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Épisode 2 : Refaire l'histoire. Une conférence historique pour sortir de l'impasse coloniale soutenue par le griot de la jeunesse africaine Tiken Jah Fakoly, où intellectuels et artistes se sont retrouvés pour revisiter la Conférence berlinoise de 1885… quand ils ont partagé le monde. Mais comment refaire l'histoire ? Berlin 1885. Le chancelier allemand Otto von Bismarck convoque une conférence à Berlin afin d'organiser le partage du continent africain entre les puissances industrielles et militaires émergentes. Cette réunion, à laquelle participèrent quatorze pays européens, les États-Unis et l'Empire ottoman, visait principalement à préserver leurs intérêts extractivistes et commerciaux. Ce processus a conduit à une profonde fragmentation des structures politiques endogènes du continent africain, marquant durablement son histoire politique, économique et sociale. Pour les Africains, ce processus inaugura une ère de résistance et de lutte pour l'autodétermination. Berlin 2001. Mansour Ciss Kanakassy, plasticien berlinois d'origine africaine, imagine le Laboratoire de Deberlinization. L'artiste développe des outils symboliques afin de tracer un chemin vers l'émancipation. Ce kit d'urgence comprend un Global Pass pour faciliter la liberté de circulation le monde, ainsi que l'AFRO, une monnaie imaginaire panafricaniste, libérée des contraintes du CFA (indexation sur les garanties de change et de la tutelle des banques centrales exogènes). À la croisée de la création artistique et de la critique sociale, le laboratoire de Deberlinization invite à la réflexion sur la possibilité (individuelle ou collective) d'une refonte du lien civil au sein et en dehors de l'État postcolonial. Berlin 2025. À l'initiative du Professeur Bonaventure Soh Bejeng Ndikung, directeur de HKW, la Conférence Deberlinization s'inscrit dans la continuité de l'utopie performative imaginée par Mansour Ciss Kanakassy pour considérer les conditions possibles d'un récit alternatif sur l'ordre du monde et son avenir, une poétique transformatrice de la relation entre l'action créatrice et les formes de résistance, l'histoire, la mémoire, la prospective – bref, un champ d'expérience et un horizon d'attente. Dans ce second épisode, vous écoutez les voix de Bonaventure Soh Bejeng Ndikung (directeur et directeur artistique de Haus der Kulturen der Welt), Tiken Jah Fakoly, (chanteur et activiste) soutien de la manifestation, Célestin Monga, (professeur d'économie à Harvard), Simon Njami, (écrivain et commissaire d'exposition) et Yousra Abourabi, (professeure de sciences politiques à l'Université de Rabat). Pour écouter l'épisode 1 c'est ici. Un grand merci à toute l'équipe de HKW à Berlin et particulièrement à son directeur Bonaventure Soh Bejeng Ndikun pour nous avoir accordé ce grand entretien : Valérie Nivelon : En introduction de cet évènement DEBERLINIZATION, vous avez demandé une minute de silence à la mémoire de Lawrence, un jeune Noir tué par des policiers au printemps 2025. Quel lien établissez-vous entre la mort de ce jeune homme et la conférence de Berlin de 1885 ? Bonaventure Soh Bejeng Ndikung : La mort de Lawrence est en fait un assassinat. Il a été tué par un policier et ce n'était pas par hasard, en fait, on lui a tiré dessus par derrière. Et la police a essayé de mentir en accusant Lawrence d'avoir attaqué un policier, ce qui s'est avéré faux. Il s'agit en fait de la longue histoire du racisme et de la déshumanisation, dont la Conférence de Berlin est un moment essentiel. Cette rencontre qui a eu lieu ici à Berlin en 1884-85 pour partager le continent africain sans les Africains, sans tenir aucunement compte de leur intérêt, sans aucun respect pour les cultures africaines et encore moins les êtres humains réduits au même niveau de statut que les machines pour travailler dans les plantations afin de créer des ressources pour l'Europe. C'est un acte de déshumanisation qui a été institutionnalisé dans cette conférence et qui a perduré dans les institutions, pas seulement en Europe, mais aussi en Afrique et un peu partout dans le monde. Donc la mort de Lawrence a un lien direct avec cette conférence. Valérie Nivelon : Votre intérêt pour l'impact de la conférence de Berlin sur la déshumanisation des Africains ici en Allemagne, en Europe, mais aussi sur la brutalisation des sociétés africaines remonte-t-il à la création de Savvy Contemporary dont vous fêtez les 15 ans de création ? Bonaventure Soh Bejeng Ndikung : Oui, c'est une très bonne question d'autant que Savvy a été fondé en 2009 pour une raison très simple, celle de notre invisibilité dans les institutions culturelles allemandes alors que la relation entre le continent africain et l'Europe est très forte. C'était très, très rare de voir les artistes, les penseurs des autres continents ici représentés à Berlin. Donc on a voulu tout simplement créer un espace où on peut présenter les philosophies plurielles du monde, les pensées du monde, les littératures, les poésies du monde. Et donc on a créé un espace qui n'est pas limité à une géographie, mais ouvert à tout le monde depuis Berlin, dont on ne peut pas négliger l'histoire. Des histoires multiples qui coexistent depuis bien avant la colonisation puisque le Royaume de Prusse a déjà des implantations coloniales au XVIIè siècle. Et donc en 2014, pour les 130 ans de la conférence de Berlin, on a invité le curateur camerounais Simon Njami pour imaginer une exposition sur cette histoire et il a fait une proposition qui était géniale «Nous sommes tous les Berlinois». C'était une belle provocation, mais c'était surtout dire : «Si le président américain J.F Kennedy pouvait dire «Je suis un Berlinois» en étant à Berlin pendant quelques heures en 1963 en pleine guerre froide, alors nous autres qui venions d'une Afrique violemment transformée par le Conférence de Berlin, sommes également des Berlinois !» Et on a fait cette exposition et une grande conférence où il y avait des sujets sur les projets, sur la restitution, sur les droits humains etc. Et il était clair que, en 2024-25, il fallait continuer à refaire l'Histoire ! Et ce n'est pas que l'histoire des Africains, c'est l'histoire du monde. Valérie Nivelon : Lorsque vous créez l'espace, Savvy pour inscrire une géographie africaine ici à Berlin. Est-ce que vous vous sentez en communion avec Présence africaine, telle que Alioune Diop l'a conçu, c'est-à-dire pour inscrire un espace géographique africain à Paris à la sortie de la Deuxième Guerre mondiale ? Bonaventure Soh Bejeng Ndikung Tout à fait. Ça procède du même état d'esprit. Alioune Diop a fondé la revue Présence africaine en 1947 à Paris, mais très vite des publications ont vu le jour sur le continent. Je pense à la revue Abbia, qui a été fondée au Cameroun en 1962, l'une des toutes premières revues de la culture postcoloniale fondée par le professeur Bernard Fonlon, Marcien Towa et Eldridge Mohammadou. Je pense également à Souffles, lancé en 1966 au Maroc, par des jeunes poètes et artistes peintres, mais aussi la Revue Noire, qui est plus récente mais qui était tellement importante pour pouvoir imaginer un lieu de fédération de nos savoirs. C'est dans cette généalogie intellectuelle que nous avons démarré Savvy, pas seulement avec un lieu, des expositions, mais aussi avec une publication Savvy journal. Donc ça, c'est un peu la généalogie intellectuelle de Savvy, sachant que nos références sont beaucoup plus nombreuses. Valérie Nivelon : Ce que je trouve très intéressant, c'est l'affirmation d'une présence africaine par les Africains eux-mêmes. Et vous avez d'ailleurs tenu à rendre hommage à l'un des tout premiers Africains universitaires diplômés ici à Berlin. Est-ce que vous pouvez nous dire pourquoi vous tenez à ce que l'on se souvienne de lui ? Bonaventure Soh Bejeng Ndikung : Et bien, nous sommes dans mon bureau ici à Berlin, à la Maison des Cultures du Monde et en face de nous, une peinture d'un jeune Camerounais qui s'appelle Adjani Okpu-Egbe. Et sur cette peinture, on peut lire le nom Anton Wilhelm Amo, personnage tellement important dans notre histoire. Il a été kidnappé au début du XVIIIè siècle, dans son village situé dans l'actuel Ghana, et offert comme cadeau au duc de Brunswick-Lunebourg. Et il a été prénommé Anton comme le duc. Pouvez-vous imaginer qu'un être humain puisse être offert comme un cadeau ? Il a néanmoins reçu une éducation sérieuse et il a étudié au Collège de philosophie à l'Université de Halle. Anton Wilhem Amo est donc un ancien esclave devenu le premier Africain à avoir obtenu un doctorat dans une Université européenne ! Je considère qu'il fait partie de l'histoire de l'Allemagne et de l'Histoire de la philosophie en Allemagne alors qu'il a été effacé de l'histoire de la philosophie de l'Europe pour les raisons que nous connaissons tous. Mais c'est notre devoir de rendre visible son travail. Donc, en 2020, j'ai fait une exposition qui s'appelait The Faculty of Sensing, pour rendre hommage à l'une de ses thèses, et pour moi, c'était important. Pas seulement de faire connaitre sa biographie, mais aussi sa pensée. Et on a invité une vingtaine d'artistes de partout, du monde, et 90% n'avaient jamais entendu parler d'Anton Wilhem Amo.. ce n'est plus le cas ! Valérie Nivelon : Savvy Contemporary a été une expérience intellectuelle et artistique prémonitoire et quinze ans après sa création, vous dirigez La maison des cultures du monde et vous êtes également le premier Africain à diriger une institution culturelle européenne de cette envergure. 140 ans après le Conférence de Berlin, vous avez choisi de créer l'événement DEBERLINIZATION. Pourquoi avez-vous sollicité la présence de Mansour Ciss Kanakassy, à l'origine de ce concept ? Bonaventure Soh Bejeng Ndikung : Je connais le travail de Mansour Ciss Kanakassy depuis longtemps et Mansour, qui est Sénégalais, a proposé un laboratoire de DEBERLINIZATION et sur l'affiche qu'il a créée pour l'annoncer, on peut voir la porte de Brandenburg à Berlin et la carte de l'Afrique. Et dans les différentes manifestations dans lesquelles il se produit, il propose ses billets AFRO, monnaie commune africaine qu'il a inventée en réponse au CFA. Son projet artistique est à la fois très provocateur et très concret, d'avant-garde. Comme James Baldwin le disait. «Quel est le rôle de l'artiste, c'est de poser des questions à des réponses qui sont déjà là». Et la question la plus importante du XXè siècle et XXIè siècle, c'est une question d'économie en fait et des moyens d'échange. Donc la monnaie. Mais comme vous le savez, la plupart des pays en Afrique francophone utilisent cette monnaie coloniale qui s'appelle le CFA. Pourtant, depuis l'indépendance, les grands politiciens panafricanistes comme Nkrumah, comme Olympio, comme Sankara ont toujours dit que l'Afrique ne peut sortir de la domination coloniale sans créer sa propre monnaie. Et ces nationalistes ont été soit renversés, soit assassinés. Donc on en est là. Les politiciens parlent, mais les artistes font. Mais la monnaie est aussi un vecteur de savoir, une archive. Donc si vous regardez les billets AFRO de Mansour, vous voyez l'image de Cheikh Anta Diop. Vous voyez l'image de Kwame Nkrumah. Vous voyez l'image de Sankara, de Bathily, d'Aminata Traoré, de celles et ceux qui ont œuvré pour le monde africain. Valérie Nivelon : Est-ce que vous pouvez nous parler de votre conception de la culture ici à la Maison des cultures du monde, vous incarnez une présence africaine ici à Berlin, vous avez une responsabilité en tant que directeur d'une institution culturelle, que revendiquez-vous dans votre façon de penser cette DEBERLINIZATION ? Bonaventure Soh Bejeng Ndikung : La DEBERLINIZATION ne peut avoir un sens uniquement si c'est une expression pluridisciplinaire. Bien sûr, on a invité un économiste comme Célestin Monga, mais également des personnalités du monde de la culture.. Ça a toujours été important dans ma pratique de faire savoir que l'Université n'a pas le monopole de la fabrique des savoirs. Des artistes comme Tiken Jah Fakoly ou Didier Awadi sont des grands intellectuels aussi. Et ils arrivent à dire des choses que beaucoup d'autres personnes ne peuvent pas dire. J'ajoute qu'il a toujours été important pour moi de travailler dans l'univers de la poésie car les poètes nous donnent des clés de lecture pour pénétrer l'opacité du monde. Mais on invite aussi les scientifiques, les philosophes… je cherche à orchestrer un discours choral, polyphonique et pluridisciplinaire !!! C'est ma conception de la culture. Ce que nous avons souhaité avec Franck Hermann Ekra et Ibou Coulibaly Diallo (co-commissaires de DEBERLINIZATION ), c'est penser les archives du futur, je veux dire créer de nouvelles archives. Le projet DEBERLINIZATION a l'ambition d'impulser le remembrement de l'Afrique qui a été démembrée à Berlin en 1885, découpée, déchiquetée. Le Professeur Mamadou Diouf a parlé de la berlinization comme d'un déracinement profond. Donc ce qu'on a essayé de faire, c'est d'amener cette complexité ici à HKW, un lieu où on peut réfléchir. En ce qui me concerne, je veux passer le reste de ma vie à réfléchir à ce que veut dire être humain. Bon anniversaire à Savvy contemporary. Découvrir La maison des cultures du monde et le programme Deberlinization. À paraître : - Deberlinization – Refabulating the World, A Theory of Praxis - Deberlinization - Les presses du réel (livre). À lire : Le pari acoustique de Tiken Jah Fakoly. À écouter : Le concert acoustique de Tiken Jah Fakoly enregistré par RFI Labo salle Pleyel à Paris.
