Podcasts about centrafrique

Country in Central Africa

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centrafrique

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Appels sur l'actualité
Vos questions d'actualité: Géorgie, Revenantes EI, Incendie chez Castel

Appels sur l'actualité

Play Episode Listen Later Mar 13, 2023 19:30


Tous les jours, les journalistes et correspondants de RFI ainsi que des spécialistes répondent à vos questions sur l'actualité. Ce matin :  Géorgie : la colère de la rue contre un projet de loi. Par Régis Genté, correspondant de RFI à Tbilissi. Centrafrique : retour sur l'incendie chez le brasseur français Castel. Par Franck Alexandre, journaliste spécialiste des questions de défense à RFI. Organisation État islamique : deux «revenantes» condamnées à plus de dix ans de prison. Par Laura Martel, journaliste au service France de RFI.     * Par téléphone : de France : 09 693 693 70 de l'étranger : 33 9 693 693 70 * Par WhatsApp : +33 6 89 28 53 64 N'OUBLIEZ PAS DE NOUS COMMUNIQUER VOTRE NUMÉRO DE TÉLÉPHONE (avec l'indicatif pays). Pour nous suivre : * Facebook : Rfi appels sur l'actualité * Twitter : @AppelsActu

Appels sur l'actualité
Vos questions d'actualité: M23 RDC, Centrafrique/ Etats-Unis, Armement Chine, Corinne Diacre

Appels sur l'actualité

Play Episode Listen Later Mar 10, 2023 19:30


Tous les jours, les journalistes et correspondants de RFI ainsi que des spécialistes répondent à vos questions sur l'actualité. Ce matin :  RCA : le président Touadéra dénonce l'ingérence des Occidentaux. Par François Mazet, journaliste au service Afrique de RFI. Chine : hausse conséquente du budget militaire. Par Stéphane Lagarde, correspondant permanent de RFI à Pékin. Football : Corinne Diacre limogée, quelles conséquences ? Par Antoine Grognet, journaliste au service des sports de RFI.  RDC : pourquoi le cessez-le-feu a une fois de plus été violé ? Par Godefroid Muzalia, professeur à l'Institut supérieur pédagogique de Bukavu, directeur du groupe d'études sur les conflits et la sécurité humaine.     * Par téléphone : de France : 09 693 693 70 de l'étranger : 33 9 693 693 70 * Par WhatsApp : +33 6 89 28 53 64 N'OUBLIEZ PAS DE NOUS COMMUNIQUER VOTRE NUMÉRO DE TÉLÉPHONE (avec l'indicatif pays). Pour nous suivre : * Facebook : Rfi appels sur l'actualité * Twitter : @AppelsActu

Grand reportage
JO 2024: qui sont les boursiers africains de la solidarité olympique?

Grand reportage

Play Episode Listen Later Feb 28, 2023 19:30


On les appelle les sportifs SO. Deux lettres pour « Solidarité olympique ». Au total : douze boxeurs, nageurs, sprinters et judokas, tous des boursiers(ères) venu(e)s du Niger, du Congo, de Centrafrique, des Comores, de la Guinée-Conakry et de la Guinée-Bissau se préparent pour décrocher leur qualification aux Jeux Olympiques de Paris où ils représenteront leur pays d'origine. Un dispositif mis en place par le CIO. Et c'est en France, au sein du Centre régional jeunesse et sports près de Rouen que Sylvie Koffi les a suivis.   ⇒ À lire aussi: « Solidarité olympique: des athlètes africains se préparent en France pour décrocher leur qualification aux JO ».   En images  

Les pieds sur terre
La guerre et après...

Les pieds sur terre

Play Episode Listen Later Feb 24, 2023 30:44


durée : 00:30:44 - Les Pieds sur terre - par : Sonia Kronlund, Karine Le Loët - Ils sont partis combattre en Afghanistan et en Centrafrique dans le cadre des "opérations extérieures". Ils racontent ce qu'ils ont vu, ce qu'ils ont fait, et dans quel état ils en sont revenus.

Journal de l'Afrique
Kaïs Saïed s'en prend aux migrants : le président tunisien annonce des "mesures urgentes"

Journal de l'Afrique

Play Episode Listen Later Feb 22, 2023 17:06


Une théorie complotiste reprise au sommet de l'État tunisien. Le président Kaïs Saïed a fait sienne l'idée du grand remplacement. La présence d'africains subsahariens a, selon lui, pour objectif premier "de changer la composition démographique de la Tunisie". Il a également annoncé des "mesures urgentes" contre l'immigration clandestine.

Journal de l'Afrique
Enigmatik Music Family revient avec "Hot vibes", un deuxième opus enflammé

Journal de l'Afrique

Play Episode Listen Later Feb 13, 2023 14:06


Trois ans après leur premier album, ils sont de retour pour un deuxième opus "Hot Vibes" sorti le 16 décembre dernier. Miranda, Dezarus et Kelly Solo du groupe "Enigmatik Music Family" sont nos invités dans cette édition. 

Appels sur l'actualité
[Vos réactions ] La Libre Antenne

Appels sur l'actualité

Play Episode Listen Later Feb 10, 2023 20:00


Réagissez à l'actualité de votre choix avec Juan Gomez. RFI vous donne la parole. L'occasion d'aborder des thèmes qui ne font pas toujours la Une des médias français et internationaux. * Par téléphone : de France : 09 693 693 70 de l'étranger : 33 9 693 693 70 * Par WhatsApp : +33 6 89 28 53 64 N'OUBLIEZ PAS DE NOUS COMMUNIQUER VOTRE NUMÉRO DE TÉLÉPHONE (avec l'indicatif pays). Pour nous suivre : * Facebook : Rfi appels sur l'actualité * Twitter : @AppelsActu

Les matins
Centrafrique, Mali, Burkina Faso… La France en disgrâce

Les matins

Play Episode Listen Later Jan 26, 2023 118:57


durée : 01:58:57 - Les Matins - par : Guillaume Erner - Mardi 24 janvier 2023, la France a reçu du gouvernement burkinabé une dénonciation de l'accord de 2018 relatif au statut des forces françaises présentes dans ce pays. Ces forces doivent se retirer du territoire sous un mois. - invités : Christophe Boisbouvier directeur adjoint de RFI, chargé de l'Afrique. Auteur de Hollande l'Africain aux éditions La Découverte

Appels sur l'actualité
[Vos réactions] Centrafrique: un pas de plus vers le référendum constitutionnel

Appels sur l'actualité

Play Episode Listen Later Jan 25, 2023 20:00


En Centrafrique, la Cour constitutionnelle valide la récente loi relative à l'organisation des référendums. Le président Touadéra pourra donc consulter la population sur son projet de nouvelle Constitution. Que vous inspire cette décision ? Le pays a-t-il besoin d'une nouvelle loi fondamentale ? Nous lançons le débat. * Par téléphone : de France : 09 693 693 70 de l'étranger : 33 9 693 693 70 * Par WhatsApp : +33 6 89 28 53 64 N'OUBLIEZ PAS DE NOUS COMMUNIQUER VOTRE NUMÉRO DE TÉLÉPHONE (avec l'indicatif pays). Pour nous suivre : * Facebook : Rfi appels sur l'actualité * Twitter : @AppelsActu

C dans l'air
AFRIQUE, UKRAINE : LA MARCHE SANGLANTE DES WAGNER – 24/01/23

C dans l'air

Play Episode Listen Later Jan 24, 2023 64:20


EXPERTS FRANÇOIS CLEMENCEAU Rédacteur en chef international - « Le Journal du Dimanche » GUILLAUME ANCEL Ancien officier de l'armée française DAPHNÉ BENOIT Correspondante Défense - « AFP » PAUL GOGO Correspondant en Russie Après le Mali, le Burkina Faso vient de demander à l'armée française de quitter son territoire. Arrivée au pouvoir à la suite d'un coup d'Etat, le 30 septembre 2022, le deuxième en huit mois, la junte burkinabée dénonce l'accord qui permet aux forces spéciales françaises d'être présentes dans le pays pour lutter contre les groupes jihadistes. Ouagadougou dit notamment vouloir diversifier ses partenaires et envisagerait un rapprochement avec… Moscou. Paris a répondu attendre des clarifications de la part du président de transition, le capitaine Ibrahim Traoré. Le Burkina Faso héberge actuellement un contingent de près de 400 hommes de la force française « Sabre ». Ce scénario rappelle celui de Bamako, dans un contexte qui a vu depuis le putsch de septembre, les manifestations contre la présence militaire française se multiplier à Ouagadougou sur fond de désinformation qui émanerait d'organisations financées par Moscou, avec un objectif : faire de la Russie la puissance d'influence au Sahel à la place de la France. Des dessins animés de propagande russe circulent ainsi sur les réseaux sociaux. Dans l'un d'eux, on peut voir des soldats français représentés en zombies et en serpents, se présentant comme des « démons de Macron ». De l'autre côté, les mercenaires du groupe russe Wagner, eux, sont dépeints comme des libérateurs. Véritable cheval de Troie de l'influence de la Russie sur le continent africain, les hommes de Wagner, un groupe paramilitaire russe sans existence légale, ont été signalés au Burkina Faso mais leur présence n'est pas confirmée. Ils sont en revanche désormais bien implantés au Mali ainsi qu'en Centrafrique. Dans ce dernier pays, les mercenaires russes, proches de Vladimir Poutine, « intimident et harcèlent les civils », créant un climat de peur. À tel point que, selon l'ONU, les victimes des violences de ces paramilitaires sont terrifiées à l'idée de saisir la justice par crainte de représailles. Wagner, une armée de l'ombre qui vient d'être classée par les Etats-Unis « organisation criminelle transnationale », sème la violence partout sur la planète depuis 2013. Avec souvent une même méthode pour s'implanter dans un pays : assurer la sécurité des pouvoirs en place en échange d'une prise de contrôle des mines d'or et de diamant. Avec derrière ces juteux contrats : Evgueni Prigojine. Surnommé le « cuisinier de Vladimir Poutine », le patron de Wagner est sorti de l'ombre pendant la guerre en Ukraine. Il a reconnu en septembre dernier avoir fondé le groupe de mercenaires et il multiplie depuis les apparitions dans les médias ainsi que sur le front ukrainien où ses hommes sont présents. Des déclarations et une omniprésence qui questionnent sur les ambitions de l'homme devenu milliardaire, qui n'a pas hésité ces derniers temps à critiquer l'efficacité de l'armée russe. Alors Evgueni Prigojine serait-il en train de concurrencer son ami Vladimir Poutine ? Quelles sont les ambitions du patron de Wagner ? Que se passe-t-il au Burkina Faso ? Comment les hommes de Wagner sont-ils devenus incontournables en Afrique ? Enfin si RT France ferme, la chaîne russe est très active en Afrique. Quelle est sa stratégie sur le continent africain ? DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L'AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/

