L'actualité sur le terrain avec les reportages et enquêtes de nos correspondants. RFI propose, du lundi au vendredi, un grand reportage et des enquêtes réalisés par les envoyés spéciaux et les correspondants de la rédaction, partout dans le monde.
En première partie, nous partons tout d'abord en Afghanistan. Le 15 août 2021, les talibans y prenaient le pouvoir ou le reprenaient. Depuis, les droits des femmes sont bafoués, les Afghanes visées par de nombreuses restrictions ont progressivement disparu de l'espace public (du gouvernement, de nombreuses entreprises, des collèges, des universités). Parmi les nombreux drames, politiques, sociaux, humains, tout simplement que cela engendre, une étude menée par l'ONU révèle une crise de santé mentale liée à la perte de leurs droits, 78% des femmes ont déclaré avoir une santé mentale mauvaise ou très mauvaise, et 8% ont dit connaître au moins une autre femme ou fille qui aurait tenté de se suicider. Un reportage rendu possible grâce à des témoignages de femmes en Afghanistan, récoltés par téléphone par Hasina Akbari qui a collaboré avec notre correspondante au Pakistan. ... En seconde partie d'émission, nous serons dans le Parc de la Lopé, au Gabon, avec François Mazet. Le Parc de la Lopé, un des plus beaux parcs naturels du pays qui recèlent une part de l'histoire, ou plutôt de la préhistoire du Gabon. François Mazet répond également à nos questions en fin d'émission. Afghanistan, la longue nuit des femmes Le 15 août 2021, les talibans prenaient le pouvoir en Afghanistan. Ou reprenaient le pouvoir. Depuis, les droits des femmes sont bafoués. Les Afghanes, visées par de nombreuses restrictions, ont progressivement disparu de l'espace public : du gouvernement, de nombreuses entreprises, des collèges, des universités. Parmi les nombreux drames, politiques, sociaux, (humains tout simplement) que cela engendre, une récente étude menée par l'ONU révèle une crise de santé mentale. Une crise de plus en plus grave chez les femmes, liée à la perte de leurs droits. 78% des femmes ont déclaré avoir une santé mentale « mauvaise » ou « très mauvaise », et 8% ont dit connaître au moins une autre femme ou fille qui avait tenté de se suicider. Un reportage rendu possible grâce à des témoignages de femmes en Afghanistan récoltés par téléphone par Hasina Akbari qui a collaboré avec notre correspondante au Pakistan. Un Grand reportage de Sonia Ghezali qui s'entretient avec Jacques Allix. Le parc de la Lopé, sauvegarder le patrimoine naturel et humain du Gabon Il est le plus ancien et le plus connu des parcs nationaux du Gabon. Le parc national de Lopé-Okanda en plein cœur du pays, abrite sur 5.000 km² une faune et une flore d'une grande richesse. Mais aussi un patrimoine archéologique qui lui vaut d'être classé à l'UNESCO depuis 2007. Malgré des moyens limités, les équipes des parcs nationaux font de leur mieux pour défendre l'intégrité de ce havre de savanes et de forêts baigné par les eaux du fleuve Ogooué. Un Grand reportage de François Mazet qui s'entretient avec Jacques Allix.
En première partie, nous voici en Ukraine aujourd'hui. C'est la guerre ouverte, violente, guerre de conquête à coups de chars, de drones, de missiles depuis plus de 3 ans et demi. Donetsk perdue, Kramatorsk est devenue de fait la capitale du Donbass ukrainien, elle voit le front se rapprocher. À vol d'oiseau, il est à une quinzaine de kilomètres et la ville elle-même est régulièrement bombardée. Face aux grignotages incessants du territoire par les forces russes, cette question est de plus en plus prégnante pour les Ukrainiens. Partir ou rester ? La Russie contrôle plus de 70% de la région de Donetsk et la quasi-totalité de celle de Louhansk, elle veut aller plus loin, de gré ou de force. Une perspective redoutée, mais espérée également par certains... En seconde partie d'émission, la réunification allemande, 35 ans après, que reste-t-il de la RDA, l'Allemagne de l'Est, un reportage de Nathalie Versieux. Est de l'Ukraine, lâcher du terrain ou combattre jusqu'au bout ? Plus de trois ans et demi après la percée des chars russes et 11 ans après le début du conflit, Kramatorsk, devenue de fait la capitale du Donbass ukrainien, voit le front se rapprocher. Les premiers combats sont à une quinzaine de km à vol d'oiseau et la ville elle-même est régulièrement bombardée. Partir ou rester ? La question se fait de plus en plus pressante pour de nombreux habitants de la partie du Donbass sous contrôle ukrainien. À mesure que le front se rapproche, et avec lui, les destructions, des centaines de personnes sont obligées de prendre la route de l'exil. La Russie contrôle plus de 70% de la région de Donetsk et la quasi-totalité de celle de Louhansk. Elle cherche à s'emparer de la totalité de ce territoire par la force ou la négociation. Une perspective terriblement redoutée mais espérée aussi par certains, alors que les conditions de vie se dégradent chaque jour un peu plus. Un Grand reportage d'Anastasia Becchio et Julien Boileau qui s'entretiennent avec Jacques Allix. Réunification allemande: 35 ans plus tard, que reste-t-il de la RDA? 3 octobre 1990. L'Allemagne divisée depuis 1949 est désormais réunifiée, un peu moins d'un an après l'ouverture du Mur de Berlin en novembre 1989. Fin de 40 ans de partition du pays. 35 ans plus tard, que reste-t-il de l'ex-RDA ? À Berlin, des quantités de traces ont disparu, notamment de nombreux symboles politiques du régime. En province, le passé est-allemand est souvent plus visible. Aujourd'hui, une nouvelle génération semble redécouvrir la valeur architecturale et artistique de la RDA. Mais le débat reste vivace. L'ouest de l'Allemagne ne cède rien de son rejet du communisme. Et l'est du pays dénonce une forme de colonialisation par ses colocataires de l'Ouest. Un Grand reportage de Nathalie Versieux qui s'entretient avec Jacques Allix.
Il est le plus ancien et le plus connu des parcs nationaux du Gabon. Le parc national de Lopé-Okanda en plein cœur du pays, abrite sur 5.000 km² une faune et une flore d'une grande richesse. Mais aussi un patrimoine archéologique qui lui vaut d'être classé à l'UNESCO depuis 2007. (Rediffusion) Malgré des moyens limités, les équipes des parcs nationaux font de leur mieux pour défendre l'intégrité de ce havre de savanes et de forêts baigné par les eaux du fleuve Ogooué. «Le parc de la Lopé, sauvegarder le patrimoine naturel et humain du Gabon», un Grand reportage de François Mazet.
