POPULARITY
La toxine botulique, plus connue sous le nom commercial de Botox, est souvent associée à la médecine esthétique. Mais ses usages thérapeutiques sont nombreux, et parmi les plus surprenants figure le traitement de la vessie hyperactive. Cette affection se manifeste par des envies soudaines et incontrôlables d'uriner, parfois accompagnées de fuites urinaires. Dans les cas où les traitements classiques ne suffisent pas, l'injection de Botox dans la paroi de la vessie peut offrir un soulagement significatif.La vessie hyperactive, ou syndrome d'hyperactivité vésicale, touche aussi bien les hommes que les femmes. Elle résulte d'une activité anormale du muscle détrusor, le muscle lisse responsable de la contraction de la vessie. Normalement, ce muscle ne se contracte que lorsque la vessie est pleine et que l'on décide volontairement d'uriner. Mais chez les patients atteints, il peut se contracter de manière involontaire, provoquant des envies urgentes et fréquentes, parfois toutes les 30 minutes.Le Botox agit en bloquant temporairement la libération de l'acétylcholine, un neurotransmetteur qui permet la contraction des muscles. En l'injectant dans la paroi de la vessie, il réduit l'activité excessive du muscle détrusor, ce qui limite les contractions inappropriées. Résultat : une amélioration notable des symptômes, avec une diminution des urgences urinaires, des fuites, et une meilleure qualité de vie.Cette méthode est validée par de nombreuses études scientifiques. Une publication dans la revue European Urology (Chapple et al., 2013) a montré que les injections de toxine botulique étaient efficaces pour les patients dont les symptômes résistaient aux traitements médicamenteux classiques (comme les anticholinergiques). Environ 70 % des patients traités par Botox rapportent une amélioration significative, avec une efficacité qui peut durer de 6 à 9 mois, parfois plus.L'intervention se fait généralement en ambulatoire, sous anesthésie locale ou légère. À l'aide d'un cystoscope (un petit tube muni d'une caméra), le médecin injecte de petites quantités de toxine dans différentes zones de la vessie. L'ensemble de la procédure prend moins de 30 minutes.Toutefois, comme tout traitement, il comporte des risques. Les effets secondaires les plus fréquents sont une rétention urinaire temporaire (obligeant parfois à utiliser une sonde), des infections urinaires, ou une sensation de brûlure. Ces effets restent cependant rares et généralement réversibles.En conclusion, le Botox n'est pas réservé aux rides du front. En urologie, il s'impose comme une arme thérapeutique puissante et peu invasive pour offrir un soulagement durable aux personnes souffrant de vessie hyperactive réfractaire aux traitements habituels. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Louise : Je suis encore vachement émue de l'hommage qui a été rendu au pape hier. C'est rare des événements mondiaux comme ça.Julien : C'était une belle cérémonie, c'est clair ! Le nombre de gens qu'il y avait sur place, c'est impressionnant !Louise : Oui, et puis même si je suis pas religieuse, je pense que c'était un homme assez incroyable. Il parlait au-delà des catholiques.Julien : En tout cas, je suis curieux de voir qui sera le prochain pape ! Normalement, on saura d'ici quelques semaines qui va être choisi ! Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Dunkerque-PSG, c'est l'affiche inattendue de la première demi finale de la Coupe de France, mardi 1er avril (21h10). Sur le papier pas photo, sur le terrain, on verra bien. Dunkerque, actuellement 5e de Ligue 2, jouera devant un stade plein, celui du LOSC, non loin de là. Normalement il y a un gouffre entre les deux équipes, mais les Dunkerquois ne veulent pas arriver déjà battus sur le terrain.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Caroline Estremo, humoriste, nous partage au micro de Faustine Bollaert son histoire d'amour inattendue avec sa meilleure amie, Elo, alors qu'elle était déjà engagée dans une relation avec homme et qu'ils préparaient leur mariage..! Aujourd'hui, elle assume pleinement son amour et sa vérité, un sujet central de son spectacle -« Normalement », au théâtre du Marais à Paris et en tournée dans toute la France à partir de juin. Ecoutez Héros avec Faustine Bollaert du 20 mars 2025.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Caroline Estremo, ancienne infirmière aux urgences du CHU de Toulouse, a troqué sa blouse pour la scène en 2017 après une vidéo virale sur son quotidien de soignante. Dans son nouveau spectacle, Normalement, elle raconte avec humour et autodérision comment elle a quitté son mari pour sa meilleure amie, après six mois de mariage. Et le tsunami que cela a déclenché dans sa famille. À lire aussiCaroline Estremo, infirmière et humoriste: «On n'a pas les moyens de bien soigner»
Caroline Estremo, ancienne infirmière aux urgences du CHU de Toulouse, a troqué sa blouse pour la scène en 2017 après une vidéo virale sur son quotidien de soignante. Dans son nouveau spectacle, Normalement, elle raconte avec humour et autodérision comment elle a quitté son mari pour sa meilleure amie, après six mois de mariage. Et le tsunami que cela a déclenché dans sa famille. À lire aussiCaroline Estremo, infirmière et humoriste: «On n'a pas les moyens de bien soigner»
Genève-Servette a déjà terminé sa saison. Pas de play in pour une formation qui était considérée, par tous, comme devant finir dans le Top 4. Marc Gautschi, le directeur sportif du GSHC était invité de Béatrice Rul, à 7h30, sur Radio Lac. Genève-Servette est en vacances depuis une semaine. 12e de saison régulière. Pas de play offs pour la 2e année de suite alors que l'effectif plaçait notre équipe dans le TOP 4. Comment qualifier cette saison: revers, désillusion, fiasco?“Un peu tout. Je pense qu'on était parti pour chasser le titre de nouveau, on a eu l'effectif pour, mais il y a beaucoup de choses qui sont allées de travers cette saison et maintenant il faut bien analyser pour tout changer complètement pour la nouvelle saison”. L'équipe a dû jouer ses 8 premiers matchs de la saison à l'extérieur à cause des travaux aux Vernets. Un gros handicap pour l'équipe…“Ça ne vaut pas comme excuse, mais évidemment si tu ne joues pas devant ton public c'est un peu plus compliqué. Normalement, si tu n'es pas dans le top 6, au mois de novembre ou décembre, c'est difficile à rattraper. Tu chasses toujours un peu les autres équipes, mais je pense qu'on doit mieux se préparer au mois d'août et changer un peu les dynamiques dans l'équipe”.Beaucoup de blessés, dans l'équipe. Elle n'a pas fini par tourner que quand elle était au complet. Un problème de préparation.. “Ce n'était pas vraiment des blessures liées à la mauvaise préparation mais des blessures un peu comme ça: des ligaments, des choses comme ça, mais clairement si tu construis une équipe pour être devant et puis tu as 7, 8, 9 joueurs qui te manquent, c'est difficile d'être aussi compétitif que Zurich ou Lausanne, des grosses équipes comme ça. Il faut mieux se préparer et puis justement une fois qu'on était au complet, après le mois de février, on a montré qu'on était capable de bien faire”La mentalité de l'équipe est aussi en cause, avec un manque d'impact..“Je ne dirais pas qu'on n'a pas eu d'impact mais évidemment si tu commences à perdre des matchs, il y a la confiance qui part un peu. Le hockey est un sport où joue beaucoup le mental. Quand tu n'arrives pas à enchaîner des matchs, tu perds de la confiance: en janvier quand on a eu beaucoup de blessés, on a joué 17 matchs. Ca nous a vraiment pénalisés”Et les leaders, ils étaient où ? “J'attendais beaucoup plus de la part de certains joueurs. Ca fait une ou deux saisons qu'on n'était pas au top: ce sont à ces moments clé que l'équipe a besoin de ces leaders-là. Ces joueurs ont été des champions du monde, on a gagné des titres, avec eux, ils ont de l'expérience, ce sont de super joueurs et j'attendais beaucoup plus à eux” Et ils n'ont pas répondu présent ? “Pas tous”.Une équipe qui a du mal à se remettre du titre de champion. On pouvait entendre cet argument l'année dernière. Cette année l'équipe n'a même pas joué les play-in. Les joueurs ne sont donc pas au niveau de la National League…“Je ne dirais pas ça mais il ne faut pas trouver des excuses. A la fin, c'est ma faute, c'est la faute des coachs, c'est la faute des joueurs. On a tous raté cette saison, il ne faut pas chercher des excuses. Maintenant on avait tout pour bien faire. Il faut maintenant trouver pourquoi ça n'a pas fonctionné et puis changer les choses qui n'ont pas marché”Changer les choses, donc changer des joueurs ? “Oui, ça c'est prévu qu'il y ait un assez grand changement dans l'effectif. Il y a toujours d'autres équipes qui jouent encore, du coup c'est un peu plus complexe de faire quelque chose là-dessus mais c'est clair qu'il nous manque un peu de profondeur. On a deux, trois très bons joueurs de la relève qui vont nous rejoindre”.
Aujourd'hui c'est la journée des dentistes ! Normalement on est censé aller faire un check-up 1 fois par an ! Alors est-ce que vous vous y connaissez en santé buccodentaire ? On voit ça !
Imaginez une ville où tous les véhicules circuleraient sans feux verts ni feux rouges. Imaginez qu'en plus, des milliers de projectiles volants seraient lancés entre tous ces véhicules. C'est pourtant ce qui arrive au-dessus de nos têtes. L'espace est aujourd'hui habité de satellites militaires, commerciaux et civils. Le problème, c'est qu'en vol, ces satellites ne peuvent pas s'arrêter ni toujours se désintégrer. Romain Lucken, ingénieur français, a créé Aldoria pour prévenir les accidents. RFI : Pour commencer, quand on parle du spatial ou de territoire spatial, c'est à quelle hauteur au-dessus de nos têtes terriennes ? Romain Lucken : Assez vite ! Au-delà de 80 kilomètres, on passe la ligne de Van Karman (reconnue à 100 kilomètres par la Fédération aéronautique internationale comme la frontière officielle entre la Terre et l'espace). On commence donc à être dans l'espace au-delà de 100 kilomètres.Les satellites que votre entreprise Aldoria observent depuis la Terre grâce à vos télescopes géants, circulent à quelle hauteur ? Jusqu'à 2 000 kilomètres, on considère les orbites de la Terre – trajectoires autour d'une planète – comme des orbites basses. Ensuite, les orbites Léo, comprises entre 2 000 kilomètres et 36 000 kilomètres, sont les orbites des récepteurs GNSS pouvant recevoir les satellites de navigation de tous les réseaux (de 24 à 30 satellites par réseau).Quelle est la différence entre GPS et GNSS ?Les récepteurs GPS que nous connaissons sont situés entre 20 000 à 25 000 kilomètres. Ensuite, l'orbite géostationnaire se situe à 36 000 kilomètres de la Terre. C'est la route droite et la plus haute. La trajectoire est directe, à l'exacte verticale de l'équateur. De là, les instruments peuvent observer près d'un tiers de la Terre. Pour finir, au-delà des 36 000 kilomètres, on considère que ce ne sont plus les orbites terrestres, c'est l'espace. Aldoria, votre entreprise, est spécialisée dans les débris, ces déchets de l'espace laissés par les satellites. Pourquoi avoir développé ce secteur ? Parce qu'il y a urgence ! Aujourd'hui, avec l'envoi de toujours plus de satellites, l'espace est devenu un territoire encombré de déchets, de résidus de l'activité humaine. Des milliers de satellites ont été envoyés depuis les années 1950. Le problème, c'est que les envois de satellites continuent, avec des satellites qui laissent des morceaux en l'air capables de rester pour l'éternité.Alors ça, c'est incroyable ! Je croyais que les satellites se désintégraient, qu'ils retombaient sur Terre ou dans la mer. Vous dites qu'ils ne se désagrègent pas automatiquement ? Normalement, oui ! En orbite basse, jusqu'à 2 000 kilomètres, les satellites doivent se désorbiter. Les entreprises qui les envoient doivent laisser assez de carburant pour qu'à la fin de leur mission, ils quittent l'orbite pour rentrer dans l'atmosphère terrestre. Deux solutions sont possibles : soit ils se désintègrent dans l'atmosphère, soit ils retombent dans l'océan. Mais ces satellites sont arrivés en fusée et il y a des accidents, des collisions, des explosions en vol qui ont laissé des débris. Donc il reste encore des milliers de petits bouts, parfois de moins de 10 centimètres, dans l'espace.Pourquoi ces débris sont-ils dangereux ? Parce qu'ils sont lancés à une vitesse ultra-rapide, dix fois la vitesse d'une balle de fusil ! Ce sont de véritables petits canons capables d'endommager les outils, de détruire les instruments et de les faire varier de trajectoire. Imaginez une route avec des milliers d'objets entre lesquels les voitures devraient circuler ! Parmi ces objets volants, on trouve aussi bien des morceaux de satellites que de leur support de base, les fusées. Vous êtes en train de nous dire qu'avec le nombre grandissant de satellites envoyés dans l'espace, ces routes n'ont ni feux rouges, ni feux verts, aucune loi de circulation !Mais c'est impossible de freiner ces engins ! Puisqu'en orbite, lorsqu'ils suivent leur trajectoire, les satellites comme les débris d'appareils ne s'arrêtent pas. C'est la même chose pour tous, de l'objet le plus volumineux au plus petit.À quelle vitesse circulent les satellites en orbite basse ? Environ 8 kilomètres par seconde. L'accident le plus spectaculaire a été celui de 2009 entre deux grands satellites, Iridium-33 et Kosmos-2251. Le premier satellite commercial était américain, l'autre russe. Cet accident a provoqué une pollution spatiale à 800 kilomètres de hauteur, des nuages de 300 000 débris. Ces satellites – environ 10 000 – sont de toutes les tailles ? Oui. Les plus petits ne mesurent pas plus que deux smartphones collés. Le premier satellite russe en orbite, Spoutnik, en aluminium, n'était pas plus gros qu'un ballon de basket. Et ça va jusqu'aux satellites de la taille de bus. Ce sont ces satellites de communication que l'on voit beaucoup avec d'énormes ailes métalliques.Ces satellites observent l'espace. Pour quels usages, quels secteurs ? Industriel ou militaire ?Les deux. Les pays possèdent des satellites militaires de surveillance, de communication et de calcul. Dans le domaine civil et commercial, il y a des sociétés de finances pour la Bourse et les grandes entreprises qui observent les flux, transports marchands et humains. Il y a également beaucoup d'entreprises de transports, avec les satellites de systèmes de localisation. L'observation de la mer permet de voir les bateaux pour établir les meilleures routes, observer les données météo et les chargements. Le secteur agricole emploie beaucoup de satellites de surveillance des parcelles de champs avec, là aussi, les calculs des paramètres : échappées de méthane, qualité des terrains...Vous êtes, Romain Lucken, une sorte de surveillant des surveillants. Avec la prolifération des envois de satellites commerciaux et militaires, vos télescopes d'observation de l'espace ont de l'avenir...Il reste un énorme travail pour sécuriser l'espace, notamment dans l'observation, la détection et la prévention du danger de ces petits objets, les débris de l'espace.Des moyens pour chasser ces déchets encombrants ont été inventés ? On parle de lasers… Oui, il s'agit de gros lasers de boussoles pour repousser les objets de leur trajectoire. Mais leur énergie est limitée. On appelle ce moyen de poussée l'ablation locale, avec des impulsions très courtes, ou la pression de radiation.À lire aussiDébris tombés de l'espace: décharge à ciel ouvert et «épée de Damoclès»
Alors que la reconnaissance faciale en direct dans les espaces publics est interdite en Europe, la technologie séduit de plus en plus outre-Manche. Face à une supposée recrudescence de la délinquance, de nombreux commerces britanniques optent pour cette technologie aidée par l'intelligence artificielle. Mais sans garde-fous juridiques, les ONG s'inquiètent de ces bases de données composées de « suspects », sans aucune validation des autorités publiques. De notre correspondante à Londres,Dave est assis dans l'arrière-boutique de son magasin d'alimentation générale, près de la gare de Weymouth, dans le sud du Royaume-Uni. Il regarde l'enregistrement qui date du mois de décembre d'une femme en train de prendre des bouteilles d'alcool pour les mettre dans les poches de sa parka. Un superviseur l'a vu et est allé lui demander des comptes. C'est justement pour éviter ce genre de choses que Dave a installé Facewatch, un logiciel de reconnaissance faciale, en juin 2023.« Avant Facewatch, nous avions des vols deux ou trois fois par jour, parfois plus. Il s'agissait souvent des mêmes personnes. Maintenant, nous en sommes à deux ou trois vols par semaine, relate le propriétaire du magasin. Nous recevons des alertes de Facewatch lorsque des voleurs qu'on a déjà repérés essaient encore d'entrer dans notre magasin, ils sont refoulés à la porte. Donc, très souvent, cela évite qu'il y ait vol. »Et le procédé est simple, détaille Dave : « Voici donc la caméra de surveillance avec Facewatch. Elle prend un cliché et le compare avec une base de données. Si la personne correspond à la base de données, nous sommes alertés dans les six secondes qui suivent le passage de la porte. » D'autres commerçants des alentours qui utilisent le même logiciel Facewatch remplissent aussi leur propre base de données.À lire aussiChine: l'intelligence artificielle au service de la surveillance de masse« C'est très dangereux pour une société de voir les moyens de sécurité privés se multiplier à ce point »Chris Jones est le directeur de l'ONG pour les libertés publiques Statewatch. Du haut de la terrasse de son immeuble d'entreprise, Chris Jones surplombe Fleet Street, l'une des rues principales de la Cité de Londres, le quartier financier. Il sait que les caméras sont partout, dans les rues, dans les commerces. Ce qui l'inquiète surtout, c'est le manque de régulation. Il pense au système de partage des informations qu'utilisent, par exemple, Dave à Weymouth et les commerçants des alentours. Qui sont-ils pour punir une personne sans qu'elle ait été jugée et déclarée coupable ?« C'est très dangereux pour une société de voir les moyens de sécurité privés se multiplier à ce point. Car il est censé y avoir un seul ensemble de lois pour tous, appliqué de manière égale par le système de justice pénale, rappelle-t-il. Donc, on s'éloigne de plus en plus de l'idéal d'une société fondée sur l'État de droit. »Normalement, les commerces doivent préciser s'ils utilisent des caméras de surveillance et si la reconnaissance faciale est utilisée. Mais selon les ONG comme Statewatch, tous ne jouent pas le jeu et ne préviennent pas les clients qui ne peuvent alors pas donner leur consentement. Consentement qui se fait de facto simplement en entrant dans le magasin.À lire aussiEn Europe, les étrangers premières victimes de l'intelligence artificielle