Appels sur l'actualité
[Vos réactions] Afrique: face à la hausse des prix du carburant

Appels sur l'actualité

Play Episode Listen Later Jan 11, 2023 20:00


Du Sénégal au Congo en passant par la RCA, le prix des carburants à la pompe augmente. Certains pays, comme le Cameroun, sont confrontés à une pénurie d'essence. Quelles en sont les conséquences dans votre vie quotidienne ? Quelles répercussions pour les entreprises ? Vos témoignages nous intéressent. * Par téléphone : de France : 09 693 693 70 de l'étranger : 33 9 693 693 70 * Par WhatsApp : +33 6 89 28 53 64 N'OUBLIEZ PAS DE NOUS COMMUNIQUER VOTRE NUMÉRO DE TÉLÉPHONE (avec l'indicatif pays). Pour nous suivre : * Facebook : Rfi appels sur l'actualité * Twitter : @AppelsActu

Invité Afrique
Violences sexuelles en Centrafrique: «Beaucoup de femmes veulent la justice»

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Jan 8, 2023 4:30


Nengo, qui veut dire « dignité » en sango, la principale langue de la République centrafricaine, c'est le nom d'un projet de soin et d'accompagnement de victimes de violences sexuelles porté à Bangui par la fondation Pierre-Fabre, en partenariat avec la fondation Panzi du docteur Denis Mukwege. Il a donné lieu à un travail photographique réalisé par Nick Danziger, axé autour de récits de victimes et de la difficulté d'obtenir la justice. Un projet publié sous forme de livre et exposé dernièrement à Libreville et Kinshasa, et qui va l'être à Paris en 2023.

Appels sur l'actualité
Vos questions d'actualité: Israël/Syrie, corruption au Cameroun, BRICS, Maduro/Biden

Appels sur l'actualité

Play Episode Listen Later Jan 6, 2023 19:30


Tous les jours, les journalistes et correspondants de RFI ainsi que des spécialistes répondent à vos questions sur l'actualité. Ce matin :  Israël : comment expliquer ses frappes récurrentes sur le territoire syrien ? Par Sami Boukhelifa, correspondant permanent de RFI à Jérusalem.  Cameroun : lutte contre la corruption. Par Polycarpe Essomba, correspondant de RFI à Yaoundé. Venezuela : comment expliquer le rapprochement politique initié par Nicolas Maduro avec les Etats-Unis ? Par Nicolas Posado, docteur en sciences politiques à l'université Paris-8, spécialiste du Venezuela. BRICS : les défis de la présidence de l'Afrique du Sud. Par Thierry Apoteker, Président de TAC Economics, société indépendante de recherche économique spécialisée sur les pays émergents.   * Par téléphone : de France : 09 693 693 70 de l'étranger : 33 9 693 693 70 * Par WhatsApp : +33 6 89 28 53 64 N'OUBLIEZ PAS DE NOUS COMMUNIQUER VOTRE NUMÉRO DE TÉLÉPHONE (avec l'indicatif pays). Pour nous suivre : * Facebook : Rfi appels sur l'actualité * Twitter : @AppelsActu

Revue de presse Afrique
À la Une: quels souhaits pour 2023 ?

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Jan 2, 2023 4:29


Les yeux se tournent tout d'abord vers le Mali, où on attend toujours la libération des 46 militaires ivoiriens. Lors de ses vœux à la Nation, le colonel Assimi Goita n'a rien dit sur cette affaire. Pas un mot. Pour sa part, rapporte notamment Fraternité Matin à Abidjan, le président Ouattara, lors de son message à la Nation, a affirmé : « ils fouleront bientôt le sol ivoirien. » Rappelons que ces 46 soldats ivoiriens, accusés par Bamako d'être des mercenaires, ont été condamnés vendredi à des peines très lourdes : vingt ans de prison. « Étonnant verdict, commente WakatSéra au Burkina Faso, puisqu'au regard des derniers pourparlers, avec tous les signaux de bonne volonté manifestés lors de la visite de la délégation ivoirienne en terre malienne fin décembre, même les observateurs les plus sceptiques se mettaient à rêver sérieusement que les militaires ivoiriens avaient toutes les chances de fêter la nouvelle année en famille. Que nenni ! (…) Le colonel Assimi Goita fait preuve d'une inflexibilité des plus déroutantes, au mépris des relations séculaires de bonne entente entre les peuples maliens et ivoiriens. » L'Afrique de l'Ouest en mauvaise posture  Au-delà de cette affaire, l'année 2023 paraît bien mal engagée en Afrique de l'Ouest… C'est du moins l'opinion de Ledjely en Guinée : « en proie à toutes sortes de convulsions et de périls, la sous-région est à la croisée des chemins. Le bien et le mal s'y livrent une bataille féroce, à travers le terrorisme rampant et ceux qui le combattent. La démocratie y est également de plus en plus menacée par le retour en grâce du pouvoir kaki et des leaders qui se veulent providentiels. Une tendance si séduisante que la CEDEAO a bien du mal à se faire entendre auprès d'une opinion publique désabusée par une classe politique manipulatrice. Sans oublier, note encore Ledjely, que cette partie du continent africain est devenue le nouveau champ de bataille de l'affrontement géopolitique que se livrent l'Occident et la Russie. Et comme si tout cela ne suffisait pas, il y a que le Sénégal, cette belle exception dans la zone francophone notamment, s'amuse désormais à jouer avec le feu de la tentation du troisième mandat. Les perspectives paraissent donc bien sombres. » Contagion ? Analyse similaire pour le chef du département Défense et Sécurité du G5 Sahel, le général mauritanien Mohamed Znagui Ould Sid Ahmed Ely, interrogé par Le Point Afrique. « La situation sécuritaire au Sahel est préoccupante, affirme-t-il. Les attaques terroristes sont récurrentes, les populations civiles sont ciblées, les conflits interethniques apparaissent partout, les milices sont légion et le nombre de réfugiés ne cesse d'augmenter d'année en année. » Et « autour du Sahel, la situation n'incite pas (non plus) à l'optimisme, poursuit-il. Le conflit en Libye n'est pas résolu, le Soudan renoue avec les rébellions et l'insécurité, la Somalie demeure en déliquescence, la Centrafrique ne tient que par la présence coûteuse de milices étrangères. Au Nigeria et au Cameroun, Boko Haram cède de plus en plus la place à l'État islamique au Grand Sahara, lequel gagne du terrain vers le nord et l'ouest. Ajoutez à cela que les États côtiers se sentent de plus en plus menacés… » Des scrutins très scrutés… Enfin, Jeune Afrique se penche sur les échéances électorales à venir au cours de cette année 2023… « Des législatives, des municipales, un référendum et, surtout, sept présidentielles… » Notamment, « celles des deux géants, Nigeria et RD Congo, plus de 300 millions d'habitants à eux deux, et presque autant d'incertitudes quant à l'identité du successeur de Muhammadu Buhari et aux capacités de Félix Tshisekedi à obtenir un second mandat. Même imprévisibilité à Madagascar, où nul ne peut encore prédire le résultat (en octobre) de la répétition d'un étonnant scénario qui verrait le président sortant affronter dans les urnes deux de ses prédécesseurs. Quant au Liberia, poursuit le site panafricain, il faudra à George Weah beaucoup de pédagogie pour convaincre ses concitoyens qu'ils ne se sont pas trompés de casting en le sélectionnant il y a cinq ans, tant son bilan est controversé. Enfin, pointe encore Jeune Afrique, la réélection d'Ali Bongo Ondimba au Gabon et celle d'Emmerson Mnangagwa au Zimbabwe sont plus que probables – même s'il conviendra de surveiller la régularité du processus pour l'une, et les risques de répression des contestations pour l'autre. »

Revue de presse Afrique
À la Une: quels souhaits pour 2023 ?

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Jan 2, 2023 4:29


Les yeux se tournent tout d'abord vers le Mali, où on attend toujours la libération des 46 militaires ivoiriens. Lors de ses vœux à la Nation, le colonel Assimi Goita n'a rien dit sur cette affaire. Pas un mot. Pour sa part, rapporte notamment Fraternité Matin à Abidjan, le président Ouattara, lors de son message à la Nation, a affirmé : « ils fouleront bientôt le sol ivoirien. » Rappelons que ces 46 soldats ivoiriens, accusés par Bamako d'être des mercenaires, ont été condamnés vendredi à des peines très lourdes : vingt ans de prison. « Étonnant verdict, commente WakatSéra au Burkina Faso, puisqu'au regard des derniers pourparlers, avec tous les signaux de bonne volonté manifestés lors de la visite de la délégation ivoirienne en terre malienne fin décembre, même les observateurs les plus sceptiques se mettaient à rêver sérieusement que les militaires ivoiriens avaient toutes les chances de fêter la nouvelle année en famille. Que nenni ! (…) Le colonel Assimi Goita fait preuve d'une inflexibilité des plus déroutantes, au mépris des relations séculaires de bonne entente entre les peuples maliens et ivoiriens. » L'Afrique de l'Ouest en mauvaise posture  Au-delà de cette affaire, l'année 2023 paraît bien mal engagée en Afrique de l'Ouest… C'est du moins l'opinion de Ledjely en Guinée : « en proie à toutes sortes de convulsions et de périls, la sous-région est à la croisée des chemins. Le bien et le mal s'y livrent une bataille féroce, à travers le terrorisme rampant et ceux qui le combattent. La démocratie y est également de plus en plus menacée par le retour en grâce du pouvoir kaki et des leaders qui se veulent providentiels. Une tendance si séduisante que la CEDEAO a bien du mal à se faire entendre auprès d'une opinion publique désabusée par une classe politique manipulatrice. Sans oublier, note encore Ledjely, que cette partie du continent africain est devenue le nouveau champ de bataille de l'affrontement géopolitique que se livrent l'Occident et la Russie. Et comme si tout cela ne suffisait pas, il y a que le Sénégal, cette belle exception dans la zone francophone notamment, s'amuse désormais à jouer avec le feu de la tentation du troisième mandat. Les perspectives paraissent donc bien sombres. » Contagion ? Analyse similaire pour le chef du département Défense et Sécurité du G5 Sahel, le général mauritanien Mohamed Znagui Ould Sid Ahmed Ely, interrogé par Le Point Afrique. « La situation sécuritaire au Sahel est préoccupante, affirme-t-il. Les attaques terroristes sont récurrentes, les populations civiles sont ciblées, les conflits interethniques apparaissent partout, les milices sont légion et le nombre de réfugiés ne cesse d'augmenter d'année en année. » Et « autour du Sahel, la situation n'incite pas (non plus) à l'optimisme, poursuit-il. Le conflit en Libye n'est pas résolu, le Soudan renoue avec les rébellions et l'insécurité, la Somalie demeure en déliquescence, la Centrafrique ne tient que par la présence coûteuse de milices étrangères. Au Nigeria et au Cameroun, Boko Haram cède de plus en plus la place à l'État islamique au Grand Sahara, lequel gagne du terrain vers le nord et l'ouest. Ajoutez à cela que les États côtiers se sentent de plus en plus menacés… » Des scrutins très scrutés… Enfin, Jeune Afrique se penche sur les échéances électorales à venir au cours de cette année 2023… « Des législatives, des municipales, un référendum et, surtout, sept présidentielles… » Notamment, « celles des deux géants, Nigeria et RD Congo, plus de 300 millions d'habitants à eux deux, et presque autant d'incertitudes quant à l'identité du successeur de Muhammadu Buhari et aux capacités de Félix Tshisekedi à obtenir un second mandat. Même imprévisibilité à Madagascar, où nul ne peut encore prédire le résultat (en octobre) de la répétition d'un étonnant scénario qui verrait le président sortant affronter dans les urnes deux de ses prédécesseurs. Quant au Liberia, poursuit le site panafricain, il faudra à George Weah beaucoup de pédagogie pour convaincre ses concitoyens qu'ils ne se sont pas trompés de casting en le sélectionnant il y a cinq ans, tant son bilan est controversé. Enfin, pointe encore Jeune Afrique, la réélection d'Ali Bongo Ondimba au Gabon et celle d'Emmerson Mnangagwa au Zimbabwe sont plus que probables – même s'il conviendra de surveiller la régularité du processus pour l'une, et les risques de répression des contestations pour l'autre. »

