French musician and actor
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Le 14 décembre 1981, Serge Gainsbourg s'offre le manuscrit de La Marseillaise signé par Rouget de Lisle en personne pour 135.000 francs lors d'une vente aux enchères... Allons z'enfants de la patrie, écoutons "Aux armes et cætera" par Serge Gainsbourg. Ecoutez Le tube de la matinale avec Vincent Perrot du 14 décembre 2025.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Ensemble, ils sont un univers entier de poésie et de sensualité. Serge Gainsbourg et Jane Birkin... Melody Nelson et l'homme à la tête de chou. Pour eux, aimer c'est sublimer. Sublimer l'autre, sublimer leur amour en chanson. Un podcast Bababam Originals Ecriture et voix : Alice Deroide Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Dans cette toute nouvelle enquête on prend la direction du Calvados pour un drame policier à la confluence des genres, entre western et vigilante movie, porté par un Jean Gabin taiseux en patriarche paysan face aux trafiquants de drogue pour protéger sa famille et mis en scène par un Pierre Granier-Deferre toujours solide et qu'il serait grand temps de réhabiliter définitivement avec le superbe La Horse réalisé en 1970 !Et c'est un véritable privilège que de recevoir l'un de nos meilleurs réalisateurs français en la personne de Fred Cavayé (Pour Elle, A bout portant, Mea Culpa, Radin !, Le Jeu, Adieu Mr Haffmann, Les Chèvres et bientôt Les Misérables) pour venir nous en parler, évoquer le cinéma de Pierre Granier-Deferre qu'il aime tant et qu'il défend et livrer sa propre approche artisanale de la mise en scène via son parcours. Retrouvez la photo signalétique de l'invité en début d'émission ainsi que les complices (un film dans le même giron) en toute fin de podcast. Avec dans ce podcast un retour sur Un dossier rondement mené par Rafael Lorenzo.
Julien Clerc était l'invité exceptionnel de l''émission "60 minutes chrono" sur Nostalgie. Le chanteur revient sur son nouvel album "Une vie", sa tournée 2026-2027 et partage ses anecdotes inédites avec des icônes comme Serge Gainsbourg, Renaud et Johnny Hallyday.
Plongez dans l'univers musical des années 60, 70 et 80 avec Ombline Roche dans Les Enfants d'Europe 1. Entre archives inédites et tubes mythiques, cet épisode vous fait voyager à travers trois décennies emblématiques. De Véronique Sanson à Daniel Balavoine, en passant par Michel Polnareff, Peter Frampton et Otis Redding, découvrez des moments cultes, des anecdotes surprenantes et des sons qui ont marqué l'histoire.À retenirIcônes et tubes légendaires : Véronique Sanson, Daniel Balavoine, Michel Polnareff, Otis Redding, Serge Gainsbourg.Archives Europe 1 : conseils mode des années 60, leçon de twist par Richard Anthony, émission culte Tout peut arriver.Innovations musicales : Peter Frampton et la talkbox, précurseur du vocodeur.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Tous les jours, entre 14h et 15h, Ombline Roche vous fait revivre la musique des années 1950 à la fin des années 1980 !Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
#onderoad oggi è a Parigi. La bellezza di poterci tornare a bordo di un TGV. Le geografie parigine di Serge Gainsbourg. Il Bataclan oggi e altre mete musicali raccontate da Veronica Gennari. Le donne del Pantheon de Paris. Gli sforzi di Parigi per cercare di diventare una green city... A cura di Claudio Agostoni. #visitparis #explorefrance
L'invité culture est le journaliste Didier Varrod, directeur musical de Radio France. Il publie La chanson française, un peu, beaucoup, passionnément. aux éditions Le Robert. Une balade en 21 chapitres dans l'histoire de la chanson française. RFI : La chanson française, un peu, beaucoup, passionnément, c'est le titre de l'ouvrage en forme de déclaration d'amour que vous consacrez à votre passion, qui est aussi celle de beaucoup de gens dans le monde pour la chanson française. Il compte 21 chapitres, 21 moments qui retracent l'histoire moderne de cette chanson. Et en vous lisant, on comprend une chose essentielle : cette chanson française est aussi le miroir de la société dans toutes ses dimensions, ses revendications, ses soubresauts et ses crises. Didier Varrod : Contrairement à ce qu'avait dit Serge Gainsbourg sur un plateau de télévision, j'ai toujours pensé que la chanson était un art majeur, même si ce n'est pas un art académique. Je comprends la nuance gainsbourienne qui consiste à dire que pour faire de la peinture, il faut un apprentissage académique, il faut connaître toute l'histoire de la peinture, mais pour moi, la chanson m'a élevé « au grain ». C'est vrai que la littérature, les livres, le cinéma, ont été importants, mais la chanson a été une sorte de tuteur qui m'a accompagné dans mon éducation, dans mes prises de conscience, dans mes émotions et dans mon identité. Je pense que c'est comme ça pour beaucoup de Françaises et de Français et de gens dans le monde entier, d'ailleurs. Parce que la musique est « un cri qui vient de l'Intérieur », comme disait Bernard Lavilliers. C'est un terrain de jeu commun, un terrain qui fabrique du bien commun, du vivre-ensemble. Pour moi, c'est aussi une langue. Le français est peut-être ma première langue maternelle, mais la chanson française, en quelque sorte, est une deuxième langue. Elle m'a permis de communiquer avec des gens. Elle m'a permis d'entrer dans l'intimité des artistes que j'ai rencontré. Pour moi, elle fait socle. Et, j'ai toujours pensé aussi que si demain il y avait une catastrophe nucléaire ou une catastrophe épouvantable, et que dans un endroit secret était protégés des disques et des vinyles, on pourrait alors comprendre ce qu'était la France des années 1950 à aujourd'hui, rien qu'à travers des chansons. C'est pour ça qu'elle a cette importance pour moi. Dans ce livre, vous partez souvent d'un cas particulier, d'une rencontre, d'une anecdote, pour exhumer une tendance générale dans la chanson française. Prenons le cas des rapports entre le monde politique et la chanson. Est-ce que les personnels politiques ont toujours courtisé les chanteurs et chanteuses ? A contrario, est-ce que les artistes ont eu besoin des politiques ? C'est un phénomène qui est apparu progressivement avec l'émergence de la société du spectacle pour reprendre les termes de Guy Debord. Il est vrai que dans les années 1950 et les années début des années 1960, les artistes, la chanson d'un côté et le monde politique, de l'autre, étaient deux territoires relativement distincts. Ce qui a changé, c'est qu'à la fin des années 1950 et au début des années 1960, il y a une nouvelle catégorie sociologique qui apparait : la jeunesse. Dans les années 1950 ou 1940, voire avant la guerre, il n'y avait pas d'adolescence. L'adolescence n'était pas considérée comme une catégorie sociale à l'instar des enfants et des adultes. Et souvent d'ailleurs, les artistes qui sont issus des années 1960 le racontent. Leur révolution, c'est ça. C'est la prise en compte tout d'un coup d'une catégorie nouvelle qui s'appelle la jeunesse, l'adolescence. Et pour le coup, elle arrive avec sa propre langue, ses propres désirs d'apparence, sa volonté de se distinguer par des vêtements, par la musique, et puis progressivement par du cinéma, puis dans les années 1980 avec la BD. Et ça, le monde politique le comprend... À partir du moment où cette catégorie est identifiée, elle devient attractive, et elle est convoitée par le personnel politique. D'autant plus avec l'instauration par Valéry Giscard d'Estaing (président de la France entre 1974 et 1981, NDLR) du droit de vote à 18 ans où, finalement, on sort de l'adolescence. Et on comprend que cette adolescence construit aussi les premières utopies, les premières convictions politiques. Je pense que ce qui a rapproché finalement le monde politique et le monde de la musique, c'est à la fois le courant des yéyés, la période de mai 1968, et aussi après les années s1970, la prise en compte de la jeunesse comme une véritable catégorie socioprofessionnelle. Et cette chanson française n'évolue pas en vase clos. Elle se fait la caisse de résonance des luttes de l'époque, des injustices, des combats. Il y a toujours eu une chanson d'auteur qui avait comme préoccupation de raconter le monde et de raconter en chanson quelles étaient les préoccupations sociales et politiques de leurs auteurs. Il y a eu, comme je le raconte dans le livre, des compagnons de route du Parti communiste français, notamment avec Jean Ferrat qui était un artiste extrêmement populaire à l'époque. À côté, il y avait des acteurs comme Yves Montand et Simone Signoret. Toute une sphère artistique très en lien avec le Parti communiste. Mais dans les années 1970, la France rattrape son retard dans la culture politique. John Fitzgerald Kennedy (président des États-Unis de 1961 à 1963, NDLR) est passé par là. Il a fait de sa campagne électorale, une campagne spectacle où le show business commençait à intervenir dans la vie politique américaine. Et du coup, Giscard, quand il arrive en 1974, applique un peu cette recette. Avec une volonté de resserrer les liens avec la sphère artistique. D'ailleurs, il vise les jeunes. Il fait fabriquer des t-shirts et il les fait porter aux artistes qui sont les plus populaires, les plus emblématiques. On a des photos de Claude François ou de Johnny Hallyday ou Sylvie Vartan avec le t-shirt « Giscard à la barre ». La chanson française se fait l'écho des revendications et des cris, enfin des revendications, des injustices, des combats. Dans les années 1970, il y a une nouvelle scène française, une nouvelle chanson française qui est une chanson d'auteur, portée par des auteurs, compositeurs, interprètes et non plus seulement par des interprètes qui se contentaient de faire des adaptations de standards américains ou anglais. Donc, à partir du moment où cette génération d'auteurs est arrivée, elle s'est inscrite dans la tradition française, celle de l'écrit qui dit quelque chose du monde, et qui existait déjà, du reste, dans les années 1920 ou 1930, avec des chanteurs qui utilisaient la chanson pour raconter à la fois leur intériorité, mais aussi leur relation au monde et leur volonté d'émancipation. Dans les années 1970, il y a la volonté d'accompagner un