ça, ça va bientôt changer ! Comment Louis Prima a-t'il conquis Vegas ? Réponse dans Pour Qui Sonne le Jazz !Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
15 décembre 1944 : alors qu'il s'apprête à survoler la Manche, le Major Glenn Miller est déterminé. Il va enfin rallier Paris, ce Paris libéré où il doit donner un concert avec l'orchestre des forces armées américaines. Mais perdu au-dessus des eaux froides du Channel, l'avion du tromboniste n'arrivera jamais. Qu'est-il arrivé à Glenn Miller, l'une des plus grandes stars de l'ère des big-bands ? Pour Qui Sonne le Jazz mène l'enquête. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Au lendemain de Mai 68, Michel Portal a accompli une prouesse : faire entrer le free jazz américain dans la musique européenne, ou l'inverse. "Le free jazz a été une fête, en réaction au passé commercial de la musique”. Mais après Chateauvallon, la carrière du clarinettiste va prendre plusieurs chemins en parallèle, du jazz au classique en passant par le contemporain et la musique de film. Une trajectoire passionnante ! Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Michel Portal. Un agent double, aussi à l'aise dans un concerto de Mozart que dans un jazz libertaire, comme à Châteauvallon en 1972. Entre la joliesse et le cri, Michel Portal c'est le yin et le yang, la clarinette et le bandonéon. Une vie faite de doute et de recherche. Sa quête : dès les années 1960 il la formulait ainsi dans les colonnes de Jazz Hot : “Il doit bien exister quelque part une ou des formes musicales à trouver qui permettraient à chaque musicien d'être libre, et s'il est réellement musicien, de faire sa musique”. Saga d'un électron libre en deux épisodes !Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Le premier orchestre de jazz moderne. Voilà ce qu'a inventé Fletcher Henderson, chimiste de formation et pianiste cultivé, qui au milieu des années 20, joue chaque soir au Roseland Ballroom de New-York. Pour se faire, Henderson a plusieurs atouts dans sa manche. Don Redman, premier à comprendre que l'arrangeur est celui qui va donner un son identifiable à l'orchestre, Louis Armstrong et Coleman Hawkins. Voilà quelques-unes des stars qui ont fréquenté l'orchestre !Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
L'histoire du jazz est peuplée de big-bands légendaires. Duke Ellington, Count Basie, Glenn Miller et Buddy Rich pour n'en citer qu'une poignée. Or, il y en a un dont on parle un peu moins et qui pourtant fut d'une importance considérable : et pour cause, c'était l'un des pionniers. Dès le début des années 20, il fit la transition entre les orchestres de jazz et de dixieland venus de la Nouvelle-Orléans, et les big-bands de l'ère du swing. Comment ? En organisant les différentes sections de l'orchestre, et en leur écrivant des arrangements sur mesure. A sa tête ? Fletcher Henderson, l'alchimiste du jazz ! Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Mais a qui est cette clarinette au son grave et boisé, qui butine sur un air de Duke Ellington ? Et bien c'est celle de Barney Bigard, un musicien qui peut s'enorgueillir d'avoir joué avec tous les grands : Louis Armstrong, Django Reinhardt et donc Duke Ellington, qui l'admirait suffisamment pour lui dédier un concerto. De la Nouvelle-Orléans à New-York, itinéraire d'un des plus grands clarinettistes de l'histoire du jazz. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Du jazz en Allemagne en pleine Seconde Guerre Mondiale ? Aussi surprenant que cela puisse paraître, ce fut une réalité. Entre 1940 et 1944, Charlie and his Orchestra était le big-band "officiel" de la propagande nazie, détournant les plus grands airs de jazz de l'époque pour servir le discours d'Hitler et de Goebbels. Un orchestre qui, chaque jour, servait depuis Berlin ses chansons édifiantes, à destination de l'Angleterre et des Etats-Unis, via les ondes de la radio. C'est la curieuse histoire de cet orchestre que je vous raconte dans cet épisode, à l'occasion de la sortie du livre Le Jazz-Band de Goebbels, de Demian Lienhard, chez JC Lattès. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
