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C'est dans cette ville au sud-ouest de la Centrafrique, à Berberati, que l'Agence française de développement (AFD), en partenariat avec un consortium de quatre ONG et le ministère de l'Éducation nationale, a lancé mercredi 19 mars le projet « Éducation pour toutes et tous ». Ce programme vise à donner l'opportunité aux jeunes non scolarisés ou très peu scolarisés de finir leurs études primaires et leur permettre de rattraper leur cursus scolaire. De notre envoyé spécial à Berberati,Il est 10 heures, à l'école d'application préfectorale de Berberati. Ce matin-là, les élèves de CM1 (cours moyen 1) entonnent un chant qui prône les vertus de la discipline scolaire.Un sourire se dessine sur le visage de Caleb, 12 ans. Le jeune garçon est heureux de revenir sur les bancs de l'école : « Je suis content de revenir à l'école après les multiples sensibilisations. J'avais arrêté pour me consacrer aux activités diamantifères, je travaillais pour soutenir ma famille. Maintenant, je dois me concentrer sur l'éducation. »La cour de l'école grouille de monde à cette heure de la journée, contrairement à d'habitude où le silence règne à l'heure des cours. Comme Justine, plusieurs élèves font leur retour après avoir été convaincus du rôle crucial de l'école : « Prenons mon exemple : auparavant, je ne voyais pas l'importance de l'école. Dans notre région, beaucoup de filles sont forcées de se consacrer aux activités ménagères et champêtres sans être payées. Nous avons été sensibilisés par les ONG sur l'importance de l'école comme un levier de développement pour notre localité. »Cinq sous-préfectures de la République Centrafricaine sont concernées par le projet : Berberati, Gamboula, Sosso Nakombo, Dé-dé Mokouba et Carnot. Bruno Foucher, ambassadeur de France en Centrafrique, explique : « C'est un programme important parce qu'il va toucher 21 500 élèves, 50 écoles, tout ceci dans cinq sous-préfectures, et il va durer deux ans. Le coût du programme est de 13 millions d'euros. »À lire aussiCentrafrique: l'école de musique de Bouar continue ses activités malgré un calme précaireFormation des enseignants Treize millions d'euros, soit plus de huit milliards de francs CFA : ce projet est mis en œuvre par les ONG Merci Corps, Alima, Finn Church Aid et l'organisation des femmes centrafricaine (OFCA). Marcel Dyang Damba est le représentant de l'ONG Finn Church Aid. « Les quatre ONG vont procéder à la construction des salles de classe, la réhabilitation également des salles de classe. On aura la construction des forages dans ces écoles, la construction des latrines, la construction et l'appui des centres de santé scolaires pour la prise en charge médicale à travers l'ONG Alima. »Le projet « Éducation pour toutes et tous » prendra également en compte la formation des enseignants et le développement des activités génératrices de revenus. Le ministère de l'Éducation salue le programme et demande sa pérennisation dans toutes les régions du pays.À lire aussiCentrafrique: l'École professionnelle d'hôtellerie de Liton vient en aide aux jeunes chômeurs (3/3)
Épidémie d'Ebola en Ouganda (à Kampala et Mbale, dans l'Est), Virus de Marburg en Tanzanie (après la fin de la flambée au Rwanda, le 20 décembre), nouveau variant clade 1b du Mpox, dont de nombreux cas ont été identifiés en RDC… Simultanément, les États-Unis font face à la propagation du virus H5N1 de la grippe aviaire, qui décime les élevages de poules et touche les vaches laitières. Nous faisons un état des lieux des maladies infectieuses émergentes. Où en sont les épidémies ? Comment les combattre ? Pr Arnaud Fontanet, chef de l'Unité d'Épidémiologie des maladies émergentes à l'Institut Pasteur et professeur au Conservatoire national des Arts et Métiers Dr Jean Kaseya, directeur général du CDC Afrique (Centre africain pour la surveillance et la prévention des maladies), décoré Grand Officier de l'Ordre Mauritanien par le président de la Mauritanie Mohamed Ould El-Ghazaouani, en marge du Sommet de l'Union africaine Pr Emmanuel Nakoune Yandoko, directeur général de l'Institut Pasteur de Bangui, en République Centrafricaine et lauréat du Prix Mérieux 2024. ► En fin d'émission, à l'occasion des trois ans de l'invasion de l'Ukraine par la Russie le 24 février 2022, nous parlons de la formation offerte par l'ONG la chaîne de l'espoir aux chirurgiens ukrainiens pour la prise en charge des blessés de guerre. Interview du Pr François Pons, chirurgien viscéraliste et thoracique, ancien militaire et ancien directeur de l'École du Val-de-Grâce. Titulaire de la chaire de chirurgie de guerre et bénévole pour l'ONG la Chaîne de l'espoir. Programmation musicale :► Say she she – Don't you dare stop► Criolo ; Cynthia Luz ; Rap Reggae Party – Subirusdoistiozin
Épidémie d'Ebola en Ouganda (à Kampala et Mbale, dans l'Est), Virus de Marburg en Tanzanie (après la fin de la flambée au Rwanda, le 20 décembre), nouveau variant clade 1b du Mpox, dont de nombreux cas ont été identifiés en RDC… Simultanément, les États-Unis font face à la propagation du virus H5N1 de la grippe aviaire, qui décime les élevages de poules et touche les vaches laitières. Nous faisons un état des lieux des maladies infectieuses émergentes. Où en sont les épidémies ? Comment les combattre ? Pr Arnaud Fontanet, chef de l'Unité d'Épidémiologie des maladies émergentes à l'Institut Pasteur et professeur au Conservatoire national des Arts et Métiers Dr Jean Kaseya, directeur général du CDC Afrique (Centre africain pour la surveillance et la prévention des maladies), décoré Grand Officier de l'Ordre Mauritanien par le président de la Mauritanie Mohamed Ould El-Ghazaouani, en marge du Sommet de l'Union africaine Pr Emmanuel Nakoune Yandoko, directeur général de l'Institut Pasteur de Bangui, en République Centrafricaine et lauréat du Prix Mérieux 2024. ► En fin d'émission, à l'occasion des trois ans de l'invasion de l'Ukraine par la Russie le 24 février 2022, nous parlons de la formation offerte par l'ONG la chaîne de l'espoir aux chirurgiens ukrainiens pour la prise en charge des blessés de guerre. Interview du Pr François Pons, chirurgien viscéraliste et thoracique, ancien militaire et ancien directeur de l'École du Val-de-Grâce. Titulaire de la chaire de chirurgie de guerre et bénévole pour l'ONG la Chaîne de l'espoir. Programmation musicale :► Say she she – Don't you dare stop► Criolo ; Cynthia Luz ; Rap Reggae Party – Subirusdoistiozin
Le manioc est l'aliment de base de la population centrafricaine. Ce produit alimentaire est consommé sur l'ensemble du territoire. Selon un sondage de l'Institut centrafricain des statistiques et des études économiques et sociales (ICASESS), sur dix Centrafricains, neuf mangent du manioc tous les jours. Localement appelé « gozo », le manioc se mange avec tout type de nourriture. Si cette plante occupe une place importante dans l'alimentation des Centrafricains, beaucoup sont également ceux qui gagnent leur vie en la commercialisant. Comme tous les matins, Joseph Kamela vient d'arriver dans son champ de manioc d'environ 10 hectares, à proximité de Bossongo, en Centrafrique. Sous un hangar, des tubercules de manioc sont entassés à même le sol. Assis sur des tabourets ou par terre, les ouvriers les épluchent. Joseph est un homme d'Église, mais aussi un agriculteur qui cultive le manioc depuis une vingtaine d'années. Ce métier n'a plus aucun secret pour lui :« Je suis pasteur, mais je gagne ma vie à la sueur de mon front. C'est la période de récolte. Après avoir épluché les tubercules, les ouvriers les plongent dans l'eau pendant deux jours avant de les étaler au soleil. Après séchage, le manioc est broyé au moulin afin d'obtenir la farine destinée à la consommation. »Grâce à cette technique de transformation, la clientèle n'est pas seulement locale. Elle provient également de la capitale et de localités environnantes. Debout, à côté du dépôt, avec une vingtaine de sacs en plastique, Hortense, une consommatrice, a parcouru des kilomètres pour s'approvisionner à la source. « Le manioc d'ici est bien blanc avec un goût unique, apprécie-t-elle. Je viens de la capitale, et c'est ici que je me ravitaille chaque mois. Mes enfants n'aiment pas le riz. S'ils ne mangent pas le manioc, ils ne sont pas rassasiés. »À Bossongo, presque tous les habitants sont à la fois producteurs, consommateurs ou commerçants de manioc. Assise sur un tabouret non loin des sacs remplis, Fernande, 38 ans, fait partie de ceux qui tirent profit de cette activité. « Je pratique cette activité depuis une vingtaine d'années, explique cette Centrafricaine. Je suis veuve et c'est grâce à ce travail que j'ai pu construire une maison et payer la scolarité de mes enfants. Le manioc me permet de m'occuper dignement de ma petite famille. »Dans sa plantation, Joseph Kamela emploie également une dizaine d'ouvriers et de démarcheurs qui gagnent leur pain grâce au manioc. Mais dans ce travail, les difficultés ne manquent pas, confie-t-il : « Nos difficultés se résument au manque de matériel, et surtout au tarissement des cours d'eau pendant la saison sèche. Nous n'avons pas de moyens roulants pour évacuer nos produits partout en Centrafrique. Mais nous avons déjà des projets dans ce sens. »À Bossongo, le prix de la cuvette du manioc varie entre 2 000 et 2 500 francs CFA. Une fois acheminés à Bangui ou dans les périphéries, les prix sont ajustés à 3 500 ou 4 000 francs CFA pour permettre aux revendeurs d'en tirer profit.À lire aussiCentrafrique: à la découverte de Bouar, la capitale du haricot
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La République Centrafricaine possède l'une des couvertures médicales les plus faibles au monde. Le pays dispose six médecins pour cent mille habitants et la moitié des structures de santé ne sont pas totalement fonctionnelles selon l'OMS. Ces défaillances se ressentent sur la population dont l'espérance de vie à la naissance pour les deux sexes est de seulement 53,3 ans, en 2019 selon l'agence onusienne ; ce qui la range parmi l'une des plus faibles au monde. Quel est le dispositif mis en place par l'Institut Pasteur de Bangui en cas d'alerte infectieuse ? Quelles sont les arboviroses (maladies transmises par des moustiques ou des tiques) qui ont le potentiel le plus inquiétant en Afrique centrale ? Pr Emmanuel Nakoune Yandoko, Chef de laboratoire des arbovirus, fièvres hémorragiques, virus émergents et zoonoses à l'Institut Pasteur de Bangui en RCA et lauréat du Prix Mérieux 2024.Retrouvez l'émission dans son intégralité iciSanté en République Centrafricaine (Rediffusion)
Sauf rebondissement, la Centrafrique ne jouera toujours pas à Bangui son prochain match à domicile des éliminatoires de la CAN 2025 contre le Gabon. La CAF a décidé de ne pas lever la suspension du stade Barthélémy Boganda, en vigueur depuis 2019, malgré les travaux de réhabilitation effectués ces derniers mois. Plusieurs points seraient encore à améliorer.
durée : 00:02:21 - Le billet sciences - Alors que la démocratie fait l'objet de défiance dans certains pays du monde, des chercheurs ont récemment découvert que le vote était utilisé au quotidien par les gorilles en République centrafricaine.
Many thanks to SRAA contributor, Dan Greenall, who shares the following recording and notes:Here is a brief recording of Radiodiffusion Nationale Centrafricaine from Bangui on 5038 kHz shortwave circa 1971. Reception was made in Ancaster, Ontario, Canada, where the best reception from African stations was usually late afternoon or early evening local time, just about the time many of these stations were signing off for their broadcast day. Programming was in the French language.Broadcaster: Radiodiffusion Nationale CentrafricaineFrequency: 5.038 MHzReception location: Ancaster, Ontario, CanadaReceiver and antenna: Hallicrafters S-52 using a longwire antenna
Des négociations « sous haute tension », titre Libération, pour tenter de négocier un cessez-le-feu et libérer les otages israéliens. Le Hamas ne participera pas à la rencontre de Doha, a confirmé un de ses représentants au Washington Post, accusant le Premier ministre israélien d'utiliser ces négociations « comme une couverture pour poursuivre son agression contre notre peuple ». Selon le Guardian, cette absence du Hamas « réduit encore les espoirs d'un accord susceptible d'empêcher les frappes de représailles prévues par l'Iran contre Israël après l'assassinat d'un dirigeant du Hamas à Téhéran ». De fait, estime le Washington Post, « les États-Unis se trouvent dans une position peu enviable », eux qui veulent éviter qu'un nouvel échec ne déclenche une attaque iranienne« qui risquerait d'élargir le conflit au-delà de tout contrôle ». « Joe Biden, le jongleur du Proche-Orient », titre en Suisse Le Temps : les Américains ont déployé toute leur diplomatie pour calmer le jeu côté iranien, écrit L'Orient Le Jour, ils jouent aussi leurs cartes côté israélien pour renforcer la dissuasion – avec l'annonce par la Maison Blanche de l'approbation de 20 milliards de dollars de ventes d'armes à l'État hébreu. « Seul Joe Biden », selon Le Soir de Bruxelles, « peut empêcher un embrasement général » - car lui seul dispose des arguments nécessaires pour imposer à Netanyahou de ne plus saboter les maigres chances de paix. Libération rappelle que, selon les révélations mardi du New York Times, si le Hamas a accepté le plan présenté fin mai par le président américain, le Premier ministre israélien avait de son côté ajouté cinq nouvelles conditions à la trêve – « tout occupé qu'il est à assurer sa survie politique en cajolant les éléments extrêmes de son gouvernement », ce qui selon le quotidien « a déclenché l'ire de ses propres négociateurs ».80e anniversaire du débarquement de ProvenceLors du premier jour de l'opération « Dragoon », qui a permis de libérer le sud de la France et parachève le débarquement de Normandie, écrit La Croix, 100 000 soldats ont été déployés dans les zones occupées. « Un épisode souvent méconnu mais décisif de la libération de l'Europe du joug nazi, qui a de plus », insiste La Provence, « permis à la France de s'assoir à la table des vainqueurs grâce à l'engagement massif de ses forces ».En tout, plus de 350 000 soldats ont été mobilisés en Provence, « il s'agit pour beaucoup de soldats issus de colonies africaines des protectorats marocains et tunisiens et de l'Algérie », rappelle le quotidien. Le chef de l'État camerounais Biya s'exprimera d'ailleurs à la cérémonie « au nom de ses pairs africains », relève Jeune Afrique. Mais si l'Élysée annonce une participation africaine « de haut niveau » - les présidents des Comores, du Togo, de la république Centrafricaine et le président de la transition gabonaise seront aussi présents, Le Monde remarque que leur participation reste en deçà de celle affichée il y a dix ans – douze présidents africains contre cinq aujourd'hui, et davantage d'États représentés. Une des raisons selon Le Monde : « un vent de contestation de la politique de Paris » souffle sur le continent. De source diplomatique française, tous les pays d'Afrique francophone ont été invités, mais l'Algérie ne sera pas présente, après le soutien du président français au Maroc sur le dossier du Sahara occidental, rappelle La Croix. « Les autorités putschistes au pouvoir au Mali, au Burkina Faso et au Niger (…) artisans après leur coup d'État de l'éviction des soldats et des diplomates français de leur territoire » ne viendraient pas non plus. « Le symbole est fâcheux », note Le Monde, « alors que les peuples de cette région du Sahel, à l'instar des ‘Français musulmans' de l'Algérie française d'alors, figuraient parmi les principaux pourvoyeurs de tirailleurs lors du débarquement de Provence ».Urgence mondiale contre le MpoxL'Organisation mondiale de la santé déclare l'épidémie de Mpox – la variole du singe - que connaît le continent africain « urgence mondiale ». Le directeur de l'OMS a justifié sa décision en expliquant que cette maladie se propage de plus en plus en raison d'un nouveau variant du virus, explique le Süddeutsche Zeitung. Le quotidien allemand explique que « cette mesure n'entraîne pas de conséquences immédiates, mais doit permettre une coopération internationale coordonnée afin de venir en aide aux États africains touchés », où la situation s'aggrave depuis environ un an : le nombre de pays où touchés par la maladie est passé à 16, 18 autres pays présentent un risque de transmission. The Times rappelle que rien qu'en RDC cette année, 14 000 cas ont été reportés et 524 personnes sont mortes. L'urgence pour le continent, écrit Aujourd8 au Burkina Faso, est de « trouver les 10 millions de doses nécessaires lui-même au lieu de se coltiner les 200 000 disponibles, attendant encore une main secourable de l'étranger » à l'heure « où on crie partout souveraineté à tue-tête ».Un nouveau mystère (écossais) pour StonehengeStonehenge, c'est ce complexe de mégalithes – d'énormes pierres - situé dans le sud de l'Angleterre. Un ensemble très impressionnant, très mystérieux, dont la construction a commencé il y a un peu moins de 5 000 ans, rappelle El Pais. Certaines pierres viennent d'une carrière située à 25 kilomètres - vu leur taille, c'est déjà une gageure ; d'autres, du Pays de Galles, à 250 kilomètres – encore plus étonnant. Mais grâce à une nouvelle étude, on vient de comprendre d'où vient l'énorme rocher bleuâtre de six tonnes placé au milieu en guise d'autel : de l'extrême nord de l'Écosse, à... 750 kilomètres. Comment et pourquoi les hommes préhistoriques sont-ils allés là-bas pour chercher une énorme pierre ? Et comment l'ont-ils transportée ? Peut-être, écrit le Washington Post, par la mer, par ferry, ce qui démontrerait « un haut niveau d'organisation sociale, avec des transports intra-britanniques pendant la période néolithique ». En tous cas cela suggère, écrit un archéologue interrogé par le Guardian, que le site « était connu non seulement des gens du sud, mais aussi de beaucoup plus loin – et cela ouvre de nouvelles pistes de réflexion sur la manière dont nous voyons voir la Grande-Bretagne du néolithique ».
