Podcasts about partout

  • 1,045PODCASTS
  • 2,491EPISODES
  • 25mAVG DURATION
  • 1DAILY NEW EPISODE
  • Jun 16, 2025LATEST

POPULARITY

20172018201920202021202220232024

Categories



Best podcasts about partout

Show all podcasts related to partout

Latest podcast episodes about partout

Apolline Matin
Le dossier compliqué par Matthieu Belliard : Surtourisme, des manifestations partout en Europe - 16/06

Apolline Matin

Play Episode Listen Later Jun 16, 2025 3:27


Tous les matins à 7h50, Matthieu Belliard prend le temps d'expliquer simplement un phénomène d'actualité complexe. Un rendez-vous pédagogique indispensable pour trouver les réponses aux questions soulevées par l'actualité du jour.

NBA CORNER
NBA CORNER : Le Thunder et les Pacers à deux manches partout avant un Game 5 capital

NBA CORNER

Play Episode Listen Later Jun 15, 2025 61:06


Le podcast NBA CORNER revient sur les Game 3 et Game 4 des finales NBA qui a vu le Thunder reprendre l'avantage du terrain avec une victoire arrachée dans le 4e QT du quatrième match derrière une performance XXL de Shai Gilgeous-Alexander. En face, les Pacers peuvent s'en vouloir. Ils ont dominé la rencontre avant de s'écrouler au pire moment sous la pression défensive irrespirable d'OKC. Josh et Charles font le point sur les deux matches joués à Indiana, avant de présenter les points clefs du Game 5. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Les Grosses Têtes
10 ANS DE RUQUIER - Le chien de Valérie Mairesse fait ses besoins partout

Les Grosses Têtes

Play Episode Listen Later Jun 14, 2025 6:35


À l'occasion des 10 ans de Laurent Ruquier aux commandes des "Grosses Têtes", RTL vous propose chaque jour de revivre en podcasts les meilleures séquences de l'émission ! Aujourd'hui, découvrez un extrait du 7 janvier 2021 ! Retrouvez tous les jours le meilleur des Grosses Têtes en podcast sur RTL.fr et l'application RTL.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Dans l'ombre des légendes
Ce Podcast a Été Supprimé Partout : L'Affaire Observer_7 | Podcast Horreur

Dans l'ombre des légendes

Play Episode Listen Later Jun 13, 2025 5:05


Bienvenue dans l'épisode le plus troublant de Dans l'Ombre des Légendes. Ce soir, nous ne plongeons pas dans la fiction, mais dans une histoire vraie. Celle de Sarah, ancienne modératrice d'un forum aujourd'hui fermé. Tout a commencé avec un compte nommé Observer_7, un utilisateur qui postait des phrases étrangement personnelles et menaçantes.Au départ, ce n'était qu'un troll. Mais très vite, les messages sont devenus plus précis, plus intimes… comme s'il écoutait les pensées des membres. Des messages privés inquiétants, des révélations impossibles à connaître, et puis… ce message : “La fenêtre derrière toi est ouverte.”Cette histoire vraie d'horreur numérique explore les dangers de l'anonymat en ligne, la paranoïa numérique, et cette question effrayante : Et s'il ne s'agissait pas d'un humain ?Un podcast horreur 2025 à ne pas écouter seul, mêlant creepypasta réelle, harcèlement numérique, et paranormal digital.

Un jour dans le monde
"Des robots partout" ? On fait le point sur l'avenir de l'IA avec Jensen Huang et Yann Le Cun

Un jour dans le monde

Play Episode Listen Later Jun 12, 2025 6:04


durée : 00:06:04 - La tech la première - Quelles sont les prochaines révolutions de l'IA ? On fait le point avec Jensen Huang, le PDG de Nvidia et Yann Le Cun, le directeur de l'IA chez Meta pour explorer les avancées de l'IA, des robots aux assistants intelligents, et leurs implications concrètes.

De vive(s) voix
Encore plus, partout, tout le temps : un spectacle tragiquement drôle sur l'écoanxiété

De vive(s) voix

Play Episode Listen Later Jun 11, 2025 29:01


Dans ce spectacle, le collectif l'Avantage du doute aborde avec humour des questions de féminisme et écoanxiété... Peut-on rire de tout ?  De toute évidence, oui. Le collectif «l'avantage du doute» tisse un lien entre crise climatique et patriarcat, mais sans jamais se prendre au sérieux, ni faire la leçon. Une dizaine de saynètes aussi décalées qu'empreintes de vérité composent le spectacle. On y croise, entre autres, des comédiens en toge, une côte de bœuf calcinée, des bobos de Noirmoutier, ou un ours polaire atteint de Solastalgie. Le spectacle est une ancienne création, et il se joue actuellement à la Maison des Métallos à Paris. Preuve que les thèmes abordés sont toujours cruellement d'actualité...  Le collectif  «L'avantage du doute» est un groupe qui se définit comme un collectif d'acteurs qui «jouent et écrivent ensemble» pour «répondre tout d'abord à une nécessité, politique au sens large». Il est composé de cinq membres - Judith Davis, Nadir Legrand, Maxence Tual, Claire Dumas, et Mélanie Bestel. - Leurs biographies ici.  Les membres du collectif l'Avantage du doute se sont rencontrés en 2003. Le spectacle l'Avantage du doute - qui donnera le nom de leur collectif en 2007 - a été créé en 2005. Leur premier spectacle sur leur nom, Tout ce qui nous reste de la révolution (un spectacle sur l'héritage de mai 68), est créé en 2008. Suivront les spectacles La légende de Bornéo (sur le travail), Le bruit court que nous ne sommes plus en direct (sur l'invasion du flux médiatique), mais aussi le projet jeune public La caverne. Puis Sauvage. Enfin, en 2020/2021, Encore plus, partout, tout le temps est créé à huis clos au Théâtre de Nîmes qui sera repris trois fois.  Invités :  Judith Davis et Nadir Legrand du Collectif L'Avantage du doute pour le spectacle Encore plus, partout, tout le temps à voir à la Maison des Métallos jusqu'au 14 juin.   À voir également : le film Bonjour l'Asile réalisé par Judith Davis sorti le 26 février dernier. Projections au Saint-André des arts suivie de rencontres les 17 et 24 juin.  Et comme chaque mercredi, retrouvez la chronique de Lucie Bouteloup. Cette semaine, elle vous propose de découvrir le louchébem — l'argot des bouchers ! Pour connaitre les ficelles de ce langage crypté, elle a poussé la porte d'une boucherie parisienne, celle de Roger Yvon et de sa femme Sylvie. Et avec la complicité de leur ami Michel, ils ont taillé le bout de gras !  Programmation musicale :  Le groupe Feu ! Chatterton avec le titre Allons voir.

De vive(s) voix
Encore plus, partout, tout le temps : un spectacle tragiquement drôle sur l'écoanxiété

De vive(s) voix

Play Episode Listen Later Jun 11, 2025 29:01


Dans ce spectacle, le collectif l'Avantage du doute aborde avec humour des questions de féminisme et écoanxiété... Peut-on rire de tout ?  De toute évidence, oui. Le collectif «l'avantage du doute» tisse un lien entre crise climatique et patriarcat, mais sans jamais se prendre au sérieux, ni faire la leçon. Une dizaine de saynètes aussi décalées qu'empreintes de vérité composent le spectacle. On y croise, entre autres, des comédiens en toge, une côte de bœuf calcinée, des bobos de Noirmoutier, ou un ours polaire atteint de Solastalgie. Le spectacle est une ancienne création, et il se joue actuellement à la Maison des Métallos à Paris. Preuve que les thèmes abordés sont toujours cruellement d'actualité...  Le collectif  «L'avantage du doute» est un groupe qui se définit comme un collectif d'acteurs qui «jouent et écrivent ensemble» pour «répondre tout d'abord à une nécessité, politique au sens large». Il est composé de cinq membres - Judith Davis, Nadir Legrand, Maxence Tual, Claire Dumas, et Mélanie Bestel. - Leurs biographies ici.  Les membres du collectif l'Avantage du doute se sont rencontrés en 2003. Le spectacle l'Avantage du doute - qui donnera le nom de leur collectif en 2007 - a été créé en 2005. Leur premier spectacle sur leur nom, Tout ce qui nous reste de la révolution (un spectacle sur l'héritage de mai 68), est créé en 2008. Suivront les spectacles La légende de Bornéo (sur le travail), Le bruit court que nous ne sommes plus en direct (sur l'invasion du flux médiatique), mais aussi le projet jeune public La caverne. Puis Sauvage. Enfin, en 2020/2021, Encore plus, partout, tout le temps est créé à huis clos au Théâtre de Nîmes qui sera repris trois fois.  Invités :  Judith Davis et Nadir Legrand du Collectif L'Avantage du doute pour le spectacle Encore plus, partout, tout le temps à voir à la Maison des Métallos jusqu'au 14 juin.   À voir également : le film Bonjour l'Asile réalisé par Judith Davis sorti le 26 février dernier. Projections au Saint-André des arts suivie de rencontres les 17 et 24 juin.  Et comme chaque mercredi, retrouvez la chronique de Lucie Bouteloup. Cette semaine, elle vous propose de découvrir le louchébem — l'argot des bouchers ! Pour connaitre les ficelles de ce langage crypté, elle a poussé la porte d'une boucherie parisienne, celle de Roger Yvon et de sa femme Sylvie. Et avec la complicité de leur ami Michel, ils ont taillé le bout de gras !  Programmation musicale :  Le groupe Feu ! Chatterton avec le titre Allons voir.

Réalité Augmentée
The Last of Us Partout (La Série)

Réalité Augmentée

Play Episode Listen Later Jun 11, 2025 109:24


Aujourd'hui Luc discute de la 2e Saison de la série The Last of Us, disponible sur HBO et Crave, avec Stéphane Goulet du Podcast Arcade Québec.