3 octobre 1990. L'Allemagne divisée depuis 1949 est désormais réunifiée, un peu moins d'un an après l'ouverture du Mur de Berlin en novembre 1989. Fin de 40 ans de partition du pays. 35 ans plus tard, que reste-t-il de l'ex-RDA ? À Berlin, des quantités de traces ont disparu, notamment de nombreux symboles politiques du régime. En province, le passé est-allemand est souvent plus visible. Aujourd'hui, une nouvelle génération semble redécouvrir la valeur architecturale et artistique de la RDA. Mais le débat reste vivace. L'ouest de l'Allemagne ne cède rien de son rejet du communisme. Et l'est du pays dénonce une forme de colonialisation par ses colocataires de l'Ouest. «Réunification allemande: 35 ans plus tard, que reste-t-il de la RDA ?», un Grand reportage de Nathalie Versieux.
Plus de trois ans et demi après la percée des chars russes et 11 ans après le début du conflit, Kramatorsk, devenue de fait la capitale du Donbass ukrainien, voit le front se rapprocher. Les premiers combats sont à une quinzaine de km à vol d'oiseau et la ville elle-même est régulièrement bombardée. Partir ou rester ? La question se fait de plus en plus pressante pour de nombreux habitants de la partie du Donbass sous contrôle ukrainien. À mesure que le front se rapproche, et avec lui, les destructions, des centaines de personnes sont obligées de prendre la route de l'exil. La Russie contrôle plus de 70% de la région de Donetsk et la quasi-totalité de celle de Louhansk. Elle cherche à s'emparer de la totalité de ce territoire par la force ou la négociation. Une perspective terriblement redoutée mais espérée aussi par certains, alors que les conditions de vie se dégradent chaque jour un peu plus. «Est de l'Ukraine, lâcher du terrain ou combattre jusqu'au bout ?», un Grand reportage d'Anastasia Becchio et Julien Boileau.
RFI vous a proposé ces dernières semaines une série de reportages et analyses sur les trafics de drogue à travers le monde. Cette semaine, nous sommes au coeur du système de production, une sorte d'agriculture intensive de la plante de coca qui va devenir cocaïne après maintes manipulations chimiques. Nous sommes en Colombie, premier producteur mondial de cocaïne et en Equateur devenu la première porte de sortie de la drogue d'Amérique du Sud, un reportage d'Eric Samson. En seconde partie d'émission, direction Pékin où nous serons en ligne avec notre correspondante permanente Clea Broadhurst après son reportage sur la natalité. En Chine, il est loin le temps de la règle d'or de l'enfant unique mais ce n'est pas évident de remotiver les Chinois sur la voie de la famille plus ou moins nombreuse. Coca, basuco et cocaïne: une frontière sous influence La cocaïne est devenue une drogue du quotidien si l'on peut dire. Il y a quelques décennies, elle était chère, et plutôt réservée à certains milieux privilégiés. Son usage s'est considérablement popularisé, notamment en Europe. Plus forte, moins chère, très abondante grâce à la mondialisation du commerce et très bien distribuée. Qui dit cocaïne dit Colombie. Premier producteur mondial. Cet homme que nous venons d'entendre est Colombien. Il préfère ne pas donner son vrai nom. Installé dans le sud du pays, à quelques mètres de la frontière équatorienne, il cultive depuis des années de la coca qu'il transforme ensuite en pâte base de cocaïne dans un petit laboratoire de fortune. Notre correspondant en Équateur s'est arrangé pour passer la frontière, aller sur place sur le sol colombien, recueillir les témoignages de ces petites mains de la poudre blanche en fabrication, qui inonde la planète. Un Grand reportage d'Eric Samson qui s'entretient avec Jacques Allix. Naissances en Chine : quand l'intime défie la politique Le vent tourne en Chine en termes de natalité. L'enfant unique fut longtemps une obligation. Aujourd'hui, l'inverse est presque de mise : l'État s'inquiète de voir les naissances chuter. En 2024, le pays n'a enregistré que 9 millions et demi de bébés, très peu à l'échelle du pays. Un des niveaux les plus bas depuis la fondation de la République populaire. Les autorités multiplient les incitations. Mais les jeunes, eux, y regardent à deux fois. Grandir, aimer et transmettre. Ils s'interrogent. Un Grand reportage de Clea Broadhurst (et Chi Xiangyuan) qui s'entretient avec Jacques Allix.
En première partie, nous discutons avec Lila Olkinuora pour ce reportage à la frontière entre Finlande et Russie, Itäraja en français : la frontière de l'Est. Elle est fermée depuis presque 2 ans, en toile de fond, bien sûr, la guerre en Ukraine. En novembre 2023, en l'espace de quelques jours, plus de 1 300 demandeurs d'asile ont tenté de quitter la Russie au moment où la Finlande adhérait à l'OTAN. Pour les Finlandais, Moscou utilisait ainsi l'immigration massive comme arme de rétorsion à cette adhésion. Des points de passage sont alors immédiatement verrouillés. En seconde partie d'émission, nous serons en ligne avec Siam Spencer à Marseille pour parler trafic de drogue. Un véritable système très efficace et particulièrement meurtrier. Frontière entre Finlande et Russie: l'ombre de la guerre en Ukraine Itäraja en français: la frontière de l'Est. Nous voici sur cette ligne qui sépare la Finlande et la Russie. Itäraja est fermée depuis novembre 2023. Quand, en l'espace de quelques jours, plus de 1 300 demandeurs d'asile ont tenté de quitter la Russie. L'administration finlandaise, débordée, estime alors que Moscou orchestre délibérément cette pression migratoire en représailles à l'adhésion de la Finlande à l'Otan. La riposte est immédiate : les 1 340 kilomètres de frontière - la plus longue entre la Russie et l'Union européenne - sont verrouillés. Un Grand reportage de Lila Olkinuora qui s'entretient avec Jacques Allix. Drogue à Marseille, anatomie d'un système urbain Nous sommes en France aujourd'hui dans Grand reportage. À Marseille et la région PACA, Provence Alpes Côte d'Azur. Depuis plus de cinquante ans, Marseille est considérée comme la «capitale» française de la drogue. Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, des parrains, corses ou italiens, y ont développé le narcotrafic en créant la célèbre «French connection». Avec des liens puissants avec les États-Unis pour le marché de l'héroïne. De nos jours encore, la cité phocéenne est gangrénée par le narcotrafic qui fait beaucoup parler. Comment s'organise ce trafic, quelles en sont les causes et les conséquences ? RFI est allé à la rencontre de : consommateurs, trafiquants, policiers, riverains de points de deal. Un Grand reportage de Siam Spencer qui s'entretient avec Jacques Allix.
Nous sommes en France aujourd'hui dans Grand reportage. À Marseille et la région PACA, Provence Alpes Côte d'Azur. Depuis plus de cinquante ans, Marseille est considérée comme la «capitale» française de la drogue. Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, des parrains, corses ou italiens, y ont développé le narcotrafic en créant la célèbre «French connection». Avec des liens puissants avec les États-Unis pour le marché de l'héroïne. De nos jours encore, la cité phocéenne est gangrénée par le narcotrafic qui fait beaucoup parler. Comment s'organise ce trafic, quelles en sont les causes et les conséquences ? RFI est allé à la rencontre de : consommateurs, trafiquants, policiers, riverains de points de deal. «Drogue à Marseille, anatomie d'un système urbain», un Grand reportage de Siam Spencer.
