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Le roman graphique Brunilda à la plata nous emmène dans les coulisses d'une pièce de théâtre suivre les errements d'un dramaturge en mal d'inspiration. Véritable hommage au théâtre et à la bande dessinée du début du XXè. Ils ne sont pas nombreux ceux qui peuvent s'essayer à la bande dessinée et dès le premier album Taper dans le mille, Génis Rigol est de ceux-là, débarqué en 2022 pour un projet de court métrage à Angoulême, la ville de la BD par excellence. Le voilà trois ans plus tard, auteur d'un album aussi étrange que captivant, Brunilda a la Plata. Fiction et réalité s'y entremêlent dans un drôle de théâtre d'où on ne peut sortir qu'en traversant la scène. Une histoire qui interroge le processus de créations et le statut du créateur aussi.Génis Rigol est l'invité de Sur le pont des arts. Brunilda à la Plata est publié aux éditions Rivages. Au programme de l'émission :► Rendez-vous Le Sacré Sound Festival se tient à Paris du 21 mai au 5 juin pour une deuxième édition riche en expériences musicales où dialoguent les cultures et les croyances. Vincent Segal nous parle du rendez-vous prévu le 5 juin où il jouera avec le duo Sabîl. ► Playlist du jour- DJ Pimp et Bejo - Tutti frutti- Manu Chao - Viva Tu- Derya Yldrim et Grup Simsek - Ceylan.
Le roman graphique Brunilda à la plata nous emmène dans les coulisses d'une pièce de théâtre suivre les errements d'un dramaturge en mal d'inspiration. Véritable hommage au théâtre et à la bande dessinée du début du XXè. Ils ne sont pas nombreux ceux qui peuvent s'essayer à la bande dessinée et dès le premier album Taper dans le mille, Génis Rigol est de ceux-là, débarqué en 2022 pour un projet de court métrage à Angoulême, la ville de la BD par excellence. Le voilà trois ans plus tard, auteur d'un album aussi étrange que captivant, Brunilda a la Plata. Fiction et réalité s'y entremêlent dans un drôle de théâtre d'où on ne peut sortir qu'en traversant la scène. Une histoire qui interroge le processus de créations et le statut du créateur aussi.Génis Rigol est l'invité de Sur le pont des arts. Brunilda à la Plata est publié aux éditions Rivages. Au programme de l'émission :► Rendez-vous Le Sacré Sound Festival se tient à Paris du 21 mai au 5 juin pour une deuxième édition riche en expériences musicales où dialoguent les cultures et les croyances. Vincent Segal nous parle du rendez-vous prévu le 5 juin où il jouera avec le duo Sabîl. ► Playlist du jour- DJ Pimp et Bejo - Tutti frutti- Manu Chao - Viva Tu- Derya Yldrim et Grup Simsek - Ceylan.
Ballaké Sissoko et Piers Faccini en concert à la Philharmonie de Paris pour la sortie de l'album Our Calling. 19 mars 2025, Ballaké Sissoko et Piers Faccini présentent leur album Our Calling. RFI était là, morceaux choisis enregistrés par RFI Labo (sur le site rfi.fr) et entretien en loge.Deux décennies après leur toute première collaboration, le chanteur-songwriter italo-britannique Piers Faccini et le virtuose malien de la kora, Ballaké Sissoko, reviennent avec un album enchanteur : Our Calling. Cet album offre un dialogue captivant entre un instrumentiste au sommet de son art et un auteur-compositeur orfèvre des mots. Ensemble, ils créent de nouvelles formes de chansons avec une délicatesse qui relie les continents et joue avec les traditions. Les graines de Our Calling ont été semées lorsque Ballaké Sissoko et Piers Faccini se sont croisés pour la première fois au sein de Label Bleu au début des années 2000, initiant une amitié au long cours et profonde.Au fil des années, ils ont exploré ensemble de nouvelles passerelles entre les traditions mandingues et les formes de chanson folk britanniques et méditerranéennes. Sissoko avait d'ailleurs participé au deuxième album solo de Faccini, Tearing Sky, en 2005. En 2020, leur dialogue a trouvé un nouveau souffle grâce au label Nø Førmat!, lorsque Ballaké a invité Piers à chanter «Kadidja» en bambara sur son album Djourou. Plus tard, leur collaboration sur la chanson «The Fire Inside» a ravivé leur vision commune, et leur a donné l'envie de signer ce tout premier album en duo – enregistré par Frédéric Soulard (déjà présent sur le dernier album de Piers Faccini Shapes of the Fall) et réunissant une distribution exceptionnelle de musiciens invités, Vincent Segal (violoncelle), Badjé Tounkara (ngoni) et Malik Ziad (guembri). À travers dix morceaux finement ciselés, Our Calling est une ode sonore et narrative à la migration sous toutes ses formes : qu'elle soit végétale, telle une graine emportée par le vent, incarnée par des oiseaux, comme le rossignol migrant entre l'Afrique de l'Ouest et l'Europe au fil des saisons, ou humaine, à travers les siècles et les routes commerciales qui ont favorisé le partage des modes musicaux et des rythmes. Le dialogue entièrement acoustique des deux amis a été enregistré à Paris, côte à côte et en direct, en seulement cinq jours. Si l'album tire son originalité de sa profonde essence malienne, il est aussi subtilement imprégné de l'esprit propre à la chanson folk.Our Calling est ainsi presque exclusivement chanté en anglais, à une seule exception : Ninna Ninna, un morceau traditionnel du sud de l'Italie, qui rappelle les racines de Piers Faccini et montre une fois encore comment le duo sait rassembler différentes traditions musicales, sans qu'aucune ne prenne jamais l'ascendant sur les autres. C'est là sans doute le fruit de vingt ans d'amitié et de jeu : les chansons du duo créent une alchimie musicale qui unit et fusionne, tout en gardant les deux voix distinctes et les traditions intactes, suffisamment entières pour pouvoir dialoguer librement. De nombreux moments de l'album en témoignent, comme Shadows Are qui commence par un solo de kora envoûtant, joué dans un mode traditionnel mandingue, avant de se transformer miraculeusement en une chanson rappelant presque un standard de jazz, de ceux que chantait Chet Baker. Mais ces chansons, tout en rendant hommage à une époque ancienne de la musique et du chant, appartiennent fermement au XXIè siècle. La nature de ce dialogue constitue son originalité même : à aucun moment la kora ne se plie ni ne s'adapte pour trouver une place dans une forme de chanson occidentale, comme cela a souvent été le cas lors de l'âge d'or des fusions musicales dans les années 90 et 2000. Dès le début, la promesse du duo était claire : ici, la langue musicale devait commencer et se terminer avec les traditions et les modes mandingues. Les chansons, bien que chantées en anglais, suivent cette ligne directrice. Les mélodies, construites et articulées selon des structures mandingues, en sont la preuve. Les grooves ternaires de North and South ou Mournful Moon reflètent l'intense recherche et exploration des deux artistes au fil des années. Et c'est peut-être la chanson If nothing is real qui évoque le mieux ce dialogue originel : un morceau qui trouve un chez-soi à la fois en Afrique et en Europe, et qui est aussi un hommage au rossignol (Sorofé kono en bambara), l'oiseau qui a inspiré les deux vieux amis et les a incités à enregistrer leur propre musique, leur propre appel.Extraits choisis du concert (prise de son / mix : Mathias Taylor, Benoît Le Tirant (RFI Labo) :Nanni Nanna, Borne on the Wind, Mournful Moon, Nothing is Real, Kadidja.Un public attentif et de qualité pour applaudir ces deux magiciens.
Ballaké Sissoko et Piers Faccini en concert à la Philharmonie de Paris pour la sortie de l'album Our Calling. 19 mars 2025, Ballaké Sissoko et Piers Faccini présentent leur album Our Calling. RFI était là, morceaux choisis enregistrés par RFI Labo (sur le site rfi.fr) et entretien en loge.Deux décennies après leur toute première collaboration, le chanteur-songwriter italo-britannique Piers Faccini et le virtuose malien de la kora, Ballaké Sissoko, reviennent avec un album enchanteur : Our Calling. Cet album offre un dialogue captivant entre un instrumentiste au sommet de son art et un auteur-compositeur orfèvre des mots. Ensemble, ils créent de nouvelles formes de chansons avec une délicatesse qui relie les continents et joue avec les traditions. Les graines de Our Calling ont été semées lorsque Ballaké Sissoko et Piers Faccini se sont croisés pour la première fois au sein de Label Bleu au début des années 2000, initiant une amitié au long cours et profonde.Au fil des années, ils ont exploré ensemble de nouvelles passerelles entre les traditions mandingues et les formes de chanson folk britanniques et méditerranéennes. Sissoko avait d'ailleurs participé au deuxième album solo de Faccini, Tearing Sky, en 2005. En 2020, leur dialogue a trouvé un nouveau souffle grâce au label Nø Førmat!, lorsque Ballaké a invité Piers à chanter «Kadidja» en bambara sur son album Djourou. Plus tard, leur collaboration sur la chanson «The Fire Inside» a ravivé leur vision commune, et leur a donné l'envie de signer ce tout premier album en duo – enregistré par Frédéric Soulard (déjà présent sur le dernier album de Piers Faccini Shapes of the Fall) et réunissant une distribution exceptionnelle de musiciens invités, Vincent Segal (violoncelle), Badjé Tounkara (ngoni) et Malik Ziad (guembri). À travers dix morceaux finement ciselés, Our Calling est une ode sonore et narrative à la migration sous toutes ses formes : qu'elle soit végétale, telle une graine emportée par le vent, incarnée par des oiseaux, comme le rossignol migrant entre l'Afrique de l'Ouest et l'Europe au fil des saisons, ou humaine, à travers les siècles et les routes commerciales qui ont favorisé le partage des modes musicaux et des rythmes. Le dialogue entièrement acoustique des deux amis a été enregistré à Paris, côte à côte et en direct, en seulement cinq jours. Si l'album tire son originalité de sa profonde essence malienne, il est aussi subtilement imprégné de l'esprit propre à la chanson folk.Our Calling est ainsi presque exclusivement chanté en anglais, à une seule exception : Ninna Ninna, un morceau traditionnel du sud de l'Italie, qui rappelle les racines de Piers Faccini et montre une fois encore comment le duo sait rassembler différentes traditions musicales, sans qu'aucune ne prenne jamais l'ascendant sur les autres. C'est là sans doute le fruit de vingt ans d'amitié et de jeu : les chansons du duo créent une alchimie musicale qui unit et fusionne, tout en gardant les deux voix distinctes et les traditions intactes, suffisamment entières pour pouvoir dialoguer librement. De nombreux moments de l'album en témoignent, comme Shadows Are qui commence par un solo de kora envoûtant, joué dans un mode traditionnel mandingue, avant de se transformer miraculeusement en une chanson rappelant presque un standard de jazz, de ceux que chantait Chet Baker. Mais ces chansons, tout en rendant hommage à une époque ancienne de la musique et du chant, appartiennent fermement au XXIè siècle. La nature de ce dialogue constitue son originalité même : à aucun moment la kora ne se plie ni ne s'adapte pour trouver une place dans une forme de chanson occidentale, comme cela a souvent été le cas lors de l'âge d'or des fusions musicales dans les années 90 et 2000. Dès le début, la promesse du duo était claire : ici, la langue musicale devait commencer et se terminer avec les traditions et les modes mandingues. Les chansons, bien que chantées en anglais, suivent cette ligne directrice. Les mélodies, construites et articulées selon des structures mandingues, en sont la preuve. Les grooves ternaires de North and South ou Mournful Moon reflètent l'intense recherche et exploration des deux artistes au fil des années. Et c'est peut-être la chanson If nothing is real qui évoque le mieux ce dialogue originel : un morceau qui trouve un chez-soi à la fois en Afrique et en Europe, et qui est aussi un hommage au rossignol (Sorofé kono en bambara), l'oiseau qui a inspiré les deux vieux amis et les a incités à enregistrer leur propre musique, leur propre appel.Extraits choisis du concert (prise de son / mix : Mathias Taylor, Benoît Le Tirant (RFI Labo) :Nanni Nanna, Borne on the Wind, Mournful Moon, Nothing is Real, Kadidja.Un public attentif et de qualité pour applaudir ces deux magiciens.
