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Zoonose virale, la fièvre de la vallée du Rift touche principalement les animaux, mais peut aussi toucher l'être humain. L'épidémie qui sévit actuellement au Sénégal semble marquer le pas, même si la circulation du virus reste intense pour le bétail. Selon les derniers chiffres du ministère de la Santé et de l'Hygiène Publique, le pays sahélien a enregistré 463 cas confirmés, dont 31 décès et 416 guéris. Début 2025, c'est la République centrafricaine qui avait signalé des cas de fièvre de la vallée du Rift, dans le nord-ouest du pays. Comment la maladie se transmet-elle ? Peut-on la prévenir ? Quels sont les symptômes ? Comment endiguer une épidémie ? La fièvre de la vallée du Rift est une maladie animale, une zoonose virale, qui peut dans certains cas toucher l'humain. Mais, jusqu'à présent, aucune transmission interhumaine de cette arbovirose n'a été répertoriée. Cette zoonose vectorielle est transmise par plusieurs espèces de moustiques (Aedes, Culex), qui prolifèrent notamment à la saison des pluies. Les femelles moustiques peuvent transmettre le virus à leurs larves, dont les nymphes seront contaminées à l'éclosion. Vaccinations du bétail La fièvre de la vallée du Rift touche essentiellement les animaux, le bétail (vaches, moutons, chèvres…) et plus rarement les êtres humains, notamment les personnes qui travaillent auprès des animaux dans le secteur de l'élevage. Elle a été identifiée pour la première fois au Kenya, dans la vallée du Rift, en 1931. Les signes chez l'animal sont la hausse des naissances d'animaux morts-nés et la vulnérabilité des jeunes ruminants. L'animal contaminé est faible. Il présente des symptômes fébriles comme des vomissements et parfois des diarrhées sanglantes. Chez l'humain, il existe plusieurs formes : certaines sont sévères, associées à des douleurs musculaires, une fièvre et des saignements qui conduisent au décès. Une stratégie de riposte combinée Des flambées de fièvre de la vallée du Rift ont été recensées, ces dernières années, en Afrique subsaharienne : Égypte, Afrique de l'Est, République Centrafricaine, Somalie et même Madagascar et le virus est aussi présent au Moyen-Orient. Ces derniers mois, c'est le Sénégal et la Mauritanie qui sont touchés. Le Sénégal, où les autorités sanitaires sont engagées dans une riposte contre la fièvre de la vallée du Rift, depuis le mois de septembre, pour contenir les foyers épidémiques et limiter la propagation du virus. Cette réponse sanitaire impose une approche plurielle : tests diagnostics, évaluation et cartographie, vaccination du bétail, surveillance et élimination des vecteurs. Avec : Pr Christophe Rapp, infectiologue à l'Hôpital américain de Paris à Neuilly, en région parisienne. Président de la Société Française de médecine des voyages Dr Boly Diop, responsable national de la riposte contre la Fièvre de la Vallée du Rift au Sénégal Pr Emmanuel Nakouné Yandoko, directeur général de l'Institut Pasteur de Bangui, en République Centrafricaine et lauréat du Prix Merieux 2024 Reportage de Léa-Lisa Westerhoff, envoyée spéciale permanente de RFI au Sénégal. Programmation musicale : ► Wizkid – Fever ► Mah Damba ; Clément Janinet ; Elodie Pasquier ; Bruno Ducret - Jelibaba.
Zoonose virale, la fièvre de la vallée du Rift touche principalement les animaux, mais peut aussi toucher l'être humain. L'épidémie qui sévit actuellement au Sénégal semble marquer le pas, même si la circulation du virus reste intense pour le bétail. Selon les derniers chiffres du ministère de la Santé et de l'Hygiène Publique, le pays sahélien a enregistré 463 cas confirmés, dont 31 décès et 416 guéris. Début 2025, c'est la République centrafricaine qui avait signalé des cas de fièvre de la vallée du Rift, dans le nord-ouest du pays. Comment la maladie se transmet-elle ? Peut-on la prévenir ? Quels sont les symptômes ? Comment endiguer une épidémie ? La fièvre de la vallée du Rift est une maladie animale, une zoonose virale, qui peut dans certains cas toucher l'humain. Mais, jusqu'à présent, aucune transmission interhumaine de cette arbovirose n'a été répertoriée. Cette zoonose vectorielle est transmise par plusieurs espèces de moustiques (Aedes, Culex), qui prolifèrent notamment à la saison des pluies. Les femelles moustiques peuvent transmettre le virus à leurs larves, dont les nymphes seront contaminées à l'éclosion. Vaccinations du bétail La fièvre de la vallée du Rift touche essentiellement les animaux, le bétail (vaches, moutons, chèvres…) et plus rarement les êtres humains, notamment les personnes qui travaillent auprès des animaux dans le secteur de l'élevage. Elle a été identifiée pour la première fois au Kenya, dans la vallée du Rift, en 1931. Les signes chez l'animal sont la hausse des naissances d'animaux morts-nés et la vulnérabilité des jeunes ruminants. L'animal contaminé est faible. Il présente des symptômes fébriles comme des vomissements et parfois des diarrhées sanglantes. Chez l'humain, il existe plusieurs formes : certaines sont sévères, associées à des douleurs musculaires, une fièvre et des saignements qui conduisent au décès. Une stratégie de riposte combinée Des flambées de fièvre de la vallée du Rift ont été recensées, ces dernières années, en Afrique subsaharienne : Égypte, Afrique de l'Est, République Centrafricaine, Somalie et même Madagascar et le virus est aussi présent au Moyen-Orient. Ces derniers mois, c'est le Sénégal et la Mauritanie qui sont touchés. Le Sénégal, où les autorités sanitaires sont engagées dans une riposte contre la fièvre de la vallée du Rift, depuis le mois de septembre, pour contenir les foyers épidémiques et limiter la propagation du virus. Cette réponse sanitaire impose une approche plurielle : tests diagnostics, évaluation et cartographie, vaccination du bétail, surveillance et élimination des vecteurs. Avec : Pr Christophe Rapp, infectiologue à l'Hôpital américain de Paris à Neuilly, en région parisienne. Président de la Société Française de médecine des voyages Dr Boly Diop, responsable national de la riposte contre la Fièvre de la Vallée du Rift au Sénégal Pr Emmanuel Nakouné Yandoko, directeur général de l'Institut Pasteur de Bangui, en République Centrafricaine et lauréat du Prix Merieux 2024 Reportage de Léa-Lisa Westerhoff, envoyée spéciale permanente de RFI au Sénégal. Programmation musicale : ► Wizkid – Fever ► Mah Damba ; Clément Janinet ; Elodie Pasquier ; Bruno Ducret - Jelibaba.
En République centrafricaine, au cœur du Bassin du Congo... La Basse-Lobaye est une réserve de près de 3 000 kilomètres carrés : un véritable joyau de biodiversité, recouvert en grande partie par une forêt tropicale humide. Mais ce trésor naturel est aujourd'hui fragilisé. La Basse-Lobaye, tout comme l'ensemble du Bassin du Congo, fait face à de grands défis environnementaux : déforestation, exploitation minière, changement climatique… Surnommé le «poumon de l'Afrique», ce vaste ensemble forestier joue pourtant un rôle vital dans la régulation du climat mondial : il stocke le carbone, purifie l'air et protège la vie. «République centrafricaine: la Basse-Lobaye un trésor de biodiversité en péril», un Grand reportage de Rolf Stève Domia-Leu.
19 officielle koner, et utal af elskerinder, mindst 55 børn. Bokassa forstår at forplante sig. I det her afsnit fortæller Signe nogen af de fuldstændigt utrolige historier fra Bokassas "kærlighedsliv". Om voldelige konkurrencer og drab mellem hans koner og angivelige børn. I studiet: Emil Emil Rothstein-Christensen og Signe Marie Bang. DR Redaktør: Anders Eriksen Stegger. Produceret for P3 af MonoMono. Kildeliste: Dark Age: The Political Odyssey of Emperor Bokassa; Brian Titley "France in Centrafrique; Peter Baxter Narcissus and other Pall Bearers; Wole Soyinka "Made in France"; Thomas O'Toole The Coronation of Emperor Bokassa; John H. Crabb Fall of a Savage Emperor; Alex Shoumatoff Bokassa 1er, empereur de Françafrique (TV, Program 33, 2011) La République Centrafricaine de Bokassa (TV, RTBF, 1976) Couronnement de Bokassa 1er (TV, Antenne 2, 1977) Echos aus einem düsteren Reich (dokumentarfilm, 1990); Werner Herzog La chute de Bokassa (TV, RTS, 1979)
Hævnens og retfærdighedens time er kommet! En snotgrædende Bokassa bliver kuppet, afsat, ydmyget, retsforfulgt og dømt for rullende kameraer. Men hvor sød er hævnen og sker retfærdigheden fyldest? Manus og lyddesign: Signe Marie Bang. Fortæller og redaktør: Emil Rothstein-Christensen. DR Redaktør: Anders Eriksen Stegger. Produceret for P3 af MonoMono. Kildeliste: Dark Age: The Political Odyssey of Emperor Bokassa; Brian Titley "France in Centrafrique; Peter Baxter Narcissus and other Pall Bearers; Wole Soyinka "Made in France"; Thomas O'Toole The Coronation of Emperor Bokassa; John H. Crabb Fall of a Savage Emperor; Alex Shoumatoff Bokassa 1er, empereur de Françafrique (TV, Program 33, 2011) La République Centrafricaine de Bokassa (TV, RTBF, 1976) Couronnement de Bokassa 1er (TV, Antenne 2, 1977) Echos aus einem düsteren Reich (dokumentarfilm, 1990); Werner Herzog La chute de Bokassa (TV, RTS, 1979)
Livstidspræsident er en flot titel. Klart. Men det klinger ikke helt ligeså flot som Kejser Bokassa den I. Bokassa bruger to-tredjedel af Den centralafrikanske republiks BNP på sin egen fuldstændigt absurde kroningsceremoni. Det også i det her afsnit, at Bokassa træder længere over stregen end de fleste tyranner igennem historien, da han - med de bare næver - banker en flok skole -og gymnasieelever til døde. Manus og lyddesign: Signe Marie Bang. Fortæller og redaktør: Emil Rothstein-Christensen. DR Redaktør: Anders Eriksen Stegger. Produceret for P3 af MonoMono. Kildeliste: Dark Age: The Political Odyssey of Emperor Bokassa; Brian Titley "France in Centrafrique; Peter Baxter Narcissus and other Pall Bearers; Wole Soyinka "Made in France"; Thomas O'Toole The Coronation of Emperor Bokassa; John H. Crabb Fall of a Savage Emperor; Alex Shoumatoff Bokassa 1er, empereur de Françafrique (TV, Program 33, 2011) La République Centrafricaine de Bokassa (TV, RTBF, 1976) Couronnement de Bokassa 1er (TV, Antenne 2, 1977) Echos aus einem düsteren Reich (dokumentarfilm, 1990); Werner Herzog La chute de Bokassa (TV, RTS, 1979).
