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Ils sont fous ces Bretons France Bleu Breizh Izel
Après les costumes cosplay de la pop culture et des animés, elle confectionne des vêtements traditionnels bretons

Ils sont fous ces Bretons France Bleu Breizh Izel

Play Episode Listen Later Sep 17, 2025 4:42


durée : 00:04:42 - Ils sont fous ces bretons Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.

Récits Ocytociques
ÉPISODE 54 : Récits Ocytociques - BONUS - les soins traditionnels européens -- rencontre avec Célia

Récits Ocytociques

Play Episode Listen Later Sep 5, 2025 55:52


Célia @celiadoula , nous transmets ses connaissances et son enthousiasme autour des soins traditionnels européens.Cet épisode à été enregistré le 10/09/2024.Les ressources de l'épisode:Son instagramhttps://www.instagram.com/celiadoula?utm_source=ig_web_button_share_sheet&igsh=ZDNlZDc0MzIxNw==Documentaire « Lady sapiens »https://www.lumni.fr/programme/lady-sapiensLivre de Maire France Morel et Catherine Rollet « Des bébés et des hommes : traditions et modernité des soins aux tout-petits »https://www.fnac.com/a1135544/Marie-France-Morel-Des-bebes-et-des-hommesCahiers du post partum:https://www.librairie-permaculturelle.fr/naissance/780-livre-construire-son-nid-kestrel-gates.htmlhttps://www.cultura.com/p-le-mois-d-or-bien-vivre-le-premier-mois-apres-l-accouchement-cahier-d-exercices-pour-se-preparer-en-couple-9782381950358.htmlJe m'appelle Charlotte Ordoux ⁠⁠⁠⁠⁠, doula libre qui accompagne les cœurs, @recits_ocytociques_le_podcast sur les réseaux⁠⁠⁠⁠⁠ et l'hôtesse de se podcast , disponible sur toutes les plateformes et en vidéo sous-titré sur Spotify et YouTube.Et si vous en avez l'élan, vous pouvez soutenir le podcast en laissant une note ou un avis - ça l'aide à rayonner et à toucher d'autres familles.Vous pouvez également faire un don sur la page tipeee juste ici:https://fr.tipeee.com/recits-ocytocyques/Merci pour votre écoute précieuse. Je vous envoie plein d'amour et de chaudouxdoux.Et je vous dis à la semaine prochaine, pour de nouvelles vagues d'ocytocine.

Reportage Afrique
Sports traditionnels: au Sénégal, le lamb, un sport «qui permet de donner le meilleur de soi-même» [10/10]

Reportage Afrique

Play Episode Listen Later Jul 31, 2025 2:15


C'est un sport qui fait vibrer tous les Sénégalais : la lutte avec frappe, (« lamb » en wolof). Chaque combat dans l'arène nationale à Pikine, en banlieue de Dakar, suscite un engouement national. Des dizaines de milliers de spectateurs et téléspectateurs suivent les aventures de leurs lutteurs préférés. Mais au-delà du sport, la discipline représente aussi un véritable pan de la vie sénégalaise.

Reportage Afrique
Sports traditionnels: au Congo-B, le nzango, de simple jeu à discipline sportive [9/10]

Reportage Afrique

Play Episode Listen Later Jul 30, 2025 2:16


Jadis simple jeu de pied pratiqué par les jeunes filles au clair de lune ou à l'école, le nzango est désormais devenu une discipline sportive organisée, pratiquée par les femmes. Le Congo-Brazzaville a même créé une Fédération. Et la transformation semble réussie. De notre correspondant à Brazzaville, À l'entrée de Mpila, quartier est de Brazzaville, sur un terrain nommé Zig-Zag, deux équipes de nzango se font face. L'Union sportive de Brazzaville et les Diables noirs, se livrent à un match officiel sous un soleil brûlant. L'animation est chaude. Onze sportives sont sur le terrain. Le jeu consiste en une série de petits sauts, un pied en avant, les points sont attribués en fonction des pieds présentés par les adversaires. Une joueuse gagne par KO lorsqu'elle terrasse six joueuses adverses. « J'aime pratiquer le nzango parce que c'est une discipline qui me fait bouger tout le corps, confie cette trentenaire. Le nzango me fait transpirer et me permet de me libérer. Bref, le nzango me rend très à l'aise. » Le jeu puise ses origines pendant la période coloniale. Au Congo-Brazzaville, certaines sources disent qu'il permettait aux jeunes femmes de se distraire pendant la construction du chemin de fer Congo-océan dans les années 1920 et 30. Après un passage à vide, le nzango a dû être modernisé et codifié pour être relancé. « Il ressort ceci : que le nzango fut un jeu de divertissement dans notre pays avant les indépendances (en 1960). À partir de 1980, il ressort que ce jeu commençait à perdre sa valeur. En 2004, nous avons des règles que nous avons rédigées et codifiées, puis nous avons enregistré le dossier industriel du nzango à l'OAPI (Organisation africaine de la propriété intellectuelle, NDLR) au Cameroun », explique Titov Guillaume Mpassi, l'un des experts de ce sport. Pour Sophie Aminata Cissé, présidente de la Fédération congolaise de nzango, l'organisation de ce jeu traditionnel a porté ses fruits et le sport est désormais très populaire : « Aujourd'hui, sur le plan national, nous avons plus de 103 affiliées au niveau des ligues et au niveau de la Fédération. Je vous citerais Nzila Zoulou, Amis 6, le Port autonome de Pointe-Noire et bien d'autres. La popularité vient du fait que nous nous sommes appropriées cette discipline, au départ, étant un jeu que toute jeune fille a eu à jouer dans son cursus scolaire. » Quant à Antoine Mvou, amoureux du sport, il lui prête longue vie : « Le problème du nzango c'était la naissance, mais la vie du nzango restera éternelle. Avant nous, il y en a eu, maintenant, il y a et après nous, il y en aura ». Au Congo, seules les femmes jouent au nzango. À lire aussiCongo-Brazzaville: «La rumba congolaise, les héroïnes», au Festival panafricain de musique

Reportage Afrique
Sports traditionnels: la Dambe, la lutte ancestrale du Nigeria [8/10]

Reportage Afrique

Play Episode Listen Later Jul 29, 2025 2:06


Le Dambe, sport traditionnel le plus ancien au Nigeria, est aussi le plus populaire. Cet art martial mêle musique, rite animiste, et se rapproche de la lutte et de la boxe. Malgré de nombreuses variantes, sa forme originelle a été développée dans les communautés haoussa au Xe siècle, selon des chercheurs. RFI s'est rendu à Kano pour se rendre compte du phénomène Dambe qui génère des millions de vues sur les réseaux sociaux et qui provoque une passion folle aussi bien au Nigeria, qu'au Niger ou au Tchad. De notre envoyé spécial à Kano, Les coups pleuvent entre ces deux combattants de Dambe, deux jeunes colosses dont le bras droit est enveloppé par un bandage du coude jusqu'au poing, et la main gauche, paume ouverte, sert de garde. Sifflet à la bouche et chemise jaune fluo, l'arbitre Abdullahi Sanisa reste placide malgré la violence des coups. « Nous accordons aux boxeurs autant de temps nécessaires pour combattre. En tant qu'arbitres, nous ajustons la durée du match en fonction de la dureté des coups donnés et reçus. Avant que les combattants se reposent entre chaque round », explique-t-il. À base de coups de poing, mais aussi de pied, le combat en quatre rounds cesse s'il n'y a plus d'activité, quand l'un des participants ou un officiel demande l'arrêt du combat. Ou bien si la main, le genou ou le corps d'un participant touche le sol. Dogon Kallyu est une star du Dambe à Kano. Même sans combattre, cet athlète à la taille enserrée par des amulettes déclenche l'hystérie du public de cette arène. « Je combats au Dambe pendant environ un mois, puis je me repose durant six mois avant de reprendre le combat afin de maximiser ma force. Nous utilisons des fétiches dans ce combat de Dambe. Tous les moyens sont bons pour réussir et gagner », confie-t-il. Le Dambe remonterait au Xe siècle, sous forme de combat rituel, au nord du Nigeria avant de se répandre au Niger et au Tchad. Au départ, pratiqué lors des fêtes des moissons, cet art martial est devenu un sport plus organisé dont les meilleurs éléments peuvent gagner jusqu'à plusieurs dizaines de milliers d'euros. Le promoteur Muhammad Bashir Sarki anime, micro en main depuis près de dix ans, une compétition de Dambe très suivie en ligne. « Nous enregistrons généralement environ un million de vues en 24 heures et au moins 5 000 personnes se déplacent pour assister aux combats. Au Nigeria, chaque État organise le Dambe », détaille-t-il. Le Dambe sera-t-il présent un jour aux Jeux olympiques ? C'est le rêve fou que caresse Muhammad Bashir Sarki, et des millions de fans au Nigeria. À lire aussiCAN féminine 2025: le Nigeria renverse le Maroc et remporte le dixième titre de son histoire

Reportage Afrique
Sports traditionnels: en RDC, la lutte vaudou ou catch fétiche [7/10]

Reportage Afrique

Play Episode Listen Later Jul 28, 2025 2:08


Suite de la série qui vous emmène à la découverte des sports traditionnels sur le continent africain. Pour ce septième épisode, RFI vous emmène en République démocratique du Congo, où le catch est un sport populaire agrémenté de pratiques mystiques vaudous. De notre correspondante à Kinshasa, En RDC, le catch, c'est toute une histoire. De la lutte classique, on est passé, dans les années 1980, au catch avec comme particularité le caractère spectaculaire, mystique et exhibitionniste des catcheurs. Une formule qui a fait recette et remplie des stades du pays pendant plusieurs années. Coiffée d'une crête, visage recouvert de talc ou encore canne en main imprégnée de « pouvoirs mystiques », chaque catcheur choisit son style pour se démarquer des autres ou pour marquer son territoire. Le spectacle, c'est la particularité du catch congolais. Ici, la technique n'assure pas forcément la victoire. Le fétiche et les gris-gris jouent aussi leur rôle. « On ne peut pas faire de catch sans fétiches. Le catch a ses réalités. On a compris qu'une fois catcheur, on doit avoir quelque chose », raconte Ilunga Puma, alias Le Zulu. « Je me bats souvent avec mes voisins pour mesurer leur force. Mon coup de grâce, à moi, c'est une gifle mélangée au gri-gri. Je sais comment l'utiliser pour gagner », ajoute Rambo. Comment le catch classique a-t-il basculé au catch traditionnel ? Bertelemy Okito, ancien secrétaire général aux sports, a assisté à la genèse de cette version de la discipline : « On a inventé cette histoire de fétiche pour donner de l'ambiance au catch. Cela s'appelait toujours catch à l'époque. Il n'y avait pas deux sections. Quand nous avons en 2011 promulgué la loi sportive, on a mis deux types de catch. Le catch classique et le catch congolais. » Edingwe dit Moto na Ngenge, considéré comme père du catch traditionnel avec fétiche, a de son vivant régné et terrorisé tous ses adversaires avant de tomber sur Le Zulu, catcheur évoluant à Mbujimayi. « J'ai toujours utilisé beaucoup de clé. Je l'avais coincé avec une clé et c'était terminé. On avait compté jusqu'à trois et il avait perdu le combat », raconte Ilunga Puma. Avec la mort d'Edingwe, le catch a perdu sa figure la plus connue en RDC. Aujourd'hui, faute de producteurs, les spectacles se font de plus en plus rares. À lire aussiFootball: Dieumerci Mbokani, légende de la RD Congo, prend sa retraite

Reportage Afrique
Sports traditionnels: en Centrafrique, la course de pirogues est un sport sacré [6/10]