Le rendez-vous Tech
WWDC 2025: L'iPad devient « Mac Lite » et Liquid Glass est partout – RDV Tech

Le rendez-vous Tech

Play Episode Listen Later Jun 10, 2025 125:39


Au programme :WWDC: Les grands enseignements, Liquid Glass et iOS 26WWDC: l'iPad devient un « Mac Lite » (et les autres OS)Les actions planifiées, la prochaine étape de l'IA?Le reste de l'actualitéInfos :Animé par Patrick Beja (Bluesky, Instagram, Twitter, TikTok)Co-animé par Christophe Camicas (Bluesky).Co-animé par Olivier Frigara (Bluesky).Produit par Patrick Beja (LinkedIn) et Fanny Cohen Moreau (LinkedIn).Musique par Daniel BejaLe Rendez-vous Tech épisode 622 – WWDC 2025: L'iPad devient « Mac Lite » et Liquid Glass est partout – iOS 26, MacOS 26, iPadOS 26, VisionOS 26, WatchOS 26---Liens :

CKRL : Partout où on va
Partout où on va : 06/08/2025 17:00

CKRL : Partout où on va

Play Episode Listen Later Jun 8, 2025


Inspirés par des thématiques mensuelles, les membres du Machin Club s'expriment sur les différentes projets et réalisations de l'organisation en racontant les aventures de partout où ils vont à tous les dimanches 19h. Le Machin Club est un organisme à but non lucratif dont le principal mandat est la production en arts médiatiques avec et pour les jeunes dans un contexte professionnel afin d'offrir des médias de qualité pour le jeune public. À travers ses productions, sous forme de reportages, de courts-métrages et de projets collectifs mobilisateurs dans l'univers des arts médiatiques, le Machin Club souhaite être porteur d'innovations sociales.

La Chronique Finance
Un mois de mai record, mais des tensions partout

La Chronique Finance

Play Episode Listen Later Jun 2, 2025 9:01


Au terme des cinq premiers mois de 2025, Wall Street est à 0 et l'Europe boursière à +8%. La suite va s'écrire à Washington, où la question budgétaire revient sur le devant de la scène et où la machine à produire des droits de douane est branchée sur courant alternatif. Au cours de la semaine, les investisseurs vont notamment croiser la BCE, Broadcom, l'emploi américain.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Un Jour dans l'Histoire
Pierre Loti : Reporter sensible

Un Jour dans l'Histoire

Play Episode Listen Later Jun 1, 2025 36:59


Nous sommes le 3 janvier 1911. Ouvrons « le Figaro », ce quotidien d'information fondé moins d'un siècle plus tôt. Pierre Loti, l'auteur à succès de « Pêcheur d'Islande » écrit : « Partout nous broyons à coups de mitraille les civilisations différentes de la nôtre, que nous dédaignons a priori sans rien y comprendre, parce qu'elles sont moins pratiques, moins utilitaires et moins armées. Et, à notre suite, quand nous avons fini de tuer, toujours nous apportons l'exploitation sans frein … » A sa mort, douze ans plus tard, le 10 juin 1923, la presse rend hommage à l'homme couvert de gloire que fut Loti : académicien, candidat sérieux au prix Nobel, on salue aussi l'officier de marine en retraite qui, tout de même, voulu se rendre au front lors de la Grande Guerre. Et encore et toujours on le compare à un prince de l'exotisme, on se répand sur les décors extravagants de sa maison de Rochefort, dans le sud-ouest de la France, on évoque les fêtes dignes des Mille et Une Nuits qu'il y donnait. Et puis on rappelle l'origine du pseudonyme que prit, autrefois, le jeune Julien Viaud : c'était par une belle nuit étoilée des mers du Sud, nommé Loti par les suivantes de la reine de Tahiti, Pomaré IV . Mais de sa carrière littéraire de « Reporter », peu se souviennent. Et pourtant… Partons, aujourd'hui, sur les traces d'un Pierre Loti, observateur sensible de la marche du monde … Invité : Alain Quella-Villéger, docteur ès lettres en histoire contemporaine. Signe, avec Bruno Vercier, la préface de « Pierre Loti – Le monde en passant » un ouvrage qui réunit des reportages de Loti ; éd. Calmann-Lévy Sujets traités :Pierre Loti , Reporter, Figaro, officier, marine, Grande Guerre. Julien Viaud , écrivian Merci pour votre écoute Un Jour dans l'Histoire, c'est également en direct tous les jours de la semaine de 13h15 à 14h30 sur www.rtbf.be/lapremiere Retrouvez tous les épisodes d'Un Jour dans l'Histoire sur notre plateforme Auvio.be :https://auvio.rtbf.be/emission/5936 Intéressés par l'histoire ? Vous pourriez également aimer nos autres podcasts : L'Histoire Continue: https://audmns.com/kSbpELwL'heure H : https://audmns.com/YagLLiKEt sa version à écouter en famille : La Mini Heure H https://audmns.com/YagLLiKAinsi que nos séries historiques :Chili, le Pays de mes Histoires : https://audmns.com/XHbnevhD-Day : https://audmns.com/JWRdPYIJoséphine Baker : https://audmns.com/wCfhoEwLa folle histoire de l'aviation : https://audmns.com/xAWjyWCLes Jeux Olympiques, l'étonnant miroir de notre Histoire : https://audmns.com/ZEIihzZMarguerite, la Voix d'une Résistante : https://audmns.com/zFDehnENapoléon, le crépuscule de l'Aigle : https://audmns.com/DcdnIUnUn Jour dans le Sport : https://audmns.com/xXlkHMHSous le sable des Pyramides : https://audmns.com/rXfVppvN'oubliez pas de vous y abonner pour ne rien manquer.Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Gallifrey Academy
GA 41 - Joe le TARDIS il va pas partout (S06EM07)

Gallifrey Academy

Play Episode Listen Later May 31, 2025 113:36


Nous approchons de la fin de la saison Académique. Y'a des anciennes voix ET des nouvelles voix. Dans cette émission Formagayte vous fait le plaisir d'avoir invité Lily, Falca et David et pour les nouvelles voix on accueille Julien et MrDalek !-------------------------------------------------------Youtube de Julien : Ici__________________________________________________Retrouvez nous sur⁠⁠⁠⁠⁠⁠Youtube⁠⁠⁠⁠⁠⁠ et sur ⁠⁠Discord⁠⁠Logo créer par ⁠⁠⁠⁠⁠⁠PandoraReina⁠⁠⁠⁠⁠⁠Retrouvez Forma chez⁠⁠⁠⁠⁠⁠Doctor What⁠⁠⁠⁠⁠NotreAUTRE Podcast :⁠⁠⁠⁠⁠Classics Who⁠

Dutrizac de 6 à 9
«J'ai eu assez peur pour ma vie! Il avait du sang partout sur son tournevis»: un homme drogué menaçant se fait happer sur la 132

Dutrizac de 6 à 9

Play Episode Listen Later May 29, 2025 15:32


Elle se fait menacer par un homme drogué et ensanglanté. Une tragédie qui a lieu en plein milieu de la 132. Entrevue avec Raph, une des deux victimes de l’homme happé mortellement sur la 132 hier soir & discussion faits divers avec Maxime Deland, journaliste à l’Agence QMI. Regardez aussi cette discussion en vidéo via https://www.qub.ca/videos ou en vous abonnant à QUB télé : https://www.tvaplus.ca/qub ou sur la chaîne Youtube QUB https://www.youtube.com/@qub_radio Pour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr

Le journal France Bleu Maine
"Du sang partout, partout" : 70 ans après, l'accident des 24 Heures du Mans 1955 raconté par ceux qui l'ont vécu

Le journal France Bleu Maine

Play Episode Listen Later May 29, 2025 3:09


durée : 00:03:09 - L'info d'ici, ici Maine - Le pire accident de l'histoire de la course automobile s'est produit au Mans, le 11 juin 1955. La Mercedes du Français Pierre Levegh s'est envolée dans les tribunes avant de se crasher et de catapulter des éléments dans la foule. ICI Maine a retrouvé des témoins de cet accident, 70 ans après.

Un jour dans le monde
La démocratie en recul partout dans le monde : pourquoi cette affirmation est tout sauf un fantasme

Un jour dans le monde

Play Episode Listen Later May 27, 2025 3:39


durée : 00:03:39 - Le monde à 18h50 - par : Franck MATHEVON - Dans son dernier rapport annuel, l'institut de recherche suédois V-Dem dresse un tableau précis et étayé de l'autocratisation du monde. Son constat rejoint les aspirations d'une partie des citoyens des pays démocratiques, tentés par l'autoritarisme.

L'oeil de...
"N'est-il pas temps d'élire un con ? Il y en a partout !"

L'oeil de...

Play Episode Listen Later May 26, 2025 4:54


Ecoutez L'oeil de Philippe Caverivière du 26 mai 2025.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

RTL Matin
"N'est-il pas temps d'élire un con ? Il y en a partout !"