Dans le supplément de ce samedi, Grand reportage week-end vous emmène au Soudan du Sud. Une maladie touche les enfants en bas âge, et elle provoque des symptômes effrayants. Il s'agit du syndrome du hochement de tête. En deuxième partie, c'est en Amérique du Nord que nous nous dirigeons, avec la réintroduction d'une espèce qui a failli disparaître, les bisons. Soudan du Sud: les ravages du mystérieux syndrome du hochement de têteLe syndrome du hochement de tête touche les enfants à partir de trois ans. La maladie débute par des épisodes de hochement de la tête accompagnés de perte de connaissance. En l'absence de prise en charge médicale, les symptômes s'aggravent au fil des mois : crises d'épilepsie, retards de croissance, handicap mental... La Tanzanie, le Cameroun, la RDC ou encore la République Centrafricaine sont touchés. Mais c'est au Soudan du Sud que les cas sont les plus nombreux, on en dénombre au moins 6 000 dans la région d'Equatoria-Occidental.Un Grand reportage de Florence Miettaux qui s'entretient avec Patrick Adam. En Amérique du Nord, le retour vital du bison dans les Grandes PlainesLes bisons américains ont failli disparaître à la fin du XIXè siècle, et avec eux tout un pan de la culture autochtone du continent. Au Canada, ce lourd passé colonial est désormais un véritable moteur pour la réintroduction des bisons, entre réconciliation culturelle, écologique et économique, pour les descendants des colonisateurs et des peuples autochtones.Un Grand reportage de Léopold Picot qui s'entretient avec Patrick Adam.
Le syndrome du hochement de tête touche les enfants à partir de trois ans. La maladie débute par des épisodes de hochement de la tête accompagnés de perte de connaissance. En l'absence de prise en charge médicale, les symptômes s'aggravent au fil des mois : crises d'épilepsie, retards de croissance, handicap mental... La Tanzanie, le Cameroun, la RDC ou encore la République Centrafricaine sont touchés. Mais c'est au Soudan du Sud que les cas sont les plus nombreux, on en dénombre au moins 6 000 dans la région d'Equatoria-Occidental. (Rediffusion) De notre correspondante, À Mvolo, comme à Mundri et dans tous les villages lourdement touchés par le syndrome du hochement de tête au Soudan du Sud, les habitants prennent leur mal en patience. Les projets de recherche n'ont pour l'instant apporté qu'une partie des réponses, échouant jusqu'ici à percer le mystère de la cause de cette maladie. Et les questions sont nombreuses : la maladie est-elle contagieuse, se transmet-elle d'une personne à l'autre ? C'est une idée très répandue, qui conduit à l'isolement des enfants malades, mais elle est fausse.« Les analyses montrent que le syndrome du hochement de tête est une forme d'épilepsie. Et donc, comme il s'agit d'une maladie neurologique, il est impossible qu'elle se transmette d'une personne à l'autre », affirme le chercheur Stephen Jada, un médecin sud-soudanais qui réalise sa thèse de doctorat sur le syndrome du hochement de tête tout en pilotant les recherches menées par l'ONG Amref Health Africa sur le sujet. « Le fait, observé par les populations concernées, que dans une même famille, ou dans un même village, les enfants développent la maladie les uns après les autres, a été étudié, et la théorie d'une contagiosité a été écartée », poursuit-il. « Ce que les études ont confirmé, c'est que toutes les personnes ayant développé cette maladie ont été exposées aux mêmes facteurs environnementaux. Il y a donc quelque chose dans l'environnement qui déclenche la manifestation de la maladie chez elles », explique le docteur.La théorie qui prédomine à l'heure actuelle, c'est que le syndrome du hochement de tête serait une forme d'épilepsie « associée » à l'onchocercose, la « cécité des rivières ». Maladie parasitaire endémique dans la région, elle est transmise par les morsures de mouches noires qui se reproduisent dans les hautes herbes au bord des cours d'eau à courant rapide, comme les rivières de Mundri, de Mvolo et de tous les villages sud-soudanais où les cas de syndrome du hochement de tête ont explosé depuis trente ans.Mais aujourd'hui encore, tous les chercheurs ne sont pas d'accord. Et d'autres théories ont été avancées : des déficiences nutritionnelles parmi la population touchée, la consommation d'aide alimentaire contaminée par un germe, ou encore l'usage d'armes chimiques dans ces zones qui ont aussi pour point commun – outre leur proximité avec des cours d'eau – d'avoir été des zones de conflit…En effet, au Soudan du Sud, la région d'Equatoria-Occidental a été une zone de combats intenses lors de la seconde guerre civile soudanaise (1983-2005). Le nord de l'Ouganda a lui aussi été un terrain de guerre, en proie aux violences de la Lord's Resistance Army (LRA) dans les années 1990. Dans les deux régions, les cas de syndrome du hochement de tête se sont multipliés pendant ces conflits marqués par d'importants déplacements de populations.Des causes inconnues« Ces autres causes possibles ont été analysées, sans succès », affirme pourtant le docteur Gasim Abd-Elfarag, autre spécialiste sud-soudanais du syndrome du hochement de tête. « De nombreuses recherches ont été consacrées à la cause du syndrome du hochement de tête. Nous avons cherché des virus, des bactéries, des parasites… Toutes ces recherches ont été réalisées, sans résultats concluants », avoue-t-il. « La cause exacte de cette maladie reste un mystère. »Pour lui comme pour le groupe de chercheurs réunis au sein de la Nodding Syndrome Alliance, un consortium d'ONG et d'universités créé en 2019, il s'agit dès lors surtout de conduire « des études basées sur des interventions, pour voir lesquelles fonctionnent le mieux pour aider ces enfants, soulager leurs symptômes et soutenir la communauté affectée par la maladie ».Les médicaments antiépileptiques permettent de fait une amélioration considérable de la qualité de vie des patients, et favorisent notamment leur retour à l'école. Et il s'agit également de contrôler l'onchocercose. Car le lien entre les deux maladies semble difficile à nier. « Parmi les communautés vivant près des rivières, où l'onchocercose est très répandue, les cas d'épilepsie et de syndrome du hochement de tête sont plus nombreux », explique Stephen Jada. « Plus vous vous éloignez de la rivière, plus le nombre de cas diminue. Et quand vous allez dans les villages où il n'y a pas de rivière, où vous n'observez pas de morsures de mouches noires, les cas de syndrome du hochement de tête sont rares voire absents ».Pourtant, « nous ne savons pas comment l'onchocercose pourrait provoquer ça. Des tests ont été réalisés pour voir si les parasites atteignent le cerveau, ou s'ils libèrent une toxine qui provoque la maladie, sans succès. Tout cela est encore en cours d'investigation ». Malgré ces zones d'ombres, éradiquer le syndrome du hochement de tête reste pour Stephen Jada envisageable. C'est même son objectif proclamé.Les résultats des interventions menées à Maridi ces dernières années donnent au chercheur de quoi rester optimiste. Dans cette autre ville d'Equatoria-Occidental très affectée par la maladie, des interventions de contrôle de l'onchocercose ont été mises en place : la coupe des herbes où se reproduisent les mouches noires, près de la rivière, a été menée conjointement à des campagnes d'administration de vermifuge à la population. Ces efforts ont porté leurs fruits : depuis 2018, le nombre de nouveaux cas de syndrome du hochement de tête a été divisé par quinze.
En Côte d'Ivoire, un nouveau vaccin antipaludique vient d'être introduit dans le calendrier vaccinal des enfants de moins de cinq ans. Le R21 Matrix-M, sera progressivement déployé dès le 15 juillet 2024, dans l'ensemble du pays. Le ministère de la Santé ivoirien affirme qu'il dispose déjà de plus de 656 000 doses en stock. Ce nouveau vaccin est symbole d'espoir, mais son arrivée sur le sol ivoirien génère aussi beaucoup de désinformation sur les réseaux sociaux. Après le Ghana, le Nigeria, le Burkina Faso et la République Centrafricaine, la Côte d'Ivoire devient le 5ᵉ pays à autoriser l'utilisation du R21 Matrix-M. Ce vaccin, développé par l'Université d'Oxford et le Serum Institute of India, est recommandé par l'Organisation mondiale de la Santé depuis octobre 2023. Le RTS,S ou Mosquirix et ce R21 Matrix-M sont aujourd'hui les seuls vaccins antipaludiques préqualifiés par l'OMS.Les deux agissent contre la même cible, le plasmodium falciparum, le parasite du paludisme le plus meurtrier et prédominant sur le continent africain. Ils doivent être administrés « selon un schéma à quatre doses aux enfants à partir de l'âge de cinq mois. Les programmes de vaccination peuvent choisir d'administrer la première dose à un âge plus tardif ou légèrement plus précoce en fonction de considérations opérationnelles », précise l'OMS. Si le R21 Matrix-M pourrait présenter une meilleure efficacité, à ce stade, cela n'a pas encore été formellement démontré. Les deux vaccins sont donc aujourd'hui considérés comme équivalents.« Une excellente tolérance »Sur les réseaux sociaux, certains internautes assurent, sans en apporter la preuve, que le R21 Matrix-M provoquerait de graves effets secondaires. « C'est totalement faux », répond Marc Thellier, responsable du Centre national de référence du paludisme, à l'Hôpital de la Pitié-Salpêtrière à Paris. « C'est un vaccin qui a été préqualifié par l'OMS. Les essais de la phase 2 et 3 montrent qu'il a une très bonne efficacité, mais également une excellente tolérance. La balance bénéfices/risques est largement positive et c'est pour ça qu'on autorise leur administration dans le cadre de procédures nationales de vaccination. Comme pour chaque vaccin, il y a un très petit nombre de sujets qui peuvent faire des réactions à la vaccination, mais ce n'est rien comparé au bénéfice de son administration à une large population ».Autre argument phare du narratif anti-vaccin, ce R21 Matrix-M serait « inutile dans la lutte contre le paludisme en Afrique ». Là encore, il s'agit d'une fausse information selon Marc Thellier. « On a réussi entre 2000 et 2015 à faire baisser de manière importante le nombre de cas et le nombre de décès. Mais on est en ce moment, en échec, notamment en Afrique, continent qui souffre le plus du paludisme. On essaye donc de trouver des solutions et ce vaccin en est une parmi d'autres ».Les experts insistent, ce vaccin ne vient pas remplacer, mais compléter les mesures déjà en place, comme les distributions de moustiquaires ou le traitement des sites où prolifèrent les moustiques.À lire aussiVaccination contre le paludisme au Cameroun : quand la désinformation s'en mêleL'ombre des théories complotistesÀ l'origine de toutes ces infox, on retrouve des activistes anti-vaccin de longue date, mais aussi des influenceurs bien connus sur le continent. Leur désinformation vaccinale se mêle souvent avec des théories complotistes. Ils avancent par exemple que ce vaccin, financé en partie par la fondation du milliardaire américain Bill Gates, s'inscrirait dans un « plan d'asservissement des populations ».Un récit déconnecté de la réalité. « Les vaccins ne sont pas développés par des individus ou des instituts isolés. C'est un travail collectif qui s'appuie toujours sur les travaux antérieurs. Ce sont des progressions qui se font pas à pas, dans des conditions qui sont très contrôlées, standardisées, et de façon très ouverte. C'est-à-dire qu'on peut librement consulter les données qui sont issues des études qui sont faites autour de ces vaccins. On est donc certain que ce vaccin est efficace, sûr et qu'on peut l'administrer dans un programme de vaccination », rappelle Marc Thellier. Ces études sont, pour la plupart, librement accessibles en ligne.Une désinformation dangereuseCette désinformation vaccinale représente un véritable danger pour la santé publique, regrette Marc Thellier. « La vaccination est une arme très efficace de lutte contre les maladies. C'est démontré au plan scientifique, il n'y a aucun doute. Si on introduit un doute sur l'intérêt de la vaccination, si les pays, finalement, sont contraints à abandonner une solution comme celle-là, ça peut devenir dramatique puisqu'on peut revenir à des épidémies qui étaient contrôlées et qui ne le seraient plus ».
La République Centrafricaine possède l'une des couvertures médicales les plus faibles au monde. Le pays dispose six médecins pour cent mille habitants et la moitié des structures de santé ne sont pas totalement fonctionnelles selon l'OMS. Ces défaillances se ressentent sur la population dont l'espérance de vie à la naissance pour les deux sexes est de seulement 53,3 ans, en 2019 selon l'agence onusienne ; ce qui la range parmi l'une des plus faibles au monde. Quel est le dispositif mis en place par l'Institut Pasteur de Bangui en cas d'alerte infectieuse ? Quelles sont les arboviroses (maladies transmises par des moustiques ou des tiques) qui ont le potentiel le plus inquiétant en Afrique centrale ? Pr Emmanuel Nakoune Yandoko, Chef de laboratoire des arbovirus, fièvres hémorragiques, virus émergents et zoonoses à l'Institut Pasteur de Bangui en RCA et lauréat du Prix Mérieux 2024. Retrouvez l'émission dans son intégralité iciSanté en République Centrafricaine
La République Centrafricaine possède l'une des couvertures médicales les plus faibles au monde. Le pays dispose six médecins pour cent mille habitants et la moitié des structures de santé ne sont pas totalement fonctionnelles selon l'OMS. Ces défaillances se ressentent sur la population dont l'espérance de vie à la naissance pour les deux sexes est de seulement 53,3 ans, en 2019 selon l'agence onusienne ; ce qui la range parmi l'une des plus faibles au monde. L'instabilité du pays et le coût des soins sont des obstacles à l'amélioration de la prise en charge des patients. Pour cette émission spéciale « santé en République Centrafricaine », nous donnons la parole aux acteurs de terrain qui tentent d'améliorer, en dépit d'un contexte complexe, l'accès aux soins et la prise en charge des patients. Pr Emmanuel Nakoune Yandoko, Chef de laboratoire des arbovirus, fièvres hémorragiques, virus émergents et zoonoses à l'Institut Pasteur de Bangui en RCA et lauréat du Prix Mérieux 2024. Pr Yap Boum II, Directeur de l'Institut Pasteur de Bangui, en RCA. Dr Jérémie Hien, Responsable recherche chez Alima du projet Wakobo Ti Kodro, qui met en lien des accoucheuses avec le système de santé local Programmation musicale :► Bengue – Molengue Ti Mawa► Dfresh Banger – Far away
La République Centrafricaine possède l'une des couvertures médicales les plus faibles au monde. Le pays dispose six médecins pour cent mille habitants et la moitié des structures de santé ne sont pas totalement fonctionnelles selon l'OMS. Ces défaillances se ressentent sur la population dont l'espérance de vie à la naissance pour les deux sexes est de seulement 53,3 ans, en 2019 selon l'agence onusienne ; ce qui la range parmi l'une des plus faibles au monde. L'instabilité du pays et le coût des soins sont des obstacles à l'amélioration de la prise en charge des patients. Pour cette émission spéciale « Santé en République Centrafricaine », nous donnons la parole aux acteurs de terrain qui tentent d'améliorer, en dépit d'un contexte complexe, l'accès aux soins et la prise en charge des patients. Pr Emmanuel Nakoune Yandoko, Chef de laboratoire des arbovirus, fièvres hémorragiques, virus émergents, zoonoses et directeur scientifique à l'Institut Pasteur de Bangui en RCA et lauréat du Prix Mérieux 2024 Pr Yap Boum II, Directeur de l'Institut Pasteur de Bangui, en RCA. Dr Jérémie Hien, Médecin, Responsable recherche du projet Wakobo Ti Kodro, qui met en lien des accoucheuses avec le système de santé local et Doctorant en épidémiologie à l'Université de Bordeaux► En début d'émission, nous serons en ligne avec le Dr. Jean Kaseya, Directeur Général du CDC Afrique (Centre africain pour la surveillance et la prévention des maladies), à l'occasion du Forum mondial pour la souveraineté et l'innovation vaccinale coorganisée avec l'Union Africaine et l'Alliance du Vaccin Gavi, à Paris. Ce forum permettra de lancer l'Accélérateur Africain de Fabrication de Vaccins (AVMA).Programmation musicale :► Bengue – Molengue Ti Mawa► Dfresh Banger – Far away.
