Capital of Central African Republic
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De retour en Centrafrique après un long exil, Théo retrouve un pays déchiré par les conflits armés et le pillage des ressources naturelles.Pendant ce temps, Henri dépérit dans une institution internationale aux relents néocoloniaux, quand un nouveau dossier le pousse à commettre l'irréparable. Des cellules de prison surpeuplées de Makala aux palaces cinq étoiles de Bangui, les destins d'Henri et de Théo s'entremêlent… Merci pour votre écoute N'hésistez pas à vous abonner également aux podcasts des séquences phares de Matin Première: L'Invité Politique : https://audmns.com/LNCogwPL'édito politique « Les Coulisses du Pouvoir » : https://audmns.com/vXWPcqxL'humour de Matin Première : https://audmns.com/tbdbwoQRetrouvez tous les contenus de la RTBF sur notre plateforme Auvio.be Retrouvez également notre offre info ci-dessous : Le Monde en Direct : https://audmns.com/TkxEWMELes Clés : https://audmns.com/DvbCVrHLe Tournant : https://audmns.com/moqIRoC5 Minutes pour Comprendre : https://audmns.com/dHiHssrEt si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
En Centrafrique, après le rassemblement de ce dimanche au stade de 20 000 places à Bangui en faveur d'une nouvelle candidature de Faustin Archange Touadéra à la présidentielle, l'opposition manifestera vendredi dans la capitale contre un troisième mandat du chef de l'Etat. Que vous inspire le climat politique ? Se dirige-t-on vers une élection tendue ?
Considéré comme une icône de la lutte contre les colons, à la fin des années 1920, le guerrier Wongo mena une révolte du peuple Awandji dans la région de Lastourville, dans le centre du Gabon. Une figure patriotique aujourd'hui honorée par les militaires au pouvoir et les autorités de la transition. De notre envoyé spécial de retour de Lastourville,Actuellement emballée dans l'attente de sa réhabilitation, voilà 20 ans que la statue du guerrier Wongo, armé de son fusil, trône sur le rond-point de la mairie de Lastourville, au Gabon. Il y a près d'un siècle, c'est sur les collines, à une trentaine de kilomètres, que ce notable fédérait les Awandji contre l'administration coloniale qui exigeait, en plus des taxes, des livraisons obligatoires au marché de la ville. Enseignant originaire de la région, comme la présidente du Sénat Paulette Missambo dont il est le collaborateur, Jean-Paul Tiri a travaillé sur l'histoire de Wongo :« Il a été taxé d'indiscipliné et c'est comme ça que l'administration coloniale avait ordonné son arrestation. Et c'est comme ça qu'il s'est organisé précipitamment avec les gens qui étaient autour de lui. Il a conçu une armée et a résisté contre l'administration coloniale. Il a été inventif. Il était presque quelqu'un d'invisible, en fait. »Pendant un an et demi, les rebelles tiennent la dragée haute aux troupes coloniales. Ils creusent des tranchées dans les collines, emploient des méthodes de guérillas, utilisent les grottes de la région comme caches, rappelle Ulrich Shultz Bavekoumbou, originaire du même village et qui nous mène à celle de Ngongourouma, dans une zone inexpugnable : « C'est d'abord un lieu très caché. C'est un bunker naturel qui servait d'abri à la famille et à la descendance. Et lors de la guerre de Wongo, les familles se sont réfugiées dans ces grottes parce qu'on trouvait l'alimentation pour se nourrir. »Symbole d'une régionLa répression est brutale. Wongo finit par se rendre en août 1929. Il meurt lors de sa déportation vers Bangui. En mai 2024, le général Oligui Nguema vient à Lastourville lui rendre hommage et promettre la rénovation de la statue. Un motif de fierté pour Jean-Paul Tiri : « Parce qu'il symbolise toute une région, tout un pays et que nous sommes fiers d'avoir pu l'immortaliser par cette stèle. Il y a eu effectivement des ouvrages là-dessus, et l'histoire de Wongo a été contée pour les plus jeunes. Ce que l'on souhaite à travers cette statuette, c'est perpétuer cette figure emblématique. »Mais la mise en avant du guerrier Wongo n'est pas neutre. Le sociologue Joseph Tonda y voit un moyen, pour le chef de la transition, de revendiquer une filiation : « Cet épisode est très intéressant parce qu'il renvoie aux schèmes de pensée selon lequel nous ne sommes pas des nuls. On a lutté pour sauvegarder notre identité, défendre notre culture. La deuxième dimension, c'est l'identification au héros. Donc, c'est lui. »Plusieurs organisations gabonaises appellent à une réappropriation de l'histoire et à la mise en valeur de figures nationales comme Wongo ou Emane Ntole en pays Fang.À lire aussiGabon: le général Oligui Nguema mène une campagne entre rupture et continuité
En cas d'incendies ou de catastrophes naturelles, certains habitants de dix arrondissements de Bangui doivent se débrouiller avec les moyens du bord, estimant que les sapeurs-pompiers manquent toujours à l'appel. Mis en cause, les responsables de ce service évoquent non seulement un manque cruel de moyens logistiques, de ressources humaines, mais aussi l'incivisme de certaines personnes qui empêchent cette entité de remplir sa mission régalienne. Reportage de notre correspondant qui a visité deux maisons incendiées au nord de la capitale. L'état de la maison démontre l'intensité des flammes : lits, chaises, armoires, vêtements, appareils ménagers… Tout a été entièrement détruit, et parfois transformé en charbon. Éléonore est l'une des victimes : « C'est hier, pendant la nuit, que le feu s'est déclaré dans la maison. On n'en connait pas encore l'origine. On a essayé de l'éteindre, mais ça n'a pas marché. » À Bangui, capitale de la Centrafrique, certains habitants déplorent, ces dernières semaines, des dysfonctionnements dans le travail des agents de la protection civile.En pleurs, Éléonore fouille dans les décombres, dans l'espoir de retrouver quelques objets importants, ayant résisté aux flammes : « Nous avons tout perdu, nos documents, nos diplômes, nos actes de naissance, notre argent. Ma fille a été asphyxiée, on l'a conduite à l'hôpital. »Les flammes ont également consumé chaque recoin de la bâtisse de son voisin Paul, laissant derrière elles des cendres et des ruines fumantes : « Les flammes étaient indescriptibles. Il n'y a pas eu de victimes, mais le dégât matériel est grave. J'ai vainement tenté de contacter les unités de secours. Avec l'aide des voisins, nous avions utilisé du sable et de l'eau pour essayer d'éteindre le feu. »De passage dans le secteur, Enock se gratte les sourcils et se souvient de ce qui était arrivé à sa fille. Âgée de 8 ans, elle était accidentellement tombée dans un puits d'environ cinq mètres : « Les conditions de travail des secouristes sont à revoir. Après 1 000 tentatives, nous avions eu en ligne une unité de la protection civile qui ne pouvait pas intervenir. Ils ont évoqué un manque de carburant et des pannes de véhicules. Ma fille a finalement perdu la vie. Le gouvernement doit prendre ses responsabilités. »À lire aussiInondations en Centrafrique: un premier vrai test pour les pompiers volontairesPour comprendre ces dysfonctionnements, visite de la direction générale de la protection civile. C'est l'heure du grand rassemblement et des derniers préparatifs pour ces agents avant de regagner leur poste. Thomas Djimasse, directeur de la protection civile, confie :« Le gouvernement vient d'intégrer 150 sapeurs-pompiers supplémentaires qui seront déployés dans les 20 préfectures, c'est un effort à saluer. Nous avons déjà remis en ligne tous nos numéros d'urgence, à savoir le 10-10, le numéro 118 et le 12-12. On peut nous contacter sur tous ces numéros. Maintenant, il faudrait que les éléments soient équipés. J'appelle les partenaires techniques et financiers de la RCA de nous appuyer. Nous avons déjà la promesse de l'ambassade de France pour reprendre sa coopération avec la protection civile. »En attendant de trouver une solution définitive, dans certains quartiers de la capitale, les habitants s'organisent pour palier aux manques.À lire aussiCentrafrique: un incendie ravage une partie du marché du PK5 à Bangui
Le gouvernement a entamé, ces cinq dernières années, un vaste projet d'électrification de Bangui et ses environs en lumière solaire. Pour embellir la capitale centrafricaine et lutter contre l'insécurité, plus de 5 000 lampadaires solaires sont installés dans les quartiers et les grandes avenues. Si les Banguissois saluent ces efforts, plusieurs cas de vandalismes et de vol de lampadaires sont déjà enregistrés, mettant à mal l'évolution du projet. Les autorités ainsi que les chefs des quartiers appellent la population à protéger l'éclairage en attendant la fin des enquêtes judiciaires. De notre correspondant à Bangui,Ce soir, Welcome est attiré par un changement étrange : « Ce lampadaire, c'est pour l'intérêt général du 4ème arrondissement. Comme vous voyez, il n'y a plus de panneau solaire, plus de batterie et plus d'ampoules. C'est révoltant. » Cahier en main, le visage perdu dans le vide, c'est ici que cet élève de terminale a l'habitude de réviser ses leçons. Il est impuissant devant cet acte de vandalisme :« Ces panneaux solaires sont installés dans chaque arrondissement et nous aident beaucoup. Dans mon quartier, chaque soir, il y a une coupure d'électricité. Maintenant, avec ces vols, ça va être difficile pour moi d'étudier, car les examens approchent à grands pas. »Tout au long de cette rue, le constat est le même. Certains lampadaires sont coupés avec des scies à métaux, mais dans la plupart des cas, seuls les panneaux, les batteries et les ampoules sont emportés. Melvin a peur de se promener le soir : « Ces dernières semaines, les actes de vandalisme se sont multipliés et le secteur se retrouve sans lumière. Les voleurs ont l'habitude de grimper aux poteaux avant de démonter la lampe. On constate la montée en puissance du banditisme. »À lire aussiCentrafrique: le manque de moyens des pompiers met la population en danger« Arrêtons de détruire ces lampadaires solaires »Pourtant, ces lumières solaires sont fixées sur des poteaux d'une hauteur de cinq mètres. Alors que la situation devient de plus en plus incontrôlable, au quartier de Boyrabe, certains habitants comme Sélékon s'organisent pour protéger ces biens communs : « Qu'ils arrêtent de détruire ce bien public qui fait la beauté de notre ville. Je demande à tous mes compatriotes de prendre leur responsabilité. Chacun doit veiller à ces lampadaires. Il en va de notre sécurité. Arrêtons de détruire ces lampadaires solaires. »Entre 2020 et 2025, plusieurs milliers de lampadaires solaires ont été vandalisés, selon Landry Choisy, directeur de l'entreprise en charge des travaux : « Nous sommes à la deuxième phase du projet d'éclairage public en panneaux solaires. Lors de la première phase, nous avions installé 3 800 lampadaires. La deuxième phase fait l'objet de 2 316 lampadaires que nous sommes en train d'installer. Il nous reste 210 lampes à installer pour clôturer la deuxième phase. Nous avons déjà constaté le vol de 2 340 panneaux solaires et lampes volées. »Selon la Direction générale de la police, une dizaine de voleurs ont été arrêtés ces dernières semaines et traduits en justice. Les lampadaires vandalisés seront réinstallés, affirme le gouvernement qui appelle tous les citoyens à être des sentinelles de ces biens publics.À lire aussiCentrafrique: 70% des ménages vivent dans la pauvreté, selon une étude
Au Cameroun, Vincent Bolloré a cédé ses activités logistiques à l'opérateur italo-suisse MSC, en fin d'année 2022, pour 5,7 milliards d'euros. Avec la gestion du port, de la ligne de chemin de fer, une flotte de camions et plusieurs milliers d'employés, Bolloré était l'acteur référent dans le domaine. Si certains ont bénéficié du départ du Français, d'autres estiment que la libéralisation du secteur n'est pas toujours bénéfique. 100 000 tonnes, c'est la quantité de denrées alimentaires importées par le Programme alimentaire mondial via le port de Douala l'année dernière. Des vivres destinés aux crises humanitaires de la région qu'il faut convoyer notamment par camion. Gianluca Ferrera, le directeur du PAM au Cameroun, affirme avoir vu du positif dans le départ de Bolloré. « On a plusieurs acteurs présents sur le marché et donc cela a permis d'avoir une compétition entre les acteurs qui s'est reflétée sur les prix et aussi sur la qualité et la performance des acteurs. Donc, je dois dire que nous sommes dans une situation très confortable par rapport à la capacité de nos partenaires de nous fournir les services dont nous avons besoin », détaille-t-il.Une libéralisation du secteur et une mise en concurrence accrue que Monsieur Souley, du Groupement des transporteurs terrestres du Cameroun, regrette. « C'est très désorganisé. Parce qu'au moins, avant, on savait à quoi s'en tenir, mais aujourd'hui, c'est compliqué. Le Cameroun a tellement de camions qu'on ne sait pas quoi en faire. Le transport n'est pas compétitif, nous sommes tellement nombreux que si vous refusez un transport aller à Bangui à 2,5 millions, quelqu'un va le prendre à 2 millions », déplore cet acteur.À lire aussiLe PAM achemine l'aide alimentaire via le port de Douala pour faire face aux multiples crisesConcurrence et réorganisationHilaire Zipang, homme politique camerounais, mais également conseiller du Syndicat national des transporteurs routiers, voit certains aspects positifs au départ de Bolloré. « La première, c'est que Bolloré, au regard de l'absence d'investissement qu'on lui reprochait depuis 5 ans, la RTC [Régie du terminal à conteneurs] a fait de grosses avancées, elle a augmenté le chiffre d'affaires, elle a augmenté les emplois et a augmenté naturellement les investissements qu'elle a faits à l'intérieur du port », assure-t-il. Cependant, la fin du monopole de Vincent Bolloré au port a modifié l'organisation du secteur. « Maintenant, Bolloré n'a plus cette activité-là, elle s'est libéralisée assez brutalement, décrit Hilaire Zipang. S'est introduit maintenant un nouveau type de transporteurs, ce que nous appelons les transporteurs pour compte propre. C'est-à-dire que la plupart des grandes multinationales ont acheté des camions pour faire complètement cette activité et elles se payent à elles-mêmes. »Une concurrence considérée comme déloyale, car elle n'est pas soumise aux mêmes contraintes. « La fiscalité camerounaise a adoubé cette activité-là, elle a complètement mis de côté les transporteurs professionnels qui eux participent au développement du pays et qui ont une fiscalité différente, des assurances différentes, des charges du personnel différentes. Or celui qui exerce l'activité en propre n'est pas assujetti à ces contraintes », argumente-t-il. Autre défi, selon Hilaire Zipang, le maintien de relations fluides avec les partenaires de la région pour conserver le monopole du fret par les ports de Douala et Kribi. À lire aussiLe groupe Bolloré cède officiellement ses activités africaines à l'armateur MSC
I denne episoden av Filmfrelst presenterer vi en ny utgave av prosjektet Regirommet – en serie samtaler der to norske regissører i dialog fordyper seg i regifaget med en ny norsk film i fokus. Foreningen Norske Filmregissører (NFR) har invitert Filmfrelst til å være podkasthjem for Regirommet, og i tidligere episoder har vi tatt del i møter mellom regissører som blant annet Ole Giæver/Franciska Eliassen, Yngvild Sve Flikke/Johanna Pyykkö og Erik Poppe/Ulrik Imtiaz Rolfsen. I denne nye samtalen står spenningsfilmen Før mørket av Eirik Svensson i fokus, og regissøren møter kollega Hans Petter Moland til dialog om sitt arbeid. Før mørket hadde verdenspremiere på filmfestivalen i Gøteborg i januar, der den vant festivalens publikumspris, og ble lansert på norske kinoer fredag 28. februar. Før mørket er en fiksjonsfilm basert på den sanne historien om en dramatisk hendelse som utspilte seg ved et feltsykehus i Bangui, hovedstaden i Den sentralafrikanske republikk, på julaften 2013. Lindis Hurum, nåværende generalsekretær i Leger uten grenser, skrev om sine opplevelser fra da hun var på jobb der den dagen, i boka Det finnes ingen andre – det er bare oss (2017). I filmen heter hovedpersonen Linn (Kristine Kujath Thorp), men dramaet ligger tett på virkeligheten. Regirommet-samtalen mellom Eirik Svensson og Hans Petter Moland ble gjennomført etter en spesialvisning av Før mørket på Vega Scene i Oslo, torsdag 6. februar 2025. Episoden introduseres av Montages-redaktør Karsten Meinich og NFRs nestleder Ingrid Liavaag. God lytting!