Bokassas magtovertagelse betyder: Tortur, afskårne ører, tilfældige fængslinger, vedholdende historier om modstandere der bliver fodret til Bokassas krokodiller og løver. Alligevel findes der i Europa én mand, der bare elsker Bokassa: Valéry Giscard d'Estaing, Frankrigs finansminister, og senere præsident. Men hvorfor dog? Jo det handler især om at Bokassa giver Giscard lov til at skyde truede dyr på den centralafrikanske savanne og så også om de diamanter Bokassa altid render rundt med i lommen. Manus og lyddesign: Signe Marie Bang. Fortæller og redaktør: Emil Rothstein-Christensen. DR Redaktør: Anders Eriksen Stegger. Produceret for P3 af MonoMono. Kildeliste: Dark Age: The Political Odyssey of Emperor Bokassa; Brian Titley "France in Centrafrique; Peter Baxter Narcissus and other Pall Bearers; Wole Soyinka "Made in France"; Thomas O'Toole The Coronation of Emperor Bokassa; John H. Crabb Fall of a Savage Emperor; Alex Shoumatoff Bokassa 1er, empereur de Françafrique (TV, Program 33, 2011) La République Centrafricaine de Bokassa (TV, RTBF, 1976) Couronnement de Bokassa 1er (TV, Antenne 2, 1977) Echos aus einem düsteren Reich (dokumentarfilm, 1990); Werner Herzog La chute de Bokassa (TV, RTS, 1979)
Bokassas fætter, David Dacko har fået magten i den centralafrikanske republik og udnævnt Bokassa til chef for militæret. Samtidig har Dacko det med at ydmyge Bokassa. Men det burde han nok aldrig have gjort. Manus og lyddesign: Signe Marie Bang. Fortæller og redaktør: Emil Rothstein-Christensen. DR Redaktør: Anders Eriksen Stegger. Produceret for P3 af MonoMono. Kildeliste: Dark Age: The Political Odyssey of Emperor Bokassa; Brian Titley "France in Centrafrique; Peter Baxter Narcissus and other Pall Bearers; Wole Soyinka "Made in France"; Thomas O'Toole The Coronation of Emperor Bokassa; John H. Crabb Fall of a Savage Emperor; Alex Shoumatoff Bokassa 1er, empereur de Françafrique (TV, Program 33, 2011) La République Centrafricaine de Bokassa (TV, RTBF, 1976) Couronnement de Bokassa 1er (TV, Antenne 2, 1977) Echos aus einem düsteren Reich (dokumentarfilm, 1990); Werner Herzog La chute de Bokassa (TV, RTS, 1979)
Cette guerre se joue en coulisses, entre groupes armés rivaux. Des dizaines d'entre eux se disputent le contrôle de portion de territoires, entraînant régulièrement des déplacements de population. A cela se mêle l'ingérence de grandes puissances comme la Russie Mention légales : Vos données de connexion, dont votre adresse IP, sont traités par Radio Classique, responsable de traitement, sur la base de son intérêt légitime, par l'intermédiaire de son sous-traitant Ausha, à des fins de réalisation de statistiques agréées et de lutte contre la fraude. Ces données sont supprimées en temps réel pour la finalité statistique et sous cinq mois à compter de la collecte à des fins de lutte contre la fraude. Pour plus d'informations sur les traitements réalisés par Radio Classique et exercer vos droits, consultez notre Politique de confidentialité.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Da lille Bokassa Mgboundoulou er 6 år gammel bliver hans far slået ihjel af franske kolonister. Kort efter drukner hans mor sig i en flod - og alt ser sort ud. Men på forunderlig vis ender den lille bokassa ikke som hverken forsømt forældreløs eller modstander af det franske koloherredømme i hans hjemland i centralfrika. Han bliver i stedet fransk krigshelt - og det er første skridt på vejen mod at blive en af verdens mest brutale, korrupte, ekstravagante og selvforelskede diktatorer. Manus og lyddesign: Signe Marie Bang. Fortæller og redaktør: Emil Rothstein-Christensen. I redaktionen: Camille Guerry. DR Redaktør: Anders Eriksen Stegger. Produceret for P3 af MonoMono. Kildeliste: Dark Age: The Political Odyssey of Emperor Bokassa; Brian Titley "France in Centrafrique; Peter Baxter Narcissus and other Pall Bearers; Wole Soyinka "Made in France"; Thomas O'Toole The Coronation of Emperor Bokassa; John H. Crabb Fall of a Savage Emperor; Alex Shoumatoff Bokassa 1er, empereur de Françafrique (TV, Program 33, 2011) La République Centrafricaine de Bokassa (TV, RTBF, 1976) Couronnement de Bokassa 1er (TV, Antenne 2, 1977) Echos aus einem düsteren Reich (dokumentarfilm, 1990); Werner Herzog La chute de Bokassa (TV, RTS, 1979)
RFI vous propose de découvrir dix objets de pouvoir qui ont marqué l'histoire du continent africain. Des objets employés par les acteurs politiques pour asseoir leur légitimité et leur autorité. En Centrafrique, le 4 décembre 1977, le président Jean-Bedel Bokassa se couronnait empereur dans le Palais du Couronnement, lieu spécialement construit pour la circonstance. Lors de ce couronnement, un objet précieux a capté tous les regards : le trône. Un objet massif d'environ deux tonnes, fabriqué par le Français Olivier Brice. Il a coûté près de 2,5 millions de dollars, soit 1,5 milliard de francs CFA. Ce trône, lubie du président-empereur, représentait un objet de pouvoir, destiné à frapper les esprits, en Centrafrique et au-delà des frontières. Un groupe de jeunes jouent au basketball dans le Palais des Sports de Bangui, autrefois appelé le Palais du Couronnement. Ce gigantesque gymnase retrace l'histoire de l'empire centrafricain. On y voit non seulement le parquet, les gradins, la salle de presse, mais aussi cet impressionnant écran situé sur l'aile gauche. C'est ici que le trône de l'empereur Jean-Bedel Bokassa a été installé le 4 décembre 1977. L'historien Maurice Guimendego se souvient de ce qu'il a vécu à l'époque : « La forme ressemble à un aigle gigantesque qui déploie ses ailes. L'aigle que l'on voyait représentait un aigle royal, symbole de la force, symbole de la majesté. » L'image de ce trône imposant a marqué à l'époque les 5 000 invités venus des quatre coins du globe : « Dites-vous que vous avez en face un aigle qui déploie ses ailes sur quatre mètres d'envergure et trois mètres de hauteur et puis à l'intérieur, on a creusé une espèce de voûte, une place en structure métallique. Le trône dégage quelque chose d'impressionnant, capable de loger l'empereur dans toute sa majesté. » À lire ou à écouter aussiIl y a 40 ans, la chute de l'empereur Bokassa « Incroyable Bokassa » Direction le sous-sol du Palais des Sports. Après le couronnement, certains objets précieux dont le trône ont été entreposés ici. Les yeux brillants d'émotions, Gabriel, 75 ans, l'un des cuisiniers de l'empereur Bokassa, revoit la vidéo et les photos du trône sur sa tablette : « Ah Bokossa sur son trône, mais quelle splendeur ! J'aime cette image parce qu'on le voit debout pour dire son serment. L'image est très intéressante, car elle nous laisse découvrir l'intérieur du trône en velours rouge, dans le ventre de l'aigle. Incroyable Bokassa ! » Affalé dans un fauteuil en rotin sous sa véranda, Patrice Zemoniako joue de la guitare, en interprétant un morceau des années 1970. Âgé de 80 ans, cet ancien journaliste et maire de Bangui explique que Jean-Bedel Bokassa voulait imiter le trône et le sacre de Napoléon Ier, car il était fasciné par l'empereur français : « Il a conçu son trône et la cérémonie de cette manière pour être le Napoléon de l'Afrique centrale et celui de la République Centrafricaine. C'est comme ça que Bokassa a créé l'armée centrafricaine pour combattre ceux qui s'opposaient à son pays. La philosophie du développement économique, politique, social et culturel de Bokassa doit être un modèle pour nous aujourd'hui. » Après le renversement de Bokassa, en septembre 1979, le sous-sol du palais du couronnement a été vandalisé. Aujourd'hui, il ne reste du trône que l'armature qui est abandonnée sur un terrain vague.
Chaque année, en avril, l'ONU marque la Journée internationale de sensibilisation aux mines, l'occasion de rappeler que la menace des mines et des restes explosifs de guerre reste bien réelle.En République centrafricaine, ces engins continuent de mettre en danger les civils, entravent l'accès aux services de base et freinent le retour à la paix.Au micro d'Alexandre Carette, d'ONU Info Genève, Sophie Van Royen, cheffe du Service de la lutte antimines des Nations Unies (UNMAS) en République centrafricaine, partage son expérience sur le terrain.Dans cet entretien, elle revient sur les actions concrètes menées : sensibilisation des communautés, déminage, soutien aux autorités locales… Une approche globale pour protéger les populations et reconstruire un environnement sûr.
La gouvernance locale joue un rôle crucial pour rétablir les services de base et la cohésion sociale pour les populations en République centrafricaine (RCA), estime l'Expert indépendant de l'ONU sur la situation des droits de l'homme en RCA.En marge de son exposé, mardi, devant le Conseil des droits de l'homme des Nations Unies à Genève, Yao Agbetse a accordé un entretien à Juliette Maigné, d'ONU Info Genève.Dans cet entretien, il explique que renforcer les pouvoirs locaux en République centrafricaine, pays meurtri par un conflit sévissant depuis 2012, est « un outil permettant d'étendre la restauration de l'autorité de l'État sur le territoire et de servir aussi comme levier pour la réconciliation nationale ».« C'est à travers la gouvernance locale qu'on pourra apporter le service de sécurité, le service de justice, la reconstruction des marchés, des écoles de santé, des infrastructures socio-culturelles nécessaires pour que les populations puissent jouir effectivement de leurs droits, le droit aux loisirs, le droit à l'emploi, le droit à un état de santé mentale et physique suffisant », ajoute-t-il.