On le surnommait “mille-pates”, rapport à ses deux grandes paluches qui couraient sur le manche de sa guitare. Henri Crolla, un poète à six cordes. L'un des musiciens les plus discrets et méconnu du jazz en France, intime de Jacques Prévert, Yves Montand et Django Reinhardt. “C'était le guitariste le plus étonnant que j'ai connu depuis Django”, écrira d'ailleurs à sa mort André Hodeir dans la revue Jazz Hot. “Après lui, dira Naguine, la veuve de Django, il n'y a plus de guitaristes”. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Derrière ses trucs et astuces, aussi prodigieux soient-ils, Kirk c'est avant tout une personnalité musicale. Un esprit libre, solidement ancré dans les racines de la musique noire et le blues, mais suffisamment tête chercheuse pour ne pas dédaigner l'avant-garde. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Roland Kirk. “Rahsaan” Roland Kirk, puisque Rahsaan était le surnom que lui-même s'était donné. Un musicien pas comme les autres. Une nuit, il avait fait un drôle de rêve, et dans ce rêve, il s'était vu souffler dans trois saxophones en même temps. Et, devinez quoi, c'est exactement ce qu'il fit !Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Nous sommes au 834, Chestnut Street, à Philadelphie, début 1960. Ce jour-là, un animateur radio entre au Benjamin Franklin Hotel. Si l'animateur se présente à la réception, ce n'est pas pour réserver une chambre. En fait, il voudrait s'entretenir avec le concierge. Lorsque celui-ci se présente, l'animateur lui lance : “vous êtes bien… Lonnie Johnson” ? Oui, Lonnie Johnson, l'un des premiers héros de la guitare, né 66 ans plus tôt à la Nouvelle Orléans. Enquête sur un pionnier du blues ! Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Pour beaucoup, "My Funny Valentine" est la quintessence du romantisme en jazz, une mélodie à jamais associé à la figure fragile et ténébreuse de Chet Baker. Quelle est l'histoire de cette chanson, et pourquoi a t'elle suivi le trompettiste et chanteur toute sa vie ? Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Seattle, le 11 février 54. Ce jour-là, des trombes d'eau s'abattent devant l'Olympic Hotel, l'un des plus grands établissements du centre-ville. Or, tout à coup, des sirènes se mettent à hurler, des policiers entrent dans l'hôtel et ressortent quelques minutes plus tard avec un homme, menotté, qu'ils jettent à l'arrière d'un véhicule. Le lendemain, une photo est publiée dans le journal.L'homme assis sur la banquette arrière de la voiture de police c'est Stan Getz, 27 ans. Alors, que vient faire Stan Getz dans cette galère, et pourquoi s'est-il fait coffrer par la police de Seattle ? Pour Qui Sonne le Jazz mène l'enquête. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Chicago, 1926, l'âge du jazz, de la prohibition et du whisky de contrebande. Ça swingue partout en ville, non seulement dans le South Side mais aussi au Sherman Hotel, downtown. Ce soir-là, Fats Waller s'installe au piano, s'échauffe un peu les doigts, et se lance dans l'un de ces solos dont il a le secret. Tout juste a-t'il remarqué ces quatre hommes en costume sombre qui viennent de s'installer au bar. Les sbires d'Al Capone, le roi des gangsters de Chicago !Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Il y a des disques qui expriment à eux seuls la quintessence du jazz. Par exemple, quand on parle de guitare, des années 60 et du label Blue Note, un album revient tout de suite à l'oreille : Midnight Blue de Kenny Burrell. Midnight Blue appartient à la race des classiques et des indispensables, à tel point qu'Alfred Lion, le patron de Blue Note, souhaita qu'à sa mort, son exemplaire de l'album soit enterré avec lui. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Slim Gaillard ne vivait pas dans le même monde que vous et moi. Chanteur, pianiste et guitariste, il composait des chansons aux textes peuplés de mots étranges : “rootie”, “vootie”, “oroonie”, ces mots qu'il avait inventés, et qui avaient été compilés dans un dictionnaire ! Bopper, hipster et personnage haut en couleur, la vie de Slim Gaillard méritait d'être racontée ! Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
C'est le piano solo le plus célèbre et le plus vendu au monde. Un moment de grâce qui se déroula il y a cinquante ans, le vendredi 24 janvier 1975 à l'opéra de Cologne. Ce soir là, Keith Jarrett marquait l'histoire au terme d'une journée complètement folle. Car oui, le fameux Köln Concert a failli ne jamais avoir lieu. Comment ? Pourquoi ? C'est ce que nous verrons dans Pour Qui Sonne le Jazz !Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Atonalité, musique sérielle, funk, fusion, jazz, rien n'échappe à l'oreille sagace de Schifrin, l'agité de la B.O., fan de Stravinsky, Berg et Dizzy Gillespie. A Hollywood, l'Argentin a pu laisser libre court à sa créativité débordante. Dans ce troisième et dernière épisode, nous irons dans les coulisses de ses plus grandes musiques de film et de série, de Dirty Harry à Mannix en passant, bien sûr, par Mission Impossible !Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