RTL Matin

Play Episode Listen Later May 26, 2025 4:54


Ecoutez L'oeil de Philippe Caverivière du 26 mai 2025.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Revue de presse française
À la Une: le sacre du réalisateur iranien Jafar Panahi

Revue de presse française

Play Episode Listen Later May 25, 2025 5:02


À Cannes hier soir, Jafar Panahi a reçu une Palme d'or « tellement méritée », s'exclame le Parisien-Dimanche, au-dessus de la photo du réalisateur iranien, souriant, derrière ses lunettes noires qu'il n'a pas quittées de la cérémonie. « Plusieurs fois emprisonné sans son pays, Jafar Panahi a été récompensé pour un grand film politique et bourré d'humour », ajoute le Parisien-Dimanche. Ce film, c'est Un simple accident, que le journal résume ainsi : « une comédie noire sur la revanche du petit peuple contre un ancien tortionnaire, tourné avec trois fois rien et qui tient aussi bien du thriller que de la comédie et du grand film politique ». « L'émotion l'a terrassé sur son siège pendant quelques secondes, alors que la salle se levait pour l'applaudir », raconte la Tribune Dimanche, il remporte « la Palme d'or de l'engagement et de la liberté ». Le Journal du Dimanche salut, de son côté, une Palme d'or « symbole de résistance », et rapporte les propos de Jafar Panahi, tenus quelques heures avant la cérémonie : « Dimanche, je reprends l'avion pour Téhéran, je ne sais pas quels ennuis m'y attendent, mais l'Iran est mon pays et je ne saurai pas faire du cinéma ailleurs ».Ça se passe loinGros plan sur la guerre en Ukraine, vue de Russie. « Après trois ans de guerre », raconte le Point, « la population russe navigue entre soutien, désillusion et ressentiment ». « Pour une grande majorité d'habitants », poursuit l'hebdomadaire, « la guerre, pudiquement appelée "opération militaire spéciale", continue d'être une gêne lointaine ». À l'université par exemple, un étudiant grec raconte que ses compagnons russes « sont plus en colère contre l'Union européenne qui les sanctionne que contre leur gouvernement qui a commencé et soutient cette guerre ». À Moscou, un opposant au régime, lui, explique : « Ça se passe loin, là-bas. Le plus important, c'est de ne pas être touché directement ». « Il ne souhaite pas la défaite ». « Sinon », dit-il, « ce sera la guerre civile ». Le Point a aussi rencontré Laura, une couturière à la retraite, qui « ne veut plus rien entendre au sujet de l'opération spéciale ». « Il y a un an, trois mois après avoir été mobilisé, son petit-fils de 18 ans est mort en Ukraine. Il repose « en héros », au cimetière ». « Laura n'en dira pas plus », conclut le Point.Personne ne viendra nous sauverDirection les États-Unis où « la résistance s'organise ». C'est en tout cas ce que croit savoir le Nouvel Obs, il est allé à la rencontre des membres du collectif Indivisibles, qui mènent la révolte contre Donald Trump. Comme Mary Ann, qui, nous dit-on, « a hissé, sur sa pelouse tondue de près, un drapeau américain à l'envers. Un SOS angoissé, signe d'un pays en détresse. Quelques semaines plus tard, elle a planté un petit panneau qui invite à l'action en lettres blanches : march, protest, strike, vote », poursuit le Nouvel Obs, qui est aussi allé à un meeting des Indivisibles. L'un des co-fondateurs du mouvement, Ezra Levin, s'exclame face au public: « La peur est contagieuse, mais le courage aussi ! Personne ne viendra nous sauver. Les luttes historiques contre les autoritarismes nous apprennent que le succès dépend d'une opposition persistante, courageuse, large et unifiée ». Et puis il y a Bernie Sanders, l'ex-candidat à l'élection présidentielle, « l'apport du sénateur de 83 ans à la résistance est capital », estime le Nouvel Obs. « Lui qui n'appartient à aucun parti est devenu l'improbable visage de l'opposition à Trump. Partout le vieux routier de la gauche attire les foules ». « Il faut rallier les classes populaires, Bernie Sanders l'a compris très tôt ». Il va vers « une Amérique populaire, en miroir de celle de Trump, cherchant elle aussi à exprimer sa colère ».De Gaza au sud de la FranceEnfin, M, le supplément du Monde nous emmène à la rencontre d'une famille palestinienne réfugiée en France. Ils sont sortis de l'enfer de Gaza, toute la famille d'Husam Al Najar, les parents et les cinq enfants, « âgés de 4 à 20 ans ». Ils vivent désormais dans le Gard, dans le sud de la France, « dans un hameau à 600 mètres d'altitude ». Un havre de paix, avec « ses paysages verdoyants à perte de vue ». Pour la photo, la famille pose devant une maison aux tuiles roses. Mais Husam Al Najar « a le vertige ». « Il ne s'éternise pas et préfère retourner dans le salon », raconte M. « Je n'arrive pas à rester dehors », dit-il. « J'ai besoin de me sentir entre des murs solides ». S'ils sont tous en France aujourd'hui, précise le magazine, c'est « grâce à une chercheuse du CNRS qui a œuvré sans relâche pour qu'Husam Al-Najar, docteur en ingénierie de l'environnement, puisse bénéficier d'un programme national d'aide aux scientifiques en exil ». Ils sont arrivés fin avril et sont bien décidés à s'intégrer en France. Diana Al-Najar, « la mère de famille, veut apprendre le français au plus vite et passer le permis de conduire. Nour 18 ans et Aya 16 ans, échangent déjà quelques paroles dans un français impeccable », raconte M. Pour cette famille, « arrivée, avec pour tout bagage un téléphone portable », c'est le début d'une nouvelle vie.

CKRL : Partout où on va
Partout où on va : 05/25/2025 17:00

CKRL : Partout où on va

Play Episode Listen Later May 25, 2025


Inspirés par des thématiques mensuelles, les membres du Machin Club s'expriment sur les différentes projets et réalisations de l'organisation en racontant les aventures de partout où ils vont à tous les dimanches 19h. Le Machin Club est un organisme à but non lucratif dont le principal mandat est la production en arts médiatiques avec et pour les jeunes dans un contexte professionnel afin d'offrir des médias de qualité pour le jeune public. À travers ses productions, sous forme de reportages, de courts-métrages et de projets collectifs mobilisateurs dans l'univers des arts médiatiques, le Machin Club souhaite être porteur d'innovations sociales.

Les Grandes Gueules
L'énervement du jour - Ali, chauffeur VTC, au 3216 : "On n'invite jamais les VTC. C'est du mépris. On parle de nous partout, mais il n'existe pas de représentant élu des VTC." - 23/05

Les Grandes Gueules

Play Episode Listen Later May 23, 2025 0:46


Aujourd'hui, Flora Ghebali, Jérôme Marty et Emmanuel de Villiers débattent de l'actualité autour d'Alain Marschall et Olivier Truchot.

Les Grandes Gueules
Le point de rupture du jour - Sébastien, au 3216 : "Les musulmans se victimisent du matin au soir depuis 10 ans. Les jeunes musulmans posent de l'islam partout. C'est vous qui stigmatisez votre islam. Les plus âgés ont honte" - 22/0

Les Grandes Gueules

Play Episode Listen Later May 22, 2025 1:15


Aujourd'hui, Barbara Lefebvre, Bruno Poncet et Éléonore Lemaire débattent de l'actualité autour d'Alain Marschall et Olivier Truchot.

Face à  Duhamel
Face à Duhamel : Yves Thréard - Gaza, les Juifs en danger partout dans le monde ? – 22/05

Face à Duhamel

Play Episode Listen Later May 22, 2025 16:25


Mémoire de la Ve République, Alain Duhamel apporte son expérience et se confronte dans BFM Story à une duelliste de choc différente chaque soir.

Face à  Duhamel
Face à Duhamel : Yves Thréard - Gaza, les Juifs en danger partout dans le monde ? – 22/05

Face à Duhamel

Play Episode Listen Later May 22, 2025 16:25


Mémoire de la Ve République, Alain Duhamel apporte son expérience et se confronte dans BFM Story à une duelliste de choc différente chaque soir.

Accents d'Europe
Un nouveau président roumain pro européen

Accents d'Europe

Play Episode Listen Later May 19, 2025 19:30


Début de semaine très électoral en Europe puisqu'on votait dimanche (18 mai 2025) en Roumanie, en Pologne et au Portugal... Partout l'extrême droite a obtenu des résultats historiques, mais pas la victoire. C'est le cas en Roumanie, pays sur lequel tous les projecteurs étaient braqués. C'est finalement le candidat pro européen et pro Ukraine Nicusor Dan, qui l'a emporté devant le candidat de l'extrême droite George Simion. L'analyse de Jacques Rupnik, directeur de recherche émérite au Ceri et grand spécialiste de l'Europe centrale. Le pays sort divisé et secoué par cette campagne électorale... il faut le rappeler, un premier scrutin a été invalidé par la Cour constitutionnelle pour manipulation des réseaux sociaux... et cela a d'ailleurs continué hier puisqu'une fausse information circulait hier sur Tiktok mettant en cause la France qui aurait eu des projets d'incitation à la guerre civile.  Lutter contre ces fausses informations, c'est aussi au cœur de la campagne pour les élections présidentielles en Pologne, dont le premier tour se tenait hier... le gouvernement a mis en place ce qu'il appelle un parapluie électoral. Le reportage à Varsovie d'Adrien Sarlat.Les Polonais vont voter au second tour pour les présidentielles le 1er juin 2025, là encore, le choix aura un impact fort sur les réformes dans le pays, mais aussi sur la géopolitique européenne.  Les étudiants serbes militent contre la corruption et les atteintes à l'environnementLes étudiants serbes manifestent depuis six mois contre la corruption du gouvernement. Et en particulier contre le scandale de la gare de Novi Sad dont l‘écroulement de l'auvent, tout juste rénové, a causé la mort de 16 personnes en novembre 2024.  Blocages de rues, grèves, courses à vélo à travers tout le pays jusqu'au siège des institutions européennes à Bruxelles. Le mouvement ne faiblit pas. Et voilà qu'il s'intéresse aussi au projet de la multinationale Rio Tinto qui prévoit d'exploiter une des plus grosses mines de lithium du monde, avec de graves conséquences pour l'environnement. Reportage à Loznica de Louis Seiller.  À lire aussiSerbie: les étudiants exigent la dissolution du Parlement et la convocation d'élections anticipées La déportation des tatars de Crimée en 1944Alors que les négociations diplomatiques se poursuivent, les Ukrainiens commémoraient hier les 81 ans de la déportation en 1944 de 200 000 tatars de Crimée par Staline. À Kiev, notre correspondante Emmanuelle Chaze.   À lire aussiIl y a 81 ans, des centaines de milliers de Tatars de Crimée étaient déportés par Staline