Le Reportage Afrique nous amène aujourd'hui à Bouar, au nord-ouest de la République Centrafricaine. Dans cette ville, les habitants renouent avec de l'eau courante après une décennie d'interruption. Les installations de la Société de distribution d'eau en Centrafrique (Sodeca) ont été détruites pendant la crise militaro-politique de 2013. Ces dix dernières années, les populations ont été condamnées à utiliser l'eau des puits, des cours d'eau ou encore des forages. Alors que le taux des maladies d'origine hydriques ne cesse de grimper dans la ville, le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) a entrepris un accord avec la Sodeca, ce qui a permis aujourd'hui de redonner de l'eau potable aux habitants. De notre correspondant à Bouar, Tout au long de la route qui mène au quartier Zari Herman, des femmes et enfants parcourent des kilomètres avec des bidons à la recherche de l'eau potable. Depuis 10 ans, l'eau potable ne coule pas dans ce quartier populaire. Comme les autres habitants, Nicette et sa famille utilisent l'eau des puits : « Il faut se réveiller très tôt le matin avec les enfants pour faire la queue devant les puits ou les forages, explique la mère de famille. Parfois, je suis obligée d'utiliser les cours d'eau pour répondre aux besoins de mon foyer. Tous les jours, on transporte des bidons dans des pousse-pousse ou sur la tête et c'est très pénible ».Créée en 1983, la Sodeca de Bouar a été vandalisée pendant la crise militaro-politique de 2013. Après 10 ans d'inactivité, elle a repris service en avril 2023 grâce aux soutiens des partenaires. Christian Feï-Ngan Youwana est son chef de centre et en détaille ses nouveautés : « Tous les bâtiments de l'usine saccagés ont été réhabilités. Les installations de l'usine ont été dotées de nouvelles machines. Nous avons désormais tous les produits chimiques pour le traitement et la production de l'eau potable dans la ville. Nous avons aussi deux groupes électrogènes pour travailler à plein temps ».À lire aussiCentrafrique: opération désensablement à Bangui pour accéder à l'eau courante« Un ouf de soulagement »Malgré ces efforts, le chantier reste énorme. Aujourd'hui, 15 quartiers sur 58 bénéficient de l'eau potable distribuée par la Sodeca. Ici, au quartier Haoussa, à l'autre bout de la ville, Ousseni a un robinet installé devant sa maison : « C'est un ouf de soulagement parce que l'eau potable est à nouveau disponible dans mon quartier. J'ai de l'eau courante à la maison, donc je n'ai plus à me réveiller très tôt pour parcourir des kilomètres pour aller chercher de l'eau potable. Après l'installation de mon compteur, je constate que mes enfants ne souffrent plus de maladies d'origine hydriques ».Le prochain objectif est d'étendre le réseau de distribution dans tous les quartiers. Yves Van Loo est le chef adjoint de la délégation CICR : « Le résultat est encourageant, mais nous sommes encore très loin des attentes de la population. La station de pompage est terminée. Elle a une capacité de produire 250 000 litres d'eau potable par jour. La station fonctionne avec du carburant. Le CICR fournit 1 250 litres par mois pour la faire tourner. On va augmenter la capacité au fur et à mesure que l'extension du réseau de distribution se fera dans les quartiers ».Il est prévu dans les prochains mois l'installation de l'énergie solaire en plus de l'énergie thermique pour donner un maximum d'autonomie à la Sodeca, afin de fournir de l'eau potable aux 60 000 habitants de Bouar.À lire aussiCoronavirus: à Bangui, l'accès à l'eau devient prioritaire
1ère partie de notre sujet consacré à l'intelligence artificielle et le développement. Fin mai dernier à Genève se sont tenus des événements majeurs tels que la 77e assemblée mondiale de l'OMS, lA For Good Summit et le WSIS (en français le sommet mondial sur la sécurité informatique). Quelques jours auparavant, soit le 22 mai dernier, deux table-rondes réunissant des ambassadeurs et membres des missions permanentes, avaient été organisées sur le thème de l'IA, par la Mission Permanente de la République Centrafricaine près l'ONU à Genève appuyée par l'OIF l'Organisation Internationale de la Francophonie. L'événement faisait suite à la rencontre tenue en mars dernier sur le sujet et dont avait pris part l'Envoyé spécial du secrétaire général des nations Unies pour les technologies. Dans ce 1e épisode, nous entendrons, depuis le Palais des Nations , le Dr Mehdi Snene conseiller principal de l'Envoyé spécial du secrétaire général des Nations unies pour les technologies.
Dans cet épisode du podcast "Le Cheat Code", j'ai eu le plaisir d'interviewer Eugène Saint-Grégoire, un avocat spécialisé dans les levées de fonds et les cessions pour les entreprises tech et IA en France et en Afrique. Originaire de Bangui et ayant grandi entre la République Centrafricaine et Montpellier, Eugène nous offre un aperçu fascinant de son parcours unique et de ses choix professionnels audacieux.Un professionnel militant...Eugène, de nationalité Franco-Togolaise, a choisi de se concentrer sur les problématiques de Fusion/Acquisition et de financement d'entreprise, avec un intérêt particulier pour les startups africaines et françaises. Son engagement dans ces secteurs ne se limite pas à la simple prestation de services juridiques. Eugène s'implique profondément dans le développement économique des deux continents, en soutenant activement les entreprises innovantes dans leur quête de financement.... Spécialisé dans les levées de fonds et cession international des boites techEngagé dans l'investissement Franco-Africain, notamment au Togo et au Bénin, Eugène nous explique comment il parvient à équilibrer son activité de consultant et son rôle d'avocat. Il révèle les défis et les opportunités de travailler sur ces deux continents.Un parcours académique exemplaire et lancer sa structureLe parcours académique d'Eugène Saint-Grégoire est impressionnant et témoigne de sa détermination à réussir dans le monde du droit et de la finance. Il a étudié et réalisé ses premières armes dans des institutions et cabinets prestigieux(allez faire un tour à son profil LinkedIn, ça vaut le détour). Cette formation académique de haut niveau, axée sur la finance et le droit, lui a permis d'acquérir les compétences nécessaires pour naviguer efficacement dans les domaines des fusions et acquisitions et du financement d'entreprise. Ce bagage académique solide lui a fourni des outils indispensables pour exceller dans son métier et offrir des conseils juridiques de premier ordre à ses clients. Tous pouvait s'attendre à qu'il intégre des prestigieux cabinets, mais Eugène a pris la décision audacieuse de lancer directement sa propre structure. Il nous explique que ce choix était prémédité et comment il a organisé son activité pour réussir dans ce domaine compétitif. Il partage les outils et logiciels qu'il utilise pour optimiser son travail, notamment Airtable Make, et donne des conseils précieux aux avocats qui souhaitent suivre ses pas.Donner pour recevoir : Zema VentureEugène a également développé une plateforme innovante appelée Zema Ventures. Cette plateforme gratuite permet de trouver des investisseurs Tech, des acquéreurs d'entreprises Tech et des clubs de business angels (en gros aider ses clients dans leurs problématiques de levée de fonds). Il nous explique comment et pourquoi avoir construit Zema Venture, et on analyse pourquoi c'est à la fois généreux et extrêmement intelligent.Ecouter l'épisodeCet épisode offre une mine d'informations pour les avocats et les entrepreneurs juridiques qui souhaitent innover et étendre leurs activités. Eugène Saint-Grégoire incarne une nouvelle génération d'avocats, prêts à utiliser des outils modernes et des approches novatrices pour optimiser leur croissance et celle de leurs clients. Sa plateforme Zema Ventures et son utilisation de logiciels comme Make Airtable... témoignent de son engagement à intégrer la technologie dans ses pratiques juridiques, ouvrant ainsi la voie à une nouvelle ère de l'entrepreneuriat juridique. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Au Soudan du Sud, les ravages du mystérieux syndrome du hochement de têteLe syndrome du hochement de tête touche les enfants à partir de trois ans. La maladie débute par des épisodes de hochement de la tête accompagnés de perte de connaissance. En l'absence de prise en charge médicale, les symptômes s'aggravent au fil des mois : crises d'épilepsie, retards de croissance, handicap mental... La Tanzanie, le Cameroun, la RDC ou encore la République Centrafricaine sont touchés. Mais c'est au Soudan du Sud que les cas sont les plus nombreux, on en dénombre au moins 6 000 dans la région d'Equatoria-Occidental.Un Grand reportage de Florence Miettaux qui s'entretient avec Patrick Adam. En Amérique du Nord, le retour vital du bison dans les Grandes Plaines Les bisons américains, aussi appelés buffalos, ont failli disparaître à la fin du XIXè siècle et avec eux tout un pan de la culture de Quinton Crowshoe, membre de la communauté Piikani, une Première nation de l'ouest du Canada.Ce lourd passé colonial est désormais un véritable moteur pour la réintroduction des bisons, entre réconciliation culturelle, écologique et économique, pour les descendants des colonisateurs et des peuples autochtones.Un Grand reportage de Léopold Picot qui s'entretient avec Patrick Adam.
Le syndrome du hochement de tête touche les enfants à partir de trois ans. La maladie débute par des épisodes de hochement de la tête accompagnés de perte de connaissance. En l'absence de prise en charge médicale, les symptômes s'aggravent au fil des mois : crises d'épilepsie, retards de croissance, handicap mental... La Tanzanie, le Cameroun, la RDC ou encore la République Centrafricaine sont touchés. Mais c'est au Soudan du Sud que les cas sont les plus nombreux, on en dénombre au moins 6 000 dans la région d'Equatoria Occidentale. De notre correspondante, À Mvolo, comme à Mundri et dans tous les villages lourdement touchés par le syndrome du hochement de tête au Soudan du Sud, les habitants prennent leur mal en patience. Les projets de recherche n'ont pour l'instant apporté qu'une partie des réponses, échouant jusqu'ici à percer le mystère de la cause de cette maladie. Et les questions sont nombreuses : la maladie est-elle contagieuse, se transmet-elle d'une personne à l'autre ? C'est une idée très répandue, qui conduit à l'isolement des enfants malades, mais elle est fausse.« Les analyses montrent que le syndrome du hochement de tête est une forme d'épilepsie. Et donc, comme il s'agit d'une maladie neurologique, il est impossible qu'elle se transmette d'une personne à l'autre », affirme le chercheur Stephen Jada, un médecin sud-soudanais qui réalise sa thèse de doctorat sur le syndrome du hochement de tête tout en pilotant les recherches menées par l'ONG Amref Health Africa sur le sujet. « Le fait, observé par les populations concernées, que dans une même famille, ou dans un même village, les enfants développent la maladie les uns après les autres, a été étudié, et la théorie d'une contagiosité a été écartée », poursuit-il. « Ce que les études ont confirmé, c'est que toutes les personnes ayant développé cette maladie ont été exposées aux mêmes facteurs environnementaux. Il y a donc quelque chose dans l'environnement qui déclenche la manifestation de la maladie chez elles », explique le docteur.La théorie qui prédomine à l'heure actuelle, c'est que le syndrome du hochement de tête serait une forme d'épilepsie « associée » à l'onchocercose, la « cécité des rivières ». Maladie parasitaire endémique dans la région, elle est transmise par les morsures de mouches noires qui se reproduisent dans les hautes herbes au bord des cours d'eau à courant rapide, comme les rivières de Mundri, de Mvolo et de tous les villages sud-soudanais où les cas de syndrome du hochement de tête ont explosé depuis trente ans.Mais aujourd'hui encore, tous les chercheurs ne sont pas d'accord. Et d'autres théories ont été avancées : des déficiences nutritionnelles parmi la population touchée, la consommation d'aide alimentaire contaminée par un germe, ou encore l'usage d'armes chimiques dans ces zones qui ont aussi pour point commun – outre leur proximité avec des cours d'eau – d'avoir été des zones de conflit…En effet, au Soudan du Sud, la région d'Equatoria-Occidental a été une zone de combats intenses lors de la seconde guerre civile soudanaise (1983-2005). Le nord de l'Ouganda a lui aussi été un terrain de guerre, en proie aux violences de la Lord's Resistance Army (LRA) dans les années 1990. Dans les deux régions, les cas de syndrome du hochement de tête se sont multipliés pendant ces conflits marqués par d'importants déplacements de populations.Des causes inconnues« Ces autres causes possibles ont été analysées, sans succès », affirme pourtant le docteur Gasim Abd-Elfarag, autre spécialiste sud-soudanais du syndrome du hochement de tête. « De nombreuses recherches ont été consacrées à la cause du syndrome du hochement de tête. Nous avons cherché des virus, des bactéries, des parasites… Toutes ces recherches ont été réalisées, sans résultats concluants », avoue-t-il. « La cause exacte de cette maladie reste un mystère. »Pour lui comme pour le groupe de chercheurs réunis au sein de la Nodding Syndrome Alliance, un consortium d'ONG et d'universités créé en 2019, il s'agit dès lors surtout de conduire « des études basées sur des interventions, pour voir lesquelles fonctionnent le mieux pour aider ces enfants, soulager leurs symptômes et soutenir la communauté affectée par la maladie ».Les médicaments antiépileptiques permettent de fait une amélioration considérable de la qualité de vie des patients, et favorisent notamment leur retour à l'école. Et il s'agit également de contrôler l'onchocercose. Car le lien entre les deux maladies semble difficile à nier. « Parmi les communautés vivant près des rivières, où l'onchocercose est très répandue, les cas d'épilepsie et de syndrome du hochement de tête sont plus nombreux », explique Stephen Jada. « Plus vous vous éloignez de la rivière, plus le nombre de cas diminue. Et quand vous allez dans les villages où il n'y a pas de rivière, où vous n'observez pas de morsures de mouches noires, les cas de syndrome du hochement de tête sont rares voire absents ».Pourtant, « nous ne savons pas comment l'onchocercose pourrait provoquer ça. Des tests ont été réalisés pour voir si les parasites atteignent le cerveau, ou s'ils libèrent une toxine qui provoque la maladie, sans succès. Tout cela est encore en cours d'investigation ». Malgré ces zones d'ombres, éradiquer le syndrome du hochement de tête reste pour Stephen Jada envisageable. C'est même son objectif proclamé.Les résultats des interventions menées à Maridi ces dernières années donnent au chercheur de quoi rester optimiste. Dans cette autre ville d'Equatoria-Occidental très affectée par la maladie, des interventions de contrôle de l'onchocercose ont été mises en place : la coupe des herbes où se reproduisent les mouches noires, près de la rivière, a été menée conjointement à des campagnes d'administration de vermifuge à la population. Ces efforts ont porté leurs fruits : depuis 2018, le nombre de nouveaux cas de syndrome du hochement de tête a été divisé par quinze.
LES BGGGGG !!!!Aujourd'hui, on se retrouve pour aborder un thème auquel un individu dans sa vie se questionne au moins une fois, quitter son pays ou pas ? Ainsi, nous avons y répondu avec notre nouvelle guest Samantha, qui elle, titulaire d'un master, possédant un CDI, voyageuse de RENOM, apportera son point de vu.Elle a nous parlé de son média Passerelle RCA (@passerelle.rca) dédié à la République Centrafricaine ainsi pour en découvrir davantage sur le pays, n'hésitez pas à follow le compte sur insta et tiktok !Enfin, vous avons également évoqué le thème de son association Aina Association, qui a pour but d'aider les femmes issus de tout milieu, à trouver des emplois et à prospérer dans le milieu.Vous, dites nous, si vous envisagez rester en France d'ici quelques années, si oui pourquoi, si non qu'est ce qui vous pousse à faire ce grand pas ? N'oubliez pas de Partagez, Likez et on se retrouve très vite !N'oubliez pas de vous abonner au podcast pour ne pas rater les nouveaux épisodes et suivez nous sur Insta : @off.aupenavENJOOOOOOY IT
Nous parlons de droits humains à travers la récente parution du livre de Yao Agbetse « Les droits de l'homme et la volonté politique des Etats africains » paru aux éditions l'Harmattan. Nous évoquerons entre autres sujets, la Commission Africaine des Droits de l'Homme et des Peuples (CADHP). Yao Agbetse est juriste spécialiste du droit international, défenseur ou avocat des droits de l'homme, chercheur et enseignant. Il est aussi chargé du plaidoyer au BICE à Genève et Expert indépendant des Nations Unies sur la situation des droits de l'homme en République Centrafricaine.