Amb el professor de Dret Internacional de la Universitat de Cadis Juan Domingo Torrej
Et de quatre pour l'un et de huit pour l'autre… Quatrième mandat pour Alassane Ouattara en Côte d'Ivoire et huitième pour Paul Biya au Cameroun. L'un a 83 ans, l'autre 92, et dans les deux cas, le scrutin présidentiel était quasiment joué d'avance. On commence par la Côte d'Ivoire. En effet, relève Le Monde Afrique, « jamais Alassane Ouattara n'aura traversé une élection avec aussi peu d'obstacles ; jamais, il n'a soulevé aussi peu d'enthousiasme. Durant la journée de vote, les bureaux étaient vides dans de nombreuses localités, tant le match semblait plié d'avance. Le taux de participation atteint à peine les 50%. Un chiffre qui, selon l'opposition, interroge sur la "légitimité" du président. Car, une fois encore, souligne Le Monde Afrique, seuls des "petits" candidats, sans réel poids politique, faisaient face à la puissante et riche machine du parti au pouvoir, le RHDP. Aucun de ses principaux adversaires n'avait été autorisé à se présenter au scrutin présidentiel. Tidjane Thiam, le patron du PDCI, et surtout Laurent Gbagbo, le chef du PPA-CI, rival historique, ont vu leurs candidatures invalidées ». Au Cameroun, Paul Biya, n'a été élu qu'avec un peu plus de 53 % des suffrages. Son principal rival, « Issa Tchiroma Bakary, candidat du Front du changement démocratique, conteste fermement les résultats officiels, relève Afrik.com. Selon lui, son équipe aurait compilé des procès-verbaux démontrant une victoire nette de l'opposition avec près de 55% des voix. Il dénonce un système électoral "entièrement verrouillé par le régime", évoquant des bourrages d'urnes, des intimidations d'électeurs et des coupures d'Internet dans certaines zones rurales ». Où est la démocratie ? Commentaire de Ledjely en Guinée : « ces deux scrutins rappellent que la démocratie, lorsqu'elle se réduit à une simple mécanique électorale, perd tout son sens. Ni la liberté de choix, ni l'alternance, ni la redevabilité ne sont garanties. L'Afrique continue de donner l'image d'un continent où l'élection sert davantage à perpétuer le pouvoir qu'à le légitimer. Cameroun et Côte d'Ivoire offrent ainsi l'illustration parfaite de cette illusion démocratique, pointe encore le site d'information guinéen : des urnes bien surveillées, des chiffres bien alignés, et un peuple tenu à distance du vrai pouvoir. En somme, deux États qui, sous couvert de démocratie, perpétuent un système verrouillé : celui d'une "légitimité électorale" sans véritable consentement populaire ». Pour Aujourd'hui au Burkina Faso, ces ceux scrutins représentent les derniers spasmes d'un système révolu : « en Côte d'Ivoire comme au Cameroun, se joue en vérité la gestation forcée d'un changement générationnel. Le quinquennat de Ouattara et le septennat de Biya sont la der des der pour ne pas dire les mandats de trop ». WakatSéra, toujours au Burkina, s'interroge : « que feront Alassane Ouattara et Paul Biya de leurs victoires, alors que les attentes de justice sociale ne font qu'enfler, tant en Côte d'Ivoire et au Cameroun ? Il n'y a visiblement qu'un seul choix pour les deux : écouter leurs peuples respectifs ». Le mandat de trop… Le site Tunisie numérique ne mâche pas ses mots : au Cameroun, « un régime sclérosé et inefficient, face à des populations qui brûlent de tourner la page pour se forger un autre destin. Biya repart alors que tout le monde le sait malade, même si le bâton de la loi interdit de l'évoquer publiquement. (…) En Côte d'Ivoire, on n'est pas loin du même désenchantement démocratique, poursuit le site tunisien, avec un président qui s'est finalement laissé tenter par un 4e mandat, à 83 ans. (…) Le mandat de trop, c'est un funeste piège que les dirigeants africains, même les plus brillants, évitent rarement, hélas, (…) alors que la jeunesse, comme partout dans le monde, aspire à autre chose. C'est un mal endémique en Afrique, soupire encore Tunisie Numérique. Entre les présidences à vie et les coups de forces des militaires, le continent et sa jeunesse tentent de cheminer. Ne cherchez pas les raisons profondes de notre sous-développement chronique, elles sont là, sous nos yeux ». Les aspirations de la jeunesse Enfin, Jeune Afrique constate justement que la jeunesse africaine, la génération Z, pourrait bien « révolutionner la politique » : « Antananarivo, Rabat, Dakar, Nairobi, Lagos, Kampala… La génération des 15-25 ans descend dans la rue et bouleverse les codes, pointe le site panafricain. Ultra-connectée, désabusée, sans peur et particulièrement impatiente, cette jeunesse, qui représente 60% de la population du continent, refuse ses conditions de vie, rejette l'ensemble des partis et exige des comptes. Cette génération ira-t-elle plus loin que celles qui l'ont précédée ? ».
Et de quatre pour l'un et de huit pour l'autre… Quatrième mandat pour Alassane Ouattara en Côte d'Ivoire et huitième pour Paul Biya au Cameroun. L'un a 83 ans, l'autre 92, et dans les deux cas, le scrutin présidentiel était quasiment joué d'avance. On commence par la Côte d'Ivoire. En effet, relève Le Monde Afrique, « jamais Alassane Ouattara n'aura traversé une élection avec aussi peu d'obstacles ; jamais, il n'a soulevé aussi peu d'enthousiasme. Durant la journée de vote, les bureaux étaient vides dans de nombreuses localités, tant le match semblait plié d'avance. Le taux de participation atteint à peine les 50%. Un chiffre qui, selon l'opposition, interroge sur la "légitimité" du président. Car, une fois encore, souligne Le Monde Afrique, seuls des "petits" candidats, sans réel poids politique, faisaient face à la puissante et riche machine du parti au pouvoir, le RHDP. Aucun de ses principaux adversaires n'avait été autorisé à se présenter au scrutin présidentiel. Tidjane Thiam, le patron du PDCI, et surtout Laurent Gbagbo, le chef du PPA-CI, rival historique, ont vu leurs candidatures invalidées ». Au Cameroun, Paul Biya, n'a été élu qu'avec un peu plus de 53 % des suffrages. Son principal rival, « Issa Tchiroma Bakary, candidat du Front du changement démocratique, conteste fermement les résultats officiels, relève Afrik.com. Selon lui, son équipe aurait compilé des procès-verbaux démontrant une victoire nette de l'opposition avec près de 55% des voix. Il dénonce un système électoral "entièrement verrouillé par le régime", évoquant des bourrages d'urnes, des intimidations d'électeurs et des coupures d'Internet dans certaines zones rurales ». Où est la démocratie ? Commentaire de Ledjely en Guinée : « ces deux scrutins rappellent que la démocratie, lorsqu'elle se réduit à une simple mécanique électorale, perd tout son sens. Ni la liberté de choix, ni l'alternance, ni la redevabilité ne sont garanties. L'Afrique continue de donner l'image d'un continent où l'élection sert davantage à perpétuer le pouvoir qu'à le légitimer. Cameroun et Côte d'Ivoire offrent ainsi l'illustration parfaite de cette illusion démocratique, pointe encore le site d'information guinéen : des urnes bien surveillées, des chiffres bien alignés, et un peuple tenu à distance du vrai pouvoir. En somme, deux États qui, sous couvert de démocratie, perpétuent un système verrouillé : celui d'une "légitimité électorale" sans véritable consentement populaire ». Pour Aujourd'hui au Burkina Faso, ces ceux scrutins représentent les derniers spasmes d'un système révolu : « en Côte d'Ivoire comme au Cameroun, se joue en vérité la gestation forcée d'un changement générationnel. Le quinquennat de Ouattara et le septennat de Biya sont la der des der pour ne pas dire les mandats de trop ». WakatSéra, toujours au Burkina, s'interroge : « que feront Alassane Ouattara et Paul Biya de leurs victoires, alors que les attentes de justice sociale ne font qu'enfler, tant en Côte d'Ivoire et au Cameroun ? Il n'y a visiblement qu'un seul choix pour les deux : écouter leurs peuples respectifs ». Le mandat de trop… Le site Tunisie numérique ne mâche pas ses mots : au Cameroun, « un régime sclérosé et inefficient, face à des populations qui brûlent de tourner la page pour se forger un autre destin. Biya repart alors que tout le monde le sait malade, même si le bâton de la loi interdit de l'évoquer publiquement. (…) En Côte d'Ivoire, on n'est pas loin du même désenchantement démocratique, poursuit le site tunisien, avec un président qui s'est finalement laissé tenter par un 4e mandat, à 83 ans. (…) Le mandat de trop, c'est un funeste piège que les dirigeants africains, même les plus brillants, évitent rarement, hélas, (…) alors que la jeunesse, comme partout dans le monde, aspire à autre chose. C'est un mal endémique en Afrique, soupire encore Tunisie Numérique. Entre les présidences à vie et les coups de forces des militaires, le continent et sa jeunesse tentent de cheminer. Ne cherchez pas les raisons profondes de notre sous-développement chronique, elles sont là, sous nos yeux ». Les aspirations de la jeunesse Enfin, Jeune Afrique constate justement que la jeunesse africaine, la génération Z, pourrait bien « révolutionner la politique » : « Antananarivo, Rabat, Dakar, Nairobi, Lagos, Kampala… La génération des 15-25 ans descend dans la rue et bouleverse les codes, pointe le site panafricain. Ultra-connectée, désabusée, sans peur et particulièrement impatiente, cette jeunesse, qui représente 60% de la population du continent, refuse ses conditions de vie, rejette l'ensemble des partis et exige des comptes. Cette génération ira-t-elle plus loin que celles qui l'ont précédée ? ».