Reportage Afrique

Play Episode Listen Later Jul 27, 2025 2:22


En Centrafrique, la course de pirogues est un sport sacré chez les riverains, pratiqué en grande pompe dans les quartiers et villages situés au bord de la rivière Oubangui, au sud-ouest de la capitale Bangui. La course de pirogues permet généralement aux différentes communautés de se confronter pacifiquement sur l'eau. Chaque année, une compétition est organisée sur la rivière Oubangui pour commémorer le 1er décembre, la fête nationale du pays. De notre envoyé spécial à Modalé, Au village de Modalé, à 30 km de la capitale de Centrafrique, dans la Lobaye, le chef organise de temps en temps des courses pour sélectionner les meilleurs piroguiers en vue de représenter le village. Aux abords du quai de Lakéré, 10 pirogues en bois sont sur la ligne de départ. Chaque embarcation est composée de 12 rameurs, dont trois remplaçants.  Les équipes n'ont pas de gilets de sauvetage, mais se distinguent par leur maillot. Quand le top est donné, les pirogues s'élancent à vive allure, cadencées par des coups de pagaies. « La course de pirogue représente notre identité remarquable. Notre village a déjà enregistré 15 victoires aux compétitions nationales. Nous sommes nés et avons grandi au bord de l'eau. C'est pour dire que la course relève de notre domaine. Cette course locale est importante afin de préparer notre équipe aux compétitions à venir. Nous nous préparons depuis trois mois », explique avec enthousiasme Constant Charbardo, l'un des organisateurs. Les équipes doivent parcourir 500 mètres avant d'arriver au point de départ où les vainqueurs seront distingués. La compétition se déroule sous les regards attentifs d'une centaine de spectateurs curieux. Manuella Tondo est l'une d'entre eux. « La course de pirogue, c'est un vrai moment de bonheur et de partage. Il faut être là pour savourer ce qui se passe. Cela me donne aussi envie de participer. Regardez vous-même comment les gens sont mobilisés. C'est une source de cohésion, car presque tous les habitants du village sont là », se réjouit-elle. Les piroguiers sont encouragés par moult chants et acclamations. Finalement, c'est l'équipe des Martyrs de Modalé qui a remporté la manche. Âgée d'une trentaine d'années, Malcom Dagbia, l'un des piroguiers, mesure 1,95 mètre. Ses coéquipiers le surnomment Goliath. « À la base, je suis un pêcheur et c'est ce qui fait ma force. Les mots me manquent pour décrire ce que je ressens. Cette victoire représente le fruit de notre dur labeur. C'est un sport très technique et physique. On s'est bien entraîné et chacun de nous est conscient de son rôle », déclare-t-il, ému et encore essoufflé. Dans ce village, la plupart des piroguiers sont des pêcheurs. Bien que son équipe occupe la dernière place, Hector Nadji est sûr d'être sélectionné : « On fait cette course pour la fierté de notre village. Je félicite les équipes qui ont occupé les meilleures places, elles ont fait un bon départ. J'ai une équipe jeune et la plupart ne savent pas encore bien nager, c'est pourquoi elles ont ramé avec prudence. Mais ces jeunes représentent l'avenir de notre village. Je suis un guerrier, j'espère que les organisateurs vont me sélectionner. » Selon la direction des sports traditionnels, une fédération dédiée aux courses de pirogues sera créée cette année pour permettre à la Centrafrique de participer aux compétitions internationales. À lire aussiSports traditionnels: le festival Êlê, plus qu'une course de pirogues en Côte d'Ivoire [3/10]

Reportage Afrique
Sports traditionnels: au Soudan du Sud, la lutte comme patrimoine ancestral [5/10]

Reportage Afrique

Play Episode Listen Later Jul 24, 2025 2:35


Au Soudan du Sud, la lutte est de loin le sport le plus populaire du pays, loin devant le foot ou le basket. Un sport ancestral, qui permet aux communautés de se réunir et d'apaiser leurs relations. Nous sommes allés dans l'un des hauts lieux de la lutte sud-soudanaise, l'une des régions qui produit de véritables champions redoutés dans le pays : le Jonglei. À Bor, la capitale régionale, les lutteurs confirmés entraînent les lutteurs en formation trois fois par semaine. De notre envoyée spéciale à Bor, Florence Miettaux Baignée de la lumière chaude et rasante de fin d'après-midi, une foule s'est formée autour de dizaines d'hommes vêtus de jellaba aux motifs floraux qui dansent et chantent au rythme des percussions traditionnelles. Atem Duot Atem, un habitant de Bor, est venu assister au spectacle : « Ces jeunes sont issus de différents villages autour de Bor et ont différentes activités en dehors de la lutte. Certains sont étudiants, d'autres sont gardiens de troupeaux ou encore commerçants. Leurs chants parlent de la lutte et sont une façon de montrer leur force et l'unité de leur groupe. La lutte favorise la paix entre les communautés, car elle rassemble des jeunes de différents clans ». « Nés avec la lutte dans la peau » Les danses et les chants répétés en cercle sont la première partie de l'échauffement. Les lutteurs ponctuent leurs danses en croisant leurs bâtons en bois sculpté comme des épées. Certains arborent une grande plume dans leurs cheveux, d'autres se sont décorés les bras et le visage de motifs dessinés à l'aide de cendre. Guguei Mamer Kuei, 25 ans, étudie les techniques de laboratoire à l'université John Garang à Bor. Mais sa passion, c'est la lutte : « Si je gagne aujourd'hui, ma famille et ma communauté vont être très contentes ! Car dans notre société, nous nous mesurons les uns aux autres. Donc, si vous gagnez aujourd'hui, ce sera au tour de votre communauté d'être célébrée. Ils vont célébrer votre victoire et cette joie permet de maintenir une bonne santé mentale. Nous sommes nés avec la lutte dans la peau. Très jeunes, comme ces gamins là-bas, vous commencez à pratiquer jusqu'à avoir assez de force pour pouvoir progresser ». Une transmission entre générations L'un des dix meilleurs lutteurs de Bor, Bior Machar, 26 ans, est pleinement conscient de la transmission de ce sport entre générations : « Vous commencez à un très jeune âge, à partir d'environ 7 ans, et vous pratiquez jusqu'à 25 ou 30 ans, car vous arrêtez la lutte une fois que vous vous mariez. C'est alors au tour des jeunes lutteurs de monter en puissance, car ce n'est pas nous qui avons inventé la lutte, c'est un sport qui existait déjà avant notre naissance. Il faut donc la transmettre. Mes propres petits-enfants continueront cette tradition. Car c'est notre patrimoine, nous ne pouvons pas l'abandonner. Maintenant, je vais danser. Allons danser ensemble ! » Les lutteurs de Bor espèrent voir leur sport se professionnaliser à l'avenir. Afin de pouvoir prendre part à des compétitions internationales et se frotter en particulier aux lutteurs du Sénégal. À lire aussiSports traditionnels: le morengy, le sport de combat qui fait vibrer Madagascar [4/10]

Reportage Afrique
Sports traditionnels: le morengy, le sport de combat qui fait vibrer Madagascar [4/10]

Reportage Afrique

Play Episode Listen Later Jul 23, 2025 2:19


C'est un sport de combat traditionnel malgache qui fait vibrer villes et villages du grand nord de l'île chaque dimanche. Le morengy, c'est son nom, serait apparu dès le XVIIᵉ siècle, sur la côte ouest de Madagascar. Un sport de frappe et de force brute hérité de rites initiatiques, où les combattants, sortes de gladiateurs des temps modernes, jouent leur honneur... et leur salaire à chaque apparition. Ici, pas de gagnant officiel : le public est maître, la victoire se joue à coups de cris et d'applaudimètre. Coup de projecteur sur cette pratique en mal de reconnaissance. Pieds nus, vêtus d'un simple short, torses enduits de vaseline et mains simplement bandées, deux combattants s'affrontent au centre de l'arène en terre battue. Autour d'eux, une foule en délire hurle, boit, mâche du khat et danse, sur les rythmes effrénés de Salegy diffusés par une sono aux décibels saturés. Au bord de la piste, Omar Bongo, 31 ans, s'apprête à en découdre. Visage constellé de cicatrices, biceps saillants parés de gris-gris, la star de Diego Suarez, capitale du morengy, raconte comment elle s'est fait happer par ce sport il y a une décennie. « Avant, je pratiquais la boxe anglaise. Mais ça ne rapportait pas assez d'argent, alors que dans le morengy, il y a de gros contrats. Parfois, je peux gagner jusqu'à un million d'ariary (200€) par combat. Dans ma vie, j'aime bien le morengy parce qu'il y a de l'argent à se faire. Et ça me permet de faire vivre ma famille. » Une pratique qui ne fait pas l'unanimité S'il est interdit de frapper son adversaire à terre, tous les coups sont permis ou presque, faisant du morengy un sport décrié dans certaines zones de l'île où il n'est pas pratiqué. Mais pour Thierry Saidani, le maître d'Omar Bongo, il est temps de faire évoluer les mentalités : « On a toujours classifié et qualifié le morengy comme un sport de sauvages alors que c'est un sport de respect. C'est un sport d'humilité, une tradition ancestrale malgache. Il faut qu'il soit hissé au rang de sport national ». À plus de 1 000 kilomètres de là, dans la capitale, Max, 28 ans, semble comme électrisé, seul sur son écran de téléphone. « Allez, allez, vas-y, vas-y, allez, fonce ! Double bolo, ne recule pas ! Tu es courageux ! » Chaque fin de semaine, c'est le même rituel pour cet originaire du nord, fan de morengy. « Qu'importe ce que ça doit me coûter en termes de crédits data, je regarde tous les dimanches soir sur mon téléphone les plus beaux combats du jour dans l'île, parce que j'aime trop ce sport. Ça me donne l'impression d'être là-bas... Ce que j'adore par-dessus tout, c'est quand les combattants s'affrontent poings contre poings, qu'ils ne fuient pas malgré les coups... Le morengy, c'est pratiqué au nord, c'est vrai. Mais dans n'importe quelle région, vous trouverez du public qui dépense son argent pour regarder les combats ! Il est temps que ce sport rende célèbre Madagascar ! » Un sport traditionnel malagasy, que beaucoup aimeraient professionnaliser pour mieux faire reconnaître l'île... à l'image de la lutte sénégalaise. À lire aussiSports traditionnels: le festival Êlê, plus qu'une course de pirogues en Côte d'Ivoire [3/10]

Reportage Afrique
Sports traditionnels: en Côte d'Ivoire, les courses de pirogue d'Adiaké, la fierté villageoise comme trophée [3/10]

