L'actualité sur le terrain avec les reportages et enquêtes de nos correspondants. RFI propose, du lundi au vendredi, un grand reportage et des enquêtes réalisés par les envoyés spéciaux et les correspondants de la rédaction, partout dans le monde.

Le Maroc a connu en 2025 une nouvelle vague de protestation populaire. Protestation portée par la Gen Z 212. 212 pour l'indicatif téléphonique du Maroc. La mobilisation 2025 s'inscrit après celle du 20 février en 2011, et le mouvement populaire du Rif en 2016-2017. Ces jeunes de 18 à 25 ans très connectés, inspirés par les manifestations au Népal, à Madagascar ou en Indonésie, ont clamé leur refus de la corruption, et exiger une amélioration des services publics, comme la santé et l'éducation. Sans affiliation politique ou syndicale, ils ont fini par exiger la démission du gouvernement, mais sans succès. Aujourd'hui, ils dénoncent la répression qui s'est abattue sur eux. 1 473 jeunes sont toujours en prison, dont 330 mineurs selon les chiffres officiels. GenZ 212 au Maroc : « Ils ont semé la peur en nous », un reportage de François Hume-Ferkatadji.

C'est devenu l'un des plus grands rendez-vous musicaux d'Afrique de l'Est... Le festival Nyege Nyege. Au bord du Nil en Ouganda, il vient de fêter fin novembre 2025 ses dix ans d'existence, une grande fête de la musique électronique et alternative au sens large du terme. Objectif : célébrer et promouvoir les scènes dites «underground», expérimentales du continent africain. Là où liberté de création fait loi. Dix ans de tous les sons et déjà une référence mondiale. Avec de grands DJs comme Skrillex… Et cela sans perdre de vue les valeurs d'origine. «En Ouganda, le Nyege Nyege, le festival électro incontournable du continent africain», un Grand reportage de Lucie Mouillaud.

Le sud du Sahara : il abrite l'un des plus importants potentiels archéologiques d'Afrique. Dans le massif de l'Ennedi tout au nord du Tchad. Le paysage est époustouflant : cathédrales rocheuses, steppes de cailloutis et dunes... Mais au-dessous des cavités, foisonnent des peintures rupestres. Elles racontent l'histoire d'un Sahara Vert et humide, doté d'une belle population animale. C'était il y a entre 5 et 10 000 ans avant notre ère. L'intérêt pour cette époque est ravivé par l'actuel changement climatique et les questions sur la capacité de l'homme à s'adapter. L'ONG African Parks et le gouvernement tchadien tentent de préserver et décrypter ce patrimoine. «Tchad : les derniers secrets du Sahara», un Grand reportage (au son de la truelle) signé Carol Valade, réalisation : Pauline Leduc. Avec la participation de Joris Bolomey et le soutien logistique d'African Parks.

En première partie : la Cisjordanie occupée. L'onde de choc de l'attaque terroriste du Hamas contre Israël le 7 octobre 2023 et l'anéantissement de la Bande de Gaza qui a suivi, n'en finit pas de secouer la Cisjordanie, les colons se sentent pousser des ailes... avec notre reporter Lucas Lazo. En seconde partie : le monde automobile sud-africain, il est frappé de plein fouet par les taxes à l'exportation décidées par Donald Trump. Alexis Bédu est allé chez Mercedes à East London. Cisjordanie occupée, les oliviers de la colère L'homme que vous entendez s'appelle Bassem, Palestinien, de Cisjordanie occupée… Mi-octobre 2025, lui et sa famille ont été agressés par des colons israéliens alors qu'ils se rendaient sur leur parcelle de terre, pour récolter leurs olives. Violentes agressions, incendies, tir à l'arme automatique, arrachage d'oliviers, cette année la récolte des olives a été exceptionnellement violente. En toile de fond : l'anéantissement de la Bande de Gaza consécutif à l'attaque terroriste du Hamas du 7 octobre 2023, et les appels en Israël à l'annexion de la Cisjordanie / Judée et Samarie disent notamment les colons. Les oliviers, même s'ils comptent pour une part non négligeable de l'économie de Cisjordanie sont avant tout un symbole, celui de la lutte contre l'occupation israélienne. Un Grand reportage de Lucas Lazo qui s'entretient avec Jacques Allix. East London: en Afrique du Sud, une ville face aux taxes Trump Depuis plusieurs mois, Donald Trump cible directement l'Afrique du Sud. Dans ses discours, le président américain accuse Pretoria de ne pas protéger les fermiers afrikaners blancs, qu'il prétend victimes d'un « génocide ». Un Grand reportage d'Alexis Bédu qui s'entretient avec Jacques Allix.

Au sommaire de ce supplément du Grand reportage : un 4ème hiver de guerre en Ukraine, Anissa El Jabri en Russie et la fin de la campagne électorale en République centrafricaine, les scrutins auront lieu le 28 décembre. Quel bilan pour le président Touadéra qui se représente, nous verrons cela en seconde partie d'émission avec François Mazet. Russie : des vies ordinaires face à un 4ème hiver de guerre La question de la fin des combats en Ukraine est dans toutes les têtes ou presque. Entre échanges diplomatiques secrets et fuites dans les médias, déclarations fracassantes et rencontres au sommet. Sauf en Russie pour les simples citoyens que nous sommes allés rencontrer, de Belgorod, ville frontalière de l'Ukraine, à Moscou, en passant par Iaroslav. Un Grand reportage d'Anissa El Jabri qui s'entretient avec Jacques Allix. En Centrafrique, l'heure du bilan pour la présidence Touadéra Les Centrafricains seront appelés aux urnes le 28 décembre. Il s'agira d'un quadruple scrutin historique : présidentiel, législatif, régional et municipal. À la clé, un éventuel troisième mandat pour le chef de l'État Faustin-Archange Touadéra. Arrivé au pouvoir, il y a dix ans, dans la foulée de la guerre civile et de la transition, il a fait modifier la Constitution pour pouvoir se représenter. Cette année, les modalités du scrutin sont aussi contestées malgré la participation de plusieurs opposants. Avec quel bilan sécuritaire et socio-économique chef de l'État se représente-t-il ? A-t-il relevé le pays comme il aime l'affirmer ? Un Grand reportage de François Mazet qui s'entretient avec Jacques Allix.

Les Centrafricains seront appelés aux urnes le 28 décembre. Il s'agira d'un quadruple scrutin historique : présidentiel, législatif, régional et municipal. À la clé, un éventuel troisième mandat pour le chef de l'État Faustin-Archange Touadéra. Arrivé au pouvoir, il y a dix ans, dans la foulée de la guerre civile et de la transition, il a fait modifier la Constitution pour pouvoir se représenter. Cette année, les modalités du scrutin sont aussi contestées malgré la participation de plusieurs opposants. Avec quel bilan sécuritaire et socio-économique chef de l'État se représente-t-il ? A-t-il relevé le pays comme il aime l'affirmer ? «En Centrafrique, l'heure du bilan pour la présidence Touadéra», un Grand reportage de François Mazet.