Alors que la reconnaissance faciale en direct dans les espaces publics est interdite en Europe, la technologie séduit de plus en plus outre-Manche. Face à une supposée recrudescence de la délinquance, de nombreux commerces britanniques optent pour cette technologie aidée par l'intelligence artificielle. Mais sans garde-fous juridiques, les ONG s'inquiètent de ces bases de données composées de « suspects », sans aucune validation des autorités publiques. De notre correspondante à Londres,Dave est assis dans l'arrière-boutique de son magasin d'alimentation générale, près de la gare de Weymouth, dans le sud du Royaume-Uni. Il regarde l'enregistrement qui date du mois de décembre d'une femme en train de prendre des bouteilles d'alcool pour les mettre dans les poches de sa parka. Un superviseur l'a vu et est allé lui demander des comptes. C'est justement pour éviter ce genre de choses que Dave a installé Facewatch, un logiciel de reconnaissance faciale, en juin 2023.« Avant Facewatch, nous avions des vols deux ou trois fois par jour, parfois plus. Il s'agissait souvent des mêmes personnes. Maintenant, nous en sommes à deux ou trois vols par semaine, relate le propriétaire du magasin. Nous recevons des alertes de Facewatch lorsque des voleurs qu'on a déjà repérés essaient encore d'entrer dans notre magasin, ils sont refoulés à la porte. Donc, très souvent, cela évite qu'il y ait vol. »Et le procédé est simple, détaille Dave : « Voici donc la caméra de surveillance avec Facewatch. Elle prend un cliché et le compare avec une base de données. Si la personne correspond à la base de données, nous sommes alertés dans les six secondes qui suivent le passage de la porte. » D'autres commerçants des alentours qui utilisent le même logiciel Facewatch remplissent aussi leur propre base de données.À lire aussiChine: l'intelligence artificielle au service de la surveillance de masse« C'est très dangereux pour une société de voir les moyens de sécurité privés se multiplier à ce point »Chris Jones est le directeur de l'ONG pour les libertés publiques Statewatch. Du haut de la terrasse de son immeuble d'entreprise, Chris Jones surplombe Fleet Street, l'une des rues principales de la Cité de Londres, le quartier financier. Il sait que les caméras sont partout, dans les rues, dans les commerces. Ce qui l'inquiète surtout, c'est le manque de régulation. Il pense au système de partage des informations qu'utilisent, par exemple, Dave à Weymouth et les commerçants des alentours. Qui sont-ils pour punir une personne sans qu'elle ait été jugée et déclarée coupable ?« C'est très dangereux pour une société de voir les moyens de sécurité privés se multiplier à ce point. Car il est censé y avoir un seul ensemble de lois pour tous, appliqué de manière égale par le système de justice pénale, rappelle-t-il. Donc, on s'éloigne de plus en plus de l'idéal d'une société fondée sur l'État de droit. »Normalement, les commerces doivent préciser s'ils utilisent des caméras de surveillance et si la reconnaissance faciale est utilisée. Mais selon les ONG comme Statewatch, tous ne jouent pas le jeu et ne préviennent pas les clients qui ne peuvent alors pas donner leur consentement. Consentement qui se fait de facto simplement en entrant dans le magasin.À lire aussiEn Europe, les étrangers premières victimes de l'intelligence artificielle
Éric Lapointe a participé au premier variété de Star Académie hier soir. Entrevue avec Éric Lapointe, auteur compositeur interprète. Pour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr
Normalement, on évite d'évoquer l'âge des dames. Mais, voilà, Marie Tabarly a 40 ans, et on le souligne parce qu'à cet âge-là, si tout va bien, on est devenu soi-même - et c'est précisément le cas. De sa filiation particulière, la fille d'Eric en parle très simplement : le regard des autres, quelques facilités et beaucoup de devoirs. De la mer, des bateaux, des marins, du large et des chevaux, Marie en parle encore mieux.Sur le papier, un sillage d'héritière l'attendait ; dans les faits, elle a trace depuis toujours sa propre route. D'abord, au début des années 2000 dans le monde de la course, chez Banque Pop époque Orma puis à bord de Geronimo avec Olivier de Kersauson où elle s'éclate, avant une tentative avortée de devenir figariste. Puis, son autre passion prend le dessus, celle du cheval. Elle sera comportementaliste équine, après des études en France et aux Etats-Unis, au secours des relations entre chevaux et cavaliers.Mais la mer n'est jamais loin, et aux supports contemporains, elle préfère, à partir du début des années 2010, la voile classique et la bande de Mariska, avec qui elle écume avec succès le circuit des 15 M JI. Les bateaux de la famille ne sont pas oubliés et elle lance en 2017 Elemen'terre Project avec Pen Duick VI - qu'elle appelle tout simplement "le six". Après une petite pige en Imoca avec Louis Duc sur la Transat Jacques Vabre en 2021, les expéditions artistiques et environnementales se transforment en 2023 en une participation à l'Ocean Global Race, un tour du monde "à l'ancienne".Avec une quinzaine de marins amateurs recrutés sur Facebook, Pen Duick VI termine premier en temps réel et il faut écouter Marie Tabarly parler de sa bande pour comprendre le plaisir - et la dureté, aussi - de cette aventure, qu'elle a écrit et raconté sur scène au théâtre.La suite ? Elle a plein d'idées mais voudrait se poser un peu; Une chose est sûre : ce sera son cap à elle...Diffusé le 10 janvier 2025Générique : In Closing – Days PastPost-production : Grégoire LevillainHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Lorsqu'on enlève un bonnet, il n'est pas rare de constater que les cheveux deviennent "électriques", c'est-à-dire qu'ils se dressent ou se repoussent les uns les autres. Ce phénomène, connu sous le nom d'électricité statique, repose sur des principes fondamentaux de la physique, notamment ceux liés aux charges électriques. Origine de l'électricité statiqueTout objet est constitué d'atomes composés de protons (chargés positivement), de neutrons (neutres) et d'électrons (chargés négativement). Normalement, un atome est neutre lorsque le nombre de protons et d'électrons est égal. Cependant, lorsqu'un matériau entre en contact avec un autre, des électrons peuvent être transférés d'un objet à l'autre. Ce transfert est favorisé par le frottement, comme celui qui se produit entre les cheveux et la surface intérieure du bonnet. Le bonnet, souvent fabriqué à partir de matériaux synthétiques comme l'acrylique ou le polyester, a tendance à capter ou céder des électrons en fonction de sa nature. Lorsque vous frottez vos cheveux contre le bonnet en l'enlevant, vos cheveux perdent ou gagnent des électrons. Ceux qui perdent des électrons deviennent chargés positivement, tandis que ceux qui en gagnent deviennent négativement chargés. Répulsion entre les chargesUne fois les cheveux chargés, un phénomène intéressant se produit : les charges de même signe se repoussent. Si tous vos cheveux sont chargés positivement ou négativement, ils tenteront de s'éloigner les uns des autres, ce qui donne l'impression qu'ils "se dressent". De plus, ces charges peuvent attirer les objets environnants neutres, comme les petites particules de poussière. Rôle de l'environnementL'électricité statique est particulièrement prononcée dans des conditions de faible humidité, comme en hiver. L'air sec est un mauvais conducteur d'électricité, ce qui empêche la dissipation rapide des charges accumulées. En revanche, dans un environnement humide, les molécules d'eau présentes dans l'air permettent une meilleure décharge des charges électriques, réduisant ainsi l'effet statique. Comment limiter ce phénomène ?Pour éviter ce désagrément, vous pouvez utiliser des bonnets en fibres naturelles comme le coton ou la laine, qui génèrent moins d'électricité statique. Appliquer un soin capillaire hydratant ou utiliser une brosse antistatique peut également aider à neutraliser les charges électriques sur vos cheveux. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
C dans l'air du 30 décembre - Crashs d'avion : peur en haute altitudePrésentation: Lorrain SénéchalUn hommage à la hauteur du drame. La Corée du sud a déclaré un deuil national de sept jours après le crash d'avion qui a fait 179 morts et 2 survivants, hier, à l'aéroport de Muan, dans le sud-ouest de la Corée du Sud. Le pire de son histoire. Le Boeing 737-8AS, de la compagnie Jeju' Air, a tenté d'atterrir sans son train d'atterrissage et a pris feu après avoir percuté un mur en béton situé en bout de piste. L'enquête ne fait que commencer mais selon les premiers éléments, "la cause présumée de l'accident est une collision avec des oiseaux combinée à des conditions météorologiques défavorables", a déclaré Lee Jeong-hyun, chef de la caserne de pompiers de Muan. Si la tour de contrôle a averti l'équipage d'une collision avec des oiseaux, le mystère demeure sur la question du dysfonctionnement du train d'atterrissage qui a forcé l'appareil à se poser sur son ventre. Mais au lendemain du drame, les critiques se portent également sur le mur en béton placé en fin de piste. "Normalement, il n'y a pas de tel obstacle solide en bout de piste, c'est contre les standards de sécurité de l'aviation internationale", pointe notamment un expert en aéronautique auprès de l'Agence France presse (AFP). L'Agence nationale de sécurité des transports américaine annonce avoir mis en place une équipe d'enquêteurs, épaulée par Boeing, pour aider la Corée du Sud à trouver des réponses.Après le crash d'hier, Boeing a immédiatement lancé l'inspection de tous ses 737-8AS. Six jours plus tôt, un autre appareil de la même gamme a rencontré un problème lié au train d'atterrissage. Ces dernières années, les incidents se sont multipliés pour la compagnie américaine. Victime d'une erreur de conception au niveau de son système MCAS, le Boeing 737 max a notamment connu deux accidents catastrophiques, en 2018 et en 2019. Avec les Boeing 777 et 787 Dreamliner, ce sont trois des quatre modèles d'avions commerciaux de l'aviateur américain qui sont aujourd'hui visés par une enquête du régulateur américain, la Federal aviation administration (FAA). En juin dernier, face à la gravité de la situation, le directeur général de Boeing, Dave Calhoun, avait présenté ses excuses face à une commission d'enquête du Sénat américain : "Je m'excuse pour le chagrin que nous avons causé, et je veux que vous sachiez que nous sommes totalement mobilisés […] à nous concentrer sur la sécurité aussi longtemps" que nécessaire.Quelques jours plus tôt, un avion d'Azerbaïdjan Airlines s'était crashé au Kazakhstan, faisant 38 morts, après avoir essuyé "des tirs" provenant du territoire russe, selon le président azerbaïdjanais Ilham Aliev. L'appareil a "été rendu incontrôlable par des moyens militaires de brouillage électroniques" et "sa queue a été également gravement endommagée" par des tirs depuis le sol russe, a-t-il pointé lors d'un entretien à la télévision nationale. Dans un double langage dont il a le secret, le président russe Vladimir Poutine a présenté samedi ses excuses à Ilham Aliev et reconnu des tirs sans en assumer la responsabilité, au grand regret de l'intéressé : "Admettre (sa) culpabilité, présenter des excuses en temps utile à l'Azerbaïdjan, qui est considéré comme un pays ami, et informer le public à ce sujet, voilà autant de mesures et d'étapes qui auraient dû être prises", a-t-il dit.Que sait-on du crash qui a fait près de 200 morts en Corée du Nord ? Comment expliquer les incidents à répétition chez Boeing ces dernières années ? Et quelles conséquences pour la Russie après le crash au Kazakhstan ?Les experts : - Patrick DUTARTRE - Général de l'armée de l'Air et de l'Espace et ancien pilote de chasse- Gérard FELZER - Consultant aéronautique et transports, président d'Aviation sans frontière - Caroline BRUNEAU - Journaliste spécialiste de l'industrie aéronautique - Aérospatium.info (en duplex)- Christelle QUENARD - Psychologue au Centre de traitement de la peur de l'avionPRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe ThiéfineRÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît LemoinePRODUCTION : France Télévisions / Maximal ProductionsRetrouvez C DANS L'AIR sur internet & les réseaux :INTERNET : francetv.frFACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5TWITTER : https://twitter.com/cdanslairINSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
BILAN DE LA SAISON 13 et APPEL A TEMOIGNAGES******* DONNE TON AVIS SUR LE PODCAST en suivant ce questionnaire, Merci *******Alors, BILAN de cette saison 13 - franchement, très mitigée ! [...]Pour la suite du programme, je vous donne quelques infos : ça y est, j'ai trouvé un binôme de mariées 2025 (techniquement c'est plutôt un trinôme, mais on vous expliquera !) on va les suivre sur plusieurs mois, tout au long de leurs préparatifs respectifs. On part sur un format similaire à celui que j'avais fait pour mon mariage, en binôme avec Selma (pour celles qui étaient déjà là à l'époque). Et qu'on a refait en 2024 avec le duo Aude & Anastasia. ça vous avait beaucoup plu, bien pratique pour vous accompagner dans vos préparatifs. Alors on repart pour une nouvelle session !Cette fois, j'ai choisi 2 profils bien différents, j'ai trop hâte de commencer ! Normalement on enregistre avant Noël ! Et ce sera sûrement l'épisode qui ouvrira la saison prochaine … mais je ne vous en dis pas plus, je garde un peu de surprise quand même !Je voudrais aussi profiter de cet épisode pour faire un appel à témoignages. Je recherche plusieurs profils que j'aimerais beaucoup recevoir dans le podcast. Alors si ça vous concerne, vous ou l'un de vos proches, faites-moi signe et on voit ce qu'on peut faire ensemble ! [...]Et pour toutes celles & ceux qui ont envie de tenter l'expérience du podcast, je vous annonce qu'on va refaire le même système de casting sur instagram. Dès demain, je vous partage une publication, ouverte à tous. Ce sera sur le compte instagram du podcast. Il vous suffit de laisser un commentaire, sous cette publication, pour nous présenter votre histoire dans les grandes lignes, les moments forts de votre mariage, le style, l'ambiance, le thème, tout ce que vous voulez ! Et ensuite, c'est à vous tous de voter pour les mariages qui vous intéressent le plus et que vous aimeriez entendre dans le podcast. Vous mettez un cœur sur les commentaires qui vous intéressent et moi je choisirai parmi ceux qui ont reçu le plus de votes. C'est tout simple, ça permet de regrouper toutes vos participations en un même endroit, c'est vraiment ouvert à tous, et comme ça vous pouvez retrouver dans les commentaires d'autres mariés - peut-être même de la même date ou même région que vous - pour discuter / échanger entre vous / créer des groupes.ça me parait être un bon système. Pour l'instant je n'ai rien trouvé de mieux ! Et ça marche vraiment, c'est-à-dire que plusieurs mariées sont passées dans le podcast suite à leur commentaire. On a Sumac, Eléonore, Lola, et dernièrement Aline qui avait reçu le plus de votes sous le dernier appel à témoignages. Et j'ai déjà 2 récits enregistrés pour la saison prochaine, justement avec des mariées qui avaient reçu énormément de votes pour leur participation. Donc, VRAIMENT, allez participer et votez pour vos récits préférés ! Cette publication sera en ligne le 19 Décembre.Allez, je vous glisse quelques conseils pour postuler, juste pour vous guider si vous ne savez pas par où commencer [...]Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Emmanuel Macron doit annoncer aujourd'hui le nom du nouveau Premier ministre, après la censure du gouvernement de Michel Barnier. Les principaux candidats sont François Bayrou, Bernard Cazeneuve, Catherine Vautrin, Pierre Moscovici et Sébastien Lecornu. Le futur Premier ministre devra naviguer entre les partis politiques pour former un gouvernement. Avec la montée de Marine Le Pen dans les sondages, il devra aussi prendre en compte les 11 millions d'électeurs du Rassemblement National.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.