Dr. Gary Null provides a commentary on "Universal Healthcare" Universal Healthcare is the Solution to a Broken Medical System Gary Null, PhD Progressive Radio Network, March 3, 2025 For over 50 years, there has been no concerted or successful effort to bring down medical costs in the American healthcare system. Nor are the federal health agencies making disease prevention a priority. Regardless whether the political left or right sponsors proposals for reform, such measures are repeatedly defeated by both parties in Congress. As a result, the nation's healthcare system remains one of the most expensive and least efficient in the developed world. For the past 30 years, medical bills contributing to personal debt regularly rank among the top three causes of personal bankruptcy. This is a reality that reflects not only the financial strain on ordinary Americans but the systemic failure of the healthcare system itself. The urgent question is: If President Trump and his administration are truly seeking to reduce the nation's $36 trillion deficit, why is there no serious effort to reform the most bloated and corrupt sector of the economy? A key obstacle is the widespread misinformation campaign that falsely claims universal health care would cost an additional $2 trillion annually and further balloon the national debt. However, a more honest assessment reveals the opposite. If the US adopted a universal single-payer system, the nation could actually save up to $20 trillion over the next 10 years rather than add to the deficit. Even with the most ambitious efforts by people like Elon Musk to rein in federal spending or optimize government efficiency, the estimated savings would only amount to $500 billion. This is only a fraction of what could be achieved through comprehensive healthcare reform alone. Healthcare is the largest single expenditure of the federal budget. A careful examination of where the $5 trillion spent annually on healthcare actually goes reveals massive systemic fraud and inefficiency. Aside from emergency medicine, which accounts for only 10-12 percent of total healthcare expenditures, the bulk of this spending does not deliver better health outcomes nor reduce trends in physical and mental illness. Applying Ockham's Razor, the principle that the simplest solution is often the best, the obvious conclusion is that America's astronomical healthcare costs are the direct result of price gouging on an unimaginable scale. For example, in most small businesses, profit margins range between 1.6 and 2.5 percent, such as in grocery retail. Yet the pharmaceutical industrial complex routinely operates on markup rates as high as 150,000 percent for many prescription drugs. The chart below highlights the astronomical gap between the retail price of some top-selling patented pharmaceutical medications and their generic equivalents. Drug Condition Patent Price (per unit) Generic Price Estimated Manufacture Cost Markup Source Insulin (Humalog) Diabetes $300 $30 $3 10,000% Rand (2021) EpiPen Allergic reactions $600 $30 $10 6,000% BMJ (2022) Daraprim Toxoplasmosis $750/pill $2 $0.50 150,000% JAMA (2019) Harvoni Hepatitis C $94,500 (12 weeks) $30,000 $200 47,000% WHO Report (2018) Lipitor Cholesterol $150 $10 $0.50 29,900% Health Affairs (2020) Xarelto Blood Thinner $450 $25 $1.50 30,000% NEJM (2020) Abilify Schizophrenia $800 (30 tablets) $15 $2 39,900% AJMC (2019) Revlimid Cancer $16,000/mo $450 $150 10,500% Kaiser Health News (2021) Humira Arthritis $2,984/dose $400 $50 5,868% Rand (2021) Sovaldi Hepatitis C $1,000/pill $10 $2 49,900% JAMA (2021) Xolair Asthma $2,400/dose $300 $50 4,800% NEJM (2020) Gleevec Leukemia $10,000/mo $350 $200 4,900% Harvard Public Health Review (2020) OxyContin Pain Relief $600 (30 tablets) $15 $0.50 119,900% BMJ (2022) Remdesivir Covid-19 $3,120 (5 doses) N/A $10 31,100% The Lancet (2020) The corruption extends far beyond price gouging. Many pharmaceutical companies convince federal health agencies to fund their basic research and drug development with taxpayer dollars. Yet when these companies bring successful products to market, the profits are kept entirely by the corporations or shared with the agencies or groups of government scientists. On the other hand, the public, who funded the research, receives no financial return. This amounts to a systemic betrayal of the public trust on a scale of hundreds of billions of dollars annually. Another significant contributor to rising healthcare costs is the widespread practice of defensive medicine that is driven by the constant threat of litigation. Over the past 40 years, defensive medicine has become a cottage industry. Physicians order excessive diagnostic tests and unnecessary treatments simply to protect themselves from lawsuits. Study after study has shown that these over-performed procedures not only inflate costs but lead to iatrogenesis or medical injury and death caused by the medical system and practices itself. The solution is simple: adopting no-fault healthcare coverage for everyone where patients receive care without needing to sue and thereby freeing doctors from the burden of excessive malpractice insurance. A single-payer universal healthcare system could fundamentally transform the entire industry by capping profits at every level — from drug manufacturers to hospitals to medical equipment suppliers. The Department of Health and Human Services would have the authority to set profit margins for medical procedures. This would ensure that healthcare is determined by outcomes, not profits. Additionally, the growing influence of private equity firms and vulture capitalists buying up hospitals and medical clinics across America must be reined in. These equity firms prioritize profit extraction over improving the quality of care. They often slash staff, raise prices, and dictate medical procedures based on what will yield the highest returns. Another vital reform would be to provide free medical education for doctors and nurses in exchange for five years of service under the universal system. Medical professionals would earn a realistic salary cap to prevent them from being lured into equity partnerships or charging exorbitant rates. The biggest single expense in the current system, however, is the private health insurance industry, which consumes 33 percent of the $5 trillion healthcare budget. Health insurance CEOs consistently rank among the highest-paid executives in the country. Their companies, who are nothing more than bean counters, decide what procedures and drugs will be covered, partially covered, or denied altogether. This entire industry is designed to place profits above patients' lives. If the US dismantled its existing insurance-based system and replaced it with a fully reformed national healthcare model, the country could save $2.7 trillion annually while simultaneously improving health outcomes. Over the course of 10 years, those savings would amount to $27 trillion. This could wipe out nearly the entire national debt in a short time. This solution has been available for decades but has been systematically blocked by corporate lobbying and bipartisan corruption in Washington. The path forward is clear but only if American citizens demand a system where healthcare is valued as a public service and not a commodity. The national healthcare crisis is not just a fiscal issue. It is a crucial moral failure of the highest order. With the right reforms, the nation could simultaneously restore its financial health and deliver the kind of healthcare system its citizens have long deserved. American Healthcare: Corrupt, Broken and Lethal Richard Gale and Gary Null Progressive Radio Network, March 3, 2025 For a nation that prides itself on being the world's wealthiest, most innovative and technologically advanced, the US' healthcare system is nothing less than a disaster and disgrace. Not only are Americans the least healthy among the most developed nations, but the US' health system ranks dead last among high-income countries. Despite rising costs and our unshakeable faith in American medical exceptionalism, average life expectancy in the US has remained lower than other OECD nations for many years and continues to decline. The United Nations recognizes healthcare as a human right. In 2018, former UN Secretary General Ban Ki-moon denounced the American healthcare system as "politically and morally wrong." During the pandemic it is estimated that two to three years was lost on average life expectancy. On the other hand, before the Covid-19 pandemic, countries with universal healthcare coverage found their average life expectancy stable or slowly increasing. The fundamental problem in the U.S. is that politics have been far too beholden to the pharmaceutical, HMO and private insurance industries. Neither party has made any concerted effort to reign in the corruption of corporate campaign funding and do what is sensible, financially feasible and morally correct to improve Americans' quality of health and well-being. The fact that our healthcare system is horribly broken is proof that moneyed interests have become so powerful to keep single-payer debate out of the media spotlight and censored. Poll after poll shows that the American public favors the expansion of public health coverage. Other incremental proposals, including Medicare and Medicaid buy-in plans, are also widely preferred to the Affordable Care Act or Obamacare mess we are currently stuck with. It is not difficult to understand how the dismal state of American medicine is the result of a system that has been sold out to the free-market and the bottom line interests of drug makers and an inflated private insurance industry. How advanced and ethically sound can a healthcare system be if tens of millions of people have no access to medical care because it is financially out of their reach? The figures speak for themselves. The U.S. is burdened with a $41 trillion Medicare liability. The number of uninsured has declined during the past several years but still lingers around 25 million. An additional 30-35 million are underinsured. There are currently 65 million Medicare enrollees and 89 million Medicaid recipients. This is an extremely unhealthy snapshot of the country's ability to provide affordable healthcare and it is certainly unsustainable. The system is a public economic failure, benefiting no one except the large and increasingly consolidated insurance and pharmaceutical firms at the top that supervise the racket. Our political parties have wrestled with single-payer or universal healthcare for decades. Obama ran his first 2008 presidential campaign on a single-payer platform. Since 1985, his campaign health adviser, the late Dr. Quentin Young from the University of Illinois Medical School, was one of the nation's leading voices calling for universal health coverage. During a private conversation with Dr. Young shortly before his passing in 2016, he conveyed his sense of betrayal at the hands of the Obama administration. Dr. Young was in his 80s when he joined the Obama campaign team to help lead the young Senator to victory on a promise that America would finally catch up with other nations. The doctor sounded defeated. He shared how he was manipulated, and that Obama held no sincere intention to make universal healthcare a part of his administration's agenda. During the closed-door negotiations, which spawned the weak and compromised Affordable Care Act, Dr. Young was neither consulted nor invited to participate. In fact, he told us that he never heard from Obama again after his White House victory. Past efforts to even raise the issue have been viciously attacked. A huge army of private interests is determined to keep the public enslaved to private insurers and high medical costs. The failure of our healthcare is in no small measure due to it being a fully for-profit operation. Last year, private health insurance accounted for 65 percent of coverage. Consider that there are over 900 private insurance companies in the US. National Health Expenditures (NHE) grew to $4.5 trillion in 2022, which was 17.3 percent of GDP. Older corporate rank-and-file Democrats and Republicans argue that a single-payer or socialized medical program is unaffordable. However, not only is single-payer affordable, it will end bankruptcies due to unpayable medical debt. In addition, universal healthcare, structured on a preventative model, will reduce disease rates at the outset. Corporate Democrats argue that Obama's Affordable Care Act (ACA) was a positive step inching the country towards complete public coverage. However, aside from providing coverage to the poorest of Americans, Obamacare turned into another financial anchor around the necks of millions more. According to the health policy research group KFF, the average annual health insurance premium for single coverage is $8,400 and almost $24,000 for a family. In addition, patient out-of-pocket costs continue to increase, a 6.6% increase to $471 billion in 2022. Rather than healthcare spending falling, it has exploded, and the Trump and Biden administrations made matters worse. Clearly, a universal healthcare program will require flipping the script on the entire private insurance industry, which employed over half a million people last year. Obviously, the most volatile debate concerning a national universal healthcare system concerns cost. Although there is already a socialized healthcare system in place -- every federal legislator, bureaucrat, government employee and veteran benefits from it -- fiscal Republican conservatives and groups such as the Koch Brothers network are single-mindedly dedicated to preventing the expansion of Medicare and Medicaid. A Koch-funded Mercatus analysis made the outrageous claim that a single-payer system would increase federal health spending by $32 trillion in ten years. However, analyses and reviews by the Congressional Budget Office in the early 1990s concluded that such a system would only increase spending at the start; enormous savings would quickly offset it as the years pass. In one analysis, "the savings in administrative costs [10 percent of health spending] would be more than enough to offset the expense of universal coverage." Defenders of those advocating for funding a National Health Program argue this can primarily be accomplished by raising taxes to levels comparable to other developed nations. This was a platform Senator Bernie Sanders and some of the younger progressive Democrats in the House campaigned on. The strategy was to tax the highest multimillion-dollar earners 60-70 percent. Despite the outrage of its critics, including old rank-and-file multi-millionaire Democrats like Nancy Pelosi and Chuck Schumer, this is still far less than in the past. During the Korean War, the top tax rate was 91 percent; it declined to 70 percent in the late 1960s. Throughout most of the 1970s, those in the lowest income bracket were taxed at 14 percent. We are not advocating for this strategy because it ignores where the funding is going, and the corruption in the system that is contributing to exorbitant waste. But Democratic supporters of the ACA who oppose a universal healthcare plan ignore the additional taxes Obama levied to pay for the program. These included surtaxes on investment income, Medicare taxes from those earning over $200,000, taxes on tanning services, an excise tax on medical equipment, and a 40 percent tax on health coverage for costs over the designated cap that applied to flexible savings and health savings accounts. The entire ACA was reckless, sloppy and unnecessarily complicated from the start. The fact that Obamacare further strengthened the distinctions between two parallel systems -- federal and private -- with entirely different economic structures created a labyrinth of red tape, rules, and wasteful bureaucracy. Since the ACA went into effect, over 150 new boards, agencies and programs have had to be established to monitor its 2,700 pages of gibberish. A federal single-payer system would easily eliminate this bureaucracy and waste. A medical New Deal to establish universal healthcare coverage is a decisive step in the correct direction. But we must look at the crisis holistically and in a systematic way. Simply shuffling private insurance into a federal Medicare-for-all or buy-in program, funded by taxing the wealthiest of citizens, would only temporarily reduce costs. It will neither curtail nor slash escalating disease rates e. Any effective healthcare reform must also tackle the underlying reasons for Americans' poor state of health. We cannot shy away from examining the social illnesses infecting our entire free-market capitalist culture and its addiction to deregulation. A viable healthcare model would have to structurally transform how the medical economy operates. Finally, a successful medical New Deal must honestly evaluate the best and most reliable scientific evidence in order to effectively redirect public health spending. For example, Dr. Ezekiel Emanuel, a former Obama healthcare adviser, observed that AIDS-HIV measures consume the most public health spending, even though the disease "ranked 75th on the list of diseases by personal health expenditures." On the other hand, according to the American Medical Association, a large percentage of the nation's $3.4 trillion healthcare spending goes towards treating preventable diseases, notably diabetes, common forms of heart disease, and back and neck pain conditions. In 2016, these three conditions were the most costly and accounted for approximately $277 billion in spending. Last year, the CDC announced the autism rate is now 1 in 36 children compared to 1 in 44 two years ago. A retracted study by Mark Blaxill, an autism activist at the Holland Center and a friend of the authors, estimates that ASD costs will reach $589 billion annually by 2030. There are no signs that this alarming trend will reverse and decline; and yet, our entire federal health system has failed to conscientiously investigate the underlying causes of this epidemic. All explanations that might interfere with the pharmaceutical industry's unchecked growth, such as over-vaccination, are ignored and viciously discredited without any sound scientific evidence. Therefore, a proper medical New Deal will require a systemic overhaul and reform of our federal health agencies, especially the HHS, CDC and FDA. Only the Robert Kennedy Jr presidential campaign is even addressing the crisis and has an inexpensive and comprehensive plan to deal with it. For any medical revolution to succeed in advancing universal healthcare, the plan must prioritize spending in a manner that serves public health and not private interests. It will also require reshuffling private corporate interests and their lobbyists to the sidelines, away from any strategic planning, in order to break up the private interests' control over federal agencies and its revolving door policies. Aside from those who benefit from this medical corruption, the overwhelming majority of Americans would agree with this criticism. However, there is a complete lack of national trust that our legislators, including the so-called progressives, would be willing to undertake such actions. In addition, America's healthcare system ignores the single most critical initiative to reduce costs - that is, preventative efforts and programs instead of deregulation and closing loopholes designed to protect the drug and insurance industries' bottom line. Prevention can begin with banning toxic chemicals that are proven health hazards associated with current disease epidemics, and it can begin by removing a 1,000-plus toxins already banned in Europe. This should be a no-brainer for any legislator who cares for public health. For example, Stacy Malkan, co-founder of the Campaign for Safe Cosmetics, notes that "the policy approach in the US and Europe is dramatically different" when it comes to chemical allowances in cosmetic products. Whereas the EU has banned 1,328 toxic substances from the cosmetic industry alone, the US has banned only 11. The US continues to allow carcinogenic formaldehyde, petroleum, forever chemicals, many parabens (an estrogen mimicker and endocrine hormone destroyer), the highly allergenic p-phenylenediamine or PBD, triclosan, which has been associated with the rise in antibiotic resistant bacteria, avobenzone, and many others to be used in cosmetics, sunscreens, shampoo and hair dyes. Next, the food Americans consume can be reevaluated for its health benefits. There should be no hesitation to tax the unhealthiest foods, such as commercial junk food, sodas and candy relying on high fructose corn syrup, products that contain ingredients proven to be toxic, and meat products laden with dangerous chemicals including growth hormones and antibiotics. The scientific evidence that the average American diet is contributing to rising disease trends is indisputable. We could also implement additional taxes on the public advertising of these demonstrably unhealthy products. All such tax revenue would accrue to a national universal health program to offset medical expenditures associated with the very illnesses linked to these products. Although such tax measures would help pay for a new medical New Deal, it may be combined with programs to educate the public about healthy nutrition if it is to produce a reduction in the most common preventable diseases. In fact, comprehensive nutrition courses in medical schools should be mandatory because the average physician receives no education in this crucial subject. In addition, preventative health education should be mandatory throughout public school systems. Private insurers force hospitals, clinics and private physicians into financial corners, and this is contributing to prodigious waste in money and resources. Annually, healthcare spending towards medical liability insurance costs tens of billions of dollars. In particular, this economic burden has taxed small clinics and physicians. It is well past the time that physician liability insurance is replaced with no-fault options. Today's doctors are spending an inordinate amount of money to protect themselves. Legions of liability and trial lawyers seek big paydays for themselves stemming from physician error. This has created a culture of fear among doctors and hospitals, resulting in the overly cautious practice of defensive medicine, driving up costs and insurance premiums just to avoid lawsuits. Doctors are forced to order unnecessary tests and prescribe more medications and medical procedures just to cover their backsides. No-fault insurance is a common-sense plan that enables physicians to pursue their profession in a manner that will reduce iatrogenic injuries and costs. Individual cases requiring additional medical intervention and loss of income would still be compensated. This would generate huge savings. No other nation suffers from the scourge of excessive drug price gouging like the US. After many years of haggling to lower prices and increase access to generic drugs, only a minute amount of progress has been made in recent years. A 60 Minutes feature about the Affordable Care Act reported an "orgy of lobbying and backroom deals in which just about everyone with a stake in the $3-trillion-a-year health industry came out ahead—except the taxpayers.” For example, Life Extension magazine reported that an antiviral cream (acyclovir), which had lost its patent protection, "was being sold to pharmacies for 7,500% over the active ingredient cost. The active ingredient (acyclovir) costs only 8 pennies, yet pharmacies are paying a generic maker $600 for this drug and selling it to consumers for around $700." Other examples include the antibiotic Doxycycline. The price per pill averages 7 cents to $3.36 but has a 5,300 percent markup when it reaches the consumer. The antidepressant Clomipramine is marked up 3,780 percent, and the anti-hypertensive drug Captopril's mark-up is 2,850 percent. And these are generic drugs! Medication costs need to be dramatically cut to allow drug manufacturers a reasonable but not obscene profit margin. By capping profits approximately 100 percent above all costs, we would save our system hundreds of billions of dollars. Such a measure would also extirpate the growing corporate misdemeanors of pricing fraud, which forces patients to pay out-of-pocket in order to make up for the costs insurers are unwilling to pay. Finally, we can acknowledge that our healthcare is fundamentally a despotic rationing system based upon high insurance costs vis-a-vis a toss of the dice to determine where a person sits on the economic ladder. For the past three decades it has contributed to inequality. The present insurance-based economic metrics cast millions of Americans out of coverage because private insurance costs are beyond their means. Uwe Reinhardt, a Princeton University political economist, has called our system "brutal" because it "rations [people] out of the system." He defined rationing as "withholding something from someone that is beneficial." Discriminatory healthcare rationing now affects upwards to 60 million people who have been either priced out of the system or under insured. They make too much to qualify for Medicare under Obamacare, yet earn far too little to afford private insurance costs and premiums. In the final analysis, the entire system is discriminatory and predatory. However, we must be realistic. Almost every member of Congress has benefited from Big Pharma and private insurance lobbyists. The only way to begin to bring our healthcare program up to the level of a truly developed nation is to remove the drug industry's rampant and unnecessary profiteering from the equation. How did Fauci memory-hole a cure for AIDS and get away with it? By Helen Buyniski Over 700,000 Americans have died of AIDS since 1981, with the disease claiming some 42.3 million victims worldwide. While an HIV diagnosis is no longer considered a certain death sentence, the disease looms large in the public imagination and in public health funding, with contemporary treatments running into thousands of