Depuis plusieurs mois, Donald Trump cible directement l'Afrique du Sud. Dans ses discours, le président américain accuse Pretoria de ne pas protéger les fermiers afrikaners blancs, qu'il prétend victimes d'un « génocide ». De notre envoyé spécial de retour de Johannesburg Les démentis sud-africains n'y changent rien. Washington sanctionne : boycott du G20 organisé à Johannesburg, exclusion de l'Afrique du Sud du prochain sommet États-Unis/Afrique et, surtout, décisions économiques lourdes, notamment des droits de douane de 30% sur les exportations sud-africaines. Pour East London, ville du Cap-Oriental dont l'économie dépend largement de l'usine Mercedes-Benz, la punition américaine est un séisme. Sur le port d'East London, la scène est pourtant immuable : rangées de berlines alignées sous les projecteurs, grues immobiles dans l'air salin, ouvriers qui s'affairent en attendant les navires. Dirk Botes, responsable clientèle, détaille l'organisation du terminal automobile : « Cette zone peut préstocker environ 1 400 voitures. Dans le hangar là-bas, un peu moins de 4 000, et sur l'esplanade ouverte environ 1 500. » Ce soir, un navire doit pourtant accoster avec plusieurs heures de retard, perturbé par le mauvais temps. « Il va charger ces véhicules, décharger ceux qui arrivent d'Europe, puis on recommencera avec le bateau suivant », explique-t-il. Ce ballet, autrefois parfaitement réglé, s'est ralenti au fil des mois. Le port exporte de moins en moins de voitures, essentiellement des Mercedes Classe C dont les ventes déclinent depuis plusieurs années. Sphiwe Mthembu, le directeur du port, ne masque pas son inquiétude : « La situation nous touche directement. Quand un constructeur présent depuis soixante-cinq ans commence soudain à souffrir d'une baisse de volumes, cela nous affecte immédiatement. Nous recevons des conteneurs destinés à l'usine : si l'usine tourne moins bien, le port en subit l'impact. Nous devons absolument garder Mercedes-Benz ici et attirer un deuxième grand constructeur. C'est vital pour l'économie locale. » En ville, la chambre de commerce suit de près la situation. Sa directrice, Lizelle Maurice, femme d'affaires respectée et ardente défenseure de l'économie locale, résume l'impact en quelques mots : « Le marché américain était notre plus gros marché, environ 30% de toutes les commandes. Quand les volumes ont commencé à baisser, les fournisseurs de Mercedes-Benz ont immédiatement réduit leurs effectifs. Et cela, c'était avant même les tarifs de Trump. La pandémie avait déjà mis notre économie à genoux. L'an dernier, l'usine est passée de trois à deux équipes, puis 700 départs volontaires ont été annoncés. Les décisions de Washington n'ont fait qu'aggraver une situation déjà très tendue. » Pour comprendre la centralité de Mercedes-Benz dans la région, Ted Keenan, journaliste du Daily Dispatch, déroule une liste : Auria Africa, Valeo International, AIH, et bien d'autres. Tous ont licencié ces derniers mois. «Certaines estimations parlent de 160 000 personnes potentiellement touchées dans la région si Mercedes s'en allait », glisse-t-il, avant de nuancer : « Je ne crois pas que ce soit réaliste. Ce serait la pire chose qui puisse arriver. Mais, il y a des rumeurs persistantes venues de Chine : Mercedes-Benz serait prêt à partager son usine. Aujourd'hui, beaucoup de constructeurs partagent leurs installations. Ce n'est pas impensable. » Pour les employés, c'est jour de fête. Plusieurs centaines d'entre eux sont rassemblés sur un terrain de rugby pour la traditionnelle célébration de fin d'année. Brochettes, musique, danses. Thabile Bevu, délégué du syndicat Numsa, explique pourtant que cette année a été rude : « La production s'est arrêtée plus tôt que d'habitude, quatre semaines en avance. C'est une combinaison de facteurs. Les taxes américaines ont forcé l'usine à réduire. En juillet, on a aussi été en chômage technique pendant six semaines. Beaucoup d'employés embauchés l'an dernier ont déjà perdu leur travail. Alors, tout le monde se demande : est-ce que je serai le prochain ? Mais Mercedes a toujours réussi à faire face, en travaillant avec nous. » Le lendemain, l'un des ouvriers, Phiwe Qaba, arborant un maillot bleu clair des Orlando Pirates, confirme que la crainte est constante : « On parle toujours du même sujet. Parce que dès que les États-Unis arrêtent de commander, notre vie quotidienne change. » Si lui bénéficie d'accords garantissant un revenu minimum même en cas de chômage technique, il pense aux autres, à ceux qui gravitent autour de l'usine : « La dame qui vend des fruits à l'entrée, le gars qui fait le ménage, celle qui prépare la nourriture… eux rentrent chez eux sans un sou. C'est une catastrophe. » À quelques kilomètres du centre-ville, dans le township historique de Duncan Village, on ressent déjà les secousses de la crise. Khulile Jacobs, éducateur et figure locale, fait visiter le lycée du quartier et raconte l'effet sur les familles : « Beaucoup avaient pris des prêts logement ou auto. Avec les licenciements, tout risque de s'effondrer. Des familles qui avaient quitté le township pour des quartiers plus aisés reviennent déjà. Le mouvement a commencé juste après l'élection américaine de novembre. Les entreprises savaient ce qui allait arriver. » Pour Khulile Jacobs, les raisons des décisions de Donald Trump dépassent largement les questions agricoles ou sécuritaires : « C'est une nouvelle forme de guerre froide. L'Afrique du Sud est un hub d'investissements sur le continent. On a l'impression que Trump essaie de détourner ces investissements vers les États-Unis. » Il ajoute un facteur géopolitique majeur : « Le fait que notre pays ait amené Israël devant la Cour internationale de justice a pesé lourd. Pour Trump, c'est comme si l'Afrique du Sud s'était opposée à un allié stratégique. » Et lorsqu'on lui demande s'il soutient son gouvernement dans cette démarche, la réponse est sans ambiguïté : « À 100 %, même plus. Nous nous tiendrons toujours aux côtés du peuple palestinien. Moralement, nous ne pouvons pas faire autrement. » Malgré tout, certains veulent croire à un possible apaisement. Lizelle Maurice, la directrice de la chambre de commerce, appelle à ne pas couper le dialogue : « Trump doit comprendre que ses décisions touchent des millions de personnes. Il doit revoir sa stratégie vis-à-vis de l'Afrique du Sud. Comme je le dis toujours : garde tes amis près de toi, mais tes ennemis encore plus près. »

La question de la fin des combats en Ukraine est dans toutes les têtes ou presque. Entre échanges diplomatiques secrets et fuites dans les médias, déclarations fracassantes et rencontres au sommet. Sauf en Russie pour les simples citoyens que nous sommes allés rencontrer, de Belgorod, ville frontalière de l'Ukraine, à Moscou, en passant par Iaroslav. «Russie : des vies ordinaires face à un 4ème hiver de guerre», un Grand reportage d'Anissa El Jabri.

L'homme que vous entendez s'appelle Bassem, Palestinien, de Cisjordanie occupée… Mi-octobre 2025, lui et sa famille ont été agressés par des colons israéliens alors qu'ils se rendaient sur leur parcelle de terre, pour récolter leurs olives… Violentes agressions, incendies, tir à l'arme automatique, arrachage d'oliviers, cette année la récolte des olives a été exceptionnellement violente. En toile de fond : l'anéantissement de la Bande de Gaza consécutif à l'attaque terroriste du Hamas du 7 octobre 2023, et les appels en Israël à l'annexion de la Cisjordanie / Judée et Samarie disent notamment les colons. Les oliviers, même s'ils comptent pour une part non négligeable de l'économie de Cisjordanie sont avant tout un symbole, celui de la lutte contre l'occupation israélienne. «Cisjordanie occupée, les oliviers de la colère», un Grand Reportage de Lucas Lazo…Nous voici avec Bassem à Beita…

Nous partons au Mexique, théâtre privilégié pour comprendre un phénomène mondial qui s'étend, la violence des gangs. Haïti est sous leur coupe, en Afrique des districts de Cap ou de Juba vivent la même chose, et même certains quartiers de Marseille en France frisent ce côté zone de non droit. En 2è partie : les Autrichiens émettent régulièrement des doutes quant à leur appartenance à l'Union européenne mais l'immigration, les réglementations, les décisions venues de Bruxelles sèment le trouble. Au Mexique : le violent déchirement du Cartel de Sinaloa Culiacan, dans l'ouest du Mexique, non loin de la côte pacifique. La ville est le théâtre d'un affrontement entre deux factions du cartel de Sinaloa, pilier du trafic de drogue. Pas un jour ne passe sans son lot de crimes. Affrontements entre groupes rivaux, guerre intestine au cartel, frictions avec la police : dans cet enfer, les habitants se retrouvent pris en otages. Un Grand reportage de Gwendolina Duval qui s'entretient avec Jacques Allix. En Autriche, le paradoxe européen L'Autriche célèbre, cette année, les 30 ans de son adhésion à l'Union européenne. La République alpine de 9 millions d'habitants a, en effet, adhéré à l'UE en 1995 et trois décennies plus tard, un constat s'impose : l'Autriche profite largement de son adhésion sur le plan économique. Un Grand reportage d'Isaure Hiace qui s'entretient avec Jacques Allix.