La cocaïne est devenue une drogue du quotidien si l'on peut dire. Il y a quelques décennies, elle était chère, et plutôt réservée à certains milieux privilégiés. Son usage s'est considérablement popularisé, notamment en Europe. Plus forte, moins chère, très abondante grâce à la mondialisation du commerce et très bien distribuée. Qui dit cocaïne dit Colombie. Premier producteur mondial. Cet homme que nous venons d'entendre est Colombien. Il préfère ne pas donner son vrai nom. Installé dans le sud du pays, à quelques mètres de la frontière équatorienne, il cultive depuis des années de la coca qu'il transforme ensuite en pâte base de cocaïne dans un petit laboratoire de fortune. Notre correspondant en Équateur s'est arrangé pour passer la frontière, aller sur place sur le sol colombien, recueillir les témoignages de ces petites mains de la poudre blanche en fabrication, qui inonde la planète. «Coca, basuco et cocaïne: une frontière sous influence», d'Éric Samson.
Itäraja en français: la frontière de l'Est. Nous voici sur cette ligne qui sépare la Finlande et la Russie. Itäraja est fermée depuis novembre 2023. Quand, en l'espace de quelques jours, plus de 1 300 demandeurs d'asile ont tenté de quitter la Russie. L'administration finlandaise, débordée, estime alors que Moscou orchestre délibérément cette pression migratoire en représailles à l'adhésion de la Finlande à l'Otan. La riposte est immédiate : les 1 340 kilomètres de frontière - la plus longue entre la Russie et l'Union européenne - sont verrouillés. «Frontière entre Finlande et Russie : l'ombre de la guerre en Ukraine, un Grand reportage de Lila Olkinuora».
Le Grand reportage week-end de ce dimanche est consacré en première partie à la Tunisie sur la grande route de l'immigration Sud-Nord. La Tunisie qui refuse d'être un pays d'accueil et un pays de transit pour les migrants subsahariens. Le président Kais Saïed étant même allé jusqu'à considérer qu'il y avait un risque de changement démographique pour la Tunisie à cause de cette immigration. Une politique très dure est à appliquer, et elle fait le jeu des Européens. En deuxième partie, nous serons en ligne avec Sarah Cozzolino pour parler du Brésil où les femmes déjouent par l'artisanat la pauvreté de leur région du nord de l'État du Minas Gérais. (Rediffusion) Tunisie : une lutte contre l'immigration, au bénéfice de l'Europe La Tunisie refuse d'être un pays d'accueil et de transit pour les migrants subsahariens. Une politique martelée par les autorités depuis 2023, dans la foulée des propos polémiques du président Kaïs Saïed sur le risque d'un changement démographique de la Tunisie à cause de l'immigration. Depuis, les contrôles des migrants en situation irrégulière se sont accentués. Leur vie est devenue quasi-impossible. La gestion de ce flux migratoire venu du Sud fait polémique en Tunisie, mais reçoit le soutien implicite des puissances européennes, soucieuses d'endiguer les nombreuses arrivées à leurs frontières. Un Grand reportage de Lilia Blaise qui s'entretient avec Jacques Allix. Brésil: l'artisanat, planche de salut, pour les femmes de la vallée du Jequitinhonha Elle est surnommée la Vallée de la misère. Au Brésil, dans le nord de l'État du Minas Gérais, la vallée du Jequitinhonha s'étend sur 50 000 km2, le long du fleuve du même nom. Elle est connue pour son climat aride et ses populations rurales, la pauvreté pousse une partie des habitants à émigrer. Mais c'est sans compter l'incroyable richesse de l'artisanat de la région, réalisé par ses femmes. Un Grand reportage de Sarah Cozzolino qui s'entretient avec Jacques Allix.
Demain, c'est un événement pour le continent africain : le premier championnat du monde de cyclisme sur route organisé en Afrique. Coup d'envoi à Kigali, terrains et dénivelés spectaculaires, des côtes sévères, des descentes techniques en ville et campagne. En seconde partie, nous revenons sur le parcours que la cocaïne emprunte à travers l'Afrique, à partir de l'Afrique de l'Ouest et en direction de l'Europe qu'elle pénètre chaque année un peu plus avec son lot de violence et de corruption. Nous suivrons la route avec 6 correspondants de RFI. Le Rwanda au centre du monde cycliste C'est un événement historique pour le cyclisme, pour le Rwanda et pour l'Afrique. Les Mondiaux à Kigali. Les premiers sur le continent. Une semaine de compétitions à partir de dimanche prochain (21 septembre 2025) dans un pays où l'objet vélo est depuis longtemps un moyen de déplacement, un outil de travail. On transporte sur sa bicyclette une récolte ou du matériel. Le sport cycliste est une tradition beaucoup plus récente, à l'essor spectaculaire porté par des passionnés, et encouragé par un gouvernement désireux de soigner son image sur la scène internationale... Un Grand reportage de Thomas de Saint Leger. qui s'entretient avec Jacques Allix. Cocaïne : la route africaine vers l'Europe La cocaïne s'est frayé un nouveau chemin ces toutes dernières années vers l'Europe : une route africaine. Un tiers de la poudre blanche consommée en Union européenne passerait par l'Afrique selon l'Observatoire européen des drogues, par la mer le long des côtes ouest-africaines, par avion de ligne ou jet privé et par la terre, en jouant à saute frontière à travers les déserts notamment, puis la Méditerranée. C'est ce trajet que nous avons décidé de suivre dans ce Grand reportage avec 6 correspondants de RFI. Reportages : Eric Samson, Léa-Lisa Westerhoff ; Allen Yero Embalo, Serge Daniel, François Musseau et Laurence Théault. Récit : Jacques Allix.
C'est un événement historique pour le cyclisme, pour le Rwanda et pour l'Afrique. Les Mondiaux à Kigali. Les premiers sur le continent. Une semaine de compétitions à partir de dimanche prochain (21 septembre 2025) dans un pays où l'objet vélo est depuis longtemps un moyen de déplacement, un outil de travail. On transporte sur sa bicyclette une récolte ou du matériel. Le sport cycliste est une tradition beaucoup plus récente, à l'essor spectaculaire porté par des passionnés, et encouragé par un gouvernement désireux de soigner son image sur la scène internationale... «Le Rwanda au centre du monde cycliste», un Grand reportage de Thomas de Saint Leger.
La cocaïne s'est frayé un nouveau chemin ces toutes dernières années vers l'Europe : une route africaine. Un tiers de la poudre blanche consommée en Union européenne passerait par l'Afrique selon l'Observatoire européen des drogues, par la mer le long des côtes ouest-africaines, par avion de ligne ou jet privé et par la terre, en jouant à saute frontière à travers les déserts notamment, puis la Méditerranée. C'est ce trajet que nous avons décidé de suivre dans ce Grand reportage avec 6 correspondants de RFI. Reportages : Eric Samson, Léa-Lisa Westerhoff ; Allen Yero Embalo, Serge Daniel, François Musseau et Laurence Théault. Récit : Jacques Allix.