Reportage Afrique

Play Episode Listen Later Jul 22, 2025 2:14


Tous les ans, des dizaines d'équipes convergent à Adiaké, à 100 km d'Abidjan, dans le sud-est de la Côte d'Ivoire. Objectif : devenir les champions lors du festival Êlê, une compétition disputée sur la lagune Aby juste avant la saison des pluies. Plus qu'un sport, c'est une question de fierté villageoise pour les participants. De notre envoyé spécial à Adiaké, Huit pirogues turquoise s'élancent. À grands coups de pagaie, les équipages fendent l'eau. Leur but : terminer premier à l'issue de deux allers-retours, 1 200 mètres. Une course en ligne d'aviron, en beaucoup plus physique. Au bout, les Anges de Kakoukro s'imposent. Les cinq rameurs en maillot orange s'écroulent sur le rivage. Eric le capitaine est aussi heureux qu'à bout de souffle. « Ce n'est pas un jeu. C'est un très bon sport. Cela fait du bien, c'est un niveau sportif comme le foot, c'est aussi bon, j'aime cela », confie-t-il, en reprenant haleine. Il y a de quoi. En Côte d'Ivoire, les courses d'Adiaké attirent jusqu'à 20 000 spectateurs pour les finales. Ce succès populaire prend ses racines chez les Agnis. « C'est une vieille tradition. Elle intervient au moment de l'année où on arrête la pêche pour pouvoir permettre aux poissons de se reproduire. Pour ne pas laisser les pêcheurs oisifs, on organise des courses de pirogue. Cela permet de resserrer les liens entre les différents villages et nous permet également de régler les problèmes des différentes communautés », explique Tahi Kassi, l'un des chefs de cette communauté de pêcheurs. La course de pirogue représente plus que du sport pour les concurrents. Une question d'orgueil, notamment pour Tahi Kassi : « C'est un honneur, parce que traditionnellement les villages sont célébrés pendant toute une année jusqu'à la prochaine trêve. » « Cette année, on doit rentrer à la mairie de Grand-Bassam avec le trophée. C'est très important, car on a fait un long voyage [60 kilomètres, NDLR] pour venir à Adiaké. Ce n'est pas la ville d'Adiaké qui nous plaît, ce n'est pas la lagune qui nous plaît, nous sommes venus ici pour prendre le trophée. Cela va changer beaucoup de choses, cela va nous donner l'honneur », témoigne Joël, marin. Lui et son équipe sont venus de Bassam pour gagner. Pour l'emporter, certains s'entraînent donc toute l'année. Mais plus que la compétition, c'est surtout une identité qui est préservée pour Tahi Kassi : « Cela redonne de la vigueur à la culture. C'est très important pour la communauté Agni. » Cette année, le trophée est revenu aux Anges de Kakoukro pour la sixième fois. Les terreurs de la lagune Aby sont champions jusqu'à la prochaine édition du festival Êlé. À lire aussiAfrobasket féminine 2025: avec le retour de Kariata Diaby, la Côte d'Ivoire rêve plus grand

Reportage Afrique
Sports traditionnels: la tbourida, ou l'art équestre de la fantasia à la marocaine [2/10]

Reportage Afrique

Play Episode Listen Later Jul 21, 2025 2:23


On poursuit notre série dédiée aux sports traditionnels. On part aujourd'hui pour le Maroc, où une pratique très ancienne continue de déplacer les foules : la tbourida, appelée en français la fantasia. Chevauchant des montures richement harnachées, des cavaliers tout aussi élégants simulent une charge militaire. Elle se termine en apothéose par un tir coordonné de fusils à poudre noire. Des concours de fantasia sont toujours organisés au Maroc pour désigner les meilleures troupes du royaume. L'un d'entre eux s'est tenu récemment à Bouznika, à 40 kilomètres de Rabat. De notre envoyé spécial à Bouznika, Des gradins ont été montés le long d'une piste en terre. C'est là que les troupes de fantasia vont s'affronter à tour de rôle. Bouchta, 65 ans, a fait plus de 300 kilomètres pour assister à cette compétition de tbourida, ainsi qu'on appelle ce sport en dialecte marocain. « C'est devenu un sport très populaire, un spectacle aimé de tous. Normalement, même pour un match de foot, il n'y a pas tout ce public », raconte-t-il. Chapeaux de cowboy ou, plus traditionnels, chapeaux en paille tressée, des personnes de tout âge et de tout milieu social assistent à ces concours où règne une ambiance de fête. « Dans chaque mariage, on amenait des chevaux avant. S'il n'y en avait pas, les gens étaient tout simplement moins nombreux à venir. La tbourida, c'est la colonne vertébrale de chaque grande occasion, comme les circoncisions, les fêtes religieuses », détaille Bouchta. Le coup d'envoi de la compétition est donné. Un premier passage conclu par les premiers tirs de fusils à poudre noire. La détonation fait vibrer les corps. La fantasia est un spectacle très codifié. Les gestes des cavaliers doivent être synchrones. Chaque passage est évalué par un jury installé en bout de piste.  « Quoi qu'il arrive, tu ne peux pas t'arrêter. C'est une addiction. Tu ressens beaucoup de choses pendant ces concours de tbourida, de la fierté pour toi-même, pour la troupe. C'est un sentiment indescriptible. Mais il y a toujours de la peur, ça, c'est nécessaire. Quand tu pars à la guerre, il y a forcément de la peur et du stress », confie Simohammed, qui pratique ce sport depuis qu'il a sept ans. Il en a 40 aujourd'hui. Mais la fantasia, selon ce dernier, c'est aussi beaucoup d'amour : « Chez les gens passionnés de tbourida, la relation avec le cheval est plus importante encore que la relation qu'ils entretiennent avec leurs enfants. Ils doivent passer du temps avec leur animal, faire son entretien. C'est une relation divine… » Les cavaliers ne font ça que pour la beauté du geste. On ne gagne pas encore sa vie, au Maroc, grâce à la tbourida. À lire aussiMort du footballeur Ahmed Faras, ex-capitaine et légende du Maroc

Reportage Afrique
Sports traditionnels: en Ouganda, le «soft ground wrestling», la lutte sur terre molle [1/10]

Reportage Afrique

Play Episode Listen Later Jul 20, 2025 2:28


En Ouganda, un nouveau type de catch local gagne en popularité ces dernières années, devenant même une sensation virale sur internet. Le catch ou lutte, non pas dans une salle, sur des mousses de protection ou une toile, mais dans un ring de terre et de boue. Une discipline et un sport développés au niveau local, le « soft ground wrestling » (« lutte sur sol mou »). Reportage dans le centre d'entraînement à Mukono, à une vingtaine de kilomètres à l'est de Kampala. De notre envoyée spéciale à Mukono, Quelques centaines de spectateurs sont autour d'un ring de boue installé au milieu d'un champ. La présentatrice annonce les premiers combattants. Parmi eux, George Wamala, 23 ans. Son nom de scène : « Bullet » (« balle » en anglais). « On s'entraîne tout le temps : des pompes, des squats, pour avoir la force de soulever nos adversaires. On s'entraîne aussi pour la sécurité, pour apprendre comment rouler ou comment exécuter les mouvements sans blesser l'adversaire », confie « Bullet ». Prises aériennes depuis la corde ou le coin du ring, sauts périlleux, projections, etc. Sous les cris du public, en quelques instants, les catcheurs sont recouverts de la terre abondamment arrosée avant le début du match. « Être dans la boue, ça nous donne encore plus d'énergie. C'est incroyable de commencer en étant tout propre sur soi et de finir par ne faire qu'un avec cette boue. Cela montre qu'on a apprécié à la fois le match, mais aussi notre terre », explique Justin Omadi, le « Géant de l'Est », est l'un des principaux combattants du centre d'entraînement. Le « soft ground wrestling » est un sport, mais aussi un spectacle de plus en plus populaire en Ouganda et ailleurs, avec plusieurs centaines de milliers d'abonnés sur les réseaux sociaux et plusieurs millions de vues cumulées. Un engouement partagé par les combattants. « On vient de cette terre (boue), et on s'entraîne sur cette terre. C'est pour ça que j'adore ce sport, et c'est aussi en même temps une promotion de notre pays. Il y a une réponse positive qui nous donne de la force, parce qu'à chaque fois que je rentre dans le ring, j'entends le public crier. Et ça nous rappelle que cette boue n'est pas juste dédiée à la culture, mais qu'il y a tellement d'autres choses qu'on peut développer grâce à cette terre », estime le « Géant de l'Est ». Un catch ougandais porté par le fondateur et directeur du centre d'entraînement, Daniel Bumba, ancien traducteur en luganda des championnats de catchs américains. « Nous croyons que le catch va conquérir l'Ouganda dans les prochaines années. Les Ougandais adorent ça parce qu'avant tout, c'est très divertissant, et ça ne trahit pas leur culture et leurs valeurs. Nous utilisons simplement ce que nous avons ici, et ils croient en nous pour devenir les principaux catcheurs de toute l'Afrique. Et nous conserverons notre boue, car c'est notre identité », affirme-t-il. À chaque match, des équipes de cameramen capturent les combats les plus impressionnants pour exporter ce catch à l'ougandaise qui a reçu la visite de Mason Madden de plusieurs catcheurs professionnels américains. À lire aussiDe la lutte au MMA, la nouvelle aventure de Zarco, star de la lutte sénégalaise

Mediarama
#225 – L'IA va-t-elle remplacer les moteurs de recherche traditionnels ? avec Jérôme Colombain

Mediarama

Play Episode Listen Later Jul 10, 2025 62:30


Dans cet épisode, François Defossez reçoit Jérôme Colombain, journaliste expert en nouvelles technologies et hôte du podcast Monde Numérique. Au programme : une réflexion sur l'impact de l'intelligence artificielle dans le monde des médias et les défis à venir.Jérôme Colombain nous partage son regard sur les évolutions de l'intelligence artificielle et de ses usages. Il décode les enjeux pour les médias, notamment la question de la désintermédiation de l'information et de l'impact sur le journalisme. Mais surtout, il propose des pistes de réflexion sur comment les médias peuvent s'adapter, trouver leur place afin de tirer profit de cette rupture technologique.Au programme :00:00:00 – Introduction00:07:00 – Les débuts de Jérôme et son parcours dans les médias00:14:00 – L'IA générative : une révolution ou un emballement ?00:21:00 – ChatGPT et l'impact sur le modèle de recherche traditionnel00:35:00 – L'influence de l'IA sur la qualité de l'information00:42:00 – L'adaptation des médias face à la montée de l'IA00:56:00 – Les défis de régulation et l'impact sur l'innovation en Europe01:10:00 – La nuance dans le traitement de l'IA et des informations généréesRejoignez la communauté WhatsApp de Mediarama ici.Mediarama est un podcast produit par COSA.Pour ne rien rater des épisodes du podcast, abonnez-vous sur Apple Podcasts, Deezer ou Spotify.N'oubliez pas de laisser 5 étoiles et un commentaire sympa si l'épisode vous a plu.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Débat du jour
Les réseaux sociaux vont-ils remplacer les médias traditionnels?

Débat du jour

Play Episode Listen Later Jun 24, 2025 29:30


Ce soir, vous avez choisi la radio pour vous informer, et c'est déjà une très bonne chose. Mais vous avez en plus choisi RFI. Et là, disons-le franchement : c'est encore mieux. Parce que ce soir, vous aviez le choix. Le choix d'aller chercher vos infos sur X, TikTok ou Instagram. Le choix de swiper entre une vidéo de guerre, un tutoriel de cuisine, une citation de Gandhi... Le choix de zapper, de cliquer, de commenter, de partager.                                  Et c'est exactement ce que fait une majorité de jeunes Américains – près de 54%, selon le dernier Digital News Report du Reuters Institute, ne s'informent plus que par les réseaux sociaux. Pourquoi ? Parce que l'info y est plus courte, plus rapide, souvent plus ludique, plus incarnée. Parce qu'on peut s'informer comme on veut, quand on veut, sans ordre, sans filtre… enfin ça c'est ce qu'on pense. Mais voilà : cette information-là, aussi fluide soit-elle, est parfois incomplète, biaisée, ou pire : manipulée. Alors on pose la question ce soir, en toute franchise : - Les médias traditionnels sont-ils devenus obsolètes ? - Doivent-ils se réinventer, ou mourir dignement ? - Les réseaux sociaux sont-ils des caisses de résonance dans nos conflits ?   Pour en débattre - Sophie Jehel, professeure en sciences de l'information et de la communication à l'Université Paris 8, au Laboratoire CEMTI (Centre d'études sur les Médias, les Technologies et l'Internationalisation), spécialiste des pratiques numériques et informationnelles des jeunes - Vincent Berthier, responsable du bureau technologies et journalisme chez Reporters sans frontières (RSF) - Fabrice Epelboin, entrepreneur, enseignant, spécialiste des médias sociaux.