L'offensive de la Russie sur l'Ukraine inquiète toute l'Europe et au-delà. Les pays de la partie orientale de l'Union européenne montent en puissance et prennent une posture de plus en plus défensive. Le Danemark, par exemple, renforce son armée et pour ce faire, les femmes vont être à leur tour tirées au sort pour effectuer un service militaire. En 2ème partie : Reportage au Timor Leste, la partie la plus à l'est du Timor, envahie il y a tout juste 50 ans par le géant indonésien. Les femmes soldates au Danemark sur le front de l'égalité Le Danemark s'apprête à franchir un cap historique : les femmes seront bientôt comme les hommes, tirées au sort pour effectuer leur service militaire. Aux armes, citoyennes ! Une réforme dopée par le nouveau contexte géopolitique, c'est-à-dire la menace russe et la volonté d'assurer «la pleine égalité entre les sexes» dans la défense du pays. Mais derrière ce principe affiché d'égalité, les jeunes conscrites affrontent un défi bien réel : se faire une place dans un milieu majoritairement masculin. Un Grand reportage d'Ottilia Ferey qui s'entretient avec Jacques Allix. Timor Leste : L'intégration régionale comme espoir de salut Le Timor Leste n'est indépendant que depuis 2002. C'est un État insulaire entre Australie et Indonésie. L'Indonésie, de sinistre mémoire, puisqu'il y a tout juste 50 ans, les Indonésiens envahissaient le territoire. Allaient suivre massacres et oppression. 27 années noires, après 4 siècles d'occupation portugaise. Mais le Timor Leste veut aller de l'avant. Fin octobre 2025, c'est enfin l'adhésion à l'ASEAN, la grande Alliance économique et politique d'Asie du Sud-Est : un espoir de stabilité économique. Un Grand reportage de Juliette Chaignon qui s'entretient avec Jacques Allix.

Le Timor Leste n'est indépendant que depuis 2002. C'est un État insulaire entre Australie et Indonésie. L'Indonésie, de sinistre mémoire, puisqu'il y a tout juste 50 ans, les Indonésiens envahissaient le territoire. Allaient suivre massacres et oppression. 27 années noires, après 4 siècles d'occupation portugaise. Mais le Timor Leste veut aller de l'avant. Fin octobre 2025, c'est enfin l'adhésion à l'ASEAN, la grande Alliance économique et politique d'Asie du Sud-Est : un espoir de stabilité économique. «Timor Leste : l'intégration régionale comme espoir de salut», un Grand reportage de Juliette Chaignon.

L'Autriche célèbre, cette année, les 30 ans de son adhésion à l'Union européenne. La République alpine de 9 millions d'habitants a, en effet, adhéré à l'UE en 1995 et trois décennies plus tard, un constat s'impose : l'Autriche profite largement de son adhésion sur le plan économique. De notre correspondante à Vienne, Gabriel Felbermayr, directeur de l'Institut de recherche économique Wifo, voit trois avantages essentiels de cette adhésion pour l'Autriche : « Il y a d'abord, évidemment, le marché intérieur [européen]. Si l'Autriche ne dépendait que de son propre marché, les entreprises ne pourraient pas se spécialiser autant. Cela est beaucoup plus vrai pour les petits pays comme l'Autriche que pour les grands comme la France. Il y a aussi l'espace Schengen et enfin, la politique monétaire européenne. Elle est très importante pour un pays comme l'Autriche, qui s'était auparavant aligné sur le mark allemand, mais qui n'avait pas son mot à dire. » Gabriel Felbermayr a mené une étude pour Wifo dans laquelle il quantifie ces avantages et donc ce que le pays perdrait s'il y avait un « Öxit », le terme qui désigne une sortie de l'Autriche de l'UE. Et les résultats sont sans appel : « On arrive, selon nos calculs, à un effet positif de l'adhésion de l'Autriche à l'UE qui se situe entre 7 et 8% du PIB. C'est beaucoup. Et comme l'Autriche est un pays riche, 7% représentent environ 4 000 euros par habitant. En Autriche, on critique souvent le fait que ces 4 000 euros ne sont pas gratuits, qu'il faut payer une contribution. Mais cette contribution est relativement faible. L'Autriche verse environ trois milliards d'euros à l'UE et en récupère deux milliards, soit une contribution nette d'un milliard. Nous avons 9 millions d'habitants, ce qui signifie que la contribution nette par habitant est d'environ 110 euros. On paie donc 110 euros et on en récupère 4 000, ce qui est un assez bon investissement ! » Une forte insatisfaction Pourtant, année après année, les enquêtes Eurobaromètre, études d'opinion réalisées à l'échelle de l'Union européenne, montrent l'insatisfaction des Autrichiens vis-à-vis de l'Europe. Dans la plus récente, publiée en septembre 2025, seuls 60% d'entre eux se disent convaincus que leur pays bénéficie de son adhésion à l'UE contre une moyenne de 73% dans l'ensemble de l'Union européenne. Et seuls 38% des Autrichiens ont une opinion positive de l'UE. L'Autriche est ainsi l'un des pays les plus insatisfaits des 27. Un thème cristallise ce mécontentement et est, selon cette étude, la priorité pour les Autrichiens : l'immigration. On le constate à Nickelsdorf, village de moins de 2 000 habitants, situé à la frontière avec la Hongrie, dans la région autrichienne du Burgenland. En 2015, lors de ce qu'on a appelé « la crise des réfugiés », ce village a été l'un des principaux points de passage. En quelques semaines, 300 000 réfugiés, principalement originaires de Syrie, d'Afghanistan et d'Irak, sont arrivés dans ce village, depuis la Hongrie - jusqu'à 20 000 par jour au plus fort de la vague. Des tentes ont été installées, des moyens de transport déployés, car ces réfugiés voulaient gagner l'ouest de l'Europe, notamment l'Allemagne. Le maire social-démocrate de la commune depuis près de 30 ans, Gerhard Zapfl, reconnaît qu'ils se sont sentis seuls à l'époque pour faire face à cette situation d'urgence, déplorant le manque de stratégie coordonnée des 27 États européens : « En 2015, l'Union européenne n'avait pas de réponse à ce problème et, jusqu'à présent, je constate qu'elle n'en a toujours pas. » Cette crise a, selon lui, laissé des traces durables à Nickelsdorf, mais aussi dans toute l'Autriche. « La conséquence de cette vague de réfugiés est que le scepticisme à l'égard des étrangers n'a cessé d'augmenter. Et cette situation peut être instrumentalisée. C'est le cas en Autriche avec le parti d'extrême droite FPÖ, qui ramène tous les sujets qui touchent le pays à l'immigration », affirme-t-il, ajoutant que ce scepticisme concerne aussi l'Union européenne. « L'UE échoue totalement sur cette question et cela déçoit un très grand nombre de personnes. » Intéresser les jeunes à l'UE Le FPÖ est actuellement dans l'opposition, mais il est le premier parti dans les sondages, crédité d'environ 35% des intentions de vote. Kevin dit se reconnaître dans ce parti. Ce jeune homme vit à Sattledt en Haute-Autriche, commune de moins de 3 000 habitants « où tout le monde se connaît » et où il a ouvert un café, il y a deux ans. « L'idée d'une union entre les pays européens, du point de vue d'une communauté économique, d'un projet de paix, est quelque chose de très positif », reconnaît-il. Mais s'il se dit aujourd'hui très critique de l'Union européenne, c'est avant tout, insiste-t-il, en raison de la politique migratoire de l'UE : « Nous ne parviendrons pas à maîtriser la situation si nous n'avons pas de protection aux frontières. [...] C'est typique de l'UE : nous discutons et négocions éternellement au lieu de prendre rapidement des mesures. » C'est pour comprendre cette insatisfaction des Autrichiens vis-à-vis de l'UE et la combattre que Rüya Buga parcourt l'Autriche depuis deux ans. Cette jeune bénévole de l'association ÖGfE anime des ateliers sur l'Union européenne dans les écoles, partout dans le pays. « J'entends souvent la réponse suivante de la part des élèves : "Ça ne m'intéresse pas." Mais alors, je leur réponds : "Tu es jeune, n'est-ce pas ? Tu aimerais peut-être déménager un jour, avoir un bon travail, pouvoir t'offrir certaines choses ? Tout ça, ce sont des sujets politiques qui influencent ta vie. Alors, cela doit t'intéresser d'une manière ou d'une autre." » Le but des ateliers qu'elle anime est de mieux faire connaître le travail de l'UE et ses effets concrets dans notre vie de tous les jours. Faire naître « une prise de conscience » car, conclut-elle, « nous vivons tous dans l'Union européenne et devons contribuer à la façonner. Parce que nous sommes la masse et ici, il s'agit de notre avenir. »