C'est dans cette ville au sud-ouest de la Centrafrique, à Berberati, que l'Agence française de développement (AFD), en partenariat avec un consortium de quatre ONG et le ministère de l'Éducation nationale, a lancé mercredi 19 mars le projet « Éducation pour toutes et tous ». Ce programme vise à donner l'opportunité aux jeunes non scolarisés ou très peu scolarisés de finir leurs études primaires et leur permettre de rattraper leur cursus scolaire. De notre envoyé spécial à Berberati,Il est 10 heures, à l'école d'application préfectorale de Berberati. Ce matin-là, les élèves de CM1 (cours moyen 1) entonnent un chant qui prône les vertus de la discipline scolaire.Un sourire se dessine sur le visage de Caleb, 12 ans. Le jeune garçon est heureux de revenir sur les bancs de l'école : « Je suis content de revenir à l'école après les multiples sensibilisations. J'avais arrêté pour me consacrer aux activités diamantifères, je travaillais pour soutenir ma famille. Maintenant, je dois me concentrer sur l'éducation. »La cour de l'école grouille de monde à cette heure de la journée, contrairement à d'habitude où le silence règne à l'heure des cours. Comme Justine, plusieurs élèves font leur retour après avoir été convaincus du rôle crucial de l'école : « Prenons mon exemple : auparavant, je ne voyais pas l'importance de l'école. Dans notre région, beaucoup de filles sont forcées de se consacrer aux activités ménagères et champêtres sans être payées. Nous avons été sensibilisés par les ONG sur l'importance de l'école comme un levier de développement pour notre localité. »Cinq sous-préfectures de la République Centrafricaine sont concernées par le projet : Berberati, Gamboula, Sosso Nakombo, Dé-dé Mokouba et Carnot. Bruno Foucher, ambassadeur de France en Centrafrique, explique : « C'est un programme important parce qu'il va toucher 21 500 élèves, 50 écoles, tout ceci dans cinq sous-préfectures, et il va durer deux ans. Le coût du programme est de 13 millions d'euros. »À lire aussiCentrafrique: l'école de musique de Bouar continue ses activités malgré un calme précaireFormation des enseignants Treize millions d'euros, soit plus de huit milliards de francs CFA : ce projet est mis en œuvre par les ONG Merci Corps, Alima, Finn Church Aid et l'organisation des femmes centrafricaine (OFCA). Marcel Dyang Damba est le représentant de l'ONG Finn Church Aid. « Les quatre ONG vont procéder à la construction des salles de classe, la réhabilitation également des salles de classe. On aura la construction des forages dans ces écoles, la construction des latrines, la construction et l'appui des centres de santé scolaires pour la prise en charge médicale à travers l'ONG Alima. »Le projet « Éducation pour toutes et tous » prendra également en compte la formation des enseignants et le développement des activités génératrices de revenus. Le ministère de l'Éducation salue le programme et demande sa pérennisation dans toutes les régions du pays.À lire aussiCentrafrique: l'École professionnelle d'hôtellerie de Liton vient en aide aux jeunes chômeurs (3/3)
Épidémie d'Ebola en Ouganda (à Kampala et Mbale, dans l'Est), Virus de Marburg en Tanzanie (après la fin de la flambée au Rwanda, le 20 décembre), nouveau variant clade 1b du Mpox, dont de nombreux cas ont été identifiés en RDC… Simultanément, les États-Unis font face à la propagation du virus H5N1 de la grippe aviaire, qui décime les élevages de poules et touche les vaches laitières. Nous faisons un état des lieux des maladies infectieuses émergentes. Où en sont les épidémies ? Comment les combattre ? Pr Arnaud Fontanet, chef de l'Unité d'Épidémiologie des maladies émergentes à l'Institut Pasteur et professeur au Conservatoire national des Arts et Métiers Dr Jean Kaseya, directeur général du CDC Afrique (Centre africain pour la surveillance et la prévention des maladies), décoré Grand Officier de l'Ordre Mauritanien par le président de la Mauritanie Mohamed Ould El-Ghazaouani, en marge du Sommet de l'Union africaine Pr Emmanuel Nakoune Yandoko, directeur général de l'Institut Pasteur de Bangui, en République Centrafricaine et lauréat du Prix Mérieux 2024. ► En fin d'émission, à l'occasion des trois ans de l'invasion de l'Ukraine par la Russie le 24 février 2022, nous parlons de la formation offerte par l'ONG la chaîne de l'espoir aux chirurgiens ukrainiens pour la prise en charge des blessés de guerre. Interview du Pr François Pons, chirurgien viscéraliste et thoracique, ancien militaire et ancien directeur de l'École du Val-de-Grâce. Titulaire de la chaire de chirurgie de guerre et bénévole pour l'ONG la Chaîne de l'espoir. Programmation musicale :► Say she she – Don't you dare stop► Criolo ; Cynthia Luz ; Rap Reggae Party – Subirusdoistiozin
Épidémie d'Ebola en Ouganda (à Kampala et Mbale, dans l'Est), Virus de Marburg en Tanzanie (après la fin de la flambée au Rwanda, le 20 décembre), nouveau variant clade 1b du Mpox, dont de nombreux cas ont été identifiés en RDC… Simultanément, les États-Unis font face à la propagation du virus H5N1 de la grippe aviaire, qui décime les élevages de poules et touche les vaches laitières. Nous faisons un état des lieux des maladies infectieuses émergentes. Où en sont les épidémies ? Comment les combattre ? Pr Arnaud Fontanet, chef de l'Unité d'Épidémiologie des maladies émergentes à l'Institut Pasteur et professeur au Conservatoire national des Arts et Métiers Dr Jean Kaseya, directeur général du CDC Afrique (Centre africain pour la surveillance et la prévention des maladies), décoré Grand Officier de l'Ordre Mauritanien par le président de la Mauritanie Mohamed Ould El-Ghazaouani, en marge du Sommet de l'Union africaine Pr Emmanuel Nakoune Yandoko, directeur général de l'Institut Pasteur de Bangui, en République Centrafricaine et lauréat du Prix Mérieux 2024. ► En fin d'émission, à l'occasion des trois ans de l'invasion de l'Ukraine par la Russie le 24 février 2022, nous parlons de la formation offerte par l'ONG la chaîne de l'espoir aux chirurgiens ukrainiens pour la prise en charge des blessés de guerre. Interview du Pr François Pons, chirurgien viscéraliste et thoracique, ancien militaire et ancien directeur de l'École du Val-de-Grâce. Titulaire de la chaire de chirurgie de guerre et bénévole pour l'ONG la Chaîne de l'espoir. Programmation musicale :► Say she she – Don't you dare stop► Criolo ; Cynthia Luz ; Rap Reggae Party – Subirusdoistiozin
Le manioc est l'aliment de base de la population centrafricaine. Ce produit alimentaire est consommé sur l'ensemble du territoire. Selon un sondage de l'Institut centrafricain des statistiques et des études économiques et sociales (ICASESS), sur dix Centrafricains, neuf mangent du manioc tous les jours. Localement appelé « gozo », le manioc se mange avec tout type de nourriture. Si cette plante occupe une place importante dans l'alimentation des Centrafricains, beaucoup sont également ceux qui gagnent leur vie en la commercialisant. Comme tous les matins, Joseph Kamela vient d'arriver dans son champ de manioc d'environ 10 hectares, à proximité de Bossongo, en Centrafrique. Sous un hangar, des tubercules de manioc sont entassés à même le sol. Assis sur des tabourets ou par terre, les ouvriers les épluchent. Joseph est un homme d'Église, mais aussi un agriculteur qui cultive le manioc depuis une vingtaine d'années. Ce métier n'a plus aucun secret pour lui :« Je suis pasteur, mais je gagne ma vie à la sueur de mon front. C'est la période de récolte. Après avoir épluché les tubercules, les ouvriers les plongent dans l'eau pendant deux jours avant de les étaler au soleil. Après séchage, le manioc est broyé au moulin afin d'obtenir la farine destinée à la consommation. »Grâce à cette technique de transformation, la clientèle n'est pas seulement locale. Elle provient également de la capitale et de localités environnantes. Debout, à côté du dépôt, avec une vingtaine de sacs en plastique, Hortense, une consommatrice, a parcouru des kilomètres pour s'approvisionner à la source. « Le manioc d'ici est bien blanc avec un goût unique, apprécie-t-elle. Je viens de la capitale, et c'est ici que je me ravitaille chaque mois. Mes enfants n'aiment pas le riz. S'ils ne mangent pas le manioc, ils ne sont pas rassasiés. »À Bossongo, presque tous les habitants sont à la fois producteurs, consommateurs ou commerçants de manioc. Assise sur un tabouret non loin des sacs remplis, Fernande, 38 ans, fait partie de ceux qui tirent profit de cette activité. « Je pratique cette activité depuis une vingtaine d'années, explique cette Centrafricaine. Je suis veuve et c'est grâce à ce travail que j'ai pu construire une maison et payer la scolarité de mes enfants. Le manioc me permet de m'occuper dignement de ma petite famille. »Dans sa plantation, Joseph Kamela emploie également une dizaine d'ouvriers et de démarcheurs qui gagnent leur pain grâce au manioc. Mais dans ce travail, les difficultés ne manquent pas, confie-t-il : « Nos difficultés se résument au manque de matériel, et surtout au tarissement des cours d'eau pendant la saison sèche. Nous n'avons pas de moyens roulants pour évacuer nos produits partout en Centrafrique. Mais nous avons déjà des projets dans ce sens. »À Bossongo, le prix de la cuvette du manioc varie entre 2 000 et 2 500 francs CFA. Une fois acheminés à Bangui ou dans les périphéries, les prix sont ajustés à 3 500 ou 4 000 francs CFA pour permettre aux revendeurs d'en tirer profit.À lire aussiCentrafrique: à la découverte de Bouar, la capitale du haricot
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La République Centrafricaine possède l'une des couvertures médicales les plus faibles au monde. Le pays dispose six médecins pour cent mille habitants et la moitié des structures de santé ne sont pas totalement fonctionnelles selon l'OMS. Ces défaillances se ressentent sur la population dont l'espérance de vie à la naissance pour les deux sexes est de seulement 53,3 ans, en 2019 selon l'agence onusienne ; ce qui la range parmi l'une des plus faibles au monde. Quel est le dispositif mis en place par l'Institut Pasteur de Bangui en cas d'alerte infectieuse ? Quelles sont les arboviroses (maladies transmises par des moustiques ou des tiques) qui ont le potentiel le plus inquiétant en Afrique centrale ? Pr Emmanuel Nakoune Yandoko, Chef de laboratoire des arbovirus, fièvres hémorragiques, virus émergents et zoonoses à l'Institut Pasteur de Bangui en RCA et lauréat du Prix Mérieux 2024.Retrouvez l'émission dans son intégralité iciSanté en République Centrafricaine (Rediffusion)
Sauf rebondissement, la Centrafrique ne jouera toujours pas à Bangui son prochain match à domicile des éliminatoires de la CAN 2025 contre le Gabon. La CAF a décidé de ne pas lever la suspension du stade Barthélémy Boganda, en vigueur depuis 2019, malgré les travaux de réhabilitation effectués ces derniers mois. Plusieurs points seraient encore à améliorer.
durée : 00:02:21 - Le billet sciences - Alors que la démocratie fait l'objet de défiance dans certains pays du monde, des chercheurs ont récemment découvert que le vote était utilisé au quotidien par les gorilles en République centrafricaine.