In 2010, we first fell under the spell of an extraordinary duo: Ballaké Sissoko, master of the West African harp or kora, and Vincent Segal, the French cellist. After a couple of albums together they added another duo, accordion virtuoso Vincent Peirani and sax player Emile Parisien, and that quartet has released an album called Les Egarés – those who stray – an apt name for a band that refuses to color within the lines. There is a unity and fluidity in the way the players listen without competing, return musical answers to questioning phrases, and maintain fluidity and a sense of play. The quartet, “a poetic asylum for the two duos” (Bandcamp) – where chamber music, French chanson, West African folk, and jazz all mix freely - is performing here in the U.S. on tour for the fist time, and they play in-studio. Set list: 1. Esperanza 2. Orient Express 3. Banja
Music that was recorded live, music that is about to be (or has just been) performed live, and music that is keeping us alive, in this lively set. The playlist features Ballaké Sissoko, Vincent Segal, Emile Parisien, Vincent Peirani; Federico Casagrande, Ziv Ravitz; Tobias Meinhart [pictured]; Larry Goldings; Jon Irabagon; Mathias Landaeus, Nina de Heney, Kresten Osgood. Detailed playlist at [up to "Lullaby Boomerang"]. Happy listening!
Con esta entrega, la numero 207, celebramos que el Jazzensor cumple años, nuestro podcast celebra su octavo aniversario. Hoy nuestro invitado es el Tango Argentino con versiones de clásicos del genero, en su mayoría, compuestas por la leyenda Carlos Gardel. With this episode, number 207, we celebrate the Jazzensor's birthday, our podcast celebrates its eighth anniversary. Today our guest is the Argentinian Tango with versions of classics of the genre, mostly composed by the legend Carlos Gardel. Playlist: Nat King Cole - Las Mañanitas; Michael Bublé - When You're Not Here; Lionel Suarez, Airelle Besson, Vincent Segal, Minino Garay - Caminito; Lionel Suarez, Airelle Besson, Vincent Segal, Minino Garay - Sus Ojos Se Cerraron; Antonio Serrano y Jose Reinoso - Organito De La Tarde; Antonio Serrano & José Reinoso - El corazón al sur; Hugo Díaz - Cuesta abajo; Hugo Díaz - Mano a mano; Gato Barbieri - El día que me quieras; Lalo Schifrin - Tango del Atardecer; Lee Ritenour & Dave Grusin - Three Latin American Dances: I. Tango en Parque Central; Gato Barbieri - Last Tango in Paris - Tango.
Koki Nakano is a composer and a pianist, born in 1988 in Fukuoka, Japan. After graduating Music High School at Toho Gakuen School of Music in Tokyo, he enrolled at the composition department of Tokyo University of the Arts. He has performed recitals at the Louvre and the Théâtre du Châtelet (Paris), Cadogan Hall (London), Lincoln Center (New York). He released his first album Lift in 2016, in collaboration with French cellist Vincent Segal under the Paris-based label Nø Førmat!. In 2019, Koki took part in a research workshop at the Reborn Art Festival in the landscapes of Ishinomaki‘s bay. Accompanied by renowned visual artist Kohei Nawa, famous choreographer Damien Jalet, and few dancers, they explore different points of fusion between the human body and the landscape. His second album Pre-choreographed is released in April 2020. Koki mixed his classical pieces with electronic sounds and he developed this relationship between dance and music. In 2021, Koki composed the original music for Damien Jalet's piece ‘Brise-lames' and performed it live at Palais Garnier for Paris Opera's opening gala. His third album, Oceanic Feeling is released in 2022 as well as four musical videos gathering choreographers and dancers Tess Voelker and Nicolas Huchard, Marion Motin, Mourad Bouayad. Koki Nakano's new album Ululō is released in October 2024, in collaboration with singers Yaël Naim, Wayne Snow and Jordy.
Mais au fait, qui a enregistré le premier solo de violoncelle de l'histoire du jazz ? Dans la première émission on vous a parlé d'Oscar Pettiford et de son accident de baseball, qui l'avait conduit - le bras cassé - à troquer sa contrebasse pour un violoncelle. C'était en 1950. Or, en grattant un peu, il semblerait que le premier solo de violoncelle enregistré soit l'œuvre d'un certain Harry Babasin. Une dernière sélection avisée de notre invité Vincent Segal, dont on entendra la musique !Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Le violoncelle dans tous ses états, troisième épisode avec le regard expert de Vincent Segal. Aujourd'hui dans l'émission : Claude Bolling et Yo-Yo Ma avec un extrait de la Suite For Cello And Jazz Piano Trio, Jean-Charles Capon et beaucoup d'autres surprises !Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Parmi ceux qui ont fait entrer le violoncelle dans le jazz, beaucoup sont à l'origine des contrebassistes : on l'a vu avec Oscar Pettiford dans la première émission. Et bien c'est justement Pettiford qui a convaincu Ray Brown, de s'y mettre à son tour et d'autres suivront, comme Sam Jones, Doug Watkins et Ron Carter. Revue à quatre cordes en compagnie de notre expert Vincent Segal. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Pour beaucoup, le violoncelle c'est le Prélude de la Suite numéro 1 de Jean-Sébastien Bach. Le violoncelle, un instrument qui a conquis ses lettres de noblesse grâce aux musiques classique et de chambre. Et le jazz dans tout ça ? Éclipsé par la contrebasse, le violoncelle a pourtant su tirer son épingle du jeu. Pour en parler, nous recevrons l'un des meilleurs spécialistes de l'instrument : Vincent Segal. Mais d'abord, un peu d'histoire : entre le violoncelle et le jazz, la romance nait aux Etats-Unis en 1949 par un bras cassé lors... d'un match de baseball ! Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
À l'origine de ce label parisien, le constat, l'évidence d'un refus : No Format ! Le 20.04.2004 Manifeste NO FORMAT ! :No Format pourquoi ? Tout simplement parce que trop fragiles, trop radicales, trop singulières, trop typées, trop élitistes, trop populaires, trop adultes, trop infantiles, trop mûres, trop immatures, trop métissées, trop identitaires, trop mélodiques, trop improvisées, trop modernes, trop intemporelles – toutes les musiques publiées ici n'auraient jamais trouvé leur place dans le paysage musical factice fabriqué de toutes pièces par la logique de formatage des goûts, qui régit aujourd'hui la politique de l'industrie du disque. Trop, trop, trop – pas dans le cadre, la moyenne ! Alors où ? Car enfin elle existe cette diversité luxuriante qui déborde les catégories, explose tous le systèmes. Et à l'autre bout de la chaîne, vous existez, vous amateurs de musiques « de traverse » - tous différents dans vos désirs confus d'inouï et d'inattendu ; tous semblables aussi quand l'inconnu s'impose et se révèle comme par magie l'objet des fantasmes les plus enfouis…C'est précisément parce qu'on ne sait jamais à l'avance ce que l'on désire qu'existe aujourd'hui NO FORMAT !.20 ans plus tard, No Format joue toujours ce rôle d'appel d'air et d'ouverture.On en parle avec nos invités : Laurent Bizot, fondateur du label, et les artistes Nicolas Repac, Natascha Rogers, Fidel Fourneyron (Que Vola ?) et Fred Soulard (Asynchrone). Nicolas Repac de Swing Swing (NØF.#02) à Gramophonie (NØF.#63) ou le grand orchestre imaginaire d'un sample d'esprit.Natascha Rogers Onaida(NØF.#60).Fred Soulard et le projet Asynchrone Plastic Bamboo (NØF.#59) autour du répertoire de Ryuichi Sakamoto. Fidel Fourneyron ¿Que Vola? (NØF.#43). La tournée des 20 ans passe par le Rocher de Palmer le 26/09, le théâtre Silvia Monfort le 28, la suite par ici.Le livre des 20 ans est disponible sur le site du label.Note d'intention, 2004 - 2024. Vingt ans d'aventures, d'explorations musicales, de désirs nés d'une surprise, et de surprises nés d'un désir, d'instants suspendus partagés avec une famille qui n'a fait que grandir. Une famille que notre public et nos abonnés forment avec tous les artistes qui ont embarqué sur les chemins de traverse de ce label à taille humaine. Pour revenir sur cette route parcourue ensemble, il fallait bien un livre qui nous raconte au fil de l'eau, au fil des ans... Il est fait de récits, de témoignages, de tableaux et d'images livrés par de nombreux compagnons de route qui ont tous participé à faire de ce label ce qu'il a toujours voulu être : un espace de liberté. Merci à eux, et à tous ceux qui nous ont, depuis nos débuts, accompagnés et soutenus. Playlist- Harlem, Pleure pas Nelly, Nicolas Repac (extrait Gramophonie NoF 2024)- Ashes, Natascha Rogers (extrait Onaida, NoF 2024)- Aro Vaje, Piers Faccini et Vincent Segal, inédit NoF- Riot In Lagos Asynchrone (extrait Plastic Bamboo NoF 2023)- Calle Luz Que Vola (extrait Que Vola NoF 2018) Et EXCLUTassi Salif Keïta (So Kono à paraître en 2025 chez No Format).Devise empruntéeIl y a des années où l'on a envie de ne rien faire, devise de Saravah, label fondé par Pierre Barouh.Site - Chaîne YouTube - Facebook.
À l'origine de ce label parisien, le constat, l'évidence d'un refus : No Format ! Le 20.04.2004 Manifeste NO FORMAT ! :No Format pourquoi ? Tout simplement parce que trop fragiles, trop radicales, trop singulières, trop typées, trop élitistes, trop populaires, trop adultes, trop infantiles, trop mûres, trop immatures, trop métissées, trop identitaires, trop mélodiques, trop improvisées, trop modernes, trop intemporelles – toutes les musiques publiées ici n'auraient jamais trouvé leur place dans le paysage musical factice fabriqué de toutes pièces par la logique de formatage des goûts, qui régit aujourd'hui la politique de l'industrie du disque. Trop, trop, trop – pas dans le cadre, la moyenne ! Alors où ? Car enfin elle existe cette diversité luxuriante qui déborde les catégories, explose tous le systèmes. Et à l'autre bout de la chaîne, vous existez, vous amateurs de musiques « de traverse » - tous différents dans vos désirs confus d'inouï et d'inattendu ; tous semblables aussi quand l'inconnu s'impose et se révèle comme par magie l'objet des fantasmes les plus enfouis…C'est précisément parce qu'on ne sait jamais à l'avance ce que l'on désire qu'existe aujourd'hui NO FORMAT !.20 ans plus tard, No Format joue toujours ce rôle d'appel d'air et d'ouverture.On en parle avec nos invités : Laurent Bizot, fondateur du label, et les artistes Nicolas Repac, Natascha Rogers, Fidel Fourneyron (Que Vola ?) et Fred Soulard (Asynchrone). Nicolas Repac de Swing Swing (NØF.#02) à Gramophonie (NØF.#63) ou le grand orchestre imaginaire d'un sample d'esprit.Natascha Rogers Onaida(NØF.#60).Fred Soulard et le projet Asynchrone Plastic Bamboo (NØF.#59) autour du répertoire de Ryuichi Sakamoto. Fidel Fourneyron ¿Que Vola? (NØF.#43). La tournée des 20 ans passe par le Rocher de Palmer le 26/09, le théâtre Silvia Monfort le 28, la suite par ici.Le livre des 20 ans est disponible sur le site du label.Note d'intention, 2004 - 2024. Vingt ans d'aventures, d'explorations musicales, de désirs nés d'une surprise, et de surprises nés d'un désir, d'instants suspendus partagés avec une famille qui n'a fait que grandir. Une famille que notre public et nos abonnés forment avec tous les artistes qui ont embarqué sur les chemins de traverse de ce label à taille humaine. Pour revenir sur cette route parcourue ensemble, il fallait bien un livre qui nous raconte au fil de l'eau, au fil des ans... Il est fait de récits, de témoignages, de tableaux et d'images livrés par de nombreux compagnons de route qui ont tous participé à faire de ce label ce qu'il a toujours voulu être : un espace de liberté. Merci à eux, et à tous ceux qui nous ont, depuis nos débuts, accompagnés et soutenus. Playlist- Harlem, Pleure pas Nelly, Nicolas Repac (extrait Gramophonie NoF 2024)- Ashes, Natascha Rogers (extrait Onaida, NoF 2024)- Aro Vaje, Piers Faccini et Vincent Segal, inédit NoF- Riot In Lagos Asynchrone (extrait Plastic Bamboo NoF 2023)- Calle Luz Que Vola (extrait Que Vola NoF 2018) Et EXCLUTassi Salif Keïta (So Kono à paraître en 2025 chez No Format).Devise empruntéeIl y a des années où l'on a envie de ne rien faire, devise de Saravah, label fondé par Pierre Barouh.Site - Chaîne YouTube - Facebook.
