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Invité : Gérard Larcher, président Les Républicains du Sénat Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
La Cour suprême entend les arguments des partis sur les tarifs. La FAA annonce la suspension de 10% des vols aux États-Unis en raison de la paralysie budgétaire. Mamdani souhaite « s’inspirer du Québec » pour mettre en place un système de garderies subventionnées. Discussion économique avec Francis Gosselin, économiste. Regardez aussi cette discussion en vidéo via https://www.qub.ca/videos ou en vous abonnant à QUB télé : https://www.tvaplus.ca/qub ou sur la chaîne YouTube QUB https://www.youtube.com/@qub_radioPour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr
Dans une étude récente, les chercheurs Timothy Waring et Zachary Wood proposent une hypothèse audacieuse : l'évolution humaine entrerait dans une nouvelle phase, où ce n'est plus tant la génétique que la culture qui devient le principal moteur de notre adaptation. Le cœur de la théorieSelon Waring et Wood, nous assisterions à un basculement majeur : la transmission culturelle, qu'il s'agisse de techniques, d'institutions, de connaissances, prend désormais le pas sur la transmission génétique comme facteur fondamental de survie et de reproduction. Autrement dit : les gènes restent bien sûr importants… mais ce sont de plus en plus les systèmes culturels — l'éducation, la médecine, la technologie, les lois — qui déterminent si une personne ou un groupe peut prospérer. Pourquoi ce changement ?Plusieurs observations viennent étayer cette théorie :Dans le passé, l'évolution se faisait par de très longs processus génétiques : mutations, sélection, générations après générations.Aujourd'hui, on constate que les humains corrigent leurs handicaps via des technologies, vivent dans des environnements façonnés culturellement, et se transmettent des compétences et institutions à grande vitesse. Exemple : les lunettes corrigent la vue, la chirurgie permet de survivre à des affections mortelles, ce qui signifie que la sélection naturelle « pure » est moins décisive. Les systèmes culturels sont plus rapides : une innovation utile (par exemple, un protocole sanitaire, un procédé technologique) peut s'imposer en quelques années, là où une adaptation génétique prendra des millénaires. Waring et Wood estiment que cette rapidité donne à la culture un avantage adaptatif décisif. Quelles implications ?Les auteurs suggèrent que l'humanité pourrait évoluer vers quelque chose de plus groupal : les individus ne sont plus simplement des porteurs de gènes, mais font partie de systèmes culturels coopératifs, à même d'agir comme des super-organismes. En pratique, cela signifie que l'avenir évolutif de notre espèce dépendra peut-être davantage de la résilience et de l'innovation de nos sociétés culturelles que de notre bagage génétique. Il s'agit aussi d'un appel à penser l'évolution sous un angle nouveau : non plus seulement biologique, mais socioculturel, où l'environnement, les institutions, les technologies sont des facteurs d'adaptation à part entière.À noter toutefoisWaring et Wood ne prétendent pas que les gènes soient devenus inutiles ; leur théorie ne supprime pas la génétique mais la place dans un cadre plus large. De plus, ils insistent sur le fait que l'évolution culturelle n'est pas forcément « positive » ou morale : elle produire aussi des structures inégalitaires, des risques nouveaux et des trajectoires imprévues. En résumé, voilà une théorie qui change notre regard sur « ce que signifie être humain » : loin d'être figés dans nos gènes, nous serions en train de devenir des êtres davantage façonnés par les réseaux culturels, les institutions et la technologie. Si elle se confirme, cette vision pourrait bien redéfinir le futur de notre espèce. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Prendre trop de mélatonine sur une base régulière pourrait entraîner une insuffisance cardiaque. C’est ce que nous apprend une étude de l’American Heart Association. Si vous le faites, devriez-vous être préoccupés ? Entrevue avec Dr. Paul Poirier, cardiologue et chercheur à l’Institut universitaire de cardiologie et de pneumologie de Québec. Regardez aussi cette discussion en vidéo via https://www.qub.ca/videos ou en vous abonnant à QUB télé : https://www.tvaplus.ca/qub ou sur la chaîne YouTube QUB https://www.youtube.com/@qub_radioPour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr
Prendre trop de mélatonine sur une base régulière pourrait entraîner une insuffisance cardiaque. C’est ce que nous apprend une étude de l’American Heart Association. Si vous le faites, devriez-vous être préoccupés ? Entrevue avec Dr. Paul Poirier, cardiologue et chercheur à l’Institut universitaire de cardiologie et de pneumologie de Québec. Regardez aussi cette discussion en vidéo via https://www.qub.ca/videos ou en vous abonnant à QUB télé : https://www.tvaplus.ca/qub ou sur la chaîne YouTube QUB https://www.youtube.com/@qub_radioPour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr
(00:00:40) Vous saurez pourquoi le café coûte plus cher et pourrait disparaître (00:08:22) Ceci n'est pas Halloween: le Mexique défend sa fête des morts (00:13:02) Juan Carlos, l'ancien roi d'Espagne exilé reprend la parole
Malgré des indices proches de leurs records, les marchés financiers montrent des signes de fébrilité en cette fin d'année. Entre la chute du moral des consommateurs américains, les secousses sur le marché du crédit et les faillites de First Brands et Tricolor, les investisseurs deviennent plus prudents. L'intelligence artificielle, moteur de la croissance américaine au premier semestre, pourrait masquer un ralentissement à venir ? L'analyse de Christian Parisot, économiste et conseiller auprès d'Aurel BGC. Ecorama du 4 novembre 2025, présenté par David Jacquot sur Boursorama.com Hébergé par Audion. Visitez https://www.audion.fm/fr/privacy-policy pour plus d'informations.