A 24 ans, Lalo Schifrin dirige l'orchestre de jazz officiel de la radio argentine. Pour celui qui vient de boucler ses études au conservatoire de Paris avec le compositeur Olivier Messiaen, c'est une consécration. Mais plus qu'un pianiste, Schifrin est un arrangeur né et un passionné de musique à l'image. C'est lors de son séjour à Paris qu'il s'est fait sa culture cinéma, dans les salles des Champs Elysées. Et en juillet 1956, sa vie va basculer lorsqu'il rencontre son idole de jeunesse : Dizzy Gillespie. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
A l'occasion de la sortie du splendide coffret 16 CDs The Sound Of Lalo Schifrin, itinéraire d'un jeune gamin qui voulait devenir homme-orchestre. De Buenos Aires à Hollywood en passant par New-York et Paris, saga de l'un des plus grands compositeurs de musique au cinéma. Dans ce premier épisode, poussons les portes de cet immeuble cossu de Buenos Aires où Lalo à grandi, à deux pas de l'un des plus beaux opéras du monde, le Théâtre Colón !Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
George Benson est t-il un guitariste qui chante, ou un chanteur qui joue de la guitare ? En fait, il a toujours fait les deux. Mais avant de chanter On Broadway ou Give Me The Night, avec un fort accent de Stevie Wonder, Benson voulait posséder à fond le langage de son instrument. Etre aussi à l'aise dans les clubs de jazz que dans les clubs de rhythm & blues. En 68 lorsque s'éteint l'idole Wes Montgomery, tout le monde se tourne vers Benson, 25 ans, désigné comme la relève de la guitare jazz.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Frank Sinatra et Count Basie, Count Basie et Frank Sinatra. L'association de malfaiteurs la plus sexy de la musique américaine. Où quand le roi des crooners s'offre la Rolls des Big Bands de jazz. “Les concerts du Sands de Las Vegas, avec Basie et Quincy Jones qui trainait dans les parages, furent sans doute l'engagement le plus excitant de toute ma vie”, confiait Sinatra. Sinatra At The Sands, It Might As Well Be Swing, Sinatra-Basie : trois disques témoignent de ce mariage historique ! Plongée en coulisse dans Pour Qui Sonne Le Jazz !Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Lorsqu'elle entre sur la scène de la Deutschlandhalle de Berlin le 13 février 1960, Ella Fitzgerald sait qu'elle est attendue et que le moment est symbolique. Ce soir là, elle chantera à guichets fermés, à deux pas de Berlin Est et servira bien malgré elle d'ambassadrice de l'Amérique. Un concert devenu légendaire grâce à son interprétation géniale de Mack The Knife, au cours de laquelle Ella Fitzgerald, oubliant les paroles, se livre à un grand moment d'improvisation. Ou quand l'histoire du jazz rencontre la grande histoire !Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Chanter a toujours fait partie de la vie d'Al Jarreau. Une nourriture quotidienne : à l'église, à l'école puis dans ces groupes qui passaient le chapeau au coin de la rue. Retour aujourd'hui sur l'année 1976 où le chanteur a enfin trouvé le chemin du succès, entre un concert mémorable à Montreux et une résidence au Childe Harold de Washington, dont un enregistrement inédit sort actuellement. Le monde entier découvrait alors un chanteur unique en son genre.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Le 10 juin 1963, Martial Solal embarquait à bord du paquebot France, direction New-York ! Pour le pianiste né à Alger, un voyage initiatique au pays de ses idoles, Art Tatum, Fats Waller, Thelonious Monk et Erroll Garner. Premier français à se produire au festival de Newport aux Etats-Unis, Martial Solal accomplira cette prouesse de séduire le public sur son propre terrain avec une musique exigeante. Oui, le temps d'un été, Martial Solal avait touché du doigt son rêve américain. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Gerry Mulligan et Chet Baker. Au début des années 1950 en Californie, leur quartet a fait tourner les têtes ! Chaque soir, le tout Hollywood se pressait pour voir les deux phénomènes, de Marilyn Monroe à Jane Russell en passant par Robert Mitchum. Un saxophoniste baryton et un jeune playboy de la trompette : Mulligan et Chet avaient tout pour plaire, et un son "cool" incroyablement original. Or, en coulisses, l'ambiance entre les deux était sensiblement différente ! Entre drogue, jalousie, femmes et descentes de police, chronique d'un groupe pas comme les autres. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Avant de disparaitre à 33 ans dans un accident de voiture, Chu Berry était l'un des meilleurs saxophonistes de l'ère du swing. A en croire l'alto Buster Smith qui l'avait croisé à Kansas City dans les années 30, Chu était capable de défier Lester Young, Herschel Evans, Coleman Hawkins et Ben Webster lors de jams sessions épiques et de les corriger un par un. Le meilleur, c'était lui !Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
