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« En un instant, mon coeur fut touché et je crus ». Ces paroles de Paul Claudel résonnent dans le coeur de Frère Adrien Candiard, l'auteur du livre « Maman voudrait que je croie en Dieu » (Cerf). Originaire de Paris, le brillant Dominicain a étudié l'histoire et les sciences politiques avant d'entrer au noviciat à l'âge de vingt-trois ans. À l'issue de son cursus, il est missionné pour mener des travaux sur l'islam et intègre l'Institut dominicain d'études orientales, au Caire, où il est également curé de la paroisse francophone. Adrien Candiard est connu pour ses ouvrages à succès de méditation, de théologie, ses livres fins et pédagogiques ; accompagnant les jeunes dans leurs parcours de foi, il connait les parcours qui mènent à la foi adulte, et les mots qui touchent. Il nous plonge aujourd'hui, grâce à ce roman, dans le bouillonnement spirituel de l'adolescence, la recherche de la propre relation avec Dieu.
Nous sommes entre septembre 1895 et mai 1905. C'est en une dizaine d'années donc que sont publiés des poème de Paul Claudel, dans diverses revues parisiennes, qui seront rassemblés, en 1907, par le Mercure de France, dans un recueil intitulé : « Connaissance de l'Est ». Le poète y évoque la Chine éternelle et nous fait part de son regard sur l'Extrême Orient. Dans le texte « Pensée en mer », on peut lire : « C'est ce qui rend le retour plus triste qu'un départ. Le voyageur rentre chez lui comme un hôte ; il est étranger à tout, et tout lui est étrange. Servante, suspends seulement le manteau de voyage et ne l'emporte point. De nouveau, il faudra partir ! À la table de famille le voici qui se rassied, convive suspect et précaire. Mais, parents, non ! Ce passant que vous avez accueilli, les oreilles pleines du fracas des trains et de la clameur de la mer, oscillant, comme un homme qui rêve, du profond mouvement qu'il sent encore sous ses pieds et qui va le remporter, n'est plus le même homme que vous conduisîtes au quai fatal. La séparation a eu lieu, et l'exil où il est entré le suit. » Si la littérature regorge de récits qui évoquent le départ vers un ailleurs, pour diverses raisons, comme fuir la guerre ou explorer le vaste monde, les livres parlent peu du désir de retour. Qu'est-ce qui pousse Ulysse à revenir à Ithaque ? Pourquoi l'explorateur rentre-t-il chez lui ? Pourquoi l'aventurier quitte-t-il l'extraordinaire pour retrouver le quotidien dans sa banalité ? Comment le soldat est-il accueilli ? Que signifie revenir ? Invitée : Céline Flécheux, professeure à l'Université Paris-8 Vincennes-Saint-Denis. « Revenir – L'épreuve du retour » ; éd. Le Pommier. Merci pour votre écoute Un Jour dans l'Histoire, c'est également en direct tous les jours de la semaine de 13h15 à 14h30 sur www.rtbf.be/lapremiere Retrouvez tous les épisodes d'Un Jour dans l'Histoire sur notre plateforme Auvio.be :https://auvio.rtbf.be/emission/5936 Intéressés par l'histoire ? Vous pourriez également aimer nos autres podcasts : L'Histoire Continue: https://audmns.com/kSbpELwL'heure H : https://audmns.com/YagLLiKEt sa version à écouter en famille : La Mini Heure H https://audmns.com/YagLLiKAinsi que nos séries historiques :Chili, le Pays de mes Histoires : https://audmns.com/XHbnevhD-Day : https://audmns.com/JWRdPYIJoséphine Baker : https://audmns.com/wCfhoEwLa folle histoire de l'aviation : https://audmns.com/xAWjyWCLes Jeux Olympiques, l'étonnant miroir de notre Histoire : https://audmns.com/ZEIihzZMarguerite, la Voix d'une Résistante : https://audmns.com/zFDehnENapoléon, le crépuscule de l'Aigle : https://audmns.com/DcdnIUnUn Jour dans le Sport : https://audmns.com/xXlkHMHSous le sable des Pyramides : https://audmns.com/rXfVppvN'oubliez pas de vous y abonner pour ne rien manquer.Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:07:19 - "Le soulier de Satin" de Paul Claudel, par Eric Ruf
Œuvre monumentale de la littérature, du théâtre et pour le public, écrite de 1918 à 1923, «Le Soulier de Satin» de Paul Claudel n'est créé qu'en 1943, à la Comédie-Française, par Jean-Louis Barrault. Ce « drame d'amour » en forme de traversée de vingt ans, construite en quatre journées, narre l'histoire de Rodrigue et Doña Prouhèze, épouse du gouverneur Don Pélage, à l'époque des conquistadors et des navigations sur des mers plus ou moins connues.Invité : Éric Ruf, administrateur de la Comédie-Française et metteur en scène de la pièce « Le soulier de satin » jouée à la Comédie-française jusqu'au 13 avril 2025.
Œuvre monumentale de la littérature, du théâtre et pour le public, écrite de 1918 à 1923, «Le Soulier de Satin» de Paul Claudel n'est créé qu'en 1943, à la Comédie-Française, par Jean-Louis Barrault. Ce « drame d'amour » en forme de traversée de vingt ans, construite en quatre journées, narre l'histoire de Rodrigue et Doña Prouhèze, épouse du gouverneur Don Pélage, à l'époque des conquistadors et des navigations sur des mers plus ou moins connues.Invité : Éric Ruf, administrateur de la Comédie-Française et metteur en scène de la pièce « Le soulier de satin » jouée à la Comédie-française jusqu'au 13 avril 2025.
durée : 00:28:49 - Les Midis de Culture - par : Marie Sorbier - Le comédien et pensionnaire de la Comédie-Française, Didier Sandre, interprète le rôle de Don Pélage dans "Le Soulier de satin", une œuvre qui ranime l'esprit de son auteur Paul Claudel dans une mise en scène d'Éric Ruf. - réalisation : Laurence Malonda, Anna Holveck - invités : Didier Sandre Comédien, sociétaire de la troupe de la Comédie-Française
Tout à l'émerveillement de la réouverture de Notre-Dame de Paris, Jean-Marie Guénois propose, juste avant Noël, quatre rencontres autour de la cathédrale. Paule Amblard, dans « Notre-Dame de Paris. Le symbole des pierres » chez Salvator, se demande ce qu'est une cathédrale, et pourquoi une telle entreprise mobilise toute une population pendant des siècles. À travers la multitude de statues peuplant les façades et les murs, du bas jusqu'en haut, comme les centaines de figures sur les vitraux des baies et des rosaces, que voulait-on dire aux hommes et à tous leurs descendants en construisant pour l'éternité ? Jean-Michel Leniaud présentera le très beau livre édité par Place des Victoires, « Les Résurrections de Notre-Dame. Histoire, chantiers et ferveur ». Le chantier de restauration est mis en perspective à l'aide de textes clairs et d'une riche iconographie. Jean-Francois Blondel, dans « Notre-Dame de Paris - Lorsqu'une cathédrale renaît de ses cendres » aux Éditions Dervy, rappelle que les cathédrales de France ont toutes été la proie des flammes, à un moment ou à un autre de leur histoire, mais que celui du 15 avril 2019 a eu un retentissement mondial, parce que Notre-Dame, c'est Paris et l'âme de la France. Paul Claudel n'a-t-il pas écrit : « Paris est une grande rue qui descend vers Notre-Dame... ». C'est esquisser en si peu de mots le vrai visage de la cathédrale parisienne. Pierre Fesquet, dans « Notre-Dame des femmes » chez DDB, fait parler des femmes qui, au cours de l'Histoire, ont entretenu avec la cathédrale un lien intime. Elles ont toutes, d'une manière qui leur est propre, célébré la beauté et la force de Notre-Dame. Femmes de roi ou d'empereur, personnage de roman ou chanteuse, de Marie-Antoinette à Joséphine de Beauharnais, d'Esméralda à Édith Piaf, elles dessinent le portrait sensible d'une cathédrale vivante, écrin millénaire des aspirations spirituelles les plus hautes de l'humanité.
durée : 00:04:09 - Une semaine dans leurs vies - À l'occasion de la création du "Soulier de Satin" de Paul Claudel, France Inter suit les dernières répétitions à la Comédie-Française. Florence Viala, sociétaire assure plusieurs rôle et Sébastien Espargilhe supervise la confection des costumes de Christian Lacroix.
durée : 00:04:21 - Une semaine dans leurs vies - À l'occasion de la création du "Soulier de Satin", France Inter suit les dernières répétitions à la Comédie-Française. La pièce de Paul Claudel n'avait jamais été programmée dans l'institution française depuis sa création en 1943. Eric Ruf en assure la mise en scène.
