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Aujourd'hui, Joëlle Dago-Serry, Antoine Diers et Etienne Liebig débattent de l'actualité autour d'Alain Marschall et Olivier Truchot.
Pour débuter l'émission de ce lundi 16 juin 2025, les GG : Éléonore Lemaire, chanteuse lyrique et professeur d'aïkido, Charles Consigny, avocat, et Jean-Loup Bonnamy, professeur de philosophie, débattent du sujet du jour : Israël/Iran, la guerre vous inquiète-t-elle ?
Budget 2025/2026 : l'âge d'éligibilité à la pension à 65 ans et le recrutement insuffisant, les inquiétudes des personnels hospitaliers by TOPFM MAURITIUS
Sans surprise, l'Iran a mené cette nuit une opération de représailles contre les frappes israéliennes. Le Jerusalem Post a passé, nous dit-il, « une nuit dans un abri israélien, sous les missiles iraniens ». L'un des habitants raconte : « j'étais à un dîner pour Shabbat lorsque les deux vagues de missiles ont été lancées depuis l'Iran (…) Nous étions une vingtaine, et nous avons été stupéfaits de voir la vidéo d'un missile s'écraser sur le centre d'Israël, d'autant que ça s'est passé à seulement quelques pâtés de maisons d'où nous nous trouvions ». Le reporter du Jerusalem Post raconte « les centaines de secouristes », qui sont sur place. « Plusieurs heures après le drame », ajoute-t-il, « des familles sortaient encore du bâtiment. Des parents portaient des bébés (…) je n'ai vu ni larmes ni panique. Seulement des gens qui en ont tellement vu, qui ont tellement vécu et qui sont terriblement fatigués. » Réactions en Iran De son côté, Courrier international a cherché à savoir comment les Iraniens réagissent aux frappes menées par Israël. « Réveillés en pleine nuit par le bruit assourdissant des multiples explosions dues aux frappes », nous dit-on, « les habitants de Téhéran sont descendus en panique dans les rues. Dès le matin, de longues files d'attente se sont formées devant les stations-services, aussi bien à Téhéran qu'ailleurs dans les grandes villes du pays, par crainte de pénurie ou de hausse des prix. » Courrier international reprend par ailleurs les propos du site réformateur Asr-e Iran, qui « reproche au régime "de ne pas avoir pris au sérieux les avertissements contre une possible infiltration" des services de renseignements israéliens ». Le même site d'information iranien ajoute que « si le régime n'est pas en mesure de faire "regretter aux Israéliens" leur attaque par une riposte d'envergure, il vaudrait mieux envisager "une révision de profondeur de sa politique", vis-à-vis d'Israël. » Pari risqué La situation, en tout cas, suscite l'inquiétude. Inquiétude exprimée notamment par le journal Libération, qui parle « d'un embrasement dangereux aux accents religieux ». « L'attaque israélienne spectaculaire contre l'Iran », poursuit le quotidien français (…) « représente d'un point de vue militaire une énorme réussite. Du point de vue politique, par contre, elle met en danger des millions de civils, y compris la population israélienne, et fait basculer le Moyen-Orient dans un embrasement que les pompiers habituels (les États-Unis, le Conseil de sécurité et les États avoisinants) ne peuvent ou ne veulent plus éteindre ». Enfin, en Espagne, El Païs parle « d'un pari risqué », estimant que « l'attaque israélienne encourage ceux qui, en Iran, voient la bombe atomique comme une garantie de survie du régime ».
Vendredi 13 juin, l'impact de la situation en Moyen-Orient sur l'économie et les marchés a été abordé par Hervé Goulletquer, conseiller économique senior chez Accuracy, Ana Boata, directrice de la recherche macroéconomique d'Allianz Trade, Christian Bito, professeur de finance à l'ESSEC Business School, et Frédéric Rozier, gérant chez Mirabaud France, reçus par Marc Fiorentino dans l'émission C'est Votre Argent sur BFM Business. Retrouvez l'émission le vendredi et réécoutez la en podcast.
Ecoutez RTL Midi avec Céline Landreau et Vincent Parizot du 13 juin 2025.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:03:19 - Disparition des oiseaux des campagnes : un bilan inquiétant et des solutions possibles - par : Nathalie Mazet - La disparition des oiseaux des campagnes est une réalité, mais elle n'est pas irrémédiable. Le bilan du Conservatoire d'Espaces Naturels PACA montre une tendance inquiétante, mais des actions simples peuvent inverser cette situation et préserver la biodiversité.