Est-ce qu’il y a trop de municipalités au Québec ? Sans forcer la fusion de certaines d’entre elles, la ministre des Affaires municipales Geneviève Guilbault veut encourager des regroupements. Entrevue avec Danielle Pilette, professeure à l’UQAM et spécialiste des questions d’urbanisme, de gouvernance et de politique municipale. Regardez aussi cette discussion en vidéo via https://www.qub.ca/videos ou en vous abonnant à QUB télé : https://www.tvaplus.ca/qub ou sur la chaîne YouTube QUB https://www.youtube.com/@qub_radioPour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr
Avec la saison des arénas qui commence, est-ce qu’il y aurait moyen de réduire la consommation d’eau phénoménale qui est utilisée pour faire et refaire la glace? C’est le pari que tente de réaliser Alain Phaneuf avec une nouvelle innovation toute québécoise. Entrevue avec Alain Phaneuf, PDG de Phaneuf International. Regardez aussi cette discussion en vidéo via https://www.qub.ca/videos ou en vous abonnant à QUB télé : https://www.tvaplus.ca/qub ou sur la chaîne YouTube QUB https://www.youtube.com/@qub_radioPour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr
durée : 00:02:46 - Côté Belgique Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
Voici le plus gros trou noir de l'univers, le plus massif des trous noirs connu à ce jour ! Pourrait-il impacter la Terre ? Comment les trous noirs, ces objets célestes si mystérieux, se forment ils ? Qu'y a-t-il à l'intérieur d'un trou noir ? On voit tout ça dans cette vidéo porté sur l'astronomie !
Où ira Andrew? Halloween à la Maison-Blanche. Des retrouvailles inespérées. As-tu vu ça? avec Alexandre Dubé. Regardez aussi cette discussion en vidéo via https://www.qub.ca/videos ou en vous abonnant à QUB télé : https://www.tvaplus.ca/qub ou sur la chaîne YouTube QUB https://www.youtube.com/@qub_radioPour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr
En ce jour d'Halloween, au lendemain du party d'équipe où les joueurs ont vêtu leurs plus beaux costumes, les Canadiens étaient de retour à l'entraînement vendredi matin. Ils se préparent à affronter les Sénateurs, samedi, au Centre Bell. Après quatre matchs dans l'ouest, l'équipe de Martin St-Louis retrouve des rivaux de section. Des rivaux qui sont bien au fait que le Tricolore, qui occupe le premier rang (8-3-0), est l'équipe à battre. Si le passé est garant de l'avenir - rappelons-nous le match préparatoire à Québec - les esprits pourraient bien s'échauffer en cours de soirée.Voir https://www.cogecomedia.com/vie-privee pour notre politique de vie privée
Aujourd'hui, Charles Consigny, avocat, Chirinne Ardakani, avocate spécialisée dans la défense des droits humains, et Emmanuel de Villiers, chef d'entreprise, débattent de l'actualité autour d'Alain Marschall et Olivier Truchot.
Les journalistes et experts de RFI répondent également à vos questions sur les FSR dans la ville d'El-Fasher, l'élection d'une nouvelle présidente en Irlande et les manœuvres américaines à proximité du Venezuela. Guerre en Ukraine : nouvelle démonstration de force de Moscou La Russie a annoncé un essai final réussi de nouveaux missiles « uniques » appelés « Bourevestnik ». Comment ces nouveaux missiles se distinguent-ils des autres types de missiles ? Sont-ils aussi « uniques » comme l'assure Vladimir Poutine ? Avec Guillaume Ancel, ancien officier et auteur du blog « Ne pas subir ». Soudan : la ville d'El-Fasher entre les mains des paramilitaires Le général al-Burhan a reconnu que son armée s'est retirée de son dernier bastion du Darfour du Nord, la ville d'El-Fasher, maintenant contrôlé par les paramilitaires des FSR. Comment les paramilitaires sont-ils parvenus à prendre le contrôle de cette localité ? Pourquoi est-ce une ville stratégique ? Avec Alice Franck, géographe, chercheuse à Paris 1 Panthéon Sorbonne, spécialiste du Soudan. Irlande : une candidate indépendante de gauche remporte la présidentielle L'Irlande avait élu sa nouvelle présidente de gauche, Catherine Connolly. Qui est-elle ? Pourrait-elle rouvrir le débat sur une réunification de la République d'Irlande et l'Irlande du Nord ? Avec Clémence Pénard, correspondante permanente de RFI à Dublin. Venezuela : les inquiétantes manœuvres américaines à Trinité-et-Tobago Actuellement à Trinité-et-Tobago, les troupes américaines stationnées en mer des Caraïbes depuis déjà deux mois pour « officiellement » lutter contre le narcotrafic se rapproche du Venezuela. L'armée vénézuélienne est-elle vraiment prête à contrer une intervention américaine ? Le pays a-t-il des alliés capables de l'aider à se défendre ? Avec Pascal Drouhaud, président de l'association LatFran, spécialiste de l'Amérique latine.
