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À l'occasion du Festival du Grand Bivouac d'Albertville, on part dans les profondeurs, à l'écoute de voix puissantes, longtemps négligées, méprisées : celles des océans et ceux qui les peuplent… Jules Michelet, le grand historien français du XIXè siècle écrivait que l'Océan parle et que les milliards d'êtres et d'organismes, invisibles souvent, qui les habitent, sont ses paroles… Mais que nous disent-ils aujourd'hui ? Quels messages nous adressent l'étoile de mer ou le plancton et quelles vies insoupçonnées pourraient-ils nous raconter si on leur portait attention, si on les écoutait ? Écouter, rencontrer l'océan et ceux qui les peuplent… à commencer par les grands mammifères marins, pour mieux les connaître et les protéger, c'est à cela qu'a consacré sa vie l'océanographe et plongeur professionnel français, François Sarano, invité du Festival du documentaire et du livre d'Albertville «Le Grand Bivouac» où l'on a campé nos micros. Avec lui, au pied des montagnes savoyardes, en compagnie également de l'anthropologue et documentariste français, Fabien Clouette qui interroge ces rencontres entre humains et non humains, également invité du Festival, nous allons donc pendant une heure plonger dans ce monde d'en bas, abyssal et vertigineux, complexe, immense et terriblement vivant, qui ne saurait se limiter aux grands mammifères ou cétacés… même si ces espèces emblématiques, parce qu'elles ont besoin à un moment de remonter à la surface pour respirer, nous parlent, nous interpellent en tout cas. Par leur beauté, leur force, leur endurance, leur extraordinaire capacité d'adaptation et leurs dimensions spectaculaires… Voyage sur la planète mer avec l'océanographe et plongeur professionnel français François Sarano et l'anthropologue et documentariste français spécialiste des terrains maritimes Fabien Clouette. En savoir plus : - Sur le Festival du Film documentaire et du livre d'Albertville Le Grand Bivouac - Sur l'association Longitude 181, association de protection de l'océan fondée par François et Véronique Sarano - Sur les livres publiés aux Éditions Actes Sud par François Sarano, dont le dernier «Justice pour l'étoile de mer» coécrit avec la juriste Marine Calmet - Sur «Des vies océaniques» écrit par Fabien Clouette et publié aux Éditions du Seuil.
À l'occasion du Festival du Grand Bivouac d'Albertville, on part dans les profondeurs, à l'écoute de voix puissantes, longtemps négligées, méprisées : celles des océans et ceux qui les peuplent… Jules Michelet, le grand historien français du XIXè siècle écrivait que l'Océan parle et que les milliards d'êtres et d'organismes, invisibles souvent, qui les habitent, sont ses paroles… Mais que nous disent-ils aujourd'hui ? Quels messages nous adressent l'étoile de mer ou le plancton et quelles vies insoupçonnées pourraient-ils nous raconter si on leur portait attention, si on les écoutait ? Écouter, rencontrer l'océan et ceux qui les peuplent… à commencer par les grands mammifères marins, pour mieux les connaître et les protéger, c'est à cela qu'a consacré sa vie l'océanographe et plongeur professionnel français, François Sarano, invité du Festival du documentaire et du livre d'Albertville «Le Grand Bivouac» où l'on a campé nos micros. Avec lui, au pied des montagnes savoyardes, en compagnie également de l'anthropologue et documentariste français, Fabien Clouette qui interroge ces rencontres entre humains et non humains, également invité du Festival, nous allons donc pendant une heure plonger dans ce monde d'en bas, abyssal et vertigineux, complexe, immense et terriblement vivant, qui ne saurait se limiter aux grands mammifères ou cétacés… même si ces espèces emblématiques, parce qu'elles ont besoin à un moment de remonter à la surface pour respirer, nous parlent, nous interpellent en tout cas. Par leur beauté, leur force, leur endurance, leur extraordinaire capacité d'adaptation et leurs dimensions spectaculaires… Voyage sur la planète mer avec l'océanographe et plongeur professionnel français François Sarano et l'anthropologue et documentariste français spécialiste des terrains maritimes Fabien Clouette. En savoir plus : - Sur le Festival du Film documentaire et du livre d'Albertville Le Grand Bivouac - Sur l'association Longitude 181, association de protection de l'océan fondée par François et Véronique Sarano - Sur les livres publiés aux Éditions Actes Sud par François Sarano, dont le dernier «Justice pour l'étoile de mer» coécrit avec la juriste Marine Calmet - Sur «Des vies océaniques» écrit par Fabien Clouette et publié aux Éditions du Seuil.