Le Grand reportage week-end de ce dimanche est consacré à l'Afrique. En première partie, des anciennes colonies portugaises célèbrent un demi-siècle d'indépendance. Cinq pays sont concernés, l'Angola, le Cap-Vert, la Guinée-Bissau, le Mozambique et Sao Tomé-et-Principe. La chute du régime autoritaire de Salazar en 1974 et la Révolution des Oeillets ont signé la fin de la colonisation portugaise et l'avènement des indépendances jusqu'à l'année suivante. Au Portugal, la diaspora des anciens colonisés reste importante (entre 180 000 et 230 000 personnes), il y a toujours de nouveaux arrivants qui se mêlent à ceux arrivés dans les années 70 et plus tard... En seconde partie, direction la région d'Agadir, au Maroc, dans ce qu'on appelle parfois le grenier de l'Europe. Dans des champs immenses ou des serres gigantesques, y poussent fruits et légumes. Une particularité, ils sont récoltés en très grand partie par des migrants subsahariens. Portugal : les déracinés des indépendances africaines 5 pays africains : l'Angola, le Cap-Vert, la Guinée-Bissau, le Mozambique et São Tomé et Principe, commémorent cette année les 50 ans de leur indépendance. Les guerres coloniales se sont arrêtées avec la chute du régime autoritaire de Salazar en 74, et la révolution démocratique du 25 avril. Les guerres civiles et les soubresauts politiques des anciennes colonies poussent toujours hommes et femmes vers l'ancien pays colonisateur. Certains sont arrivés dans les années 70, d'autres bien plus tard, et d'autres encore sont nés au Portugal. Ils y vivent entre indépendance, intégration, nostalgie et conviction. Un Grand reportage de Marie-Line Darcy qui s'entretient avec Jacques Allix. Récolter pour survivre : le quotidien des migrants subsahariens au Maroc Au Maroc, la région d'Agadir dans le sud-ouest du pays, concentre une part importante des travailleurs migrants irréguliers. Ils seraient plus de 10 000, selon les ONG, parmi ces subsahariens entre 90 000 et 300 000, qui y font escale. Beaucoup d'autres poursuivent leur migration vers l'Europe. Ils se sont installés dans ce que certains surnomment le « potager de l'Europe » : 20 000 hectares de serres où fruits et légumes poussent toute l'année. Sans papiers, ils sont mal payés, travaillent dur et s'intègrent très difficilement. Même si des associations sont présentes. Un Grand reportage de François Hume Ferkatadji qui s'entretient avec Jacques Allix.
Le Grand reportage week-end de ce samedi est consacré à l'Afrique du Sud puis à la France. 30 ans après la création par Nelson Mandela de la fameuse Commission Vérité et Réconciliation, une innovation en matière de justice pour essayer de panser les plaies de l'apartheid, mais des suspects de crimes n'ont toujours pas été inquiétés... En seconde partie, nous revenons sur la situation dans les campagnes françaises où Justine Rodier nous entraine dans un de ces déserts médicaux, là où les médecins manquent. 30 ans plus tard, l'ombre des crimes de l'apartheid continue de planer sur l'Afrique Le 19 juillet 1995 était signée, par Nelson Mandela, la loi qui créait la Commission vérité et réconciliation. Une expérience de justice restaurative pour tenter de panser les terribles plaies de l'apartheid. Une dynamique qui a créé des émules partout dans le monde. Mais aujourd'hui, le bilan est finalement assez mitigé, car les suspects qui n'ont pas obtenu d'amnistie n'ont jamais été inquiétés par les tribunaux. Le temps n'efface pas tout et désormais, les familles des victimes veulent des réponses. Un Grand reportage de Claire Bargelès et Vincent Hugues qui s'entretiennent avec Jacques Allix. Alerte aux soins en zones rurales La désertification médicale touche 85% du territoire français, 9 millions de personnes sont concernées. Selon le ministère de la Santé, cela devrait s'aggraver. En Lozère, département le moins peuplé de France, il n'y a qu'une maternité, et qu'un seul centre d'urgence, à l'hôpital de Mende. Les pompiers mettent en moyenne 25 minutes pour toucher au but, contre 14 minutes à l'échelle nationale. Une proposition de loi, la loi Garot chemine entre les assemblées pour essayer d'amener les professionnels de santé à tenter l'aventure. Un Grand reportage de Justine Rodier qui s'entretient avec Jacques Allix.
5 pays africains : l'Angola, le Cap-Vert, la Guinée-Bissau, le Mozambique et São Tomé et Principe, commémorent cette année les 50 ans de leur indépendance. Les guerres coloniales se sont arrêtées avec la chute du régime autoritaire de Salazar en 74, et la révolution démocratique du 25 avril. Les guerres civiles et les soubresauts politiques des anciennes colonies poussent toujours hommes et femmes vers l'ancien pays colonisateur. Certains sont arrivés dans les années 70, d'autres bien plus tard, et d'autres encore sont nés au Portugal. Ils y vivent entre indépendance, intégration, nostalgie et conviction. «Portugal : les déracinés des indépendances africaines», un Grand reportage de Marie-Line Darcy.
La désertification médicale touche 85% du territoire français, 9 millions de personnes sont concernées. Selon le ministère de la Santé, cela devrait s'aggraver. En Lozère, département le moins peuplé de France, il n'y a qu'une maternité, et qu'un seul centre d'urgence, à l'hôpital de Mende. Les pompiers mettent en moyenne 25 minutes pour toucher au but, contre 14 minutes à l'échelle nationale. Une proposition de loi, la loi Garot chemine entre les assemblées pour essayer d'amener les professionnels de santé à tenter l'aventure. «Alerte aux soins en zones rurales», un Grand reportage de Justine Rodier.
Au Maroc, la région d'Agadir dans le sud-ouest du pays, concentre une part importante des travailleurs migrants irréguliers. Ils seraient plus de 10 000, selon les ONG, parmi ces subsahariens entre 90 000 et 300 000, qui y font escale. Beaucoup d'autres poursuivent leur migration vers l'Europe. Ils se sont installés dans ce que certains surnomment le « potager de l'Europe » : 20 000 hectares de serres où fruits et légumes poussent toute l'année. Sans papiers, ils sont mal payés, travaillent dur et s'intègrent très difficilement. Même si des associations sont présentes. Récolter pour survivre : le quotidien des migrants subsahariens au Maroc, un Grand reportage de François Hume-Ferkatadji.
Le 19 juillet 1995 était signée, par Nelson Mandela, la loi qui créait la Commission vérité et réconciliation. Une expérience de justice restaurative pour tenter de panser les terribles plaies de l'apartheid. Une dynamique qui a créé des émules partout dans le monde. Mais aujourd'hui, le bilan est finalement assez mitigé, car les suspects qui n'ont pas obtenu d'amnistie n'ont jamais été inquiétés par les tribunaux. Le temps n'efface pas tout et désormais, les familles des victimes veulent des réponses. « 30 ans plus tard, l'ombre des crimes de l'apartheid continue de planer sur l'Afrique du Sud », un Grand reportage signé Claire Bargelès et Valentin Hugues.