durée : 00:58:00 - Cultures Monde - par : Julie Gacon, Mélanie Chalandon - Qu'ils habitent les grandes métropoles bien intégrées ou les villes moyennes plus marginalisées du pays, les Marocains qui ont rejoint le mouvement de la GenZ212 depuis le mois de septembre dénoncent tous un Maroc à deux vitesses et réclament plus d'égalité dans l'accès aux services publics. - réalisation : Vivian Lecuivre - invités : Nadia Hachimi Alaoui Professeure en science politique à l'Université Internationale de Rabat; Walid Cherqaoui doctorant en sciences politiques à l'Institut d'Histoire du Temps présent (CNRS/Paris 8), vice-président de l'association Relais prison société; Lina Benchekor doctorante en sciences politiques à l'université Aix-Marseille
Che fine hanno fatto le proteste in Marocco? Un piccolo recap di quello che è successo e di quello che sta accadendo in questo momento nel paese(Registrazione del 20/10/2025, perdonatemi per il ritardo, ma ero convinto di averlo caricato)Iscriviti qui alla nuova newsletter, ogni 7 del mese un nuovo appuntamentoRispondi a questo sondaggio di 7 domande per migliorare i contenuti ed i progetti futuri di Medio Oriente e Dintorni Qui trovate tutti i link di Medio Oriente e Dintorni: Linktree, ma, andando un po' nel dettaglio: -Tutti gli aggiornamenti sulla pagina instagram @medioorienteedintorni -Per articoli visitate il sito https://mediorientedintorni.com/ trovate anche la "versione articolo" di questo podcast. - Qui il link al canale Youtube- Podcast su tutte le principali piattaforme in Italia e del mondo-Vuoi tutte le uscite in tempo reale? Iscriviti al gruppo Telegram: https://t.me/mediorientedintorniOgni like, condivisione o supporto è ben accetto e mi aiuta a dedicarmi sempre di più alla mia passione: raccontare il Medio Oriente ed il "mondo islamico"
There's something about meeting someone who's truly hungry to learn. Payman spotted it straight away when Sanaa Harroussi walked into his Mini Smile Makeover course—that rare fire in the belly. But here's the thing: Sanaa's journey from Rabat to Paris to West London isn't just about collecting qualifications. It's about a woman who aced the ORE first time, built a fifteen-year career in the same practice, and then had everything turned upside down when her second son received a six-month life expectancy. What follows is a masterclass in resilience, the art of not taking anything for granted, and learning when perfectionism helps and when it hurts.In This Episode00:00:45 - Introduction and first impressions 00:01:25 - Growing up in Rabat 00:02:20 - Competitive entry into dental school 00:02:50 - How dentistry happened 00:03:50 - The serious student 00:06:25 - Postgraduate training in Paris 00:07:15 - Paris versus London 00:09:20 - The ORE challenge 00:11:20 - Blackbox thinking 00:17:10 - Finding her first job 00:20:30 - NHS reality check 00:21:55 - Patient expectations 00:24:25 - Family life begins 00:26:30 - The diagnosis 00:29:45 - Fighting for treatment 00:32:00 - Life with disability 00:33:40 - One day at a time 00:38:20 - The improvement obsession 00:40:00 - Retreats and self-care 00:40:30 - Clinical loves and methods 00:43:25 - Rubber dams and labs 00:48:40 - The digital question 00:51:10 - Invisalign journey 00:57:15 - Fantasy dinner party 00:58:45 - Last days and legacyAbout Sanaa HarroussiSanaa Harroussi trained in dentistry in Morocco before completing postgraduate studies in prosthodontics in Paris. She's been practising in West London for fifteen years, building her career in the same practice whilst raising three sons. When her middle child was diagnosed with spinal muscular atrophy, Sanaa fought to secure him a place in a clinical trial that would save his life.
Le 2 décembre prochain, le Maroc organisera une grande conférence anti-terroriste, avec notamment les trois pays de l'AES, l'Alliance des États du Sahel. C'est ce qu'annonce le site Africa Intelligence et ce que confirme ce matin Abdelmalek Alaoui, qui préside l'Institut marocain d'intelligence stratégique, basé à Rabat. Il y a deux ans, le Maroc a lancé le projet de relier les pays sahéliens enclavés à la côte atlantique. Et depuis 2023, le Maroc fait médiation entre les trois pays de l'AES et plusieurs pays européens, dont la France. Pourquoi cette stratégie ? En ligne de Rabat, Abdelmalek Alaoui répond à Christophe Boisbouvier. RFI : Il y a deux ans, en novembre 2023, le Maroc a lancé le projet de relier les pays sahéliens enclavés à la côte atlantique. Deux ans après, est-ce que ce projet avance ? Abdelmalek Alaoui : Le projet avance et il est structuré autour du port qui va être dans la région. Et il procède du triptyque sécurité, développement et intégration régionale. Il y a évidemment quelques retards sur toutes les dimensions route, parce qu'il y a des dimensions sécuritaires qui sont extrêmement importantes, mais c'est un projet qui est concret et qui est en train d'avancer. Alors, vous parlez des problèmes sécuritaires, concrètement, pour aller de Bamako, par exemple, au port de Dakhla ou au port de Laâyoune, il faut passer par la Mauritanie. Est-ce que ce pays est d'accord pour laisser transiter des camions ? Alors, au cours des deux dernières années, il y a eu beaucoup de discussions avec la Mauritanie sur les points de passage, sur la sécurisation de ces points de passage. Il y a eu des goulots d'étranglement, mais la situation à date est beaucoup plus fluide. Et puis Nouakchott et Rabat, au vu des derniers développements géopolitiques dans la région, sont alignés pour faire avancer ce projet. Et puis pour aller de Bamako aux ports de l'océan Atlantique comme Dakhla et Laâyoune, il faut aussi passer par le territoire disputé du Sahara occidental. Est-ce que les camions qui vont circuler dans cette zone ne vont pas être exposés à d'éventuelles représailles de la part du Front Polisario ? Alors la question de la sécurisation des routes lorsque l'on passe par le « no man's land » qui est cette zone sous contrôle de l'ONU, c'est une question qui est au cœur de la nouvelle approche sécuritaire du Maroc. Et le Maroc, au cours des dernières années, a montré qu'il était en capacité de pouvoir sécuriser ces routes. Lorsqu'il y a eu la résurgence d'actions violentes de la part du Front Polisario, à chaque fois, elles ont subi la condamnation des instances multilatérales et notamment des Nations unies. Mais le Maroc est confiant sur sa capacité à pouvoir projeter à la fois sécurité et fluidité dans toutes les zones qui permettent l'accès au port de Dakhla. Et concrètement, d'ici combien de temps pensez-vous que cette route pourra s'ouvrir entre Dakhla et Bamako par exemple ? Les dernières estimations, les plus sérieuses chiffrées d'économistes qui datent de l'an dernier, font état d'un investissement qui n'est pas loin du milliard de dollars afin de pouvoir sécuriser ces routes. Et il y a évidemment des retards qui sont inhérents, comme je vous l'ai dit, à la situation sécuritaire. L'horizon qui paraît le plus vraisemblable serait autour de 2027-2028, pour avoir une ceinture qui fonctionne à peu près. Alors, en décembre dernier, quatre agents de la DGSE française qui étaient détenus au Burkina Faso ont été libérés grâce à une médiation marocaine. Depuis le 14 août dernier, un agent de l'ambassade de France à Bamako, Yann Vezilier, est en prison. Est-ce que le Maroc peut trouver une solution à ce problème au Mali ? Je ne peux ici que vous rappeler la doctrine marocaine qui est celle d'agir d'abord et de parler ensuite. Le Maroc s'est imposé comme étant le pays qui était prêt à faire la médiation avec les différents pays de l'AES, là où les contacts sont rompus avec la France, mais également avec d'autres pays européens. Ça a été le choix du Maroc de garder ce fil du dialogue toujours vivant. Donc, on ne peut que supposer que le Maroc jouera son rôle s'il est sollicité. Et vous dites en effet que le Maroc est un médiateur très discret. Est-ce qu'il fait médiation aussi entre le pouvoir militaire aujourd'hui à Bamako et les groupes armés du nord du Mali ? Alors, sur la question du renseignement, le Maroc est organisé en deux pôles, un pour le renseignement intérieur qui est la DGST et le BCIJ, qui est le FBI marocain, et un avec la Direction générale des études et documentation qui, elle, organise la projection extérieure du Maroc, un peu à l'image de la DGSE. Cette DGED a, au cours de ces dernières années, été extrêmement présente à chaque fois qu'il y avait des discussions qui pouvaient être enclenchées entre des groupes extrémistes et les autorités. Mais moi, je ne suis pas dans le secret de ces institutions. On suppose qu'elle travaille encore une fois dans la discrétion. Il y a aussi des prisonniers maliens et des prisonniers russes aux mains des rebelles touaregs du FLA, Le Front de libération de l'Azawad. Que fait le Maroc de ce point de vue ? Comme vous le savez, cette zone où il y a les rebelles touaregs est une zone où il y a beaucoup d'influences. Il y a aussi une influence algérienne. Quant au Maroc, je ne peux pas vous dire avec précision ce qu'il fait sur place. Mais est-ce que le Maroc peut faciliter la libération des deux prisonniers russes aux mains du Front de Libération de l'Azawad ? Alors ce que je peux constater, c'est que le Maroc veut travailler avec tous les membres permanents du Conseil de sécurité. C'est le cas avec la Russie, puisqu'il vient d'y avoir à Moscou une rencontre bilatérale entre le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita, et son homologue russe Sergueï Lavrov, qui portait sur la coopération globale entre le Maroc et la Russie, et elle avait évidemment comme point la future résolution sur le Sahara occidental qui est attendue à la fin du mois. Je ne saurais vous dire s'ils se sont entretenus de la situation dans le Sahel ou au Mali.
durée : 00:58:26 - Le Cours de l'histoire - par : Xavier Mauduit, Maïwenn Guiziou - Émir, calife, mahdi, sultan… Comment le pouvoir politique dans l'actuel territoire du Maroc a-t-il évolué au Moyen Âge, de dynastie en dynastie, jusqu'à l'apparition de la figure du sultan, sous les Mérinides, au 13ᵉ siècle ? - réalisation : Thomas Beau, Cassandre Puel - invités : Yassir Benhima Professeur d'histoire du monde arabe et d'islamologie à l'Université Lumière Lyon 2; Jocelyne Dakhlia Historienne, directrice d'études à l'EHESS, spécialiste de la Méditerranée musulmane et du Maghreb; Mehdi Ghouirgate Professeur du monde musulman à l'université Bordeaux-Montaigne et professeur associé à l'Université Mohammed VI de Rabat au Maroc
Le mouvement de la jeunesse marocaine Gen Z 212 s'est de nouveau mobilisé après une pause de 10 jours devant le parlement à Rabat. Cette première manifestation intervient après le discours du roi Mohammed VI du 10 octobre, qui n'a pas mentionné explicitement le mouvement. Que veut vraiment cette nouvelle génération, et le régime marocain peut-il encore l'ignorer ? On en parle avec Mehdi Alioua, sociologue et doyen de Sciences Po Rabat.
The team focuses on the LGCT of Rabat with a field light on the absolute mega-names but loaded with storylines. Charlotte and Diarm dig into Sweden's changing guard, Scott Brash's blistering 2025, and a couple of sleeper combinations that could steal the show. Sponsors: Connolly's Red Mills are offering 15% off Foran Equine products to podcast listeners! Use the code EquiRatingsPodcast15 to receive your discount. View the full collection here. Note this does not apply to the already discounted Pre-Fuel & Refuel combo packs. If you have any other questions regarding feeding click here to ask the Connolly's RED MILLS experts. Your Hosts: Meet Charlotte Smet, Diarmuid Byrne and Sam Watson, the EquiRatings team, who spend their time deep in number-crunching for new insights on the equestrian world. Like, Share, and Subscribe: If you're a fan of show jumping and eager to stay updated with the latest, hit the like button, share this video with fellow equestrian fans, and subscribe to our channel for more engaging content! Follow Us: EquiRatings Jumping WhatsApp Channel: https://whatsapp.com/channel/0029VaByaVo3QxS7qLas323H EquiRatings Instagram: https://www.instagram.com/equiratings/ EquiRatings Facebook: https://www.facebook.com/EquiRatings Official Website: www.equiratings.com Latest News: https://news.equiratings.com/
Suite directe de la première interview « De la France au Maroc : 50 ans d'histoire ». Marion Berthoud vit au Maroc depuis 1973.Elle partage ici son regard sur l'évolution du pays : la place des femmes, les changements à Rabat, le système de santé, les visas, les différences de mentalités et la vie quotidienne après 50 ans passés ici. Une conversation sincère et passionnante, entre mémoire et actualité.
