Retrouvez tous les jours la version audio de la chronique quotidienne de Zonebourse, pour prendre la température des marchés financiers chaque matin avant l'ouverture de la bourse.
La Chronique Finance / Zonebourse
L'envolée de l'action Oracle à New York hier n'a pas rouvert les vannes de l'optimisme à Wall Street, où l'on attend avec une certaine prudence le verdict des chiffres de l'inflation américaine d'août, qui seront dévoilés dans quelques heures. C'est la dernière incertitude qui se dresse devant la baisse des taux américains que les marchés attendent la semaine prochaine. En Europe, la BCE devrait maintenir sa politique monétaire inchangée à l'issue de sa réunion du jour. Voilà les deux événements à surveiller aujourd'hui en priorité.
La chronique du jour n'a pas été bloquée ce matin. Parmi les autres choses qui ne seront pas bloquées, je peux citer la hausse d'Oracle, la sortie de l'iPhone 17 Air, la nomination d'un nouveau Premier ministre et les discussions entre les Etats-Unis et l'Inde. En revanche, ont été bloqués les drones russes en Pologne, les embauches chez Novo Nordisk et la destitution de Lisa Cook.
La France continue d'animer les marchés, façon théâtre de boulevard. Le Parlement n'a pas accordé sa confiance au gouvernement. Emmanuel Macron va devoir remplacer François Bayrou, dont le coup de poker s'est transformé en désastre politique. Les marchés financiers n'en ont pas grand-chose à faire pour l'instant. Wall Street moins que les autres, puisque les indices y battent régulièrement des records.
Paris n'est plus que rarement l'épicentre des marchés financiers, sauf quand il est question d'instabilité politique, et par ricochet de dette publique. Par conséquent, les investisseurs gardent un œil sur la possible chute du gouvernement Bayrou parce qu'elle pourrait entraîner une hausse de l'aversion pour le risque, notamment en Europe. Aux Etats-Unis, une baisse de taux est quasiment acquise la semaine prochaine, mais une série de données attendues dans les jours qui viennent a la capacité de raviver les débats sur son bien-fondé.
Le marché tient quasiment pour acquise une première baisse de taux de la Fed en 2025 dans moins de deux semaines. Ça alimente le retour du courant acheteur, d'autant que Broadcom, l'une des stars de la tech et de l'IA, a dégainé une publication rassurante hier soir.
L'explosion haussière d'Alphabet a permis à Wall Street d'éviter de se poser trop de questions hier. En Europe, le rebond s'est aussi imposé au fil de la journée avec une légère détente des taux français après quelques reculades du gouvernement Bayrou, qui reste au bord du précipice. Il reste de la tension dans l'air, à deux semaines d'une importante réunion de la banque centrale américaine.
Les craintes sur la dette publique ne sont jamais très loin quand les investisseurs doivent citer les risques qui les font frémir. Alors quand la situation budgétaire de plusieurs pays commence à inquiéter au même moment, l'effet est démultiplié, surtout quand on saupoudre tout ça de pronostics sur la politique monétaire. Les marchés actions ont démarré septembre du mauvais pied.
Les Etats-Unis font leur rentrée de septembre cet après-midi, après un weekend à rallonge. Hier, les places européennes ont généralement progressé, dans des volumes un peu creux. Avec plusieurs indices au zénith après un rebond spectaculaire démarré au printemps, les investisseurs ont tendance à se montrer un peu plus prudents à l'approche de plusieurs échéances importantes.
Si j'en crois les trombes de flotte qui tombent actuellement sur Annecy et la température au bureau, l'été est fini dans les Alpes. En plus, c'est la rentrée des classes et mon tiroir à chocolat du petit-déjeuner est désespérément vide. Non, vraiment, c'est la déprime ce matin. Les marchés financiers devraient tourner au ralenti eux-aussi, en l'absence de Wall Street.