durée : 00:59:35 - Le Book Club - par : Marie Richeux - Rosemary Standley et Dom la Nena, le duo musical de “Birds on a Wire”, déballent pour nous leurs rayonnages. Y cohabitent notamment : Victor Hugo, Jorge Amado, Jules Michelet, Julio Cortázar et Alexandre Papadiamantis. - réalisation : Vivien Demeyère - invités : Rosemary Standley Chanteuse; Dom La Nena Musicienne
durée : 01:16:40 - Les Nuits de France Culture - par : Albane Penaranda, Mathias Le Gargasson, Antoine Dhulster - Par Roger Pillaudin et René Farabet - Avec Paul Gayet-Tancrède, alias Samivel - Lectures Jean Leuvrais, Pascal Mazzotti, Jean Negroni, Nathalie Nerval d'extraits de textes de Mircea Eliade, Antonin Artaud, Friedrich Hölderlin, Oscar Vladislas de Lubicz-Milosz, Paul Claudel, René Daumal, Dante Alighieri, François Rabelais, Friedrich Nietzsche, Jules Michelet, René Guénon et Henri Michaux - Réalisation Annie Coeurdevey - réalisation : Massimo Bellini, Vincent Abouchar
durée : 00:47:02 - Les Nuits de France Culture - par : Albane Penaranda, Mathias Le Gargasson, Antoine Dhulster - Pacte avec Satan, pouvoirs surnaturels, être maléfique... La sorcière fut pourtant jadis une femme bienfaisante, une guérisseuse reconnue dans son village. Ce deuxième volet de la série "Les grandes heures de la sorcellerie" poursuit son chemin à la rencontre de "La Sorcière" de Jules Michelet. - réalisation : Massimo Bellini, Vincent Abouchar - invités : Jeanne Favret-Saada
durée : 00:47:01 - Les Nuits de France Culture - par : Albane Penaranda, Mathias Le Gargasson, Antoine Dhulster - Envoûtement, possession, exorcisme, sabbat, pacte, procès... La sorcellerie ne cesse de fasciner les historiens. En 1974 France Culture décline une série de 25 épisodes, "Les grandes heures de la sorcellerie", dont le premier numéro nous emmène sur les traces de "La Sorcière" de Jules Michelet. - réalisation : Massimo Bellini, Vincent Abouchar - invités : Jeanne Favret-Saada
Pour souffler ses quarante bougies, le Musée de Pont-Aven en Bretagne convoque les sorcières. Elles sont au cœur d'une exposition foisonnante intitulée « Sorcières ! Fantasmes, savoirs, liberté ». Plus de 200 œuvres - peintures, sculptures, photographies et objets d'art, mais aussi extraits de littérature, de danse, de musique et de cinéma - explorent l'évolution de l'image de la sorcière au XIXe siècle : de la figure effrayante à la femme fatale, jusqu'à devenir un symbole d'indépendance, de connaissance et de résistance face à l'obscurantisme. L'exposition est à découvrir jusqu'au 16 novembre. Entourées de serpents, de chauves-souris et de chats noirs, ces sorcières aux nez crochus et chapeaux pointus, volant sur leurs balais, hantent notre imaginaire depuis le Moyen Âge. Sophie Kervran, conservatrice en chef du Musée de Pont-Aven, souhaite mettre en lumière la femme derrière cette allégorie du mal, de la mort, du vice et de la vieillesse : « Notre exposition se centre vraiment sur la vision qu'ont les artistes du XIXe siècle sur cette figure qui a connu un renversement notamment avec la parution de l'ouvrage de Jules Michelet, qui s'intitule "La Sorcière" en 1862 et qui, pour une fois, montre une sorcière jeune, une femme positive en osmose avec les éléments naturels ». « Dans la campagne, on n'est jamais savant sans être quelque part sorcier », disait George Sand, romancière éclairée et femme farouchement indépendante du XIXe siècle, évoquant ainsi les guérisseuses du village et leurs connaissances de la médecine alternative. Mais l'exposition débute bien avant : « Quand le visiteur entre dans notre exposition, il est confronté à un tableau assez inquiétant qui s'appelle "Victime" de Gustave Moreau où on voit une femme avec un poignard dans le flanc et qui nous montre nous d'un signe accusateur. Et dans une vitrine, on a mis en parallèle le "Malleus Maleficarum", le Marteau des Sorcières, qui a été écrit en 1486 par deux moines dominicains, des inquisiteurs qui est en fait un traité, un véritable best-seller qui indique comment chasser la sorcière - la chasse aux sorcières a eu lieu du 15e au 17e siècle -, comment les torturer pour leur extorquer des aveux ». On estime entre 60 000 à 90 000 personnes pendues ou brûlées pour sorcellerie, dont deux tiers de femmes - victimes de superstition, de règlement de comptes, de