désir de changement, d'alternance. Il faut se remettre dans l'esprit une chose : à l'époque, les gens pensaient que l'alternance politique n'était qu'une utopie, qu'elle n'arriverait jamais. Dès lors, nous n'avions pour y croire que quelques enseignants qui nous enseignaient une vision alternative du monde. Et puis, nous avions les chanteurs. Renaud, Bernard Lavilliers, Alain Souchon, Daniel Balavoine qui exprimaient à travers leurs mots une conscience ouvrière, une volonté de changer le monde. Pour mon cas personnel, j'ai toujours pensé que les chansons de Renaud ont été bien plus efficaces que tous les cours d'éducation civique que je subissais à l'école. Quant à Balavoine, je le considère un peu comme un tuteur, un grand frère qui m'a appris la vie, qui m'a appris quel était le prix de l'émotion, qui m'a appris à « m'emporter pour ce qui m'importe », puisque c'était une des grandes phrases de Balavoine, « je m'emporte pour ce qu'il m'importe ». Alors, est-ce que pour autant les chansons changent le monde ? C'est Jean-Jacques Goldman qui a posé de façon assez judicieuse la question, sans réellement y répondre. Mais en tout cas, elles accompagnent les soubresauts politiques, elles accompagnent les mutations, et parfois, elles sont simplement la bande originale d'un moment. Chaque révolution à ses chansons. Dans ce livre, vous abordez aussi un chapitre très intéressant, c'est l'irruption du rap dans les années 1990 et la difficulté qu'a eue l'industrie musicale à intégrer le rap dans le champs de vision. Il a fallu le succès de MC Solaar, expliquez-vous, pour que finalement, on se rende compte que les banlieues avaient quelque chose à dire. Et elles le disaient d'une façon différente, mais qui était aussi de la chanson française. J'ai eu la chance de vivre personnellement ce moment. Je suis en 1991 appelé à la direction artistique de Polydor. Je ne suis pas un enfant du rap, loin de là. J'ai acheté quelques 45 tours de rap, Sugar Hill Gang qui tournait sur ma platine tout le temps. On commençait à voir des breakers comme Sydney à la télévision. Mais pour moi, c'était quand même un monde un peu étranger. Et quand j'arrive en 1991 chez Polydor, qui est vraiment le label très imprégné de chanson française, Serge Reggiani, Renaud, Maxime Le Forestier etc, il y a toute une nouvelle pop française qui émerge avec Niagara, Mylène Farmer, Patricia Kaas. Et au milieu, il y a une espèce de d'électron libre qui s'appelle MC Solaar, avec un projet hybride entre la chanson et le rap. Ce n'est pas tout à fait du rap au sens où on croit l'entendre, et ce n'est pas tout à fait de la chanson. Et de cette hybridité va naître effectivement une culture qui est celle du rap populaire qui va débouler sur les antennes de toutes les radios. Pourquoi l'industrie musicale a eu autant de mal à intégrer le rap dans ses raisonnements ? Parce que ces jeunes gens n'avaient jamais eu la chance d'être visibles, ni à la radio ni à la télé. Faut quand même rappeler que jusque dans les années 1980, il n'y a pas de « blacks » à la télé, il n'y a pas d'arabes à la télé. Et quand on les voit, c'est soit parce qu'il y a des émeutes, soit parce que tout d'un coup, il y a un élan collectif antiraciste. Donc tout d'un coup, cette jeunesse que l'on ne connaît pas arrive et remet en question la manière traditionnelle de faire la chanson. La chanson, ce n'est plus forcément un couplet, un refrain, un couplet, un refrain. Ça peut être un flow qui dure pendant trois minutes sans refrain. Ça peut être – oh scandale ! – l'arrivée du sampling dans cette musique. Et ce sampling déstabilise une partie des gens de la chanson française qui se disent « mais enfin, ils ne peuvent pas composer leur propre rythmique, ils ne peuvent pas employer un batteur et un bassiste pour créer une rythmique ! ». Et la chanson française a aussi refusé quelque part cette irruption de ce mode d'expression qui était nouveau, spontané, et aussi extrêmement écrit, mais dans une langue qui n'était pas tout à fait la langue académique. Et c'est vrai que finalement, Solaar a réussi à imposer une image de grand sage. Et il a réussi, tout d'un coup, à intéresser les tenants du patrimoine de la chanson française, c'est à dire les Aznavour, les Gainsbourg, les Juliette Gréco, tous ces artistes vraiment très patrimoniaux qui avaient connu la poésie surréaliste, qui avaient connu Boris Vian, qui avaient connu Jacques Canetti. Donc ça a été pour moi magnifique de vivre à la fois cette émergence, de comprendre aussi que ça grattait, que ça n'allait pas être facile. Finalement, puisque j'ai toujours une vision un peu historique de la chanson, je me dis que ce n'est pas si loin de ce qu'ont vécus dans les années 1960 Eddy Mitchell, Dick Rivers, Johnny Hallyday qui – comme par hasard – étaient tous des mômes issus des quartiers populaires, de la banlieue, qu'on n'appelait pas encore banlieue, et qui s'exprimaient avec des rythmes et des mots qui n'étaient pas ceux de la génération d'avant. On voit à nouveau avec le rap l'émergence d'une musique stigmatisée par l'establishment, adoubée par la rue et par le public. C'est ça qui est très intéressant. Mais encore aujourd'hui, on s'aperçoit par exemple avec la mort de Werenoi, une partie de la France s'interroge. C'est juste le plus gros vendeur de disque en France ! Et moi, je voulais aussi raconter ce long chemin de croix qu'ont vécu les rappeurs pourtant installés depuis le début des années 1990. Je ne vous dis pas le nombre de courriers que reçoit la médiatrice de France Inter (station de radio où travaille Didier Varrod, NDLR) tous les jours, toutes les semaines pour râler en disant « mais comment vous pouvez passer cette musique qui n'est pas de la musique ? ». On a eu la même chose avec la musique électronique. Mais c'est pour dire encore qu'aujourd'hui, même si cette musique-là est majoritaire économiquement dans le pays et qu'elle draine effectivement la majorité de la jeunesse, elle n'est pas la musique majoritaire pour l'institution. Dans ce livre, vous évoquez beaucoup d'artistes qui vous ont marqués. On ne va pas tous les citer. Il y a Véronique Sanson, bien évidemment. Et puis, vous parlez de Mylène Farmer. Et en lisant le chapitre sur Mylène Farmer, je me suis dit : est-ce que la chanson française fabrique des mythes ? Ou est-ce que ce sont les mythes qui s'incarnent dans la chanson française, comme ils pourraient s'incarner en littérature ou ailleurs ? C'est une question que je me suis posée plusieurs fois en écrivant ce chapitre sur Mylène Farmer. Est-ce qu'elle est née pour devenir mythologique, avec la volonté de le devenir ? Ou est-ce que finalement, c'est l'histoire de la chanson française dans son évolution qui a fabriqué ce mythe ? En fait, je pense très honnêtement que, c'est l'histoire de la chanson française qui crée le mythe autour de Mylène Farmer. Même si Mylène Farmer, quand elle arrive au début des années 1980, se nourrit d'un certain nombre de mythologies très fortes, de figures mythologiques qui cultivent à la fois le secret, un univers un peu sombre, etc. Mais en fait, c'est en regardant l'histoire de la chanson que l'on s'aperçoit que finalement, ce mythe va naître et se muscler et s'intensifier. Cette identité, parfois, se transmet de père en fils. Vous abordez parmi tous les phénomènes que génère la chanson dans une société. Celui de l'héritage et des familles : les Higelin, les Chedid, les Gainsbourg.. La chanson française, serait-elle transmissible génétiquement, si je puis dire ? C'est l'une de ses singularités. Et en fait, c'est un questionnement que j'ai eu parce souvent, quand on me présente un artiste, je me dis « Tiens, c'est la fille de ou le fils de... ». Il y a quand même ce truc en France qui rend un peu suspect la légitimité ou l'intégrité, lorsque l'on est fille ou fils de ou petit-fils ou petite fille de. Et c'est vrai que c'est une question. En fait, c'est l'une des singularités de l'histoire de la chanson française. Il y a Gainsbourg, il y a Chedid, il y a Hardy, Dutronc, France Gall... Une partie de l'histoire de la chanson s'est construite, édifiée et fut nourrie par ces familles. Et c'était aussi peut-être leur rendre alors ce qui m'a aussi poussé. J'ai beaucoup hésité à écrire ce chapitre, jusqu'au moment où je suis allé voir le spectacle d'Alain Souchon avec ses deux fils. Au départ, je me disais « Mais il ne peut pas faire un spectacle tout seul ou avec Laurent Voulzy (son complice de scène NDLR) ». Et en fait, de voir ces trois personnalités liées par le sang, par un amour inconditionnel et construire une œuvre d'art à l'intérieur d'une histoire de la chanson, ça m'a bouleversé. Je me suis dit : « Il faut rendre hommage à cette volonté de revendiquer à ciel ouvert une histoire de famille. » Et puis après, il y a aussi une dimension dans les histoires de famille que l'on aborde assez peu. C'est le phénomène de la statue du Commandeur, c'est-à-dire qu'il y a beaucoup d'artistes qui sont tellement impressionnés par l'image de la mère ou du père qui se disent « comment puis-je le dépasser ? ». Ce n'est pas simple pour tout le monde. Oui, et j'aurais pu aussi d'ailleurs évoquer dans le livre toutes les histoires de famille qui ont échoué, ou en tout cas, ces histoires d'enfants qui ont eu moins de succès ou ont eu plus de difficultés que leur maman ou leur papa. Et ça fera peut-être l'objet d'un tome 2, mais ce n'est jamais très agréable d'écrire sur les échecs. Mais ce que vous racontez là est vraiment juste. Quand on parle de Thomas Dutronc par exemple (fils de Jacques Dutronc et de Françoise Hardy, tous deux artistes NDLR), c'est quand même génial. Une jeune garçon, un fils de, avec un père et une mère qui ont marqué la chanson... Il fait son apprentissage en secret se disant « si j'ai une chance de réussir, il ne faut pas que je sois chanteur, ou en tout cas, il ne faut pas que mon fantasme premier soit d'être dans la lumière ». Et c'est très bouleversant, parce qu'en fait, il va devenir un immense musicien en s'imposant la clandestinité. Il est devenu guitariste de jazz manouche, pour aller dans un monde qui n'était ni celui de son père, ni celui de sa mère. Donc il y a des très belles histoires dans cette épopée de la chanson française.