Many thanks to SRAA contributor, Dan Greenall, who shares the following recording and notes:Here is a brief recording of Radiodiffusion Nationale Centrafricaine from Bangui on 5038 kHz shortwave circa 1971. Reception was made in Ancaster, Ontario, Canada, where the best reception from African stations was usually late afternoon or early evening local time, just about the time many of these stations were signing off for their broadcast day. Programming was in the French language.Broadcaster: Radiodiffusion Nationale CentrafricaineFrequency: 5.038 MHzReception location: Ancaster, Ontario, CanadaReceiver and antenna: Hallicrafters S-52 using a longwire antenna
Des négociations « sous haute tension », titre Libération, pour tenter de négocier un cessez-le-feu et libérer les otages israéliens. Le Hamas ne participera pas à la rencontre de Doha, a confirmé un de ses représentants au Washington Post, accusant le Premier ministre israélien d'utiliser ces négociations « comme une couverture pour poursuivre son agression contre notre peuple ». Selon le Guardian, cette absence du Hamas « réduit encore les espoirs d'un accord susceptible d'empêcher les frappes de représailles prévues par l'Iran contre Israël après l'assassinat d'un dirigeant du Hamas à Téhéran ». De fait, estime le Washington Post, « les États-Unis se trouvent dans une position peu enviable », eux qui veulent éviter qu'un nouvel échec ne déclenche une attaque iranienne« qui risquerait d'élargir le conflit au-delà de tout contrôle ». « Joe Biden, le jongleur du Proche-Orient », titre en Suisse Le Temps : les Américains ont déployé toute leur diplomatie pour calmer le jeu côté iranien, écrit L'Orient Le Jour, ils jouent aussi leurs cartes côté israélien pour renforcer la dissuasion – avec l'annonce par la Maison Blanche de l'approbation de 20 milliards de dollars de ventes d'armes à l'État hébreu. « Seul Joe Biden », selon Le Soir de Bruxelles, « peut empêcher un embrasement général » - car lui seul dispose des arguments nécessaires pour imposer à Netanyahou de ne plus saboter les maigres chances de paix. Libération rappelle que, selon les révélations mardi du New York Times, si le Hamas a accepté le plan présenté fin mai par le président américain, le Premier ministre israélien avait de son côté ajouté cinq nouvelles conditions à la trêve – « tout occupé qu'il est à assurer sa survie politique en cajolant les éléments extrêmes de son gouvernement », ce qui selon le quotidien « a déclenché l'ire de ses propres négociateurs ».80e anniversaire du débarquement de ProvenceLors du premier jour de l'opération « Dragoon », qui a permis de libérer le sud de la France et parachève le débarquement de Normandie, écrit La Croix, 100 000 soldats ont été déployés dans les zones occupées. « Un épisode souvent méconnu mais décisif de la libération de l'Europe du joug nazi, qui a de plus », insiste La Provence, « permis à la France de s'assoir à la table des vainqueurs grâce à l'engagement massif de ses forces ».En tout, plus de 350 000 soldats ont été mobilisés en Provence, « il s'agit pour beaucoup de soldats issus de colonies africaines des protectorats marocains et tunisiens et de l'Algérie », rappelle le quotidien. Le chef de l'État camerounais Biya s'exprimera d'ailleurs à la cérémonie « au nom de ses pairs africains », relève Jeune Afrique. Mais si l'Élysée annonce une participation africaine « de haut niveau » - les présidents des Comores, du Togo, de la république Centrafricaine et le président de la transition gabonaise seront aussi présents, Le Monde remarque que leur participation reste en deçà de celle affichée il y a dix ans – douze présidents africains contre cinq aujourd'hui, et davantage d'États représentés. Une des raisons selon Le Monde : « un vent de contestation de la politique de Paris » souffle sur le continent. De source diplomatique française, tous les pays d'Afrique francophone ont été invités, mais l'Algérie ne sera pas présente, après le soutien du président français au Maroc sur le dossier du Sahara occidental, rappelle La Croix. « Les autorités putschistes au pouvoir au Mali, au Burkina Faso et au Niger (…) artisans après leur coup d'État de l'éviction des soldats et des diplomates français de leur territoire » ne viendraient pas non plus. « Le symbole est fâcheux », note Le Monde, « alors que les peuples de cette région du Sahel, à l'instar des ‘Français musulmans' de l'Algérie française d'alors, figuraient parmi les principaux pourvoyeurs de tirailleurs lors du débarquement de Provence ».Urgence mondiale contre le MpoxL'Organisation mondiale de la santé déclare l'épidémie de Mpox – la variole du singe - que connaît le continent africain « urgence mondiale ». Le directeur de l'OMS a justifié sa décision en expliquant que cette maladie se propage de plus en plus en raison d'un nouveau variant du virus, explique le Süddeutsche Zeitung. Le quotidien allemand explique que « cette mesure n'entraîne pas de conséquences immédiates, mais doit permettre une coopération internationale coordonnée afin de venir en aide aux États africains touchés », où la situation s'aggrave depuis environ un an : le nombre de pays où touchés par la maladie est passé à 16, 18 autres pays présentent un risque de transmission. The Times rappelle que rien qu'en RDC cette année, 14 000 cas ont été reportés et 524 personnes sont mortes. L'urgence pour le continent, écrit Aujourd8 au Burkina Faso, est de « trouver les 10 millions de doses nécessaires lui-même au lieu de se coltiner les 200 000 disponibles, attendant encore une main secourable de l'étranger » à l'heure « où on crie partout souveraineté à tue-tête ».Un nouveau mystère (écossais) pour StonehengeStonehenge, c'est ce complexe de mégalithes – d'énormes pierres - situé dans le sud de l'Angleterre. Un ensemble très impressionnant, très mystérieux, dont la construction a commencé il y a un peu moins de 5 000 ans, rappelle El Pais. Certaines pierres viennent d'une carrière située à 25 kilomètres - vu leur taille, c'est déjà une gageure ; d'autres, du Pays de Galles, à 250 kilomètres – encore plus étonnant. Mais grâce à une nouvelle étude, on vient de comprendre d'où vient l'énorme rocher bleuâtre de six tonnes placé au milieu en guise d'autel : de l'extrême nord de l'Écosse, à... 750 kilomètres. Comment et pourquoi les hommes préhistoriques sont-ils allés là-bas pour chercher une énorme pierre ? Et comment l'ont-ils transportée ? Peut-être, écrit le Washington Post, par la mer, par ferry, ce qui démontrerait « un haut niveau d'organisation sociale, avec des transports intra-britanniques pendant la période néolithique ». En tous cas cela suggère, écrit un archéologue interrogé par le Guardian, que le site « était connu non seulement des gens du sud, mais aussi de beaucoup plus loin – et cela ouvre de nouvelles pistes de réflexion sur la manière dont nous voyons voir la Grande-Bretagne du néolithique ».
Dans le supplément de ce samedi, Grand reportage week-end vous emmène au Soudan du Sud. Une maladie touche les enfants en bas âge, et elle provoque des symptômes effrayants. Il s'agit du syndrome du hochement de tête. En deuxième partie, c'est en Amérique du Nord que nous nous dirigeons, avec la réintroduction d'une espèce qui a failli disparaître, les bisons. Soudan du Sud: les ravages du mystérieux syndrome du hochement de têteLe syndrome du hochement de tête touche les enfants à partir de trois ans. La maladie débute par des épisodes de hochement de la tête accompagnés de perte de connaissance. En l'absence de prise en charge médicale, les symptômes s'aggravent au fil des mois : crises d'épilepsie, retards de croissance, handicap mental... La Tanzanie, le Cameroun, la RDC ou encore la République Centrafricaine sont touchés. Mais c'est au Soudan du Sud que les cas sont les plus nombreux, on en dénombre au moins 6 000 dans la région d'Equatoria-Occidental.Un Grand reportage de Florence Miettaux qui s'entretient avec Patrick Adam. En Amérique du Nord, le retour vital du bison dans les Grandes PlainesLes bisons américains ont failli disparaître à la fin du XIXè siècle, et avec eux tout un pan de la culture autochtone du continent. Au Canada, ce lourd passé colonial est désormais un véritable moteur pour la réintroduction des bisons, entre réconciliation culturelle, écologique et économique, pour les descendants des colonisateurs et des peuples autochtones.Un Grand reportage de Léopold Picot qui s'entretient avec Patrick Adam.
Le syndrome du hochement de tête touche les enfants à partir de trois ans. La maladie débute par des épisodes de hochement de la tête accompagnés de perte de connaissance. En l'absence de prise en charge médicale, les symptômes s'aggravent au fil des mois : crises d'épilepsie, retards de croissance, handicap mental... La Tanzanie, le Cameroun, la RDC ou encore la République Centrafricaine sont touchés. Mais c'est au Soudan du Sud que les cas sont les plus nombreux, on en dénombre au moins 6 000 dans la région d'Equatoria-Occidental. (Rediffusion) De notre correspondante, À Mvolo, comme à Mundri et dans tous les villages lourdement touchés par le syndrome du hochement de tête au Soudan du Sud, les habitants prennent leur mal en patience. Les projets de recherche n'ont pour l'instant apporté qu'une partie des réponses, échouant jusqu'ici à percer le mystère de la cause de cette maladie. Et les questions sont nombreuses : la maladie est-elle contagieuse, se transmet-elle d'une personne à l'autre ? C'est une idée très répandue, qui conduit à l'isolement des enfants malades, mais elle est fausse.« Les analyses montrent que le syndrome du hochement de tête est une forme d'épilepsie. Et donc, comme il s'agit d'une maladie neurologique, il est impossible qu'elle se transmette d'une personne à l'autre », affirme le chercheur Stephen Jada, un médecin sud-soudanais qui réalise sa thèse de doctorat sur le syndrome du hochement de tête tout en pilotant les recherches menées par l'ONG Amref Health Africa sur le sujet. « Le fait, observé par les populations concernées, que dans une même famille, ou dans un même village, les enfants développent la maladie les uns après les autres, a été étudié, et la théorie d'une contagiosité a été écartée », poursuit-il. « Ce que les études ont confirmé, c'est que toutes les personnes ayant développé cette maladie ont été exposées aux mêmes facteurs environnementaux. Il y a donc quelque chose dans l'environnement qui déclenche la manifestation de la maladie chez elles », explique le docteur.La théorie qui prédomine à l'heure actuelle, c'est que le syndrome du hochement de tête serait une forme d'épilepsie « associée » à l'onchocercose, la « cécité des rivières ». Maladie parasitaire endémique dans la région, elle est transmise par les morsures de mouches noires qui se reproduisent dans les hautes herbes au bord des cours d'eau à courant rapide, comme les rivières de Mundri, de Mvolo et de tous les villages sud-soudanais où les cas de syndrome du hochement de tête ont explosé depuis trente ans.Mais aujourd'hui encore, tous les chercheurs ne sont pas d'accord. Et d'autres théories ont été avancées : des déficiences nutritionnelles parmi la population touchée, la consommation d'aide alimentaire contaminée par un germe, ou encore l'usage d'armes chimiques dans ces zones qui ont aussi pour point commun – outre leur proximité avec des cours d'eau – d'avoir été des zones de conflit…En effet, au Soudan du Sud, la région d'Equatoria-Occidental a été une zone de combats intenses lors de la seconde guerre civile soudanaise (1983-2005). Le nord de l'Ouganda a lui aussi été un terrain de guerre, en proie aux violences de la Lord's Resistance Army (LRA) dans les années 1990. Dans les deux régions, les cas de syndrome du hochement de tête se sont multipliés pendant ces conflits marqués par d'importants déplacements de populations.Des causes inconnues« Ces autres causes possibles ont été analysées, sans succès », affirme pourtant le docteur Gasim Abd-Elfarag, autre spécialiste sud-soudanais du syndrome du hochement de tête. « De nombreuses recherches ont été consacrées à la cause du syndrome du hochement de tête. Nous avons cherché des virus, des bactéries, des parasites… Toutes ces recherches ont été réalisées, sans résultats concluants », avoue-t-il. « La cause exacte de cette maladie reste un mystère. »Pour lui comme pour le groupe de chercheurs réunis au sein de la Nodding Syndrome Alliance, un consortium d'ONG et d'universités créé en 2019, il s'agit dès lors surtout de conduire « des études basées sur des interventions, pour voir lesquelles fonctionnent le mieux pour aider ces enfants, soulager leurs symptômes et soutenir la communauté affectée par la maladie ».Les médicaments antiépileptiques permettent de fait une amélioration considérable de la qualité de vie des patients, et favorisent notamment leur retour à l'école. Et il s'agit également de contrôler l'onchocercose. Car le lien entre les deux maladies semble difficile à nier. « Parmi les communautés vivant près des rivières, où l'onchocercose est très répandue, les cas d'épilepsie et de syndrome du hochement de tête sont plus nombreux », explique Stephen Jada. « Plus vous vous éloignez de la rivière, plus le nombre de cas diminue. Et quand vous allez dans les villages où il n'y a pas de rivière, où vous n'observez pas de morsures de mouches noires, les cas de syndrome du hochement de tête sont rares voire absents ».Pourtant, « nous ne savons pas comment l'onchocercose pourrait provoquer ça. Des tests ont été réalisés pour voir si les parasites atteignent le cerveau, ou s'ils libèrent une toxine qui provoque la maladie, sans succès. Tout cela est encore en cours d'investigation ». Malgré ces zones d'ombres, éradiquer le syndrome du hochement de tête reste pour Stephen Jada envisageable. C'est même son objectif proclamé.Les résultats des interventions menées à Maridi ces dernières années donnent au chercheur de quoi rester optimiste. Dans cette autre ville d'Equatoria-Occidental très affectée par la maladie, des interventions de contrôle de l'onchocercose ont été mises en place : la coupe des herbes où se reproduisent les mouches noires, près de la rivière, a été menée conjointement à des campagnes d'administration de vermifuge à la population. Ces efforts ont porté leurs fruits : depuis 2018, le nombre de nouveaux cas de syndrome du hochement de tête a été divisé par quinze.