Débat du jour
Les réseaux sociaux vont-ils remplacer les médias traditionnels?

Débat du jour

Play Episode Listen Later Jun 24, 2025 29:30


Ce soir, vous avez choisi la radio pour vous informer, et c'est déjà une très bonne chose. Mais vous avez en plus choisi RFI. Et là, disons-le franchement : c'est encore mieux. Parce que ce soir, vous aviez le choix. Le choix d'aller chercher vos infos sur X, TikTok ou Instagram. Le choix de swiper entre une vidéo de guerre, un tutoriel de cuisine, une citation de Gandhi... Le choix de zapper, de cliquer, de commenter, de partager.                                  Et c'est exactement ce que fait une majorité de jeunes Américains – près de 54%, selon le dernier Digital News Report du Reuters Institute, ne s'informent plus que par les réseaux sociaux. Pourquoi ? Parce que l'info y est plus courte, plus rapide, souvent plus ludique, plus incarnée. Parce qu'on peut s'informer comme on veut, quand on veut, sans ordre, sans filtre… enfin ça c'est ce qu'on pense. Mais voilà : cette information-là, aussi fluide soit-elle, est parfois incomplète, biaisée, ou pire : manipulée. Alors on pose la question ce soir, en toute franchise : - Les médias traditionnels sont-ils devenus obsolètes ? - Doivent-ils se réinventer, ou mourir dignement ? - Les réseaux sociaux sont-ils des caisses de résonance dans nos conflits ?   Pour en débattre - Sophie Jehel, professeure en sciences de l'information et de la communication à l'Université Paris 8, au Laboratoire CEMTI (Centre d'études sur les Médias, les Technologies et l'Internationalisation), spécialiste des pratiques numériques et informationnelles des jeunes - Vincent Berthier, responsable du bureau technologies et journalisme chez Reporters sans frontières (RSF) - Fabrice Epelboin, entrepreneur, enseignant, spécialiste des médias sociaux.

Pascal Praud et vous
La fête de la musique et ses traditionnels débordements

Pascal Praud et vous

Play Episode Listen Later Jun 23, 2025 3:59


Tous les matins, retrouvez Laurent Tessier dans Europe 1 Bonjour pour un débrief exclusif du meilleur de l'émission "Pascal Praud et vous" diffusée la veille. Il vous propose un condensé des moments forts, des débats les plus percutants et des interventions marquantes de vos invités préférés. Vous voulez réagir ? Appelez-le 01.80.20.39.21 (numéro non surtaxé) ou rendez-vous sur les réseaux sociaux d'Europe 1 pour livrer votre opinion et débattre sur grandes thématiques développées dans l'émission du jour.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Sans Filtre Podcast
Les MÉDIAS traditionnels vont-ils disparaître? Avec Alexane Drolet

Sans Filtre Podcast

Play Episode Listen Later Jun 17, 2025 88:59


Cette semaine sur le podcast, on reçoit Alexane Drolet (Alexplique), qui nous partage son parcours unique : quitter un poste prestigieux à Radio-Canada pour se lancer dans l'aventure du journalisme indépendant sur le web. On discute des défis d'informer sur les réseaux sociaux, des partenariats éthiques, de la transparence, et des enjeux de crédibilité dans un monde saturé d'informations. Au menu : - Pourquoi quitter Radio-Canada pour se lancer sur YouTube ? - L'explosion de sa chaîne : coulisses et pressions - Transparence, commandites et journalisme 2.0 - Comment bâtir la confiance du public en ligne - L'avenir des médias et de l'information indépendante 

Filles de comm
La création culinaire aussi populaire dans les médias traditionnels que sur le web

Filles de comm

Play Episode Listen Later Jun 10, 2025 67:36


Comme plusieurs d'entre vous, nous sommes de grandes foodies! Un nouveau restaurant? On y va! Une vidéo de recette qui semble décadente? Solneige cuisine le tout et Thara la teste! Un nouveau produit sur les tablettes, add to cart! On veut goûter!  Notre sujet du mois est sur le monde de l'alimentation et la création de recettes tant par des chefs dans son expression la plus pure, que via les nouveaux créateurs de contenu qui cumulent les likes et les partages!  Question de nous donner faim ce mois-ci à Filles de comm, nous avons la chance de recevoir le Chef Danny St-Pierre et Jean Philippe Béland, connu sous le pseudonyme Jean Piquant pour parler de l'univers de la création de contenus gourmands dans les médias et sur les médias sociaux.

Les Grandes Gueules
Blanquette, coq au vin : adieu nos plats traditionnels ? - 09/06

Les Grandes Gueules

Play Episode Listen Later Jun 9, 2025 11:11


Au menu de la troisième heure des GG du lundi 9 juin 2025 : "Blanquette, coq au vin... adieu nos plats traditionnels ?" avec Barbara Lefebvre, professeur d'histoire-géographie, Antoine Diers, consultant auprès des entreprises, et Éléonore Lemaire, chanteuse lyrique et professeur d'aïkido.

Just Focus
#17.3 Tailorstaff : l'alternative agile aux cabinets RH traditionnels - Léo Al Hamra

Just Focus

Play Episode Listen Later May 15, 2025 35:10


Après avoir partagé son parcours et son activité de business angel dans les précédents épisodes, Rémy Sultan revient cette semaine avec Léo Al Hamra, jeune entrepreneur qu'il accompagne dans le développement de Tailorstaff, une plateforme innovante qui connecte cabinets comptables et recruteurs indépendants. Passé par un grand groupe et une première start-up dans l'intérim digital, Léo décide de lancer Tailorstaff en 2024, convaincu que le recrutement est un secteur à repenser, plus agile, plus humain. Séduit par son énergie et sa vision, Rémy décide de le soutenir en tant que business angel – mais aussi comme mentor, sparring partner, et ami. Dans cet épisode, découvrez : Le parcours entrepreneurial de Léo et le business model de Tailorstaff Sa rencontre avec Rémy et les raisons qui l'ont convaincu d'investir dans le projet Ce qui fait, selon eux, un binôme fondateur-investisseur qui fonctionne bien Les conseils de Léo et Rémy pour réussir dans l'entrepreneuriat, même si on ne coche pas toutes les cases au départ. Bonne écoute !

Estelle Midi
Jennyfer placée en liquidation : est-ce la fin des magasins de vêtements traditionnels ? - 01/05

Estelle Midi

Play Episode Listen Later May 1, 2025 24:12


Avec : Jérôme Lavrilleux, propriétaire de gîtes. Yael Mellul, ancienne avocate. Et Frédéric Hermel, journaliste RMC. - Après le succès d'audience rencontré cette année, Estelle Denis repart pour une nouvelle saison. Toujours accompagnée de Rémy Barret et sa bande, Estelle Denis s'invite à la table des français pour traiter des sujets qui font leur quotidien. Société, conso, actualité, débats, coup de gueule, coups de cœurs… En simultané sur RMC Story.

Le grand journal du soir - Matthieu Belliard
Punchline - Le pape François échappait-il aux clivages politiques traditionnels ?

Le grand journal du soir - Matthieu Belliard

Play Episode Listen Later Apr 22, 2025 8:20


Aujourd'hui, dans "Punchline", Laurence Ferrari et ses invités débattent de la trace que laissera le pape François, alors que ces funérailles auront lieu samedi à 10h.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

L'info en intégrale - Europe 1
Punchline - Le pape François échappait-il aux clivages politiques traditionnels ?

L'info en intégrale - Europe 1

Play Episode Listen Later Apr 22, 2025 8:20


Aujourd'hui, dans "Punchline", Laurence Ferrari et ses invités débattent de la trace que laissera le pape François, alors que ces funérailles auront lieu samedi à 10h.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Livre international
Les fondements traditionnels et sociaux de l'écologie indienne