Chaque jour, entre 9h et 9h30, retrouvez Pascal Praud dans L'Heure des Pros en direct sur CNews et Europe 1. Ce jeudi, il cherche des solutions pour éviter que le drame de Nogent ne se reproduise. Selon lui, il y a des choses à faire en matière d'éducation. Vous voulez réagir ? Appelez-le 01.80.20.39.21 (numéro non surtaxé) ou rendez-vous sur les réseaux sociaux d'Europe 1 pour livrer votre opinion et débattre sur grandes thématiques développées dans l'émission du jour.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Le départ soudain de Michael Sabia, président et chef de la direction d'Hydro-Québec après 2 ans en poste soulève des questions. Selon le Parti québécois, les circonstances de cette démission sont sidérantes. Pascal Paradis pose la question suivante : le gouvernement de la CAQ est-il le dindon de la farce? Entrevue avec Pascal Paradis, porte-parole du Parti québécois en matière d’énergie et député de Jean-Talon. Regardez aussi cette discussion en vidéo via https://www.qub.ca/videos ou en vous abonnant à QUB télé : https://www.tvaplus.ca/qub ou sur la chaîne YouTube QUB https://www.youtube.com/@qub_radio Pour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr
durée : 00:02:58 - L'info d'ici, ici Gascogne
Ce mardi 10 juin, le poids de la dette américaine, les risques liés au défaut de solvabilité de l'État américain et le principe de fonctionnement des CDS, des contrats d'assurance destinés à se protéger contre ces risques, ont été abordés par Florian Ielpo, chargé de la Macroéconomie chez Lombard Odier, dans Tout pour investir, présenté par Lorraine Goumot, sur BFM Business. Retrouvez l'émission du lundi au vendredi et réécoutez la en podcast.
Bilan annuel du SPVM : hausse globale de la criminalité. La Commission Gallant se poursuit. Taxe carbone: le Bloc veut dédommager Québec. Arrêt des procédures pour le procès de Robert Miller. Fusillade en Autriche: au moins 8 décès. Troisième partie de la finale de la Coupe Stanley ce soir. Un faux album pour Billie Du Page : un lien avec la Russie? Tour de table entre Isabelle Perron, Audrey Gagnon et Mario Dumont. Regardez aussi cette discussion en vidéo via https://www.qub.ca/videos ou en vous abonnant à QUB télé : https://www.tvaplus.ca/qub ou sur la chaîne YouTube QUB https://www.youtube.com/@qub_radioPour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr
Au cœur de la nuit, les auditeurs se livrent en toute liberté aux oreilles attentives et bienveillantes de Valérie Darmon. Pas de jugements ni de tabous, une conversation franche, mais aussi des réponses aux questions que les auditeurs se posent. Un moment d'échange et de partage propice à la confidence pour repartir le cœur plus léger.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Toute l'actu des sélections nationales et des championnats anglais, espagnol, italien et allemand avec nos légendaires "Drôles de Dames" : Julien Laurens, Fred Hermel, Polo Breitner et Johann Crochet.
La guerre à Gaza est notamment subie par les enfants palestiniens, population qui représente la moitié des Gazaouis et à laquelle s'intéresse Politis cette semaine, avec ce titre « l'Enfance assassinée ».Il y a d'abord ce témoignage de Bilal, 15 ans. « Le jeune garçon est trop maigre pour son âge. Trop fatigué également. Parce que les adolescents sont considérés comme plus agiles, plus résistants, chaque jour, ils parcourent des kilomètres au milieu des tentes et des ruines pour trouver des aliments, de l'eau ou de quoi faire du feu. » La survie a désormais totalement pris le pas sur l'éducation dans ce territoire où le taux d'analphabétisme était déjà parmi les plus faibles au monde avant la guerre : autour de 2 %, selon l'Unicef. Depuis, neuf écoles sur dix ont été rayées de la carte, soupire Politis. « Un éducide », enchérit le chercheur Ziad Majed, pour qui les attaques israéliennes montrent une volonté d'en finir avec le système éducatif. « On m'a volé ma vie », souffle Rihab, 15 ans également, qui rêvait d'université.« On m'a volé cette joie » fulmine pour sa part Hala dans le dossier du Point intitulé « Où va Israël ? » et qui revient aussi sur le sort des Gazaouis. À 23 ans, la jeune femme a fini par obtenir une licence de littérature sous les bombes,« et remplit ses journées de lecture, d'écriture et de musique pour ne pas sombrer ».La « guerre sans fin » de Benyamin NetanyahouLe Point grogne devant cette « fuite en avant personnelle » de Benyamin Netanyahou, le premier ministre israélien s'enfermant dans une réalité parallèle, pensant ainsi qu' « une majorité immense [d'Israéliens] dit, Bibi n'arrêtez pas! », alors que la population rejette grandement la politique de son gouvernement. « Les sondages qui donnent sa coalition perdante au prochain scrutin ? Truqués et fabriqués de toutes pièces. »Interrogé par l'hebdo, l'ancien chef des renseignements de l'armée israélienne Tamir Hayman confie que « l'idée d'une victoire totale est illusoire ». « Sur le plan politique, explique-t-il, la raison pour laquelle l'exécutif ne veut pas la fin de la guerre, c'est qu'elle entrainera l'organisation de nouvelles élections qui aboutiront à la chute de la coalition gouvernementale de Benyamin Netanyahou. »Emmanuel Macron prend de la distance avec la politique d'Israël à GazaUne « trajectoire sinueuse » tracée par le président français que raconte Le Nouvel Obs avec notamment cette infographie qui tente d'établir une corrélation entre l'évolution du discours d'Emmanuel Macron sur ce conflit et celle du nombre de morts à Gaza.