Dans le supplément du dimanche, Grand reportage week-end nous emmène sur le continent américain, au Sud, en Colombie et aux États-Unis. Tout d'abord, la paix en Colombie, difficile de la pérenniser depuis les accords de 2016 avec la guérilla des FARC. Alors que la violence s'est amplifiée ces dernières années, en parallèle, une reconversion des guérilleros existe... En seconde partie d'émission, nous serons dans la région de New York. À un an de la Coupe du monde de football, les Américains vibrent-ils un peu, beaucoup – pas encore passionnément visiblement – pour le ballon rond ? La mode pour la paix en Colombie La violence s'est amplifiée ces dernières années en Colombie. En cause notamment : la création de plusieurs groupes de dissidents de la rébellion des FARC. Les efforts pour consolider la paix signée en 2016 peuvent être multiples. Ainsi, un groupe d'anciens guérilleros s'est lancé dans le secteur de la mode. Ils créent des vêtements aux côtés de victimes du conflit armé et de citoyens volontaires. Malgré la peur, les menaces de mort, la stigmatisation et le manque de financement. Un Grand reportage de Najet Benrabaa qui s'entretient avec Jacques Allix. L'Amérique, un nouveau monde pour le ballon rond ? Sur tous les continents, les sélections nationales de football disputent en ce moment leurs matchs de qualification pour la Coupe du monde. En ce 4 septembre, les équipes africaines sont sur les terrains. La Coupe du monde, ce sera l'été prochain dans trois pays : le Mexique, le Canada et surtout les États-Unis, avec 11 des 16 villes retenues. Plus de 30 ans après l'expérience mitigée de 1994, le soccer, l'appellation américaine, repart donc à l'assaut d'une Amérique où le football, le sport le plus populaire de la planète, est encore étranger à toute une partie de la population. Et pourtant, dès la fin du XIXe siècle, le ballon rond débarque en banlieue de New York dans les valises des migrants britanniques. Il roule, il roule… depuis 150 ans, mais il reste encore du terrain à parcourir. Un Grand reportage de Thomas de Saint Leger qui s'entretient avec Jacques Allix.
Dans le supplément de ce samedi, Grand reportage week-end vous emmène tout d'abord sur le continent africain. À cheval sur Niger, Nigeria, Cameroun et Tchad, le lac qui diminuait comme peau de chagrin ces dernières décennies, a regagné de la surface au gré d'un pluvieux changement climatique. C'est une région reculée en crise alimentaire, en proie aux raids de la secte islamiste et aux opérations militaires. En deuxième partie, nous irons en Chine. Notre envoyée spéciale permanente nous dira tout de l'industrie du bambou, bambou qui se veut en concurrence avec le plastique. Le bambou plus écologique, mais la bataille n'est pas gagnée. Sur les rives du lac Tchad, une guerre sans fin contre Boko Haram et la montée des eaux Vu du ciel, le lac Tchad se profile en de petites flaques, de plus en plus larges jusqu'à l'émergence d'une limite entre l'eau et la terre. Des contours flous pour une vaste étendue marécageuse entre sables et ilots de verdure aux confins du Niger, du Nigéria, du Cameroun et du Tchad. Le lac n'est pas en train de s'assécher, comme on l'a longtemps cru. Il s'étend. Notamment sous l'effet du changement climatique, aggravant la crise alimentaire et sécuritaire sur ses rivages martyrisés depuis plus d'une décennie par Boko Haram. La secte islamiste et ses deux factions rivales a été affaiblie par les opérations militaires, mais elle marque encore la région par ses attentats suicides, rapts, viols et raids contre des civils. Avec la participation de Joris Bolomey et le soutien logistique du CICR, d'Acted, Concern et Handicap International. Un Grand reportage de Carol Valade qui s'entretient avec Jacques Allix. Usine à ciel ouvert, le pari du bambou Le bambou en Chine n'est plus seulement un symbole culturel : il devient une arme verte, un levier pour relever le défi écologique. À Anji, au cœur du Zhejiang, cette plante façonne le paysage, mais aussi l'économie. Artisanat, tourisme, architecture, ustensiles du quotidien… La grande et souple plante s'impose partout, portée par une stratégie nationale baptisée « Bamboo for Plastic ». Ici, traditions et innovations se croisent pour bâtir un « made in China » plus durable. Un Grand reportage de Cléa Broadhurst qui s'entretient avec Jacques Allix.
Sur tous les continents, les sélections nationales de football disputent en ce moment leurs matchs de qualification pour la Coupe du monde. En ce 4 septembre, les équipes africaines sont sur les terrains. La Coupe du monde, ce sera l'été prochain dans trois pays : le Mexique, le Canada et surtout les États-Unis, avec 11 des 16 villes retenues. Plus de 30 ans après l'expérience mitigée de 1994, le soccer, l'appellation américaine, repart donc à l'assaut d'une Amérique où le football, le sport le plus populaire de la planète, est encore étranger à toute une partie de la population. Et pourtant, dès la fin du XIXe siècle, le ballon rond débarque en banlieue de New York dans les valises des migrants britanniques. Il roule, il roule… depuis 150 ans, mais il reste encore du terrain à parcourir. « L'Amérique, un nouveau monde pour le ballon rond ? », un grand reportage de Thomas de Saint Leger, réalisé par Pauline Leduc.
Vu du ciel, le lac Tchad se profile en de petites flaques, de plus en plus larges jusqu'à l'émergence d'une limite entre l'eau et la terre. Des contours flous pour une vaste étendue marécageuse entre sables et ilots de verdure aux confins du Niger, du Nigéria, du Cameroun et du Tchad. Le lac n'est pas en train de s'assécher, comme on l'a longtemps cru. Il s'étend. Notamment sous l'effet du changement climatique, aggravant la crise alimentaire et sécuritaire sur ses rivages martyrisés depuis plus d'une décennie par Boko Haram. La secte islamiste et ses deux factions rivales a été affaiblie par les opérations militaires, mais elle marque encore la région par ses attentats suicides, rapts, viols et raids contre des civils. « Sur les rives du lac Tchad, une guerre sans fin contre Boko Haram et la montée des eaux », c'est un grand reportage de Carol Valade, réalisé par Pauline Leduc. Avec la participation de Joris Bolomey et le soutien logistique du CICR, d'Acted, Concern et Handicap International.