Le baron de Coubertin, le fondateur des Jeux olympiques modernes, tenait beaucoup à associer le "muscle et l'esprit". C'est dire que, pour lui, l'art, sous toutes ses formes, devait figurer au programme des Jeux.Ce fut le cas aux Jeux olympiques de 1912 et de 1920. Mais c'est à l'occasion des Jeux de 1924, à Paris, que l'art devient vraiment partie intégrante de la compétition.En effet, tous les domaines de l'esprit y sont représentés, de la littérature à la peinture, en passant par l'architecture, la sculpture ou la musique.Les artistes sont invités à déposer leurs œuvres dans un certain délai. Elles doivent traiter de thèmes relatifs au sport et répondre à certaines règles : ainsi, les écrits en prose ne doivent pas dépasser 20.000 mots.Les jurys chargés de juger les œuvres en compétition sont composés de noms prestigieux. Ainsi Paul Valéry, Paul Claudel ou la romancière américaine Edith Wharton siègent dans le jury de littérature, alors que des musiciens comme Stravinsky, Ravel ou Gabriel Fauré composent celui de musique.Comme les sportifs, les artistes se voient décerner des médailles, qui vont du bronze à l'or. Les jurys se montrent assez sévères et n'accordent, au total, que 14 médailles.En littérature, c'est avec un livre au titre prédestiné, "Les Jeux olympiques", que l'écrivain Géo-Charles remporte la médaille d'or. Il coiffe sur le poteau une œuvre d'un romancier pourtant plus prestigieux, Henry de Montherlant.Cette médaille est en effet l'heure de gloire d'un amateur d'art, ami du peintre Foujita, de Blaise Cendrars et de Jean Cocteau, qui fut aussi chroniqueur à la radio.Mais la qualité du jury ne répond guère à celle des œuvres présentées. En effet, dans certains domaines, comme l'architecture et la musique, aucune médaille d'or n'est décernée. C'est pire encore pour les architectes, qui ne se voient attribuer aucune médaille, fût-ce de bronze.Ces compétitions artistiques vont pourtant se survivre, dans une certaine indifférence, jusqu'aux Jeux olympiques de 1948, qui se tiennent à Londres. Depuis, le sport a pris toute la place. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Poésie religieuse 2024-02-02 Paul Claudel by Radio Maria France
durée : 00:59:59 - Les Nuits de France Culture - par : Philippe Garbit - La série de dix entretiens avec Jean-Louis Barrault en 1981 se poursuit autour de la fondation de la Compagnie Renaud-Barrault et de ses dix années de créations fécondes. Il y est question de Paul Claudel, Kafka, Giraudoux, Feydeau et aussi de musique avec le tout jeune compositeur Pierre Boulez. - invités : Jean-Louis Barrault Comédien
Evangelio de hoy: Escuchamos que se decía "Arrepiéntanse y crean en el Evangelio, el reino de Dios está cerca". Es el inicio del Evangelio de San Marcos, el primer capítulo. "Arrepiéntanse, conviértanse". La palabra hebrea para arrepentirse, convertirse, es una palabra muy fácil de aprender. En la misa de niños, los niños estaban felices repitiendo la palabra. Es muy difícil, "sh, sh", se la aprendieron. Entonces, Jesús les decía a los demás: "Arrepiéntanse". Qué les decía, los niños empezaron: "Shuv, Shuv, Shuv" la misa de niños. Y les dije: "A ver, dile a la persona que está al lado tuyo, arrepiéntete en hebreo, a ver, díselo"."Arrepiéntete". La antigüedad, la primera lectura nos hablaba de un pueblo que se arrepintió, el pueblo de Nínive. Es la historia de Jonás. Jonás, la palabra Jonás significa "Paloma" y es el mensajero de Dios para el pueblo de Nínive. Una paloma siempre es un mensaje de paz. La historia de Jonás es complicada. Jonás había vivido en un momento en que Nínive era una ciudad muy poderosa, era la capital del que en ese momento era el Imperio más grande, Asiria. Y Nínive era la ciudad más grande del mundo en ese momento. Pero la misión de Jonás era profundamente difícil, anunciar la conversión a Nínive. Si se convertían, se salvaban. ¿Por qué era tan complicada esta misión?En más de una ocasión, he explicado que el pueblo de Israel se dividió en dos partes, el reino del Norte con 10 tribus, el reino del Sur con dos. El reino de Judá se llamaba Judá y su capital era Samaria, perdón, Jerusalén. El reino del Norte tenía 10 tribus y su capital era Samaria. ¿Por qué la misión de Jonás era tan difícil para él? Porque los ninivitas, los asirios, masacraron al pueblo de Israel, lo destruyeron completamente. Por eso se habla de las tribus perdidas de Israel, es decir, no perdidas sino masacradas, y masacradas por Nínive. Por eso, cuando Dios manda a Jonás a predicar, él no quiere hacerlo, y menos quiere anunciarles la paz y la conversión, la salvación.En el Antiguo Testamento, la idea de "sh" era esta: vas en un camino y ese camino te va a llevar al desfiladero. Tienes que "Shuv", es decir, regresa por tus propios pasos, no sigas ese camino. En el Antiguo Testamento, eso significaba renuncia, esfuerzo y tristeza. Los ninivitas, cuando escucharon el mensaje de conversión, quedaron conmovidos. Que un profeta judío les anunciara la salvación, se convirtieron, se salvaron. La idea entonces era: si tú te conviertes, te vas a salvar. Pero Jesús, en el Evangelio de hoy, nos enseña algo distinto, que "sh" es libertad y alegría, no es algo regresivo, sino progresivo. A veces pensamos que convertirnos es renunciar a algo, es herir nuestros anhelos, y no es así. Es libertad, es crecimiento. Jesús va a decir: "Fíjense, conviértanse, el reino de Dios ya está cerca". El reino de Dios es Jesús. Es "conviértete", no para ser salvado. "Conviértete" porque ya estás salvado. Cree porque la salvación ha venido a ti. ¿Quién es la salvación? Jesús de Nazaret. No es "conviértete" para ser salvado, "conviértete" porque ya estás salvado. Conviértete y cree. Convertirse es creer. Conviértete creyendo. Creer es una adhesión enorme que hace el hombre a Dios. Hay mucha gente que se opone a creer en Dios porque dicen: "Mi mente, mi libertad es coaccionada si creo". Y no es cierto. La mente humana ha sido hecha para creer en Dios.La semana pasada les hablaba de la bendición de los animalitos. Cuál es el fin más grande de la mente humana: conocer a Dios. ¿Saben qué es lo que más nos distingue de los animalitos? Que el animalito jamás podrá conocer a Dios, su mente, su espíritu, no tienen esa capacidad de conocerlo. Nosotros sí. El punto más alto de la mente humana, del espíritu, es conocer a Dios, amarlo, que sea parte de nuestra vida, dialogar con Él. La mente humana, la razón humana, fue creada para conocer a Dios. Somos los únicos seres en este mundo capaces de conocer a Dios. Todo lo demás, toda la creación, venera a Dios sin conocerlo, viviendo, existiendo. Pero solo nosotros tenemos que hacer el ejercicio, la adhesión para conocer y creer en Dios. Es más, la mente fue creada para conocer a Dios. Pero cuando conoce a Dios, es elevada en lo más profundo y lo más alto que puede alcanzar. Por eso, pídele a Dios creer, convertirte, estar cerca de Él. A veces no encontramos cómo. San Bernardo de Claraval, un místico que les he platicado mucho, muchas veces decía: "Yo lo que me falta, lo usurpo del costado de Cristo. Necesito paz, la robo de la cruz de Cristo. Necesito fe, la usurpo de la cruz de Cristo. Yo usurpo del costado de Cristo aquello que le hace falta: mi fe". Vemos la valentía, por ejemplo, en el Evangelio de hoy, de los Apóstoles. Dios, Jesús, les dice: "Ven y sígueme". Y ¿qué hacen? Dejan las redes, van detrás de Él sin dudarlo. Si a mí me falta esa fe, se la pido a Cristo crucificado. De ahí me viene la fuerza espiritual. El mismo Evangelio, en el Evangelio de Mateo, en el capítulo 11, versículo 12, tiene una cita que me encanta: "El reino de los cielos exige violencia y solo los violentos lo conquistan". Es decir, solo aquellos que tienen el carácter de abrirse, de buscar, de conquistar, de usurpar el reino, la fe, aquellos que ponen toda su vida en ello.El apunte que me trajeron son los pensamientos de una persona que vivió una conversión, se llama Paul Claudel. Paul Claudel es un gran poeta, alguien lo ha leído, se lo recomiendo, extraordinario poeta del siglo pasado. Él era ateo, un joven destacado en la poesía desde muy, muy temprana edad. Cuando era joven, lo invitaron a la misa de Navidad en Notre Dame. Él, que era poeta, dijo: "Voy a ir porque estoy seguro de que en la belleza de Notre Dame, en los cantos gregorianos, voy a encontrar inspiración para poemas nuevos". Escribió esto del momento de su conversión: "Fui a Notre Dame de París para asistir a los oficios de Navidad. Yo no creía en nada, pero me parecía que las ceremonias católicas encontraría inspiración para escribir algo. Los niños del coro, vestidos de blanco, estaban cantando lo que después supe que era el cántico de María, el Magníficat. Entonces fue cuando se produjo el acontecimiento que ha dominado toda mi vida. En un instante, mi corazón fue tocado y creí. Creí con tal fuerza de adhesión, con tal agitación de todo mi ser, con una convicción tan fuerte: Dios existe, está ahí, es alguien, es un ser personal como yo, me ama, me llama". La misma noche de ese memorable día de Navidad, tomé una Biblia y, por primera vez, escuché el acento tan dulce y a la vez tan inflexible de la Sagrada Escritura que ya nunca ha dejado de resonar en mi corazón. "Conviértete y cree". San Agustín, este hombre buscador de Dios, un día escribió: "Si un día, en su búsqueda, a Dios si un día me vas a transformar, si un día me vas a hacer santo, si un día me voy a convertir, ¿por qué no hoy?". Yo les diría lo mismo. Si un día Dios va a transformar tu vida, ¿por qué no hoy? Digámosle lo mismo a Cristo en silencio. "Sea un día me vas a hacer santo, si un día me vas a transformar en santo".
[…] Comme j'ai aimé la Chine ! Il y a ainsi des pays, que l'on accepte, que l'on épouse, que l'on adopte d'un seul coup comme une femme, comme s'ils avaient été faits pour nous et nous pour eux ! […] Paul Claudel « Choses de Chine », 1936 Après une première affectation de vice-consul à New York, il est nommé à Shanghai où il débarque en juillet 1895. Il ne rentrera en Europe qu'en 1909, après quatorze années passées dans l'empire du Milieu, où ses différentes affectations l'emmenèrent à Hankou et surtout Fuzhou, Pékin et Tianjin. Ce sont donc quinze années passées en Chine pendant lesquelles Paul Claudel écrira un recueil de poèmes en prose, Connaissance de l'Est, où il restituera ses impressions sur la Chine et sa culture, et notamment sur Shanghai, tel un photographe, l'écriture étant le moyen pour lui de fixer ce qu'il voit. Pour nous parler de Paul Claudel, nous recevons Huang Bei (黄蓓), professeure de littérature du monde et de littérature comparée au Département de Chinois de l'Université Fudan et spécialiste de Paul Claudel et de Victor Segalen. En 2007, elle fut l'autrice de l'ouvrage Segalen et Claudel ; Dialogue à travers la peinture extrême-orientale, paru aux éditions Presses universitaires de Rennes.