dollars per patient annually. But was there a cure for AIDS all this time - an affordable and safe treatment that was ruthlessly suppressed and attacked by the US public health bureaucracy and its agents? Could this have saved millions of lives and billions of dollars spent on AZT, ddI and failed HIV vaccine trials? What could possibly justify the decision to disappear a safe and effective approach down the memory hole? The inventor of the cure, Gary Null, already had several decades of experience creating healing protocols for physicians to help patients not responding well to conventional treatments by the time AIDS was officially defined in 1981. Null, a registered dietitian and board-certified nutritionist with a PhD in human nutrition and public health science, was a senior research fellow and Director of Anti-Aging Medicine at the Institute of Applied Biology for 36 years and has published over 950 papers, conducting groundbreaking experiments in reversing biological aging as confirmed with DNA methylation testing. Additionally, Null is a multi-award-winning documentary filmmaker, bestselling author, and investigative journalist whose work exposing crimes against humanity over the last 50 years has highlighted abuses by Big Pharma, the military-industrial complex, the financial industry, and the permanent government stay-behind networks that have come to be known as the Deep State. Null was contacted in 1974 by Dr. Stephen Caiazza, a physician working with a subculture of gay men in New York living the so-called “fast track” lifestyle, an extreme manifestation of the gay liberation movement that began with the Stonewall riots. Defined by rampant sexual promiscuity and copious use of illegal and prescription drugs, including heavy antibiotic use for a cornucopia of sexually-transmitted diseases, the fast-track never included more than about two percent of gay men, though these dominated many of the bathhouses and clubs that defined gay nightlife in the era. These patients had become seriously ill as a result of their indulgence, generally arriving at the clinic with multiple STDs including cytomegalovirus and several types of herpes and hepatitis, along with candida overgrowth, nutritional deficiencies, gut issues, and recurring pneumonia. Every week for the next 10 years, Null would counsel two or three of these men - a total of 800 patients - on how to detoxify their bodies and de-stress their lives, tracking their progress with Caiazza and the other providers at weekly feedback meetings that he credits with allowing the team to quickly evaluate which treatments were most effective. He observed that it only took about two years on the “fast track” for a healthy young person to begin seeing muscle loss and the recurrent, lingering opportunistic infections that would later come to be associated with AIDS - while those willing to commit to a healthier lifestyle could regain their health in about a year. It was with this background that Null established the Tri-State Healing Center in Manhattan in 1980, staffing the facility with what would eventually run to 22 certified health professionals to offer safe, natural, and effective low- and no-cost treatments to thousands of patients with HIV and AIDS-defining conditions. Null and his staff used variations of the protocols he had perfected with Caiazza's patients, a multifactorial patient-tailored approach that included high-dose vitamin C drips, intravenous ozone therapy, juicing and nutritional improvements and supplementation, aspects of homeopathy and naturopathy with some Traditional Chinese Medicine and Ayurvedic practices. Additional services offered on-site included acupuncture and holistic dentistry, while peer support groups were also held at the facility so that patients could find community and a positive environment, healing their minds and spirits while they healed their bodies. “Instead of trying to kill the virus with antiretroviral pharmaceuticals designed to stop viral replication before it kills patients, we focused on what benefits could be gained by building up the patients' natural immunity and restoring biochemical integrity so the body could fight for itself,” Null wrote in a 2014 article describing the philosophy behind the Center's approach, which was wholly at odds with the pharmaceutical model.1 Patients were comprehensively tested every week, with any “recovery” defined solely by the labs, which documented AIDS patient after patient - 1,200 of them - returning to good health and reversing their debilitating conditions. Null claims to have never lost an AIDS patient in the Center's care, even as the death toll for the disease - and its pharmaceutical standard of care AZT - reached an all-time high in the early 1990s. Eight patients who had opted for a more intensive course of treatment - visiting the Center six days a week rather than one - actually sero-deconverted, with repeated subsequent testing showing no trace of HIV in their bodies. As an experienced clinical researcher himself, Null recognized that any claims made by the Center would be massively scrutinized, challenging as they did the prevailing scientific consensus that AIDS was an incurable, terminal illness. He freely gave his protocols to any medical practitioner who asked, understanding that his own work could be considered scientifically valid only if others could replicate it under the same conditions. After weeks of daily observational visits to the Center, Dr. Robert Cathcart took the protocols back to San Francisco, where he excitedly reported that patients were no longer dying in his care. Null's own colleague at the Institute of Applied Biology, senior research fellow Elana Avram, set up IV drip rooms at the Institute and used his intensive protocols to sero-deconvert 10 patients over a two-year period. While the experiment had been conducted in secret, as the Institute had been funded by Big Pharma since its inception half a century earlier, Avram had hoped she would be able to publish a journal article to further publicize Null's protocols and potentially help AIDS patients, who were still dying at incredibly high rates thanks to Burroughs Wellcome's noxious but profitable AZT. But as she would later explain in a 2019 letter to Null, their groundbreaking research never made it into print - despite meticulous documentation of their successes - because the Institute's director and board feared their pharmaceutical benefactors would withdraw the funding on which they depended, given that Null's protocols did not involve any patentable or otherwise profitable drugs. When Avram approached them about publication, the board vetoed the idea, arguing that it would “draw negative attention because [the work] was contrary to standard drug treatments.” With no real point in continuing experiments along those lines without institutional support and no hope of obtaining funding from elsewhere, the department she had created specifically for these experiments shut down after a two-year followup with her test subjects - all of whom remained alive and healthy - was completed.2 While the Center was receiving regular visits by this time from medical professionals and, increasingly, black celebrities like Stokely Carmichael and Isaac Hayes, who would occasionally perform for the patients, the news was spreading by word of mouth alone - not a single media outlet had dared to document the clinic that was curing AIDS patients for free. Instead, they gave airtime to Anthony Fauci, director of the National Institute of Allergies and Infectious Diseases, who had for years been spreading baseless, hysteria-fueling claims about HIV and AIDS to any news outlet that would put him on. His claim that children could contract the virus from “ordinary household conduct” with an infected relative proved so outrageous he had to walk it back,3 and he never really stopped insisting the deadly plague associated with gays and drug users was about to explode like a nuclear bomb among the law-abiding heterosexual population. Fauci by this time controlled all government science funding through NIAID, and his zero-tolerance approach to dissent on the HIV/AIDS front had already seen prominent scientists like virologist Peter Duesberg stripped of the resources they needed for their work because they had dared to question his commandment: There is no cause of AIDS but HIV, and AZT is its treatment. Even the AIDS activist groups, which by then had been coopted by Big Pharma and essentially reduced to astroturfing for the toxic failed chemotherapy drug AZT backed by the institutional might of Fauci's NIAID,4 didn't seem to want to hear that there was a cure. Unconcerned with the irrationality of denouncing the man touting his free AIDS cure as an “AIDS denier,” they warned journalists that platforming Null or anyone else rejecting the mainstream medical line would be met with organized demands for their firing. Determined to breach the institutional iron curtain and get his message to the masses, Null and his team staged a press conference in New York, inviting scientists and doctors from around the world to share their research on alternative approaches to HIV and AIDS in 1993. To emphasize the sound scientific basis of the Center's protocols and encourage guests to adopt them into their own practices, Null printed out thousands of abstracts in support of each nutrient and treatment being used. However, despite over 7,000 invitations sent three times to major media, government figures, scientists, and activists, almost none of the intended audience members showed up. Over 100 AIDS patients and their doctors, whose charts exhaustively documented their improvements using natural and nontoxic modalities over the preceding 12 months, gave filmed testimonials, declaring that the feared disease was no longer a death sentence, but the conference had effectively been silenced. Bill Tatum, publisher of the Amsterdam News, suggested Null and his patients would find a more welcoming audience in his home neighborhood of Harlem - specifically, its iconic Apollo Theatre. For three nights, the theater was packed to capacity. Hit especially hard by the epidemic and distrustful of a medical system that had only recently stopped being openly racist (the Tuskegee syphilis experiment only ended in 1972), black Americans, at least, did not seem to care what Anthony Fauci would do if he found out they were investigating alternatives to AZT and death. PBS journalist Tony Brown, having obtained a copy of the video of patient testimonials from the failed press conference, was among a handful of black journalists who began visiting the Center to investigate the legitimacy of Null's claims. Satisfied they had something significant to offer his audience, Brown invited eight patients - along with Null himself - onto his program over the course of several episodes to discuss the work. It was the first time these protocols had received any attention in the media, despite Null having released nearly two dozen articles and multiple documentaries on the subject by that time. A typical patient on one program, Al, a recovered IV drug user who was diagnosed with AIDS at age 32, described how he “panicked,” saw a doctor and started taking AZT despite his misgivings - only to be forced to discontinue the drug after just a few weeks due to his condition deteriorating rapidly. Researching alternatives brought him to Null, and after six months of “detoxing [his] lifestyle,” he observed his initial symptoms - swollen lymph nodes and weight loss - begin to reverse, culminating with sero-deconversion. On Bill McCreary's Channel 5 program, a married couple diagnosed with HIV described how they watched their T-cell counts increase as they cut out sugar, caffeine, smoking, and drinking and began eating a healthy diet. They also saw the virus leave their bodies. For HIV-positive viewers surrounded by fear and negativity, watching healthy-looking, cheerful “AIDS patients” detail their recovery while Null backed up their claims with charts must have been balm for the soul. But the TV programs were also a form of outreach to the medical community, with patients' charts always on hand to convince skeptics the cure was scientifically valid. Null brought patients' charts to every program, urging them to keep an open mind: “Other physicians and public health officials should know that there's good science in the alternative perspective. It may not be a therapy that they're familiar with, because they're just not trained in it, but if the results are positive, and you can document them…” He challenged doubters to send in charts from their own sero-deconverted patients on AZT, and volunteered to debate proponents of the orthodox treatment paradigm - though the NIH and WHO both refused to participate in such a debate on Tony Brown's Journal, following Fauci's directive prohibiting engagement with forbidden ideas. Aside from those few TV programs and Null's own films, suppression of Null's AIDS cure beyond word of mouth was total. The 2021 documentary The Cost of Denial, produced by the Society for Independent Journalists, tells the story of the Tri-State Healing Center and the medical paradigm that sought to destroy it, lamenting the loss of the lives that might have been saved in a more enlightened society. Nurse practitioner Luanne Pennesi, who treated many of the AIDS patients at the Center, speculated in the film that the refusal by the scientific establishment and AIDS activists to accept their successes was financially motivated. “It was as if they didn't want this information to get out. Understand that our healthcare system as we know it is a corporation, it's a corporate model, and it's about generating revenue. My concern was that maybe they couldn't generate enough revenue from these natural approaches.”5 Funding was certainly the main disciplinary tool Fauci's NIAID used to keep the scientific community in line. Despite the massive community interest in the work being done at the Center, no foundation or institution would defy Fauci and risk getting itself blacklisted, leaving Null to continue funding the operation out of his pocket with the profits from book sales. After 15 years, he left the Center in 1995, convinced the mainstream model had so thoroughly been institutionalized that there was no chance of overthrowing it. He has continued to counsel patients and advocate for a reappraisal of the HIV=AIDS hypothesis and its pharmaceutical treatments, highlighting the deeply flawed science underpinning the model of the disease espoused by the scientific establishment in 39 articles, six documentaries and a 700-page textbook on AIDS, but the Center's achievements have been effectively memory-holed by Fauci's multi-billion-dollar propaganda apparatus. FRUIT OF THE POISONOUS TREE To understand just how much of a threat Null's work was to the HIV/AIDS establishment, it is instructive to revisit the 1984 paper, published by Dr. Robert Gallo of the National Cancer Institute, that established HIV as the sole cause of AIDS. The CDC's official recognition of AIDS in 1981 had done little to quell the mounting public panic over the mysterious illness afflicting gay men in the US, as the agency had effectively admitted it had no idea what was causing them to sicken and die. As years passed with no progress determining the causative agent of the plague, activist groups like Gay Men's Health Crisis disrupted public events and threatened further mass civil disobedience as they excoriated the NIH for its sluggish allocation of government science funding to uncovering the cause of the “gay cancer.”6 When Gallo published his paper declaring that the retrovirus we now know as HIV was the sole “probable” cause of AIDS, its simple, single-factor hypothesis was the answer to the scientific establishment's prayers. This was particularly true for Fauci, as the NIAID chief was able to claim the hot new disease as his agency's own domain in what has been described as a “dramatic confrontation” with his rival Sam Broder at the National Cancer Institute. After all, Fauci pointed out, Gallo's findings - presented by Health and Human Services Secretary Margaret Heckler as if they were gospel truth before any other scientists had had a chance to inspect them, never mind conduct a full peer review - clearly classified AIDS as an infectious disease, and not a cancer like the Kaposi's sarcoma which was at the time its most visible manifestation. Money and media attention began pouring in, even as funding for the investigation of other potential causes of AIDS dried up. Having already patented a diagnostic test for “his” retrovirus before introducing it to the world, Gallo was poised for a financial windfall, while Fauci was busily leveraging the discovery into full bureaucratic empire of the US scientific apparatus. While it would serve as the sole basis for all US government-backed AIDS research to follow - quickly turning Gallo into the most-cited scientist in the world during the 1980s,7 Gallo's “discovery” of HIV was deeply problematic. The sample that yielded the momentous discovery actually belonged to Prof. Luc Montagnier of the French Institut Pasteur, a fact Gallo finally admitted in 1991, four years after a lawsuit from the French government challenged his patent on the HIV antibody test, forcing the US government to negotiate a hasty profit-sharing agreement between Gallo's and Montagnier's labs. That lawsuit triggered a cascade of official investigations into scientific misconduct by Gallo, and evidence submitted during one of these probes, unearthed in 2008 by journalist Janine Roberts, revealed a much deeper problem with the seminal “discovery.” While Gallo's co-author, Mikulas Popovic, had concluded after numerous experiments with the French samples that the virus they contained was not the cause of AIDS, Gallo had drastically altered the paper's conclusion, scribbling his notes in the margins, and submitted it for publication to the journal Science without informing his co-author. After Roberts shared her discovery with contacts in the scientific community, 37 scientific experts wrote to the journal demanding that Gallo's career-defining HIV paper be retracted from Science for lacking scientific integrity.8 Their call, backed by an endorsement from the 2,600-member scientific organization Rethinking AIDS, was ignored by the publication and by the rest of mainstream science despite - or perhaps because of - its profound implications. That 2008 letter, addressed to Science editor-in-chief Bruce Alberts and copied to American Association for the Advancement of Science CEO Alan Leshner, is worth reproducing here in its entirety, as it utterly dismantles Gallo's hypothesis - and with them the entire HIV is the sole cause of AIDS dogma upon which the contemporary medical model of the disease rests: On May 4, 1984 your journal published four papers by a group led by Dr. Robert Gallo. We are writing to express our serious concerns with regard to the integrity and veracity of the lead paper among these four of which Dr. Mikulas Popovic is the lead author.[1] The other three are also of concern because they rely upon the conclusions of the lead paper .[2][3][4] In the early 1990s, several highly critical reports on the research underlying these papers were produced as a result of governmental inquiries working under the supervision of scientists nominated by the National Academy of Sciences and the Institute of Medicine. The Office of Research Integrity of the US Department of Health and Human Services concluded that the lead paper was “fraught with false and erroneous statements,” and that the “ORI believes that the careless and unacceptable keeping of research records...reflects irresponsible laboratory management that has permanently impaired the ability to retrace the important steps taken.”[5] Further, a Congressional Subcommittee on Oversight and Investigations led by US Representative John D. Dingell of Michigan produced a staff report on the papers which contains scathing criticisms of their integrity.[6] Despite the publically available record of challenges to their veracity, these papers have remained uncorrected and continue to be part of the scientific record. What prompts our communication today is the recent revelation of an astonishing number of previously unreported deletions and unjustified alterations made by Gallo to the lead paper. There are several documents originating from Gallo's laboratory that, while available for some time, have only recently been fully analyzed. These include a draft of the lead paper typewritten by Popovic which contains handwritten changes made to it by Gallo.[7] This draft was the key evidence used in the above described inquiries to establish that Gallo had concealed his laboratory's use of a cell culture sample (known as LAV) which it received from the Institut Pasteur. These earlier inquiries verified that the typed manuscript draft was produced by Popovic who had carried out the recorded experiment while his laboratory chief, Gallo, was in Europe and that, upon his return, Gallo changed the document by hand a few days before it was submitted to Science on March 30, 1984. According to the ORI investigation, “Dr. Gallo systematically rewrote the manuscript for what would become a renowned LTCB [Gallo's laboratory at the National Cancer Institute] paper.”[5] This document provided the important evidence that established the basis for awarding Dr. Luc Montagnier and Dr. Francoise Barré-Sinoussi the 2008 Nobel Prize in Medicine for the discovery of the AIDS virus by proving it was their samples of LAV that Popovic used in his key experiment. The draft reveals that Popovic had forthrightly admitted using the French samples of LAV renamed as Gallo's virus, HTLV-III, and that Gallo had deleted this admission, concealing their use of LAV. However, it has not been previously reported that on page three of this same document Gallo had also deleted Popovic's unambiguous statement that, "Despite intensive research efforts, the causative agent of AIDS has not yet been identified,” replacing it in the published paper with a statement that said practically the opposite, namely, “That a retrovirus of the HTLV family might be an etiologic agent of AIDS was suggested by the findings.” It is clear that the rest of Popovic's typed paper is entirely consistent with his statement that the cause of AIDS had not been found, despite his use of the French LAV. Popovic's final conclusion was that the culture he produced “provides the possibility” for detailed studies. He claimed to have achieved nothing more. At no point in his paper did Popovic attempt to prove that any virus caused AIDS, and it is evident that Gallo concealed these key elements in Popovic's experimental findings. It is astonishing now to discover these unreported changes to such a seminal document. We can only assume that Gallo's alterations of Popovic's conclusions were not highlighted by earlier inquiries because the focus at the time was on establishing that the sample used by Gallo's lab came from Montagnier and was not independently collected by Gallo. In fact, the only attention paid to the deletions made by Gallo pertains to his effort to hide the identity of the sample. The questions of whether Gallo and Popovic's research proved that LAV or any other virus was the cause of AIDS were clearly not considered. Related to these questions are other long overlooked documents that merit your attention. One of these is a letter from Dr. Matthew A. Gonda, then Head of the Electron Microscopy Laboratory at the National Cancer Institute, which is addressed to Popovic, copied to Gallo and dated just four days prior to Gallo's submission to Science.[8] In this letter, Gonda remarks on samples he had been sent for imaging because “Dr Gallo wanted these micrographs for publication because they contain HTLV.” He states, “I do not believe any of the particles photographed are of HTLV-I, II or III.” According to Gonda, one sample contained cellular debris, while another had no particles near the size of a retrovirus. Despite Gonda's clearly worded statement, Science published on May 4, 1984 papers attributed to Gallo et al with micrographs attributed to Gonda and described unequivocally as HTLV-III. In another letter by Gallo, dated one day before he submitted his papers to Science, Gallo states, “It's extremely rare to find fresh cells [from AIDS patients] expressing the virus... cell culture seems to be necessary to induce virus,” a statement which raises the possibility he was working with a laboratory artifact. [9] Included here are copies of these documents and links to the same. The very serious flaws they reveal in the preparation of the lead paper published in your journal in 1984 prompts our request that this paper be withdrawn. It appears that key experimental findings have been concealed. We further request that the three associated papers published on the same date also be withdrawn as they depend on the accuracy of this paper. For the scientific record to be reliable, it is vital that papers shown to be flawed, or falsified be retracted. Because a very public record now exists showing that the Gallo papers drew unjustified conclusions, their withdrawal from Science is all the more important to maintain integrity. Future researchers must also understand they cannot rely on the 1984 Gallo papers for statements about HIV and AIDS, and all authors of papers that previously relied on this set of four papers should have the opportunity to consider whether their own conclusions are weakened by these revelations. Gallo's handwritten revision, submitted without his colleague's knowledge despite multiple experiments that failed to support the new conclusion, was the sole foundation for the HIV=AIDS hypothesis. Had Science published the manuscript the way Popovic had typed it, there would be no AIDS “pandemic” - merely small clusters of people with AIDS. Without a viral hypothesis backing the development of expensive and deadly pharmaceuticals, would Fauci have allowed these patients to learn about the cure that existed all along? Faced with a potential rebellion, Fauci marshaled the full resources under his control to squelch the publication of the investigations into Gallo and restrict any discussion of competing hypotheses in the scientific and mainstream press, which had been running virus-scare stories full-time since 1984. The effect was total, according to biochemist Dr. Kary Mullis, inventor of the polymerase chain reaction (PCR) procedure. In a 2009 interview, Mullis recalled his own shock when he attempted to unearth the experimental basis for the HIV=AIDS hypothesis. Despite his extensive inquiry into the literature, “there wasn't a scientific reference…[that] said ‘here's how come we know that HIV is the probable cause of AIDS.' There was nothing out there like that.”9 This yawning void at the core of HIV/AIDS “science" turned him into a strident critic of AIDS dogma - and those views made him persona non grata where the scientific press was concerned, suddenly unable to publish a single paper despite having won the Nobel Prize for his invention of the PCR test just weeks before. 