Livre international

Play Episode Listen Later Apr 19, 2025 4:33


Annie Montaut est linguiste de formation et spécialiste de la civilisation indienne. Son nouvel ouvrage Trois mille ans d'écologie indienne : Penser autrement la nature est un livre érudit et passionnant sur la pensée et les pratiques de l'écologie dans la civilisation indienne depuis ses lointaines origines. Entretien. Alors que l'Inde moderne est souvent montrée du doigt comme mauvais élève écologique à cause de ses records de pollution non-maîtrisée, les penseurs indiens n'ont cessé de réfléchir depuis des temps anciens sur les liens de l'homme avec son environnement. Faisant sienne l'affirmation de l'écologiste indienne Vandana Shiva selon laquelle l'Inde est dans ses « principes civilisationnels profonds » une civilisation fondamentalement écologique dans la mesure où elle ne sépare pas l'être humain des autres êtres vivants, l'essayiste Annie Montaut revient dans son nouvel opus sur les tenants et les aboutissants de la pensée écologique indienne. Le hiatus et le prolongement entre les fondements philosophiques et les pratiques écologiques contemporaines sont le sujet de ces pages.RFI : Comment est née l'idée de ce livre ?Annie Montaut : L'idée, elle est née, il y a très longtemps. Ce n'était pas l'idée d'un livre, c'était d'abord un intérêt, qui a été suscité, je dirais, dès mon arrivée en Inde où j'ai travaillé entre 1981 et 1987 en tant qu'enseignante dans une université à New Delhi. Il se trouve qu'à l'université j'étais collègue de Maya Jani qui était la secrétaire d'une association qui s'appelle « Navdanya ». C'est l'association de Vandana Shiva, connue pour son combat contre le brevetage des semences et pour avoir placé la femme et l'écologie au cœur du discours sur le développement moderne. J'ai donc connu très rapidement Vandana Shiva, en fait dès mon arrivée en Inde en 1981. A la suite, j'ai rencontré l'écologiste gandhien Anupam Mishra, qui, lui aussi, a beaucoup contribué à mener à bien ma réflexion sur les stratégies de protection de l'environnement en Inde. Mishra est l'homme de l'eau, de collecte, de gestion et de préservation de l'eau en milieu aride, notamment au Rajasthan. Quant à l'écologie tout court, pour ça il a fallu que j'aille puiser dans mon archéologie personnelle, familiale en particulier. Je suis d'origine rurale, à seulement deux générations. J'ai eu aussi un père qui m'a beaucoup sensibilisé aux dégradations commises dans nos campagnes françaises dès les années 1950. Ce livre est un mix de tout ça. C'est vrai qu'il y a beaucoup de militantisme dans ces pages, mais il y a aussi l'envie de faire découvrir ce qui se passait en Inde dans ce domaine à un public non-spécialisé, c'est-à-dire à d'autres que des indologistes.Annie Montaut, vous convoquez la linguistique, la littérature, la philosophie, les arts de l'Inde antique pour montrer que la conscience écologique existait en Inde depuis les débuts de la civilisation indienne. Mais vous dîtes aussi qu'en Inde il n'y avait pas de mots pour désigner autrefois l'environnement ou l'écologie. C'est plutôt paradoxal, non ?Non, non, si vous y réfléchissez, le mot « écologie » est moderne, le mot « environnement » au sens qu'il a aujourd'hui, c'est aussi un néologisme.  Donc, je pense que dans aucune culture traditionnelle, qu'elle soit orientale ou occidentale, il n'y avait pas de mot jusqu'à encore très récemment pour désigner ce qu'on appelle la discipline écologique ou environnementale. Oui, maintenant,  il y a des mots pour le dire ces choses-là. En Inde aussi, où on emploie beaucoup la terminologie anglaise. Le mot « environment » est couramment utilisé, « ecology » un peu moins. Il existe aussi des mots en hindi, souvent des mots savants que personne dans la rue n'emploie, mais qui sont des calques de l'« environment » anglais. On dira, par exemple, paristhiti, qui signifie la nature qui est autour, dont on est par définition extérieur, à l'écart, alors que selon la vision qui est particulièrement prégnante en Inde, l'homme n'est pas à l'extérieur de quelque chose qu'on appelle « nature » et qui nous environnerait. L'homme n'en est pas le maître, mais il en fait partie.La question fondamentale qui se pose alors : comment les Indiens pensent la nature ? C'est un sujet auquel vous avez consacré tout un chapitre de votre livre. Pourriez-vous nous en parler ?En Occident comme en Inde, avant « environment », on avait « nature » et « culture ». Chez nous, en Occident, les deux concepts s'opposent. Même linguistiquement, si les deux mots ont les mêmes suffixes, leurs racines sont différentes. En Inde, ça ne se passe pas du tout comme ça. Lexicalement déjà, dans les langues indo-aryennes, le mot pour dire « nature », c'est prakriti et sanskriti pour « culture ». Les deux mots sont formés sur une base verbale commune : kri. Ils sont construits à partir des préfixes différents, mais qui ne sont pas opposés. Le préfixe du mot signifiant la nature en langues indiennes désigne un mouvement dynamique, un développement interne, et le préfixe pour culture désigne son ordonnancement. Quant à la racine, commune aux deux termes, c'est une forme nominale du verbe « agir », un agir qui veut dire perfectionnement dans le cas de la culture et qui conçoit la nature comme un réservoir d'énergies libres. Moi, j'ai trouvé extrêmement intéressant que « nature » et « culture » soient les deux versants du même « agir ». Dans la tradition classique indienne, la nature est pensée comme l'amont de la culture, dans un même mouvement de l'énergie de création.Autrement dit, comme vous l'expliquez, nature et culture sont interconnectées dans la pensée indienne...Dans la conception indienne, les deux phénomènes se posent en partenariats. Ils sont interconnectés au sein d'un cosmos dans lequel l'homme fait partie et où les vivants acquièrent leur complétude dans leur interdépendance. Cette vision de l'interconnexion a été élaborée depuis des millénaires dans la pensée philosophique, spéculative et mystique indienne. On peut parler d'autant plus de l'interconnexion que l'ensemble du monde matériel procède des mêmes éléments fondamentaux. Il y a la terre, l'air, l'eau, le feu, le ciel, et tout est issu de ces éléments de base. L'être humain, il est formé des mêmes cinq éléments. L'être végétal, pareil. L'être animal, pareil. Tout le monde est formé de ces cinq éléments et on ne peut donc pas dissocier l'être humain, du milieu végétal, aquatique et aérien dont il fait aussi partie.Enfin, diriez-vous que cette vision plurimillénaire d'une création interconnectée continue de nourrir la pensée écologique indienne d'aujourd'hui ?C'est une question super difficile parce qu'il y a plusieurs écologies en Inde. Il y en a une qui m'a intéressée, c'est celle qui a donné lieu aux grands mouvements populaires et c'est celle qui a beaucoup contribué à faire connaître l'écologie indienne, en particulier la pensée dans ce domaine de Vandana Shiva à qui j'emprunte cette notion que la pensée indienne est fondamentalement écologique par sa philosophie de l'interconnexion généralisée. Parallèlement, vous avez ce qu'on appelle une écologie urbaine, qui n'a pas du tout les mêmes bases. Elle encourage, par exemple, la sanctuarisation de l'espace naturel sous forme de parcs naturels dont l'entrée est souvent payante, donc réservée à une élite argentée. Contrairement aux populations rurales, les défenseurs de cette écologie urbaine ne vivent pas l'idée de l'interconnexion de tous les vivants dans leur chair, tout simplement parce que quand on vit en ville, on ne voit plus la terre ! Mais comme l'Inde est encore largement rurale, la pensée de la nature et sa sauvegarde restent encore empreintes des idées traditionnelles d'interconnexion et de partenariat entre l'homme et son environnement.Peut-on dire que la rupture épistémologique en Inde dans son approche de la nature date de la période de la colonisation occidentale ?La colonisation a certes modifié en profondeur la vision indienne du monde et elle a eu des conséquences sur les pratiques écologiques comme dans d'autres domaines. Cette rupture coloniale a été largement documentée par une école qui s'appelle l'école des subalternistes. Ces derniers ont magnifiquement mis en lumière la schizophrénie entre des modes de pensée traditionnelle et des modes de pensée occidentale. La colonisation a été une entreprise de prédation avec ses exactions sur l'environnement au nom de la modernité, mais rien de commun avec ce qui s'est passé en Inde dans ce domaine après l'indépendance. La « révolution verte » des années 1970 a été le pas décisif pour modifier le rapport à la nature, avec un recours massif à l'agrochimie. En découle l'endettement des paysans qui sont obligés désormais d'acheter quantité de pesticides, d'herbicides et d'engrais chimiques. Ce changement de paradigme dans l'agriculture a entraîné dans son sillage la catastrophe de l'usine pétrochimique de Bhopal qui a endeuillé l'Inde en 1984. On a là un pays qui n'a rien à voir avec son écologie traditionnelle et ses décideurs jouent à fond le modèle développementaliste, qui est très critiqué par des écologistes indiens comme Anupam Mishra ou Vandana Shiva.Votre thèse sur la « vertuosité » de l'écologie indienne s'appuie sur les pratiques de sauvegarde de l'environnement au niveau des « grassroots », soit des populations de base. Pourriez-vous en citer quelques exemples saillants ?Ces pratiques ont la particularité d'émerger spontanément des besoins vitaux des populations marginalisées. Je pense aux habitants premiers qu'on appelle les « adivasis » qui, tout comme d'autres populations vivant dans des milieux fragiles, soit subdésertiques ou montagnards, défendent les ressources limitées dont ils dépendent pour leur survie. Elle est déterminée par l'entretien de leurs ressources, notamment en eau, en agriculture ou pour la chasse, car les « adivasis » chassent beaucoup. Les pratiques agroécologiques propres à ces communautés se caractérisent par une interaction basée sur le partenariat - et non sur la prédation - entre les acteurs et le milieu spécifique dans lequel ces derniers oeuvrent. Dans mon livre, j'ai évoqué longuement l'agropastoralisme, le respect de la forêt ou la métallurgie traditionnelle pratiquées par les communautés d'« adivasis », aux modes de vie particulièrement respectueux du vivant.Vous avez parlé aussi longuement des combats écologiques menés par les femmes indiennes, qui semblent jouer un rôle de premier plan dans ce domaine. L'exemple qui vient à l'esprit et qui est connu dans le monde entier, c'est le mouvement Chipko.En effet, les femmes furent au cœur de ce mouvement né dans les années 1970 pour la conservation des forêts en Inde. « Chipko » signifie littéralement « s'enlacer ». C'est ce que ces militantes ont fait en enlaçant les troncs des arbres de leur forêt pour empêcher les bûcherons missionnés par le gouvernement d'abattre les arbres. Elles ont effectivement réussi à stopper les tronçonneuses et le massacre programmé. Pourquoi ce sont les femmes qui étaient au premier plan ? En fait, dans la région des Himalayas, dans le nord de l'Inde où ce mouvement s'est déroulé, les hommes descendent en ville pendant la mousson pour trouver du travail qu'ils ne trouvent pas localement. C'était donc aux femmes restées sur place de prendre le flambeau. Elles l'ont fait avec courage et efficacité. Il faut dire que les femmes sont les premières concernées dans ces combats écologiques menaçant les ressources en eau ou en bois, indispensables pour la subsistance. Traditionnellement, en Inde, ce sont les femmes qui s'occupent du bétail. La forêt fournit du fourrage pour le bétail, du combustible pour cuisiner, elle est aussi le réservoir de plantes médicinales et de certaines plantes vivrières aussi. N'oublions pas les corvées d'eau ? Dans les villages indiens où l'eau courante n'arrive toujours pas, ce sont toujours des femmes qui sont obligées d'aller chercher de l'eau avec un pot sur la tête. L'économie vivrière étant très largement aux mains des femmes, ces dernières sont particulièrement sensibles aux menaces sur leurs ressources. Ce sont toujours les femmes qui ont mené la révolte contre les usines Coca-Cola parce qu'elles prenaient toute l'eau et l'empoisonnaient.Derrière votre célébration des pratiques écologiques indiennes, faites de combats et d'affirmation d'un modèle vertueux d'interaction entre l'homme et la nature basé sur partenariat et non prédation, difficile de ne pas lire une véhémente critique de la pensée écologique occidentale. L'écologie traditionnelle des pauvres pratiquée dans l'Inde des villages et des « adivasis » peut-elle être le modèle pour le monde ?  Elle peut évidemment, mais elle doit, si on ne veut pas, comme on le dit grossièrement, aller dans le mur. Ce ne sont certainement pas les techno-solutions qui vont permettre de reconstituer les sols abîmés dans le monde. L'écologie sera sociale ou ne sera pas comme l'a écrit l'écologiste belge Daniel Tanuro. En effet, on a besoin que se généralisent dans le monde des pratiques écologiques visant à préserver et à promouvoir une gestion holistique de la question de la protection de l'environnement, se substituant à la gestion aux visées prédatrices qui ne font que dégrader nos milieux vitaux. Cela dit, je ne voulais pas que mon livre soit une simple critique de l'occident, même si je critique un certain modèle de développement qui a bien sûr germé en Occident, mais qui n'a pas été adopté à travers tout le monde occidental. Il a été critiqué dès les années 1950 dans mon pays limousin où un chansonnier occitan, qui se faisait parfois porte-parole de la paysannerie française pour affirmer  qu'« épuiser la terre jusqu'à la rendre stérile » était comme « violenter une fille non-consentante ». Pour moi, ces propos ne sont pas sans rappeler les propos apocryphes du chef indien qui dans sa lettre apocryphe envoyée au président américain à la fin du XIXe siècle en apprenant qu'il allait devoir céder les terres de son peuple aux Etats-Unis, écrivait : « La terre n'appartient pas à l'homme, l'homme appartient à la terre ». Les résonances entre les propos du chanteur de mon pays limousin et ceux du chef indien sont la preuve que l'Occident est tout sauf monolithique.Propos recueillis par Tirthankar ChandaTrois mille ans d'écologie indienne : penser autrement la nature, de Annie Montaut, aux Éditions du Seuil, 235 pages, 23,50 euros.