Du flamenco, un yogi et une rêverie sur l'infini, entre la France, l'Espagne et la Palestine. #SessionLive : Paco el Lobo et Sangitananda se lancent dans l'aventure Memoria de los Cantes Flamencos. Cinq volumes sont attendus, le 1er vient de sortir.C'est avec une grande émotion que nous vous présentons le premier volet de Memoria de los Cantes Flamencos, un projet ambitieux et multidimensionnel : artistique, musicologique et pédagogique. Dans nos parcours personnels, les anthologies flamencas ont joué un rôle déterminant dans notre amour et notre compréhension de cette culture extraordinaire qu'est le flamenco, c'est donc pour nous un véritable accomplissement que de travailler sur ce projet monumental de 71 palos différents répartis en 60 titres et présentés en 5 volumes, dont vous tenez le premier dans vos mains. Notre intention au travers de cette anthologie est de vous faire vivre ce que nous avons ressenti quand nous découvrions la beauté et la complexité de cet univers, de vous faire toucher ce qui nous a toujours profondément bouleversés dans le flamenco, et de vous transmettre ses codes.En d'autres mots, cette anthologie est celle que nous aurions rêvé avoir quand nous étions enfants, fascinés mais submergés par cet océan magnifique et mystique qu'est l'art flamenco. Pour mener à bien ce travail, nous nous sommes armés de tout l'amour, toute la sincérité et toute l'humilité possibles ; nous espérons que le résultat vous touchera et vous permettra de ressentir la richesse de cette musique. Nous dédions ce premier chapitre de Memoria de los Cantes Flamencos à Bernard Leblon, écrivain et flamencologue français qui nous a soutenus depuis le début de cette aventure et qui nous a malheureusement quittés avant que nous puissions lui remettre cette anthologie. Avec toute notre dévotion, Paco el Lobo & Sangitananda. Titres interprétés au grand studio- Reinando (Malagueña de Chacón y jabera) Live RFI- Flores del Campo (Tangos extremeños) - Una farruca lloraba (Farruca) Live RFI. Line Up : Paco El Lobo, voix, Sangitananda, guitare flamencaSon : Mathias Taylor, Benoît Letirant.► Album Memoria de los Cantes Flamencos, Vol. 1 (Buda Musique/Socadisc 2024). Buda Musique- Paco el Lobo & Sangitananda Árbol del paraíso (Toná)- Site Paco el Lobo- Facebook Sangitananda - Sangitanada YouTube. Puis nous recevons Sabîl & Vincent Segal pour la sortie de l'album Tawaf. Le duo Sabîl, composé du percussionniste Youssef Hbeisch et du oudiste Ahmad Al Khatib, s'est offert le violoncelle de l'iconoclaste Vincent Ségal.Sabîl (en route). Le joueur d'oud Ahmad Al Khatib et le percussionniste Youssef Hbeisch nous invitent à les suivre sur un sabîl, un chemin menant vers de mystérieuses contrées, là où naissent de nouvelles impressions. Ils nous mènent vers des lieux empreints de désir et de nostalgie qui palpitent au fond de nous et nous ramènent sans cesse vers des univers particuliers en quête d'expériences inédites.Mû par le jeu ensorceleur et virtuose de Youssef Hbeisch et la profondeur lyrique du luthiste Ahmad Al Khatib, le duo nous offre la vision d'un avenir musical oriental. Leur jeu est poétique, doux comme une brise, puis vigoureux et inquiet. Et l'album, sur lequel luth et percussions semblent dialoguer, captive de bout en bout.À partir d'une combinaison complexe des tonalités de l'oud et des percussions, le duo développe un concept poétique consacré aux aspirations non comblées. Insistante, la musique s'infiltre au plus intime de la compréhension de l'être, dans ses émotions, ses espoirs, ses rêves, ses cauchemars. Au sujet de Tawaf. Dans un climat méditatif, il démarre par le tic-tac d'une horloge, les sons triviaux du quotidien inspirent une rêverie sur l'infini. Mélodie songeuse du violoncelle, broderies du oud toutes en infimes pétulances, les percussions scandent le temps et les silences sont habités par l'intériorité des musiciens. Il s'achève sur un souvenir de dekba libanaise, accélération vers la joie contagieuse de musiciens qui se sont reconnus et partagent leur plaisir profond à jouer ensemble. Entre temps, une danse kurde précède une fantaisie modulée de façon inhabituelle, un mode irakien amène une vibration spirituelle, une samai Ajam oscille entre majeur et mineur. Et tout du long, chaque instrument intervient et s'efface. La vigueur moirée du violoncelle se déploie en amples volutes, parfois ponctuée de pizzicati ou partant en envolée surprenante. Les cordes pincées dialoguent avec délicatesse avec les cordes frottées. Beauté d'une cymbale, froissement du bendir, salves de riqq ou de derboukas, les percussions font pulser l'architecture sonore. Tawaf c'est le mouvement des danseurs soufis, une déambulation tournant autour d'un centre et lui conférant par là sa valeur. Ahmad Al Khatib et Youssef Hbeisch irriguent encore une fois de sang neuf le patrimoine classique arabe. On croit parfois à la beauté du hasard, les compositions du premier sont pourtant d'une rigueur d'artisan. Mais une absolue confiance en ses partenaires, permet à chacun de se lover avec évidence dans une trame qui leur offre une grande liberté, c'est-à-dire du temps et de l'espace. Texte : Alix Dumesnil.Pour en parler, nos invités sont Ahmad Al Khatib et Vincent Segal. Titres joués, extraits de l'album Tawaf par Sabîl & Vincent Segal :The Clock on the Wall voir clip, Five Little Minutes (extrait), Najaf (extrait), Samai Ghofran et Oriental Fantasy. ► Album Tawaf (La Clique Prod 2024)FB, Site et chaîne YouTube de Ahmad Al KhatibFB, Site et chaîne YouTube du duo Sabîl
Du flamenco, un yogi et une rêverie sur l'infini, entre la France, l'Espagne et la Palestine. #SessionLive : Paco el Lobo et Sangitananda se lancent dans l'aventure Memoria de los Cantes Flamencos. Cinq volumes sont attendus, le 1er vient de sortir.C'est avec une grande émotion que nous vous présentons le premier volet de Memoria de los Cantes Flamencos, un projet ambitieux et multidimensionnel : artistique, musicologique et pédagogique. Dans nos parcours personnels, les anthologies flamencas ont joué un rôle déterminant dans notre amour et notre compréhension de cette culture extraordinaire qu'est le flamenco, c'est donc pour nous un véritable accomplissement que de travailler sur ce projet monumental de 71 palos différents répartis en 60 titres et présentés en 5 volumes, dont vous tenez le premier dans vos mains. Notre intention au travers de cette anthologie est de vous faire vivre ce que nous avons ressenti quand nous découvrions la beauté et la complexité de cet univers, de vous faire toucher ce qui nous a toujours profondément bouleversés dans le flamenco, et de vous transmettre ses codes.En d'autres mots, cette anthologie est celle que nous aurions rêvé avoir quand nous étions enfants, fascinés mais submergés par cet océan magnifique et mystique qu'est l'art flamenco. Pour mener à bien ce travail, nous nous sommes armés de tout l'amour, toute la sincérité et toute l'humilité possibles ; nous espérons que le résultat vous touchera et vous permettra de ressentir la richesse de cette musique. Nous dédions ce premier chapitre de Memoria de los Cantes Flamencos à Bernard Leblon, écrivain et flamencologue français qui nous a soutenus depuis le début de cette aventure et qui nous a malheureusement quittés avant que nous puissions lui remettre cette anthologie. Avec toute notre dévotion, Paco el Lobo & Sangitananda. Titres interprétés au grand studio- Reinando (Malagueña de Chacón y jabera) Live RFI- Flores del Campo (Tangos extremeños) - Una farruca lloraba (Farruca) Live RFI. Line Up : Paco El Lobo, voix, Sangitananda, guitare flamencaSon : Mathias Taylor, Benoît Letirant.► Album Memoria de los Cantes Flamencos, Vol. 1 (Buda Musique/Socadisc 2024). Buda Musique- Paco el Lobo & Sangitananda Árbol del paraíso (Toná)- Site Paco el Lobo- Facebook Sangitananda - Sangitanada YouTube. Puis nous recevons Sabîl & Vincent Segal pour la sortie de l'album Tawaf. Le duo Sabîl, composé du percussionniste Youssef Hbeisch et du oudiste Ahmad Al Khatib, s'est offert le violoncelle de l'iconoclaste Vincent Ségal.Sabîl (en route). Le joueur d'oud Ahmad Al Khatib et le percussionniste Youssef Hbeisch nous invitent à les suivre sur un sabîl, un chemin menant vers de mystérieuses contrées, là où naissent de nouvelles impressions. Ils nous mènent vers des lieux empreints de désir et de nostalgie qui palpitent au fond de nous et nous ramènent sans cesse vers des univers particuliers en quête d'expériences inédites.Mû par le jeu ensorceleur et virtuose de Youssef Hbeisch et la profondeur lyrique du luthiste Ahmad Al Khatib, le duo nous offre la vision d'un avenir musical oriental. Leur jeu est poétique, doux comme une brise, puis vigoureux et inquiet. Et l'album, sur lequel luth et percussions semblent dialoguer, captive de bout en bout.À partir d'une combinaison complexe des tonalités de l'oud et des percussions, le duo développe un concept poétique consacré aux aspirations non comblées. Insistante, la musique s'infiltre au plus intime de la compréhension de l'être, dans ses émotions, ses espoirs, ses rêves, ses cauchemars. Au sujet de Tawaf. Dans un climat méditatif, il démarre par le tic-tac d'une horloge, les sons triviaux du quotidien inspirent une rêverie sur l'infini. Mélodie songeuse du violoncelle, broderies du oud toutes en infimes pétulances, les percussions scandent le temps et les silences sont habités par l'intériorité des musiciens. Il s'achève sur un souvenir de dekba libanaise, accélération vers la joie contagieuse de musiciens qui se sont reconnus et partagent leur plaisir profond à jouer ensemble. Entre temps, une danse kurde précède une fantaisie modulée de façon inhabituelle, un mode irakien amène une vibration spirituelle, une samai Ajam oscille entre majeur et mineur. Et tout du long, chaque instrument intervient et s'efface. La vigueur moirée du violoncelle se déploie en amples volutes, parfois ponctuée de pizzicati ou partant en envolée surprenante. Les cordes pincées dialoguent avec délicatesse avec les cordes frottées. Beauté d'une cymbale, froissement du bendir, salves de riqq ou de derboukas, les percussions font pulser l'architecture sonore. Tawaf c'est le mouvement des danseurs soufis, une déambulation tournant autour d'un centre et lui conférant par là sa valeur. Ahmad Al Khatib et Youssef Hbeisch irriguent encore une fois de sang neuf le patrimoine classique arabe. On croit parfois à la beauté du hasard, les compositions du premier sont pourtant d'une rigueur d'artisan. Mais une absolue confiance en ses partenaires, permet à chacun de se lover avec évidence dans une trame qui leur offre une grande liberté, c'est-à-dire du temps et de l'espace. Texte : Alix Dumesnil.Pour en parler, nos invités sont Ahmad Al Khatib et Vincent Segal. Titres joués, extraits de l'album Tawaf par Sabîl & Vincent Segal :The Clock on the Wall voir clip, Five Little Minutes (extrait), Najaf (extrait), Samai Ghofran et Oriental Fantasy. ► Album Tawaf (La Clique Prod 2024)FB, Site et chaîne YouTube de Ahmad Al KhatibFB, Site et chaîne YouTube du duo Sabîl