Depuis le mois d'octobre, le projet de construction d'un parc nautique sur le lac municipal Tshombe, à Lubumbashi, est au centre d'une polémique : alors que son initiateur, l'homme d'affaires congolais Lamba Lamba Matebwe, parle d'un projet de développement, certains habitants de la ville, les élus provinciaux et les défenseurs de l'environnement s'y opposent. Ils estiment qu'il est ici question de spoliation d'un bien public. L'Assemblée provinciale à Lubumbashi a ordonné la suspension des travaux. De notre correspondante à Lubumbashi,En face d'un des grands hôtels de Lubumbashi, en RDC, environ trois hectares du lac Tshombe ont cédé la place à de la terre ferme. L'espace, en forme de digue, est remblayé. Il doit accueillir les infrastructures d'un parc nautique. Mais ce projet suscite de la révolte, d'abord parmi les voisins directs.Rita Mukebo vit depuis 15 ans à moins de 100 mètres en aval du projet. Le bord du lac est couvert de plantes, des jacinthes. « Normalement, toutes ces plantes, ici, commencent à fleurir au début de la saison des pluies. Mais on n'a jamais eu des tas comme ça, s'indigne la riveraine. L'eau ne passe plus. Ce qu'ils ont pris, ça va au-delà d'un hectare. Ça va jusqu'au bout là-bas. C'est peut-être même la source… Comment tu peux [faire ça] ?! »Le lac Tshombe a une dimension de 30 hectares. Il regorge d'espèces aquatiques. Il constitue aussi un puits de carbone, explique Sabin Mande, directeur du réseau des ressources naturelles à Lubumbashi. Y mener des activités risque d'avoir un impact négatif sur l'environnement, indique-t-il. « La ville de Lubumbashi n'a presque plus de rivières. En même temps, vous savez que la ville n'a même plus de forêt urbaine, rappelle-t-il. Avec tout ce qu'on a comme pression en termes d'augmentation de la température, je ne vois pas la nécessité de ce projet... »De son côté, l'homme d'affaires congolais, Lamba Lamba Matebwe, affirme avoir obtenu, il y a quatre ans, des autorisations des services étatiques pour construire le parc nautique. Et il soutient que c'est un projet de développement. « C'est un partenariat public-privé. Les enfants viendront s'amuser, jouer là-bas, défend-il. Après tout, nous valorisons la ville. Si je le fais, c'est pour l'intérêt public. Je n'habiterai pas là-bas. »Un projet suspendu par l'Assemblée provincialeAssis derrière son bureau, Michel Kabwe, le président de l'Assemblée provinciale, dit non à ce projet. Pour lui, le lac municipal contribue à la beauté de la ville. En outre, il alimente la rivière Lubumbashi, principal cours d'eau de la ville. « Un bien public ou un bien communautaire ne peut pas être spolié par un individu ou un groupe d'individus, dénonce l'élu. Celui qui veut construire, il le fait pour qui ? Pour lui-même…. Mais combien de populations vont en pâtir ? Il fallait, au préalable, mener des études pour nous rassurer sur le fait que le lit de la rivière et les écosystèmes ne seraient pas détruits. À ce moment-là, on aurait pu valider le projet. »Pour l'heure, les travaux sont suspendus. Après son enquête, l'Assemblée provinciale entend proposer des sanctions à l'endroit des promoteurs de ce projet.À écouter dans C'est pas du ventRDC : au coeur de la déforestation
Bonsoir à tous et bienvenue à nouveau dans le repaire de la creep ! Désolé pour ce retard, nous avons eu un petit soucis d'hébergement avec Internet Archive, comme quoi on peut être déclarer mort et revenir à la vie ! Ce soir, notre invitée vas nous raconter sa toute dernière virée dans un lieu maudit, Disneyland ! Normalement, cela aurait du être notre numéro d'Halloween mais nous sommes un peu en retard. Ne vous en faites pas, le plaisir sera bien au rendez-vous, surtout que pour cette saison nous avons des invités de grands talents et nous allons ouvrir le bal avec la très talentueuse Kore !Vous pouvez d'ailleurs la retrouvez en suivant ce lien : https://linktr.ee/koreminaldiJe la remercie d'ailleurs d'être venue témoigner à mon micro et de vous mettre en garde contre les maléfices de tonton Walt ! Un épisode à écouter sous la couette et dans le noir pour plus de frissons.
Bonsoir à tous et bienvenue à nouveau dans le repaire de la creep ! Désolé pour ce retard, nous avons eu un petit soucis d'hébergement avec Internet Archive, comme quoi on peut être déclarer mort et revenir à la vie ! Ce soir, notre invitée vas nous raconter sa toute dernière virée dans un lieu maudit, Disneyland ! Normalement, cela aurait du être notre numéro d'Halloween mais nous sommes un peu en retard. Ne vous en faites pas, le plaisir sera bien au rendez-vous, surtout que pour cette saison nous avons des invités de grands talents et nous allons ouvrir le bal avec la très talentueuse Kore !Vous pouvez d'ailleurs la retrouvez en suivant ce lien : https://linktr.ee/koreminaldiJe la remercie d'ailleurs d'être venue témoigner à mon micro et de vous mettre en garde contre les maléfices de tonton Walt ! Un épisode à écouter sous la couette et dans le noir pour plus de frissons.
durée : 00:02:00 - Esprit sport - Esprit Sport pose son micro cette semaine à la piscine Pierre de Coubertin de Massy dans l'Essonne, auprès du club de l'ESMN, l'Entente Sportive de Massy Natation, l'un des plus gros clubs de France avec ses 1400 licenciés. Rencontre aujourd'hui avec Matthieu Jouvion-Plée, le chef de bassin.
Plus de 11 millions de Mexicains vivent aux États-Unis, partis pour fuir l'insécurité, mais aussi pour poursuivre le rêve américain. L'aisance économique du pays voisin profite au Mexique grâce aux « remesas », les sommes d'argent envoyées par les Mexicains depuis l'étranger à leur famille. Il s'agit de sommes importantes : plus de 60 milliards de dollars en 2023. Après l'Inde, le Mexique est le second pays au monde à en recevoir autant, plus de 90% provient des États-Unis. Dans l'État du Michoacan, le village de Comachuen s'est développé et continue de le faire en grande partie grâce à cet argent. De notre envoyée spéciale à Comachuen, Les habitants du village de Comachuen ont mis en place un système bien rodé : une pratique annuelle de migration légale, grâce à un permis agricole nommé H2. 300 000 Mexicains en profitent chaque année en partant travailler dans les champs aux États-Unis pendant une saison. « Normalement, ici à Comachuen, il y a très peu d'emploi. Il n'y a pas de travail. La seule source de revenu que nous avons actuellement est là-bas [aux États-Unis] », explique Porfirio Reyes, qui coordonne les migrations agricoles dans le village.Comme lui, depuis 25 ans, plus de 300 hommes partent chaque saison dans une ferme de l'État de New York. Il s'agit d'une migration tout à fait légale, avec un visa d'employé, un travail intense de 5 à 9 mois payé 17 dollars de l'heure. « Il y a de plus en plus de gens. Chaque mois et chaque année, ils sont plus nombreux », témoigne Porfirio Reyes.« Moi, je voulais voir ma famille aller de l'avant, mais je ne savais pas comment faire. Donc, j'ai décidé d'aller de l'autre côté [de la frontière] pour leur offrir une vie meilleure, raconte celui qui coordonne les migrations agricoles dans le village. Et je crois que chaque jeune homme qui fait le choix d'aller là-bas y va avec cette intention : d'aider sa famille, ses enfants, ses parents. »« On migre par nécessité, pas pour le plaisir »La migration à Comachuen a commencé dans les années 1990. Dans les rues, Roberto Gonzalez montre les réalisations financées avec les dollars américains. Le village espère bientôt ouvrir une école. « Ils soutiennent une communauté de plus de 10 000 habitants, se réjouit-il. Les preuves de leur investissement se ressentent partout dans les maisons, l'éducation, dans la santé. »Roberto Gonzalez a fait son doctorat sur ces travailleurs. Il est lui-même parti une fois. « Cela ne signifie pas pour autant que c'est simple. Eux payent le prix et ont des séquelles, regrette-t-il. À chaque saison, ils poussent et se forcent. Donc, les travailleurs qui font ça depuis 10 ans ont des douleurs et des maladies… Mais ils ont des besoins, alors ils continuent de migrer. Comme le disent eux-mêmes : on migre par nécessité, pas pour le plaisir. »Sur le pas de son petit commerce, José Gonzales présente l'accomplissement de son travail. Il est parti pour la première fois en 2010. « Ce n'était pas comme ça au début, se rappelle-t-il. On a commencé par mettre un revêtement au sol. On y va petit à petit, ça s'améliore. J'ai envie de faire ici une mini-épicerie, pour ça, il faudrait que j'aille aux États-Unis encore une saison ou deux. »Sa fille Leydi qui l'aide en boutique s'apprête à devenir professeure, elle se réjouit de finir ses études. Fier de sa fille, José Gonzales a aussi deux fils et rêve « qu'ils deviennent quelqu'un. »À écouter dans GéopolitiqueMexique, un État nord-américain ?
Plus de 11 millions de Mexicains vivent aux États-Unis, partis pour fuir l'insécurité, mais aussi pour poursuivre le rêve américain. L'aisance économique du pays voisin profite au Mexique grâce aux « remesas », les sommes d'argent envoyées par les Mexicains depuis l'étranger à leur famille. Il s'agit de sommes importantes : plus de 60 milliards de dollars en 2023. Après l'Inde, le Mexique est le second pays au monde à en recevoir autant, plus de 90% provient des États-Unis. Dans l'État du Michoacan, le village de Comachuen s'est développé et continue de le faire en grande partie grâce à cet argent. De notre envoyée spéciale à Comachuen, Les habitants du village de Comachuen ont mis en place un système bien rodé : une pratique annuelle de migration légale, grâce à un permis agricole nommé H2. 300 000 Mexicains en profitent chaque année en partant travailler dans les champs aux États-Unis pendant une saison. « Normalement, ici à Comachuen, il y a très peu d'emploi. Il n'y a pas de travail. La seule source de revenu que nous avons actuellement est là-bas [aux États-Unis] », explique Porfirio Reyes, qui coordonne les migrations agricoles dans le village.Comme lui, depuis 25 ans, plus de 300 hommes partent chaque saison dans une ferme de l'État de New York. Il s'agit d'une migration tout à fait légale, avec un visa d'employé, un travail intense de 5 à 9 mois payé 17 dollars de l'heure. « Il y a de plus en plus de gens. Chaque mois et chaque année, ils sont plus nombreux », témoigne Porfirio Reyes.« Moi, je voulais voir ma famille aller de l'avant, mais je ne savais pas comment faire. Donc, j'ai décidé d'aller de l'autre côté [de la frontière] pour leur offrir une vie meilleure, raconte celui qui coordonne les migrations agricoles dans le village. Et je crois que chaque jeune homme qui fait le choix d'aller là-bas y va avec cette intention : d'aider sa famille, ses enfants, ses parents. »« On migre par nécessité, pas pour le plaisir »La migration à Comachuen a commencé dans les années 1990. Dans les rues, Roberto Gonzalez montre les réalisations financées avec les dollars américains. Le village espère bientôt ouvrir une école. « Ils soutiennent une communauté de plus de 10 000 habitants, se réjouit-il. Les preuves de leur investissement se ressentent partout dans les maisons, l'éducation, dans la santé. »Roberto Gonzalez a fait son doctorat sur ces travailleurs. Il est lui-même parti une fois. « Cela ne signifie pas pour autant que c'est simple. Eux payent le prix et ont des séquelles, regrette-t-il. À chaque saison, ils poussent et se forcent. Donc, les travailleurs qui font ça depuis 10 ans ont des douleurs et des maladies… Mais ils ont des besoins, alors ils continuent de migrer. Comme le disent eux-mêmes : on migre par nécessité, pas pour le plaisir. »Sur le pas de son petit commerce, José Gonzales présente l'accomplissement de son travail. Il est parti pour la première fois en 2010. « Ce n'était pas comme ça au début, se rappelle-t-il. On a commencé par mettre un revêtement au sol. On y va petit à petit, ça s'améliore. J'ai envie de faire ici une mini-épicerie, pour ça, il faudrait que j'aille aux États-Unis encore une saison ou deux. »Sa fille Leydi qui l'aide en boutique s'apprête à devenir professeure, elle se réjouit de finir ses études. Fier de sa fille, José Gonzales a aussi deux fils et rêve « qu'ils deviennent quelqu'un. »À écouter dans GéopolitiqueMexique, un État nord-américain ?