Le bambou en Chine n'est plus seulement un symbole culturel : il devient une arme verte, un levier pour relever le défi écologique. À Anji, au cœur du Zhejiang, cette plante façonne le paysage, mais aussi l'économie. Artisanat, tourisme, architecture, ustensiles du quotidien… La grande et souple plante s'impose partout, portée par une stratégie nationale baptisée « Bamboo for Plastic ». Ici, traditions et innovations se croisent pour bâtir un « made in China » plus durable. « Usine à ciel ouvert, le pari du bambou », un grand reportage de Cléa Broadhurst et Chi Xiangyuan. À lire aussiLe marché du bambou est en plein essor en Chine
La violence s'est amplifiée ces dernières années en Colombie. En cause notamment : la création de plusieurs groupes de dissidents de la rébellion des FARC. Les efforts pour consolider la paix signée en 2016 peuvent être multiples. Ainsi, un groupe d'anciens guérilleros s'est lancé dans le secteur de la mode. Ils créent des vêtements aux côtés de victimes du conflit armé et de citoyens volontaires. Malgré la peur, les menaces de mort, la stigmatisation et le manque de financement. « La mode pour la paix en Colombie », un grand reportage de Najet Benrabaa.
Dans le supplément de ce dimanche, en première partie, histoire de gang pour commencer. Le Soudan du Sud, dernier au classement de l'ONU en développement humain, est marqué par une forte criminalité juvénile à Juba, la capitale. Ces jeunes organisés en gangs font régner la terreur dans les rues, délaissés par leurs familles sous le trauma de la guerre civile. En deuxième partie, objectif dépollution de la baie de Dakar. La capitale sénégalaise est bien belle et ses alentours au fort potentiel de loisirs et de tourisme. Mais voilà, la grande baie de Hann est polluée. Gravement pollué. Comment faire marche arrière ? (Rediffusion) Soudan du Sud: à Juba, les jeunes sous l'emprise des gangs Vols à l'arrachée, cambriolages nocturnes, combats de rue à coups de machette… À Juba, la capitale du Soudan du Sud, la criminalité des jeunes explose. Des dizaines de gangs quadrillent la ville. Leurs membres sont en majorité des adolescents ayant fui leurs familles démunies, voire maltraitantes, souvent durement frappées par la guerre civile. Pour eux, le gang est une nouvelle famille, et c'est une source de subsistance. Mais c'est surtout un univers violent, un piège. Nous sommes allés à la rencontre de ces jeunes gangsters de Juba, que l'ONG Gredo, soutenue par l'Unicef, tente d'aider à s'en sortir. Un Grand reportage de Florence Miettaux qui s'entretient avec Jacques Allix. À Dakar, sauver la baie de Hann de l'asphyxie La capitale sénégalaise, côté pile, incarne le décor idyllique des cartes postales : corniche qui surplombe l'océan Atlantique, plages animées et surfeurs. Mais côté face, la réalité de Dakar est tout autre. La baie de Hann est massivement polluée. Elle s'étend sur 20 kilomètres à l'est de la capitale et abrite : le port de Dakar, des quartiers de pêcheurs et une vaste zone industrielle. Autrefois appréciée des habitants et des visiteurs pour ses eaux calmes et ses plages de sable fin, la baie est aujourd'hui envahie par les ordures : 65% des déchets industriels et 35% des déchets ménagers de Dakar y sont déversés. Pollution maximum, danger pour la santé. Un nouveau projet de dépollution, lancé en 2018, avance doucement. Une grosse station d'épuration devrait être achevée l'an prochain, et tout le réseau d'assainissement repensé. Un Grand reportage de Juliette Dubois qui s'entretient avec Jacques Allix.
Dans le supplément de ce samedi, Grand reportage week-end est entièrement consacré au changement climatique. En première partie, direction l'Allemagne, la capitale doit faire rapidement le nécessaire pour s'adapter aux effets du changement climatique. En deuxième partie, direction le Pérou, à Iquitos, où les riverains du fleuve Amazone subissent les dégâts du changement climatique (sécheresse, inondations). (Rediffusion) Berlin, ville éponge : sur la voie de l'adaptation au changement climatique Berlin vit la plus importante transformation de son histoire. Comme d'autres grandes villes dans le monde, la capitale allemande et ses quatre millions d'habitants doit faire vite pour s'adapter aux effets du changement climatique. La municipalité a donc adopté un nouveau concept : celui de la « ville-éponge ». Il s'agit de permettre à la terre d'absorber l'eau. Ou bien de la collecter pour la rendre ensuite disponible en période de sécheresse. Depuis 2018, pour chaque nouvelle construction, plus aucune goutte de pluie ne doit partir dans les canalisations. Cela pose des défis considérables et oblige à trouver des solutions innovantes. Un Grand reportage de Stefanie Schüler qui s'entretient avec Jacques Allix. À Iquitos, au Pérou, le changement climatique bouleverse le quotidien des riverains de l'Amazone Cette année encore, l'Amazonie connaît l'une des pires sécheresses, les images satellites sont édifiantes : des fleuves à sec, des bateaux échoués... Au Pérou, dans la région d'Iquitos, tout tourne autour de l'Amazone. Le fleuve géant de l'Amérique du Sud. Les habitants du quartier de Belen et des communautés alentours n'ont plus de repères face à des cycles de sécheresse et d'inondation, totalement bouleversés. La pêche, l'agriculture, le transport, l'éducation, la santé, le logement… pas un secteur n'échappe à ces chamboulements, faute de plan d'adaptation des autorités, les habitants tentent de faire face au jour le jour. Un Grand reportage de Juliette Chaignon qui s'entretient avec Jacques Allix.
Vols à l'arrachée, cambriolages nocturnes, combats de rue à coups de machette… À Juba, la capitale du Soudan du Sud, la criminalité des jeunes explose. Des dizaines de gangs quadrillent la ville. Leurs membres sont en majorité des adolescents ayant fui leurs familles démunies, voire maltraitantes, souvent durement frappées par la guerre civile. Pour eux, le gang est une nouvelle famille, et c'est une source de subsistance. Mais c'est surtout un univers violent, un piège. (Rediffusion) Nous sommes allés à la rencontre de ces jeunes gangsters de Juba, que l'ONG Gredo, soutenue par l'Unicef, tente d'aider à s'en sortir. « Soudan du Sud : à Juba, les jeunes sous l'emprise des gangs », un Grand reportage de Florence Miettaux.
La capitale sénégalaise, côté pile, incarne le décor idyllique des cartes postales : corniche qui surplombe l'océan Atlantique, plages animées et surfeurs. Mais côté face, la réalité de Dakar est tout autre. La baie de Hann est massivement polluée. Elle s'étend sur 20 kilomètres à l'est de la capitale et abrite : le port de Dakar, des quartiers de pêcheurs et une vaste zone industrielle. Autrefois appréciée des habitants et des visiteurs pour ses eaux calmes et ses plages de sable fin, la baie est aujourd'hui envahie par les ordures : 65% des déchets industriels et 35% des déchets ménagers de Dakar y sont déversés. Pollution maximum, danger pour la santé. Un nouveau projet de dépollution, lancé en 2018, avance doucement. Une grosse station d'épuration devrait être achevée l'an prochain, et tout le réseau d'assainissement repensé. (Rediffusion du 8 avril 2025) « À Dakar, sauver la baie de Hann de l'asphyxie », un Grand reportage de Juliette Dubois.