JazzOmania #106 avec Stéphane Kochoyan avec Canal 30, Stellar Média & Jazz70 La playlist Spéciale Nîmes Metropole Jazz Festival 2024 Du 20 septembre au 19 Octobre 2024 Renseignements locations nmjf.fr Une thématique Afro Blues & Soul pour la 18ème édition de ce festival itinérant sur le territoire de Nîmes Métropole qui s'annonce exceptionnelle avec Flavia Coelho , Fatoumata Diawara , Sarah McCoy, José James, Chief Adjuah , Bernard Allison, Kareen Guiock Thuram… Ayo ouvrira le festival le vendredi 20 septembre 20h30 à Saint-Geniès-de-Malgoirès. 1 - Ayo - Money Love 2 - Ballaké Sissoko, Vincent Segal, Emile Parisien, Vincent Peirani - Esperanza 3 - Flavia Coelho - Lapa 4 - Laura Prince feat Gregory Privat- In Your Eyes 5 - Bernard Allison - Too Many Women 6 - Sarah McCoy - Go Blind 7 - Kareen Guiock-Thuram - Mr. Bojangles 8 - Daniel GarcÌa Diego - AlegrÌas Pa AverÌo 9 - José James - 38th & Chicago 10 - Christian Scott aTunde Adjuah, Sarah Elizabeth Charles - The Walk 11 - Fatoumata Diawara, M.anifest - Mogokan 12 - Celia Kameni - The Lights 13 - Ethioda & Muyiwa Kunudji - Ambassel Groove 14 - Justine Blue - It Makes Me Feel Alright 15 - Sunscape - Starlink 16 - Le Maestrio - Symphonie 25 #Jazz #Festival #NîmesMétropole #Podcast #Jazz70 #Radio #JazzOmania
durée : 02:02:00 - Le Brésil de Naná Vasconcelos, soirée spéciale Ocora Couleurs du Monde - par : Françoise Degeorges - Pour célébrer le Brésil et les couleurs du monde à travers le percussionniste Nana Vasconcelos, Françoise Degeorges a réuni une scène exceptionnelle autour de Fred Soul et Zé Luis Nascimento avec entre autre Julia Sarr, Vincent Peirani, Vincent Segal, Robinson Khoury, Dimi Feirrera, Ahmad el Khatib - réalisé par : Pierre Willer
durée : 00:55:34 - Côté Club - par : Laurent Goumarre - Côté Club, le rendez-vous de toute la scène française et plus si affinités reçoit Laurent Bizot, Ballaké Sissoko, Piers Faccini et Vincent Segal. Bienvenue au Club ! - réalisé par : Stéphane LE GUENNEC
durée : 00:55:34 - Côté Club - par : Laurent Goumarre - Côté Club, le rendez-vous de toute la scène française et plus si affinités reçoit Laurent Bizot, Ballaké Sissoko, Piers Faccini et Vincent Segal. Bienvenue au Club ! - réalisé par : Stéphane LE GUENNEC
durée : 01:00:19 - Club Jazzafip - Le violoncelliste iconoclaste prend les rênes de notre programmation pour un moment suspendu qui transcende les genres.
Sintonía: "Dot 2" - Gonzales"Song X" - Kyrie Kristmanson; "Needle In The Hay" - Mélissa Laveaux; "Revue Noire" - Nicolas Repac; "Ghana Blues" - Toto Bona Lokua; "Alegría" - Batida; "Sintiendo" - Bomba Estéreo; "Point Of No Return" - The Funkees; "Esclavo moderno" - Manuel Alvarez y sus Dangers; "El sonerito" - Michi Sarmiento; "Manicero" - Familia Atlantica; "Lonely Woman" - Misja Fitzgerald Michel; "The End Of A Love Affair (ft. Billie Holiday) - Nicolas Repac; "Ma-Ma FC" - Ballaké Sissoko & Vincent Segal Escuchar audio
I was doing a lot of work around the house, like painting, back in October and I was growing tired of my usual playlists. So I was happy when I stumbled on some 2023 jazz releases I hadn't heard. That set me off on a jazz binge over the last three months of the year which was so fun because I discovered all sorts of new stuff, enough that I could make a year-end list and mix. I hope to continue diving into new jazz artists and recordings next year. While I love all my old jazz albums from Miles Davis, Herbie Hancock, Chet Baker, Bill Evans, John Coltrane, etc., it was exciting to seek out new stuff the same way I am constantly on the lookout for new music in the ambient sphere or in the indie rock scene. I see so many people get hung up on the latest reissues of a classic jazz recordings that I wonder if they ever take the time to appreciate any of the excellent new music being released. Full list of my favorite Jazz Albums of 2023 in alphabetical order: Ancient Infinity Orchestra - River of Light Anja Lauvdal - Farewell to Faraway Friends (wurlitzer improvisations 2021-23) Arooj Aftab, Vijay lyer, Shahzad Ismaily - Love in Exile Ballake Sissoko & Vincent Segal & Emile Parisien & Vincent Peirani - Les Egares Dave Easley - Ballads Daniel Villarreal - Lados B Dhafer Youssef - Street of Minarets EABS & Jaubiln - Search of a Better Tomorrow Eli Keszler - LIVE Fire! Orchestra - Echoes Girls in Airports - How It is Now Kamaal Williams - Stings Mette Henriette - Drifting Pat Metheny - Dream Box Peace Flag Ensemble - Astral Plains Peter Somuah - Letter to the Universe Phi-Psonics - Octava Scree - Jasmine On A Night In July Scrimshire - Paroxysm Wolfgang Muthspiel, Scott Colley, Brian Blade - Dance of the Elders Yoni Mayraz - Dybbuk Tse! Yussef Dayes - Black Classical Music LINKS TO EACH ALBUM: Ancient Infinity Orchestra - River of Light: https://ancientinfinityorchestra.bandcamp.com/album/river-of-light Anja Lauvdal - Farewell to Faraway Friends (wurlitzer improvisations 2021-23): https://anjalauvdal.bandcamp.com/album/farewell-to-faraway-friends-vol-1-2 Arooj Aftab, Vijay Iyer, Shahzad Ismaily - Love in Exile: https://shop.loveinexile.net/ Ballake Sissoko & Vincent Segal & Emile Parisien & Vincent Peirani - Les Egares: https://sissokosegalparisienpeirani.bandcamp.com/album/les-gar-s-3 Dave Easley - Ballads: https://daveeasley.bandcamp.com/album/ballads Daniel Villarreal - Lados B: https://intlanthem.bandcamp.com/album/lados-b Dhafer Youssef - Street of Minarets: https://www.amazon.com/Street-Minarets-Dhafer-Youssef/dp/B0BLFKCLQ4 EABS & Jaubiln - Search of a Better Tomorrow: https://eabs.bandcamp.com/album/in-search-of-a-better-tomorrow Eli Keszler - LIVE: https://elikeszler.bandcamp.com/album/live Fire! Orchestra - Echoes: https://fireorchestra.bandcamp.com/album/echoes Girls in Airports - How It is Now: https://girlsinairports.bandcamp.com/album/how-it-is-now Kamaal Williams - Stings: https://kamaalwilliams.bandcamp.com/album/stings-2 Mette Henriette - Drifting: https://ecmrecords.com/product/drifting-mette-henriette/ Pat Metheny - Dream Box: https://stores.portmerch.com/patmetheny/ Peace Flag Ensemble - Astral Plains: https://peaceflagensemble.bandcamp.com/album/astral-plains Peter Somuah - Letter to the Universe: https://actrecords.bandcamp.com/album/letter-to-the-universe-2 Phi-Psonics - Octava: https://phi-psonics.bandcamp.com/album/octava Scree - Jasmine On A Night In July: https://screeband.bandcamp.com/album/jasmine-on-a-night-in-july Scrimshire - Paroxysm: https://scrimshire.bandcamp.com/album/paroxysm Wolfgang Muthspiel, Scott Colley, Brian Blade - Dance of the Elders: https://ecmrecords.com/product/dance-of-the-elders-wolfgang-muthspiel-scott-colley-brian-blade/ Yoni Mayraz - Dybbuk Tse!: https://yonimayraz.bandcamp.com/album/dybbuk-tse Yussef Dayes - Black Classical Music: https://yussefdayes.bandcamp.com/album/black-classical-music I hope you enjoy this crop of 2023 jazz albums as much as I did. Cheers! T R A C K L I S T : 00:00 Phi-Psonics - Lunar Reflections (Octava) 05:15 Girls in Airports - Yield (How It is Now) 10:00 Yussef Dayes - Black Classical Music (Black Classical Music) 15:05 Scrimshire - Unity Gain (Paroxysm) 20:30 Anja Lauvdal - Siste hus (Farewell to Faraway Friends(wurlitzer improvisations 2021-23) 24:07 Mette Henriette - The 7th (Drifting) 24:37 Pat Metheny - The Waves Are Not The Ocean (Dream Box) 30:06 Arooj Aftab, Vijay lyer, Shahzad Ismaily - Haseen Thi (Love in Exile) 37:50 EABS & Jaubiln - Tomorrow (Search of a Better Tomorrow) 42:00 Yoni Mayraz - 1999 (Dybbuk Tse!) 44:26 Daniel Villarreal - Sunset Cliffs (Lados B) 48:50 Dave Easley - Fleurette Africaine (Ballads) 52:22 Fire! Orchestra - I See Your Eye, Part 1 (Echoes) 1:02:10 Scree - Half-Death (Jasmine On A Night In July) 1:06:06 Kamaal Williams - City of God (Stings) 1:09:18 Ballake Sissoko & Vincent Segal & Emile Parisien & Vincent Peirani - Ta Nyé (Les Egares) 1:13:08 Peter Somuah - Green Path (Letter to the Universe) 1:16:36 Peace Flag Ensemble - You Can't Pin Joy Like A Moth (Astral Plains) 1:21:31 Ancient Infinity Orchestra - Niyama (River of light) 1:29:59 end
durée : 00:20:04 - Le Feuilleton - Combien sommes-nous à porter Led Zeppelin dans la tête et à quoi est-ce lié ? À ce bonheur euphorisant des rythmes, aux trames sombres des chansons ou au fait que pour nous, c'était le symbole d'une musique contre l'ordre établi du monde ?
durée : 00:20:04 - Le Feuilleton - Combien sommes-nous à porter Led Zeppelin dans la tête et à quoi est-ce lié ? À ce bonheur euphorisant des rythmes, aux trames sombres des chansons ou au fait que pour nous, c'était le symbole d'une musique contre l'ordre établi du monde ?
Africana to Americana and beyond in the final installment of our retrospective of some of the most memorable tunes we got to hear during the first half of the year. The playlist features Bill Laurance, Michael League; Artemis; Ben van Gelder; Ballaké Sissoko [pictured], Vincent Segal, Vincent Peirani, Emile Parisien; Gangbé Brass Band, Kala Jula, Fama Diabaté; Magic Malik; Ethnic Heritage Ensemble; and Stephen Ulrich. Detailed playlist at https://spinitron.com/RFB/pl/17612249/Mondo-Jazz (from "Round House" onward). Happy listening!
