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Au rythme des sorties, de ses envies et, surtout, des vibrations du monde, SessionLab s’invite chez les artistes qui font les musiques actuelles. Micro et sourire en bandoulière, cette conversation en toute intimité et en audio 3D, va vous donner envie d’écouter de la musique. Journaliste : Hortense Volle, Réalisation : Benjamin Sarralié, Mixage 3D: Fabien Mugneret, Mixage Musique 3D : Benoit Le Tirant ,  Rédaction : RFI Musique

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    • May 27, 2025 LATEST EPISODE
    • monthly NEW EPISODES
    • 48m AVG DURATION
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    Avec le trio luso-angolais Throes + Shine depuis l'Atlantic Music Expo (Cap Vert)

    Play Episode Listen Later May 27, 2025 34:15


    En 2012, l'angolais Mob Dedaldino et les portugais Igor Domingues et Marco Castro ont inventé un son : le « rockuduro » ou le mariage du rock et du kuduro, une niche électronique née dans les années 90, en Angola. Treize ans et six albums plus tard, leur énergie est toujours aussi libératrice et percutante. Rencontre. En 2012, au Portugal, ils ont inventé un son : le « rockuduro » ou le mariage du rock et du kuduro, une niche électronique née dans les 90, en Angola, au sud-ouest de l'Afrique, et qui s'est vite propagée dans les autres pays lusophones et au-delà.Treize ans plus tard,  les prestations scéniques de Throes ans the Shine sont toujours aussi débridées, mais leur musique a évolué : la production électronique est devenue plus marquée, leur univers parfois plus contemplatif et plus pop.Pour comprendre l'évolution de leur vision musicale, j'ai proposé aux membres de Throes + The Shine de remonter le fil de leur discographie, riche de six albums.Le dernier a pour titre Kalunga. En kimbundu, une langue d'Angola, ce mot possède plusieurs significations : il peut être utilisé pour souhaiter du bien à quelqu'un mais aussi pour désigner la mer.C'est précisément au bord de l'océan que nous nous retrouvons, au large de la côte nord-ouest de l'Afrique.À Praia, la capitale de l'archipel du Cap vert, le trio s'apprête à faire le show à la 11ᵉ édition l'Atlantic Music Expo : un évènement qui, pendant trois jours et trois nuits, fait chavirer la capitale à coup de rencontres entre professionnels du monde entier, showcases et soirées de concerts gratuits et en plein air…Pour suivre Throes + ShineYouTube / Instagram/ FacebookTitres diffusésExtraits de l'EP Na Via (Throes + Shine & Ao Sul di Mundo – 2025) : "Sal" feat. Cachupa Psicadelica ; "Chapa" ; "Baza La" ; "Kikongo"Extraits de l'album Kalunga (Throes + Shine – 2024) : "Drena", "Tá Queimar"Extraits de l'album Aqui (Throes + Shine – 2022) : "Banzelo" ; "Aqui" ; "Chibatada" feat ChullageExtraits de l'album Enza (Throes + Shine – 2019) : "Balança" ; "Dikolombolo"Extraits de l'album Wanga (Throes + Shine – 2016) : "Guerreros" feat Los Yegros ; "Skake The Floor"Extraits de l'album Mambos De outros Tipos (Throes + Shine – 2014) : "Dombolo"Extraits de l'album Rockuduro (Throes + Shine – 2012) : "Adrenalina" ; "Batida"Journaliste : Hortense VolleRéalisation : Benjamin SarraliéMixage 3D en Dolby ATMOS pour une écoute immersive au casque : Jérémie BessetResponsable d'unité de production FMM – RFI Labo : Xavier Gibert

    Avec la rappeuse sud-africaine Yugen Blakrok depuis le Babel Music XP (Marseille)