Invité Afrique
Banque mondiale en Centrafrique: «Nous demandons que le budget soit complètement transparent»

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Dec 20, 2022 4:46


Le représentant de la Banque mondiale en Centrafrique Guido Rurangwa a pris ses fonctions à Bangui il y a quelques mois dans un contexte délicat. Alors que le gouvernement est en froid avec les bailleurs internationaux, que les appuis budgétaires ont été gelés et que les autorités prévoient un budget 2023 en baisse, il explique que l'institution demeure mobilisée auprès des Centrafricains.

Afrique Économie
Afrique et Brics, vers une nouvelle dynamique?

Afrique Économie

Play Episode Listen Later Dec 18, 2022 2:19


Le groupe des pays émergents Brics semble être entré dans une nouvelle dynamique sur le continent africain. En juin, Vladimir Poutine lors du dernier sommet des Brics disait être convaincu du rôle à jouer des Brics pour le développement d'une « voie unificatrice et positive vers la formation d'un système véritablement multipolaire ». En plus d'un intérêt géostratégique dans le contexte de la guerre en Ukraine, les Brics ont également des intérêts économiques et d'influence. Afrique et Brics (Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du Sud), vers une nouvelle dynamique, Sénégal, Centrafrique, Côte d'Ivoire. La présidente russe des Brics, Larissa Zelentsova est allée à la rencontre de différents acteurs du continent ces dernières semaines. Dans le même temps, est officialisé la création d'un poste de représentant des Brics pour l'Afrique de l'Ouest et l'Afrique centrale avec à sa tête, l'Ivoirien Ahoua Don Mello. Il met en avant les priorités établies… « D'abord les projets d'infrastructures, ce sont des projets dans l'Agenda 2063 de l'Union africaine en priorité, et aussi les projets que nous négocions directement avec les pays cibles choisis pour les premières actions. Et ce sont vraiment les grands projets d'infrastructures d'interconnexion entre les États africains. Cela concerne aussi bien les autoroutes, les routes, les chemins de fer, la télécommunication, l'énergie et tous les autres services connexes ». Si la part des investissements russes sur le continent, comparés aux autres acteurs, sont aujourd'hui à la marge, la Russie compte rattraper son retard, affirme le représentant des Brics également consultant du patronat russe. « Évidemment que la Chine est le poids lourd. Il n'y a pas de doute par rapport à ça et nous devons faire de telle sorte que tous les pays des Brics augmentent leurs interventions en Afrique pour que l'on puisse rattraper très vite notre retard en matière d'investissement en infrastructures et en industrie. » Mais l'action chinoise et russe sur le continent est souvent critiquée. Leurs détracteurs parlent du « piège de la dette chinoise », ou du pillage des minerais africains. Pour Julien Vercueil, économiste à l'institut national des langues et civilisation orientale, l'action via les Brics permet de désamorcer ces incriminations. « Les Brics sont un moyen, pour eux, de contourner les difficultés qu'elles peuvent rencontrer de manière individuelle dans leur approche de certains pays. Ensuite, bien sûr, la Russie a tout intérêt à pousser le rayonnement des Brics en Afrique parce que ça rejaillit sur son propre rayonnement. Mais l'idée est vraiment d'essayer de montrer qu'on est en faveur d'une forme de multipolarité et non pas que la Russie d'un côté ou la Chine souhaitent faire toute seules contrepoids aux États-Unis et puis largement aux pays occidentaux. » Les Brics disposent pour cela de leur propre banque de développement qui se veut être un guichet alternatif. Cependant, elle reste très contrainte par ses moyens et ses obligations vis-à-vis des marchés internationaux. ►À lire aussi : L'Algérie officialise sa demande d'adhésion au groupe des Brics

Le débat africain
Les religieux ont-ils leur place dans la résolution des conflits?

Le débat africain

Play Episode Listen Later Dec 16, 2022 49:00


Ils ne participent pas au jeu politique au nom du principe de laïcité. Et pourtant, dans la réalité, ce sont des acteurs très actifs. Souvent sollicités, ils jouent les médiateurs, les conciliateurs, lorsque survient une grave crise sociale, politique ou militaire. Du Sénégal à la République Démocratique du Congo en passant par la Centrafrique et le Burkina Faso, les religieux ont un lien particulier avec la sphère politique. Faut-il craindre leur implication et leur influence ? Avec la participation de : - Kessy Martine Ekomo-Soignet, fondatrice et directrice de l'Observatoire pour la paix et le développement basé en République centrafricaine, activiste pour la jeunesse - Issaka Sourwema, communicateur et socio-anthropologue, chef traditionnel du village de Dawelgué au Burkina Faso, président de l'Association pour la tolérance religieuse et le dialogue interreligieux (ATR/DI) et ancien ministre des Affaires religieuses et coutumières. - Bakary Sambe, directeur régional de Timbuktu Institute- African Center for Peace Studies.

Débat du jour
L'Afrique compte-t-elle pour les États-Unis?

Débat du jour

Play Episode Listen Later Dec 13, 2022 29:30


Pour la deuxième fois de son Histoire, Washington accueille à partir de ce mardi 13 décembre 2022 un sommet États-Unis / Afrique. Jusqu'au jeudi 15 décembre 2022, le président Joe Biden reçoit les représentants de 49 pays africains. Seul un évènement de ce type s'était tenu précédemment, c'était en 2014 sous Barack Obama. Ensuite il y a eu la présidence Donald Trump marquée par un désintérêt à l'égard de l'Afrique. Que faut-il attendre de ce sommet où les questions économiques devraient dominer ? Pour les États-Unis, l'enjeu est-il d'abord géopolitique : contrer l'influence de la Chine et de la Russie sur le continent ? Avec :  - Caroline Roussy, directrice de recherche à l'Institut de relations internationales et stratégiques. Responsable du programme Afrique - Seidik Abba, journaliste, écrivain, analyste de l'actualité africaine sur plusieurs médias. Auteur des livres Pour comprendre Boko Haram, Mali Sahel, notre Afghanistan à nous, et Voyage au cœur de Boko Haram - Jeffrey Hawkins, chercheur associé à l'IRIS, ancien diplomate, et ancien ambassadeur des États-Unis en Centrafrique.

Débat du jour
L'Afrique compte-t-elle pour les États-Unis?

Débat du jour

Play Episode Listen Later Dec 13, 2022 29:30


Pour la deuxième fois de son Histoire, Washington accueille à partir de ce mardi 13 décembre 2022 un sommet États-Unis / Afrique. Jusqu'au jeudi 15 décembre 2022, le président Joe Biden reçoit les représentants de 49 pays africains. Seul un évènement de ce type s'était tenu précédemment, c'était en 2014 sous Barack Obama. Ensuite il y a eu la présidence Donald Trump marquée par un désintérêt à l'égard de l'Afrique. Que faut-il attendre de ce sommet où les questions économiques devraient dominer ? Pour les États-Unis, l'enjeu est-il d'abord géopolitique : contrer l'influence de la Chine et de la Russie sur le continent ? Avec :  - Caroline Roussy, directrice de recherche à l'Institut de relations internationales et stratégiques. Responsable du programme Afrique - Seidik Abba, journaliste, écrivain, analyste de l'actualité africaine sur plusieurs médias. Auteur des livres Pour comprendre Boko Haram, Mali Sahel, notre Afghanistan à nous, et Voyage au cœur de Boko Haram - Jeffrey Hawkins, chercheur associé à l'IRIS, ancien diplomate, et ancien ambassadeur des États-Unis en Centrafrique.