misogynie, rappelle la directrice de ce musée en Bretagne qui fait également un clin d'œil à son propre patrimoine : « C'est un tableau d'Edgard Maxence qui s'appelle "La légende bretonne". Et là, pas d'attribut de la sorcière, pas de balai, pas de chapeau pointu, même pas de chat noir. Mais cette femme qu'on reconnaît sorcière parce qu'elle a cette chevelure rousse - et on sait combien le roux était symbolique du diable. Et puis sous sa houppelande d'hermine, on aperçoit ses pieds. Mais est-ce que ce sont des poulaines, ces chaussures médiévales, ou est-ce que ce sont des pieds de bouc ? ». L'ambivalence est reine dans cette exposition aux visions tantôt cauchemardesques, tantôt enchanteresses, des visions masculines que l'exposition met en contrepoint avec une vingtaine d'œuvres d'artistes femmes d'aujourd'hui. Dans sa série « Innocente », Dalila Dalléas Bouzar, d'origine algérienne, montre des sorcières noires, nues, libérées. Sans oublier que le sous-titre « Fantasmes, savoirs, liberté » de l'exposition rend aussi un hommage discret au mouvement iranien « Femme, Vie, Liberté », un rappel que la chasse aux sorcières n'est pas totalement éradiqué dans ce monde. À lire aussi«Sorginak»: à la redécouverte des sorcières du Pays Basque
Pour souffler ses quarante bougies, le Musée de Pont-Aven en Bretagne convoque les sorcières. Elles sont au cœur d'une exposition foisonnante intitulée « Sorcières ! Fantasmes, savoirs, liberté ». Plus de 200 œuvres - peintures, sculptures, photographies et objets d'art, mais aussi extraits de littérature, de danse, de musique et de cinéma - explorent l'évolution de l'image de la sorcière au XIXe siècle : de la figure effrayante à la femme fatale, jusqu'à devenir un symbole d'indépendance, de connaissance et de résistance face à l'obscurantisme. L'exposition est à découvrir jusqu'au 16 novembre. Entourées de serpents, de chauves-souris et de chats noirs, ces sorcières aux nez crochus et chapeaux pointus, volant sur leurs balais, hantent notre imaginaire depuis le Moyen Âge. Sophie Kervran, conservatrice en chef du Musée de Pont-Aven, souhaite mettre en lumière la femme derrière cette allégorie du mal, de la mort, du vice et de la vieillesse : « Notre exposition se centre vraiment sur la vision qu'ont les artistes du XIXe siècle sur cette figure qui a connu un renversement notamment avec la parution de l'ouvrage de Jules Michelet, qui s'intitule "La Sorcière" en 1862 et qui, pour une fois, montre une sorcière jeune, une femme positive en osmose avec les éléments naturels ». « Dans la campagne, on n'est jamais savant sans être quelque part sorcier », disait George Sand, romancière éclairée et femme farouchement indépendante du XIXe siècle, évoquant ainsi les guérisseuses du village et leurs connaissances de la médecine alternative. Mais l'exposition débute bien avant : « Quand le visiteur entre dans notre exposition, il est confronté à un tableau assez inquiétant qui s'appelle "Victime" de Gustave Moreau où on voit une femme avec un poignard dans le flanc et qui nous montre nous d'un signe accusateur. Et dans une vitrine, on a mis en parallèle le "Malleus Maleficarum", le Marteau des Sorcières, qui a été écrit en 1486 par deux moines dominicains, des inquisiteurs qui est en fait un traité, un véritable best-seller qui indique comment chasser la sorcière - la chasse aux sorcières a eu lieu du 15e au 17e siècle -, comment les torturer pour leur extorquer des aveux ». On estime entre 60 000 à 90 000 personnes pendues ou brûlées pour sorcellerie, dont deux tiers de femmes - victimes de superstition, de règlement de comptes, de misogynie, rappelle la directrice de ce musée en Bretagne qui fait également un clin d'œil à son propre patrimoine : « C'est un tableau d'Edgard Maxence qui s'appelle "La légende bretonne". Et là, pas d'attribut de la sorcière, pas de balai, pas de chapeau pointu, même pas de chat noir. Mais cette femme qu'on reconnaît sorcière parce qu'elle a cette chevelure rousse - et on sait combien le roux était symbolique du diable. Et puis sous sa houppelande d'hermine, on aperçoit ses pieds. Mais est-ce que ce sont des poulaines, ces chaussures médiévales, ou est-ce que ce sont des pieds de bouc ? ». L'ambivalence est reine dans cette exposition aux visions tantôt cauchemardesques, tantôt enchanteresses, des visions masculines que l'exposition met en contrepoint avec une vingtaine d'œuvres d'artistes femmes d'aujourd'hui. Dans sa série « Innocente », Dalila Dalléas Bouzar, d'origine algérienne, montre des sorcières noires, nues, libérées. Sans oublier que le sous-titre « Fantasmes, savoirs, liberté » de l'exposition rend aussi un hommage discret au mouvement iranien « Femme, Vie, Liberté », un rappel que la chasse aux sorcières n'est pas totalement éradiqué dans ce monde. À lire aussi«Sorginak»: à la redécouverte des sorcières du Pays Basque