Chaque matin à 8h35 on revient sur tout ce qui cartonne sur les réseaux sociaux !
Chaque matin à 8h35 on revient sur tout ce qui cartonne sur les réseaux sociaux !
Croyez-vous aux fantômes? | Un petit message pour les humoristes… | Pourquoi Alexandre Barrette et Marianna Mazza n’ont jamais parlé de leur relation à l’époque? | Un métier en santé dont on ne parle pas assez… | Les Blue Jays ont-ils perdu leur série? Dans cet épisode intégral du 28 octobre, en entrevue : Dr. Philippe Bégin, immunologue et allergologue à l’hôpital Sainte-Justine. Alexandre Barrette, humoriste, animateur du Pas Pire Show. Prêtre du ministère de l’exorciste. Yannick Pinard, président de l’Association des perfusionnistes cliniques du Québec. Une production QUB Octobre 2025Pour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr
Mark Carney rencontrera XI Jinping. Amazon supprime des milliers de postes. Discussion économique avec Francis Gosselin, économiste. Regardez aussi cette discussion en vidéo via https://www.qub.ca/videos ou en vous abonnant à QUB télé : https://www.tvaplus.ca/qub ou sur la chaîne YouTube QUB https://www.youtube.com/@qub_radioPour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr
Comment l’intelligence artificielle peut-elle aider à choisir pour qui voter aux élections municipales ? Discussion IA avec David Proulx. Regardez aussi cette discussion en vidéo via https://www.qub.ca/videos ou en vous abonnant à QUB télé : https://www.tvaplus.ca/qub ou sur la chaîne YouTube QUB https://www.youtube.com/@qub_radioPour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr
Eau : l'absence de pluie pourrait affecter la distribution d'eau dans les semaines à venir by TOPFM MAURITIUS
Le Cameroun est à un tournant historique. Après 41 ans de règne sans partage, Paul Biya, 92 ans, est contesté comme jamais. Face à lui, Issa Chiroma Bakary, un ancien ministre devenu figure de l'opposition, incarne l'espoir d'un changement radical. Mais entre fraude électorale, répression et manipulations, où se situe la vérité ? Patrick Belinga Ondoua, chercheur en science politique, décrypte les mécanismes d'un pouvoir vieillissant, accusé de vampiriser la jeunesse et de s'accrocher au pouvoir par tous les moyens. Entre complotisme loyaliste, violence d'État et mobilisation populaire, le Cameroun écrit une nouvelle page de son histoire. Qui sortira vainqueur de cette guerre des vérités ? Et quel rôle joue la France dans ce bras de fer politique ?
En Syrie, les agriculteurs du nord-est du pays ont été confrontés cet été à un nouvel épisode de sécheresse dramatique, notamment pour les récoltes de blé, une ressource pourtant indispensable à la population dont le pain représente la base de l'alimentation. La situation suscite l'inquiétude quant à la capacité de l'administration autonome du nord-est syrien (AANES) – l'entité politique dominée par les Kurdes en charge de la région – à poursuivre la distribution de pains subventionnés, à la base du contrat social du Rojava. De notre correspondant de retour de Qamishli, Le long de la route défoncée qui relie Raqqa à Hassaké, longtemps considérée comme le grenier à blé de la Syrie, les propriétés agricoles autrefois florissantes sont difficiles à deviner dans la poussière. La Syrie a été confrontée cet été à la pire sécheresse depuis 36 ans. « La saison est très mauvaise, le climat est trop sec et il fait trop chaud. Et l'hiver dernier, il n'a pas plu, donc il n'y a plus d'eau dans les puits. » D'un ample geste de la main, Oum Raly embrasse son domaine : là le coton, ici les blés… Mais il n'y a pas grand-chose à voir : la surface cultivée s'est réduite à peau de chagrin. Ici, il faut désormais creuser à plus de 300 mètres pour dénicher un peu d'eau : « Avant, nous pompions l'eau grâce à des moteurs, mais le diesel est devenu trop cher. Alors, nous nous sommes endettés pour les remplacer par des panneaux solaires. Ici, chaque famille envoie un fils travailler en Allemagne ou en Turquie et ils renvoient de l'argent tous les ans. D'ici deux ans, peut-être que nous aurons remboursé nos dettes. » À écouter aussiSyrie: la sécheresse et le manque d'eau, un défi de plus pour la population et le nouveau pouvoir D'autres n'ont pas cette possibilité. Plus loin, sur la route, une femme, arrosoir à la main, le dos courbé, humecte péniblement son champ dont le sol est nervuré de larges crevasses : « Nous n'avons fait aucun profit cette saison, il a fallu que nous vendions tous nos moutons pour financer l'agriculture. Mais c'est un échec, nous n'avons rien gagné grâce à la terre. Si nous pouvions, nous partirions, mais pour aller où ? » Le blé, une ressource en chute libre Le Programme alimentaire mondial évalue une baisse de 40% de la production de blé en Syrie, une chute libre surveillée de près par les autorités kurdes. À Qamishli, Noursheen administre l'une des nombreuses boulangeries étatiques du nord-est syrien, véritable usine à pain : « Nous sommes confrontés à une crise du blé et de l'eau. Nous recevons encore de la farine et nous pouvons faire du pain tous les jours. Mais les quantités sont limitées et nous devons puiser dans les stocks des années précédentes, la qualité du pain s'en ressent. » Dans son dos, les galettes fumantes défilent