L'invité culture est le journaliste Didier Varrod, directeur musical de Radio France. Il publie La chanson française, un peu, beaucoup, passionnément. aux éditions Le Robert. Une balade en 21 chapitres dans l'histoire de la chanson française. RFI : La chanson française, un peu, beaucoup, passionnément, c'est le titre de l'ouvrage en forme de déclaration d'amour que vous consacrez à votre passion, qui est aussi celle de beaucoup de gens dans le monde pour la chanson française. Il compte 21 chapitres, 21 moments qui retracent l'histoire moderne de cette chanson. Et en vous lisant, on comprend une chose essentielle : cette chanson française est aussi le miroir de la société dans toutes ses dimensions, ses revendications, ses soubresauts et ses crises. Didier Varrod : Contrairement à ce qu'avait dit Serge Gainsbourg sur un plateau de télévision, j'ai toujours pensé que la chanson était un art majeur, même si ce n'est pas un art académique. Je comprends la nuance gainsbourienne qui consiste à dire que pour faire de la peinture, il faut un apprentissage académique, il faut connaître toute l'histoire de la peinture, mais pour moi, la chanson m'a élevé « au grain ». C'est vrai que la littérature, les livres, le cinéma, ont été importants, mais la chanson a été une sorte de tuteur qui m'a accompagné dans mon éducation, dans mes prises de conscience, dans mes émotions et dans mon identité. Je pense que c'est comme ça pour beaucoup de Françaises et de Français et de gens dans le monde entier, d'ailleurs. Parce que la musique est « un cri qui vient de l'Intérieur », comme disait Bernard Lavilliers. C'est un terrain de jeu commun, un terrain qui fabrique du bien commun, du vivre-ensemble. Pour moi, c'est aussi une langue. Le français est peut-être ma première langue maternelle, mais la chanson française, en quelque sorte, est une deuxième langue. Elle m'a permis de communiquer avec des gens. Elle m'a permis d'entrer dans l'intimité des artistes que j'ai rencontré. Pour moi, elle fait socle. Et, j'ai toujours pensé aussi que si demain il y avait une catastrophe nucléaire ou une catastrophe épouvantable, et que dans un endroit secret était protégés des disques et des vinyles, on pourrait alors comprendre ce qu'était la France des années 1950 à aujourd'hui, rien qu'à travers des chansons. C'est pour ça qu'elle a cette importance pour moi. Dans ce livre, vous partez souvent d'un cas particulier, d'une rencontre, d'une anecdote, pour exhumer une tendance générale dans la chanson française. Prenons le cas des rapports entre le monde politique et la chanson. Est-ce que les personnels politiques ont toujours courtisé les chanteurs et chanteuses ? A contrario, est-ce que les artistes ont eu besoin des politiques ? C'est un phénomène qui est apparu progressivement avec l'émergence de la société du spectacle pour reprendre les termes de Guy Debord. Il est vrai que dans les années 1950 et les années début des années 1960, les artistes, la chanson d'un côté et le monde politique, de l'autre, étaient deux territoires relativement distincts. Ce qui a changé, c'est qu'à la fin des années 1950 et au début des années 1960, il y a une nouvelle catégorie sociologique qui apparait : la jeunesse. Dans les années 1950 ou 1940, voire avant la guerre, il n'y avait pas d'adolescence. L'adolescence n'était pas considérée comme une catégorie sociale à l'instar des enfants et des adultes. Et souvent d'ailleurs, les artistes qui sont issus des années 1960 le racontent. Leur révolution, c'est ça. C'est la prise en compte tout d'un coup d'une catégorie nouvelle qui s'appelle la jeunesse, l'adolescence. Et pour le coup, elle arrive avec sa propre langue, ses propres désirs d'apparence, sa volonté de se distinguer par des vêtements, par la musique, et puis progressivement par du cinéma, puis dans les années 1980 avec la BD. Et ça, le monde politique le comprend... À partir du moment où cette catégorie est identifiée, elle devient attractive, et elle est convoitée par le personnel politique. D'autant plus avec l'instauration par Valéry Giscard d'Estaing (président de la France entre 1974 et 1981, NDLR) du droit de vote à 18 ans où, finalement, on sort de l'adolescence. Et on comprend que cette adolescence construit aussi les premières utopies, les premières convictions politiques. Je pense que ce qui a rapproché finalement le monde politique et le monde de la musique, c'est à la fois le courant des yéyés, la période de mai 1968, et aussi après les années s1970, la prise en compte de la jeunesse comme une véritable catégorie socioprofessionnelle. Et cette chanson française n'évolue pas en vase clos. Elle se fait la caisse de résonance des luttes de l'époque, des injustices, des combats. Il y a toujours eu une chanson d'auteur qui avait comme préoccupation de raconter le monde et de raconter en chanson quelles étaient les préoccupations sociales et politiques de leurs auteurs. Il y a eu, comme je le raconte dans le livre, des compagnons de route du Parti communiste français, notamment avec Jean Ferrat qui était un artiste extrêmement populaire à l'époque. À côté, il y avait des acteurs comme Yves Montand et Simone Signoret. Toute une sphère artistique très en lien avec le Parti communiste. Mais dans les années 1970, la France rattrape son retard dans la culture politique. John Fitzgerald Kennedy (président des États-Unis de 1961 à 1963, NDLR) est passé par là. Il a fait de sa campagne électorale, une campagne spectacle où le show business commençait à intervenir dans la vie politique américaine. Et du coup, Giscard, quand il arrive en 1974, applique un peu cette recette. Avec une volonté de resserrer les liens avec la sphère artistique. D'ailleurs, il vise les jeunes. Il fait fabriquer des t-shirts et il les fait porter aux artistes qui sont les plus populaires, les plus emblématiques. On a des photos de Claude François ou de Johnny Hallyday ou Sylvie Vartan avec le t-shirt « Giscard à la barre ». La chanson française se fait l'écho des revendications et des cris, enfin des revendications, des injustices, des combats. Dans les années 1970, il y a une nouvelle scène française, une nouvelle chanson française qui est une chanson d'auteur, portée par des auteurs, compositeurs, interprètes et non plus seulement par des interprètes qui se contentaient de faire des adaptations de standards américains ou anglais. Donc, à partir du moment où cette génération d'auteurs est arrivée, elle s'est inscrite dans la tradition française, celle de l'écrit qui dit quelque chose du monde, et qui existait déjà, du reste, dans les années 1920 ou 1930, avec des chanteurs qui utilisaient la chanson pour raconter à la fois leur intériorité, mais aussi leur relation au monde et leur volonté d'émancipation. Dans les années 1970, il y a la volonté d'accompagner un désir de changement, d'alternance. Il faut se remettre dans l'esprit une chose : à l'époque, les gens pensaient que l'alternance politique n'était qu'une utopie, qu'elle n'arriverait jamais. Dès lors, nous n'avions pour y croire que quelques enseignants qui nous enseignaient une vision alternative du monde. Et puis, nous avions les chanteurs. Renaud, Bernard Lavilliers, Alain Souchon, Daniel Balavoine qui exprimaient à travers leurs mots une conscience ouvrière, une volonté de changer le monde. Pour mon cas personnel, j'ai toujours pensé que les chansons de Renaud ont été bien plus efficaces que tous les cours d'éducation civique que je subissais à l'école. Quant à Balavoine, je le considère un peu comme un tuteur, un grand frère qui m'a appris la vie, qui m'a appris quel était le prix de l'émotion, qui m'a appris à « m'emporter pour ce qui m'importe », puisque c'était une des grandes phrases de Balavoine, « je m'emporte pour ce qu'il m'importe ». Alors, est-ce que pour autant les chansons changent le monde ? C'est Jean-Jacques Goldman qui a posé de façon assez judicieuse la question, sans réellement y répondre. Mais en tout cas, elles accompagnent les soubresauts politiques, elles accompagnent les mutations, et parfois, elles sont simplement la bande originale d'un moment. Chaque révolution à ses chansons. Dans ce livre, vous abordez aussi un chapitre très intéressant, c'est l'irruption du rap dans les années 1990 et la difficulté qu'a eue l'industrie musicale à intégrer le rap dans le champs de vision. Il a fallu le succès de MC Solaar, expliquez-vous, pour que finalement, on se rende compte que les banlieues avaient quelque chose à dire. Et elles le disaient d'une façon différente, mais qui était aussi de la chanson française. J'ai eu la chance de vivre personnellement ce moment. Je suis en 1991 appelé à la direction artistique de Polydor. Je ne suis pas un enfant du rap, loin de là. J'ai acheté quelques 45 tours de rap, Sugar Hill Gang qui tournait sur ma platine tout le temps. On commençait à voir des breakers comme Sydney à la télévision. Mais pour moi, c'était quand même un monde un peu étranger. Et quand j'arrive en 1991 chez Polydor, qui est vraiment le label très imprégné de chanson française, Serge Reggiani, Renaud, Maxime Le Forestier etc, il y a toute une nouvelle pop française qui émerge avec Niagara, Mylène Farmer, Patricia Kaas. Et au milieu, il y a une espèce de d'électron libre qui s'appelle MC Solaar, avec un projet hybride entre la chanson et le rap. Ce n'est pas tout à fait du rap au sens où on croit l'entendre, et ce n'est pas tout à fait de la chanson. Et de cette hybridité va naître effectivement une culture qui est celle du rap populaire qui va débouler sur les antennes de toutes les radios. Pourquoi l'industrie musicale a eu autant de mal à intégrer le rap dans ses raisonnements ? Parce que ces jeunes gens n'avaient jamais eu la chance d'être visibles, ni à la radio ni à la télé. Faut quand même rappeler que jusque dans les années 1980, il n'y a pas de « blacks » à la télé, il n'y a pas d'arabes à la télé. Et quand on les voit, c'est soit parce qu'il y a des émeutes, soit parce que tout d'un coup, il y a un élan collectif antiraciste. Donc tout d'un coup, cette jeunesse que l'on ne connaît pas arrive et remet en question la manière traditionnelle de faire la chanson. La chanson, ce n'est plus forcément un couplet, un refrain, un couplet, un refrain. Ça peut être un flow qui dure pendant trois minutes sans refrain. Ça peut être – oh scandale ! – l'arrivée du sampling dans cette musique. Et ce sampling déstabilise une partie des gens de la chanson française qui se disent « mais enfin, ils ne peuvent pas composer leur propre rythmique, ils ne peuvent pas employer un batteur et un bassiste pour créer une rythmique ! ». Et la chanson française a aussi refusé quelque part cette irruption de ce mode d'expression qui était nouveau, spontané, et aussi extrêmement écrit, mais dans une langue qui n'était pas tout à fait la langue académique. Et c'est vrai que finalement, Solaar a réussi à imposer une image de grand sage. Et il a réussi, tout d'un coup, à intéresser les tenants du patrimoine de la chanson française, c'est à dire les Aznavour, les Gainsbourg, les Juliette Gréco, tous ces artistes vraiment très patrimoniaux qui avaient connu la poésie surréaliste, qui avaient connu Boris Vian, qui avaient connu Jacques Canetti. Donc ça a été pour moi magnifique de vivre à la fois cette émergence, de comprendre aussi que ça grattait, que ça n'allait pas être facile. Finalement, puisque j'ai toujours une vision un peu historique de la chanson, je me dis que ce n'est pas si loin de ce qu'ont vécus dans les années 1960 Eddy Mitchell, Dick Rivers, Johnny Hallyday qui – comme par hasard – étaient tous des mômes issus des quartiers populaires, de la banlieue, qu'on n'appelait pas encore banlieue, et qui s'exprimaient avec des rythmes et des mots qui n'étaient pas ceux de la génération d'avant. On voit à nouveau avec le rap l'émergence d'une musique stigmatisée par l'establishment, adoubée par la rue et par le public. C'est ça qui est très intéressant. Mais encore aujourd'hui, on s'aperçoit par exemple avec la mort de Werenoi, une partie de la France s'interroge. C'est juste le plus gros vendeur de disque en France ! Et moi, je voulais aussi raconter ce long chemin de croix qu'ont vécu les rappeurs pourtant installés depuis le début des années 1990. Je ne vous dis pas le nombre de courriers que reçoit la médiatrice de France Inter (station de radio où travaille Didier Varrod, NDLR) tous les jours, toutes les semaines pour râler en disant « mais comment vous pouvez passer cette musique qui n'est pas de la musique ? ». On a eu la même chose avec la musique électronique. Mais c'est pour dire encore qu'aujourd'hui, même si cette musique-là est majoritaire économiquement dans le pays et qu'elle draine effectivement la majorité de la jeunesse, elle n'est pas la musique majoritaire pour l'institution. Dans ce livre, vous évoquez beaucoup d'artistes qui vous ont marqués. On ne va pas tous les citer. Il y a Véronique Sanson, bien évidemment. Et puis, vous parlez de Mylène Farmer. Et en lisant le chapitre sur Mylène Farmer, je me suis dit : est-ce que la chanson française fabrique des mythes ? Ou est-ce que ce sont les mythes qui s'incarnent dans la chanson française, comme ils pourraient s'incarner en littérature ou ailleurs ? C'est une question que je me suis posée plusieurs fois en écrivant ce chapitre sur Mylène Farmer. Est-ce qu'elle est née pour devenir mythologique, avec la volonté de le devenir ? Ou est-ce que finalement, c'est l'histoire de la chanson française dans son évolution qui a fabriqué ce mythe ? En fait, je pense très honnêtement que, c'est l'histoire de la chanson française qui crée le mythe autour de Mylène Farmer. Même si Mylène Farmer, quand elle arrive au début des années 1980, se nourrit d'un certain nombre de mythologies très fortes, de figures mythologiques qui cultivent à la fois le secret, un univers un peu sombre, etc. Mais en fait, c'est en regardant l'histoire de la chanson que l'on s'aperçoit que finalement, ce mythe va naître et se muscler et s'intensifier. Cette identité, parfois, se transmet de père en fils. Vous abordez parmi tous les phénomènes que génère la chanson dans une société. Celui de l'héritage et des familles : les Higelin, les Chedid, les Gainsbourg.. La chanson française, serait-elle transmissible génétiquement, si je puis dire ? C'est l'une de ses singularités. Et en fait, c'est un questionnement que j'ai eu parce souvent, quand on me présente un artiste, je me dis « Tiens, c'est la fille de ou le fils de... ». Il y a quand même ce truc en France qui rend un peu suspect la légitimité ou l'intégrité, lorsque l'on est fille ou fils de ou petit-fils ou petite fille de. Et c'est vrai que c'est une question. En fait, c'est l'une des singularités de l'histoire de la chanson française. Il y a Gainsbourg, il y a Chedid, il y a Hardy, Dutronc, France Gall... Une partie de l'histoire de la chanson s'est construite, édifiée et fut nourrie par ces familles. Et c'était aussi peut-être leur rendre alors ce qui m'a aussi poussé. J'ai beaucoup hésité à écrire ce chapitre, jusqu'au moment où je suis allé voir le spectacle d'Alain Souchon avec ses deux fils. Au départ, je me disais « Mais il ne peut pas faire un spectacle tout seul ou avec Laurent Voulzy (son complice de scène NDLR) ». Et en fait, de voir ces trois personnalités liées par le sang, par un amour inconditionnel et construire une œuvre d'art à l'intérieur d'une histoire de la chanson, ça m'a bouleversé. Je me suis dit : « Il faut rendre hommage à cette volonté de revendiquer à ciel ouvert une histoire de famille. » Et puis après, il y a aussi une dimension dans les histoires de famille que l'on aborde assez peu. C'est le phénomène de la statue du Commandeur, c'est-à-dire qu'il y a beaucoup d'artistes qui sont tellement impressionnés par l'image de la mère ou du père qui se disent « comment puis-je le dépasser ? ». Ce n'est pas simple pour tout le monde. Oui, et j'aurais pu aussi d'ailleurs évoquer dans le livre toutes les histoires de famille qui ont échoué, ou en tout cas, ces histoires d'enfants qui ont eu moins de succès ou ont eu plus de difficultés que leur maman ou leur papa. Et ça fera peut-être l'objet d'un tome 2, mais ce n'est jamais très agréable d'écrire sur les échecs. Mais ce que vous racontez là est vraiment juste. Quand on parle de Thomas Dutronc par exemple (fils de Jacques Dutronc et de Françoise Hardy, tous deux artistes NDLR), c'est quand même génial. Une jeune garçon, un fils de, avec un père et une mère qui ont marqué la chanson... Il fait son apprentissage en secret se disant « si j'ai une chance de réussir, il ne faut pas que je sois chanteur, ou en tout cas, il ne faut pas que mon fantasme premier soit d'être dans la lumière ». Et c'est très bouleversant, parce qu'en fait, il va devenir un immense musicien en s'imposant la clandestinité. Il est devenu guitariste de jazz manouche, pour aller dans un monde qui n'était ni celui de son père, ni celui de sa mère. Donc il y a des très belles histoires dans cette épopée de la chanson française.
