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Revue de presse Afrique
À la Une: la presse marocaine en colère

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Sep 2, 2025 4:37


Depuis ces derniers jours, tribunes, éditoriaux et autres chroniques au vitriol se succèdent dans les colonnes des journaux au Maroc, avec comme cible une série d'articles publiés récemment par le quotidien français Le Monde. Au total, 6 articles, 6 pleines pages sur le souverain chérifien. Une série intitulée « l'énigme Mohammed VI », avec 6 épisodes donc. On peut citer quelques titres : « au Maroc, une atmosphère de fin de règne pour Mohammed VI » ; « Mohammed VI, le monarque des réformes inachevées » ; « Mohammed VI, roi des grandes manœuvres diplomatiques », ou encore, « Mohammed VI, le makhzen et l'art des secrets de palais ». Le Monde présente ainsi sa série : « Vingt-six ans après son arrivée au pouvoir, le souverain marocain demeure un personnage complexe, dont le rapport au pouvoir ne cesse d'interroger. Alors que la question de sa succession commence à se poser, nous retraçons son parcours ». « Ignominie journalistique… » La presse marocaine a donc très vite réagi. Dès le lendemain de la parution du premier article du Monde, le quotidien L'Opinion faisait grincer sa plume : « la vilénie qui sous-tend la trame malicieusement tissée de cet article mensonger est d'une bassesse inégalée et franchement étonnante de par sa médiocrité. Si le méfait était l'œuvre d'un vulgaire tabloïd […], on ne s'en serait guère étonné et même pas offusqué. Mais que cette ignominie journalistique émane d'un journal aussi expérimenté et prestigieux que Le Monde ne peut que décevoir ». Quelques jours plus tard, le site d'information Hespress, l'un des plus lus dans le royaume, dégaine à son tour : « les Marocains n'avaient pas besoin d'une nouvelle preuve que Le Monde a perdu ce qui lui restait de crédibilité, s'exclame-t-il. Autrefois respecté et considéré comme un média d'élite, le mythe du journalisme français est tombé très bas, devenu une machine à salir, un papier de basse besogne désolant. Ces articles consacrés au Maroc et à son roi sont publiés sous forme d'une pseudo "enquête journalistique" comme s'il s'agissait d'une découverte scientifique, alors qu'en réalité ce n'est rien d'autre qu'un pamphlet médiocre, réalisé dans un esprit de rancune et de règlement de comptes ». Un « deal médiatico-politique » ? le360, autre site d'information marocain, enfonce le clou, avec ce titre : « Le Monde à l'envers. […] Au lieu d'éclairer, dénonce-t-il, le journal cabotine. L'enquête prend la forme d'un miroir convexe où défilent clichés orientalistes et colportage de cancans. La fécondité créatrice de la fiction se mue en stérilité journalistique, incapable de produire autre chose que des reflets biaisés orientés vers le sensationnel. Le journal ne décrit pas le Royaume : il monte son propre spectacle ». Et le360 de dénoncer « un choix éditorial qui ressemble fort à un deal médiatico-politique. Certaines voix, à Paris comme à Alger, chercheraient-elles à renouer le fil ? Le quotidien ajuste sa focale et joue sa partition. […] Lorsqu'un organe de presse travestit sa mission et se met au service d'influences étrangères, peut-on encore parler de média indépendant ? ». Et puis le monde politique marocain a également réagi… à l'unisson. Même l'opposition a exprimé son indignation. Exemple, cité par le site Yabiladi : « le journal Bayane Al Yaoum du PPS, le Parti du progrès et du socialisme, a estimé que la série d'articles du Monde "ne relevait pas du cadre de la pratique journalistique professionnelle ou des différences légitimes d'approche, mais plutôt d'une campagne systématique visant le Maroc, s'appuyant sur des rumeurs et de la désinformation" ». L'énigme Mohammed VI… Levée de boucliers donc de la presse et du monde politique. En revanche, aucune réaction officielle. C'est ce que souligne Afrik.com : « fait remarquable, le palais royal maintient un silence total. Aucun communiqué, aucune réaction formelle émanant directement de l'institution monarchique. Cette stratégie du mutisme contraste avec l'agitation médiatique orchestrée en sous-main ». Au final, analyse Afrik.com, « Mohammed VI reste effectivement une "énigme", mais peut-être pas celle que décrit Le Monde. L'énigme n'est pas tant dans sa santé fragile ou ses absences répétées que dans sa capacité à maintenir un système monarchique absolutiste au XXIe siècle, à quelques kilomètres de l'Europe démocratique ». Et Afrik.com de s'interroger : « Comment concilier l'image d'un roi moderne, amateur de jet-ski et de sports mécaniques, avec celle du Commandeur des croyants, héritier d'une tradition séculaire ? Comment gérer la transition vers son fils dans un contexte régional instable ? Comment maintenir l'équilibre entre ouverture économique et fermeture politique ? Comment gérer une alliance avec Israël, premier fournisseur d'armement du Royaume, alors que la population soutient massivement Gaza ? ».

Les 80'' de Nicolas Demorand
À voir sur Netflix : le documentaire de Spike Lee, vingt ans après l'ouragan Katrina

Les 80'' de Nicolas Demorand

Play Episode Listen Later Sep 2, 2025 1:52


durée : 00:01:52 - Les 80'' - par : Nicolas Demorand - L'ouragan Katrina dévastait il y a tout juste vingt ans la Nouvelle-Orléans, aux États-Unis. Le cinéaste Spike Lee consacre à cette catastrophe un nouveau documentaire en trois volets, excellent, digne et terrifiant. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.

Revue de presse Afrique
À la Une: la presse marocaine en colère

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Sep 2, 2025 4:37


Depuis ces derniers jours, tribunes, éditoriaux et autres chroniques au vitriol se succèdent dans les colonnes des journaux au Maroc, avec comme cible une série d'articles publiés récemment par le quotidien français Le Monde. Au total, 6 articles, 6 pleines pages sur le souverain chérifien. Une série intitulée « l'énigme Mohammed VI », avec 6 épisodes donc. On peut citer quelques titres : « au Maroc, une atmosphère de fin de règne pour Mohammed VI » ; « Mohammed VI, le monarque des réformes inachevées » ; « Mohammed VI, roi des grandes manœuvres diplomatiques », ou encore, « Mohammed VI, le makhzen et l'art des secrets de palais ». Le Monde présente ainsi sa série : « Vingt-six ans après son arrivée au pouvoir, le souverain marocain demeure un personnage complexe, dont le rapport au pouvoir ne cesse d'interroger. Alors que la question de sa succession commence à se poser, nous retraçons son parcours ». « Ignominie journalistique… » La presse marocaine a donc très vite réagi. Dès le lendemain de la parution du premier article du Monde, le quotidien L'Opinion faisait grincer sa plume : « la vilénie qui sous-tend la trame malicieusement tissée de cet article mensonger est d'une bassesse inégalée et franchement étonnante de par sa médiocrité. Si le méfait était l'œuvre d'un vulgaire tabloïd […], on ne s'en serait guère étonné et même pas offusqué. Mais que cette ignominie journalistique émane d'un journal aussi expérimenté et prestigieux que Le Monde ne peut que décevoir ». Quelques jours plus tard, le site d'information Hespress, l'un des plus lus dans le royaume, dégaine à son tour : « les Marocains n'avaient pas besoin d'une nouvelle preuve que Le Monde a perdu ce qui lui restait de crédibilité, s'exclame-t-il. Autrefois respecté et considéré comme un média d'élite, le mythe du journalisme français est tombé très bas, devenu une machine à salir, un papier de basse besogne désolant. Ces articles consacrés au Maroc et à son roi sont publiés sous forme d'une pseudo "enquête journalistique" comme s'il s'agissait d'une découverte scientifique, alors qu'en réalité ce n'est rien d'autre qu'un pamphlet médiocre, réalisé dans un esprit de rancune et de règlement de comptes ». Un « deal médiatico-politique » ? le360, autre site d'information marocain, enfonce le clou, avec ce titre : « Le Monde à l'envers. […] Au lieu d'éclairer, dénonce-t-il, le journal cabotine. L'enquête prend la forme d'un miroir convexe où défilent clichés orientalistes et colportage de cancans. La fécondité créatrice de la fiction se mue en stérilité journalistique, incapable de produire autre chose que des reflets biaisés orientés vers le sensationnel. Le journal ne décrit pas le Royaume : il monte son propre spectacle ». Et le360 de dénoncer « un choix éditorial qui ressemble fort à un deal médiatico-politique. Certaines voix, à Paris comme à Alger, chercheraient-elles à renouer le fil ? Le quotidien ajuste sa focale et joue sa partition. […] Lorsqu'un organe de presse travestit sa mission et se met au service d'influences étrangères, peut-on encore parler de média indépendant ? ». Et puis le monde politique marocain a également réagi… à l'unisson. Même l'opposition a exprimé son indignation. Exemple, cité par le site Yabiladi : « le journal Bayane Al Yaoum du PPS, le Parti du progrès et du socialisme, a estimé que la série d'articles du Monde "ne relevait pas du cadre de la pratique journalistique professionnelle ou des différences légitimes d'approche, mais plutôt d'une campagne systématique visant le Maroc, s'appuyant sur des rumeurs et de la désinformation" ». L'énigme Mohammed VI… Levée de boucliers donc de la presse et du monde politique. En revanche, aucune réaction officielle. C'est ce que souligne Afrik.com : « fait remarquable, le palais royal maintient un silence total. Aucun communiqué, aucune réaction formelle émanant directement de l'institution monarchique. Cette stratégie du mutisme contraste avec l'agitation médiatique orchestrée en sous-main ». Au final, analyse Afrik.com, « Mohammed VI reste effectivement une "énigme", mais peut-être pas celle que décrit Le Monde. L'énigme n'est pas tant dans sa santé fragile ou ses absences répétées que dans sa capacité à maintenir un système monarchique absolutiste au XXIe siècle, à quelques kilomètres de l'Europe démocratique ». Et Afrik.com de s'interroger : « Comment concilier l'image d'un roi moderne, amateur de jet-ski et de sports mécaniques, avec celle du Commandeur des croyants, héritier d'une tradition séculaire ? Comment gérer la transition vers son fils dans un contexte régional instable ? Comment maintenir l'équilibre entre ouverture économique et fermeture politique ? Comment gérer une alliance avec Israël, premier fournisseur d'armement du Royaume, alors que la population soutient massivement Gaza ? ».

Un jour dans le monde
Vingt ans après Katrina, la Nouvelle-Orléans reprend des couleurs

Un jour dans le monde

Play Episode Listen Later Sep 1, 2025 5:12


durée : 00:05:12 - La BO du monde - Passé le traumatisme de l'ouragan, qui a laissé derrière lui quelque 1800 morts et des dégâts colossaux, la scène musicale de la Nouvelle Orléans a démontré sa résilience et brille à nouveau vingt ans plus tard. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.

Dans Le Noir | Creepypasta
J'ai trouvé la victime idéale

Dans Le Noir | Creepypasta

Play Episode Listen Later Sep 1, 2025 4:37


Histoire postée sur le shortscarystories il y a quelques jours par l'utilisateur u/Accomplished_Low7889 Voici son histoire : Élevée dans une ferme. Vingt-trois ans. Fine. Une posture défensive et une voix douce (manque de confiance en elle).Assise dans un bar miteux à 20h un mercredi soir. Physiquement, elle ressemblait beaucoup à la dernière.Elle était parfaite.Après quelques banalités et quatre bières, sa voix devient plus douce. Je sens la tension sexuelle monter, alors je passe à l'offensive : je me penche vers elle et laisse ma main frôler son genou, puis son épaule.J'attends une réaction, et elle arrive sous la forme d'un regard timide.Source : https://www.reddit.com/r/shortscarystories/comments/1l8b2y3/i_found_the_perfect_victim/Pour m'envoyer vos histoires danslenoirpdcst@gmail.comPour participer à cette émission horrifique, écrivez à Dans Le Noir sur les réseaux sociaux, j'accepte tout le monde !Mon Instagram HorrifiquePATREONLE seul podcast qui fait peur !Armez-vous de votre casque ou de vos écouteurs !Podcast Horreur, Podcast Surnaturel, Podcast Paranormal & Podcast Creepypasta mais surtout un podcast qui fait peur !Bonne semaine horrifique à tous ! Hébergé par Audion. Visitez https://www.audion.fm/fr/privacy-policy pour plus d'informations.

QUITTE LE BOOMER DREAM
QLBD ACTU #23 : FIN DE CHANTIER, TAXE FONCIERE ET CRYPTOS

QUITTE LE BOOMER DREAM

Play Episode Listen Later Sep 1, 2025 30:57


Vingt-troisième épisode du nouveau format de nos actualités hebdos !FIN DE CHANTIER, TAXE FONCIERE ET CRYPTOSOn a lancé nos accompagnements en investissement, si tu souhaites être accompagné pour quitter ton job et faire du cash RESERVE TON APPEL GRATUIT AVEC MOI :⁠⁠⁠https://calendly.com/quitteleboomerdream/30min⁠⁠⁠TU PEUX NOUS RETROUVER SUR INSTAGRAM @QUITTELEBOOMERDREAM OU SUR @LAFLOUZERIE⁠⁠⁠https://linktr.ee/quitteleboomerdream⁠⁠⁠Grace au podcast, vous bénéficiez de 10% à vie sur votre contrat d'assurance par notre code : QBD10N'hésitez pas à aller faire vos devis en quelques clics ici :⁠⁠⁠⁠⁠https://keyni.eu/index.php/keyni-demande-de-souscription/⁠⁠⁠Si l'épisode t'a plu, n'hésites pas à t'abonner pour rester informé de la sortie des prochains épisodes et à laisser une note de 5 étoiles.

Débat du jour
Sommes-nous prêts à affronter les futures crises climatiques ?

Débat du jour

Play Episode Listen Later Aug 28, 2025 29:30


Il y a vingt ans, l'ouragan Katrina touchait terre et s'apprêtait à ravager la Nouvelle-Orléans aux États-Unis, provoquant la mort de plus de 1 800 personnes et causant des dégâts considérables. Vingt ans après, qu'est-ce qui a changé dans la préparation aux catastrophes climatiques ? Les évènements extrêmes se multiplient, l'été l'a à nouveau démontré avec des canicules record et des incendies intenses. Les prochaines crises climatiques sont-elles inéluctables ? Quelles sont les priorités pour mieux y faire face ? Pour en débattre :  François Gemenne, spécialiste de la gouvernance du climat et des migrations, directeur de l'Observatoire Hugo à l'université de Liège, professeur à HEC Paris et co-auteur du 6e rapport du Giec Maud Lelièvre, spécialiste des questions de transition écologique, auteure du livre Faire face à la canicule : adapter les villes aux enjeux climatiques (Éditions Desclée de Brouwer, mai 2024) et co-auteure du rapport L'habitat et le logement face aux défis sociaux, territoriaux et écologiques Jean-Pascal van Ypersele, climatologue, professeur à l'Université catholique de Louvain et ancien vice-président du Giec À lire aussiVingt ans après Katrina, Donald Trump rend les États-Unis «moins préparés qu'en 2005» aux ouragans

Débat du jour
Sommes-nous prêts à affronter les futures crises climatiques ?