En Côte d'Ivoire, un nouveau vaccin antipaludique vient d'être introduit dans le calendrier vaccinal des enfants de moins de cinq ans. Le R21 Matrix-M, sera progressivement déployé dès le 15 juillet 2024, dans l'ensemble du pays. Le ministère de la Santé ivoirien affirme qu'il dispose déjà de plus de 656 000 doses en stock. Ce nouveau vaccin est symbole d'espoir, mais son arrivée sur le sol ivoirien génère aussi beaucoup de désinformation sur les réseaux sociaux. Après le Ghana, le Nigeria, le Burkina Faso et la République Centrafricaine, la Côte d'Ivoire devient le 5ᵉ pays à autoriser l'utilisation du R21 Matrix-M. Ce vaccin, développé par l'Université d'Oxford et le Serum Institute of India, est recommandé par l'Organisation mondiale de la Santé depuis octobre 2023. Le RTS,S ou Mosquirix et ce R21 Matrix-M sont aujourd'hui les seuls vaccins antipaludiques préqualifiés par l'OMS.Les deux agissent contre la même cible, le plasmodium falciparum, le parasite du paludisme le plus meurtrier et prédominant sur le continent africain. Ils doivent être administrés « selon un schéma à quatre doses aux enfants à partir de l'âge de cinq mois. Les programmes de vaccination peuvent choisir d'administrer la première dose à un âge plus tardif ou légèrement plus précoce en fonction de considérations opérationnelles », précise l'OMS. Si le R21 Matrix-M pourrait présenter une meilleure efficacité, à ce stade, cela n'a pas encore été formellement démontré. Les deux vaccins sont donc aujourd'hui considérés comme équivalents.« Une excellente tolérance »Sur les réseaux sociaux, certains internautes assurent, sans en apporter la preuve, que le R21 Matrix-M provoquerait de graves effets secondaires. « C'est totalement faux », répond Marc Thellier, responsable du Centre national de référence du paludisme, à l'Hôpital de la Pitié-Salpêtrière à Paris. « C'est un vaccin qui a été préqualifié par l'OMS. Les essais de la phase 2 et 3 montrent qu'il a une très bonne efficacité, mais également une excellente tolérance. La balance bénéfices/risques est largement positive et c'est pour ça qu'on autorise leur administration dans le cadre de procédures nationales de vaccination. Comme pour chaque vaccin, il y a un très petit nombre de sujets qui peuvent faire des réactions à la vaccination, mais ce n'est rien comparé au bénéfice de son administration à une large population ».Autre argument phare du narratif anti-vaccin, ce R21 Matrix-M serait « inutile dans la lutte contre le paludisme en Afrique ». Là encore, il s'agit d'une fausse information selon Marc Thellier. « On a réussi entre 2000 et 2015 à faire baisser de manière importante le nombre de cas et le nombre de décès. Mais on est en ce moment, en échec, notamment en Afrique, continent qui souffre le plus du paludisme. On essaye donc de trouver des solutions et ce vaccin en est une parmi d'autres ».Les experts insistent, ce vaccin ne vient pas remplacer, mais compléter les mesures déjà en place, comme les distributions de moustiquaires ou le traitement des sites où prolifèrent les moustiques.À lire aussiVaccination contre le paludisme au Cameroun : quand la désinformation s'en mêleL'ombre des théories complotistesÀ l'origine de toutes ces infox, on retrouve des activistes anti-vaccin de longue date, mais aussi des influenceurs bien connus sur le continent. Leur désinformation vaccinale se mêle souvent avec des théories complotistes. Ils avancent par exemple que ce vaccin, financé en partie par la fondation du milliardaire américain Bill Gates, s'inscrirait dans un « plan d'asservissement des populations ».Un récit déconnecté de la réalité. « Les vaccins ne sont pas développés par des individus ou des instituts isolés. C'est un travail collectif qui s'appuie toujours sur les travaux antérieurs. Ce sont des progressions qui se font pas à pas, dans des conditions qui sont très contrôlées, standardisées, et de façon très ouverte. C'est-à-dire qu'on peut librement consulter les données qui sont issues des études qui sont faites autour de ces vaccins. On est donc certain que ce vaccin est efficace, sûr et qu'on peut l'administrer dans un programme de vaccination », rappelle Marc Thellier. Ces études sont, pour la plupart, librement accessibles en ligne.Une désinformation dangereuseCette désinformation vaccinale représente un véritable danger pour la santé publique, regrette Marc Thellier. « La vaccination est une arme très efficace de lutte contre les maladies. C'est démontré au plan scientifique, il n'y a aucun doute. Si on introduit un doute sur l'intérêt de la vaccination, si les pays, finalement, sont contraints à abandonner une solution comme celle-là, ça peut devenir dramatique puisqu'on peut revenir à des épidémies qui étaient contrôlées et qui ne le seraient plus ».
La République Centrafricaine possède l'une des couvertures médicales les plus faibles au monde. Le pays dispose six médecins pour cent mille habitants et la moitié des structures de santé ne sont pas totalement fonctionnelles selon l'OMS. Ces défaillances se ressentent sur la population dont l'espérance de vie à la naissance pour les deux sexes est de seulement 53,3 ans, en 2019 selon l'agence onusienne ; ce qui la range parmi l'une des plus faibles au monde. Quel est le dispositif mis en place par l'Institut Pasteur de Bangui en cas d'alerte infectieuse ? Quelles sont les arboviroses (maladies transmises par des moustiques ou des tiques) qui ont le potentiel le plus inquiétant en Afrique centrale ? Pr Emmanuel Nakoune Yandoko, Chef de laboratoire des arbovirus, fièvres hémorragiques, virus émergents et zoonoses à l'Institut Pasteur de Bangui en RCA et lauréat du Prix Mérieux 2024. Retrouvez l'émission dans son intégralité iciSanté en République Centrafricaine
La République Centrafricaine possède l'une des couvertures médicales les plus faibles au monde. Le pays dispose six médecins pour cent mille habitants et la moitié des structures de santé ne sont pas totalement fonctionnelles selon l'OMS. Ces défaillances se ressentent sur la population dont l'espérance de vie à la naissance pour les deux sexes est de seulement 53,3 ans, en 2019 selon l'agence onusienne ; ce qui la range parmi l'une des plus faibles au monde. L'instabilité du pays et le coût des soins sont des obstacles à l'amélioration de la prise en charge des patients. Pour cette émission spéciale « santé en République Centrafricaine », nous donnons la parole aux acteurs de terrain qui tentent d'améliorer, en dépit d'un contexte complexe, l'accès aux soins et la prise en charge des patients. Pr Emmanuel Nakoune Yandoko, Chef de laboratoire des arbovirus, fièvres hémorragiques, virus émergents et zoonoses à l'Institut Pasteur de Bangui en RCA et lauréat du Prix Mérieux 2024. Pr Yap Boum II, Directeur de l'Institut Pasteur de Bangui, en RCA. Dr Jérémie Hien, Responsable recherche chez Alima du projet Wakobo Ti Kodro, qui met en lien des accoucheuses avec le système de santé local Programmation musicale :► Bengue – Molengue Ti Mawa► Dfresh Banger – Far away
La République Centrafricaine possède l'une des couvertures médicales les plus faibles au monde. Le pays dispose six médecins pour cent mille habitants et la moitié des structures de santé ne sont pas totalement fonctionnelles selon l'OMS. Ces défaillances se ressentent sur la population dont l'espérance de vie à la naissance pour les deux sexes est de seulement 53,3 ans, en 2019 selon l'agence onusienne ; ce qui la range parmi l'une des plus faibles au monde. L'instabilité du pays et le coût des soins sont des obstacles à l'amélioration de la prise en charge des patients. Pour cette émission spéciale « Santé en République Centrafricaine », nous donnons la parole aux acteurs de terrain qui tentent d'améliorer, en dépit d'un contexte complexe, l'accès aux soins et la prise en charge des patients. Pr Emmanuel Nakoune Yandoko, Chef de laboratoire des arbovirus, fièvres hémorragiques, virus émergents, zoonoses et directeur scientifique à l'Institut Pasteur de Bangui en RCA et lauréat du Prix Mérieux 2024 Pr Yap Boum II, Directeur de l'Institut Pasteur de Bangui, en RCA. Dr Jérémie Hien, Médecin, Responsable recherche du projet Wakobo Ti Kodro, qui met en lien des accoucheuses avec le système de santé local et Doctorant en épidémiologie à l'Université de Bordeaux► En début d'émission, nous serons en ligne avec le Dr. Jean Kaseya, Directeur Général du CDC Afrique (Centre africain pour la surveillance et la prévention des maladies), à l'occasion du Forum mondial pour la souveraineté et l'innovation vaccinale coorganisée avec l'Union Africaine et l'Alliance du Vaccin Gavi, à Paris. Ce forum permettra de lancer l'Accélérateur Africain de Fabrication de Vaccins (AVMA).Programmation musicale :► Bengue – Molengue Ti Mawa► Dfresh Banger – Far away.