durée : 00:03:11 - L'Éco en VO - Le discours annuel du roi Mohamed VI a eu lieu hier en fin d'après-midi à Rabat. Une parole très attendue par les jeunes qui manifestent depuis deux semaines. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
Dans cet épisode spécial d'Horizon PhD, je t'emmène à la rencontre de sept PhDs qui ont choisi une voie peu connue, mais pleine de sens : devenir scientifique en résidence dans une délégation du Québec à l'étranger. À Toronto, New York, Mexico, Rabat, Paris, Rome et à Séoul, ces jeunes scientifiques mettent leurs compétences au service de la diplomatie scientifique et de la coopération internationale au sein du programme de résidences scientifiques du Fonds de recherche du Québec. Leur point commun ? Le désir de faire rayonner la science québécoise à l'étranger. Tu entendras les témoignages de : Jonathan Faucher (psychologie), SER à Toronto Laurent Vinet (chimie), SER à New York Enrique Hernández-Rodriguez (sciences de l'environnement), SER à Mexico Véronique Boyer (littérature), SER à Paris Julie Babin (géographie politique), SER à Séoul Pierre-Luc Beauchesne (sociologie), SER à Rabat Alexane Thibodeau (biologie cellulaire et moléculaire), SER à Rome
El Placer de Viajar nos lleva esta semana de las localidades con pasado árabe entre Valencia y Alicante al presente muy árabe pero accesible de Rabat. Esta edición de El Placer de Viajar une dos destinos muy diferentes, pero que, aunque no lo parezca, tienen elementos comunes en su pasado: Rabat, capital de Marruecos, y un par de pueblos en el sur de Valencia y el norte de Alicante. El episodio comienza destacando la herencia histórica de romanos y almohades en el Norte de África, lo que da pie a hablar de Rabat, la capital de Marruecos. Descrita como una ciudad menos concurrida por el turismo que Marrakech, Rabat ofrece una experiencia marroquí auténtica sin la intensidad abrumadora de destinos más populares. Su moderna infraestructura, incluyendo el impresionante Gran Teatro, se mezcla con su rica historia, convirtiéndola en una primera inmersión ideal en el Magreb para quienes buscan un destino cultural pero accesible. En Rabat, la Medina destaca por ser un mercado tradicional limpio y bien conservado con celosías de madera. Junto a ella, la Kasbah de los Udayas, una ciudad fortificada, presenta un ambiente más sereno y menos comercial, con calles impolutas, puertas de colores vibrantes y vistas espectaculares al Atlántico. Cerca se encuentra el Cementerio de Rabat, una vasta extensión de lápidas con vistas al océano, y los impresionantes Mausoleos de Mohammed V y Hassan II, a menudo comparados con pequeños Taj Mahals. Estos lugares muestran la mezcla de tradición, historia y belleza natural de Rabat. Una excursión esencial desde Rabat es cruzar el río Bu Regreg hacia Salé, una ciudad más tradicional y religiosamente conservadora. Su Medina ofrece una visión aún más auténtica de la vida cotidiana marroquí, con calles bulliciosas y un ambiente local único, aunque los visitantes deben tener en cuenta las diferencias en la vestimenta y costumbres. Gastronómicamente, Rabat ofrece la clásica tríada marroquí de cuscús, tajines y pastillas, junto con marisco fresco, ostras y pescado frito, reflejo de su ubicación costera. Un consejo práctico para los viajeros es evitar el agua del grifo y disfrutar de las delicias culinarias locales, especialmente el cuscús los viernes, un día sagrado.La montaña entre Valencia y Alicante El episodio se traslada después a la región montañosa entre Valencia y Alicante, explorando pueblos con un importante pasado árabe. Onteniente, un pueblo más grande, presume de una rica historia evidente en sus yacimientos prehistóricos, su legado árabe y su patrimonio industrial. Su casco antiguo, el Barrio de la Vila, cuenta con calles estrechas, pequeñas plazas y joyas arquitectónicas como el Palacio de la Vila y el Palacio de los Condes de Torrefiel del siglo XV. La imponente Iglesia de Santa María, con su mezcla de estilos, y un puente histórico completan la imagen de esta localidad, famosa por estar asociada con el extenista número uno del mundo, Juan Carlos Ferrero, que nació allí, y que ahora es entrenador y mentor de otro número uno: Carlos Alcaraz. Más dentro de las montañas se encuentra Agres, un pintoresco pueblo anidado a más de 700 metros en la Sierra Mariola. Conocido por sus casas blancas y su atmósfera tranquila, Agres ofrece atractivos naturales como un manantial de agua fría y un lavadero histórico. El Monasterio-Santuario de la Virgen de Agres, situado en el punto más alto, está envuelto en la leyenda y ofrece vistas impresionantes en medio de pinares. Merece también un tiempo la Sierra Mariola es reconocida por su riqueza natural, incluyendo especies endémicas únicas y antiguas "neveras", vestigios de la histórica industria del hielo en la región. Finalmente, la gastronomía local ofrece platos tradicionales valencianos, destacando la recomendación de la Pensión Mariola por su excelente comida y su historia.
Depuis le 27 septembre, le Maroc assiste à la naissance d'un mouvement de contestation porté par sa jeunesse sous le nom « GenZ 212 ». Un mouvement horizontal, démocratique, porté par des étudiantes et étudiants principalement issus des classes moyennes qui s'indignent contre les inégalités, la corruption et réclament « une réforme du système éducatif et des services de santé publique ».Fin septembre, l'annonce du décès de huit femmes enceintes dans un hôpital public d'Agadir a mis le feu aux poudres. Les premières manifestations ont eu lieu à l'appel d'organisateurs anonymes réunis sur la plateforme Discord. Elles réunissent des jeunes désabusés, qui ne parviennent plus à s'imaginer un avenir dans un pays où le taux de chômage des 15-24 ans frôle les 40 %. Récit, dans cet épisode de Code Source, avec Vincent Mongaillard, journaliste au Parisien et envoyé spécial à Rabat.Écoutez Code source sur toutes les plates-formes audio : Apple Podcast (iPhone, iPad), Amazon Music, Podcast Addict ou Castbox, Deezer, Spotify.Crédits. Direction de la rédaction : Pierre Chausse - Rédacteur en chef : Jules Lavie - Reporter : Barbara Gouy - Production : Thibault Lambert, Pénélope Gualchierotti, Clara Grouzis, Anaïs Godard et Clémentine Spiler - Réalisation et mixage : Etenne Contestabile - Musiques : François Clos, Audio Network - Archives : TV5Monde. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
En début d'année, en mars, nous avons été contactées par l'agence RB Presse qui souhaitait nous inviter à nous rendre sur une étape du Morocco Royal Tour. Aucune de nous deux ne s'était jamais rendue sur une compétition au Maroc et nous avons saisi cette opportunité et répondu positivement. Les mois ont passé et ce jeudi, nous embarquions à l'aéroport de Lyon direction Casablanca pour rejoindre la 3ème étape du Morocco Royal Tour 2025. Après les étapes de Tétouan et de Rabat, El Jadida est la dernière étape de cette tournée marocaine. Nous avons rencontré Yannick Bichon, speaker de l'évènement depuis sa première édition il y a 15 ans, Thierry Klein, entraineur des équipes marocaines de saut d'obstacles, Marcel Rozier, qui depuis plus de 20 ans, a contribué au développement des sports équestres au Maroc, mais aussi Abdelkebir Ouaddar et Alix Ragot, qui participaient à la compétition.Dans cet épisode au format documentaire, on vous propose de partir à la découverte de ce circuit et de mieux comprendre les enjeux d'une compétition comme le Morroco Royal Tour pour l'essor des sports équestres dans ce pays. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Cześć! W tym odcinku podcastu „BSS bez tajemnic” zagłębiam się w temat, który dotyczy każdego z nas – toksycznych relacji w biznesie i tego, jak potrafią one wpływać na nasze zdrowie psychiczne, efektywność i relacje zawodowe. Moim gościem jest Monika Reszko – psycholog, autorka badań nad toksycznymi relacjami i narcyzmem w środowisku pracy, a także organizatorka konferencji „Relacje, które kosztują”. Rozmawiamy o tym, czym jest narcystyczne zaburzenie osobowości, jak rozpoznać toksyczne zachowania w miejscu pracy i dlaczego wciąż istnieje społeczne przyzwolenie na przemoc emocjonalną w firmach. Monika dzieli się wnioskami z badania, w którym większość respondentów przyznała, że podejmuje decyzje wbrew sobie – często z lęku lub z potrzeby zachowania „świętego spokoju”. Mówimy o tym, że toksyczne wzorce nie są domeną jednej branży – one pojawiają się wszędzie tam, gdzie człowiek wchodzi w relacje z drugim człowiekiem. Monika tłumaczy, dlaczego narcyzm to nie tylko próżność czy arogancja, ale poważne zaburzenie osobowości, które może zniszczyć zespół, relacje i zdrowie psychiczne. Wyjaśnia też, jak możemy nauczyć się rozpoznawać takie mechanizmy wcześniej – zarówno u innych, jak i w sobie. Wspólnie zastanawiamy się, jak budować zdrowe granice i kulturę organizacyjną, w której człowiek jest naprawdę w centrum. To rozmowa o kosztach, których nie widać w Excelu, ale które mogą zaważyć na kondycji całej firmy.Kluczowe punkty rozmowy:Relacje w pracy mogą być toksyczne zarówno ze strony menedżerów, jak i pracowników, co ma ogromny wpływ na atmosferę i efektywność zespołu.Narcyzm w miejscu pracy to poważne zaburzenie osobowości, które często jest niedoszacowane i trudne do wykrycia, ale może prowadzić do ogromnych kosztów zarówno finansowych, jak i emocjonalnych.Konferencja "Relacje, które kosztują" ma na celu zwiększenie świadomości i dostarczenie narzędzi do rozpoznawania i radzenia sobie z toksycznymi relacjami w biznesie, co jest kluczowe dla zdrowia psychicznego i sukcesu zawodowego..Linki:Monika Reszko na Linkedin – https://www.linkedin.com/in/monikareszko/Strona konferencji - https://www.kosztyrelacji.pl/. UWAGA! Rabat dla Członków Klubu Pro Progressio – użyjcie kodu: proprogressio15Porozmawiaj o tym odcinku ze sztuczną inteligencją – https://bbs-bez-tajemnic.onpodcastai.com/episodes/gT4kE9pBLDh/chat **************************** Nazywam się Wiktor Doktór i na co dzień prowadzę Klub Pro Progressio https://proprogressio.com/pl/dzialalnosc/klub-pro-progressio/1 – to społeczność wielu firm prywatnych i organizacji sektora publicznego, którym zależy na rozwoju relacji biznesowych w modelu B2B. W podcaście BSS bez tajemnic poza odcinkami solowymi, zamieszczam rozmowy z ekspertami i specjalistami z różnych dziedzin przedsiębiorczości.Zapraszam do odwiedzin moich kanałów na:YouTube - https://www.youtube.com/@wiktordoktor Facebook - https://www.facebook.com/wiktor.doktor LinkedIn - https://www.linkedin.com/in/wiktordoktor/ Moja strona internetowa - https://wiktordoktor.pl/ Możesz też do mnie napisać. Mój adres email to - kontakt(@)wiktordoktor.pl **************************** Patronami Podcastu “BSS bez tajemnic” są: Marzena Sawicka https://www.linkedin.com/in/marzena-sawicka-a9644a23/ Przemysław Sławiński https://www.linkedin.com/in/przemys%C5%82aw-s%C5%82awi%C5%84ski-155a4426/ Damian Ruciński - https://www.linkedin.com/in/damian-rucinski/ Szymon Kryczka https://www.linkedin.com/in/szymonkryczka/Grzegorz Ludwin https://www.linkedin.com/in/gludwin/ Adam Furmańczuk https://www.linkedin.com/in/adam-agilino/ Anna Czyż - https://www.linkedin.com/in/anna-czyz-%F0%9F%94%B5%F0%9F%94%B4%F0%9F%9F%A2-68597813/ Igor Tkach - https://www.linkedin.com/in/igortkach/ Damian Wróblewski - https://www.linkedin.com/in/damianwroblewski/ Paweł Łopatka - https://www.linkedin.com/in/pawellopatka/ Wspaniali ludzie, dzięki którym pojawiają się kolejne odcinki tego podcastu. Ty też możesz wesprzeć rozwój podcastu na: Patronite - https://patronite.pl/wiktordoktor Patreon - https://www.patreon.com/wiktordoktor Buy me a coffee - https://www.buymeacoffee.com/wiktordoktor Buycoffee.to - https://buycoffee.to/wiktordoktorBecome a supporter of this podcast: https://www.spreaker.com/podcast/bss-bez-tajemnic--4069078/support.