Débat du jour

Play Episode Listen Later Aug 28, 2025 29:30


Il y a vingt ans, l'ouragan Katrina touchait terre et s'apprêtait à ravager la Nouvelle-Orléans aux États-Unis, provoquant la mort de plus de 1 800 personnes et causant des dégâts considérables. Vingt ans après, qu'est-ce qui a changé dans la préparation aux catastrophes climatiques ? Les évènements extrêmes se multiplient, l'été l'a à nouveau démontré avec des canicules record et des incendies intenses. Les prochaines crises climatiques sont-elles inéluctables ? Quelles sont les priorités pour mieux y faire face ? Pour en débattre :  François Gemenne, spécialiste de la gouvernance du climat et des migrations, directeur de l'Observatoire Hugo à l'université de Liège, professeur à HEC Paris et co-auteur du 6e rapport du Giec Maud Lelièvre, spécialiste des questions de transition écologique, auteure du livre Faire face à la canicule : adapter les villes aux enjeux climatiques (Éditions Desclée de Brouwer, mai 2024) et co-auteure du rapport L'habitat et le logement face aux défis sociaux, territoriaux et écologiques Jean-Pascal van Ypersele, climatologue, professeur à l'Université catholique de Louvain et ancien vice-président du Giec À lire aussiVingt ans après Katrina, Donald Trump rend les États-Unis «moins préparés qu'en 2005» aux ouragans

Vertigo - La 1ere
Karine Silla "Vingt ans"

Vertigo - La 1ere

Play Episode Listen Later Aug 28, 2025 55:48


Vertigo - La 1ere
Lʹinvitée : Karine Silla "Vingt ans"

Vertigo - La 1ere

Play Episode Listen Later Aug 28, 2025 19:22


Dans " Vingt ans ", Karine Silla plonge dans un fait divers aux échos puissants avec sa propre expérience amoureuse qui aurait pu, elle aussi, tourner au drame. Ce roman est lʹoccasion dʹune immersion dans la vie des femmes en prison, en même temps que dʹune exploration des mécanismes de lʹemprise amoureuse. "Vingt ans" aux Editions de lʹObservatoire Karine Silla est lʹinvitée dʹAnne Laure Gannac

La Story Nostalgie
When Laurent Voulzy Met Paul McCartney (Episode 2)

La Story Nostalgie

Play Episode Listen Later Aug 28, 2025 7:01


Ca nous a sauté aux oreilles dès son premier tube, en 1977 : Laurent Voulzy est un fan des Beatles. Mais pas un « fan » comme on dit vite fait, non. Lui, c'est du sérieux. Les Beatles, il les a écoutés à s'en user les pavillons. À l'âge de douze ans, il a appris la guitare uniquement pour jouer leurs chansons.Et justement, un après-midi de 1978, son téléphone sonne. Voulzy décroche.— Laurent, it's Paul here.Laurent pense à une blague, un pote qui imite McCartney. Ça doit être ça. Sauf que non. C'est bien Lui au bout du fil, qui a entendu Rockollection, et qui a adoré. Il lui dit même avoir retrouvé dans cette chanson française, l'énergie et la mélancolie des débuts des Beatles. Laurent est sous le choc. Imaginez : vous avez grandi en imitant vos idoles, et un jour, c'est l'une d'elles qui vous appelle pour dire qu'elle aime ce que vous faites.Les deux hommes se rencontrent. Paul, en gentleman, demande : Tu veux qu'on joue quelque chose ? Voulzy, paralysé, n'ose pas sortir sa guitare. Il se contente d'écouter, de parler musique, de boire chaque mot comme un gosse. Il dira : Je ne pouvais pas jouer devant Paul. Moi, je suis son fan, pas son confrère.Hey Laurent, ça va ?Laurent sort du vieux rêve qu'il avait fait à la sortie de Rockollection, s'imaginant fraterniser avec McCartney. Nous sommes dix ans plus tard, et il est dans les coulisses d'un studio télé, face à Michel Drucker. Oui, Laurent Voulzy est assis face à la porte fermée d'une loge sur laquelle il est écrit Paul McCartney, avec un poster et un feutre en main. Devinant qu'il a l'air d'un gamin, lui la désormais star française aux multiples tubes, il dit d'emblée à l'animateur : J'attendrai le temps qu'il faut. T'imagine pas ce qu'il représente pour moi.Attends, dit Drucker, je vais lui dire qui tu es.Drucker entre la loge de McCartney qui a accepté de venir chanter pour le Téléthon, son dernier tube en date, qui faisait lui aussi référence, comme la chanson de Voulzy, à cette période qu'il trouve déjà très lointaine. Vingt ans ! Et aussi sept ans après la mort brutale de son ami John, Paul n'est pas encore débarrassé de sa peur du public. Il n'y en aura d'ailleurs pas, à sa demande, sur le plateau. Paul, le gars qui attend devant ta porte, c'est un chanteur très célèbre ici, et un excellent guitariste. Il a un son ! Tu n'imagines pas à quel point tu comptes pour lui.McCartney fait un signe de la main signifiant OK, OK, il n'en est pas à sa première star qui est fan de lui. Michel appelle Laurent qui entre. McCartney vient vers lui et lui serre la main sans que Voulzy n'arrive pas à sortir un mot car, comme il le dira, c'était comme si l'ex-Beatle venait de tomber d'un poster.

QUITTE LE BOOMER DREAM
QLBD ACTU #22 : FUITE, TAXATION ET CONCURRENCE DANS LES BUREAUX

QUITTE LE BOOMER DREAM

Play Episode Listen Later Aug 25, 2025 36:15


Vingt-deuxième épisode du nouveau format de nos actualités hebdos !FUITE, TAXATION ET CONCURRENCE DANS LES BUREAUXOn a lancé nos accompagnements en investissement, si tu souhaites être accompagné pour quitter ton job et faire du cash RESERVE TON APPEL GRATUIT AVEC MOI :⁠⁠https://calendly.com/quitteleboomerdream/30min⁠⁠TU PEUX NOUS RETROUVER SUR INSTAGRAM @QUITTELEBOOMERDREAM OU SUR @LAFLOUZERIE⁠⁠https://linktr.ee/quitteleboomerdream⁠⁠Grace au podcast, vous bénéficiez de 10% à vie sur votre contrat d'assurance par notre code : QBD10N'hésitez pas à aller faire vos devis en quelques clics ici :⁠⁠⁠⁠https://keyni.eu/index.php/keyni-demande-de-souscription/⁠⁠Si l'épisode t'a plu, n'hésites pas à t'abonner pour rester informé de la sortie des prochains épisodes et à laisser une note de 5 étoiles.

La Traque
Mikhaïl Popkov, le pire tueur en série de Russie : vingt ans d'enquête (3/4)

La Traque

Play Episode Listen Later Aug 21, 2025 20:36


Attention, dans cet épisode, nous allons parler de scènes violentes qui pourraient heurter la sensibilité des plus jeunes. Policier le jour, monstre la nuit, Mikhaïl Popkov marque l'histoire de la Russie de la pire des manières. Arpentant les rues d'Angarsk dans sa voiture de service, Mikhaïl Popkov choisit ses victimes et les tue méthodiquement. Après 20 ans d'impunité il reconnait le meurtre de 87 femmes, de tout âges, de partout, unies par un seul point commun : il les considère comme des « femmes de mauvaise vie ». Mais comment a-t-il pu échapper à la justice pendant près de deux décennies ? Plongez dans l'histoire horrifiante de celui que l'on surnomme le Loup-garou de Sibérie. Une police incompétente Les prélèvements ADN s'entassent et agressions se multiplient. Même si Jelena affirme au procureur qu'elle se trouvait avec son mari les soirs où les agressions ont été commises, l'étau se ressert sur Popkov. Terrifié, le tueur démissionne de la police mais garde son insigne. Pendant quelques mois il refait bon vivre à Angarsk. Mais un jour les agressions reprennent et la police n'a plus d'autre choix que de reprendre l'enquête depuis le début. Pour découvrir une autre traque, cliquez ci-dessous : ⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠[INEDIT] Andrew Cunanan, le tueur de Gianni Versace : le rêve éphémère d'un garçon brillant (1/4)⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠ ⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠[INEDIT] Andrew Cunanan, le tueur de Gianni Versace : la descente aux enfers (2/4)⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠ ⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠[INEDIT] Andrew Cunanan, le tueur de Gianni Versace : un serial killer (3/4)⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠ ⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠[INEDIT] Andrew Cunanan, le tueur de Gianni Versace : fin de la cavale (4/4)⁠⁠⁠⁠⁠⁠ Crédits : Production : Bababam  Textes : Pierre Serisier Voix : Anne Cosmao, Aurélien Gouas Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices

Track Limit by Endurance-Info
Track Limit - Guillaume Eschard, l'homme des 24H Vélo en solo

Track Limit by Endurance-Info

Play Episode Listen Later Aug 21, 2025 85:03


Une fois n'est pas coutume, Track Limit by Minerva Oil, le podcast d'Endurance-Info, sort des sentiers battus de l'Endurance même si vous allez voir qu'il y a un lien avec la discipline. Pour ce nouveau numéro, nous avons pris la direction de Valence à la mi-août dans les locaux de Specialized, la marque californienne bien connue des cyclistes. De quoi y enregistrer un podcast avec Guillaume Eschard qui travaille chez Specialized France. Ce podcast ne parle pas de marketing mais bien de courses d'endurance. Guillaume a la particularité de participer à de longs raids sur deux-roues. Notre homme du jour vient de se taper la Race Across France où le but est de boucler 2500 km à travers la France. Vingt-deuxième de l'épreuve, Guillaume a bouclé la distance en 7 jours 6 heures et 11 minutes au guidon de son Specialized.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Les Nuits de France Culture
Carnets de voyage - Les folies de la forêt, Amazonia 93 : -1: Retour à Manaus vingt ans après, -2: Les vacances de Waldizar, -3: Un dimanche ordinaire à Manaus (1ère diffusion : 16 au 18/08/1993)

Les Nuits de France Culture

Play Episode Listen Later Aug 20, 2025 186:24


durée : 03:06:24 - Les Nuits de France Culture - par : Albane Penaranda, Mathias Le Gargasson, Antoine Dhulster - Par Carole Pither - Avec Milton Hatoum (écrivain ), Charles Belchieur (secrétaire d'Etat à l'Economie, au Tourisme et à l'Agriculture en Amazonie, président de l'office du tourisme Amazonien), Iromi Iwata (une amie de Carole Pither), Francisca Costa (guide caboclo), Henri Sapazian (ex-collègue de Carole Pither) et Hilse Walker (zoologue suisse) - Réalisation Georges Kiossef - réalisation : Massimo Bellini, Vincent Abouchar

La Traque
Mikhaïl Popkov, le pire tueur en série de Russie : une police incompétente (2/4)

La Traque

Play Episode Listen Later Aug 20, 2025 20:50


Attention, dans cet épisode, nous allons parler de scènes violentes qui pourraient heurter la sensibilité des plus jeunes. Policier le jour, monstre la nuit, Mikhaïl Popkov marque l'histoire de la Russie de la pire des manières. Arpentant les rues d'Angarsk dans sa voiture de service, Mikhaïl Popkov choisit ses victimes et les tue méthodiquement. Après 20 ans d'impunité il reconnaît le meurtre de 87 femmes, de tout âges, de partout, unies par un seul point commun : il les considère comme des « femmes de mauvaise vie ». Mais alors comment a-t-il pu échapper à la justice pendant près de deux décennies ? Plongez dans l'histoire horrifiante de celui que l'on surnomme le Loup-garou de Sibérie. Vingt ans d'enquête  Cela fait un mois et demi que Mikhail Popkov a tué sa première victime.  Les flics ont retrouvé le corps d'une jeune femme violée et étranglée dans un ancien entrepôt désaffecté. Ils ont essayé de chercher un suspect, mais ils ont vite oublié le dossier pour se consacrer à des affaires plus importantes. Et puis, si les femmes ne veulent pas se faire assassiner, elles n'ont qu'à rester chez elles la nuit. Mikhail Popkov continue de « nettoyer les rues », qui pourrait soupçonner un flic ? Plus le temps passe et plus grandit en lui un sentiment d'impunité et de toute puissance. Mais il finit par commettre une erreur… Deux femmes ont survécu. Pour découvrir une autre traque, cliquez ci-dessous : ⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠[INEDIT] Andrew Cunanan, le tueur de Gianni Versace : le rêve éphémère d'un garçon brillant (1/4)⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠ ⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠[INEDIT] Andrew Cunanan, le tueur de Gianni Versace : la descente aux enfers (2/4)⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠ ⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠[INEDIT] Andrew Cunanan, le tueur de Gianni Versace : un serial killer (3/4)⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠ ⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠[INEDIT] Andrew Cunanan, le tueur de Gianni Versace : fin de la cavale (4/4)⁠⁠⁠⁠⁠⁠ Crédits : Production : Bababam  Textes : Pierre Serisier Voix : Anne Cosmao, Aurélien Gouas Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices

QUITTE LE BOOMER DREAM
QLBD ACTUS #21 : PEINTURE, VISITE ET ENCHAINER LES OPERATIONS

QUITTE LE BOOMER DREAM

Play Episode Listen Later Aug 18, 2025 32:53


Vingt-unième épisode du nouveau format de nos actualités hebdos !PEINTURE, VISITE ET ENCHAINER LES OPERATIONSOn a lancé nos accompagnements en investissement, si tu souhaites être accompagné pour quitter ton job et faire du cash RESERVE TON APPEL GRATUIT AVEC MOI :⁠⁠https://calendly.com/quitteleboomerdream/30min⁠⁠TU PEUX NOUS RETROUVER SUR INSTAGRAM @QUITTELEBOOMERDREAM OU SUR @LAFLOUZERIE⁠⁠https://linktr.ee/quitteleboomerdream⁠⁠Grace au podcast, vous bénéficiez de 10% à vie sur votre contrat d'assurance par notre code : QBD10N'hésitez pas à aller faire vos devis en quelques clics ici :⁠⁠⁠⁠https://keyni.eu/index.php/keyni-demande-de-souscription/⁠⁠Si l'épisode t'a plu, n'hésites pas à t'abonner pour rester informé de la sortie des prochains épisodes et à laisser une note de 5 étoiles.