Le Danemark s'apprête à franchir un cap historique : les femmes seront bientôt comme les hommes, tirées au sort pour effectuer leur service militaire. Aux armes, citoyennes ! Une réforme dopée par le nouveau contexte géopolitique, c'est-à-dire la menace russe et la volonté d'assurer «la pleine égalité entre les sexes» dans la défense du pays. Mais derrière ce principe affiché d'égalité, les jeunes conscrites affrontent un défi bien réel : se faire une place dans un milieu majoritairement masculin. «Les femmes soldates au Danemark sur le front de l'égalité», un Grand reportage d'Ottilia Ferey.

Culiacan, dans l'ouest du Mexique, non loin de la côte pacifique. La ville est le théâtre d'un affrontement entre deux factions du cartel de Sinaloa, pilier du trafic de drogue. Pas un jour ne passe sans son lot de crimes. Affrontements entre groupes rivaux, guerre intestine au cartel, frictions avec la police : dans cet enfer, les habitants se retrouvent pris en otages. «Au Mexique : le violent déchirement du Cartel de Sinaloa», un Grand reportage de Gwendolina Duval.

Nous commençons par une plongée au coeur de la Cisjordanie, la Cisjordanie occupée et menacée d'annexion pure et simple par Israël alors que vient d'être célébrée la journée internationale de solidarité avec le peuple palestinien des Nations unies. Nicolas Rocca a passé 2 jours sur place. En seconde partie d'émission, nous partirons pour l'Afrique du Sud, dans l'un de ces secteurs de non droit sous la coupe des gangs. Valentin Hugues a ainsi séjourné dans la banlieue du Cap. À Hébron, la colonisation rue par rue Dans 2 jours, sera célébrée comme chaque année la Journée Internationale de Solidarité avec le Peuple Palestinien, instaurée par l'ONU. Les Nations unies qui approuvaient, il y a 78 ans, le plan de partage de la Palestine. La résolution 181. 78 ans… et quel partage ? Après plus de deux ans de guerre à Gaza, et une intensification sans précédent par Israël de la colonisation de la Cisjordanie occupée, ce plan n'a plus aucune réalité sur le terrain. Menace d'annexion, légalisation dans le droit israélien de colonies tout à fait illégales, selon le droit international, attaques lancées par les colons, hausse sans précédent de construction, d'avant-postes, destruction de villages palestiniens : Israël avance sur tous les fronts. Ce projet politique, qui achève tout espoir d'une solution à deux Etats, s'exprime avec toute sa violence, dans la plus grande métropole de Cisjordanie : Hébron. Nous y avons passé deux jours entre colons israéliens et habitants palestiniens. Un Grand reportage de Nicolas Rocca qui s'entretient avec Jacques Allix. Dans la banlieue du Cap, une vie au milieu des gangs Afrique du Sud. Banlieue du Cap. Dans l'extrême Sud. La violence des gangs y a fait près de 500 morts en 6 mois. Un bilan glaçant qui illustre une violence de plus en plus débridée. À l'instar des situations de chaos dans des quartiers du Soudan du Sud, des villes mexicaines ou de Haïti. Les gangs y font la loi. En Afrique du Sud, le président Ramaphosa dit vouloir «s'attaquer» à ces zones de guerre. Mais les trop rares policiers bien armés sont souvent dépassés le soir, moment de tous les dangers. Notre correspondant a passé trois jours dans ces zones dangereuses, pour comprendre les guerres de territoires, les affrontements meurtriers, et la peur des habitants. Un Grand reportage de Valentin Hugues qui s'entretient avec Jacques Allix.

Franck Alexandre nous entraine avec l'armée française en manœuvre en Roumanie, sur la frontière est de cette Europe où l'Ukraine est sous la menace de Moscou. Un exercice grandeur nature de l'Otan avec la France aux commandes, il vient de se refermer, il a duré un mois. En seconde partie d'émission, la France avec les familles monoparentales, le papa ou la maman, dans la grande majorité des cas, élève son enfant ou ses enfants seule, et les difficultés s'accumulent. Un reportage de Lou Ecalle. Dacian Fall: grandes manœuvres de l'Otan dans les Carpates Face aux menaces russes, l'Otan s'organise. Notamment sur le front Est européen. En Roumanie, un exercice d'ampleur et très réaliste, Dacian Fall, s'est déroulé sur un mois et s'est achevé à la mi-novembre 2025. L'occasion pour l'Alliance Atlantique de montrer les muscles en durcissant sa posture stratégique. Et pour la France de franchir une étape majeure en termes de déploiement de troupes : l'armée française démontrant ainsi sa capacite de changer d'échelle : basculer rapidement avec ses alliés d'un bataillon à une brigade (environ 5 000 hommes). Un Grand reportage de Franck Alexandre qui s'entretient avec Jacques Allix. Mamans séparées : élever ses enfants malgré tout En France, le taux de pauvreté a atteint son plus haut niveau depuis quasiment trente ans. Parmi les populations les plus touchées, se trouvent les familles monoparentales. Il y en a de plus en plus, une famille sur 4. À leur tête, le parent est dans l'immense majorité des cas une maman. Elles élèvent un ou plusieurs enfants, travaillent ou survivent grâce aux aides, habitent en banlieue, en campagne ou en ville. Ces mamans solos, qui se sentent souvent livrées à elles-mêmes, luttent désormais pour plus de droits, plus d'assistance et davantage de dignité… Les aides étant insuffisantes à échelle nationale, des communes prennent le problème à bras-le-corps pour aider ces mères aux multiples besoins. Un Grand reportage de Lou Ecalle qui s'entretient avec Jacques Allix.