10 DISSENT BECOMES “DENIAL” While many of those who dissent from the orthodox HIV=AIDS view believe HIV plays a role in the development of AIDS, they point to lifestyle and other co-factors as being equally if not more important. Individuals who test positive for HIV can live for decades in perfect health - so long as they don't take AZT or the other toxic antivirals fast-tracked by Fauci's NIAID - but those who developed full-blown AIDS generally engaged in highly risky behaviors like extreme promiscuity and prodigious drug abuse, contracting STDs they took large quantities of antibiotics to treat, further running down their immune systems. While AIDS was largely portrayed as a “gay disease,” it was only the “fast track” gays, hooking up with dozens of partners nightly in sex marathons fueled by “poppers” (nitrate inhalants notorious for their own devastating effects on the immune system), who became sick. Kaposi's sarcoma, one of the original AIDS-defining conditions, was widespread among poppers-using gay men, but never appeared among IV drug users or hemophiliacs, the other two main risk groups during the early years of the epidemic. Even Robert Gallo himself, at a 1994 conference on poppers held by the National Institute on Drug Abuse, would admit that the previously-rare form of skin cancer surging among gay men was not primarily caused by HIV - and that it was immune stimulation, rather than suppression, that was likely responsible.11 Similarly, IV drug users are often riddled with opportunistic infections as their habit depresses the immune system and their focus on maintaining their addiction means that healthier habits - like good nutrition and even basic hygiene - fall by the wayside. Supporting the call for revising the HIV=AIDS hypothesis to include co-factors is the fact that the mass heterosexual outbreaks long predicted by Fauci and his ilk in seemingly every country on Earth have failed to materialize, except - supposedly - in Africa, where the diagnostic standard for AIDS differs dramatically from those of the West. Given the prohibitively high cost of HIV testing for poor African nations, the WHO in 1985 crafted a diagnostic loophole that became known as the “Bangui definition,” allowing medical professionals to diagnose AIDS in the absence of a test using just clinical symptoms: high fever, persistent cough, at least 30 days of diarrhea, and the loss of 10% of one's body weight within two months. Often suffering from malnutrition and without access to clean drinking water, many of the inhabitants of sub-Saharan Africa fit the bill, especially when the WHO added tuberculosis to the list of AIDS-defining illnesses in 1993 - a move which may be responsible for as many as one half of African “AIDS” cases, according to journalist Christine Johnson. The WHO's former Chief of Global HIV Surveillance, James Chin, acknowledged their manipulation of statistics, but stressed that it was the entire AIDS industry - not just his organization - perpetrating the fraud. “There's the saying that, if you knew what sausages are made of, most people would hesitate to sort of eat them, because they wouldn't like what's in it. And if you knew how HIV/AIDS numbers are cooked, or made up, you would use them with extreme caution,” Chin told an interviewer in 2009.12 With infected numbers stubbornly remaining constant in the US despite Fauci's fearmongering projections of the looming heterosexually-transmitted plague, the CDC in 1993 broadened its definition of AIDS to include asymptomatic (that is, healthy) HIV-positive people with low T-cell counts - an absurd criteria given that an individual's T-cell count can fluctuate by hundreds within a single day. As a result, the number of “AIDS cases” in the US immediately doubled. Supervised by Fauci, the NIAID had been quietly piling on diseases into the “AIDS-related” category for years, bloating the list from just two conditions - pneumocystis carinii pneumonia and Kaposi's sarcoma - to 30 so fast it raised eyebrows among some of science's leading lights. Deeming the entire process “bizarre” and unprecedented, Kary Mullis wondered aloud why no one had called the AIDS establishment out: “There's something wrong here. And it's got to be financial.”13 Indeed, an early CDC public relations campaign was exposed by the Wall Street Journal in 1987 as having deliberately mischaracterized AIDS as a threat to the entire population so as to garner increased public and private funding for what was very much a niche issue, with the risk to average heterosexuals from a single act of sex “smaller than the risk of ever getting hit by lightning.” Ironically, the ads, which sought to humanize AIDS patients in an era when few Americans knew anyone with the disease and more than half the adult population thought infected people should be forced to carry cards warning of their status, could be seen as a reaction to the fear tactics deployed by Fauci early on.14 It's hard to tell where fraud ends and incompetence begins with Gallo's HIV antibody test. Much like Covid-19 would become a “pandemic of testing,” with murder victims and motorcycle crashes lumped into “Covid deaths” thanks to over-sensitized PCR tests that yielded as many as 90% false positives,15 HIV testing is fraught with false positives - and unlike with Covid-19, most people who hear they are HIV-positive still believe they are receiving a death sentence. Due to the difficulty of isolating HIV itself from human samples, the most common diagnostic tests, ELISA and the Western Blot, are designed to detect not the virus but antibodies to it, upending the traditional medical understanding that the presence of antibodies indicates only exposure - and often that the body has actually vanquished the pathogen. Patients are known to test positive for HIV antibodies in the absence of the virus due to at least 70 other conditions, including hepatitis, lupus, rheumatoid arthritis, syphilis, recent vaccination or even pregnancy. (https://www.chcfl.org/diseases-that-can-cause-a-false-positive-hiv-test/) Positive results are often followed up with a PCR “viral load” test, even though the inventor of the PCR technique Kary Mullis famously condemned its misuse as a tool for diagnosing infection. Packaging inserts for all three tests warn the user that they cannot be reliably used to diagnose HIV.16 The ELISA HIV antibody test explicitly states: “At present there is no recognized standard for establishing the presence and absence of HIV antibody in human blood.”17 That the public remains largely unaware of these and other massive holes in the supposedly airtight HIV=AIDS=DEATH paradigm is a testament to Fauci's multi-layered control of the press. Like the writers of the Great Barrington Declaration and other Covid-19 dissidents, scientists who question HIV/AIDS dogma have been brutally punished for their heresy, no matter how prestigious their prior standing in the field and no matter how much evidence they have for their own claims. In 1987, the year the FDA's approval of AZT made AIDS the most profitable epidemic yet (a dubious designation Covid-19 has since surpassed), Fauci made it clearer than ever that scientific inquiry and debate - the basis of the scientific method - would no longer be welcome in the American public health sector, eliminating retrovirologist Peter Duesberg, then one of the most prominent opponents of the HIV=AIDS hypothesis, from the scientific conversation with a professional disemboweling that would make a cartel hitman blush. Duesberg had just eviscerated Gallo's 1984 HIV paper with an article of his own in the journal Cancer Research, pointing out that retroviruses had never before been found to cause a single disease in humans - let alone 30 AIDS-defining diseases. Rather than allow Gallo or any of the other scientists in his camp to respond to the challenge, Fauci waged a scorched-earth campaign against Duesberg, who had until then been one of the most highly regarded researchers in his field. Every research grant he requested was denied; every media appearance was canceled or preempted. The University of California at Berkeley, unable to fully fire him due to tenure, took away his lab, his graduate students, and the rest of his funding. The few colleagues who dared speak up for him in public were also attacked, while enemies and opportunists were encouraged to slander Duesberg at the conferences he was barred from attending and in the journals that would no longer publish his replies. When Duesberg was summoned to the White House later that year by then-President Ronald Reagan to debate Fauci on the origins of AIDS, Fauci convinced the president to cancel, allegedly pulling rank on the Commander-in-Chief with an accusation that the “White House was interfering in scientific matters that belonged to the NIH and the Office of Science and Technology Assessment.” After seven years of this treatment, Duesberg was contacted by NIH official Stephen O'Brien and offered an escape from professional purgatory. He could have “everything back,” he was told, and shown a manuscript of a scientific paper - apparently commissioned by the editor of the journal Nature - “HIV Causes AIDS: Koch's Postulates Fulfilled” with his own name listed alongside O'Brien's as an author.18 His refusal to take the bribe effectively guaranteed the epithet “AIDS denier” will appear on his tombstone. The character assassination of Duesberg became a template that would be deployed to great effectiveness wherever Fauci encountered dissent - never debate, only demonize, deplatform and destroy. Even Luc Montagnier, the real discoverer of HIV, soon found himself on the wrong side of the Fauci machine. With his 1990 declaration that “the HIV virus [by itself] is harmless and passive, a benign virus,” Montagnier began distancing himself from Gallo's fraud, effectively placing a target on his own back. In a 1995 interview, he elaborated: “four factors that have come together to account for the sudden epidemic [of AIDS]: HIV presence, immune hyper-activation, increased sexually transmitted disease incidence, sexual behavior changes and other behavioral changes” such as drug use, poor nutrition and stress - all of which he said had to occur “essentially simultaneously” for HIV to be transmitted, creating the modern epidemic. Like the professionals at the Tri-State Healing Center, Montagnier advocated for the use of antioxidants like vitamin C and N-acetyl cysteine, naming oxidative stress as a critical factor in the progression from HIV to AIDS.19 When Montagnier died in 2022, Fauci's media mouthpieces sneered that the scientist (who was awarded the Nobel Prize in 2008 for his discovery of HIV, despite his flagging faith in that discovery's significance) “started espousing views devoid of a scientific basis” in the late 2000s, leading him to be “shunned by the scientific community.”20 In a particularly egregious jab, the Washington Post's obit sings the praises of Robert Gallo, implying it was the American scientist who really should have won the Nobel for HIV, while dismissing as “
Les croyants musulmans entrent, ce week-end du 1er-2 mars, dans le mois de ramadan. En Centrafrique, pays majoritairement chrétien, les fidèles du quartier du PK5, majoritairement musulman, à Bangui, ont passé les derniers jours à boucler leurs préparatifs. Les familles se sont approvisionnées et préparées moralement pour affronter ce mois de jeûne. De notre correspondant à Bangui, Sous la véranda de sa maison dans le quartier du PK5 à Bangui, Nafissatou est entourée de ses filles en pleine causerie, toutes vêtues de hijabs. En prévision de ce mois sacré, la jeune dame a commandé les aliments de base comme le riz, les dattes, le couscous, l'huile ou encore le sucre.« Pendant le ramadan, au petit-déjeuner ou au moment de rompre le jeûne, nous consommons des dattes, puis mangeons la bouillie chaude ou le thé. Pendant le ramadan, nos courses sont limitées. C'est pour cette raison que je fais la réserve de tous les produits nécessaires. C'est important de ne pas faire trop de travaux ménagers ou de courses pour éviter la fatigue », explique-t-elle.En face de sa maison, un atelier de couture où l'accueil est chaleureux. Trois machines à coudre sont posées sur deux grandes tables. Derrière l'une d'entre elles, Moustapha confectionne des tenues de cérémonie : « J'ai reçu de nombreuses commandes et tout doit être prêt avant la fin du ramadan. Ici, on ne confectionne que des habits des musulmans. On doit être efficaces pour respecter les délais. Si tout se passe bien, nous allons remercier Dieu. »À quelques rues de là, chez elle, Kadjidja gomme avec attention son visage. Prendre soin d'elle, c'est, dit-elle, une façon de se préparer à entrer dans ce mois de spiritualité : « J'ai déjà acheté de nouvelles nattes, chapelets et livres de prière. Notre quotidien sera partagé entre la maison et la mosquée. Nous allons prier pour le pays et pour nos frères qui sont à l'hôpital ou en prison. Comme vous voyez, je me fais belle pour avoir un esprit léger, sans pression, pour commencer un bon mois de ramadan. »Ramadan, mois de solidarité, de grâce, mais aussi de grandes dépenses. Pour contrôler certains commerçants qui augmentent volontairement les prix, les autorités du troisième arrondissement ont pris des mesures. Amadou Roufaï est conseiller municipal : « Que les commerçants soient raisonnables au niveau des prix. Nous vivons des moments difficiles avec la crise économique qui n'en finit pas. Il faut faciliter ce mois de ramadan à ces croyants pour demander à Dieu que notre pays puisse se développer. »Ici, au PK5, beaucoup de chrétiens et animistes souhaitent un bon mois de ramadan aux fidèles musulmans comme signe de cohabitation pacifique.À lire aussiAvant la surconsommation du ramadan, la Guinée encadre certains prix alimentaires
Épidémie d'Ebola en Ouganda (à Kampala et Mbale, dans l'Est), Virus de Marburg en Tanzanie (après la fin de la flambée au Rwanda, le 20 décembre), nouveau variant clade 1b du Mpox, dont de nombreux cas ont été identifiés en RDC… Simultanément, les États-Unis font face à la propagation du virus H5N1 de la grippe aviaire, qui décime les élevages de poules et touche les vaches laitières. Nous faisons un état des lieux des maladies infectieuses émergentes. Où en sont les épidémies ? Comment les combattre ? Pr Arnaud Fontanet, chef de l'Unité d'Épidémiologie des maladies émergentes à l'Institut Pasteur et professeur au Conservatoire national des Arts et Métiers Dr Jean Kaseya, directeur général du CDC Afrique (Centre africain pour la surveillance et la prévention des maladies), décoré Grand Officier de l'Ordre Mauritanien par le président de la Mauritanie Mohamed Ould El-Ghazaouani, en marge du Sommet de l'Union africaine Pr Emmanuel Nakoune Yandoko, directeur général de l'Institut Pasteur de Bangui, en République Centrafricaine et lauréat du Prix Mérieux 2024. ► En fin d'émission, à l'occasion des trois ans de l'invasion de l'Ukraine par la Russie le 24 février 2022, nous parlons de la formation offerte par l'ONG la chaîne de l'espoir aux chirurgiens ukrainiens pour la prise en charge des blessés de guerre. Interview du Pr François Pons, chirurgien viscéraliste et thoracique, ancien militaire et ancien directeur de l'École du Val-de-Grâce. Titulaire de la chaire de chirurgie de guerre et bénévole pour l'ONG la Chaîne de l'espoir. Programmation musicale :► Say she she – Don't you dare stop► Criolo ; Cynthia Luz ; Rap Reggae Party – Subirusdoistiozin
Épidémie d'Ebola en Ouganda (à Kampala et Mbale, dans l'Est), Virus de Marburg en Tanzanie (après la fin de la flambée au Rwanda, le 20 décembre), nouveau variant clade 1b du Mpox, dont de nombreux cas ont été identifiés en RDC… Simultanément, les États-Unis font face à la propagation du virus H5N1 de la grippe aviaire, qui décime les élevages de poules et touche les vaches laitières. Nous faisons un état des lieux des maladies infectieuses émergentes. Où en sont les épidémies ? Comment les combattre ? Pr Arnaud Fontanet, chef de l'Unité d'Épidémiologie des maladies émergentes à l'Institut Pasteur et professeur au Conservatoire national des Arts et Métiers Dr Jean Kaseya, directeur général du CDC Afrique (Centre africain pour la surveillance et la prévention des maladies), décoré Grand Officier de l'Ordre Mauritanien par le président de la Mauritanie Mohamed Ould El-Ghazaouani, en marge du Sommet de l'Union africaine Pr Emmanuel Nakoune Yandoko, directeur général de l'Institut Pasteur de Bangui, en République Centrafricaine et lauréat du Prix Mérieux 2024. ► En fin d'émission, à l'occasion des trois ans de l'invasion de l'Ukraine par la Russie le 24 février 2022, nous parlons de la formation offerte par l'ONG la chaîne de l'espoir aux chirurgiens ukrainiens pour la prise en charge des blessés de guerre. Interview du Pr François Pons, chirurgien viscéraliste et thoracique, ancien militaire et ancien directeur de l'École du Val-de-Grâce. Titulaire de la chaire de chirurgie de guerre et bénévole pour l'ONG la Chaîne de l'espoir. Programmation musicale :► Say she she – Don't you dare stop► Criolo ; Cynthia Luz ; Rap Reggae Party – Subirusdoistiozin
En République centrafricaine, le député d'opposition Dominique Yandocka veut contribuer au combat pour une véritable alternance lors de la présidentielle de décembre prochain. Dominique Yandocka revient de loin. Il a passé toute l'année 2024 en prison, où il affirme avoir été empoisonné. Après trois grèves de la faim, il en est ressorti. Mais il reste sous le coup d'une condamnation pour « délit de complot ». De passage à Paris, le leader politique du mouvement Initiative pour la transformation de l'action (Ita), répond aux questions de Christophe Boisbouvier. RFI : Vous avez été emprisonné à Bangui pendant un an, comment s'est passée votre détention ?Dominique Yandocka : J'ai été enlevé le 15 décembre 2023 sur instruction ferme du président de la République, Faustin-Archange Touadera, sans faire mention de mon immunité parlementaire.Est-ce que vous avez été maltraité pendant votre année de prison ?Alors, sur le plan physique, non, mais plutôt sur le plan sanitaire. Sur une année, j'ai passé près de neuf mois en fauteuil roulant, je suis sorti avec des séquelles, j'ai été victime d'un empoisonnement. Le 9 février 2024, j'étais victime d'un malaise, on m'a transféré à l'hôpital militaire. Et le 12 février, j'ai été ramené à la prison manu militari, c'est à ce moment, dans la bousculade, qu'on m'a fait assimiler un produit dont j'ignore la provenance, et ça m'a valu 36 heures de coma. Il a fallu qu'on m'administre des remèdes et c'est ça qui m'a fait vomir plusieurs fois et j'ai repris connaissance.Et vous avez fait une grève de la faim ?J'ai fait trois grèves de la faim pour protester contre la non prise en charge de mon état de santé et aussi pour protester contre mon arrestation, parce que tout ça a été l'instrument d'une machination orchestrée de toute pièce, depuis la présidence de la République.Pourquoi avez-vous été arrêté, à votre avis ?Tout simplement parce que le pouvoir me redoute. Donc, ils ont tout fait pour que je sois arrêté. Que mon casier judiciaire soit sali pour que je devienne inéligible à toutes les élections.À lire aussiCentrafrique: vague d'indignation après l'arrestation d'un député de l'oppositionOui, mais vous n'êtes pas le seul opposant en République centrafricaine ?Vous savez, je suis d'accord avec vous que je ne suis pas le seul opposant, mais en attendant, je suis de l'opposition et je suis député du 4e arrondissement.De Bangui ?De Bangui bien sûr. Et les gens redoutent que je puisse pousser la barre un peu plus haut.Alors au bout d'un an de prison, vous avez été condamné à précisément un an de prison, ce qui vous a permis de sortir juste après Noël. Votre libération, Dominique Yandocka, est-ce que c'est la preuve que la justice n'est pas aux ordres du pouvoir politique, ou qu'au contraire, c'est à la suite d'une décision politique ? Je salue ici le courage de certains magistrats qui ne défèrent pas devant la pression politique, mais qui ont voulu trouver un arrangement pour que je n'écope pas d'autres peines d'emprisonnement supplémentaires. Ils ont jugé utile de trouver le juste milieu pour me faire sortir au bout d'un an et 11 jours. Je salue d'abord leur bravoure, malgré la pression politique qui était sur eux, ils ont su quand même faire un jugement à la Salomon.Un jugement à la Salomon, dites-vous. Suite à cette condamnation, vous êtes aujourd'hui libre, mais sous le coup de ce jugement et vous continuez à clamer votre innocence, qu'est-ce que vous allez faire ?Mes conseils ont fait un pourvoi en cassation. Et tant que la Cour de cassation ne se prononce pas, je reste et je demeure dans tous mes droits.Alors cela dit, Dominique Yandocka, vous êtes binational. À la fois de nationalité centrafricaine et de nationalité française. Et du coup, a priori, vous n'êtes pas éligible à la présidentielle de décembre prochain. Est-ce que vous pensez quand même à cette élection ?Vous savez, pour l'instant, ce n'est pas d'actualité. Je suis député de la nation, je me concentre sur mon mandat aujourd'hui. En tant que député de la nation, le jour viendra où le peuple centrafricain me fera confiance, et voudrait que je pousse un peu la barre plus haute, je le ferai et je suis prêt aujourd'hui à contribuer pour qu'il y ait une vraie alternance dans notre pays.En juillet 2023, vous avez appelé au boycott du référendum sur la nouvelle Constitution, notamment parce qu'elle permet aujourd'hui au président Touadéra de se présenter à un troisième mandat. Du coup, est-ce que vous allez appeler au boycott de la présidentielle du mois de décembre prochain ?En 2023, j'ai bien appelé à boycotter le référendum constitutionnel, tout simplement parce qu'il y avait des dispositions qui me semblent discriminatoires. Par exemple, toute personne qui détient la double nationalité ne peut plus prétendre à la magistrature suprême ou à diriger les hautes fonctions de la République. Et ça a été fait à dessein, parce que le président Touadera n'accepte pas qu'il y ait de la concurrence.C'est une disposition qui écarte de fait Anicet-Georges Dologuélé, Crépin Mboli-Goumba et vous-même ?Oui, mais notre pays sort de très très loin et nous n'allons pas nous permettre encore qu'il y ait une autre division, pour assouvir le besoin d'un seul clan ou d'un seul homme. C'est pour cette raison que je crois formellement qu'il va y avoir l'ouverture d'un dialogue pour que nous puissions discuter sur des points de divergence par rapport à cette Constitution et donner la chance à tous les Centrafricains d'aller compétir.À lire aussiCentrafrique: les premiers appels en vue d'une nouvelle candidature du président Touadéra se font entendre
À Bangui, une première entreprise de transformation de jus à base de fruits naturels locaux tels que la mangue, l'ananas, le gingembre, l'orange ou encore la pastèque a vu le jour. Jus Yourice, créée il y a trois ans par une jeune entrepreneuse de manière très artisanale, est devenue une entreprise semi-industrielle à la fin de l'année dernière. Dès les premières heures de la matinée, Naomie Persévérance et son équipe de dix personnes sont déjà au travail. Pour entrer dans cette usine de Bangui, capitale de la Centrafrique, les mesures d'hygiène s'imposent. Tout le monde a l'obligation d'enlever ses chaussures, de mettre des gants et un masque. Assise sur un banc devant une bassine, Dorcas, l'une des ouvrières, procède au triage des fruits.« Nous travaillons avec un réseau d'agriculteurs qui nous approvisionne en fruits. Ici, le processus de fabrication de la boisson se fait en cinq grandes étapes : le traitement de l'eau, la réception des matières premières, la fabrication des jus, l'embouteillage et l'expédition des produits finis. C'est ce qui me permet de prendre en charge ma famille. J'ai un contrat de 100 000 francs CFA. »Formation au SénégalÂgée de 32 ans, Naomie Persévérance Magalamon a suivi sa formation dans une entreprise de fabrication de jus naturels au Sénégal et sur internet. De retour à Bangui, la jeune entrepreneuse a décidé de lancer son affaire sur fonds propres : « Si on dépense au minimum 300 000 francs CFA, on peut faire une marge de 100 000 à 125 000 francs CFA de bénéfices. Par mois, nous produisons 2 000 bouteilles, l'équivalent de 100 casiers et un casier coûte 9 000 francs CFA ». Un argent réintroduit dans le fonctionnement de l'entreprise, le paiement des salaires et les investissements.« J'en prends trois ou quatre fois dans la semaine et en un mois, je peux en consommer une vingtaine de fois. Ça fait partie de ma culture de consommer ce jus naturel fait par une centrafricaine », explique Anis Zowé, un jeune homme qui fait partie des nombreux consommateurs séduits par l'initiative de Naomie.Recyclage des emballagesLes jus Yourice sont commercialisées sur tous les marchés de Bangui et dans quelques villes de provinces à l'exemple de Berberati, Bouar ou encore Bambari. « Les clients potentiels sont les particuliers, les services traiteurs, les bars, les stations services et les boulangeries, qui achètent et revendent nos produits, détaille l'entrepreneuse centrafricaine. Pour l'instant, en Centrafrique, on ne fabrique pas d'emballages. Nous recyclons les petits modèles de bouteilles de Heineken et de Desperado. On les lave et on les stérilise pour notre utilisation. »Difficile encore pour l'entrepreneure de gérer les périodes creuses, entre les récoltes de fruits. Cette année, Naomie Persévérance Magalamon souhaite acquérir une grande plantation de fruits à proximité de Bangui. Son objectif à long terme : augmenter sa production afin d'exporter ses jus dans d'autres pays d'Afrique centrale.À lire aussiCentrafrique: prometteur, le commerce des mangues reste encore très artisanal