« Il sert du "dear Bibi" », (cher Bibi), cher Benyamin Netanyahou donc, « alors que 6 000 personnes ont déjà été tuées à Gaza », puis évoque une coalition anti-Hamas « dont il n'a parlé à personne ». Des ambassadeurs français dénoncent dans une note interne « le virage pro-israélien du président. »Puis la sémantique change à l'autonome dernier. Emmanuel Macron prend aussi conscience qu'une reconnaissance de l'État de Palestine lui « permettrait de laisser une trace dans l'Histoire ». Désormais, « il s'est engagé trop loin pour reculer, estime le chercheur Jean-Paul Chagnoleau, si la séquence qu'il a enclenchée n'aboutit pas, sa parole disparaitra. »La protection des océans, sujet de préoccupation internationaleAvec l'ouverture lundi de la conférence des Nations unies sur l'océan à Nice, Emmanuel Macron lance un appel à la « remobilisation sur l'écologie » dans plusieurs titres, dont Le Parisien Dimanche. Le dirigeant français « a connu des marées hautes et des marées basses », tente le journal de la capitale, mais estime « ne pas avoir de leçon d'écologie à recevoir. »Dans le sud-est de la France, « entouré d'une cinquantaine de chef d'États, il n'y en a jamais eu autant se félicite-t-il », il ratifiera un texte sur l'interdiction de la pêche illégale, et plaidera pour un renforcement des aires marines protégées et un moratoire d'exploitation des grands fonds marins.Des abysses convoitésLe Nouvel Obs part d'un exemple, celui de Gerard Barron, « sulfureux chef d'entreprise australien » à la tête d'un empire minier. Pour le « Elon Musk des abysses » comme il est surnommé, « l'horizon s'est subitement éclairci avec l'arrivée au pouvoir de Donald Trump », le président américain ayant signé en mars un décret autorisant l'extraction de minéraux jusque dans les eaux internationales.C'est même « une nouvelle ruée vers l'or », jubile une agence aux mains de l'administration Trump, qui pourrait doper le PIB de 300 milliards de dollars et créer 100 000 emplois en 10 ans. Également intéressée, « la Chine multiplie aussi les campagnes exploratoires dans le Pacifique », souligne l'Express qui dédie aussi ses pages Géopolitique à la « guerre des abysses. »« Un terrain qui par son opacité favorise les modes d'actions offensifs » décrypte encore l'Express, notant que l'armée de la France, pays « qui possède l'un des plus grands domaines maritimes avec ses territoires d'outre-mer », se dote d'outils de surveillance de pointe, comme ce drone pouvant plonger à 6 000 mètres de profondeur.Inquiétude des défenseurs de l'environnementSauf l'exploitation du cobalt, cuivre et autres manganèses sous-marins, ce n'est « pas sûr que Mère Nature s'en réjouisse » grince Le Nouvel Obs. L'océan joue « un rôle crucial de régulation du climat », avec un quart de nos émissions de CO2 captées chaque année.Le chercheur Bruno David craint qu'« une fois remués, les sédiments qui tapissent les fonds des mers ne relarguent dans l'atmosphère le CO2 stocké ». Sans oublier la « vie foisonnante » abritée par les fonds marins et qui risque d'être grandement perturbée.
Au cœur de la nuit, les auditeurs se livrent en toute liberté aux oreilles attentives et bienveillantes de Valérie Darmon. Pas de jugements ni de tabous, une conversation franche, mais aussi des réponses aux questions que les auditeurs se posent. Un moment d'échange et de partage propice à la confidence pour repartir le cœur plus léger.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Inquiétude autour de ce Français disparu en Ukraine. Le nombre total de Français tué en Ukraine depuis le début du conflit, qu'il s'agisse de bénévoles, de combattants, auprès de Kiev ou de Moscou, demeure assez difficile à évaluer. On estime que moins d'une dizaine de combattants français engagés auprès de l'armée ukrainienne sont morts. Parmi eux, Eric Coursier, 21 ans, originaire de Bron. Nicolas Burnens a pu s'entretenir avec sa famille pour RTL.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
L'Union africaine s'est dite "préoccupée", N'Djamena "surprise", et Brazzaville a dénoncé un "malentendu" après l'interdiction d'entrée sur le territoire américain aux ressortissants de sept pays africains, dont le Tchad et le Congo-Brazzaville, sur douze Etats concernés au total. Le Tchad a annoncé jeudi "suspendre l'octroi des visas aux citoyens des États-Unis d'Amérique", en réaction à la décision du président américain Donald Trump, qui s'applique également à la Guinée équatoriale, l'Erythrée, la Libye, la Somalie et le Soudan.