La ministre haïtienne des Affaires étrangères, Dominique Dupuy, est à Paris. Lundi 14 octobre, elle a retrouvé ses anciens collègues de l'Unesco où elle dirigeait la délégation haïtienne avant d'être nommée au gouvernement de transition. Et a tenu un discours très fort. À l'occasion du Conseil exécutif de l'Unesco, Dominique Dupuy a lancé, lundi, un vibrant appel à l'aide face aux désastres que traverse Haïti : « Chez moi, chaque nuit est une loterie de carnage où la vie perd sans cesse », a insisté Dominique Dupuy : « Je vous implore de ne plus détourner le regard de mon pays. Ne rien faire ferait de vous comme de moi des complices de l'inacceptable, des co-auteurs d'un nouveau "jamais plus". »Combats et expulsionsToujours en Haïti, Gotson Pierre, le rédacteur en chef du site AlterPresse, revient sur les tirs nourris entendus, lundi, dans les quartiers dans la périphérie est de Port-au-Prince, des « opérations conjointes de la police et de la force multinationale, qui se seraient soldées par la mort de vingt bandits et plusieurs blessés, dont un chef de gangs », selon la police.Autre sujet, les expulsions massives d'Haïtiens par la République dominicaine depuis le début du mois. Des milliers de migrants arrivent à la frontière et « la prise en charge est toujours approximative », raconte Gotson Pierre. Dans un article publié il y a quelques jours, AlterPresse rapportait de sérieux « doutes sur l'efficacité de l'action diplomatique haïtienne face à ces rapatriements massifs » : les milieux diplomatiques craignent que s'adresser à l'Organisation des États américains, comme l'a fait Haïti, ne produisent pas de résultats probants. Selon ces diplomates, Port-au-Prince « pourrait approcher des pays amis proches de la République dominicaine et sensibles à la cause haïtienne, comme l'Espagne, le Brésil et le Mexique, pour rechercher un arbitrage et faire cesser ces déportations ».Aux États-Unis, des États-clé toujours très disputésLe correspondant de RFI à Washington Guillaume Naudin revient comme tous les mardis sur les évènements qui ont marqué la campagne américaine depuis une semaine. Avec la nécessité de convaincre les électeurs des États-clé, alors que les scores seraient, selon les sondages, de plus en plus serrés.Guillaume Naudin se penche sur le cas de la Pennsylvanie, le plus important de tous les États qui peuvent faire basculer l'élection, avec ses 19 grands électeurs. Donald Trump est allé à Oaks, près de Philadelphie, pour une réunion publique où il a pris des questions du public. Mais après quelques questions et des malaises dans la salle, il a arrêté l'exercice, restant quand même sur le podium pour écouter la bande musicale proposée par son équipe de campagne, avant de partir au bout de vingt minutes. La campagne Harris n'a pas manqué de souligner l'aspect « étrange » de la séquence.Kamala Harris s'est, de son côté, rendue à l'autre bout de la Pennsylvanie, dans la ville d'Érié. Lors des quatre dernières élections, le comté d'Érié a voté pour le vainqueur. Autant par nécessité que par superstition, les deux candidats s'y sont donc rendus – Donald Trump y était la semaine dernière.Enfin, Guillaume Naudin a rappelé que les hommes noirs, qui votent habituellement tous démocrates, ne voteraient cette fois qu'à 75% pour Kamala Harris, selon les études d'opinion. Barack Obama en a parlé il y a peu à Pittsburgh, toujours en Pennsylvanie, s'adressant aux hommes afro-américains : « Cela me fait penser que vous n'aimez pas l'idée d'avoir une femme comme présidente. »Crise diplomatique entre l'Inde et le CanadaL'Inde a fait « une erreur monumentale » en décidant d'« attaquer les Canadiens », a martelé lundi le Premier ministre Justin Trudeau. Une déclaration faite après l'annonce, par la police fédérale, de « l'implication d'agents du gouvernement de l'Inde dans des activités criminelles graves au Canada », notamment l'assassinat d'un dirigeant séparatiste sikh. « Le stratagème implique le gang criminalisé Bishnoi », précise La Presse, qui cite des sources gouvernementales canadiennes : « À l'instruction du gouvernement de Narendra Modi, l'organisation recruterait des membres du crime organisé en sol canadien pour terroriser des membres de la communauté sikhe qui militent en faveur de la création en Inde d'un État indépendant appelé le Khalistan ». « Normalement, nous ne rendons pas publiques des informations sur des enquêtes en cours », explique le chef de la police, cité par le Toronto Star, « mais nous avons jugé nécessaire de la faire au vu de la menace significative qui pèse sur la population dans notre pays ». 770 000 Sikhs vivent au Canada, soit 2% de la population, rappelle Le Devoir.Selon Vina Nadjibulla, la vice-présidente de la recherche à la Fondation Asie-Pacifique du Canada, interrogée par La Presse, « le gouvernement canadien, qui ne peut se mesurer au géant indien, aura besoin de ses alliés du G7, et en particulier des États-Unis : «ce sera un exercice d'équilibre très difficile». »Blocages en BolivieEn Bolivie, des partisans d'Evo Morales bloquent plusieurs axes routiers du pays. Ils craignent que l'ancien président ne soit arrêté dans une affaire de viol. « S'ils veulent le dialogue, qu'ils lèvent les huit procédures contre Evo », a déclaré lundi Ponciano Santos, secrétaire de la Confédération syndicale unitaire des travailleurs paysans de Bolivie – repris par Correo del Sur. « Les blocages persistent en deux points, et 12 personnes ont été arrêtées », écrit La Razon, après des affrontements avec la police. Selon le gouvernement, l'objectif de ces blocages serait en fait le retour d'Evo Morales au pouvoir. Mais l'analyste Luis Alberto Ruiz, interrogé par El Diario, estime qu'au contraire, tout cela pourrait accélérer l'arrestation de l'ex-président qui pourrait donc, selon cet analyste, être arrêté ou s'exiler au Mexique (ou au Venezuela).La COP16 menacée en ColombieEn Colombie, les autorités assurent qu'elles seront en mesure d'assurer la sécurité de la COP16 de Cali, COP de la biodiversité qui débute lundi prochain sous la menace d'une dissidence de l'ex-guérilla des FARC. 196 pays seront représentés, rappelle El Espectador, pour « élaborer une feuille de route pour la protection de la biodiversité mondiale jusqu'en 2030. » Or, écrit El Universal, « le département de Cauca a été le théâtre d'une vague de violence pendant les vacances d'octobre, déclenchée par les dissidents des FARC sous le commandement d'Iván Mordisco. » Et en plus des attaques dans le Cauca, le groupe a menacé nommément la COP16, « invitant les délégués nationaux et internationaux à ne pas y participer ». Le président Petro, rapporte le quotidien, « a garanti la sécurité de la conférence et minimisé les menaces de Mordisco, le décrivant comme un acteur intéressé uniquement par les affaires illicites et la destruction de la forêt tropicale au profit des narcoterroristes ».Le journal de la PremièreEn Martinique, une nouvelle table ronde prévue ce mardi 15 octobre n'aura pas lieu.
Le phénomène du lait qui déborde d'une casserole est un processus physique et chimique relativement simple, mais intéressant. Voici une explication claire et scientifique de ce qui se passe : 1. Composition du lait Le lait est une émulsion, c'est-à-dire un mélange de plusieurs substances, principalement de l'eau (environ 87 %), des matières grasses, des protéines (comme la caséine et le lactosérum), des glucides (surtout du lactose), et quelques autres éléments comme des minéraux et des vitamines. 2. Ébullition du laitLorsqu'on chauffe du lait dans une casserole, le processus suit plusieurs étapes : - Évaporation de l'eau : Comme toute autre substance contenant de l'eau, le lait commence à chauffer et atteindre la température d'ébullition (environ 100 °C). À ce moment-là, l'eau contenue dans le lait commence à s'évaporer et forme de la vapeur. - Formation de la crème en surface : À mesure que le lait chauffe, ses composants ne réagissent pas tous de la même manière. La matière grasse et les protéines, en particulier, montent à la surface et forment une fine couche appelée crème. Cette couche, faite de graisses et de protéines (caséine et lactosérum), devient un film relativement stable en surface. 3. Accumulation de la vapeur sous la couche de crèmeL'eau contenue dans le lait continue à s'évaporer à partir de la surface de la casserole. Normalement, la vapeur d'eau s'échapperait dans l'air comme elle le fait avec de l'eau pure en ébullition. Cependant, dans le cas du lait, la couche de crème agit comme une barrière qui empêche la vapeur de s'échapper librement. Cette vapeur d'eau accumulée sous la couche de crème exerce une pression ascendante. À mesure que la vapeur continue de se former et d'accumuler de la pression, elle pousse la couche supérieure du lait (la crème), ce qui provoque le gonflement du lait. 4. DébordementLorsque la vapeur d'eau finit par soulever complètement la couche de crème et ne trouve plus de place pour s'échapper rapidement, elle entraîne un débordement brutal du lait hors de la casserole. Ce phénomène est accentué si le lait est chauffé trop rapidement, car la vapeur se forme plus rapidement et la pression s'accumule sous la couche de crème plus rapidement aussi. 5. Pourquoi ce phénomène est spécifique au lait ?Ce phénomène est propre au lait à cause de sa composition hétérogène. Dans l'eau pure, il n'y a pas de couche protectrice en surface, donc la vapeur peut s'échapper librement. Dans le lait, les matières grasses et les protéines forment un film à la surface, ce qui retient la vapeur et conduit au débordement. Facteurs contribuant au débordement :- Température élevée : Plus on chauffe le lait rapidement, plus la vapeur d'eau se forme rapidement sous la couche de crème, accélérant ainsi le débordement.- Taille de la casserole : Si la casserole est trop petite, le volume de lait est important par rapport à la surface de la casserole, ce qui augmente les chances que le lait déborde rapidement.- Mélange ou absence de mélange : En remuant le lait pendant son ébullition, on empêche la formation de la couche de crème à la surface, ce qui permet à la vapeur d'eau de s'échapper plus facilement et réduit le risque de débordement. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Ma sirène, ce mois d'août je te propose de (re)découvrir les épisodes de la série
Aujourd'hui, je te propose de retrouver Caroline et Luc!Tu te rappelles? Ce sont les freelances que je suis depuis le début de l'année.On se donne rendez-vous tous les 2 mois pour réaliser ensemble, au micro de La Cohorte, un point d'étape.(Normalement, nous avons aussi Krysthell avec nous, mais elle n'a pas pu nous rejoindre cette fois.)À chaque fois, je les interroge sur ce qu'elles/ils ont accompli (ou non) les semaines précédentes et sur leurs priorités pour les suivantes.Et comme d'hab, je n'ai pas été déçue!Luc a envoyé du pâté ces dernières semaines (+4 nouveaux clients!).Pour Caroline, le moins de juin a été plus dur, n'empêche, elle a fait des progrès impressionnants en prospection.L'été ne s'annonce pas très calme pour mes 2 guest stars, même si Caroline prévoit des vacances. Luc, quant à lui, va bosser sur son projet secret (dont il nous a enfin dit 2 mots!!!).Je ne t'en dis pas plus. Tu auras tout le détail de leurs aventures et de leurs réflexions en écoutant l'épisode!
Après quasiment 6 mois de mobilisation et à quelques jours du scrutin européen, les agriculteurs organisent un grand rassemblement demain (4 juin 2024) à Bruxelles au siège des institutions. De nombreuses mesures ont été annoncées par la Commission européenne en faveur des agriculteurs en mars dernier (2024) : l'obligation de laisser 4% de terres cultivables en jachères est suspendue, la rotation des cultures, et le maintien de prairies permanentes ne sont plus obligatoires, les plus petites exploitations n'auront plus à payer de pénalités si elles ne respectent pas les critères environnementaux.Mais ils estiment que le compte n'y est pas, et manifestaient ce lundi (3 juin) à la frontière franco-espagnole, en attendant, mardi 4 juin 2024, un grand rassemblement au siège des institutions : contre le Pacte Vert, les accords de libre-échange et l'abandon des tarifs douaniers pour les céréales ukrainiennes. Les agriculteurs polonais, très mobilisés, seront au rendez-vous à Bruxelles. Adrien Sarlat a assisté à leurs préparatifs. Pour avoir du poids au Parlement européen, il ne suffit pas d'être élu, il faut siéger au sein d'un groupe. Normalement, les discussions ont lieu après les élections, quand chaque parti national mesure le poids politique qu'il peut avoir dans la nouvelle assemblée. Mais cette année, les responsables politiques préfèrent anticiper - ce qui n'est pas un mal pour la démocratie, car l'électeur est en droit de savoir avec qui les députés pour qui il vote ont l'intention de s'allier. Mais aujourd'hui ces discussions deviennent en elles-mêmes un argument de campagne ! Avec la plupart du temps, l'extrême droite au cœur des discussions… C'est l'Œil européen de Franceline Beretti.En Italie, la Ligue de Matteo Salvini tente de se positionner à la droite de Giorgia Meloni et de son parti post-fasciste Fratelli d'Italia... Dans un geste qui s'adresse peut-être aux déçus du mélonisme, Matteo Salvini a nommé le très controversé Général Roberto Vannacci, tête de liste pour les européennes. Suspendu de ses fonctions militaires après la publication d'un pamphlet raciste et homophobe, le général défend désormais le slogan de la Ligue : Plus d'Italie, moins d'Europe. Cécile Debarge s'est rendue dans le sud de la région des Marches, à Ascoli Piceno, où le général présentait son dernier livre devant une salle comble.L'Irlande a peut-être produit LE tube de l'été 2024 ! The Spark est un rap devenu viral en quelques jours : le clip a déjà des millions de vues sur les plateformes. Il a une particularité : ses auteurs sont des enfants de la ville de Cork. Clémence Pénard.
Après quasiment 6 mois de mobilisation et à quelques jours du scrutin européen, les agriculteurs organisent un grand rassemblement demain (4 juin 2024) à Bruxelles au siège des institutions. De nombreuses mesures ont été annoncées par la Commission européenne en faveur des agriculteurs en mars dernier (2024) : l'obligation de laisser 4% de terres cultivables en jachères est suspendue, la rotation des cultures, et le maintien de prairies permanentes ne sont plus obligatoires, les plus petites exploitations n'auront plus à payer de pénalités si elles ne respectent pas les critères environnementaux.Mais ils estiment que le compte n'y est pas, et manifestaient ce lundi (3 juin) à la frontière franco-espagnole, en attendant, mardi 4 juin 2024, un grand rassemblement au siège des institutions : contre le Pacte Vert, les accords de libre-échange et l'abandon des tarifs douaniers pour les céréales ukrainiennes. Les agriculteurs polonais, très mobilisés, seront au rendez-vous à Bruxelles. Adrien Sarlat a assisté à leurs préparatifs. Pour avoir du poids au Parlement européen, il ne suffit pas d'être élu, il faut siéger au sein d'un groupe. Normalement, les discussions ont lieu après les élections, quand chaque parti national mesure le poids politique qu'il peut avoir dans la nouvelle assemblée. Mais cette année, les responsables politiques préfèrent anticiper - ce qui n'est pas un mal pour la démocratie, car l'électeur est en droit de savoir avec qui les députés pour qui il vote ont l'intention de s'allier. Mais aujourd'hui ces discussions deviennent en elles-mêmes un argument de campagne ! Avec la plupart du temps, l'extrême droite au cœur des discussions… C'est l'Œil européen de Franceline Beretti.En Italie, la Ligue de Matteo Salvini tente de se positionner à la droite de Giorgia Meloni et de son parti post-fasciste Fratelli d'Italia... Dans un geste qui s'adresse peut-être aux déçus du mélonisme, Matteo Salvini a nommé le très controversé Général Roberto Vannacci, tête de liste pour les européennes. Suspendu de ses fonctions militaires après la publication d'un pamphlet raciste et homophobe, le général défend désormais le slogan de la Ligue : Plus d'Italie, moins d'Europe. Cécile Debarge s'est rendue dans le sud de la région des Marches, à Ascoli Piceno, où le général présentait son dernier livre devant une salle comble.L'Irlande a peut-être produit LE tube de l'été 2024 ! The Spark est un rap devenu viral en quelques jours : le clip a déjà des millions de vues sur les plateformes. Il a une particularité : ses auteurs sont des enfants de la ville de Cork. Clémence Pénard.