Le Français blasé qui provoque juste pour le plaisir de voir la réaction de son interlocuteur... Il faut bien avouer, qu'il y a un fond de vérité dans ce stéréotype. De Molière à Serge Gainsbourg, la France a produit des générations de provocateurs qui ont fait scandale en leur temps avant de devenir des icônes nationales. Mais récemment, un humoriste français s'est retrouvé au cœur d'une polémique après avoir comparé la police à une organisation terroriste. Le ministre de l'Intérieur a porté plainte contre lui. Certains l'ont défendu au nom de la liberté d'expression, d'autres ont estimé qu'il était allé trop loin. Cette affaire pose une question intéressante : existe-t-il vraiment un « droit inconditionnel à la provocation » en France ? Et si oui, d'où vient-il ? Pour y répondre, Hugo remonte le fil de l'histoire française, des batailles de Voltaire contre l'obscurantisme religieux jusqu'aux journaux satiriques qui ont payé le prix fort pour défendre leur liberté. Il explore aussi cette tradition artistique qui fait des provocateurs d'hier les classiques d'aujourd'hui. Mais surtout, il s'interroge sur les limites actuelles : dans une société de plus en plus divisée, où tracer la ligne entre liberté d'expression et respect d'autrui ? Un débat passionné, parfois violent, jamais définitif... et profondément français. Retrouvez la transcription de l'épisode sur https://innerfrench.com/e185 Retrouvez nos cours pour améliorer votre français sur https://innerfrench.com/cours
Dans cet épisode des Enfants d'Europe 1, Ombline Roche nous plonge dans les grandes heures de la musique française des années 60 à 80. De Johnny Hallyday et son tube « Toute la musique que j'aime », devenu culte malgré son statut initial de face B, à Serge Gainsbourg et ses 22 chansons écrites pour Isabella Gianni, en passant par une Isabelle Adjani de 19 ans révélant sa personnalité unique. L'émission évoque aussi Michel Sardou avec « La Maladie d'amour », hymne intemporel, et Renaud, passionné par la mer avec « Dès que le vent soufflera ». Un voyage riche en anecdotes et archives pour revivre l'histoire musicale française.À retenir :Johnny Hallyday, Gainsbourg, Sardou et Renaud : des titres devenus légendaires.Anecdotes inédites sur Isabella Gianni et Isabelle Adjani.Ombline Roche mêle archives et récits pour une immersion totale.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Tous les jours, entre 14h et 15h, Ombline Roche vous fait revivre la musique des années 1950 à la fin des années 1980 !Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Chaque week-end, Fabrice Lafitte vous raconte la genèse des tubes qui vous ont fait danser et leurs petites histoires. Vous ne les écouterez plus de la même manière !Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Dans cet épisode des Enfants d'Europe 1, Ombline Roche nous fait revivre des moments forts de la chanson française à travers des rencontres artistiques marquantes. De la collaboration entre Johnny Hallyday et Michel Berger, initiée par Nathalie Baye, à l'interprétation émouvante de Your Song par Patrick Juvet en 1975, chaque séquence révèle les coulisses de créations mythiques. L'émission revient aussi sur le César d'honneur de Louis de Funès en 1980, et sur l'anecdote surprenante autour de Comic Strip, enregistrée par Gainsbourg et Bardot mais chantée par Madeleine Bell.À retenir :Johnny Hallyday & Michel Berger : naissance de Rock'n'Roll Attitude.Patrick Juvet reprend Your Song dans une performance touchante.Gainsbourg & Bardot : une choriste américaine prête sa voix à Comic Strip.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Tous les jours, entre 14h et 15h, Ombline Roche vous fait revivre la musique des années 1950 à la fin des années 1980 !Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Invitée de 1 mois 1 artiste sur Nostalgie, Vanessa Paradis revient sur ses rencontres et collaborations marquantes, d'Étienne Daho à ses enfants, Lily-Rose et Jack Depp en passant par Serge Gainsbourg et M.
Plongez dans un voyage musical à travers les décennies avec Ombline Roche dans « Les Enfants d'Europe 1 ». Cet épisode met en lumière des artistes emblématiques et des titres qui ont marqué l'histoire musicale française et internationale.De Patricia Kass révélée dans les années 80, à Françoise Hardy en 1968 avec une chanson signée Gainsbourg, en passant par Johnny Hallyday et Jacques Brel à l'Olympia, chaque séquence est une immersion dans une époque et une émotion. Le périple se termine avec Alain Souchon et Stevie Wonder, pour une touche finale pleine de nostalgie et de tendresse.À retenir :Patricia Cass, icône des années 80, révélée par Barbelivien et Bernheim.Jacques Brel en live à l'Olympia avec « Amsterdam », jamais enregistré en studio.Stevie Wonder et « I Just Called to Say I Love You », bande originale culte de 1984.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Tous les jours, entre 14h et 15h, Ombline Roche vous fait revivre la musique des années 1950 à la fin des années 1980 !Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Un homme et son chien. Un gros Briard noir frisé dont les poils hirsutes cachent le regard bravement couché au pied de la chaise de son maître assis à la terrasse d'une buvette parisienne. L'homme porte le costume cravate et chapeau classique comme tout le monde après-guerre mais il se tient légèrement avachi face à son verre de guignolet, la clope au bec et le regard dans le vide. On devine que son esprit est perdu dans une probable inspiration, assemblant des phrases et des rimes puisque l'homme en question se nomme Jacques Prévert, immédiatement reconnaissable, il est le poète le plus connu de sa génération.Dialoguiste d'une vingtaine de classiques du cinéma des Enfants du Paradis aux Visiteurs du soir, en passant par Quai des brumes et Drôle de drame… (bizarre, bizarre), Prévert a été chanté avec succès par son ami Yves Montand, Les feuilles mortes, et puis par Juliette Gréco, Serge Reggiani, et même Serge Gainsbourg qui lui rend hommage dans un superbe titre … Un Prévert qui à Paris, a longtemps préféré vivre à l'hôtel ou dans des meublés. Et quand il s'installe enfin dans un appartement, c'est derrière le Moulin Rouge, dans une rue en cul-de-sac, avec pour voisin de pallier, Boris Vian …L'homme qui prend cette photo sous les platanes d'un trottoir parisien, c'est bien évidemment Robert Doisneau. Prévert et lui se sont rencontrés grâce à son frère Pierre qui bosse dans un cabaret. Prévert et Doisneau se sont très vite trouvés. Je devrais dire, reconnus car ils partagent l'amour des petites gens : tu dois mettre dans le rectangle les laissés pour compte envoyés par le hasard pour en faire un bouquet, dit le poète au photographe. L'exposition de photos montées sur des planches dans ledit cabaret est un succès éclair puisque l'acteur Anthony Quinn, star d'Hollywood, Zorba le Grec et Quasimodo de Notre-Dame de Paris, achète toutes les photos. Il avait raison, Prévert. C'est autrement plus passionnant et enrichissant de cadrer les gens du peuple dans leur quotidien que d'aller photographier les têtes couronnées pour une couverture de magazine ou la nouvelle Renault pour une pub. Alors quand son ami Prévert, dont l'âme poétique accorde une importance particulière au nom des rues, l'appelle pour lui dire : Tu sais qu'il existe une rue des cinq diamants ? Viens, on va la photographier. Il est fréquent pour les Parisiens de croiser Prévert et Doisneau, dans l'improbable rue du Pont-aux-biches, comment auraient-ils pu louper ça, ou en train de flâner rue du Dessous-des-Berges ou encore au Passage de la Main d'Or. On ne croit donc pas au hasard de cette photo mythique de Prévert à la terrasse de La buvette du pont, sous les platanes, avec des tractions sur la rue en arrière-plan, les deux amis se complétaient à merveille, l'un faisait danser les mots, l'autre donnait une vie rêvée aux images.