À l'échelle mondiale, le cancer du col de l'utérus est le quatrième cancer le plus courant chez la femme. En Afrique, la maladie occupe le deuxième rang en termes d'incidence et de mortalité avec 117 316 nouveaux cas et 76 745 décès en 2020, d'après l'International Journal of Cancer. En 2020, ce cancer avait causé 342 000 décès à l'échelle planétaire, dont 90% surviennent dans les pays à revenu faible ou intermédiaire. Cela s'explique par les difficultés d'accès aux mesures préventives. À l'occasion du Congrès de la Fédération internationale de Gynécologie et d'Obstétrique, qui se tient à Paris du 9 au 12 octobre, nous faisons le point sur la situation en Afrique avec des experts venus d'Afrique subsaharienne.Comment parvenir à l'éradication du cancer du col de l'utérus ? Quelles sont les problématiques spécifiques à chaque pays ? Quels sont les freins au dépistage et à la prise en charge ? Pr Abdoulaye SEPOU, chef du service de Gynécologie, obstétricien à l'Hôpital de Référence Nationale de Bangui en République Centrafricaine. Président de la Société Africaine de Gynécologie-Obstétrique (SAGO) Pr Cheikh A Tidiane CISSE, agrégé de Gynécologie-Obstétrique, professeur titulaire de Classe Exceptionnelle à la Faculté de Médecine de l'Université Cheikh Anta Diop de Dakar, chef du Service de Gynécologie-Obstétrique à l'Hôpital IHS à Dakar, coordonnateur des enseignements de Gynécologie-Obstétrique à l'UCAD, membre d'honneur du Collège des Gynécologues-Obstétriciens Français (CNGOF), membre d'honneur du Collège des Gynécologues-Obstétriciens Américains (ACOG), président de la Fédération Francophone d'Obstétrique et de Gynécologie (FéFOG) Pr Namory KEITA, past-président immédiat de la SAGO (Société Africaine des Gynécologues-Obstétriciens), consultant en matière de santé reproductive et de mise en œuvre des programmes de lutte contre les cancers gynécologiques.Programmation musicale :► Jorja Smith – Falling or flying ► Rema – Charm
À l'échelle mondiale, le cancer du col de l'utérus est le quatrième cancer le plus courant chez la femme. En Afrique, la maladie occupe le deuxième rang en termes d'incidence et de mortalité avec 117 316 nouveaux cas et 76 745 décès en 2020, d'après l'International Journal of Cancer. En 2020, ce cancer avait causé 342 000 décès à l'échelle planétaire, dont 90% surviennent dans les pays à revenu faible ou intermédiaire. Cela s'explique par les difficultés d'accès aux mesures préventives. À l'occasion du Congrès de la Fédération internationale de Gynécologie et d'Obstétrique, qui se tient à Paris du 9 au 12 octobre, nous faisons le point sur la situation en Afrique avec des experts venus d'Afrique subsaharienne.Comment parvenir à l'éradication du cancer du col de l'utérus ? Quelles sont les problématiques spécifiques à chaque pays ? Quels sont les freins au dépistage et à la prise en charge ? Pr Abdoulaye SEPOU, chef du service de Gynécologie, obstétricien à l'Hôpital de Référence Nationale de Bangui en République Centrafricaine. Président de la Société Africaine de Gynécologie-Obstétrique (SAGO) Pr Cheikh A Tidiane CISSE, agrégé de Gynécologie-Obstétrique, professeur titulaire de Classe Exceptionnelle à la Faculté de Médecine de l'Université Cheikh Anta Diop de Dakar, chef du Service de Gynécologie-Obstétrique à l'Hôpital IHS à Dakar, coordonnateur des enseignements de Gynécologie-Obstétrique à l'UCAD, membre d'honneur du Collège des Gynécologues-Obstétriciens Français (CNGOF), membre d'honneur du Collège des Gynécologues-Obstétriciens Américains (ACOG), président de la Fédération Francophone d'Obstétrique et de Gynécologie (FéFOG) Pr Namory KEITA, past-président immédiat de la SAGO (Société Africaine des Gynécologues-Obstétriciens), consultant en matière de santé reproductive et de mise en œuvre des programmes de lutte contre les cancers gynécologiques.Programmation musicale :► Jorja Smith – Falling or flying ► Rema – Charm
Les « Actualités du Pharo » sont un rendez-vous incontournable dans la recherche et la prise en charge des maladies tropicales. Des médecins et chercheurs des pays du Sud et du Nord se réunissent à Marseille pour faire un point sur les actualités de la médecine tropicale. Émission délocalisée à Marseille, à l'occasion des « Actualités du Pharo », les rencontres francophones de médecine et de santé publique tropicales, à l'Hôpital de la Timone. Qu'en est-il des alertes épidémiques récentes ? Quel est l'impact des morsures de serpent sur les populations vivant en zones rurales en République Centrafricaine ? Comment a été gérée la deuxième épidémie d'Ebola en Guinée ? Pr Stéphane Jauréguiberry, infectiologue et chef de service des Maladies infectieuses et tropicales, à l'Hôpital Universitaire de Bicêtre au Kremlin-Bicêtre, en région parisienne (AP-HP) Dr Romaric Ghislain Zarambaud Bohy-Ngombet, enseignant-chercheur à l'École Doctorale des Sciences de la Santé Humaine et Vétérinaire à l'Université de Bangui, en République Centrafricaine Bakary Doukouré, étudiant en Première année de thèse à l'Université allemande de Tübingen/Institut Pasteur de Guinée, il travaille sur l'épidémiologie d'hépatite E en Guinée au sein de l'Unité de Virologie de l'Institut Pasteur de Guinée, lauréat du Prix du travail de terrain des Actualités du Pharo. Programmation musicale :► Femi Kuti – The way our lives go ► Dowdelin – Simé love.
Les « Actualités du Pharo » sont un rendez-vous incontournable dans la recherche et la prise en charge des maladies tropicales. Des médecins et chercheurs des pays du Sud et du Nord se réunissent à Marseille pour faire un point sur les actualités de la médecine tropicale. Émission délocalisée à Marseille, à l'occasion des « Actualités du Pharo », les rencontres francophones de médecine et de santé publique tropicales, à l'Hôpital de la Timone. Qu'en est-il des alertes épidémiques récentes ? Quel est l'impact des morsures de serpent sur les populations vivant en zones rurales en République Centrafricaine ? Comment a été gérée la deuxième épidémie d'Ebola en Guinée ? Pr Stéphane Jauréguiberry, infectiologue et chef de service des Maladies infectieuses et tropicales, à l'Hôpital Universitaire de Bicêtre au Kremlin-Bicêtre, en région parisienne (AP-HP) Dr Romaric Ghislain Zarambaud Bohy-Ngombet, enseignant-chercheur à l'École Doctorale des Sciences de la Santé Humaine et Vétérinaire à l'Université de Bangui, en République Centrafricaine Bakary Doukouré, étudiant en Première année de thèse à l'Université allemande de Tübingen/Institut Pasteur de Guinée, il travaille sur l'épidémiologie d'hépatite E en Guinée au sein de l'Unité de Virologie de l'Institut Pasteur de Guinée, lauréat du Prix du travail de terrain des Actualités du Pharo. Programmation musicale :► Femi Kuti – The way our lives go ► Dowdelin – Simé love.
Dans des pays où la législation sur le travail est absente et/ou méconnue des travailleurs, où l'économie informelle est omniprésente, comment garantir la sécurité des travailleurs ? Des tanneurs de Fès au Maroc, aux vendeurs ambulants de Bangui, en République Centrafricaine, en passant par les professionnels camerounais et sénégalais, nous vous proposons de faire un point sur la santé des travailleurs, dans les pays du Sud. Émission délocalisée à Marseille, à l'occasion des « Actualités du Pharo », les rencontres francophones de médecine et de santé publique tropicales, à l'Hôpital de la Timone. Pr Mor Ndiaye, médecin du travail, pneumo-allergologue, médecin expert en Réparation juridique du dommage corporel, chef du service de Médecine du Travail de la Faculté de médecine de l'Université Cheikh Anta Diop de Dakar, Sénégal Pr Sanae Achour, médecin spécialiste en Toxicologie et responsable du Laboratoire de pharmaco-toxicologie du CHU de Fès, au Maroc, chef de département des Sciences fondamentales de la Faculté de médecine et de pharmacie de Fès, directrice du Laboratoire de recherche biomédicale et translationnelle à l'Université Sidi Mohamed Ben Abdellah (USMBA) et présidente de la Société Marocaine de Toxicologie Clinique et Analytique Dr Hermione Dahlia Mossoro-Kpinde, médecin du Travail de nationalité centrafricaine, maître-assistant de médecine du Travail à l'Université de Bangui, directrice de la Médecine du travail au ministère du Travail, de l'Emploi, de la Protection Sociale et de la Formation Professionnelle, en Centrafrique Pr Léon Jules Owona Manga, médecin spécialiste de médecine du Travail et maître de conférences agrégé CAMES, enseignant-chercheur et chef de département Santé Publique à la Faculté de Médecine et des Sciences Pharmaceutiques de l'Université de Douala au Cameroun. Programmation musicale :► Bonga – Kalu Pu► Kanazoé Orkestra – Folikadi.
Dans des pays où la législation sur le travail est absente et/ou méconnue des travailleurs, où l'économie informelle est omniprésente, comment garantir la sécurité des travailleurs ? Des tanneurs de Fès au Maroc, aux vendeurs ambulants de Bangui, en République Centrafricaine, en passant par les professionnels camerounais et sénégalais, nous vous proposons de faire un point sur la santé des travailleurs, dans les pays du Sud. Émission délocalisée à Marseille, à l'occasion des « Actualités du Pharo », les rencontres francophones de médecine et de santé publique tropicales, à l'Hôpital de la Timone. Pr Mor Ndiaye, médecin du travail, pneumo-allergologue, médecin expert en Réparation juridique du dommage corporel, chef du service de Médecine du Travail de la Faculté de médecine de l'Université Cheikh Anta Diop de Dakar, Sénégal Pr Sanae Achour, médecin spécialiste en Toxicologie et responsable du Laboratoire de pharmaco-toxicologie du CHU de Fès, au Maroc, chef de département des Sciences fondamentales de la Faculté de médecine et de pharmacie de Fès, directrice du Laboratoire de recherche biomédicale et translationnelle à l'Université Sidi Mohamed Ben Abdellah (USMBA) et présidente de la Société Marocaine de Toxicologie Clinique et Analytique Dr Hermione Dahlia Mossoro-Kpinde, médecin du Travail de nationalité centrafricaine, maître-assistant de médecine du Travail à l'Université de Bangui, directrice de la Médecine du travail au ministère du Travail, de l'Emploi, de la Protection Sociale et de la Formation Professionnelle, en Centrafrique Pr Léon Jules Owona Manga, médecin spécialiste de médecine du Travail et maître de conférences agrégé CAMES, enseignant-chercheur et chef de département Santé Publique à la Faculté de Médecine et des Sciences Pharmaceutiques de l'Université de Douala au Cameroun. Programmation musicale :► Bonga – Kalu Pu► Kanazoé Orkestra – Folikadi.
Images détournées, progrès de l'intelligence artificielle, faiblesse de la régulation en ligne, la désinformation en ligne tourne à plein régime. C'est particulièrement le cas en Afrique francophone, cible privilégiée de vastes campagnes de désinformation. Alors pour valoriser le travail des journalistes locaux, des initiatives sont lancées, à l'instar de Factoscope, un agrégateur d'articles de vérification produits du Bénin, au Cameroun en passant par la République Centrafricaine. Face à la désinformation qui pullule sur les réseaux sociaux et les messageries privées, les journalistes fact-checkers se mobilisent pour tenter d'enrayer la machine à infox et rétablir la vérité. Une lutte importante qui reste aujourd'hui totalement asymétrique. Des initiatives sont donc lancées pour que ces vérificateurs et ces vérificatrices soient mieux armés, et pour donner de la visibilité à leur travail. C'est l'objectif que s'est fixé Factoscope. Ce site internet, indépendant et gratuit, réunit des articles de vérification produits notamment au Bénin, au Cameroun, au Sénégal, en RDC, et en République Centrafricaine. Son fondateur, le journaliste et directeur de l'École de journalisme de Tours, Laurent Bigot, nous présente ce nouvel outil. Sur les réseaux sociaux, une vidéo virale prétend montrer le départ de l'ambassadeur de France au Niger, sous les huées d'une foule hostile. Kahofi Suy, journaliste à Abidjan pour l'AFP Factuel a mené l'enquête sur cette fausse information.Pour la chronique des Dessous de l'infox, Olivier Fourt revient sur la désinformation autour de l'arrivée de milliers de migrants sur la petite île italienne de Lampedusa. Un parfait exemple du détournement d'images à des fins de récupération politique.
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Bien qu'elle soit l'un des pays les moins développés au monde, la République centrafricaine est le théâtre d'une guerre d'influence que se livrent les grandes puissances. Et les crises politique et sécuritaire n'améliorent pas une situation humanitaire déjà catastrophique. Dans ce contexte, pour quelles raisons l'actualité centrafricaine n'intéresse-t-elle que très épisodiquement les médias internationaux ? Avec la participation de :- Sylvie Baïpo-Temon, ministre centrafricaine des Affaires étrangères et des Centrafricains de l'étranger- Martin Ziguélé, président du Mouvement de libération du peuple centrafricain (MLPC) et ancien Premier ministre de la RCA- Me Bruno Hyacinthe Gbiegba, avocat au Barreau de Centrafrique et membre du Groupe de travail de la société civile, coordonnateur du réseau des défenseurs des droits de l'homme en RCA.
Nous allons explorer le rôle des femmes dans l'instauration d'une paix durable dans les communautés au Mali et en République centrafricaine, que ce soit par le biais de négociations de paix ou de processus politiques.Construire la paix, résoudre les conflits et rétablir les communautés et les sociétés, le rôle des femmes en tant que médiatrices et actrices dans les négociations de paix et la mise en œuvre des accords de paix est primordial.Nous allons découvrir deux de ces femmes.Maiga Adiza Mint Mohammed, Présidente des Femmes leaders pour la paix, la réconciliation et le développement dans les régions de Tombouctou et Taoudenni au Mali. Béatrice Epaye, originaire de la République centrafricaine, est une femme politique et une éducatrice qui milite pour une meilleure gouvernance et, en particulier, pour les droits des femmes, notamment leur participation à la politique.Présentation et mixage : Florence WestergardMerci au Département des opérations de paix, à Guira-FM et Mikado-FM pour leur contribution.
durée : 00:09:18 - Affaires classées - Décembre 1986, Pierre Pecastaing un avocat palois prend un billet d'avion pour la ville de Bangui. Avec 2 confrères parisiens, il part défendre en justice l'Empereur Bokassa 1er, ex dictateur de la République Centrafricaine. Son voyage va réserver bien des surprises…
Martiel EBA est un expert en agriculture. Il a très rapidement compris de son expérience de 25 années en tant que consultant agro-industrielle que ce domaine est une réponse à énormément de maux que nous rencontrons sur le continent africain. Martiel vit à Londres et exerce son métier dans le domaine de la Supply Chain agricole. Son expertise porte sur la qualité et la sécurité des différents processus de fabrication et d'acheminement exploités par les plus grandes sociétés agricoles au monde. De par son expérience et ses compétences, Martiel est devenu un véritable promoteur et activiste, comme il le définit soi-même, de l'agriculture. Il a compris que la réponse à la problématique primaire de l'Afrique, à savoir la famine, est l'exploitation des terres. Dans cet épisode riche en enseignement, il nous dévoile, notamment, les enjeux liés à l'agriculture pour l'Afrique, et plus largement, pour le monde. Il nous introduit également son nouveau projet collaboratif en République Centrafricaine. Un Homme qui a faim c'est un Homme qui n'a pas d'oreilles.
Lundi 26 septembre, ce qui a changé suite à la légalisation du Bitcoin au Salvador et en République centrafricaine a été abordé par Pauline Armandet, journaliste chez BFM Business ; Vincent Boy, spécialiste en analyse technique chez IG ; et Sébastien Gouspillo, spécialiste du minage, cofondateur de Bigblock Green Service, reçus par Guillaume Sommerer dans l'émission BFM Crypto, le Club sur BFM Business. Retrouvez l'émission du lundi au jeudi et réécoutez la en podcast.
Devant le Conseil des droits de l'homme de l'ONU, l'Expert indépendant des Nations Unies sur la situation des droits de l'homme en République centrafricaine (RCA) s'est dit très inquiet « des discours de haine, des incitations à la violence, le recours à la manipulation, à la désinformation et à la mésinformation dans les médias et sur les réseaux sociaux ». Au micro d'Alpha Diallo, Yao Agbetse est revenu sur la situation des droits de l'homme dans le pays indiquant que malgré des avancées, il y a eu ces trois derniers mois, une résurgence des violations des droits de l'homme en particulier de la part des groupes armés. Il est aussi revenu sur la situation socio-économique du pays et des conséquences de la non-allocation des appuis budgétaires par la Banque mondiale, le FMI et l'Union Européenne. Selon lui, si la situation se poursuit cela pourrait y avoir une incidence sur la population civile. Enfin, il appelle les autorités centrafricaines, l'ensemble des partenaires et la communauté internationale à écouter le cri de détresse et d'angoisse de la jeunesse centrafricaine et en faire en sorte que des investissements massifs soient apportés à l'éducation.