El Niño est-il responsable des pluies torrentielles qui s'abattent sur l'Afrique de l'Est ? La question divise les spécialistes. Voici le point de vue du professeur congolais Jean-Pierre Djibu, qui dirige au Katanga l'Observatoire régional de changement climatique et qui enseigne à l'université de Lubumbashi. Selon lui, les averses ne viennent pas directement d'El Niño, dans l'océan Pacifique, mais d'une réplique de ce phénomène climatique au niveau de l'immense lac Tanganyika. D'où les très graves inondations à Kaliémie. En ligne de Lubumbashi, le climatologue congolais répond aux questions de Christophe Boisbouvier. RFI : Comment expliquez-vous ces pluies torrentielles qui s'abattent sur les provinces du Tanganyika et du Sud-Kivu ?Jean-Pierre Djibu : Quand on prend le lac Tanganyika, c'est un lac de plus de 700 kilomètres de long et de 70 kilomètres de large, pratiquement 35 000 km² de superficie – l'équivalent d'un État comme la Belgique. Mais, ce lac draine un bassin de plus de 250 000 km² au niveau de quatre pays que sont le Burundi, la République démocratique du Congo (RDC), la Zambie et la Tanzanie. Alors, parmi les causes naturelles, il faut comprendre que, à l'allure où va le réchauffement de la partie superficielle du lac, il y a un risque, éventuellement, que la température augmente jusqu'à trois degrés d'ici à la fin du XXIe siècle. Et plus la température augmente à la surface du lac, plus on constate que le comportement se produit comme un phénomène El Niño. Bien sûr que ce phénomène se produit dans l'Océan, mais il est maintenant reflété au niveau du lac, parce qu'il s'agit d'un grand lac, qui couvre une grande superficie. La partie superficielle étant réchauffée, les eaux profondes étant beaucoup plus froides, qu'est-ce qui se passe ? Il y a une grande évaporation et une grande augmentation d'évaporation qui va rendre l'atmosphère humide. Toute la région devient humide et il y a une forte formation de nuages, ce que l'on appelle les cumulonimbus. On a des précipitations d'averses avec une certaine agressivité. C'est vraiment la toute première fois depuis 2013 qu'on a eu le niveau du lac qui a augmenté de 276 à 293 mètres, ce qui est une grande quantité.Ce réchauffement des eaux à la surface du lac, à quoi est-il dû ?Il est dû au réchauffement climatique.Donc, on aurait affaire à l'addition de deux phénomènes : le réchauffement climatique, plus El Niño ?Exactement. Avec le facteur aggravant qui est le facteur anthropique, la déforestation.Et la surpopulation sur les berges ?La surpopulation et l'aménagement anarchique de terrains, l'occupation anarchique du bassin du lac.Donc, le phénomène El Niño, ce n'est pas simplement dans l'Océan Pacifique, c'est aussi sur le lac Tanganyika ?Exactement. Nous avons, aujourd'hui, avec le réchauffement climatique, tout ceci qui a provoqué le phénomène El Niño au niveau de la plupart des lacs africains, mais c'est spécialement le lac Tanganyika qui devient indicateur dans cette tendance. Parce que les études faites nous montrent qu'il y a quelque chose qui est en train d'être modifié au niveau du comportement, en ce qui concerne le cycle de l'eau dans ce lac.Est-ce que le même phénomène se produit au niveau du lac Victoria, plus au nord ?Exactement, cela se fait de la même manière.Ce phénomène El Niño sur le lac Tanganyika, est-ce qui s'est déjà produit au XIXe siècle ou au XXe siècle ?Oui, au XVIIIe siècle, on a connu des fortes inondations au niveau du lac Tanganyika. Même au XXe siècle, on a connu [ce type d'inondations]. Mais, là, nous avons une particularité : le niveau d'eau, par rapport aux mesures déjà connues, pendant une longue période, est beaucoup plus élevé. On est arrivé à 793 mètres, ce qui est très élevé au niveau de la quantité d'eau qui a été augmentée.793 mètres… Et cela, c'est un niveau exceptionnel ?C'est un niveau exceptionnel, oui. Avant, le bassin du lac Tanganyika n'était pas un bassin aménagé. Ce sont là qu'interviennent des causes anthropiques. Actuellement, c'est un bassin qui a été loti, aménagé. Il y a des constructions, des villes, des maisons, des routes, des cultures… Il s'agit de lits [de rivière]. Et, malheureusement, ces lits ont été aménagés de manière quasiment anarchique, sans respecter les normes au niveau de l'environnement. C'est pourquoi nous avons des catastrophes qui sont liées aux activités anthropiques.Lors de la précédente montée du lac Tanganyika en 2021, Madame la ministre de l'Environnement, Ève Bazaiba, dénonçait déjà l'occupation anarchique des berges du lac et des rivières. Est-ce que des mesures ont-été prises depuis trois ans ?Non, aucune mesure. Normalement, dans des situations comme cela, on est censé prendre des mesures draconiennes ! Parce qu'il y avait déjà un avertissement, il y a plus de dix ans. Un avertissement sur le réchauffement superficiel des eaux du lac Tanganyika, lié au réchauffement climatique, avec le risque éventuel des inondations extrêmes. Mais, malheureusement, aucune mesure n'a été prise à ce niveau-là.Par ailleurs, la construction de digues avait été annoncée ces dernières années, pour limiter la montée des eaux. Est-ce que ces digues ont été construites ?C'est une solution sans valeur, parce que la meilleure des façons est de combiner des solutions. C'est-à-dire, même si on peut construire des digues éventuellement, on doit faire de la reforestation parce que tout le bassin du lac Tanganyika a été complètement déforesté. C'est-à-dire qu'il n'y a pas de végétation et lorsqu'il n'y a pas de végétation, il n'y a plus de moyens de rétention afin de pouvoir garder l'eau et permettre l'infiltration. Ce qui se passe, c'est le ruissellement, et ce ruissellement est accompagné d'érosion. Donc, il faut combiner la construction de digues, ce qui doit être vraiment accessoire, avec le reboisement du bassin du lac. S'il faut reboiser le bassin du lac, ce n'est pas simplement se contenter de la partie congolaise ! Le bassin du lac, il comprend l'ensemble des quatre pays. La Zambie, la Tanzanie, le Burundi et la RDC. Cela signifierait qu'il faudrait des efforts communs entre les quatre pays. Même si on arrivait, également, à reforester, il faut passer par l'étape où l'on délocaliserait les personnes. On ne peut reforester que l'endroit qui n'est pas occupé. Or, tout le bassin, plus de 60%, est pratiquement aménagé. Il faudrait arriver à délocaliser les personnes avant de pouvoir faire le reboisement.Mais, pour déménager ces personnes, il faut leur trouver de nouveaux emplacements et cela est très difficile, j'imagine…Évidemment, c'est un autre aspect. Il y a quand même l'espace pour essayer de délocaliser les populations et les mettre à l'abri. Je crois que les quatre pays, dont la RDC, ont suffisamment d'espace pour ce genre de choses. Parce que ces catastrophes ont créé beaucoup de conséquences, il y a eu beaucoup de morts par inondations, que ça soit à Kalémie, à Uvira, à Kigoma… À Uvira, on a eu énormément de morts !Autre phénomène, à quelques centaines de kilomètres plus au sud, en Zambie, où les populations sont touchées par une sécheresse exceptionnelle. Comment expliquez-vous qu'il pleuve beaucoup au Congo-Kinshasa et pas du tout en Zambie ?Le phénomène El Niño fait les deux à la fois ! Soit une augmentation de température sur une surface d'eau, comme je l'ai dit sur les grands lacs, occupant une grande superficie et provoquant la formation de cumulonimbus, de nuages de précipitations, et on a des averses dans cette zone. Soit, en Zambie, il n'y a pas de lac, donc on a un sol qui se réchauffe et avec l'évaporation, il n'y a pas suffisamment d'humidité dans l'atmosphère et nous avons une sécheresse. Cette sécheresse est liée aussi au phénomène El Niño. Ça fait les deux ! Cela provoque soit les inondations, les fortes précipitations, soit également de fortes sécheresses. Cela est aggravé, également, par le désert de Namib qui a tendance à avancer vers le nord, donc en poussant vers l'Angola et la Zambie.D'où le paradoxe El Niño, des pluies au Congo et la sécheresse en Zambie. Exactement.Est-ce que les autorités politiques de ces deux pays ont pris conscience de la gravité de ce phénomène climatique ?Non ! C'est un autre aspect. En Zambie, ils sont en train de réfléchir en ce qui concerne les conséquences sur le plan de la sécurité alimentaire, sur le plan de la santé, parce que plus il fait chaud, plus il y a la prolifération de nouvelles maladies qui sont liées à des pandémies, liées à des virus qui ont tendance à vouloir muter génétiquement et à s'adapter à des conditions beaucoup plus extrêmes. Là, au moins, ils réfléchissent sur la sécurité sanitaire et la sécurité alimentaire. Bon, pas de manière aussi poussée, en RDC, nous avons l'impression que l'on en parle, qu'il y a de bonnes intentions, mais ça s'arrête là, il n'y a jamais de suivi !À lire aussiInondations en RDC: «Aujourd'hui, la ville de Kalemie est coupée en deux»
Que ton OUI
Notre rythme biologique n'est pas le seul à conditionner la fréquence à laquelle nous allons aux toilettes. Des éléments externes ou internes peuvent également influencer nos besoins d'uriner et de déféquer. Pour identifier les situations pathologiques, il est utile de connaitre les normes habituelles en la matière.Fréquence normale pour urinerLa fréquence de miction, qui est l'action d'uriner, varie considérablement d'une personne à l'autre. Elle est comprise entre 4 et 8 fois par jour. Mais un apport hydrique élevé augmente naturellement le nombre de visites aux toilettes. Certains aliments diurétiques peuvent aussi influencer la fréquence de miction : c'est le cas du concombre, de l'aubergine, du céleri ou de l'artichaut.Avec l'âge, des changements surviennent au niveau de la capacité de contenance et de rétention de la vessie. La santé de la prostate joue aussi un rôle majeur dans la fréquence des mictions. Certaines variations reviennent dans des conditions particulières. Les gens tendent ainsi à uriner plus fréquemment par temps froid, ou lorsqu'ils ont une activité physique qui amplifie la dynamique des fluides corporels.Fréquence normale pour déféquerLa norme en termes de selles se situe entre 3 fois par jour et 3 fois par semaine. Cette large fourchette reflète la diversité des activités intestinales saines. Un régime alimentaire riche en fibres, par exemple, augmente la fréquence des selles et facilite leur passage. L'hydratation joue aussi un rôle clé dans la consistance des selles. Si la personne ne s'hydrate pas assez, elle peut connaitre des épisodes de constipation et déféquer moins souvent.Les jeunes enfants et les bébés ont souvent des selles plus fréquentes. À l'inverse, les personnes âgées expérimentent une diminution de la fréquence des selles, due au ralentissement du métabolisme et à la baisse de l'activité physique. Certaines conditions médicales comme le syndrome du côlon irritable causent de la constipation ou de la diarrhée, modifiant les habitudes intestinales.Ce qui affecte les fréquences normalesLa prise de médicaments impacte souvent la qualité du transit. Les laxatifs et diurétiques, par exemple, augmentent la fréquence des visites aux toilettes. Les complémentations en fer tendent plutôt à constiper. Le stress est un facteur connu d'affection de la digestion. Il bloque ou accélère le transit, menant à des bouleversements des habitudes d'élimination.En cas de maladie, il est également courant que la personne aille moins souvent ou plus souvent aux toilettes. Cet impact se trouve encore plus marqué lors d'infections urinaires ou de troubles gastro-intestinaux.Pour finir, l'équilibre hormonal peut aussi influencer les systèmes urinaires et digestifs. Pendant la grossesse ou la ménopause, il n'est pas rare que les femmes expérimentent des désordres dans leurs habitudes de miction et de défécation. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Quand les Parisiens, les Londoniens, les New-Yorkais et les Moscovites sortent les manteaux etles écharpes, les gens de Sydney, de Santiago, du Cap ou d'Auckland déploient les serviettesde plage et les maillots de bain. C'est le principe des saisons, qui s'inversent selon l'hémisphèreoù vous êtes. Normalement, c'est acquis max CE2. Par contre, vous pouvez me l'expliquer ? …Ah, on fait moins les malins hein. Bon, on est sympa, donc on va vous expliquer.
Aujourd'hui dans Argent Conté il était une fois l'investissement à impact et plus précisément l'investissement climat. C'est le panorama annuel de l'Institut de l'économie pour le climat qui révèlait récemment, que les investissements publics et privés français destinés à mettre en œuvre la transition énergétique et climatique avaient atteint pour la première fois, en 2022, la barre des 100 milliards d'euros. Ils devraient se maintenir au même niveau en 2023. L'investissement pour la transition énergétique a définitivement le vent en poupe et nombre d'opportunités se sont créées ces 10 dernières années. Alors comment choisir quand on veut mettre un peu plus d'impact dans ses placements ? Parce que tous les labels se ressemblent et que peu d'entre eux sont très transparents, le sujet n'a rien d'évident. Chez Anaxago nous travaillions depuis plus d'un an à la création d'une activité d'investissement dans le climat, ce qui a donné naissance à AxClimat tout début 2024 et j'ai donc profité d'avoir à disposition notre super gérant, Christophe Pieri, spécialiste du sujet pour explorer avec lui les méandres de l'industrie. Normalement après ces quelques 30 minutes de conversation vous devriez être en mesure de choisir avec soin et raison vos prochains investissements verts.Bonne écoute !Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Chaque jour dans Culture Médias, Thomas Isle reçoit un invité surprise. Ce lundi, Philippine Delaire alias Docteur Hyppocrate Cintréduradius.
C'est un discours sur l'État de l'union offensif, quasiment une allocution d'entrée en campagne, que Joe Biden a prononcé ce jeudi 7 mars devant le Congrès américain.Normalement prévu pour présenter le programme de l'année aux élus des deux camps politiques, il fut l'occasion pour Joe Biden de faire mentir celles et ceux qui s'inquiètent de sa capacité à enchaîner un second mandat, et de dresser le bilan de sa politique.Il faut dire que sur le plan économique, le bilan est bon, avec une inflation maîtrisée, un chômage bas et une augmentation des salaires réels. Mais un bon bilan ne suffit pas forcément à gagner une élection, surtout quand on se présente face à un Donald Trump aussi peu soucieux des faits que de la vérité.Ainsi, Joe Biden s'est montré particulièrement combatif à l'encore de Trump et de ses partisans, soulignant son attitude envers Vladimir Poutine, son âge, pas si éloigné du sien (77 ans pour Trump, 81 pour Biden), et les dangers qu'il fait peser sur la démocratie. L'actuel président l'a compris, il y a un espace à occuper dans le marché des idées. 2024 sera la campagne de la défense des libertés civiques et, surtout, du droit à l'avortement remis en cause par la Cour suprême, sans ignorer la question de l'immigration, ciment du camp républicain. Sur le plan international, Biden a réaffirmé son soutien à l'Ukraine tout en prenant ses distances avec le président français Emmanuel Macron, et a envoyé des signaux en faveur de Gaza.Le monde devant soi est un podcast hebdomadaire d'actualité internationale présenté par Christophe Carron, avec Jean-Marie Colombani, directeur de la publication de Slate.fr, et Alain Frachon, éditorialiste au Monde spécialisé dans les questions internationales.Direction et production éditoriale: Christophe CarronPrise de son, montage et réalisation: Aurélie RodriguesPrésentation: Christophe CarronMusique: «Sinister», Anno Domini BeatsSi vous aimez Le monde devant soi, pensez à l'exprimer en nous donnant la note maximale sur votre plateforme de podcast préférée, en en parlant autour de vous et en laissant vos commentaires sur les réseaux sociaux.Suivez Slate Podcasts sur Facebook et Instagram.