Filho caçula de Serge Gainsbourg e da cantora e modelo Bambou, Lulu Gainsbourg é um frequentador da cena musical desde criança. Ao contrário de muitos “nepo babies” da chanson française, o artista não apenas reconhece o rótulo, como também o incorpora — buscando, no entanto, trilhar um caminho próprio, por meio de um dream pop poético e criativo. Daniella Franco, da RFI em Paris Lucien ou Lulu Gainsbourg, é menos conhecido que sua meia-irmã Charlotte, mas cresceu sob os holofotes. Sua estreia nos palcos aconteceu aos dois anos de idade, durante um show de Serge Gainsbourg no Zénith de Paris, em 1988 — uma cena que permanece viva na memória dos fãs da música francesa. Hoje, aos 39 anos, ele não rejeita a herança familiar, sobre a qual reconhece há “vantagens, mas também inconvenientes”. Após lançar em 2011 seu primeiro álbum solo, “From Gainsbourg to Lulu”, em homenagem ao pai, ele lançou outros três discos: “Lady Luck”, em 2015, “T'es qui là”, em 2018, e “Replay”, em 2021, desconectados do monumento que Serge representa à chanson française. Ainda assim, a figura paterna — que Lulu perdeu precocemente, aos cinco anos — continua a ecoar em suas composições, que transitam entre o pop e o eletrônico. Um exemplo é a faixa Le syndrome de Peter Pan, do novo EP Nuit Infinie, em que o artista aborda a dificuldade de crescer. A canção, com atmosfera melancólica e arranjos delicados, revela mais uma camada da sensibilidade de Lulu, que segue construindo uma identidade musical própria, mesmo à sombra de um dos maiores ícones da música francesa. *** O Balada Musical vai ao ar todos os sábados nos programas da RFI Brasil e também pode ser ouvido no Spotify e no Deezer.
Dans cet épisode animé par Mathieu Alterman, plongez dans la carrière exceptionnelle de Vanessa Paradis, artiste française qui a marqué la culture depuis plus de 30 ans.Révélée en 1987 avec le tube « Joe le Taxi », Vanessa Paradis s'est imposée comme une figure incontournable, à la fois chanteuse, actrice et muse. Bien plus qu'une icône médiatique, elle incarne authenticité et élégance.Au fil de l'entretien, découvrez :Ses débuts fulgurants et les défis du succès précoceSes rôles marquants au cinéma, de Nos Blanches à des collaborations prestigieusesSes rencontres artistiques avec Serge Gainsbourg, Lenny Kravitz et bien d'autresMalgré les critiques et les évolutions de l'industrie, Vanessa Paradis a su rester fidèle à elle-même, construisant une carrière cohérente et inspirante.Rejoignez-nous pour revivre les moments clés d'une artiste intemporelle, qui continue de captiver le public français.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Roman Doduik a voulu parodier Serge Gainsbourg pour rendre hommage à Philippe Boxho... Sans grand succès. Retrouvez tous les jours le meilleur des Grosses Têtes en podcast sur RTL.fr et l'application RTL.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:53:47 - Affaires sensibles - par : Christophe Barreyre, Fabrice Drouelle - Aujourd'hui dans Affaires Sensibles, retour sur un artiste culte, un album culte, et une chanson... problématique. Cette chanson, c'est Lemon Incest, issue du non moins frappant Love on the beat, l'album que Serge Gainsbourg compose en 1984. - réalisé par : Charles De Cillia Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
Les amigos de Concon Télévision nous parle de leurs pires bêtises, de leur rapport à la musique, de leur lien d'amitié, de leur pire vidéo, des premiers trucs qui les ont fait marrer, et du menu de leur dernier repas sur terre guidés par "Requiem pour un con" de Serge Gainsbourg. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Découvrez la face cachée d'un couple que tout oppose : Karl Lagerfeld et Jacques de Bascher. D'un côté, un styliste très chaste ; de l'autre un jeune dandy débauché. Une relation étrange qui renverse tous les codes établis en amour… Ensemble jusqu'à la mort Septembre 1989, chapelle du Mée sur Seine, Seine et Marne. C'est par une chaude journée de fin d'été qu'est célébrée la seconde messe d'obsèque de Jacques de Bascher. La première a eu lieu quelques jours plus tôt dans la chapelle du Père Lachaise, réservée uniquement aux membres de la famille de Bascher. Aussi, le couturier a tenu à organiser son propre adieu à celui qui a partagé sa vie durant 18 ans. Dans la foule composée en grande majorité de fêtards et de compagnons de débauche de Jacques, les visages sont graves. Tous pleurent leur enfant terrible. Caché derrière d'énormes lunettes noires, le port altier et le visage fermé, Karl Lagerfeld, lui, est impassible. Ecoutez la saison précédente : Serge Gainsbourg et Jane Birkin : idylle, chanson et alcool Un podcast Bababam Originals Ecriture : Claire Loup Voix : François Marion, Lucrèce Sassella Réalisation : Joey Daou Production : Bababam Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Découvrez la face cachée d'un couple que tout oppose : Karl Lagerfeld et Jacques de Bascher. D'un côté, un styliste très chaste ; de l'autre un jeune dandy débauché. Une relation étrange qui renverse tous les codes établis en amour… La fête est finie Dans l'ombre de ce succès, Jacques de Bascher entame son déclin. Depuis un certain temps, sa vie de dilettante n'a plus la même saveur. Il faut dire qu'après une décennie d'excès, de drogue, d'alcool, et de manque de sommeil, Jacques est affaibli. Quand Lagerfeld décolle, Jacques s'englue. Le couturier pourrait-il commencer à se lasser de ce jeune homme oisif et vaniteux ? Ecoutez la saison précédente : Serge Gainsbourg et Jane Birkin : idylle, chanson et alcool Un podcast Bababam Originals Ecriture : Claire Loup Voix : François Marion, Lucrèce Sassella Réalisation : Joey Daou Production : Bababam Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Découvrez la face cachée d'un couple que tout oppose : Karl Lagerfeld et Jacques de Bascher. D'un côté, un styliste très chaste ; de l'autre un jeune dandy débauché. Une relation étrange qui renverse tous les codes établis en amour… Une fête très très gay 24 octobre 1977, Montreuil sous bois, discothèque La Main Bleue. Imaginez un immense sous-sol de béton brut. Des murs noirs. Des milliers de personnes qui dansent avec frénésie sur un morceau d'afrobeat assourdissant. Imaginez cette foule se déhancher dans cette salle de 1500 m2 sans aucun décors. C'est dans ce lieu improbable que toute la hype parisienne rejoint sur la piste ceux qu'on appelle les “sapeurs africains”. Tous ont répondu présent à l'invitation de Karl Lagerfeld. Car c'est là, dans ce nouveau club de la petite couronne parisienne, que le styliste a choisi de célébrer la fin de saison des défilés. Ecoutez la saison précédente : Serge Gainsbourg et Jane Birkin : idylle, chanson et alcool Un podcast Bababam Originals Ecriture : Claire Loup Voix : François Marion, Lucrèce Sassella Réalisation : Joey Daou Production : Bababam Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Découvrez la face cachée d'un couple que tout oppose : Karl Lagerfeld et Jacques de Bascher. D'un côté, un styliste très chaste ; de l'autre un jeune dandy débauché. Une relation étrange qui renverse tous les codes établis en amour… Débauche et chasteté Années 1970. Le Nuage est plein à craquer. Des hommes jeunes et moins jeunes dansent, s'embrassent, en buvant de l'alcool. Karl, qui ne boit pas une goutte d'alcool, sirote un verre de Coca Cola entouré de deux amis qui, eux, vident des shots de téquila. Depuis quelques minutes, Karl n'écoute plus vraiment les conversations. Son attention est attirée par un jeune homme qui discute près du bar avec un petit groupe, tout en jetant des regards appuyés dans sa direction. En plus de sa beauté sidérante, le couturier est totalement charmé par le look improbable de ce garçon, vêtu d'une lederhose, le costume tyrolien traditionnel. Ecoutez la saison précédente : Serge Gainsbourg et Jane Birkin : idylle, chanson et alcool Un podcast Bababam Originals Ecriture : Claire Loup Voix : François Marion, Lucrèce Sassella Réalisation : Joey Daou Production : Bababam Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Paris foi uma das etapas da digressão europeia da brasileira Maria Luiza Jobim. A filha de António Carlos Jobim, o célebre autor de "Garota de Ipanema" esteve em concerto no domingo na capital francesa, na sala "New Morning". Com dois álbuns na manga, uma série de eps e singles, e outro trabalho discográfico em preparação, ala acaba de lançar o single "Go, go, go". A artista preparou também uma versão de "La Javanaise" de Serge Gainsbourg que vai interpretar no seu futuro álbum, na companhia do marido, o também músico português António Zambujo, como ela começa por nos contar. Maria Luiza Jobim, filha de António Carlos Jobim, o celebrérrimo autor de "Garota de Ipanema", conhecido como Tom Jobim, já tem no activo dois álbuns (Casa Branca em 2019 e Azul em 2023), vários singles e EPs. Com novo álbum em preparação e um single "Go, go, go" que acaba de sair, a artista fez uma digressão por Portugal, Espanha, França e Inglaterra, acompanhada do seu novo marido, o também músico português, António Zambujo, que ela convidou ao palco para juntos interpretarem algumas músicas. Em conversa com a RFI em Paris a 19 de Outubro, após o seu concerto na sala "New Morning" ela admitiu que esta digressão indicia trabalhos conjuntos futuros entre os dois esposos, um registo em família. Sendo que 'La Javanaise", música do francês Serge Gainsbourg, cantada por Maria Luiza Jobim e António Zambujo, constará do futuro trabalho discográfico da artista brasileira. O concerto parisiense na sala New Morning valeu a 19 de Outubro muitos aplausos a Maria Luiza Jobim, aos seus três músicos, e a António Zambujo. O jovem casal interpretou músicas de cada um dentre eles e, também, em francês, a sua versão de "La Javanaise" de Serge Gainsbourg. Maria Luiza Jobim canta tanto em português como em inglês, língua em que ela foi alfabetizada, comentando inclusive a sua vivência em Nova Iorque e os seus táxis amarelos e arranha céus. Uma artista que pega também, para as suas letras, nos pequenos prazeres da vida como os jogos de vídeo da Nintendo ou acompanhar a Netflix, nos cheiros de cozinha com "sopa de letrinhas". Ela descarta que a sombra do peso do nome do seu pai seja algo de opressor e, por ora, divide a sua vida entre o Rio de Janeiro, no Brasil, e Lisboa, em Portugal. Maria Luiza Jobim Nós temos planos de gravar no meu disco. O Antônio vai participar cantando "La Javanaise", do Serge Gainsbourg. E é isso. Eu venho de uma família muito musical. Então, é uma como se fosse uma continuação disso. Então, é muito familiar para mim, é natural e gostoso. Vi aqui uma música não composta por si, Portugal, que fala precisamente dessa relação entre vocês dois e Portugal no meio. Portugal agora é o seu porto de abrigo ? Portugal, eu acho que para todo brasileiro tem um senso de muita familiaridade... em Portugal a coisa da língua. E agora eu tou-me dividindo entre Lisboa e Rio. Então, sim. E como é que uma casa. Como é que tem sido essa turnê, então? Passando da Península Ibérica, à França, depois Inglaterra... Essa série de concertos, você convidando o António para cantar consigo ? Tem sido maravilhoso para mim. É a primeira vez que eu estou fazendo. Eu já tinha feito duas turnês anteriores em 2023, depois de 2024. Esse é o terceiro ano que eu venho, mas é a primeira vez que eu toco em Madrid. É a primeira vez que eu toco em Paris. É a primeira vez que eu toco em Londres, então tem muita novidade ! Está sendo muito pessoal também. Emocionante, claro, ter a presença do Antônio comigo. Há muito do "Azul" da "Casa Branca" também, dos vários EPs e singles que surgiram, inclusive o novíssimo. Go Go Go. Você recusa escolher? Continua cantando em inglês, português, tem electrónica, tem bossa nova. Como é que é a música da Maria Luiza Jobim? Hahaha Esse eu acho que esse é mais o seu trabalho do que o meu. Definir a minha música eu realmente não saberia dizer, mas eu acho que para mim é muito natural transitar entre essas duas línguas. Eu vivi muito tempo fora, né? Então eu estudei em escola americana, falo inglês desde muito nova. Então, para mim... O 22.º andar, aquele táxi amarelo... É, pois é, aquilo tudo faz parte da minha história. Então é uma escolha artística. Não é de nenhuma forma uma escolha, nem uma estratégia. É sempre uma escolha. No lugar do afecto mesmo da expressão e da busca da verdade nas coisas que eu escrevo, na poesia e às vezes está em inglês, ora está em português. Você comentou que também aprendeu francês e que tinha uma ligação particular com a França e com Paris. Que fascínio é que tem? O que é que vem buscar aqui? Eu sou completamente apaixonada por essa cidade. Acho que como o mundo inteiro é e eu nunca consegui estudar muito francês assim, eu tenho. Eu amo línguas e eu sou uma curiosa. Mas eu não posso dizer que eu estudei realmente francês. Mas consumo muito à cultura francesa. É por isso, inclusive, que eu escolhi gravar, regravar a música do Serge Gainsbourg, que era uma música que eu, porque na versão dele ele tem essa voz muito. Francesa assim é áspera, né, De rouca bem masculina e eu achei que achava que ficaria bonito fazer um dueto com uma voz feminina com uma coisa mais delicada assim. E então, eu adoro essa música. O mais difícil para si é o nome da sua família e o nome do seu pai. Poder fazer uma trajectória pessoal sem que remetam logo para "A Garota de Ipanema" e para Antonio Carlos Jobim. Olha essa pergunta, assim eu... Eu vi que na sua playlist constam várias músicas do seu pai. Claro, né? Sim, eu passei muito tempo sem tocar as músicas do meu pai. E assim, no começo da minha carreira, justamente para eu conseguir me encontrar a minha identidade, minha verdade artisticamente. Mas eu acho que eu venho conseguindo com o tempo. Assim, eu me sinto cada vez mais à vontade nas minhas composições e nos trabalhos que eu faço. É tanto que hoje em dia eu não tenho nenhuma questão em tocar, tocar a obra dele. Sabe que eu sinto que também tem muito de mim ali, da minha história. Então para mim é muito e muito natural. Faz parte, né? São as músicas que eu cresci ouvindo e ouvindo dentro de casa, sabe? E tem uma relação de afecto muito profunda. Então é isso. Se eu toco o dia a dia porque "Dindi" faz um sentido, tem um sentido de muito afecto para mim, sabe? Mas é isso. Eu vou tocar do meu jeito. E eu acho que eu acho que a coisa do sobrenome. Claro que ela abre muitas portas e é maravilhoso. E minha mãe uma vez falou que é a sombra de uma árvore frondosa, sabe? Eu acho que é bonita essa imagem, porque você vive numa sombra, mas é uma sombra linda, sabe assim. Não é uma sombra opressora. É uma sombra que inspira.