«L'Échange » est un chef d'œuvre de Paul Claudel. Le metteur en scène Didier Long a choisi la seconde version de ce texte qui date de 1951 qu'il juge plus moderne. Sur scène sont présents deux hommes et deux femmes, jeunes et séduisants. Claudel disait se reconnaître dans tous les personnages, « l'actrice, l'épouse délaissée, le jeune sauvage et le négociant calculateur ». Les quatre comédiens sont excellents, notamment François Deblock, qui a reçu le Molière de la révélation masculine en 2015. J'ai aimé l'incandescence de la langue de Claudel. «L'Échange », c'est jusqu'à la fin de l'année au Théâtre de Poche, 75 boulevard Montparnasse dans le 6ème. Crédit Pascal Gely
Dans ce douzième épisode nous avons le plaisir de recevoir Marieva Jaime-Cortez, comédienne, metteuse en scène et art thérapeuthe. Marieva nous raconte comment elle est devenue comédienne, comment une enfant de la balle décide de retourner sur les bancs de l'école pour devenir art thérapeute et travailler en milieu psychiatrique et comment le processus créatif est au cœur de tout ce cheminement.Un dernier épisode tout en douceur pour clôturer cette saison de 17H17.On embrasse Jean-Yves ! Bonne écouteMerci à tous de nous avoir suivi, toujours plus nombreux, dans cette aventure, on espère vous retrouver très vite pour une saison deux !A bientôtRomain&CamilleOù nous retrouver :Pour suivre toutes nos actualités retrouvez nous sur instagram :@romain_francisco_@camillebizien@marieva_jaimecortezRecommandations :Camille : Podcast “4 quart d'heure” avec Camille Lorente, Louise Pétrouchka, Alix Martineau et Kalindi RamphulMarieva : film "Sur l'Adamant" réalisé par Nicolas PhilibertRomain: Podcast “Et le scénario”Infos :Episode enregistré le 26 avril 2023 Merci aux studios de la SACD et Sylvain Teissier pour le mixage.Vous avez aimé ce podcast, pour nous soutenir n'hésitez pas à mettre 5 étoiles sur votre application de podcast préférée et en parler autour de vous.#17H17lepodcastCité dans le podcast :Cours de danse africaine : Elsa Wolliaston.Musée des Arts forains.La compagnie du Hibou de Luis Jaime-Cortez et Yane Agius.Brigitte Damiens et Christian Gonon.Pièce “Comme il vous plaira” de Shakespeare.Docteur Jean Oury, clinique La Borde.Alyzée Costes dans “Les papillons noirs” créée par Bruno Merle et Olivier Abbou.Aktéon théâtre Paris 11èmeCoach Emmanuelle ChauletLivre “Dans le cerveau des comédiens” de Anouk GrinbergLivre “le funambule” de Jean Genet.Pièce “Ici et maintenant” de Nathalie Fillion.Pièce “Effet secondaire“ de Arthur Deschamps.Livre “Audition” de Michael Shurtleff.Nathalie Chéron. Pièce “Spirit” de Nathalie Fillion avec Flore Babled et Manon Kneusé.Film “Tout sur ma mère” Pedro AlmodovarPhotographe Marion JohansenCourt métrage Haunted de Robin DUCFilm “Euridice, là-bas” réalisé par Susana Lastreto avec François Frappier.Pièce “Partage de midi” de Paul Claudel.Pièce “Othello” de William Shakespeare.Alexandre Perrot.Natalia Jaime Cortez.BisousR&C Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Les programmations sortent peu à peu et quelques pièces affichent déjà complet. Comment s'en sortir dans ce puit sans fond ? Explications, blagues et conseils dans cet épisode avec la participation de Gala (de Gala au théâtre / Bam Tickets) et Suzanne (de Mordue de Théâtre).Les recommandations de Gala« Un chapeau de paille d'Italie », d'Eugène Labiche, mise en scène d'Alain Françon, musique de Feu! Chatterton avec Vincent Dedienne, du 27 septembre au 31 décembre 2023.« Big Mother » de Mélody Mourey au Théâtre des Béliers Parisiens jusqu'au 30 septembre 2023.Quelques noms à suivre selon Gala :Johanna BoyéAlexis MichalikLes recommandations de Mordue de théâtre« La Culotte » de Jean Anouilh, mise en scène d'Émeline Bayart à l'Athénée, théâtre Louis Jouvet du 20 septembre au 7 octobre 2023« L'échange » de Paul Claudel, mise en scène de Didier Long au Théâtre de poche Montparnasse, à partir du 12 septembre 2023« Les liaisons dangereuses » de Pierre Choderlos de Laclos, mise en scène d'Arnaud Denis en tournée de septembre 2023 à décembre 2023.« Pauvre bitos. Le dîner de têtes » de Jean Anouilh, mise en scène d'Arnaud Denis avec Maxime d'Aboville, Adrien Melin… au théâtre Hebertot à partir du 9 février 2024« Ruy Blas » de Victor Hugo, mise en scène de Jacques Weber avec Kad Merad au Théâtre Marigny du 27 septembre au 12 novembre 2023.D'autres noms à suivre selon Mordue de Théâtre :Joël PommeratEmmanuel BesnaultLoic Mobihan Axel GranbergeQuelques théâtres à suivre selon Mordue de théâtre :LucernaireLes déchargeursLe château de la Reine BlancheLes recommandations de Mathis :« Welfare », mise en scène de Julie Deliquet (Festival d'Avignon)« Extra Life » de Gisèle Vienne (Ruhrtriennale Festival der Künste 2023, Essen)« L'opéra de Quat'sous » de Brecht par Thomas Ostermeier (Festival d'Aix en Provence)« Les paravents » de Jean Genet, par Arthur Nauzyciel (Théâtre National de Bretagne)« La foufoune, not so in love ces jours-ci », Léonora Miano (Maison de la poésie de Nantes)« L'art de la joie d'après le roman » de Goliarda Sapienza, adaptation et mise en scène Ambre Kahan, (Comédie de Valence)« Gloria Gloria de Marcos Carames Blanco, mise en scène de Sarah Delaby-Rochette (Théâtre Paris-Villette)« Le Silence de Lorraine de Sagazan et Guillaume Poix (Comédie Française)« En finir avec leur histoire, Cycle Liliane et Paul, 1992, Marc Lainé (Comédie de Valence)« FAJAR, ou l'odyssée de l'homme qui rêvait d'être poète » d'Adama Diop« Je vis dans une maison qui n'existe pas », Laurène Marx (Théâtre Ouvert)Cliquez sur les liens pour retrouver Gala, Mordue de théâtre et Mathis. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Et si aujourd'hui on se donnait un coup de boost collectif ? Se donner ce luxe de sortir de l'actualité immédiate et souvent anxiogène pour prendre juste un petit peu de recul sur des nouvelles parfois, souvent morose. Alors le faire, ce n'est pas du tout refuser de voir. L'arrêter, c'est juste prendre de la hauteur et se dire qu'au fond, le pire n'est pas toujours certain, comme l'indiquait en sous-titre de son livre ''Le Soulier de Satin'', ce cher Paul Claudel. Cette pièce de théâtre n'est quasiment jamais jouée, car sa mise en scène nécessiterait une durée de 11 h. Et moi, je n'ai que quelques minutes pour prouver que le pire n'est pas toujours certain. Alors souvenez-vous, quand la bulle Internet a explosé l'année 2000, à l'époque, déjà, les Cassandre nous annonçaient la fin du monde occidental. Résultat, nous avons tous survécu malgré tout à cette crise. Et au-delà des faillites qui ont fait la une des médias, on oublie souvent que les survivants de cette crise s'appellent aujourd'hui Amazon, par exemple. En 2001, un an après donc, quelques terroristes à l'imagination débridée se sont mis dans l'idée de détourner des avions de ligne et de les encastrer dans les deux tours de Manhattan. Exploit et effroi mondial réussi. Là encore, l'émoi et la guerre qui en a suivi nous prédisaient un affrontement féroce entre les forces du bien et celle du mal. Et devinez quoi ? Nous avons fort heureusement survécu à cette horrible période, même si effectivement, des victimes innocentes ont payé le prix fort de cet horrible épisode de notre histoire contemporaine. Faisons encore un saut de puce vers 2008. Nouvelle crise provoquée cette fois par des financiers véreux américains et dénommés à l'époque crise des subprimes. Mot savant, juste pour dire que des financiers américains sans scrupule ont vendu des prêts hypothécaires à des citoyens américains insolvables et ont titrisés ces prêts hypothécaires alors titrisés. C'est un autre mot savant qui veut simplement dire qu'on a habillé ces prêts hypothécaires en valeurs mobilières et qu'on les a refourgués, passez-moi l'expression, aux financiers du monde entier qui, par l'odeur alléchée des rendements, n'ont pas été trop regardants. Et hop ! La crise financière, qui devait rester au départ localisée aux Etats-Unis, s'est répandue comme une traînée de poudre dans le monde entier. Enfin, presque, puisque l'Italie, étonnamment, n'a pas été trop prise dans cette crise des subprimes… Mots-Clés : ministre, Finances, Financial Times, banquiers, italien, anglais, produits, financiers, subprimes, crise, intermédiaire, histoire, humanité, magnifique, mode, récession, sauver, vies, pénible, collectivement, discours, guerre, Ukraine, Europe, plan financier, Russie, pouvoir d'achat, prix, sang, amis, ukrainiens, guerre mondiale, une rencontre, niveau, président chinois, secrétaire d'Etat, américain, Anthony Blain Keynes, superpuissances, trêve, croissance, chinoise, COVID, Chine, sanctions, exportations, Américains, dépendant, atelier, monde, puces électroniques, Taïwan, sujet, pays, acheter, découplage, nations, rabiot, liste, crises, personne, temps, experts, bienveillant, fin du monde, résilience collective, Homo Sapiens, carte. --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30 sur Classic 21, la radio Rock'n'Pop.
Le poème est considéré depuis les débuts du XXe siècle comme l'un des plus beaux poèmes de notre langue (Paul Claudel, Louis Aragon, le Surréalisme etc.). André Gide le place dans les poèmes essentiels de l'histoire littéraire dans son Anthologie de la poésie française et Georges Pompidou l'a également défendu[9]. Roland Barthes, Pierre Louÿs, Roger Caillois, René Étiemble, parmi d'autres, ont proposé des analyses approfondies de ce poème complexe. Selon ce dernier, Rimbaud répondrait dans son poème à la question de Charles Baudelaire : "Étonnants voyageurs ! [...] / Dites, qu'avez-vous vu ?"[10]. Le poème, en tout cas, est bourré de références empruntées à Charles Baudelaire donc, mais aussi à Jules Verne, Edgar Allan Poe, Leconte de Lisle, Théophile Gautier etc., ce qui en fait l'un des textes les plus difficiles et les plus commentés de la langue française[11]. --- Send in a voice message: https://podcasters.spotify.com/pod/show/diseursdebeauxtextes/message
Juana de Arco en la hoguera, originalmente en francés Jeanne d'Arc au bûcher (1935), es un oratorio dramático en 11 escenas según un poema de Paul Claudel (1868-1955) y compuesto por Arthur Honegger (1892-1955).
durée : 01:00:05 - Les Cours du Collège de France - par : Merryl Moneghetti - Pourquoi le poète-diplomate, Paul Claudel a-t-il écrit dans une lettre des années 1920, "Il n'y a pas de pire carrière que celle d'un écrivain qui veut vivre de sa plume"? Que savons-nous de l'activité professionnelle des artistes & du cheminement de l'activité créatrice? demande P-M. Menger.