durée : 00:02:57 - Côté Belgique
De Condé-sur-Sarthe à Paris, un trajet sous (très) haute tension. Mohamed Amra, figure du narcobanditisme, doit être extrait la semaine prochaine pour un interrogatoire dans la capitale. Une opération qui divise Bruno Retailleau et Gérald Darmanin, moins d'un an après l'attaque qui avait coûté la vie à deux surveillants.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Depuis près d'un an, les paysans du nord du Ghana peuvent cultiver et commercialiser un niébé génétiquement modifié, conçu localement. Mais cette évolution n'est pas perçue d'un bon œil par l'ensemble de la communauté agricole ghanéenne. Certains fermiers craignent notamment d'être dépossédés de leur organisation traditionnelle. De notre correspondant à Accra,Plus de résistance face aux ravageurs de cultures, moins de pesticides, un rendement jusqu'à quatre fois supérieure à sa variété traditionnelle : voici les promesses du Niébé Bt, cette légumineuse génétiquement modifiée, commercialisée depuis juillet 2024 au Ghana. Jerry Nboyine est l'un des chercheurs ghanéens qui ont conçu cette variété : « C'est le fruit d'un travail collaboratif avec le Burkina Faso et le Nigeria. Nous avons négocié ensemble auprès de Bayer-Monsanto pour avoir accès au gène avec lequel nous avons développé le niébé. »Selon le chercheur, les premières récoltes en octobre 2024 ont été un réel succès, malgré une sécheresse intense, provoquant de nombreuses pertes chez les fermiers ayant planté le niébé traditionnel. Mais, au-delà du rendement, Jerry Nboyine espère surtout préserver la santé des agriculteurs. « Les fermiers ne souffriront plus de l'empoisonnement lié à l'usage de pesticides. Même chose du côté du consommateur : l'empoisonnement dû aux insecticides présents sur le niébé que l'on a acheté appartiendra au passé », estime-t-il.Inquiétudes et réglementationD'autres acteurs de l'agriculture ghanéenne craignent au contraire que ces nouvelles variétés provoquent une multiplication du risque sanitaire. Parmi eux se trouve l'association des fermiers paysans du Ghana, forte de plus d'un million de membres à travers le pays. Awal Wepia en est le président. Il craint également une dépossession de la production au profit de multinationales du génie génétique. « Cela risque de détruire notre système traditionnel de distributions de graines. Nous avons des producteurs de graines, si on introduit les cultures OGM, bien entendu que cela va supprimer leur travail, met-il en avant. Les vrais problèmes à régler sont l'irrigation, la valeur ajoutée des cultures, la mécanisation et le marketing. » Réunies en coalition, les anti-OGM ont saisi la justice ghanéenne à deux reprises, sans succès.Les tribunaux ont néanmoins insisté sur la nécessité de respecter le droit en vigueur, par un corps législatif complet. « Nous avons la loi de biosécurité, également la réglementation sur la biosécurité, qui prévoit les lignes directrices sur ce que l'on peut cultiver. Nous sommes aussi signataires de nombreux protocoles internationaux en vigueur dans le monde entier », détaille Samuel Amofa, chargé de communication à l'autorité nationale de biosécurité, la NBA. À ce jour, le Ghana a autorisé la commercialisation de 14 autres cultures OGM de maïs et de soja.À lire aussiGhana: l'opposition manifeste contre la destitution de la présidente de la Cour suprême
Explosion du nombre de glissements de terrain au Québec. Rencontre des PM. Nouvelles règles d’affichage pour les commerçants. C’est la fin pour les magasins La Baie d’Hudson! Rencontre Ukraine-Russie. Attaque au Colorado. C’était les Prix écrans canadiens en fin de semaine à Toronto! Tout savoir en quelques minutes avec Audrey Gagnon, Isabelle Perron et Mario Dumont. Regardez aussi cette discussion en vidéo via https://www.qub.ca/videos ou en vous abonnant à QUB télé : https://www.tvaplus.ca/qub ou sur la chaîne YouTube QUB https://www.youtube.com/@qub_radioPour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr
Laurent Valdiguié, en compagnie de Ronald Guintrange, revient sur de grandes affaires policières et judiciaires faisant l'actualité. Chaque week-end, l'émission pilotée par Ronald Guintrange avec à ses côtés Laurent Valdiguié, consultant police/justice BFMTV, traite d'un événement majeur de la semaine, ainsi que d'autres affaires qui sont revenues sur le devant de la scène. BFMTV, 1ère chaine d'information en continu de France, vous propose toute l'info en temps réel avec 18h d'antenne live par jour et des directs partout à travers le monde où l'actualité le nécessite. BFMTV, c'est aussi les débats et les grands reportages d'actualité. Retrouvez BFMTV sur le canal 15 de la TNT et sur BFMTV.com.