sur un tapis, elles seront vendues à prix réduit à la population. Le pain est largement subventionné par les autorités kurdes en prise avec le pouvoir de Damas, une autre source d'inquiétude pour cet ouvrier : « Avec l'ancien régime, nous pouvions encore échanger du blé contre du pétrole. Mais là, le gouvernement de transition a coupé les routes et isole certaines régions kurdes, ils veulent mettre la pression sur l'administration autonome, et ça affecte la production de pain ! » À écouter aussiSyrie: la région de Deraa frappée par une pénurie d'eau sans précédent Avec ces contraintes politiques et climatiques, le prix du pain a doublé en quelques mois. De 1 500 livres syriennes le sac, il se vend désormais 3 000, soit un peu plus d'un dollar. Pour les habitants des quartiers modestes de Qamishli, comme Hamid, cette hausse des prix est alarmante : « Notre peuple est pauvre ! Il faudrait que l'administration fournisse le carburant et le pain sans chercher à faire de profit pour le soutenir. » Alors que se négocient âprement les conditions de la réunification du pays, les autorités du nord-est syrien sont vigilantes à préserver les bases du contrat social, et à ne pas laisser s'installer un climat de défiance.
En Syrie, les agriculteurs du nord-est du pays ont été confrontés cet été à un nouvel épisode de sécheresse dramatique, notamment pour les récoltes de blé, une ressource pourtant indispensable à la population dont le pain représente la base de l'alimentation. La situation suscite l'inquiétude quant à la capacité de l'administration autonome du nord-est syrien (AANES) – l'entité politique dominée par les Kurdes en charge de la région – à poursuivre la distribution de pains subventionnés, à la base du contrat social du Rojava. De notre correspondant de retour de Qamishli, Le long de la route défoncée qui relie Raqqa à Hassaké, longtemps considérée comme le grenier à blé de la Syrie, les propriétés agricoles autrefois florissantes sont difficiles à deviner dans la poussière. La Syrie a été confrontée cet été à la pire sécheresse depuis 36 ans. « La saison est très mauvaise, le climat est trop sec et il fait trop chaud. Et l'hiver dernier, il n'a pas plu, donc il n'y a plus d'eau dans les puits. » D'un ample geste de la main, Oum Raly embrasse son domaine : là le coton, ici les blés… Mais il n'y a pas grand-chose à voir : la surface cultivée s'est réduite à peau de chagrin. Ici, il faut désormais creuser à plus de 300 mètres pour dénicher un peu d'eau : « Avant, nous pompions l'eau grâce à des moteurs, mais le diesel est devenu trop cher. Alors, nous nous sommes endettés pour les remplacer par des panneaux solaires. Ici, chaque famille envoie un fils travailler en Allemagne ou en Turquie et ils renvoient de l'argent tous les ans. D'ici deux ans, peut-être que nous aurons remboursé nos dettes. » À écouter aussiSyrie: la sécheresse et le manque d'eau, un défi de plus pour la population et le nouveau pouvoir D'autres n'ont pas cette possibilité. Plus loin, sur la route, une femme, arrosoir à la main, le dos courbé, humecte péniblement son champ dont le sol est nervuré de larges crevasses : « Nous n'avons fait aucun profit cette saison, il a fallu que nous vendions tous nos moutons pour financer l'agriculture. Mais c'est un échec, nous n'avons rien gagné grâce à la terre. Si nous pouvions, nous partirions, mais pour aller où ? » Le blé, une ressource en chute libre Le Programme alimentaire mondial évalue une baisse de 40% de la production de blé en Syrie, une chute libre surveillée de près par les autorités kurdes. À Qamishli, Noursheen administre l'une des nombreuses boulangeries étatiques du nord-est syrien, véritable usine à pain : « Nous sommes confrontés à une crise du blé et de l'eau. Nous recevons encore de la farine et nous pouvons faire du pain tous les jours. Mais les quantités sont limitées et nous devons puiser dans les stocks des années précédentes, la qualité du pain s'en ressent. » Dans son dos, les galettes fumantes défilent sur un tapis, elles seront vendues à prix réduit à la population. Le pain est largement subventionné par les autorités kurdes en prise avec le pouvoir de Damas, une autre source d'inquiétude pour cet ouvrier : « Avec l'ancien régime, nous pouvions encore échanger du blé contre du pétrole. Mais là, le gouvernement de transition a coupé les routes et isole certaines régions kurdes, ils veulent mettre la pression sur l'administration autonome, et ça affecte la production de pain ! » À écouter aussiSyrie: la région de Deraa frappée par une pénurie d'eau sans précédent Avec ces contraintes politiques et climatiques, le prix du pain a doublé en quelques mois. De 1 500 livres syriennes le sac, il se vend désormais 3 000, soit un peu plus d'un dollar. Pour les habitants des quartiers modestes de Qamishli, comme Hamid, cette hausse des prix est alarmante : « Notre peuple est pauvre ! Il faudrait que l'administration fournisse le carburant et le pain sans chercher à faire de profit pour le soutenir. » Alors que se négocient âprement les conditions de la réunification du pays, les autorités du nord-est syrien sont vigilantes à préserver les bases du contrat social, et à ne pas laisser s'installer un climat de défiance.