Accents d'Europe
Un nouveau président roumain pro européen

Accents d'Europe

Play Episode Listen Later May 19, 2025 19:30


Début de semaine très électoral en Europe puisqu'on votait dimanche (18 mai 2025) en Roumanie, en Pologne et au Portugal... Partout l'extrême droite a obtenu des résultats historiques, mais pas la victoire. C'est le cas en Roumanie, pays sur lequel tous les projecteurs étaient braqués. C'est finalement le candidat pro européen et pro Ukraine Nicusor Dan, qui l'a emporté devant le candidat de l'extrême droite George Simion. L'analyse de Jacques Rupnik, directeur de recherche émérite au Ceri et grand spécialiste de l'Europe centrale. Le pays sort divisé et secoué par cette campagne électorale... il faut le rappeler, un premier scrutin a été invalidé par la Cour constitutionnelle pour manipulation des réseaux sociaux... et cela a d'ailleurs continué hier puisqu'une fausse information circulait hier sur Tiktok mettant en cause la France qui aurait eu des projets d'incitation à la guerre civile.  Lutter contre ces fausses informations, c'est aussi au cœur de la campagne pour les élections présidentielles en Pologne, dont le premier tour se tenait hier... le gouvernement a mis en place ce qu'il appelle un parapluie électoral. Le reportage à Varsovie d'Adrien Sarlat.Les Polonais vont voter au second tour pour les présidentielles le 1er juin 2025, là encore, le choix aura un impact fort sur les réformes dans le pays, mais aussi sur la géopolitique européenne.  Les étudiants serbes militent contre la corruption et les atteintes à l'environnementLes étudiants serbes manifestent depuis six mois contre la corruption du gouvernement. Et en particulier contre le scandale de la gare de Novi Sad dont l‘écroulement de l'auvent, tout juste rénové, a causé la mort de 16 personnes en novembre 2024.  Blocages de rues, grèves, courses à vélo à travers tout le pays jusqu'au siège des institutions européennes à Bruxelles. Le mouvement ne faiblit pas. Et voilà qu'il s'intéresse aussi au projet de la multinationale Rio Tinto qui prévoit d'exploiter une des plus grosses mines de lithium du monde, avec de graves conséquences pour l'environnement. Reportage à Loznica de Louis Seiller.  À lire aussiSerbie: les étudiants exigent la dissolution du Parlement et la convocation d'élections anticipées La déportation des tatars de Crimée en 1944Alors que les négociations diplomatiques se poursuivent, les Ukrainiens commémoraient hier les 81 ans de la déportation en 1944 de 200 000 tatars de Crimée par Staline. À Kiev, notre correspondante Emmanuelle Chaze.   À lire aussiIl y a 81 ans, des centaines de milliers de Tatars de Crimée étaient déportés par Staline

Culture Numérique
OpenAI séduit les entreprises, Meta veut combler la solitude : l'IA partout, pour tout

Culture Numérique

Play Episode Listen Later May 16, 2025 10:22


Culture Numérique, c'est le podcast qui décrypte pour vous le meilleur de l'actu tech, chaque semaine ! Au programme de cet épisode :Google reste numéro un du web mondial, ChatGPT entre dans le top 10Le tiret quadratin : le détail typographique qui trahit ChatGPTPourquoi les IA hallucinent encore : une étude française fait le pointChatGPT domine le monde professionnel avec 32 % d'adoption en entreprisePerplexity lève 500 millions de dollars et prépare Comet pour concurrencer GoogleMeta veut intégrer des amis virtuels sur Facebook et Instagram via MetaAISuivez toute l'actualité du numérique sur Siècle Digital et abonnez-vous au podcast Culture Numérique pour ne manquer aucun épisode ! Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Estelle Midi
Délits routiers, défaut d'assurance : faut-il remettre des policiers partout sur la route ? - 16/05

Estelle Midi

Play Episode Listen Later May 16, 2025 22:56


Avec : Périco Légasse, journaliste. Yael Mellul, ancienne avocate. Et Joëlle Dago-Serry, coach de vie. - Après le succès d'audience rencontré cette année, Rémy Barret repart pour une nouvelle saison. Toujours accompagné de Alfred Aurenche et sa bande, Rémy Barret s'invite à la table des français pour traiter des sujets qui font leur quotidien. Société, conso, actualité, débats, coup de gueule, coups de cœurs… En simultané sur RMC Story.

Le sept neuf
Jean-Christophe Rufin : "Alexandre Dumas apporte de l'énergie partout, il a su faire vibrer toutes les générations"

Le sept neuf

Play Episode Listen Later May 15, 2025 24:00


durée : 00:24:00 - L'invité de 8h20 : le grand entretien - par : Nicolas Demorand, Léa Salamé - L'écrivain et académicien Jean-Christophe Rufin était l'invité de France Inter ce jeudi, à l'occasion de la parution de "Un été avec Alexandre Dumas", co-édition Equateurs / France Inter. - invités : Jean-Christophe Rufin - Jean-Christophe Rufin : Diplomate et romancier

Les interviews d'Inter
Jean-Christophe Rufin : "Alexandre Dumas apporte de l'énergie partout, il a su faire vibrer toutes les générations"

Les interviews d'Inter

Play Episode Listen Later May 15, 2025 24:00


durée : 00:24:00 - L'invité de 8h20 : le grand entretien - par : Nicolas Demorand, Léa Salamé - L'écrivain et académicien Jean-Christophe Rufin était l'invité de France Inter ce jeudi, à l'occasion de la parution de "Un été avec Alexandre Dumas", co-édition Equateurs / France Inter. - invités : Jean-Christophe Rufin - Jean-Christophe Rufin : Diplomate et romancier

Les Grandes Gueules
La brutalité du jour - Joëlle Dago-Serry : "Où est-ce qu'on vit ? On ne peut plus faire un déplacement sans croiser quelqu'un de violent. Et c'est comme ça partout en France. Il faut du budget pour la sécurité et la justice"

Les Grandes Gueules

Play Episode Listen Later May 14, 2025 1:32


Aujourd'hui, Joëlle Dago-Serry, Emmanuel de Villiers et Antoine Diers débattent de l'actualité autour d'Alain Marschall et Olivier Truchot.

Tout un monde - La 1ere
Mieux connaître et parfois mieux combattre les champignons microscopiques dangereux qui sont partout

Tout un monde - La 1ere

Play Episode Listen Later May 13, 2025 19:43


(00:00:42) Mieux connaître et parfois mieux combattre les champignons microscopiques dangereux qui sont partout (00:07:32) Un groupe de réfugiés blancs fuyant l'Afrique du Sud accueilli aux Etats-Unis (00:13:00) Eurovision aura bientôt une concurrence venue de Russie: Intervision

24H Pujadas - Les partis pris
Les Partis Pris : "Le point Godwin est partout", "Chine/USA, tout ça pour ça…" et "Israël, le vent américain tourne"

24H Pujadas - Les partis pris

Play Episode Listen Later May 12, 2025 19:15


Le « point Godwin » est devenu un réflexe fréquent dans les débats politiques, dénonce Ruth Elkrief. Cet argument, qui consiste à discréditer l'interlocuteur en le comparant au nazisme ou à Hitler, est souvent utilisé pour clore un débat sans réelle discussion. Selon elle, cette méthode est non seulement implacable mais aussi nuisible, car elle empêche toute progression constructive. Ruth Elkrief appelle à stopper ces comparaisons odieuses, qui n'ont pour effet que de faire taire le dialogue. Dominique Seux souligne la récente rencontre entre les États-Unis et la Chine à Genève. Après deux jours de négociations, un accord inattendu est sorti de ces échanges : les droits de douane ont été abaissés de 115 points pour les États-Unis, passant de 145 % à 30 %, et de 125 % à 10 % pour la Chine. Cette trêve douanière de 90 jours, qualifiée de « retour à la case départ », laisse entrevoir une nouvelle série de négociations. Pour Dominique Seux, cet accord fragile reste néanmoins un signal positif dans des relations tendues. Abnousse Shalmani analyse le tournant américain dans le conflit israélo-palestinien. Alors que Donald Trump entame une tournée au Moyen-Orient, visitant l'Arabie Saoudite, les Émirats arabes unis et le Qatar, il choisit de ne pas passer par Israël, signe d'un repositionnement stratégique. Par ailleurs, la libération d'Edan Alexander, un soldat israélo-américain retenu par le Hamas depuis octobre 2023, intervient à un moment clé. Selon Shalmani, cette libération, issue d'une négociation unilatérale américaine sans contrepartie directe, semble isoler Israël dans ce dossier délicat. Du lundi au vendredi, à partir de 18h, David Pujadas apporte toute son expertise pour analyser l'actualité du jour avec pédagogie. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Les lectures de Mediapart

Cliquez ici pour accéder gratuitement aux articles lus de Mediapart : https://m.audiomeans.fr/s/P-UmoTbNLs Le cortège parisien a fait converger des collectifs de soutien à la Palestine, des associations antifas et LGBTQI+, mais peu d'organisations politiques et syndicales. Si tout le monde s'inquiète du « climat nauséabond » ayant conduit à l'assassinat d'Aboubakar Cissé, chacun appelle à un sursaut de mobilisation. Un article de Pauline Graulle et Clément Rabu publié dimanche 11 mai 2025, lu par Jeremy Zylberberg. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Choses à Savoir TECH
CompactGUI, l'outil magique pour gagner de la place partout ?