Benjamin Biolay était de passage dans #LeDriveRTL2 ce vendredi 17 octobre 2025. L'artiste a discuté avec Eric Jean-Jean de son nouvel album "Le Disque Bleu", un double album aux influences pop-rock et bossa nova. Lors de l'émission, Biolay a interprété en live "Juste avant de tomber", "Comment est ta peine ?" ainsi qu'une reprise de Serge Gainsbourg, "L'anamour". Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Benjamin Biolay était de passage dans #LeDriveRTL2 ce vendredi 17 octobre 2025. L'artiste a discuté avec Eric Jean-Jean de son nouvel album "Le Disque Bleu", un double album aux influences pop-rock et bossa nova. Lors de l'émission, Biolay a interprété en live "Juste avant de tomber", "Comment est ta peine ?" ainsi qu'une reprise de Serge Gainsbourg, "L'anamour". Les classiques du jour : - KISS "Detroit Rock City" - Moby "Porcelain" - Avril Lavigne "Complicated" Les nouveautés du jour : Sam Fender & Elton John "Talk To You" - Eddie Benjamin & Shawn Mendes "HOME" Les sorties albums : - The Last Dinner Party "From The Pyre" - Benjamin Biolay "Le Disque Bleu" - Tame Impala "Deadbeat" - Miles Kane "Sunlight In The Shadows" Album du week-end : Led Zeppelin "Led Zeppelin II" Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Benjamin Biolay était de passage dans #LeDriveRTL2 ce vendredi 17 octobre 2025. L'artiste a discuté avec Eric Jean-Jean de son nouvel album "Le Disque Bleu", un double album aux influences pop-rock et bossa nova. Lors de l'émission, Biolay a interprété en live "Juste avant de tomber", "Comment est ta peine ?" ainsi qu'une reprise de Serge Gainsbourg, "L'anamour". Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Benjamin Biolay était de passage dans #LeDriveRTL2 ce vendredi 17 octobre 2025. L'artiste a discuté avec Eric Jean-Jean de son nouvel album "Le Disque Bleu", un double album aux influences pop-rock et bossa nova. Lors de l'émission, Biolay a interprété en live "Juste avant de tomber", "Comment est ta peine ?" ainsi qu'une reprise de Serge Gainsbourg, "L'anamour". Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
[Rediffusion] C'est une histoire de chanson française, de passion amoureuse, mais aussi d'excès et d'alcool. Le couple Serge Gainsbourg et Jane Birkin ont marqué le monde de la musique avec leurs nombreuses collaborations. Mais derrière la belle histoire, qu'y a-t-il vraiment ? Plongez dans les plus beaux moments du duo Gainsbourg Birkin… comme dans les pires. Liés pour l'éternité Leur rupture, après douze ans de vie commune, a lieu en 1980. Chacun a retrouvé l'amour à la vitesse de l'éclair.... Pourtant n'oublions pas que lorsque Jane Birkin a quitté Serge Gainsbourg, celui-ci, désespéré, a sombré encore plus dans la boisson. Quant à Jane, elle ne l'a pas oublié non plus. La fin de leur histoire lui a longtemps laissé un goût amer. Elle ne se serait d'ailleurs "jamais remise de la rupture", d'après "Le Parisien", a qui elle avait confié : "Dès que je suis partie, je savais que j'allais le regretter". Un podcast Bababam Originals Ecriture : Anaïs Koopman Voix : François Marion, Lucrèce Sassella Réalisation : Romain Redon Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
[Rediffusion] C'est une histoire de chanson française, de passion amoureuse, mais aussi d'excès et d'alcool. Le couple Serge Gainsbourg et Jane Birkin ont marqué le monde de la musique avec leurs nombreuses collaborations. Mais derrière la belle histoire, qu'y a-t-il vraiment ? Plongez dans les plus beaux moments du duo Gainsbourg Birkin… comme dans les pires. La débauche Le couple Gainsbourg-Birkin semble être très uni, même face à l'adversité. Malgré la polémique associée au morceau "Je t'aime, moi non plus" et la santé fragile de leur nouveau-né, ils sont de plus en plus érigés en couple modèle pour leur fusion artistique, leur côté rock'n'roll, leur idylle à laquelle si peu de personne ne s'attendait… Et pourtant, tout n'est pas si rose dans le couple. Leur relation va vite devenir tumultueuse… et les excès de Serge n'y sont pas pour rien. Un podcast Bababam Originals Ecriture : Anaïs Koopman Voix : François Marion, Lucrèce Sassella Réalisation : Romain Redon Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
[Rediffusion] C'est une histoire de chanson française, de passion amoureuse, mais aussi d'excès et d'alcool. Le couple Serge Gainsbourg et Jane Birkin ont marqué le monde de la musique avec leurs nombreuses collaborations. Mais derrière la belle histoire, qu'y a-t-il vraiment ? Plongez dans les plus beaux moments du duo Gainsbourg Birkin… comme dans les pires. "Je t'aime... moi non plus" C'est la naissance de la chanson devenue mythique "Je t'aime… moi non plus". Le sens est clairement érotique, voire dérangeant pour une partie du public et certains médias… Lors de la sortie de la fameuse chanson en 1969, on savait que Serge et Jane avaient une relation amoureuse. Mais on ne la savait pas si passionnée… ni controversée. Un podcast Bababam Originals Ecriture : Anaïs Koopman Voix : François Marion, Lucrèce Sassella Réalisation : Romain Redon Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
[Rediffusion] C'est une histoire de chanson française, de passion amoureuse, mais aussi d'excès et d'alcool. Le couple Serge Gainsbourg et Jane Birkin ont marqué le monde de la musique avec leurs nombreuses collaborations. Mais derrière la belle histoire, qu'y a-t-il vraiment ? Plongez dans les plus beaux moments du duo Gainsbourg Birkin… comme dans les pires. De l'animosité à la tendresse Nous sommes en juin 1968 à Venise, sur le tournage du long métrage "Slogan" réalisé par Pierre Grimblat. C'est un film dramatique, qui relate l'histoire d'un réalisateur de publicité, joué par Serge Gainsbourg, qui tombe amoureux d'une jeune anglaise, alors qu'il est marié et que sa femme attend un bébé. Cette "jeune anglaise" est incarnée par une certaine Jane Birkin, âgée d'à peine 22 ans. Un podcast Bababam Originals Ecriture : Anaïs Koopman Voix : François Marion, Lucrèce Sassella Réalisation : Romain Redon Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Dans cet épisode gourmand de Pop Culture, Mathieu Alterman explore les liens savoureux entre musique, cinéma et gastronomie. En compagnie du chef Thierry Marx et de son invité Alexis, il nous entraîne dans un voyage sensoriel où la nourriture inspire les artistes — des Beatles à Serge Gainsbourg, de Ratatouille à Chocolat.Entre humour, nostalgie et anecdotes croustillantes, découvrez comment la pop culture célèbre la table, entre chansons, films cultes et souvenirs gustatifs.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
This week on Nymphet Alumni, Biz is joined by journalist and author Marisa Meltzer to talk about her new book It Girl: The Life and Legacy of Jane Birkin — the first comprehensive biography of the actress, singer and myth-muse. The two get into the making of Birkin's image and the unseen real life behind it, plus how aging, style and selfhood intersect. Also discussed: the horrors of Serge Gainsbourg's man-cave, Timothee Chalamet as inheritor of the Jane B legacy, and why swag might just come from getting older.Links:It Girl: The Life and Legacy of Jane Birkin by Marisa Meltzer (Out now!)Soft Power by Marisa MeltzerMarisa Meltzer This is a public episode. If you'd like to discuss this with other subscribers or get access to bonus episodes, visit www.nymphetalumni.com/subscribe
Qu'on vienne à Paris le temps d'un week-end ou qu'on y vive, la Seine, on ne peut pas l'oublier. On la longe sur les quais, on l'enjambe sur les ponts, on la franchit sous terre, en métro ou RER. Elle est là depuis toujours, coupant la ville en deux de son imposante masse d'eau. Tellement présente qu'il paraît que les gens sont différents Rive droite et Rive gauche. C'est vrai que c'est pas tout-à-fait la même ville. Qui s'est d'ailleurs longtemps résumée à l'île en son milieu, l'île-de-la cité, et bien sûr la ville romaine, rive gauche, quartier latin qui se terminait place d'Italie, début de la voie romaine menant à Rome. Bref, la Seine sur laquelle se reflètent le sommet de la Tour Eiffel et les tours de Notre-Dame, n'a pas inspiré que les amoureux et les peintres. Pour toute une classe populaire dont vont sortir beaucoup de chanteurs pour qui la mer est trop loin, elle est le seul endroit propice à l'évasion et à la rêverie.La Seine et ses quais, vous y êtes ? Peut-être, êtes-vous passés trop de fois en voiture pour vous lancer dans une promenade à pied, sans savoir que vu de là, en prenant le temps, vous ne voyez plus la même ville.Sous le ciel de Paris … ah elle les connaît, Edith Piaf, les quais de Seine, elle a, toute jeune, chanté sous le Pont-Neuf pour quelques pièces durant des années. Les Quais de la Seine Et Jacques Brel qui dans les années 50 cherche désespérément le succès, vivant dans une chambre de bonne, vient trouver la rêverie et la solitude sur les quais de Notre-Dame, dans l'espoir d'écrire la chanson qui va le rendre célèbre. Sous le soleil exactement Et oui, c'est sur le Pont des Arts, que Serge Gainsbourg a trouvé l'inspiration de cette chanson en regardant le soleil faire scintiller la Seine un soir d'été. Ce n'est pas un hasard, il longeait souvent le quai de l'Hôtel de ville, face à l'île Saint-Louis, quand il habitait sa chambre de la Cité des Arts. La Nuit avec moi, Johnny bien sûr, mais avec Johnny Hallyday, c'est la nuit, et la nuit, la Seine est noire … Mais elle reflète les lumières de la ville et des péniches qui naviguent. Alors Johnny y venait avec sa bande du Square de la Trinité et depuis le Pont Neuf, regardait ces bateaux partir vers un ailleurs où il avait envie d'être.Quai des Amours perdues Quelques années plus tard, c'est Julien Clerc et Etienne Roda-Gil qui y passent, en-dessous, longeant le quai, à la recherche d'inspiration, eux aussi, ils trouvent l'endroit propice à la mélancolie et ça les aide à vivre leur musique et leur texte.San Et si aujourd'hui la Seine émeut toujours des artistes comme Orelsan ou Christine and the Queens, c'est bien sûr Vanessa Paradis et M qui l'ont chantée avec succès, le clip a d'ailleurs été tourné sur une péniche, est-ce un hasard, près du Pont-Neuf.