Dans cet épisode, on plonge dans l'histoire du vol supersonique commercial, une technologie révolutionnaire qui a marqué l'aviation à partir des années 1970. Imaginez traverser l'Atlantique en moins de 4 heures, à plus de deux fois la vitesse du son ! Du légendaire Concorde au Tupolev Tu-144 soviétique, en passant par des projets américains ambitieux comme le Boeing 2707, plusieurs avions ont tenté de conquérir le ciel supersonique. Alors pourquoi ces avions ont-ils disparu de nos aéroports ? Je vous emmène dans les coulisses des grandes courses au vol supersonique entre les États-Unis, l'Union soviétique et l'alliance franco-britannique, tout en expliquant les défis techniques, le bang supersonique et les coûts exorbitants qui ont scellé le sort de ce rêve d'aviation. Aujourd'hui, plusieurs entreprises comme Boom Supersonic, Spike Aerospace et la NASA tentent de ressusciter le vol supersonique commercial. Alors, un retour est-il possible ? Est-ce que vous et moi pourrons un jour voler à nouveau plus vite que le son ?Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Cette semaine, Laurent Neumann reçoit Jean-Pierre Camby, ancien administrateur des services de l'Assemblée nationale, pour revenir sur l'inéligibilité de Marine Le Pen et ses recours pour la contester.La cheffe de file du RN peut-elle contester l'exécution provisoire ? Pourrait-elle se représenter en cas de dissolution ou d'élection présidentielle anticipée ? Les recours qu'elle a déposés ont-ils une chance d'aboutir ? Toutes les réponses dans Quid Juris.Bonne écoute ! Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Nouvel épisode de Contact. La volatilité de l’or et de l’argent depuis trois jours. La rencontre Bureau-Dumont avec Stéphan Bureau et Mario Dumont. Regardez aussi cette discussion en vidéo via https://www.qub.ca/videos ou en vous abonnant à QUB télé : https://www.tvaplus.ca/qub ou sur la chaîne YouTube QUB https://www.youtube.com/@qub_radioPour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr
Cette semaine à J.E. : quand l’IA va trop loin. En cavale, il propose d’assister à sa comparution par visioconférence. Crime et société avec Félix Séguin, journaliste au Bureau d’enquête de Québecor. Regardez aussi cette discussion en vidéo via https://www.qub.ca/videos ou en vous abonnant à QUB télé : https://www.tvaplus.ca/qub ou sur la chaîne YouTube QUB https://www.youtube.com/@qub_radioPour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr
durée : 00:15:06 - Journal de 7 h - Décision de l'administration Trump et reportage au début de ce journal.
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Tous les matins, à 6h10 et 6h50 sur Chérie FM, Tiffany Bonvoisin nous présente une info qui l''a marquée !
Tous les matins à 8h17, l'actualité économique avec Pierre Rondeau.