Quand vous glissez des emojis dans vos messages ou dans vos publications sur les réseaux sociaux, vous en dites souvent bien plus que ce que vous croyez. C'est ce que révèle une étude récente menée par des chercheurs de l'Oklahoma State University, publiée dans la revue Current Psychology. Selon leurs résultats, ces petits symboles apparemment inoffensifs peuvent être révélateurs de traits de personnalité… parfois inquiétants.Une étude chiffrée et rigoureuseL'étude a été menée auprès de 285 étudiants universitaires : 145 femmes, 135 hommes et 5 personnes non-binaires. Chaque participant a été invité à indiquer la fréquence à laquelle il utilisait 40 emojis courants (20 positifs et 20 négatifs) dans différents contextes : messages personnels, publications publiques, ou réactions à d'autres contenus. En parallèle, ils ont rempli des questionnaires standardisés évaluant leurs traits de personnalité, notamment les Big Five (extraversion, névrosisme, etc.) et la Triade noire (narcissisme, machiavélisme, psychopathie).Ce que les emojis disent de vousLes chercheurs ont identifié des liens statistiquement significatifs entre l'usage des emojis et certains traits de personnalité :Chez les femmes, une utilisation fréquente des emojis est corrélée au narcissisme. Cela pourrait indiquer un désir accru de soigner leur image numérique et de susciter une réponse émotionnelle positive chez leurs interlocuteurs.Chez les hommes, une utilisation abondante d'emojis est associée à des scores élevés en machiavélisme (tendance à manipuler autrui à des fins personnelles) et en névrosisme (instabilité émotionnelle, anxiété, irritabilité).Plus surprenant encore, les hommes utilisent certains emojis bien plus fréquemment que les femmes :
durée : 00:03:20 - Géopolitique - par : Pierre Haski - Le second tour de la présidentielle polonaise dimanche a l'allure d'un combat entre libéralisme et illibéralisme, avec une forte dimension géopolitique en raison du rôle croissant joué par la Pologne. Trump, Poutine, Zelensky et les partenaires européens de la Pologne observent avec attention.
durée : 00:03:20 - Géopolitique - par : Pierre Haski - Le second tour de la présidentielle polonaise dimanche a l'allure d'un combat entre libéralisme et illibéralisme, avec une forte dimension géopolitique en raison du rôle croissant joué par la Pologne. Trump, Poutine, Zelensky et les partenaires européens de la Pologne observent avec attention.
Pour se rendre "plus virils", de jeunes hommes se filment en train de se couper les cils sur les réseaux sociaux. Sauf que la pratique n'est pas sans risque. Vous allez en entendre parler, du lundi au vendredi à 6h10 sur RTL Ecoutez Vous allez en entendre parler avec Charles Ducrocq du 30 mai 2025.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Les millions de tonnes de glace et de roche qui ont détruit en un instant le petit village de Blatten dans les Alpes suisses mercredi ont donné naissance à un lac artificiel qui ne cesse de gonfler et qui risque d'inonder une partie de la vallée en contrebas, selon les autorités locales.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Les millions de tonnes de glace et de roche qui ont détruit en un instant le petit village de Blatten dans les Alpes suisses mercredi ont donné naissance à un lac artificiel qui ne cesse de gonfler et qui risque d'inonder une partie de la vallée en contrebas, selon les autorités locales.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Aujourd'hui, Didier Giraud, Emmanuel de Villiers et Joëlle Dago-Serry débattent de l'actualité autour d'Alain Marschall et Olivier Truchot.
Le verdict du procès Le Scouarnec sera rendu ce mercredi après-midi. Si le pédocriminel encourt une peine de 20 ans de prison, les victimes placent leur espoir dans les peines complémentaires, sans lesquelles l'ancien chirurgien pourrait être libéré d'ici à 2033.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Ce lundi 26 mai, la décision de l'administration Trump, encore suspendue par un juge, visant à retirer à l'université Harvard le droit d'accueillir des étudiants étrangers, notamment chinois, et les réactions internationales à cette mesure, ont été abordées par Caroline Loyer dans sa chronique, dans l'émission Good Morning Business, présentée par Laure Closier, sur BFM Business. Retrouvez l'émission du lundi au vendredi et réécoutez la en podcast.