durée : 00:12:27 - Les Enjeux internationaux - par : Guillaume Erner - Les manifestations se poursuivent au Maroc. Partie d'Agadir, après la mort de plusieurs femmes enceinte dans un hôpital, la colère s'est rapidement étendue à tout le pays. Ce mouvement marque-t-il le retour d'un souffle contestataire hérité du “Mouvement du 20 février” et des printemps arabes ? - réalisation : Félicie Faugère - invités : Nadia Hachimi Alaoui Professeure en science politique à l'Université Internationale de Rabat
« Le constat établi par la banque centrale du Maroc, Bank Al-Maghrib, est implacable, s'exclame le site marocain Medias24. L'année dernière, malgré une croissance de 3,8% tirée par les secteurs non-agricoles, notre marché du travail reste incapable d'absorber la jeunesse. Le chômage atteint 13,3%. Depuis 2019, un million d'emplois agricoles ont disparu, non compensés par les autres secteurs. Chaque année, 275 000 jeunes arrivent en âge de travailler mais ne trouvent pas leur place. La Banque centrale nous met face à une évidence, pointe encore Medias24 : le Maroc ne peut plus différer la bataille pour l'emploi des jeunes. (…) La décennie 2025-2035 doit être celle de l'emploi, ou elle sera celle du décrochage ». Fossé grandissant Le chômage : c'est l'une des raisons de la colère des jeunes marocains, rassemblés sous la bannière du collectif GenZ-212, qui ont poursuivi leur mouvement hier dans plusieurs villes du pays. Mais il n'y a pas que ça… Il y a surtout le fossé grandissant entre les projets étatiques et les aspirations de la jeunesse. L'hebdomadaire Tel Quel résume le problème, sur le ton de l'humour, avec cet exemple, pour le moins parlant : « nos jeunes ont du mal à comprendre, les bougres, qu'on se mette à construire une salle de hockey sur glace à Rabat sans leur expliquer pourquoi. Attention, on ne parle pas de les consulter, juste de leur expliquer la démarche qui consiste à se mettre, soudain, à investir dans un sport dont personne ne connaît les règles ici. Avec cette initiative, nous naviguons entre la blague, la provocation et le ridicule, soupire Tel Quel. Et ne venez pas imaginer une vocation olympique à Rabat, s'il vous plaît, puisque le hockey fait partie des JO d'hiver ». Tel Quel précise : en fait, « les jeunes se plaignent de la privatisation de leur pays. Ils constatent qu'un gouvernement privé privatise la santé, l'éducation, et malgré les dizaines de plans de redressement, les projets de réforme, malgré les commissions et les feuilles de route, rien ne semble indiquer une remontada dans ces secteurs sinistrés ». L'urgence d'un assainissement L'Opinion, autre journal marocain, élargit encore le débat : « les revendications autour de la Santé et de l'Éducation, objets des sit-in récents, ne sont que la partie émergée de l'iceberg, dont la masse invisible cache de véritables fractures dans l'emploi, la transparence et surtout l'équité et la moralisation de la vie publique qui sont aujourd'hui comme depuis longtemps, le point nodal des revendications des diverses vagues de protestations qu'a connu le Royaume depuis son indépendance. (…) Cette moralisation, poursuit L'Opinion, devrait se traduire par un assainissement urgent de la sphère politique mais également économique, doublée d'une reddition des comptes sans complaisance, et d'une gestion enfin efficiente des secteurs sociaux, tout en s'attaquant à la corruption, la gabegie, le clientélisme et le réseautage sauvage et décomplexé qui sévit à toutes les strates de la vie publique ». De plus en plus d'ampleur… Hier, le mouvement s'est encore durci… Au 5e jour des manifestations, deux personnes sont mortes, dans la soirée, alors qu'elles tentaient « de prendre d'assaut », avec d'autres un poste de gendarmerie. Près de 200 personnes ont été arrêtées. « Pour l'instant, constate Afrik.com, la réponse des autorités marocaines s'est principalement traduite par une approche sécuritaire : interdictions de rassemblements, arrestations, encadrement policier massif. Mais cette stratégie semble inefficace face à une génération qui ne craint plus la répression et qui s'organise hors des circuits classiques. Des voix s'élèvent, constate le site panafricain, au sein des partis, dans le monde sportif, et aussi au Parlement, pour réclamer des mesures concrètes : renforcement du personnel hospitalier, rénovation des infrastructures scolaires, transparence budgétaire, calendrier d'embauches. (…) Ce mouvement, porté par des jeunes ultra-connectés, exige une nouvelle forme de gouvernance : participative, basée sur les preuves, centrée sur la dignité et l'accès équitable aux services publics. (…) Le malaise social dépasse les cercles militants. Il reste à savoir si l'exécutif marocain saura en saisir la portée. Mais une chose est certaine, conclut Afrik.com : GenZ-212 a changé la donne. Et les prochains week-ends pourraient en être la confirmation ».
« Le constat établi par la banque centrale du Maroc, Bank Al-Maghrib, est implacable, s'exclame le site marocain Medias24. L'année dernière, malgré une croissance de 3,8% tirée par les secteurs non-agricoles, notre marché du travail reste incapable d'absorber la jeunesse. Le chômage atteint 13,3%. Depuis 2019, un million d'emplois agricoles ont disparu, non compensés par les autres secteurs. Chaque année, 275 000 jeunes arrivent en âge de travailler mais ne trouvent pas leur place. La Banque centrale nous met face à une évidence, pointe encore Medias24 : le Maroc ne peut plus différer la bataille pour l'emploi des jeunes. (…) La décennie 2025-2035 doit être celle de l'emploi, ou elle sera celle du décrochage ». Fossé grandissant Le chômage : c'est l'une des raisons de la colère des jeunes marocains, rassemblés sous la bannière du collectif GenZ-212, qui ont poursuivi leur mouvement hier dans plusieurs villes du pays. Mais il n'y a pas que ça… Il y a surtout le fossé grandissant entre les projets étatiques et les aspirations de la jeunesse. L'hebdomadaire Tel Quel résume le problème, sur le ton de l'humour, avec cet exemple, pour le moins parlant : « nos jeunes ont du mal à comprendre, les bougres, qu'on se mette à construire une salle de hockey sur glace à Rabat sans leur expliquer pourquoi. Attention, on ne parle pas de les consulter, juste de leur expliquer la démarche qui consiste à se mettre, soudain, à investir dans un sport dont personne ne connaît les règles ici. Avec cette initiative, nous naviguons entre la blague, la provocation et le ridicule, soupire Tel Quel. Et ne venez pas imaginer une vocation olympique à Rabat, s'il vous plaît, puisque le hockey fait partie des JO d'hiver ». Tel Quel précise : en fait, « les jeunes se plaignent de la privatisation de leur pays. Ils constatent qu'un gouvernement privé privatise la santé, l'éducation, et malgré les dizaines de plans de redressement, les projets de réforme, malgré les commissions et les feuilles de route, rien ne semble indiquer une remontada dans ces secteurs sinistrés ». L'urgence d'un assainissement L'Opinion, autre journal marocain, élargit encore le débat : « les revendications autour de la Santé et de l'Éducation, objets des sit-in récents, ne sont que la partie émergée de l'iceberg, dont la masse invisible cache de véritables fractures dans l'emploi, la transparence et surtout l'équité et la moralisation de la vie publique qui sont aujourd'hui comme depuis longtemps, le point nodal des revendications des diverses vagues de protestations qu'a connu le Royaume depuis son indépendance. (…) Cette moralisation, poursuit L'Opinion, devrait se traduire par un assainissement urgent de la sphère politique mais également économique, doublée d'une reddition des comptes sans complaisance, et d'une gestion enfin efficiente des secteurs sociaux, tout en s'attaquant à la corruption, la gabegie, le clientélisme et le réseautage sauvage et décomplexé qui sévit à toutes les strates de la vie publique ». De plus en plus d'ampleur… Hier, le mouvement s'est encore durci… Au 5e jour des manifestations, deux personnes sont mortes, dans la soirée, alors qu'elles tentaient « de prendre d'assaut », avec d'autres un poste de gendarmerie. Près de 200 personnes ont été arrêtées. « Pour l'instant, constate Afrik.com, la réponse des autorités marocaines s'est principalement traduite par une approche sécuritaire : interdictions de rassemblements, arrestations, encadrement policier massif. Mais cette stratégie semble inefficace face à une génération qui ne craint plus la répression et qui s'organise hors des circuits classiques. Des voix s'élèvent, constate le site panafricain, au sein des partis, dans le monde sportif, et aussi au Parlement, pour réclamer des mesures concrètes : renforcement du personnel hospitalier, rénovation des infrastructures scolaires, transparence budgétaire, calendrier d'embauches. (…) Ce mouvement, porté par des jeunes ultra-connectés, exige une nouvelle forme de gouvernance : participative, basée sur les preuves, centrée sur la dignité et l'accès équitable aux services publics. (…) Le malaise social dépasse les cercles militants. Il reste à savoir si l'exécutif marocain saura en saisir la portée. Mais une chose est certaine, conclut Afrik.com : GenZ-212 a changé la donne. Et les prochains week-ends pourraient en être la confirmation ».