Choses à Savoir TECH

Play Episode Listen Later May 8, 2025 2:49


Dans le grand chantier de l'optimisation de l'espace disque, un outil discret mais redoutablement efficace refait surface : CompactGUI. Ce petit logiciel open source n'est ni une nouveauté technologique, ni un produit signé Microsoft, mais il exploite une fonction bien réelle et méconnue de Windows : la commande compact.exe, présente depuis Windows 10. Son but ? Compresser les fichiers sans altérer leur fonctionnement, pour gagner de la place sans compromis.Contrairement aux archives classiques, ici, pas besoin de décompression manuelle. Les fichiers restent utilisables à tout moment : c'est Windows qui s'occupe de tout, en les décompressant automatiquement en mémoire. CompactGUI ne fait qu'ajouter une interface graphique simple et conviviale à cette fonction système. Oubliez donc la ligne de commande : quelques clics suffisent pour cibler un dossier, choisir un algorithme de compression et lancer l'opération. Et les résultats peuvent surprendre : Photoshop passe de 1,7 Go à moins de 900 Mo, le jeu ARK: Survival Evolved fond de 169 à 91 Go. Des gains impressionnants, même sur des machines modestes. Car, bonne nouvelle, l'impact sur les performances reste négligeable, y compris sur des PC anciens.Attention cependant : tous les fichiers ne sont pas égaux face à la compression. CompactGUI excelle sur des formats simples ou peu optimisés, comme les textures, sons ou fichiers de configuration d'anciens jeux. D'où son efficacité sur des titres comme Dota 2 ou Left 4 Dead 2. À l'inverse, les jeux récents déjà bien compressés, comme Cyberpunk 2077, ne verront que quelques gigaoctets s'envoler. Il y a aussi des exceptions à connaître : les jeux utilisant DirectStorage — une technologie qui transfère les données directement du SSD à la carte graphique — ne doivent pas être compressés. CompactGUI, qui s'appuie sur le processeur pour décompresser, devient ici contre-productif, voire problématique.Mais en dehors de ces cas précis, l'outil se révèle pratique et réversible. Vous pouvez annuler la compression à tout moment, et même activer un mode de surveillance automatique, qui recompresse les fichiers après mise à jour. CompactGUI ne transformera pas votre SSD de 512 Go en téraoctet magique, mais c'est une solution d'appoint idéale, surtout sur les PC portables ou les consoles Windows comme la ROG Ally. Il séduira aussi les créateurs et bidouilleurs qui jonglent avec des fichiers lourds. Un outil intelligent, sans risque, et gratuit, qui mérite de figurer dans la boîte à outils de ceux qui cherchent à faire de la place... sans tout désinstaller. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Les grands entretiens
Rhoda Scott, l'organiste aux pieds nus 1/5 : Rhoda Scott : "l'été, j'allais pieds nus partout"

Les grands entretiens

Play Episode Listen Later May 5, 2025 25:09


durée : 00:25:09 - Rhoda Scott, organiste et chanteuse de jazz (1/5) - par : Alex Dutilh - Rhoda Scott nait en 1938 dans le New Jersey. Fille de pasteur, elle découvre l'orgue toute gamine à l'église, puis le r'n'b grâce à Ray Charles. À New York elle découvre la musique classique à la Manhattan School of Music et se fait très vite une place dans les clubs. - réalisé par : Gilles Blanchard

Les interviews d'Inter
Anne Bocandé : "La situation de la liberté de la presse se dégrade partout dans le monde"

Les interviews d'Inter

Play Episode Listen Later May 2, 2025 5:27


durée : 00:05:27 - L'invité de 6h20 - Anne Bocandé, directrice éditoriale de Reporters sans frontières, était l'invitée de France Inter ce vendredi. RSF publie son classement annuel de la liberté de la presse et alerte particulièrement cette année sur les pressions économiques qui menacent le secteur.

Ça va Beaucoup Mieux
L'ALIMENT DE LA SEMAINE - Sucres cachés : sont-ils vraiment partout ?

Ça va Beaucoup Mieux

Play Episode Listen Later Apr 26, 2025 3:08


Les sucres cachés sont partout et nous les consommons souvent sans même le savoir. Comment déjouer les pièges du sucre dissimulé ? C'est notre aliment de la semaine ! Tous les samedis, retrouvez Flavie Flament en compagnie de Jimmy Mohamed dans l'émission "Ça va beaucoup mieux", votre magazine santé et bien-être.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Reportage International
La politique d'immigration de Donald Trump sème la terreur chez les Latinos du Texas

Reportage International

Play Episode Listen Later Apr 24, 2025 2:37


Aux États-Unis, l'administration Trump poursuit sa politique d'expulsion à grande échelle. Des centaines de migrants accusés d'être membres de gangs ont ainsi été envoyés de manière expéditive dans une prison géante au Salvador. Partout dans le pays, les services de contrôle de l'immigration procèdent à des arrestations de migrants illégaux, d'autres voient leur statut de résident révoqué brutalement. À tel point qu'un climat de peur règne au sein de la communauté latino. Particulièrement au Texas où elle est très nombreuse. De notre correspondant à Houston,Devant l'université de Houston-Downtown, nous rencontrons Gladys, 21 ans dont 20 ans passés aux États-Unis. Mais elle n'a pas encore la nationalité puisqu'elle est née au Guatemala : « J'ai peur pour tous les sans-papiers. Ils vivent dans la peur. Les gens n'osent plus sortir dans la rue, quand on frappe à la porte, ils n'osent plus ouvrir de peur que ce soit la police de l'immigration. J'ai vu des gens emmener leur passeport ou la monnaie de leur pays d'origine sur eux au cas où ils se feraient expulser. » Et ces personnes planifient leur vie quotidienne comme si elles pouvaient être expulsées à tout moment. « Oui, à tout moment », confirme Gladys.Dans ce climat, on est surpris de la décontraction de Martin. « Je ne parle pas espagnol, lui pas très bien anglais, mais avec l'aide des mains, on arrive à se comprendre. » Cela fait 32 ans qu'il vend ses fruits et ses légumes sur ce marché de Houston, mais il n'a ni la nationalité américaine, ni de permis de résidence : «  Non, pas de carte verte. Je suis Mexicain. Il n'y a pas de problème ! Ça fait 32 ans que je suis ici, et je n'ai jamais eu de problème avec les services de l'immigration. »À lire aussiLes États-Unis mettent fin au statut légal de plus de 500 000 étrangers et leur ordonnent de quitter le paysPeur d'être arrêté à tout momentSur le parking du marché, Maria remplit son coffre. Elle a trois enfants, trois garçons. Eux ont la nationalité américaine. Pas elle. Alors le simple fait de sortir faire des courses est une source d'angoisse : « J'ai très peur. On ne sait jamais ce qui peut se passer en cas de contrôle routier. C'est très effrayant. Imaginer que je puisse être détenue alors que mes enfants sont à l'école, c'est… ». Elle s'arrête un instant puis reprend : « Le beau-père de mon frère a été arrêté la semaine dernière avec d'autres membres de sa famille. Et on ne sait rien, on ne peut même pas leur rendre visite. Ils sont seuls et personne ne sait ce qui va leur arriver. »Les papiers de Gladys sont en règle alors, elle joue parfois les éclaireurs : « J'ai une amie mexicaine qui m'a appelée un jour pour me demander d'aller voir si ICE [les services de contrôle de l'immigration, NDLR] était près d'un magasin. Je suis allée voir et c'était vrai : il y avait quatre voitures des services de l'immigration ! Les gens couraient de peur d'être arrêtés et expulsés. J'ai prévenu mon amie, et comme son appartement se trouve juste derrière ce magasin, elle n'a pas osé sortir de la journée. Elle n'est même pas allée travailler ce jour-là. »À lire aussiÉtats-Unis: l'administration Trump prive des milliers d'immigrés de la sécurité sociale en les déclarant morts

Les Grandes Gueules
Le ras-le-bol du jour - Antoine Diers : "Je suis pour une libéralisation complète ! Qu'on arrête de mettre des carcans partout, dès qu'il s'agit de travailler" - 17/04

Les Grandes Gueules

Play Episode Listen Later Apr 17, 2025 2:16


Aujourd'hui, Antoine Diers, Barbara Lefebvre et Frédéric Farah débattent de l'actualité autour d'Alain Marschall.

Le journal de 18h00
Plusieurs établissements pénitentiaires visés par des attaques coordonnées partout en France

Le journal de 18h00

Play Episode Listen Later Apr 15, 2025 20:03


durée : 00:20:03 - Journal de 18h - Tirs à l'arme automatique et voitures brûlées : plusieurs établissements pénitentiaires visés par des attaques coordonnées dans toute la France. Réactions contre les mesures prises contre le narcotrafic ou actions militantes libertaires ? Plusieurs pistes sont envisagées.

Les journaux de France Culture
Plusieurs établissements pénitentiaires visés par des attaques coordonnées partout en France

Les journaux de France Culture

Play Episode Listen Later Apr 15, 2025 20:03


durée : 00:20:03 - Journal de 18h - Tirs à l'arme automatique et voitures brûlées : plusieurs établissements pénitentiaires visés par des attaques coordonnées dans toute la France. Réactions contre les mesures prises contre le narcotrafic ou actions militantes libertaires ? Plusieurs pistes sont envisagées.

4 quarts d'heure
EXTRAIT | « Les gens crachotent partout »

4 quarts d'heure

Play Episode Listen Later Apr 10, 2025 1:15


Noisy-le-Sec, et ses habitant.e.s mi-charmant.e.s mi-crachotins.Pour écouter le 5ème Quart d'Heure, abonnez-vous à Acast+ comme ceci :Téléchargez une application de podcasts (Apple Podcasts, Podcast Addict, Castbox...) : elles sont toutes gratuites ! (l'abonnement ne fonctionne pas sur les applications de streaming : Spotify, Deezer, Amazon Music). Cliquez sur le lien suivant : https://plus.acast.com/s/4-quarts-dheureAttention, les formules d'abonnement proposées sont hors TVA.Abonnez-vous à 4 Quarts d'Heure sur :Apple PodcastsSpotifyDeezerPodcast AddictSuivez-nous sur Instagram :Louise : @petrouchka_Kalindi : @kalramphulAlix : @alixmrtnCamille : @camille.lorente Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