Invité Afrique
Ahoua Don Mello: «Il y a des liens coloniaux qui doivent disparaître»

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Dec 12, 2022 13:41


Il y aura un nouveau sommet Russie-Afrique en 2023 et ce sera en Russie, dit l'Ivoirien Ahoua Don Mello, consultant du patronat russe sur les dossiers africains et représentant pour l'Afrique de l'Ouest et l'Afrique centrale des Brics, l'alliance entre la Russie, la Chine, l'Inde, le Brésil et l'Afrique du Sud. Sa parole est rare. Que pense-t-il du groupe Wagner en Centrafrique et au Mali ? Que lui inspire le sommet États-Unis – Afrique, qui doit s'ouvrir ce mardi à Washington ? RFI : En Centrafrique et au Mali, la Russie est vue comme une alternative à la France. Quelle est, de votre point de vue, la différence d'approche entre les Français et les Russes ? Ahoua Don Mello : Du côté de la France, je pense qu'il est bon de prendre conscience que les derniers liens coloniaux doivent sauter. Je pense notamment à la question monétaire, à la question militaire, et puis aussi à la question de l'économie des matières premières. De l'autre côté, vous avez la Russie qui se positionne, mais vous ne verrez jamais les Russes venir imposer une politique à un pays africain. Ça ce n'est pas possible. Mais n'y a-t-il pas des entreprises minières russes qui s'intéressent à certaines matières premières africaines, comme la bauxite de Guinée-Conakry ? Mais vous savez, depuis les années Sékou Touré, l'accord entre la Guinée et la Russie est un accord d'abord militaire. Mais comment financer cet accord militaire-là ? Ça a été par le biais la bauxite. Donc la Russie opère dans le secteur minier pour financer ces accords de coopération avec ces différents pays. Elle n'est pas un acteur majeur. Vous prenez la Guinée, les acteurs majeurs dans le secteur de la bauxite, ce sont les Américains, ce sont les Chinois. Et vous dites qu'à la différence de la France, la Russie n'a pas d'influence militaire en Afrique, mais n'y a-t-il pas le groupe Wagner en Centrafrique et au Mali ? Le groupe Wagner, c'est ce qu'on appelle dans le jargon moderne des sociétés militaires privées, donc je dirais des Bob Denard modernisés. Il y a plusieurs groupes comme ça en Afrique, que ce soit des groupes américains, que ce soit des groupes français, à travers d'anciens gendarmes, comme Robert Montoya ou Paul Barril. Si le Mali estime que ça peut leur rapporter, eh bien c'est leur droit. Si la Centrafrique estime que ça peut lui rapporter, c'est aussi un droit. En Centrafrique comme au Mali, le groupe Wagner est pointé du doigt. Est-ce que vous ne craignez pas que ces exactions puissent ternir l'image de la Russie en Afrique ? Non, ce sont des sociétés privées, c'est comme si on me disait : c'est vrai que l'image de Bob Denard, etc. n'est pas reluisante, et que c'est reproché à la France d'avoir utilisé ces services-là. Certes, le groupe Wagner est une société privée, mais elle est dirigée par M. Prigojine qui est très proche du président russe, Vladimir Poutine, et elle combat actuellement à Bakhmout, face aux forces ukrainiennes et aux côtés des forces russes… Bouygues, Bolloré, etc., ils sont proches du gouvernement français, mais ça ne veut pas dire qu'ils perdent du coup leur statut de société privée. Est-ce que vous ne craignez pas que les exactions dénoncées ternissent non seulement le groupe Wagner, mais l'image de la Russie tout simplement ? Vous savez aujourd'hui en Occident, on cherche à instrumentaliser la question des droits de l'Homme, parce qu'on voit le silence que les Occidentaux observent quand eux-mêmes sont responsables de ces exactions. On voit comment ils montent en épingle… Moi, je me souviens du cas de la Côte d'Ivoire, on a accusé Laurent Gbagbo de tous les maux, et on s'est rendu compte en fin de compte qu'il est innocent. Ahoua Don Mello, ce mardi à Washington s'ouvre un sommet États-Unis – Afrique, est-ce que les Américains n'ont pas des arguments, à la fois politiques et économiques, beaucoup plus importants que les arguments russes sur le continent africain ? Ce qui est sûr, c'est que pour nous, c'est une situation qui favorise le continent africain. Voyez-vous, les États-Unis se réveillent brusquement, pour proposer un sommet et pour faire encore des propositions, c'est bon à prendre. Et donc nous avons une panoplie de propositions, et je pense que c'est à l'Afrique de choisir le meilleur pour son continent. Et quand vous dites que les Américains se réveillent brusquement, voulez-vous dire que c'est à cause de la crise internationale provoquée par l'invasion de l'Ukraine par la Russie ? On constate qu'il y a coïncidence et on constate que la position de l'Afrique a beaucoup gêné les Américains et les Occidentaux, et je constate qu'on convoque les Africains justement pendant cette période de crise ukrainienne. Alors, il y a eu un sommet Russie-Afrique, c'était à Sotchi en 2019, est-ce qu'il y aura un nouveau sommet Russie-Afrique en 2023 ? Tout est bon à prendre, c'est à nous de prendre le meilleur de chaque offre. Donc, il y aura un sommet Russie-Afrique en 2023 ? Eh bien oui. Et ce sera quand ? Je n'ai pas la date précise, mais on le saura bientôt. Et ce sera en Russie ? Ce sera probablement en Russie. 

Appels sur l'actualité
Vos questions d'actualité: Blé Goudé, Dialogue inter-guinéen, ESA, BRICS en Centrafrique

Appels sur l'actualité

Play Episode Listen Later Nov 28, 2022 19:30


Tous les jours, les journalistes et correspondants de RFI ainsi que des spécialistes répondent à vos questions sur l'actualité. Ce matin :  Côte d'Ivoire : quel avenir politique pour Charles Blé Goudé ? Par Bineta Diagne, correspondante permanente de RFI en Côte d'Ivoire. Guinée : que peut-on attendre de ce dialogue ? Par Kabinet Fofana, politologue, directeur de l'association guinéenne de science politique. Centrafrique : ouverture d'un siège des BRICS à Bangui. Par François Mazet, journaliste au service Afrique de RFI. Espace : forte hausse du budget de l'Agence spatiale européenne. Par Simon Rozé, journaliste au service des sciences de RFI.   * Par téléphone : de France : 09 693 693 70 de l'étranger : 33 9 693 693 70 * Par WhatsApp : +33 6 89 28 53 64 N'OUBLIEZ PAS DE NOUS COMMUNIQUER VOTRE NUMÉRO DE TÉLÉPHONE (avec l'indicatif pays). Pour nous suivre : * Facebook : Rfi appels sur l'actualité * Twitter : @AppelsActu

Invité Afrique
«Aka Zidane»: le regard décalé de Mickaël Zumstein sur le foot et la vie quotidienne

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Nov 27, 2022 5:35


« Aka Zidane », c'est le titre du dernier livre de Michaël Zumstein. Alors que s'ouvre une Coupe du monde très décriée au Qatar, le photo-reporter indépendant propose un regard décalé sur notre rapport au football. Depuis près de trois décennies, ce journaliste parcourt le continent africain : conflit en RCA, crise au Mali, au Niger ou encore en Côte d'Ivoire. La genèse de cet ouvrage est particulière : en reportage à Bangui, le journaliste est attiré par le maillot de foot porté par un combattant. Une réflexion s'ouvre, une quête débute, Michaël Zumstein va plonger dans ses archives, retourner sur le terrain et chercher ce lien entre le foot et la vie quotidienne sur le contient.  RFI: Vous sortez un livre de photos qui s'appelle Aka Zidane, pourquoi ce titre ? Michaël Zumstein: AKA c'est l'acronyme en anglais de « also known as » Zidane, (aussi connu sous le nom de Zidane). Ce livre est né un petit peu par hasard. J 'étais en Centrafrique en 2014, je couvrais le conflit qui était naissant là-bas, j'ai fait une image qui a fait un petit peu le tour du monde et la une des journaux et, sur cette image, il y a un groupe d'anti-balaka dont un des membres, au milieu, porte un magnifique maillot rouge, un maillot rouge de l'équipe d'Espagne. Je me suis alors interrogé en me disant: « Mais qu'est-ce que c'est que ce maillot de foot au milieu de la guerre ? ». Dans son dos, il y avait le nom de l'attaquant espagnol Fernando Torres. À partir de là, je me suis dit: « Tiens, il se passe quelque chose dans certains pays d'Afrique où, maintenant, on ne fait plus la guerre en treillis et en bottes, on la fait avec un maillot de foot et des tongs ». Cette image de cet homme avec le maillot rouge de l'équipe d'Espagne percute et je vais chercher, dans mes archives photos, d'autres images. Je m'aperçois alors que j'ai beaucoup de photographies avec justement ces jeunes Africains et ces jeunes Africaines qui portent un maillot de foot dans tous les types de situation, pas seulement pendant la guerre en Centrafrique, mais aussi au Mali, en Côte d'Ivoire sur un chantier, au Niger dans un marché et je commence à créer une sorte d'équipe de foot imaginaire avec tous les noms de ces footballeurs connus. Je les collectionne, je les additionne et, à la fin même, je les cherche. Après coup, dans votre réflexion, est-ce qu'il y a un lien qui se crée, une idée qui se tisse entre le monde de la guerre, le monde de l'argent et le monde du football aussi ? Alors, en tant que photojournaliste, on a l'habitude d'être extrêmement précis dans nos légendes. On doit évidemment répondre à quelques questions qui sont: où, quand, comment, pourquoi ? Et j'ai remarqué que quand je mettais le nom d'un joueur de foot à la place du vrai nom de la personne qui était photographiée, l'impact et l'émotion que ça pouvait créer étaient différents. Et à ce moment-là, évidemment, le mélange se fait, la confusion se fait mais elle nous permet aussi de sortir du contexte parfois guerrier que les gens ne veulent plus voir. Là, je m'aperçois que c'est une façon de raconter une histoire qui est bien plus proche de nos émotions et je me mets à nommer les gens que je photographie par leur nom de footballeur. C'est ça que je recherchais : faire un pas de côté du photojournalisme classique et arriver vers une narration un peu plus documentaire et un peu plus personnalisée. Est-ce qu'on peut prendre quelques légendes qui justement expliquent ce que vous venez de raconter ? Donc la première photographie, c'est ce combattant anti-balaka, sur une route au nord de la Centrafrique. J'aurais pu en effet légender avec le vrai nom de la personne mais là, la légende est beaucoup plus simple et elle nous parle directement: « On est dans le village de Njoh en Centrafrique et Fernando Torres, l'attaquant espagnol, me fait face. C'est un rebelle anti-balaka. Lui et d'autres hommes tentent de reprendre un axe routier important dans le nord du pays. » Ça, c'est le début de ma réflexion sur les maillots de foot et c'est là que je vais aller chercher ensuite d'autres images, et j'en refais quelque temps après. Par exemple, je suis à l'hôpital de Bangui, on voit un homme qui porte un magnifique maillot jaune, le maillot jaune du Brésil que tout le monde reconnaîtra, avec les étoiles de vainqueurs de la Coupe du monde, mais autour de son cou, on perçoit comme un collier de sang. En fait, cet homme, que j'appelle Ronaldinho, vient d'apporter à l'hôpital général son ami qui vient de mourir à la suite d'une embuscade, qui vient de mourir dans ses bras. Et je continue comme ça cette litanie pour la guerre, mais je peux aussi tout à fait tomber sur une double-page du livre où je vois Zidane qui est sur une charrette tirée par un bœuf, dans un village du Niger, et qui rentre de son champ. Et en fait cet homme, il est tout seul, il a un champ beaucoup trop petit pour nourrir sa famille, et ses frères et sœurs sont partis en Algérie pour mendier. Voilà ce qui est écrit : « Il faut compter combien de cousins, de sœurs et de frères qui ont quitté la famille de Zidane, pour aller mendier en Algérie ou pour rejoindre la Libye ? » Évidemment, cette photo s'inscrit avec d'autres images de plusieurs reportages que j'avais faits au Niger, et dans ces reportages on peut y trouver Messi, Lampard, Ronaldo qui sont tous présents, et même Wayne Rooney qui est une femme agricultrice qui revient de son champ, après avoir travaillé toute la journée. Au final, vous avez fait une sorte de Seleção, comme disent les Brésiliens (de sélection). Combien de photos avez-vous gardées pour ce livre ? C'est en effet une sorte d'équipe de foot imaginaire que j'ai créée. Il n'y a pas forcément tous les postes de l'équipe. J'ai une cinquantaine d'images pour ce livre et en tout, je pense que j'en ai réalisées autour de 500. C'est devenu à un moment une quête ? Oui, c'est devenu une quête, on peut dire que c'est même devenu une obsession. On est vraiment dans une série documentaire, une série de photographies qui me permet d'exprimer un point de vue et de donner à voir autrement. Peut-être aussi, de donner à voir que d'autres matchs se jouent là-bas. Quels conseils, s'il y en a, pourriez-vous donner à de jeunes photoreporters africains ? C'est absolument nécessaire qu'il y ait des photojournalistes et des journalistes africains qui racontent l'histoire de leur pays, de leur propre continent. J'ai fait beaucoup pour former de jeunes journalistes. Évidemment qu'aujourd'hui, nos images sont noyées dans une masse, la masse des photographies faites avec des téléphones portables, mais je crois que si l'on commence d'abord par avoir une déontologie, à savoir légender et raconter des histoires le plus honnêtement possible, ensuite, évidemment, on peut se permettre de raconter un petit peu différemment d'autres histoires, une façon de voir son pays de façon un peu plus personnelle. C'est comme ça qu'on aura un portrait, j'espère, le plus complet. ►« Aka Zidane » le livre de Mickaël Zumstein est publié par les éditions « Images plurielles ».