En 1962, Ray devint un artiste transgenre : jazz, country, rhythm'n'blues… la valse des étiquettes ! Un mariage qui pour lui coulait de source : ce fut d'ailleurs le plus grand succès de sa carrière. Aujourd'hui 4 albums somptueux sont réédités en CD et vinyle par le label Tangerine, Modern Sounds in Country and Western, Country and Western Meets Rhythm & Blues et Crying Time. De vrais chefs-d'oeuvre. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Mais au fait, qui a enregistré le premier solo de violoncelle de l'histoire du jazz ? Dans la première émission on vous a parlé d'Oscar Pettiford et de son accident de baseball, qui l'avait conduit - le bras cassé - à troquer sa contrebasse pour un violoncelle. C'était en 1950. Or, en grattant un peu, il semblerait que le premier solo de violoncelle enregistré soit l'œuvre d'un certain Harry Babasin. Une dernière sélection avisée de notre invité Vincent Segal, dont on entendra la musique !Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Le violoncelle dans tous ses états, troisième épisode avec le regard expert de Vincent Segal. Aujourd'hui dans l'émission : Claude Bolling et Yo-Yo Ma avec un extrait de la Suite For Cello And Jazz Piano Trio, Jean-Charles Capon et beaucoup d'autres surprises !Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Parmi ceux qui ont fait entrer le violoncelle dans le jazz, beaucoup sont à l'origine des contrebassistes : on l'a vu avec Oscar Pettiford dans la première émission. Et bien c'est justement Pettiford qui a convaincu Ray Brown, de s'y mettre à son tour et d'autres suivront, comme Sam Jones, Doug Watkins et Ron Carter. Revue à quatre cordes en compagnie de notre expert Vincent Segal. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Pour beaucoup, le violoncelle c'est le Prélude de la Suite numéro 1 de Jean-Sébastien Bach. Le violoncelle, un instrument qui a conquis ses lettres de noblesse grâce aux musiques classique et de chambre. Et le jazz dans tout ça ? Éclipsé par la contrebasse, le violoncelle a pourtant su tirer son épingle du jeu. Pour en parler, nous recevrons l'un des meilleurs spécialistes de l'instrument : Vincent Segal. Mais d'abord, un peu d'histoire : entre le violoncelle et le jazz, la romance nait aux Etats-Unis en 1949 par un bras cassé lors... d'un match de baseball ! Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Jimmy Forrest, un saxophoniste qui savait ce que souffler veut dire. Un ténor malin comme un chat, qui avait un gros son bien granuleux comme on les aime, habité par le blues. Jimmy Forrest, un musicien qui est resté dans l'histoire pour un titre : Night Train, gravé en 1950, qu'il aurait piqué à Duke Ellington ! Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Après l'aventure Claude François, René Urtreger renoue avec le jazz et ses ses camarades d'H.U.M : Pierre Michelot et Daniel Humair. Trio mythique, n'ayons pas peur des mots. René Urtreger : un artiste, un vrai, doublé d'un pianiste terriblement attachant. L'histoire d'un jeune homme qui un jour, est tombé raide dingue de Bud Powell, au point de faire de cette musique de jazz et de be-bop un vrai sacerdoce malgré les vents contraires !Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Milieu des années 1960. René Urtreger, celui dont le grand acteur Jean-Pierre Marielle disait : “j'en ferais volontiers mon pianiste à domicile”, et bien René Urtreger a le blues. Le jazz ? Ca le fatigue. C'est là qu'un soir au Blue Note à Paris, il va croiser la route d'un certain... Claude François ! Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Lettré, gouailleur, drôle, ronchon, pétri de contradictions, passionné de courses automobiles et de Bud Powell, René Urtreger a dit un jour qu'il ne fallait pas "résumer Zinedine Zidane à ses passements de jambes", peut-être parce que lui, René, ne voudrait pas qu'on le résume à un seul disque : Ascenseur pour l'échafaud en 1957 avec Miles Davis. Un chef d'œuvre. La quintessence du jazz au cinéma. Un disque qui lui colle à la peau, alors que c'est sûrement celui sur lequel notre héros a le moins joué !Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Qu'ont en commun Lester Young, Stan Getz, Miles Davis, Chet Baker, Dexter Gordon, Serge Gainsbourg, les Double Six et… Claude François ? Tous ont eu affaire à René Urtreger, un type qui sait que pour jouer du piano il faut trois choses : la tête, le cœur et les tripes. Portrait en quatre épisodes dans Pour Qui Sonne le Jazz. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