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La gioventù ed il popolo marocchino scendono in piazza contro il governo per una migliore sanità, istruzione ed opportunità lavorativeIscriviti qui alla nuova newsletter, ogni 7 del mese un nuovo appuntamentoRispondi a questo sondaggio di 7 domande per migliorare i contenuti ed i progetti futuri di Medio Oriente e Dintorni Qui trovate tutti i link di Medio Oriente e Dintorni: Linktree, ma, andando un po' nel dettaglio: -Tutti gli aggiornamenti sulla pagina instagram @medioorienteedintorni -Per articoli visitate il sito https://mediorientedintorni.com/ trovate anche la "versione articolo" di questo podcast. - Qui il link al canale Youtube- Podcast su tutte le principali piattaforme in Italia e del mondo-Vuoi tutte le uscite in tempo reale? Iscriviti al gruppo Telegram: https://t.me/mediorientedintorniOgni like, condivisione o supporto è ben accetto e mi aiuta a dedicarmi sempre di più alla mia passione: raccontare il Medio Oriente ed il "mondo islamico"
C'est l'Express de Madagascar qui nous raconte la journée de jeudi 25 septembre : « De la contestation aux pillages », titre le journal qui précise : « La manifestation anti-délestage a dégénéré dans la capitale, laissant place à des affrontements, des pillages et des incendies. Face au chaos, le préfet d'Analamanga a instauré un couvre-feu de 19h à 5h du matin. » « Antananarivo s'est embrasée hier », poursuit l'Express de Madagascar, qui détaille les moments forts de la journée : « Vers 10h45, les premiers heurts éclatent du côté de Mandrosoa lorsque les forces de l'ordre repoussent les manifestants à coups de gaz lacrymogène. En riposte, des jets de pierre pleuvent ». La journée est très tendue et à la tombée de la nuit, rapporte l'Express de Madagascar, « la situation échappe totalement au contrôle. Les protestations laissent place à une succession de pillages éclairs (…) Les infrastructures ne sont pas épargnées. À Anosibe, le chantier de la future gare du train urbain est incendié, tout comme une banque voisine ». « Sur le terrain, ajoute le journal, l'organisation des forces de sécurité paraît vacillante. Plusieurs arrestations sont néanmoins recensées ». Journée très tendue donc, qui se termine par l'instauration d'un couvre-feu. « L'objectif, précise l'Express de Madagascar, est de limiter les attroupements et de prévenir de nouveaux débordements après la vague de violences et de pillages qui a secoué la ville. » Vengeance post-mortem Dans la presse africaine également ce matin, des commentaires sur la condamnation à cinq ans de prison de l'ancien président français Nicolas Sarkozy. Notamment dans les quotidiens burkinabés, toujours inspirés lorsqu'il s'agit d'interpréter l'actualité internationale. « Entre jubilation, abus de la République des juges et vengeance post-mortem de [Mouammar] Kadhafi » titre Aujourd'hui au Faso qui interroge : « Qu'en pensent les Africains, notamment dans les ex-post-colonies » ? « On évoque mezza-voce, une sorte de vengeance post mortem de Kadhafi, car sous nos cieux, si c'est le même Sarkozy qui était copain-copain avec l'auteur du Livre Vert, qui lui a permis d'implanter sa tente à Paris lors de sa visite le 10 décembre 2007 (…) si c'est ce même [Nicolas] Sarkozy qui a aussi aiguillonné la révolution onusienne et ameuté d'autres pays occidentaux pour chasser Kadhafi, qui a trouvé la mort, alors pour certains Africains, c'est ni plus ni moins qu'un retour de la manivelle outre-tombe, genre malédiction de celui qu'on a tué le 20 octobre 2011 et dont nul ne sait où se trouve exactement la sépulture ». Trahison impardonnable En Guinée, Ledjely ne ménage pas non plus ses critiques à l'égard de l'ancien président français. « Pour les Africains, Nicolas Sarkozy représente la duplicité et la trahison (…) de Conakry à Djibouti, et de Rabat au Cap, tout le monde croit que de l'argent a circulé entre les hommes de Kadhafi et l'équipe de campagne de l'ancien président français (…) l'idée que le séjour XXL de l'ancien guide libyen en France, en 2007, était la contrepartie des transferts de fonds entre Tripoli et Paris est très largement partagée au sein de l'opinion publique africaine. » Et Ledjely aboutit à la même conclusion qu'Aujourd'hui au Faso, le journal guinéen nous dit : « Dès lors, la volte-face de Nicolas Sarkozy qui avait consisté à prendre la tête de la coalition internationale ayant fini par tuer Kadhafi en février 2011, passe pour une trahison impardonnable. Moins que la corruption en tant que telle, c'est cette façon de se retourner de manière aussi inique contre son bienfaiteur d'hier, que les Africains abhorrent chez l'ancien président français. » Conclusion du journal guinéen : « Il ne faut guère s'attendre à ce qu'en Afrique, on s'apitoie sur le sort de l'ancien président. Tout au contraire, ce qui lui arrive aujourd'hui devrait servir de leçon à ceux qui seraient tentés de suivre son exemple. »
Découvrez le parcours de Stéphanie qui a quitté la France pour s'installer à Rabat (Harhoura). Logement, vie de famille, entrepreneuriat… son témoignage après 10 ans au Maroc. Pour contacter Stéphanie :
C'est l'Express de Madagascar qui nous raconte la journée de jeudi 25 septembre : « De la contestation aux pillages », titre le journal qui précise : « La manifestation anti-délestage a dégénéré dans la capitale, laissant place à des affrontements, des pillages et des incendies. Face au chaos, le préfet d'Analamanga a instauré un couvre-feu de 19h à 5h du matin. » « Antananarivo s'est embrasée hier », poursuit l'Express de Madagascar, qui détaille les moments forts de la journée : « Vers 10h45, les premiers heurts éclatent du côté de Mandrosoa lorsque les forces de l'ordre repoussent les manifestants à coups de gaz lacrymogène. En riposte, des jets de pierre pleuvent ». La journée est très tendue et à la tombée de la nuit, rapporte l'Express de Madagascar, « la situation échappe totalement au contrôle. Les protestations laissent place à une succession de pillages éclairs (…) Les infrastructures ne sont pas épargnées. À Anosibe, le chantier de la future gare du train urbain est incendié, tout comme une banque voisine ». « Sur le terrain, ajoute le journal, l'organisation des forces de sécurité paraît vacillante. Plusieurs arrestations sont néanmoins recensées ». Journée très tendue donc, qui se termine par l'instauration d'un couvre-feu. « L'objectif, précise l'Express de Madagascar, est de limiter les attroupements et de prévenir de nouveaux débordements après la vague de violences et de pillages qui a secoué la ville. » Vengeance post-mortem Dans la presse africaine également ce matin, des commentaires sur la condamnation à cinq ans de prison de l'ancien président français Nicolas Sarkozy. Notamment dans les quotidiens burkinabés, toujours inspirés lorsqu'il s'agit d'interpréter l'actualité internationale. « Entre jubilation, abus de la République des juges et vengeance post-mortem de [Mouammar] Kadhafi » titre Aujourd'hui au Faso qui interroge : « Qu'en pensent les Africains, notamment dans les ex-post-colonies » ? « On évoque mezza-voce, une sorte de vengeance post mortem de Kadhafi, car sous nos cieux, si c'est le même Sarkozy qui était copain-copain avec l'auteur du Livre Vert, qui lui a permis d'implanter sa tente à Paris lors de sa visite le 10 décembre 2007 (…) si c'est ce même [Nicolas] Sarkozy qui a aussi aiguillonné la révolution onusienne et ameuté d'autres pays occidentaux pour chasser Kadhafi, qui a trouvé la mort, alors pour certains Africains, c'est ni plus ni moins qu'un retour de la manivelle outre-tombe, genre malédiction de celui qu'on a tué le 20 octobre 2011 et dont nul ne sait où se trouve exactement la sépulture ». Trahison impardonnable En Guinée, Ledjely ne ménage pas non plus ses critiques à l'égard de l'ancien président français. « Pour les Africains, Nicolas Sarkozy représente la duplicité et la trahison (…) de Conakry à Djibouti, et de Rabat au Cap, tout le monde croit que de l'argent a circulé entre les hommes de Kadhafi et l'équipe de campagne de l'ancien président français (…) l'idée que le séjour XXL de l'ancien guide libyen en France, en 2007, était la contrepartie des transferts de fonds entre Tripoli et Paris est très largement partagée au sein de l'opinion publique africaine. » Et Ledjely aboutit à la même conclusion qu'Aujourd'hui au Faso, le journal guinéen nous dit : « Dès lors, la volte-face de Nicolas Sarkozy qui avait consisté à prendre la tête de la coalition internationale ayant fini par tuer Kadhafi en février 2011, passe pour une trahison impardonnable. Moins que la corruption en tant que telle, c'est cette façon de se retourner de manière aussi inique contre son bienfaiteur d'hier, que les Africains abhorrent chez l'ancien président français. » Conclusion du journal guinéen : « Il ne faut guère s'attendre à ce qu'en Afrique, on s'apitoie sur le sort de l'ancien président. Tout au contraire, ce qui lui arrive aujourd'hui devrait servir de leçon à ceux qui seraient tentés de suivre son exemple. »
The Daily Quiz - Geography Today's Questions: Question 1: What is the capital of Georgia? Question 2: Rabat is the capital city of which country? Question 3: Which country administers South Georgia, a last stop before Antarctica? Question 4: Which of these countries borders Spain? Question 5: Which of these colors would you find on the flag of Nepal? Question 6: Which region of the world uses '.tv' at the end of its web addresses? Question 7: The country of Tuvalu is on which continent? Question 8: What lake is the source of the White Nile? Question 9: Which of these colors would you find on the flag of Bolivia? This podcast is produced by Klassic Studios Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Sur les 150 millions de Chinois à voyager cette année, 140 000 auront visité le Maroc, selon les statistiques du royaume chérifien. C'est quasiment la fréquentation d'avant le Covid. Depuis dix ans, les autorités de Rabat facilitent l'entrée des touristes chinois sur le territoire marocain et elles envisagent de nouvelles dessertes aériennes. Mais les retombées pour les opérateurs locaux du tourisme ne sont pas toujours au rendez-vous. De notre correspondant de retour de Chefchaouen, Une petite médina, nichée dans les montagnes du nord du Maroc. Ici, tout est peint en bleu azur. Bienvenue à Chefchaouen, le décor qui plaît tant aux touristes chinois. Cette petite ville a particulièrement la cote auprès de ces nouveaux touristes qui ont vraiment commencé à venir dans le royaume à partir de 2016, lorsque Rabat les a exemptés de visa. « Le tourisme chinois a été un moment donné une aubaine, je pense pour Chefchaouen, parce qu'il y a eu des arrivées en masse de clients chinois qui consommaient localement aussi bien dans les hôtels, les restaurants ou les cafés », explique Jaber Lahbabi, un opérateur touristique local. Un tourisme peu rentable Les flux ont rapidement augmenté à la veille de la crise du Covid. en 2019, 180 000 Chinois ont visité le royaume. Mais Chefchaouen a commencé à changer. Des restaurants chinois ont fait leur apparition par exemple. « Très vite, ils ont commencé à utiliser leurs réseaux, c'est-à-dire leurs réseaux de transports, leurs réseaux d'agences, leurs réseaux de guides », témoigne Jaber Lahbabi. « Ils ont des besoins bien spécifiques, certes, mais si le touriste vient à Chefchaouen, c'est pour connaître Chefchaouen, pour goûter aux produits du terroir. Si le restaurateur est chinois, si l'hôtelier est chinois, que nous apporte ce tourisme ? », se questionne l'opérateur marocain. Plus de navettes entre Shanghai et Casablanca Cette année marque le retour des touristes chinois dans le royaume. Ils devraient être 140 000 à visiter le pays, d'après l'Office national marocain du tourisme. Pour en attirer davantage, il faut plus de dessertes. À partir d'octobre, un avion reliera directement Shanghai et Casablanca, trois fois par semaine. Shin est venu d'Espagne, où il est étudiant : « Ce voyage, c'est pour célébrer l'obtention de mon diplôme. Chefchaouen est une jolie petite ville. Ici, les maisons sont bleues, j'adore le bleu, j'aime beaucoup cet endroit. » Ce Chinois de 22 ans a choisi de dormir dans une maison d'hôtes marocaine, mais vient de manger dans un restaurant chinois. « C'est vraiment surprenant pour moi, je n'imaginais pas trouver ça ici. Les Chinois, on est vraiment partout ! Le goût, c'est vraiment le même qu'en Chine », s'étonne ce touriste. L'Égypte fait figure de principal concurrent du Maroc sur ce segment. Pour améliorer sa compétitivité, le royaume vise le label « China Ready », un sésame officiel qui certifie les destinations répondant aux exigences et besoins spécifiques de cette clientèle. À lire aussiLa Tunisie et le Maroc connaissent une année touristique 2025 en demi-teinte
Ørsted har sendt prospekt ud for kapitalforhøjelse og sælger aktier til kæmperabat. Novo Nordisk-topchef vil rydde ud i jobtitler. Dansk milliardfirma sigtet for at sælge til Rusland. Trump vil skrotte kvartalsregnskaber. Google-ejer krydser stor milepæl og kommer i fint selskab. Vært: Lasse Ladefoged (lasse.ladefoged@borsen.dk)
DJ et cofondateur du collectif Bab El Wave, Heezy façonne un univers musical où se rencontrent principalement les sonorités mélodiques de l'Afro House et de la Deep House, subtilement teintées d'influences Nord-Africaines. Son parcours entre Rabat, Paris et Londres nourrit une identité sonore qui relie la club culture occidentale aux rythmes Afro-descendants. À travers ses sets, Heezy érige une passerelle entre les musiques électroniques du Sud et du Nord, où chaque performance est pensée comme une expérience immersive unique. Interview mené par Diyou Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Western Sahara is a disputed territory, listed by the United Nations as non-self-governing. Morocco largely controls the area, but for decades has been battling the pro-independence Polisario Front armed group, which is supported by Algeria. Recently there has been a diplomatic shift, with some nations such as the US and France choosing to back Rabat's plan that would grant large autonomy to Western Sahara while remaining under Moroccan sovereignty. The region is also rapidly changing, with huge investments in new infrastructure – particularly in the small city of Dakhla. FRANCE 24's Achraf Abid and Clovis Casali report.
Je reviens sur ma semaine de vacances passée au Maroc, avec Giovanni. Je t'emmène à Rabat, puis à Chefchaouen et à Tanger. Je te livre mes premières impressions, mes observations et mes découvertes. Pour t'abonner à la newsletter, c'est ici : https://frenchwithjeanne.kit.com/infolettre
C'est une affaire à la fois simple, et terriblement complexe. Celles et ceux qui s'y intéressent de près, reporters, enquêteurs, magistrats, historiens, se rejoignent toujours au bout du même chemin. Une même conviction, heurtée au manque d'éléments concrets et à la raison d'État, qui déroge aux lois, aux mandats d'arrêt, et obstrue la quête de vérité. Le vendredi 29 octobre 1965, Mehdi Ben Barka, visage de l'opposition au pouvoir marocain, disparaît à l'arrière d'une voiture. La suite, déroulée en hors-champ, n'est faite que de supputations, de témoignages invérifiables : pas de violence avérée, de sang, d'ADN, de corps à autopsier...