Alan Broadbent: Like Minds This I Dig Of You Moreira Chonguica: Sounds of Peace Orera Khurera/Beauty Ethan Iverson: Every Note is True The Eternal Verities Kneebody: Live at Le Crescent Spectre Song Yi Jeon & Vinicius Gomez: Milonga Gris Grand Union Orchestra: Made by Human Hands Love That Day Go Go Penguin: Everything is GOing to be OK Everything is GOing to be OK Nate Najar: Jazz Samba Pra Sempre E Luxo So Ballake Sissoko, Vincent Segal, Vincent Peirani, Emile Parisien: The Lost Ta Nye Anthony Branker: What Place Can Be For Us The Trail of Tears to Standing Rock
durée : 00:07:52 - Le Choix de France Bleu Berry
SOLENOÏDE, émission de 'musiques imaginogènes' diffusée sur 30 radios dans le monde
Solénoïde (26.06.2023) - Cette semaine, Solénoïde installe ses antennes au nord de l'Italie et plus précisément à Plaisance, ville placée à la limite de la Lombardie où réside notre invité Lorenzo Montana, un compositeur de bandes sonores, ingénieur du son et producteur talentueux. Pendant presque une heure, Lorenzo va nous proposer une sélection de titres soigneusement choisis pour nous plonger dans un univers musical captivant. Préparez-vous à découvrir des paysages sonores riches, des mélodies envoûtantes et des rythmes particuliers qui fusionnent harmonieusement pour créer une expérience musicale unique !
durée : 00:45:50 - Par les temps qui courent - par : Marie Richeux - Nous recevons le violoncelliste Vincent Segal à l'occasion de la parution de son nouvel album "Les égarés" sur le label No Format. - invités : Vincent Segal Violoncelliste et bassiste; Vincent Peirani Accordéoniste, clarinettiste, compositeur
Ballaké Sissoko, Vincent Segal, Emile Parisien et Vincent Peirani sortent un album commun : Les Égarés. Entretien avec Vincent Segal et Vincent Peirani. Puis la #SessionLive s'adonnera à du groove afro-caribéen made in France ! Une kora, un violoncelle, un saxophone et un accordéon. Nous recevons 2 des 4 musiciens Vincent Segal et Vincent Peirani. Les Égarés est plus qu'un disque. C'est un espace de jeu, un lieu de vie musical, un asile poétique habité par deux binômes qui, depuis des années, excellent dans l'art de croiser les sons et de transcender les genres : Ballaké Sissoko (kora) et Vincent Segal (violoncelle) d'un côté, Vincent Peirani (accordéon) et Émile Parisien (saxophone) de l'autre. Avec ces magiciens-là, 2+2 ne fait plus 4, mais 1. Car c'est bien une unité d'esprit et une fluidité du son qu'inventent ensemble ces individualités bien trempées, méprisant toute compétition d'ego pour se mettre au service du bien musical commun. Ni jazz ni traditionnel, ni chambriste ni avant-gardiste, mais un peu de tout cela à la fois, Les Égarés est cet album où l'oreille est l'instrument-roi, où la virtuosité s'exprime dans l'art d'être complice, où le simple et grandiose désir d'écouter l'autre aboutit à la naissance d'un splendide chant à quatre voix. Tout part d'une rencontre au sommet – en haut d'une colline qui surplombe Lyon. Ce soir de juin 2019, dans le cadre du festival Les Nuits de Fourvière, on s'apprête à célébrer les quinze ans du label NØ FØRMAT, dans un bel écrin de pierres romaines à ciel ouvert. Pour l'occasion, Vincent Segal est le maître de cérémonie et tient salon (de musique), entouré de convives de choix : parmi eux figurent déjà Ballaké Sissoko, Vincent Peirani et Émile Parisien. Entre les participants, un pacte a été signé : aucune répétition ne doit précéder ce qui s'annonce comme un moment de création spontanée. Mais comment réfréner de tels inspirés, animés par le désir de converser en musique ? L'après-midi, sous une tonnelle qui les protège du cagnard, les voilà qui, pour la seule beauté du geste et la grandeur du plaisir, se mettent à jammer. Et la musique, alors, coule comme source, limpide et fraîche. C'est dans le souvenir de ce jaillissement qu'a germé l'idée de composer le quatuor des Égarés. Et c'est à cela qu'aura ressemblé l'enregistrement de l'album : un partage spontané des élans et des savoirs. Il n'y a qu'une promesse que ce disque n'a pas pu exaucer : celle, caressée un temps par Vincent Segal, d'enregistrer à Bamako chez son complice Ballaké, comme au temps de leur divin album Chamber Music. L'extrême tension qui règne au Mali a eu raison de ce rêve, et c'est finalement à Gap que, une semaine durant, les quatre musiciens ont installé leur atelier de création. Dehors, la météo était très instable. Dans le studio, elle a été au grand beau, tout de suite. Mais ce n'était pas le beau fixe pour autant : dès les premiers échanges, tout s'est mis en mouvement et en vibration. Normal : aucun de ces quatre affranchis n'aime être emprisonné – que ce soit dans un rôle ou dans un type de jeu ou de son auquel son instrument serait condamné. Dans sa besace, chacun a apporté une poignée de diamants bruts, qu'il a soumis au groupe. À l'épreuve du feu commun, dans le creuset naturel du live acoustique, ces gemmes ont pris forme neuve, se sont sublimés : ils ont très vite fourni la matière d'un authentique butin collectif. De l'or musical, fondu dans un singulier alliage de timbres, de touchers, de souffles et de phrasés, dont le motif à l'unisson qui ouvre l'album donne d'emblée la formule de base alchimique.Il y a ainsi Ta Nye et Banja, merveilles mandingues qui sont comme les bornes de départ et d'arrivée de la route tracée parcourue par Les Égarés : deux thèmes de kora que les contrechants et reprises des autres instruments enrobent et déplacent insensiblement, avec cet engagement dans la douceur, ce souci d'accompagner au plus juste qui est l'apanage des musiciens d'expérience – écoutez donc l'introduction follement aérienne que signe Émile Parisien sur Banja. Un parfum d'Arménie enrobe les premières mesures d'Izao, pièce qui glisse vers la Transylvanie via la Turquie, et semble orchestrer par endroits de troublantes noces entre kora et Bartok. Soutenu par une basse lancinante, Amenhotep enclenche une lente mais sûre spirale ascensionnelle, transe coltranienne que soulèvent les souffles croisés de l'accordéon et du sax. Autour du thème de Dou, les quatre hommes prennent le relais comme s'il s'agissait de garder un feu, d'entretenir la mémoire d'un blues ancestral en lui donnant l'enivrant balancement d'une berceuse. Tout en majesté et en mystère, Nomad's Sky s'ouvre comme une plante aux fragrances capiteuses, trouvant de quoi étourdir durablement les sens dans la nervure obstinée de la basse, jouée au cello, et le déploiement progressif des motifs instrumentaux. La Chanson des égarés déroule quant à elle une de ces mélodies irrésistiblement cadencées qu'on se fredonne intérieurement quand, comme Vincent Segal, « on marche sans savoir où l'on va, en se laissant aller au plaisir d'être paumé » – plaisir qui, à lui seul, résume la philosophie du disque. Les thèmes empruntés à des sources extérieures sont pareillement transcendés. Esperanza, standard de l'accordéoniste Marc Perrone, sonne comme une cumbia à la fois alerte et douce, sa mélodie qui passe de main en main tissant une étoffe que l'auditeur porte à même le cœur. Dans Time Bum, tiré du répertoire de Bumcello, c'est l'illusion d'entendre un combo de cuivres qui prend corps, big band au groove ultra-serré que la basse au cello ne fait que renforcer. Dans Orient Express, reprise haletante tiré du grand-œuvre de Joe Zawinul, immense dresseur de ponts entre Europe, Afrique et Orient, le quatuor, sans recours à l'électricité ni à un feu roulant de percussions, réussit à conserver l'ADN de l'original tout en recomposant totalement ses tissus, sa force vitale, son groove infectieux. Sans la moindre démonstration, les quatre complices réalisent ainsi toute une série de prouesses qui ne sont jamais affichées comme telles. Les Égarés est ce disque sans voix soliste qui, pourtant, ne cesse jamais de chanter. Ce disque sans batterie ni percussions qui, pourtant, ne cesse jamais de faire entendre une très humaine et très sensible pulsation. Ce disque aux échanges si harmonieux que, par séquences, l'oreille, saisie par quelques illusions auditives (n'y aurait-il pas ici un balafon, et là un harmonium ?), en arrive elle-même à se perdre voluptueusement, à ne plus distinguer qui fait quoi dans l'intime entrelacement des voix. Ce disque qui, tout en repoussant la banalité, ne cesse d'embrasser l'évidence, dans un art du décadrage amoureux et de la dérive volontaire dont l'élégance audacieuse renvoie à d'autres grands égarés comme Don Cherry ou encore les musiciens sans matricule du Penguin Cafe Orchestra. « Je n'ai jamais enregistré un disque dans une telle atmosphère, souligne Vincent Peirani. Aucun de nous n'a été dans la “perf”, si bien que la musique raconte beaucoup de choses sans jamais se la raconter. Aucun d'entre nous ne détenait la vérité : nous la trouvions ensemble. » Au passage, Les Égarés rappelle tout ce que l'esprit de concorde peut avoir de frondeur, et combien l'art de jouer en si belle intelligence peut engendrer une manière extrêmement subtile de mettre le feu aux poudres. Contrairement à une idée reçue un peu pénible, vivre en harmonie ne signifie pas s'astreindre fatalement à des compromis pénibles, consensus mous et autres lénifiantes routines : quand elle le veut, la paix déménage. Et avec ces quatre-là, elle le veut bien, elle le veut tout le temps. Dans Les Égarés, elle soulève même des montagnes, recomposant le paysage musical pour tirer des lignes de fuite d'une beauté inouïe.Titres joués- Izao, La chanson des égarés, Time Bum et Banja voir le clip. - Voir le clip Esperanza.► album Les Egarés (No Format 2023).Concert France 2023 à venir12 juillet - Les Suds à Arles.Puis nous recevons le groupe Abajàde dans la #SessionLive pour présenter l'album « Latopa », voir le clip.Latopa déploie toute l'étendue d'un groove mystique élaboré entre les rues de La Havane et les clubs de Paris. En colorant les chants yoruba dédiés aux orishas des univers musicaux de ce tout nouveau collectif, Àbájade apporte ses touches de soul et de jazz pour un son original construit à huit. Un premier album éclatant ! L'album se nomme Latopa car il est dédié à l'orisha Elegua qui ouvre les chemins dans la tradition afro-cubaine de la Santeria. Divinité des carrefours, nous le sentons emblématique de notre musique par la diversité des routes musicales qui se croisent dans ce disque. Il comprend 7 titres, mélangeant compositions originales et arrangements inédits sauce Àbájade pour une durée totale de 36 minutes. Pour être au plus proche de notre énergie sur scène et restituer l'aspect organique de notre musique, tout a été enregistré en live. Nous voulions également un son chaleureux et un peu vintage comme sur les mythiques albums des années 70. L'enregistrement, le mixage et le mastering ont été réalisés sur bande analogique avec des micros d'époque. Le disque s'accompagne d'un univers graphique conçu par le street artist Gilbert Mazout, qui a réalisé une grande fresque murale au coeur du clip et de la pochette. Après avoir exploré la musique du saxophoniste Miguel Zenon dans notre premier EP, nous tombons par hasard sur le disque Méta Méta du groupe anglais Timeline. C'est une révélation pour nous, car, à travers des arrangements aux grooves léchés, parvient à nos oreilles une musique qui ne nous quittera plus depuis : les chants sacrés de la santeria cubaine. Nous sommes immédiatement séduits par la beauté des mélodies, les polyrythmies des tambours batá qui les accompagnent et la dimension spirituelle des orishas. Nous commençons à intégrer ces éléments à notre répertoire, et quelques mois plus tard nous voilà à Cuba pour participer aux cérémonies dont nous jouons la musique. Un nouveau chapitre s'ouvre alors pour nous, au rythme des aller-retours à la Havane. À travers les rites quotidiens, l'ambiance électrique des tambours et les rumbas dans la rue se nouent des liens d'amitié avec les musicien.ne.s qui font vivre les traditions afro-cubaines aujourd'hui. C'est l'atmosphère spirituelle, l'inventivité rythmique et l'énergie intense des cérémonies que nous avons pu vivre à Cuba qu'il nous tenait à cœur de retranscrire de manière personnelle et originale. En 2022, 3 résidences de création en partenariat avec des salles de spectacles nous ont permis d'élaborer notre nouveau répertoire. Nous l'avons rôdé sur scène avec un bon paquet de concerts en Ile-de-France et en Provence, durant lesquels nous avons exploré nos compositions, toujours prêt.es à improviser ensemble de nouveaux virages. Nous avons aussi invité des musiciens incroyables, comme le percussionniste cubain Barbarito « Machito » Crespo. Notre premier album trouve un bel écho avec des dates à venir au festival Jazz à Vienne, à la Flèche d'Or, au Tamanoir, à la Dynamo... et une release party au Studio de l'Ermitage à Paris. Titres interprétés au grand studio- Peze Café Live RFI- Lalubanche, extrait de l'album Latopa - Obatala Live RFI.Line Up : Thomas Celnik, direction artistique, claviers & percussions ; Julien Catherine, batterie & percussions ; Cyprien Corgier, chant lead & percussions ; Syrielle Guignard, chant & percussions ; Waly Loume, multi percussions ; Hamza Touré, saxophone ténor, flûte & clarinette basse ; Antonin Pauquet, basse ; Sophye Soliveau, chant lead.Son : Benoît Letirant & Matthias Taylor.► album Latopa (InOuïe Distribution 2023). Concerts à venir- Mai 2023, à La Dynamo-Pantin- 7 juillet, Jazz à Vienne.(Rediffusion).