Le débat
La Russie à l'offensive au Mali, en Centrafrique, Libye et Ukraine : Wagner l'armée de Poutine ?

Le débat

Play Episode Listen Later Nov 24, 2022 42:49


Selon un rapport de l'INSERM, l'arrivée de des mercenaires de Wagner au Mali voilà un an montrait le réengagement de Moscou en Afrique. Le groupe paramilitaire fait également l'actualité cette semaine avec un rapport du groupe All Eyes on Wagner qui dénonce les exactions commises par ses mercenaires au Mali : au moins 23 cas d'assassinats et de violation des droits des droits humains. Et le Parlement Européen vient de voter un texte qualifiant la Russie d'État "promoteur du terrorisme".

Grand reportage
Le pari crypto en Centrafrique: miracle ou mirage?

Grand reportage

Play Episode Listen Later Nov 22, 2022 19:30


Il y a 7 mois, le 22 avril 2022, l'Assemblée nationale centrafricaine adoptait une loi légalisant l'utilisation des cryptomonnaies dans le pays. Le bitcoin devenait une monnaie officielle, à côté du franc CFA, et le gouvernement lançait en juillet 2022 le projet Sango, sa propre monnaie numérique, censée transformer radicalement l'économie. Révolution pour les uns, impasse voire arnaque pour les autres, les avis sont tranchés sur ce projet qui peine à démarrer. «Le pari crypto en Centrafrique : miracle ou mirage ?», un Grand reportage à Bangui de François Mazet et Rolf-Steve Domia-Leu.

Appels sur l'actualité
Vos questions d'actualité: RDC et M23, Barkhane, RCA, Trump

Appels sur l'actualité

Play Episode Listen Later Nov 14, 2022 19:30


Tous les jours, les journalistes et correspondants de RFI ainsi que des spécialistes répondent à vos questions sur l'actualité. Ce matin :  Sahel : officialisation de la fin de l'opération Barkhane. Par Franck Alexandre, journaliste spécialiste des questions de défense à RFI. RCA : tensions avec Paris. Par Esdras Ndikumana, journaliste au service Afrique de RFI. RDC : que sait-on des bombardements menés par l'Armée de l'air congolaise dans l'est du pays ? Par Josaphat Musamba, chercheur sur les pratiques sécuritaires et les dynamiques des groupes armés en République démocratique du Congo. Élections aux États-Unis : un échec pour Donald Trump ? Par Jean-Eric Branaa, maître de conférences à l'Université Panthéon-Assas, auteur de Géopolitique des États-Unis paru en août 2022 aux éditions PUF.   * Par téléphone : de France : 09 693 693 70 de l'étranger : 33 9 693 693 70 * Par WhatsApp : +33 6 89 28 53 64 N'OUBLIEZ PAS DE NOUS COMMUNIQUER VOTRE NUMÉRO DE TÉLÉPHONE (avec l'indicatif pays). Pour nous suivre : * Facebook : Rfi appels sur l'actualité * Twitter : @AppelsActu

Appels sur l'actualité
[Vos réactions] La libre antenne

Appels sur l'actualité

Play Episode Listen Later Nov 4, 2022 20:00


Réagissez à l'actualité de votre choix avec Juan Gomez. RFI vous donne la parole. L'occasion d'aborder des thèmes qui ne font pas toujours la Une des médias français et internationaux.       * Par téléphone : de France : 09 693 693 70 de l'étranger : 33 9 693 693 70 * Par téléphone : de France : 09 693 693 70 de l'étranger : 33 9 693 693 70 * Par WhatsApp : +33 6 89 28 53 64 N'OUBLIEZ PAS DE NOUS COMMUNIQUER VOTRE NUMÉRO DE TÉLÉPHONE (avec l'indicatif pays). Pour nous suivre : * Facebook : Rfi appels sur l'actualité * Twitter : @AppelsActu

Appels sur l'actualité
Vos questions d'actualité: Bolsonaro, OM, CPS, Kenya

Appels sur l'actualité

Play Episode Listen Later Nov 3, 2022 19:30


Tous les jours, les journalistes et correspondants de RFI ainsi que des spécialistes répondent à vos questions sur l'actualité. Ce matin :  Présidentielle au Brésil : Jaïr Bolsonaro sort enfin de son silence. Par Elcio Ramalho, chef du service de RFI en langue brésilienne. RCA :  le travail compliqué de la CPS. Par Bénédicte Jeannerod, directrice du bureau à Paris de human rights watch. Ligue des Champions : la grande désillusion de de l'OM. Par Christophe Diremszian, journaliste au service des sports de RFI. RDC : le déploiement du contingent kenyan dans l'Est. Par Adolphe Agenonga Chober, professeur à l'université de Kisangani, spécialiste des questions de sécurité de la république démocratique du Congo.   * Par téléphone : de France : 09 693 693 70 de l'étranger : 33 9 693 693 70 * Par WhatsApp : +33 6 89 28 53 64 N'OUBLIEZ PAS DE NOUS COMMUNIQUER VOTRE NUMÉRO DE TÉLÉPHONE (avec l'indicatif pays). Pour nous suivre : * Facebook : Rfi appels sur l'actualité * Twitter : @AppelsActu

Appels sur l'actualité
[Vos réactions] Centrafrique: 1er verdict de la CPS

Appels sur l'actualité

Play Episode Listen Later Nov 2, 2022 20:00


Mise en place en 2018 par les autorités de Bangui, la Cour pénale spéciale a rendu lundi son 1er verdict.  Trois membres d'un groupe armé, jugés pour crimes contre l'humanité et crimes de guerre, ont été condamnés : l'un à la perpétuité, les 2 autres à 20 ans de réclusion. Est-ce la fin de l'impunité en RCA ? * Par téléphone : de France : 09 693 693 70 de l'étranger : 33 9 693 693 70 * Par WhatsApp : +33 6 89 28 53 64 N'OUBLIEZ PAS DE NOUS COMMUNIQUER VOTRE NUMÉRO DE TÉLÉPHONE (avec l'indicatif pays). Pour nous suivre : * Facebook : Rfi appels sur l'actualité * Twitter : @AppelsActu

Appels sur l'actualité
[Vos réactions] La libre antenne

Appels sur l'actualité

Play Episode Listen Later Oct 28, 2022 20:00


Réagissez à l'actualité de votre choix avec Juan Gomez. RFI vous donne la parole. L'occasion d'aborder des thèmes qui ne font pas toujours la Une des médias français et internationaux.   * Par téléphone : de France : 09 693 693 70 de l'étranger : 33 9 693 693 70 * Par WhatsApp : +33 6 89 28 53 64 N'OUBLIEZ PAS DE NOUS COMMUNIQUER VOTRE NUMÉRO DE TÉLÉPHONE (avec l'indicatif pays). Pour nous suivre : * Facebook : Rfi appels sur l'actualité * Twitter : @AppelsActu

Appels sur l'actualité
[Vos réactions] Centrafrique: limogeage de la présidente de la Cour constitutionnelle

Appels sur l'actualité

Play Episode Listen Later Oct 27, 2022 20:00


En Centrafrique, après sa mise à la retraite, Danielle Darlan s'est vue notifier par décret présidentiel qu'elle n'était plus présidente de la Cour constitutionnelle. L'opposition dénonce «une vengeance du président Touadéra» et «un coup d'État constitutionnel».  Nous lançons le débat. * Par téléphone : de France : 09 693 693 70 de l'étranger : 33 9 693 693 70 * Par WhatsApp : +33 6 89 28 53 64 N'OUBLIEZ PAS DE NOUS COMMUNIQUER VOTRE NUMÉRO DE TÉLÉPHONE (avec l'indicatif pays). Pour nous suivre : * Facebook : Rfi appels sur l'actualité * Twitter : @AppelsActu

Appels sur l'actualité
Vos questions d'actualité: Centrafrique, Ghana, Soudan, Syrie

Appels sur l'actualité

Play Episode Listen Later Oct 27, 2022 19:30


Tous les jours, les journalistes et correspondants de RFI ainsi que des spécialistes répondent à vos questions sur l'actualité. Ce matin :  RCA : vers un référendum constitutionnel ? Par Clémentine Pawlotsky, journaliste au service Afrique de RFI. Ghana : pourquoi la monnaie ghanéenne a-t-elle tant chuté ? Par Christina Okello, journaliste au service Afrique de RFI. Soudan : à quand le retour des civils au pouvoir ? Par Houda Ibrahim, journaliste au service Afrique de RFI. Guerre en Ukraine : quelles conséquences sur le conflit syrien ? Par Thomas Pierret, chercheur à l'institut de recherches et d'études sur les Mondes arabes et Musulmans.   * Par téléphone : de France : 09 693 693 70 de l'étranger : 33 9 693 693 70 * Par WhatsApp : +33 6 89 28 53 64 N'OUBLIEZ PAS DE NOUS COMMUNIQUER VOTRE NUMÉRO DE TÉLÉPHONE (avec l'indicatif pays). Pour nous suivre : * Facebook : Rfi appels sur l'actualité * Twitter : @AppelsActu

Le débat africain
Quelle place pour les religieux dans la résolution des conflits?