Julie Dratwiak est la créatrice du Jardin des Oeuvriers, une chaîne YouTube qui connaît un succès impressionnant. Elle y propose des lectures de textes où la spiritualité et la poésie se conjuguent pour célébrer sa relation profonde, inspirée et étonnante, avec le divin. Sur cette chaîne, la beauté et la féminité épousent la mystique et l'absolu, ceux des grands maîtres spirituels et des artistes, des écrivains et des poètes, comme de ses propres créations poétiques, illuminées par des visions et des inspirations qui l'habitent depuis son enfance. Ses lectures vont de Charles Péguy à Christian Bobin, en passant par Rûmî, Farid al-Din Attar, Rabindranath Tagore, Rainer Maria Rilke, Paul Claudel, Etty Hillesum, Mâ Ananda Moyî, Khalil Gibran, Marie Noël, Christiane Singer, Jacqueline Kelen et bien d'autres… Ses propres textes explorent nos souffrances, nos espoirs et nos rêves d'amour fusionnel avec l'éternel. Issue d'une famille non croyante, Julie Dratwiak a découvert le Christ et le christianisme, qui est sa "patrie d'origine". Elle se nourrit également de la sagesse des grandes traditions spirituelles de l'humanité, celles qui convergent toutes dans l'adoration et la contemplation du divin d'où nous venons, où nous allons, et qui nous relie tous. Julie Dratwiak témoigne de cette flamme ardente qui l'anime, comme des grandes difficultés qu'elle a rencontré dans sa vie. Elle témoigne de son activité professionnelle – elle se consacre à soigner des personnes âgées dans un centre des Petits Frères des Pauvres – celle qui lui a permis un ancrage dans le réel qu'elle a vécu comme une rédemption. Avec Julie Dratwiak, nous entrons dans un univers inattendu, particulièrement intense et lumineux. Celui qui permet à chacun d'entre nous de retrouver et d'éclairer les beautés intérieures que nous détenons tous, celles que nous ignorons ou dont nous doutons trop souvent. Vous pouvez également écouter ce 209ème épisode de Zeteo sur notre site en cliquant ici. Pour découvrir Le Jardin des Oeuvriers, la chaîne YouTube de Julie Dratwiak, cliquer ici. -------------- APPEL AUX DONSChers amis, chers auditeurs de Zeteo, Ce message, c'est pour appeler ceux d'entre vous qui peuvent contribuer à notre effort de production et de diffusion de podcasts qui sont entièrement gratuits pour toucher le plus grand nombre. Pour diffuser les épisodes de Zeteo, comme de Bethesda, de Telio ou de Canopée, nos 4 podcasts chrétiens, il y a un travail réel qui porte des fruits, car nos audiences n'ont jamais été aussi importantes, qu'elles continuent d'augmenter de façon même spectaculaire. Si ce travail a une valeur, il représente aussi un coût réel. C'est pourquoi je fais appel à ceux d'entre vous qui apprécient nos podcasts, qui les écoutent régulièrement, et qui peuvent nous aider par un don défiscalisé. Chaque année, ce temps pascal marque, avec la fin de l'année, le point culminant de nos récoltes de dons. Nos besoins sont réels, et ils peuvent être couverts si une partie d'entre vous fait un geste, quelqu'en soit le montant. Ce message n'est ni alarmant ni culpabilisant, parce que nous sommes confiants : si le Seigneur veut que notre mission continue, il saura susciter les donateurs parmi vous. Nous comptons sur vous, nous avons besoin de vous et le disons en toute transparence : sans donateurs, pas de podcasts possibles. Alors d'avance, un grand merci à ceux qui entendront cet appel et qui vont y répondre par un don. Vos dons sont défiscalisables à hauteur de 66% : par exemple, un don de 50€ ne coûte en réalité que 17€. Le reçu fiscal est généré automatiquement et immédiatement à tous ceux qui passent par la plateforme de paiement sécurisé en ligne de HelloAsso, en cliquant bien sur le lien ci-dessous : Faire un don Fraternellement, Guillaume Devoud Nous délivrons directement un reçu fiscal à tous ceux qui effectuent un paiement autrement (chèque à l'association Telio, 116 boulevard Suchet, 75016 Paris – virement : nous écrire à info@zeteo.fr ). -------------- Pour en savoir plus au sujet de Zeteo, cliquer ici. Pour en savoir plus au sujet de Bethesda, cliquer ici. Pour en savoir plus au sujet de Telio, cliquer ici. Pour en savoir plus au sujet de Canopée, cliquer ici. Pour lire les messages de nos auditeurs, cliquer ici. Nous contacter : contact@zeteo.fr Proposer votre témoignage ou celui d'un proche : temoignage@zeteo.fr
Historiquement Vôtre réunit trois personnages qui croient en leur sœur comme personne : le poète, dramaturge et diplomate Paul Claudel qui, loin de ce qu'on a pu dire et écrire, a cru en sa sœur Camille Claudel au destin tragique que l'on connaît. Puis la danseuse Isadora Duncan qui a non seulement cassé les codes de la danse classique, mais l'a fait accompagnée d'Elizabeth, une sœur restée dans l'ombre, avec qui elle partageait la même vision éclairée du métier. Et une chanteuse qui croit en sa sœur - chanteuse aussi - "comme personne, personne..." et lui a rendu hommage en chanson (en nous piquant le titre de notre émission, à moins que ce ne soit l'inverse) : Clara Luciani.
durée : 00:48:30 - Les Nuits de France Culture - par : Albane Penaranda - Par Marc Bernard - Avec Marcel Jouhandeau, Alain Robbe-Grillet, Jean Schlumberger, Marcel Arland et Dominique Aury - Avec en archives, la voix de Francis Ponge, Jules Supervielle, René Char, Paul Claudel, André Gide, Paul Eluard et Jean Paulhan
durée : 00:14:56 - Disques de légende du mardi 13 décembre 2022 - Le séjour de Milhaud au Brésil comme secrétaire de Paul Claudel, eut un effet presque initiatique dans le développement de l'homme et du compositeur, qui s'enthousiasme pour les musiques sud-américaines, et dans ce disque légendaire, Darius Milhaud dirige sa propre musique.
Au XVème siècle, Violaine, promise à Jacques, met son mariage en péril en embrassant par compassion Pierre, bâtisseur de cathédrales l'ayant autrefois aimé et désormais lépreux. Mara, sa soeur jalouse, les voit et convainc Jacques qu'il a été trompé, tandis que Violaine, infectée par la maladie, est conduite à une léproserie. Plusieurs années plus tard, Mara qui a épousé Jacques vient voir sa soeur avec son nourrisson mort-né et supplie Violaine de le ressusciter...Avec : Roberto Benavente, Christelle Challab, Alain Cuny, Ulrika Jonsson, Jean Des Ligneris, Cécile Potot, Ken Mackenzie, Samuel TetreaultD'après la pièce éponyme de Paul ClaudelBerlinale (Allemagne, 1992) : Prix du jury œcuméniqueBonus DVD :Entretiens :- Hugues Desmichelle, producteur (23')- Anne Le Moal, costumière (11')- Caroline Champetier, directrice de la photographie (19')- Françoise Berger-Garnault, monteuse (8')- François Angelier, essayiste et producteur radio (28')Retour sur le lieu du tournage avec Alain Cuny (INA, 1992, 7')Restauration 4KAudio : Français DD 2.0mono, Audiodescription (pour Malvoyants) DDSous-titrage : Français - Format image : 1.37DVD pal zone 2
Pour ce nouveau numéro, le Bel aujourd'hui est allé à la rencontre du compositeur Philippe Leroux Nouvelle saison pour le Bel Aujourd'hui, accueilli pour la journée par Angers-Nantes Opéra. On y prépare la création du premier opéra de Philippe Leroux, L'annonce faite à Marie, d'après la pièce de Paul Claudel, sur un livret de Raphaëlle Fleury et dans une mise-en-scène de Célie Pauthe. Véritable amoureux de la voix, Philippe Leroux aura pourtant attendu près de quarante ans de carrière avant de se lancer dans l'aventure lyrique. Il se confie à nous sur son amour pour Paul Claudel, son rapport à la vocalité et aux musiques du passé. Un podcast d'Alexandre Jamar Enregistré le 4 octobre 2022 au Théâtre Graslin de Nantes. Détail des œuvres musicales :Je brûle, dit-elle un jour à un camarade, pour voix seule - Dominique Thibaudat (soprano)Voi(REX), pour soprano, électronique et ensembleQuid sit musicus ?, pour sept voix, deux instruments et électronique > Teaser de L'annonce faite à Marie de Philippe Leroux
Jonathan Geltner joins to show to discuss his debut novel, Absolute Music. We talk about creation, music, the history of the word “fantasy” and much more. Author's Books Mentioned: Absolute Music (2022) Five Great Odes by Paul Claudel translation (2020) Gene Wolfe: Epic Fantasy and Faithful Reading (2021) https://slantbooks.org/close-reading/essays/gene-wolfe-epic-fantasy-and-faithful-reading/ Claudel's Cosmic Vision - Jonathan Geltner | Catholic Culture Podcast #92 https://www.youtube.com/watch?v=Z5jrU3JYnv0 ************************************************************************************************************* Follow me on Twitter @AaronIrber Donate to my Patreon - I Might Believe in Faeries https://www.patreon.com/imightbelieveinfaeries Like my Facebook page - I Might Believe in Faeries Battle Of The Creek by Alexander Nakarada | https://www.serpentsoundstudios.com Music promoted by https://www.free-stock-music.com Attribution 4.0 International (CC BY 4.0) https://creativecommons.org/licenses/by/4.0/ Logo Art by Linnea Kisby ************************************************************************************************************* Authors/Books Mentioned: Gene Wolfe The Faeire Queene by Edmund Spenser Divine Comedy by Dante Alighieri
Tako kot pred trinajstimi leti bo pianist Ivan Skrt, diplomant slovitega konservatorija Čajkovskega v Moskvi, ki se je pozneje izpopolnjeval na normalki v Parizu, v izjemnem okolju poskušal očarati obiskovalce z izbranimi klavirskimi skladbami. Najprej pa o začetku Sarajevskega filmskega festivala, na katerem bo slovenska kinematografija zastopana kot še nikoli doslej. Napovedali bomo tudi premiero radijske igre Marijino oznanjenje, radijsko priredbo znamenite drame, ki jo je na začetku prejšnjega stoletja napisal francoski pesnik in dramatik Paul Claudel.