À l'occasion de la sortie de Saturn 63, Seb Martel est l'invité de la #SessionLive pour raconter sa folle aventure parmi les guitares de collection au Musée de la musique à Paris. Une idée court dans le parcours et la discographie de Seb Martel, l'un des guitaristes les plus passionnants et néanmoins méconnus de la scène hexagonale. Cette idée, c'est qu'un instrument peut, et doit, continuellement réinventer une musique, déployer de nouvelles textures, amener de nouvelles nuances. C'était évident dans ses albums enregistrés en solitaire : Ragalet en 2003, Coitry? en 2007. C'était perceptible dans ses productions collectives (Vercoquin, Olympic Gramofon, Las Ondas Marteles) ou ses expériences en tant que musicien de studio (pour -M-, Alain Chamfort, Femi Kuti ou Camille). C'est tout aussi frappant à l'écoute de son nouvel album, Saturn 63, nommé en référence au dernier modèle de guitare électrique découvert lors d'une collaboration avec le Musée de la Musique. Ce troisième long-format, ouvertement porté sur l'expérimentation, est effectivement le fruit d'une longue réflexion, rendue possible à la faveur d'une collaboration entre la Philharmonie de Paris et InFiné : entamée avec «InBach» d'Arandel, celle-ci se poursuit aujourd'hui à travers un disque entièrement pensé à la guitare, un instrument relativement peu mis en avant au sein du catalogue du label français.Pendant plusieurs mois, Seb Martel a ainsi eu accès à la fastueuse collection de guitares électriques abritée par le Musée de la Musique. Là, laissé seul dans ces couloirs remplis à ras-bord d'instruments d'une grande rareté, et donc précieux, le Français a pu puiser dans les sonorités d'autres époques, d'autres continents, s'émanciper des formes convenues, bondir d'un genre à l'autre et s'associer à d'autres passionnés de la six-cordes. C'est ainsi qu'on retrouve -M-, jamais le dernier pour délaisser le format radio et aller vers des chemins moins balisés ; Vincent Ségal, dont l'éclectisme et le sens de l'exploration sonore n'est plus à prouver ; Mathieu Boogaerts, toujours partagé entre son goût pour la chanson et l'artisanat, mais aussi Martin Gamet, repéré chez Camille. La présence de ses nombreux invités ne doit pas faire oublier la belle et grande ambition de Seb Martel : mettre en lumière les nombreuses guitares qui peuplent l'obscurité des sous-sols du musée, des plus prestigieuses exhibées en vitrines aux plus humbles, en passant par les plus mal-en-point. Chaque son, chaque rythme, chaque texture de Saturn 63 provient ainsi de ces guitares, manipulées et triturées dans l'idée d'élargir les perspectives, de tourner le dos au confort des mélodies rapidement identifiables et de convoquer tout ce qu'il a pu jouer, écouter, apprendre, penser et ressentir en trente années de pratiques et de projets en tout genre.Rappelons que Seb Martel, né en 1975, s'est vu offrir sa première guitare par son père. Il avait 17 ans et se découvrait alors une passion, un perfectionnisme et des perspectives, alternant les œuvres musicales et les projets transversaux (pour du théâtre ou de la danse, notamment). Depuis, ce qu'il cherche à démontrer semble pouvoir tenir en trois points. Tout d'abord, par un procédé aussi audacieux qu'admirable : que la pratique de la guitare se doit d'être rythmée par des conceptions contrastées et exploratrices. « Comment réinventer la mélodie ? », questionnent en creux les quatorze compositions réunies sur Saturn 63.Le deuxième point est celui de la liberté. Il en a fait une ligne de vie, une ligne de fuite. Tout au long de ces cinquante minutes, le Français passe allégrement du rock à la musique industrielle, de la relecture de classiques d'Elvis Presley («Blue Suede Shoes») à des incartades pop du plus bel effet («My Best Friend»), sans se soustraire une seconde au cadre rigide des barrières stylistiques. La dernière question que pose Saturn 63, c'est celle de la filiation. Derrière la recherche de sonorités inédites, il n'est finalement question que de ça : l'héritage, tout ce legs laissé par ces guitares, chargées d'histoire et pourtant dénuées de toute nostalgie lorsqu'elles sont entre les mains d'un amoureux de la mélodie tel que Seb Martel. «Cet album n'existe que grâce à l'aide des équipes du Musée de la Musique, précise Alexandre Cazac, co-fondateur d'InFiné. Elles ont su réunir les conditions pour que Seb Martel puisse venir découvrir, puis essayer toutes les guitares du musée, mais aussi celles, nombreuses, qui sont cachées au fin fond des réserves.» Tout se passe en réalité comme si celles-ci n'avaient jamais pris la poussière, comme si la singularité de leur son était mise au service d'une ambition plus grande encore, en équilibre stable entre dissonances et richesse instrumentale, entre délicatesse et prouesses techniques, entre minimalisme et mélodies savamment orchestrées.Il faut donc savoir gré à Seb Martel d'avoir su maintenir une ligne cohérente entre ces multiples instruments et d'avoir capturé, sinon l'esprit, du moins l'ambiance de ces longues et méticuleuses semaines de recherche sans pour autant tendre vers l'abscons. Saturn 63, c'est une proposition musicale, humble et pourtant courageuse, chercheuse et pourtant accessible, mais c'est aussi et surtout l'œuvre d'un artiste qui est parvenu à mettre en forme une belle musicalité, sans prétention, ni snobisme. Pensons à Heavenly, sorte de complainte minimaliste portée par les murmures de Martin Gamet et le chant spectral de la talentueuse Sabrina Bellaouel. Pensons à Soul Kiss, une mélodie tout en contrastes, aussi épurée que saisissante, soyeuse que mélancolique : à chaque fois, il n'y a pas une seule note de trop, uniquement des pas de côté, effectués aux côtés d'interprètes de prestige (Cindy Pooch, Vic Moan, Camille), justement là pour harmoniser le propos, humaniser des intentions et des idées qui, chez d'autres, sonneraient indigestes. Il faut en effet écouter des titres comme Balulow, That Yongë Child ou Blue Suede Shoes, nettement plus angoissante et redevable au blues que la version originale, pour mesurer la poésie des compositions de Seb Martel, jamais démonstratives, toujours expressives, perpétuellement sereines. Elles sont l'œuvre d'un artiste sensible, en quête d'épure, dont Saturn 63 vient cristalliser le savoir-faire musical en même temps que la capacité à faire naître des mélodies d'une extrême beauté, hors du temps et de ses emballements éphémères.La #SessionLive sera agrémentée d'interviewes d'Alexandre Girard-Muscagorry, conservateur au Musée de la Musique, Mr Martel père, Vincent Segal, violoncelliste, réalisées par Elodie Maillot.Titres interprétés au Grand studio- Seventy, Live RFI- Blue Suede Shoes, extrait de l'album Saturn 63- My Best Friend, Live RFI voir le clip - Trust, single Sabrina Bellaouel- Future Talk, extrait de l'album Saturn 63. Line Up : Seb Martel, guitare, voix, Sabrina Bellaouel, chantSon : Jérémie Besset et Benoît Letirant.► Album Saturn 63 (InFiné 2022).(Rediffusion du 27 novembre 2022). EPK Saturn 63 Seb Martel à lire sur RFI Musique Guitar Eros, film de Paul Ouazan.
M
Canciones del último disco de Tom Zé 'Língua brasileira': 'Unimultiplicidade', 'Hy-Brasil terra sem mal', 'Pompéia - piche no muro nu', 'San Pablo, San Pavlov, San Paulandia' y 'Clarice'). También canciones del último disco de Zé Miguel Wisnik, 'Vão', como 'O jequitibá' -con Ná Ozzetti-, 'Chorou e riu' -con Mônica Salmaso-, 'Romã' -con Marina Wisnik- o 'Eu disse sim'. Abre Zé Paulo Becker con 'Outro mundo', 'Minas dos tambores' y 'A viagem de volta', de su disco 'Outro mundo', y cierran Ballaké Sissoko, Vincent Segal, Émile Parisien y Vincent Peirani con 'Izao' de su disco 'Les égarés'. Escuchar audio
Par ses choix esthétiques, par son ouverture musicale, par son jeu reconnaissable entre tous, le saxophoniste Emile Parisien s'est révélé dès le début des années 2000 comme une des grandes personnalités actuelles du jazz français. Il a intégré quelques années plus tôt, en 1993, la première promotion de la classe de jazz du collège de Marciac, où il a croisé quelques personnalités qui resteront des amis tout au long de son parcours, comme la chanteuse Leïla Martial, qu'il accompagne parfois comme sideman. On l'a vu très jeune sur la scène du festival de Marciac, notamment au côté de Wynton Marsalis. Mais Emile Parisien a également étudié la musique au conservatoire de Toulouse, où il s'est confronté aux répertoires classique et contemporain. Ses nombreuses collaborations et ses formations lui font explorer différentes facettes du jazz. Sans rejeter l'histoire, Emile Parisien adopte un regard résolument moderne et revendique un jazz de création. Émile Parisien rencontre Guillaume Kosmicki à l'occasion de deux projets d'actualités : Métanuits avec Roberto Negro autour du premier quatuor de Gyorgy Ligeti, dont l'enregistrement sortira le 31 mai 2023 chez Act, et le nouvel album Les égarés avec Vincent Segal, Ballaké Sissoko et Vincent Peirani, paru le 31 mars 2023 chez NØ FØRMAT.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Del nuevo disco de Adriana Calcanhotto 'Errante', que se publica hoy, las canciones 'Prova dos nove', 'Larga tudo', 'Pra lhe dizer', 'Horário de verão' y 'Reticências'. Ballaké Sissoko, Vincent Segal, Émile Parisien y Vincent Peirani firman 'Les égarés' con instrumentales como 'Ta nyé' o 'Izao'. Del disco 'Dream dancing' de la cantante canadiense Melissa Stylianou los clásicos 'It might as well be spring', 'Corcovado' y 'If you never come to me' (Inútil paisagem). Despide Gaia Wilmer Large Ensemble con 'Lôro' de Egberto Gismonti. Escuchar audio
durée : 00:54:14 - Sissoko, Segal, Peirani, Parisien - par : Alex Dutilh - Parution le 31 mars chez Nø Førmat des “Egarés” de Ballaké Sissoko, Vincent Segal, Vincent Peirani et Emile Parisien.