Les Ambitieuses
#1 SAISON 15 - ELISABETH BORNE : FORGER SON DESTIN PAR LE TRAVAIL ET DEVENIR PREMIÈRE MINISTRE

Les Ambitieuses

Play Episode Listen Later Aug 13, 2025 50:42


Je suis ravie d'ouvrir cette saison 15 du podcast Legend Ladies avec Élisabeth Borne. Plus de 260 épisodes, 5 ans de rencontres et de mise en lumière de femmes qui ont su tracer leur voie et faire entendre leur voix...et celle ci me tenait particulièrement à coeur ! Elisabeth Borne grandi dans un

Finta! le podcast
rediff de l'été ☀️ Sébastien Blaquière : que disent les bières artisanales de nos terroirs ? #45

Finta! le podcast

Play Episode Listen Later Aug 7, 2025 44:11


☀️ Pour l'été, je vous propose de plonger dans les archives de Finta! pour découvrir ou redécouvrir, entendre ou réentendre les épisodes qui m'ont marquée depuis le début du podcast. Aujourd'hui, dans la collection "à boire et à manger", celles et ceux qui font le bon goût aveyronnais, je vous propose d'écouter... Sébastien Blaquière.Cet épisode a été publié pour la première fois en 2025.Juillet 1998. Tous les yeux sont braqués sur Zidane et l'équipe de France, qui vient de décrocher son ticket pour la finale de la Coupe du monde. En attendant le coup d'envoi, ce dimanche 12 juillet au Stade de France, la fête est partout. Dans chaque ville, sur chaque place de village, drapée de bleu-blanc-rouge. à ce même moment, dans un petit local de Saint-Geniez, il en est un qui vit ses premiers pas de brasseur. Dans l'effervescence nationale, les tout premiers fûts de la bière d'Olt coulent dans les bars du village. La Brasserie d'Olt est née, en fanfare.Tandis que la France ne compte alors, qu'une poignée de brasseries artisanales, Sébastien Blaquière arrive avec l'âme d'un pionnier, qu'il revendique aujourd'hui, parce qu'il se souvient avoir débroussaillé le chemin à mains nues. Vingt-sept ans plus tard, plus de vingt micro-brasseries ont fleuri en Aveyron à ses côtés.De son flair précurseur, de la concurrence locale qu'il a longtemps attendue, de son influence japonaise qui l'a poussé à aller voir du pays pour s'imprégner d'autres cultures avant de revenir entreprendre au bercail, de la difficulté de recruter à la campagne, qui n'entache pas pour autant son attachement viscéral à son village natal : dans cet entretien, nous avons cheminé entre tous ces sujets. Et puis j'ai aussi appris que l'alcool, lui, il n'y tient pas outre-mesure, que la personnalité de Marie Talabot, figure de la cité marmotte au XIXe siècle, l'accompagne depuis l'enfance, et que les Parisiens ont été les premiers à croire en son breuvage. Bonne écoute ! 

Mères
Best of - Nouveaux papas, encore un petit effort !

Mères

Play Episode Listen Later Aug 5, 2025 28:10


(Re) découvrez notre échange avec deux pères humbles et curieux : les auteurs de la BD très remarquée "L'arnaque des nouveaux pères" (éditions Glénat BD). Fini, le daron spectateur à l'ancienne : le nouveau père est enfin investi ! On le voit donner le biberon, déposer les petits à la crèche et assister à la réu parents-profs ! L'avènement de ces « nouveaux pères » qui se mettent en scène sous une pluie de likes Instagram a fait naître l'espoir d'un monde enfin égalitaire entre pères et mères. Un mirage si on gratte un peu… car, curieusement, les témoignages des femmes racontent une tout autre réalité.En France, en 1986, les femmes géraient 80 % des « activités parentales » liées aux enfants. Vingt-cinq ans plus tard, elles en géraient encore 71 %. En 2024, la notion de « charge mentale » se conjugue toujours largement au féminin. L'Arnaque des nouveaux pères est une bande dessinée reportage scénarisée par deux journalistes chevronnés, déjà auteurs des Contraceptés et mise en scène par Antoine Grimée, nous propose une réflexion éclairée afin de comprendre pourquoi le compte n'y est pas, tout en ébauchant des pistes pour un changement véritable. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Les Nuits de France Culture
Il y a vingt ans, Hiroshima

Les Nuits de France Culture

Play Episode Listen Later Aug 4, 2025 88:02


durée : 01:28:02 - Les Nuits de France Culture - par : Albane Penaranda - De quoi Hiroshima est-il le nom ? En 1965, 20 ans après la destruction de cette ville japonaise par la bombe atomique américaine Little boy le 6 août 1945, Francis Crémieux nous invite à comprendre Hiroshima. Il nous fait revivre l'avant, le pendant et l'après de cette première apocalypse nucléaire. - réalisation : Massimo Bellini

Les Collections de l'heure du crime
Paquita Parra : la femme qui avait peur du noir

Les Collections de l'heure du crime

Play Episode Listen Later Jul 29, 2025 41:39


Vingt-cinq ans qu'une famille, en Charente, cherche désespérément à savoir qui a ôté la vie à celle qui était leur fille, leur sœur, la dernière d'une fratrie de six enfants. Paquita Parra, 30 ans, découverte carbonisée dans sa voiture à l'hiver 1998, est devenue au fil des années un labyrinthe criminel. Un décor qui ne manque ni d'indices, ni de témoins mais où les pistes, à chaque fois, s'estompent dans une espèce de brouillard.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Reportage International
Avoir 25 ans au Groenland: entreprendre pour mieux répartir les revenus du tourisme

Reportage International

Play Episode Listen Later Jul 24, 2025 2:30


Vingt-cinq ans, le travail et moi. Comment les jeunes voient-ils le monde du travail, l'entrepreneuriat ? Et comment se projettent-ils et elles dans l'avenir ? Alors que le Groenland cherche à diversifier son économie et à gagner en autonomie financière vis-à-vis de la tutelle danoise, rencontre avec Casper Møller, qui a lancé avec des amis son agence de voyage et veut que l'argent du tourisme bénéficie davantage à son île natale. Col roulé blanc cassé, cheveux impeccablement coiffés, nous rencontrons Casper Møller dans un café surchauffé d'un quartier industriel de la capitale du Groenland, Nuuk. Des groupes d'amis discutent aux tables d'à-côté. Au fond, par la fenêtre, on aperçoit le fjord et ses icebergs qui défilent le long de la côte. Casper travaille souvent ici, faute d'avoir pour l'instant un « vrai » bureau. Après la fin de ses études de commerce au Danemark, ce Groenlandais a fondé l'an dernier avec deux amis une entreprise de tourisme, Raw Arctic. Nouvelle liaison New York-Nuuk « Nous avons senti qu'il y avait un besoin et que c'était le bon moment, car un nouvel aéroport allait ouvrir en novembre (2024) », explique-t-il devant son smartphone et son ordinateur, une tasse à la main. L'aéroport international de Nuuk accueille même depuis juin cette année des vols directs depuis New York. Tandis que le nombre de visiteurs avait déjà bondi de 50% depuis 2018. De quoi porter la croissance de la toute jeune société de Casper et de ses amis. « Nous avons été en mesure de commencer à nous dégager un salaire, nous les cofondateurs. Et en comptant les employés, cet été nous serons 16 personnes », nous expliquait-il lors de notre rencontre au printemps. Le gouvernement actuel du Groenland, au pouvoir depuis mars, espère pour sa part doubler le nombre d'emplois dans le tourisme d'ici 2035. Chasse, pêche et vidéos L'agence propose des voyages en bateau dans les fjords, des séjours autour de la chasse au renne ou encore de la pêche à la mouche, pour de riches touristes. Cet après-midi-là, une fine neige s'abat en rafales sur la ville. Le temps est trop mauvais pour organiser une sortie : Casper et son associé Isak Brandt Hansen en profitent pour regarder une vidéo souvenir tournée par leur agence pour des clients venus quelques semaines plus tôt chasser le phoque dans le fjord de Nuuk. L'un des deux touristes vise, tire, sans succès. L'animal est reparti sain et sauf cette fois-ci. S'ensuit à l'image une journée de chasse au renne, au milieu d'images spectaculaires de fin d'hiver. Les images sont envoyées aux clients à l'issue de leur visite. Mieux répartir l'argent des croisiéristes En plus des séjours sur mesure, les fondateurs de la petite agence de voyage veulent se faire une place dans les services aux bateaux de croisières internationaux qui font escale au Groenland. « Avant d'arriver, les bateaux de croisières entrent en contact avec une agence de voyage et avec les petits bateaux, explique Casper. Quand on part en mer (dans des conditions difficiles, avec des blocs de glace), à la fin on ne reçoit même pas 30% du montant que les croisiéristes ont payé pour l'excursion. Ce n'est pas juste, estime-t-il. Donc, nous sommes en train de lancer une entreprise qui va regrouper dix propriétaires de petits bateaux, qui assumeront les mêmes risques, mais en gardant l'argent ici au Groenland. » Les réservations avec les bateaux de croisière se font souvent plus d'un an à l'avance. La jeune entreprise prévoit donc de travailler avec les croisiéristes dès l'an prochain. En réduisant les intermédiaires, les trois jeunes associés espèrent négocier de meilleurs tarifs pour les petits bateaux groenlandais. À lire aussiAvoir 25 ans à Varsovie: Aleksandra Bylina, consultante en développement durable

Reportage international
Avoir 25 ans au Groenland: entreprendre pour mieux répartir les revenus du tourisme

Reportage international

Play Episode Listen Later Jul 24, 2025 2:30


Vingt-cinq ans, le travail et moi. Comment les jeunes voient-ils le monde du travail, l'entrepreneuriat ? Et comment se projettent-ils et elles dans l'avenir ? Alors que le Groenland cherche à diversifier son économie et à gagner en autonomie financière vis-à-vis de la tutelle danoise, rencontre avec Casper Møller, qui a lancé avec des amis son agence de voyage et veut que l'argent du tourisme bénéficie davantage à son île natale. Col roulé blanc cassé, cheveux impeccablement coiffés, nous rencontrons Casper Møller dans un café surchauffé d'un quartier industriel de la capitale du Groenland, Nuuk. Des groupes d'amis discutent aux tables d'à-côté. Au fond, par la fenêtre, on aperçoit le fjord et ses icebergs qui défilent le long de la côte. Casper travaille souvent ici, faute d'avoir pour l'instant un « vrai » bureau. Après la fin de ses études de commerce au Danemark, ce Groenlandais a fondé l'an dernier avec deux amis une entreprise de tourisme, Raw Arctic. Nouvelle liaison New York-Nuuk « Nous avons senti qu'il y avait un besoin et que c'était le bon moment, car un nouvel aéroport allait ouvrir en novembre (2024) », explique-t-il devant son smartphone et son ordinateur, une tasse à la main. L'aéroport international de Nuuk accueille même depuis juin cette année des vols directs depuis New York. Tandis que le nombre de visiteurs avait déjà bondi de 50% depuis 2018. De quoi porter la croissance de la toute jeune société de Casper et de ses amis. « Nous avons été en mesure de commencer à nous dégager un salaire, nous les cofondateurs. Et en comptant les employés, cet été nous serons 16 personnes », nous expliquait-il lors de notre rencontre au printemps. Le gouvernement actuel du Groenland, au pouvoir depuis mars, espère pour sa part doubler le nombre d'emplois dans le tourisme d'ici 2035. Chasse, pêche et vidéos L'agence propose des voyages en bateau dans les fjords, des séjours autour de la chasse au renne ou encore de la pêche à la mouche, pour de riches touristes. Cet après-midi-là, une fine neige s'abat en rafales sur la ville. Le temps est trop mauvais pour organiser une sortie : Casper et son associé Isak Brandt Hansen en profitent pour regarder une vidéo souvenir tournée par leur agence pour des clients venus quelques semaines plus tôt chasser le phoque dans le fjord de Nuuk. L'un des deux touristes vise, tire, sans succès. L'animal est reparti sain et sauf cette fois-ci. S'ensuit à l'image une journée de chasse au renne, au milieu d'images spectaculaires de fin d'hiver. Les images sont envoyées aux clients à l'issue de leur visite. Mieux répartir l'argent des croisiéristes En plus des séjours sur mesure, les fondateurs de la petite agence de voyage veulent se faire une place dans les services aux bateaux de croisières internationaux qui font escale au Groenland. « Avant d'arriver, les bateaux de croisières entrent en contact avec une agence de voyage et avec les petits bateaux, explique Casper. Quand on part en mer (dans des conditions difficiles, avec des blocs de glace), à la fin on ne reçoit même pas 30% du montant que les croisiéristes ont payé pour l'excursion. Ce n'est pas juste, estime-t-il. Donc, nous sommes en train de lancer une entreprise qui va regrouper dix propriétaires de petits bateaux, qui assumeront les mêmes risques, mais en gardant l'argent ici au Groenland. » Les réservations avec les bateaux de croisière se font souvent plus d'un an à l'avance. La jeune entreprise prévoit donc de travailler avec les croisiéristes dès l'an prochain. En réduisant les intermédiaires, les trois jeunes associés espèrent négocier de meilleurs tarifs pour les petits bateaux groenlandais. À lire aussiAvoir 25 ans à Varsovie: Aleksandra Bylina, consultante en développement durable

Reportage International
Avoir 25 ans à Varsovie: Aleksandra Bylina, consultante en développement durable

Reportage International

Play Episode Listen Later Jul 23, 2025 2:30


Vingt-cinq ans, le travail et moi. RFI est allée aux quatre coins de la planète pour sonder des jeunes nés en l'an 2000 sur leur rapport au travail, leurs espoirs, mais aussi les difficultés qu'ils rencontrent dans leurs quotidiens. Aujourd'hui, direction la Pologne à la rencontre d'Aleksandra, consultante en développement durable. C'est au pied d'un imposant centre d'affaires de Varsovie qu'Aleksandra Bylina, 25 ans, nous a donné rendez-vous. Son bureau se trouve au 22e étage d'un building voisin. « Le domaine dans lequel je travaille est plutôt un marché de niche. J'ai toujours aimé la nature. Ma matière de prédilection à l'école était la géographie. Je l'ai choisie pour le Bac et poursuivie durant mes études. Mais c'était plus qu'une matière, plutôt une passion. Me promener dans le parc, admirer le vivant... Cela me manque en ville. Alors, je me suis dit : mon hobby pourrait devenir mon travail. » Construire pour l'avenir Avec son chignon châtain et ses yeux amande, Aleksandra est une jeune femme décidée. Elle le tient de son entourage familial. Varsovienne de naissance, c'est son père, artiste-peintre, qui lui aurait transmis son amour de la nature. De sa mère, elle pense avoir hérité la volonté d'agir. L'écologie et le développement durable sont devenus le cheval de bataille de la jeune Polonaise. Aujourd'hui, elle accompagne les entreprises. La spécialité d'Aleksandra : le bien-être au travail. « Tout n'est pas rose, loin de là. Mais ce sont les grands groupes qui doivent donner l'exemple. Le bien-être des collaborateurs doit être une préoccupation des dirigeants. Au même titre que l'impact sur la planète. Il s'agit de construire quelque chose pour l'avenir », estime la jeune consultante. Pour Aleksandra, l'équilibre entre sa vie personnelle et sa vie professionnelle est important : « Je travaille en mode hybride. Deux jours par semaine en présentiel et trois jours en télétravail. Chaque façon de travailler comporte des dangers et des avantages. L'important pour moi, c'est d'associer les deux. Les jeunes autour de moi pensent la même chose. » Des rêves à portée de main Déconnectée, Aleksandra ? La jeune femme se dit plutôt réaliste : « Quand je me mets à rêver à quelque chose, je veux y parvenir. Je partage cette sensibilité avec les autres jeunes de 25 ans. Quand j'aime quelque chose, que cela est bon pour moi et ne dérange pas les autres, alors pourquoi ne pas le faire. 25 ans, c'est l'âge charnière entre l'insouciance de la jeunesse et le monde des adultes avec ses responsabilités. Personnellement, je cherche plus de stabilité. Je suis en couple, je rêve d'avoir trois enfants. » La précarité des jeunes Mais la situation des jeunes reste très précaire. Et la guerre en Ukraine est toute proche : « Tout est devenu incertitude. Nous cherchons à nous raccrocher à la nature, à la famille, car le marché du travail n'offre aucune assurance », conclut notre interlocutrice. Aleksandra Bylina s'éloigne. Mais elle laisse un sentiment de confiance en soi qui fait du bien. À lire aussiAvoir 25 ans à Garoua, le coton comme horizon