Les Canadiens ont créé l'égalité en fin de troisième période contre les Predators, avant de les vaincre en prolongation, jeudi soir. Après cinq matchs, le CH montre un dossier de 4-1-0 et il y a de la magie dans l'air! Mais tout n'est pas parfait. Juraj Slafkovsky a un seul but - son seul point - en cinq matchs. Doit-on le retirer du premier trio? Ivan Demidov aura-t-il droit à une promotion? Et que dire de Patrik Laine, qui continue de se chercher sur la patinoire. Ce sont quelques-uns des sujets de ce nouvel épisode de Sortie de zone avec l'animateur Jérémie Rainville et Stéphane Waite du 98.5 Sports, ainsi que Simon-Olivier Lorange et Guillaume Lefrançois, de La Presse. Le sommaire Bloc 1 2:00 - Il y a de la magie dans l’air! Victoire de 3-2 en prolongation face à Nashville. 16:25 - Avec de la magie, est-ce que le CH peut parfois se faire jouer des tours? 25:00 - Un dossier de 4-1-0 en cinq matchs: est-ce un bon début de saison? Bloc 2 29:30 - Tout le monde veut enlever Slafkovsky du trio de Suzuki pour mettre Demidov. Vous en pensez quoi? 36:15 - Rangers et Sabres un piège pour le CH? 41:30 - Lane Hutson finalement invité avec l'Équipe des États-Unis. Qu’est-ce qui a fait la différence? Bloc 3 47:50 - Chirurgie au pouce droit pour Brady Tkachuk: 6 à 8 semaines d’inactivité. Quel impact sur les Sénateurs, selon vous?Voir https://www.cogecomedia.com/vie-privee pour notre politique de vie privée
Ecoutez RTL Matin avec Thomas Sotto du 15 octobre 2025.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Le « piège de Thucydide » est une théorie historique et géopolitique qui décrit un mécanisme récurrent : lorsqu'une puissance montante menace de supplanter une puissance dominante, la confrontation armée devient presque inévitable. Cette idée trouve son origine dans les écrits de Thucydide, historien grec du Ve siècle avant notre ère, auteur de La Guerre du Péloponnèse. Dans son œuvre, il analyse le conflit entre Athènes et Sparte, deux cités rivales dont la rivalité finit par plonger la Grèce antique dans une guerre longue et dévastatrice.Thucydide y écrit cette phrase devenue célèbre :« Ce fut la montée en puissance d'Athènes et la crainte que cela inspira à Sparte qui rendit la guerre inévitable. »Cette observation simple mais profonde a traversé les siècles. Elle met en lumière une dynamique psychologique autant que stratégique : la peur. Lorsqu'un État établi sent son hégémonie menacée, il a tendance à réagir par la méfiance, la coercition, voire la guerre préventive. De son côté, la puissance montante se sent injustement entravée et réagit à son tour par la défiance et la provocation. Le cycle de la peur et de la réaction mutuelle s'enclenche, jusqu'à l'affrontement.Dans l'histoire moderne, ce piège de Thucydide semble s'être reproduit à plusieurs reprises. Au début du XXe siècle, la montée de l'Allemagne impériale face au Royaume-Uni est souvent citée comme un exemple typique : la crainte britannique de perdre sa suprématie maritime contribua à l'engrenage qui mena à la Première Guerre mondiale. Plus récemment, cette grille de lecture a été remise au goût du jour par le politologue américain Graham Allison pour analyser les relations entre les États-Unis et la Chine. Washington, puissance dominante depuis 1945, voit en Pékin une menace économique, technologique et militaire croissante. Pékin, de son côté, estime légitime de revendiquer une place de premier plan. La tension entre ces deux géants incarne parfaitement le dilemme décrit par Thucydide il y a 2 400 ans.Mais le piège n'est pas fatal. Dans plusieurs cas — comme la transition entre la domination britannique et américaine au XIXe siècle — la rivalité ne déboucha pas sur la guerre. Cela montre qu'il est possible d'échapper au piège de Thucydide par la diplomatie, la coopération et la maîtrise des peurs réciproques.Ainsi, ce concept rappelle que les guerres ne naissent pas seulement des ambitions, mais aussi des émotions collectives : la peur de décliner, la volonté de s'affirmer. Et comprendre ce mécanisme, c'est peut-être la meilleure façon d'éviter qu'il se répète. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Le « piège de Thucydide » est une théorie historique et géopolitique qui décrit un mécanisme récurrent : lorsqu'une puissance montante menace de supplanter une puissance dominante, la confrontation armée devient presque inévitable. Cette idée trouve son origine dans les écrits de Thucydide, historien grec du Ve siècle avant notre ère, auteur de La Guerre du Péloponnèse. Dans son œuvre, il analyse le conflit entre Athènes et Sparte, deux cités rivales dont la rivalité finit par plonger la Grèce antique dans une guerre longue et dévastatrice.Thucydide y écrit cette phrase devenue célèbre :« Ce fut la montée en puissance d'Athènes et la crainte que cela inspira à Sparte qui rendit la guerre inévitable. »Cette observation simple mais profonde a traversé les siècles. Elle met en lumière une dynamique psychologique autant que stratégique : la peur. Lorsqu'un État établi sent son hégémonie menacée, il a tendance à réagir par la méfiance, la coercition, voire la guerre préventive. De son côté, la puissance montante se sent injustement entravée et réagit à son tour par la défiance et la provocation. Le cycle de la peur et de la réaction mutuelle s'enclenche, jusqu'à l'affrontement.Dans l'histoire moderne, ce piège de Thucydide semble s'être reproduit à plusieurs reprises. Au début du XXe siècle, la montée de l'Allemagne impériale face au Royaume-Uni est souvent citée comme un exemple typique : la crainte britannique de perdre sa suprématie maritime contribua à l'engrenage qui mena à la Première Guerre mondiale. Plus récemment, cette grille de lecture a été remise au goût du jour par le politologue américain Graham Allison pour analyser les relations entre les États-Unis et la Chine. Washington, puissance dominante depuis 1945, voit en Pékin une menace économique, technologique et militaire croissante. Pékin, de son côté, estime légitime de revendiquer une place de premier plan. La tension entre ces deux géants incarne parfaitement le dilemme décrit par Thucydide il y a 2 400 ans.Mais le piège n'est pas fatal. Dans plusieurs cas — comme la transition entre la domination britannique et américaine au XIXe siècle — la rivalité ne déboucha pas sur la guerre. Cela montre qu'il est possible d'échapper au piège de Thucydide par la diplomatie, la coopération et la maîtrise des peurs réciproques.Ainsi, ce concept rappelle que les guerres ne naissent pas seulement des ambitions, mais aussi des émotions collectives : la peur de décliner, la volonté de s'affirmer. Et comprendre ce mécanisme, c'est peut-être la meilleure façon d'éviter qu'il se répète. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Invités : - Éric Revel, journaliste. - Alexandre Malafaye, fondateur du think tank Synopia. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Chroniqueurs : - Alexis Delafontaine, journaliste politique Europe1 - Gauthier le Bret, journaliste politique Cnews - Georges Fenech, ancien magistrat - Eliot Deval, journaliste Europe 1 Vous voulez réagir ? Appelez-le 01.80.20.39.21 (numéro non surtaxé) ou rendez-vous sur les réseaux sociaux d'Europe 1 pour livrer votre opinion et débattre sur grandes thématiques développées dans l'émission du jour.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Depuis plusieurs années, les chercheurs s'intéressent au lien possible entre la fréquence des éjaculations et la santé de la prostate. Une étude particulièrement marquante a été menée par l'Université Harvard et publiée dans la revue European Urology. Elle a suivi près de 32 000 hommes pendant près de deux décennies afin de comprendre si le rythme des éjaculations avait un impact sur le risque de développer un cancer de la prostate.Les résultats ont surpris par leur clarté : les hommes qui éjaculaient au moins 21 fois par mois avaient un risque de cancer de la prostate inférieur d'environ 20 % par rapport à ceux qui déclaraient éjaculer seulement 4 à 7 fois par mois. Autrement dit, une activité sexuelle régulière, qu'il s'agisse de rapports, de masturbation ou d'autres pratiques, pourrait jouer un rôle protecteur.Mais comment expliquer ce phénomène ? Plusieurs hypothèses sont avancées. La plus courante est l'idée de “nettoyage”. L'éjaculation permettrait d'évacuer des substances potentiellement cancérigènes accumulées dans la prostate. En “vidant les conduits”, la glande subirait moins de stagnation de fluides et donc moins d'inflammation chronique. Une autre piste suggère que l'activité sexuelle stimule la régulation hormonale, ce qui pourrait réduire les déséquilibres favorisant certaines formes de cancer.Il faut toutefois nuancer. L'étude est observationnelle : elle met en évidence une corrélation, mais ne prouve pas à elle seule une relation de cause à effet. Les hommes ayant une vie sexuelle plus active pourraient aussi avoir un mode de vie globalement plus sain, un meilleur suivi médical, ou encore un profil psychologique plus protecteur face au stress — autant de facteurs qui jouent aussi sur la santé.Ce travail de Harvard s'ajoute néanmoins à d'autres recherches qui vont dans le même sens. Dans la prévention du cancer de la prostate, l'alimentation, l'activité physique régulière et l'absence de tabac restent des piliers essentiels. Mais la fréquence des éjaculations pourrait être considérée comme un facteur supplémentaire, facile à intégrer dans l'hygiène de vie.En résumé, éjaculer souvent — autour d'une vingtaine de fois par mois — pourrait réduire le risque de développer un cancer de la prostate. Ce n'est pas une garantie absolue, mais un élément intéressant du puzzle scientifique. Comme le souligne l'étude de Harvard, la sexualité n'est pas seulement une affaire de plaisir : elle pourrait aussi être un allié discret de la santé masculine. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
durée : 00:57:13 - Être et savoir - par : Louise Tourret - Réponses contrastées au présent et au futur - invités : Laurent Reynaud Enseignant de SVT (Sciences de la vie et de la Terre) au lycée (Académie de Créteil); Céline Cael Enseignante de SES (Sciences économiques et sociales) au lycée (académie de Créteil) ; Wandrille Marchais Architecte, cofondateur avec David Dottelonde de L'Atelier Senzu
La Tech est un combat de sociétés.Cette semaine, on vous raconte l'histoire de ChatControl, la nouvelle lubie de la Commission Européenne qui, pour combattre la pédopornographie, veut mettre les 450 millions d'européens sur écoute grâce à l'IA. Un projet Orwellien et pourtant tout à fait réel.Chaque semaine, les Eclaireurs du Numérique décryptent les enjeux cachés du numérique et leurs impacts sur la société. Avec Damien Douani et Fabrice Epelboin et Drapher. Retrouvez les saisons passées sur www.leseclaireursdunumerique.comHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Quand on pense réchauffement climatique, gaz à effet de serre, empreinte carbone, on pense souvent transport aérien ou trajets en voiture. On oublie souvent les courses au supermarché, alors que l'empreinte carbone de l'alimentation représente 22 % de notre empreinte carbone individuelle. Ça fait environ 2,1 tonnes équivalent CO2 par personne et par an, c'est-à-dire le troisième poste d'émissions après le transport et le logement... Ecoutez Olivier Dauvers : les secrets de la conso du 02 octobre 2025.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:05:38 - Avec sciences - par : Alexandra Delbot - Découverts en Chine il y a trente ans, les crânes de Yunxian sont très bien conservés mais fortement déformés. En reconstruisant Yunxian 2, une nouvelle étude révèle un mélange de traits archaïques et avancés qui pourraient reculer l'émergence de notre espèce. - invités : Antoine Balzeau Paléoanthropologue, chercheur au CNRS et au Muséum national d'Histoire naturelle.