    Play Episode Listen Later May 6, 2025 47:38


    Son timbre est mystique, son style dense et lyrique, ses sujets conscients : alors que sort son troisième album, The Illusion of Being, rencontre à domicile avec une emcee qui, à la ville aussi, choisit ses mots avec soin. Et ça fait sacrément du bien ! En 2013, Return of the Astro-Goth, son premier album, lui a valu une reconnaissance nationale (avec trois nominations aux South African Hip Hop Awards), mais aussi d'être adoubée par la old-school internationale (de Public Enemy à Sage Francis). Tout ça, avant un featuring mémorable, en 2018, sur la B.O. de Black Panther aux côtés Vince Staples et Kendrick Lamar.En 2019, après la sortie de son deuxième album, Anima Mysterium, la native de Queenstown, une ville du Cap Oriental, s'installe dans le sud de la France. Depuis, avec son complice le producteur et emcee sud-africain Kanif The Jhatmaster, elle a voyagé dans toute la Méditerranée avec pour point d'ancrage, Marseille.Une ville qui abrite aussi I.O.T Records, le label indépendant « sans genres, ni frontières » sur lequel s'apprête à sortir son troisième album, The Illusion of Being.Et c'est justement dans la cité phocéenne que nous la rencontrons. Car, en ce début printemps, Yugen Blakrok est à l'affiche du Babel Music Xp, le carrefour marseillais des musiques planétaires !Quelques heures avant son concert au Dock des Suds, on revient sur certaines des personnalités qui l'ont façonnées : du rappeur sud-africain Robo the Technician, à l'écrivaine afro-américaine Octavia Butler.Il est question d'énergie, d'empathie, de douceur et de notre manière d'être au monde, le visible comme l'invisible…Pour suivre Yugen BlakrokYouTube / Instagram/ Facebook / BandcampTitres diffusésExtraits de l'album The Illusion of Being (Yugen Blakrok / I.O.T. Records – 2025) : "Osiris Awakens" feat. Mohama Saz ; "Tessellator" feat. Cambatta ; "The Grand Geode" feat. Sa-Roc ; "The Shining"Extraits de l'album Anima Mysterium(Yugen Blakrok / I.O.T. Records – 2019) : "Gorgon Madonna"Extraits de l'album Return of the Astro-Goth (Iapetus – 2013) : "Stereo-lith"; "Beast League" ; "House Of Ravens" ; "Secrets Of The Path" ; "Darkstar" ; "Medusa Complex" ; "Neo Vadar" ; T"etra Tarantula" ; "Left Right Hand" ; "Sista Slash" feat. Likwid Skillz ; "Some People Say" ; "Constellations" feat. Robo, Alka, WithCrAft ; "Vespertine" ; "Swirl Of The Dervish" ; "Mono-lith"Et aussi : "Opps" avec Vincent StapplesJournaliste : Hortense VolleRéalisation : Benjamin SarraliéMixage 3D en Dolby ATMOS pour une écoute immersive au casque : Jérémie BessetTraduction et voix française : Mélody LinhartResponsable d'unité de production FMM – RFI Labo : Xavier Gibert 

    Avec l'artiste helvético-marocain Sami Galbi depuis le Babel Music XP (Marseille)

    Play Episode Listen Later Apr 22, 2025 47:47


    Son sourire radieux est serti d'un strass en forme de cœur, « galbi » en arabe ». Sur Yallah Bye Bye, son premier album, il chante l'amour, mais aussi le cycle perpétuel de séparations et de retrouvailles qui façonne la vie de ceux qui ont plusieurs foyers. Ensemble, on va jouer à un jeu des 7 familles revisité ! Ce n'est pas à Lausanne où il est né, ni à Casablanca où il a vécu, que nous rencontrons Sami Galbi, mais dans une autre ville portuaire qu'il affectionne tout particulièrement (et nous aussi) : Marseille !Marseille qui, chaque année, au début du printemps, devient l'épicentre économique et culturel des musiques planétaires grâce au Babel Music XP. Un salon dédié aux professionnels de la filière musicale du monde entier, mais également un festival ouvert au grand public où le trentenaire va présenter son premier album.Raï, chaâbi, trap, dub, hip-hop, bass music, il y a tout ça dans cet album de musiques à danser qui oscille entre hymnes taillés pour les dancefloors et morceaux plus oniriques teintés d'acid pop.Ce premier album a pour titre Yallah Bye Bye, une expression courante au Moyen-Orient et en Afrique du Nord qui signifie « On y va » ou « à plus ».Une allusion à l'élan du départ qui a conduit Sami Galbi à embarquer son studio dans son van pour rouler de Lausanne à Casablanca. Et donc des rives suisses du lac Léman, à la côte atlantique du Maroc où, en 2023, il a posé les premières bases de cet album.En darija, l'arabe dialectal marocain, un darija 2.0, entendez de la diaspora, Sami Galbi chante l'amour, mais aussi le cycle perpétuel de séparations et de retrouvailles qui façonne la vie de ceux qui ont plusieurs foyers.De foyer, de famille, de communauté, ce qui nous lie, nous définit, c'est de ça dont on va converser en toute intimité avec un artiste généreux, à la ville comme à la scène.Son sourire, radieux, est serti d'un strass en forme de cœur, « galbi » en arabe ». Son doux regard, est souligné d'un léger trait de crayon noir. Sa coupe, undercut, est presque punk.Tout vêtu de blanc, Sami Galbi est attablé à mes côtés dans les bureaux du Dock des Suds : un ancien hangar portuaire, devenu un lieu mythique de la vie nocturne et musical marseillais où, dans quelques heures, il fera chavirer nos cœurs….Pour suivre Sami GalbiYouTube / Instagram/ FacebookTitres diffusésExtraits de l'album Yallah Bye Bye (Bongo Joe Records – 2025) : "L'mjmr" ; "Transit"; "Win"; "Kiss"; "Dakchi Hani"; "L'Azri"; "Rruina";"Patience" (feat. INES)Journaliste : Hortense VolleRéalisation : Benjamin SarraliéMixage 3D en Dolby ATMOS pour une écoute immersive au casque : Jérémie BessetResponsable d'unité de production FMM – RFI Labo : Xavier Gibert.   