Bientôt six mois depuis le coup d'État du 30 août, qui a vu l'armée déposer le président Ali Bongo juste après l'élection présidentielle, où en est la transition gabonaise ? Avec à sa tête le général Brice Oligui Nguema, la transition doit durer jusqu'en août 2025 et un nouveau scrutin. Un moment charnière de cette transition sera le très attendu dialogue national. Ce rendez-vous historique doit entraîner une profonde réforme des institutions du pays, et préparer une nouvelle Constitution. Entretien avec Murielle Minkoué Mintsa, ministre de la Réforme des institutions, en charge de son organisation. RFI : Que reste-t-il à organiser avant la tenue du dialogue ?Murielle Minkoué Mintsa : Nous avons collecté les contributions des compatriotes. Donc, leur diagnostic qui fonde la situation socio-politique et économique de notre pays, leurs propositions de solutions. Nous avons commencé à les analyser. L'analyse est sommaire, il s'agit simplement de recentrer par thèmes les contributions des compatriotes qui se sont prononcés. La collecte se poursuit à la demande du chef de l'État pour sensibiliser un peu plus nos jeunes compatriotes de moins de 25 ans. Mais nous étions à un peu plus de 27 000 contributions que nous avons dépouillés, nous avons des rapports thématiques qui sont préparés. Nous attendons le complément de contributions qui va prendre fin en fin de semaine.Nous avons des équipes qui sont déployées actuellement à l'intérieur du pays pour recueillir aussi bien les contributions des étudiants et des élèves que celles des populations rurales, vulnérables, comme les populations autochtones ou autres. Nous aurons un rapport de synthèse. Nous tablons sur la mi-mars 2024 au plus tard. Maintenant, nous sommes sur le plan organisationnel : voir un peu les contours, les différents panélistes, les critères des intéressés parce que vous savez que nous voulons que le dialogue soit inclusif. Toutes les catégories socio-professionnelles, culturelles, et même les confessions religieuses seront représentées au dialogue… et les politiques.Avec un tel nombre de contributions, comment allez-vous choisir qui sera invité ? Et comment ferez-vous le tri ? On a par exemple plus de 100 partis politiques, dont certains sont des coquilles vides. Comment sélectionner ?Écoutez, l e tri commencera par les participants, qu'ils soient partis politiques, confessions religieuses, associations, patronat, ONG, issus du monde éducatif, du monde universitaire et d'autres. Maintenant, pour la sélection, nous n'avons pas encore convenu comment ça va se passer. Comme vous le dites, il y a plus de 100 partis politiques, mais je vous dirais qu'à la date du 19 janvier dernier, seuls 59 ont contribué à l'appel au dialogue. Alors nous verrons avec le CTRI, et le gouvernement. Bon, nous sortons d'un passé assez douloureux, nous allons tenir compte de tous ces éléments.En tout, combien de participants attendez-vous ?Je pense que nous serons entre 500 et 1 000.Y compris d'ex hauts-responsables de l'ancien pouvoir : ministres, présidents d'institutions, etc ?Écoutez, les uns et les autres sont des Gabonais. C'est un dialogue inclusif. Nous allons nous rassembler pour penser à l'avenir de notre pays, le devenir du Gabon sur un long terme. Donc, nous devrons mettre toutes les intelligences en commun pour réfléchir sur quelque chose de durable, de très durable.Mi-novembre, le Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI) annonçait ce dialogue pour avril. Le Premier ministre a évoqué entre avril et mai. Quand pensez-vous qu'il se tiendra ?En avril 2024, nous allons simplement respecter le calendrier de la transition.Et sur le lieu de l'organisation est-ce qu'un choix a été fait ?Alors, deux sites ont été retenus. Il s'agit du stade de l'amitié sino-gabonaise et du Palais des sports. Donc le Palais des sports abritera les phases d'ouverture et de clôture, qui seront des phases populaires. Et maintenant les travaux s'effectueront sur le site du stade d'Angondjé.Oui parce que certaines parties du stade sont vieillissantes et doivent être rénovées c'est ça ?Oui, c'est une réhabilitation relativement importante, et nécessaire.Savez-vous combien ce dialogue va coûter, y a-t-il un budget arrêté ? Alors qu'on sait bien aussi que certains veulent participer uniquement pour toucher des per diem.Ben écoutez, nous n'allons pas inventer la nature humaine. Le Gabon n'a pas la prétention de changer la nature humaine d'un coup. Toute concertation de cette nature a un coût. Nous allons veiller également à ce qu'il ne soit pas exorbitant parce que nous avons également d'autres priorités, notamment infrastructurelles. Alors je vous renverrai à la loi de finances dans laquelle est inscrit un certain montant : autour de 3 à 5 milliards de francs CFA. Sachant qu'il s'agit d'une concertation qui va tenir environ sur un mois avec des compatriotes de la diaspora, de l'interpays... C'est un mal nécessaire pour notre pays, donc nous n'allons pas chipoter sur les chiffres. Mais nous allons veiller à ce que ce ne soit pas exorbitant non plus. Parce que nous avons de réels défis pour répondre aux besoins de nos compatriotes.En 2017 le dialogue d'Angondjé a duré quasiment deux mois, vous pensez que celui-ci tiendra en un seul mois ?Oui parce que nous avons déjà toute la phase collecte des contributions qui permet à nos compatriotes de s'exprimer. Nous allons faire l'impasse sur une quelconque intervention des uns et des autres pour exprimer ce qu'ils ont au fond d'eux. Nous voulons également éviter à cette occasion la phase invectives, pugilat populaire. Là, nous avons un pays à reconstruire sur le plan institutionnel et autres. Mais vraiment, nous devons nous appesantir sur ce que nous voulons pour notre pays pour les années à venir. Nous devons reconstruire notre vivre ensemble et il est important que nous nous asseyions pour évoquer cette situation socio-politique, économique de notre pays.Concrètement, comment cette concertation va-t-il se dérouler ? Avec des tables rondes par thème, une synthèse à faire valider par le chef de l'État par exemple ?Non, non. Pendant toute la phase du dialogue, il n'y a pas de rapport envoyé à la présidence. Le président de transition a désigné l'archevêque de Libreville, qui a accepté de présider ces assises et les travaux se passeront en commission et en sous-commission. Les sous-commissions remonteraient l'information à la Commission. Chacune des commissions établira son rapport et le bureau du dialogue présentera le rapport définitif du dialogue avec les actes qui vont l'accompagner. C'est ce document final que le président des assises, donc l'archevêque Monseigneur Iba-Ba, présentera aux autorités de la transition.Une question cruciale est le poids des résolutions de ce dialogue. Est-ce qu'elles seront contraignantes ou il s'agira simplement de recommandations ?À ce stade, je ne peux pas me prononcer parce que nous n'avons pas fini de travailler avec le CTRI. Nous avons la suite du séminaire CTRI-gouvernement qui doit encore se prononcer sur un certain nombre d'éléments liés au dialogue. Le moment venu, un acte sera pris pour définir les grands contours du dialogue et le dialogue lui-même aura un règlement intérieur qui définira d'autres aspects un peu plus pratiques. En tout cas, je peux vous dire que la suite des actes du dialogue incombera au ministère de la Réforme des institutions. Il s'agit bien de réformer les institutions. Le dialogue est une étape.Quel état d'esprit attendez-vous de la part des participants ?Ils ont là l'occasion de penser pour le pays, sur le devenir du pays, donc je n'ai pas de doute qu'en toute responsabilité, ils feront le travail qui est attendu par tous les Gabonais. Vraiment cette responsabilité ils doivent vraiment s'en imprégner. Nous avons une occasion unique, un peu comme en 1990. Nous sommes là, nous ne devons pas rater ce tournant de l'histoire de notre pays. Personnellement, je compte vraiment sur leur sens de la responsabilité et du devoir.Les thèmes ont-ils déjà été choisis ? Quels chantiers vous semblent les plus cruciaux ?Il y a d'abord la question politique, parce que c'est un peu ce qui a conduit à l'acte salvateur du 30 août. C'est essentiellement la question politique qui a amené les différents drames que nous avons vécus dans notre pays, notamment en 2009 et 2016. Et là, nous avons l'occasion de dire « Plus jamais ça !» et que les questions politiques soient débattues sans tabou, que l'expression des Gabonais à travers les contributions soit prise en compte. Maintenant, il y a les questions de gouvernance, mais surtout les questions d'éducation. Il y a aussi les questions de santé, d'affaires sociales, les questions de valeur. Les Gabonais, très nombreux, se sont prononcés sur la restauration de nos valeurs. Qu'est-ce qui fait le Gabonais dans sa globalité malgré la pluralité ethnique ? Nous avons nos particularités, nos singularités, et les panélistes devraient pouvoir mettre en forme ces préoccupations.Des questions comme l'organisation de la présidentielle : qui pourra être candidat, savoir si le président de la transition pourra se présenter... Ces questions seront abordées au dialogue ?C'est même une évidence que ces thèmes seront abordés. Parce que si on prend l'origine, la naissance du dialogue national, le dialogue est issu d'une crise politique qui a amené nos forces de défense et de sécurité à s'interposer, à mettre à plat tout le système politique. Nous ne pouvons pas faire de dialogue national si nous n'évoquons pas ce sujet, sinon ce serait un dialogue thématique. Non, nous donnons l'occasion à nos concitoyens de vraiment s'exprimer sur notre vivre ensemble.Normalement le dialogue devrait désigner une commission chargée de rédiger une nouvelle constitution, qui devra être adoptée par une nouvelle assemblée nationale constituante, suivie d'un référendum, c'est bien cela ?Déjà sur la base des actes du dialogue en lien avec les questions évoquées dans la future constitution, effectivement une assemblée constituante va préparer un projet de constitution qui sera soumis au cours d'un référendum organisé en décembre prochain.Est-ce que ce dialogue devrait mettre fin à la Charte de transition actuellement en vigueur ?Au cours du dialogue, les panélistes devront se prononcer, mais la transition va jusqu'en août 2025 et je pense fortement que la charte ne gênerait pas. Je ne pense pas que sur ce plan la charte serait en contradiction avec la constitution. Parce que la charte qu'est-ce qu'elle prévoit ? Si ce n'est les institutions de la transition, les critères pour être chefs d'État, mais la Constitution à venir sera un peu plus détaillée. Je pense que jusqu'au terme de la transition, la Charte devrait garder sa position. Je ne pense pas qu'il y ait des contradictions qui mèneraient à ce que l'une entre en conflit avec l'autre.Le dernier dialogue du genre date d'il y a un an, pour préparer des élections « aux lendemains apaisés », disait-on. On voit bien que cela a été un échec vu le scrutin d'août dernier. Comment faire pour que cette nouvelle concertation réussisse ?Ecoutez, d'abord il s'agissait antérieurement, du moins ces 3,4 dernières années, de concertations de forme, pour entériner les actes en vue d'asseoir les ambitions de quelques-uns. Vraiment la démarche n'est pas du tout la même. Et l'esprit et l'ambition que nous avons pour notre pays. À mon sens comparer serait déplacé. C'est déplacé de comparer le dialogue national à venir, à ce qui s'est fait antérieurement, après 1991. Nous avons constaté qu'à chaque fois c'était pour permettre à quelques compatriotes de s'asseoir, d'affirmer leurs positions.À lire aussiDialogue national au Gabon: «Nous allons nous rassembler pour penser à l'avenir du pays»
C'est un programme très riche et varié que nous vous proposons cette semaine dans Éco d'ici Éco d'ailleurs, avec nos invités et les journalistes du service économie de RFI : lutte contre la pauvreté et les inégalités dans le monde, deuxième anniversaire du déclenchement de la guerre en Ukraine dans un contexte assombri par la mort de l'opposant russe Alexei Navalny, développement de l'industrie automobile en Afrique, conséquences de l'instabilité au Sahel sur le secteur des matières premières, enjeux de l'économie numérique sur le continent africain (suite aux coupures de réseau internet au Sénégal) et bilan de la CAN 2024 de football en Côte d'Ivoire. * Dans un premier temps, nous nous rendons en Ukraine avec Nathanaël Vittrant, envoyé spécial du service économie de RFI. Il y a tourné des reportages sur l'évolution économique du pays notamment dans le secteur agricole, deux ans après l'invasion russe, le fonctionnement des entreprises en temps de guerre et l'état de la reconstruction.* En parallèle, la Russie est engagée dans une guerre militaire mais aussi économique avec ses ennemis. Malgré les sanctions occidentales, et contrairement à ce que prédisaient beaucoup d'observateurs, l'économie russe ne s'est pas effondrée.Arthur Ponchelet fait le point sur l'efficacité de ces sanctions et la manière avec laquelle la Russie tente de les contourner.* Elle est donc notre invitée exceptionnelle : la Franco-Américaine Esther Duflo, prix Nobel d'Économie en 2019 avec les Américains Abhijit Banerjee et Michaël Kremer pour leurs travaux sur la pauvreté. Elle est aujourd'hui la présidente du Fonds d'Innovation pour le Développement (FID) hébergé par l'Agence française de développement. Lancé en 2021, il propose un dispositif novateur de financement du développement dans les pays les plus pauvres basé sur l'évaluation de l'impact des projets à l'aide de méthodes scientifiques. Esther Duflo, nouvellement présidente de l'École d'économie de Paris, s'en est expliquée en exclusivité au micro de Charlotte Cosset, journaliste spécialiste de l'économie africaine à RFI.► À écouter aussi : Le FID, un fonds pour soutenir l'innovation sociale en Afrique. Esther Duflo est l'auteure d'une série d'ouvrages destinés aux enfants pour expliquer la pauvreté dans le monde avec l'illustratrice Cheyenne Olivier.* Pour avancer vers la souveraineté économique en Afrique, l'une des priorités est certainement de développer une industrie sur son propre territoire. Construire des véhicules « made in Africa » pour le consommateur africain, c'est donc le projet de Mobius Motors, start-up créée en 2010 au Kenya. C'est l'un des deux constructeurs en Afrique de l'Est avec l'Ougandais Kiira Motors. Pauline Gleize s'est rendue, il y a quelques semaines, sur son site de la banlieue de Nairobi. * C'est un produit traditionnel utilisé depuis la nuit des temps ou presque, sans doute la troisième dynastie égyptienne, vers 2.700 avant J-C et qui reste très prisé aujourd'hui encore dans l'agro-alimentaire, la confiserie, les cosmétiques, ou encore l'industrie (bâtiment, peinture, textile, etc.). La gomme arabique, issue de l'acacia est une ressource naturelle et une richesse de plusieurs pays africains notamment sahéliens (Maghreb, Mali, Sénégal, Tchad, Égypte, Soudan, Niger).Son marché est en assez forte croissance. Parmi les quelques entreprises qui transforment et commercialisent la gomme : une PME française, Alland et Robert, fondée en 1884 et qui détient 25 % de parts de marché. Son PDG Charles Alland a accordé un entretien à Marie-Pierre Olphand, spécialiste des matières premières sur RFI. * Pour terminer cette émission pleine de diversité dans ses sujets, nous vous proposons un long entretien avec la plus Ivoirienne des Nigérianes et la plus Nigériane des Ivoiriennes : Nnenna Nwakanma, dans l'État d'Abia au sud-est du Nigeria et Abidjanaise d'adoption a donc vécu très intensément la dernière finale de la CAN 2024 de football remportée par les Éléphants de Côte d'Ivoire.Mais si on l'a invitée dans Éco d'ici Éco d'ailleurs, c'est aussi parce qu'elle a des responsabilités importantes sur le continent pour promouvoir l'économie numérique, notamment pour les femmes. Spécialisée dans les questions de développement international, militante de l'accès au numérique, elle est ambassadrice en chef au sein de la fondation World Wide Web, organisation à but non lucratif qui fait la promotion d'un Web ouvert. Dans cet entretien, elle critique frontalement les gouvernements, comme celui du Sénégal, qui coupent le réseau internet lors des mouvements de contestation et rendez-vous électoraux.Retrouvez nous sur Facebook et Twitter. Esther Duflo (prix Nobel d'économie) : Face à la pauvreté, toucher des publics nouveauxLe Fonds d'innovation pour le Développement (FID) hébergé par l'Agence Française de Développement (AFD) soutient des projets sélectionnés pour leurs impacts sociaux, notamment en Afrique. Il est présidé par Esther Duflo, économiste du développement, récompensée en 2019 par un prix Nobel pour ses travaux contre la pauvreté.RFI : Qu'est-ce qu'est le Fonds d'innovation pour le développement (FID) et en quoi est-il spécifique ? Esther Duflo : C'est un fonds qui vise à permettre à des acteurs nouveaux, que ce soient des ONG, des universités, des gouvernements, des laboratoires, de proposer de l'innovation sociale. Ce n'est pas de l'innovation pour faire du profit, c'est ça qui est vraiment très différent, mais c'est pour améliorer la qualité de vie des gens dans des secteurs comme l'éducation, la santé, la protection du climat, l'agriculture, etc. Avec toujours cet objectif de créer de la valeur sociale, pas de la valeur marchande. Comment est-ce que cela fonctionne ? Normalement un fonds repose sur sa rentabilité...Comme la rentabilité n'est pas l'indicateur de réussite, ce qui la remplace c'est l'impact, la différence que cela fait dans la vie des gens. Nous demandons des évaluations préalables d'impacts rigoureuses, et on les accompagne dans la mise en œuvre du projet lui-même. Si cela fonctionne, cela permet de le passer à l'échelle, d'augmenter le nombre de partenaires.Vous expliquez que l'objectif est de toucher des publics différents des fonds traditionnels. Comment faites-vous pour toucher ces publics qui sont souvent isolés ?C'est un pari réussi. Comment touche-t-on des publics nouveaux ? Je crois que c'est essentiellement dû à la simplicité du processus de candidature. Le processus de demande de fonds n'est pas particulièrement long, il est très transparent. Nous finançons des projets qui sont innovatifs, avec un potentiel d'échelle important, qui sont capables et volontaires pour jouer le jeu d'évaluation d'impact. Nous réagissons très vite, nous sommes capables de donner des financements de petite taille, ce qui n'est pas le cas pour beaucoup des projets de plus gros bailleurs. Nous travaillons avec des organisations qui n'auraient pas pu se frotter à la bureaucratie nécessaire pour des financements beaucoup plus importants.Ce sont forcément des gens déjà assez connectés ?Non, c'est souvent des gens qu'au départ, nous ne connaissions ni d'ici ni d'ailleurs. Un premier appel à projets a été diffusé le plus largement possible par tous les réseaux dans lesquels les acteurs du développement agissent. Et puis ensuite, il y a un effet de bouche à oreille qui est renforcé par une série d'écoles d'été que l'on fait chaque été sur le terrain. Nous sommes allés en Côte d'Ivoire, au Maroc. Cela permet de faire connaître la possibilité de ce financement auprès de l'écosystème local. Depuis la création du Fonds, on a déjà reçu 2.700 projets nouveaux.Est-ce que vous espérez voir ce genre de fonds se développer ? Est-ce qu'il y a un message derrière, montrer que la rentabilité sociale, ce n'est pas forcément de faire du profit directement ?C'est clair que c'est un autre sujet que la valeur sociale. Ce modèle de recherche d'innovation, d'ouverture, de prise de risque que l'on associe davantage au secteur privé, on peut l'appliquer à la recherche de l'innovation dans le secteur social. C'est un modèle qui, à mon avis, a de forts potentialités pour améliorer l'efficacité des politiques publiques, que ce soient les politiques nationales ou les politiques de coopération.