Si tout se passe bien, le mois d'août 2025 devrait afficher un bilan globalement positif pour les marchés actions. Très très positif en Chine continentale, très positif aux Etats-Unis et positif en Europe. Parmi les rares exceptions, le marché français, dont le destin aoûtien reste en balance au matin de la dernière séance mensuelle, à cause d'une probable crise gouvernementale de rentrée.
Nvidia continue d'impressionner, même quand la société "déçoit". C'est l'un des enseignements de la soirée d'hier aux Etats-Unis, où les investisseurs attendaient les chiffres de l'entreprise la mieux valorisée du monde avec une certaine sérénité. En Europe, la situation politique française inquiète, même quand le CAC 40 s'offre un rebond de prestige inspiré par LVMH. Les regards vont désormais se tourner vers d'importantes statistiques prévues vendredi.
Mes confrères des agences de presse ont été forcés de multiplier les mentions "avant Nvidia" dans les titres de leurs points de marché, mais j'ai décidé de faire de la résistance. J'aurais pu aussi titrer "avant Bayrou", mais il semble plus avant-gardiste de parler d'après-Bayrou. Les déboires politiques de la France et les résultats de l'avatar de l'intelligence artificielle sont deux des principaux déterminants boursiers du jour. Auxquels s'ajoutent deux Trumpitudes : la guerre ouverte contre la Fed et l'entrée en vigueur du doublement à 50% de la surtaxe douanière appliquée à l'Inde.
Chouette, on va pouvoir parler d'autre chose que de Trump, de la Fed et de Nvidia. Ben oui, parce qu'en Europe, on sait aussi fabriquer des stars. Notre star, c'est François Bayrou. Oui, cette phrase est assez choquante. Mais c'est la réalité du moment, et pas uniquement pour le destin politique de l'Hexagone. En effet, l'instabilité gouvernementale française a des répercussions sur les marchés financiers, parce qu'elle menace la solidité financière du pays, qui reste un des piliers du système économique mondial.
La correction du Nasdaq se prolonge, alimentée par des doutes persistants sur l'IA et des valorisations devenues compliquées à justifier sur certains dossiers. Wall Street résiste tant bien que mal, mais l'ambiance générale est à la prudence avant Jackson Hole. Les investisseurs ont démarré un pivot vers des actions plus défensives en prévision d'un automne qui s'annonce incertain.
Curieuse séance boursière hier. Les valeurs cycliques européennes se sont un peu enflammées, mais le secteur technologique américain a piqué du nez. Au milieu de tout ça, les valeurs de la défense ont été secouées par la perspective d'une évolution positive du conflit russo-ukrainien. Ça brasse pas mal en attendant le rendez-vous prévu avec le patron de la banque centrale américaine, vendredi.
Le sommet Trump-Zelensky-UE a peut-être accouché d'une souris, ou peut-être pas. Les marchés, qui ont l'air un peu attentistes dans l'attente du prochain rebondissement, retiennent leur souffle avant Jackson Hole. La pression va donc doucement se déplacer sur Jerome Powell, qui commence à avoir l'habitude puisqu'une partie de l'équipe en place à la Maison Blanche lui veut du mal, tandis que l'autre partie ne lui veut pas de bien.
Le quatuor résultats d'entreprises, droits de douane, taux d'intérêts et guerre en Ukraine continue à occuper le devant de la scène, mais l'ordre des priorités des investisseurs évolue. Le futur de l'Ukraine revient en première place en début de semaine, d'autant qu'il se jouera peut-être ce soir à la Maison Blanche, où les choses s'étaient plutôt mal passées pour Volodymyr Zelensky lors de sa dernière visite.La Fed reprendra la vedette vendredi avec le symposium de Jackson Hole, sorte de weekend champêtre organisé chaque année par et pour que des banquiers centraux déblatèrent et fassent passer quelques messages au monde financier. Cette année, le thème officieux est "quelle est la date de péremption de Jerome Powell ?".