1960. Dans la revue Billboard on peut lire que Dinah Washington a le vent en poupe. Cela fait un an qu'elle surfe sur le succès de son album avec orchestre à cordes, What A Difference a Day Made. Son nouveau single en duo avec le chanteur Brook Benton lui a offert son premier n°1. Pourtant en privé c'est la débandade. A partir de ce moment-là, son nom apparaît de plus en plus souvent dans la rubrique faits-divers, et de moins en moins dans les pages musicales. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Festival de Newport, juillet 1958. C'est le concert de clôture, et Dinah Washington subjugue l'assistance. “Il existe toutes sortes de chanteuses, écrit le journaliste et historien du jazz Dan Morgenstern. Et pourtant, Dinah les faisait presque toutes passer pour des petites filles. Elle était femme profondément, chantant leurs plaisirs et leurs souffrances”. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Révélée par Lionel Hampton dans les années 40, Dinah Washington est passée, à dix-huit ans, du statut de parfaite inconnue à celui de chanteuse vedette ! On dit qu'elle est rustre, sauvage, et qu'il a fallu la relooker pour la rendre présentable sur scène. Mais Dinah est aussi une femme indépendante qui mène sa barque dans un monde d'hommes, devant qui elle ne se laisse pas démonter. D'où les anecdotes et légendes d'elle brandissant un revolver pour imposer sa loi. Revolver, dont, pour la petite histoire, elle ne sait même pas se servir !Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Dans le premier épisode on a vu comment Dinah Washington, de son vrai nom Ruth Lee Jones, a grandi à Chicago dans une famille très religieuse et comment, adolescente, elle s'est émancipée pour vivre son rêve dans les clubs du South Side. Son premier objectif : le concours d'amateurs du Regal, sorte d'équivalent de l'Apollo de Harlem, qu'elle remporte haut la main à seulement seize ans. C'est là que sa vie va basculer. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Mais qui était vraiment Dinah Washington ? Une voix puissante et sophistiquée, une femme superlative à la vie de roman, une liasse de billet et un six coup dans le revers de sa robe... Dinah c'était ça et plus encore ! Une vie intense, chic et tragique, rustre comme le blues, glamour comme un orchestre à cordes hollywoodien. Une vie qu'on déroulera ce lundi 2 septembre et toute la semaine à 9H30 dans Pour Qui Sonne le Jazz, à l'occasion des cent ans de la naissance de "swingin' Miss D". Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Un jazzman pharmacien ? Oui, c'était Jacques Pelzer, un saxophoniste de Liège qui peu à peu, avait transformé sa pharmacie en repère pour tous les musiciens de passage, dont le trompettiste Chet Baker qui fut l'un de ses amis. Portrait d'un musicien discret qui participa à l'âge d'or du jazz belge !Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Song For My Father : une pochette iconique, un disque d'une classe folle, et l'un des plus grands classiques du jazz sur l'étiquette Blue Note. Song For My Father, un album et sa composition titre, mélodie géniale sur un rythme bossa, qui fit beaucoup pour la réputation de son auteur, le pianiste Horace Silver. Anatomie d'un tube, entre New-York, le Cap Vert et Rio.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Dans ses mémoires, Ray Charles considère sa période Atlantic comme la meilleure de sa vie : “1953, 54, 55, sont les années où je suis devenu moi-même”. C'est la naissance d'un orchestre, d'un son et d'une nouvelle musique qu'on appellera la Soul. Ne reste plus que la cerise sur le gâteau : les voix des Raelettes que l'on entend dans What'd I Say. Et Ray Charles devint The Genius !Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Lorsque Ahmet Ertegun et Herb Abramson du label Atlantic toquent à la chambre d'hôtel de Ray Charles en 1952, celui-ci vient d'arriver à New-York. Il ne le sait pas encore, mais cette rencontre va changer sa vie et donner le vrai coup d'envoi de sa carrière. Grâce à I Got A Woman Ray va inventer la soul se propulser en tête des charts ! Naissance d'une légende.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.