"Brothers and sisters: Faith is the realization of what is hoped for and evidence of things not seen. Because of it the ancients were well attested." Heb. 11. Pope Benedict, relying on Paul Claudel, writes that the modern experience of Faith is like being lashed to a mast, floating in the midst of a stormy sea. St. Paul offers examples of Faith to his fellow Jewish believers in his Letter to the Hebrews. Readings for the 19th Sunday in Ordinary Time may be found here: https://bible.usccb.org/bible/readings/080722.cfm Music: William Byrd - Civitas Sancti Tui by The Tudor Consort is licensed under a Attribution 3.0 International License. COMPOSER: William Byrd
durée : 00:59:59 - Les Nuits de France Culture - Entretiens avec Jean-Louis Barrault 3/4 : -6 : Fondation de la Compagnie Renaud-Barrault, -7 : De Paul Claudel à Pierre Boulez (1ère diffusion : 23 et 24/02/1981)
durée : 00:26:59 - Les Nuits de France Culture - Entretiens avec Alain Cuny 5/5. Dans ce dernier entretien le comédien évoque le retentissement qu'aurait dû avoir selon lui "Les Visiteurs du soir", l'importance de sa rencontre avec l'oeuvre de Claudel, et sa volonté d'adapter "L'Annonce faite à Marie" au cinéma. S'il y a des archives radiophoniques qui, plus que d'autres, méritent d'être archivées, et surtout écoutées, les cinq entretiens accordés par Alain Cuny à Fernande Schulmann en 1975 sur France Culture appartiennent à cette catégorie. * Passionnant autant que les précédents, le cinquième et dernier entretien de la série en est le plus passionné. La fureur du comédien y rencontre celle de l'auteur qui disait l'avoir attendu vingt ans, Paul Claudel, dont l'ouvre a été au centre de la vie d'Alain Cuny. Au détour d'une phrase, dans la conversation, le comédien fait surgir de Tête d'Or les mots de Claudel. C'était au milieu des années 70 et Alain Cuny avait déjà la volonté d'adapter L'Annonce faite à Marie au cinéma. Mon objectif ce serait de tenir l'objectif de toutes mes forces. Et j'aurai besoin de toutes mes forces. Et ce film fait, si jamais j'y arrive, mais c'est une iniquité que je n'y parvienne pas, c'est une grande faute de civisme de la part de ceux de qui je dépends. Une fois que ce sera fait, et bien je courrai les routes. Avant de disparaître en 1994, il concrétisera enfin ce désir, réalisant un film à propos duquel, Chris Marker lui écrivit : "Depuis combien de temps n'avais-je pas éprouvé cette espèce d'allégresse physique qui surgit quand quelque chose a bougé en vous pendant le temps d'une projection ? ". C'est un peu cette sorte allégresse que l'on ressent à l'écoute de ce cinquième entretien dans lequel Alain Cuny disait aussi, magnifiquement, ce qu'il pensait du film Les Visiteurs du soir . À propos de Mai 68 il disait avec passion : Je ne me console pas, il n'y a pas de jour, il n'y a pas de jour, que je ne suinte du sang de ne pas avoir pris part à Mai 68. J'étais parti pour le Japon. Car je leur aurais dit à tous ces garçons et toutes ces filles qui providentiellement ont fait craquer cette bouffissure bourgeoise, je leur aurais dit qui était Claudel et j'aurais été parmi eux. Et je n'aurais pas dû, comme d'ailleurs je ne suis pas mécontent tout de même d'y être arrivé, être amené à me passer de tout dans une solitude d'un certain point de vue désertique. Par Fernande Schulmann - Avec Alain Cuny Entretiens avec Alain Cuny 5/5 (1ère diffusion : 09/01/1976) Indexation web : Sandrine England, Documentation sonore de Radio France Archive Ina-Radio France
A Frenchman, the poet Paul Claudel, once opined that “wine is a professor of taste, a liberator of the spirit and an illuminator of intelligence”. Far be in from us to make the same claim of The Cycling Podcast – though we can but try with our coverage of this year's Grande Boucle, which starts from Copenhagen in Denmark on July 1. To enhance your enjoyment – and, who knows, aid your enlightenment – we are once again teaming up with DVine Cellars of London to offer a selection of six wines celebrating the Tour route. As ever, from Alsace to the northern shore of Lac Léman in Switzerland, from the Valley of the Rhône to the Lot, the wines will surprise and hopefully delight. In this episode, Daniel journeys to DVine Cellars HQ in South London to meet our resident wine guru and case curator, Greg Andrews, and discuss how Greg came up with this year's selection. To order the case itself, head to DVine Cellars. The Cycling Podcast is supported by Supersapiens and Science in Sport. Supersapiens Supersapiens is a continuous glucose monitoring system that helps you make the right fuelling choices. See supersapiens.com Science in Sport For 25% off all your SiS products, go to scienceinsport.com and enter the code SISCP25 at the checkout. MAAP The Cycling Podcast has a new collaboration with MAAP. We will be launching a MAAP + The Cycling Podcast jersey later in the summer but before we reveal the details of that see: maap.cc Friends of the Podcast Sign up as a Friend of the Podcast at thecyclingpodcast.com to listen to more than 60 exclusive episodes. The Cycling Podcast is on Strava The Cycling Podcast was founded in 2013 by Richard Moore, Daniel Friebe and Lionel Birnie.
Vous aussi vous avez des amis qui pensent pouvoir se soigner avec des cailloux ?Dans ce second épisode, on va parler de minéraux et de santé, de notre quête malhabile et encore incomplète pour comprendre et maîtriser les propriétés des pierres. Intervenants :Lisa Lafontaine, archiviste paléographe, École nationale des chartes - PSL. Tristan Malleville, diplomé de l'École des Mines - PSL, étudiant à l'Université Paris Dauphine - PSL.Didier Nectoux, Conservateur du Musée de Minéralogie de l'École des Mines - PSL.Lecture :Extrait de La Mystique des pierres préciseuses, de Paul Claudel, lu par Jeanne Demeautis, Conservatoire National Supérieur d'Art Dramatique - PSL.Extrait de Yoga, d'Emmanuel Carrère, lu par Théo Delezenne, Conservatoire National Supérieur d'Art Dramatique - PSL. L'Université PSL est labellisée "Science avec et pour la société" par le Ministère de l'Enseignement supérieur, de la Recherche et de l'Innovation. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Dans cet épisode exceptionnel, nous vous proposons de partir à la découverte des lycées des candidats à la présidentielle. Direction le lycée La Providence, à Amiens, où un certain Emmanuel Macron a étudié plus jeune... Au lycée Yabné à Paris, fréquenté par Eric Zemmour... À Lons-le-Saunier, préfecture du Jura, dans l'ancien établissement de Jean-Luc Mélenchon.... Au lycée Sainte-Marie de Neuilly-sur-Seine qui a eu pour élève Valérie Pécresse... Mais aussi à Laon, en Picardie, dans le lycée Paul Claudel où est passé Yannick Jadot... Ou encore à Saint-Cloud, dans le lycée où a étudié Marine Le Pen... et enfin à Lyon dans le lycée Jean-Perrin, où Anne Hidalgo a obtenu son baccalauréat scientifique en 1975... "Immersions", saison 2, propose une sélection des meilleurs reportages diffusés sur RTL. Ceux qui font la richesse de notre antenne, qu'ils soient tournés au bout du monde ou au coin de la rue.
durée : 02:14:59 - Les Nuits de France Culture - Par Guy Erismann - Avec Gérard Michel (directeur de la discothèque de l'ORTF) - Avec en illustration "Les Perses" oratorio d'après Eschyle, texte de Jean Prat et musique de Jean Prodromidès par l'orchestre philharmonique de la RTF, et un concert avec les disques de la discothèque centrale dont "Jeanne au bûcher" oratorio de Paul Claudel et Arthur Honegger, Gaby Morlay dans "La Voix humaine" de Jean Cocteau - Réalisation Janine Antoine
Stéphane Bern et Matthieu Noël, entourés de leurs chroniqueurs historiquement drôles et parfaitement informés, s'amusent avec l'Histoire – la grande, la petite, la moyenne… - et retracent les destins extraordinaires de personnalités qui n'auraient jamais pu se croiser, pour deux heures où le savoir et l'humour avancent main dans la main. Aujourd'hui, Paul Claudel.
Stéphane Bern et Matthieu Noël, entourés de leurs chroniqueurs historiquement drôles et parfaitement informés, s'amusent avec l'Histoire – la grande, la petite, la moyenne… - et retracent les destins extraordinaires de personnalités qui n'auraient jamais pu se croiser, pour deux heures où le savoir et l'humour avancent main dans la main. Aujourd'hui, Paul Claudel.
Chaque mois, Bernard Devert nous fait part de sa réflexion sur la société qui nous entoure avec son lot d'espoir et d'inquiétude… L'édito de Bernard Devert, président fondateur d'Habitat et Humanisme, s'intitule ce mois "Noël, une fissure dans mon bagne matérialiste" en reprenant les mots de Paul Claudel en 1886. Ecoutez
Paul Claudel est fasciné par l'avènement du transport aérien des années 30. Écrivain, la beauté mécanique d'un moteur ou d'une hélice d'avion attise son élan poétique. Diplomate, il est un des premiers « voyageur fréquent » des lignes aériennes naissantes. En 1937 il publie dans « Contacts et circonstances » un texte dédié à Paul-Louis Weiller, alors directeur de la Société des moteurs Gnome & Rhône et futur administrateur d'Air France. Gérard Maoui en lit un extrait.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:25:24 - Marc-André Dalbavie, compositeur (5/5) - par : Laurent Vilarem - Marc-André Dalbavie évoque son dernier opéra "Le Soulier de Satin", composé sur un livret de Raphaèle Fleury d'après la pièce de Paul Claudel, et dont les représentations viennent de s'achever à l'Opéra Garnier. Il revient aussi sur son rapport au sacré, à l'opéra, à l'œuvre de Ligeti... - réalisé par : Lionel Quantin
Au début du XXème siècle, Paul Claudel écrit une fresque épique qui raconte, sur 20 ans et sur les 5 continents, l'histoire d'amour empêchée entre Doña Prouhèze et Don Rodrigue. Une pièce monstre de 11 heures qui ne connaîtra que trois mises en scène intégrales. Aujourd‘hui pour sa réouverture, l'Opéra de Paris a passé commande au compositeur Marc-André Dalbavie pour une version opératique plus courte de 6 heures. Des mots à la musique, histoire d'une traduction en musique. Invité : Marc-André Dalbavie, compositeur du Soulier de Satin à l'Opéra de Paris est compositeur et chef d'orchestre.