Jean Christophe est rentré récemment de la République Centrafricaine où il était accompagné d'une délégation de bitcoiners francophones. Il vient nous raconter ce qu'ils ont vu et fait durant leur séjour et nous dire à quoi s'attendre pour la suite.Rendez-vous au coin du feu numérique sur Telegram
Le parlement Centrafricain a adopté à l'unanimité mardi 26 avril 2022, le projet de loi encadrant le recours à la crypto monnaie. Un « vote par acclamation » à l'Assemblée nationale a suffi, le mardi 26 avril, pour que la République centrafricaine ringardise l'indécrottable franc CFA et érige le bitcoin – monnaie virtuelle – en deuxième devise officielle. Le « Professeur » Touadéra, président de la République Centrafricaine depuis 2016, a célébré cette première continentale propice à de nouvelles opportunités. Système hermétique Le Bitcoin est un système très hermétique décentralisé et non régulé : il offre d'alléchantes options pour un exécutif. Le système Bitcoin est virtuel, il est dispensé d'autorisation bancaire, les participants valident chaque transaction. C'est un système très astucieux à coup double pour le président Faustin Archange Touadéra, qui ravive la colère contre le franc CFA et la France, attisée par la désinformation russe depuis l'opération militaire Sangaris (2013-2016) et surtout, généralise des paiements difficilement traçables, en actifs convertibles en devises internationales. Ce système de paiement est une opportunité pour son allié le groupe Wagner Une grande opportunité pour les cadres militaires russe du groupe Wagner dont les avoirs ont été gelés par l'Union Européenne en décembre 2021. Le président Touadéra les a enrichis depuis 2016, notamment via des contrats miniers (or, diamant…). Ils l'ont protégé des groupes terroristes armés qui occupaient les deux tiers du pays en 2020. Cette opportunité pour le groupe Wagner C'est une aubaine pour les cadres de l'armée russe du groupe Wagner dont les avoirs ont été gelés par l'Union Européenne en décembre 2021. Touadéra les a enrichis depuis 2016, notamment via des contrats miniers (or, diamant…). Ils l'ont protégé en 2020, contre des groupes terroristes armés qui occupaient les deux tiers du pays. Certains spécialistes de l'Afrique centrale estiment que dans un contexte économie difficile, avec une corruption systémique et un partenaire russe sous sanctions des occidentaux, incite à la suspicion et à la peur pour ceux qui vont perdre leurs intérêts vitaux. La seule difficulté pour cet outil politique de la bancarisation mondiale, en République Centrafricaine au niveau de la généralisation du bitcoin, une seule exigence : beaucoup de ressources informatique et électrique. Car en République Centrafricaine, seulement 30 % de la population a accès à l'électricité. L'inconvénient de cette cryptomonnaie, ce sont ses cours qui varient : de vraies montagnes russes. En 2021, après une flambée de plus de 150 %, ils avaient dégringolé de 30 %. « Faites de l'argent votre dieu, et il vous damnera comme le diable. » H.Hielding TENEZ-VOUS AU COURANT DES DERNIÈRES NOUVELLES ABONNEZ-VOUS! #Centrafrique #Économie #Monde #Actualité en continu #Afrique --- This episode is sponsored by · Anchor: The easiest way to make a podcast. https://anchor.fm/app --- Send in a voice message: https://anchor.fm/felicite-vincent/message
Cette semaine, notre grand témoin est Me Nicolas Tiangaye, porte-parole de l'opposition élargie centrafricaine absente au dialogue politique. Sommaire : 1- Centrafique : quelles perspectives pour un dialogue national sans l'opposition ni les groupes rebelles. 2- Guinée : démarrage des Assises nationales sans l'opposition ; la junte en mal avec la classe politique ? 3- Suspension des sanctions économiques contre le Mali et invitation de son Président au sommet de la CEDEAO : la junte en position de force ?
Rencontre avec les lauréats de la bourse Ghislaine Dupont et Claude Verlon. Créée en hommage aux deux reporters de RFI, assassinés le 2 novembre 2013 à Kidal, dans le nord du Mali, la bourse Ghislaine Dupont et Claude Verlon récompense chaque année un(e) jeune journaliste et un(e) jeune technicien(ne) du continent africain. Une bourse qui leur offre 4 semaines de formation en France à RFI, à l'INA et à l'École de journalisme de Sciences Po. Depuis maintenant 8 ans, des dizaines de jeunes reporters africains ont présenté leur candidature et si tous n'ont pas pu être choisis, cette bourse est aussi l'occasion de rencontrer ceux qui produisent l'information au quotidien dans leur pays. Quels sont les défis auxquels ils sont confrontés ? Quelle vision ont-ils de leur métier, comment sont-ils considérés par la société ? Avec : Rolf Steve Domia-Leu, journaliste à Radio Ndeke Luka en République Centrafricaine, titulaire d'une licence en journalisme et lauréat «journaliste» de la Bourse Ghislaine Dupont et Claude Verlon 2021 Zara Mahamat Hassane, technicienne à la Radio Ndarason Internationale au Tchad, titulaire d'une licence en Télécommunications de l'Institut CERCO du Bénin et lauréate «technicienne» de la Bourse Ghislaine Dupont et Claude Verlon 2021 Charles Abossolo Oba, journaliste à la Cameroon Radio Television (CRTV), titulaire d'une licence en journalisme de l'École supérieure des sciences et techniques de l'information et de la Communication (ESSTIC) de Yaoundé et lauréat «journaliste» de la Bourse Ghislaine Dupont et Claude Verlon 2020. Lauréat du Prix francophilie des médias 2021 qui récompense les meilleurs journalistes du Cameroun section radio. Romain Bouda, technicien à la Radiodiffusion-Télévision du Burkina (RTB), titulaire d'un diplôme de Conseiller en Sciences et Techniques de l'information et de la communication et lauréat «technicien» de la Bourse Ghislaine Dupont et Claude Verlon 2020. Lauréat du prix Galian 2020, catégorie Montage en Radiodiffusion sonore qui récompense le meilleur monteur audio chaque année au Burkina Faso. Yacine Diagne, enseignante-chercheuse et chef du Département Radio au Centre d'Études des Sciences et Techniques de l'Information (CESTI), école de journalisme à Dakar au Sénégal. À découvrir : ► Des productions réalisées lors de la formation à Paris : ► Les reportages des lauréats pour lesquels ils ont obtenu la Bourse Ghislaine Dupont & Claude Verlon : Programmation musicale : ► Mo Yaro - LASS ► Get it - Keshi
Albert Yaloké MOKPEME, ministre délégué, Conseiller en Communication, Porte-parole de la Présidence de la République Centrafricaine. 1 Centrafrique : limogeage du 1er ministre : signe d'un malaise au sommet de l'État ? 2 Mali : L'opposition accentue-t-elle la pression sur la junte au pouvoir ? 3 Tchad : rencontre du chef de la junte avec Waki Tama : un nouveau pas vers un dialogue politique inclusif ?
Notre invité, ce vendredi 15 octobre 2021, est Faustin-Archange Touadéra, le président de la République centrafricaine. Alain Foka l'a rencontré à Bangui. Alain Foka : La communauté internationale les évalue entre 800 et 2 000. L'ambassadeur russe, lui, parle de 535 instructeurs et Moscou reconnaît 1 135 soldats. La question russe revient en permanence lorsque l'on parle de la République Centrafricaine. Monsieur le président, est-ce qu'il y a des Russes en Centrafrique ? Et est-ce que ce sont des mercenaires ou des soldats russes ? Faustin-Archange Touadéra : Les Russes sont en Centrafrique. Ils sont venus nous appuyer. D'ailleurs, cela a commencé déjà par une notification du comité de sanctions des Nations unies, parce que je suis allé discuter avec le ministre [Sergueï] Lavrov, le ministre des Affaires étrangères de la Russie, pour justement lever leur véto sur la livraison des armes que la France devait nous fournir, des armes saisies au large de la Somalie. Et lors de ces discussions, le ministre Lavrov avait déjà dit que non, il ne pouvait pas, parce que les résolutions ne permettaient pas de le faire. Mais, par contre, vu que nous avons de bonnes relations et vu aussi mon plaidoyer, il consentait à nous fournir gracieusement des armes pour compenser cela. Et donc, il fallait aller au comité de sanctions puisque la République centrafricaine est sous embargo. Et c'est au comité de sanctions, puisque nous avons fait des demandes, évidemment je fais l'économie de tout… Parce que nous n'avons malheureusement pas le temps… Voilà. Là-bas, il y a eu des réserves parce que les armes que la fédération russe devait nous donner, disait-on que nos militaires ne savaient pas les utiliser. Ils ne savaient pas les utiliser parce que ce sont des armes de nouvelle génération. Et pour cela, pour lever ces réserves, il fallait les former, les former à l'utilisation de ces armes. Ceux qui sont là ne sont pas que des instructeurs ? On les voit dans Bangui, on les voit dans le pays, on les voit sur le terrain… Oui. Ils participent aux combats… Vous savez que fin décembre, la République centrafricaine devait faire face à la rébellion développée par l'ancien président [François] Bozizé, qui voulait empêcher les Centrafricains d'aller au vote. Et cette rébellion a poursuivi son action jusqu'à Bangui le 13 janvier pour déstabiliser les actions de la République. Nous étions obligés de faire appel à certains de nos partenaires… Mais, pourquoi, il y avait Sangaris [opération militaire de l'armée français] sur place, il y avait la Minusca [Mission des Nations unies pour la stabilisation en Centrafrique]. Pourquoi ne s'être pas appuyé sur ceux qui étaient là depuis des années et qui ont sauvé déjà la capitale Bangui ? C'est vrai, la Minusca est là. Nous avons développé des programmes et aujourd'hui, la paix devait revenir. Mais, cette situation, cette guerre qui s'est déclenchée. La CPC [Coalition des patriotes pour le changement] prenait les villes de province et est arrivée aux portes de Bangui. La Minusca était là. Les règles d'engagement de la Minusca peut-être ne nous ont pas permis de pouvoir stopper… Pour vous, la mission de la Minusca qui est le maintien de la paix ne correspond pas, c'est ça ? Leurs règles d'engagement ne le permettaient pas de… Dans le cas des Russes, eux vont au contact ? Nous avons demandé à ce que certains pays avec qui nous avons des relations, des accords en matière de défense, de nous aider. Et c'est ainsi que le Rwanda l'a fait, et la fédération de Russie. On ne va pas faire de langue de bois. Aujourd'hui, vous êtes fâché avec Paris. Et vous remplacez Paris par la Russie ? Non, je ne suis pas fâché, non. Vous n'êtes pas fâché avec Paris ? Comment expliquer alors ce retournement vers la Russie ? La République centrafricaine aujourd'hui a besoin de paix. Le peuple centrafricain a besoin qu'on cherche la paix. Il y avait Sangaris qui était ici. Sangaris est partie. Il y a la Minusca. Aujourd'hui, on a travaillé pendant un certain temps et la paix commençait à revenir après l'accord de Bangui. Mais, cette rébellion [CPC] s'est développée et était en train de déstabiliser les institutions de la République. En tant que président de la République, que devais-je faire ? Laisser la CPC déstabiliser le pays ? J'ai dû faire appel à tous les moyens possibles pour garantir la sécurité des citoyens centrafricains et de ceux qui sont sur le territoire centrafricain. Le président Emmanuel Macron vous présente comme un président otage, otage des mercenaires de Wagner. (Rires) Ici, en Centrafrique, ce sont les mercenaires de Wagner qui sont là ou ce sont les soldats russes ? Ceux qu'on voit ne sont pas des soldats. Est-ce que vous avez signé avec des mercenaires ou bien… Là par exemple, votre conseiller Valery Sakharov, est-ce qu'il est envoyé par la Russie ? Vous êtes venu là. Est-ce que vous voyez que je suis un homme qui est pris en otage ? Non. J'ai des responsabilités vis-à-vis de mon peuple, ce peuple qui m'a élu. Aujourd'hui, le peuple demande la paix. Il faudrait que je fasse tout pour que la paix revienne. Vous estimez que ceux qui étaient là jusque-là ne peuvent pas apporter la paix ? Je vous ai dit que la Minusca qui était là, on a travaillé jusqu'aux accords de Khartoum signés ici [février 2019, accords entre le gouvernement centrafricain du président Faustin-Archange Touadéra et quatorze groupes armés centrafricains]. La paix commençait à revenir. Mais, il se trouve que la rébellion qui prenait les villes, qui tuait les gens avec des actions violentes, empêchait les gens d'aller voter, prenait des villes jusqu'à la porte de Bangui le 13 janvier. Est-ce que je dois croiser les bras, les laisser venir ? Non. Je pense que non. Alors aujourd'hui, on sait très bien qu'il n'y a pas d'amitié entre les États, il n'y a que des intérêts et que si quelqu'un vient là, c'est qu'il a quelque chose à y gagner. Qu'avez-vous donné aux Russes pour qu'ils soient là ? Quelles sont les mines que vous avez livrées ? Est-ce que vous êtes en train de donner une partie du patrimoine du pays aux Russes pour défendre le pays ? (Rires). Vous savez aujourd'hui, nous avons des accords de coopération. Nous mettons en œuvre ces accords de coopération. Aujourd'hui, le secteur, par exemple le secteur minier dont vous parlez, c'est un secteur qui est libéralisé. Si aujourd'hui, une société russe soit-elle présente ses documents… Comme la société de Lobaye Invest… Par exemple, qui remplissent les conditions… Oui, mais là d'un coup, les Russes arrivent. Est-ce que ce n'est pas la contrepartie ? Qu'est-ce que vous leur avez donné ? Peut-être qu'il faudrait être clair là-dessus ? Qu'avez-vous donné aux Russes pour qu'ils vous soutiennent aujourd'hui ? Je vous dis que dans ce contexte, ce n'est pas du donnant-donnant, dans ce sens-là. Mais aujourd'hui, si nous avons un partenariat avec la Russie, et dans ce contexte, la République centrafricaine doit également aussi dans ce cadre de coopération, travailler… Donner des choses ? Pas forcément donner, mais dans la mesure du possible essayer de tisser des liens de coopération dans le domaine économique, pour le développement, pour permettre aussi aux entreprises russes ou d'ailleurs de venir en Centrafrique. Dans les combats qui se déroulent aujourd'hui sur le terrain, on a vu qu'il y a eu des exactions, exactions de la part des mercenaires russes. Vous dites : ce n'est pas des mercenaires… Je n'ai pas signé quoi que ce soit avec Wagner. Moi, je me suis adressé aux autorités russes. Donc, ce sont les autorités russes qui vous les ont envoyés alors ? J'ai discuté avec le ministre des Affaires étrangères, monsieur Lavrov. Deuxièmement, je ne vois pas de Wagner ici. Ceux qui sont dans les checkpoints, ce ne sont pas des soldats de Wagner ? Le ministre de la Justice Arnaud Djoubaye Abalene a reconnu l'autre jour qu'il y avait eu des exactions sur les populations. Ne craignez-vous pas la brutalité de ces Russes qui arrivent sur les populations, qui violent, qui tuent, en même temps que les Forces armées centrafricaines, les Faca ? Non. Soyons clair sur cette situation. Quand il y a eu les informations concernant ces violations, moi j'ai donné des instructions. Le gouvernement centrafricain a ouvert une enquête pour vérifier. Il y a quelques jours ici, cette commission d'enquête a rendu son rapport. Et ce rapport doit être déposé au parquet pour que les investigations sur le plan juridique soient menées pour dégager les responsabilités. Pensez-vous que demain, on va voir des Russes sanctionnés devant un tribunal ici en Centrafrique ? La justice fait son travail. Et si vous retournez un peu en arrière dans ce pays, il y a eu des cas. Prenons le cas de Sangaris où il y a eu des cas d'abus sexuels. Aujourd'hui, c'est encore pendant. Au niveau de la Minusca, il y a eu des situations, des jugements. On attend des jugements. Vous garantissez que ceux qui ont commis ces crimes seront punis ? Et aujourd'hui, dans ce cas, si les choses sont avérées, bien entendu la justice conformément à la loi, aux réglementations en vigueur, ils seront punis. Mais, pour l'instant, on n'a pas encore dégagé les responsabilités. Aujourd'hui, il y a eu des allégations… Mais vous reconnaissez quand même qu'il y a eu des exactions ? Il y a des témoignages... Ce n'est pas le ministre de la Justice qui… Ce n'est pas un juge. Maintenant que nous avons le rapport, ce rapport doit être déposé au parquet pour que des enquêtes judiciaires soient engagées. Absolument. Et s'il y a une décision de justice, évidement… Vous sanctionnerez… Ils seront sanctionnés. Comment expliquer que vous ayez été à New-York pour la levée de l'embargo, que huit ans après on ne lève pas l'embargo. Est-ce que parce que votre armée n'est pas prête ? Aujourd'hui, pourquoi on ne lève pas l'embargo pour que vous puissiez vous battre contre ces rébellions à armes égales ? Cet embargo est injuste. Nous avons essuyé donc la rébellion en 2013 où toutes les infrastructures ont été détruites. Aujourd'hui, comment va-t-on combattre cette rébellion. Nous avons une rébellion qui est mieux armée que l'armée nationale. La rébellion continue de… Frapper puisqu'elle reprend… De frapper. Comment peut-on respecter toutes ces conditions si la paix ne revient pas. C'est peut-être pour cela que vous vous êtes tourné vers les Russes… S'il n'y a pas la paix, comment nous pouvons respecter toutes ces conditions. Et pour qu'il y ait la paix, il faudrait que nous ayons notre armée, équipée, pour combattre et protéger la population, protéger les institutions de la République. On va attendre que ce soit la rébellion qui se réarme et qu'on ne contrôle pas, et qui vienne mener des actes de violence sur la population, et que l'armée nationale n'a rien. Je trouve que c'est quand même injuste. On va terminer là-dessus monsieur le président, on reviendra vous voir si vous le permettez. Bien sûr, vous êtes toujours les bienvenus. Merci Monsieur le président d'avoir accepté de nous recevoir.