À Bossongo, un village situé à 50 km au sud-ouest de Bangui, la fabrication et la commercialisation de l'huile de palme est une source de revenus pour de nombreux habitants. Alors que la plupart en produit de façon artisanale et individuelle depuis plusieurs décennies. Une entreprise baptisée L'Or Rouge, créée il y a deux ans par un groupe de producteurs natifs de la localité, a décidé de se lancer dans de la production semi-industrielle. De notre envoyé spécial à Bossongo,Dans ce village traditionnellement réputé pour ses palmiers à huile, la récolte vient de commencer. À perte de vue, plusieurs milliers de palmiers avec des fruits mûrs se développent sur une superficie d'environ 100 m².Pour couper les régimes, les ouvriers sillonnent les couloirs bien aménagés. Chérubin Leondamon, 35 ans, est le coordonnateur de ce projet qui a été mis en place par une vingtaine de jeunes de la localité. « Notre chantier compte une centaine de palmiers. Nous avons cotisé pour acheter cette plantation et installer la petite usine. Un palmier produit généralement cinq régimes. Pour produire un fût d'huile de palme, il nous faut au moins 200 régimes. Chaque mois, nous produisons 50 fûts », détaille-t-il.Après récolte, les fruits sont acheminés dans l'usine semi-artisanale qui se trouve au centre de la plantation. Ils sont ensuite dépulpés, malaxés et pressés dans des machines artisanales pour avoir l'huile rouge. « On n'a pas les moyens d'acheter des machines sophistiquées, explique Noël Bissafio, le machiniste. Nous fabriquons nous-mêmes nos machines à l'aide de fûts, de bidons, de chaînes de motos et de morceaux de bois solides. Le mécanisme est simple : on verse les fruits dans le fût puis on ajoute de l'eau. On verse ensuite les fruits dans un autre fût. Il suffit de presser les fruits jusqu'à obtenir l'huile dans cette machine appelée malaxeur ».À écouter aussiCentrafrique: le savoir-faire ancestral et créatif des forgerons de Bossongo [1/3]Développer le commerce à l'étrangerL'huile obtenue est acheminée vers les marchés à l'aide de vélos, de pousse-pousse et des motos à trois roues. Le bidon de 25 litres est vendu 15 000 francs CFA et le litre 1 500 francs CFA. « Si on les achemine dans d'autres régions, on augmente le prix à 25 000 FCFA à cause des tracasseries routières. Certains de nos clients viennent des pays voisins à l'exemple du Nigeria et du Cameroun », poursuit Chérubin Leodamon.Des prix attractifs pour les consommateurs locaux face aux quelques litres d'huile de palme importés. La recette mensuelle est utilisée pour payer les salaires, entretenir la plantation et les machines. Mais dans cette activité, les difficultés ne manquent pas, selon Clarisse, l'une des productrices. « Maintenant, il nous faut avoir d'autres plantations et surtout des moyens roulants pour vendre nos produits partout en Centrafrique et au-delà de nos frontières », ambitionne la jeune femme.La production d'huile de palme reste la seule activité économique pour ces jeunes, qui souhaitent, avec le temps, passer d'une production semi-artisanale à une production industrielle.À lire aussiHuile d'olive: les prix exorbitants pourraient continuer jusqu'en 2025
En Centrafrique, après les multiples crises militaro-politiques de ces dernières années, de nombreuses personnes ont perdu leur source de revenu. Dans ce contexte, où il est difficile pour les victimes de joindre les deux bouts. L'École professionnelle d'hôtellerie (EPH) de Liton, à 22 km au nord de Bangui, offre une seconde chance. Créé en 2020, cet établissement répond aujourd'hui à la demande croissante de professionnels qualifiés et permet de lutter contre le chômage des jeunes. De notre correspondant à Bangui,Aux environs de 8h du matin, la fraîcheur domine l'atmosphère du village de Liton. Située à quelques mètres de la route principale, l'École professionnelle d'hôtellerie accueille cette année une cinquantaine d'étudiants. La formation est couplée avec des séries de stages pratiques adaptés à la réalité du terrain.Les cours se déroulent en petits groupes. Dans une salle transformée en chambre bien aménagée, Stéphanie Sabé et son équipe ont pour mission de nettoyer la pièce et remettre le lit en dix minutes : « Une fois arrivé dans la chambre, si le client est présent, tu lui demandes gentiment de sortir pour quelques minutes, le temps pour toi de balayer et nettoyer la chambre avant de dresser le lit, explique l'étudiante. On arrange toujours le lit après nettoyage de la chambre pour ne pas salir le lit avec la poussière. Il y a plusieurs choses avec lesquelles on peut dresser un lit. Premièrement, nous utilisons des draps et de petites astuces adaptées pour que le lit soit confortable et bien lisse ».À lire aussiCentrafrique: une école sous paillote pour que les enfants de Ngougoua reprennent le chemin de l'école« Bonsoir monsieur, bienvenue dans notre hôtel »Dans un bâtiment en face, une autre équipe apprend les techniques d'un accueil chaleureux. Cédric Tioko, étudiant, affiche un enthousiasme contagieux en plein exercice de réception d'un client : « Tu souris, tout en étant simple dans ton accueil et surtout, il est déconseillé de lui serrer la main. Ensuite, tu lui demandes : monsieur, que voulez-vous s'il vous plaît ? Il donne son goût et tu exécutes. Si c'est la nourriture, il précise d'abord ce qu'il souhaite manger et tu le sers ».Sourire aux lèvres, Saint Cyr Tonny se dit fier d'apprendre ce métier. Ce jeune homme d'une vingtaine d'années qui s'intéresse à la restauration concocte aujourd'hui un poulet braisé. « Les aliments qui composent l'entrée, on a la tomate, salade, carottes, haricots verts et les choux. Parmi les aliments qui composent l'assaisonnement du poulet, nous avons les poivres, sel et moutarde. Après cette formation, je vais ouvrir soit mon propre restaurant, soit un hôtel ».Une formation pour reconstruire sa vieEn quatre ans d'existence, cette école a mis sur le marché de l'emploi plusieurs centaines de personnes qualifiées qui exercent dans des hôtels à Bangui et à l'étranger. Aurélien Nicaise Pamala est le directeur de cette école : « C'est depuis 2020 que l'école a vu le jour. On forme en une année, c'est-à-dire, six mois de formation théorique, trois mois de formation pratique et puis on envoie les étudiants dans les hôtels de la place pour trois mois de formation académique encore. Après cette formation, nous décernons des diplômes certifiés par le gouvernement ».Cette école est aujourd'hui indispensable pour répondre aux défis de l'emploi des jeunes et la réinsertion des victimes.À écouter aussiCentrafrique: à Bossongo, le manioc fait la bonne fortune des producteurs [2/3]
Le manioc est l'aliment de base de la population centrafricaine. Ce produit alimentaire est consommé sur l'ensemble du territoire. Selon un sondage de l'Institut centrafricain des statistiques et des études économiques et sociales (ICASESS), sur dix Centrafricains, neuf mangent du manioc tous les jours. Localement appelé « gozo », le manioc se mange avec tout type de nourriture. Si cette plante occupe une place importante dans l'alimentation des Centrafricains, beaucoup sont également ceux qui gagnent leur vie en la commercialisant. Comme tous les matins, Joseph Kamela vient d'arriver dans son champ de manioc d'environ 10 hectares, à proximité de Bossongo, en Centrafrique. Sous un hangar, des tubercules de manioc sont entassés à même le sol. Assis sur des tabourets ou par terre, les ouvriers les épluchent. Joseph est un homme d'Église, mais aussi un agriculteur qui cultive le manioc depuis une vingtaine d'années. Ce métier n'a plus aucun secret pour lui :« Je suis pasteur, mais je gagne ma vie à la sueur de mon front. C'est la période de récolte. Après avoir épluché les tubercules, les ouvriers les plongent dans l'eau pendant deux jours avant de les étaler au soleil. Après séchage, le manioc est broyé au moulin afin d'obtenir la farine destinée à la consommation. »Grâce à cette technique de transformation, la clientèle n'est pas seulement locale. Elle provient également de la capitale et de localités environnantes. Debout, à côté du dépôt, avec une vingtaine de sacs en plastique, Hortense, une consommatrice, a parcouru des kilomètres pour s'approvisionner à la source. « Le manioc d'ici est bien blanc avec un goût unique, apprécie-t-elle. Je viens de la capitale, et c'est ici que je me ravitaille chaque mois. Mes enfants n'aiment pas le riz. S'ils ne mangent pas le manioc, ils ne sont pas rassasiés. »À Bossongo, presque tous les habitants sont à la fois producteurs, consommateurs ou commerçants de manioc. Assise sur un tabouret non loin des sacs remplis, Fernande, 38 ans, fait partie de ceux qui tirent profit de cette activité. « Je pratique cette activité depuis une vingtaine d'années, explique cette Centrafricaine. Je suis veuve et c'est grâce à ce travail que j'ai pu construire une maison et payer la scolarité de mes enfants. Le manioc me permet de m'occuper dignement de ma petite famille. »Dans sa plantation, Joseph Kamela emploie également une dizaine d'ouvriers et de démarcheurs qui gagnent leur pain grâce au manioc. Mais dans ce travail, les difficultés ne manquent pas, confie-t-il : « Nos difficultés se résument au manque de matériel, et surtout au tarissement des cours d'eau pendant la saison sèche. Nous n'avons pas de moyens roulants pour évacuer nos produits partout en Centrafrique. Mais nous avons déjà des projets dans ce sens. »À Bossongo, le prix de la cuvette du manioc varie entre 2 000 et 2 500 francs CFA. Une fois acheminés à Bangui ou dans les périphéries, les prix sont ajustés à 3 500 ou 4 000 francs CFA pour permettre aux revendeurs d'en tirer profit.À lire aussiCentrafrique: à la découverte de Bouar, la capitale du haricot
Göteborg Film Festival invigs med världspremiär av Eirik Svenssons Före mörkret som bygger på en sann historia som ägde rum på Läkare utan gränsers fältsjukhus i Centralafrikanska republiken. Möt regissören i ett samtal direkt från filmfestivalen. Lyssna på alla avsnitt i Sveriges Radio Play. Det är på julafton 2013. Inbördeskriget rasar och Bangui är uppdelat i en muslimsk och en kristen del. Plötsligt befinner sig en desperat man på kliniken i den kristna delen där hjälparbetare kämpar för att rädda liv. Han är muslim, förföljd och svävar i livsfara. Utanför står en aggressiv milis som kräver att mannen lämnas ut, och klinikens säkerhetsansvariga Linn ställs inför moraliska dilemman. Regissören Eirik Svensson berättar mer om filmen i P1 Kultur.”BABYGIRL” – NICOLE KIDMAN ÄR OTROGEN MED PRAKTIKANTENBioaktuella ”Babygirl” är ett erotiskt drama där en framgångsrik affärskvinna (Nicole Kidman) med man (Antonio Banderas) och två barn, inleder en förbjuden relation med en ung manlig praktikant (Harris Dickinson). Flipp eller flopp? Hör filmkritikerna Wanda Bendjelloul (Dagens Nyheter) och Jenny Teleman (Sveriges Radio).TOMAS ALFREDSON TAR SIG AN INGMAR BERGMANS OTROHETSDRAMA ”TROLÖSA”Ingmar Bergmans passionsdrama "Trolösa" filmatiserades av Liv Ullman år 2000. Nu kommer en tv-serie utifrån samma berättelse. Tomas Alfredsson har regisserat triangeldramat mellan de två bästa vännerna Markus och David. Och Marianne, Markus fru. P1 Kulturs Björn Jansson har träffat Tomas Alfredsson.JESSE EISENBERG OM HYLLADE ”A REAL PAIN””A Real Pain” är en film om två omaka kusiner på jakt efter sitt ursprung i förintelsens spår. Jesse Eisenberg, har skrivit, regisserat och gör också en av huvudrollerna. I den andra ser vi Kieran Culkin (”Succession”), som blivit Oscarsnominerad för sin insats. P1 Kulturs filmreporter Björn Jansson ringde upp Jesse Eisenberg. Och hör vår filmkritiker Nina Asarnoj berätta varför det här är en årets filmiska höjdpunkter.KLASSIKERN: ”MAUS” AV ART SPIEGELMAN”Maus” är en amerikansk Pulitzerprisbelönad serieroman från 1980-talet. Fredrik Wadström berättar om Art Spiegelmans berättelse om Förintelsen, där judarna är möss och nazisterna katter.Programledare: Lisa BergströmProducent: Henrik Arvidsson
Mini-podcast about an event on this day in working class history.Our work is only possible because of support from you, our listeners on patreon. If you appreciate our work, please join us and access exclusive content and benefits at patreon.com/workingclasshistory.See all of our anniversaries each day, alongside sources and maps on the On This Day section of our Stories app: stories.workingclasshistory.com/date/todayBrowse all Stories by Date here on the Date index: https://stories.workingclasshistory.com/dateCheck out our Map of historical Stories: https://map.workingclasshistory.comCheck out books, posters, clothing and more in our online store, here: https://shop.workingclasshistory.comIf you enjoy this podcast, make sure to check out our flagship longform podcast, Working Class History. AcknowledgementsWritten and edited by Working Class History.Theme music by Ricardo Araya. Check out his YouTube channel at youtube.com/@peptoattack
Installés au bord des avenues, routes et ruelles, petits restaurants et maquis se développent dans tous les quartiers de Bangui et proposent des recettes locales pour le bonheur des consommateurs. Sauf qu'avec la saison sèche, certaines routes de la capitale étant en latérite, le passage des véhicules, motocyclettes et piétons entraîne des poussières sur les produits alimentaires, ce qui peut provoquer de nombreuses maladies. Pour la plupart des clients, se détourner de ces restaurants est impossible, car les prix sont très abordables. De notre correspondant à Bangui,Dans une ruelle en latérite au cœur du quartier de Malimaka dans le cinquième arrondissement de Bangui, les restaurants de fortune poussent comme des champignons. Installé entre un caniveau et une décharge publique, le restaurant de Pélagie est exposé à tout type de danger. « Pour pratiquer ce commerce, il faut être forte, affirme Pélagie. J'ai installé ces vieux rideaux ainsi que ces morceaux de pagnes pour couvrir le maquis. Ici, je vends des feuilles de manioc, du poulet rôti, du poisson fumé et du gnetum. Je suis consciente que c'est un endroit insalubre, mais on fait avec pour l'instant. »Dans ce maquis, les consommateurs s'installent sur des bancs, les uns à côté des autres. « Je n'ai pas les moyens d'aller dans les restaurants chics, confie Juliano, qui vient de passer sa commande. Chaque jour, je mange dans ce maquis. Comme vous voyez, il y a de la boue d'un côté, des ordures de l'autre, sans oublier les chiens qui passent entre nos jambes. Les nourritures ne sont pas protégées malgré les poussières. Ce qui m'intéresse, c'est d'être rassasié. Le prix des plats varie entre 350 et 500 FCFA. »À lire aussiCentrafrique: à Bangui, des consommateurs traumatisés par des ventes de produits alimentaires avariésDes conséquences graves pour la santéSi le prix de ces plats ne dépasse pas 1 euro, les conséquences sanitaires sont parfois dramatiques pour certains clients. « J'ai été hospitalisé pendant plusieurs semaines. La fièvre typhoïde a failli me tuer, témoigne Jonathan, tombé malade en 2023. Les véhicules qui passent soulèvent la poussière et dégagent des fumées toxiques. Même les assiettes utilisées pour servir les clients sont parfois mal nettoyées. Après ma guérison il y a deux ans, j'ai pris la résolution de ne plus manger dans les maquis malsains. » Jean-Christian Amédée Mandjeka, nutritionniste, confirme que le manque d'hygiène dans les restaurants publics peut être à l'origine d'une intoxication alimentaire : « Ces aliments-là peuvent être source de contamination pour le consommateur — la poussière qui se dépose sur les aliments quand ce n'est pas protégé, les personnes qui passent et qui toussent, la tuberculose, la transmission directe à travers la respiration, la salive, etc. Ces points noirs sont en fait des substances cancérigènes qui peuvent se poser dans les poumons, dans les voies respiratoires, etc., et ce sont des poisons pour les consommateurs lambda. » En attendant la mise en place de mesures sévères, la mairie de Bangui et le ministère centrafricain de la Santé continuent de sensibiliser les propriétaires de ces restaurants sur le respect des pratiques d'hygiène.À lire aussiCentrafrique: à la découverte de Bouar, la capitale du haricot
La capitale du haricot centrafricain est sans conteste Bouar. Cette ville, située au nord-ouest de la Centrafrique, à 150 kilomètres de la frontière camerounaise, est le fief d'un aliment important dans les assiettes du pays : le haricot. Fondé au XIXe siècle par Mbarta, un chasseur et cultivateur, le petit village de Bouar est devenu aujourd'hui une ville agricole cosmopolite. De notre correspondant en Centrafrique, Rolf-Steve Domia LeuBienvenu à La Vallée, un quartier historique situé en plein centre-ville de Bouar, en Centrafrique. Ce matin, Joseph Naïmon, l'un des sages de cette ville, se dirige au pied du monument de l'indépendance, à plus de 100 mètres d'altitude. La légende raconte que son arrière-grand-père, le premier habitant de Bouar fut un cultivateur :« L'histoire de Bouar a commencé avec sa fondation par Mbarta, un agriculteur. Il y vivait avec sa famille. Un jour, les premiers explorateurs français arrivés demandèrent le nom de la ville. Mbarta, ne comprenant pas la langue, a cru comprendre qu'ils demandaient ce qu'il cultivait dans ce lieu. C'est alors qu'il a répondu "warr". En effet,"warr" signifie haricot blanc en langue locale. »Les colonisateurs ne pouvant à leur tour bien prononcer le terme « warr », ont baptisé la ville Bouar. Mais depuis le XIXe siècle, le haricot reste au centre de la vie de la localité.« Bouar demeure la première productrice de haricot blanc, parce que presque tous les agriculteurs s'intéressent à cette culture. Après Mbarta, ses enfants Zari Herman, Karinou et les autres ont beaucoup soutenu ce secteur. Ils ont par exemple instauré la distribution gratuite des intrants pendant la période de semence. Ils ont aussi facilité l'accès aux terres ou encore la création de coopératives pour booster ce secteur », explique Joseph Naïmon.À lire aussiEn Centrafrique, la crise sécuritaire a encore aggravé l'insécurité alimentaireÀ lire aussiEn Centrafrique, le retour de la culture du sésame, une production à forte valeur ajoutéeLe haricot, un facteur essentiel de croissance économiqueÂgé d'une soixantaine d'années, Dangbaya, l'un des descendants de Zari Herman, est dans son champ au pied d'une colline. Père de 15 enfants, il fait partie des milliers d'agriculteurs qui ont prospéré en cultivant le haricot :« Le haricot, c'est ma vie. Cet aliment fait notre fierté, à moi et à mes enfants. Faute de moyens, depuis des siècles, on cultive avec les moyens artisanaux. Mais avec la volonté, le rendement est toujours aussi important. Chez moi, tout le monde consomme le haricot. On mange et on se fait aussi de l'argent. »Chaque année, la préfecture de Nana-Mambéré ravitaille la capitale et les autres régions du pays avec plusieurs tonnes de haricots : « Tout le monde sait que Bouar est la plus grande ville productrice de haricot. Malgré l'insécurité et l'état piteux des routes, elle continue de ravitailler les autres régions. Et c'est aussi un facteur essentiel de croissance économique. Il est important d'améliorer la commercialisation pour permettre aux agriculteurs d'avoir accès aux crédits et aux intrants nécessaires pour en faire davantage », développe Épiphanie Nambozouina, économiste.Aujourd'hui, la ville de Bouar compte plus de 60 000 habitants et fait partie des poumons économiques du pays, notamment à cause de la culture de haricot.À lire aussiÀ Bangui, le maraîchage contre le chômageÀ lire aussiRDC: à Kalera, la culture du haricot a sorti les villageois de la misère [2/2]
C'est l'un des 253 cardinaux, donc l'un des 253 chefs de l'Église catholique. Mgr Dieudonné Nzapalainga est le cardinal-archevêque de Bangui et il célèbre mercredi 25 décembre matin la messe de Noël dans la cathédrale de son diocèse. Quel message a-t-il aux fidèles de confession catholique, mais aussi à tous les croyants de toutes les autres religions de Centrafrique, notamment aux musulmans ? En ligne de la capitale de la République centrafricaine, le cardinal-archevêque de Bangui répond aux questions de Christophe Boisbouvier. RFI : Quel est votre message en ce jour de Noël ?Mgr Dieudonné Nzapalainga : Eh bien, le message de ce jour de Noël, la République centrafricaine est un pays qui a connu la souffrance, le dénouement, la pauvreté. Je peux dire même l'extrême misère à cause de la guerre. Et nous sommes en train de rechercher la paix. Elle est fragile, et cette paix fragile pour nous, Dieu nous la donne en cet enfant Jésus qui arrive tout petit. Et si nous accueillons ce petit, l'enfant Jésus dans notre cœur, nous devenons les artisans de paix. Nous sommes appelés, par nos paroles, par nos comportements, notre manière d'être, à semer la paix. Sans la paix, il n'y aura pas de développement. Sans la paix, il n'y aura pas d'éducation. Sans la paix, il n'y aura pas de santé. Sans la paix, il n'y aura pas de transformation. Alors cette paix, pour moi, c'est comme un cadeau, un don qui arrive du ciel. Et c'est à chacun d'exprimer sa disponibilité pour la recevoir. À tous les chrétiens, je leur dis : oui, Dieu nous aime. Il ne nous aime pas théoriquement ni abstraitement. Il nous aime concrètement, historiquement, en s'incarnant pour nous. Il nous appelle à retrouver le sens de la réconciliation, pour ne pas dire la paix retrouvée.Les années 2013/2014 ont été marquées par de très violents affrontements entre les Séléka à dominante musulmane et les anti-balaka à dominante chrétienne. Est-ce que ce conflit intercommunautaire, mais aussi interreligieux, est dépassé, dix ans après ?Moi, je m'étais toujours positionné en disant que ce n'est pas un conflit interreligieux. C'est une recherche de pouvoir, une manipulation des religions à des fins politiques. Il faut considérer cela autrement que de dire que ce sont les chrétiens, les leaders religieux, qui déclenchent la guerre avec leurs frères musulmans. Ça n'a pas été le cas chez nous. Nous devons plutôt œuvrer à apaiser les cœurs de nos fidèles, afin qu'ils s'estiment, se respectent, s'accueillent mutuellement et travaillent ensemble pour le développement de ce pays. Historiquement, nous avons toujours vécu ensemble, et nous ne devons pas tomber dans le piège qui consiste à considérer le frère musulman comme un ennemi. Bien au contraire, c'est un frère qui a quelque chose à apporter. Nous devons considérer les musulmans comme des frères à aimer, à estimer, et à respecter, et non comme des ennemis. De leur côté, les musulmans doivent entreprendre la même démarche : considérer les chrétiens comme des frères à aimer, à estimer, et à respecter, et non comme des ennemis.Est-ce que la visite en novembre 2015 du pape François à Bangui, à la cathédrale, mais aussi à la grande mosquée du « Kilomètre 5 », a aidé à la réconciliation des cœurs ?Je pense que la visite du pape était aussi un cadeau venu du ciel. Il a bravé les considérations humaines. Vous venez dans un pays en guerre, et il est venu. Il a touché du doigt la réalité. Il a appelé musulmans et chrétiens à ne pas se regarder en chiens de faïence, mais à regarder dans la même direction. En venant à la mosquée et à la cathédrale, il a ouvert la porte de nos cœurs pour permettre aux fidèles, qui avaient le cœur rempli de haine ou de vengeance, de laisser l'amour pénétrer et espérer travailler ensemble. Je crois que sa visite a été une bénédiction pour notre pays. Pour la petite histoire, un imam nous avait dit : « Le pape n'est pas venu pour vous, les chrétiens, mais pour nous, les musulmans, parce qu'il nous a permis de sortir du "Kilomètre 5" pour aller en ville ». Et aujourd'hui, tous les musulmans vaquent à leurs occupations. Ils peuvent aller à l'est, à l'ouest, au nord, au sud, et circuler dans tout le pays.Un an après sa visite à Bangui, le pape vous a élevé à la dignité de cardinal. Quel était le sens de cette décision ?Moi, j'ai toujours pensé que Dieu se penche sur les pauvres, les petits et les abandonnés. Voilà un pays petit, abandonné, délaissé. Que le pape ait osé venir ici, c'est comme un appel. Et le pape m'appelle à ce service. J'ai considéré cet appel comme un don de Dieu en disant : voilà, Dieu appelle un pauvre à venir à la table. Et moi, j'ai répondu oui en disant : « Je viens avec un cœur pauvre pour me mettre à la table du service de mes frères et de mes sœurs au nom de la paix ».Vous dites souvent qu'il y a une petite élite qui essaie d'accaparer tous les biens et un peuple qui souffre dans la pauvreté. Est-ce que c'est la raison pour laquelle, l'an dernier, vous vous êtes opposé au changement de Constitution qui permet aujourd'hui au président Touadéra de pouvoir se présenter à un troisième mandat ?Moi, j'ai toujours pris parti pour les pauvres, pour les démunis, et je me considère comme la voix des sans-voix. Et à chaque fois que la vie des pauvres est touchée, je me sens concerné ; au risque d'être incompris, au risque de ma vie. C'est mon rôle, comme prophète, de dire, à temps et à contretemps, le message qui rappelle la direction que nous sommes appelés à suivre.Malgré les risques que vous prenez ?Oui, malgré les risques que je prends.Et pourquoi assumez-vous ce risque, Monseigneur ?Je l'assume à la suite du Christ, qui n'a pas gardé sa vie pour lui-même, mais l'a donnée. Quand on aime Jésus-Christ, on doit être prêt à donner sa vie. On doit être prêt à le suivre. Le disciple n'est jamais devant, il est derrière. Et moi, je me mets à sa suite avec joie, pour dire : je porte dans mon cœur la mission reçue de mon maître.