    Avec le trio parisien Roseaux, dans l'atelier de fabrication de leur 3ème album : le minimal Studio

    Play Episode Listen Later Feb 24, 2025 48:03


    Alors que sort Roseaux III, avec notamment la collaboration du crooner californien Aloe Blacc et du rappeur ghanéen Ghetto Boy, on tente de percer les secrets d'une petite fraternité de talents aussi hétéroclites que complémentaires. Trois artisans du son, toujours en quête de belles chansons. Le collectif de songwrittig Roseaux, c'est trois passionnés de musique, capables d'intervertir leurs rôles en matière d'écriture, d'arrangements ou de production :Emile Omar, ex-programmateur de Radio Nova et chantre de la musique antillaise sur les dancefloors ; Clément Petit, violoncelliste, compositeur et réalisateur navigant entre musique improvisée et chanson et Alex Finkin, multi-instrumentiste et producteur, aussi à l'aise dans les musiques électroniques, la soul, que la chanson française.Au centre de leurs affinités : beaucoup de musiques noires américaines et un fort attachement au format chanson. En 2012, il s'est concrétisé en par un premier album de reprises portées par la voix unique du chanteur américain Aloe Blacc.En 2019, le second volet de leurs aventures intimistes, en prolonge la dominante soul, l'épure acoustique et le trait gracieux, mais avec des compos maison et un attelage aux allures de collectif composé, en plus d'Aloe Blacc, de Melissa Laveaux, Blick Bassy ou encore Ben l'Once Soul.Dans la foulée, l'auteur et interprète franco-rwandais Gaël Faye s'écrie : « Roseaux est l'un des plus grands groupe français actuel. Il parvient à marier tant d'influences avec un naturel qui me déconcerte. Ses deux albums sont des chefs-d'œuvre et chacune de leur collaboration un événement. »Le mot « chef-d'œuvre » est lâché, il n'est ici pas galvaudé. Chacun des albums de Roseaux est touché par la grâce : on sait immédiatement qu'il va nous accompagner longtemps, sans jamais lasser.Pour tenter de percer les secrets de ces faiseurs de chef-d'œuvre, on s'est invité dans l'atelier parisien où ils ont façonné leur 3ᵉ album, le minimal Studio.Pour suivre RoseauxYouTube / Instagram/ FacebookTitres diffusésExtraits de l'album Roseaux (Fanon Records – 2012) : "Strange Things" feat Aloe Blacc ; "Walking on the Moon" feat Aloe Blacc ; "Clarao Da Lua" feat Aloe Blacc ; "More than Material" feat Aloe Blacc ; "Try Me" feat Aloe Blacc ; "We all Must Live Together" feat Aloe BlaccExtraits de l'album Roseaux II (Fanon Records – 2019) : "Kaät" et "Libäk" feat Blick Bassy ; "Daily Bread" feat Aloe Blacc Extrait de l'album Roseaux III (Fanon Records – 2025) : "My People" feat Ghetto Boy ; "Why Should I Smile" feat Melissa Laveaux ; "Loving you is all I want to do" feat Aloe Blacc ; "Solitude" feat Isabel Sörling ; "Again" feat Ana Majidson ;Et aussi :"Red black & green" et "Everbody loves the sunshine" de Roy Ayers"The Waiting Room" de Emanom"Life Is Cool" de Mamba Sounds x Ghetto Boy"Strange Things" de John HoltJournaliste : Hortense VolleRéalisation : Benjamin SarraliéMixage 3D en Dolby ATMOS pour une écoute immersive au casque : Jérémie BessetResponsable d'unité de production FMM – RFI Labo : Xavier Gibert  