Le 29 novembre est célébrée comme chaque année la Journée Internationale de Solidarité avec le Peuple Palestinien, instaurée par l'ONU. Les Nations unies qui approuvaient, il y a 78 ans, le plan de partage de la Palestine. La résolution 181. 78 ans… et quel partage ? Après plus de deux ans de guerre à Gaza, et une intensification sans précédent par Israël de la colonisation de la Cisjordanie occupée, ce plan n'a plus aucune réalité sur le terrain. Menace d'annexion, légalisation dans le droit israélien de colonies tout à fait illégales, selon le droit international, attaques lancées par les colons, hausse sans précédent de construction, d'avant-postes, destruction de villages palestiniens : Israël avance sur tous les fronts. Ce projet politique, qui achève tout espoir d'une solution à deux Etats, s'exprime avec toute sa violence, dans la plus grande métropole de Cisjordanie : Hébron. Nous y avons passé deux jours entre colons israéliens et habitants palestiniens. «À Hébron, la colonisation rue par rue», un Grand reportage de Nicolas Rocca.

En France, le taux de pauvreté a atteint son plus haut niveau depuis quasiment trente ans. Parmi les populations les plus touchées, se trouvent les familles monoparentales. Il y en a de plus en plus, une famille sur 4. À leur tête, le parent est dans l'immense majorité des cas une maman. Elles élèvent un ou plusieurs enfants, travaillent ou survivent grâce aux aides, habitent en banlieue, en campagne ou en ville. Ces mamans solos, qui se sentent souvent livrées à elles-mêmes, luttent désormais pour plus de droits, plus d'assistance et davantage de dignité… Les aides étant insuffisantes à échelle nationale, des communes prennent le problème à bras-le-corps pour aider ces mères aux multiples besoins. «Mamans séparées : élever ses enfants malgré tout», un Grand reportage de Lou Ecalle.

Afrique du Sud. Banlieue du Cap. Dans l'extrême Sud. La violence des gangs y a fait près de 500 morts en 6 mois. Un bilan glaçant qui illustre une violence de plus en plus débridée. À l'instar des situations de chaos dans des quartiers du Soudan du Sud, des villes mexicaines ou de Haïti. Les gangs y font la loi. En Afrique du Sud, le président Ramaphosa dit vouloir «s'attaquer» à ces zones de guerre. Mais les trop rares policiers bien armés sont souvent dépassés le soir, moment de tous les dangers. Notre correspondant a passé trois jours dans ces zones dangereuses, pour comprendre les guerres de territoires, les affrontements meurtriers, et la peur des habitants. «Dans la banlieue du Cap, une vie au milieu des gangs», un Grand reportage de Valentin Hugues.

Face aux menaces russes, l'Otan s'organise. Notamment sur le front Est européen. En Roumanie, un exercice d'ampleur et très réaliste, Dacian Fall, s'est déroulé sur un mois et s'est achevé à la mi-novembre 2025. L'occasion pour l'Alliance Atlantique de montrer les muscles en durcissant sa posture stratégique. Et pour la France de franchir une étape majeure en termes de déploiement de troupes : l'armée française démontrant ainsi sa capacite de changer d'échelle : basculer rapidement avec ses alliés d'un bataillon à une brigade (environ 5 000 hommes). «Dacian Fall: grandes manœuvres de l'Otan dans les Carpates», un Grand reportage de Franck Alexandre. En images

Nous revoici en Amazonie en cette fin de semaine particulière, marquée par la conclusion de la conférence climat de Belém. Ce dimanche, une solution pour ne plus utiliser de mercure pour exploiter l'or en Amazonie péruvienne, le mercure laisse de larges plaies dans ces bassins de biodiversité, les femmes se mobilisent pour une alternative, un reportage de Martin Chabal. Pour commencer, nous retrouvons Lucile Gimberg en Amazonie brésilienne. Exploiter de l'or sans mercure : le défi des femmes de l'Amazonie péruvienne La conférence sur le climat bat son plein au Brésil. Une COP bien placée à Belém pour évoquer le sort du poumon de notre planète : la forêt amazonienne. Géant vert malmené, au-delà du changement climatique, par les chercheurs d'or. Les dégâts de l'orpaillage sont si impressionnants dans la région de Madre de Dios qu'on les perçoit de l'espace : grandes trainées couleur sable, forêts à terre, cours d'eau pollués. Dans ce Pérou, premier producteur d'or du continent, des femmes tentent d'exploiter l'or sans son terrible poison. Une double révolution. Des mineures avec un «e», et un or sans mercure. Un Grand reportage de Martin Chabal qui s'entretient avec Jacques Allix. Amazonie 3/4: restaurer la forêt en imitant la nature Troisième épisode de notre série exceptionnelle de Grands Reportages en Amazonie à l'occasion de la COP30 sur le climat au Brésil. Cette forêt époustouflante abrite des dizaines de milliers d'espèces de plantes, de poissons, d'oiseaux et d'insectes. Et ses arbres nous aident à lutter contre le changement climatique en stockant du carbone. Mais l'Amazonie est aussi en danger, à cause du réchauffement mondial et de la déforestation pour l'agriculture. Alors comment restaurer la forêt là où elle a été détruite ? Découvrons une solution sur le terrain... Une technique de reforestation appelée «muvuca», qui s'inspire des savoirs autochtones et de la nature. Un Grand reportage de Lucile Gimberg qui s'entretient avec Jacques Allix. Réalisation : Pauline Leduc. Préparation et traduction sur place : Emiliano Capozzoli.

En cette fin de semaine, se referme la Conférence pour le Climat, la COP30 de Belém au Brésil, aux portes de la gigantesque forêt amazonienne. Nous avons proposé 4 Grands Reportages de Lucile Gimberg sur l'Amazonie brésilienne, un sur l'Amazonie péruvienne avec Martin Chabal et un en vis-à-vis du Brésil sur ce poumon vert de l'Afrique, le Bassin du Congo parcouru par Rolf Stève Domia-Leu. Nous commençons par ce Bassin du Congo et sa forêt, et finissons aux côtés de Lucile Gimberg. République centrafricaine: la Basse-Lobaye un trésor de biodiversité en péril En République centrafricaine, au cœur du Bassin du Congo... La Basse-Lobaye est une réserve de près de 3 000 kilomètres carrés : un véritable joyau de biodiversité, recouvert en grande partie par une forêt tropicale humide. Mais ce trésor naturel est aujourd'hui fragilisé. La Basse-Lobaye, tout comme l'ensemble du Bassin du Congo, fait face à de grands défis environnementaux : déforestation, exploitation minière, changement climatique… Surnommé le «poumon de l'Afrique», ce vaste ensemble forestier joue pourtant un rôle vital dans la régulation du climat mondial : il stocke le carbone, purifie l'air et protège la vie. Un Grand reportage de Rolf Stève Domia-Leu qui s'entretient avec Jacques Allix. Amazonie 4/4: les défis autour des concessions forestières durables Dernier épisode de notre série exceptionnelle de Grands Reportages en Amazonie à l'occasion de la COP30 sur le climat qui doit se terminer, cette fin de semaine, au Brésil. Nous partons dans le Para, l'un des États brésiliens les plus touchés par la déforestation. Dans l'ouest du Para, la forêt est encore préservée… Pour tenter de la conserver, le gouvernement brésilien autorise des entreprises privées à exploiter des parcelles de forêts publiques, à condition qu'elles en fassent un usage raisonné et durable. Comment extraire du bois sans détruire la forêt ? Et comment les populations locales voient ces activités économiques en développement ? Un Grand reportage de Lucile Gimberg qui s'entretient avec Jacques Allix.