Le Reportage Afrique nous amène aujourd'hui à Bouar, au nord-ouest de la République Centrafricaine. Dans cette ville, les habitants renouent avec de l'eau courante après une décennie d'interruption. Les installations de la Société de distribution d'eau en Centrafrique (Sodeca) ont été détruites pendant la crise militaro-politique de 2013. Ces dix dernières années, les populations ont été condamnées à utiliser l'eau des puits, des cours d'eau ou encore des forages. Alors que le taux des maladies d'origine hydriques ne cesse de grimper dans la ville, le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) a entrepris un accord avec la Sodeca, ce qui a permis aujourd'hui de redonner de l'eau potable aux habitants. De notre correspondant à Bouar, Tout au long de la route qui mène au quartier Zari Herman, des femmes et enfants parcourent des kilomètres avec des bidons à la recherche de l'eau potable. Depuis 10 ans, l'eau potable ne coule pas dans ce quartier populaire. Comme les autres habitants, Nicette et sa famille utilisent l'eau des puits : « Il faut se réveiller très tôt le matin avec les enfants pour faire la queue devant les puits ou les forages, explique la mère de famille. Parfois, je suis obligée d'utiliser les cours d'eau pour répondre aux besoins de mon foyer. Tous les jours, on transporte des bidons dans des pousse-pousse ou sur la tête et c'est très pénible ».Créée en 1983, la Sodeca de Bouar a été vandalisée pendant la crise militaro-politique de 2013. Après 10 ans d'inactivité, elle a repris service en avril 2023 grâce aux soutiens des partenaires. Christian Feï-Ngan Youwana est son chef de centre et en détaille ses nouveautés : « Tous les bâtiments de l'usine saccagés ont été réhabilités. Les installations de l'usine ont été dotées de nouvelles machines. Nous avons désormais tous les produits chimiques pour le traitement et la production de l'eau potable dans la ville. Nous avons aussi deux groupes électrogènes pour travailler à plein temps ».À lire aussiCentrafrique: opération désensablement à Bangui pour accéder à l'eau courante« Un ouf de soulagement »Malgré ces efforts, le chantier reste énorme. Aujourd'hui, 15 quartiers sur 58 bénéficient de l'eau potable distribuée par la Sodeca. Ici, au quartier Haoussa, à l'autre bout de la ville, Ousseni a un robinet installé devant sa maison : « C'est un ouf de soulagement parce que l'eau potable est à nouveau disponible dans mon quartier. J'ai de l'eau courante à la maison, donc je n'ai plus à me réveiller très tôt pour parcourir des kilomètres pour aller chercher de l'eau potable. Après l'installation de mon compteur, je constate que mes enfants ne souffrent plus de maladies d'origine hydriques ».Le prochain objectif est d'étendre le réseau de distribution dans tous les quartiers. Yves Van Loo est le chef adjoint de la délégation CICR : « Le résultat est encourageant, mais nous sommes encore très loin des attentes de la population. La station de pompage est terminée. Elle a une capacité de produire 250 000 litres d'eau potable par jour. La station fonctionne avec du carburant. Le CICR fournit 1 250 litres par mois pour la faire tourner. On va augmenter la capacité au fur et à mesure que l'extension du réseau de distribution se fera dans les quartiers ».Il est prévu dans les prochains mois l'installation de l'énergie solaire en plus de l'énergie thermique pour donner un maximum d'autonomie à la Sodeca, afin de fournir de l'eau potable aux 60 000 habitants de Bouar.À lire aussiCoronavirus: à Bangui, l'accès à l'eau devient prioritaire
1ère partie de notre sujet consacré à l'intelligence artificielle et le développement. Fin mai dernier à Genève se sont tenus des événements majeurs tels que la 77e assemblée mondiale de l'OMS, lA For Good Summit et le WSIS (en français le sommet mondial sur la sécurité informatique). Quelques jours auparavant, soit le 22 mai dernier, deux table-rondes réunissant des ambassadeurs et membres des missions permanentes, avaient été organisées sur le thème de l'IA, par la Mission Permanente de la République Centrafricaine près l'ONU à Genève appuyée par l'OIF l'Organisation Internationale de la Francophonie. L'événement faisait suite à la rencontre tenue en mars dernier sur le sujet et dont avait pris part l'Envoyé spécial du secrétaire général des nations Unies pour les technologies. Dans ce 1e épisode, nous entendrons, depuis le Palais des Nations , le Dr Mehdi Snene conseiller principal de l'Envoyé spécial du secrétaire général des Nations unies pour les technologies.
Dans cet épisode du podcast "Le Cheat Code", j'ai eu le plaisir d'interviewer Eugène Saint-Grégoire, un avocat spécialisé dans les levées de fonds et les cessions pour les entreprises tech et IA en France et en Afrique. Originaire de Bangui et ayant grandi entre la République Centrafricaine et Montpellier, Eugène nous offre un aperçu fascinant de son parcours unique et de ses choix professionnels audacieux.Un professionnel militant...Eugène, de nationalité Franco-Togolaise, a choisi de se concentrer sur les problématiques de Fusion/Acquisition et de financement d'entreprise, avec un intérêt particulier pour les startups africaines et françaises. Son engagement dans ces secteurs ne se limite pas à la simple prestation de services juridiques. Eugène s'implique profondément dans le développement économique des deux continents, en soutenant activement les entreprises innovantes dans leur quête de financement.... Spécialisé dans les levées de fonds et cession international des boites techEngagé dans l'investissement Franco-Africain, notamment au Togo et au Bénin, Eugène nous explique comment il parvient à équilibrer son activité de consultant et son rôle d'avocat. Il révèle les défis et les opportunités de travailler sur ces deux continents.Un parcours académique exemplaire et lancer sa structureLe parcours académique d'Eugène Saint-Grégoire est impressionnant et témoigne de sa détermination à réussir dans le monde du droit et de la finance. Il a étudié et réalisé ses premières armes dans des institutions et cabinets prestigieux(allez faire un tour à son profil LinkedIn, ça vaut le détour). Cette formation académique de haut niveau, axée sur la finance et le droit, lui a permis d'acquérir les compétences nécessaires pour naviguer efficacement dans les domaines des fusions et acquisitions et du financement d'entreprise. Ce bagage académique solide lui a fourni des outils indispensables pour exceller dans son métier et offrir des conseils juridiques de premier ordre à ses clients. Tous pouvait s'attendre à qu'il intégre des prestigieux cabinets, mais Eugène a pris la décision audacieuse de lancer directement sa propre structure. Il nous explique que ce choix était prémédité et comment il a organisé son activité pour réussir dans ce domaine compétitif. Il partage les outils et logiciels qu'il utilise pour optimiser son travail, notamment Airtable Make, et donne des conseils précieux aux avocats qui souhaitent suivre ses pas.Donner pour recevoir : Zema VentureEugène a également développé une plateforme innovante appelée Zema Ventures. Cette plateforme gratuite permet de trouver des investisseurs Tech, des acquéreurs d'entreprises Tech et des clubs de business angels (en gros aider ses clients dans leurs problématiques de levée de fonds). Il nous explique comment et pourquoi avoir construit Zema Venture, et on analyse pourquoi c'est à la fois généreux et extrêmement intelligent.Ecouter l'épisodeCet épisode offre une mine d'informations pour les avocats et les entrepreneurs juridiques qui souhaitent innover et étendre leurs activités. Eugène Saint-Grégoire incarne une nouvelle génération d'avocats, prêts à utiliser des outils modernes et des approches novatrices pour optimiser leur croissance et celle de leurs clients. Sa plateforme Zema Ventures et son utilisation de logiciels comme Make Airtable... témoignent de son engagement à intégrer la technologie dans ses pratiques juridiques, ouvrant ainsi la voie à une nouvelle ère de l'entrepreneuriat juridique. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Au Soudan du Sud, les ravages du mystérieux syndrome du hochement de têteLe syndrome du hochement de tête touche les enfants à partir de trois ans. La maladie débute par des épisodes de hochement de la tête accompagnés de perte de connaissance. En l'absence de prise en charge médicale, les symptômes s'aggravent au fil des mois : crises d'épilepsie, retards de croissance, handicap mental... La Tanzanie, le Cameroun, la RDC ou encore la République Centrafricaine sont touchés. Mais c'est au Soudan du Sud que les cas sont les plus nombreux, on en dénombre au moins 6 000 dans la région d'Equatoria-Occidental.Un Grand reportage de Florence Miettaux qui s'entretient avec Patrick Adam. En Amérique du Nord, le retour vital du bison dans les Grandes Plaines Les bisons américains, aussi appelés buffalos, ont failli disparaître à la fin du XIXè siècle et avec eux tout un pan de la culture de Quinton Crowshoe, membre de la communauté Piikani, une Première nation de l'ouest du Canada.Ce lourd passé colonial est désormais un véritable moteur pour la réintroduction des bisons, entre réconciliation culturelle, écologique et économique, pour les descendants des colonisateurs et des peuples autochtones.Un Grand reportage de Léopold Picot qui s'entretient avec Patrick Adam.
Le syndrome du hochement de tête touche les enfants à partir de trois ans. La maladie débute par des épisodes de hochement de la tête accompagnés de perte de connaissance. En l'absence de prise en charge médicale, les symptômes s'aggravent au fil des mois : crises d'épilepsie, retards de croissance, handicap mental... La Tanzanie, le Cameroun, la RDC ou encore la République Centrafricaine sont touchés. Mais c'est au Soudan du Sud que les cas sont les plus nombreux, on en dénombre au moins 6 000 dans la région d'Equatoria Occidentale. De notre correspondante, À Mvolo, comme à Mundri et dans tous les villages lourdement touchés par le syndrome du hochement de tête au Soudan du Sud, les habitants prennent leur mal en patience. Les projets de recherche n'ont pour l'instant apporté qu'une partie des réponses, échouant jusqu'ici à percer le mystère de la cause de cette maladie. Et les questions sont nombreuses : la maladie est-elle contagieuse, se transmet-elle d'une personne à l'autre ? C'est une idée très répandue, qui conduit à l'isolement des enfants malades, mais elle est fausse.« Les analyses montrent que le syndrome du hochement de tête est une forme d'épilepsie. Et donc, comme il s'agit d'une maladie neurologique, il est impossible qu'elle se transmette d'une personne à l'autre », affirme le chercheur Stephen Jada, un médecin sud-soudanais qui réalise sa thèse de doctorat sur le syndrome du hochement de tête tout en pilotant les recherches menées par l'ONG Amref Health Africa sur le sujet. « Le fait, observé par les populations concernées, que dans une même famille, ou dans un même village, les enfants développent la maladie les uns après les autres, a été étudié, et la théorie d'une contagiosité a été écartée », poursuit-il. « Ce que les études ont confirmé, c'est que toutes les personnes ayant développé cette maladie ont été exposées aux mêmes facteurs environnementaux. Il y a donc quelque chose dans l'environnement qui déclenche la manifestation de la maladie chez elles », explique le docteur.La théorie qui prédomine à l'heure actuelle, c'est que le syndrome du hochement de tête serait une forme d'épilepsie « associée » à l'onchocercose, la « cécité des rivières ». Maladie parasitaire endémique dans la région, elle est transmise par les morsures de mouches noires qui se reproduisent dans les hautes herbes au bord des cours d'eau à courant rapide, comme les rivières de Mundri, de Mvolo et de tous les villages sud-soudanais où les cas de syndrome du hochement de tête ont explosé depuis trente ans.Mais aujourd'hui encore, tous les chercheurs ne sont pas d'accord. Et d'autres théories ont été avancées : des déficiences nutritionnelles parmi la population touchée, la consommation d'aide alimentaire contaminée par un germe, ou encore l'usage d'armes chimiques dans ces zones qui ont aussi pour point commun – outre leur proximité avec des cours d'eau – d'avoir été des zones de conflit…En effet, au Soudan du Sud, la région d'Equatoria-Occidental a été une zone de combats intenses lors de la seconde guerre civile soudanaise (1983-2005). Le nord de l'Ouganda a lui aussi été un terrain de guerre, en proie aux violences de la Lord's Resistance Army (LRA) dans les années 1990. Dans les deux régions, les cas de syndrome du hochement de tête se sont multipliés pendant ces conflits marqués par d'importants déplacements de populations.Des causes inconnues« Ces autres causes possibles ont été analysées, sans succès », affirme pourtant le docteur Gasim Abd-Elfarag, autre spécialiste sud-soudanais du syndrome du hochement de tête. « De nombreuses recherches ont été consacrées à la cause du syndrome du hochement de tête. Nous avons cherché des virus, des bactéries, des parasites… Toutes ces recherches ont été réalisées, sans résultats concluants », avoue-t-il. « La cause exacte de cette maladie reste un mystère. »Pour lui comme pour le groupe de chercheurs réunis au sein de la Nodding Syndrome Alliance, un consortium d'ONG et d'universités créé en 2019, il s'agit dès lors surtout de conduire « des études basées sur des interventions, pour voir lesquelles fonctionnent le mieux pour aider ces enfants, soulager leurs symptômes et soutenir la communauté affectée par la maladie ».Les médicaments antiépileptiques permettent de fait une amélioration considérable de la qualité de vie des patients, et favorisent notamment leur retour à l'école. Et il s'agit également de contrôler l'onchocercose. Car le lien entre les deux maladies semble difficile à nier. « Parmi les communautés vivant près des rivières, où l'onchocercose est très répandue, les cas d'épilepsie et de syndrome du hochement de tête sont plus nombreux », explique Stephen Jada. « Plus vous vous éloignez de la rivière, plus le nombre de cas diminue. Et quand vous allez dans les villages où il n'y a pas de rivière, où vous n'observez pas de morsures de mouches noires, les cas de syndrome du hochement de tête sont rares voire absents ».Pourtant, « nous ne savons pas comment l'onchocercose pourrait provoquer ça. Des tests ont été réalisés pour voir si les parasites atteignent le cerveau, ou s'ils libèrent une toxine qui provoque la maladie, sans succès. Tout cela est encore en cours d'investigation ». Malgré ces zones d'ombres, éradiquer le syndrome du hochement de tête reste pour Stephen Jada envisageable. C'est même son objectif proclamé.Les résultats des interventions menées à Maridi ces dernières années donnent au chercheur de quoi rester optimiste. Dans cette autre ville d'Equatoria-Occidental très affectée par la maladie, des interventions de contrôle de l'onchocercose ont été mises en place : la coupe des herbes où se reproduisent les mouches noires, près de la rivière, a été menée conjointement à des campagnes d'administration de vermifuge à la population. Ces efforts ont porté leurs fruits : depuis 2018, le nombre de nouveaux cas de syndrome du hochement de tête a été divisé par quinze.