C'est un programme très riche et varié que nous vous proposons cette semaine dans Éco d'ici Éco d'ailleurs, avec nos invités et les journalistes du service économie de RFI : lutte contre la pauvreté et les inégalités dans le monde, deuxième anniversaire du déclenchement de la guerre en Ukraine dans un contexte assombri par la mort de l'opposant russe Alexei Navalny, développement de l'industrie automobile en Afrique, conséquences de l'instabilité au Sahel sur le secteur des matières premières, enjeux de l'économie numérique sur le continent africain (suite aux coupures de réseau internet au Sénégal) et bilan de la CAN 2024 de football en Côte d'Ivoire. * Dans un premier temps, nous nous rendons en Ukraine avec Nathanaël Vittrant, envoyé spécial du service économie de RFI. Il y a tourné des reportages sur l'évolution économique du pays notamment dans le secteur agricole, deux ans après l'invasion russe, le fonctionnement des entreprises en temps de guerre et l'état de la reconstruction.* En parallèle, la Russie est engagée dans une guerre militaire mais aussi économique avec ses ennemis. Malgré les sanctions occidentales, et contrairement à ce que prédisaient beaucoup d'observateurs, l'économie russe ne s'est pas effondrée.Arthur Ponchelet fait le point sur l'efficacité de ces sanctions et la manière avec laquelle la Russie tente de les contourner.* Elle est donc notre invitée exceptionnelle : la Franco-Américaine Esther Duflo, prix Nobel d'Économie en 2019 avec les Américains Abhijit Banerjee et Michaël Kremer pour leurs travaux sur la pauvreté. Elle est aujourd'hui la présidente du Fonds d'Innovation pour le Développement (FID) hébergé par l'Agence française de développement. Lancé en 2021, il propose un dispositif novateur de financement du développement dans les pays les plus pauvres basé sur l'évaluation de l'impact des projets à l'aide de méthodes scientifiques. Esther Duflo, nouvellement présidente de l'École d'économie de Paris, s'en est expliquée en exclusivité au micro de Charlotte Cosset, journaliste spécialiste de l'économie africaine à RFI.► À écouter aussi : Le FID, un fonds pour soutenir l'innovation sociale en Afrique. Esther Duflo est l'auteure d'une série d'ouvrages destinés aux enfants pour expliquer la pauvreté dans le monde avec l'illustratrice Cheyenne Olivier.* Pour avancer vers la souveraineté économique en Afrique, l'une des priorités est certainement de développer une industrie sur son propre territoire. Construire des véhicules « made in Africa » pour le consommateur africain, c'est donc le projet de Mobius Motors, start-up créée en 2010 au Kenya. C'est l'un des deux constructeurs en Afrique de l'Est avec l'Ougandais Kiira Motors. Pauline Gleize s'est rendue, il y a quelques semaines, sur son site de la banlieue de Nairobi. * C'est un produit traditionnel utilisé depuis la nuit des temps ou presque, sans doute la troisième dynastie égyptienne, vers 2.700 avant J-C et qui reste très prisé aujourd'hui encore dans l'agro-alimentaire, la confiserie, les cosmétiques, ou encore l'industrie (bâtiment, peinture, textile, etc.). La gomme arabique, issue de l'acacia est une ressource naturelle et une richesse de plusieurs pays africains notamment sahéliens (Maghreb, Mali, Sénégal, Tchad, Égypte, Soudan, Niger).Son marché est en assez forte croissance. Parmi les quelques entreprises qui transforment et commercialisent la gomme : une PME française, Alland et Robert, fondée en 1884 et qui détient 25 % de parts de marché. Son PDG Charles Alland a accordé un entretien à Marie-Pierre Olphand, spécialiste des matières premières sur RFI. * Pour terminer cette émission pleine de diversité dans ses sujets, nous vous proposons un long entretien avec la plus Ivoirienne des Nigérianes et la plus Nigériane des Ivoiriennes : Nnenna Nwakanma, dans l'État d'Abia au sud-est du Nigeria et Abidjanaise d'adoption a donc vécu très intensément la dernière finale de la CAN 2024 de football remportée par les Éléphants de Côte d'Ivoire.Mais si on l'a invitée dans Éco d'ici Éco d'ailleurs, c'est aussi parce qu'elle a des responsabilités importantes sur le continent pour promouvoir l'économie numérique, notamment pour les femmes. Spécialisée dans les questions de développement international, militante de l'accès au numérique, elle est ambassadrice en chef au sein de la fondation World Wide Web, organisation à but non lucratif qui fait la promotion d'un Web ouvert. Dans cet entretien, elle critique frontalement les gouvernements, comme celui du Sénégal, qui coupent le réseau internet lors des mouvements de contestation et rendez-vous électoraux.Retrouvez nous sur Facebook et Twitter. Esther Duflo (prix Nobel d'économie) : Face à la pauvreté, toucher des publics nouveauxLe Fonds d'innovation pour le Développement (FID) hébergé par l'Agence Française de Développement (AFD) soutient des projets sélectionnés pour leurs impacts sociaux, notamment en Afrique. Il est présidé par Esther Duflo, économiste du développement, récompensée en 2019 par un prix Nobel pour ses travaux contre la pauvreté.RFI : Qu'est-ce qu'est le Fonds d'innovation pour le développement (FID) et en quoi est-il spécifique ? Esther Duflo : C'est un fonds qui vise à permettre à des acteurs nouveaux, que ce soient des ONG, des universités, des gouvernements, des laboratoires, de proposer de l'innovation sociale. Ce n'est pas de l'innovation pour faire du profit, c'est ça qui est vraiment très différent, mais c'est pour améliorer la qualité de vie des gens dans des secteurs comme l'éducation, la santé, la protection du climat, l'agriculture, etc. Avec toujours cet objectif de créer de la valeur sociale, pas de la valeur marchande. Comment est-ce que cela fonctionne ? Normalement un fonds repose sur sa rentabilité...Comme la rentabilité n'est pas l'indicateur de réussite, ce qui la remplace c'est l'impact, la différence que cela fait dans la vie des gens. Nous demandons des évaluations préalables d'impacts rigoureuses, et on les accompagne dans la mise en œuvre du projet lui-même. Si cela fonctionne, cela permet de le passer à l'échelle, d'augmenter le nombre de partenaires.Vous expliquez que l'objectif est de toucher des publics différents des fonds traditionnels. Comment faites-vous pour toucher ces publics qui sont souvent isolés ?C'est un pari réussi. Comment touche-t-on des publics nouveaux ? Je crois que c'est essentiellement dû à la simplicité du processus de candidature. Le processus de demande de fonds n'est pas particulièrement long, il est très transparent. Nous finançons des projets qui sont innovatifs, avec un potentiel d'échelle important, qui sont capables et volontaires pour jouer le jeu d'évaluation d'impact. Nous réagissons très vite, nous sommes capables de donner des financements de petite taille, ce qui n'est pas le cas pour beaucoup des projets de plus gros bailleurs. Nous travaillons avec des organisations qui n'auraient pas pu se frotter à la bureaucratie nécessaire pour des financements beaucoup plus importants.Ce sont forcément des gens déjà assez connectés ?Non, c'est souvent des gens qu'au départ, nous ne connaissions ni d'ici ni d'ailleurs. Un premier appel à projets a été diffusé le plus largement possible par tous les réseaux dans lesquels les acteurs du développement agissent. Et puis ensuite, il y a un effet de bouche à oreille qui est renforcé par une série d'écoles d'été que l'on fait chaque été sur le terrain. Nous sommes allés en Côte d'Ivoire, au Maroc. Cela permet de faire connaître la possibilité de ce financement auprès de l'écosystème local. Depuis la création du Fonds, on a déjà reçu 2.700 projets nouveaux.Est-ce que vous espérez voir ce genre de fonds se développer ? Est-ce qu'il y a un message derrière, montrer que la rentabilité sociale, ce n'est pas forcément de faire du profit directement ?C'est clair que c'est un autre sujet que la valeur sociale. Ce modèle de recherche d'innovation, d'ouverture, de prise de risque que l'on associe davantage au secteur privé, on peut l'appliquer à la recherche de l'innovation dans le secteur social. C'est un modèle qui, à mon avis, a de forts potentialités pour améliorer l'efficacité des politiques publiques, que ce soient les politiques nationales ou les politiques de coopération.
Les vacances du Nouvel An lunaire commencent ce vendredi 9 février en Chine. Une période de grande migration, pendant laquelle des centaines de millions de Chinois vont rejoindre leur famille en province. Mais avec l'économie qui ralentit, certains, notamment chez les travailleurs migrants, sont contraints de chercher du travail. De notre correspondant à Pékin, avec Chi Xiangyuan du bureau de Pékin,À Majuqiao dans le sud-est de la capitale chinoise, les petites camionnettes qui emmènent les ouvriers à la journée sur leur lieu de travail se font plus rares en cette veille de vacances de la fête du printemps. C'est la saison morte pour les travailleurs migrants, ce qui n'empêche pas monsieur Wang, en grosse veste militaire matelassée, d'affronter le vent froid depuis plusieurs heures déjà, disponible pour n'importe quel boulot.« Je travaille sur les structures en acier. Cette année, c'est difficile de trouver du travail à Pékin et de nombreux frères sont déjà partis en vacances. Il n'y a plus de chantier de construction. Normalement, je gagne près de 40 euros la journée. Mais il n'y a pas tellement de travail en ce moment », constate-t-il.À lire aussiEn Chine, l'intelligence artificielle prépare désormais aux interrogatoires gênants des vacances du Nouvel An« Les temps sont durs »Surnommée la « rue du travail », la grande avenue située non loin de l'échangeur du 6ᵉ périphérique est devenue un marché de la main d'œuvre à temps très partiel. Certains, parmi les bras qui attendent du travail, ont inscrit leur numéro de téléphone sur le trottoir. Des grappes d'ouvrier portent leur casque de chantier, d'autres leurs outils à la main et pour ce menuisier, un bracelet à grosses boules en bois de sapin. « Je travaille sur les échafaudages comme menuisier et comme peintre. Si vous êtes spécialisés, il y a du travail, car les autres sont rentrés dans leur province. Pour le salaire, c'est entre 280 et 360 yuans par jour », explique un autre ouvrier.Entre 37 et 47 euros la journée, c'est un peu plus que ce que propose cette recruteuse dans l'une des nombreuses agences d'intérim qui bordent l'avenue. Les temps sont durs, dit-elle.« En ce moment, on recrute principalement des agents de sécurité, nous avons aussi des ouvriers spécialisés », indique madame Chen. « Mais c'est déjà le petit Nouvel An lunaire dans le nord et les vacances vont commencer. Il est donc difficile de trouver du monde. En même temps, le marché de l'immobilier, c'est du passé. Il n'y a plus de travail sur les chantiers ! Ce sont surtout les entreprises du e-commerce qui viennent nous voir. Ils cherchent des livreurs ! » À écouter aussiChine: à la veille des vacances du Nouvel An lunaire, la déprime des conducteurs de trainUne crise immobilière dévastatrice pour l'emploiLa crise immobilière a été dévastatrice pour l'emploi. Le reportage intitulé « travailler ainsi pendant 30 ans » a été censuré aussitôt après sa sortie sur la plateforme Netease le 9 janvier dernier. Le collectif de journalistes anonymes qui l'a réalisé interroge des travailleurs migrants de Zhengzhou, dans la province centrale du Henan. Tous racontent leur difficile survie après l'arrêt des chantiers. Selon le bureau national des statistiques, la Chine comptait près de 296 millions de travailleurs migrants en 2022, dont 17,7 % dans la construction. Ce qui signifie que 52 millions d'entre eux comptaient sur le secteur pour subvenir aux besoins de leur famille, note le China Digital Times.Certains ont dû se reconvertir, explique monsieur Guo. Le barbier taille poils et cheveux, pour moins deux euros, à même le trottoir depuis plus de 30 ans dans le quartier. « Les gens sont partis pour le Nouvel An, mais de toute façon, il y a moins de monde », dit-il. « Avant, je pouvais gagner quelques centaines de yuans dans la journée. Aujourd'hui, c'est difficile même de faire 100 yuans. Il y a eu la pandémie, les gens étaient bloqués ici. Puis, ça s'est arrêté. Alors, ils sont rentrés, mais ils ne sont pas revenus. Car il y a moins de travail et ceux des chantiers sont partis dans les usines. »Pas assez d'argent pour partir fêter le Nouvel An lunaireLa crise du secteur immobilier, qui a vu sa valeur ajoutée baisser de 1,3 % en 2023, a également, selon ces migrants, un impact direct sur d'autres secteurs, dont les meubles et le textile. Monsieur Fan travaille comme gardien de nuit dans une imprimerie. Il n'a pas gagné assez pour pouvoir partir en vacances cette année.« Je ne vais pas pouvoir rentrer chez moi cette fois. Je veux gagner un peu de sous pendant les vacances. Je n'ai pas assez d'argent. » Pas assez d'argent pour partir fêter l'entrée dans l'année du dragon, sachant que pour la plupart des migrants en Chine, les congés ne sont pas payés, mais rester dans les mégalopoles coûte très/trop cher.À lire aussiNouvel An lunaire en Chine: les voyageurs heureux de repartir en famille malgré l'épidémie
Chaque jour, Jean-Luc Lemoine vous offre une session de rattrapage de tout ce qu'il ne fallait pas manquer dans les médias.