Gabriel Yared (37°2 le matin, Le talentueux Mr Ripley), Maurice Jarre (Lawrence d'Arabie, Docteur Jivago), Bruno Coulais (Microcosmos, Les Choristes), Alexandre Desplat (Harry Potter, The Grand Budapest Hotel) : par leur savoir et leur expérience, ces compositeurs partagent leur passion, tout en analysant leur profession. C'est en se replongeant dans des archives et en réunissant également les témoignages de cinéastes et de musiciens que ces entretiens inédits ont pu voir le jour. Ils nous permettent de revisiter le parcours singulier de ces compositeurs et de nous immerger dans leur univers artistique. Cette collection interroge les relations entre la musique et le cinéma, et permet de comprendre le processus de création. Pascale Cuenot part à la rencontre du violoncelliste Vincent Segal qui a travaillé avec Alexandre Desplat sur les films de Jacques Audiard.
Six decades separate Latvian guitarist Ella Zirina, who's 25, from Charles Lloyd who just turned 85. But the beauty of music is that obliterates any conventional notion of time and space, so here's a playlist that hops from country to country and from generation to generation in search of a beauty continuum. The playlist features Emile Parisien, Vincent Peirani, Vincent Segal, Baba Sissoko; Ella Zirina; Tineke Postma; Costanza Alegiani; Enzo Carniel, Hermon Mehari, Damien Varaillon, Stéphane Adsuar; Mario Costa; Rachel Therrien; Julian Lage; Charles Lloyd, Julian Lage, Zakir Hussain. Detailed playlist at https://spinitron.com/RFB/pl/17096840/Mondo-Jazz (from "Esperanza" onwards). Happy listening! Photo credit: Dave Stapleton
Ur "Utgående farkost". Första rad: Myran ska vara mitt totemdjur UPPLÄSNING: Therese Brunnander ÖVERSÄTTNING: Jonas Rasmussen När Ursula Andkjær Olsen debuterade vid millennieskiftet blev hon snabbt en portalfigur för den unga danska poesin: en utåtriktad 00-talsgeneration som lossade de språkliga tyglarna men också släppte in världen. Snart talades det om ett danskt poesiunder. Flerstämmigheten blev Ursula Andkjær Olsens signum, liksom gränslösheten, musikaliteten och en sprudlande lekfullhet. Även om tonen i de senare verken mörknat har hon fortsatt experimentera med poesins former i en systemdiktning med teman som ekonomi, kroppslighet, moderskap och förlust. I Utgående farkost talar ett diktjag som försöker göra sig av med mänskliga svagheter och förvandla sig till ett osårbart klot. Den senaste diktsamlingen Mitt smyckeskrin, som nominerades till Nordiska rådets litteraturpris 2021, skildrar det biologiska kretsloppet och tar upp ett rätt ovanligt litterärt motiv: klimakteriet.Ursula Andkjær Olsen har även skrivit dramatik och kammaroperor, och sedan 2019 är hon rektor för Forfatterskolen i Köpenhamn. Tre av hennes böcker finns översatta till svenska: Lulus sånger och tal (översättning Marie Pettersson, Rámus 2006), Utgående farkost (översättning Jonas Rasmussen, Rámus 2018) och Mitt smyckeskrin (översättning Jonas Rasmussen, Anti editör 2022).DIKTSAMLING: Utgående farkost (Rámus, 2017)MUSIK: Ballaké Sissoko: Musique de nuitEXEKUTÖR: Ballaké Sissoko, kora och Vincent Segal, cello
À l'occasion de la sortie de Saturn 63, Seb Martel est l'invité de la #SessionLive pour raconter sa folle aventure parmi les guitares de collection au Musée de la musique à Paris. Une idée court dans le parcours et la discographie de Seb Martel, l'un des guitaristes les plus passionnants et néanmoins méconnus de la scène hexagonale. Cette idée, c'est qu'un instrument peut, et doit, continuellement réinventer une musique, déployer de nouvelles textures, amener de nouvelles nuances. C'était évident dans ses albums enregistrés en solitaire : Ragalet en 2003, Coitry? en 2007. C'était perceptible dans ses productions collectives (Vercoquin, Olympic Gramofon, Las Ondas Marteles) ou ses expériences en tant que musicien de studio (pour -M-, Alain Chamfort, Femi Kuti ou Camille). C'est tout aussi frappant à l'écoute de son nouvel album, Saturn 63, nommé en référence au dernier modèle de guitare électrique découvert lors d'une collaboration avec le Musée de la Musique. Ce troisième long-format, ouvertement porté sur l'expérimentation, est effectivement le fruit d'une longue réflexion, rendue possible à la faveur d'une collaboration entre la Philharmonie de Paris et InFiné : entamée avec «InBach» d'Arandel, celle-ci se poursuit aujourd'hui à travers un disque entièrement pensé à la guitare, un instrument relativement peu mis en avant au sein du catalogue du label français. Pendant plusieurs mois, Seb Martel a ainsi eu accès à la fastueuse collection de guitares électriques abritée par le Musée de la Musique. Là, laissé seul dans ces couloirs remplis à ras-bord d'instruments d'une grande rareté, et donc précieux, le Français a pu puiser dans les sonorités d'autres époques, d'autres continents, s'émanciper des formes convenues, bondir d'un genre à l'autre et s'associer à d'autres passionnés de la six-cordes. C'est ainsi qu'on retrouve -M-, jamais le dernier pour délaisser le format radio et aller vers des chemins moins balisés ; Vincent Ségal, dont l'éclectisme et le sens de l'exploration sonore n'est plus à prouver ; Mathieu Boogaerts, toujours partagé entre son goût pour la chanson et l'artisanat, mais aussi Martin Gamet, repéré chez Camille. La présence de ses nombreux invités ne doit pas faire oublier la belle et grande ambition de Seb Martel : mettre en lumière les nombreuses guitares qui peuplent l'obscurité des sous-sols du musée, des plus prestigieuses exhibées en vitrines aux plus humbles, en passant par les plus mal-en-point. Chaque son, chaque rythme, chaque texture de Saturn 63 provient ainsi de ces guitares, manipulées et triturées dans l'idée d'élargir les perspectives, de tourner le dos au confort des mélodies rapidement identifiables et de convoquer tout ce qu'il a pu jouer, écouter, apprendre, penser et ressentir en trente années de pratiques et de projets en tout genre. Rappelons que Seb Martel, né en 1975, s'est vu offrir sa première guitare par son père. Il avait 17 ans et se découvrait alors une passion, un perfectionnisme et des perspectives, alternant les œuvres musicales et les projets transversaux (pour du théâtre ou de la danse, notamment). Depuis, ce qu'il cherche à démontrer semble pouvoir tenir en trois points. Tout d'abord, par un procédé aussi audacieux qu'admirable : que la pratique de la guitare se doit d'être rythmée par des conceptions contrastées et exploratrices. « Comment réinventer la mélodie ? », questionnent en creux les quatorze compositions réunies sur Saturn 63. Le deuxième point est celui de la liberté. Il en a fait une ligne de vie, une ligne de fuite. Tout au long de ces cinquante minutes, le Français passe allégrement du rock à la musique industrielle, de la relecture de classiques d'Elvis Presley («Blue Suede Shoes») à des incartades pop du plus bel effet («My Best Friend»), sans se soustraire une seconde au cadre rigide des barrières stylistiques. La dernière question que pose Saturn 63, c'est celle de la filiation. Derrière la recherche de sonorités inédites, il n'est finalement question que de ça : l'héritage, tout ce legs laissé par ces guitares, chargées d'histoire et pourtant dénuées de toute nostalgie lorsqu'elles sont entre les mains d'un amoureux de la mélodie tel que Seb Martel. «Cet album n'existe que grâce à l'aide des équipes du Musée de la Musique, précise Alexandre Cazac, co-fondateur d'InFiné. Elles ont su réunir les conditions pour que Seb Martel puisse venir découvrir, puis essayer toutes les guitares du musée, mais aussi celles, nombreuses, qui sont cachées au fin fond des réserves.» Tout se passe en réalité comme si celles-ci n'avaient jamais pris la poussière, comme si la singularité de leur son était mise au service d'une ambition plus grande encore, en équilibre stable entre dissonances et richesse instrumentale, entre délicatesse et prouesses techniques, entre minimalisme et mélodies savamment orchestrées. Il faut donc savoir gré à Seb Martel d'avoir su maintenir une ligne cohérente entre ces multiples instruments et d'avoir capturé, sinon l'esprit, du moins l'ambiance de ces longues et méticuleuses semaines de recherche sans pour autant tendre vers l'abscons. Saturn 63, c'est une proposition musicale, humble et pourtant courageuse, chercheuse et pourtant accessible, mais c'est aussi et surtout l'œuvre d'un artiste qui est parvenu à mettre en forme une belle musicalité, sans prétention, ni snobisme. Pensons à Heavenly, sorte de complainte minimaliste portée par les murmures de Martin Gamet et le chant spectral de la talentueuse Sabrina Bellaouel. Pensons à Soul Kiss, une mélodie tout en contrastes, aussi épurée que saisissante, soyeuse que mélancolique : à chaque fois, il n'y a pas une seule note de trop, uniquement des pas de côté, effectués aux côtés d'interprètes de prestige (Cindy Pooch, Vic Moan, Camille), justement là pour harmoniser le propos, humaniser des intentions et des idées qui, chez d'autres, sonneraient indigestes. Il faut en effet écouter des titres comme Balulow, That Yongë Child ou Blue Suede Shoes, nettement plus angoissante et redevable au blues que la version originale, pour mesurer la poésie des compositions de Seb Martel, jamais démonstratives, toujours expressives, perpétuellement sereines. Elles sont l'œuvre d'un artiste sensible, en quête d'épure, dont Saturn 63 vient cristalliser le savoir-faire musical en même temps que la capacité à faire naître des mélodies d'une extrême beauté, hors du temps et de ses emballements éphémères. La #SessionLive sera agrémentée d'interviewes d'Alexandre Girard-Muscagorry, conservateur au Musée de la Musique, Mr Martel père, Vincent Segal, violoncelliste, réalisées par Elodie Maillot. Titres interprétés au Grand studio - Seventy, Live RFI - Blue Suede Shoes, extrait de l'album Saturn 63 - My Best Friend, Live RFI voir le clip - Trust, single Sabrina Bellaouel - Future Talk, extrait de l'album Saturn 63. Line Up : Seb Martel, guitare, voix, Sabrina Bellaouel, chant Son : Jérémie Besset et Benoît Letirant. ► Album Saturn 63 (InFiné 2022). EPK Saturn 63 Seb Martel à lire sur RFI Musique Guitar Eros, film de Paul Ouazan.
Transhumance estivale avec chamanisme de l'arctique, guitar hero saturnien, duoud électro méditerranéen, éthiojazz, raconteur d'histoires dakaroises… L'été est vaste... Playlist : - Lass (Sénégal) Bumayé (album Bumayé, Chapter Two/Wagram 2022) - Torgeir Vassvik (Norvège) Her Neck (album Gàkti, Grappa 2019) - Seb Martel (France) Soul Kiss Feat. Vincent Segal et Vic Moan (album Saturn – 63, InFiné 2022) - Monophonics (Usa) Sage Motel (album Sage Motel / Colemine Rd 2022) - Kutu (France/Éthiopie) Baamet Beal (album Guramayle, Full Rhizome 2022) - Oum & M Carlos (Maroc/Cuba) Confusion (album Hals, MDC / Believe 2022) - Selman Faris (Turquie) Yeni Gün (album Neva, Kiraz 2022) - Noori & his Dorpa Band (Soudan) Saagama (album Beja Power, Ostinato Rd 2022) - Pilani Bubu (Af_Sud) Mama Ka Sibongile (album Folklore, Bupila Publishing 2022) - Madeleine et Salomon (France) Ma Fatsh Leah (album Eastern Spring, Tzigart 2022) - DuOud (France/Algérie/Tunisie) La Vida (album Menshen / Accords Croisés 2022) - Bibi Tanga & The Selenites (Fr/Rép. Centrafrique) Kindagoso (album The Same Tree/Inlassable/Baco 2022).