LES BGGGGG !!!!Aujourd'hui, on se retrouve pour aborder un thème auquel un individu dans sa vie se questionne au moins une fois, quitter son pays ou pas ? Ainsi, nous avons y répondu avec notre nouvelle guest Samantha, qui elle, titulaire d'un master, possédant un CDI, voyageuse de RENOM, apportera son point de vu.Elle a nous parlé de son média Passerelle RCA (@passerelle.rca) dédié à la République Centrafricaine ainsi pour en découvrir davantage sur le pays, n'hésitez pas à follow le compte sur insta et tiktok !Enfin, vous avons également évoqué le thème de son association Aina Association, qui a pour but d'aider les femmes issus de tout milieu, à trouver des emplois et à prospérer dans le milieu.Vous, dites nous, si vous envisagez rester en France d'ici quelques années, si oui pourquoi, si non qu'est ce qui vous pousse à faire ce grand pas ? N'oubliez pas de Partagez, Likez et on se retrouve très vite !N'oubliez pas de vous abonner au podcast pour ne pas rater les nouveaux épisodes et suivez nous sur Insta : @off.aupenavENJOOOOOOY IT
Nous parlons de droits humains à travers la récente parution du livre de Yao Agbetse « Les droits de l'homme et la volonté politique des Etats africains » paru aux éditions l'Harmattan. Nous évoquerons entre autres sujets, la Commission Africaine des Droits de l'Homme et des Peuples (CADHP). Yao Agbetse est juriste spécialiste du droit international, défenseur ou avocat des droits de l'homme, chercheur et enseignant. Il est aussi chargé du plaidoyer au BICE à Genève et Expert indépendant des Nations Unies sur la situation des droits de l'homme en République Centrafricaine.
À l'échelle mondiale, le cancer du col de l'utérus est le quatrième cancer le plus courant chez la femme. En Afrique, la maladie occupe le deuxième rang en termes d'incidence et de mortalité avec 117 316 nouveaux cas et 76 745 décès en 2020, d'après l'International Journal of Cancer. En 2020, ce cancer avait causé 342 000 décès à l'échelle planétaire, dont 90% surviennent dans les pays à revenu faible ou intermédiaire. Cela s'explique par les difficultés d'accès aux mesures préventives. À l'occasion du Congrès de la Fédération internationale de Gynécologie et d'Obstétrique, qui se tient à Paris du 9 au 12 octobre, nous faisons le point sur la situation en Afrique avec des experts venus d'Afrique subsaharienne.Comment parvenir à l'éradication du cancer du col de l'utérus ? Quelles sont les problématiques spécifiques à chaque pays ? Quels sont les freins au dépistage et à la prise en charge ? Pr Abdoulaye SEPOU, chef du service de Gynécologie, obstétricien à l'Hôpital de Référence Nationale de Bangui en République Centrafricaine. Président de la Société Africaine de Gynécologie-Obstétrique (SAGO) Pr Cheikh A Tidiane CISSE, agrégé de Gynécologie-Obstétrique, professeur titulaire de Classe Exceptionnelle à la Faculté de Médecine de l'Université Cheikh Anta Diop de Dakar, chef du Service de Gynécologie-Obstétrique à l'Hôpital IHS à Dakar, coordonnateur des enseignements de Gynécologie-Obstétrique à l'UCAD, membre d'honneur du Collège des Gynécologues-Obstétriciens Français (CNGOF), membre d'honneur du Collège des Gynécologues-Obstétriciens Américains (ACOG), président de la Fédération Francophone d'Obstétrique et de Gynécologie (FéFOG) Pr Namory KEITA, past-président immédiat de la SAGO (Société Africaine des Gynécologues-Obstétriciens), consultant en matière de santé reproductive et de mise en œuvre des programmes de lutte contre les cancers gynécologiques.Programmation musicale :► Jorja Smith – Falling or flying ► Rema – Charm
À l'échelle mondiale, le cancer du col de l'utérus est le quatrième cancer le plus courant chez la femme. En Afrique, la maladie occupe le deuxième rang en termes d'incidence et de mortalité avec 117 316 nouveaux cas et 76 745 décès en 2020, d'après l'International Journal of Cancer. En 2020, ce cancer avait causé 342 000 décès à l'échelle planétaire, dont 90% surviennent dans les pays à revenu faible ou intermédiaire. Cela s'explique par les difficultés d'accès aux mesures préventives. À l'occasion du Congrès de la Fédération internationale de Gynécologie et d'Obstétrique, qui se tient à Paris du 9 au 12 octobre, nous faisons le point sur la situation en Afrique avec des experts venus d'Afrique subsaharienne.Comment parvenir à l'éradication du cancer du col de l'utérus ? Quelles sont les problématiques spécifiques à chaque pays ? Quels sont les freins au dépistage et à la prise en charge ? Pr Abdoulaye SEPOU, chef du service de Gynécologie, obstétricien à l'Hôpital de Référence Nationale de Bangui en République Centrafricaine. Président de la Société Africaine de Gynécologie-Obstétrique (SAGO) Pr Cheikh A Tidiane CISSE, agrégé de Gynécologie-Obstétrique, professeur titulaire de Classe Exceptionnelle à la Faculté de Médecine de l'Université Cheikh Anta Diop de Dakar, chef du Service de Gynécologie-Obstétrique à l'Hôpital IHS à Dakar, coordonnateur des enseignements de Gynécologie-Obstétrique à l'UCAD, membre d'honneur du Collège des Gynécologues-Obstétriciens Français (CNGOF), membre d'honneur du Collège des Gynécologues-Obstétriciens Américains (ACOG), président de la Fédération Francophone d'Obstétrique et de Gynécologie (FéFOG) Pr Namory KEITA, past-président immédiat de la SAGO (Société Africaine des Gynécologues-Obstétriciens), consultant en matière de santé reproductive et de mise en œuvre des programmes de lutte contre les cancers gynécologiques.Programmation musicale :► Jorja Smith – Falling or flying ► Rema – Charm
Les « Actualités du Pharo » sont un rendez-vous incontournable dans la recherche et la prise en charge des maladies tropicales. Des médecins et chercheurs des pays du Sud et du Nord se réunissent à Marseille pour faire un point sur les actualités de la médecine tropicale. Émission délocalisée à Marseille, à l'occasion des « Actualités du Pharo », les rencontres francophones de médecine et de santé publique tropicales, à l'Hôpital de la Timone. Qu'en est-il des alertes épidémiques récentes ? Quel est l'impact des morsures de serpent sur les populations vivant en zones rurales en République Centrafricaine ? Comment a été gérée la deuxième épidémie d'Ebola en Guinée ? Pr Stéphane Jauréguiberry, infectiologue et chef de service des Maladies infectieuses et tropicales, à l'Hôpital Universitaire de Bicêtre au Kremlin-Bicêtre, en région parisienne (AP-HP) Dr Romaric Ghislain Zarambaud Bohy-Ngombet, enseignant-chercheur à l'École Doctorale des Sciences de la Santé Humaine et Vétérinaire à l'Université de Bangui, en République Centrafricaine Bakary Doukouré, étudiant en Première année de thèse à l'Université allemande de Tübingen/Institut Pasteur de Guinée, il travaille sur l'épidémiologie d'hépatite E en Guinée au sein de l'Unité de Virologie de l'Institut Pasteur de Guinée, lauréat du Prix du travail de terrain des Actualités du Pharo. Programmation musicale :► Femi Kuti – The way our lives go ► Dowdelin – Simé love.
Les « Actualités du Pharo » sont un rendez-vous incontournable dans la recherche et la prise en charge des maladies tropicales. Des médecins et chercheurs des pays du Sud et du Nord se réunissent à Marseille pour faire un point sur les actualités de la médecine tropicale. Émission délocalisée à Marseille, à l'occasion des « Actualités du Pharo », les rencontres francophones de médecine et de santé publique tropicales, à l'Hôpital de la Timone. Qu'en est-il des alertes épidémiques récentes ? Quel est l'impact des morsures de serpent sur les populations vivant en zones rurales en République Centrafricaine ? Comment a été gérée la deuxième épidémie d'Ebola en Guinée ? Pr Stéphane Jauréguiberry, infectiologue et chef de service des Maladies infectieuses et tropicales, à l'Hôpital Universitaire de Bicêtre au Kremlin-Bicêtre, en région parisienne (AP-HP) Dr Romaric Ghislain Zarambaud Bohy-Ngombet, enseignant-chercheur à l'École Doctorale des Sciences de la Santé Humaine et Vétérinaire à l'Université de Bangui, en République Centrafricaine Bakary Doukouré, étudiant en Première année de thèse à l'Université allemande de Tübingen/Institut Pasteur de Guinée, il travaille sur l'épidémiologie d'hépatite E en Guinée au sein de l'Unité de Virologie de l'Institut Pasteur de Guinée, lauréat du Prix du travail de terrain des Actualités du Pharo. Programmation musicale :► Femi Kuti – The way our lives go ► Dowdelin – Simé love.