    Avec un MC français du genre discret, JP Manova, en son studio

    Play Episode Listen Later Jan 29, 2025 50:02


    Dix ans après la sortie de son premier album, 19h07, il se pourrait bien que le natif des Abymes, en Guadeloupe, ait envie de ressortir de sa tanière… Pour finir de convaincre celui qui est aussi producteur, compositeur et ingénieur du son, on s'y est invité ! Si JP Manova est né en Guadeloupe, c'est dans l'hexagone qu'il a grandi et dans le 18è arrondissement de Paris qu'il a affiné sa plume et son flow.Dans les années 2000, à chaque fois qu'il a posé un couplet, JP Manova a laissé une trace. Que ce soit aux côtés d'Ekoué de la Rumeur, de Flynt ou de Rocé.Puis, disons qu'il a pris le temps de trouver « sa formule ». De choisir son heure. 19h07 c'est le titre de son premier effort livré, en 2015, à l'âge à 37 ans.L'écriture est fine sans être trop léchée, l'esprit est critique mais pas démago, les beats ciselés : si ce disque devait avoir un slogan, ce serait sans conteste « la mode passe, mais la qualité reste ».Dix ans et quelques apparitions plus tard, il se pourrait bien que celui qui est aussi producteur, compositeur et ingénieur du son ait envie de ressortir de sa tanière : le Purple Studio, à Cachan, dans le sud de Paris. Pour finir de le convaincre, on s'y est invité !Pour suivre JP ManovaYouTube / Instagram/ FacebookTitres diffusésSingles : "Le coin des Amen"(2024) ; "Stockholm" feat Fiks' Navio et Rocé (2023)Extraits de l'album 19h07 + Bonus Edition (Synth-Axe / Modulor – 2016) : "Pour la musique svp" ; "Une voix dans ma tête" ; "Intro (à la Dizzy)" : "Dans mes veines" feat Supa & RocéExtraits de l'album 19h07 (Synth-Axe / Modulor – 2015) : "La Spirale" feat Rocé ; "Longueur d'onde" ; "Pas de Bol" ; "Is Everything Right" ; "Sankara" ; "La Barbe de Morgan Freeman" ; "Skinhead aux Cheveux Longs" ; "Tous les 25 ans" ; "Capoeira Verbal "; "À Quel point (libre)"Extrait de la compilation Explicit DixHuit : La Réunion Des MC's Du XVIIIème Arrondissement (Mkm Prod – 2003) : "Aux disparus : outro"Extrait de la compilation Liaisons Dangereuses (Virgin - 1998) : "Janis" par MC Jean Gab'1 x JP Manova x Pitchou Et aussi :"Dans ma ruche" par Arsenik x JP Manova ; "1 pour la plume (version équipe)" par  Flynt x Ekoue x JP Mapaula x Mokless ; "Barbes" par FFF ; "Gangster Moderne" et "Bouge de là" par MC Solaar ; "Actuel" par Rocé x JP Manova ; "Rap sé on spò" par Tar JeeJournaliste : Hortense VolleRéalisation : Benjamin SarraliéMixage 3D en Dolby ATMOS pour une écoute immersive au casque : Jérémie BessetResponsable d'unité de production FMM – RFI Labo : Xavier Gibert  

    Entre deux concerts, avec le rappeur français Hippocampe Fou

    Play Episode Listen Later Dec 17, 2024 47:51


    Hippocampe Fou est un amoureux des mots, capable de poser son flow sur n'importe quel type d'instru. Depuis plus de dix ans maintenant, ce cinéphile qui se rêvait cinéaste, créer des ponts aériens entre le rap et la chanson. Alors que vient de sortir son cinquième album, Présent, on s'est livré à un « battle » de souvenirs, à Paris, la ville où il a grandi. Ses premières armes, ce natif de Haute-Savoie, dans l'est de la France, les a faites avec un trio 100% vocal : La Secte Phonétik.Révélé en solo par une série de freestyles complètement décalés, ce grand fan de Busta Rythmes et de Georges Brassens a livré, en 2013, le premier volet d'une trilogie sur le cycle de l'eau : Aquatrip.En cette année 2024, le « triple daron », selon expression, a fêté ses 40 ans.Sur la pochette de son cinquième album, Présent, il a l'air plus mature. Mais il se raconte que sous "son armure, se dresse un vieil enfant assoiffé d'aventures, toujours en quête d'humains sincères au bal de l'imposture" ("Un peu de magie").Pour le vérifier, nous avons profité de son passage à Paris entre deux concerts et l'avons escorté de son hôtel, situé au nord de la capitale, à la gare Montparnasse, tout au sud.Nous voici donc dans le XVIIIe arrondissement, un quartier que je connais bien pour y avoir vécu et lui aussi…Pour suivre Hippocampe FouYouTube / Instagram/ Facebook / Tik TokTitres diffusésExtraits de Présent (Plugin Records – 2024) : "Un peu de magie" ; "DJ PS" ; "Tapalaref" ; "Echo" ; "Berceuse" ; "L'éternité" ; "Tout seul" ; "Pool" ; "On a beau dire" ; "Sieste" ; J"'ai fini le taf" ; "Respire" ; "Au revoir"Extraits de L'Odyssée d'Hippo (Blue Line – 2022) : "Où suis-je ?" ; "L'ascension"Extraits de l'EP Pas pour les jeunes (Excuse My French / Blue Line – 2021) : "Pas pour les jeunes" ; "Wiki Freestyle"Extraits de l'album Terminus (Blue Line – 2018) : "Underground" ; "Le mal du pays" ; "Langue paternelle"Extraits de l'album Céleste (62TV Records/30 Février – 2015) : "Las Estrellas" ; "Si j'étais" ; "Arbuste généalogique"Extraits de l'album Aquatrip (62TV Records/30 Février – 2013) : "Aquatrip" ; "Papa au foyer" ; "Hymne au cinéma" ; "Qui aime bien, châtie bien"Et aussi :La Secte Phonetik – Live aux Francofolies de La Rochelle (2009)Ensemble Recoveco – Bambuquisimo (2022)Journaliste : Hortense VolleRéalisation : Benjamin SarraliéMixage 3D en Dolby ATMOS pour une écoute immersive au casque : Jérémie BessetResponsable d'unité de production FMM – RFI Labo : Xavier Gibert