durée : 00:03:18 - Le monde à l'endroit - L'ancien Premier ministre est pressenti pour prendre la tête de l'autorité de transition, qui doit assurer la reconstruction de Gaza, quand la guerre cessera. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
Ecoutez L'angle éco de François Lenglet du 26 septembre 2025.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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L'épisode d'aujourd'hui est un peu particulier, et profondément humain. J'ai eu l'honneur de recevoir David, la cinquantaine, qui a souhaité venir parler avant tout de santé mentale et particulièrement de maladie mentale, en partageant avec beaucoup de courage son histoire personnelle.David est atteint de trouble bipolaire, associé à un TDAH, et il nous parle de manière très directe, mais toujours sincère, du déni du diagnostic, des épisodes douloureux de son enfance et adolescence et surtout de son addiction au sexe, de ce besoin d'assouvir quotidiennement ses pulsions sexuelles, avec des partenaires hommes ou femmes, et de la souffrance que cela engendre.On parle de solitude, de décalage, d'évitement émotionnel, de tentative de survivre à travers le corps, et de cette quête permanente de sensations fortes comme échappatoire à un mal-être profond. Merci à David pour sa confiance, et à vous pour votre écoute attentive.⚠️ Avant d'écouter cet épisode, je vous invite à consulter les trigger warnings dans les notes. Certains passages peuvent être difficiles, notamment si vous êtes concerné·e de près ou de loin par la santé mentale, la pédophilie ou l'addiction. C'est un témoignage bouleversant, nécessaire, mais qu'il vaut mieux écouter dans des conditions qui vous permettent de bien le recevoir.
Tous les jours à 7H10 et 9H50 , on vous donne les bonnes nouvelles du jour.
Aujourd'hui, Barbara Lefebvre, professeure d'histoire-géographie, Jean-Loup Bonnamy, professeur de philosophie, et Bruno Poncet, cheminot, débattent de l'actualité autour d'Alain Marschall et Olivier Truchot.
Alors même qu'elle est censée porter la voix du peuple, l'Assemblée Nationale est un haut lieu de performance d'un pouvoir viriliste, incarné par une masculinité hégémonique blanche, bourgeoise et hétérosexuelle. Que ce soit à travers le faste des lieux, la façon de mener les débats ou l'humour sexiste qui s'y déploie, tout dans cette institution clé de la Ve République tend à valoriser un mode de gouvernance violent et dominateur, où seule une petite part de la population se voit réellement représentée. De quelle manière le fonctionnement quotidien de l'Assemblée nationale s'imprègne-t-il du virilisme ? Comment se mettent en place les violences sexistes et sexuelles en politique ? La réelle parité femmes-hommes dans les institutions suffirait-elle à changer les choses ? Pourrait-on fonctionner sans “Père de la Nation” ? Pour en parler, Victoire Tuaillon reçoit Mathilde Viot, juriste en droit public et ancienne collaboratrice d'élu·es. Dans son essai « L'homme politique, moi j'en fais du compost » (éd. Stock, 2022), notre invitée revient sur ses 7 ans passés au Palais Bourbon. Elle interroge à travers une analyse acérée la valeur démocratique des lois qui régissent notre quotidien. Après avoir fondé le collectif Chair collaboratrice et participé au lancement du #MeTooPolitique, elle propose de composter le virilisme mortifère de nos institutions politiques pour faire advenir une démocratie féministe, écologiste et antiraciste.Un épisode initialement diffusé le 22 septembre 2022.RÉFÉRENCES CITÉES DANS L'ÉMISSION Retrouvez toutes les références citées à la page https://www.binge.audio/podcast/les-couilles-sur-la-table/composter-lhomme-politique Binge Audio fête ses 10 ans au Mazette ! Prenez vos places sur Shotgun ou Dice CRÉDITS Les couilles sur la table est un podcast de Victoire Tuaillon produit par Binge Audio. Cet entretien a été enregistré dans les studios de Binge Audio (Paris, 19e). Générique : Théo Boulenger. Identité graphique : Sébastien Brothier (Upian). Prise de son, réalisation et mixage : Elisa Grenet et Paul Bertiaux. Chargée de production et d'édition : Naomi Titti et Marie Foulon. Marketing et communication : Jeanne Longhini, Lise Niederkorn et Justine Taverne. Direction des programmes : Joël Ronez. Direction de la rédaction : David Carzon. Direction générale : Gabrielle Boeri-Charles.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.