En Centrafrique, la fête de Noël n'a pas dérogé à la règle traditionnelle. Comme à l'accoutumée, de nombreuses familles s'activent dans les marchés pour acheter et préparer la feuille de manioc, la nourriture phare des fêtes à Bangui. En plus des arbres de Noël, des décorations et des cadeaux, ce repas occupe une place importante pendant les festivités. Si certains ménages ont déjà commencé à cuisiner leur ngoundia, une autre appellation de la feuille de manioc, d'autres sont dans les marchés à la recherche du précieux sésame. De notre correspondant à Bangui, Après avoir décortiqué et pilé les feuilles de maniocs dans un mortier, Manuela Shanice Koundjia les fait bouillir dans une grosse marmite. À côté, la jeune mère de famille prépare les condiments dans une poêle. Elle nous décrit les étapes de sa recette.« Les feuilles ont une très forte odeur. Donc, il faut faire bouillir pour faire sortir cette forte odeur. À côté, si vous avez votre poisson fumé, vous pouvez le laver avec de l'eau chaude, et le faire bouillir avec un peu de sel. Vous écrasez vos condiments, comme l'oignon. Après avoir fait ça, vous faites frire le poisson. Puis, vous ajoutez à vos feuilles de l'huile de palme ou d'arachide, ça dépend de vous, vous mettez vos oignons et tout ce qui va avec ».Et comme accompagnement, elle a choisi plusieurs grillades pour satisfaire chaque membre de sa petite famille.« Les gens préfèrent souvent manger du poulet, nous raconte-t-elle en riant, mais ça peut s'accompagner avec tout ce qui est grillades, des fritures… Tout se mange avec des feuilles de manioc. Chez moi, ça ne manque pas, c'est comme une tradition de manger des feuilles de manioc pendant la fête de Noël ». Mais sur les marchés de la capitale, ce produit alimentaire se fait de plus en plus rare.Au marché central, les clients se bousculent pour acheter les dernières feuilles de maniocs disponibles. Magalie en fait partie.« J'ai fait le tour du marché, mais je n'en ai trouvé qu'une petite quantité. Comme chaque année, la demande dépasse l'offre et je suis sincèrement désespérée. La fête ne serait plus la même si je n'arrive pas à trouver cet aliment. Il me faut maintenant aller à la source chez les cultivateurs », se désole-t-elle. Sandrin Kongo a parcouru des kilomètres pour s'approvisionner dans un champ au nord de Bangui.« Ce 25 décembre 2024, je vais organiser une petite fête et inviter les enfants du quartier. Et on en discutait avec ma femme, on se disait que l'ingrédient, qui dominera le repas, ce seront les feuilles de manioc. Le goût est tellement bon, quand tu les manges, tu sens que tu consommes quelque chose de naturel. Ça ouvre l'appétit et ça rassasie », s'exclame-t-il. La fête de Noël autour d'un plat de ngoundia permet non seulement de consolider les liens, mais c'est aussi le moment où l'on s'offre des cadeaux.
Cette édition spéciale du Bulletin d'ONU Info porte sur la République centrafricaine avec le chef des opérations de la paix des Nations Unies.Jean Pierre Lacroix vient d'effectuer une visite de 5 jours dans ce pays d'Afrique centrale, qui a pris fin ce vendredi et pendant laquelle il a rencontré le Président, le Premier ministre mais aussi les partenaires et la société civile pour faire le point et discuter de la façon dont la MINUSCA - la mission de paix de l'ONU dans le pays - peut continuer à soutenir le pays dans le contexte des élections et des problèmes de sécurité.Lors d'une interview avec la porte-parole de la MINUSCA Florence Marshall, à Bangui, M. Lacroix est revenu sur son séjour, effectué un mois après le renouvellement à l'unanimité par le Conseil de sécurité du mandat de la mission. Une unanimité qu'il qualifie de « retrouvée ». Interview : Jean-Pierre Lacroix, Secrétaire général adjoint aux opérations de de de de la paix des Nations Unies. Propos recueillis : Florence MarshallPrésentation : Cristina Silveiro
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En Centrafrique, le collectif des jeunes rappeurs et musiciens centrafricains organise chaque mardi et vendredi un grand spectacle à Bangui. Cette manifestation vise à créer de l'ambiance mais aussi à consolider la paix, la cohésion et le vivre ensemble dans le pays. Cette initiative se veut également un espace de thérapie et d'expression pour la jeunesse après des années de crises sécuritaires qui ont provoqué des traumatismes chez de nombreux jeunes. Au-delà de son caractère divertissant, cet événement permet de véhiculer des messages réconfortants. À lire aussiCentrafrique: les artistes de Bangui se mobilisent pour le versement de leurs arriérés de salaire
À Bangui, on le croit dans les prisons des mercenaires russes depuis neuf mois, ou mort. Le journaliste Ephrem Yalike a été pendant près de trois ans un rouage de la communication du groupe Wagner en Centrafrique, jusqu'à ce qu'il soit soupçonné de traitrise après la révélation d'une bavure commise par les mercenaires. Mais il a pu fuir le pays avec l'aide la plateforme des lanceurs d'alerte en Afrique (PPLAAF).Dans une enquête du consortium Forbidden stories à laquelle RFI est associée avec neuf autres médias, il raconte comment fonctionne le système de désinformation à Bangui, entre placement d'articles contenant des fausses informations et manifestations montées de toutes pièces.« Plongée dans la machine de désinformation russe en Centrafrique » est une enquête à retrouver sur RFI.fr et nos environnements numériques. RFI : De 2019 à 2022, vous avez été un des communicants des mercenaires russes qui opèrent en Centrafrique. Pourquoi avez vous décidé de quitter le pays, de raconter votre histoire et de lever le voile sur les opérations de communication qu'ils mènent dans votre pays?Ephrem Yalike : J'ai décidé de raconter ce que j'ai vécu et ce que moi aussi j'ai eu à faire, parce que je me suis rendu compte que les Russes en Centrafrique opèrent dans un mode où il n'y a pas le respect des droits humains. C'est pourquoi je me suis dit je ne peux pas rester silencieux, je dois dénoncer ce qui se passe dans mon pays pour que ça puisse aider et que les Centrafricains puissent comprendre réellement la présence russe en Centrafrique.À lire aussiDésinformation russe en Centrafrique: Ephrem Yalike, le repenti de l'OubanguiEt pour cela, vous avez dû quitter Bangui. Parce qu'aujourd'hui, pour un journaliste centrafricain, donner la réalité de la présence russe dans le pays, c'est impossible ?Aujourd'hui en Centrafrique, pour un journaliste centrafricain, dénoncer et dire la réalité de ce que les Russes font, c'est se mettre en danger. Parce que je peux vous dire, que toutes les actions des Russes échappent au contrôle du gouvernement. Dans leur mode opératoire, quand tu dénonces, tu deviens automatiquement leur cible. C'est pour cela que je me suis dit pour que pour être libre, dire ce que je pense, et ce que je faisais, il me fallait quitter le territoire.D'ailleurs, jusqu'à ce matin à Bangui, tout le monde pense que vous êtes soit en prison au camp de Roux, dans les geôles des Russes, soit mort ?Tout à fait. En ce moment dans la capitale, le doute plane sur ma situation. Mais, je ne suis pas en prison, je suis bel et bien hors du territoire.Quand vous avez été approché fin 2019 par les Russes à Bangui, vous avez tout de suite accepté. Pourquoi ?J'ai accepté tout de suite de collaborer avec les Russes, parce que, à cette époque, la République centrafricaine venait de sortir d'une crise. En tant que Centrafricain, il était de mon devoir de contribuer au retour de la paix dans mon pays. À cette époque, la République centrafricaine a été abandonnée par son ancien partenaire, lors du départ des forces Sangaris du pays. Et l'arrivée des Russes était considérée comme un ouf de soulagement pour tout le peuple centrafricain. Donc moi étant journaliste, contacté par les Russes pour collaborer avec eux, ça m'a fait plaisir de contribuer au retour de la paix dans mon pays.Pour soutenir les actions des Forces armées centrafricaines. Mais il y avait aussi une motivation financière. Vous ne le cachez pas.Tout à fait, cette action qui m'avait été demandée était de vulgariser les actions de neutralisation menées par les forces armées centrafricaines conjointement avec les Russes, ça ne me posait aucun problème. J'ai accepté. Et deuxièmement, il y avait cette oportunité financière qui pouvait me permettre de financer mes études. En étant journaliste en République centrafricaine, c'était difficile de joindre les deux bouts seulement avec le salaire mensuel du journaliste. Dans les journaux de la place, je n'atteignait pas 70 000 francs CFA, mais quand j'ai commencé à travailler avec les Russes, automatiquement j'ai gagné plus de 200 000 francs200 000 puis même 500 000 plus tard ?Tout à fait.L'homme qui vous a recruté et qui sera votre interlocuteur pendant toute votre collaboration, c'est Mikhaïl Prudnikov, que vous connaissiez comme « Michel » ou « Micha ». Il était toujours flanqué d'un interprète. Qui est il exactement à Bangui ? Quelle est sa mission en Centrafrique ?Lui, il me dit qu'il est responsable, directeur de la communication et des relations publiques de la mission russe en République centrafricaine. Donc, c'est toujours avec lui que je collabore. Selon ce qu'il me dit, il est chargé d'analyser la méthode de la communication de la mission en République centrafricaine et d'impacter sur les médias centrafricains pour parler positivement de la mission russe dans le pays. Et maintenant d'étudier comment faire à ce que le peuple centrafricain puisse avoir confiance aux Russes qui sont dans le pays.Mais en réalité, il fait beaucoup plus que ça ?En réalité, il fait beaucoup plus que ça, et à ma connaissance, il part dans d'autres pays africains pour faire la même chose qu'en République centrafricaine.Alors parmi les missions que « Micha » vous assigne, il y a faire des revues de presse de tout ce qui se dit sur la présence russe dans le pays, écrire des articles pour discréditer les voix critiques, mais aussi placer des sujets favorables dans des journaux contre rétribution. Concrètement, comment est ce que ça fonctionnait?Tout à fait. Il me donnait une thématique, il vérifiait si c'était conforme à ses exigences. Il m'indiquait ensuite certains médias dans lesquels je devais les publier. je leur donnais 10 000 francs à chaque fin du mois. Je tenais un tableau Excel que je lui donnais avec le nom du média, l'article publié, la date et la photo pour qu'il me donne l'argent, que je puisse rémunérer chacun de ces journalistes.La situation de la presse en Centrafrique est-elle et si précaire au point que cette pratique n'ait jamais posé de problème ?La situation de la presse en République centrafricaine, reste et demeure précaire. Donc cette situation n' gêné personne. Quand tu travailles, tu dois aussi vivre. Donc certains journalistes, même s'ils étaient contre, étaient contraints par le besoin d'argent de prendre et de publier ces articles.Autre mission, vous avez organisé des manifestations parfois contre la France, parfois contre les Etats-Unis, souvent contre l'ONU. Comment ça se passait exactement l'organisation de ces manifestations ?Parfois lui Micha m'appelait et me donnait une thématique pour la semaine. Il me disait : « Nous souhaitons que tu puisses organiser une marche pour dire que la population en a marre de la présence de la Minusca (mission de l'ONU) ». Je devais cibler un leader de la place, lui demander s'il avait la capacité de mobiliser 500 personnes pour une manifestation devant le siège de la Minusca à telle date, et il me disait que c'était possible. La veille, « Micha » et son équipe écrivaient des mots sur les cartons, sur les papiers, pour que les manifestants puissent les tenir et faire semblant que ces écrits étaient les leur, alors qu'en réalité ça venait de Michel. Par rapport au nombre des manifestants, je remettais l'enveloppe aux leaders. Je faisais cela dans la discrétion totale pour que personne ne soit au courant.Et chaque jeune qui venait recevait environ 2000 francs (3euros)Environ 2000 francs CFA.Une cible récurrente de ces manifestations, c'était la Minusca, la mission de l'ONU. Pourquoi ?Les Russes et la Minusca sont dans le pays à peu près pour un même objectif, aider le gouvernement à pacifier le pays. Donc du coup, les Russes veulent se faire passer aux yeux du peuple centrafricain comme les meilleurs, et pour cela, il faut qu'ils puissent discréditer les actions menées par l'ONU en République centrafricaine. C'est pourquoi toutes ces manifestations visent la MINUSCA.Les manifestations hostiles à la présidente de la Cour constitutionnelle, madame Darlan, en 2022, et pour le changement de Constitution en 2023, ce sont aussi les Russes qui étaient à la manœuvre ?Les manifestations concernant la destitution de madame Darlan, les manifestations pour la Constitution, tout ça, c'était la mais des Russes derrière. Il y a certaines manifestations qui sont organisées. Mais moi qui travaille avec eux, je ne suis pas au courant. Après, ils m'appellent, ils me donnent seulement des articles, des photos à publier.Ce n'est pas vous qui avez organisé celles là, mais vous avez la certitude que ce sont les Russes qui les ont organisées via d'autres canaux ?Oui.Et là arrive l'épisode de Bouar. On vous a demandé d'écrire que les mercenaires de Wagner sont venus en aide à des civils peuls blessés, alors que ce sont eux qui leur ont tiré dessus. Est ce que vous pouvez nous raconter cet épisode.À cette époque, un matin, Micha m'appelle et me dit « Il y a une urgence, nous devons partir à Bouar pour sauver certains peuls qui sont en difficulté ». J'ai dit OK. « Nous avons retrouvé deux peuls qui blessés à l'hôpital régional de la ville de Bouar ». Dans l'avion, Micha m'a dit qu'ils avaient été attaqués par les groupes armés, notamment les 3R. On arrive sur les lieux, il y a un interprète, la manière avec laquelle l'interprète leur demande de me parler et pour qu'il puisse m'interpréter, étant journaliste, je savais que c'était pas concrètement ce qu'ils étaient en train de lui dire et qu'il me transcrivait , donc je prenais note de tout ce qu'il me disait.Et quand on était dans l'avion avec lui, je lui ai dit « Michel, tu penses réellement que ce sont des 3R qui ont fait du mal à ce groupe ? Parce que je travaille avec toi, tu dois me dire la vérité pour me permettre de voir dans quel angle orienter pour que l'article puisse prendre du poids ». Il me regarde en me disant « ok, ce que je te dis, ça doit rester confidentiel entre nous. Certains de nos de nos confrères les ont attaqués. C'est après qu'on s'est rendu compte que c'étaient des innocents et nous sommes venus à leur secours pour les sauver. Donc tu dois tout faire pour que l'article soit positif à notre égard »Ils ont voulu prendre le contrôle du narratif. Le problème, c'est que la vérité est sortie quelques semaines plus tard dans un journal local et que vos patrons ont cru que vous les avez trahis et qu'ils vous ont menacé physiquement à ce moment là.Oui, un mois plus tard, la vraie information est sortie dans un journal de la place, et à ma grande surprise, un matin, j'ai reçu un appel : « je suis devant devant ta maison » alors que je ne lui ai jamais montré ma maison depuis qu'on collabore. Il m'a conduit quelque part, je ne savais même pas où on allait. Donc c'était derrière, à la sortie nord, route de Boali, on a dépassé PK 26. Il s'est arrêté et m'a dit « je vais te poser une seule question. Tu dois me dire ce qui t'a poussé à dire la vérité à ces journalistes qui ont dévoilé l'information ». A ce moment-là, il a déposé son arme à côté. Automatiquement, il a ramassé mon téléphone.Son interprète a commencé à fouiller pour voir avec qui j'avais été en contact. Il a fouillé. Il n'a rien trouvé. Il m'a menacé. « Tu dois l'avouer, ici, il y a personne ici. Tu sais ce qui peut t'arriver » J'ai dit « Michel, je ne peux pas dire ce que je n'ai pas fait ». Il a insisté, avec des menaces à l'appui, des intimidations de mort. Je lui ai dit « Si je l'avais fait, je te l'aurais dit. Je n'ai rien fait, je te l'ai dit ». J'étais apeuré. Mais comme je n'avais rien fait, je ,'ai pas avoué ce que je n'avais pas fait. Il a pris mon téléphone, il est parti. Il m'avait abandonné dans cette brousse. Cette information, je l'ai dite à personne parce qu'en me quittant, il m'a dit : « tout ce qui vient de se passer ici, mettons en tête que nos services secrets sont désormais derrière toi. Si on entend un seul instant que tu as été menacé, tu ne resteras pas vivant ».Effectivement, ils vous tiennent bien à l'œil, puisque deux ans plus tard, après une longue préparation, vous vous apprêtez à quitter le pays en février 2024 et au moment où vous allez partir de l'aéroport de Bangui, vous êtes retenu. Et là, vous comprenez que ce sont les Russes qui sont à la manœuvre et qui vous font retenir à l'aéroport dans un bureau de police.Tout à fait. À ma grande surprise, à mon départ, j'ai été retenu à l'aéroport, empêché de voyager par le commissaire qui n'arrivait pas à m'en donner la raison en plus. Il m'a dit : « Tu penses partir avec toutes les informations que tu détiens ». Je lui ai demandé : « quelles informations ? » « Tu vas voir avec les Russes ». Le commissaire de l'aéroport a été commissionné par les Russes pour m'empêcher de voyager à l'aéroport ce jour là.Donc le reste de votre famille a pu partir. Vous, vous vous êtes caché quelques jours, êtes parvenu à traverser l'Oubangui en pirogue et ensuite via le Congo, à gagner la France. Avec le recul, est ce que vous regrettez cette collaboration ? Est ce que vous regrettez vos actions ?Si je n'avais pas regretté cette collaboration, je n'aurais pas décidé de les dénoncer. J'ai regretté cette collaboration parce que moi, au départ, je croyais que c'était pour aider mon pays. Ils se présentent comme des partenaires venus aider à ce pour la paix, mais font autre chose, violentent, sont dans la désinformation, trompent l'opinion. C'est pas en faisant ça, qu'on va aider le peuple. Du coup, j'ai regretté l'action que moi-même j'ai posée en collaborant avec eux.Comment vous qualifieriez aujourd'hui la présence russe en Centrafrique?C'est une présence d'intérêts personnels, des intérêts des Wagner, des intérêts des Russes. Ils n'aident pas. Je parie ma tête que s'il était question d'arrêter la violence en Centrafrique, les Russes l'auraient fait depuis longtemps. Il font semblant pour que la crise perdure et que leur présence puisse s'élargir en République centrafricaine, pour qu'ils puissent mettre en œuvre tous les plans qu'ils ont en tête.C'est un pays sous emprise ?Selon moi, c'est un pays sous emprise des Russes, on le voit avec les actions menées par les Russes, l'exemple est simple : quand j'ai été empêché à l'aéroport de voyager, ça c'est une violation à ma liberté d'aller et de revenir. Mon avocat a contacté les autorités judiciaires et policières. Jusqu'alors, il n'y a eu aucune réponse parce que l'instruction vient des Russes. Rien ne peut se faire sans eux.Votre témoignage et les éléments factuels qui sont présentés dans l'enquête de Forbidden Story amèneront des attaques contre vous au pays. On vous appellera sûrement un traître ou un vendu. Que répondez vous à ceux qui douteraient de votre franchise ou de votre honnêteté ?C'était moi seul qui ai travaillé avec eux et quand je travaillais avec eux, je ne l'ai dit à personne. Et si aujourd'hui j'ai décidé de dénoncer, il en va de mon honnêteté et de ma dignité. Ceux qui pensent que j'ai été manipulé, que je suis un vendu, c'est leur point de vue. D'ailleurs, j'ai la conscience tranquille. Les vrais patriotes en Centrafrique m'ont encouragé. Tout ce qui se dira, me sera égal parce que je ne regrette rien.L'enquête est à lire ici : Plongée dans la machine de désinformation russe en Centrafrique
Car, pour le puissant groupé fondé par Yevgeny Prigozhin, tout a commencé à Bangui devenu le 1er laboratoire du groupe Wagner sur le continent africain, avec ses activités proprement militaires, bien sûr, mais également les opérations de propagande, la désinformation – pour mieux discréditer les puissances occidentales, et assoir l'influence de Moscou. Une mécanique bien orchestrée pour manipuler les opinions publiques et instrumentaliser les médias africains, faisant des journalistes les 1ères victimes. L'un d'entre eux a pourtant osé parler, il s'appelle Ephrem Yaliké, et pendant 8 mois, 10 médias internationaux, dont RFI – coordonnés par l'association Forbidden Stories ont enquêté sur son histoire. Les confessions de ce repenti sont édifiantes sur l'offensive massive de la Russie contre l'information dans de nombreux pays africains, notamment au Sahel. Pour en parler :- Léa Peruchon, enquêtrice pour Forbidden Stories- François Mazet journaliste au service Afrique de RFI.