    Avec l'artiste français Jon Onj dans le quartier du Panier (Marseille)

    Play Episode Listen Later Nov 19, 2024 47:03


    Au printemps 2025, Jon Onj sortira son deuxième album. Nous c'est à l'automne qu'on le rencontre. A Marseille, dans le sud-est de la France. En 2023, celui qui a commencé la musique à la batterie dans un groupe de death metal, était bénévole à la Fiesta des Suds. Un an plus tard, avec sa voix brûlante et sa néo soul aussi dansante que mélancolique, il est à l'affiche de la 33ème édition du festival phocéen : voilà qui promet ! Il s'appelle Jonathan Haddad mais tout le monde l'appelle Jon. Sur scène c'est Jon Onj : Jon et son verlan, son miroir.La musique, Jon l'a commencée à la batterie dans un groupe de death metal avant d'officier, aussi au chant, dans un groupe de soul. En parallèle, en 2013, avec des amis d'enfance, il fonde un label, Animal Records, puis un festival de musique et de gastronomie, La Douve Blanche. Son projet en solo naît en 2019.Jon Onj a beau être français, il ne chante qu'en anglais et sa musique, influencée autant par Frank Ocean et Di Angelo qu'Otis Redding, semble venir tout droit du pays de l'Oncle Sam.Lui se définit comme un artiste de « soulwave », entendez de soul électronique. D'abord parce que sa néo-soul à lui préfère les synthé aux cuivres, mais aussi parce que sa musique est sur le fil : à la fois dansante et mélancolique.Avec sa voix brûlante et son boys band, Jon Onj sortira au printemps 2025 son deuxième album.Nous c'est à l'automne qu'on le rencontre. A Marseille donc, dans le sud-est de la France, où il vit depuis peu. En 2023, Jon Onj était bénévole à la billetterie d'un festival dont on ne rate pas une édition, la Fiesta des Suds. En 2024, il y est à l'affiche : voilà qui promet !Jon Onj nous a donné rdv chez Mary Madeleine, un lieu spécialisé dans la vente de madeleines (un petit gâteaux aux œufs en forme de coquillage), situé dans le plus vieux quartier de la cité phocéenne : le Panier.Pour suivre Jon OnjYouTube / Instagram/ FacebookTitres diffusésSingle : "Multibounce" feat. Charles X & Soopadoopa (2024) ; "If you don't mind" (live @LaMeson)Extraits de l'EP Love Machine (Jonken Pon – 2024) : "Love Machine" ; "Tekibama" ; "I can't wait too long" ; » ; "Fast Love" ; "Day One"Extraits de l'album Fochain (Jon Onj – 2021) : "It's all about love" ; "60 mn on a plane" ; "Lizard" ; "Efo" ; "I will never let you down" feat Diskobeistet ; "18 juillet" et "So Long", en live, pour Bonnes Pulsations du Monde - La Rencontre.Et aussi : "Infection" de Infected Scrotum ; “Vadim” et “Milwaukee” de Backbone ; "Off the Wall" de Michael Jackson ; "No diggitty" de Blackstreet feat Dr Dre.Journaliste : Hortense VolleRéalisation : Benjamin SarraliéMixage 3D en Dolby ATMOS pour une écoute immersive au casque :   Jérémie Besset