Le Lesotho, petit royaume de 2 millions d'habitants enclavé dans l'Afrique du Sud, est menacé de 50% de taxes par l'administration Trump. C'est le pays le plus touché dans le monde après la Chine. Or, il dépend de l'industrie textile. Reportage dans des usines où ces taxes américaines font craindre le pire. De notre envoyé spécial de retour de Maseru,Nous sommes au sud de Maseru, dans une petite usine de textile en brique rouge. Et ici, quand on évoque Donald Trump, les réactions ne se font pas attendre. « Je trouve qu'il est égoïste, juge une employée, il ne pense pas à l'impact négatif de ses décisions sur notre population. »Malgré la suspension des taxes par le président américain, qui a décrété une pause pour trois mois début avril, l'avenir est particulièrement incertain, et la menace des 50% de droits de douane plane toujours sur le personnel de cette usine du Lesotho. « Ils sont stressés et inquiets, témoigne Malerai Mosotho, la manageuse. On fait de notre mieux pour les rassurer. On les réunit et on leur parle. Mais si, du jour au lendemain, on avait 50% de taxes, ce serait un vrai désastre ici. On devrait renvoyer des gens chez eux. »À écouter aussiLes habitants du Lesotho veulent rebondir sur le tacle de Trump et faire connaître leur pays« Soyez clément avec notre pays, notre usine, nos familles »Le stress est palpable et les visages sont fermés dans cette usine où résonne le bruit des machines à coudre et où la vapeur émane des stands de repassage. Car le marché américain représente 10% des exportations. « Le marché américain est un de nos principaux débouchés, en dollars, souligne Teboho Kobeli, le fondateur d'Afri-export-textile. On s'était particulièrement orienté vers les États-Unis depuis quelques années. Pour nous, c'est un marché d'un million de dollars par an ! »Mamohapi travaille ici depuis huit ans. « Là, je contrôle un jean qui sort du lavage. Je vérifie tout avant d'emballer », dit-elle. Mère de trois enfants, elle est inquiète : « Si je ne peux plus ramener d'argent dans mon foyer, ma famille va mourir. Tout le pays est affecté. Alors, je demande à Donald Trump : soyez clément avec notre pays, avec notre usine. Soyez clément avec nos familles ! »Un geste envers Musk pour apaiser la situationPas sûr que Donald Trump soit sensible à cette demande. Pour sauver les plus de 10 000 postes en danger, le gouvernement lésothien devra plutôt négocier. « Ces taxes, c'est une décision troublante de la part d'un grand pays que je considérais comme un symbole d'espoir, juge Mokethi Shelile, ministre du Commerce et de l'Industrie du royaume enclavé. Et ce n'est pas fondé sur la réciprocité. Nous exportons beaucoup par rapport à eux dans le cadre de l'Agoa (African Growth and Opportunity Act, le programme d'aide américain sur la croissance et les possibilités en Afrique, NDLR). Elles vendent peu chez nous. Mais nous ne sommes que deux millions d'habitants ! Les entreprises américaines ne sont peut-être tout simplement pas intéressées par notre marché. »Le Lesotho a récemment accordé une licence d'exploitation à Elon Musk pour son entreprise Starlink. En faisant un pas vers le milliardaire très proche du président Trump, le royaume enclavé espère éviter des taxes trop importantes.À lire aussiLes habitants du Lesotho veulent rebondir sur le tacle de Trump et faire connaître leur pays
Au cœur de la nuit, les auditeurs se livrent en toute liberté aux oreilles attentives et bienveillantes de Valérie Darmon. Pas de jugements ni de tabous, une conversation franche, mais aussi des réponses aux questions que les auditeurs se posent. Un moment d'échange et de partage propice à la confidence pour repartir le cœur plus léger.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:11:51 - Une semaine dans leurs vies - Dans cette émission littéraire, Florence Seyvos évoque son nouveau roman "Un perdant magnifique" (éditions de l'Olivier) en lice pour le Prix du livre Inter 2025, qui met en lumière la relation singulière entre une fillette, Anna, et son beau-père Jacques. - invités : Florence SEYVOS - Florence Seyvos : Écrivaine et scénariste
La saison des résultats touche à sa fin, et le mois de juin approche, condamnant les commentateurs boursiers – dont votre serviteur – à délaisser les chiffres d'entreprise pour se jeter dans les bras robustes mais redondants de la macroéconomie et de la géopolitique. Syndrome de la redite en vue, rabâchage garanti, platitude assurée. Les messages d'injure sont donc bienvenus pour m'éviter l'engloutissement dans la routine.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Jérôme Rothen se chauffe contre un autre consultant, un éditorialiste ou un acteur du foot.
Au programme de ce 37ème numéro de la saison:Le calendrier du 6 nations 2026, LA ProD2, Le BUS du TOP14 et la préview des 2 finales de Challenge et de Champions Cup
Ecoutez Ça va beaucoup mieux avec Jimmy Mohamed du 15 mai 2025.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:06:04 - Le Journal de l'éco - par : Anne-Laure Chouin - Considérée comme la première armée européenne, la France a augmenté de 40% le budget alloué à sa Défense dans son plan de programmation militaire 2024 2030. Sera t-il à la hauteur de l'urgence ? La Cour des comptes s'inquiète des reports de charges qui ont atteint un record historique en 2024.
durée : 00:02:24 - Le brief politique - Une semaine décisive pour l'exécutif. Après Emmanuel Macron sur TF1, c'est le Premier ministre qui sera scruté, mercredi, auditionné par la commission d'enquête parlementaire qui est née de l'affaire de violences physiques et sexuelles au sein de l'institution religieuse de sa région.