Dernier épisode de notre série exceptionnelle de Grands Reportages en Amazonie à l'occasion de la COP30 sur le climat qui doit se terminer, cette fin de semaine, au Brésil. Nous partons dans le Para, l'un des États brésiliens les plus touchés par la déforestation. Dans l'ouest du Para, la forêt est encore préservée… Pour tenter de la conserver, le gouvernement brésilien autorise des entreprises privées à exploiter des parcelles de forêts publiques, à condition qu'elles en fassent un usage raisonné et durable. Comment extraire du bois sans détruire la forêt ? Et comment les populations locales voient ces activités économiques en développement ? «Amazonie : les défis autour des concessions forestières durables», un Grand reportage de Lucile Gimberg.

La conférence sur le climat bat son plein au Brésil. Une COP bien placée à Belém pour évoquer le sort du poumon de notre planète : la forêt amazonienne. Géant vert malmené, au-delà du changement climatique, par les chercheurs d'or. Les dégâts de l'orpaillage sont si impressionnants dans la région de Madre de Dios qu'on les perçoit de l'espace : grandes trainées couleur sable, forêts à terre, cours d'eau pollués. Dans ce Pérou, premier producteur d'or du continent, des femmes tentent d'exploiter l'or sans son terrible poison. Une double révolution. Des mineures avec un «e», et un or sans mercure. «Exploiter de l'or sans mercure : le défi des femmes de l'Amazonie péruvienne», un Grand reportage de Martin Chabal.

Troisième épisode de notre série exceptionnelle de Grands Reportages en Amazonie à l'occasion de la COP30 sur le climat au Brésil. Cette forêt époustouflante abrite des dizaines de milliers d'espèces de plantes, de poissons, d'oiseaux et d'insectes. Et ses arbres nous aident à lutter contre le changement climatique en stockant du carbone. Mais l'Amazonie est aussi en danger, à cause du réchauffement mondial et de la déforestation pour l'agriculture. Alors comment restaurer la forêt là où elle a été détruite ? Découvrons une solution sur le terrain... Une technique de reforestation appelée «muvuca», qui s'inspire des savoirs autochtones et de la nature. «Amazonie : restaurer la forêt en imitant la nature», un Grand reportage de Lucile Gimberg. Réalisation : Pauline Leduc. Préparation et traduction sur place : Emiliano Capozzoli. En images

En République centrafricaine, au cœur du Bassin du Congo... La Basse-Lobaye est une réserve de près de 3 000 kilomètres carrés : un véritable joyau de biodiversité, recouvert en grande partie par une forêt tropicale humide. Mais ce trésor naturel est aujourd'hui fragilisé. La Basse-Lobaye, tout comme l'ensemble du Bassin du Congo, fait face à de grands défis environnementaux : déforestation, exploitation minière, changement climatique… Surnommé le «poumon de l'Afrique», ce vaste ensemble forestier joue pourtant un rôle vital dans la régulation du climat mondial : il stocke le carbone, purifie l'air et protège la vie. «République centrafricaine: la Basse-Lobaye un trésor de biodiversité en péril», un Grand reportage de Rolf Stève Domia-Leu.

Hier, nous revenions avec Laura Martel sur les attentats de Paris et Saint-Denis. Le 13 novembre 2015, des terroristes franco-belges dirigés de Syrie attaquent à la kalachnikov et par commandos-suicide bardés d'explosifs les alentours du Stade de France, les terrasses des bars du centre de Paris et la salle de concert du Bataclan. Aujourd'hui, Manon Chapelain nous emmène en Syrie sur les pistes empruntées par l'organisation État islamique. En 2è partie, les attentats de Londres en juillet 2005. En Syrie, sur les traces de l'État islamique Dix ans après les attentats de Paris et Saint-Denis, les milliers de combattants étrangers partis rejoindre l'organisation État Islamique sont toujours présents sur le territoire syrien. La plupart sont retenus dans les camps et prisons du nord-est du pays. Leur sort est une question épineuse pour le gouvernement de transition, qui doit aussi composer avec la présence de cellules dormantes de l'organisation à travers le pays. Notre correspondante à Damas a parcouru la Syrie à la rencontre de ces jihadistes étrangers et des nostalgiques de l'organisation pour essayer de comprendre ce qui demeure du califat. Un Grand reportage de Manon Chapelain qui s'entretient avec Jacques Allix. Royaume-Uni, le 7 juillet 2005: 20 ans plus tard, des blessures toujours à vif Il y a dix ans, le 13 novembre 2015, Paris et Saint-Denis étaient frappés par une série d'attentats coordonnés, revendiquée par l'État islamique. Bilan :130 morts. Mais ce n'est pas le premier attentat en France. Et ailleurs en Europe, le terrorisme frappe régulièrement depuis longtemps, en particulier au Royaume-Uni. Londres, la capitale, a subi des dizaines d'attentats à travers les siècles : conspiration des poudres en 1605, IRA irlandaise, vague d'attaques au couteau à partir de 2015. Mais la véritable déflagration pour la société britannique, dix ans avant le Bataclan et Saint-Denis, ce sont les attentats du 7 juillet 2005. Au cœur de Londres, quatre bombes explosent en même temps dans les transports. 52 innocents périssent ainsi dans les bus et métro de la capitale. Un Grand reportage d'Emeline Vin qui s'entretient avec Jacques Allix.

Ce supplément du Grand reportage est consacré aux attentats de Saint-Denis et Paris du 13 Novembre 2015. Des explosions à Saint-Denis au Stade de France vers 21h15, un passant est tué. Dix minutes plus tard, fusillades multiples dans le Xè et le XIè arrondissement de Paris visant des terrasses de cafés, une trentaine de morts. À 21h45, une troisième équipe de terroristes attaque la salle de concert du Bataclan et ses 1 500 spectateurs, 90 personnes sont tuées. 13 novembre 2015: vivre, 10 ans après C'était, il y a 10 ans, jour pour jour : les attentats de Paris et Saint-Denis, commis au nom du groupe État islamique. 130 morts à l'époque ; 132 désormais. Car le traumatisme peut être un lent poison. Arthur Desnouveaux est sorti physiquement indemne du Bataclan. Depuis 2017, il est le président de l'Association de Victime life for Paris. Nadia Mondeguer a perdu sa fille Lamia, assassinée à 30 ans, sur la terrasse du bar La Belle Équipe. Face au poids du traumatisme et du deuil, quel a été leur cheminement, leur chemin de vie, leur chemin de survie, ces 10 dernières années ? 13 novembre 2015: 10 ans après, le sens du souvenir Les noms des 132 victimes des attentats de Paris et de Saint-Denis. Ils sont égrenés, chaque 13 novembre, depuis 10 ans. Ces actes terroristes majeurs ont été commis au nom du groupe État islamique. Nadia Mondeguer est la maman de Lamia, tuée à 30 ans sur la terrasse du bar La Belle Équipe. Elle est un pilier de l'association 13onze15. Arthur Dénouveaux a réchappé à l'attentat du Bataclan, physiquement indemne. Il est, depuis 2017, le président de l'association Life for Paris, qui a décidé de se dissoudre ce 13 novembre 2025. Quelle importance apportent-ils aux commémorations qui sont organisées ? Quel regard portent-ils sur la mémoire collective, l'héritage de ces attentats ? Deux Grands reportages de Laura Martel qui s'entretient avec Jacques Allix.

C'était, il y a 10 ans, jour pour jour : les attentats de Paris et Saint-Denis, commis au nom du groupe État islamique. 130 morts à l'époque ; 132 désormais. Car le traumatisme peut être un lent poison. Arthur Desnouveaux est sorti physiquement indemne du Bataclan. Depuis 2017, il est le président de l'Association de Victime life for Paris. Nadia Mondeguer a perdu sa fille Lamia, assassinée à 30 ans, sur la terrasse du bar La Belle Équipe. Face au poids du traumatisme et du deuil, quel a été leur cheminement, leur chemin de vie, leur chemin de survie, ces 10 dernières années ? «13 novembre 2015 : vivre, 10 ans après», un Grand reportage de Laura Martel. ⇒ Life for Paris.