Reportage international
Avoir 25 ans à Varsovie: Aleksandra Bylina, consultante en développement durable

Reportage international

Play Episode Listen Later Jul 23, 2025 2:30


Vingt-cinq ans, le travail et moi. RFI est allée aux quatre coins de la planète pour sonder des jeunes nés en l'an 2000 sur leur rapport au travail, leurs espoirs, mais aussi les difficultés qu'ils rencontrent dans leurs quotidiens. Aujourd'hui, direction la Pologne à la rencontre d'Aleksandra, consultante en développement durable. C'est au pied d'un imposant centre d'affaires de Varsovie qu'Aleksandra Bylina, 25 ans, nous a donné rendez-vous. Son bureau se trouve au 22e étage d'un building voisin. « Le domaine dans lequel je travaille est plutôt un marché de niche. J'ai toujours aimé la nature. Ma matière de prédilection à l'école était la géographie. Je l'ai choisie pour le Bac et poursuivie durant mes études. Mais c'était plus qu'une matière, plutôt une passion. Me promener dans le parc, admirer le vivant... Cela me manque en ville. Alors, je me suis dit : mon hobby pourrait devenir mon travail. » Construire pour l'avenir Avec son chignon châtain et ses yeux amande, Aleksandra est une jeune femme décidée. Elle le tient de son entourage familial. Varsovienne de naissance, c'est son père, artiste-peintre, qui lui aurait transmis son amour de la nature. De sa mère, elle pense avoir hérité la volonté d'agir. L'écologie et le développement durable sont devenus le cheval de bataille de la jeune Polonaise. Aujourd'hui, elle accompagne les entreprises. La spécialité d'Aleksandra : le bien-être au travail. « Tout n'est pas rose, loin de là. Mais ce sont les grands groupes qui doivent donner l'exemple. Le bien-être des collaborateurs doit être une préoccupation des dirigeants. Au même titre que l'impact sur la planète. Il s'agit de construire quelque chose pour l'avenir », estime la jeune consultante. Pour Aleksandra, l'équilibre entre sa vie personnelle et sa vie professionnelle est important : « Je travaille en mode hybride. Deux jours par semaine en présentiel et trois jours en télétravail. Chaque façon de travailler comporte des dangers et des avantages. L'important pour moi, c'est d'associer les deux. Les jeunes autour de moi pensent la même chose. » Des rêves à portée de main Déconnectée, Aleksandra ? La jeune femme se dit plutôt réaliste : « Quand je me mets à rêver à quelque chose, je veux y parvenir. Je partage cette sensibilité avec les autres jeunes de 25 ans. Quand j'aime quelque chose, que cela est bon pour moi et ne dérange pas les autres, alors pourquoi ne pas le faire. 25 ans, c'est l'âge charnière entre l'insouciance de la jeunesse et le monde des adultes avec ses responsabilités. Personnellement, je cherche plus de stabilité. Je suis en couple, je rêve d'avoir trois enfants. » La précarité des jeunes Mais la situation des jeunes reste très précaire. Et la guerre en Ukraine est toute proche : « Tout est devenu incertitude. Nous cherchons à nous raccrocher à la nature, à la famille, car le marché du travail n'offre aucune assurance », conclut notre interlocutrice. Aleksandra Bylina s'éloigne. Mais elle laisse un sentiment de confiance en soi qui fait du bien. À lire aussiAvoir 25 ans à Garoua, le coton comme horizon

RTL Matin
GAZA- Vincent Lemire, historien, spécialiste du Proche-Orient est l'invité de RTL Matin

RTL Matin

Play Episode Listen Later Jul 22, 2025 8:09


Après plus de vingt et un mois de conflit, les ONG et l'ONU font état d'un risque accru de famine dans la bande Gaza assiégé par Israël. Dimanche, la défense civile de Gaza a déclaré que les forces israéliennes avaient tiré sur des Palestiniens qui tentaient de récupérer de l'aide humanitaire, tuant au total 93 personnes. Vingt-cinq pays, dont le Royaume-Uni, la France, le Canada et le Japon, ont appelé à mettre fin "immédiatement" à la guerre dans la bande de Gaza assiégée par Israël, dans une déclaration commune publiée lundi Ecoutez L'invité de RTL Matin avec Stéphane Carpentier du 22 juillet 2025.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

L'invité de RTL
GAZA- Vincent Lemire, historien, spécialiste du Proche-Orient est l'invité de RTL Matin

L'invité de RTL

Play Episode Listen Later Jul 22, 2025 8:09


Après plus de vingt et un mois de conflit, les ONG et l'ONU font état d'un risque accru de famine dans la bande Gaza assiégé par Israël. Dimanche, la défense civile de Gaza a déclaré que les forces israéliennes avaient tiré sur des Palestiniens qui tentaient de récupérer de l'aide humanitaire, tuant au total 93 personnes. Vingt-cinq pays, dont le Royaume-Uni, la France, le Canada et le Japon, ont appelé à mettre fin "immédiatement" à la guerre dans la bande de Gaza assiégée par Israël, dans une déclaration commune publiée lundi Ecoutez L'invité de RTL Matin avec Stéphane Carpentier du 22 juillet 2025.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Un Jour dans l'Histoire
Les Jésuites en mission dans le nouveau Monde

Un Jour dans l'Histoire

Play Episode Listen Later Jul 21, 2025 31:28


Nous sommes en 1716. Dans un compte rendu du missionnaire capucin, Florentin de Bourges, revenu du Nouveau Monde, on peut lire : « Avant que les pères jésuites eussent porté la lumière de l'évangile dans le Paraguay, ce pays était habité par des peuples tout à fait barbares, sans religion, sans lois, sans société, sans habitation ni demeure fixe ». Vingt ans plus tôt, le père Sepp, parlant des Indiens, avait écrit au père Stinghailm : « Leur stupidité pour les choses de la religion est telle que les premiers missionnaires doutèrent quelques temps s'ils avaient assez de raison pour être admis aux sacrements ». En juillet 1753, plus de deux siècles après les premières missions jésuites dans les territoires occupés par les conquistadors, l'un des fonctionnaires royaux responsables d'une de ces missions, Nicolas Neengiru, écrit au gouverneur de Buenos Aires : « Seigneur gouverneur : l'écoute des mots de votre lettre nous a tous pris par surprise ; nous ne croyons pas qu'il ait été dans le saint cœur de notre roi de nous ordonner de déménager, quelque chose de très difficile à réaliser, et nous affirmons que ce ne sont pas les intentions de notre roi.Les Portugais, oui, nous affirmons qu'ils veulent nous faire du mal et nous obliger à nous déplacer, car ils sont les ennemis de notre bien-être. » Partons sur les traces des Jésuites en Amérique du sud avec Marcel-Etienne, guide-conférencier. Sujets traités : Jésuites , mission , nouveau Monde , Florentin de Bourges, Paraguay, religion, conquistadors Merci pour votre écoute Un Jour dans l'Histoire, c'est également en direct tous les jours de la semaine de 13h15 à 14h30 sur www.rtbf.be/lapremiere Retrouvez tous les épisodes d'Un Jour dans l'Histoire sur notre plateforme Auvio.be :https://auvio.rtbf.be/emission/5936 Intéressés par l'histoire ? Vous pourriez également aimer nos autres podcasts : L'Histoire Continue: https://audmns.com/kSbpELwL'heure H : https://audmns.com/YagLLiKEt sa version à écouter en famille : La Mini Heure H https://audmns.com/YagLLiKAinsi que nos séries historiques :Chili, le Pays de mes Histoires : https://audmns.com/XHbnevhD-Day : https://audmns.com/JWRdPYIJoséphine Baker : https://audmns.com/wCfhoEwLa folle histoire de l'aviation : https://audmns.com/xAWjyWCLes Jeux Olympiques, l'étonnant miroir de notre Histoire : https://audmns.com/ZEIihzZMarguerite, la Voix d'une Résistante : https://audmns.com/zFDehnENapoléon, le crépuscule de l'Aigle : https://audmns.com/DcdnIUnUn Jour dans le Sport : https://audmns.com/xXlkHMHSous le sable des Pyramides : https://audmns.com/rXfVppvN'oubliez pas de vous y abonner pour ne rien manquer.Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Blockbusters
Gilmore Girls, maman bobo

Blockbusters

Play Episode Listen Later Jul 15, 2025 54:52


durée : 00:54:52 - Blockbusters - par : Frédérick Sigrist - Diffusée au début des années 2000, la série "Gilmore Girls" raconte le quotidien de Lorelaï et Rory Gilmore, dans la paisible ville de Stars Hollow. Vingt-cinq ans plus tard, elle continue de fédérer spectateurs de la première heure mais aussi nouvelle génération qui voit en elle une série doudou. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.

La libre antenne
La libre antenne - Samuel est alcoolique depuis vingt ans. Il cherche une solution pour s'en sortir.

La libre antenne

Play Episode Listen Later Jul 10, 2025 36:00


Cet été, revivez les moments les plus marquants de la Libre antenne d'Europe 1. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

DeepTechs
L'homme qui rend les documents intelligents

DeepTechs

Play Episode Listen Later Jun 30, 2025 43:45


Il a contribué à forger le web moderne en co-inventant XML chez Microsoft. Vingt-cinq ans plus tard, Jean Paoli poursuit un même objectif : transformer les documents en données intelligibles pour les machines. Avec sa start-up Docugami, cet ingénieur français passé par l'Inria et les batailles fondatrices de l'Internet chez Microsoft, s'attaque à un gisement monumental : les documents longs, complexes et essentiels des entreprises : contrats, rapports cliniques, documents financiers…Contrairement aux usages classiques des LLM, Docugami ne se contente pas de “tchatter” avec des PDF. Son approche repose sur une étape intermédiaire : transformer les documents en arbres sémantiques XML, son vieux cheval de bataille, pour en extraire des données fiables, manipulables, réutilisables. Résultat : une base semi-structurée sur laquelle l'IA est plus efficace.Installée à Seattle, soutenue par Bob Muglia, ancien directeur général de Snowflake, Docugami s'implante en France avec un labo privé. Une façon pour Jean Paoli, produit de l'excellence française, de contribuer à une IA souveraine. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

L'heure du crime
INCONTOURNABLE - Sophie Berkmans : l'impossible victime

L'heure du crime

Play Episode Listen Later Jun 29, 2025 37:17


Le 7 octobre 2002, vers 13h30, Valérie, secrétaire au cabinet médical de Sophie Berkmans, à Valenciennes, attend que la rhumatologue vienne lui ouvrir. Le docteur ne répond ni à la sonnette, ni au téléphone. Pourtant sa voiture est bien présente. Sophie Berkmans a l'habitude de déjeuner ici tous les jours. Valérie appelle donc la mère de la rhumatologue qui a un double des clés. Vingt minutes plus tard, les deux femmes entrent dans la maison. Elles trouvent la docteure Berkmans dans le bureau. Elle gît sur le sol et baigne dans une marre de sang. La scène est inouïe de violence. La victime porte encore ses bijoux, rien n'a été volé dans le cabinet et aucun tiroir n'a été fouillé. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

French Expat Le Podcast
Cédric de Giraudy (Brésil) : "Faire le bien, c'est plus dur que faire le mal", retour sur 20 ans passés entre deux continents

French Expat Le Podcast

Play Episode Listen Later Jun 23, 2025 70:36


“Faire le bien, c'est plus dur que faire le mal.”Cédric de Giraudy pensait partir quelques semaines au Brésil pour tourner un film. Vingt ans plus tard, il vit entre deux continents, engagé dans un projet éducatif qu'il a appris à construire au fil du temps – et des obstacles.Dans cet épisode, il revient sur ce parcours inattendu : les débuts sans mode d'emploi, les résistances culturelles, la politique locale, la fatigue d'avoir un pied dans deux mondes… mais aussi les liens tissés avec les enfants, les familles, et l'équipe qui l'accompagne au quotidien.Un récit honnête, ancré dans le réel, qui interroge ce que veut dire “s'engager” sans imposer. Et comment, parfois, on apprend autant qu'on transmet.Suivez l'association de Cédric par ici : https://www.instagram.com/missao.robinhood/Retrouvez le film documentaire de Cédric : https://vimeo.com/756161721French Expat est un podcast de French Morning qui raconte les parcours de vie des Français établis hors de France. Retrouvez-le sur toutes les plateformes d'écoute : Spotify, Apple Podcast, Deezer, Google Podcast, Podcast Addict, Amazon Music. Cet épisode est raconté, produit et réalisé par Anne-Fleur Andrle, habillé et mixé par Alice Krief. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

LibriVox Audiobooks
L'île mystérieuse

LibriVox Audiobooks

Play Episode Listen Later Jun 22, 2025 900:01


1865. La guerre de sécession est aux portes de Richmond. Prisonniers, cinq personnages dérobent un ballon pour fuir la captivité que les Sudistes leurs imposaient.Pris dans un ouragan, ils aboutissent sur une île qui semble déserte. Après l'avoir exploré, les évadés civilisent ce bout de terre. L'île fait partie d'un archipel, un autre naufragé est découvert sur un îlot avoisinant.D'étranges phénomènes et événements se bousculent.Les isolés constatent une étonnante présence qui semble par moments bienfaisante.On retrouve dans cette oeuvre le capitaine Nemo, de Vingt mille lieues sous les mers, ainsi que Ayrton le traître des Enfants du Capitaine Grant. Les aventuriers perceront finalement après moult péripéties l'extraordinaire secret de l'île. -