    L'artiste française Kimberose : à fleur de soul

    Play Episode Listen Later Oct 16, 2024 48:24


    Interprète mais également auteure-compositrice autodidacte, l'artiste française d'ascendance britannico-ghanéenne Kimberose est devenue en quelques années et déjà deux disques d'or l'une des plus belles voix de la soul tricolore. Comment ? C'est ce que je vous propose de découvrir alors que vient de sortir Roses, son troisième album. Enfant, en région parisienne, Kimberly Kitson-Mills passait des heures à chanter dans sa chambre, devant son miroir et à imiter Britney Spears, Lauryn Hill ou Whitney Houston. Aujourd'hui, la foule des grands soirs a remplacé la glace et le silence a fait place à de longues acclamations sur les scènes de France et d'Europe.Celle que l'on surnomme Kim, aurait pu devenir psychologue, avocate ou infirmière - autant de parcours qu'elle a entrepris au fil de ses 33 ans de vie. Mais la musique et le chant se sont imposés à chaque fois et Kimberly est devenue, d'abord en groupe puis en solo, Kimberose : la contraction de son prénom et du verbe « oser ».Interprète mais également auteure-compositrice autodidacte, Kimberose est devenue en quelques années et déjà deux disques d'or l'une des plus belles voix de la soul tricolore. Comment ?Alors que vient de sortir Roses, son troisième album et le deuxième en solo, c'est ce que ce que je vous propose de découvrir autour d'un jeu des « 7 familles » revu et corrigé !Pour suivre KimberoseYouTube / Instagram/ TikTokTitres diffusésExtraits de l'album Roses (6&7 – 2024) : « You Made me Pray » ; « Bird of prey » ; « Up and down » ; « Out of love » ; « Miss You » ; « I'm on a roll » ; « Anita »Extraits de l'album OUT (Freedonia / 6&7 – 2021) : « We never said goodbye » ; « Back on my Feet » ; « By the sun » ; « The Secret » ; « Sober » ; « Keep on Loving » ; « Escape » ; « L'envie de valser » feat Sofiane PamartExtraits de l'album Chapter One (Freedonia / 6&7 – 2024) : « I'm Sorry » ; « Where did you sleep last Night ? » ; « Strong Woman » ;  «  »Et aussi :E.T. MENSAH – « All for You »BILLIE HOLLIDAY – « I'm fool to want you »Journaliste : Hortense VolleRéalisation : Benjamin SarraliéMixage 3D en Dolby ATMOS pour une écoute immersive au casque :  Jérémie BessetResponsable d'unité de production FMM – RFI Labo : Xavier Gibert

    La rappeuse franco-ivoirienne Eesah Yasuke ou l'odyssée d'une samouraï du bitume

    Play Episode Listen Later Sep 24, 2024 48:08


    Après trois EPs, un paquet de prix et des premières partie de folie (Josman, Youssoupha ou encore Kery James), Eesah Yasuke s'apprête à livrer son premier album : B.O d'une vie. Rencontre à Lille, dans le nord de la France, avec une « gosse de foyer » qui, de fractures de vie en résilience, a su transcender l'adversité et en a fait son motto rapologique. Franco-ivoirienne avec des racines cap-verdiennes et portugaises, Isaiah, de son vrai prénom, est née à Roubaix, dans le nord de la France.Bercée par les musiques africaines (rumba congolaise en tête), celle qui se rêvait sprinteuse professionnelle doit subitement arrêter l'athlétisme lorsqu'à 14 ans elle est placée en foyer. L'écriture et la poésie prennent alors le relais et deviennent son autre refuge.En 2018, alors qu'elle suit des études pour devenir éducatrice spécialisée, celle qui apprécie autant le rap ivoire (Didi B et Suspect95) que le rock (Muse, Rage Against the Machine) et a même eu sa période métal (System of a Down), décide de changer de cap et de passer de l'écriture à l'oralité.Trois ans plus tard, elle livre son premier EP Cadavre exquis (2021) et convoque autour d'elle des figures qui ont eux-mêmes transcendé leur condition. A commencer par Yasuke, cet esclave devenu, dans le Japon du XVIe siècle, le premier samouraï noir.S'en suivent un paquet de prix (Buzz Booster, Prix Joséphine des Artistes, Rappeuses en Liberté, iNOUïS du Printemps de Bourges), une tournée de quatre-vingt dates et des premières de folie (Josman, Giorgio, Youssoupha ou encore Booba).Après le projet Triptik (trois titres accompagnés chacun d'un clip), les EPs Prophétie (2023) et PS : j'écris l'album (2024), celle dont la voix ne triche pas, rage et soigne aussi, s'apprête à livrer son premier album : B.O d'une vie.Pour revenir sur une trajectoire construite autour du dépassement, Eesah Yasuke m'a donné rendez-vous à Lille, dans le nord de la France, où elle vit.Dans l'ambiance feutrée d'un studio d'enregistrement du Flow, un lieu 100% dédié au Hip Hop qui l'accompagne depuis de ses débuts, celle qui peut intimider par sa droiture et ce regard qui jamais ne vacille, m'a décidément eniaillée : ses propos précis et délicats, sont aussi soignés que ses rimes.Pour suivre Eesah YasukeYouTube / InstagramTitres diffusésSingles : « Plus souvent » (2024) ; « X Tream » (2022) ;Extraits de l'album à venir, B.O. d'une vie : « Guérison » ; « Allright »Extraits de l'EP PS : J'écris l'album (Blessing Production – 2024) : « Starting Block  » ; « Les vivants qui s'enterrent » ; « Dansons » ;  « Focus »Extraits de l'EP Prophétie (Blessing Production / A day a dream – 2023) : « Prophétie » ; « Yasuke » ; « Galère » ; « Mangeurs d'hommes » ; « Interlude » ; « Karma » ; « Chaud l'hiver » ; « Drive » ; « Bébé »Extraits de l'EP Cadavre Exquis (Blessing Production – 2021) : « Sarah Walker » ; « Cadavre exquis » ; « Mon Ciel » ; « Maladie 2 » ;  « Hennessy » ; « M2M » ; « Kitoko Life »Avec aussi :LIL WAYNE – « Lollipop » ; LAURYN HILL – « Doo Wop » ; KERY JAMES – « Lettre à la République » ; KEZIAH JONES – « Rythm is Love » ; MICKEY 3D – « La footballeuse de Sherbrooke » ; BOOBA – « DKR »Et des extraits des journaux télévisés sur la présidentielle française de 2022Journaliste : Hortense VolleRéalisation : Benjamin SarraliéMixage 3D en Dolby ATMOS pour une écoute immersive au casque :  Jérémie BessetResponsable d'unité de production FMM – RFI Labo : Xavier Gibert