Le caryotype est un peu notre carte d'identité génétique. Il rassemble tous les chromosomes d'un individu, avec des détails sur leur forme, leur taille et leur nombre. La détermination du sexe génétique est faite grâce à deux chromosomes bien connus, le X et le Y. En fonction de l'absence ou de la présence de certains gènes, chaque personne développe des caractères sexuels primaires -testicules, ovaires, utérus, etc. - et secondaires - pilosité, largeur d'épaules, menstruations, etc.Dans la plupart des cas, les femmes possèdent deux chromosomes X et les hommes possèdent un chromosome X associé à un chromosome Y. Mais les hommes qui naissent avec le syndrome de Klinefelter ont une particularité : ils présentent une trisomie sexuelle et ont donc deux chromosomes X en plus du chromosome Y.Les symptômes du syndrome de KlinefelterLes hommes atteints de ce syndrome développent des traits typiquement masculins, avec par exemple une musculature prononcée ou une carrure large. Mais, dès l'enfance, certaines caractéristiques les distinguent. Ils peuvent ainsi avoir des testicules sous-développés, voire absents, et un pénis de très petite taille. En grandissant, ces personnes atteignent une taille souvent plus importante que la norme, avec une faible pilosité corporelle et des variations dans le développement sexuel. La puberté est généralement retardée, avec des possibles difficultés d'apprentissage, des retards dans l'acquisition du langage et des troubles comportementaux.Les adultes touchés par le syndrome de Klinefelter sont souvent stériles et ne peuvent pas concevoir d'enfant de façon classique.Comment se forme un caryotype de Klinefelter ?Environ 1 sur 500 à 1000 bébés masculins sont touchés par la trisomie sexuelle. Cette pathologie se développe très tôt, à cause d'une malformation chez l'un ou l'autre gamète sexuel. Normalement, le spermatozoïde n'a qu'un seul chromosome sexuel, un X ou un Y, et l'ovule n'en a également qu'un seul, un X. Lors de la fécondation, les deux apports génétiques fusionnent pour donner naissance au caryotype du bébé, qui comporte les deux chromosomes sexuels transmis par ses parents.Seulement, dans le cas du syndrome de Klinefelter, l'un des gamètes, ovule ou spermatozoïde, contient un chromosome X supplémentaire. Cet ajout perturbe ensuite le développement classique des caractéristiques sexuelles.Le principal facteur de risque connu et bien avéré à ce jour est l'âge maternel. Les risques de trisomie augmentent lorsque la mère dépasse l'âge de 35 ans. Des antécédents familiaux pourraient aussi jouer un rôle dans l'apparition d'un syndrome de Klinefelter, mais les études n'ont pas encore abouti sur ce sujet. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Le caryotype est un peu notre carte d'identité génétique. Il rassemble tous les chromosomes d'un individu, avec des détails sur leur forme, leur taille et leur nombre. La détermination du sexe génétique est faite grâce à deux chromosomes bien connus, le X et le Y. En fonction de l'absence ou de la présence de certains gènes, chaque personne développe des caractères sexuels primaires -testicules, ovaires, utérus, etc. - et secondaires - pilosité, largeur d'épaules, menstruations, etc. Dans la plupart des cas, les femmes possèdent deux chromosomes X et les hommes possèdent un chromosome X associé à un chromosome Y. Mais les hommes qui naissent avec le syndrome de Klinefelter ont une particularité : ils présentent une trisomie sexuelle et ont donc deux chromosomes X en plus du chromosome Y. Les symptômes du syndrome de Klinefelter Les hommes atteints de ce syndrome développent des traits typiquement masculins, avec par exemple une musculature prononcée ou une carrure large. Mais, dès l'enfance, certaines caractéristiques les distinguent. Ils peuvent ainsi avoir des testicules sous-développés, voire absents, et un pénis de très petite taille. En grandissant, ces personnes atteignent une taille souvent plus importante que la norme, avec une faible pilosité corporelle et des variations dans le développement sexuel. La puberté est généralement retardée, avec des possibles difficultés d'apprentissage, des retards dans l'acquisition du langage et des troubles comportementaux. Les adultes touchés par le syndrome de Klinefelter sont souvent stériles et ne peuvent pas concevoir d'enfant de façon classique. Comment se forme un caryotype de Klinefelter ? Environ 1 sur 500 à 1000 bébés masculins sont touchés par la trisomie sexuelle. Cette pathologie se développe très tôt, à cause d'une malformation chez l'un ou l'autre gamète sexuel. Normalement, le spermatozoïde n'a qu'un seul chromosome sexuel, un X ou un Y, et l'ovule n'en a également qu'un seul, un X. Lors de la fécondation, les deux apports génétiques fusionnent pour donner naissance au caryotype du bébé, qui comporte les deux chromosomes sexuels transmis par ses parents. Seulement, dans le cas du syndrome de Klinefelter, l'un des gamètes, ovule ou spermatozoïde, contient un chromosome X supplémentaire. Cet ajout perturbe ensuite le développement classique des caractéristiques sexuelles. Le principal facteur de risque connu et bien avéré à ce jour est l'âge maternel. Les risques de trisomie augmentent lorsque la mère dépasse l'âge de 35 ans. Des antécédents familiaux pourraient aussi jouer un rôle dans l'apparition d'un syndrome de Klinefelter, mais les études n'ont pas encore abouti sur ce sujet. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
durée : 00:15:28 - L'invité d'un jour dans le monde - « Normalement l'artiste est censé être le miroir de l'humanité, et en ce moment il ne me reste pas beaucoup d'humanité à représenter ». Face à la violence de la guerre que mène son pays, et aux attaques qu'il a subies, l'auteur israélien Etgar Keret nous confie sa colère et son désarroi.
durée : 00:37:35 - Le 18/20 · Un jour dans le monde - « Normalement l'artiste est censé être le miroir de l'humanité, et en ce moment il ne me reste pas beaucoup d'humanité à représenter ». Face à la violence de la guerre que mène son pays, et aux attaques qu'il a subies, l'auteur israélien Etgar Keret nous confie sa colère et son désarroi.
durée : 00:37:35 - Le 18/20 · Un jour dans le monde - « Normalement l'artiste est censé être le miroir de l'humanité, et en ce moment il ne me reste pas beaucoup d'humanité à représenter ». Face à la violence de la guerre que mène son pays, et aux attaques qu'il a subies, l'auteur israélien Etgar Keret nous confie sa colère et son désarroi.
C'est la consternation dans les campagnes japonaises. Durant l'été, pendant plus de deux mois, la température a fréquemment atteint, voire a dépassé, les 40°C à l'ombre. À présent, les riziculteurs, effarés, constatent l'ampleur des dégâts causés par le réchauffement climatique. En ce mois d'octobre, mois de la récolte du riz au Japon, elle s'annonce catastrophique. De notre correspondant à Tokyo,Takuo Nakagawa, 82 ans, exploite plusieurs hectares de rizières non loin de Tokyo. Comme, auparavant, l'avaient fait son père et son grand-père. Mais cette année, l'octogénaire n'en revient pas : une telle récolte, il n'avait jamais connu cela.« Ça a été terrible », lâche-t-il. « Normalement, le riz pousse dans une vingtaine de centimètres d'eau, mais là, il a fait tellement chaud en juillet et en août que le sol de mes rizières était complètement craquelé. Cela m'a rappelé les images que j'avais vues à la télé, dans le temps, à l'époque des grandes sécheresses au Sahel. Résultat : énormément de grains récoltés sont rabougris, décharnés. Ensuite, pour couronner le tout, en septembre, on a eu des pluies torrentielles. Tout a été inondé. Les plants ont donc pourri sur pied au lieu de mûrir et ça a donné des grains moisis. » Les riziculteurs vont donc payer au prix fort cette mauvaise récolte.Du riz qui finira pour le bétailTrois catégories de riz existent au Japon. Le riz labellisé n°1, le meilleur, se vend 30% plus cher que les riz de catégories 2 et 3, de moins bonne qualité. Sauf qu'on trouvera peu de riz premium dans les magasins cet automne, selon ces deux inspecteurs de la division du ministère de l'Agriculture qui évalue la qualité des récoltes.« D'habitude, 80 % environ du riz récolté est labellisé n°1, mais, cette année, ce pourcentage va s'effondrer : ce sera 20%, pas plus. C'est une gageure d'obtenir du riz premium dans de telles conditions climatiques », dit le premier inspecteur. « Beaucoup de grains récoltés sont minuscules ou biscornus. Donc, ce n'est pas dans les assiettes, mais dans des mangeoires qu'ils vont aboutir : on s'en servira comme fourrage pour le bétail », ajoute le second.Été 2023, une année qui restera dans les annalesCette détresse des riziculteurs fait la Une des médias et est très commenté sur les réseaux sociaux. Une mobilisation a même vu le jour en faveur de cette profession très aimée, comme en témoignent ces deux épouses de cultivateurs.« On reçoit beaucoup de messages de sympathie. Les gens nous téléphonent pour nous dire : “Allez, courage ! On ne vous laissera pas tomber : on achètera votre riz, même s'il est un peu moins bon” », dit l'une. « Et puis, beaucoup plus que les années précédentes, le week-end, des bénévoles viennent nous donner un coup de main pour la récolte. On était à bout, donc ça nous fait vraiment chaud au cœur », poursuit l'autre.L'été 2023 restera dans les annales, au Japon : trop chaud et trop sec, puis trop pluvieux. Mais il laissera aussi le souvenir d'un été doublement solidaire. En effet, avant de soutenir les riziculteurs, la population s'était mobilisée en faveur des pêcheurs qui sont frappés de plein fouet par la décision de la Chine d'interdire les importations de produits de la mer japonais depuis que, fin août, a commencé l'opération de rejet dans l'océan Pacifique des eaux de la centrale nucléaire de Fukushima.
On arrive tout doucement à la saison des plats d'hiver. Raclette, fondue, tartiflette et autres. Choucroute, bien sûr. Qui est un plat d'origine chinoise et ce n'est pas une blague. La légende voudrait que le chou fermenté soit une invention des bâtisseurs de la grande muraille. Le procédé va voyager et deviendra le kimchi à l'est et la choucroute à l'ouest. Je vous la fais en très résumé. Ca peut paraître tôt pour en parler alors que pas du tout car il s'agit de chou blanc fermenté. Lacto fermenté pour être précis. Ce processus prend du temps et voila pourquoi on en parle un peu tôt, c'est pour lui laisser le temps de fermenter et d'être consommée quand la froide saison s'installera. Comment faire sa propre choucroute ? Pour une choucroute, il faut du chou du quintal d'alsace dans l'idéal. Vous lui ôtez ses premières feuilles car elles sont souvent abîmées puis on va détailler ce chou en lamelles. Au couteau si vous n'avez que ça, les plus équipés utiliseront un coupe chou, sorte de mandolines à plusieurs lames. Plus c'est fin, plus c'est bien. Une fois détaillé, pesez votre chou et ajoutez 3% de son poids en sel. Exemple: si vous avez 100gr de chou émincé, alors vous ajoutez 3 g de sel. Facile. Vous pouvez techniquement faire une choucroute de 100g mais je vous conseille quand même de viser plus haut dans la quantité de chou. Le sel doit être un gros sel de mer gris dans l'idéal. Mais surtout pas de sel fin type iodé. Vous malaxez le tout quelques minutes et vous déposez en tassant l'air dans le fond d'un pot. Idéalement un pot à choucroute mais un bocal à stériliser fonctionnera bien aussi. Vous pouvez ajouter des baies de genévrier et certains mettent aussi du cumin. Vous tassez encore et encore au pilon pour faire sortir le jus et éliminer l'air. Normalement, dans un pot à choucroute, vous ajoutez des poids pour presser continuellement la masse de légumes. si vous êtes à la maison, tâchez juste de bien recouvrir le chou avec son eau avant de refermer le couvercle. La préparation est terminée. Pour que le processus puisse démarrer correctement, gardez votre pot une petite semaine à température ambiante pour ensuite le mettre dans un lieu frais et à l'abri de la lumière, une cave idéalement. Attendez au moins un mois avant de la consommer, les plus doués la garde un an. Forcément, plus elle fermente, meilleure elle sera. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Nous connaissons depuis longtemps la différence entre potage et soupe. Nous avons vu les veloutés, les suprêmes, les moulinés, les bouillons. Ça n'a plus de secret pour nous. Mais la bisque, le consommé, le brouet, la garbure, le favo, c'est quoi toutes ces soupes ? Le consommé, c'est simple, c'est un bouillon très riche en général à base de viande mais ça peut aussi être à base de légumes qui a été clarifié. C'est à dire qu'on y verse un mélange de blanc d'oeufs qui vont coaguler toutes les impuretés, on filtre et on se retrouve avec un bouillon ultra corsé mais limpide. Ca ne se fait plus trop donc attendez vous à ce que ça revienne à la mode bientôt. Un bisque est, en le disant vite, un consommé de crustacés, mais pas toujours, addditionné de vin blanc qui sera ensuite velouté, donc additionné de crème. Normalement vous laissez les carapaces et vous les broyez pour terminer la liaison. Parfois on utilise du riz ou de la fécule. Un brouet n'est ni plus ni moins qu'une sorte de soupe comme une minestrone mais avec des plus gros morceaux. C'est un terme générique, un exemple de brouet étant la garbure et la favo, par exemple. Le pho, les ramen, pourraient être aussi des brouets techniquement. La favò (ou favô) est une soupe typique de la Vallée d'Aoste, brouet plus précisément à base d'oignon, carotte, céleri, tomate, herbes de Provence, saucisse, fèves, pâtes, beurre, pain de seigle rassis, fontine, tomme. Ce n'est plus tout un repas dans ce plat mais toute une semaine de menu. Et enfin une garbure est un brouet typique de la région gascogne, Vous voyez la soupe au choux que De funès prépare dans le film du même nom ? Et bien c'est une garbure. Des gros morceaux de légumes, feuille de choux et viande cuits dans un bouillon. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
L'Indonésie est le plus grand archipel du monde et le pays a ouvertement déclaré la guerre au plastique en 2017, en présentant un plan national de lutte contre ce fléau polluant. Alors qu'on estime que 73 % des déchets sur les plages sont du plastique, l'Indonésie n'échappe pas à la règle. Sur l'île de Bali, en 2017, les autorités locales avaient ainsi déclaré un « état d'urgence déchets » sur plusieurs plages, recouvertes d'emballages et de plastique en tout genre. Le phénomène se produit souvent lors de la mousson, mais en dehors de cette saison, il n'est pas rare non plus de voir du plastique et des déchets s'échouer. Sur place, les scientifiques et ONG se mobilisent. De notre correspondante régionale,Sur le port de Benoa, au sud de l'île de Bali, une équipe d'Indonésiens s'active sur le Mobula 8, un bateau mis à disposition par l'ONG The Sea Cleaners. L'objectif : collecter micro particules, macro déchets plastiques et hydrocarbures. Sous un soleil de plomb, Ketut, membre de l'équipage, regarde attentivement la pêche du jour : « Certains déchets proviennent de l'extérieur, mais on ne peut pas juste s'en laver les mains Le plus important c'est surtout : Comment on réduit nos déchets plastiques ? »explique-t-il.Toutes les semaines, Ketut tente de sensibiliser de jeunes indonésiens, mais aussi des touristes, à la pollution plastique. Une manière de toucher les consciences qui agiront par la suite, et en conséquence, estime-t-il : « Un jour, ces jeunes indonésiens travailleront peut-être avec des gouvernants, ou seront peut-être eux-mêmes des gouvernants, et ils sauront comment réagir face à la pollution plastique. »Pour ce défenseur de l'environnement, le but est de faire comprendre à la population que l'homme est au cœur de l'écosystème : « Si un poisson mange le plastique, où va le plastique ? Jusqu'à nous ! C'est pour ça… Si tu jettes tes déchets aujourd'hui et ici, et tu penses “Ok ça va disparaître”, mais tu as tort ! Ça va revenir à toi, peut-être après que ce soient devenus des micro plastiques, et quand tu iras au café manger un poisson grillé, tu ne sauras pas vraiment ce qu'il y aura à l'intérieur », raconte-t-il à ses interlocuteurs.L'importance du tri sélectifParmi les solutions pour lutter contre le plastique à Bali, il y a donc le tri sélectif. Berthy, travaille pour une application lancée en Indonésie en 2019 : « Rapel », qui propose un service de collecte des déchets recyclables dont l'objectif est de guider l'utilisateur dans le tri de ses déchets, avant de demander leur ramassage.« On a besoin de faire du tri sélectif, trier en fonction des catégories de déchets. Ensuite, le ramasseur va venir chercher les déchets. Si le tri n'est pas correctement respecté, le ramasseur va sensibiliser les utilisateurs… » explique l'ingénieur. « Si tu tries tes déchets correctement, tu obtiens le prix le plus intéressant, le plus élevé. Normalement, ça prend un ou deux essais aux utilisateurs pour comprendre. »Pour l'instant, le constat est plutôt positif pour l'application qui agit surtout à Yogyakarta, sur l'île de Java, mais qui cherche aussi à se développer davantage à Bali.Un long chemin qu'il reste à parcourirEn 2017, le gouvernement indonésien a publié un plan national de lutte contre la pollution marine notamment, avec pour but, la réduire de 75% d'ici à 2025. Mais, malgré les initiatives associatives et privées qui se multiplient, il y a encore beaucoup à faire, selon Gede Hendrawan, chercheur en environnement côtier et marin, à l'université Udayana à Bali.« Bien sûr, l'éducation est une chose importante, mais l'autre chose importante que nous devons considérer, c'est renforcer la réglementation sur le plastique, et aussi les infrastructures. Vous savez, les ménages doivent faire du tri sélectif dans leurs maisons, mais ce n'est pas suivi par de bonnes infrastructures. Une autre grosse problématique ici, c'est aussi le financement. »De son côté, les autorités indonésiennes ont annoncé vouloir imposer une interdiction des produits en plastique à usage unique, d'ici à la fin de 2029.