Anna de Noailles, née Ana-Elisaveta Bibescu Basarab Brâncoveanu, est une poétesse et une romancière française d'origine roumaine, née à Paris le 15 novembre 1876 et morte dans la même ville le 30 avril 1933. Née au 22, boulevard de La Tour-Maubourg à Paris, dans une richissime famille de la noblesse roumaine1, Anna est la fille d'un expatrié roumain âgé de 50 ans, le boyard Grigore Bibescu Basarab Brâncoveanu2 lui-même fils du prince valaque Gheorghe Bibescu et de la princesse Zoe Basarab-Brâncoveanu issue de la dynastie des Craiovescu. Sa mère, plus jeune de 21 ans que son mari, est une pianiste phanariote d'origine romaniote née à Constantinople : Raluca Moussouros, roumanisation et hellénisation de Rachel Moshor, à qui Paderewski a dédié nombre de ses compositions. Sa tante, la princesse Hélène Bibesco, a joué un rôle actif dans la vie artistique parisienne à la fin du xixe siècle jusqu'à sa mort en 1902. Anna Bibesco est la cousine germaine des princes Emmanuel et Antoine Bibesco, amis intimes de Proust. Avec son frère aîné Constantin et sa sœur cadette Hélène, Anna mène une vie privilégiée : elle a ses propres précepteurs et reçoit son instruction au foyer familial, parle l'anglais et l'allemand en plus du français, du roumain et du grec, et reçoit une éducation tournée vers les arts, particulièrement la musique et la poésie. La famille passe l'hiver à Paris et le reste de l'année dans sa propriété, la Villa Bessaraba à Amphion, près d'Évian sur la rive française du lac Léman. La poésie d'Anna de Noailles portera plus tard témoignage de sa préférence pour la beauté tranquille et l'exubérance de la nature, alors encore sauvage, des bords du lac, contrastant avec l'environnement urbain dans lequel elle passera la suite de sa vie3. Un rare guéridon au piétement en bois sculpté d'un sphinx ailé (vers 1800) provenant de la collection Antocolsky dispersée en 1906, fut alors acquis par Anna pour sa maison d'Amphion, décorée par Emilio Terry : il fut exposé par la galerie Camoin Demachy lors de la 14e biennale des Antiquaires de Paris4. Le 17 août 1897 Anne-Élisabeth5, devient Anna de Noailles en épousant à l'âge de 19 ans le comte Mathieu de Noailles (1873-1942), quatrième fils du septième duc de Noailles. Le couple, qui fait partie de la haute société parisienne de l'époque, aura un fils, le comte Anne Jules (1900-1979), qui, d'Hélène de Wendel (fille de Guy de Wendel et de Catherine Argyropoulos) aura un fils unique, Gilles (1934-1979), mort sans enfants peu avant son père. Anna de Noailles fut la muse et entretint une liaison avec Henri Franck6 normalien et poète patriote proche de Maurice Barrès, frère de Lisette de Brinon7 et cousin d'Emmanuel Berl, mort de tuberculose en 1912. En 1909, Charles Demange tombe amoureux d'Anna de Noailles, qu'il a connue par son oncle. Pour Anna, qui veut se venger de Barrès, c'est un flirt qui finit mal8 : Charles se suicide en août 1909, laissant la lettre suivante pour Anna9 : « Je me tue. Je vous ai follement aimée. Votre amitié était le mieux que je puisse rencontrer sur terre. Merci – et merci à mon oncle qui m'a fait vous connaître. » Elle fut rendue responsable du suicide du jeune neveu de Maurice Barrès qui s'était pris pour elle d'une passion à sens unique. Au début du xxe siècle, son salon de l'avenue Hoche attire l'élite intellectuelle, littéraire et artistique de l'époque parmi lesquels Edmond Rostand, Francis Jammes, Paul Claudel, Colette, André Gide, Maurice Barrès, René Benjamin, Frédéric Mistral, Robert de Montesquiou, Paul Valéry, Jean Cocteau, Léon Daudet, Pierre Loti, Paul Hervieu, l'abbé Mugnier ou encore Max Jacob, Robert Vallery-Radot et François Mauriac. C'est également une amie de Georges Clemenceau. En 1904, avec d'autres femmes, parmi lesquelles Jane Dieulafoy, Julia Daudet, Daniel Lesueur, Séverine et Judith Gautier, fille de Théophile Gautier, elle crée le prix « Vie Heureuse », issu de la revue La Vie heureuse, qui deviendra en 1922 le prix Fémina, récompensant la meilleure œuvre française écrite en prose ou en poésie. Elle en est la présidente la première année, et laisse sa place l'année suivante à Jane Dieulafoy. Le 12 avril 1921, elle enregistre J'écris pour que le jour et Jeunesse aux Archives de la Parole, documents sonores conservés à la Bibliothèque nationale de France et écoutables sur Gallica10. Dans les années 1925, elle fréquente le salon littéraire du docteur Henri Le Savoureux et de son épouse avec d'autres personnalités comme l'abbé Arthur Mugnier, prêtre catholique mondain confesseur du Tout-Paris, ainsi que la princesse et femme de lettres Marthe Bibesco, cousine d'Anna, Berenice Abbott, Henri de Régnier, Julien Benda, Édouard Herriot, Antoine de Saint-Exupéry, Jean Fautrier,Vladimir Jankélévitch, Paul Morand, Jean Paulhan, René Pleven, Francis Ponge, Jacques Audibert, Claude Sernet, Marc Bernard, Gaëtan Gatian de Clérambault, Paul Valéry, Jules Supervielle et Marc Chagall. Elle meurt à 56 ans en 1933 dans son appartement du 40, rue Scheffer (avant 1910, elle habitait au 109, avenue Henri-Martin11,12) et est inhumée à Paris au cimetière du Père-Lachaise, mais son cœur repose dans l'urne placée au centre du temple du parc de son ancien domaine d'Amphion-les-Bains.
Anna de Noailles, née Ana-Elisaveta Bibescu Basarab Brâncoveanu, est une poétesse et une romancière française d'origine roumaine, née à Paris le 15 novembre 1876 et morte dans la même ville le 30 avril 1933. Née au 22, boulevard de La Tour-Maubourg à Paris, dans une richissime famille de la noblesse roumaine, Anna est la fille d'un expatrié roumain âgé de 50 ans, le boyard Grigore Bibescu Basarab Brâncoveanu lui-même fils du prince valaque Gheorghe Bibescu et de la princesse Zoe Basarab-Brâncoveanu issue de la dynastie des Craiovescu. Sa mère, plus jeune de 21 ans que son mari, est une pianiste phanariote d'origine romaniote née à Constantinople : Raluca Moussouros, roumanisation et hellénisation de Rachel Moshor, à qui Paderewski a dédié nombre de ses compositions. Sa tante, la princesse Hélène Bibesco, a joué un rôle actif dans la vie artistique parisienne à la fin du xixe siècle jusqu'à sa mort en 1902. Anna Bibesco est la cousine germaine des princes Emmanuel et Antoine Bibesco, amis intimes de Proust. Avec son frère aîné Constantin et sa sœur cadette Hélène, Anna mène une vie privilégiée : elle a ses propres précepteurs et reçoit son instruction au foyer familial, parle l'anglais et l'allemand en plus du français, du roumain et du grec, et reçoit une éducation tournée vers les arts, particulièrement la musique et la poésie. La famille passe l'hiver à Paris et le reste de l'année dans sa propriété, la Villa Bessaraba à Amphion, près d'Évian sur la rive française du lac Léman. La poésie d'Anna de Noailles portera plus tard témoignage de sa préférence pour la beauté tranquille et l'exubérance de la nature, alors encore sauvage, des bords du lac, contrastant avec l'environnement urbain dans lequel elle passera la suite de sa vie. Un rare guéridon au piétement en bois sculpté d'un sphinx ailé (vers 1800) provenant de la collection Antocolsky dispersée en 1906, fut alors acquis par Anna pour sa maison d'Amphion, décorée par Emilio Terry : il fut exposé par la galerie Camoin Demachy lors de la 14e biennale des Antiquaires de Paris. Le 17 août 1897 Anne-Élisabeth5, devient Anna de Noailles en épousant à l'âge de 19 ans le comte Mathieu de Noailles (1873-1942), quatrième fils du septième duc de Noailles. Le couple, qui fait partie de la haute société parisienne de l'époque, aura un fils, le comte Anne Jules (1900-1979), qui, d'Hélène de Wendel (fille de Guy de Wendel et de Catherine Argyropoulos) aura un fils unique, Gilles (1934-1979), mort sans enfants peu avant son père. Anna de Noailles fut la muse et entretint une liaison avec Henri Franck normalien et poète patriote proche de Maurice Barrès, frère de Lisette de Brinon et cousin d'Emmanuel Berl, mort de tuberculose en 1912. En 1909, Charles Demange tombe amoureux d'Anna de Noailles, qu'il a connue par son oncle. Pour Anna, qui veut se venger de Barrès, c'est un flirt qui finit mal8 : Charles se suicide en août 1909, laissant la lettre suivante pour Anna9 : « Je me tue. Je vous ai follement aimée. Votre amitié était le mieux que je puisse rencontrer sur terre. Merci – et merci à mon oncle qui m'a fait vous connaître. » Elle fut rendue responsable du suicide du jeune neveu de Maurice Barrès qui s'était pris pour elle d'une passion à sens unique. Au début du xxe siècle, son salon de l'avenue Hoche attire l'élite intellectuelle, littéraire et artistique de l'époque parmi lesquels Edmond Rostand, Francis Jammes, Paul Claudel, Colette, André Gide, Maurice Barrès, René Benjamin, Frédéric Mistral, Robert de Montesquiou, Paul Valéry, Jean Cocteau, Léon Daudet, Pierre Loti, Paul Hervieu, l'abbé Mugnier ou encore Max Jacob, Robert Vallery-Radot et François Mauriac. C'est également une amie de Georges Clemenceau. En 1904, avec d'autres femmes, parmi lesquelles Jane Dieulafoy, Julia Daudet, Daniel Lesueur, Séverine et Judith Gautier, fille de Théophile Gautier, elle crée le prix « Vie Heureuse », issu de la revue La Vie heureuse, qui deviendra en 1922 le prix Fémina, récompensant la meilleure œuvre française écrite en prose ou en poésie. Elle en est la présidente la première année, et laisse sa place l'année suivante à Jane Dieulafoy. Le 12 avril 1921, elle enregistre J'écris pour que le jour et Jeunesse aux Archives de la Parole, documents sonores conservés à la Bibliothèque nationale de France et écoutables sur Gallica10. Dans les années 1925, elle fréquente le salon littéraire du docteur Henri Le Savoureux et de son épouse avec d'autres personnalités comme l'abbé Arthur Mugnier, prêtre catholique mondain confesseur du Tout-Paris, ainsi que la princesse et femme de lettres Marthe Bibesco, cousine d'Anna, Berenice Abbott, Henri de Régnier, Julien Benda, Édouard Herriot, Antoine de Saint-Exupéry, Jean Fautrier,Vladimir Jankélévitch, Paul Morand, Jean Paulhan, René Pleven, Francis Ponge, Jacques Audibert, Claude Sernet, Marc Bernard, Gaëtan Gatian de Clérambault, Paul Valéry, Jules Supervielle et Marc Chagall. Elle meurt à 56 ans en 1933 dans son appartement du 40, rue Scheffer (avant 1910, elle habitait au 109, avenue Henri-Martin11,12) et est inhumée à Paris au cimetière du Père-Lachaise, mais son cœur repose dans l'urne placée au centre du temple du parc de son ancien domaine d'Amphion-les-Bains.
“Like the new mother, burdened with milk for the child, so the poet with the word within him, addressed to others.” Paul Claudel was born in 1868 in rural northeastern France. He absorbed the poetry of Walt Whitman and Arthur Rimbaud while in his teens, and experienced a religious epiphany at Notre Dame cathedral during Christmas 1886. Claudel was productive in many literary genres. Besides the Odes, his masterpieces include the dramas The Break of Noon, The Tidings Brought to Mary, and The Satin Slipper. The poet served throughout the world in the French diplomatic corps, and died in 1955. Five Great Odes constitutes one of the great twentieth-century achievements in lyric poetry. The third Ode, "Magnificat", recalls Claudel's conversion, which occurred at Christmas vespers, where the Magnificat was sung, in Notre Dame cathedral in Paris. Links Buy Five Great Odes, from Angelico Press: https://www.angelicopress.org/five-great-odes-claudel Ep. 92—Claudel’s Cosmic Vision—Jonathan Geltner | Catholic Culture Podcast: https://www.catholicculture.org/commentary/92-tom-bombadilleau-claudels-cosmic-vision-jonathan-geltner/ Go to http://www.catholicculture.org/getaudio to register for FREE access to the full archive of audiobooks beyond the most recent 15 episodes. Donate at: http://www.catholicculture.org/donate/audio Theme music: 2 Part Invention, composed by Mark Christopher Brandt, performed by Thomas Mirus. ©️2019 Heart of the Lion Publishing Co./BMI. All rights reserved.