Les noms des 132 victimes des attentats de Paris et de Saint-Denis. Ils sont égrenés, chaque 13 novembre, depuis 10 ans. Ces actes terroristes majeurs ont été commis au nom du groupe État islamique. Nadia Mondeguer est la maman de Lamia, tuée à 30 ans sur la terrasse du bar La Belle Équipe. Elle est un pilier de l'association 13onze15. Arthur Dénouveaux a réchappé à l'attentat du Bataclan, physiquement indemne. Il est, depuis 2017, le président de l'association Life for Paris, qui a décidé de se dissoudre ce 13 novembre 2025. Quelle importance apportent-ils aux commémorations qui sont organisées ? Quel regard portent-ils sur la mémoire collective, l'héritage de ces attentats ? « 13 novembre 2015 : 10 ans après, le sens du souvenir », un Grand Reportage de Laura Martel.

Dix ans après les attentats de Paris et Saint-Denis, les milliers de combattants étrangers partis rejoindre l'organisation État Islamique sont toujours présents sur le territoire syrien. La plupart sont retenus dans les camps et prisons du nord-est du pays. Leur sort est une question épineuse pour le gouvernement de transition, qui doit aussi composer avec la présence de cellules dormantes de l'organisation à travers le pays. Notre correspondante à Damas a parcouru la Syrie à la rencontre de ces jihadistes étrangers et des nostalgiques de l'organisation pour essayer de comprendre ce qui demeure du califat. « En Syrie, sur les traces de l'État islamique », un Grand reportage de Manon Chapelain.

Il y a dix ans, le 13 novembre 2015, Paris et Saint-Denis étaient frappés par une série d'attentats coordonnés, revendiquée par l'État islamique. Bilan :130 morts. Mais ce n'est pas le premier attentat en France. Et ailleurs en Europe, le terrorisme frappe régulièrement depuis longtemps, en particulier au Royaume-Uni. Londres, la capitale, a subi des dizaines d'attentats à travers les siècles : conspiration des poudres en 1605, IRA irlandaise, vague d'attaques au couteau à partir de 2015. Mais la véritable déflagration pour la société britannique, dix ans avant le Bataclan et Saint-Denis, ce sont les attentats du 7 juillet 2005. Au cœur de Londres, quatre bombes explosent en même temps dans les transports. 52 innocents périssent ainsi dans les bus et métro de la capitale. « Royaume-Uni, le 7 juillet 2005 : 20 ans plus tard, des blessures toujours à vif », un grand reportage de Emeline Vin.

En première partie, le changement climatique. Dix ans après la COP de Paris et ses fondamentaux pour changer les choses, c'est à Belèm au Brésil que s'ouvre demain la grande conférence climat. Au coeur des préoccupations, notamment, la forêt. Et la plus vaste, l'Amazonie. Un des 4 reportages que nous lui consacrons porte sur l'archéologie. En cherchant bien, on voit dans cet imbroglio impénétrable de plantes géantes et humides qu'il était pénétré et cultivé il y a des millénaires. Les communautés indigènes avaient des pratiques durables. Leurs terres sont les mieux conservées. ... Le second reportage de notre émission nous emmène au Maroc, pays de culture et d'exportation illégale massive vers l'Europe de cannabis. Par go-fast sur les routes, par camionnettes entières, par bateau, le Maroc approvisionne le Nord. Mais au Maroc, tout en gardant la plante, une alternative est née pour tirer du cannabis des produits normaux, légaux. Amazonie 2/4: une forêt jardinée depuis des millénaires Deuxième épisode de notre série exceptionnelle de Grands Reportages en Amazonie à l'occasion de la COP30 sur le climat au Brésil : nous partons à la rencontre des archéologues brésiliens. Par leur travail, ils nous montrent que l'Amazonie n'est pas une forêt vierge, que les populations autochtones auraient gardée sous cloche. Elle est, au contraire, cultivée depuis des milliers d'années. Quelles sont ces pratiques durables des communautés indigènes ? Pourquoi leurs terres sont les mieux conservées de cette immensité verte ? Un Grand reportage de Lucile Gimberg qui s'entretient avec Jacques Allix. Au royaume du cannabis, la révolution du chanvre légal Le Maroc est réputé à travers le monde entier pour la qualité de sa résine de cannabis. C'est le plus gros producteur de la planète. Problème, jusque-là, seuls les narcotrafiquants en profitaient réellement, exploitant un terroir unique dans le nord du pays. À flanc de montagnes, dans le Rif, les champs de marijuana s'étendent à perte de vue. Il y a quelques années, l'idée a germé dans l'esprit des autorités : extirper cette économie de l'illicite et de l'informel, pour en faire une culture légale. Agriculteurs, coopératives de transformation, exportateurs, une nouvelle filière se déploie. Un Grand reportage de Matthias Raynal qui s'entretient avec Jacques Allix.

En première partie, le refrain de Donald Trump contre les immigrés. Officiellement contre les immigrants illégaux, en fait plus d'un migrant tout à fait en règle est pris dans les filets de la police de l'immigration et expulsé. ... Musique en seconde partie d'émission, musique un peu particulière, au Mexique. Elle glorifie les trafiquants de drogue. Les corridos sont très envoûtants, très populaires, mais ils risquent l'interdiction. Migrants aux États-Unis, leurs vies brisées sur l'autel de la politique de Donald Trump ? Le mercredi 5 novembre 2025 marque l'anniversaire de la réélection de Donald Trump. Un an notamment de lutte effrénée contre l'immigration. Une promesse de campagne. Officiellement, le gouvernement veut expulser les illégaux, les criminels, les membres de gangs. Mais, depuis janvier 2025, ce sont 2 millions de sans-papiers qui ont été chassés, 400 000 expulsés, le reste fuyant un flot de pressions et de haine et quittant le pays. La police de l'immigration ICE a mené des opérations spectaculaires, parfois au-delà de la légalité. Le rêve américain a ainsi viré au cauchemar pour les communautés d'immigrés. Un Grand reportage de Edward Maille qui s'entretient avec Jacques Allix. Les corridos, ces chansons prohibées que le Mexique adore Les corridos sont des ballades chantées au Mexique. Fruits de la musique régionale mexicaine. Mais il en existe de toutes sortes : les classiques, originaires du Nord, et les belliqueux, va-t-en guerre, ou «tumbado» qu'on appelle parfois «narco». Leurs paroles racontent des histoires entre fiction et réalité. Dans le contexte de la violence qui sévit au Mexique, celles qui font des allusions au crime organisé dérangent. Elles sont accusées de romantiser la violence, la drogue et le narcotrafic, ces chansons sont au cœur d'une controverse. Des autorités gouvernementales tentent de les interdire, alors que ce genre typiquement mexicain a de plus en plus de succès auprès du public. Un Grand reportage de Gwendolina Duval s'entretient avec Jacques Allix.