Reportage International
En Russie, le pouvoir accroît les efforts pour sa reprise en main «patriotique» dans la culture

Reportage International

Play Episode Listen Later Jun 11, 2025 2:45


En ce mois de juin, les théâtres russes commencent à envoyer leurs programmes de rentrée avec des pièces mettant en valeur ce que Vladimir Poutine continue à appeler « l'opération spéciale ». Jeux vidéo, films, séries télé, toute l'industrie du loisir et de la culture est mise à contribution. Objectif : toucher le grand public. Avec, à ce stade, un succès encore mitigé chez les spectateurs. De notre correspondante à Moscou, En septembre, Irkoutsk accueillera la 15e édition de son festival national biennal de théâtre. Notamment sponsorisée par Gazprom, la compétition accueillera aussi en parallèle un laboratoire dont le thème est cette année « l'Opération militaire spéciale dans l'art théâtral moderne ». Vingt-huit candidatures de pièces originales écrites en russe, jamais mises en scène ni publiées auparavant ont été acceptées. Trois seront ensuite sélectionnées pour être jouées en public. Ce n'est qu'une des nombreuses illustrations de l'effort des autorités pour pousser une culture grand public toute tournée vers le soutien à son « opération spéciale ». Souci prononcé d'être proche des combattants De la capitale russe à Saint-Pétersbourg, de Kaliningrad à Vladivostok en passant par Kazan et Novossibirsk, cette année encore plus que les précédentes, chaque grande ville ou moyenne de Russie a vu se jouer dans ses théâtres au moins une pièce dite « patriotique », illustrant ou vantant l'effort de guerre de l'armée russe, héroïsant ses soldats, avec un souci prononcé d'être aussi proche des combattants que possible. À Moscou cette année, sur la scène du célèbre « Sovremennik », se jouait une pièce intitulée Call Sign Silence : l'histoire du nouveau départ dans la vie civile d'un vétéran handicapé revenu à la vie civile, « renforçant le moral des citoyens de Russie » selon certaines critiques. Dans les journaux de petites villes comme Yoshkar-Ola, à un peu plus de 800 km de la capitale, on peut aussi lire à propos de la présentation d'une pièce ce type de description : « Des témoins des événements ont aidé les artistes à recréer des actions militaires réalistes sur scène (..) Ils ont enseigné comment tenir correctement une mitrailleuse et exprimer la douleur d'une blessure pour que le spectateur vous croie ». Ces « témoins des événements » sont bien sûr les soldats. Même le théâtre amateur ou les troupes des écoles s'y sont mis. « Des films et des poèmes écrits parfois trop rapidement » Sur le grand et le petit écran, on peut aussi aujourd'hui voir des films et des séries dans la même veine que le premier modèle du genre : une série intitulée 20/22, soit une histoire d'amour contrariée qui se déroule pendant le siège de Marioupol, présentant, dans le droit fil du narratif du Kremlin, les soldats russes comme libérant la ville d'un fascisme destructeur. Malgré tous les efforts des institutions, disposant souvent d'un budget généreux pour subventionner toute proposition, le public n'est pourtant pas toujours au rendez-vous. La faute à une qualité qui laisserait à encore à désirer, juge une critique d'art qui fait autorité en Russie : « Aujourd'hui, le point de vue très patriotique trouve un débouché artistique, mais je ne vois pas encore une véritable forme d'art, juge-t-elle. Pour l'instant, et ce n'est que mon opinion personnelle, ce ne sont que des tentatives. Et elles ne sont pas toutes professionnelles. Il y a des films souvent réalisés à toute vitesse, ou bien des poèmes écrits très rapidement. On voit bien aussi ce qu'on appelle la poésie « Z ». Mais dans ce domaine, il n'y a tout simplement pas de bons poètes. Enfin, peut-être un. Il y a Igor Karaulov, qui est généralement considéré comme un vrai écrivain. Mais à bien des égards, ce sont des poèmes aux formes très simples, sans véritable élaboration. » À lire aussiSoutenir, critiquer ou se taire, les artistes russes face à un choix lourd de conséquences Difficile d'échapper à la production « patriotique » La qualité insuffisante est souvent invoquée par les spectateurs qui revendiquent ne pas être intéressés. « Si vous êtes en vacances, vous n'irez pas au cinéma voir ce type de film, même si on vous donne une réduction de 95%. Personne n'en a envie, car c'est mal fait, ça n'a rien à voir avec l'art », explique un jeune étudiant. Ils sont aussi encore nombreux ceux qui cherchent à fuir le plus possible dans leur vie privée, sur leur temps libre, tout ce qui peut leur rappeler la guerre. Comme cette psychologue moscovite, la quarantaine, qui explique : « Je ne regarde pas ce genre de cinéma et je ne l'ai jamais fait, car il provoque des émotions que je n'aime pas vraiment ressentir. Je suis assez sensible et j'essaie de me concentrer sur le positif. Dans ce genre de films, il y a toujours un côté dramatique et douloureux, que, personnellement, j'essaie de minimiser, car je vis déjà suffisamment d'expériences douloureuses dans ma vie. Et on entend parler de morts tous les jours. » Au box office russe de 2025 jusqu'ici, trois films sur le podium : le conte de fées Le Magicien de la cité d'Émeraude (version soviétique du magicien d'Oz), Nezha vaincra le Roi Dragon, un dessin animé chinois, Le Prophète, une biographie de Pouchkine pour adolescents. Il y a bien un film de guerre dans le Top 10, mais il s'agit d'un film d'anticipation qui se déroule dans les fonds marins. Pourtant, à en croire un jeune Moscovite, il est difficile d'échapper à la production contemporaine « patriotique » : « Bien sûr, la propagande est moins oppressante aujourd'hui qu'en URSS. On ne vous dit pas de toutes parts qu'il faut absolument voir tel film, mais le ressenti est très similaire. Mais même si vous n'êtes pas obligé de voir telle ou telle production parce que vous n'en avez pas envie, vous vous retrouverez forcément de toute façon à voir la bannière ou la publicité et vous ressentirez cette émotion écœurante. » Trop de pression peut-être, surtout pour ceux qui, comme ce jeune homme, doivent déjà garder leurs opinions anti-guerre en Ukraine pour eux et s'évader, seuls devant un écran d'ordinateur, en regardant grâce aux VPN des films et séries interdits. Cela n'empêche pas, parfois, des petits gestes, comme celui d'un étudiant qui cet hiver a laissé un commentaire sur le site internet d'un théâtre de Moscou, critiquant la présence de la lettre « Z » sur sa façade.  Pour expliquer ces quelques lignes à RFI, il avance : « Je ne soutiens pas l'opération spéciale, je ne soutiens pas la guerre, ni le régime actuel, je pense que toute sa politique est extrêmement mauvaise, et j'essaie de m'y opposer autant que possible. Donc, je n'irai plus jamais dans ce théâtre tant qu'un « Z » y est suspendu. Je pense d'ailleurs que se rendre dans un tel théâtre est un soutien indirect. D'ailleurs, je ne monterai pas non plus dans un bus sur lequel la lettre Z est affichée. Je sais bien que dans la situation actuelle, il est extrêmement difficile de ne montrer aucun soutien, que tout le monde est sous une pression folle, mais je pense que n'importe quel théâtre peut quand même se permettre de ne pas accrocher une énorme lettre Z sur la façade. » À lire aussiRussie: le pouvoir conforte sa reprise en main sur la culture « Faire profil bas n'est pas se taire » Pour combien de temps encore ? Depuis 2022, les autorités ont méthodiquement procédé : elles ont visé toutes les têtes des grandes institutions culturelles connues à Moscou ou à Saint-Pétersbourg. Toute direction jugée pas assez favorable au pouvoir et à sa décision d'envoyer ses soldats en Ukraine a été remplacée par des figures dont la loyauté aux yeux de tous ne pouvait faire aucun doute. A la tête de grands musées, on retrouve par exemple aujourd'hui des personnalités réputées proches des services de sécurité. Parfois, certains d'entre eux siègent simplement au conseil d'administration, mais cela suffit pour assurer un verrouillage désormais total. Quant aux artistes critiques, ceux qui n'ont pas fui courent un risque très élevé de se retrouver derrière les barreaux. Le terme « critique » recouvre d'ailleurs un champ très large. Témoin l'affaire de la metteuse en scène Evguenia Berkovitch et de la dramaturge Svetlana Petriïtchouk, condamnées en juillet dernier à quasiment six ans de colonie pénitentiaire par un tribunal militaire. Motif : « apologie du terrorisme ». En cause officiellement : leur pièce de théâtre intitulée « le faucon », Saluée par la critique et le public, elle avait reçu en 2022 deux Masques d'or, la plus prestigieuse récompense du théâtre russe. Elle raconte l'histoire de jeunes femmes russes recrutées sur internet par des islamistes en Syrie et partant les rejoindre pour les épouser. Soit, disent les artistes qui ont toujours clamé leur innocence, l'inverse de ce qui leur est reproché. D'Evguenia Berkovitch, et des motifs de son arrestation, une personnalité du monde culturel russe dit : « Mon opinion personnelle est que le vrai problème est qu'elle n'était pas capable de se taire, sur aucun sujet. Evguenia a toujours dit que le théâtre ne pouvait pas être en dehors de son temps, en dehors des événements. Que si le théâtre ne parle pas ce qu'il se passe dans le monde, au moment où ça se passe, alors cela signifie qu'il n'est pas honnête » Sans débouchés possibles pour exprimer leur vision – une des personnes rencontrées lors de ce reportage parle de « zone de silence » –, aujourd'hui les artistes qui ne soutiennent pas activement la politique du pouvoir et qui sont restés en Russie se réfugient, dit cette personnalité du monde culturel, dans l'expression de leurs idées de la manière « la plus allégorique possible ». À lire aussiRussie: le musée du Goulag à Moscou fermé Un jeu vidéo russe sur la guerre en Ukraine « Malheureusement, reprend-elle, il y a maintenant une fracture entre "ceux qui sont partis" et "ceux qui sont restés". Beaucoup de gens qui sont partis ont commencé à critiquer très durement ceux qui sont restés en leur disant : "Vous avez cédé, vous avez abandonné, il est impossible de rester dans ce pays sans devenir un salaud". Je pense que ce n'est pas vrai. Qu'il y a toujours des options. Qu'il y a une différence entre se taire et faire simplement profil bas. La question est de savoir comment vous le faites, et quel genre de personne vous êtes. Même si pour moi, même si la guerre se terminait, la situation sur le plan intérieur ne changera pas. » Le pouvoir renforce chaque jour un peu plus son investissement dans la culture. Vladimir Poutine a ainsi ordonné ce printemps la création d'un lieu à Moscou tout entier dédié à promouvoir « le théâtre patriotique moderne ». Date butoir : le 30 novembre prochain. Une production nationale russe en tout cas, semble elle, à en croire en tout cas son chef de projet, tirer largement son épingle du jeu. Il s'agit d'un jeu vidéo intitulé Squad 22: ZOV. Décrit comme « basé sur l'expérience réelle de la guerre des vétérans russes en Ukraine », il propose des volets comme « Campagne de printemps du Donbass, 17 missions sur les combats de 2014 », ainsi que « Marioupol 2022 » et « Contre-offensive ukrainienne 2023 » et revendique 100 000 utilisateurs quotidiens sur la page internet où on peut le télécharger depuis fin janvier dernier. Présenté sur la plate-forme Steam depuis le 30 mai dernier – et bloqué sur son segment ukrainien –, il y est décrit comme « officiellement recommandé par l'armée russe comme manuel de tactiques d'infanterie de base pour l'entraînement des cadets et de la Iounarmia (organisation d'État russe pour les jeunes cadets de l'armée) », plaçant le joueur « aux commandes d'équipes de soldats russes qui combattent les forces armées ukrainiennes, font des prisonniers et libèrent des otages ». Ce même 30 mai dernier, le chef de projet affirmait au quotidien légitimiste les Izviestia que 54% de son chiffre d'affaires provenait déjà... des États-Unis. À lire aussiSoutenir, critiquer ou se taire, les artistes russes face à un choix lourd de conséquences

Théâtre et compagnie
"Vingt mille lieues sous les mers" de Jules Verne

Théâtre et compagnie

Play Episode Listen Later Jun 8, 2025 59:17


durée : 00:59:17 - Fictions / Théâtre et Cie - Suite au naufrage de plusieurs navires attaqués par une créature mystérieuse, la marine américaine charge le professeur Aronnax de retrouver le monstre.

Théâtre
"Vingt mille lieues sous les mers" de Jules Verne

Théâtre

Play Episode Listen Later Jun 8, 2025 59:17


durée : 00:59:17 - Fictions / Théâtre et Cie - Suite au naufrage de plusieurs navires attaqués par une créature mystérieuse, la marine américaine charge le professeur Aronnax de retrouver le monstre.