durée : 00:58:33 - Le Cours de l'histoire - par : Xavier Mauduit, Maïwenn Guiziou - En 1862 paraît "La Sorcière" de Jules Michelet. L'historien y propose une vision renouvelée de la sorcellerie, entre enquête historique et fiction, qui associe la sorcière à la nature et au désir féminin. Comment Michelet jette-t-il les bases du mythe contemporain de la sorcière ? - réalisation : Thomas Beau, Sam Baquiast - invités : Paule Petitier Professeure de littérature française à l'université Paris 7 - Denis Diderot.; Leïla Jarbouai Conservatrice au musée d'Orsay
durée : 00:28:53 - Le Feuilleton - "Le libre élément, la mer, doit tôt ou tard nous créer un être à sa ressemblance, un être éminemment libre, glissant, onduleux, fluide, qui coule à l'image du flot, mais en qui la mobilité merveilleuse vienne d'un miracle intérieur, tel que jusqu'ici nul être n'eut rien d'approchant."
durée : 00:28:52 - Le Feuilleton - "Le libre élément, la mer, doit tôt ou tard nous créer un être à sa ressemblance, un être éminemment libre, glissant, onduleux, fluide, qui coule à l'image du flot, mais en qui la mobilité merveilleuse vienne d'un miracle intérieur, tel que jusqu'ici nul être n'eut rien d'approchant."
durée : 00:28:43 - Le Feuilleton - "Être soi, être à soi seul un petit monde complet, grande tentation pour tous ! universelle séduction ! belle folie qui fait l'effort et tout le progrès du monde. Mais dans ces premiers essais, qu'elle semble peu justifiée ! On dirait que la méduse fut créée pour chavirer. "
durée : 00:28:55 - Le Feuilleton - "Être soi, être à soi seul un petit monde complet, grande tentation pour tous ! universelle séduction ! belle folie qui fait l'effort et tout le progrès du monde. Mais dans ces premiers essais, qu'elle semble peu justifiée ! On dirait que la méduse fut créée pour chavirer. "
durée : 00:28:53 - Le Feuilleton - " Dans ses fécondes ténèbres, la mer peut sourire elle-même des destructeurs qu'elle suscite. Sa richesse principale défie toutes les fureurs de ces êtres dévorants. Je parle du monde infini d'atomes vivants, d'animaux microscopiques, véritable abîme de vie qui fermente dans son sein."
durée : 00:29:04 - Le Feuilleton - " Dans ses fécondes ténèbres, la mer peut sourire elle-même des destructeurs qu'elle suscite. Sa richesse principale défie toutes les fureurs de ces êtres dévorants. Je parle du monde infini d'atomes vivants, d'animaux microscopiques, véritable abîme de vie qui fermente dans son sein."
durée : 00:28:59 - Le Feuilleton - " La terre, par sa grande marée et par les marées partielles, parle aux planètes ses sœurs. Répondent-elles? On doit le penser. L'attraction mutuelle doit créer à travers les cieux de sublimes dialogues"
durée : 00:28:39 - Le Feuilleton - " La terre, par sa grande marée et par les marées partielles, parle aux planètes ses sœurs. Répondent-elles? On doit le penser. L'attraction mutuelle doit créer à travers les cieux de sublimes dialogues"
durée : 00:28:58 - Le Feuilleton - "On peut voir l'Océan partout. On ne le voit pas infini, mais on le sent, on l'entend, on le devine infini, et l'impression n'en est que plus profonde."
durée : 00:29:00 - Le Feuilleton - "On peut voir l'Océan partout. On ne le voit pas infini, mais on le sent, on l'entend, on le devine infini, et l'impression n'en est que plus profonde."
durée : 00:28:39 - Le Feuilleton - " La terre, par sa grande marée et par les marées partielles, parle aux planètes ses sœurs. Répondent-elles? On doit le penser. L'attraction mutuelle doit créer à travers les cieux de sublimes dialogues"
durée : 00:28:58 - Le Feuilleton - "On peut voir l'Océan partout. On ne le voit pas infini, mais on le sent, on l'entend, on le devine infini, et l'impression n'en est que plus profonde."