SOLENOÏDE, émission de 'musiques imaginogènes' diffusée sur 30 radios dans le monde
Solénoïde (18.07.2022) - Avec cette mission 186, le merveilleux et l'inattendu s'inviteront une nouvelle fois dans Solénoïde ! A Paris, ELEK TRAUM nous inculquera sa science orientaliste du dub par le biais de prospections en zones sahariennes, égyptiennes et turques. Une expérience empreinte de cosmopolitisme urbain autant que de mysticisme indien. Trio originaire de Lyon composé d'un saxophoniste, d'un claviériste et d'un batteur, LUNATIC TOYS explorera toute la gamme de timbres et couleurs de ses instruments en créant des compositions visuelles et évocatrices. Entre Bamako et Paris, la kora de BALLAKE SISSOKO et le violoncelle de VINCENT SEGAL dialogueront comme jamais, pour conquérir de savoureux espaces de libertés favorisant des détours par le jazz, le Brésil et même d'étonnantes embardées tziganes et flamenco. Et enfin, le duo italien OZMOTIC et le guitariste autrichien CHRISTIAN FENNESZ oeuvreront à de pointilleuses synergies entre jazz, procédés électroniques et field recordings.
Le duo Bonbon Vodou sort son 2ème album Cimetière Créole. La promesse des délices du sucre et la crainte du piment occulte. Le contraste est prononcé, à l'image du Bonbon Vodou. Le Bonbon Vodou, c'est Oriane Lacaille et JereM, deux parfums qui se complètent pour n'en faire qu'un. Elle est issue d'une famille de musiciens réunionnais, il est fils de… psychiatres lacaniens. De la France au Canada, en passant par La Réunion, le duo a donné plus de 150 concerts en trois ans. Le Bonbon Vodou, dès les premiers contacts avec les papilles auditives, fait ressentir les pulsations de sa rythmique épurée et pourtant prégnante. Caisse en fer blanc et charley en sac plastique, sur sa batterie en exemplaire unique, Oriane l'a travaillée ; avec sa guitare au corps de bidon d'huile, JereM l'a finement recouverte de mélodies. Des histoires à deux voix, qui combinent, pétillent et explosent. Des poèmes, du sarcasme. Une nostalgie joyeuse et festive, à l'image du cimetière marin de la baie de Saint-Paul, île de La Réunion. Les carrés de terre couverts de fleurs multicolores y ont remplacé les stèles de pierre. Supposé sombre, le lieu fourmille de vie prête à renaître encore et toujours. Une façon de célébrer la fin comme un début, de rire dans la tristesse. Croqué jusqu'en son centre, c'est là que mène le Bonbon Vodou. Dans ce champ du repos éternel, point de départ de ce deuxième album. Sur place, c'est entouré de figures musicales de l'île que le duo s'est offert des subtilités gustatives du sega et du mayola. Les notes d'accordéon de René Lacaille, le père d'Oriane, la voix de Danyèl Waro. Mais aussi des percussions - le kayamb évidemment ! - et, dans la tradition locale, le souffle des orchestres en cuivres. Piers Faccini à la réalisation de plusieurs titres, c'est à Jean Lamoot (Noir Désir, Bashung, Salif Keïta…) qu'est revenu le travail décisif de l'enregistrement et du mix qui donne au Bonbon Vodou sa saveur définitive, sa douceur et son acidité. Enregistré entre la France et l'île volcanique, battu par l'air de l'océan Indien, l'album transforme la chanson française en succulence créole. Dans ce Cimetière Créole, Bonbon Vodou invoque les divinités occultes, danse avec elles, voyage, célèbre la vie et le moment présent, gorgé du sucre qui adoucit les moments les plus amers. Car, même avec un pied dans la tombe, on peut danser de l'autre. Bonbon Vodou chaîne Youtube. Session Live au Grand studio RFI De colère Bonbon Vodou Live RFI Fonkèr voir le clip Suiv Amoin mon dalon (suis-moi mon pote) Bonbon Vodou Live RFI. Musiciens - Oriane Lacaille, chant, percussions - Jérémie Boucris, chant, guitare. Ingés son : Benoît Letirant, Mathias Taylor. Playlist Bonbon Vodou - Piers Faccini Dunya audio - René Lacaille, Vincent Segal, Danyel Waro Ti Cordéon audio - Laura Cahen La complainte du soleil clip - Sages comme des sauvages Quasiment Parfait audio.
La 1ère artiste est Emmanuelle Parrenin pour la sortie de son 3è album Targala, La Maison Qui n'En Est Pas Une (Johnkôôl Records). Emmanuelle Parrenin a toujours été une collecteuse de sons : elle apprend la musique de façon clandestine et instinctive en reproduisant sur un piano les mélodies qu'elle entend s'échapper de la maison familiale, où la musique résonne de partout : son père dirige le Quatuor Parrenin, et sa mère est professeure de harpe. En 1978, elle sort Maison rose, synthèse de dix ans de parcours folk et d'exploration des sonorités traditionnelles. En 1990, suite à un grave accident, elle devient sourde. Elle guérit en rééduquant ses oreilles par les sons de sa voix et la résonance de ses instruments. Au gré de ses voyages, elle collecte toutes sortes d'instruments de guérison et s'intéresse aux chants médecine et à toutes les techniques traditionnelles qui exploitent la dimension thérapeutique du son. En 2011, trente ans après Maison rose, elle enregistre Maison cube qui poursuit l'aventure folk telle qu'elle l'a toujours conçue : mâtinée de psychédélisme, de jazz et de chamanisme. Les années 2011-2012 marquent sa rencontre avec les musiques électroniques : Emmanuelle multiplie alors les collaborations avec des artistes comme Étienne Jaumet, Eat Gas, Vincent Segal, Pierre Bastien, Detlev Weinreich alias Tolouse Low Trax et et Colin Johnco, qui a produit l'album et qui fait des samples et effets... Son chemin croise celui de Colin Johnco, en 2017, lors d'un concert où il est invité, au débotté, à mettre des effets sur les variations instrumentales d'Emmanuelle. De là, l'envie de créer ensemble prend forme et de rencontres en improvisations, ils dessinent peu à peu les contours d'un projet commun. Emmanuelle à la composition, aux instruments et à la voix, Colin aux effets et à la production. Le dernier chapitre de la trilogie des Maisons s'appelle Targala, la maison qui n'en est pas une. Inspirée en partie par son voyage aux portes du désert, où Emmanuelle s'est retrouvée bloquée au début du confinement. Elle finira par y devenir amie avec le paysage, les pierres et le sable, en constant changement. Un disque audacieux et hors du temps, qui nous emmène dans des méandres psychédéliques, pour revenir à des moments fragiles et acoustiques. Entre un plongeon sensoriel abyssal et une comptine murmurée au creux de l'oreille. On y retrouve Étienne Jaumet et Cosmic Neman du groupe Zombie Zombie, Eat G, Paulie Jan, Peter Combard, Léo Margue, Quentin Rollet, Gaspar Claus et Philippe Foch. Pour info, la réalisatrice Marie-Elise Beyne a fait un documentaire sur elle "D'une maison l'autre" qui a été projeté au festival FAME à Paris, à la Gaîté Lyrique. L'autre invitée s'appelle Lehna. Elle présente son album Ligne O (Inouïe Distribution). Une voix, des chansons qui évoquent Lhasa, Bird On A Wire, ou Joan Baez, dans un album chanté en anglais, en français et en espagnol. Lehna voyage. Sur son 1er opus, Valparaiso Bay, la compositrice-interprète s'accompagnait à la guitare, au violon et au charango. Cette fois-ci, elle s'est entourée d'une nuée de talentueux musiciens pour un album collectif. Cordes, cuivres, voix et percussions nous entrainent sur la ligne O, cette ligne de bus emblématique de la ville portuaire de Valparaiso au Chili, qui devient peu à peu une ligne d'horizon. Dans son écriture comme dans son interprétation, Lehna écarte tout artifice pour se concentrer sur l'émotion, le souffle, la main serrée très fort. Qu'elle chante en anglais, en espagnol, en français ou en roumain, elle nous parle de façon intime, pudique et vibrante à la fois. Il est question d'un être aimé, de la solitude, de la mémoire, de l'errance… Autant de préoccupations liées à une sincérité absolue. Le contraste entre une écriture folk dépouillée et la richesse des arrangements provoque une merveilleuse brèche dans le temps qui s'écoule. Lehna voyage et nous emmène sur la plus belle des lignes de bus : une ligne où les passagers conversent intensément et contemplent ensemble la beauté du monde. Titres interprétés - La Rêvelinière, Live RFI Emmanuelle Parrenin - Cosecha, Live RFI Lehna voir le clip - Puise, extrait de l'album Targala, la maison n'en est pas une d'Emmanuelle Parredin - The Tide, Live RFI de Lehna - Entre Moi, Live RFI d'Emmanuelle Parrenin - Si Va Le Monde, extrait de l'album Ligne O de Lehna. Musiciennes - Emmanuelle Parrenin, voix, épinette - Eat Gas, guitare, claviers - Lehna, voix, guitare, charango. Son : Fabien Mugneret & Mathias Taylor.
Samira Ahmed takes a tour of the Haworth Parsonage to consider the closed world of the Brontë siblings, and the how their imaginative childhood games fed into their writing. Novelists AS Byatt and Sophia McDougall, and actor Tom Burke who plays Mr Rochester in the new Radio 4 adaptation of Jane Eyre, discuss the enduring appeal of the Brontës' characters.Michael Carlson reviews Truth, starring Robert Redford and Cate Blanchett, in which an investigative team at CBS News comes under fire for possible inaccuracies. The film is based on television news producer Mary Mapes' memoir Truth and Duty: The Press, the President and the Privilege of Power.Malian kora player Ballaké Sissoko and French cellist Vincent Ségal recorded their album Musique de Nuit last year. Before they begin their tour of the UK, they discuss how they shunned the music studio, choosing instead to record on a Bamako rooftop.Presenter Samira Ahmed Producer Dixi Stewart.
Here's another entry in the Sunday Morning Music series. This follows the template fo earlier mixes - mostly instrumental, some vocals, some jazz, some old some new. I called it Fall Back because it was intended to be posted last weekend when daylight saving came to an end but stuff always seems to get in the way. My favorite cut in the mix is "Art Decade" by Dylan Howe from his excellent album, "SUBTERRANEAN - New Designs On Bowie's Berlin." The album is a set of jazz covers of Bowie's Berlin instrumentals and it's awesome. You can get it on Bandcamp here... SUBTERRANEAN - New Designs On Bowie's Berlin. The King Crimson instrumental is from the Elements tour box set which I picked up when I saw Crimson in Madison. It was easily one of the best shows I've ever seen. Ther music has been such a part of my life for such a long time that at times the music was almost overwhelming. I nearly cried when they played Schizoid Man for the encore. Other excellent new music in this mix comes from Bill Frisell, Piers Faccini and Vincent Segal, Daniel Lanois and one of my favorite ambient albums of the year, "Headspace" by Tonepoet, which you can find here... Headspace. Enjoy T R A C K L I S T : 00:00 Bill Frisell - Lift Off 02:00 Dylan Howe - Art Decade(Bowie cover) 06:27 King Crimson - Fallen Angel(instrumental) 07:56 Steve Tibbetts - Kuladzokpa 09:05 Piers Faccini and Vincent Segal - The Closing of Our Eyes 11:25 Tonepoet - With a Whisper It's Gone 14:30 Bill Frisell - Reflections from the Moon 17:35 The Antlers - Parade 22:05 Land Observations - From the Heights of the Simplon Pass 26:35 Masayoshi Fujita - Snowstorm 29:50 Hopper and Gowen - Morning Order 36:15 El Fog - Flip and Dub 40:28 Daniel Lanois - Iceland 42:52 Devotchka - The Winner Is 45:53 Mahavishnu Orchestra - You Know You Know 50:30 The Six Parts Seven - Now Like Photographs 54:44 Islands of Light - Praeludium 56:15 Wave Temples - Birds of the Looking Jar No. 3 56:30 Alejandro Franov - Pasando el Mar 1:00:05 end