Découvrez l'histoire folle de « Comme un boomerang ». Comment cette chanson de Serge Gainsbourg, écrite pour Dani à l'Eurovision 1975, a été censurée puis oubliée pendant 25 ans avant de devenir un tube iconique grâce à Étienne Daho.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Paris vaut bien une Story. Elle valait bien une messe pour Henri IV et encore, pour lui, ce n'était pas un cadeau. Tandis que pour nous, qu'on ait été en voyage de tourisme ou de travail, c'est un souvenir éclairant avec ses monuments célèbres, ses musées, le jour, et ses restaurants et spectacles la nuit. Paris ne dort jamais, c'est vrai, comme si les gens se passaient le relais sur les trottoirs et les places pour ne pas trop se marcher dessus. Ce ne sont pas les mêmes gens qu'on croise non plus, comme Jacques Dutronc le chantait déjà il y a près de soixante ans.Oui, le matin, après les boulangers, les livreurs et les marchands de journaux, ce sont les écoliers qui succèdent aux gens de la nuit qui ont hanté les rues. Serge Gainsbourg essaie de ne pas réveiller ses voisins artistes du cinquième étage de la Cité des arts, dans le Marais. Il en tient une bonne et pourtant, il a une sacrée descente, probablement la plus redoutable de la rive droite. Il a une raison qui est son un problème, il n'a pas envie de retrouver son logement vide. Ce n'est pas qu'il soit grand, le piano prend presque toute la place, il y a surtout qu'il y vit seul, il n'a pas trouvé l'amour, celui qui le retient au port chaque soir. Et alors qu'il s'est enfin couché, les mômes et les ados arpentent les trottoirs sur le chemin de l'école et des lycées. Ainsi du jeune Renaud Séchan qui porte alors très bien son nom puisque les bancs du Lycée Montaigne à Montparnasse, il ne les voit plus trop souvent, séchant les cours pour traîner dans les rues et jouer de la guitare. Tout comme Jean-Louis Aubert, deux arrondissements plus loin, dans le XVI°, il est un peu plus jeune que lui, mais tout aussi passionné par la guitare et le rock'n'roll.En parlant du Lycée Montaigne, celui du sixième arrondissement, Quartier latin, accueille la bande de Paul-Alain Leclerc. Il va obtenir son bac, comme Jean-Louis d'ailleurs, et puis, voisinage de la Sorbonne oblige, s'inscrire en Sciences-Po. Son point de chute est dans son quartier, le bistrot L'Écritoire, Place de la Sorbonne, vue offerte sur un des bâtiments de l'Université, depuis la terrasse où, avec ses amis Maurice Vallet et Etienne Roda-Gil, il refait le monde. C'est d'ailleurs là que vont être écrits plusieurs des premiers tubes de celui qui ne s'appelle pas encore Julien Clerc.Et si vous désirez encore une adresse dans le coin, histoire de montrer que la légende s'écrit parfois dès le plus jeune âge, nous sommes aussi tout près du Panthéon et de sa vaste place emblématique. C'est là que dans vingt ans, Patrick Bruel imaginera les retrouvailles de copains de classe. Il s'y étaient donnés rendez-vous dix ans après s'être quittés, histoire de voir ce qu'ils étaient devenus. Mais on sait que c'est plutôt histoire de se rappeler les grands rêves qu'on avait et dont la plupart n'ont pas été réalisés : on n'en a même pas pris le chemin, sans le vouloir, sans le savoir. Julien Clerc a gardé le cap de ses rêves depuis l'époque de la place de la Sorbonne, Patrick Bruel, lui, a créé un mythe. Vous êtes-vous déjà retrouvé dix ou vingt ans plus tard ? En tout cas, les murs et les rues de Paris gardent toujours l'écho de telles histoires devenues légendaires. D'autres gens les habitent, d'autres y bâtissent leur propre histoire mais quoi de mieux pour les imprimer que d'en faire une chanson que tout le monde chante.
Ce vendredi 29 août, Laurent Gerra a notamment imité Pierre Arditi, Michel Houellebecq et Serge Gainsbourg. Tous les jours, retrouvez le meilleur de Laurent Gerra en podcast sur RTL.fr, l'application et toutes vos plateformes.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Calogero - 1987 Fredericks, Goldman, Jones - A nos actes manqués Adrien Gallo & Billie - Sarah Sahara Loi & Robin - Gold Natasha St-Pier et Pascal Obispo - Mourir demain Hoshi - Nouveau Jour Etienne Daho - Des Heures Hindoues Superbus & Rori - Butterfly Marguerite - Les Filles, Les Meufs Jean-Louis Aubert - Temps à nouveau Clara Luciani - La grenade Sinsemilia - Tout Le Bonheur Du Monde Niagara - J'ai Vu John Mamann - Love Life Fabrice Mauss - C'est La Vie Zazie - Je suis un homme Matmatah - Lambe An Dro Claire Keim - Ca Depend Montemarco - Poupée Renaud - Mistral Gagnant Julien Doré - Nous Benjamin Biolay - Juste avant de tomber Vanessa Paradis - Bouquet Final Gerald De Palmas - Le Jour De Nos Fiancailles Zaz - Sains Et Saufs Marc Morgan - Notre Mystère, Nos Retrouvailles Vernis Rouge & Zaoui - Comme des loups Raphael - Ne Partons Pas Faches Axel Bauer - Eteins la lumière Charlotte Cardin - Feel Good Serge Gainsbourg - You're Under Arrest Mickaël Miro - L'horloge Tourne Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
The Big Mates discuss Burt Bacharach, The Zombies, David Bowie, Scott Walker, Belle & Sebastian, Serge Gainsbourg, The Electric Prunes, Herb Alpert & the Tijuana Brass, John Barry, Ennio Morricone, Astrud Gilberto, Mel Torme, The Sonics, and The Age of the Understatement by The Last Shadow Puppets. Adam, Steve, and Lucas continue their exploration of the career of Arctic Monkeys by briefly stepping outside of it in order to examine the debut album of a side project Alex Turner formed with Miles Kane.They discuss how the project came together, the writing and recording of the album, and they explore the overall themes and sound, taking in the compositions, tones, lyrics, meaning, and context - all from three differing perspectives, from being deeply into music and analysis, to not caring for art or critique, and everything in between!They also look at how the side project was informed by, and goes on to influence the music made by Arctic Monkeys.How different is this album to Turner's previous work? How tongue in cheek is it? How many strings does a bass guitar have? Find out on this episode of What Is Music?Our next episode is out next week, Monday August 18th!Join the conversation on:Bluesky: https://bsky.app/profile/whatismusicpod.bsky.socialThreads: https://www.threads.net/@whatismusicpodInstagram: https://www.instagram.com/whatismusicpodE-mail: whatismusicpod@gmail.comGet access to more shows, exclusive bonus content, ad-free episodes of this show, and more music discussion by subscribing to our Patreon!Head to patreon.com/whatismusicpod and receive up to two new episodes of our various shows every week (including our album club and monthly themed playlists!), ad-free archives of What Is Music?, and access to our Patron-only Discord server for even more music (and non-music) discussion!Support our show when starting your own podcast!By signing up to Buzzsprout with this link: https://www.buzzsprout.com/?referrer_id=780379Check out our merch!https://whatismusicpod.redbubble.comDonate to our podcast!https://ko-fi.com/whatismusichttp://whatismusic.buzzsprout.com/Support the show
Az előfizetők (de csak a Belső kör és Közösség csomagok tulajdonosai!) már szombat hajnalban hozzájutnak legfrissebb epizódunk teljes verziójához. A hétfőn publikált, ingyen meghallgatható verzió tíz perccel rövidebb. Itt írtunk arról, hogy tudod meghallgatni a teljes adást. Bedét majdnem elüti egy hallgató. Winklert megmenti egy mihazánkos Boszniában. Galícia a galíciaiaké. Mit akarnak Dopemantől? A székesfehérvári Pamplona. A szlovák Tyson. Az év apukája strandra viszi a gyerekeket. Gondolatok a BANÁNról. 01:00 Kisasszony hava van. Szűz Máriával kapcsolatos sorjázás garmadával. Az Alaptörvény szellemének semmibe vétele. 02:00 Bede Márton Borízű-hallgatót észlelt Észak-Tolnában. Kis híján tragédiába torkollott a találkozás. A pontevedrai gallego hallgatókat is köszöntjük! De miért van két Galícia? 05:45 Na, mit tudunk Galíciáról? 08:10 Amancio Ortega, a Zara tulajdonosa, aki mostanában a világ 16. leggazdagabb embere. A gallegók kezdték ez európai kokaincsempészetet is. 12:20 Mit lehet csinálni a csipkés parton? Pontevedra, ahonnan teljesen kitiltották az autókat. Halászat, a galíciai népi sport. 18.30 Kit tekintesz luzofónnak? 20:00 A BANÁN. Bede Márton Instáján. 22:00 II. János Pált agyonbaszta a meteorit. A Lego-Auschwitz. 25:30 Winkler Róbert szekértáborokon áthogyishívjákoló fagyoskodása egy boszniai fennsíkon. „Kalasnyikov Modric” (Winkler Róbert nyelvi leleménye), azaz Marko Perković Thompson, a horvát szélsőjobbos, nemzeti giccsrock császára július 5-én 485 000 ember előtt lépett föl Zágrábban. Az augusztus 4-ei zágrábi ismétlő koncerten 150 000-en voltak. Ljubiša Samardžić mint Surda. 31:00 Lépcsőháziemberkedés: a magyar mesterséges intelligenciáról. 35:20 Zenekarospólós sokszínűség ünnepe Zeke-koncerteken. 37:45 Dopeman… 38:10 Uj Péter semmire nem emlékszik. Ki volt benne az Orbán-puccsban? 42:00 Magyar sportsiker: Tombor András a lovaspolóvilág tetején. Az argentinok a lovaspóló braziljai. 45:00 Az év apukája a budaörsi strandra menet. 46:40 Az orbánista milliárdosok lemaradtak az eredeti Birkin táskáról. Jane Birkin és Serge Gainsbourg. 49:35 Inasba tettek a szlovákok kétszer. A nagyszombati maláta oltalom alatt álló földrajzi jelzést kapott. Hogy képzeljünk el egy húszéves szlovák nehézsúlyú szupertehetséget? Így üt. 54:15 Sydney Sweeney hergel. SS az SNL-ben. A libernyákok libernyálnak. 57:00 A fehérvári Pamplona. Szakszerű rendőri intézkedéssel elfogott bika. 61:30 Lenke néni kontra! 63:00 Nem lesz két adás. Vagy lesz valami? Szeptemberben élő. See omnystudio.com/listener for privacy information.