durée : 00:28:59 - Le Feuilleton - " La terre, par sa grande marée et par les marées partielles, parle aux planètes ses sœurs. Répondent-elles? On doit le penser. L'attraction mutuelle doit créer à travers les cieux de sublimes dialogues"
durée : 00:29:04 - Le Feuilleton - " Dans ses fécondes ténèbres, la mer peut sourire elle-même des destructeurs qu'elle suscite. Sa richesse principale défie toutes les fureurs de ces êtres dévorants. Je parle du monde infini d'atomes vivants, d'animaux microscopiques, véritable abîme de vie qui fermente dans son sein."
durée : 00:28:55 - Le Feuilleton - "Être soi, être à soi seul un petit monde complet, grande tentation pour tous ! universelle séduction ! belle folie qui fait l'effort et tout le progrès du monde. Mais dans ces premiers essais, qu'elle semble peu justifiée ! On dirait que la méduse fut créée pour chavirer. "
durée : 00:28:53 - Le Feuilleton - "Le libre élément, la mer, doit tôt ou tard nous créer un être à sa ressemblance, un être éminemment libre, glissant, onduleux, fluide, qui coule à l'image du flot, mais en qui la mobilité merveilleuse vienne d'un miracle intérieur, tel que jusqu'ici nul être n'eut rien d'approchant."
durée : 00:28:53 - Le Feuilleton - " Dans ses fécondes ténèbres, la mer peut sourire elle-même des destructeurs qu'elle suscite. Sa richesse principale défie toutes les fureurs de ces êtres dévorants. Je parle du monde infini d'atomes vivants, d'animaux microscopiques, véritable abîme de vie qui fermente dans son sein."
durée : 00:28:43 - Le Feuilleton - "Être soi, être à soi seul un petit monde complet, grande tentation pour tous ! universelle séduction ! belle folie qui fait l'effort et tout le progrès du monde. Mais dans ces premiers essais, qu'elle semble peu justifiée ! On dirait que la méduse fut créée pour chavirer. "
durée : 00:28:52 - Le Feuilleton - "Le libre élément, la mer, doit tôt ou tard nous créer un être à sa ressemblance, un être éminemment libre, glissant, onduleux, fluide, qui coule à l'image du flot, mais en qui la mobilité merveilleuse vienne d'un miracle intérieur, tel que jusqu'ici nul être n'eut rien d'approchant."
durée : 00:29:00 - Le Feuilleton - "On peut voir l'Océan partout. On ne le voit pas infini, mais on le sent, on l'entend, on le devine infini, et l'impression n'en est que plus profonde."
Qui étaient vraiment les personnes accusées de sorcellerie pendant les "chasses aux sorcières" du 15ᵉ au 17ᵉ siècle ? Dans cet épisode, Michelle Zancarini-Fournel, professeure émérite d'histoire des femmes et du genre à l'université Claude-Bernard-Lyon-1, retrace l'histoire des sorcières et des sorciers, revenant sur le réel historique et sur la construction du mythe de la sorcière. Elle revient sur l'usage contemporain de cette figure dans les mouvements féministes et analyse la manière dont elle est devenue un symbole de puissance.--Lire la transcription écrite de l'épisode.--
Tout un Art ! est une série inédite à l'occasion de la Journée mondiale de la Baleine, le 19 février.Pendant longtemps, les baleines ont été représentées comme des animaux dangereux, perfides.Mais dans la 2e moitié du 19e siècle le discours change. Et les voix de deux Jules célèbres s'élèvent pour s'insurger contre la violence des hommes, qui pillent les océans : Jules Michelet dans La Mer et Jules Verne dans Vingt mille lieues sous les mers.Dans ce roman de 1870, Jules Verne le visionnaire nous plonge dans les profondeurs abyssales à bord du sous-marin Nautilus. Le premier sous-marin tout électrique, le Gymnote, sera inventé en 1888.Jules Verne, auteur de science-fiction ? Oui mais pas que… C'est d'abord de la science. Ainsi, l'auteur utilise un vocabulaire riche et précis pour parler de la faune et de la flore marines. Un vrai manuel de SVT ! Et pour cause : l'éditeur de Jules Verne, Hetzel, veut que ses romans soient pédagogiques. Ensemble ils inventent la littérature de vulgarisation scientifique.Si Jules Verne est en avance sur son temps sur le plan technologique, il l'est aussi sur le plan des idées, notamment écologiques. Quand le Nautilus croise un groupe de baleines, les instincts du chasseur canadien Ned Land se réveillent et il irait bien les titiller du harpon. Mais le capitaine Némo l'en empêche : on ne doit pêcher que pour se nourrir, au risque de faire disparaître les animaux marins. Si Jules Verne fait la distinction entre le bon et le mauvais pêcheur, il ne met pas pour autant les animaux sur un pied ou plutôt une nageoire d'égalité. Lorsqu'un combat s'engage entre des baleines et des cachalots, l'équipage du Nautilus défend les baleines et tue les cachalots considérés comme des animaux cruels.On ne compte plus les adaptations de Vingt mille lieues sous les mers. Deux exemples marquants. En 1907, Méliès, à la naissance du cinéma, réalise un film muet bourré d'effets spéciaux. En 2015, Christian Hecq et Valérie Lesort accomplissent la prouesse de faire apparaître les abysses sur une scène théâtrale, celle de la Comédie-Française, et utilisent … des marionnettes comme créatures marines ! ______ La série "Tout un Art !" 12x10') raconte le Vivant dans la (pop) culture, l'Art et l'Histoire, au-delà des aspects biologiques et comportementaux. Et aussi de connecter deux mondes qui se nourrissent l'un l'autre. _______Cette émission a été conçue et préparée par deux grands curieux. Sylvia Roustant est professeure, agrégée de lettres et créatrice du site Le secret derrière le tableau.Marc Mortelmans est créateur de podcasts, conférencier et auteur d'En finir avec les idées fausses sur le monde Vivant (Éditions de l'atelier 2024) et de Nomen, l'origine des noms des espèces (Ulmer 2024). contact@baleinesousgravillon.com.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
C'est dans cette période de mort, de noirceur et d'étouffement, dans cette époque qui sera bientôt écrasée sous le joug féodal et battue sans relâche par les fourches d'un christianisme combattant tout ce qui lui résiste, que la sorcière apparaît, incarnant la résistance et le refuge. Cet article La sorcière (de Jules Michelet) est apparu en premier sur Aldor (le blog).
Qu’est-ce qu’une discrimination? Comment les repérer? Comment les prévenir aussi? Des figures se sont-elles levées pour dire « stop! » aux discriminations? Ce sont autant de questions que se posent les élèves de 5ème B du collège Jules Michelet de Tours. Aidés de leurs professeures Mme Robin et Mme Coudreau, les élèves de la classe réalisent depuis […] L'article Atelier radio – Collège Michelet: combattre les discriminations est apparu en premier sur Radio Campus Tours - 99.5 FM.
durée : 03:35:02 - Les Nuits de France Culture - par : Philippe Garbit - Pascale Werner et ses invités interrogent la vie et l'œuvre de l'historien français Jules Michelet (1798-1874), dans un numéro de "Hôtel des grands hommes" diffusé en 1998 sur France Culture. - réalisation : Virginie Mourthé - invités : Daniel Bensaïd; Jeanne Favret-Saada; Blandine Kriegel Philosophe, professeure des Universités; Paul Viallaneix Universitaire, docteur ès Lettres; Olivier Remaud Philosophe et directeur d'études à l'École des hautes études en sciences sociales (EHESS); Jacques Le Goff Historien médiéviste, producteur à France Culture
A Tragédia de Belladonna é um filme de animação japonesa do gênero drama erótico, realizado e escrito por Eiichi Yamamoto, baseado na obra La Sorcière do autor francês Jules Michelet. É o terceiro e último filme da trilogia Animerama, voltada para adultos da Mushi Production, seguindo Mil e Uma Noites (1969) e Cleopatra (1970). Embora seu lançamento inicial tenha sido um fracasso comercial e tenha levado o estúdio à falência, o filme se tornou um cult ao longo dos anos. O filme é notável por suas imagens eróticas, religiosas, violentas e psicodélicas, abordando temas como misoginia, opressão feudal, depravação moral, rebelião e caça às bruxas. Leia mais aqui