C dans l'air
Trump : le monde au bord de la crise de nerfs - L'intégrale -

C dans l'air

Play Episode Listen Later Apr 5, 2025 63:54


C dans l'air du 5 avril 2025 - Trump : le monde au bord de la crise de nerfsDeux jours après le choc provoqué par Donald Trump, qui a imposé des tarifs douaniers de 20 % à l'Europe 34% à la Chine ou encore 24 % au Japon, la planète économique est groggy. Les dirigeants hésitent entre négociation et riposte. Quelles que soient les décisions qui seront prises dans les jours et semaines à venir, les marchés financiers ont, eux, déjà envoyé un signal extrêmement négatif. Ils ont en effet dévissé jeudi et vendredi. Partout, y compris aux Etats-Unis, les bourses ont perdu entre 3 % et 6 % chaque jour.Les premiers perdants sont les consommateurs américains. Ces barrières douanières vont se retrouver dans les hausses de prix. La Fed, la Réserve fédérale américaine, prévoit une chute de la croissance nationale, voire même une récession, ainsi qu'une augmentation des prix.Alors que Trump est actuellement tout occupé à sa guerre économique, il délaisse le rôle, longtemps dévolu à son pays, de gendarme du monde. Et la Chine en profite. Pékin continue de mettre une pression maximale sur Taiwan. Des exercices miliaires très impressionnants ont eu lieu autour de l'ile cette semaine. L'armée chinoise a en effet lancé des manœuvres mimant le blocage des voies d'approvisionnements maritimes et aériennes de "l'île rebelle", afin de faire monter la pression sur Taipei. Elle a même diffusé mardi une vidéo montrant ses bâtiments de guerre et ses avions de chasse encerclant Taïwan, avec le titre "Ça se rapproche". Un message envoyé aussi à Washington.Car le frein que constituait l'annonce américaine de protéger Taiwan commence à s'affaiblir. Donald Trump, qui ne veut plus jouer au protecteur, pourrait laisser les mains libres à Xi Jinping. Le dirigeant chinois n'a de son côté jamais caché son ambition d'unir à la Chine cette île considérée comme la 23ème province du pays.Aux Etats-Unis, la politique de coupe dans les budgets publics se poursuit. Ces réductions drastiques ont récemment ciblé l'USAID. L'annonce par le Secrétaire d'Etat Marco Rubio de la suppression de 83% des programmes soutenus par l'agence américaine de développement a ainsi provoqué un choc planétaire. Il s'agit d'un véritable cataclysme pour le secteur humanitaire. Beaucoup d'ONG se retrouvent désormais sans moyens de financer tous leurs travaux. De nombreux programmes vont être purement et simplement mis à l'arrêt à Gaza, en Asie ou en Afrique. Sur ce continent, la plus grande perte sera celle du financement des programmes de prévention, de dépistage et de traitement du VIH.Ces coupes décidées par l'Administration Trump pourraient ainsi coûter la vie à des millions de gens dans le monde, a mis en garde en mars le chef de l'Organisation mondiale de la santé. L'agence a elle-même déjà commencé à réduire ses dépenses après que les Etats-Unis aient annoncé leur retrait. Washington était jusqu'alors le principal bailleur de fonds de l'OMS, contribuant à environ 20 % de son financement total.La chute des bourses peut-elle forcer Donald Trump à revoir sa politique douanière ? Les Etats-Unis vont-ils laisser la Chine s'emparer de Taiwan ? Quel avenir pour les nombreuses ONG privées du financement américain ?Les experts :- Elie COHEN - Economiste - CNRS- Laurence NARDON - responsable du Programme Amériques de l'Institut français des relations internationales- Eric ALBERT - Journaliste – Le Monde - Valérie NIQUET - Spécialiste de l'Asie - Fondation pour la Recherche Stratégique - Auteure de Taïwan face à la Chine : demain la guerre ? PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe ThiéfineRÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît LemoinePRODUCTION : France Télévisions / Maximal ProductionsRetrouvez C DANS L'AIR sur internet & les réseaux :INTERNET : francetv.frFACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5TWITTER : https://twitter.com/cdanslairINSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/

Invité Afrique
Soudan: «L'armée a visé la liquidation des commandants des FSR, d'où leur faiblesse structurelle»

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Apr 3, 2025 9:04


Au Soudan, le général Abdel Fattah al-Burhan et le général Mohamed Hamdane Daglo, dit « Hemetti » sont d'accord sur un point : pas de négociations, la guerre doit aller jusqu'au bout. Ces derniers jours, les Forces armées soudanaises du général Burhane ont remporté une victoire importante en chassant les Forces de soutien rapide (FSR) du général Hemetti de Khartoum. Pourquoi cette guerre continue-t-elle ? Décryptage avec le chercheur soudanais Suliman Baldo, fondateur du centre de réflexions Sudan Policy and Transparency Tracker. RFI : pourquoi les Forces armées soudanaises ont-elles pris le dessus à Khartoum ?Suliman Baldo : les Forces armées soudanaises ont été sur la défensive depuis le début de la guerre. Elles ont subi beaucoup de revers parce que l'armée soudanaise, au début de la guerre, n'avait pas des troupes, des soldats d'infanterie. L'infanterie de l'armée soudanaise, c'étaient les Forces de soutien rapide (FSR). Mais depuis le mois de septembre 2024, l'armée soudanaise a pu recruter des milliers de volontaires. Et il y a aussi des volontaires islamistes, des brigades djihadistes du mouvement islamiste soudanais qui se sont jointes à l'armée et qui ont été le fer de lance de cette armée dans cette offensive.Alors, les Forces de soutien rapide n'ont pas seulement perdu Khartoum, elles ont dû se retirer aussi de Wad Madani. C'était il y a deux mois, au sud de Khartoum, et elles n'ont pas pu continuer d'assiéger El Obeid, c'est dans le Kordofan, au sud-ouest de Khartoum. Pourquoi cette série de défaites ?La raison principale du côté des Forces de soutien rapide, c'est que c'est une force milicienne. C'est une force de milice Janjawid où la loyauté des combattants est pour leur chef, disons à cause des liens de clan, des liens tribaux. Et sur le terrain, l'armée soudanaise a visé la liquidation des commandants et cela a mené à une situation où les combattants se sont retrouvés sans liens directs avec leurs commandants. Et donc tout cela montre une faiblesse structurelle dans la formation des Forces de soutien rapide.À lire aussiSoudan: suite aux revers des FSR, le centre du pays passe aux mains de l'armée C'est-à-dire qu'en ciblant et en neutralisant les chefs de clans et les chefs de tribus, les Forces armées soudanaises ont affaibli les Forces de soutien rapide ?Elles ont ciblé, disons, les chefs avec ciblage de drones, oui, mais aussi avec infiltration des Forces de soutien rapide. Il y a par exemple Dalaha, c'est l'un des plus récents. C'est quelqu'un qui a été très illustre dans les rangs des Forces d'intervention rapide et sa liquidation a beaucoup affaibli le moral de ces Forces.Et ce chef de guerre, il a été assassiné où ?C'était quelqu'un qui était dans le centre du Soudan, dans la région de la capitale. Et ses combattants disent que c'était un drone qui a visé son véhicule.Son véhicule a été ciblé par un drone ?Voilà, c'est ça !À lire aussiSoudan: les FSR concèdent la perte de Khartoum, leur chef promet de revenir avec «une détermination plus forte»À Wad Madani, au sud de Khartoum, les FSR ont commis des atrocités contre la population. Est-ce que c'est l'une des raisons pour lesquelles, elles ont perdu le contrôle de cette ville ?Partout, où elles se sont déployées, les Forces de soutien rapide se sont attaquées à la population civile. Dans certains endroits, comme dans l'État de Darfour de l'Ouest, c'était un ciblage ethnique. Pour les Massalits par exemple, c'était des actions génocidaires qu'elles ont commise contre ces populations. Un comportement criminel. Et ce qui fait qu'elles n'avaient pas de soutien au sein de la population. Mais alors, au moment où l'armée soudanaise est arrivée à récupérer Al–Jazirah, et maintenant ça se passe aussi à Khartoum, il y a certaines unités de l'armée soudanaise qui s'adonnent au même type de comportement criminel, c'est-à-dire des escadrons de la mort, qui visent les populations de l'ouest du Soudan, du sud du Soudan, les Noubas par exemple, comme étant des collaborateurs des Forces de soutien rapide, et elles sont en train de les liquider dans des exécutions sommaires devant caméra !Et cela se passe, dites-vous, dans l'État d'El-Jazirah, et notamment dans la ville de Wad Madani, au sud de Khartoum ?Cela se passe aussi maintenant, au moment où on se parle, à Khartoum même. Ces brigades se sont montrées vraiment très systématiques dans la poursuite des soi-disant collaborateurs des Forces de soutien rapide.Malgré sa défaite militaire de Khartoum, le général Hemetti affirme qu'il n'y aura ni retraite ni reddition. Mais est-ce qu'il a les moyens de continuer le combat ?Alors, il y a deux choses, n'est-ce pas, Hemetti a fait ces affirmations, ces menaces, dans son adresse à l'occasion de l'Aïd el-Fitr. Le même jour, Al-Burhan a fait un discours similaire où il a dit : « Pas de négociations, pas de compromis avec les Forces de soutien rapide. On ira dans la guerre jusqu'à la fin ». Donc, les deux belligérants sont vraiment déterminés à continuer la guerre. Est-ce que les Forces de soutien rapide ont la force de continuer la guerre ? Leurs combattants, qui se sont retirés du centre du Soudan, sont intacts et donc les deux belligérants se préparent pour des nouvelles phases de combats.À lire aussiSoudan: une Constitution de transition signée à Nairobi entre les paramilitaires et leurs alliés

Encore une histoire
Disponible partout : Les malheurs de Sophie par encore une histoire

Encore une histoire

Play Episode Listen Later Apr 1, 2025 1:26


Notre nouveau podcast est disponible partout. Les Malheurs de Sophie par encore une histoire Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Sur le fil
Maman va danser : des soirées qui s'étendent partout en France

Sur le fil

Play Episode Listen Later Mar 31, 2025 7:06


Elles arrivent directement du travail, et s'élancent sur des pistes de danse pour se lâcher et s'amuser. La grande différence avec un afterwork, c'est qu'il n'y a que des femmes.Ce concept de soirées non mixtes importé d'Allemagne, s'étend un peu partout en France.Âgées de 20 à 60 ans pour la plupart, beaucoup viennent en groupe d'amies.Pendant trois heures, ces femmes oublient travail, enfants mari… et se délestent de leur charge mentale. Leur crédo : liberté et sororité. Mais ces soirées sont-elles vraiment féministes ? Réalisation : Emmanuelle Baillon. Invités : Johanna Cincinatis-Abramowicz, journaliste et autrice d''Elles vécurent heureuses, l'amitié entre femmes comme idéal de vie" (Editions Stock, 2024).Constance d'Amécourt, co-organisatrice des soirées Diva à ParisEnregistrements : AFPTV Sur le Fil est le podcast quotidien de l'AFP. Vous avez des commentaires ? Ecrivez-nous à podcast@afp.com. Vous pouvez aussi nous laisser une note vocale sur Whatsapp au + 33 6 79 77 38 45. Si vous aimez, abonnez-vous, parlez de nous autour de vous et laissez-nous plein d'étoiles sur votre plateforme de podcasts préférée pour mieux faire connaître notre programme ! Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Les matins
Des marches contre le racisme et la montée du populisme organisées un peu partout en France ce samedi

Les matins

Play Episode Listen Later Mar 22, 2025 15:03


durée : 00:15:03 - Journal de 8 h - Dans le viseur des organisateurs, la politique du gouvernement sur l'immigration, la progression électorale du RN ou encore l'arrivée de Donald Trump à la Maison Blanche, aux Etats-Unis.