« On n'est pas là pour se faire engueuler, on est là pour voir le défilé », comme le chantait Boris Vian. Eh bien qu'on se rassure ! Cette année, il sera possible de se faire engueuler. « Les Champs-Élysées renouent avec le défilé », affiche Le Figaro. Pas sûr en revanche que l'on se fasse piétiner comme le veut la suite de la chanson. En effet, « si le défilé militaire aura bien lieu, contrairement à l'année dernière où il avait été annulé, seules 10 000 personnes pourront y assister », souligne Le Monde. Avec « pass » sanitaire et obligation de porter un masque, « un dispositif similaire est mis en place pour le feu d'artifice ». Un défilé comme d'habitude porteur de symboles Le Figaro passe le menu à la loupe. Cinq mille hommes mobilisés, 73 avions ainsi que… Mc Fly et Carlito, les deux youtubeurs ! « Ils sont prêts à décoller », nous dit Le Parisien. Après avoir gagné un pari contre Emmanuel Macron et après avoir rencontré le président à l'Élysée, MacFly et Carlito « se préparent à participer au défilé aérien de la Patrouille de France », explique le journal. Rien que ça. Et pour être prêts, « l'armée de l'air les a accueillis la semaine dernière pour un vol d'entraînement », précise Le Figaro. « Tout s'est bien passé », affirme l'armée mais elle tente de « dédramatiser la gadgétisation des symboles », note le journal. Un mélange des genres qui peut déranger Or, tout le monde n'apprécie pas ce mélange des genres, à commencer par Le Figaro justement. « Le vocabulaire guerrier plaît aux communicants et autres conseillers qui nourrissent le verbe de nos dirigeants », déplore son édito. « Rien de tel que l'emploi des mots mobilisation, offensive ou stratégie pour donner de la force à un discours sur la relance économique, le maintien de l'ordre ou la politique sanitaire », estime l'auteur. « Reste que la guerre n'est pas seulement un mot puisé dans le sac à métaphores si cher aux plumes des politiques, non elle forme régulièrement le quotidien des dizaines de milliers de militaires », lit-on. « Hier la Libye, la République Centrafricaine, la Syrie, écrit Le Figaro, et aujourd'hui le Sahel, où depuis 2013, la France est engagée dans un conflit inextricable qui demande en effet une stratégie : non pas un quelconque plan de communication ». Et comme le défilé du 14 juillet est « toujours un reflet des engagements en cours », relève encore Le Figaro, c'est justement un détachement de Takuba qui descendra les champs en première ligne. 73 hommes issus de cette force spéciale européenne qui doit prendre le relais de l'opération Barkhane. Dernier défilé pour un militaire bien connu Et un militaire fera son dernier défilé aujourd'hui. Pas n'importe lequel, c'est le général François Lecointre, « le chef d'état-major des armées qui quitte ses fonctions », nous explique Le Parisien. Emmanuel Macron lui a « rendu hommage », ils inaugureront le défilé ensemble mercredi matin et il passera donc les troupes en revue pour la dernière fois. Le général Lecointre livre également sa dernière interview au Journal Le Monde. Il revient d'ailleurs sur la transformation de Barkhane récemment annoncée et, quant à la suite, pour lui, l'une des inconnues encore, c'est précisément « quelle sera la montée en puissance de Takuba » (qui compte aujourd'hui 600 hommes) mais dont on sait qu'elle peine à convaincre les partenaires européens. L'autre inconnue, c'est selon lui : « Quelles vont être les réponses des États du golfe de Guinée », sollicités pour aider leurs voisins. Et quand Le Monde demande « à quels types de missions les effectifs sortis de Barkhane vont être réaffectés ? ». Eh bien, « il y a une dégradation continue du monde, nous le constatons tous », répond le général Lecointre. « En Ukraine, en mer Noire, en Méditerranée orientale ». Il fait la liste. « En Irak, en Syrie, avec une résurgence de Daech ». En Iran, au Mozambique, au Liban, dans les Balkans. Tableau sombre dressé par le général François Lecointre, mais il est selon lui difficile de dire « ce qui sera considéré par nos responsables politiques comme justifiant un engagement militaire ». Le chef d'état-major français nous dit ici qu'il a « quelques idées » mais qu'il se « gardera bien de les donner pour n'influencer personne ». C'est une sage décision.
Sylvie Baïpo-Temon, ministre centrafricaine des Affaires étrangères, est sur le plateau du Journal de l'Afrique. Nous évoquons les tensions diplomatiques, les échéances électorales et les affrontements entre armée et rebelles qui ont marqué la vie des Centrafricains ces derniers mois.
Religions du Monde - Dimanche 13 juin 2021 - 10H10-11H Heure de Paris (Rediffusion) Mythologie Magazine consacre un hors-série aux religions traditionnelles africaines. Dieu créateur, divinités, mythes, cultes, rites, objets divinatoires, contes et récits, animaux sacrés : au centre de ces mondes magico-religieux multiples : les ancêtres. Avec Bertrand Audouy, rédacteur en chef de Mythologie Magazine ; Pierre Diarra, originaire du Mali, docteur en Histoire des religions et anthropologie religieuse ; Pierre de Maret, spécialiste de l'Afrique Centrale et du monde bantou, professeur émérite d'Archéologie et d'Anthropologie à l'Université libre de Bruxelles (ULB) et membre de l'Académie royale de Belgique ; Paulette Roulon-Doko, linguiste et ethnologue, directrice de recherche au CNRS, spécialiste des Gbayas ‘Bodoe (République Centrafricaine) ; Bertrand Sajaloli, agrégé de Géographie, maître de conférence à l'Université d'Orléans, ses travaux portent sur les liens entre écologie, religions, développement et littérature. (Rediffusion du 14 février 2021)
Bonjour à tous ! Nous vous retrouvons ce mercredi pour vous parler d'un pays pauvre d'Afrique Centrale, la République Centrafricaine. Dans l'actualité internationale, le pays a fait la Une cette semaine, avec l'arrêt de l'aide militaire française le 7 juin. Vous verrez donc dans ce podcast les raisons, évidemment géopolitiques, de ce retrait ! Comme d'habitude, nous espérons qu'il vous plaira ! Si vous avez des questions, des commentaires, des idées de sujets ou alors vous souhaitez juste converser avec nous, n'hésitez pas ! --> par e-mail: contact.statuquopodcast@gmail.com --> sur notre site internet : www.statuquopodcast.com Bonne écoute ! Chloé et Elliott
Bonjour à tout.e.s, bienvenue dans ce nouvel épisode de GéogrAfrica !
Alerter sur la capture d'un gibbon à Bornéo, réconcilier les Pygmées et le WWF en République Centrafricaine, sensibiliser les jeunes à la pollution du plastique ou au changement climatique... La radio permet tout cela. Sur RFI au niveau international, mais aussi avec les radios de proximité au niveau local. RFI Planète Radio accompagne, depuis 20 ans, le développement de ces radios communautaires. Invités : - Max Bâle, directeur de RFI Planète Radio - Bob Yala, ambassadeur de Planète Radio en RDC - Didier Yetendji, fondateur de la radio Ndjoku à Bayenga en République Centrafricaine - Chanee, fondateur de l'association Kalaweit qui se bat pour la protection de la biodiversité en Indonésie a sa propre radio.
C'est l’heure du bilan pour Fatou Bensouda. La procureure générale de la Cour pénale internationale quittera son poste mi-juin, après neuf années à la tête de l’institution. Un mandat marqué notamment par les affaires visant l’ancien président ivoirien Laurent Gbagbo, l’ex-chef de l’État soudanais Omar el-Béchir, ou encore le Congolais Jean-Pierre Bemba. De passage à Dakar, au Sénégal, en fin de semaine dernière, la Gambienne Fatou Bensouda défend son bilan au micro de notre correspondante, Charlotte Idrac. RFI : Vous avez été élue il y a neuf ans avec l’idée de resserrer les liens entre la CPI et l’Afrique, il y a eu toutes ces critiques récurrentes sur le continent sur le fait que la Cour ne poursuivait que des Africains, est ce que vous pensez avoir réussi à rétablir la confiance ? Fatou Bensouda : Je pense d’abord que c’est une critique injuste, et infondée. Effectivement, la CPI a beaucoup travaillé en Afrique. Mais c’est avant tout lié au fait que des États africains eux-mêmes ont saisi la Cour. Je prends l’exemple de l’Ouganda, de la République démocratique du Congo, la République Centrafricaine à deux reprises, le Mali, les Comores. Deuxièmement, ceux qui ont mené cette propagande contre la Cour ont choisi, délibérément, de ne parler que des affaires concernant le l’Afrique. Mais nous avons mené divers examens préliminaires et enquêtes hors du continent : en Colombie, aux Philippines, au Venezuela, en Ukraine, en Géorgie, nous avons aussi ouvert une enquête en Palestine, en Afghanistan, donc c’est complétement faux de dire que la CPI ne vise que l’Afrique Mais est-ce que vous avez délivré des mandats d’arrêt hors du continent ? Pas encore. Mais certaines de nos enquêtes progressent bien, c’est le cas notamment en Géorgie, et je crois que très bientôt, peut-être dans le courant de l’année, nous pourrons délivrer un mandat d’arrêt. Dans cet objectif de rétablir la confiance, il y avait l’idée d’ouvrir un bureau de liaison de la CPI sur le continent, à Addis-Abeba. Cela n’a jamais été fait, est ce que c’est toujours d’actualité ? Il y a eu un blocage de la part de l’Union africaine elle-même. A un certain moment, nous nous sommes dit que cela ne valait pas la peine de continuer à insister sur ce sujet. Le projet n’est pas mort, mais il y a d’autres priorités. Concernant l’acquittement de Laurent Gbagbo, l’ancien président ivoirien, et de Charles Blé Goudé, une affaire dans laquelle vous vous étiez personnellement impliquée, est ce que vous considérez cela comme un échec ? Non, non, pas du tout. Je n’en fais absolument pas une affaire personnelle, j’ai traité ce dossier de manière totalement dépassionnée, et avec professionnalisme. Lors du procès en appel, cinq juges ont statué. Et le fait que deux de ces juges étaient d’accord avec moi montre que ce n’était pas de la légèreté de ma part d’avoir été jusqu’au bout. La majorité a confirmé l’acquittement, nous le respectons. Mais ce n’est pas une défaite. L’affaire a été politisée, j’ai été attaquée, mais je n’ai aucun intérêt personnel dans ce dossier, j’ai fait mon travail de procureur. Toujours sur ce dossier ivoirien, en ce qui concerne le camp de l’actuel président Alassane Ouattara, où est ce qu’on en est ? Est-ce qu’il y a des mandats ? Est-ce que la Cour a toujours l’intention d’intervenir ? J’ai toujours dit que je travaillerais en toute objectivité dans ce dossier, sur les deux camps. Mais concrètement ? Des enquêtes ont été lancées, elles se poursuivent, avec des avancées significatives, mais elles ne sont pas encore terminées. La pandémie de Covid-19 n’est pas une excuse, mais de fait, cela a eu un impact sur le déroulement de notre travail. Ce sera à mon successeur d’achever ce travail. Concernant Omar el-Béchir, l’ancien président soudanais, un mandat d’arrêt avait été délivré en 2009. Maintenant qu’il n’est plus au pouvoir au Soudan, où en êtes-vous des discussions avec Khartoum pour un éventuel transfert à La Haye ? Est-ce qu’il pourrait être jugé sur place ? Quelle est la stratégie que vous allez –là encore- léguer à votre successeur. Depuis le mandat d’arrêt émis contre Omar el-Béchir, nous avons fait face à d’énormes difficultés. Quand le président Béchir a été déchu, puis arrêté en 2019, cela a été l’occasion pour moi d’établir un dialogue avec les Soudanais. J’ai effectué une visite au Soudan en octobre dernier, j’ai rencontré les autorités, nous avons bien sûr discuté du cas d’Omar el-Béchir, et d’autres. Et l’objectif est toujours de transférer Omar el Béchir à La Haye ? Oui, nous en avons discuté, mais on peut comprendre que cela prenne du temps. Il y a une nouvelle donne dans le pays. Si le Soudan veut le juger, et s’il peut démontrer qu’il a les capacités de le faire, la CPI ne pourra pas lui enlever le dossier des mains de force. J’irais faire une dernière mission au Soudan avant de quitter mon poste. Sur l’affaire Jean-Pierre Bemba : en juin 2018 l’ancien chef de guerre congolais a été définitivement acquitté dans le dossier des crimes et des viols commis en Centrafrique en 2002-2003. Jean-Pierre Bemba a donc fait 10 ans de prison pour rien, finalement…est ce que ce n’est pas gênant pour la CPI ? Non, non…On ne peut pas dire qu’il a passé du temps en prison pour rien. Je pense que les véritables perdants, dans cette affaire, ce sont les victimes des crimes qui ont été commis. Qu’allez-vous faire à partir de mi-juin ? Quels sont vos projets ? Je vais d’abord me reposer ! (En français, rires). Pour l’instant, je me concentre sur la fin de mon mandat. Mais en tant que Gambienne, je réfléchis à la manière de participer au développement de mon pays. Je pourrais aussi continuer à contribuer au niveau international. « Will see ».
L’image est censée symboliser la générosité de la Russie à l’égard de la Centrafrique. La légende de la photo évoque la livraison d’un jet privé par Moscou à l’intention du Président de la RCA Faustin-Archange Touadéra. L’image du jet sortant des entrailles d’un Antonov circule abondamment sur les réseaux sociaux, mais tout est faux dans cette histoire. Contrairement à la légende qui l’accompagne, le cliché n’a aucun rapport ni avec la Russie, ni avec la République Centrafricaine. C’est une image sortie de son contexte qui a été partagée des milliers de fois sur les réseaux et dans les groupes privés, comme sur WhatsApp. En réalité, ce n’est pas le tarmac de Bangui qui accueille l’appareil, mais celui de l’aéroport de Nuremberg en Allemagne. Le jet privé -un Challenger 604 de Bombardier- a été convoyé de Mascate (sultanat d’Oman), après un incident de vol le rendant inutilisable. Il a été racheté pour ses pièces détachées par une société allemande. On le voit sortir d’un Antonov, certes, un avion construit par la Russie, mais celui-là porte les couleurs de l’Ukraine. Recherche d’image inversée Pour vérifier l’authenticité de cette photo, il suffit de recourir aux outils disponibles sur internet pour effectuer une recherche d’image inversée. Cela permet de savoir quand cette photo est apparue sur les réseaux pour la première fois. On enregistre l’image ou son URL et on rentre le fichier dans un moteur de recherche comme Tin Eye ou Google image, qui très rapidement, retrouvent les articles dans lesquels elle est déjà parue. En l’occurrence, c’était en décembre 2017, car nombre de revues spécialisées s’étaient intéressées à cet avion victime d’un phénomène de turbulence après avoir frôlé un Airbus A 380 dans les airs, comme le montre l’AFP factuel qui a également repéré la circulation de cette infox. Exploitation du sentiment anti-français La nature des commentaires accompagnant la photo en dit long sur les intentions de cette publication, en même temps que de renforcer l’adhésion au récit pro-russe, il s’agit d’attiser la haine de la France: « La Fédération de Russie offre un jet privé au président centrafricain qui jusqu’ici ne voyageait que par des vols commerciaux. Continuez à croire à ces menteurs de Français qui selon eux, sont les seuls bons sur terre et les autres des démons », ou encore « Jamais la France n’a fait cela, comment détester la Russie après ça », « merci Poutine » etc… beaucoup de réactions pro-russes et hostiles à la France, dans ce pays où Moscou ne ménage pas ses efforts dans la divulgation de contenus internet mensongers. En fait, il est difficile de connaître précisément l’origine de cette infox. C’est un exemple parmi d’autres, venant alimenter un narratif pro-russe qui ne s’embarrasse pas de la réalité factuelle, et de façon concomitante, promeut un récit anti-onusien, et anti-français. Ces sites internet et page Facebook multiplient les diatribes contre l’ONU et la Minusca, que la France est accusée d’avoir corrompue. De fausses informations circulent annonçant le remplacement de Mankeur Ndiaye, représentant spécial du secrétaire général de l’ONU et chef de la MINUSCA, voir même son décès, non avéré. Implication de l’extrême droite européenne Comment se répandent ces infox ? On observe une nébuleuse de médias en ligne, propageant des thèses complotistes, comme Afrique Media, où l’on voit fréquemment intervenir l’activiste belge d’extrême droite Luc Michel, membre de groupes néo-nazis actifs en Europe et en Afrique au service des intérêts russes. Au lendemain de la parution d’une enquête de RFI sur les exactions des « instructeurs » russes contre des civiles en RCA, l’ambassadeur de Russie en RCA Vladimir Titorenco poste sur sa page Facebook, l’entretien qu’il a accordé à afriquemediatv. Dans cette interview, tout comme dans son communiqué, il conteste les accusations de violences commises par des supplétifs russes, après avoir pris soin de préciser que les instructeurs incriminés « ne sont pas des forces régulières ». Ce qui permet de s’interroger : si l’État russe n’a rien à voir avec ces mercenaires, pourquoi vouloir étouffer les accusations de viol et autres témoignages bien réels sur les violences que ces hommes sont suspectés d’avoir commises ?