El programa se centró en la figura del historiador Jules Michelet y su análisis de Napoleón Bonaparte, comparándolo con otros líderes históricos como Abraham Lincoln, Augusto, Pedro el Grande y Alejandro Magno. Se discutió cómo estos líderes, a menudo venerados por sus logros, también causaron grandes desastres y sufrimiento. Se abordaron las similitudes con líderes contemporáneos como Putin y Xi Jinping, destacando las consecuencias negativas de sus acciones. El presentador concluyó enfatizando la importancia de vivir en periodos sin grandes conflictos y recomendó la lectura del libro de Michelet. Para acceder al programa sin interrupción de comerciales, suscríbete a Patreon: https://www.patreon.com/elvillegas DEBUT & DESPEDIDA (2024) https://elvillegas.cl/producto/debut-despedida/ MOMENTOS MUSICALES EN YO MENOR (2023) https://elvillegas.cl/producto/momentos-musicales/ REVOLUCIÓN (2023) https://www.elvillegas.cl/producto/revolucion TSUNAMI (2016) https://www.elvillegas.cl/producto/tsunami LA TORRE DE PAPEL (2022) https://www.elvillegas.cl/producto/la-torre-de-papel ENVEJEZCA O MUÉRASE (2022) https://www.elvillegas.cl/producto/envejezca/ INSURRECCIÓN (2020) Chile https://www.elvillegas.cl/producto/insurreccion/ Internacional por Amazon: https://www.amazon.com/dp/B09WZ29DTQ JULIO CÉSAR PARA JÓVENES Y NO TANTO (2011) https://elvillegas.cl/producto/julio-cesar-para-jovenes-y-no-tanto/ TAMBIÉN APÓYANOS EN FLOW: https://www.flow.cl/app/web/pagarBtnPago.php?token=0yq6qal Grandes Invitados en Amazon: https://www.amazon.com/dp/B09X1LN5GH Encuentra a El Villegas en: Web: http://www.elvillegas.cl Facebook: https://www.facebook.com/elvillegaschile Twitter: https://www.twitter.com/elvillegaschile Soundcloud: https://www.soundcloud.com/elvillegaspodcast Spotify: https://open.spotify.com/show/7zQ3np197HvCmLF95wx99K Instagram: https://www.instagram.com/elvillegaschile
durée : 00:11:53 - Les Nuits de France Culture - par : Albane Penaranda - Cet épisode de l'émission "Coda", "Les fiançailles de Satan", diffusé pour la première fois en 1995, entremêle des lectures du sabbat d'après "La Sorcière" de Jules Michelet et "Les Batailles nocturnes" de Carlo Ginzburg, avec des musiques de Franz Liszt, Charles Ives et Philippe Hersant.
Dans son récit, Stéphane Bern nous raconte la véritable histoire de Jules Michelet, le père du « roman national ».
Stéphane Bern raconte un enfant de la Révolution française qui l'a racontée en 7 volumes, dans une oeuvre qui a fait date, au milieu de beaucoup d'autres, et de son Histoire de France notamment. Ou la véritable histoire de Jules Michelet, le père du « roman national ». Qu'est-ce qu'un historien, selon Jules Michelet ? En quoi l'homme a-t-il renouvelé la discipline historique ?Qu'est-ce que le roman national ?Pour en parler, Stéphane Bern reçoit Paule Petitier, professeure de littérature du 19e siècle à l'Université Paris-Cité, spécialiste de l'œuvre de Jules Michelet, et auteure de « Jules Michelet : l'homme histoire » (Éditions Grasset) et « La pensée sorcière, Jules Michelet, 1862 » (Éditions du CNRS).
durée : 00:34:14 - Les Nuits de France Culture - par : Albane Penaranda - Théoricien de la littérature et écrivain, Roland Barthes commente des extraits de "La Sorcière" (1862), de Jules Michelet, lus par le comédien Alain Cuny. Troisième et dernière partie de l'émission "La liberté coupable", diffusée sur France Culture en février 1964. - invités : Roland Barthes Ecrivain et critique littéraire français
durée : 00:34:36 - Les Nuits de France Culture - par : Albane Penaranda - Publié en 1862, "La sorcière" de Jules Michelet réinvente le récit historique autour de cette figure emblématique. Dans cette deuxième partie de "La liberté coupable" diffusé en 1964, Roland Barthes commente le passage de la figure de la femme pauvre guérisseuse à celle de sorcière puissante. - invités : Roland Barthes Ecrivain et critique littéraire français; Alain Cuny Acteur français
durée : 00:08:55 - Les Nuits de France Culture - par : Albane Penaranda - Le 8 février 1964, Roland Barthes, dans "La liberté coupable", présente l'essai de l'historien Jules Michelet, "La sorcière". Publié en 1862, l'ouvrage donne à lire une réinvention du récit historique autour de cette figure emblématique qu'est la sorcière. - invités : Roland Barthes Ecrivain et critique littéraire français; Alain Cuny Acteur français
Accompagnés par leurs enseignantes (Mme Joueidi, Mme Frapier, Mme Coudreau et Mme Robin) les élèves de 5ème C et ULIS du collège Jules Michelet de Tours reprennent le micro cette année. Comme le meilleur moyen de saisir les enjeux d’un média, est encore d’endosser le rôle de chroniqueur, de journaliste ou de rédacteur, les élèves […] L'article [L'école du micro parlant] – Ateliers radio – Collège Jules Michelet est apparu en premier sur Radio Campus Tours - 99.5 FM.