Les 15 août ne sont pas fériés sur les marchés Euronext, ce qui est en soi un beau signe de soutien à la politique gouvernementale française. Puisque je suis là, autant vous parler du 15 août 2025, férié mais pas chômé, loin de là, puisqu'il est marqué par le sommet entre Trump et Poutine sur l'Ukraine. Une rencontre qui va apporter de nouvelles pièces au puzzle de la réorganisation géopolitique en cours.
Pas de répit en août pour des marchés actions toujours en excellente forme, à force de ne pas voir les catastrophes économiques annoncées se matérialiser. C'est probablement en partie grâce à l'homme-qui-murmure-à-l-oreille de Donald Trump. Non, pas celui qui lui dit des âneries, l'autre, le sérieux, Scott Bessent. Celui que les investisseurs écoutent et, plus important, qu'ils croient. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Le renforcement du scénario de baisse des taux dès septembre aux Etats-Unis continue à soutenir les marchés actions. Les gros indices américains sont au zénith, les petits se réveillent et le Stoxx Europe 600 européen n'est plus qu'à 3% du pic touché en mars dernier. Les investisseurs gardent un discours prudent en façade, mais achètent compulsivement la trumpisation du monde.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
La chronique du jour va beaucoup citer Donald Trump parce que Donald Trump a beaucoup parlé et agi hier. Pendant que la jauge des résultats d'entreprises se vide, celle de la macroéconomie remonte avec la publication à 14h30 des chiffres de l'inflation de juillet aux Etats-Unis, un point de passage important pour savoir si la banque centrale américaine est susceptible de commencer à faire baisser le prix de l'argent dès le moins prochain. Avec en toile de fond la relation ambigüe entre la Chine et les Etats-Unis.
L'agenda politique et géopolitique va façonner la semaine boursière. Il a d'ailleurs déjà commencé à le faire en dopant le bitcoin et en enfonçant le pétrole. Mais les données macroéconomiques ne sont jamais loin, surtout lorsqu'il s'agit de surveiller l'inflation américaine comme le lait sur le feu.
Les investisseurs ont accueilli avec un certain flegme l'entrée en vigueur effective d'une partie des droits de douane imposés par les Etats-Unis. Ou avec une certaine résignation, avec en zeitgeist "ça aurait pu être pire". Le rythme des publications de résultats d'entreprises va ralentir assez nettement du côté des grandes entreprises occidentales.
J'avais naïvement cru que la grande question pour les marchés cet été concernait la Fed. Autant dire que je me suis bien trompé. La vraie question à se poser, c'est "est-ce que Donald Trump va prendre des vacances ?". Est-ce qu'il va quitter son costume, mettre un vieux short de bain délavé et une chemise criarde pour manger des saucisses au barbecue ? Est-ce qu'il va éteindre son smartphone ? Parce que tant que ce n'est pas le cas, le monde va continuer à recevoir des rafales d'injonctions plutôt désagréables.
Après une phase euphorique qui a duré plusieurs semaines à Wall Street, la bourse se prend à nouveau à douter des conséquences de la politique commerciale agressive des Etats-Unis. Mais pendant que Washington accroît la pression sur l'Inde, le Brésil ou le Canada, les rumeurs d'une poursuite des discussions avec la Chine et le narratif entourant une possible baisse des taux plus importante que prévu à partir de septembre sont porteurs d'espoir.
Finalement, la Fed pourrait bien baisser ses taux en septembre. C'est le nouveau pari préféré des investisseurs, celui qui a permis aux indices de rebondir assez fort hier. De quoi tenir en haleine les marchés jusqu'à la mi-septembre et atténuer le bras de fer qui se poursuit entre les Etats-Unis et plusieurs économies sur les droits de douane, Inde en tête.
Avec un -2,9% du côté du CAC 40 et un -2,2% pour le Nasdaq Composite, la séance de vendredi a laissé des traces. Mais les données sur l'emploi américain ont rebattu les cartes de la politique monétaire, tout en provoquant un mini-bazar et une maxi-polémique. La baisse des taux américains que les investisseurs appellent de leurs vœux sera-t-elle plus forte que le bazar douanier ambiant ? C'est la question de l'été.