Vlan!
[NEWS] La gentillesse est-elle toujours une vertu?

Vlan!

Play Episode Listen Later Mar 20, 2025 23:44


Cet épisode est une lecture de ma newsletter disponible ici. Vous pouvez retrouver la vidéo de cet épisode sur Youtube sur la chaîne de Vlan!Dans cette époque particulièrement dystopique, la gentillesse trône au sommet de la hiérarchie des vertus recherchées.On la réclame, on la valorise, on l'érige en panacée contre toutes les violences contemporaines. Partout, on implore la bonté, on quémande la générosité, on s'abreuve avidement aux sources des énergies positives.Et je m'y plie avec dévotion depuis ma plus tendre enfance.Je me suis toujours défini comme un « gentil » et c'est probablement ainsi que mon entourage me décrirait sans hésiter quoique c'est sans doute présomptueux de ma part. Mais cette vertu tant louée dissimule-t-elle des zones d'ombre que je refuse obstinément de reconnaître ou plutôt contre lesquelles je ne travaille pas assez?Il y a quelques mois, le jour de mon anniversaire, une amie autrice britannique, Taiye Selasi, m'a lancé cette phrase qui m'a ébranlé : « The problem, Greg, is that you are a nice guy when you should be kind instead ».Encore une fois, une nuance linguistique anglaise qui m'échappait. Car comme vous sans doute, à cet instant précis, j'étais incapable de distinguer entre « nice » et « kind », les deux se fondant dans le même mot français : « gentil ». Je lui ai donc demandé d'éclairer ma lanterne.Gentil ou authentique : le dilemme qui vous détruitElle m'a expliqué que « kind » incarnait une forme de bienveillance et de bonté du cœur qui circule dans les deux sens – envers les autres, mais aussi, et c'est crucial, envers soi-même.Une personne « kind » connaît intimement ses propres limites et pose des frontières claires aux autres. Tandis qu'une personne « nice » serait rongée par un besoin viscéral d'être aimée, au point que toutes ses barrières s'effondrent – transformant cette prétendue qualité en authentique défaut.Elle m'a alors recommandé la lecture de « No More Mister Nice Guy » de Robert Glover, que j'ai reçu sans tarder sur Vlan !L'épisode étant en anglais, j'ai décidé d'en faire cette newsletter pour vous expliquer pourquoi ce sujet me touche personnellement, et partager avec vous ce que j'en retire.Il y a tant de personnes méchantes et sournoises dans ce monde, pourquoi donc questionner la gentillesse ?Existe-t-il véritablement un « syndrome du gentil » ?La gentillesse pourrait-elle cacher des faces obscures ? Comment être gentil de manière juste ? Doit-on adhérer entièrement à la réflexion de Robert Glover ? Quelles critiques peut-on lui adresser ?La gentillesse comme bouclier contre les coupsPour saisir pourquoi ce sujet me touche particulièrement, je dois vous embarquer dans la construction de mon identité, et je pressens que cela résonnera avec certains d'entre vous.Ma mère n'était pas fondamentalement maltraitante, mais elle nous battait, mon frère et moi, de façon régulière (oui j'ai traité le sujet avec elle depuis).J'ai donc appris très tôt cette équation fatale : pour être aimé, il fallait être gentil, se plier en quatre pour tenter désespérément de faire plaisir.Bien sûr, je suis naturellement doté d'une bonté et d'une générosité profonde, mais vous remarquerez sans doute que la gentillesse dans laquelle je me suis enfermé n'était pas authentiquement la mienne. J'y reviendrai.Mon objectif premier ? Éviter les coups, tout simplement, mais surtout – gagner l'amour de ma mère. Cela implique que j'ai également intégré l'idée que les coups pouvaient s'entrelacer à l'amour – mais c'est un autre sujet que j'explorerai en temps voulu.Mon enfance s'est structurée sur ces fondations : la gentillesse comme mécanisme instinctif de protection et le rire comme échappatoire vitale. Comment refuser d'aimer une personne gentille ? Une personne qui s'évertue à devancer vos moindres attentes ?Au fil des années, je me suis métamorphosé en véritable caméléon, tentant de devenir ce que j'imaginais que les autres attendaient de moi, fuyant le conflit comme la peste.“Qu'est-ce qu'ils vont penser ?” : le mantra des dominésIl y a évidemment une part naturelle de socialisation et un besoin viscéral d'appartenance dans tout cela.Particulièrement quand, comme moi, vous êtes métis sans racines solides d'un côté puisque « descendant d'esclaves », portant le fardeau de la culpabilité d'être différent, écrasé par la pression sociétale d'être un « bon français », ce qui en France, avec notre modèle d'intégration républicaine, suppose d'être « plus blanc que blanc ».Ma mère nous a inculqué très tôt l'obligation d'être plus polis, plus irréprochables que quiconque, nous martelant régulièrement cette question : « qu'est-ce qu'ils vont penser ? ».Déjà qu'on nous montrait du doigt dans le village de mes grands-parents paternels – il semblait évident qu'on devait faire profil bas.Cqfd : cette stratégie est vouée à l'échec. On vous reprochera toujours votre couleur de peau jusqu'à ce que vous vous intégriez socialement, c'est-à-dire jusqu'à ce que vos revenus ou votre statut vous permettent de transcender cette réalité.Et même dans ce cas, dans certains contextes, cela reste illusoire.Pour être sincère, les gens tombent toujours des nues quand j'évoque le racisme ordinaire qui a jalonné mon existence, car après tout « on ne dirait pas vraiment que tu es noir toi, on pourrait penser que tu es italien, israélien, libanais, marocain, etc. ».J'ai entendu cette phrase un nombre incalculable de fois et ma réponse reste invariablement la même : « ce qui est certain, c'est que je ne suis pas blanc, et je peux t'assurer que la rue, la police, les institutions me le rappellent régulièrement ». Je vous le confie ici : je suis né d'un père bourguignon et d'une mère martiniquaise, elle-même métisse noire et indienne – et aujourd'hui, j'en porte fièrement l'héritage.Par ailleurs, il faut savoir qu'une règle tacite règne presque universellement (y compris sur les continents africain et asiatique) : plus la peau est claire, plus on vous valorise – le noir occupant le bas de l'échelle, particulièrement pour les femmes malheureusement pour elles, les études sont unanimes.Je vous raconte tout cela car ce phénomène a exacerbé un complexe qui grandissait insidieusement en moi.Votre gentillesse vous étouffe - et les autres le sententComme Robert Glover l'explique, être un "nice guy" suppose de dissimuler sa véritable nature pour éviter de froisser quiconque.Cette dynamique rappelle étrangement le "doublethink" décrit par Orwell dans "1984" – cette capacité à maintenir simultanément deux croyances contradictoires. D'un côté, notre authenticité profonde, et de l'autre, l'image que nous projetons pour être acceptés.Le terme qui définirait le plus justement ce type de gentillesse serait peut-être « débonnaire », qui signifie selon le Larousse « être bon jusqu'à la faiblesse ».Un terme rarement utilisé mais qui capture parfaitement ce que Robert Glover décrit, et que j'adopterai désormais dans cette newsletter pour définir ce type de « gentillesse ».Cela me permet en outre de préserver le terme « gentil » qui me semble fondamentalement précieux.Les débonnaires, donc, sont tellement obsédés par la dissimulation de leur véritable nature et par les désirs des autres qu'ils en oublient leurs propres aspirations.Une voix intérieure nous souffle : « ça sera plus simple comme ça, sinon ça va créer du conflit et on doit pouvoir l'éviter ». Deux scénarios se présentent alors : soit notre interlocuteur, presque malgré lui, repousse les limites et devient maltraitant – un comportement infantile qui révèle le besoin que quelqu'un fixe des frontières.Soit le débonnaire accumule tant de frustrations qu'il finit par exploser, provoquant précisément les tensions qu'il s'efforçait d'éviter.Dans les deux cas, nous sommes inéluctablement perdants.Je suis gentil, donc je ne suis pasSelon Robert Glover, la débonnaireté s'enracine dans deux terrains principaux : une honte toxique accompagnée d'une petite voix intérieure qui murmure « je ne suis pas assez bien comme je suis » ou simplement « je ne suis pas assez », et une angoisse dévorante d'être abandonné ou blessé.On retrouve ici les personnes avec un attachement anxieux. J'ai d'ailleurs consacré un épisode de Vlan ! à ce sujet, si vous souhaitez l'approfondir.En deux mots, la théorie de l'attachement, développée par John Bowlby, distingue trois types principaux d'attachement : anxieux, sécurisé et évitant. Ces modèles d'attachement se forgent généralement durant l'enfance.L'attachement anxieux se développe lorsque la réponse aux besoins émotionnels de l'enfant est imprévisible ou incohérente.En grandissant, ces individus vivent dans la crainte perpétuelle de perdre l'affection ou l'attention d'autrui, cherchant à compenser cette insécurité fondamentale par des comportements de dépendance affective marqués.Une personne ayant développé un attachement anxieux sera particulièrement vulnérable à la codépendance.Elle s'enferme dans une dynamique où ses besoins, ses désirs et son équilibre émotionnel dépendent étroitement du regard et de l'attention de l'autre.Cette dépendance excessive engendre souvent un cercle vicieux : plus la personne s'accroche, plus elle risque d'éloigner l'autre, confirmant ainsi sa peur primordiale de l'abandon.Vivre par procuration : l'existence fantômeLa codépendance est un concept initialement forgé dans le contexte des addictions, spécifiquement pour décrire le comportement des proches de personnes dépendantes à l'alcool ou à des substances. Il émerge aux États-Unis dans les années 1970, en parallèle de la prise de conscience des dynamiques relationnelles au sein des familles d'alcooliques.Originellement, être codépendant signifiait adopter un comportement