法國的美好年代在台灣 法屬圭亞那(Guyane française)面積1630平方公里,位於南美洲北部大西洋,與巴西和蘇利南(Suriname)交界。 1498年,由哥倫布(Cristóbal Colón; 1451-1506)發現。 一世紀後由荷蘭殖民。 1604年,法國入侵。 1816年,法國殖民地。 1946年,法國的「海外省」。 馬丁尼克(Martinique)1,128 平方公里,位於中美洲加勒比海(mer des Caraïbes ) 1502年,由哥倫布發現。 1635 年,法國殖民地。 1946年,法國的海外省。 1982年,法國的海外大區。 瓜地洛普(Guadeloupe)1705平方公里,位於小安的列斯群島(Lesser Antilles)中部、東加勒比海的群島。 1674年,法國領地。 18至19世紀,英國佔領。 1815年,歸法國。 1946年,法國海外省。 1977年,法國大區。 非洲(Africa)-世界面積第二大洲,人口第二大洲,在21個非洲國家為官方語言:Congo, Madagascar, Cameroun, Côte d'Ivoire, Niger, Burkina Faso, Mali, Sénégal, Tchad, Guinée, Rwanda,Burundi, Benin, Togo, République Centrafricaine, Congo, Gabon, Djibouti. Guinée équatoriale, Comores, Seychelles. 留尼旺群島(La Réunion)550平方公里, 印度洋西部馬斯克林群島(Mascareignes)中的火山島。 中世紀時阿拉伯人命名「日落島」(Dina Morgabin )。 1513年,葡萄牙人發現。 1649年,法國統治建立航海站。1810年,英國佔領。 1815年,英國交還法國。 1848年,定名留尼旺島。 1946年,法國海外省。 馬約特群島(Mayotte) 374平方公里,位於非洲東南莫三比克海峽的群島。 1500年,伊斯蘭教的君主領地。 1503年,葡萄牙探險者發現,未侵占。 16世紀,馬爾加什人(Merina)統治。 1843年,割讓給法國。 1974年和1976年,兩次公民投票不獨立。 2001年,「省級行政區域」(collectivité départementale)。 2011年,法國海外省。 #法國 #藝文 #為什麼在南美、加勒比海、非洲,法語也通?
Cynthia invite au comptoir Larissa: championne de basket, basketeuse pro, fondatrice de l'association Operajo et de la marque la boutique Lengue. Dans cet épisode, Larissa remonte le temps sur ses débuts de basketeuse. Puis, elle nous raconte les challenges rencontrés au cours de son parcours: intégration scolaire, sportive, culturelle.... Enfin, la jeune femme d'origine Centrafricaine nous donne une série de conseils pour continuer à faire du sport malgré le confinement. Goal: avoir un esprit sain dans un corps sain. On en profite pour féliciter Larissa pour le launch de sa marque de lingerie éco-responsable: La boutique Lengue. Prenez place, hydratez-vous bien et get ready ! ALLEZ PLUS LOIN Chanson | jiggle du podcast Joe Fellaga feat Matthew Peter - Philtre d'Amour - ❤️ Continuons la discussion sur l'app Clubhouse Réseaux Sociaux Instagram - LARI’S FIT Youtube - LARI'S FIT --- Send in a voice message: https://anchor.fm/philosophiedecomptoir/message
La Jordanie a inauguré, jeudi, un consulat dans la région du Sahara au Maroc, qui deviendra le troisième consulat d'un pays arabe dans la région. La cérémonie d'inauguration du consulat s'est tenue à Laâyoune (la plus grande ville de la région du Sahara), en présence du ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita, et de son homologue jordanien, Ayman Safadi, selon le correspondant de l'Agence Anadolu. Avec l'inauguration du consulat de la Jordanie, le nombre total de consulats dans la région est passé à dix-neuf, onze desquels sont situés à Laâyoune et huit autres consulats situés à Dakhla. Les pays qui ont basé des consulats à Laâyoune sont : la Côte d'Ivoire, les Comores, le Gabon, Sao Tomé-et-Principe, la République Centrafricaine, le Burundi, la Zambie, l'Eswatini, les Emirats arabes unis et le Bahreïn. Des pays comme la Gambie, la Guinée, Djibouti, le Libéria, le Burkina Faso, la Guinée-Bissau, la Guinée équatoriale et Haïti ont plutôt installé leurs consulats à Dakhla. --- Send in a voice message: https://anchor.fm/aziz-mustaphi/message
Religions du Monde - Dimanche 14 février 2021 - 10H10-11H Heure de Paris Mythologie Magazine consacre un hors-série aux religions traditionnelles africaines. Dieu créateur, divinités, mythes, cultes, rites, objets divinatoires, contes et récits, animaux sacrés : au centre de ces mondes magico-religieux multiples : les ancêtres. Avec Bertrand Audouy, rédacteur en chef de Mythologie Magazine ; Pierre Diarra, originaire du Mali, docteur en Histoire des religions et anthropologie religieuse ; Pierre de Maret, spécialiste de l’Afrique Centrale et du monde bantou, professeur émérite d’Archéologie et d’Anthropologie à l’Université libre de Bruxelles (ULB) et membre de l’Académie royale de Belgique ; Paulette Roulon-Doko, linguiste et ethnologue, directrice de recherche au CNRS, spécialiste des Gbayas ‘Bodoe (République Centrafricaine) ; Bertrand Sajaloli, agrégé de Géographie, maître de conférence à l’Université d’Orléans, ses travaux portent sur les liens entre écologie, religions, développement et littérature.
Pascal est un entraineur-formateur reconnu dans le milieu de la formation. Son parcours au sein de la FFF depuis bientôt 20 ans lui a permis de vivre deux expériences en Afrique, plus précisément en Côte d'Ivoire et en Centrafique (actuellement). À travers ses nombreuses anecdotes, nous découvrons ces pays où le football est message d’union. Un véritable moment d’évasion, où l’on ressent l'attachement profond que Pascal porte à ce continent.
La République Centrafricaine dispose de bonnes terres, une bonne pluviométrie, des cours d’eau un peu partout. Mais, moins de 5% des terres agricoles sont cultivées annuellement. Voilà donc un pays qui a tout pour réussir dans la production agricole, et qui vit d’importations de denrées alimentaires. Résultat : plus de la moitié de la population est en situation d’insécurité alimentaire. Ce que nous venons de décrire, c’est la situation d’ensemble en République centrafricaine depuis les indépendances nationales. Et comme si cette situation n’était pas déjà suffisamment grave, voilà que des troubles post-électoraux ont conduit à des affrontements armés, qui ont complètement désorganisé le système d’approvisionnement des populations. Blocage des principales routes d’approvisionnement des grandes villes comme Bangui, hausse du prix des denrées alimentaires sur les marchés, déplacements massifs de populations. Cette situation engendre une autre question qui préoccupe les spécialistes de ces questions alimentaires, la sous-nutrition des enfants. Selon la FAO, 4 enfants sur 10 souffrent de malnutrition chronique. En réalité, on devrait parler de sous-nutrition mère-enfant. Invitée : Madame Mathilde Lambert, directrice de l’ONG Action Contre la Faim (ACF) en République Centrafricaine. Production : Sayouba Traoré Réalisation : Ewa Piedel
durée : 00:02:32 - Un monde d'avance - Deux assauts ont été menés simultanément à quelques kilomètres du centre de la capitale Bangui. Cette nouvelle poussée de destabilisation de la Centrafrique fait enfin réagir la communauté internationale.
Au menu : Le décompte commence dans les bureaux de votes en République Centrafricaine après les élections tenue dimanche Au Mali, la MINUSMA présente les résultats de son enquête sur les violences lors des manifestations à Bamako en juillet Retour sur la Coalition mondiale pour l’éducation et l’exemple phare du Sénégal face à la Covid-19
Le Mauritanien Ousmane Diagana, vice-président de la Banque mondiale pour l'Afrique de l'Ouest et l'Afrique centrale, annonce qu'il mobilise 50 milliards de dollars pour l'emploi et 12 milliards pour le vaccin anti-Covid-19. En ligne de Washington, il répond aux questions de Christophe Boisbouvier. RFI : Est-ce qu’on risque la décroissance cette année à cause du Covid-19 en Afrique de l’Ouest et en Afrique centrale ? Ousmane Diagana : Oui, depuis 25 ans, la croissance économique a été au rendez-vous en Afrique. Malheureusement cette année, la Covid par son ampleur va entraîner une contraction globale au niveau de l’économie, et cela se traduira aussi par une récession. Les pays producteurs de pétrole sont touchés, les pays qui vivent des transferts des populations émigrées et du tourisme sont affectés. Avant cette crise, et surtout sur les 20 dernières années, le niveau de pauvreté en Afrique a baissé significativement, passant d’à peu près 60% en 2000 à 35% en 2018, mais pour la première fois justement à cause de cette crise, nous allons observer une augmentation de la pauvreté pratiquement dans chacun des pays africains. Un exemple, le Nigeria, le géant de l’Afrique de l’Ouest ? Nous sommes toujours dans les calculs, mais je pense qu’il y aura une contraction d’à peu près 3% de la richesse nationale au Nigeria. Et pour la Côte d’Ivoire ? La Côte d’Ivoire, c’est l’un des pays où la croissance économique a été très forte, très soutenue sur les 10 dernières années, enregistrant en moyenne 8% de croissance. Je pense que l’impact de la Covid, évidemment, n’épargnera pas la Côte d’Ivoire également, mais on observera une croissance tout de même positive entre 1,5 et 2% cette année, ce qui n’est pas mal. Et le Cameroun ? Nous sommes dans les estimations, je préfère vous donner un chiffre plus précis dans les jours à venir, pour ce qui concerne le Cameroun. Mais je pense que ça va être autour de 1%. 1% de croissance, ça sera quand même positif... Voilà. Alors pour faire face à cette terrible crise sanitaire et économique, la Banque mondiale va déployer jusqu’à 160 milliards de dollars dans l’année qui vient pour aider plus de 100 pays. Quelle part de cette somme va être consacrée à votre zone Afrique de l’Ouest et Afrique centrale, et avec quelles priorités ? Sur 160 milliards, 50 milliards seront en faveur des pays à revenu faible et donc la plupart de ces pays se trouvent en Afrique subsaharienne. Je dois dire qu’en plus de ces 160 milliards, nous sommes en train aussi de mobiliser 12 milliards de dollars pour aider les pays à revenu faible et à revenu intermédiaire pour l’acquisition et la distribution des vaccins. Alors justement, vous parlez vaccin. Dans ces 50 milliards de dollars essentiellement consacrés à l’Afrique subsaharienne, quelle est la priorité ? Est-ce qu’elle est sanitaire ? Est-ce qu’elle est économique ? Les deux. Notre priorité a été de donner des réponses rapides pour le renforcement des systèmes sanitaires, la protection des moyens de subsistance des populations, mais également la création des conditions pour une reprise forte, rapide et résiliente. Oui je vois que la Banque mondiale veut soutenir les PME et le secteur informel et que vous avez des initiatives très concrètes, notamment en RCA, au Sénégal et au Ghana... Et je dirais partout. Dans chacun des pays depuis la crise, nous avons financé de manière très rapide des opérations dans les secteurs de la santé, l’agriculture, les infrastructures, l’éducation. Et nous avons aussi apporté des financements pour aider les petites et moyennes entreprises à résister. Et je vois qu’en République Centrafricaine, vous financez un programme argent contre travail qui permet déjà de produire plus de deux millions de masques c’est ça ? Oui, on a mobilisé 10 millions de dollars, l’essentiel de ces activités a été réalisé par les petites entreprises en Centrafrique, et du coup ça leur a permis de protéger les emplois. Et je vois qu’au Sénégal, au Kenya, au Ghana, vous financez des projets de rénovation de bidonvilles qui crées beaucoup d’emplois ? Absolument, je pense que l’essentiel de notre stratégie est véritablement de faire en sorte que ce que nous faisons contribue à créer des emplois. Alors 50 milliards de dollars, c’est bien, mais est-ce que ce n’est pas une goutte d'eau comparée au 3 000 milliards de dollars que demande le Secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres pour les pays pauvres ? Vous savez, ces 50 milliards, c’est sur une période bien précise. Nous avons des portefeuilles qui existaient avant la Covid et qui sont des portefeuilles très riches en termes de contenu. Dans chacun des pays, je pense en moyenne en Afrique de l’Ouest avant la crise, alors que je regarde mon portefeuille avant la crise, j’ai eu un portefeuille au moins de deux milliards de dollars par pays, un portefeuille qui existe et qui reste, et ce que nous avons aussi convenu avec la plupart des pays, c’est de regarder ce portefeuille, de le réorienter, le rééquilibrer, pour que les ressources qui existaient puissent être réorientées, vers des besoins prioritaires, selon le résultat de la crise Covid-19 dans chaque pays. Nous étions là bien avant la crise, nous avons intensifié nos interventions pendant la crise et nous avons un tas de partenariats qui nous permettent actuellement déjà de poser les jalons pour un partenariat encore beaucoup plus fort, plus solide afin de soutenir la reprise économique. Il y a neuf mois, pour les pays pauvres, un moratoire sur la dette, c’est-à-dire une suspension du paiement des intérêts de la dette, a été décidé par le G20, par les 20 pays les plus riches, mais ce moratoire il va bientôt s’arrêter, alors qu’est-ce qu’on fait l’année prochaine ? Les discussions qui ont été tenues avec le G20, je crois que déjà il faut saluer l’initiative et l’esprit qui ont été portés d’abord par la Banque mondiale et le Fonds monétaire, et qui ont été soutenus par l’ensemble des pays du G20, et qui demandent aussi la participation des créanciers commerciaux pour que son impact soit plus fort. Les pays endettés demandent le renouvellement de ce moratoire pour toute une année supplémentaire, qu’est-ce que vous en pensez ? Ce sont justement ces échanges-là qui sont en cours, ça a fait l’objet de discussions pendant les dernières assemblées annuelles de la Banque mondiale et du Fonds, le G20 est en train de se pencher là-dessus.
Avec notre invité Gino Vlavonou, nous sommes revenus sur l'histoire politique de la République Centrafricaine, un État qui n'a jamais vraiment connu la paix depuis son indépendance en 1960 et qui s'apprête à organiser le premier tour de son élection présidentielle ce 27 décembre. --- Support this podcast: https://podcasters.spotify.com/pod/show/lesafriquesenquestions/support
Lors d’une réunion du Conseil de sécurité, le chef des opérations de paix de l’ONU, Jean Pierre Lacroix a rappelé aux membres du Conseil le rôle crucial joué par la police de l’ONU (UNPOL) dans le maintien de la paix et la prévention des conflits à travers le monde. Pour sa part. le général de gendarmerie Pascal Champion a expliqué que la police de l’ONU a démontré son fort potentiel dans les opérations de paix. Il est revenu sur certaines des réussites de la composante police de la MINUSCA, la Mission des Nations Unies en République centrafricaine.
En fin de mission en République centrafricaine, une délégation conjointe composée du Secrétaire général adjoint des Nations Unies aux opérations de paix, du Commissaire pour la paix et la sécurité de l’Union africaine et du Président de la commission de la Communauté économique des Etats d'Afrique centrale (CEEAC) été reçue le 29 octobre par le Président Faustin Archange Touadéra.
La communauté internationale marque le 20ème anniversaire de l’adoption de la résolution 1325 « Femmes, Paix et Sécurité » du Conseil de sécurité de l’ONU -- première résolution à reconnaitre et vouloir renforcer le rôle des femmes comme agents de paix. A l’instar de Lina Ekomo, une médiatrice centrafricaine qui collabore avec la mission de paix de l’ONU dans son pays (MINUSCA) et qui a négocié pour la pleine participation des femmes à tous les stades du processus de paix en République centrafricaine.
Souvent présenté comme un homme discret, André Kolingba prend la tête en 1981 de la République Centrafricaine, suite à ce que la presse d'alors appelle «un pseudo coup d'État» qui renverse le président David Dacko.
Souvent présenté comme un homme discret, André Kolingba prend la tête en 1981 de la République Centrafricaine, suite à ce que la presse d'alors appelle «un pseudo coup d'État» qui renverse le président David Dacko.
Souvent présenté comme un homme discret, André Kolingba prend la tête en 1981 de la République Centrafricaine, suite à ce que la presse d'alors appelle «un pseudo coup d'État» qui renverse le président David Dacko.