Le débat africain

Play Episode Listen Later Oct 21, 2022 49:00


Officiellement au nom du principe de laïcité, ils ne participent pas au jeu politique. Et pourtant, dans la réalité, ce sont des acteurs très actifs. Souvent sollicités, ils jouent les médiateurs, les conciliateurs, lorsque survient une grave crise sociale, politique ou militaire. Du Sénégal à la République Démocratique du Congo en passant par la Centrafrique et le Burkina Faso, les religieux ont un lien particulier avec la sphère politique. Faut-il craindre leur implication et leur influence ? Avec la participation de : - Bakary Sambe, directeur régional de Timbuktu Institute- African Center for Peace Studies - Kessy Martine Ekomo-Soignet, fondatrice et directrice de l'Observatoire pour la paix et le développement basé en République centrafricaine, activiste pour la jeunesse - Issaka Sourwema, communicateur et socio-anthropologue, chef traditionnel du village de Dawelgué au Burkina Faso, président de l'Association pour la tolérance religieuse et le dialogue interreligieux (ATR/DI) et ancien ministre des Affaires religieuses et coutumières.

Appels sur l'actualité
[Vos réactions] La libre antenne

Appels sur l'actualité

Play Episode Listen Later Oct 21, 2022 20:00


Réagissez à l'actualité de votre choix avec Juan Gomez. RFI vous donne la parole. L'occasion d'aborder des thèmes qui ne font pas toujours la Une des médias français et internationaux. * Par téléphone : de France : 09 693 693 70 de l'étranger : 33 9 693 693 70 * Par WhatsApp : +33 6 89 28 53 64 N'OUBLIEZ PAS DE NOUS COMMUNIQUER VOTRE NUMÉRO DE TÉLÉPHONE (avec l'indicatif pays). Pour nous suivre : * Facebook : Rfi appels sur l'actualité * Twitter : @AppelsActu

Le journal de 8H00
Un vétéran du groupe Wagner témoigne sur la situation en Ukraine

Le journal de 8H00

Play Episode Listen Later Oct 20, 2022 15:51


durée : 00:15:51 - Journal de 8 h - Un témoignage rare dans cette édition, celui d'un vétéran du groupe Wagner (société de mercenaires russes qui a combattu en Syrie, en Libye, en Centrafrique ou au Mali et qui est aujourd'hui en Ukraine, pour le compte de l'Etat russe).

Les journaux de France Culture
Un vétéran du groupe Wagner témoigne sur la situation en Ukraine

Les journaux de France Culture

Play Episode Listen Later Oct 20, 2022 15:51


durée : 00:15:51 - Journal de 8 h - C'est un témoignage rare que nous vous proposons : celui d'un vétéran du groupe Wagner, la société de mercenaires russes qui a combattu en Syrie, en Libye, en Centrafrique ou au Mali et qui est aujourd'hui en Ukraine, pour le compte de l'État russe. Il estime que l'armée russe ne peut pas gagner.

Cultures monde
Conflits armés : quand les médiateurs entrent en jeu 2/4 : RDC, Centrafrique : la faillite du modèle onusien

Cultures monde

Play Episode Listen Later Oct 18, 2022 58:15


durée : 00:58:15 - Cultures Monde - par : Julie Gacon - En juillet 2022, dans l'est de la République Démocratique du Congo, la population se soulève contre la mission onusienne Monusco présente depuis 22 ans dans le pays. Ce n'est pas le seul pays où gronde le mécontentement à l'égard des Casques bleus ces dernières années, à l'image de la Centrafrique. - invités : Séverine Autesserre Professeure des universités et directrice du département de science politique à la Faculté Barnard de l'université Columbia à New York; Thierry Vircoulon Chercheur associé au Centre Afrique subsaharienne de l'Ifri; Roland Marchal Chercheur à Sciences Po Paris

Appels sur l'actualité
Vos questions d'actualité : Borne à Alger, France-RCA, Corée du Nord, 46 soldats ivoiriens

Appels sur l'actualité

Play Episode Listen Later Oct 12, 2022 19:30


Tous les jours, les journalistes et correspondants de RFI ainsi que des spécialistes répondent à vos questions sur l'actualité. Ce matin :  Centrafrique : le départ annoncé des derniers militaires français. François Mazet, journaliste au service Afrique de RFI.  Mali : le sort des 46 soldats ivoiriens. David Baché, journaliste au service Afrique de RFI.  Corée du Nord : pourquoi multiplie-t-elle ses tirs de missiles balistiques ? Par Louise Huet, journaliste au service web de RFI.   Algérie : visite officielle d'Elisabeth Borne et d'une quinzaine de ministres français. Julien Chavanne, journaliste au service Politique de RFI.   * Par téléphone : de France : 09 693 693 70 de l'étranger : 33 9 693 693 70 * Par WhatsApp : +33 6 89 28 53 64 N'OUBLIEZ PAS DE NOUS COMMUNIQUER VOTRE NUMÉRO DE TÉLÉPHONE (avec l'indicatif pays). Pour nous suivre : * Facebook : Rfi appels sur l'actualité * Twitter : @AppelsActu

Le Média
Le week-end où la France a perdu le Burkina | Thomas Dietrich

Le Média

Play Episode Listen Later Oct 5, 2022 28:52


On revient sur les événements du week-end avec ce Coup d'état dans le Coup d'état au Burkina Faso. Sept mois après sa prise du pouvoir, le colonel Damiba a été renversé par un nouveau putsch et a du se réfugier au Togo. C'est le capitaine Ibrahim Traoré qui s'est emparé des rêves du pays et qui a été adoubé par la foule en délire. Ce putsch se tient sur fond de guerre froide entre la France et la Russie en Afrique. L'ambassade de France au Burkina a même été la cible d'attaques de la part de manifestants, qu'on a présenté dans la presse mainstream française comme étant manipulés par la Russie. Le Burkina Faso sera-t-il le cercueil de la Françafrique ? Le Burkina Faso sera-t-il le prochain à tomber dans l'escarcelle russe, après le Mali et la Centrafrique ? En tout cas, le « pays des hommes intègres » sombre dans le chaos. 40 % de son territoire échappe au contrôle de l'armée. Des villes entières sont sous blocus djihadiste. Un des éléments déclencheurs de ce putsch a d'ailleurs été l'attaque d'un convoi de ravitaillement de la ville de Djibo par des djihadistes, qui a fait au moins 11 morts chez les militaires et plus d'une centaine dans les rangs des civils. Pour parler de cette situation dramatique, nous recevons notre journaliste et collègue Thomas Dietrich, qui vient nous apporter son éclairage de la rédaction. ▶ Soutenez Le Média :

Invité Afrique
Cardinal Dieudonné Nzapalainga: «Le sang a assez coulé sur le sol centrafricain»

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Oct 4, 2022 4:00


En Centrafrique, c'est la parole d'un homme de paix : le cardinal Dieudonné Nzapalainga, archevêque de Bangui, s'inquiète de la montée des discours de haine dans son pays, sur fond de bras de fer entre pouvoir et opposition autour de la révision constitutionnelle. Pour cet homme d'Église – qui fut, il y a une décennie, l'une des figures de la Plateforme des confessions religieuses de Centrafrique – pouvoir et opposition ont la responsabilité de faire retomber les tensions actuelles.  RFI : Ces derniers jours, vous avez dénoncé le retour des discours de haine en Centrafrique. Quel est le type de propos qu'on entend et qui vous alarme ? Cardinal Dieudonné Nzapalainga : Les discours que j'entends où les gens disent : « il faut arrêter telle personne » ou bien encore « nous devons fracasser les jambes de telle personne ». Je dis non ! Nous avons une justice, nous avons le service de sécurité, s'il y a un problème, on doit les saisir. Mais si les groupes et les gens commencent à travers les réseaux sociaux, à travers les rues, à scander pour demander d'arrêter ou bien encore de tuer une personne ou de blesser une personne, je dis non ! Cette personne pense être au niveau des mots, mais ces mots peuvent nous conduire très loin. Il y a d'autres personnes qui n'ont pas de recul et qui risquent de s'engouffrer dans la brèche et passer à l'acte, où on va effectivement caillasser, effectivement tuer, effectivement blesser. Vous avez été l'un des artisans de paix quand les esprits s'étaient réenflammés, il y a près de dix ans, à partir de 2013. Est-ce que vous voyez des similitudes entre ce qui s'est passé il y a environ dix ans et maintenant ? Tout commence par les mots. Ce que nous avons vu dans le passé, où on commençait à traiter les autres comme des ennemis, et les ennemis devenus des réalités, on a considéré certains comme des diables et il fallait les éliminer. Le sang a assez coulé sur le sol centrafricain. Qui prononce ce genre de propos incendiaires actuellement en Centrafrique ? Nous avons beaucoup de gens qui pensent aimer ce pays, au nom de ce pays. Ils utilisent des propos qui ne rassemblent pas. Mais ce sont ces groupes-là, je demande aux uns et aux autres d'arrêter. J'interpelle l'ensemble de la classe politique, que ce soit l'opposition, que ce soient aussi ceux qui sont au gouvernement, tous, nous devons avoir un dénominateur commun qui s'appelle la République centrafricaine. Voilà pourquoi j'appelle le sursaut patriotique et à venir aimer ce pays. Quel regard portez-vous, cardinal Nzapalainga, sur le processus de révision constitutionnelle qui a été engagé par le président Faustin-Archange Touadéra ? Nous devons respecter ce qui est prévu par la loi pour le bien de ce pays. Pour arriver à cette démarche, il faut un Sénat, il faut que l'Assemblée se prononce. Le Sénat n'est pas encore là, l'Assemblée seule ne pourra pas suffire. Donc, nous pensons qu'il va falloir accepter de mettre en place le Sénat et après, on pourra faire les choses dans l'art. Mais je le dis en même temps, si la Cour constitutionnelle pense que la démarche que nous enclenchons ne cadre pas avec ce qui est prévu par les articles de la loi, nous devons avoir beaucoup d'humilité et nous incliner pour préserver une paix sociale et envisager un avenir heureux pour ce pays. ►À lire aussi : En Centrafrique, un comité de rédaction d'une nouvelle Constitution invalidé par la Cour constitutionnelle Comment peut-on sortir par le haut selon vous, cardinal, de ce bras de fer politico-juridique entre la majorité présidentielle et l'opposition ? Tous, nous avons besoin de modestie. Quand on va engager le bras de fer et que nous aurons des drames, c'est le peuple qui va en pâtir. Donc, je pense que nous devons sans cesse, puisque les uns les autres parlent au nom de ce peuple-là, penser à son avenir. Les enfants doivent continuer à aller à l'école, nous devons reconstruire ce pays, et je crois que les défis sont énormes. Ces défis-là ne passent pas nécessairement par la Constitution. On peut les prendre à bras le corps pour commencer à y répondre. Nous avons comme l'impression que nous nous focalisons sur la Constitution, alors qu'au jour le jour, nous avons les inondations. Au jour le jour, nous avons la rentrée scolaire, les écoles qui manquent et les enseignants qui ne sont pas au rendez-vous. Voilà les grands défis. Que faisons-nous ? ►À lire aussi : En Centrafrique, Touadéra propose un référendum constitutionnel au nom des « aspirations du peuple »