    L'artiste espagnole Queralt Lahoz jette des ponts entre passé, présent et futur

    Play Episode Listen Later Sep 10, 2024 48:21


    Son style mêle les codes du flamenco au rap et aux musiques latines. Sa voix est magnétique et ses textes, poétiques et revendicatifs, se nourrissent de la mémoire collective. Rencontre au festival Rio Loco (Toulouse) avec l'une des artistes les plus prometteuses de la scène espagnole. C'est auprès des femmes de sa famille, d'origine andalouse, que Queralt Lahoz cultive dès l'enfance un amour profond pour le flamenco, le bolero et les musiques latino-américaine. A l'adolescence, celle qui a grandi dans la banlieue de Barcelone se prend une grosse claque en découvrant Missy Elliot et Queen Latifah. Devenue adulte, elle télescope toutes ces influences pour produire une musique diablement efficace !Sur scène depuis l'âge de 17 ans, avec une pause pour entreprendre des études en criminologie, Queralt Lahoz a désormais 33 ans, deux EPs et un album à son actif. En 2023, elle a été l'une des sept lauréates (comme Stromae et Rosalia avant elle) du Music Moves Europe Award, qui récompense les artistes émergents. Le début d'une carrière solo qui s'annonce des plus prometteuse.Juste avant qu'elle n'irradie la scène du festival RIO LOCO, j'ai proposé à Queralt Lahoz de s'installer dans un transat, les pieds dans l'herbe et de converser en toute intimité en bord de Garonne. Ensemble, nous sommes revenues sur quatre piliers de sa vie : les « femmes guerrières » de sa famille, la ville de Barcelone, le flamenco et la scène.Pour suivre Queralt LahozYouTube / Twitter/ InstagramTitres diffusésExtraits de l'EP  Alto Cielo (Costa Futuro / Sait It Loud – 2023) : « Tan Rico » ; « Aurora » ; « Con Miedo a Ti » ; « No me salves »Extraits de l'album Pureza (Costa Futuro / Sait It Loud – 2021) : « Origen » ; « Tu Boca » ;  « De la cueva a los olivos » ; « El Tiroteo »Extraits de l'EP 1917 (Say It Loud Records – 2019) : « Como Punala » ; « Linea 18 » ; « Me gusta » ; « Valor »Avec aussi :Enrique Morente  - « Aunque es de noche »Mayte Martín – “Por la Mar Chica del Puerto”Pepe Pinto y Niña de los Peines – “Tu cara en la mía se vio /Yo le Tengo Compasión”Maria La Molinera – “De la Cueva a Los Olivos”Journaliste : Hortense VolleRéalisation : Benjamin SarraliéMixage 3D en Dolby ATMOS pour une écoute immersive au casque :  Jérémie BessetResponsable d'unité de production FMM – RFI Labo : Xavier Gibert