Livre international
Les fondements traditionnels et sociaux de l'écologie indienne

Livre international

Play Episode Listen Later Apr 19, 2025 4:33


Annie Montaut est linguiste de formation et spécialiste de la civilisation indienne. Son nouvel ouvrage Trois mille ans d'écologie indienne : Penser autrement la nature est un livre érudit et passionnant sur la pensée et les pratiques de l'écologie dans la civilisation indienne depuis ses lointaines origines. Entretien. Alors que l'Inde moderne est souvent montrée du doigt comme mauvais élève écologique à cause de ses records de pollution non-maîtrisée, les penseurs indiens n'ont cessé de réfléchir depuis des temps anciens sur les liens de l'homme avec son environnement. Faisant sienne l'affirmation de l'écologiste indienne Vandana Shiva selon laquelle l'Inde est dans ses « principes civilisationnels profonds » une civilisation fondamentalement écologique dans la mesure où elle ne sépare pas l'être humain des autres êtres vivants, l'essayiste Annie Montaut revient dans son nouvel opus sur les tenants et les aboutissants de la pensée écologique indienne. Le hiatus et le prolongement entre les fondements philosophiques et les pratiques écologiques contemporaines sont le sujet de ces pages.RFI : Comment est née l'idée de ce livre ?Annie Montaut : L'idée, elle est née, il y a très longtemps. Ce n'était pas l'idée d'un livre, c'était d'abord un intérêt, qui a été suscité, je dirais, dès mon arrivée en Inde où j'ai travaillé entre 1981 et 1987 en tant qu'enseignante dans une université à New Delhi. Il se trouve qu'à l'université j'étais collègue de Maya Jani qui était la secrétaire d'une association qui s'appelle « Navdanya ». C'est l'association de Vandana Shiva, connue pour son combat contre le brevetage des semences et pour avoir placé la femme et l'écologie au cœur du discours sur le développement moderne. J'ai donc connu très rapidement Vandana Shiva, en fait dès mon arrivée en Inde en 1981. A la suite, j'ai rencontré l'écologiste gandhien Anupam Mishra, qui, lui aussi, a beaucoup contribué à mener à bien ma réflexion sur les stratégies de protection de l'environnement en Inde. Mishra est l'homme de l'eau, de collecte, de gestion et de préservation de l'eau en milieu aride, notamment au Rajasthan. Quant à l'écologie tout court, pour ça il a fallu que j'aille puiser dans mon archéologie personnelle, familiale en particulier. Je suis d'origine rurale, à seulement deux générations. J'ai eu aussi un père qui m'a beaucoup sensibilisé aux dégradations commises dans nos campagnes françaises dès les années 1950. Ce livre est un mix de tout ça. C'est vrai qu'il y a beaucoup de militantisme dans ces pages, mais il y a aussi l'envie de faire découvrir ce qui se passait en Inde dans ce domaine à un public non-spécialisé, c'est-à-dire à d'autres que des indologistes.Annie Montaut, vous convoquez la linguistique, la littérature, la philosophie, les arts de l'Inde antique pour montrer que la conscience écologique existait en Inde depuis les débuts de la civilisation indienne. Mais vous dîtes aussi qu'en Inde il n'y avait pas de mots pour désigner autrefois l'environnement ou l'écologie. C'est plutôt paradoxal, non ?Non, non, si vous y réfléchissez, le mot « écologie » est moderne, le mot « environnement » au sens qu'il a aujourd'hui, c'est aussi un néologisme.  Donc, je pense que dans aucune culture traditionnelle, qu'elle soit orientale ou occidentale, il n'y avait pas de mot jusqu'à encore très récemment pour désigner ce qu'on appelle la discipline écologique ou environnementale. Oui, maintenant,  il y a des mots pour le dire ces choses-là. En Inde aussi, où on emploie beaucoup la terminologie anglaise. Le mot « environment » est couramment utilisé, « ecology » un peu moins. Il existe aussi des mots en hindi, souvent des mots savants que personne dans la rue n'emploie, mais qui sont des calques de l'« environment » anglais. On dira, par exemple, paristhiti, qui signifie la nature qui est autour, dont on est par définition extérieur, à l'écart, alors que selon la vision qui est particulièrement prégnante en Inde, l'homme n'est pas à l'extérieur de quelque chose qu'on appelle « nature » et qui nous environnerait. L'homme n'en est pas le maître, mais il en fait partie.La question fondamentale qui se pose alors : comment les Indiens pensent la nature ? C'est un sujet auquel vous avez consacré tout un chapitre de votre livre. Pourriez-vous nous en parler ?En Occident comme en Inde, avant « environment », on avait « nature » et « culture ». Chez nous, en Occident, les deux concepts s'opposent. Même linguistiquement, si les deux mots ont les mêmes suffixes, leurs racines sont différentes. En Inde, ça ne se passe pas du tout comme ça. Lexicalement déjà, dans les langues indo-aryennes, le mot pour dire « nature », c'est prakriti et sanskriti pour « culture ». Les deux mots sont formés sur une base verbale commune : kri. Ils sont construits à partir des préfixes différents, mais qui ne sont pas opposés. Le préfixe du mot signifiant la nature en langues indiennes désigne un mouvement dynamique, un développement interne, et le préfixe pour culture désigne son ordonnancement. Quant à la racine, commune aux deux termes, c'est une forme nominale du verbe « agir », un agir qui veut dire perfectionnement dans le cas de la culture et qui conçoit la nature comme un réservoir d'énergies libres. Moi, j'ai trouvé extrêmement intéressant que « nature » et « culture » soient les deux versants du même « agir ». Dans la tradition classique indienne, la nature est pensée comme l'amont de la culture, dans un même mouvement de l'énergie de création.Autrement dit, comme vous l'expliquez, nature et culture sont interconnectées dans la pensée indienne...Dans la conception indienne, les deux phénomènes se posent en partenariats. Ils sont interconnectés au sein d'un cosmos dans lequel l'homme fait partie et où les vivants acquièrent leur complétude dans leur interdépendance. Cette vision de l'interconnexion a été élaborée depuis des millénaires dans la pensée philosophique, spéculative et mystique indienne. On peut parler d'autant plus de l'interconnexion que l'ensemble du monde matériel procède des mêmes éléments fondamentaux. Il y a la terre, l'air, l'eau, le feu, le ciel, et tout est issu de ces éléments de base. L'être humain, il est formé des mêmes cinq éléments. L'être végétal, pareil. L'être animal, pareil. Tout le monde est formé de ces cinq éléments et on ne peut donc pas dissocier l'être humain, du milieu végétal, aquatique et aérien dont il fait aussi partie.Enfin, diriez-vous que cette vision plurimillénaire d'une création interconnectée continue de nourrir la pensée écologique indienne d'aujourd'hui ?C'est une question super difficile parce qu'il y a plusieurs écologies en Inde. Il y en a une qui m'a intéressée, c'est celle qui a donné lieu aux grands mouvements populaires et c'est celle qui a beaucoup contribué à faire connaître l'écologie indienne, en particulier la pensée dans ce domaine de Vandana Shiva à qui j'emprunte cette notion que la pensée indienne est fondamentalement écologique par sa philosophie de l'interconnexion généralisée. Parallèlement, vous avez ce qu'on appelle une écologie urbaine, qui n'a pas du tout les mêmes bases. Elle encourage, par exemple, la sanctuarisation de l'espace naturel sous forme de parcs naturels dont l'entrée est souvent payante, donc réservée à une élite argentée. Contrairement aux populations rurales, les défenseurs de cette écologie urbaine ne vivent pas l'idée de l'interconnexion de tous les vivants dans leur chair, tout simplement parce que quand on vit en ville, on ne voit plus la terre ! Mais comme l'Inde est encore largement rurale, la pensée de la nature et sa sauvegarde restent encore empreintes des idées traditionnelles d'interconnexion et de partenariat entre l'homme et son environnement.Peut-on dire que la rupture épistémologique en Inde dans son approche de la nature date de la période de la colonisation occidentale ?La colonisation a certes modifié en profondeur la vision indienne du monde et elle a eu des conséquences sur les pratiques écologiques comme dans d'autres domaines. Cette rupture coloniale a été largement documentée par une école qui s'appelle l'école des subalternistes. Ces derniers ont magnifiquement mis en lumière la schizophrénie entre des modes de pensée traditionnelle et des modes de pensée occidentale. La colonisation a été une entreprise de prédation avec ses exactions sur l'environnement au nom de la modernité, mais rien de commun avec ce qui s'est passé en Inde dans ce domaine après l'indépendance. La « révolution verte » des années 1970 a été le pas décisif pour modifier le rapport à la nature, avec un recours massif à l'agrochimie. En découle l'endettement des paysans qui sont obligés désormais d'acheter quantité de pesticides, d'herbicides et d'engrais chimiques. Ce changement de paradigme dans l'agriculture a entraîné dans son sillage la catastrophe de l'usine pétrochimique de Bhopal qui a endeuillé l'Inde en 1984. On a là un pays qui n'a rien à voir avec son écologie traditionnelle et ses décideurs jouent à fond le modèle développementaliste, qui est très critiqué par des écologistes indiens comme Anupam Mishra ou Vandana Shiva.Votre thèse sur la « vertuosité » de l'écologie indienne s'appuie sur les pratiques de sauvegarde de l'environnement au niveau des « grassroots », soit des populations de base. Pourriez-vous en citer quelques exemples saillants ?Ces pratiques ont la particularité d'émerger spontanément des besoins vitaux des populations marginalisées. Je pense aux habitants premiers qu'on appelle les « adivasis » qui, tout comme d'autres populations vivant dans des milieux fragiles, soit subdésertiques ou montagnards, défendent les ressources limitées dont ils dépendent pour leur survie. Elle est déterminée par l'entretien de leurs ressources, notamment en eau, en agriculture ou pour la chasse, car les « adivasis » chassent beaucoup. Les pratiques agroécologiques propres à ces communautés se caractérisent par une interaction basée sur le partenariat - et non sur la prédation - entre les acteurs et le milieu spécifique dans lequel ces derniers oeuvrent. Dans mon livre, j'ai évoqué longuement l'agropastoralisme, le respect de la forêt ou la métallurgie traditionnelle pratiquées par les communautés d'« adivasis », aux modes de vie particulièrement respectueux du vivant.Vous avez parlé aussi longuement des combats écologiques menés par les femmes indiennes, qui semblent jouer un rôle de premier plan dans ce domaine. L'exemple qui vient à l'esprit et qui est connu dans le monde entier, c'est le mouvement Chipko.En effet, les femmes furent au cœur de ce mouvement né dans les années 1970 pour la conservation des forêts en Inde. « Chipko » signifie littéralement « s'enlacer ». C'est ce que ces militantes ont fait en enlaçant les troncs des arbres de leur forêt pour empêcher les bûcherons missionnés par le gouvernement d'abattre les arbres. Elles ont effectivement réussi à stopper les tronçonneuses et le massacre programmé. Pourquoi ce sont les femmes qui étaient au premier plan ? En fait, dans la région des Himalayas, dans le nord de l'Inde où ce mouvement s'est déroulé, les hommes descendent en ville pendant la mousson pour trouver du travail qu'ils ne trouvent pas localement. C'était donc aux femmes restées sur place de prendre le flambeau. Elles l'ont fait avec courage et efficacité. Il faut dire que les femmes sont les premières concernées dans ces combats écologiques menaçant les ressources en eau ou en bois, indispensables pour la subsistance. Traditionnellement, en Inde, ce sont les femmes qui s'occupent du bétail. La forêt fournit du fourrage pour le bétail, du combustible pour cuisiner, elle est aussi le réservoir de plantes médicinales et de certaines plantes vivrières aussi. N'oublions pas les corvées d'eau ? Dans les villages indiens où l'eau courante n'arrive toujours pas, ce sont toujours des femmes qui sont obligées d'aller chercher de l'eau avec un pot sur la tête. L'économie vivrière étant très largement aux mains des femmes, ces dernières sont particulièrement sensibles aux menaces sur leurs ressources. Ce sont toujours les femmes qui ont mené la révolte contre les usines Coca-Cola parce qu'elles prenaient toute l'eau et l'empoisonnaient.Derrière votre célébration des pratiques écologiques indiennes, faites de combats et d'affirmation d'un modèle vertueux d'interaction entre l'homme et la nature basé sur partenariat et non prédation, difficile de ne pas lire une véhémente critique de la pensée écologique occidentale. L'écologie traditionnelle des pauvres pratiquée dans l'Inde des villages et des « adivasis » peut-elle être le modèle pour le monde ?  Elle peut évidemment, mais elle doit, si on ne veut pas, comme on le dit grossièrement, aller dans le mur. Ce ne sont certainement pas les techno-solutions qui vont permettre de reconstituer les sols abîmés dans le monde. L'écologie sera sociale ou ne sera pas comme l'a écrit l'écologiste belge Daniel Tanuro. En effet, on a besoin que se généralisent dans le monde des pratiques écologiques visant à préserver et à promouvoir une gestion holistique de la question de la protection de l'environnement, se substituant à la gestion aux visées prédatrices qui ne font que dégrader nos milieux vitaux. Cela dit, je ne voulais pas que mon livre soit une simple critique de l'occident, même si je critique un certain modèle de développement qui a bien sûr germé en Occident, mais qui n'a pas été adopté à travers tout le monde occidental. Il a été critiqué dès les années 1950 dans mon pays limousin où un chansonnier occitan, qui se faisait parfois porte-parole de la paysannerie française pour affirmer  qu'« épuiser la terre jusqu'à la rendre stérile » était comme « violenter une fille non-consentante ». Pour moi, ces propos ne sont pas sans rappeler les propos apocryphes du chef indien qui dans sa lettre apocryphe envoyée au président américain à la fin du XIXe siècle en apprenant qu'il allait devoir céder les terres de son peuple aux Etats-Unis, écrivait : « La terre n'appartient pas à l'homme, l'homme appartient à la terre ». Les résonances entre les propos du chanteur de mon pays limousin et ceux du chef indien sont la preuve que l'Occident est tout sauf monolithique.Propos recueillis par Tirthankar ChandaTrois mille ans d'écologie indienne : penser autrement la nature, de Annie Montaut, aux Éditions du Seuil, 235 pages, 23,50 euros.