Every record collector has a secret stash of weird LPs, a bizarre stack of wax tucked away for safe keeping. The return of Lightning Licks Radio brings those strange selections out of the darkness of the basement and into the brightness of our turntables. Special guest Licker Jordan Pries, coproprietor of our local record store of choice Electric Kitsch, brings some stunning sonic oddities to the discussion. Let's get weird, Podcast America.Sonic contributions to the RETURN OF LIGHTNIN' LICKS RADIO podcast, episode forty-four, include: N.P.R. Please support National Public Radio. Beastie Boys, James Todd Smith, Too Poetic, Method Man, The Gravediggaz. Bobby Hebb, John Ussery, Brothers Johnson, De La Soul, Prince Paul, M.C. Eight, Redman, Migos. Eminem, Yelawolf, Wild Style, Lawrence Welk, Jo Ann Castle, Eddie Van Halen, Marcy Tigner, Benny Chong. Alain Goraguer, Madlib, Jay Dilla.Denzel Curry, Serge Gainsbourg. Inner Circle, Homeboy Sandman, John Wayne, Trey Parker, Matt Stone, John Mitchum, random standard USA patriotic marches. Public Enemy, Pete Seger, Hump the Grinder, Curtis Gadson, Sandy Bull, Homer Croy. Frank De Vol, Christopher Knight, Barry Williams, Susan Olsen, Mike Lookinland, Robert Reed, Florence Henderson, John Fahey. Arc of All, Abraham Jefferson, Errol Paul Reid, Ern Westmore, Recordings from the K.P.M. archives, Peter Thomas, Ronald Frank, Simon George Begg, A. P. Gall, Curtis Mooney, Alex Heffes. Francis Shaw, Keith Mansfield, Arch E. Roberts, Donald J. Trump & his J6 insurrectionists, Tony Kinsey, George Fenton, Kenneth Freeman. Louis Ridgway, Wayne Fischer, Hank Williams, John Weissrock, various Christian organ standards and hymnals, The Langley Schools Project, Brian Wilson, D.J. Shadow. The Doug Wood Band, The Titans, The Larks, Ru Paul, Joe Maphis, Z.Z. Top, The Del Vikings, rad sound effects of drag cars, go-karts, and speed boats. The De-Fenders, random archived educational films, Massive Internal Complications, The Doors, The Doobie Brothers, Nicolette Larson, The Templeton Twins with Teddy Turner's Bunson Burners, Blood Sweat and Tears, The Beatles, Jose Feliciano, Bob Crewe and Bob Gaudio's Four Seasons with Frankie Valli, Harry Nilsson. Electric Light Orchestra, The Lustful Sex Life of a Perverted Nympho Housewife, heart recordings, Kesha, John Burt & Dave Corbin, Doctors Jack and Rexella (Oh, Rexella!) Van Impe, Robin Williams, Johnny Carson, X.T.C., Dusty Springfield, Adrian Quesada, The Source of Light and Power, The Clockers, The Outlaw Blues Band, Cheech & Chong, and Childish Gambino.The mixtape is bananas. Good fucking luck.A) Vroom-Vroom. Insects. Jesse James. Gospel Train. Beauty Exercises. John Wayne's Amerikkka.B) The United Nations & the New World Order. Sex & Rock-N-Roll. Light My Fire. Church Organ. Drugs. Fin.WATCH La Planette Sauvage ON VIMEO HEREListen to the mixtape on Soundcloud here! (if necessary)
1st hour: Wishing on a Star - Rose Royce Invitation - Saada Bonaire Mask - Chromatics She's So Untouchable - Garden City Movement When We Kiss - Bardeux Stop It! - Keysha Russia - Elisa Waut - Love in the Darkness - a. s. o. - Kinky Love - Pale Saints תמיד לאורך החוף - אלון אבוטבול, המסך הלבן, אליה Time - George Riley The Setup - Moodymann Template - Galcher Lustwerk ממטרים קלים - אסף אמדורסקי 2nd hour: Je t'aime moi non plus - Serge Gainsbourg & Jane Birkin I'm Gonna Love You Just A Little Bit More Baby - Barry White Between the Sheets - The Isley Brothers Anger Management - Lovage Book of the Month - Lovage On&on - Erykah Badu A Long Walk - Jill Scott Say Yes - Floetry The Great Dig in the Sky - Pink Floyd בא לי - יערה שאוליאן Graves of the Fathers - Cryptopsy Raining Blood - Slayer
Serge Gainsbourg et Jane Birkin, disparue en juillet 2023, c'est l'histoire d'un couple iconique, qui a marqué son époque. Derrière l'image d'un amour libre, inconditionnel et passionnel, se cachent aussi des dérives, des addictions et parfois de la violence. Les deux artistes ont chanté "Je t'aime... moi non plus", mais ils l'auront aussi vécu intensément. "Je venais souvent rue de Verneuil chercher Serge", se souvient l'animateur télé Jacques Jakubowicz et attaché de presse de la star entre 1973 et 1981". 'C'est vrai que j'ai assisté à des disputes. Le couple battait de l'aile. Ils ne s'entendaient plus du tout".Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Début 2024, un sondage IFOP alerte les médias : les Françaises et les Français feraient moins l'amour. Mais à y regarder de plus près, ce sondage pose uniquement la question du nombre de « rapports sexuels ». Or, pour la majorité des personnes, un rapport sexuel signifie un rapport avec pénétration. Et selon l'enquête nationale « Contexte des sexualités en France », menée par l'Inserm et son agence autonome, l'ANRS Maladies infectieuses émergentes, c'est précisément le nombre de rapports sexuels avec pénétration qui a diminué, quand les autres pratiques, comme les caresses, la masturbation, le sexe oral, ont augmenté.Alors, comment expliquer ce recul de la pratique des rapports avec pénétration ? Réponses dans ce hors-série de « L'Heure du Monde ».Ce feuilleton sexo en cinq épisodes explore les résultats de l'enquête sociologique « Contexte des sexualités ». Elle sonde l'évolution de nos intimités ces vingt dernières années et ce qu'elle révèle des mutations de notre société.Un épisode écrit et présenté par Adélaïde Tenaglia. Réalisation et musiques : Amandine Robillard. Suivi éditorial et rédaction en chef : Adèle Ponticelli. Dans cet épisode : extrait de la chanson Je t'aime, moi non plus, de Serge Gainsbourg, extrait du film Sex Friends, extrait de la saison 1 d'Outlander.Cet épisode a été diffusé le 23 juillet 2025.---Pour soutenir "L'Heure du Monde" et notre rédaction, abonnez-vous sur abopodcast.lemonde.fr Hébergé par Audion. Visitez https://www.audion.fm/fr/privacy-policy pour plus d'informations.
Vous aimez La Traque, le podcast Bababam Originals ? Vous allez adorer nos autres créations originales ! Aujourd'hui, on vous invite à découvrir A la folie pas du tout, le podcast qui vous plonge dans les crimes familiaux les plus terribles. C'est une histoire de chanson française, de passion amoureuse, mais aussi d'excès et d'alcool. Le couple Serge Gainsbourg et Jane Birkin ont marqué le monde de la musique avec leurs nombreuses collaborations. Mais derrière la belle histoire, qu'y a-t-il vraiment ? Plongez dans les plus beaux moments du duo Gainsbourg Birkin… comme dans les pires. n podcast Bababam Originals Ecriture : Anaïs Koopman Voix : François Marion, Lucrèce Sassella Réalisation : Romain Redon Production : Bababam Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Alain Chamfort revient sur son parcours musical, de ses débuts classiques au piano jusqu'à ses collaborations avec Claude François et Serge Gainsbourg. Entre anecdotes, influences et extraits de son album L'Impermanence, découvrez un artiste aux multiples facettes, passionné et en constante évolution.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
What we're offering today is something completely different: two outlier artists (although one is a French icon) who created off-kilter, out of the box, almost unintelligible nuggets of artistic brilliance. These cuts are linked, not only by the fact that they both feature sinuous bass lines and orchestral flourishes, but that they are produced by artists whose stances were uncompromising, prickly, unknowable - and, touched with stardust. SCOTT WALKERScott Walker, whose rich, deep baritone was first introduced to the world in the early 1960s, with the internationally famous group, The Walker Brothers (they weren't) - and their hit single “The Sun Ain't Gonna Shine Anymore.” When he went solo he faced an uphill battle, trying to gain public acceptance for his dark, and tangled personal visions. I became enamored of his work when I heard his musical evocation of Ingmar Bergman's The Seventh Seal. By 1970, his solo career went silent. Probably, as a financial imperative, he rejoined The Walker Bros, for some moderately successful MOR cover filled albums. But, in 1984 Scott's mojo returned, triumphantly, with the album “Climate of the Hunter” from which this cut, Rawhide, derives. (Don't worry about trying to figure out the lyrics - just let it wash over you). Against all odds, the “30th Century Man's” time had come, and there was a whole new generation of acolytes, eager to drink the magic potions Scott was uncorking. SERGE GAINSBOURG Serge Gainsbourg's unique 1971 concept album, Histoire de Melody Nelson, is a suite of songs telling the story of a doomed, illicit romance between a middle aged man and a 14 year old girl named Melody, portrayed by his muse, the dreamy actress and model, Jane Birkin, who also graces the cover.Produced far before the “Me Too” era, this provocative and subversive pop-music drama was not offensive to the French; on the contrary, it cemented the French chameleon's iconic status, and the celebrity couple became the subject of much tabloid journalism. His stylish, outlaw decadence generated a fascination that continues to this day. Gainsbourg, born Lucian Ginsburg, the son of Russian-Jewish immigrant parents, was a manufactured creation. He took his nom de musique as a tribute to the English painter Thomas Gainsborough. And, after surviving the German occupation of France during WW2- (he recalled having to wear the Yellow Star, which identified him as a Jew) - he went on to carve out an indelible new identity of swagger, writing and producing over 500 pop hits spanning several genres. He was one of a kind.
She practically invented jeans, literally had a bag named after her, and charmed the world with her breathy voice and carefree attitude. Not to mention she was the original Penny Lane, before Almost Famous! This week's Doll is actress, singer, activist, style icon, and one of Emma's greatest muses, Jane Birkin. From her schoolgirl years in England through her career as a French icon, her famous friends, three great loves, and her love for her family, Jane truly lived her life to the fullest. After all, “When you're recognizing you're having fun, life can be delightful.” Hear all about Jane B. on this week's episode of the Dolls Podcast, available wherever you stream your podcasts