Berlin vit la plus importante transformation de son histoire. Comme d'autres grandes villes dans le monde, la capitale allemande et ses quatre millions d'habitants doivent faire vite pour s'adapter aux effets du changement climatique. La municipalité a donc adopté un nouveau concept : celui de la « ville-éponge ». Il s'agit de permettre à la terre d'absorber l'eau. Ou bien de la collecter pour la rendre ensuite disponible en période de sécheresse. (Rediffusion) Depuis 2018, pour chaque nouvelle construction, plus aucune goutte de pluie ne doit partir dans les canalisations. Cela pose des défis considérables et oblige à trouver des solutions innovantes. « Berlin, ville éponge : sur la voie de l'adaptation au changement climatique », un Grand reportage de Stefanie Schüler.
Cette année encore, l'Amazonie connaît l'une des pires sécheresses, les images satellites sont édifiantes : des fleuves à sec, des bateaux échoués... Au Pérou, dans la région d'Iquitos, tout tourne autour de l'Amazone. Le fleuve géant de l'Amérique du Sud. Les habitants du quartier de Belen et des communautés alentours n'ont plus de repères face à des cycles de sécheresse et d'inondation, totalement bouleversés. (Rediffusion) La pêche, l'agriculture, le transport, l'éducation, la santé, le logement… pas un secteur n'échappe à ces chamboulements. Faute de plan d'adaptation des autorités, les habitants tentent de faire face au jour le jour. « À Iquitos, au Pérou, le changement climatique bouleverse le quotidien des riverains de l'Amazone », un Grand reportage de Juliette Chaignon.
Dans le supplément de ce dimanche, en première partie, direction l'Irak où il y a 37 ans, plus de 180 000 Kurdes ont été assassinés par l'armée de Saddam Hussein. En deuxième partie, direction le Pakistan, où la tendance est de posséder des fauves domestiques et, plus couramment, au sein de familles aisées. (Rediffusion) Génocide d'Anfal : le deuil impossible des Kurdes irakiens Il y a 37 ans, en Irak, l'armée de Saddam Hussein lance une rafle contre les Kurdes du nord du pays, c'est l'opération Anfal. En quelques semaines, la population de villages entiers est décimée, 180 000 Kurdes sont alors assassinés. Après des années d'attente, la Cour suprême irakienne a reconnu le caractère génocidaire de cette campagne meurtrière, ce qui ouvre la voie à un travail de fouille et de mémoire. Et c'est ce que nous allons illustrer aujourd'hui. En janvier 2025, en effet, un charnier a été exhumé dans le désert du sud du pays, révélant les restes de 153 femmes et enfants kurdes. Pour les rescapés d'Anfal, cette découverte ravive l'espoir de retrouver les corps de leurs proches. Un Grand reportage de Lucas Lazo qui s'entretient avec Sébastien Farcis. Lions et tigres de compagnie, une obsession pakistanaise Au Pakistan, avoir un lion ou un tigre domestique à l'instar d'un chat ou d'un chien est de plus en plus tendance. Riches hommes d'affaires, industriels, propriétaires terriens ou trafiquants, ont leur zoo personnel. Sur les réseaux sociaux, pour des influenceurs, s'exhiber avec un félin sauvage est un symbole de puissance chic et choc. Les gros félins domestiqués seraient des centaines au Pakistan. Les organisations de défense de la cause animale dénoncent les mauvais traitements, les autorités laissent faire, la loi est permissive. Un Grand reportage de Shahzaib Wahlah, Sonia Ghezali (avec la collaboration de Talha Saeed) qui s'entretient avec Sébastien Farcis.
Le supplément de ce samedi nous emmène dans le nord du Chili, là où le ciel est exceptionnellement translucide, mais diverses pollutions menacent la bonne vue des télescopes. Nous verrons également en quoi les systèmes d'alertes sont devenus des véritables gages de prévention stratégiques face aux catastrophes naturelles. (Rediffusion) Catastrophes naturelles : le monde en alerte Cyclones, inondations, feux de forêts, glissements de terrains ou tremblements de terre et tsunamis. Les catastrophes, souvent qualifiées de naturelles, sèment la mort et la destruction, chaque année, à travers le monde. Elles frappent particulièrement durement les plus vulnérables. Mais les drames humains entrainés par ces catastrophes ne sont pas si inéluctables : les systèmes d'alerte et les plans de mise en sécurité de la population peuvent sauver des vies. Pour aider les États à se préparer… un exercice de simulation grandeur nature d'un séisme suivi d'un tsunami est organisé chaque année dans la zone caraïbe. Cette année, 48 pays et près de 500 000 personnes ont été mobilisés sous l'égide des Nations unies. « Catastrophes naturelles : le monde en alerte », un Grand reportage de Jeanne Richard. L'observation des étoiles au Chili, sous la menace Le nord du Chili est devenu le maître incontestable de l'astronomie mondiale. Les observatoires les plus puissants de la planète y sont construits, attirant les meilleurs astronomes, mais aussi, de très nombreux touristes. La ville de San Pedro de Atacama s'est ainsi transformée en capitale mondiale du tourisme astronomique, ou astrotourisme. Cela s'est fait rapidement : en une dizaine d'années. Mais rien ne garantit que le ciel le plus pur du monde ne le reste pour toujours... « L'observation des étoiles au Chili, sous la menace », un Grand reportage de Marion Bellal.
Au Pakistan, avoir un lion ou un tigre domestique à l'instar d'un chat ou d'un chien est de plus en plus tendance. Riches hommes d'affaires, industriels, propriétaires terriens ou trafiquants, ont leur zoo personnel. Sur les réseaux sociaux, pour des influenceurs, s'exhiber avec un félin sauvage est un symbole de puissance chic et choc. Les gros félins domestiqués seraient des centaines au Pakistan. Les organisations de défense de la cause animale dénoncent les mauvais traitements, les autorités laissent faire, la loi est permissive. (Rediffusion) « Lions et tigres de compagnie, une obsession pakistanaise », un Grand reportage de Shahzaib Wahlah, Sonia Ghezali, avec la collaboration de Talha Saeed.
Le nord du Chili est devenu le maitre incontestable de l'astronomie mondiale. Les observatoires les plus puissants de la planète y sont construits, attirant les meilleurs astronomes, mais aussi, de très nombreux touristes. La ville de San Pedro de Atacama s'est ainsi transformée en capitale mondiale du tourisme astronomique, ou astrotourisme. Cela s'est fait rapidement : en une dizaine d'années. Mais rien ne garantit que le ciel le plus pur du monde ne le reste pour toujours... (Rediffusion) « L'observation des étoiles au Chili, sous la menace », un Grand reportage de Marion Bellal.