centré sur l'autre, jusqu'à s'oublier soi-même, dans une tentative désespérée de contrôler, sauver ou protéger la personne dépendante.Au fil du temps, le concept de codépendance a transcendé le cadre strict des addictions pour décrire des relations affectives marquées par une anxiété relationnelle intense. Aujourd'hui, la codépendance désigne une tendance à s'investir excessivement dans les relations, à dépendre viscéralement de l'approbation d'autrui pour nourrir son estime de soi, et à éprouver une anxiété dévorante liée à la peur de l'abandon ou du rejet.Prendre conscience de ces mécanismes permet de mieux comprendre et d'apaiser ces dynamiques relationnelles en travaillant notamment sur la sécurisation de son attachement et sur l'affirmation de soi.Personnellement, je ne pense pas avoir vécu de véritable codépendance, mais j'ai longtemps navigué avec un attachement anxieux que j'ai laborieusement travaillé en thérapie, me permettant d'atteindre aujourd'hui un attachement bien plus sécurisé. D'ailleurs, plus que de codépendance, Robert Glover préfère parler de « fonctionnement emprunté » (« borrowed functioning »).Ce concept décrit une situation où l'on s'appuie excessivement sur les compétences, les émotions ou la validation d'autrui pour fonctionner quotidiennement, faute de pouvoir mobiliser ses propres ressources intérieures. Cette perspective souligne l'importance cruciale de cultiver une véritable autonomie émotionnelle plutôt que de vivre par procuration.Le contrat invisible qui pourrit vos relationsCette démarche, observée avec recul, recèle une dimension profondément auto-centrée : la personne cherche avant tout à éviter l'abandon, à s'assurer d'être aimée – il s'agit fondamentalement d'elle-même, non de l'autre.Comme l'explique Robert Glover, cela revient implicitement à dire : « regarde comme je suis gentil, regarde tout ce que je fais pour toi, regarde comme il n'y a jamais de problème avec moi ».L'injustice fondamentale de cette approche réside dans le contrat tacite que le débonnaire établit : « si j'agis ainsi pour toi, alors tu dois agir ainsi pour moi » – mais l'autre ignore tout de ce contrat implicite, et l'émetteur lui-même n'en a souvent pas conscience.J'évoquais plus haut l'effet « cocotte-minute » des débonnaires, un phénomène que je m'efforce d'éviter mais auquel je me dois d'avour que je succombe encore régulièrement.Robert Glover explique que cela peut culminer en un véritable déversement victimaire : « regarde comme tu me traites alors que moi, j'ai fait tout cela pour toi, et moi, et moi... »L'injustice fondamentale tient au fait que le débonnaire incrimine l'autre pour des choses qu'elle n'a jamais explicitement demandées.Parfois, ce comportement sabote la relation elle-même : à force de vouloir éviter de heurter qui que ce soit, on finit par causer des blessures bien plus profondes.Le paradoxe fatal : blesser en voulant protégerJe me souviens d'une situation emblématique entre une amie très proche, de passage à Paris, et ma nouvelle compagne de l'époque, il y a 15 ou 20 ans.Toutes deux souhaitaient me voir au même moment, et je désirais les voir toutes les deux.Plutôt que d'aborder franchement la situation avec l'une ou l'autre, j'ai tenté de les voir toutes les deux, résultant en une double frustration : aucune n'avait eu suffisamment de mon temps.Sur le moment, j'ai trouvé leur réaction profondément injuste, alors qu'il aurait suffi d'exprimer clairement la situation, sans craindre un désaccord imaginaire, pour que tout se résolve naturellement.En réalité, nous présupposons les réactions des autres sans jamais solliciter leur avis – c'est l'un des travers majeurs des débonnaires, qui deviennent ainsi, paradoxalement, manipulateurs.Le paradoxe, c'est que j'apprécie profondément cette facette de ma personnalité : ma générosité, mon empathie, ma nature accommodante.La question n'est évidemment pas de renier ces qualités, mais plutôt d'apprendre à reconnaître ce qui nous dérange, à l'exprimer sereinement et à établir des limites claires.Dit ainsi, cela semble simple – mais je sais pertinemment qu'on ne réalise souvent qu'après coup qu'on n'a pas respecté ses propres limites.Vers une gentillesse authentique : pistes de reconstructionComment s'extraire de ces mécanismes, ou comment accompagner quelqu'un qui s'y reconnaît ?Je crois que l'essentiel réside dans la communication ouverte, la compréhension des traumas sous-jacents, puis un travail personnel, en couple et généralement avec un thérapeute in fine.Un conseil précieux que j'ai reçu et que je m'efforce d'appliquer : quand on est fondamentalement cérébral, il peut être révélateur de se tourner vers des approches thérapeutiques centrées sur le corps – et inversement.Notre tendance naturelle nous pousse vers des thérapies qui font écho à notre fonctionnement, mais l'inverse peut s'avérer profondément transformateur.J'ai d'ailleurs consacré plusieurs épisodes au corps, notamment sur la posture juste avec Thierry Janssen, chirurgien devenu thérapeute, sur le nerf vague avec Ludovic Leroux, ou encore sur l'intelligence corporelle avec Eve Berger.On peut commencer par cultiver l'affirmation de soi, apprendre l'art du refus, exprimer clairement ses ressentis, et privilégier son bien-être personnel.S'exercer simplement à dire « non » dans des contextes peu menaçants pour renforcer progressivement sa confiance.C'est en tout cas, ce que je m'assigne à faire.Parallement, si cela peut résonner avec vous, consignez régulièrement dans un journal les situations où vous avez peiné à établir vos limites, en identifiant précisément ce que vous auriez préféré dire ou faire.Une thérapie cognitive comportementale (TCC) peut également vous aider à repérer vos schémas de pensée automatiques et à les remplacer par des perspectives plus réalistes et affirmées.De mon côté, je crois que je vais aller avec un thérapeute somatique pour terminer le travail déjà bien débuté.Si vous n'êtes pas concernée mais que vous côtoyez une personne encline à cette gentillesse excessive, vous pouvez l'aider délicatement à prendre conscience de ses propres limites.Au lieu d'entretenir indirectement ce déséquilibre, encouragez-la à exprimer clairement ses désirs et besoins, même lorsqu'ils diffèrent des vôtres.Proposez-lui des échanges réguliers où elle peut s'exercer à l'affirmation de soi, dans un espace sécurisant où elle peut librement exprimer ses véritables émotions.Évitez tout jugement ou culpabilisation, mais valorisez chaque avancée, même infime, vers l'affirmation personnelle.La question de la masculinité : limite de l'approche de GloverJe diverge de Robert Glover concernant sa vision des relations de genre – son livre s'adresse aux hommes et soutient l'idée que la masculinité serait menacée.Dans notre conversation, il explique qu'historiquement, en raison du patriarcat, les femmes dépendaient financièrement de leurs maris puisqu'elles ne travaillaient pas (ce qui, soit dit en passant, est inexact pour le Moyen Âge).Selon lui, la situation s'est inversée : les femmes seraient devenues plus compétitrices que les hommes.Ces derniers seraient plus passifs, se retrouveraient en position de dépendance, cherchant désespérément à séduire et à plaire.Il dépeint également les réseaux sociaux et les services comme Uber ou Deliveroo comme des « assassins de la masculinité », renforçant prétendument la passivité masculine.Pendant ce temps, les femmes seraient constamment dans la prise de décision et l'action. Elles travaillent majoritairement et, de retour au foyer, assument l'essentiel de la charge mentale et des responsabilités parentales (école, médecin, anticipation des besoins...) – toutes ces activités s'inscrivant dans une dynamique d'action associée, selon lui, à une énergie « masculine ».Selon lui, elles auraient besoin qu'on honore leur féminité, tandis que les hommes devraient reprendre les rênes décisionnelles et l'initiative, sans pour autant chercher à contrôler leurs partenaires.Je ne m'oppose pas totalement à ces pensées mais n'ayant pas approfondi cette dimension avec lui, je peine à cerner pleinement sa penséeToutefois, il me semble important de mentionner que certains lui reprochent une approche qualifiée de masculiniste.Je consacrerai prochainement une newsletter à la masculinité – un sujet fascinant, tant je constate la désorientation de nombreux hommes face à des demandes féminines parfois contradictoires, qu'elles soient conscientes ou non.Être vrai avant d'être gentil : le nouveau contrat social"Si la gentillesse demeure une valeur cardinale, elle doit s'exercer dans un respect égal de soi-même et d'autrui. Comme l'écrivait George Orwell à propos de son engagement contre le fascisme durant la guerre civile espagnole : « Si vous m'aviez demandé pourquoi j'avais rejoint la milice, j'aurais répondu : 'Pour lutter contre le fascisme', et si vous m'aviez demandé pour quoi je me battais, j'aurais répondu : 'Pour la décence commune'. »Cette « décence commune » pourrait bien constituer la clé d'une gentillesse authentique – non pas une gentillesse qui mendie l'approbation à tout prix, mais une bienveillance ancrée dans l'intégrité personnelle, consciente de ses propres limites tout en s'ouvrant généreusement aux autres.Le chemin est sinueux, semé d'obstacles, mais chaque pas vers cette authenticité représente une victoire.Car être véritablement gentil, c'est avant tout être vrai. Suggestion d'autres épisodes à écouter : #171 Mieux se connaitre pour trouver une posture juste avec Thierry Janssen (https://audmns.com/jeikAHO) Vlan #135 Se reconnecter à l'intelligence du corps avec Eve Berger Grosjean (https://audmns.com/ETKQSfx) #288 le remède miracle contre le stress avec Ludovic Leroux (https://audmns.com/aHHEdaH)Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.