À son tour, la République Centrafricaine célèbre le soixantième anniversaire de son indépendance. De l’accès à la souveraineté, au chaos et aux luttes entre groupes armés de ces dernières années, en passant par l’ère Bokassa, que retenez-vous de ces six decennies ? Quels sont vos regrets et vos espoirs ? Et surtout quel avenir entrevoyez-vous pour le pays ? Gervais Lakosso, coordinateur du GTSC, groupe de travail de la société civile Bernard Simiti, professeur d’Histoire, ancien directeur du CURDHACA de l’université de Bangui, ancien ministre de l’Education nationale et de l’enseignement supérieur Pour participer à l'émission, contactez-nous :* Par téléphone :de France : 09 693 693 70de l'étranger : 33 9 693 693 70 Par WhatsApp : +33 6 89 28 53 64 N'OUBLIEZ PAS DE NOUS COMMUNIQUER VOTRE NUMÉRO DE TÉLÉPHONE (avec l'indicatif pays)Pour nous suivre :* Facebook : Rfi appels sur l’actualité* Twitter : @appelsactu
À son tour, la République Centrafricaine célèbre le soixantième anniversaire de son indépendance. De l’accès à la souveraineté, au chaos et aux luttes entre groupes armés de ces dernières années, en passant par l’ère Bokassa, que retenez-vous de ces six dernières decennies ? Quels sont vos regrets et vos espoirs ? Et surtout quel avenir entrevoyez-vous pour le pays ? Gervais Lakosso, coordinateur du GTSC, groupe de travail de la société civile Bernard Simiti, professeur d’Histoire, ancien directeur du CURDHACA de l’université de Bangui, ancien ministre de l’Education nationale et de l’enseignement supérieur Pour participer à l'émission, contactez-nous :* Par téléphone :de France : 09 693 693 70de l'étranger : 33 9 693 693 70 Par WhatsApp : +33 6 89 28 53 64 N'OUBLIEZ PAS DE NOUS COMMUNIQUER VOTRE NUMÉRO DE TÉLÉPHONE (avec l'indicatif pays)Pour nous suivre :* Facebook : Rfi appels sur l’actualité* Twitter : @appelsactu
L’émission quotidienne de société se transforme pour répondre aux attentes des auditeurs, face aux conséquences de la pandémie de coronavirus. Émission réalisée en direct chaque jour, avec Cécile Lavolot, Delphine de Dianous, Romain Dubrac, Nicolas Benita, Emmanuelle Bastide. 1/ La classe de Gervais LoembéExpériences scientifiques autour des couleurs. 2/ Une histoire racontée par Eloïse Auria, comédienneLe secret de la plantation, une histoire d'Elisa Villebrun, publiée dans la collection Planète J'aime Lire aux éditions Bayard Afrique.Retrouvez plein d'autres histoires en podcast ici ! 3/ “Petits-enfants des Indépendances”par Charlie Dupiot. L'indépendance de la République Centrafricaine racontée par Sabrina. Aujourd’hui, 6ème épisode de notre série « Les petits-enfants des indépendances »… 8 lycéennes et lycéens racontent l’histoire de l’indépendance de leur pays… Ils dévoilent le fruit de leurs enquêtes, auprès de leurs parents, grands-parents, enseignants ou parfois même des aînés du quartier… Nous aujourd’hui parlons de la République Centrafricaine… connue alors sous le nom d’Oubangui-Chari : L’Oubangui-Chari est devenu une colonie française en 1903. De tous les territoires de l’Empire colonial français, l’Oubangui-Chari est celui qui a probablement, aux yeux de nombreux historiens, connu la colonisation la plus brutale. Le pays est sous-administré et pillé par des sociétés concessionnaires privées, qui instaurent le travail forcé dans les plantations de caoutchouc et de coton… Razzias de femmes dans les villages pour que les hommes viennent les libérer en livrant du caoutchouc, prélèvement d’un impôt forcé, exécutions sommaires de chefs de village… Certaines populations se sont révoltées, notamment dans les années 20. Le pays est finalement indépendant à partir du 13 août 1960, sous l’impulsion de Barthélémy Boganda, jeune prêtre devenu député de l’Oubangui-Chari à l’Assemblée nationale française… et qui a connu un destin tragique après l’indépendance. Sabrina, lycéenne à Bangui, s’est passionnée pour l’histoire de son pays, une histoire qu’elle connaissait peu… Retrouvez plein d'autres ressources pour continuer à apprendre sur le site de RFI Savoirs. L'émission est labellisée « Nation apprenante », une opération initiée par le ministère de l’Éducation nationale et de la Jeunesse avec les médias de l'audiovisuel et de la presse écrite pour proposer émissions et podcasts en lien avec les programmes scolaires.
L’émission quotidienne de société se transforme pour répondre aux attentes des auditeurs, face aux conséquences de la pandémie de coronavirus. Émission réalisée en direct chaque jour, avec Delphine de Dianous, Cécile Lavolot, Romain Dubrac, Nicolas Benita, Emmanuelle Bastide. 1/ La classe de Gérard Senfaute, enseignant à la retraite.Problèmes de maths. 2/ Une histoire racontée par Eloïse Auria, comédienneYassir la chance de Halima Hamdane, publié chez Didier Jeunesse Retrouvez plein d'autres histoires en podcast ici ! 3/ “Petits-enfants des Indépendances” par Charlie Dupiot Ils ont entre 16 et 18 ans. Ils sont lycéens en Côte d’Ivoire, au Tchad, au Bénin, au Gabon, au Congo, en République Centrafricaine, au Burkina Faso et au Niger. Et ils ont enquêté sur les indépendances dans leurs pays respectifs. L’été 1960, l’été des indépendances africaines, ni eux, ni même leurs parents ne l’ont connu. Parfois, leurs grands-parents leur en ont raconté quelques bribes. Mais, la plupart ont attendu le lycée pour découvrir cette année 1960, marquée par l’indépendance de nombreux pays sur le continent africain. Chaque épisode se penche, avec la voix d'un lycéen ou d'une lycéenne, sur l’indépendance d’un pays : les faits historiques, leurs propres découvertes en interrogeant familles et anciens du quartier. Comment leur a-t-on raconté cette histoire-là ? Qu’en gardent-ils aujourd’hui et comment voient-ils l’avenir ? Aujoud'hui, Mariam nous raconte l'indépendance du Tchad. C’est la dernière colonie conquise par la France… Le Tchad est officiellement devenu une colonie en 1910. Et plus tard pendant la Seconde guerre mondiale, le Tchad a aussi été le point de départ de la résistance militaire française à l’Allemagne sur le continent. L’histoire coloniale, comme dans toute l’Afrique équatoriale française, est jalonnée de recrutements militaires, de travail forcé, d’exactions… Le Tchad accède à l’indépendance le 11 août 1960 et François Tombalbaye devient le premier président du pays. Mariam a enquêté pour nous sur cette Histoire avec un grand « h ». Vos réactions et vos questions sur WhatsApp: 33 1 84 22 71 71 Retrouvez plein d'autres ressources pour continuer à apprendre sur le site de RFI Savoirs. L'émission est labellisée « Nation apprenante », une opération initiée par le ministère de l’Éducation nationale et de la Jeunesse avec les médias de l'audiovisuel et de la presse écrite pour proposer émissions et podcasts en lien avec les programmes scolaires.
L’émission quotidienne de société se transforme pour répondre aux attentes des auditeurs, face aux conséquences de la pandémie de coronavirus. Émission réalisée en direct chaque jour, avec: Delphine de Dianous, Michael Goncalvez, Cécile Lavolot, Romain Dubrac, Nicolas Benita, Emmanuelle Bastide. 1/ La classe d'Adama Keita, ancien enseignant fonctionnaire de l'Éducation nationale à Bouaké (Côte d'Ivoire)Le vocabulaire de la famille. 2/ Une histoire racontée par Eloïse Auria, comédienneLa merveilleuse histoire de la petite Hou, de Rose Pequignot, un conte chinois publié dans la collection contes des 4 vents, aux éditions l'Harmattan. Retrouvez plein d'autres histoires en podcast ici ! 3/ “Petits-enfants des Indépendances” par Charlie Dupiot Ils ont entre 16 et 18 ans. Ils sont lycéens en Côte d’Ivoire, au Tchad, au Bénin, au Gabon, au Congo, en République Centrafricaine, au Burkina Faso et au Niger. Et ils ont enquêté sur les indépendances dans leurs pays respectifs. L’été 1960, l’été des indépendances africaines, ni eux, ni même leurs parents ne l’ont connu. Parfois, leurs grands-parents leur en ont raconté quelques bribes. Mais, la plupart ont attendu le lycée pour découvrir cette année 1960, marquée par l’indépendance de nombreux pays sur le continent africain. Chaque épisode se penche, avec la voix d'un lycéen ou d'une lycéenne, sur l’indépendance d’un pays : les faits historiques, leurs propres découvertes en interrogeant familles et anciens du quartier. Comment leur a-t-on raconté cette histoire-là ? Qu’en gardent-ils aujourd’hui et comment voient-ils l’avenir ? L’indépendance de la Côte d’Ivoire, racontée par Samira. Vos réactions et vos questions sur WhatsApp: 33 1 84 22 71 71 Retrouvez plein d'autres ressources pour continuer à apprendre sur le site de RFI Savoirs. L'émission est labellisée « Nation apprenante », une opération initiée par le ministère de l’Éducation nationale et de la Jeunesse avec les médias de l'audiovisuel et de la presse écrite pour proposer émissions et podcasts en lien avec les programmes scolaires.
La République centrafricaine, malgré ses diverses richesses naturelles et autres potentialités économiques, compte encore parmi les pays les plus pauvres dont le taux de malnutrition chronique avoisine les 30%, contre 4% pour la malnutrition aiguë sévère. On écoute le reportage de Bernard GUIOUA, de Guira- FM
Après la vague de protestations du mouvement Black Lives Matter aux États-Unis, en France et plus généralement dans le monde occidental, nous nous sommes penchés sur notre propre région en y prenant du recul et en constatant que chez nous aussi, il y a du racisme et de la discrimination envers les personnes noires de peau. Dans ce podcast, nous accueillons Lionel Nouidess, originaire de république Centrafricaine et immigré au Maroc qui nous partage son expérience personnelle ainsi que Zineb Ouadih, étudiante marocaine à Sciences Po Paris engagée contre le racisme anti-noir au Maroc.
«Père fondateur» de la République centrafricaine, Barthélémy Boganda est connu comme étant l'un des piliers du panafricanisme.
Pambo est française. Ses parents et ceux de son mari sont centrafricains. Avec leurs enfants, ils ont décidé de quitter la France et de s'installer à Bangui en République Centrafricaine, le pays de leurs parents et de leurs ancêtres. Mais ils découvrent que ce pays qu'ils pensaient connaître, ils ne le connaissaient pas réellement en fait. VOUS ALLEZ APPRENDRE: pourquoi le déménagement en République Centrafricaine a été catastrophique; que vivre dans un pays pauvre vous permet de vous recentrer sur l'essentiel; pourquoi le rapport avec la famille centrafricaine a été difficile pour Pambo; que d'immigrer dans le pays de ses parents c'est un choc culturel très spécial; pourquoi malgré les difficultés, la famille est restée vivre en République Centrafricaine; que la communauté française a été d'un grand soutien pour Pambo. LIENS UTILES: France TV Info, des repères pour comprendre le conflit: https://www.francetvinfo.fr/monde/afrique/politique-africaine/centrafrique-des-reperes-pour-comprendre-le-conflit_3054965.html Cours d'histoire pour comprendre la crise centrafricaine : https://grotius.fr/cours-dhistoire-comprendre-crise-centrafricaine/#.XkPbBhP7TBI Cet épisode vous a plu ? Cristina l'a réalisé seule de A à Z! Pour l'aider, laissez un avis 5 étoiles sur Apple Podcasts ou soutenez son développement en versant une somme mensuelle ou ponctuelle sur la plateforme tipeee https://www.tipeee.com/expat-heroes.
Nodey a parlé mutations de la santé avec son ami et cousin Liem-Binh Luong Nguyen. Esprit brillant et hyperactif, ce dernier se retrouve à 34 ans à la croisée de ses multiples identités : d’un côté médecin infectiologue Bac+19 et chercheur à l'institut Pasteur en France, de l’autre entrepreneur dans la santé digitale au Vietnam. Dès le début de leur conversation, Liem-Binh passe un coup de gueule sur ce qu’il appelle “les pseudo discours scientifiques”, dévoyés par les marques et autres intérêts privés (01:13). Puis les deux cousins sont revenus sur son parcours académique d'excellence (02:56), incluant son expérience au lycée Henri IV à Paris dont le milieu social a façonné son éducation culturelle (05:03) ainsi que l'Ecole Normale Supérieure de Paris dont l'admission a été un des rares moments où il a réussi à impressionner son père (07:41). Liem Binh a également pu vivre des expériences académiques et professionnelles à l'étranger (Chine, Etats-Unis et République Centrafricaine) (08:50), en partie nourries par le plafond de verre en France qu'il a pu ressentir à l'ENS et que peuvent connaître beaucoup de première génération en Grande Ecole française, qui plus est seconde génération d'immigrés (10:34). Nodey et Liem-Binh ont dès lors évoqué la spécificité du plafond de la diaspora vietnamienne au sein de la République française, plus haut que pour les noirs et les arabes mais qui n'ont pas accès aux postes de pouvoir (14:49). Dès lors, les multiples enjeux de son métier de médecin sont abordés : la politisation prononcée de sa spécialité des maladies infectieuses (17:27), l'identité et le statut spécifique du médecin (18:54), ou encore la prédominance d'internet et de Doctissimo dans l'évolution de la relation patient-médecin (20:10). Nodey et Liem-Binh ont ensuite ouvert sur des débats prospectifs sur le futur de la santé : les géants de la tech vont-ils remplacer les médecins ? (22:53) Si oui, doit-on partager nos données médicales à des plateformes et quelle marge d'erreur dans les analyses ? (26:32) Avec les avancées technologiques, comment les médecins vont voir leur rôle et leur formation évoluer ? (28:20) Enfin, après avoir expliqué qu'il ne se projetait plus que sur des cycles courts de deux ans (31:33), Liem-Binh nous parle de 1001mots, l'association dédiée à lutte contre les inégalités de la petite enfance via l'éveil du langage et la régulation des émotions chez les 0 à 5 ans (33:13). ** Mutation est un podcast indépendant produit par Société Ecran. Animation et réalisation : Dôn "Nodey" Nguyen Ngoc. Production exécutive : Pierre Tâm-Anh Le Khac. Direction artistique : Jérome Tham (Agence xxs) **
Pour le deuxième épisode, animé par Emmanuelle LeBlond, Plein Feu sur la République centrafricaine et les conséquences humanitaires du conflit, suscitant des violences extrêmes au pays. Marie-Anne Audet brise la glace en parlant de l'histoire de la Centrafrique et des différents coups d'état qui ponctuent le pays. Sarah Rahmouni et Wiam Dahbi présentent un reportage sur la production de diamants qui finance les groupes armés. Marcia B. Dureanceau poursuit avec une chronique libre sur le droit des enfants dans le pays. Zoé Bellehumeur s'est laissée emportée par le rythme de la musique centrafricaine avec son abassadrice Idylle Mamba. Éliane Gosselin termine en présentant un portrait sombre de l'aide humanitaire en danger. Finalement, une mini-discussion sur le thème des mesures internationales sur l'environnement, suscite l'intérêt de tous les collaborateurs. Bonne écoute!
Paroles.fm – Interviews et réflexions sur la société et la spiritualité
Volubile et pleine de vie, Nina Guiaba est l'une des animatrices de la radio Voix de l'évangile à Bangui, en République Centrafricaine. Témoignage d'une "mordue de radio" !
Volubile et pleine de vie, Nina Guiaba est l'une des animatrices de la radio Voix de l'évangile à Bangui, en République Centrafricaine. Témoignage d'une "mordue de radio" !
Volubile et pleine de vie, Nina Guiaba est l'une des animatrices de la radio Voix de l'évangile à Bangui, en République Centrafricaine. Témoignage d'une "mordue de radio"!
Paroles.fm – Interviews et réflexions sur la société et la spiritualité
En République Centrafricaine, Fulbert a vu en direct le malheur que produisent les armes. Témoignage d'un rescapé.
En République Centrafricaine, Fulbert a vu en direct le malheur que produisent les armes. Témoignage d'un rescapé.
Stéphanie Gallet reçoit Mgr Dieudonné Nzapalainga, archevêque de Bangui en Centrafrique, en direct de Rome, à l'occasion du synode des jeunes.
Du Congo Kinshasa au Cameroun en passant la République Centrafricaine, l’Afrique a perdu, en trois ans seulement, quatre de ses dirigeants les plus visionnaires et les plus prestigieux à l’heure des indépendances. Un hasard ? Certainement pas ! Liées sans aucun doute à des conflits internes, ces morts en cascade sont aussi la conséquence d’une situation internationale critique : la volonté des anciennes puissances coloniales de ne rien perdre de leurs avantages acquis ; une Organisation des Nations unies si impuissante qu’elle voir mourir en Afrique son secrétaire général, Dag Hammarskjöld, dans un mystérieux accident d’avion ; l’Afrique indépendante enfin, divisée, si peu désireuse et si incapable d’agir. Avec Karine Ramondy, professeure, docteure en Histoire.(Rediffusion du 25 février 2018).