Dans des pays où la législation sur le travail est absente et/ou méconnue des travailleurs, où l'économie informelle est omniprésente, comment garantir la sécurité des travailleurs ? Des tanneurs de Fès au Maroc, aux vendeurs ambulants de Bangui, en République Centrafricaine, en passant par les professionnels camerounais et sénégalais, nous vous proposons de faire un point sur la santé des travailleurs, dans les pays du Sud. Émission délocalisée à Marseille, à l'occasion des « Actualités du Pharo », les rencontres francophones de médecine et de santé publique tropicales, à l'Hôpital de la Timone. Pr Mor Ndiaye, médecin du travail, pneumo-allergologue, médecin expert en Réparation juridique du dommage corporel, chef du service de Médecine du Travail de la Faculté de médecine de l'Université Cheikh Anta Diop de Dakar, Sénégal Pr Sanae Achour, médecin spécialiste en Toxicologie et responsable du Laboratoire de pharmaco-toxicologie du CHU de Fès, au Maroc, chef de département des Sciences fondamentales de la Faculté de médecine et de pharmacie de Fès, directrice du Laboratoire de recherche biomédicale et translationnelle à l'Université Sidi Mohamed Ben Abdellah (USMBA) et présidente de la Société Marocaine de Toxicologie Clinique et Analytique Dr Hermione Dahlia Mossoro-Kpinde, médecin du Travail de nationalité centrafricaine, maître-assistant de médecine du Travail à l'Université de Bangui, directrice de la Médecine du travail au ministère du Travail, de l'Emploi, de la Protection Sociale et de la Formation Professionnelle, en Centrafrique Pr Léon Jules Owona Manga, médecin spécialiste de médecine du Travail et maître de conférences agrégé CAMES, enseignant-chercheur et chef de département Santé Publique à la Faculté de Médecine et des Sciences Pharmaceutiques de l'Université de Douala au Cameroun. Programmation musicale :► Bonga – Kalu Pu► Kanazoé Orkestra – Folikadi.
Dans des pays où la législation sur le travail est absente et/ou méconnue des travailleurs, où l'économie informelle est omniprésente, comment garantir la sécurité des travailleurs ? Des tanneurs de Fès au Maroc, aux vendeurs ambulants de Bangui, en République Centrafricaine, en passant par les professionnels camerounais et sénégalais, nous vous proposons de faire un point sur la santé des travailleurs, dans les pays du Sud. Émission délocalisée à Marseille, à l'occasion des « Actualités du Pharo », les rencontres francophones de médecine et de santé publique tropicales, à l'Hôpital de la Timone. Pr Mor Ndiaye, médecin du travail, pneumo-allergologue, médecin expert en Réparation juridique du dommage corporel, chef du service de Médecine du Travail de la Faculté de médecine de l'Université Cheikh Anta Diop de Dakar, Sénégal Pr Sanae Achour, médecin spécialiste en Toxicologie et responsable du Laboratoire de pharmaco-toxicologie du CHU de Fès, au Maroc, chef de département des Sciences fondamentales de la Faculté de médecine et de pharmacie de Fès, directrice du Laboratoire de recherche biomédicale et translationnelle à l'Université Sidi Mohamed Ben Abdellah (USMBA) et présidente de la Société Marocaine de Toxicologie Clinique et Analytique Dr Hermione Dahlia Mossoro-Kpinde, médecin du Travail de nationalité centrafricaine, maître-assistant de médecine du Travail à l'Université de Bangui, directrice de la Médecine du travail au ministère du Travail, de l'Emploi, de la Protection Sociale et de la Formation Professionnelle, en Centrafrique Pr Léon Jules Owona Manga, médecin spécialiste de médecine du Travail et maître de conférences agrégé CAMES, enseignant-chercheur et chef de département Santé Publique à la Faculté de Médecine et des Sciences Pharmaceutiques de l'Université de Douala au Cameroun. Programmation musicale :► Bonga – Kalu Pu► Kanazoé Orkestra – Folikadi.
Images détournées, progrès de l'intelligence artificielle, faiblesse de la régulation en ligne, la désinformation en ligne tourne à plein régime. C'est particulièrement le cas en Afrique francophone, cible privilégiée de vastes campagnes de désinformation. Alors pour valoriser le travail des journalistes locaux, des initiatives sont lancées, à l'instar de Factoscope, un agrégateur d'articles de vérification produits du Bénin, au Cameroun en passant par la République Centrafricaine. Face à la désinformation qui pullule sur les réseaux sociaux et les messageries privées, les journalistes fact-checkers se mobilisent pour tenter d'enrayer la machine à infox et rétablir la vérité. Une lutte importante qui reste aujourd'hui totalement asymétrique. Des initiatives sont donc lancées pour que ces vérificateurs et ces vérificatrices soient mieux armés, et pour donner de la visibilité à leur travail. C'est l'objectif que s'est fixé Factoscope. Ce site internet, indépendant et gratuit, réunit des articles de vérification produits notamment au Bénin, au Cameroun, au Sénégal, en RDC, et en République Centrafricaine. Son fondateur, le journaliste et directeur de l'École de journalisme de Tours, Laurent Bigot, nous présente ce nouvel outil. Sur les réseaux sociaux, une vidéo virale prétend montrer le départ de l'ambassadeur de France au Niger, sous les huées d'une foule hostile. Kahofi Suy, journaliste à Abidjan pour l'AFP Factuel a mené l'enquête sur cette fausse information.Pour la chronique des Dessous de l'infox, Olivier Fourt revient sur la désinformation autour de l'arrivée de milliers de migrants sur la petite île italienne de Lampedusa. Un parfait exemple du détournement d'images à des fins de récupération politique.
Bien qu'elle soit l'un des pays les moins développés au monde, la République centrafricaine est le théâtre d'une guerre d'influence que se livrent les grandes puissances. Et les crises politique et sécuritaire n'améliorent pas une situation humanitaire déjà catastrophique. Dans ce contexte, pour quelles raisons l'actualité centrafricaine n'intéresse-t-elle que très épisodiquement les médias internationaux ? Avec la participation de :- Sylvie Baïpo-Temon, ministre centrafricaine des Affaires étrangères et des Centrafricains de l'étranger- Martin Ziguélé, président du Mouvement de libération du peuple centrafricain (MLPC) et ancien Premier ministre de la RCA- Me Bruno Hyacinthe Gbiegba, avocat au Barreau de Centrafrique et membre du Groupe de travail de la société civile, coordonnateur du réseau des défenseurs des droits de l'homme en RCA.
Nous allons explorer le rôle des femmes dans l'instauration d'une paix durable dans les communautés au Mali et en République centrafricaine, que ce soit par le biais de négociations de paix ou de processus politiques.Construire la paix, résoudre les conflits et rétablir les communautés et les sociétés, le rôle des femmes en tant que médiatrices et actrices dans les négociations de paix et la mise en œuvre des accords de paix est primordial.Nous allons découvrir deux de ces femmes.Maiga Adiza Mint Mohammed, Présidente des Femmes leaders pour la paix, la réconciliation et le développement dans les régions de Tombouctou et Taoudenni au Mali. Béatrice Epaye, originaire de la République centrafricaine, est une femme politique et une éducatrice qui milite pour une meilleure gouvernance et, en particulier, pour les droits des femmes, notamment leur participation à la politique.Présentation et mixage : Florence WestergardMerci au Département des opérations de paix, à Guira-FM et Mikado-FM pour leur contribution.
durée : 00:09:18 - Affaires classées - Décembre 1986, Pierre Pecastaing un avocat palois prend un billet d'avion pour la ville de Bangui. Avec 2 confrères parisiens, il part défendre en justice l'Empereur Bokassa 1er, ex dictateur de la République Centrafricaine. Son voyage va réserver bien des surprises…
Devant le Conseil des droits de l'homme de l'ONU, l'Expert indépendant des Nations Unies sur la situation des droits de l'homme en République centrafricaine (RCA) s'est dit très inquiet « des discours de haine, des incitations à la violence, le recours à la manipulation, à la désinformation et à la mésinformation dans les médias et sur les réseaux sociaux ». Au micro d'Alpha Diallo, Yao Agbetse est revenu sur la situation des droits de l'homme dans le pays indiquant que malgré des avancées, il y a eu ces trois derniers mois, une résurgence des violations des droits de l'homme en particulier de la part des groupes armés. Il est aussi revenu sur la situation socio-économique du pays et des conséquences de la non-allocation des appuis budgétaires par la Banque mondiale, le FMI et l'Union Européenne. Selon lui, si la situation se poursuit cela pourrait y avoir une incidence sur la population civile. Enfin, il appelle les autorités centrafricaines, l'ensemble des partenaires et la communauté internationale à écouter le cri de détresse et d'angoisse de la jeunesse centrafricaine et en faire en sorte que des investissements massifs soient apportés à l'éducation.
Rencontre avec les lauréats de la bourse Ghislaine Dupont et Claude Verlon. Créée en hommage aux deux reporters de RFI, assassinés le 2 novembre 2013 à Kidal, dans le nord du Mali, la bourse Ghislaine Dupont et Claude Verlon récompense chaque année un(e) jeune journaliste et un(e) jeune technicien(ne) du continent africain. Une bourse qui leur offre 4 semaines de formation en France à RFI, à l'INA et à l'École de journalisme de Sciences Po. Depuis maintenant 8 ans, des dizaines de jeunes reporters africains ont présenté leur candidature et si tous n'ont pas pu être choisis, cette bourse est aussi l'occasion de rencontrer ceux qui produisent l'information au quotidien dans leur pays. Quels sont les défis auxquels ils sont confrontés ? Quelle vision ont-ils de leur métier, comment sont-ils considérés par la société ? Avec : Rolf Steve Domia-Leu, journaliste à Radio Ndeke Luka en République Centrafricaine, titulaire d'une licence en journalisme et lauréat «journaliste» de la Bourse Ghislaine Dupont et Claude Verlon 2021 Zara Mahamat Hassane, technicienne à la Radio Ndarason Internationale au Tchad, titulaire d'une licence en Télécommunications de l'Institut CERCO du Bénin et lauréate «technicienne» de la Bourse Ghislaine Dupont et Claude Verlon 2021 Charles Abossolo Oba, journaliste à la Cameroon Radio Television (CRTV), titulaire d'une licence en journalisme de l'École supérieure des sciences et techniques de l'information et de la Communication (ESSTIC) de Yaoundé et lauréat «journaliste» de la Bourse Ghislaine Dupont et Claude Verlon 2020. Lauréat du Prix francophilie des médias 2021 qui récompense les meilleurs journalistes du Cameroun section radio. Romain Bouda, technicien à la Radiodiffusion-Télévision du Burkina (RTB), titulaire d'un diplôme de Conseiller en Sciences et Techniques de l'information et de la communication et lauréat «technicien» de la Bourse Ghislaine Dupont et Claude Verlon 2020. Lauréat du prix Galian 2020, catégorie Montage en Radiodiffusion sonore qui récompense le meilleur monteur audio chaque année au Burkina Faso. Yacine Diagne, enseignante-chercheuse et chef du Département Radio au Centre d'Études des Sciences et Techniques de l'Information (CESTI), école de journalisme à Dakar au Sénégal. À découvrir : ► Des productions réalisées lors de la formation à Paris : ► Les reportages des lauréats pour lesquels ils ont obtenu la Bourse Ghislaine Dupont & Claude Verlon : Programmation musicale : ► Mo Yaro - LASS ► Get it - Keshi
Avec notre invité Gino Vlavonou, nous sommes revenus sur l'histoire politique de la République Centrafricaine, un État qui n'a jamais vraiment connu la paix depuis son indépendance en 1960 et qui s'apprête à organiser le premier tour de son élection présidentielle ce 27 décembre. --- Support this podcast: https://podcasters.spotify.com/pod/show/lesafriquesenquestions/support