L'Opus Dei, ou « Œuvre de Dieu » en latin, est une institution de l'Église catholique fondée en 1928 par le prêtre espagnol Josemaría Escrivá de Balaguer. Depuis 1982, elle bénéficie du statut unique de prélature personnelle, ce qui signifie qu'elle est directement rattachée au pape et non à un diocèse territorial . Son objectif principal est de promouvoir la sainteté dans la vie quotidienne, en encourageant les fidèles à sanctifier leur travail et leurs activités ordinaires.Pourquoi l'Opus Dei suscite-t-elle des inquiétudes ?Malgré sa reconnaissance officielle par l'Église, l'Opus Dei est au cœur de nombreuses controverses, alimentant des inquiétudes sur plusieurs aspects de son fonctionnement.1. Secret et influenceL'organisation est souvent perçue comme secrète, avec une structure hiérarchique rigide et une influence significative dans les sphères politiques, économiques et éducatives. Certains critiques la considèrent comme un « État dans l'État » au sein de l'Église, notamment en raison de son réseau étendu de membres influents et de ses ressources financières considérables .2. Pratiques disciplinairesL'Opus Dei est connue pour ses pratiques ascétiques, notamment la « mortification corporelle », où certains membres utilisent des instruments tels que le cilice ou la discipline pour se rapprocher spirituellement de Dieu. Bien que ces pratiques soient volontaires, elles sont critiquées pour leur caractère extrême et leur impact potentiel sur la santé mentale et physique des membres .3. Recrutement et traitement des membresDes allégations ont été faites concernant le recrutement de mineurs et la pression exercée sur eux pour qu'ils s'engagent dans des engagements de vie stricts dès un jeune âge. Par exemple, en Argentine, 43 femmes ont intenté une action en justice contre l'Opus Dei, affirmant avoir été exploitées dès l'adolescence, contraintes à un travail domestique non rémunéré et soumises à une discipline rigoureuse sous prétexte de formation religieuse .4. Cas d'abus et de négligenceL'Opus Dei a été impliquée dans plusieurs scandales liés à des abus sexuels et à une mauvaise gestion des allégations. Un cas notable est celui d'un professeur du collège Gaztelueta en Espagne, affilié à l'Opus Dei, qui a été condamné pour abus sexuels sur un élève. Le Vatican a finalement expulsé le professeur de l'organisation, mais des critiques ont été formulées concernant la lenteur et l'insuffisance de la réponse initiale de l'Opus Dei .5. Réformes et critiques internesFace aux critiques, l'Opus Dei a entrepris des réformes, notamment en réponse aux directives du pape François visant à renforcer la transparence et la responsabilité. Cependant, certains estiment que ces changements sont insuffisants et que l'organisation continue de fonctionner avec un manque de transparence et une résistance au changement.ConclusionBien que l'Opus Dei joue un rôle important dans la vie de nombreux catholiques, ses pratiques internes, son influence et les allégations d'abus suscitent des préoccupations légitimes. La combinaison de son pouvoir, de son secret et des controverses passées continue d'alimenter les inquiétudes quant à sa place et à son rôle au sein de l'Église catholique et de la société en général. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Après seulement 3 jours de course le Giro faisait relâche ce lundi histoire de permettre au peloton et aux suiveurs de regagner la péninsule italienne après son petit séjour albanais. 3 jours de course et un maillot rose installé sur les épaules de Mads Pedersen l'un des coureurs phares de ce début de saison qui après une campagne de classiques réussie, a décidé de poursuivre sur sa lancée dans ce premier Grand Tour 2025. Et les Français dans tout ça me direz-vous ? Eh bien nos coureurs ont débuté ce Tour d'Italie de manière pour le moins discrète. Une 16e place pour Bardet, premier français lors de la 1e étape, de moyenne montagne. Une 29e le lendemain lors du chrono pour Godon et enfin une 39e dimanche pour Nicolas Prodhomme coureur de Decathlon AG2r. Bref nos français sont pour l'instant abonné aux etcetera, alors peut-on espérer durant le reste de la course que l'un de nos 13 représentants décroche un bouquet ou va-t-il falloir se contenter de toutes petites miettes comme cela est le cas depuis le début de la saison. Avec seulement 3 victoires tricolore décrochées en world Tour en 2025, nous sommes loin du compte et cela se vérifie au classement UCI où pour la première fois depuis des lustres, aucun coureur français ne figure dans le top 40. Alors faut-il s'inquiéter de cette absence de résultats ? Comment l'expliquer et peut-on espérer une éclaircie durant la saison des Grands Tours qui a débuté avec ce Giro ? Production : Roxanne LacuskaRéalisation : Kevin Paugam