Ce matin, les journalistes et experts de RFI répondaient à vos questions sur le procès des assistants parlementaires du FN, une application utilisant l'intelligence artificielle pour trier les demandes d'asile au Royaume-Uni, l'arrestation d'Issa Kaou N'Djim et le rapprochement entre Paris et Bangui. France : Marine Le Pen peut-elle être inéligible en 2027 ? En France, le parquet a requis des peines de prison ferme et d'inéligibilité contre la présidente du Rassemblement national dans l'affaire des assistants parlementaires de l'ex-Front national. Pourquoi Marine Le Pen dénonce-t-elle un procès politique ? Si la députée était empêchée de se présenter à la présidentielle de 2027, Jordan Bardella pourrait-il pour prendre sa place ? Avec Valérie Gas, journaliste au service Politique de RFI. Royaume-Uni : une «IA» pour trier les demandeurs d'asile Au Royaume-Uni, une application dite d'intelligence artificielle se charge maintenant de trier les candidatures des demandeurs d'asile. Concrètement, comment cette application fonctionne-t-elle ? Quels sont les critères de sélection ? Pourquoi ce système inquiète-t-il autant les ONG ? Avec Emeline Vin, correspondante de RFI à Londres. Mali : que reprochent les autorités à Issa Kaou N'Djim ? Un ancien soutien du général Assimi Goïta a été placé sous mandat de dépôt pour des propos qu'il a tenus sur le plateau de la chaîne télévisée Joliba TV au sujet du pouvoir burkinabè. Il sera prochainement jugé pour « offense commise publiquement envers un chef d'État étranger ». Quels propos sont reprochés à Issa Kaou N'Djim ? Que risque-t-il ? Cette situation peut-elle avoir directement des répercussions sur la chaîne Joliba TV ? Avec Serge Daniel, correspondant régional de RFI sur le Sahel. France-Centrafrique : vers un réchauffement des relations ? Après avoir gelé son aide budgétaire pendant trois ans, la France a signé un accord avec la Centrafrique pour une aide de 10 millions d'euros. Dans quels secteurs cette somme sera-t-elle utilisée ? Cette aide marque-t-elle une nouvelle étape dans le rapprochement entre Paris et Bangui ? Avec Charles Bouëssel, analyste sur la Centrafrique pour l'International Crisis Group.
Pour lutter contre les occupations anarchiques des chaussées dans les grands marchés et les lieux publics de la capitale Bangui, le gouvernement a créé une brigade spéciale. La Brigade d'intervention rapide, la BIR, est une réponse à l'insalubrité et l'incivisme qui gagne du terrain en Centrafrique. Constituée pour la plupart de jeunes volontaires recrutés dans les quartiers, ces agents sont formés pour veiller au respect des valeurs civiques. À écouter aussiQuelle est la situation sanitaire en Afrique centrale ?À lire aussiCentrafrique: une aide de 10 millions d'euros de la France, signe du réchauffement entre Paris et Bangui
La République Centrafricaine possède l'une des couvertures médicales les plus faibles au monde. Le pays dispose six médecins pour cent mille habitants et la moitié des structures de santé ne sont pas totalement fonctionnelles selon l'OMS. Ces défaillances se ressentent sur la population dont l'espérance de vie à la naissance pour les deux sexes est de seulement 53,3 ans, en 2019 selon l'agence onusienne ; ce qui la range parmi l'une des plus faibles au monde. Quel est le dispositif mis en place par l'Institut Pasteur de Bangui en cas d'alerte infectieuse ? Quelles sont les arboviroses (maladies transmises par des moustiques ou des tiques) qui ont le potentiel le plus inquiétant en Afrique centrale ? Pr Emmanuel Nakoune Yandoko, Chef de laboratoire des arbovirus, fièvres hémorragiques, virus émergents et zoonoses à l'Institut Pasteur de Bangui en RCA et lauréat du Prix Mérieux 2024.Retrouvez l'émission dans son intégralité iciSanté en République Centrafricaine (Rediffusion)
Une femme réussira-t-elle à capter le vote des Américains pour accéder à la Maison Blanche ? C'est la principale question que les gens se posent en Centrafrique, l'un des pays du continent où cette élection est suivie de près. Dans les rues de la capitale Bangui, les partisans du candidat républicain Donald Trump affrontent ceux de la démocrate Kamala Harris, dans des débats parfois houleux comparant les projets des deux candidats. Dans ce pays où certains croient fermement qu'une femme ne deviendra jamais présidente des États-Unis, d'autres tentent de déconstruire ces superstitions. De notre correspondant à Bangui,Allongé sur le canapé du salon de sa maison, une carafe de vin de palme à ses côtés, Jonathan Ngouyagre, jeune entrepreneur, ne rate rien de la campagne présidentielle sur les chaînes américaines. « Je suis un fan des valeurs républicaines, confie-t-il, donc je vais m'aligner derrière Donald Trump. Pour moi, c'est une source d'inspiration, pour tout ce qu'il a fait pour les États-Unis. »Écharpe à l'effigie du candidat républicain Donald Trump autour du cou, Jonathan est séduit par les projets de son mentor : « Donald Trump, c'est un modèle, sa politique est un modèle d'abord par rapport à l'immigration et également en matière d'ingérence internationale. Parce que pour le président, les États-Unis n'auront plus le droit d'interagir dans tout ce qui est international. » Concernant les sujets de société, Jonathan est aussi favorable au candidat républicain : « Il a parlé également du non à l'avortement, et c'est ce qui est normal en fait. C'est ce qui me plaît. »À écouter dans DécryptageHarris ou Trump : les enjeux d'une élection historiqueKamala Harris au pouvoir, un espoir pour certains, une crainte pour d'autresÀ Bangui, les Centrafricains suivent de bout en bout la course à la Maison Blanche. Portia Deya Abazene, présidente de la Fédération des associations des femmes centrafricaines, nous accueille dans son bureau. Son admiration pour Kamala Harris est grande. « Elle est la première femme élue vice-présidente des États-Unis. Elle soutient, et cela lui tient particulièrement à cœur, les droits des femmes et des minorités. Elle incarne l'optimisme d'un avenir meilleur », se réjouit-elle.Selon elle, Kamala Harris est devenue un modèle de réussite pour certaines femmes centrafricaines. « La voir à la Maison Blanche, c'est un moment historique parce qu'elle a toujours placé au cœur de ses ambitions d'ouvrir les portes pour les femmes dans la société. »Dans les rues de Bangui, les discussions sont parfois houleuses et certaines personnes pensent que les Américains ne sont pas prêts à être gouvernés par une femme. Ce jour marquera la fin du monde, selon de nombreux observateurs. Mais Lionel Koursany ne croit pas à ces superstitions. « Je ne pense pas que l'élection d'une femme est synonyme de la fin du monde aux États-Unis, défend-il, c'est de la rumeur parce qu'il n'y a pas de fondement tangible. Je pense que les femmes peuvent devenir présidentes et les hommes aussi peuvent devenir président. Il n'y a pas d'obstacles. »Kamala Harris ou Donald Trump ? Les Centrafricains sont impatients de connaître le prochain occupant de la Maison Blanche.
Maladie rénale, l'insuffisance rénale résulte d'une incapacité des reins à filtrer correctement les déchets métaboliques du sang, allant jusqu'à la destruction des reins. Dans environ 50% des cas, l'insuffisance rénale est causée par le diabète ou l'hypertension artérielle du patient. Au stade terminal, la prise en charge est limitée à la dialyse ou à la transplantation rénale. Quand se faire dépister ? Comment se passe la prise en charge ? Avec Pr Gilbert Deray, néphrologue, professeur honoraire à Sorbonne Université. Auteur de l'ouvrage Les pouvoirs extraordinaires du rein, aux éditions Fayard Dr Cédric Ouanekpone, néphrologue et directeur médical du premier centre de dialyse à Bangui, le Centre national d'hémodialyse (CMH) au sein du Centre national hospitalier universitaire de Bangui. ► En fin d'émission, nous parlons de l'étude menée par l'Équipe de recherche en Épidémiologie nutritionnelle (Eren-Cress) qui s'est intéressée aux conséquences sur la santé cardiovasculaire de la consommation d'émulsifiants alimentaires. Entretien avec Dr Mathilde Touvier, directrice de l'Équipe de recherche en épidémiologie nutritionnelle de l'Inserm. La programmation musicale :► Mariaa Siga – Daaray dunya► Jalen Ngonda – Come around and love me.(Rediffusion)
Maladie rénale, l'insuffisance rénale résulte d'une incapacité des reins à filtrer correctement les déchets métaboliques du sang, allant jusqu'à la destruction des reins. Dans environ 50% des cas, l'insuffisance rénale est causée par le diabète ou l'hypertension artérielle du patient. Au stade terminal, la prise en charge est limitée à la dialyse ou à la transplantation rénale. Quand se faire dépister ? Comment se passe la prise en charge ? Avec Pr Gilbert Deray, néphrologue, professeur honoraire à Sorbonne Université. Auteur de l'ouvrage Les pouvoirs extraordinaires du rein, aux éditions Fayard Dr Cédric Ouanekpone, néphrologue et directeur médical du premier centre de dialyse à Bangui, le Centre national d'hémodialyse (CMH) au sein du Centre national hospitalier universitaire de Bangui. ► En fin d'émission, nous parlons de l'étude menée par l'Équipe de recherche en Épidémiologie nutritionnelle (Eren-Cress) qui s'est intéressée aux conséquences sur la santé cardiovasculaire de la consommation d'émulsifiants alimentaires. Entretien avec Dr Mathilde Touvier, directrice de l'Équipe de recherche en épidémiologie nutritionnelle de l'Inserm. La programmation musicale :► Mariaa Siga – Daaray dunya► Jalen Ngonda – Come around and love me.(Rediffusion)
L'extraction de sable est devenue une activité à grande échelle pour de nombreux riverains. Des jeunes désœuvrés, des étudiants et même des élèves poussés par la pauvreté pratiquent ce travail pour gagner de l'argent. On les appelle les « pêcheurs de sable ». Mais en cette saison pluvieuse, la crue de la rivière Oubangui rend difficile cette activité. Conséquences : les cas de noyade sont fréquents et le sable devient de plus en plus rare face aux demandes d'un secteur immobilier en pleine expansion à Bangui. De notre correspondant à Bangui,Dans cette pirogue de douze mètres de long et un mètre de large, une équipe de trois pêcheurs de sable se dirige au milieu de la rivière Oubangui. Contrairement aux pêcheurs traditionnels, ils n'ont pas de filets, mais des seaux, des pelles et des cordes. Pagaie en main, Oscar, jeune piroguier de 12 ans, essaie de contourner les vagues et les courants d'eau. « L'eau est très agitée pendant cette saison pluvieuse. Beaucoup attendent la saison sèche pour revenir, mais comme nous sommes des guerriers, on n'a pas le choix. »Après 10 minutes de voyage, nous arrivons enfin dans la zone d'extraction du sable. Vêtu de culotte noire, torse nu, Arnaud saute dans l'eau sans perdre une seconde. Deux minutes plus tard, le jeune de 28 ans remonte à la surface avec son seau rempli de sable. « En tant que pécheur de sable, ma mission consiste à faire des plongées à trois mètres de profondeur. Une fois au fond, je remplis le seau avec le sable. Ensuite, je secoue la corde comme un signal pour permettre à mon coéquipier qui est dans la pirogue de remonter le seau par la force de ses bras. »Conséquences multiples sur la santéDans ces eaux troubles de l'Oubangui, les pêcheurs de sable effectuent une centaine de plongées chaque jour. C'est un travail pénible avec beaucoup de conséquences, selon Alphonse, l'un d'eux : « On a trop de soucis. À force de pratiquer ce métier, certains d'entre nous ont des problèmes de vue, d'autres des problèmes d'audition. Chaque soir, j'ai des maux de tête et des problèmes respiratoires. On n'y peut rien, car c'est notre seul moyen de vivre. »Une fois la pirogue remplie, l'équipe revient pour à la berge pour stocker le sable. Ici, 20 tonnes de sable coûtent 50 000 CFA, soit 77 euros. Cet argent est partagé entre les piroguiers, les plongeurs et remonteurs et les chargeurs de camions. Arnaud gagne chaque jour 15 000 francs CFA, l'équivalent de 24 euros. « On travaille entre 8 heures et 17 heures, personne n'a de gilet de sauvetage, ni de bouteille d'oxygène, explique le plongeur. C'est difficile de trouver du travail et c'est pour cela que l'on se concentre quand même sur cette activité pour s'occuper de nos familles. »Ces sables servent à construire des immeubles, des maisons et des routes. Mais l'augmentation du niveau de la rivière Oubangui provoque aujourd'hui la rareté et la hausse des prix du sable à Bangui.À lire aussiCentrafrique: au village Gaga, un paysage défiguré par l'exploitation aurifère
Des contingents de la force de maintien de la paix de l'ONU en Centrafrique sont accusés d'avoir commis des viols sur plusieurs femmes. Les forces rwandaises sont pointées du doigt dans une enquête du journal Le Monde. Kigali dément formellement l'implication de ses soldats. A Bangui, on s'étonne que la Minusca ne prennent pas de sanctions contre les auteurs des faits.