Sources diplomatiques
Qui gouverne l'océan ? · 3/5

Sources diplomatiques

Play Episode Listen Later Jun 3, 2025 30:28


Épisode 2. Cet accord qui peut tout changer. En 2004, la quasi-totalité des pays du monde entier se sont engagés dans une aventure diplomatique hors norme : construire, ensemble, un accord pour protéger l'océan et sa biodiversité. Un projet aussi ambitieux ne se concrétise pas du jour au lendemain, d'autant que les divergences entre États ont posé un défi majeur : comment concilier les intérêts de chacun tout en garantissant la préservation de l'océan et de ses richesses ? Cette aventure diplomatique a duré vingt ans. Vingt années pendant lesquelles des diplomates, des scientifiques, des ONG des quatre coins du monde ont œuvré sans relâche pour créer cet accord dit "l'accord BBNJ", ou Traité international pour la protection de la haute mer et de la biodiversité marine au delà des zones de juridiction nationale. Dans cet épisode, quatre personnes qui ont participé à ces négociations nous racontent les coulisses de cette aventure rocambolesque. Avec : Lisa Speer, directrice de l'ONG américaine Natural Resources Defense Council (NRDC), chargée des océans ;  Serge Ségura, ambassadeur à la retraite, chef de la délégation française pour l'accord BBNJ pendant 14 ans ;  Sandrine Barbier, directrice adjointe à la Direction des affaires juridiques, cheffe de la délégation française pour l'accord BBNJ ; Krystel Wanneau, docteure en sciences politiques et enseignante-chercheuse à Sciences-Po Grenoble, qui a travaillé sur les politiques environnementales internationales ------ POUR ALLER PLUS LOIN : L'accord BBNJ : parcourez la version intégrale de ce traité historique adopté en 2023 ;  Le fascinant et merveilleux "Atlas des abysses" (éd. Arthaud, 2024), de Stéphanie Brabant (journaliste), Jozée Sarrazin (océanaute), et illustré par Julie Terrazzoni, cet ouvrage poético-scientifique transporte ses lecteurs dans l'univers fascinant des fonds marin ;   L'indispensable guide "L'océan en 30 questions" signé Marina Lévy et Laurent Bopp (éd. La Documentation française, 2025) ;  ------ ARCHIVES & EXTRAITS : extraits de discours au One Ocean Summit à Brest en 2022 ; extrait de l'adoption de la résolution A/72/L7 lors de l'Assemblée générale de l'ONU en 2018 ; extraits des sessions de négociations du BBNJ enregistrées à l'ONU entre 2019 et 2023 ; extraits de journaux télévisés français, brésilien, américain et italien sur la pandémie de Covid en 2020 ; lecture d'une lettre de Rena Lee, présidente des négociations BBNJ, du 9 mars 2020 ------ CRÉDITS : Voix, écriture, production et réalisation : Diane Jean Illustrations et identité visuelle : Julie Feydel Doublage voix et édition : Mariane Schlegel Communication : Kaled Maddi et Matthias Lugoy Direction de production : Julie Godefroy Musique : Falling Angels, Ketil Lien ; Staring into the Abyss, 2050 ; DKNW, sunwo0o ; Ruin My Life, Jane the Boy ; Corals under the sun, Omri Smadar ; Cookie Jar, Hans Johnson ; Atlantique, AMF Beef ; Medusa the Mournful, Louis Adrien ;  Breath In Out, Nsee ; Cryostatis, Jamie Bathgate ; 1983, Angel Salazar (Artlist) ------ À PROPOS : « Qui gouverne l'océan ? » est une série du podcast Sources diplomatiques. Réalisé par le ministère de l'Europe et des Affaires étrangères, ce podcast vous propose des documentaires, décryptages, récits intimes et conversations pour plonger dans les coulisses de la diplomatie française et comprendre les grands enjeux internationaux. Sources diplomatiques est à retrouver sur toutes les applications d'écoutes et de streaming audio.

C'est en France
Plongée dans l'imaginaire de Jules Verne

C'est en France

Play Episode Listen Later May 30, 2025 12:14


Cette semaine, C'est en France retrace la vie de Jules Verne, l'un des écrivains les plus traduits au monde. Cent vingt ans après sa mort, ses "Voyages extraordinaires", parmi lesquels "Vingt mille lieues sous les mers", "Le Tour du monde en quatre-vingt jours", "Voyage au centre de la Terre", continuent d'inspirer tous les passionnés de récits d'aventures. Ancêtre de la science-fiction pour les uns, visionnaire pour les autres, il était un grand travailleur, un vulgarisateur hors pair et a su créer, avec l'aide de son éditeur Pierre-Jules Hetzel, des mondes imaginaires utilisés, aujourd'hui encore, dans la culture populaire. 

Le téléphone sonne
Référendum de 2005 sur l'Europe : vingt ans après, croyons-nous encore en la politique ?

Le téléphone sonne

Play Episode Listen Later May 28, 2025 37:44


durée : 00:37:44 - Le 18/20 · Le téléphone sonne - Le 29 mai 2005, les Français rejetaient massivement le projet de constitution pour l'Europe, au terme d'une campagne qui a fracturé les partis politiques et la société. Vingt ans après la cinglante victoire du "non", avons-nous cessé de croire en la politique ?

Culture en direct
Les Sparks : "Notre vingt-huitième album devait avoir toutes les caractéristiques du premier"

Culture en direct

Play Episode Listen Later May 20, 2025 29:23


durée : 00:29:23 - Les Midis de Culture - par : Marie Labory - Les frères Ron et Russell Mael aka Les Sparks continuent, après plus de 50 ans de carrière, d'électriser l'univers pop-rock avec "MAD!", vingt-huitième et nouvel album du groupe. - réalisation : Laurence Malonda - invités : Sparks Groupe pop-rock américain

My First Season
Izzy Chartier

My First Season

Play Episode Listen Later May 19, 2025 53:29


Mon invitée d'aujourd'hui a un parcours fascinant au Club Med, qui s'étend sur plusieurs décennies. Elle a rejoint l'entreprise en 1992 en tant que costumière et y a travaillé jusqu'en 1994. Vingt-trois ans plus tard, elle est revenue au Club Med, cette fois en tant que responsable des excursions à Columbus Isle en 2017. Sa toute première saison s'est déroulée au Club Med de Sainte-Lucie, où elle a vécu l'expérience inoubliable d'habiller nul autre que le légendaire guitariste de Queen, Sir Brian May, pour le spectacle G.M., sans même savoir qui il était à l'époque ! Elle a étudié la scénographie, la conception de costumes et l'éclairage au Collège Lionel-Groulx, et c'est une simple annonce dans un journal avec un numéro 1-800 qui l'a mise sur cette voie incroyable. Originaire de Joliette, au Québec, nous vous invitons à accueillir chaleureusement Izzy Chartier! Dans cet épisode, nous nous plongeons dans tous les détails du parcours d'Izzy au Club Med - de ses saisons mémorables à ses rencontres avec des célébrités, en passant par la transition de l'animation aux excursions après une pause de vingt-trois ans. Elle nous fait également part de ce qui lui manque le plus au Club Med. Tout cela et bien d'autres choses encore vous attendent - il vous suffit d'appuyer sur le bouton « play »! Installez-vous confortablement, détendez-vous et profitez de ce merveilleux voyage dans le passé avec Izzy! **Le podcast My First Season a toujours été gratuit et sans publicité et peut être téléchargé sur: Apple Podcasts, Google Podcasts, Samsung Podcasts, Podbean App, Podchaser, Spotify, Amazon Music/Audible, TuneIn + Alexa, iHeartRadio, PlayerFM, Pandora et Listen Notes. Et si vous aimez ce que vous entendez, n'hésitez pas à laisser un commentaire sur les podcasts Apple.   

Le Nouvel Esprit Public
Macron : inventaire avant bilan / La désindustrialisation en France et en Europe

Le Nouvel Esprit Public

Play Episode Listen Later May 18, 2025 64:39


Vous aimez notre peau de caste ? Soutenez-nous ! https://www.lenouvelespritpublic.fr/abonnementUne émission de Philippe Meyer, enregistrée au studio l'Arrière-boutique le 16 mai 2025.Avec cette semaine :Nicolas Baverez, essayiste et avocat.François Bujon de l'Estang, ambassadeur de France.Antoine Foucher, spécialiste des questions sociales, auteur de Sortir du travail qui ne paie plus.Michaela Wiegel, correspondante à Paris de la Frankfurter Allgemeine Zeitung.MACRON : INVENTAIRE AVANT BILAN …Interrogé mardi sur TF1, le président de la République a croisé le fer avec plusieurs personnalités de la société civile sur toute une série de sujets : Ukraine, défense, politique sociale, sécurité, dépenses, santé mentale, fin de vie, salaires, Gaza ... Peu d'annonces concrètes lors de cette intervention de plus de trois heures. A deux ans de la fin de son deuxième quinquennat, Emmanuel Macron s'est surtout attaché à défendre sa présidence, et notamment sa ligne économique : travailler plus, produire plus, ne pas augmenter les impôts. Le chef de l'État refuse de nationaliser Arcelor Mittal, alors que le sidérurgiste vient d'annoncer la suppression de plus de 600 postes en France. Il a demandé au gouvernement de lancer dans les prochaines semaines une « conférence sociale » sur le financement de notre modèle social. Tout en prétendant ne pas « préempter » les termes du débat à venir, il a indiqué que l'une des principales options à explorer consisterait à réduire les cotisations pesant sur les salaires et à mettre davantage à contribution « d'autres facteurs, en particulier la consommation ». Il s'est défendu toutefois de plaider en faveur d'une « TVA sociale ». Rejetant l'idée d'une taxation nationale des grandes fortunes, il a plaidé pour une approche mondiale face à l'exil fiscal.Attendu sur une annonce de référendum, Emmanuel Macron a déclaré opter pour une « consultation multiple » dans le cadre de l'article 11 de la Constitution. C'est-à-dire viades référendums en bonne et due forme et non via un outil purement consultatif créé pour l'occasion. Ceux-ci devraient intervenir « dans les mois qui viennent » et pourraient porter sur de « grandes réformes économiques, éducatives ou sociales ». Un spectre très large, sur lequel il entend réfléchir avec le gouvernement. Il pourrait recourir à un référendum sur l'aide à mourir comme une arme de déblocage qu'il ne dégainera qu'en solution de dernier recours, en privilégiant d'abord la poursuite du débat parlementaire. Ouvert à ce que des « réformes » du premier ministre François Bayrou, sur le « plan économique et social » fassent l'objet d'une consultation, le président de la République ne « voit pas », en revanche, de référendum possible sur l'immigration, demandé par la droite, ni sur la réforme des retraites, comme le lui a suggéré la secrétaire générale de la CGT, Sophie Binet.Le président de la République s'est dit favorable à l'interdiction des mariages de personne sous obligation de quitter le territoire français (OQTF), et souhaite un accroissement du pouvoir des polices municipales. Il a confirmé vouloir que soit imposée aux adolescents une vérification de leur âge pour s'inscrire sur les réseaux sociaux, estimant qu'il y a « une jeunesse qui a été percutée » par ces plateformes.Interrogé pour finir sur un troisième mandat en 2032, Emmanuel Macron n'en a pas écarté l'idée en déclarant : « Quand j'aurai fini, je réfléchirai à la suite. »LA DÉSINDUSTRIALISATION EN FRANCE ET EN EUROPEDepuis quarante ans, la France a été confrontée à un important processus de désindustrialisation. Le poids de la valeur ajoutée du secteur manufacturier est passé de 22 à 15% de 1983 à 2023. Seuls 13% des actifs français étaient, employés dans l'industrie en 2023, contre près de 40% quarante ans auparavant. La désindustrialisation française est la conséquence d'une vague de faillites qui a frappé les secteurs du textile, de la machine-outil et de l'automobile, et du choix de certains grands groupes de délocaliser. La production industrielle française a souffert de son positionnement « gamme moyenne ». Elle a été concurrencée frontalement par celle des pays émergents quand l'Allemagne et les pays d'Europe du Nord ont opté pour le haut de gamme. Le manque de capitaux, d'ingénieurs, de techniciens, la faiblesse de la recherche et une préférence donnée aux services expliquent ce mauvais positionnement de l'industrie française qui est, en outre, confrontée à des impôts de production plus élevés que ses concurrentes. Le poids de l'industrie manufacturière représente aujourd'hui 10 % du PIB en France, contre 15 % en Italie et 16 % en Allemagne.La désindustrialisation touche l'ensemble de l'Europe. En 2000, la part de l'Europe dans la production mondiale de l'industrie était de 22,5%, contre 21% pour les Etats-Unis. Vingt ans plus tard, elle est tombée à 14,5% et celle des Etats-Unis à 16%. La part de la Chine est passée de 10 à 28%. Dans la sidérurgie, ArcelorMittal vient d'annoncer 600 suppressions de postes en France et son concurrent allemand, ThyssenKrupp, en supprimera 11.000 d'ici 2030. A côté de la baisse européenne de la production d'acier, les ventes de véhicules en Europe restent inférieures de 25% à leur niveau de 2019 et tous les analystes s'accordent sur le même étiage ces prochaines années. En Allemagne Volkswagen, prévoit 35.000 suppressions d'emplois d'ici à 2030. Chez Stellantis, les effectifs en Italie sont passés de 55.000 salariés en 2021 à 38.000 en 2025 et, en France, de 53.000 en 2017 à 42.000 aujourd'hui.Face à cette crise, la Commission européenne a présenté fin mars leplan acier de l'Europe. En plus d'une réduction immédiate de 15% du quota d'importations d'acier autorisées sur le sol européen, il prévoit une nouvelle clause de sauvegarde à partir de juin 2026, dispositif qui encadre les imports d'acier sur son territoire selon son origine. La Commission européenne a également annoncé 47 projets miniers pour couvrir une partie de ses besoins en minerais stratégiques. Ainsi, l'UE ambitionne d'ici 2030 d'avoir 10% de sa consommation annuelle extraites localement et 40% de sa consommation annuelle issue du raffinage local.Chaque semaine, Philippe Meyer anime une conversation d'analyse politique, argumentée et courtoise, sur des thèmes nationaux et internationaux liés à l'actualité. Pour en savoir plus : www.lenouvelespritpublic.frDistribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Franceinfo junior
franceinfo junior. Dans les coulisses de la cérémonie des Flammes

Franceinfo junior

Play Episode Listen Later May 13, 2025 5:33


durée : 00:05:33 - franceinfo junior - Vingt-cinq artistes hommes et femmes sont en lice pour la troisième cérémonie des Flammes... c'est le sujet du jour de franceinfo junior. Pour répondre aux questions des enfants, l'émission accueille Yann Bertrand, chef du service culture de la radio franceinfo.