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C'est une affaire à la fois simple, et terriblement complexe. Celles et ceux qui s'y intéressent de près, reporters, enquêteurs, magistrats, historiens, se rejoignent toujours au bout du même chemin. Une même conviction, heurtée au manque d'éléments concrets et à la raison d'État, qui déroge aux lois, aux mandats d'arrêt, et obstrue la quête de vérité. Le vendredi 29 octobre 1965, Mehdi Ben Barka, visage de l'opposition au pouvoir marocain, disparaît à l'arrière d'une voiture. La suite, déroulée en hors-champ, n'est faite que de supputations, de témoignages invérifiables : pas de violence avérée, de sang, d'ADN, de corps à autopsier...Prêt à tous les risques pour neutraliser Mehdi Ben Barka, le général Oufkir, ministre de l'Intérieur marocain, et Ahmed Dlimi auraient missionné leur espion Larbi Chtouki pour prendre contact avec différents complices français à l'été 1965 : Georges Figon d'abord, chargé de se faire passer pour un producteur, et d'approcher la cible en prétextant vouloir participer au projet de documentaire Basta. Antoine Lopez ensuite, l'honorable correspondant du SDECE, qui aurait joué de ses relations pour monter une équipe sur le terrain : les deux policiers de la brigade mondaine, les quatre truands de la bande de Jo Attia. Lorsque Ben Barka annonce sa venue à Paris le 29 octobre pour faire connaissance avec Figon, l'opportunité est saisie, et le piège se referme.
C'est une affaire à la fois simple, et terriblement complexe. Celles et ceux qui s'y intéressent de près, reporters, enquêteurs, magistrats, historiens, se rejoignent toujours au bout du même chemin. Une même conviction, heurtée au manque d'éléments concrets et à la raison d'État, qui déroge aux lois, aux mandats d'arrêt, et obstrue la quête de vérité. Le vendredi 29 octobre 1965, Mehdi Ben Barka, visage de l'opposition au pouvoir marocain, disparaît à l'arrière d'une voiture. La suite, déroulée en hors-champ, n'est faite que de supputations, de témoignages invérifiables : pas de violence avérée, de sang, d'ADN, de corps à autopsier...Le vendredi 29 octobre 1965, vers 9h du matin, un avion en provenance de Genève atterrit sur le tarmac de l'aéroport d'Orly. A son bord, Mehdi Ben Barka, 45 ans, s'apprête à récupérer son bagage et à rallier Paris. A 12h30, un rendez-vous lui a été fixé à la brasserie Lipp, sur le boulevard Saint-Germain, par un vieil ami : Philippe Bernier, ancien résistant reconverti en journaliste, engagé à gauche et couvrant l'actualité politique en Afrique du Nord.
C'est une affaire à la fois simple, et terriblement complexe. Celles et ceux qui s'y intéressent de près, reporters, enquêteurs, magistrats, historiens, se rejoignent toujours au bout du même chemin. Une même conviction, heurtée au manque d'éléments concrets et à la raison d'État, qui déroge aux lois, aux mandats d'arrêt, et obstrue la quête de vérité. Le vendredi 29 octobre 1965, Mehdi Ben Barka, visage de l'opposition au pouvoir marocain, disparaît à l'arrière d'une voiture. La suite, déroulée en hors-champ, n'est faite que de supputations, de témoignages invérifiables : pas de violence avérée, de sang, d'ADN, de corps à autopsier...Un crime parfait ou presque, le fruit d'un complot tentaculaire auquel se mêle, de manière consentie ou non, une galerie de personnages singulière : des agents secrets, un cinéaste de la Nouvelle Vague, des policiers français, un journaliste de gauche, des truands de Pigalle, un producteur repenti, l'écrivaine Marguerite Duras, et un roi en colère. Il fallait au moins un stratagème aussi échevelé pour fixer, intercepter, duper Mehdi Ben Barka.
La Slovaquie en direct, Magazine en francais sur la Slovaquie
Actualités, gros plan. La Slovaquie sans frontieres et la Vie comme elle va. La Slovaque Petra Dávidíková a travaillé 17 ans dans le secteur bancaire a Londres. Elle a décidé de revenir a Bratislava pour ouvrir un café car rien ne vaut la douceur du foyer. La Slovaquie a ouvert un consulat honoraire a Thessalonique. Avec cette démarche, la Slovaquie renforce activement sa coopération économique avec la Grece. Bratislava veut renforcer ses relations avec Rabat. Reprise.
“It was just a matter of showing up and putting out whatever I had that day – and fair enough, that was my day! I don't know how it happened. I didn't expect to win. Nobody knew I was there, nobody was thinking about me. Even after the Rabat [Diamond League], I was shocked by myself!”A few months ago, Jonah Koech wasn't even supposed to be in the race. His Diamond League debut was meant to be an 800m in Rabat until a late field change bumped him out. The backup plan was to race the 1500m, an event where his personal best was 3:37.But that night in Morocco, Koech ran the race of his life, moving from 13th to 1st over the final lap, dropping a six second personal best of 3:31 and delivering one of the most improbable victories in Diamond League history. And if Rabat was the warning shot, then Eugene was the exclamation point at the U.S. Championships in just his seventh career 1500m as a pro.Koech closed in 12.49 seconds for the final 100m, nearly all of it in lane two, to win in a U.S. championship record of 3:30.17. He finished ahead of Ethan Strand and Olympic champion Cole Hocker. That's your team for the World Championships. Yared Nuguse missed the team, Hobbs Kessler missed the team. Jonah Koech did not. It's already been a winding road to get to this point, and in this episode, we talk all about it from growing up in Kenya, training alongside David Rudisha, the stops at UTEP and Texas Tech to U.S. citizenship through the Army service, injuries, a late career reinvention, and now heading to the world championships in the 1500m as a legit threat.____________Host: Chris Chavez | @chris_j_chavez on InstagramGuest: Jonah Koech | @jonah_koech on InstagramProduced by: Jasmine Fehr | @jasminefehr on InstagramMentioned in this episode…Watch: USATF Championships men's 1500m final____________SUPPORT OUR SPONSORSOLIPOP: Straight out of Bikini Bottom, Olipop's limited edition SpongeBob cans have arrived. Pineapple Paradise features a burst of juicy pineapples and a splash of mandarin. It's on shelves now at Walmart, Target, Whole Foods, Circle K, Amazon, and select stores nationwide. You can check out all of their flavors and get 25% off your orders at DrinkOlipop.com using code CITIUS25 at checkout.NEW BALANCE: The FuelCell Rebel v5 was built to feel fast—and look the part. With a sleek, race-inspired mesh upper and lightweight PEBA/EVA foam blend, it offers a responsive, energetic ride that's ideal for everything from steady miles to speedwork. A redesigned heel and added forefoot rubber provide comfort and traction, making this your go-to for runs when you want to pick up the pace. The Rebel V5 shows up every time. Find the New Balance FuelCell Rebel v5 at newbalance.com or your local running shop today.
Leïla Slimani, née à Rabat au Maroc, d'une mère franco-algérienne et d'un père marocain, est journaliste et écrivain. En 2014, elle publie son premier roman aux éditions Gallimard, «Dans le jardin de l'ogre» et avec son deuxième roman, «Chanson douce», elle obtient le prix Goncourt 2016. Depuis 2020, elle est l'auteure d'une trilogie «Le Pays des autres», dont le dernier volume s'intitule «J'emporterai le feu». (Rediffusion) « Mehdi se sécha, enfila un tee-shirt propre et un pantalon de toile, et il chercha au fond de sa sacoche le livre qu'il avait acheté pour sa fille. Il poserait sa main sur son épaule, il lui sourirait et lui ordonnerait de ne jamais se retourner. “Mia, va t'en et ne rentre pas. Ces histoires de racines, ce n'est rien d'autre qu'une manière de te clouer au sol, alors peu importe le passé, la maison, les objets, les souvenirs. Allume un grand incendie et emporte le feu.” » Enfants de la troisième génération de la famille Belhaj, Mia et Inès sont nées dans les années 1980. Comme leur grand-mère Mathilde, leur mère Aïcha ou leur tante Selma, elles cherchent à être libres chacune à sa façon, dans l'exil ou dans la solitude. Il leur faudra se faire une place, apprendre de nouveaux codes, affronter les préjugés, le racisme parfois. Leïla Slimani achève ici de façon splendide la trilogie du Pays des autres, fresque familiale emportée par une poésie vigoureuse et un souffle d'une grande puissance. (Présentation des éditions Gallimard) Un grand roman sur le Maroc du XXème siècle. Programmation musicale : Fast Car, de Tracy Chapman.
Israel seizes Gaza-bound aid ship "Israeli forces stormed the Gaza-bound aid ship Handala after it sent a distress call, detaining 21 activists on board. Live video streams from the vessel were cut mid-raid as soldiers took control. The ship is being towed to Ashdod, with activists expected to be deported. The fate of the crew remains unclear." Israel announces short pause of its Gaza attacks "Israel says it will pause fighting in Gaza on Sunday from 10 a.m. to evening to allow aid into what it calls as “humanitarian centres.” The brief halt comes amid rising international pressure over the deepening crisis in the besieged Palestinian enclave. " RSF-led coalition announces parallel government in Sudan "Sudan's RSF paramilitary has declared its own government, defying the army and risking further partition. RSF leader Hemedti unveiled the administration in western Sudan, where his forces hold sway. The army, which controls Khartoum, has vowed to crush the move, escalating a war already tearing the country apart." Türkiye signs deal to supply 48 KAAN fighter jets to Indonesia "Türkiye has signed an agreement to deliver 48 KAAN fighter jets to Indonesia in a landmark defence partnership. The deal includes joint production, engineering collaboration, and technology transfer, with deliveries scheduled over the next 10 years. Officials hailed the signing as a “historic moment” for bilateral defence ties, deepening cooperation between the two nations." "Nigeria pull off stunning comeback to win WAFCON " "Nigeria roared back from 2-0 down to beat hosts Morocco 3-2 and clinch a record 10th Women's Africa Cup of Nations. Goals from Okoronkwo, Ijamilusi, and late hero Echegini sealed a dramatic win in Rabat. The Super Falcons remain Africa's undisputed queens of football."
On today's edition of Morning Espresso on the SDH Network, brought to you by Oglethorpe University, we cover a full slate of shifting tides and rising tensions across the global game.Atlanta United makes a roster move with Mateusz Klich hitting waivers, opening up an international slot. In Austin, MLS All-Star Week kicks off with questions swirling around Lionel Messi's availability—and the looming threat of suspension if he doesn't suit up. Meanwhile, Prince Forfor steals the show at the MLS NEXT All-Star Game.We check in on the Women's Euros with England and Italy set to clash, Germany and Spain on deck, and WAFCON heating up in Rabat and Casablanca with heavyweight showdowns on tap.Plus:– A new Atlanta tie to Liga MX as Innovatio Capital takes over Querétaro FC– Global transfer chaos from Marcus Rashford's uncertain Barca loan to Caleb Wiley's Watford move– Trinity Rodman returns, Barca Femení heads to Mexico, and Nolberto Solano takes the reins in PakistanIt's a whirlwind ride through waivers, windows, and world-class talent. Let's dive in.