Visionary Marketing Podcasts
Search IA : la fin des moteurs de recherche traditionnels ?

Visionary Marketing Podcasts

Play Episode Listen Later Apr 17, 2025 9:35


Comment le Search IA transforme-t-il l'Internet et quel rôle jouons-nous dans cette métamorphose ? Dans cet article, Clover Meyer décrit l'état actuel de l'adoption des moteurs de recherche propulsés par l'IA. Une métamorphose qui s'inscrit dans la continuité des changements qui ont impacté les moteurs de recherche ces dernières années. En s'appuyant sur les points … The post Search IA : la fin des moteurs de recherche traditionnels ? appeared first on Marketing and Innovation.

TOPFM MAURITIUS
Municipales 2025 - Nomination Day : les partis non traditionnels en force et motivés à bloc

TOPFM MAURITIUS

Play Episode Listen Later Apr 3, 2025 1:32


Le samedi 5 avril marquera le Nomination Day en vue des élections municipales. L'Alliance du Changement alignera 120 candidats, tandis que le PMSD, le MSM et le Mouvement Patriotique ont choisi de ne pas y participer. Cependant, les partis non traditionnels se disent motivés à bloc et prêts à s'engager pleinement dans la course électorale. Le Muvman Liberater (ML) sera bel et bien en lice lors des prochaines élections municipales, affirme Ken Fong, ancien maire de Beau-Bassin/Rose-Hill et membre du parti, en s'appuyant sur la confirmation de son leader, Ivan Collendavelloo. Le nouveau parti de Tania Diolle, Republik Sitwayen Popiler, concourra dans trois villes, mais concentrera principalement ses efforts sur Quatre-Bornes, où il présentera 20 candidats. De son côté, Anil Gayan, qui vient de lancer son parti "Vre ML", est encore en phase de finalisation de sa liste de candidats. Il prévoit d'annoncer les noms définitifs ce jeudi. Alors qu'En Avant Moris a choisi de se focaliser sur la Ville de Beau-Bassin/Rose-Hill, où il alignera 24 candidats, son leader, Patrick Belcourt, sera en lice pour le poste de maire. Avec une présence marquée des partis non traditionnels, ces élections municipales s'annoncent disputées.

Le surf de l'info
Les plats traditionnels préférés des Français !

Le surf de l'info

Play Episode Listen Later Apr 2, 2025 2:09


Ecoutez Vous allez en entendre parler avec Tom Lefevre du 02 avril 2025.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Meitat chen, meitat porc - France Bleu Périgord
Dominique Pauvert, spécialiste des carnavals traditionnels et le carnaval de Plazac 2025

Meitat chen, meitat porc - France Bleu Périgord

Play Episode Listen Later Mar 23, 2025 51:08


durée : 00:51:08 - Dominique Pauvert, professeur agrégé d'histoire et spécialiste des carnavals traditionnels présentera le Carnaval de Plazac - Dominique Pauvert, professeur agrégé d'histoire et spécialiste des carnavals traditionnels, nous expliquera l'origine de cette fête ancestrale et les rituels qui l'accompagnent. Il nous donne tous les détail sur la programmation du Plazacarnaval qui aura lieu du 4 au 6 avril 2025 à Plazac.

Musique matin
Les airs classiques et traditionnels de Civilization VII

Musique matin

Play Episode Listen Later Feb 11, 2025 3:45


durée : 00:03:45 - Les airs classiques et traditionnels de Civilization VII - par : Max Dozolme - Aujourd'hui sort un jeu vidéo attendu par de nombreux fans : "Civilization VII" débarque sur nos consoles et ordinateurs et comme à son habitude, la musique de ce jeu vidéo fait appel à des airs classiques et même à des mélodies traditionnelles et que vous reconnaitrez peut-être…

La Slovaquie en direct, Magazine en francais sur la Slovaquie
Saxophobia 2025.Jouets traditionnels en bois. (10.2.2025 19:00)

La Slovaquie en direct, Magazine en francais sur la Slovaquie

Play Episode Listen Later Feb 10, 2025 25:57


Actualités. Gros plan. International. La Slovaquie sans frontieres. La Vie comme elle va. Saxophobia a réuni a Bratislava des musiciens venus du Japon, de France, de Belgique, Slovénie, Autriche, Hongrie et République tcheque. Dans notre rubrique Usages et traditions, nous évoquerons les jouets traditionnels en bois qui font la fierté des artisans slovaques… et la joie des enfants !

Du grain à moudre
IA : salut ou danger pour les médias traditionnels ?

Du grain à moudre

Play Episode Listen Later Feb 7, 2025 37:12


durée : 00:37:12 - Questions du soir : le débat - par : Quentin Lafay, Stéphanie Villeneuve - L'intelligence artificielle transforme le journalisme. Accords entre médias et IA, expérimentations diverses : la profession s'interroge. Outil d'assistance ou menace pour l'information ? L'IA redéfinit les pratiques et pose des défis éthiques majeurs à régler. - réalisation : François Richer - invités : Franck Rebillard Professeur en sciences de l'information et de la communication à l'Université Sorbonne Nouvelle; Laurence Devillers Professeure à l'université Sorbonne Université et chercheuse au Laboratoire interdisciplinaire des sciences du numérique (LISN) du CNRS.; Matthieu Beauval Directeur de l'Accélération et de l'Innovation à Radio France

France Culture physique
IA : salut ou danger pour les médias traditionnels ?

France Culture physique

Play Episode Listen Later Feb 7, 2025 37:12


durée : 00:37:12 - Questions du soir : le débat - par : Quentin Lafay, Stéphanie Villeneuve - L'intelligence artificielle transforme le journalisme. Accords entre médias et IA, expérimentations diverses : la profession s'interroge. Outil d'assistance ou menace pour l'information ? L'IA redéfinit les pratiques et pose des défis éthiques majeurs à régler. - réalisation : François Richer - invités : Franck Rebillard Professeur en sciences de l'information et de la communication à l'Université Sorbonne Nouvelle; Laurence Devillers Professeure à l'université Sorbonne Université et chercheuse au Laboratoire interdisciplinaire des sciences du numérique (LISN) du CNRS.; Matthieu Beauval Directeur de l'Accélération et de l'Innovation à Radio France

Zen & en bonne santé
S'appuyer sur les savoirs traditionnels africains avec CRP Phyto

Zen & en bonne santé

Play Episode Listen Later Jan 13, 2025 4:05


S'appuyer sur les savoirs traditionnels africains avec CRP Phyto

Investissement et Trading au quotidien
Cryptos BITCOIN sous tension : C'est grave ou Archi Grave ? + Plan du jour Wall Street avec FOMC

Investissement et Trading au quotidien

Play Episode Listen Later Jan 8, 2025 29:09


1️⃣ Les marchés Traditionnels : ce que je vais faire concrètement et suivre + Minutes FOMC2️⃣ Cryptos : C'est grave ou Archi Grave cette baisse sur le BITCOIN et les Altcoins ?3️⃣ Psychologie et mindset : discipline face à la volatilitéComment ne pas céder à l'euphorie ou à la peur après des mouvements marqués sur les marchés.Focus sur l'importance de suivre son plan d'action, même dans des conditions de marché incertaines.Une citation pour démarrer la journée :"Dans le trading comme dans la vie, la discipline vaut plus que l'intuition."

Santé, bien-être & spiritualité
Pourquoi je n'ai jamais trouvé ma place dans les modèles d'affaire traditionnels

Santé, bien-être & spiritualité

Play Episode Listen Later Dec 20, 2024 7:58


Applique pour l'Académie SCALING VISIONARIES, mon cercle privé mastermind pour entrepreneures visionnaires: https://tally.so/r/mK8y4D

Estelle Midi
Essor des halles gourmandes : vont-elles remplacer les marchés traditionnels - 14/11

Estelle Midi

Play Episode Listen Later Nov 14, 2024 24:15


Avec : Anne-Sophie Simpere, militante associative. Benjamin Amar, enseignant et syndicaliste. Et Frédéric Hermel, journaliste RMC. - Après le succès d'audience rencontré cette année, Estelle Denis repart pour une nouvelle saison. Toujours accompagnée de Rémy Barret et sa bande, Estelle Denis s'invite à la table des français pour traiter des sujets qui font leur quotidien. Société, conso, actualité, débats, coup de gueule, coups de cœurs… Cette saison, une nouvelle chronique axée sur la vie conso & quotidienne, vient rythmer l'émission. Coté casting : Stéphane Pedrazzi, Jérôme Lavrilleux, Fred Hermel seront entourés de l'écologiste Mathilde Imer, la journaliste Rachel Binhas et Anne-Sophie Simpere, autrice et militante associative. En simultané sur RMC Story.

Ocora, Couleurs du monde
Instruments traditionnels et création contemporaine se rencontrent au Quai Branly

Ocora, Couleurs du monde

Play Episode Listen Later Oct 5, 2024 11:09


durée : 00:11:09 - Le Balcon au Quai Branly - Le son s'invite au Musée du Quai Branly à Paris. L'ensemble spécialisé dans la musique classique et contemporaine Le Balcon propose une série de spectacles immersifs en plein cœur du musée au milieu d'instruments de musique anciens issus de la collection du Quai Branly…

Estelle Midi
Le "snacking" va-t-il tuer nos repas traditionnels ? - 20/09

Estelle Midi

Play Episode Listen Later Sep 20, 2024 20:32


Avec : Yael Mellul, ancienne avocate et présidente de l'association "Femme et libre". Pierre-Édouard Magnan, président du Mouvement national des chômeurs et précaires. Et Laurent Dandrieu, rédacteur en chef culture à Valeurs Actuelles. - Après le succès d'audience rencontré cette année, Estelle Denis repart pour une nouvelle saison. Toujours accompagnée de Rémy Barret et sa bande, Estelle Denis s'invite à la table des français pour traiter des sujets qui font leur quotidien. Société, conso, actualité, débats, coup de gueule, coups de cœurs… Cette saison, une nouvelle chronique axée sur la vie conso & quotidienne, vient rythmer l'émission. Coté casting : Stéphane Pedrazzi, Jérôme Lavrilleux, Fred Hermel seront entourés de l'écologiste Mathilde Imer, la journaliste Rachel Binhas et Anne-Sophie Simpere, autrice et militante associative. En simultané sur RMC Story.