Anna-Élisabeth de Noailles, née Bibesco Bassaraba de Brancovan, est une poétesse et une romancière française d'origine roumaine, née à Paris le 15 novembre 1876 et morte dans la même ville le 30 avril 1933.Née au 22, boulevard de La Tour-Maubourg à Paris, descendante des familles de boyards Bibescu de Roumanie, Anna de Noailles est la fille d'un expatrié roumain âgé de 50 ans, le prince Grégoire Bibesco Bassaraba de Brancovan2 lui-même fils du prince valaque Georges Bibesco (en roumain : Gheorghe Bibescu) et de la princesse Zoé Bassaraba de Brancovan (en roumain : Brâncoveanu). Sa mère, plus jeune de 21 ans, est la pianiste grecque née à Constantinople Raluca Moussouros (ou Rachel Musurus), à qui Paderewski a dédié nombre de ses compositions. Sa tante, la princesse Hélène Bibesco, a joué un rôle actif dans la vie artistique parisienne à la fin du xixe siècle jusqu'à sa mort en 1902. Anna de Noailles est la cousine germaine des princes Emmanuel et Antoine Bibesco, amis intimes de Proust. Avec son frère aîné Constantin et sa sœur cadette Hélène, Anna de Brancovan mène une vie privilégiée. Elle reçoit son instruction presque entièrement au foyer familial, parle l'anglais et l'allemand en plus du français et a une éducation tournée vers les arts, particulièrement la musique et la poésie. La famille passe l'hiver à Paris et le reste de l'année dans sa propriété, la Villa Bassaraba à Amphion, près d'Évian sur la rive sud du lac Léman. La poésie d'Anna de Noailles portera plus tard témoignage de sa préférence pour la beauté tranquille et l'exubérance de la nature des bords du lac sur l'environnement urbain dans lequel elle devra par la suite passer sa vie Le temple du jardin votif Anna de Noailles à Amphion-les-Bains. Un rare guéridon au piétement en bois sculpté d'un sphinx ailé (vers 1800) provenant de la collection Antocolsky dispersée en 1906, fut alors acquis par Anna de Noailles pour sa maison d'Amphion, décorée par Emilio Terry. Le 17 août 1897 Anne-Élisabeth5, dite Anna, épouse à l'âge de 19 ans le comte Mathieu de Noailles (1873-1942), quatrième fils du septième duc de Noailles. Le couple, qui fait partie de la haute société parisienne de l'époque, aura un fils, le comte Anne Jules (1900-1979), qui, d'Hélène de Wendel (Fille de Guy de Wendel et de Catherine Argyropoulos), n'aura qu'un fils, Gilles (1934-1979), mort sans enfants peu avant son père. Anna de Noailles fut la muse et entretint une liaison avec Henri Franck normalien et poète patriote proche de Maurice Barrès, frère de Lisette de Brinon et cousin d'Emmanuel Berl, mort de tuberculose en 1912. En 1909, Charles Demange tombe amoureux d'Anna de Noailles, laquelle il a connu par son oncle. Pour Anna, qui veut se venger de Barrès, c'est un flirt qui finit mal8 : Charles se suicide en août 1909, laissant la lettre suivante pour Anna9 : « Je me tue. Je vous ai follement aimée. Votre amitié était le mieux que je puisse rencontrer sur terre. Merci – et merci à mon oncle qui m'a fait vous connaître. » Elle fut rendue responsable du suicide du jeune neveu de Maurice Barrès qui souffrait pour elle d'une passion qu'elle ne partageait pas. Anna de Noailles dans son salon en 1913. Au début du xxe siècle, son salon de l'avenue Hoche attire l'élite intellectuelle, littéraire et artistique de l'époque parmi lesquels Edmond Rostand, Francis Jammes, Paul Claudel, Colette, André Gide, Maurice Barrès, René Benjamin, Frédéric Mistral, Robert de Montesquiou, Paul Valéry, Jean Cocteau, Léon Daudet, Pierre Loti, Paul Hervieu, l'abbé Mugnier ou encore Max Jacob, Robert Vallery-Radot et François Mauriac. C'est également une amie de Georges Clemenceau. En 1904, avec d'autres femmes, parmi lesquelles Jane Dieulafoy, Julia Daudet, Daniel Lesueur, Séverine et Judith Gautier, fille de Théophile Gautier, elle crée le prix « Vie Heureuse », issu de la revue La Vie heureuse, qui deviendra en 1922 le prix Fémina, récompensant la meilleure œuvre française écrite en prose ou en poésie. Elle en est la présidente la première année, et laisse sa place l'année suivante à Jane Dieulafoy. Le 12 avril 1921, elle enregistre J'écris pour que le jour et Jeunesse aux Archives de la Parole, documents sonores conservés à la Bibliothèque nationale de France et écoutables sur Gallica10. Dans les années 1925, elle fréquente le salon littéraire du docteur Henri Le Savoureux et de son épouse avec d'autres personnalités comme l'abbé Arthur Mugnier, prêtre catholique mondain confesseur du Tout-Paris, ainsi que la princesse et femme de lettres Marthe Bibesco, cousine d'Anna, Berenice Abbott, Henri de Régnier, Julien Benda, Édouard Herriot, Antoine de Saint-Exupéry, Jean Fautrier,Vladimir Jankélévitch, Paul Moran, Jean Paulhan, René Pleven, Francis Ponge, Jacques Audibert, Claude Sernet, Marc Bernard, Gaëtan Gatian de Clérambault, Paul Valéry, Jules Supervielle et Marc Chagall. Elle meurt en 1933 dans son appartement du 40, rue Scheffer (avant 1910, elle habitait au 109, avenue Henri-Martin11,12) et est inhumée à Paris au cimetière du Père-Lachaise, mais son cœur repose dans l'urne placée au centre du temple du parc de son ancien domaine d'Amphion-les-Bains
Cet épisode vous fait entendre ma belle et joyeuse rencontre avec Vincent Combe.Axé communication, Vincent continue d'apprendre à vie, il aime se diversifier… Nos points communs littéraires, d'études, et sur le professorat nous amènent à débattre. 2'40 : Vincent voit le littéraire comme un parcours pratique, et non pas détaché de la société. Vincent commence à entreprendre.3'15 : sur ses origines, il est fils et frère de professeurs, de chefs d'établissement, cela s'imposait de soi-même.Vincent rebondit sur le professorat pour ouvrir d'autres activités.4'00 : sa sœur Christelle et lui ont déjà parlé ensemble dans des colloques. On a des compétences naturelles quand on est enfant de profs, il faut trouver sa propre personnalité.5'00 : les méthodes et les voies d'un parcours littéraire. On apprécie les œuvres dans leur environnement historique, on apprécie l'analyse du schéma textuel, on lui donne de la valeur et on comprend ce qui fait une œuvre réussie. On apprend à parler des textes…On en apprend sur l'humain, par assimilation sur les personnages, ou bien de répulsion.6'20 : Les élèves ne comprenant pas l'utilité de la littérature, aiment retrouver les aspects humains. Vincent cite Mme Bovary, Bérénice.7'15 : Son sujet de thèse, a été trouvé de manière concrète, dans le Lagarde et Michard, un auteur l'intéresse et a été peu étudié : c'est un gain de temps et cela permet de mettre un jalon. Les récits sanglants écrits par les auteurs catholiques pour promouvoir la religion. Ce sont des nouvelles de revendication, de punition de criminels ou de mécréants. Le châtiment prend une grande part. La France risquait de devenir protestante, et ces récits ont été missionnés.9'50 : sur la littérature médiévale et son utilité pour les jeunes d'aujourd'hui. Pour Vincent, la part importante de ces récits est bénéfique, il s'agit de récits violents parfois. L'ancien français et le moyen français permet aux élèves de voir qu'ils s'inscrivent dans une langue en évolution, le français même ancien n'est pas une langue morte !11'00 : sur les thèmes de l'apocalypse, la catastrophe, l'actualité et les discours actuels peuvent être mis en perspective. Les fins du monde -il y a eu plus de 200 annonces de fin du monde- jusqu'en l'an 1000 c'est l'Europe qui était au centre de ces annonces. Cela a amené une dimension plus commerciale, plus tournée vers la jouissance de la vie, si les jours sont comptés. Au XX° siècle, les Etats-Unis prennent le relai des annonces d'apocalypse, avec les différentes églises et théories. Armageddon, les Mayas.13'00 : des humains pessimistes ? qui se libèrent du carcan des religions, de leurs craintes. Une conscience qu'on est à la merci de quelque chose qui dirige le monde.13'30 : les origines et le parcours de Vincent. Venant de Lyon, les mutations l'ont fait voyager en France, Vincent a dû s'adapter, s'est enrichi, il a rencontré beaucoup de monde. Vincent a des amis partout. Il a grandi dans les Alpes, garçon de la Montagne, puis a étudié à l'Université de Nice et salue ses professeurs. Sa carrière de prof a commencé à Paris, pendant 6 ans, puis 6 ans dans le Sud. Entre collèges et lycées, Vincent a souvent changé d'établissements.15'10 : Vincent arrive à Genève en 2012, souhaitant avoir un poste enrichissant, dans un établissement privé qui l'a bien formé sur l'examen de maturité suisse... L'institut Florimont, privé, a accepté sa candidature, il les remercie de leur confiance. Il y est resté 5 ans, il a trouvé un regard différent à la France, s'est senti considéré.16'45 : les attentes en littérature pour la Maturité sont très différentes de la France, cela traduit l'état d'esprit du pays : dans les pays anglo saxons l'approche est encore différente d'ailleurs.Dans le système français on se concentre sur la méthode et l'analyse du texte hors de son contexte. L'élève doit pouvoir le situer, en parler, disserter.Dans l'examen suisse il s'agit d'œuvres intégrales, et très axé sur la culture générale, ce qu'il y a autour du texte. Il faut tout connaître de l'œuvre pour l'oral. (dans le nouveau Bac on a aussi des œuvres intégrales désormais)La maturité Suisse demande une restitution empirique, transversale.Sur l'implication des élèves étant en gymnase, seulement 20% des élèves, cela fait une différence. Les universités suisses sont très prisées, et la Suisse augmente ses conditions d'accès aux étudiants étrangers. La langue du canton est aussi déterminante.19'30 : sur la reconnaissance de diplôme et de compétences, comment font les professeurs de l'Education Nationale française pour se faire engager en Suisse ?Vincent évoque son expérience, le Canton de Genève qui reconnaît CAPES et Doctorat, c'est une démarche administrative à faire. A creuser pour Zürich.20'25 : Dans le podcast d'Hortense on a évoqué que les professeurs sont employés par leur direction, ils ne sont pas en mission pour un Ministère contrairement à la France. Qu'est-ce que cela change de devoir se vendre ? Cette situation de mise en alerte sur la carrière impacte les professeurs sur des questions de choix, de mettre à jour leur CV, envisager l'établissement comme une entreprise les stimule sûrement plus ! Les établissements publics recrutent comme une entreprise. On doit prouver sa valeur, c'est un plus.21'50 : pour les élèves cela peut donner lieu à des instabilités. On est dans un rapport de service. Certains professeurs doivent s'y habituer, ce challenge permet d'avoir des responsabilités supplémentaires et la profession prend un autre éclairage, une plus grande implication.22'50 : Vincent part aux Etats-Unis après