On dirait bien que quelqu'un a rappelé hier à des investisseurs un peu tête en l'air que de nouveaux droits de douane se profilent au mois d'août. Ça a jeté un froid sur les marchés pour la dernière séance de juillet. Il faut dire que l'administration Trump frappe fort sur de gros partenaires commerciaux, comme le Brésil, le Canada, l'Inde et la Suisse.
La banque centrale américaine a adopté un ton plus ferme que prévu hier, réduisant la perspective d'une baisse de taux en septembre. De quoi inquiéter les investisseurs, même si les performances stupéfiantes de Microsoft et Meta permettent de réchauffer un peu l'ambiance boursière du jour. Pendant ce temps, les droits de douane et les résultats d'entreprises pleuvent.
Non, il ne sera pas question de camions ni de personnes en surpoids dans cette chronique, mais plutôt de la saison des résultats trimestriels qui atteint son paroxysme. Au programme, une avalanche de chiffres en Europe et aux Etats-Unis, où les grandes valeurs de la tech vont prendre le pouvoir dans les heures qui viennent. Pour ajouter à l'intensité dramatique du jour, il y aura aussi une décision de la Fed sur ses taux, des discussions sino-américaines et même un tsunami.
La fumée blanche de l'accord USA / Europe sur le commerce n'a pas provoqué un enthousiasme démesuré chez les investisseurs. Ils sont rapidement passés à autre chose, puisque le calendrier hebdomadaire contient beaucoup d'autres événements dignes d'intérêt, en particulier deux banques centrales, quelques centaines de résultats d'entreprises et une bonne grosse salve d'indicateurs macros.
Le suspense sur les droits de douane ne durera pas jusqu'à la date butoir du 1er août. En tout cas en ce qui concerne l'Europe, qui a plié le genou face à Donald Trump. Un accord qui va renchérir les produits européens (et américains produits en Irlande, diraient les mauvaises langues), mais qui satisfait le monde financier qui craignait le pire.
Pendant que les marchés actions refusent obstinément de céder aux signaux négatifs, le calendrier se densifie aujourd'hui avec une salve de résultats bancaires aux Etats-Unis et le chiffre de l'inflation américaine de juin. Les menaces de la Maison Blanche envers ses partenaires commerciaux et la Russie sont toujours assorties de délais, ce que les financiers interprètent comme un signal d'achat, puisque tout reste négociable.
La Maison Blanche vient de dégainer une surtaxe de 30% sur les produits européens, sauf capitulation express d'ici au 1er août. Bruxelles, plus adepte du dialogue que du bras de fer, semble une nouvelle fois prise à revers. Les marchés accusent le coup sans paniquer, mais la réinitialisation du commerce mondial est bien enclenchée. Pendant ce temps, le bitcoin est proche de l'avènement et Jerome Powell s'est encore pris quelques coups de tatane.
La cacophonie douanière de l'administration américaine est telle qu'elle devient presque inaudible pour le marché. De toute façon, les investisseurs ont l'air de s'en préoccuper comme de leur premier slip. Ce qui compte, c'est une bonne saison des résultats avant d'aller bronzer quelque part. Et puis de toute façon, la Fed est là en cas de pépin.
L'hyperactivité douanière de Donald Trump n'empêche pas les marchés actions de poursuivre leur ascension. Les investisseurs font preuve d'un certain détachement vis-à-vis des événements. Après tout, tant qu'ils ne voient pas les signes de la sortie de route économique largement prédite mais toujours invisible, pourquoi s'en préoccuper ? La principale victime expiatoire du jour s'appelle le Brésil, même si d'autres pays ont été rangés dans la catégorie des profiteurs de l'Amérique.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Malgré les tentatives désespérées (et infructueuses) de l'auteur pour se désintoxiquer de Trump, l'actualité et les marchés l'y replongent chaque matin. De toute façon nous sommes le 9 juillet, date-butoir d'hypothétiques annonces multinationales sur les droits de douane qui frapperont les produits non Made in USA. C'est le Tariff-Day, T-Day pour les intimes.