C dans l'air
CDLA L'INVITÉ – HENRI GUAINO – 04/10/22

C dans l'air

Play Episode Listen Later Oct 4, 2022 11:44


AFRIQUE : LA DÉROUTE FRANÇAISE – 04/10/22 HENRI GUAINO Conseiller spécial de Nicolas Sarkozy, ancien député Après 48 heures de confusion, le président de la transition, le lieutenant-colonel Damiba, destitué vendredi 30 septembre, par le capitaine Ibrahim Traoré a finalement accepté de démissionner dimanche 2 octobre. Les putschistes accusent le lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba de préparer une « contre-offensive » avec l'aide de la France, depuis « la base française de Kamboinsin », un camp militaire proche de Ouagadougou où des forces spéciales françaises forment leurs homologues burkinabés. Le ministère français des affaires étrangères a formellement démenti, samedi, toute implication dans les évènements en cours au Burkina Faso. Des attaques ont été perpétrées contre l'ambassade de France, où quelques dizaines de personnes ont mis le feu à des barrières et jeté des pierres contre le bâtiment. La veille déjà, l'AFP avait constaté un incendie devant l'ambassade de France à Ouagadougou. Ce coup d'état vient fragiliser davantage les relations entre la France et l'Afrique. Hier en Centrafrique et au Mali, aujourd'hui au Burkina Faso, la France est victime d'attaques directes de groupes et de réseaux réclamant son départ au profit de la Russie. Les entreprises de l'Hexagone ont perdu la moitié de leurs parts de marché depuis vingt ans, au profit de la Chine, de l'Allemagne ou de l'Inde, et depuis dix ans, les investissements directs français ont chuté de 18 %. Selon le dernier baromètre Africaleads, la réputation de la France parmi bon nombre de pays africains clés s'est encore détériorée au cours de l'année passée. Elle n'arrive qu'au 9e rang des partenaires jugés « les plus bénéfiques » pour le continent. Henri Guaino, plume du discours de Dakar, reviendra sur la perte d'influence de la France sur le continent africain, avec Caroline Roux.

Invité Afrique
Mali: «Cette visite de la Cédéao peut contribuer à apaiser les esprits à Bamako»

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Sep 29, 2022 7:00


C'est ce jeudi 29 septembre que trois chefs d'État mandatés par la Cédéao doivent atterrir à Bamako pour demander aux autorités militaires maliennes la libération des 46 soldats ivoiriens détenus depuis le 10 juillet dernier. Quelles sont les chances de réussite de leur mission ? Francis Kpatindé est enseignant à Sciences Po Paris. Il répond aux questions de Christophe Boisbouvier.  RFI : Francis Kpatindé, bonjour. Que pensez-vous du discours très offensif du Premier ministre malien samedi 24 septembre, accusant le gouvernement français d'être « une junte au service de l'obscurantisme » et le président Mohamed Bazoum de ne pas être nigérien ? C'est vrai qu'on n'est pas habitué à ce type de discours à une tribune des Nations unies. Il y a eu quelques cas précédents : un président iranien, Hugo Chavez, Castro avec des longs discours, Kadhafi également… Donc, ça a beaucoup surpris. Je voudrais juste parler de Mohamed Bazoum, je l'ai connu dans les années 1990, il a toujours été impliqué dans les affaires de son pays, le Niger. Il était venu à l'esprit à d'aucun d'entre nous qu'il puisse être étranger. Bazoum a peut-être des défauts, mais Bazoum est nigérien. Je trouve un peu maladroit de dire aujourd'hui qu'il serait étranger. Et de toute façon, s'il est étranger, c'est une affaire interne au Niger, ce n'est pas une affaire dont on doit discuter hors du Niger. « L'ivresse de la junte malienne lui fait oublier le sens du protocole et de la diplomatie », dit le ministre nigérien Youssouf Mohamed Elmoctar. Est-ce qu'on peut parler d'ivresse ? Je pense que toute forme de populisme a la vie courte. Si les militaires au pouvoir à Bamako veulent aller loin et veulent maintenir l'équilibre de leur pays, je pense qu'il faut être plus enrobé, faire davantage recours à la diplomatie. D'autant plus qu'ils ont un excellent diplomate au ministère des Affaires étrangères, Abdoulaye Diop, que j'ai connu aux Nations unies, qui est quelqu'un de très intelligent, d'assez enrobé, même si on peut parfois être surpris par certains de ses discours ou de ses propos récents. Est-ce que vous y voyez une influence de Moscou ? Je ne crois pas que Moscou intervienne directement dans la diplomatie et dans les moindres faits et gestes du gouvernement malien. Il y a un problème de fond entre la France et les pays africains, et ce problème existait avant le retour des Russes en Afrique. Parce qu'il faut parler de retour, les Russes étaient en Afrique avant, au temps des révolutions. Donc, il y a un problème de fond, dont il faudra discuter de façon sereine pour relancer la relation entre la France et les pays africains francophones. Tant qu'on ne s'adresse pas vraiment aux vrais problèmes de fond, on passe à côté. Mettre tout ce qui se passe aujourd'hui, dans quelques pays africains comme le Mali, sur le compte des Russes, et de quelques soldats perdus russes qui agiraient en Centrafrique et au Mali, à mon avis, c'est mal poser le problème. Voulez-vous dire que la réaction de Paris aux propos de Bamako n'est pas toujours pertinente ? Ce n'est pas la réaction, c'est de se dire : « Bon tiens, il y a un problème, fouillons ». Il ne vous a pas échappé que beaucoup de jeunes en Afrique soutiennent le pouvoir malien, qu'il défendrait dans la rue. Vous avez vu l'accueil également du Premier ministre intérimaire à son retour des Nations unies à Bamako. Tout n'est pas manipulation, et tout n'est pas serein non plus du côté de Bamako. Quelques jours après ce discours à l'ONU, le gouvernement malien accepte quand même de recevoir à Bamako une délégation de trois chefs d'État de la CEDEAO, qui demandent la libération des 46 soldats ivoiriens arrêtés le 10 juillet dernier. N'est-ce pas contradictoire ? Non, cette visite est un bon indicateur, tout comme l'était la libération au début du mois de trois femmes-soldates ivoiriennes. Je trouve que ça va dans le bon sens. Cette mission peut contribuer à apaiser les esprits après le discours enflammé du Premier ministre intérimaire à New York. Je vous fais remarquer qu'il y a deux semaines, les autorités maliennes récusaient toute initiative de la Communauté régionale. Aujourd'hui, elles acceptent à deux jours près une visite décidée à New York par la CEDEAO. Le choix des émissaires ne doit rien au hasard, pour ménager la susceptibilité des Maliens. Le président togolais Faure Gnassingbé est sans doute le seul dirigeant de la région à avoir l'oreille et la confiance du colonel Assimi Goïta, et Faure Gnassingbé passe également pour être très proche du président ivoirien Alassane Ouattara, donc ça peut servir. J'ajoute que le ministre togolais des Affaires étrangères, Robert Dussey, est une vieille relation du colonel Assimi Goïta, bien avant que ce dernier n'accède au pouvoir. Si ça peut contribuer à faire avancer les choses, pourquoi pas. Donc vous pensez que cette mission a une petite chance de réussir, mais pour autant, le ministre malien des Affaires étrangères, Abdoulaye Diop, affirme que cette affaire des soldats ivoiriens n'est pas un problème de la CEDEAO, c'est entre le Mali et la Côte d'Ivoire. Absolument, c'est la ligne des Maliens. Mais je remarque seulement qu'ils ont accepté une décision qui a été prise à New York, à une réunion à laquelle ils ne participaient pas. Donc, je pense que la CEDEAO est rentrée subrepticement dans le dossier et que la visite des trois chefs d'État à Bamako s'inscrit dans ce cadre. Je pense que la diplomatie retrouvera ses droits et permettra au Mali de revenir dans la Communauté régionale, et la diplomatie devrait triompher dans cette affaire.