Genève. Il a une forte attirance avec les USA, mais y habiter est différent. La French American School of New York l'a pris en 2017 (il avait été accepté à NY Washington ou Los Angeles).24'13 : Vincent est alors rentré dans l'AEFE le réseau d'enseignement français à l'étranger. Vincent avait grâce à cet esprit AEFE un lien aux méthodes et esprits français, et il a développé son réseau.25'00 : L'AEFE est un réseau d'établissement, une grande famille, on se connaît presque tous, à travers le monde. On partage les informations sur les postes vacants.Après 3 ans à New York ville monde, Vincent a souhaité se retrouver, retrouver ses montagnes. Il a été mis en contact avec le LFZ, Sandrine Kéroullé qu'il remercie infiniment. Sandrine est très professionnelle, un plaisir de travailler avec elle. Les différents projets d'établissement et le numérique ont été déterminants pour son choix du LFZ aussi. M. Latouche lui a fait confiance et lui a confié la mission de professeur référent pour le numérique, il l'en remercie.26'40 : Vincent décide de monter sa boîte de conseil en « relocation » de professeurs, les aidant à s'expatrier : Time2Leave. Vincent évoque sa formation à la Haute Ecole de Commerce de Genève, qui a cultivé sa fibre entrepreneuriale et pratique, en 2 ans. Son projet de fin d'étude était cette idée d'agence de conseils pour les professeurs.En 2020 Vincent souhaite concrétiser cette idée, il crée son site internet.L'objectif est d'aider les professeurs dans leurs démarches, les accompagner, ou bien pour être mis en relation avec des chefs d'établissement … Ce sont aussi des conseils fiscaux, des renseignements plus spécifiques aussi. Vincent administre le groupe FB : échanges entre professeurs à l'étranger, qui regroupe 15'000 professeurs qui échangent sur de précieux renseignements de détachement, disponibilités etc…30'25 : Le conseil, l'esprit altruiste anime Vincent, on a besoin de spécialistes à certains moments de sa vie. Vincent est une vraie motivation.31'26 : le temps de l'idée à l'action, la mise en place du projet. Le fait que Vincent marie ses centres d'intérêt par ce projet, met à profit ce qu'il a pu apprendre. Il a mûri le projet en parallèle de ses cours.33'00 : la solidarité francophone, le développement de contacts, permet de la croissance.A propos des jeunes professeurs après le Master.34'18 : à propos du nouveau BAC, Vincent y voit une dimension cyclique, le retour de choses déjà demandées avant, comme la mode ! C'est un format de type agrégatif.35'30 : sur le BAC international, plus anglo-saxon on apprend qu'il a été créé à Genève pour les enfants de l'ONU, pour donner à tous un socle commun de connaissances. Ce BAC brasse un grand nombre d'œuvres issues du patrimoine mondial, traduites ou en langues étrangères, c'est fascinant de voir des œuvres contemporaines, peu connues, cela amène une grande ouverture sur l'enseignement et l'apprentissage.36'42 : le goût pour le cinéma. La passion de Vincent pour les short movies… Quand on aime la littérature on aime le beau cinéma. Cela recoupe les mêmes techniques de point de vue, d'angles, d'analyses. La beauté de l'image c'est la beauté des descriptions d'un roman. Son premier poste était à Cannes, face à la Croisette et aux marches du Festival. C'est excitant cette création cinématographique. Il a fait le concours de la critique filmique avec ses élèves. Il a fait une spécialité cinéma, le cours Florent à Paris.39'20 : personnalité qui veut plus, veut apprendre plus, ne reste pas dans sa zone de confort. J'ai touché mes rêves, ou participé à des accomplissements. En terme humain et amical, Vincent coach aussi ses amis et proches.40'25 : le projet cinéma du LFZ. ( Festival Focus on French Cinema) La pandémie a ralenti les projets.41'50 : ses élèves du LFZ, l'approche : de beaux moyens mis en œuvre pour donner les meilleures conditions de travail aux élèves. Vincent a eu son heure de club ciné.42'44 : bloggeur pour la WWF, implication pour la cause animale et environnementale. Implications en politique. Militantisme et citoyenneté sont proches pour prendre soin de la planète. Les actions ponctuelles aident, s'intéresser aux éco-systèmes, au réchauffement climatique. On apprend la biologie.45'00 : Vincent a deux facettes dans ses goûts littéraires, il évoque l'Apocalypse de Saint Jean, La Terre de Zola et les effets de climat. La littérature hyperbolique : Rabelais, baroque, les passions extrêmes lui plaisent.Mais aussi les textes joyeux bucoliques : Saint John Perse, Paul Claudel. La révélation littéraire de Vincent c'est Zola. Cette dureté l'accroche.Plus qu'un mentor, c'est les textes qui l'ont guidé, des morceaux choisis l'alertent et le guident.Vincent croit à une constellation littéraire, la mise en relation des textes. Il s'attache plus aux thématiques qu'à des styles ou des auteurs. Merci de soutenir Franzine et ces voix francophones de Suisse alémanique. Les différents liens vers les activités de Vincent :Contact : info@time2leave.frTime2leave : https://time2leave.fr/Facebook : https://www.facebook.com/vincent.combe1981LinkedIn: https://www.linkedin.com/mwlite/in/vincent-combe-33a69a30Thèse : https://tel.archives-ouvertes.fr/tel-00643307/document Les différents liens vers les épisodes et les projets de Franzine sont sur www.fran-zine.com... A bientôt Hébergé par Acast. 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REFLECTION QUOTES “Christ took the place of guilt we all deserved so that we could take the place of acceptance we all long for.” ~Wayne Grudem (1948-present), American Theologian “There is tremendous relief in knowing that his love to me is utterly realistic, based at every point on prior knowledge of the worst about me, so that no discovery now can disillusion him about me, in the way I am so often disillusioned about myself, and quench his determination to bless me.” ~J.I. Packer (1926-present), Canadian theologian “To be rooted is perhaps the most important and least recognized need of the human soul.” ~Simone Weil (1909-1943), French philosopher and activist “Intelligence is nothing without delight.” ~Paul Claudel (1868-1955), French Poet “I pity the fool.” ~Mr. T (1952-present), American actor “God's unfailing love for us is an objective fact affirmed over and over in the Scriptures. It is true whether we believe it or not. Our doubts do not destroy God's love, nor does our faith create it. It originates in the very nature of God, who is love, and it flows to us through our union with His beloved Son.” ~Jerry Bridges (1920-2016) Christian author “It is not the beauty of a building you should look at; its the construction of the foundation that will stand the test of time.” ~David Allan Coe (1939-present), Singer-Song Writer “The fear of the LORD is the beginning of wisdom, and the knowledge of the Holy One is insight.” ~Proverbs 9:10 “He is no fool who gives what he cannot keep to gain what he cannot lose.” ~Jim Elliot (1927-1953) Missionary to Ecuador SERMON PASSAGE Psalm 92 (ESV) 1 It is good to give thanks to the Lord, to sing praises to your name, O Most High; 2 to declare your steadfast love in the morning, and your faithfulness by night, 3 to the music of the lute and the harp, to the melody of the lyre. 4 For you, O Lord, have made me glad by your work; at the works of your hands I sing for joy. 5 How great are your works, O Lord! Your thoughts are very deep! 6 The stupid man cannot know; the fool cannot understand this: 7 that though the wicked sprout like grass and all evildoers flourish, they are doomed to destruction forever; 8 but you, O Lord, are on high forever. 9 For behold, your enemies, O Lord, for behold, your enemies shall perish; all evildoers shall be scattered. 10 But you have exalted my horn like that of the wild ox; you have poured over me fresh oil. 11 My eyes have seen the downfall of my enemies; my ears have heard the doom of my evil assailants. 12 The righteous flourish like the palm tree and grow like a cedar in Lebanon. 13 They are planted in the house of the Lord; they flourish in the courts of our God. 14 They still bear fruit in old age; they are ever full of sap and green, 15 to declare that the Lord is upright; he is my rock, and there is no unrighteousness in him.
REFLECTION QUOTES “Christ took the place of guilt we all deserved so that we could take the place of acceptance we all long for.” ~Wayne Grudem (1948- present), American Theologian “There is tremendous relief in knowing that his love to me is utterly realistic, based at every point on prior knowledge of the worst about me, so that no discovery now can disillusion him about me, in the way I am so often disillusioned about myself, and quench his determination to bless me.” ~J.I. Packer (1926-present), Canadian Theologian “To be rooted is perhaps the most important and least recognized need of the human soul.” ~Simone Weil (1909-1943), French philosopher and activist “Intelligence is nothing without delight.” ~Paul Claudel (1868-1955), French Poet “Many Christians have so busied themselves with programs and activities that they no longer know how to be silent and meditate on God's word or recognize the mysteries that are in the Person of Christ.” ~Ravi Zacharias (1946-present), Christian Apologist “It is not the beauty of a building you should look at; its the construction of the foundation that will stand the test of time.” ~David Allan Coe (1939-present), Singer-Song Writer “God's law is our pleasure when the God of the law is our God.” ~Charles Spurgeon (1834-1892), British Pastor and Author “Meditation is the activity of calling to mind, and thinking over, and dwelling on, and applying to oneself, the various things that one knows about the works and way and purposes and promises of God. It is an activity of holy thought, consciously performed in the presence of God, under the eye of God, by the help of God, as a means of communion with God.” ~J.I. Packer (1926- present), Canadian Theologian “The Bible will keep you from sin, or sin will keep you from the Bible.” ~D.L. Moody (1837-1899), American Evangelist SERMON PASSAGE Psalm 1 (ESV) 1 Blessed is the man who walks not in the counsel of the wicked, nor stands in the way of sinners, nor sits in the seat of scoffers; 2 but his delight is in the lawof the Lord, and on his law he meditates day and night. 3 He is like a tree planted by streams of water that yields its fruit in its season, and its leaf does not wither. In all that he does, he prospers. 4 The wicked are not so, but are like chaff that the wind drives away. 5 Therefore the wicked will not stand in the judgment, nor sinners in the congregation of the righteous; 6 for the Lord knows the way of the righteous, but the way of the wicked will perish.