Matin Première
Le désordre politique est-il le résultat de la désintégration des systèmes familiaux traditionnels ?

Matin Première

Play Episode Listen Later Sep 13, 2024 11:10


Dans la bande dessinée "Il était une fois la famille", Emmanuel Todd explore l'idée que les structures familiales sont essentielles pour comprendre les systèmes politiques et idéologiques. Familles nucléaires, centrées sur l'individualisme, familles communautaires, marquée par l'égalité et l'autoritarisme, et familles souches, qui combinent autoritarisme et inégalitarisme. Autant de miroirs d'une société instable selon lui. Merci pour votre écoute N'héistez pas à vous abonner également aux podcasts des séquences phares de MAtin Première: L'Invité Politique : https://audmns.com/LNCogwP L'édito politique « Les Coulisses du Pouvoir » : https://audmns.com/vXWPcqx L'humour de Matin Première : https://audmns.com/tbdbwoQ Retrouvez tous les contenus de la RTBF sur notre plateforme Auvio.be Retrouvez également notre offre info ci-dessous : Le Monde en Direct : https://audmns.com/TkxEWME Les Clés : https://audmns.com/DvbCVrH Le Tournant : https://audmns.com/moqIRoC 5 Minutes pour Comprendre : https://audmns.com/dHiHssr Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement.

Béarn Gourmand France Bleu Béarn
Slow Food milite pour une meilleure alimentation avec des savoir traditionnels

Béarn Gourmand France Bleu Béarn

Play Episode Listen Later Jun 17, 2024 24:18


durée : 00:24:18 - Slow Food milite pour une meilleure alimentation avec des savoir traditionnels - Slow Food Béarn est une branche de slow Food international. Le but est de promouvoir une alimentation bonne, propre et juste et la sauvegarde des savoirs traditionnels. Des journées de sensibilisations sont prévues samedi 22 et dimanche 23 juin à Bescat en vallée d'Ossau

Reportage Afrique
Côte d'Ivoire: les commerçantes des marchés traditionnels initiées à la vente en ligne

Reportage Afrique

Play Episode Listen Later May 13, 2024 2:20


En Côte d'Ivoire, les commerçantes des marchés traditionnels ciblent désormais les réseaux sociaux pour renforcer leur chiffre d'affaires. Au marché d'Anono, situé dans la commune de Cocody, les femmes apprennent de plus en plus à utiliser les médias sociaux tels que Facebook, WhatsApp ou TikTok, afin d'y proposer leurs produits. Les femmes d'un certain âge ne sont pas en marge. 

My French Journey
Les Français et l'hygiène

My French Journey

Play Episode Listen Later May 7, 2024 8:16


Bienvenue dans cet épisode de "My French Journey". Aujourd'hui, nous explorons les habitudes d'hygiène des Français.Dans cet épisode spécial, on découvrir :Douche ou bain ? : Discussion sur la préférence générale des Français pour les douches, qui sont rapides et efficaces, surtout pour économiser l'eau et le temps.Conscience écologique : Julie parle des pratiques écologiques dans l'hygiène française, comme prendre des douches rapides pour conserver l'eau et la raréfaction des baignoires dans les nouvelles constructions.Détente et bains : Les bains sont évoqués comme moyen de relaxation, utilisés pour lire, écouter des livres audio, et se détendre après une semaine chargée.Produits d'hygiène :Traditionnels et modernes : Discussion sur les savons traditionnels et les gels douches modernes, avec une mention spéciale pour les produits de la marque L'Occitane, célèbres pour leurs parfums inspirés de la Provence.Virage écoresponsable : Un changement vers des produits bio, naturels et écoresponsables est souligné, avec un focus sur les shampoings solides et les bouteilles rechargeables pour réduire les déchets plastiques.Expression culturelle : Julie explique l'expression "faire une toilette de chat". To read at your pace

Very Good Trip
Eels, Richard Hawley, Iron & Wine : styles traditionnels, voix mûres et forts caractères

Very Good Trip

Play Episode Listen Later Apr 30, 2024 54:13


durée : 00:54:13 - Very Good Trip - par : Michka Assayas - Ce soir, une entrée ne matière feutrée avec une chanson qui, pour moi, sonne déjà comme un classique. - réalisé par : Stéphane Ronxin

Appels sur l'actualité
[Vos questions] Tchad : controverse autour de la nomination de trois chefs traditionnels

Appels sur l'actualité

Play Episode Listen Later Feb 8, 2024 19:30


Les journalistes et experts de RFI répondent aux questions des auditeurs sur les rencontres Libye/Niger, sur une proposition de révision constitutionnelle au Bénin et sur le premier implant cérébral Neuralink.  Tchad : controverse autour de la nomination de trois chefs traditionnelsAu Tchad, les autorités ont élevé trois chefs traditionnels au rang protocolaire de sultan. Comment expliquer cette décision traditionnellement réservée aux chefs du Nord ? Quels changements cette nomination entraine-t-elle pour ces trois chefs ?  Avec Esdras Ndikumana, journaliste au service Afrique de RFI. Niger/Libye : une rencontre à l'initiative de la RussieÀ l'initiative de Moscou, une délégation nigérienne a rencontré des représentants de l'armée nationale libyenne, du Maréchal Haftar. Pourquoi la Russie est-elle impliquée dans le développement de cette relation ? Quel lien le Maréchal Haftar compte-t-il développer avec les autorités nigériennes de transition ? Avec Seidik Abba, président du Centre international d'études et de réflexions sur le Sahel (CIRES), auteur de Crise interne au conseil militaire suprême du Niger, histoire secrète de la rupture, Seyni Kountche - Boulama Manga, aux éditions de L'Harmattan. Bénin : vers une révision de la Constitution ?  Un député du camp présidentiel a initié une proposition de loi constitutionnelle pour modifier le système des parrainages. L'initiative fait polémique. Pourquoi une simple réforme du code électoral ne suffit-elle pas ? Avec Steve Kpoton, analyste politique, spécialiste des questions de gouvernance. Santé : le premier implant cérébral développé par Elon MuskNeuralink, l'entreprise d'Elon Musk, a posé son premier implant cérébral sur un humain. Existe-t-il des risques à insérer un corps étranger dans le cerveau ? À quel type d'avancées peut-on s'attendre ? Avec Hervé Chneiweiss, directeur du Laboratoire Neuroscience Paris-Seine-IBPS (Institut de biologie Paris-Seine), président du Comité d'éthique de l'Inserm. 

Les journaux de France Culture
Emmanuel Macron a adressé ses traditionnels vœux aux Français

Les journaux de France Culture

Play Episode Listen Later Jan 1, 2024 14:24


durée : 00:14:24 - Journal de 7 h - Retour dans ce journal sur les vœux du président de la République Française ce dimanche soir. Il a entre autres évoqué les élections européennes de 2024 et ses enjeux selon lui.

Chronique Economique
L'information de qualité en danger, ChatGPT est le clou dans le cercueil des médias traditionnels…

Chronique Economique

Play Episode Listen Later Dec 13, 2023 4:12


En cette fin d'année 2023, je dois bien constater que nous sommes dans un monde où la mauvaise information chasse la bonne, comme le prédisait l'économiste Grisham. Les fausses infos, il y en a eu de tous les temps, mais avec l'intelligence artificielle combinée à la puissance de ces réseaux sociaux, nous allons assister à une montée de la désinformation comme jamais auparavant. Déjà, les algorithmes ont tendance à enfermer leurs utilisateurs actuels dans des bulles cognitives. Forcément, ces algos sont conçus pour proposer des contenus qui plaisent en fonction de l'engagement. Mais le gros hic pour nos démocraties, c'est que l'engagement, il est suscité par des contenus haineux, choquants, blessants, outrageux, partiaux. Or, les réseaux sociaux qui véhiculent ces contenus non vérifiés par définition, prennent chaque jour davantage de place auprès des jeunes qui avouent ne s'informer que par ce biais. Et quant aux lecteurs plus âgés, ils sont souvent en mode défiance à l'égard des médias traditionnels. Et comme si cela ne suffisait pas, comme les réseaux asociaux sont gratuits et que les médias traditionnels font payer leurs informations sourcées, il y a, comme disent les économistes, une asymétrie qui est malheureusement propice à la montée de la désinformation. Et au final, comme le prédit le docteur Laurent Alexandre, grand spécialiste de l'intelligence artificielle, seule une petite élite, souvent anglo saxonne, aura accès à une information payante mais de grande qualité… Mots-Clés : lecteurs, médias, The Economist, New York Times, Financial Times, Foreign Affairs, regard, monde, élites, classes moyennes, populaires, liste, quotidiens, magazine, inégalités, foisonnante, débridée, ultra-partiale, non vérifiée, vérité, fast-food, fast news, fast fake, fragiliser, modèle économique, Google, ChatGPT, sites web, connaissance, mondiale, chiffre d'affaires, surenchère, réseaux sociaux, perdants, méfiance, monopole, journalistes, liberté, réfléchir. --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30 sur Classic 21, la radio Rock'n'Pop. Merci pour votre écoute Pour écouter Classic 21 à tout moment : www.rtbf.be/classic21 Retrouvez tous les épisodes de La chronique économique sur notre plateforme Auvio.be : https://auvio.rtbf.be/emission/802 Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement.

Du grain à moudre
Réseaux sociaux : comment les médias traditionnels participent-ils à l'hystérisation du débat ?

Du grain à moudre

Play Episode Listen Later Nov 22, 2023 38:48


durée : 00:38:48 - Le Temps du débat - par : Emmanuel Laurentin - La sixième édition du festival Médias en Seine s'interroge aujourd'hui sur l'ère des disruptions dans les médias : contenus violents, propos haineux, véracité des faits. De quelle façon les réseaux sociaux reconfigurent-ils la fabrication de l'information ? - invités : Sophie Jehel Professeure en sciences de l'information et de la communication à l'université Paris 8, auteure de ‘L'adolescence au cœur de l'économie numérique"; Alan Ouakrat Maître de conférence en science de l'information et la communication à Sorbonne Nouvelle; Guy Birenbaum Journaliste, éditeur, chroniqueur à 01net et décrypteur de l'information sur le web

TES NEW BESTIES
57 : Déconstruire les schémas traditionnels du couple (ft Patrick Sebastien)

TES NEW BESTIES

Play Episode Listen Later Oct 31, 2023 33:21


Hello besties d'amour ! Aujourd'hui c'est l'anniv de Amélie : vous savez quoi faire ! Ahah. On est aussi là pour parler des schémas du couple : et les déconstruire. Qui a dit que ? 

Les grands entretiens
Maria Chirokoliyska, contrebassiste (1/5): "A l'école de musique, on apprenait les chants traditionnels"

Les grands entretiens

Play Episode Listen Later Oct 16, 2023 25:03


durée : 00:25:03 - Maria Chirokoliyska, contrebassiste soliste de l'Orchestre National de France (1/5) - par : Judith Chaine - Coup de projecteur cette semaine sur l'une des plus éminentes ambassadrice de la contrebasse, Maria Chirokoliyska, super soliste de l'Orchestre National de France ! Instrument de l'ombre, la contrebasse est pourtant d'une grande richesse musicale dotée d'un puissant pouvoir d'évocation. - réalisé par : Arnaud Chappatte