C dans l'air
Poutine/Xi Jinping: un front anti-Trump? - L'intégrale -

C dans l'air

Play Episode Listen Later May 8, 2025 65:57


C dans l'air du 8 mai 2025 : L'Amérique va-t-elle lâcher l'Ukraine ?Moscou se barricade. À la veille de la traditionnelle célébration du 9 mai sur la place rouge, un dispositif de sécurité XXL a été mis en place par le Kremlin, qui craint des attaques de drones ukrainiens. Vingt-neuf dirigeants étrangers, dont le chinois Xi Jinping et le brésilien Luiz Inacio Lula da Silva, seront en tout cas parmi les invités. Vendredi s'annonce donc comme une grande démonstration de force militaire et diplomatique pour Poutine.Mais la situation en Ukraine patine, de l'aveu même des Américains qui voient s'éloigner la possibilité d'un accord de paix rapide. Le vice-président J.D Vance a exprimé ses inquiétudes concernant les exigences russes, donnant de fait raison à Volodymyr Zelensky. La crainte, à présent, est que la Maison Blanche lâche le dossier russo-ukrainien. Qu'en serait-il alors de son soutien militaire à l'Ukraine ?Pendant ce temps, Poutine est en pleine séquence de communication et de propagande. Pour acquérir le peuple à sa cause, se montrer plus proche de lui, et justifier cette guerre, il a récemment dévoilé son appartement privé à la télévision. Les chefs d'Etats invités demain seront aussi l'occasion pour lui de casser toute image d'isolement sur la scène internationale. Pendant ce temps, l'armée française s'inquiète des agissements russes dans l'espace. Entre attaques de satellites et hacking de communication, elle se prépare à toutes les possibilités pour se défendre. Alors, l'Amérique va-t-elle lâché le dossier ukrainien ? Quels sont les enjeux de la célébration de demain pour Poutine ? Faut-il redouter une guerre spatiale avec la Russie ?LES EXPERTS : Général Patrick DUTARTRE - Général de l'armée de l'Air et de l'Espace, ancien pilote de chasse Régis GENTE - Journaliste, correspondant dans l'ancien espace soviétique pour RFI, auteur de « Notre homme à Washington. Trump dans la main des Russes » Laure MANDEVILLE - Grand reporter Le Figaro, auteure de « Qui est vraiment Donald Trump ? » Tatiana KASTOUEVA-JEAN - Directrice du Centre Russie-Eurasie à l'IFRI (Institut Français des Relations Internationales) Paul GOGO (en duplex de Moscou) - Journaliste, ancien correspondant en Russie

C dans l'air
Inde / Pakistan : le risque d'une guerre totale ? - L'intégrale -

C dans l'air

Play Episode Listen Later May 7, 2025 66:13


C dans l'air du 7 mai 2025 - Inde / Pakistan : le risque d'une guerre totale ?La crainte de l'embrasement. Suite aux échanges de tirs entre l'Inde et le Pakistan, la communauté internationale exhorte les deux puissances nucléaires à la « retenue ». Les frappes survenues la nuit dernière ont fait au moins vingt-six morts côté pakistanais, et douze côté indien. L'Inde a justifié ses frappes comme des représailles à l'attentat de Pahalgram du 22 avril dernier. Vingt-six morts avaient été dénombrés dans le Cachemire indien, région au coeur de tensions depuis 1947.Suite au 22 avril, New Delhi avait accusé Islamabad, qui avait dément formellement. Hier, l'Inde a donc « frappé des infrastructures terroristes au Pakistan ». Mais la riposte immédiate du Pakistan fait craindre une escalade vers le pire. Islamabad assure se « réserver le droit absolu de répondre de façon décisive à cette attaque indienne non provoquée ».Pendant ce temps, des images montrent que l'armée chinoise possède des barges d'invasion qui pourraient permettre à ses troupes de débarquer à Taïwan. Celles-ci ont été repérées, fin mars, dans le sud de la Chine. L'offensive de l'Empire du Milieu continue donc, et la crainte d'une invasion de Taïwan est à son maximum. Les habitants de l'île s'y préparent.Enfin, du côté de Moscou, les commémorations du 9 mai auront lieu sous les yeux de Xi Jinping, l'invité de marque de Poutine. C'est une démonstration de force militaire et diplomatique qui se préparent donc sur la place rouge. Mais Volodymyr Zelensky a affirmé qu'il ne pouvait garantir la sécurité du lieu, une menace voilée qui laisse supposer de possibles attaques de drones ukrainiens. Alors, est-on à l'aube d'une guerre de grande ampleur entre l'Inde et la Pakistan ? L'invasion de Taïwan par la Chine est-elle inéluctable ? Quels sont les enjeux de la cérémonie du 9 mai pour Poutine ?LES EXPERTS : BRUNO TERTRAIS - Directeur adjoint de la FRS, conseiller géopolitique à l'Institut MontaigneGÉNÉRAL DOMINIQUE TRINQUAND - Ancien chef de la mission militaire française auprès de l'ONU, auteur « D'un monde à l'autre »Melissa LEVAILLANT - Chercheure senior à l'European Council on Foreign Relations, spécialiste de l'Inde et des enjeux de sécurité en Indo-PacifiqueJean-Maurice RIPERT - Ambassadeur de France, ancien ambassadeur à Pékin et à MoscouPRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe ThiéfineRÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît LemoinePRODUCTION : France Télévisions / Maximal ProductionsRetrouvez C DANS L'AIR sur internet & les réseaux :INTERNET : francetv.frFACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5TWITTER : https://twitter.com/cdanslairINSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/

Reportage International
Aux États-Unis, J.D. Vance, une voix pour les «oubliés» du Kentucky

Reportage International

Play Episode Listen Later Apr 28, 2025 2:29


Il incarne la volonté trumpiste de représenter « l'Amérique oubliée » et son électorat populaire et blanc. J.D. Vance a grandi dans l'Ohio, dans la « rust belt », nom donnée aux régions désindustrialisées, mais sa famille est originaire de l'est du Kentucky dans les montagnes des Appalaches. Dans cette région pauvre et reculée, l'arrivée de J.D. Vance à la vice-présidence suscite la fierté des habitants qui espèrent des retombés économiques. De notre envoyé spécial à Jackson dans le Kentucky,Dans ces vallées qui s'enchaînent, recouvertes de végétation, Jessica Ellis rentre chez elle dans sa maison au bord de cette route sinueuse, à quelques kilomètres de l'ancienne demeure des grands-parents de J.D.Vance et de leur cimetière familial. Jessica, électrice de Donald Trump, explique que tout le monde ici se réjouit de l'arrivée de J.D. Vance à la vice-présidence :« Il comprend la situation ici. Il va pouvoir aider cette région d'une façon qu'on ne peut même pas imaginer. »J.D. Vance a raconté son histoire familiale entre ces montagnes du Kentucky et les plaines désindustrialisées de l'Ohio, à quelques centaines de kilomètres au nord. Dans son livre Hillbilly Elegy, il y revendique fièrement ce terme de « Hillbilly» qui peut se traduire par « péquenaud », terme péjoratif employé pour désigner les gens de cette région plus isolée. « Il y a un cliché qui dit qu'on serait pieds nus et stupides, mais comme vous pouvez le voir, je porte des chaussures, il y a aussi l'idée qu'on ne compte pas, mais J.D. a prouvé qu'on n'est pas stupides », ajoute Jessica.L'espoir d'être mieux représentéVingt-huit pour cent des habitants de ce comté vivent sous le seuil de pauvreté alors que la moyenne nationale est de 12%. Dans le centre du village, la vitrine d'une épicerie affiche un drapeau « Trump, sauvez l'Amérique à nouveau ». Le propriétaire Kenneth Patrick en attend également beaucoup du vice-président : « Il va peut-être nous aider à ramener des usines ici dans le comté de Breathitt, je l'espère, on a besoin de croître, on est en train de devenir un village fantôme et c'est effrayant. »Ici, J.D. Vance c'est l'espoir d'être mieux représenté et écouté à Washington, comme l'explique Stephen Bowling, le directeur de la bibliothèque publique et historien du comté : « Pendant des générations, on a permis aux autres d'écrire notre histoire. Les gens venaient dans les montagnes pour des pratiques économiques extractivistes. Ils ont pris le charbon puis sont partis, ils ont pris le bois puis sont partis, comme pour le sel. Tout ça a retiré le pouvoir, la stabilité économique et la richesse, donc maintenant la possibilité d'avoir une voix à Washington est importante pour les habitants. »Avant son investiture, J.D. Vance est revenu ici en visite, confirmant pour les habitants le dicton local : « Le garçon peut quitter la montagne, mais la montagne ne peut pas quitter le garçon. »À lire aussiPrésidentielle américaine: J.D. Vance, d'anti-Trump à colistier du candidat républicain

Vlan!
[SOLO] Les 5 vérités inconfortables que j'ai apprise pour faire durer l'amour

Vlan!