Deuxième épisode de notre série exceptionnelle de Grands Reportages en Amazonie à l'occasion de la COP30 sur le climat au Brésil : nous partons à la rencontre des archéologues brésiliens. Par leur travail, ils nous montrent que l'Amazonie n'est pas une forêt vierge, que les populations autochtones auraient gardée sous cloche. Elle est, au contraire, cultivée depuis des milliers d'années. Quelles sont ces pratiques durables des communautés indigènes ? Pourquoi leurs terres sont les mieux conservées de cette immensité verte ? «Amazonie, une forêt jardinée depuis des millénaires : ce que nous disent les vestiges archéologiques». Un grand reportage de Lucile Gimberg. Réalisation, Pauline Leduc. EN IMAGES À lire aussiAmazonie 1/4 : plongée au cœur de l'agrobusiness du soja

Ce mercredi 5 novembre 2025 marque l'anniversaire de la réélection de Donald Trump. Un an notamment de lutte effrénée contre l'immigration. Une promesse de campagne. Officiellement, le gouvernement veut expulser les illégaux, les criminels, les membres de gangs. Mais, depuis janvier 2025, ce sont 2 millions de sans-papiers qui ont été chassés, 400 000 expulsés, le reste fuyant un flot de pressions et de haine et quittant le pays. La police de l'immigration ICE a mené des opérations spectaculaires, parfois au-delà de la légalité. Le rêve américain a ainsi viré au cauchemar pour les communautés d'immigrés. «Migrants aux États-Unis, leurs vies brisées sur l'autel de la politique de Donald Trump», un Grand reportage d'Edward Maille en Géorgie et en Floride.

Le Maroc est réputé à travers le monde entier pour la qualité de sa résine de cannabis. C'est le plus gros producteur de la planète. Problème, jusque-là, seuls les narcotrafiquants en profitaient réellement, exploitant un terroir unique dans le nord du pays. À flanc de montagnes, dans le Rif, les champs de marijuana s'étendent à perte de vue. Il y a quelques années, l'idée a germé dans l'esprit des autorités : extirper cette économie de l'illicite et de l'informel, pour en faire une culture légale. Agriculteurs, coopératives de transformation, exportateurs, une nouvelle filière se déploie. «Au royaume du cannabis, la révolution du chanvre légal», un Grand reportage de Matthias Raynal.

Les corridos sont des ballades chantées au Mexique. Fruits de la musique régionale mexicaine. Mais il en existe de toutes sortes : les classiques, originaires du Nord, et les belliqueux, va-t-en guerre, ou «tumbado» qu'on appelle parfois «narco». Leurs paroles racontent des histoires entre fiction et réalité. Dans le contexte de la violence qui sévit au Mexique, celles qui font des allusions au crime organisé dérangent. Elles sont accusées de romantiser la violence, la drogue et le narcotrafic, ces chansons sont au cœur d'une controverse. Des autorités gouvernementales tentent de les interdire, alors que ce genre typiquement mexicain a de plus en plus de succès auprès du public. «Les corridos, ces chansons prohibées que le Mexique adore», un Grand reportage de Gwendolina Duval.

Tout d'abord, la paix en Colombie, difficile de la pérenniser depuis les accords de 2016 avec la guérilla des Farc. Ces toutes dernières années, la violence s'est d'ailleurs amplifiée car les groupes rebelles dissidents sont apparus. En parallèle, une reconversion des guérilleros existe. Il y a par exemple cette initiative : troquer des kalachnikov pour des machines à coudre. Hommes ou femmes, ils se lancent dans la mode aux côtés de victimes du conflit et de citoyens volontaires. Avec comme quotidien également la peur, les menaces et le manque de financements. En seconde partie d'émission, nous partons pour la région de New York à un an de la Coupe du monde de football. Les Américains vibrent-ils un peu, beaucoup, pas encore passionnément visiblement pour le ballon rond ? Nous le verrons avec Thomas de Saint-Leger. La mode pour la paix en Colombie La violence s'est amplifiée, ces dernières années, en Colombie. En cause notamment : la création de plusieurs groupes de dissidents de la rébellion des FARC. Les efforts pour consolider la paix signée en 2016 peuvent être multiples. Ainsi, un groupe d'anciens guérilleros s'est lancé dans le secteur de la mode. Ils créent des vêtements aux côtés de victimes du conflit armé et de citoyens volontaires malgré la peur, les menaces de mort, la stigmatisation et le manque de financement. Un Grand reportage de Najet Benrabaa qui s'entretient avec Jacques Allix. L'Amérique, un nouveau monde pour le ballon rond ? Sur tous les continents, les sélections nationales de football disputent leurs matchs de qualification pour la Coupe du monde. Le 4 septembre, les équipes africaines sont sur les terrains. La Coupe du monde, ce sera l'été 2025 dans trois pays : le Mexique, le Canada et surtout les États-Unis, avec 11 des 16 villes retenues. Plus de 30 ans après l'expérience mitigée de 1994, le soccer, l'appellation américaine, repart donc à l'assaut d'une Amérique où le football, le sport le plus populaire de la planète, est encore étranger à toute une partie de la population. Et pourtant, dès la fin du XIXè siècle, le ballon rond débarque en banlieue de New York dans les valises des migrants britanniques. Il roule, il roule… depuis 150 ans, mais il reste encore du terrain à parcourir. Un Grand reportage de Thomas de Saint-Leger qui s'entretient avec Jacques Allix.

Nous partons tout d'abord pour l'Espagne, dans la région de Valence meurtrie par inondations et glissements de terrain, il y a un an, le 29 octobre 2024, un phénomène météo dopé par le changement climatique, entrainait dans la mort 237 personnes. 229 de ces victimes se trouvaient dans la région de Valence, dans le sud de l'Espagne. Les masses d'eau tombées sur les reliefs ont noyé les plaines d'eau débordant des rivières et de torrents de boue. Pauline Gleize nous avait rendus compte, il y a un an de ce drame, elle est retournée sur place pour un état des lieux. En seconde partie d'émission, Christophe Diremszian qui rentre de Dakar, où il a pu constater l'avancée des projets en vue des Jeux olympiques de la jeunesse qui se dérouleront dans la capitale sénégalaise. Un an après les inondations, comment Valence panse ses plaies ? Il y a tout juste un an, le 29 octobre 2024, le sud de l'Espagne subissait des crues d'une grande violence. À certains endroits, des pluies diluviennes font grossir les torrents et provoquent des inondations y compris là où il ne pleut pas. Résultat : 237 morts, dont 229 dans la seule région de Valence. Le corps de l'un des trois derniers disparus n'a été retrouvé qu'à une semaine du premier anniversaire. Ces inondations ont également provoqué d'immenses dégâts matériels. Un Grand reportage de Pauline Gleize qui s'entretient avec Jacques Allix. Dakar 2026, prendre la jeunesse aux Jeux Le rassemblement sportif le plus universel au monde arrive bientôt en Afrique dans sa version destinée aux talents en herbe... Dans un an, les Jeux Olympiques de la Jeunesse s'ouvriront à Dakar. La capitale sénégalaise a été choisie par le CIO, il y a 7 ans, pour être la première du continent à accueillir un rendez-vous labellisé «olympique». Au-delà des compétitions, ces JOJ sont aussi un projet urbain et sociétal pour le Sénégal... à la clé : de nouveaux équipements et des perspectives d'emploi pour les jeunes. Pour les organisateurs, des défis nombreux. Il s'agit notamment de devenir, au bout de l'aventure, une référence pour d'autres pays africains tentés par l'organisation de tels événements. Un Grand reportage de Christophe Diremszian s'entretient avec Jacques Allix.

Le rassemblement sportif le plus universel au monde arrive bientôt en Afrique dans sa version destinée aux talents en herbe... Dans un an, les Jeux Olympiques de la Jeunesse s'ouvriront à Dakar. La capitale sénégalaise a été choisie par le CIO, il y a 7 ans, pour être la première du continent à accueillir un rendez-vous labellisé «olympique». Au-delà des compétitions, ces JOJ sont aussi un projet urbain et sociétal pour le Sénégal... à la clé : de nouveaux équipements et des perspectives d'emploi pour les jeunes. Pour les organisateurs, des défis nombreux. Il s'agit notamment de devenir, au bout de l'aventure, une référence pour d'autres pays africains tentés par l'organisation de tels événements. «Dakar 2026, prendre la jeunesse aux Jeux», un Grand Reportage de Christophe Diremszian. Réalisation : Pauline Leduc.