La capitale économique du Congo veut relever un immense défi pour atteindre les villes et zones enclavées d'Afrique centrale qui représente un marché potentiel de 180 millions d'habitants. Il manque encore des infrastructures permettant l'acheminement des produits et matières premières. Pour attirer des investisseurs, il faut les séduire avec de gros marchés potentiels. C'est la principale difficulté du port de Pointe-Noire. Il manque encore de routes fiables pour rallier la sous-région. Pour les investisseurs, l'immense marché à atteindre, c'est la République démocratique du Congo. « Le plus grand marché d'attirance pour le port de Pointe-Noire, c'est Kinshasa qui est une ville gigantesque mais enclavée, explique Étienne Giros, président du Cian (Conseil français des investisseurs en Afrique) qui regroupe les principales entreprises françaises présentes en Afrique. Pour arriver jusqu'à Kinshasa, les marchandises arrivent à Pointe-Noire, elles sont transbordées sur des bateaux plus petits jusqu'à Matadi et ensuite elles prennent le chemin de fer. C'est une trop grande accumulation de transport et de ralentissement. »Le retour du pont-route-rail Brazza-KinshasaLes solutions que tous les investisseurs appellent de leur vœu : la construction du pont-route-rail entre Brazzaville et Kinshasa – serpent de mer depuis 40 ans – et l'amélioration du CFCO, le chemin de fer entre Pointe-Noire et Brazzaville. Jugé trop lent, et trop souvent interrompu. « Le pont route-rail est plus que jamais d'actualité, assure le directeur du port congolais, Séraphin Balhat. Une réunion des bailleurs de fonds était récemment prévue pour faire démarrer le projet qui est attendu par les deux pays et pour toute la sous-région d'Afrique centrale. La route entre Pointe-Noire et Brazzaville est en bon état. Quant au chemin de fer, moyennant quelques travaux de maintenance et de réhabilitation de points singuliers, il peut recevoir du trafic. »Un corridor jusqu'à NdjamenaL'objectif est de rétablir le corridor 13. Près de 3 300 kilomètres pour une liaison directe entre Brazzaville-Bangui et Ndjamena. « Ce corridor, c'est l'histoire ! Quand nous étions enfants à Pointe-Noire, se remémore Séraphin Bahlat. On voyait du coton qui faisait la route de Ndjamena jusqu'à Bangui. Il prenait le fleuve jusqu'à Brazzaville, puis le chemin de fer et arrivait à Pointe-Noire pour embarquer sur les navires qui amenaient ce coton en Europe et vers d'autres continents ». Des travaux sont également en cours près de Ouesso au nord du Congo. Un pont de 616 mètres reliera les deux rives de la Sangha. Désenclaver pour développer les échanges avec la Centrafrique et pour, encore une fois, élargir les marchés. À lire aussiCongo-Brazzaville: le port de Pointe-Noire se voit en porte océane d'Afrique centrale [1/2]
C'est le titre d'une longue enquête à lire dans Jeune Afrique sur ces combattants africains intégrés aux troupes russes depuis le déclenchement de la guerre en Ukraine. « Camerounais, Centrafricains ou Ivoiriens, ils seraient plusieurs milliers à avoir été recrutés. Qui sont-ils ? Comment sont-ils arrivés là ? Comment vivent-ils ? »Le site panafricain tente de répondre à ces questions, en retraçant notamment le parcours d'Alain, un jeune centrafricain. L'année dernière à Bangui, « accusé du vol d'une moto, qu'il affirme avoir simplement empruntée pour travailler, Alain se retrouve détenu dans un commissariat de la capitale. Là, il reçoit la visite d'un homme blanc qu'il ne connaît pas. Celui-ci, qui s'avère être russe, lui propose son aide. Le détenu pourra sortir s'il accepte de s'engager dans sa société de gardiennage. On lui parle d'une formation de trois mois pour devenir agent de sécurité. Celle-ci doit se dérouler en Russie. D'autres ex-détenus, qui se croient alors chanceux, le rejoignent, puis tous s'envolent vers Dubaï, pour une escale où d'autres Subsahariens s'ajoutent au groupe. Alain estime que ce dernier atteint les 300 à 400 personnes lorsqu'il arrive à Moscou. »« Un cauchemar »Et là, poursuit Jeune Afrique, on leur fait signer un contrat en russe, auquel ils ne comprennent rien et ils se retrouvent incorporés dans les rangs de la milice Wagner. Alain est ensuite envoyé en première ligne en Ukraine. Au bout de quelques mois, il réussit à s'enfuir et à trouver refuge en Lettonie. « Le Centrafricain décrit encore ses oreilles saignant à cause des détonations et des explosions, la vie dans un camp constamment bombardé, les journées et les nuits sans repos et les repas “parmi les cadavres“. “Tout semblait être un cauchemar“, résume Alain. Il est parvenu à s'enfuir, échappant à son sort de chair à canon. D'autres soldats africains de Vladimir Poutine n'ont pas eu cette chance. »Combien sont-ils, ces tirailleurs de Poutine ? Plusieurs milliers, d'après les services de renseignement ukrainien. Parmi eux, précise encore Jeune Afrique, de nombreux centrafricains, comme Alain, « supervisés par le ministre centrafricain de l'Élevage et de la Santé animale Hassan Bouba, précieux allié de Wagner. »La guerre au Liban vue du continentÀ la Une également, la guerre d'Israël au Liban et l'élimination de Hassan Nasrallah, le chef du Hezbollah vues d'Afrique.« Officiellement, les réactions sont encore timides sur le continent, pointe Le Pays au Burkina Faso. Pour l'instant, seule l'Afrique du Sud, fidèle à sa position contre Israël qu'elle poursuit devant les juridictions internationales pour génocide contre le peuple palestinien, a donné de la voix. D'autres réactions devrait suivre sur le continent qui, on le sait, est traditionnellement acquis à la cause de la lutte palestinienne. »Que va-t-il se passer maintenant ? « Point n'est besoin d'être rompu aux questions internationales pour deviner que l'on s'achemine vers une conflagration au Proche-Orient, estime Le Pays, avec des conséquences qui pourraient aller largement au-delà de cette partie tourmentée du monde. Les signes précurseurs sont, en tout cas, déjà largement perceptibles. Ni les 150 000 missiles et roquettes dont dispose le Hezbollah ni les dizaines de milliers de ses combattants n'ont disparu, du fait de l'élimination de Nasrallah. (…) Et il faut craindre que, partout dans le monde et particulièrement sur le continent africain, l'on s'en prenne aux intérêts des États-Unis, qui sont les alliés indéfectibles de l'État hébreu et qui ont salué l'élimination du chef du Hezbollah comme “une mesure de justice“. » Bien des questionsLe quotidien Aujourd'hui, toujours à Ouaga, s'interroge… « Benyamin Netanyahou et le Likoud jubilent, leur cote remonte, mais ce “Nouvel ordre“ qu'ils veulent imposer à n'importe quel prix est-il viable ? La volonté d'Israël de redessiner la géopolitique au Proche-Orient, advienne que pourra, bute pourtant sur la centralité de la question palestinienne. (…) Le Hezbollah et même le bourbier de Gaza prendront peut-être fin, mais la paix est-elle pour autant revenue dans cette région ? Quid des conséquences sur le Moyen-Orient ? Et même sur d'autres parties du monde ? Sans des solutions politiques à la question palestinienne, ne faut-il pas s'attendre à d'autres mouvements, s'interroge encore Aujourd'hui, même après une éventuelle disparition du Hamas et du Hezbollah ? »
Many thanks to SRAA contributor, Dan Greenall, who shares the following recording and notes:Here is a brief recording of Radiodiffusion Nationale Centrafricaine from Bangui on 5038 kHz shortwave circa 1971. Reception was made in Ancaster, Ontario, Canada, where the best reception from African stations was usually late afternoon or early evening local time, just about the time many of these stations were signing off for their broadcast day. Programming was in the French language.Broadcaster: Radiodiffusion Nationale CentrafricaineFrequency: 5.038 MHzReception location: Ancaster, Ontario, CanadaReceiver and antenna: Hallicrafters S-52 using a longwire antenna
Le 14 août, l'Organisation mondiale de la santé a déclenché son plus haut niveau d'alerte mondiale face à la propagation de mpox. Le nombre de contaminations par ce virus, dérivé de la variole, a fortement augmenté ces derniers mois, touchant principalement la RDC, le Burundi et la Centrafrique. Que sait-on sur le nouveau variant de la souche virale clade 1 qui circule et s'avère plus dangereux ? Comment prendre en charge les patients touchés et prévenir les nouvelles contaminations ? Où en est la campagne de vaccination et comment lutter contre la désinformation associée à cette flambée ? Pr Christophe Rapp, infectiologue à l'Hôpital américain de Paris à Neuilly, en région parisienne. Président de la Société française de médecine des voyages Pr Jean-Jacques Muyembe, directeur général de l'Institut national de recherche biomédicale de la RDC Pr Emmanuel Nakoune Yandoko, directeur scientifique de l'Institut pasteur de Bangui et lauréat du Prix Merieux 2024 Dr Luis Flores Giron, responsable des services vétérinaire du Centre de réhabilitation, des primates de LwiroEn fin d'émission, nous parlerons des Jeux paralympiques.En prélude de l'ouverture des Jeux paralympiques, l'une des flammes paralympiques s'était arrêtée la semaine dernière à la Roche-Guyon, sur le site de l'hôpital pédiatrique.L'occasion pour l'équipe de Priorité santé de rencontrer les acteurs de cette structure de soins dédiée au polyhandicap, pour faire le lien entre l'événement sportif et la prise en charge des jeunes patients en situation de handicap, du point de vue des soignants comme des familles. Témoignage de Pr Thierry Billette de Villemeur, neuropédiatre et ancien chef de service à l'hôpital Trousseau et la Roche-Guyon (AP-HP).Programmation musicale :► Kadeux – Samé Samé► Alabama Shakes – This feeling
Le 14 août, l'Organisation mondiale de la santé a déclenché son plus haut niveau d'alerte mondiale face à la propagation de mpox. Le nombre de contaminations par ce virus, dérivé de la variole, a fortement augmenté ces derniers mois, touchant principalement la RDC, le Burundi et la Centrafrique. Que sait-on sur le nouveau variant de la souche virale clade 1 qui circule et s'avère plus dangereux ? Comment prendre en charge les patients touchés et prévenir les nouvelles contaminations ? Où en est la campagne de vaccination et comment lutter contre la désinformation associée à cette flambée ? Pr Christophe Rapp, infectiologue à l'Hôpital américain de Paris à Neuilly, en région parisienne. Président de la Société française de médecine des voyages Pr Jean-Jacques Muyembe, directeur général de l'Institut national de recherche biomédicale de la RDC Pr Emmanuel Nakoune Yandoko, directeur scientifique de l'Institut pasteur de Bangui et lauréat du Prix Merieux 2024 Dr Luis Flores Giron, responsable des services vétérinaire du Centre de réhabilitation, des primates de LwiroEn fin d'émission, nous parlerons des Jeux paralympiques.En prélude de l'ouverture des Jeux paralympiques, l'une des flammes paralympiques s'était arrêtée la semaine dernière à la Roche-Guyon, sur le site de l'hôpital pédiatrique.L'occasion pour l'équipe de Priorité santé de rencontrer les acteurs de cette structure de soins dédiée au polyhandicap, pour faire le lien entre l'événement sportif et la prise en charge des jeunes patients en situation de handicap, du point de vue des soignants comme des familles. Témoignage de Pr Thierry Billette de Villemeur, neuropédiatre et ancien chef de service à l'hôpital Trousseau et la Roche-Guyon (AP-HP).Programmation musicale :► Kadeux – Samé Samé► Alabama Shakes – This feeling
Ce matin, les journalistes et experts de RFI répondaient à vos questions sur une candidature de l'opposition soutenue par le président au Kenya, sur le méga-feu « Park Fire » en Californie et sur l'importance du respect du silence au tennis. Centrafrique : l'ONU lève l'embargo sur les armes Le Conseil de sécurité des Nations unies a annoncé lever l'embargo sur les armes imposé en 2013 à la Centrafrique. Comment expliquer la levée de cet embargo maintenant, plus de dix ans après sa mise en place ? Que cela peut-il changer dans la stratégie militaire centrafricaine face aux groupes armés ? Le France a voté en faveur de cette levée. Est-ce un signe d'un réchauffement des relations entre Paris et Bangui ? Avec Enrica Picco, directrice Afrique centrale d'International Crisis Group. Kenya : le président William Ruto soutient une candidature de l'opposition Le Kenya a déposé la candidature de l'opposant Raila Odinga pour la présidence de l'Union africaine, une candidature soutenue par le gouvernement et le président William Ruto. Quel est l'intérêt pour le gouvernement kényan de soutenir son rival dans cette candidature ? Le président a également nommé quatre membres du parti de l'opposition dans ce gouvernement. Comment expliquer ce rapprochement entre les deux rivaux ? Avec Albane Thirouard, correspondant de RFI à Nairobi. États-Unis : la Californie ravagée par le méga-feu « Park Fire » Le nord de l'État de Californie est victime d'un méga-feu surnommé « Park Fire », devenu le sixième plus gros incendie de l'État. Un homme est soupçonné d'avoir poussé une voiture enflammée dans un ravin, provoquant cet incendie incontrôlable. Comment ce feu a-t-il pu prendre autant d'ampleur ? Quelles mesures les autorités californiennes ont-elles mises en place pour gérer cette catastrophe ? Est-il possible dès à présent d'évaluer les conséquences de cet incendie sur la faune et la flore environnantes ? Avec Pauline Vilain-Carlotti, docteure en géographie, spécialiste des questions d'incendies et des feux de forêts. Tennis : pourquoi le respect du silence est-il important ? Comme pour d'autres sports, comme le golf ou le billard, le silence absolu est demandé chez les spectateurs, a contrario des tribunes de football par exemple. Comment expliquer cette nécessité du silence au tennis ? À Roland-Garros 2024, des joueurs et joueuses de tennis s'étaient plaints du bruit des spectateurs. Est-ce le signe de la fin d'une tradition ? Avec Eric Mamruth, journaliste au service des sports RFI.
À Bangui, capitale de la République centrafricaine, le transport en commun reste un moyen de déplacement efficace. La majorité des habitants se déplacent avec des taxis, des minibus, des moto-taxis et des taxis-brousse. Ces moyens de transport desservent la capitale et les localités environnantes. Il suffit de se positionner au bord de la route ou dans un carrefour pour se faire embarquer. Et dans ces transports, les passagers sont accompagnés par des programmes radio, des musiques et même des sketches proposés par le conducteur pour divertir les usagers. De notre correspondant à Bangui,Le soir, à l'heure de la sortie des bureaux, des centaines de Centrafricains, salariés ou étudiants, se bousculent au terminal nord de Bangui pour avoir une place dans un minibus ou un taxi. Le minibus « Dieu est Grand », de couleur verte, est vite bondé. Sans perdre une seconde, Davy, le conducteur, se met route. Selon Davy, le client est roi : « Les clients sont satisfaits lorsqu'il y a une bonne ambiance dans le bus. Les sketches leur font oublier leurs difficultés. Je fais la ligne qui relie le centre-ville au PK12. Avec mon lecteur audio, je joue les sketches centrafricains en complicité avec mon receveur [celui qui perçoit l'argent du voyage], pour distraire nos clients. » Davy prend son métier à cœur : « Les clients ont souvent beaucoup de problèmes. Il est de notre devoir de les mettre à l'aise. » Pour commencer, il met un spectacle audio du groupe Linga Théâtre.« Ce groupe théâtral fait rire le pays depuis plusieurs décennies. Ils sensibilisent le public sur un ton comique tout en dénonçant les mauvaises pratiques qui montent en puissance dans notre pays. »Assis sur la banquette arrière gauche, Jethro, un maçon, n'arrête pas de rire depuis 2 km. « Je suis très malheureux parce que j'ai perdu mon père. Le chagrin m'emporte et je réfléchis beaucoup depuis deux jours, se confie-t-il. Ils ont réussi à m'arracher un sourire avec ce spectacle. Il suffit d'un instant dans un bus pour oublier ma douleur. »À lire aussiL'humour africain sous les projecteursAlléger des journées bien chargées grâce à l'humourAu croisement du quatrième arrondissement, quatre passagers descendent. Agrippé d'une main à la portière latérale du minibus, le receveur, qui perçoit l'argent du voyage, cherche activement d'autres passagers. « Comme vous le voyez, le trajet est long, témoigne-t-il. Ces dizaines de passagers que nous transportons rentrent après une journée bien chargée. C'est aussi notre devoir de les divertir jusqu'à l'arrivée. »La distance et même les secousses n'ont plus d'effet sur Mamadou, l'un des passagers qui avale une gorgée d'eau glacée en rigolant : « Actuellement, ils ont décidé de jouer un sketch qui prodigue des conseils. Mais dans d'autres occasions, ça pourraient être des programmes radio, de la musique et même des prédications religieuses pour conscientiser les jeunes. »Arrivés au PK12, les passagers descendent tout contents d'avoir passé un voyage agréable. Le conducteur prépare d'autres sketches et le receveur cherche de nouveaux clients pour repartir au centre-ville.À lire aussiKenya: les matatus de Nairobi, une plate-forme pour les DJ débutants [1/4]
La République Centrafricaine possède l'une des couvertures médicales les plus faibles au monde. Le pays dispose six médecins pour cent mille habitants et la moitié des structures de santé ne sont pas totalement fonctionnelles selon l'OMS. Ces défaillances se ressentent sur la population dont l'espérance de vie à la naissance pour les deux sexes est de seulement 53,3 ans, en 2019 selon l'agence onusienne ; ce qui la range parmi l'une des plus faibles au monde. L'instabilité du pays et le coût des soins sont des obstacles à l'amélioration de la prise en charge des patients. Pour cette émission spéciale « santé en République Centrafricaine », nous donnons la parole aux acteurs de terrain qui tentent d'améliorer, en dépit d'un contexte complexe, l'accès aux soins et la prise en charge des patients. Pr Emmanuel Nakoune Yandoko, Chef de laboratoire des arbovirus, fièvres hémorragiques, virus émergents et zoonoses à l'Institut Pasteur de Bangui en RCA et lauréat du Prix Mérieux 2024. Pr Yap Boum II, Directeur de l'Institut Pasteur de Bangui, en RCA. Dr Jérémie Hien, Responsable recherche chez Alima du projet Wakobo Ti Kodro, qui met en lien des accoucheuses avec le système de santé local Programmation musicale :► Bengue – Molengue Ti Mawa► Dfresh Banger – Far away
La République Centrafricaine possède l'une des couvertures médicales les plus faibles au monde. Le pays dispose six médecins pour cent mille habitants et la moitié des structures de santé ne sont pas totalement fonctionnelles selon l'OMS. Ces défaillances se ressentent sur la population dont l'espérance de vie à la naissance pour les deux sexes est de seulement 53,3 ans, en 2019 selon l'agence onusienne ; ce qui la range parmi l'une des plus faibles au monde. L'instabilité du pays et le coût des soins sont des obstacles à l'amélioration de la prise en charge des patients. Pour cette émission spéciale « Santé en République Centrafricaine », nous donnons la parole aux acteurs de terrain qui tentent d'améliorer, en dépit d'un contexte complexe, l'accès aux soins et la prise en charge des patients. Pr Emmanuel Nakoune Yandoko, Chef de laboratoire des arbovirus, fièvres hémorragiques, virus émergents, zoonoses et directeur scientifique à l'Institut Pasteur de Bangui en RCA et lauréat du Prix Mérieux 2024 Pr Yap Boum II, Directeur de l'Institut Pasteur de Bangui, en RCA. Dr Jérémie Hien, Médecin, Responsable recherche du projet Wakobo Ti Kodro, qui met en lien des accoucheuses avec le système de santé local et Doctorant en épidémiologie à l'Université de Bordeaux► En début d'émission, nous serons en ligne avec le Dr. Jean Kaseya, Directeur Général du CDC Afrique (Centre africain pour la surveillance et la prévention des maladies), à l'occasion du Forum mondial pour la souveraineté et l'innovation vaccinale coorganisée avec l'Union Africaine et l'Alliance du Vaccin Gavi, à Paris. Ce forum permettra de lancer l'Accélérateur Africain de Fabrication de Vaccins (AVMA).Programmation musicale :► Bengue – Molengue Ti Mawa► Dfresh Banger – Far away.
Les journalistes et experts de RFI répondent également aux questions des auditeurs sur la condamnation de l'ancien n° 2 de la junte en Guinée, sur les tensions entre Israël et le Hezbollah et sur l'électorat africain-américain aux tats-Unis. Centrafrique : deux ressortissants franco-algériens arrêtésDeux ressortissants franco-algériens en possession d'armes ont été arrêtés à Bangui. Quelles sont les accusations portées contre ces deux hommes ? Cette affaire pourrait-elle mettre à mal les tentatives de normalisation des relations entre la France et la Centrafrique ?Avec François Mazet, journaliste au service Afrique de RFI.Guinée : prison ferme pour l'ex-numéro 2 de la junte Le Général Sadiba Koulibaly, l'ex-chef d'état-major de l'armée guinéenne, vient d'être condamné à 5 ans de prison ferme pour « désertion ». Quels sont les faits qui lui sont reprochés ? A-t-il des moyens de recours dans cette affaire ? Avec Matthias Raynal, correspondant de RFI à Conakry.Hezbollah - Israël : faut-il craindre une deuxième guerre ? Après la mort d'un de ses responsables, le Hezbollah a répliqué en tirant des centaines de roquettes sur Israël. Cette escalade de la violence pourrait-elle entraîner un conflit ouvert entre Israël et le Liban ? Avec Nicolas Falez, journaliste au service international de RFI.États-Unis : Donald Trump courtise le vote noirCe week-end, Donald Trump s'est rendu dans une église afro-américaine de Détroit. Objectif : récupérer les voix de la communauté noire. Pourquoi vouloir séduire les Afro-Américains alors que cet électorat est majoritairement pro-démocrate ? Sa stratégie pourra-t-elle porter ses fruits ? Avec Simon Grivet, historien des États-Unis, maître de conférences à l'Université de Lille.
François Bozizé ne sera pas extradé vers la Centrafrique par la Guinée-Bissau, où il vit en exil. C'est ce qu'affirme le président bissau-guinéen Umaru Sissoko Embalo, alors qu'un mandat d'arrêt international vient d'être émis par la Cour pénale spéciale à l'œuvre à Bangui pour faire la lumière sur les graves crimes commis depuis 2003 dans ce pays longtemps ravagé par la guerre civile et les rebellions.