Play Episode Listen Later Apr 17, 2025 30:56


Cet épisode est tiré de ma newsletter, pour vous abonner c'est ici!!!Comme je vous. le dis je vous remercie mille fois pour me suivre dans cette aventure de Vlan!J'adore mon célibat actuel, cette liberté exquise de décider de mon emploi du temps sans compromis.Et pourtant, je suis un incorrigible romantique !Ce paradoxe délicieux me constitue et colore ma vie de nuances fascinantes.Cette dualité n'est sans doute pas étrangère à mon histoire familiale.J'ai grandi avec des parents qui se sont rencontrés jeunes, ont eu des enfants à 24 et 26 ans et sont restés ensemble jusqu'à la fin malgré les tumultes de la vie – chose de plus en plus rare, j'ai l'impression.Ils ont incarné devant moi la possibilité d'un amour durable, même si le chemin n'était pas toujours facile.N'est-ce pas incroyable que nous puissions simultanément chérir notre indépendance et rêver de construire à deux ?L'amour reste cette aventure extraordinaire qui transcende les époques.Au 18ème siècle, Benjamin Franklin déclarait qu'un "homme sans femme n'est rien d'autre qu'un demi-homme" (on était moins subtil à l'époque...d'autant moins quand on sait que les femmes célibataires étaient, elles, brûlées vivent pour sorcellerie), et aujourd'hui encore, malgré toutes nos avancées, le couple demeure cette quête collective qui nous anime presque tous.Qu'y a-t-il de si captivant dans cette danse à deux ? Pourquoi continuons-nous à nous lancer dans cette entreprise hasardeuse, malgré les cicatrices et les déceptions ?Peut-être parce que l'amour, dans ses plus beaux moments, nous offre cette alchimie rare entre sécurité et aventure, entre connaissance profonde et éternelle découverte.J'ai connu des histoires d'amour intenses - dont une qui m'a conduit à imprimer un livre de 400 pages de nos échanges et à déménager à New York !Ces expériences m'ont transformé, enrichi, parfois blessé, mais jamais je n'ai regretté de m'être lancé et de vivre pleinement les choses (c'est ce que me disais ma psy).Chaque relation a ajouté une couche de compréhension à ma carte du monde émotionnel.À travers cette newsletter, je vous invite à explorer avec moi les mystères et les joies de l'amour moderne, ses défis et ses trésors cachés.Je partagerai mes découvertes (j'ai beaucoup cherché), mes erreurs (nombreuses !) et les pépites de sagesse glanées en chemin.Car si j'ai renoncé au mythe paralysant de l'âme sœur, je n'ai certainement pas abandonné la quête d'un amour authentique et vibrant.Comme l'écriture elle-même, l'amour nous enseigne ce que nous ne savions pas connaître sur nous-mêmes. Embarquons ensemble dans cette exploration joyeuse !Mon parcours amoureux : des cicatrices comme boussoleMa première histoire d'amour a duré sept ans. Je l'ai rencontrée dès les premières semaines d'école de commerce, nous nous sommes fiancés, le mariage était planifié. Vingt ans plus tard, nous sommes toujours proches, mais cette relation était fondamentalement dysfonctionnelle — principalement à cause de moi, je dois l'admettre.J'avais endossé la cape du sauveur pour surmonter ma timidité. Mon besoin d'appartenance était si intense et elle incarnait tout ce que je n'étais pas.C'était profondément injuste pour elle mais j'y reviendrais.J'ignorais alors mes propres besoins, mes névroses, mon style d'attachement.Elle est devenue malveillante malgré elle, et cette histoire était condamnée dès le départ.Ma deuxième relation significative m'a conduit chez un psychologue, perdu que j'étais. Sans doute l'une des décisions les plus sages de ma vie. C'est aussi à cette période que j'ai commencé à consulter des voyantes, cherchant désespérément des réponses que je ne trouvais pas en moi.Puis est venue LA relation passionnelle de ma vie.Une relation tellement intense qu'elle est difficile à expliquer.Pour vous donner une idée: j'ai compilé les trois premiers mois de nos échanges dans un livre de 400 pages imprimé en deux exemplaires (un pour elle et l'autre pour moi), et j'ai déménagé à New York pour elle.Cette femme réputée pour son légendaire self-control ne maîtrisait plus rien non plus.Certains parleraient d'âme sœur ou de flamme jumelle — j'ai cherché toutes les explications possibles. Après quatre ans d'une intensité intacte, elle est partie sans un mot d'explication.Huit ans ont passé, et il m'en a fallu 6 pour m'en remettre. Je le dis ici car dans cette société ou tout va de plus en plus vite parfois on n'accepte plus chez les autres mais aussi chez soi même que certains processus prennent du temps.Quoiqu'il en soit cette rupture m'a transformé.Comme me l'a fait remarquer un ami, peu d'hommes parlent ouvertement de leurs blessures amoureuses. Je n'avais pas le choix — cette histoire m'a bouleversé dans ma chair.Je crois que c'est important d'en parler et c'est la raison pour laquelle j'ai accepté l'invitation d'Anne du podcast Métamorphose à l'époque.C'est essentiel de montrer la vulnérabilité sans faux semblant et que les hommes ne sont évidemment pas insensibles aux ruptures. J'espère que cela aura permis à d'autres hommes de se connecter avec eux même.Et puis, je suis heureux d'avoir fait un kinsugi de cette rupture en co-créant un kit de secours pour cœur brisés.Durant ces six années de deuil, j'ai sabordé des relations avec des femmes extraordinaires, les comparant inévitablement à elle. J'ai finalement réussi à briser ce lien toxique grâce à un travail acharné avec psychologues, énergéticiens, voyantes, astrologues, constellations familiales, et même l'ayahuasca. J'ai tout essayé pour m'en libérer.J'ai su que j'étais guéri quand je suis retombé amoureux. Même si cette nouvelle histoire fut brève pour d'autres raisons, elle a confirmé ma guérison. Aujourd'hui, je reste ouvert à construire quelque chose avec quelqu'un, mais ce n'est pas simple.Les raisons de cette difficulté sont précisément l'objet de cette newsletter et je vous livre ce qui selon moi cloche en 5 grands points !Raison #1 : Nous sommes des idéalistes irréalistes par essenceNous avons grandi bercés par des mythes grecs(ne les sous-estimons pas, ils sont centraux), des histoires comme celle de Roméo et Juliette, des contes pour enfants ou encore des films hollywoodiens qui nous ont fait croire que l'impossible devenait possible par amour.Mais ces récits se concentrent presque exclusivement sur la quête amoureuse, rarement sur ce qui vient après."Ils vécurent heureux et eurent beaucoup d'enfants." Mais qu'est-ce que cela signifie concrètement ? Comment ont-ils géré leurs névroses respectives ? Leurs univers distincts ? Leurs problèmes de communication ? Leurs baisses de désir ? Leurs potentielles tentations extraconjugales ?Dis rapidement, notre idéal romantique est incompatible avec la réalité d'une connexion humaine.Ces expressions comme "ma moitié" sous-entendent que nous serions incomplets avant de rencontrer l'autre. "The one" ou "l'âme sœur" suggèrent qu'une seule personne au monde peut nous convenir.Vous l'aurez compris, j'ai personnellement expérimenté ce mythe de l'âme sœur — et en ai payé le prix fort.Cet idéal présuppose que notre partenaire devrait tout comprendre de nous sans communication verbale, alors même que nous peinons à nous comprendre nous-mêmes (personnellement, je me découvre encore chaque jour).Cela est évidemment accentué par un individualisme (pour ne pas dire égoïsme) sous stéroïdes.L'autre vit dans un univers parallèle, avec un système proche mais fondamentalement différent du nôtre.De manière anecdotique, lors d'un de mes événements sur l'IA, une personne a partagé qu'elle se sentait plus "vue" et "entendue" par ChatGPT que par son médecin ou ses amis.Notre société d'hyper-optimisation nous a fait perdre la capacité à prendre le temps — ou à l'accorder à l'autre.La conséquence est ce manque d'écoute mutuel et donc des incompréhensions en pagaille.Et si vous ajoutez à cela des différences culturelles, comme je l'ai vécu, cela complique encore davantage la situation.Esther Perel m'a fait réaliser que nos attentes sont démesurées : nous demandons à une seule personne de nous apporter ce qu'autrefois tout un village nous fournissait — sécurité, identité, amitié, sexualité, complicité émotionnelle et intellectuelle, goûts communs...Je ne vous fais pas la leçon, je suis le premier à tomber dans ce piège, tout en sachant parfaitement son absurdité.Le couple exige des compromis et un travail constant de construction à deux.Par ailleurs, nous entrons dans une relation avec une vision identitaire, un rêve de qui nous voulons devenir — souvent flou ou fantasmé.Quand on s'engage, ce n'est pas seulement l'autre qu'on cherche, mais une version future de soi-même. Ici aussi je plaide totalement coupable et ma 1ère longue relation s'inscrivait à 200% dans cette dynamique.Mais comme le souligne Esther, ce processus est inconfortable car l'autre ne change pas à notre rythme et ne comprend pas nécessairement le rôle implicite que nous lui avons assigné (m'apaiser, m'ouvrir, m'élever, m'intégrer…).Le changement personnel étant douloureux, nous finissons par reprocher à l'autre ce qui nous fascinait initialement. Ainsi, un partenaire choisi pour sa légèreté devient "irresponsable", une personne stable devient "ennuyeuse"…Le fantasme identitaire se heurte inévitablement à la réalité relationnelle.Et bien sur, les applications de rencontre aggravent le problème en alimentant l'illusion d'une offre infinie, comme si l'amour n'était qu'à un swipe de distance.Pour y avoir passé du temps, je vous rappelle (particulièrement si vous êtes en couple) que c'est aussi illusoire que ces couples Instagram où tout semble parfait.Raison #2 : Les papillons dans le ventre sont souvent un dangereux leurreNous avons tous éprouvé ces fameux papillons dans le ventre, cette sensation vertigineuse que nous pourchassons comme le nectar ultime de l'amour.C'est le moment où nous nous sentons le plus vivants d'ailleurs souvent considéré comme l'indicateur suprême de l'amour véritable.Franchement, quoi de plus délicieux que cette vibration viscérale ?J'adore personnellement cette sensation, mais les avertissements d'Alain de Botton m'ont ouvert les yeux : ce frisson que nous ressentons est très souvent une réaction à quelque chose de familier, parfois simplement l'activation d'un vieux schéma ou d'une blessure non cicatrisée.Voilà pourquoi nous sommes parfois attirés par des personnes qui ne nous conviennent pas du tout.En réalité, nous sommes attirés par ceux qui vont nous faire souffrir d'une manière qui nous est familière.Une relation calme, douce et respectueuse peut nous sembler étrange, "sans passion", voire profondément ennuyeuse, parce qu'elle menace notre scénario intérieur bien rodé.De Botton nous met en garde : ne confondez pas compatibilité avec familiarité traumatique. C'est extrêmement frustrant, car j'aime cette sensation d'intensité.D'ailleurs, même en sachant que c'est un indicateur défectueux, j'adore ces papillons et ce deuil n'est pas facile à faire (long way to go greg…ahahahhah).Alors à quoi se fier si les papillons sont trompeurs ?J'ai découvert que j'appliquais inconsciemment les conseils d'Alain de Botton quand je me sentais particulièrement à l'aise avec quelqu'un.L'une de ses questions préférées: "C'est quoi le weirdo en toi?" Parce qu'en vérité, sans masques ni artifices, nous sommes tous un peu étranges.Je sais que je suis vraiment amoureux quand j'ose révéler mes aspects les plus singuliers sans crainte du jugement, je laisse entrevoir ce qui se passe derrière le masque.Un autre signal essentiel selon lui — et auquel je suis attentif sans vraiment y réfléchir : observer si l'autre personne est capable de reconnaître ses propres biais et imperfections et si elle sait s'excuser quand ils se manifestent.Il faut également s'interroger honnêtement : sommes-nous nous-mêmes capables de cette introspection ? Je ne parle pas de sautes d'humeur passagères, mais de nos véritables zones d'ombre.On peut mesurer l'évolution d'une personne à sa capacité à reconnaître qu'elle est loin de l'idéal.Ce n'est pas quelque chose qu'on peut demander directement ; il faut l'observer à travers l'expérience partagée.L'objectif n'est évidemment pas l'auto-flagellation, mais une lucidité bienveillante sur nos mécanismes.Enfin, il est crucial de déterminer si la personne comprend que l'amour est une compétence plus qu'une émotion. Ressentir, bien sûr, mais surtout comprendre qu'un couple exige un travail commun, des compromis, des discussions et des efforts constants.Une amie a pris la décision d'aller voir un thérapeute de couple dès qu'elle a senti que sa relation devenait sérieuse.Non pas parce qu'ils rencontraient des problèmes, mais pour s'assurer que leur communication resterait toujours fluide.J'ai trouvé cette initiative particulièrement mature et judicieuse.D'ailleurs, je serais curieux de connaître votre opinion à ce sujet que certains pourraient qualifier de « tue l'amour ».Raison #3 : La catégorisation devient notre prison mentaleLorsque j'ai réalisé mon épisode sur les "pervers narcissiques", ma première observation fut celle-ci : quand tout le monde devient pervers narcissique, plus personne ne l'est véritablement.Et cette banalisation est irrespectueuse envers les véritables victimes.Cette réflexion s'applique à toute cette culture de surface et ces catégorisations simplistes que nous accumulons : styles d'attachement, langages de l'amour... sans oublier le mot fourre-tout "toxique", tellement galvaudé qu'il a perdu toute substance.Certes, se positionner sur un spectre a son utilité, mais comme son nom l'indique, c'est un "spectre" — il est rare d'incarner une seule catégorie pure.Personnellement, je trouve difficile d'identifier MON langage de l'amour principal, car tous me parlent profondément.Il en va de même pour la sexualité. Dans ce domaine, j'ai l'impression que nos corps communiquent directement.Certaines connexions sont extraordinaires, d'autres catastrophiques, sans que ce soit nécessairement la faute de quiconque. C'est ainsi, et ce n'est pas grave.Je l'avoue sans souci, j'ai été un « mauvais coup » pour certaines personnes mais j'espère un meilleur pour d'autres.J'ai souvent remarqué que cette alchimie se ressent dès le premier baiser. Cela dit, la sexualité reste un territoire d'exploration infini où nous devons d'abord accepter notre ignorance fondamentale.C'est particulièrement vrai pour les hommes car, d'après mon expérience, les femmes réagissent très différemment aux mêmes stimuli.Je n'ai pas d'expérience avec les hommes, mais j'imagine que c'est un peu plus mécanique — quoique vous pourriez me contredire.Au-delà de l'attraction initiale et des premières années, l'enjeu devient de faire durer le désir. J'ai adoré recevoir Anne et Jean-François Descombe sur ce sujet.Ils encouragent à dépasser l'idée reçue selon laquelle le sexe doit toujours naître spontanément du désir dans un couple établi.En réalité, aussi peu romantique que cela puisse paraître, il est souvent préférable de planifier des rendez-vous intimes, de créer délibérément des moments de connexion et de transcender les conventions en développant une perception corporelle plus subtile.Je n'ai jamais mis cette approche en pratique car ma compréhension de ces dynamiques est arrivée tardivement et mes relations récentes ont été trop brèves pour arriver à cet endroit. Cependant, j'observe que nous sommes souvent complètement déconnectés de nos corps sans même nous en rendre compte, parce qu'ils se protègent naturellement.Il faut réapprendre à ressentir, à ramener la sexualité dans le corps plutôt que dans la tête. C'est un travail considérable (pour moi aussi qui suis tellement cérébral).Raison #4 : Prisonniers de la performance, même dans l'intimitéLa sexualité demeure un enjeu majeur dans les relations, devenant souvent une difficulté dans les couples établis.Je crois que nous sommes conditionnés à la performance dans tous les domaines, alors que l'intimité devrait être précisément l'espace où cette pression n'existe pas.Pourtant, nous sommes obsédés par le plaisir de l'autre, et si nous échouons à l'atteindre, nous remettons tout en question. Cette pression existe pour les hommes, mais je la perçois encore plus forte chez les femmes.Un homme qui n'éjaculerait pas à répétition serait source d'inquiétude majeure pour sa partenaire, et probablement pour lui-même. J'ai conscience que mes propres biais transparaissent ici, mais j'ai l'impression que dans le sens inverse, ce serait moins problématique.Esther Perel dit: "Dis-moi comment tu as été aimé, je te dirai comment tu fais l'amour."Selon elle, notre histoire émotionnelle s'inscrit dans la physicalité de notre sexualité. Personnellement, il y a longtemps, j'entretenais une forme de respect que je qualifierais aujourd'hui de "déplacé" envers mes partenaires — déplacé parce que la sexualité n'implique pas un manque de respect.Typiquement, le problème résidait dans mon rapport à l'autre et à la sexualité en général.Un autre exemple peut être plus parlant pourrait être celui d'une femme qui n'oserait jamais dire à son partenaire qu'elle n'appréciait pas certaines pratiques sexuelles - cela illustre comment des schémas émotionnels anciens (peur du conflit ou de la désapprobation) créent des blocages dans l'intimité physique.Parfois, des couples apparemment harmonieux connaissent aussi des blocages sexuels malgré leur amour et leur entente.Esther Perel a développé toute une méthodologie de questions pour identifier comment nous avons appris à aimer, quelles ont été nos figures protectrices durant l'enfance, et si l'expression de nos émotions et de notre plaisir était considérée comme acceptable.Les réponses à ces questions révèlent comment nos expériences passées façonnent notre "plan érotique" et influencent nos défis émotionnels dans l'intimité.Notre histoire émotionnelle marque profondément notre sexualité, se manifestant à travers nos conditionnements, la reproduction de schémas relationnels, nos peurs de la vulnérabilité et la dynamique même de nos interactions intimes.Heureusement, la sexualité peut également devenir un outil pour accéder à des émotions profondes et résoudre des blocages que nous n'arrivions pas à surmonter autrement.En définitive, je crois que le couple n'existe pas pour "réussir" mais pour nous permettre de "ressentir".Nous devons impérativement nous libérer de cette logique performative et productiviste pour simplement nous sentir vivants.C'est une véritable révolution intérieure qui s'impose.Raison #5 : Nous entrons dans le couple pour évoluer, mais résistons au changementDepuis les Lumières, nous avons élevé l'individualisme au rang de valeur suprême. Comme je l'ai abordé dans une précédente newsletter, nous nous imposons une isolation que nous semblons apprécier, mais qui nous déconnecte de notre humanité fondamentale.La vie de couple exige d'articuler une dynamique entre préservation de son identité propre et connexion authentique avec l'autre.Comme évoqué dans la première raison, nous sommes des idéalistes irréalistes, portés par l'illusion d'un amour parfait qui nous transformerait en une version améliorée de nous-mêmes.Pourtant, lorsque nous nous engageons, cette promesse de métamorphose se heurte à la réalité.Nous ne choisissons pas un partenaire uniquement pour ses qualités ; inconsciemment, nous choisissons aussi une version future de nous-mêmes que nous aspirons à incarner — devenir plus calme, plus fort, plus complet.Esther Perel l'exprime magnifiquement : nous rencontrons l'autre pour retrouver une partie de nous encore inexplorée.Cette promesse d'évolution engendre cependant une tension profonde.Ce qui nous fascinait initialement devient source d'inconfort.Le calme apaisant se transforme en froideur détachée, la liberté joyeuse en irresponsabilité.La vision identitaire que nous avions imaginée entre en contradiction avec la réalité quotidienne du changement.Nous résistons à cette évolution parce qu'elle bouscule notre identité, même celle que nous avions idéalement construite.Le couple devient ainsi un espace paradoxal où nous aspirons à grandir tout en redoutant de perdre notre stabilité.Nous voulons évoluer, mais uniquement à notre rythme, sans que les transformations imposées par l'autre ne remettent en question ce que nous considérons comme notre essence. Ce conflit nous pousse souvent à rejeter ce qui devait nous transformer, à blâmer l'autre pour une inertie que nous percevons comme une trahison de notre idéal initial.Ce tiraillement entre l'envie d'ouvrir un nouveau chapitre et la peur d'abandonner l'image rassurante de notre identité constitue l'une des dynamiques les plus universelles et douloureuses de la vie à deux.C'est pourtant dans cette lutte que réside le potentiel d'une transformation authentique, si nous acceptons enfin le coût du changement intérieur.En conclusion: l'amour comme territoire d'exploration, non de performanceAimer aujourd'hui est difficile, non pas parce que nous serions devenus incapables d'aimer, mais parce que nous attendons de l'amour qu'il résolve tout.Qu'il nous apaise, nous élève, nous stimule, nous révèle.Qu'il nous offre simultanément la sécurité d'un foyer et l'ivresse d'une passion.Qu'il nous soutienne dans les moments difficiles tout en nous laissant respirer quand nous avons besoin d'espace.Ce n'est plus simplement une relation: c'est une architecture existentielle, un miroir identitaire, un incubateur de sens. C'est trop demander.Lorsque la réalité ne correspond pas à cette fiction intérieure, nous résistons.Nous accusons, fuyons ou nous replions.Nous croyons que l'autre nous blesse intentionnellement, alors qu'il réveille en nous des mémoires anciennes, des blessures non cicatrisées, des récits que nous tenons pour vérités absolues. Et nous l'avons vu, les papillons n'y sont pas pour rien…Nous oublions que dans toute relation, il n'existe jamais une vérité unique mais deux narrations distinctes — souvent incompatibles.Nous redoutons également le conflit, que nous confondons avec la fin de l'amour.Je déteste le conflit en bon « gentil », pourtant, un conflit traversé avec conscience est peut-être ce qu'il y a de plus vivant dans une relation.Il ne signale pas l'échec, mais la possibilité d'un lien authentique — non plus idéalisé, mais profondément incarné.Le couple n'a pas vocation à nous rendre heureux comme le ferait un produit fini.Il existe pour nous faire grandir, parfois nous ébranler, souvent nous décaler.Aimer n'est pas maîtriser, ni guérir, ni même comprendre entièrement.C'est oser traverser l'inconfort du lien sans fuir à la première dissonance.C'est abandonner l'idée qu'il existe une méthode parfaite pour aimer, pour embrasser la complexité d'un ch Suggestion d'autres épisodes à écouter : [Solo] Ca veut dire quoi d'être un homme? (https://audmns.com/VrvDGYA) [NEWS] La gentillesse est-elle toujours une vertu? (https://audmns.com/fsjMsBo) [NEWS] Le paradoxe du siècle « social » que l'on fait mine d'ignorer (https://audmns.com/CREUtAc)Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.