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“Skinny” pour mince en anglais et “Tok” en référence au réseau social TikTok. L'association de ces deux termes donne “SkinnyTok”, un hashtag qui cumule des dizaines de milliers de publications. La tendance SkinnyTok prône l'extrême maigreur, et les professionnels de santé s'inquiètent du risque d'aggravation des troubles du comportement alimentaire pour les adolescentes. Un enjeu de santé publique qui pose aussi la question de la régulation des réseaux sociaux, à commencer par TikTok, développé par l'entreprise chinoise ByteDance. Pour en parler, Sur le Fil a invité Charlyne Buigues, infirmière spécialiste des troubles du comportement alimentaire et Justine Atlan, directrice d'e-enfance, association de protection des mineurs sur internet. Réalisation : Madeleine de Blic Voix : Emmanuelle Baillon Sur le Fil est le podcast quotidien de l'AFP. Vous avez des commentaires ? Ecrivez-nous à podcast@afp.com. Vous pouvez aussi nous envoyer une note vocale par Whatsapp au + 33 6 79 77 38 45. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
En Syrie, après 54 ans d'une dictature qui appliquait une censure implacable aux médias et éliminait toute voix critique, une nouvelle ère s'ouvre pour les journalistes en Syrie. L'agence de presse et les chaînes officielles, qui ne servaient qu'à diffuser la propagande du régime, ont été renversées et de nombreux reporters exilés se réinstallent progressivement en Syrie. Ahmed al-Charaa, le nouveau maître de Damas, a promis de faire respecter la liberté d'expression. Si certains veulent y croire et investissent dans la création d'un nouveau paysage médiatique pour la Syrie, d'autres restent méfiants. Travailler et émettre depuis Damas, en plein cœur de la Syrie. Une scène encore impensable il y a quelques semaines pour Mohamed Al Dughaim, producteur de la chaîne Syria TV, un des médias d'opposition les plus suivis en Syrie, dont le siège est à Istanbul en Turquie. « Nous sommes actuellement dans l'hôtel Sheraton, à Damas, et nous avons transformé une partie des chambres de l'hôtel en studio temporaire pour Syria TV, indique-t-il. Nous sommes arrivés à Damas progressivement avec les forces rebelles au fil des offensives militaires, d'abord Alep, puis Hama, puis Homs, et enfin Damas. C'est la première fois que l'on parle de Damas en étant à Damas. C'est un très beau sentiment pour tous les syriens et pour tous les journalistes. »Financée par le Qatar, Syria TV compte 250 employés répartis entre la Syrie et la Turquie. Sur la terrasse de l'hôtel, un plateau télé a été érigé. La chaîne diffuse des informations en direct 3 à 4 h par jour depuis Damas. Pour le producteur originaire d'Idlib, c'est le début d'une nouvelle ère. « Aujourd'hui, on peut parler de tout en Syrie sans être inquiété, sans que les services de renseignement ne vous convoquent, et sans risquer d'être emprisonné. L'avenir des médias en Syrie est bien meilleur qu'à l'époque de Bachar al-Assad. »Après 54 ans de dictature durant lesquels aucune critique du pouvoir n'était tolérée, la nouvelle administration dirigée par Hayat Tahrir Sham (HTS) – l'un des groupes rebelles qui a repris Damas – a annoncé début janvier s'engager en faveur de la liberté d'expression, avec quelques limites. « Dans la nouvelle Syrie, nous garantissons la liberté de la presse, mais il existe des lignes rouges sur certaines questions, comme la diffusion de la haine au sein de la société, ou tout ce qui touche à des sujets susceptibles d'attiser les tensions sectaires. Ne pas préserver la cohésion sociale est aussi une ligne rouge », explique Ali Al Rifai, directeur des relations publiques au ministère de l'Information. Le ministère a aussi annoncé que les journalistes ayant collaboré avec le régime devront rendre des comptes. Dans les cafés de la capitale, de nombreux Syriens se retrouvent pour débattre à haute voix de l'avenir du pays. Une scène, elle aussi, inimaginable il y a peu. « Nous sommes heureux d'avoir cette nouvelle liberté d'expression. J'ai beaucoup confiance dans la société syrienne qui est aujourd'hui très éveillée. Rien ne passe inaperçu. Il y a une pression populaire contre toute décision qui serait inappropriée », raconte Colette Bahna, écrivaine et activiste pour les droits des femmes, qui savoure cette liberté retrouvée. Pour de nombreux syriens, la prudence reste de mise. Seul le temps permettra de savoir si ces promesses de liberté dureront.À lire aussiSyrie: à Jaramana, la vie reprend dans une atmosphère de peur et de méfiance
A 10h45, ce mardi 29 avril 2025, les GG : Barbara Lefebvre, professeure d'histoire-géographie, Flora Ghebali, entrepreneure dans la transition écologique, et Dr Jérôme Marty, médecin généraliste, débattent de : Espagne, Portugal... panne d'une ampleur inquiétante ?
durée : 00:03:37 - Le monde à 18h50 - par : Franck MATHEVON - Une semaine après l'attentat meurtrier attribué à un groupe islamiste au Cachemire, la tension est au plus haut entre l'Inde et le Pakistan. Les deux puissances nucléaires, qui se disputent cette région des contreforts de l'Himalaya depuis des décennies, sont sur le pied de guerre.