Appels sur l'actualité
Vos réactions] Centrafrique : la Cour constitutionnelle a tranché

Appels sur l'actualité

Play Episode Listen Later Sep 26, 2022 20:00


En Centrafrique, l'opposition a eu gain de cause. La Cour constitutionnelle a jugé non conforme à la loi le décret du président Touadéra permettant la création du comité chargé de rédiger la nouvelle loi fondamentale. Etes-vous surpris par cette décision ? Quel avenir pour le projet de nouvelle constitution ?  Nous lançons le débat. * Par téléphone : de France : 09 693 693 70 de l'étranger : 33 9 693 693 70 * Par WhatsApp : +33 6 89 28 53 64 N'OUBLIEZ PAS DE NOUS COMMUNIQUER VOTRE NUMÉRO DE TÉLÉPHONE (avec l'indicatif pays). Pour nous suivre : * Facebook : Rfi appels sur l'actualité * Twitter : @AppelsActu

Reportage Afrique
À Bangui, les victimes des inondations racontent leur grande précarité

Reportage Afrique

Play Episode Listen Later Sep 24, 2022 2:01


Selon les autorités centrafricaines et la Croix-Rouge, les inondations de juillet et août à Bangui auraient fait entre 20 000 et 25 000 sinistrés. Beaucoup se trouvent toujours dans la précarité, soit dans les décombres de leur maison, chez des proches ou dans des églises et des écoles de quartier. Rencontre avec des sinistrés dans le 6e arrondissement de la capitale, à l'occasion d'une distribution d'aide humanitaire. De notre envoyé spécial à Bangui, « Quand il a plu, l'eau est venue et est entrée dans ma maison. J'ai trouvé une planche, j'ai mis ma famille dessus et je les ai poussés en nageant. » Une fois de plus, Gbomango Legrand, secrétaire général de la Croix-Rouge du 6e arrondissement, se trouvait aux premières loges pour voir les pluies diluviennes ravager son quartier, laissant une dizaine de corps sans vie. S'il a pu regagner sa maison, rongée par les infiltrations, pour d'autres, il ne reste plus rien. « Le canal était déjà plein, l'eau a débordé, et aujourd'hui la maison est très abîmée. La télévision, les cahiers, tout est parti… Je suis avec ma femme et mes sept enfants. La Croix-Rouge nous a donnés des bâches, on les a attachées et on dort dessous », raconte Brice. Face à des inondations de plus en plus fréquentes, certains demandent des solutions. « L'aide que nous avons reçus jusque-là ne suffit pas à atténuer nos souffrances, regrette Jean-Noël, qui dort sous une bâche chez un ami. Il nous faut des matériaux pour reconstruire nos maisons, et puis il faut des travaux pour faire des canalisations et évacuer les eaux. » ► À lire aussi : Centrafrique: la Croix-Rouge au secours des sinistrés des inondations de l'été Les causes de ces inondations sont bien connues, rappelle David Angbaga, président du comité local de la Croix-Rouge : « Les collectes des ordures ne sont pas faites normalement. Les gens versent les déchets dans les caniveaux et autres. Tout ça, ça bouche les canaux d'évacuation d'eau pour aller vers l'Oubangui. » Les autorités reconnaissent les problèmes d'urbanisme et disent réfléchir à des solutions pérennes. « Il y a également certaines personnes qui sont parties s'installer ou ont construit des maisons d'habitation dans des zones marécageuses, inondables, observe Auguste Malogolo, directeur de l'action humanitaire au ministère du même nom. Il faudrait les sensibiliser. Et le gouvernement est en train de voir dans quelles mesures relocaliser ces personnes qui se sont installées dans ces zones marécageuses. » Le gouvernement a récemment validé une stratégie nationale de réduction des risques de catastrophes et d'adaptation au changement climatique, afin de mettre en place une coordination plus efficace et plus rapide de la réponse humanitaire.

Reportage Afrique
Centrafrique: inquiétude face à la hausse des discours haineux

Reportage Afrique

Play Episode Listen Later Sep 23, 2022 2:09


En Centrafrique, c'est une inquiétude qui grandit, au sein de la société civile, mais aussi de certaines administrations : la prolifération des fausses informations accompagnée de discours haineux, sur les réseaux sociaux et sur les messageries. Les responsables des corps intermédiaires s'en alarment, d'autant que le pays entre dans une zone de conflit politique autour du projet de nouvelle Constitution.

Appels sur l'actualité
[Vos réactions] Centrafrique: vers une nouvelle Constitution?

Appels sur l'actualité

Play Episode Listen Later Sep 15, 2022 20:00


En Centrafrique, le projet de nouvelle Constitution est loin de faire l'unanimité. Le président Touadera a mis en place l'équipe chargée de sa rédaction, mais l'opposition rejette ce comité et a saisi la Cour constitutionnelle. Se dirige-t-on vers une nouvelle crise politique ? Vos réactions nous intéressent. * Par téléphone : de France : 09 693 693 70 de l'étranger : 33 9 693 693 70 * Par WhatsApp : +33 6 89 28 53 64 N'OUBLIEZ PAS DE NOUS COMMUNIQUER VOTRE NUMÉRO DE TÉLÉPHONE (avec l'indicatif pays). Pour nous suivre : * Facebook : Rfi appels sur l'actualité * Twitter : @AppelsActu

Journal de l'Afrique
En Centrafrique, un projet de changement de constitution et la justice sous pression

Journal de l'Afrique

Play Episode Listen Later Sep 14, 2022 14:52


La cour constitutionnelle centrafricaine doit se prononcer sur le projet de changement de constitution initié par le président Faustin-Archange Touadéra. Le bloc républicain pour la défense de la constitution, une plateforme de l'opposition, dénonce "une machination" et les pressions sur les juges de la Haute cour. Thierry Vircoulon, chercheur associé à l'Ifri, décrypte la situation.

Reporters
Centrafrique : l'emprise russe

Reporters

Play Episode Listen Later Sep 10, 2022 24:34


Depuis début 2018, des mercenaires de la société Wagner, une armée secrète au service du Kremlin, ont installé leur base en Centrafrique. Ils protègent le régime en échange de ressources minières et déploient une propagande agressive pour masquer les massacres, viols et actes de tortures dont ils sont accusés. Profitant de la perte d'influence française dans son ancienne colonie, déchirée par des décennies d'une guerre civile meurtrière, la Russie en a fait le laboratoire d'une nouvelle guerre de l'information qui mobilise les étudiants, l'univers du cinéma… et même la vodka. Un reportage de Carol Valade et Clément Di Roma.

Invité Afrique
Disparition de Gorbatchev: «La fin du monde bipolaire a permis une ouverture politique en Afrique»

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Aug 31, 2022 3:45


Mikhaïl Gorbatchev a été le dernier président de l'URSS. L'Union soviétique s'effondre en 1991, deux ans après la chute du mur de Berlin le 9 novembre 1989. L'onde de choc est mondiale : la chute de l'URSS sonne la fin de la Guerre froide. Quel a été l'impact en Afrique, terrain privilégié de cette guerre froide entre les deux blocs Est et Ouest ? François Mazet a posé la question à Hugo Sada, ancien journaliste à RFI et chercheur à la Fondation pour la recherche stratégique. RFI : Mikhaïl Gorbatchev a été un des grands artisans de la fin de la guerre froide, qui avait fracturé le monde pendant un demi-siècle. Quelles ont été les conséquences de ses choix politiques pour l'Afrique ? Hugo Sada : C'était la fin de la guerre froide, mais c'était surtout la fin du monde bipolaire, c'est-à-dire de la rivalité Est-Ouest américano-soviétique, la glasnost et la perestroïka, à amorcer un déclin de l'influence internationale de l'URSS. Et donc un retrait de l'Union soviétique où elle était quand même fortement présente en Angola, au Mozambique, en Éthiopie et dans un certain nombre de pays. Donc, cette fin de ce monde bipolaire a ouvert la voie à une ouverture politique en Afrique qui a commencé avec les conférences nationales, puis les processus électoraux. Et donc, c'est ça le fait marquant : c'est une URSS épuisée qui se retire du continent africain. Les régimes, qui étaient les alliés de Moscou, ont dû évoluer ou disparaître. Par exemple, l'Éthiopien Mengistu Haile Mariam, qui a été renversé en 1991… C'est du côté de l'URSS, c'est l'Éthiopie, mais c'est aussi l'Angola, le Mozambique, le proxy cubain qui commence à se retirer aussi de ces pays où il était fortement présent. ►À lire aussi : Le Zimbabwe pourrait envisager d'extrader le dictateur éthiopien Mengistu En parallèle, les États-Unis aussi ont aussi changé d'approche sur le continent à la fin de la guerre froide. L'Afrique n'était plus si importante ? Elle était un enjeu économique. Pour les Américains, leur présence en Afrique, c'était le pétrole, les grands contrats de télécom. Puis, après, on a quand même vécu une redistribution des cartes et d'ouverture des partenariats des pays africains, des partenariats internationaux. Il n'y avait plus la rivalité soviéto-américaine, il n'y avait plus l'influence forte des anciennes puissances coloniales. Il y avait tout de même le phénomène majeur qui est la montée en puissance de la Chine en Afrique. On est dans une phase où la Russie essaie de regagner une influence sur le continent africain La fin de la guerre froide, c'est aussi ce qui a libéré les sociétés civiles africaines ? On disait à l'époque qu'il y avait un déclassement stratégique de l'Afrique. Et donc, ces dirigeants autoritaires se retrouvaient livrés à eux-mêmes et face à une contestation et une demande d'ouverture et de démocratie. En quelques années, grâce à cette rupture, on est passé d'un continent où des élections étaient une exception à un continent où les élections étaient devenues la norme. Justement, 30 ans après cette parenthèse de libéralisation, et alors que Mikhaïl Gorbatchev est mort, est-ce que ce cycle n'est pas refermé pour l'Afrique ? Elle s'est refermée avant depuis longtemps. On a vu comment une perversion des processus de démocratisation et on a vu quand même le maintien au pouvoir de pas mal de régimes autoritaires et des élections qui étaient souvent d'une fiabilité un peu douteuse. Mais maintenant, on est dans une phase nouvelle. On est dans une phase où la Russie essaie de regagner une influence sur le continent africain. On le voit au Mali et on le voit en Centrafrique, on le voit dans un certain nombre de pays. Il y a une espèce de nostalgie et de retour à une politique d'influence russe sur le continent africain. ►À lire aussi : Russie: quelle stratégie en Afrique subsaharienne ?

Appels sur l'actualité
[Vos réactions] Centrafrique: polémique sur le projet d'une nouvelle Constitution

Appels sur l'actualité

Play Episode Listen Later Aug 30, 2022 20:00


En Centrafrique, le comité chargé de rédiger la nouvelle Constitution a été créé par décret présidentiel. L'opposition dénonce une manœuvre pour faire sauter le verrou qui limite le nombre de mandats du chef de l'État. Cette polémique vous semble-t-elle justifiée ? Quelles peuvent être les conséquences ?  * Par téléphone : de France : 09 693 693 70 de l'étranger : 33 9 693 693 70 * Par WhatsApp : +33 6 89 28 53 64 N'OUBLIEZ PAS DE NOUS COMMUNIQUER VOTRE NUMÉRO DE TÉLÉPHONE (avec l'indicatif pays). Pour nous suivre : * Facebook : Rfi appels sur l'actualité * Twitter : @AppelsActu