Cyclones, inondations, feux de forêts, glissements de terrains ou tremblements de terre et tsunami. Les catastrophes, souvent qualifiées de naturelles, sèment la mort et la destruction, chaque année, à travers le monde. Elles frappent particulièrement durement les plus vulnérables. Mais les drames humains entrainés par ces catastrophes ne sont pas si inéluctables : les systèmes d'alerte et les plans de mise en sécurité de la population peuvent sauver des vies. (Rediffusion) Pour aider les États à se préparer… un exercice de simulation grandeur nature d'un séisme suivi d'un tsunami est organisé chaque année dans la zone caraïbe. Cette année, 48 pays et près de 500 milles personnes ont été mobilisés sous l'égide des Nations unies. « Catastrophes naturelles : le monde en alerte », un Grand reportage de Jeanne Richard.
Il y a 37 ans, en Irak, l'armée de Saddam Hussein lance une rafle contre les Kurdes du nord du pays, c'est l'opération Anfal. En quelques semaines, la population de villages entiers est décimée, 180 000 Kurdes sont alors assassinés. Après des années d'attente, la Cour suprême irakienne a reconnu le caractère génocidaire de cette campagne meurtrière, ce qui ouvre la voie à un travail de fouille et de mémoire. Et c'est ce que nous allons illustrer aujourd'hui. (Rediffusion) En janvier 2025, en effet, un charnier a été exhumé dans le désert du sud du pays, révélant les restes de 153 femmes et enfants kurdes. Pour les rescapés d'Anfal, cette découverte ravive l'espoir de retrouver les corps de leurs proches. « Génocide d'Anfal : le deuil impossible des Kurdes irakiens », un Grand reportage de Lucas Lazo.
Dans le supplément de ce dimanche, en première partie, direction l'Égypte, où l'excision est largement pratiquée et demeure un traumatisme pour des millions de femmes. En deuxième partie, direction l'Espagne. La course à la neutralité carbone est lancée en Europe. En Andalousie, il n'est pas rare que des paysans se fassent exproprier dans le but que leurs terrains agricoles soient transformés en parcs de panneaux solaires. (Rediffusion) Excision, la dignité mutilée des femmes égyptiennes L'excision. Rien qu'à l'évocation de ce mot, le traumatisme de millions de femmes ressurgit. Ablation du clitoris, mutilation des lèvres… Cette procédure violente est un des symboles du patriarcat, une tradition perpétrée au nom d'une soi-disant pureté. Et elle est particulièrement répandue dans un pays : l'Égypte. Théoriquement, l'excision y est interdite par la loi, c'est donc un crime. Mais dans les faits, elle est largement pratiquée. En Égypte, près de 9 femmes sur 10 auraient subi cette mutilation. Nous vous emmenons aujourd'hui suivre le combat de celles qui tentent de résister, et de soigner leur corps et leurs âmes. Un Grand reportage d'Alice Moreno qui s'entretient avec Jacques Allix. Espagne : Touche pas à mon olivier, le monde rural andalou en guerre contre l'énergie solaire L'Union européenne a promis d'atteindre la neutralité carbone dans 25 ans, et pour y arriver, les pays sont lancés dans une course à l'énergie renouvelable. C'est particulièrement le cas, en Andalousie, dans le sud de l'Espagne, qui est l'une des régions les plus ensoleillées d'Europe. Là, plusieurs centaines de fermes solaires de grande ampleur sont en cours de développement. Oui, sauf que pour installer tous ces panneaux, les autorités espagnoles rachètent des terrains agricoles, et exproprient, parfois de force, les paysans. Le solaire est d'un coup devenu bien moins populaire. Un Grand reportage de Noémie Lehouelleur qui s'entretient avec Jacques Allix.
Le Grand reportage week-end de ce samedi est consacré entièrement au changement climatique et à ses conséquences. En première partie, direction le Tchad, à Farchana, où les populations souffrent de ce que le changement climatique leur inflige. Avec la déforestation et la raréfaction de l'eau. En deuxième partie, direction la Bolivie, avec les incendies de forêts de plus en plus fréquents et dévastateurs. (Rediffusion) Tchad : Farchana, face à une double crise climatique et humanitaire Aujourd'hui, Grand reportage vous emmène tout à l'est du Tchad, dans la province du Ouaddai. Entre Abéché, la capitale provinciale et Adré, ville frontière avec le Soudan, se trouve une petite bourgade d'à peine 7 000 habitants, Farchana. Construite sur du sable, cette ville connait de nombreux bouleversements. Le réchauffement climatique et la déforestation qui frappe la région ont érodé ses sols. Et l'eau se fait de plus en plus rare. À cette crise climatique, s'ajoute le drame humanitaire. Depuis 2003, plus de 50 000 réfugiés soudanais se sont installés à Farchana. Et bien d'autres pourraient arriver à cause du conflit qui perdure au Soudan. Les habitants craignent donc que cela affecte leurs ressources. Alors comment survivre dans ces conditions ? Comment se passe la coexistence entre la population tchadienne et les réfugiés ? Un Grand reportage d'Igor Strauss qui s'entretient avec Jacques Allix. Bolivie : feux de forêt massifs et déforestation menacent la biodiversité Chaque année en Bolivie, des millions d'hectares sont dévastés par les incendies. En 2024, les feux ont été d'une ampleur sans précédent, dix millions d'hectares, l'équivalent de deux fois et demie la superficie d'un pays comme la Suisse, ont été réduits en cendres. Plusieurs mois après la fin des feux, leurs conséquences se font toujours ressentir : communautés sans production agricole pour se nourrir, personnes âgées à la santé encore précaire à cause des fumées et, bien sûr, la forêt et sa biodiversité qui peinent à se remettre de cet épisode. Un Grand reportage de Nils Sabin qui s'entretient avec Jacques Allix.
L'Union européenne a promis d'atteindre la neutralité carbone dans 25 ans, et pour y arriver, les pays sont lancés dans une course à l'énergie renouvelable. C'est particulièrement le cas, en Andalousie, dans le sud de l'Espagne, qui est l'une des régions les plus ensoleillées d'Europe. Là, plusieurs centaines de fermes solaires de grande ampleur sont en cours de développement. Oui, sauf que pour installer tous ces panneaux, les autorités espagnoles rachètent des terrains agricoles, et exproprient, parfois de force, les paysans. Le solaire est d'un coup devenu bien moins populaire. (Rediffusion) «Espagne : touche pas à mon olivier, le monde rural andalou en guerre contre l'énergie solaire», un Grand reportage de Noémie Lehouelleur.
L'excision. Rien qu'à l'évocation de ce mot, le traumatisme de millions de femmes ressurgit. Ablation du clitoris, mutilation des lèvres… Cette procédure violente est un des symboles du patriarcat, une tradition perpétrée au nom d'une soi-disant pureté. Et elle est particulièrement répandue dans un pays : l'Égypte. (Rediffusion) Théoriquement, l'excision y est interdite par la loi, c'est donc un crime. Mais dans les faits, elle est largement pratiquée. En Égypte, près de 9 femmes sur 10 auraient subi cette mutilation. Nous vous emmenons aujourd'hui suivre le combat de celles qui tentent de résister, et de soigner leur corps et leurs âmes. «Excision, la dignité mutilée des femmes égyptiennes», un Grand reportage d'Alice Moreno.