On poursuit notre série dédiée aux sports traditionnels. On part aujourd'hui pour le Maroc, où une pratique très ancienne continue de déplacer les foules : la tbourida, appelée en français la fantasia. Chevauchant des montures richement harnachées, des cavaliers tout aussi élégants simulent une charge militaire. Elle se termine en apothéose par un tir coordonné de fusils à poudre noire. Des concours de fantasia sont toujours organisés au Maroc pour désigner les meilleures troupes du royaume. L'un d'entre eux s'est tenu récemment à Bouznika, à 40 kilomètres de Rabat. De notre envoyé spécial à Bouznika, Des gradins ont été montés le long d'une piste en terre. C'est là que les troupes de fantasia vont s'affronter à tour de rôle. Bouchta, 65 ans, a fait plus de 300 kilomètres pour assister à cette compétition de tbourida, ainsi qu'on appelle ce sport en dialecte marocain. « C'est devenu un sport très populaire, un spectacle aimé de tous. Normalement, même pour un match de foot, il n'y a pas tout ce public », raconte-t-il. Chapeaux de cowboy ou, plus traditionnels, chapeaux en paille tressée, des personnes de tout âge et de tout milieu social assistent à ces concours où règne une ambiance de fête. « Dans chaque mariage, on amenait des chevaux avant. S'il n'y en avait pas, les gens étaient tout simplement moins nombreux à venir. La tbourida, c'est la colonne vertébrale de chaque grande occasion, comme les circoncisions, les fêtes religieuses », détaille Bouchta. Le coup d'envoi de la compétition est donné. Un premier passage conclu par les premiers tirs de fusils à poudre noire. La détonation fait vibrer les corps. La fantasia est un spectacle très codifié. Les gestes des cavaliers doivent être synchrones. Chaque passage est évalué par un jury installé en bout de piste. « Quoi qu'il arrive, tu ne peux pas t'arrêter. C'est une addiction. Tu ressens beaucoup de choses pendant ces concours de tbourida, de la fierté pour toi-même, pour la troupe. C'est un sentiment indescriptible. Mais il y a toujours de la peur, ça, c'est nécessaire. Quand tu pars à la guerre, il y a forcément de la peur et du stress », confie Simohammed, qui pratique ce sport depuis qu'il a sept ans. Il en a 40 aujourd'hui. Mais la fantasia, selon ce dernier, c'est aussi beaucoup d'amour : « Chez les gens passionnés de tbourida, la relation avec le cheval est plus importante encore que la relation qu'ils entretiennent avec leurs enfants. Ils doivent passer du temps avec leur animal, faire son entretien. C'est une relation divine… » Les cavaliers ne font ça que pour la beauté du geste. On ne gagne pas encore sa vie, au Maroc, grâce à la tbourida. À lire aussiMort du footballeur Ahmed Faras, ex-capitaine et légende du Maroc
Ce jeudi dans Radio Foot Internationale à 16h10 TU & 21h10 TU : - Drame : les frères Jota périssent dans un accident de voiture. ; - Euro féminin 2025 : premiers frissons en Suisse ; - CAN féminine : le Maroc entre en scène ce week‑end. ; - « Beckham : le mythe en 100 pages » par So Foot. Drame : les frères Jota périssent dans un accident de voiture. Diogo Jota, joueur de Liverpool, international portugais et son frère André Silva Jota, footballeur au FC Penafiel, tous deux passés par le FC Porto ont perdu la vie dans un terrible crash en Espagne. Le monde du foot sous le choc ! Marco Matins de RFI sera avec nous pour lui rendre hommage et rendre compte de l'émotion suscitée au Portugal. ⸻ Euro féminin 2025 : premiers frissons en Suisse La Norvège renverse la Suisse 2‑1 à Bâle ce mercredi. France et Angleterre s'affrontent samedi à Zurich pour l'entrée en lice dans le groupe D. Les enjeux de cette édition, outsiders et favoris ! Cette Euro peut-elle enfin marquer un tournant médiatique et sportif ? ⸻ CAN féminine : le Maroc entre en scène ce week‑end Maroc–Zambie samedi à Rabat pour ouvrir le tournoi. 12 équipes en lice, l'Afrique du Sud à conserver son titre en toile de fond. Ferveur assurée. Le Maroc peut-il créer la surprise sur son sol ? ⸻ « Beckham : le mythe en 100 pages » par So Foot À découvrir dès aujourd'hui dans les kiosques. Et une question : David Beckham reste-t-il une icône universelle du sport, ou n'est-il plus que le symptôme des dérives du foot business ! — Présentation : Annie Gasnier | Edition : David Fintzel | TCR : Laurent Salerno | Consultants : Philippe Doucet, Cherif Ghemmour, Salim Baungally, Manu Terradillos.
Ce jeudi dans Radio Foot Internationale à 16h10 TU & 21h10 TU : - Drame : les frères Jota périssent dans un accident de voiture. ; - Euro féminin 2025 : premiers frissons en Suisse ; - CAN féminine : le Maroc entre en scène ce week‑end. ; - « Beckham : le mythe en 100 pages » par So Foot. Drame : les frères Jota périssent dans un accident de voiture. Diogo Jota, joueur de Liverpool, international portugais et son frère André Silva Jota, footballeur au FC Penafiel, tous deux passés par le FC Porto ont perdu la vie dans un terrible crash en Espagne. Le monde du foot sous le choc ! Marco Matins de RFI sera avec nous pour lui rendre hommage et rendre compte de l'émotion suscitée au Portugal. ⸻ Euro féminin 2025 : premiers frissons en Suisse La Norvège renverse la Suisse 2‑1 à Bâle ce mercredi. France et Angleterre s'affrontent samedi à Zurich pour l'entrée en lice dans le groupe D. Les enjeux de cette édition, outsiders et favoris ! Cette Euro peut-elle enfin marquer un tournant médiatique et sportif ? ⸻ CAN féminine : le Maroc entre en scène ce week‑end Maroc–Zambie samedi à Rabat pour ouvrir le tournoi. 12 équipes en lice, l'Afrique du Sud à conserver son titre en toile de fond. Ferveur assurée. Le Maroc peut-il créer la surprise sur son sol ? ⸻ « Beckham : le mythe en 100 pages » par So Foot À découvrir dès aujourd'hui dans les kiosques. Et une question : David Beckham reste-t-il une icône universelle du sport, ou n'est-il plus que le symptôme des dérives du foot business ! — Présentation : Annie Gasnier | Edition : David Fintzel | TCR : Laurent Salerno | Consultants : Philippe Doucet, Cherif Ghemmour, Salim Baungally, Manu Terradillos.
This week, Chris Chavez and Preet Majithia unpack: Rabat Diamond League Highlights:— Beatrice Chebet drops 8:11.56 in the women's 3000m, the second-fastest time in history and maybe the clean world record. She won by 15+ seconds.— In an absolutely stunning upset, Jonah Koech wins the men's 1500m in 3:31.43, running a 7-second PB in his Diamond League debut. Went from 13th to 1st on the last lap.— Germany's Frederik Ruppert nearly breaks the European steeplechase record with a shocking 8:01.49 behind Olympic champion Soufiane El Bakkali, who ran a world-leading 8:00.70, who is rounding into form.— Tshepiso Masalela continues his rise, beating Olympic champ Emmanuel Wanyonyi with a world-leading 1:42.70 in the 800m. He is the real deal.— Femke Bol extends her Diamond League win streak with a 52.46 in the 400m hurdles — her fastest-ever season opener. Sound Running Track Fest Highlights (Los Angeles):— Olympic champ Athing Mu returns to racing, placing 2nd in a tactical 1500m (4:10.70), showing signs of progression.— Mexico's Eduardo Herrera steals the show with a 12:58.57 5000m to break Arturo Barrios' outdoor national record, closing in a blistering 57.38.— Jake Wightman, in his first race without his father coaching him, takes the men's 1500m in 3:35.26 — a controlled, confident return to form.— NCAA standout Klaudia Kazimierska clocks 4:03.26 to become the third-fastest collegian ever in the women's 1500m.— Sage Hurta Klecker wins the women's 800m in 1:59.02 and is in a good spot for this point in the season. Mark English wins the men's race in 1:44.75.+ More takeaways and thoughts in the show.Hosts: Chris Chavez | @chris_j_chavez on Instagram + Preet Majithia | @preetmajithia on InstagramSUPPORT OUR SPONSORSOLIPOP: Olipop is a prebiotic soda that tastes like a throwback to your favorite childhood drinks, but it's loaded with benefits that your body will thank you for. Each can has 2-5g of sugar, 6-9g of fiber, and a science-backed formula designed to help you support your digestive health. They've got plenty of flavor options like Classic Root Beer, Crisp Apple, Grape, Cream Soda and wild hits like Peaches and Cream. You can grab Olipop at Target, Whole Foods, and Walmart or you can go to DrinkOlipop.com and use promo code CITIUS25 at checkout for 25% off all of your orders.PILLAR PERFORMANCE: We all know that sleep is where the magic happens. That's when your body is rebuilding – but getting into those deeper stages of sleep is what makes the difference between just going to bed and actually recovering. Just mix in a scoop of water about 30 to 60 minutes before bedtime. It's simple, it's clean, it's vegan, and NSF certified. If you're someone who takes their training and recovery seriously, this is something worth trying. Head to pillarperformance.shop, or if you're in North America, go to thefeed.com and use code CITIUS for 15% off your first purchase.GRAND SLAM TRACK: This isn't your average track meet. This is Grand Slam Track, where legends are made, records fall, and the stakes are high. After a sellout crowd in Miami and $100,000 awarded to each Slam champion, the league now heads to one of the most iconic stages in American track: Franklin Field in Philadelphia, May 30th-June 1st. Grab your tickets now at GrandSlamTrack.com and witness it all packed into one unforgettable weekend. VELOUS: Recover smarter with VELOUS' new active adjustable slide! Tired feet? VELOUS has you covered. VELOUS just launched the NEW Active Adjustable Slide, designed to take your recovery to the next level. With a perfectly contoured midsole, these slides maximize cushioning and support to help ease tired feet and legs. Run. Recover. Repeat with VELOUS. Check out the entire collection and enjoy 20% off your purchase by entering code CITIUSMAG20 at checkout!
Jonah Koech joins us at 88:50 to discuss his shocking Diamond League 1500m win (nice article here by Jon Gault) where the American went from 3:37 to 3:31 for 1500m and took down the Diamond League field. Beatrice Chebet blasted an 8:11, Addy Wiley nearly won the 800, whereas stateside Athing Mu returned to racing the 3rd heat of the 1500m at the Sound Running Track Fest where Eduardo Herrera got a big win in 12:59. Conner Mantz had a nice Bolder Boulder win and what happened to the USATF NYC Grand Prix? Want a 2nd podcast every week? And savings on running shoes? Join the LetsRun.com Supporters Club today for exclusive content, a bonus weekly podcast, shoe savings, and more. Cancel anytime .https://www.letsrun.com/subscribe Show notes: 00:00 Rabat & Sound Running 00:23 Introduction and Episode Overview 03:21 Rabat Diamond League 04:57 WTF Jonah Koech 3:31 Diamond League Win 15:57 800 or 1500? 23:30 Ottawa Marathon: CJ Albertson & Rory Linkletter Boston Double 28:18 What's a good marathon? *link 29:09 Beatrice Chebet 8:11 3000 33:47 Wang Junxia 39:06 Who!? Frederik Ruppert 8:01 Steeple for Germany 45:08 Tshepiso Masalela Over Wanyonyi in 800 47:12 Wanyonyi 49:04 Addy Wiley Nearly Wins 800 52:20 Femke Bol's Season Opener 57:13 Sound Running TrackFest 1:01:48 Eduardo Herrera 12:58 1:05:42 Athing Mu 2nd place 1:14:57 Conner Mantz's Bolder Boulder Win 1:17:29 USATF NYC Grand Prix Cancelled 1:28:50 Jonah Koech 1:29:31 How surprised by 3:31 win? 1:35:42 Relationship to Rudisha 1:38:36 800 or 1500? 1:42:25 Training 1:46:04 The Marathon? Contact us: Email podcast@letsrun.com or call/text 1-844-LETSRUN podcast voicemail/text line. Check out the LetsRun.com store. https://shop.letsrun.com/ We've got the softest running shirts in the business. Thanks for listening. Please rate us on your podcast app and spread the word to friend.
It's the 489th episode of the Tennis Gambling Podcast and it's time to analyze the second Grand Slam tournament of the WTA season. Scott Reichel starts by recapping Joint and Rybakina's title runs in Rabat and Strasbourg. Then, he dives into the quarter and outright markets for the French Open. Lastly, the show wraps up with the Lock & Dog picks.If you have been listening to this podcast on Spotify and/or Apple Podcasts, you can catch the episodes live on YouTube instead. Exclusive SGPN Bonuses And Linkshttp://linktr.ee/sportsgamblingpodcastFollow The Sports Gambling Podcast X/Twitter - https://x.com/GamblingPodcastInstagram - https://www.instagram.com/sportsgamblingpodcastTikTok - https://www.tiktok.com/@gamblingpodcastFacebook - http://www.facebook.com/sportsgamblingpodcastFollow The Sports Gambling Podcast HostsSean Green - http://www.twitter.com/seantgreenRyan Kramer - http://www.twitter.com/kramercentricGambling problem? Call 1-800-GAMBLER CO, DC, IL, IN, LA, MD, MS, NJ, OH, PA, TN, VA, WV, WY Call 877-8-HOPENY or text HOPENY (467369) (NY) Call 1-800-327-5050 (MA)21+ to wager. Please Gamble Responsibly. Call 1-800-NEXT-STEP (AZ), 1-800-522-4700 (KS, NV), 1-800 BETS-OFF (IA), 1-800-270-7117 for confidential help (MI)