durée : 01:00:38 - Le 13/14 - par : Bruno Duvic - Nous recevons aujourd'hui Virginie Salmen, cofondatrice et directrice de l'association « Viens voir mon taf » et Ratiba Righi, professeure de technologie de 3ème et référente « Découverte des métiers » au collège Jules Michelet de Vénissieux dans le Rhône.
durée : 03:35:00 - Les Nuits de France Culture - par : Philippe Garbit - Pascale Werner et ses invités interrogent la vie et l'œuvre de l'historien français Jules Michelet (1798-1874), dans un numéro de "Hôtel des grands hommes" diffusé en 1998 sur France Culture. - invités : Daniel Bensaïd; Jeanne Favret-Saada; Blandine Kriegel Philosophe, professeure des Universités; Paul Viallaneix Universitaire, docteur ès Lettres; Olivier Remaud Philosophe et directeur d'études à l'École des hautes études en sciences sociales (EHESS); Jacques Le Goff Historien médiéviste, producteur à France Culture
Stéphane Bern raconte une - courte - période de l'Histoire de France qui, pour Jules Michelet, valait 'un siècle', les années de la Régence (1715-1723) instaurée à la mort de Louis XIV à cause du trop jeune âge de son héritier désigné, Louis XV, qui ont laissé le pouvoir, durant 8 ans, à Philippe d'Orléans. Ou la véritable histoire de la Régence à Paris, l'aube des Lumières… Quel bilan tirer de cette période de notre Histoire ? Qui était véritablement le Régent ? Pourquoi le pouvoir a-t-il quitté Versailles pour s'installer à Paris ? Pour en parler, Stéphane Bern reçoit José de Los Llanos, commissaire, avec Ulysse Jardat, de l'exposition 'La Régence à Paris (1715-1723). L'aube des Lumières' présentée au Musée Carnavalet de Paris, jusqu'au 25 février 2024.
Stéphane Bern raconte une - courte - période de l'Histoire de France qui, pour Jules Michelet, valait 'un siècle', les années de la Régence (1715-1723) instaurée à la mort de Louis XIV à cause du trop jeune âge de son héritier désigné, Louis XV, qui ont laissé le pouvoir, durant 8 ans, à Philippe d'Orléans. Ou la véritable histoire de la Régence à Paris, l'aube des Lumières… Quel bilan tirer de cette période de notre Histoire ? Qui était véritablement le Régent ? Pourquoi le pouvoir a-t-il quitté Versailles pour s'installer à Paris ? Pour en parler, Stéphane Bern reçoit José de Los Llanos, commissaire, avec Ulysse Jardat, de l'exposition 'La Régence à Paris (1715-1723). L'aube des Lumières' présentée au Musée Carnavalet de Paris, jusqu'au 25 février 2024.
durée : 00:34:14 - Les Nuits de France Culture - par : Albane Penaranda - Théoricien de la littérature et écrivain, Roland Barthes commente des extraits de "La Sorcière" (1862), de Jules Michelet, lus par le comédien Alain Cuny. Troisième et dernière partie de l'émission "La liberté coupable", diffusée sur France Culture en février 1964. - invités : Roland Barthes Ecrivain et critique littéraire français
durée : 00:59:49 - Les Nuits de France Culture - par : Albane Penaranda - Les grandes heures de la sorcellerie 12/25 - - Le procès de Denise Prudhon, en l'année 1607 (1ère diffusion : 23/04/1974) Par Catherine Bourdet - Avec Emmanuel Le Roy Ladurie (historien), Gaston Ferdière (poète), Armand Danet (chercheur et traducteur) et Jean Vartier (journaliste et historien) - Interprétations Marcelle Ranson, Agathe Natanson, Rachel Salik, Maurice Bourbon, Pascal Mazotti et Hélène Dieudonné - Réalisation Henri Soubeyran Coda - Les fiançailles de Satan, 5 (1ère diffusion : 11/02/1995) Par Bertrand Vacher - Interprétations Laurent Valero et Ariane Dubillard de textes de Jules Michelet et Carlo Ginzburg - Réalisation Janine Chollet
durée : 00:11:53 - Les Nuits de France Culture - par : Albane Penaranda - Cet épisode de Coda - Les fiançailles de Satan, diffusé pour la première fois en 1995, entremêle des lectures du sabbat d'après "La Sorcière" de Jules Michelet et des "Batailles nocturnes" de Carlo Ginzburg, avec des musiques de Franz Liszt, Charles Ives et Philippe Hersant.