    Les toulousains Mouss et Hakim : une fête qui a du sens

    Play Episode Listen Later Jul 16, 2024 48:29


    De Zebda à Origines Contrôlées, de 100% Collègues à Motivés, toutes les aventures musicales de Mouss et Hakim sont nées à Toulouse, dans l'ouest de la France. C'est là, depuis les rives du festival Rio Loco, que nous les rencontrons pour revenir sur une histoire de famille qui, depuis plus de 30 ans, mêle musique et militantisme. Ni algériens, ni français, Mustapha et Hakim Amokrane, plus connus comme Mouss et Hakim, sont toulousains ! Ils sont le fruit d'un territoire et d'un quartier, situé au nord de la ville rose, « les Minimes », qui est aussi celui où Claude Nougaro a grandi et vécu.En 2021, ils ont d'ailleurs composé un album sur des textes inédits du poète, chanteur et jazzman de cœur, Darons de la Garonne.20 ans après la disparition de celui que l'on surnommait « l'homme aux semelles de swing », c'est justement en bordure de ce fleuve, la Garonne, au festival Rio Loco, que je rencontre Mouss et Hakim.Ensemble, nous sommes revenus sur leur histoire faite d'engagements, de luttes, de joies et d'espérances. Une histoire de famille ponctuée de chansons qui sont autant d'appels festifs à la résistance et à l'action.Pour suivre Mouss et HakimYouTube / Facebook / InstagramTitres diffusésExtraits de l'album Darons de la Garonne (Blue Line– 2021) : « Le lait caillé » ; « Bottes de banlieue - version camarade » Extraits de l'album Motivés ! Y'a toujours pas d'arrangement ! du collectif Motivés (Tactikollectif – 2017) : « Motivés, le chant des partisans » ; « A lutta continua » ; « Sabra ou Chatila (El Majzara) »Extraits de l'album Origines Contrôlées (Tactikollectif - 2007 ) : « La carte de résidence » ; « Adieu la France » ; « Azger » ; « Bahdja Beidha » ; « Chehilet laâyani » ; « Abrid » ; « Intas ma dyas »Extraits de l'album Essence ordinaire de Zebda (Barclay – 1998) : « Y'a pas d'arrangement » ; « Oualalaradime « ; « Tomber la chemise »Extrait de l'album Le bruit et l'odeur de Zebda(Barclay - 1995) : « Le bruit et l'odeur » ; « Toulouse »Journaliste : Hortense VolleRéalisation : Benjamin SarraliéMixage 3D en Dolby ATMOS pour une écoute immersive au casque :Jérémie BessetResponsable d'unité de production FMM – RFI Labo : Xavier Gibert

    La diva espagnole Luz Casal se dévoile, à sa manière

    Play Episode Listen Later Jul 2, 2024 48:22


    Au festival Rio Loco (Toulouse), la diva espagnole aux 18 albums, Luz Casal, rendait hommage à Dalida. Pour SessionLab, elle revient sur son rapport à cette icône intemporelle, mais aussi à quatre autres artistes. Des femmes dont elle a revisité les chansons et qui, du 19ème siècle à nos jours et de l'Europe à l'Amérique latine, ont marqué l'histoire – et pas seulement musicale - de leur pays. C'est à sa mère, qui fredonnait des chansons françaises, qu'elle doit en partie sa passion, dès l'âge de 6 ans, pour le chant. Adolescente, elle prend des cours de danse, de solfège et de piano. Elle intègre un groupe de rock aussi avant de s'intéresser au chant lyrique et d'étudier la technique du bel canto.En 1991, soit 10 ans après la sortie de son 1er album et alors qu'elle est déjà célèbre en Espagne, sa participation à la B.O. du film de Pedro Almodovar, Talons Aiguilles, propulse Luz au rang de star internationale. Son interprétation "chavirante" d'un boléro mexicain des années 30, « Piensa in me », ne nous a pas quitté depuis.D'un coup, ou presque, la diva rock, investi un répertoire moins rebelle que sensuel et nostalgique, entre douleurs et sentiments. De ces complaintes du passé Luz Casal a fait une carte de visite, y revenant à l'occasion sans s'y enfermer.Car l'auteure-compositrice et interprète galicienne aime tout chanter (bolero, jazz, flamenco) et a un goût prononcé pour les reprises d'artistes français : Marie Laforêt, Francis Cabrel, Gilbert Bécaud, Henri Salvador ou encore Étienne Daho.Au festival Rio Loco, où je l'a rencontre, Luz Casal rend hommage, à sa manière, à Dalida : une icône intemporelle avec qui elle partage les mêmes racines méditerranéennes, le même savoir-faire pour la dramaturgie et le même contralto vocal envoûtant. Dalida fait depuis longtemps parti de son répertoire mais, en 2017, Luz Casal lui a dédié un album entier.De Dalida il va être question dans l'entretien qui suit, mais aussi de l'italienne Mina, de l'argentine Maria Elena Walsh ou de la chilienne Violetta Parra, des artistes dont Luz Cazal a repris les chansons, nous dévoilant ainsi une part d'elle-même.Pour suivre Luz CasalYouTube / Facebook / Instagram/Tik TokTitres diffusésExtraits de Luz Casal chante Dalida : A mi manera (Warner Music Spain – 2017) : « Fini la comédie » ; « Por no vivir a solas » ; « Je me sens vivre » ; « Ciao amore ciao » ; « Les hommes de ma vie » ; « Amame »Extrait de  Un ramo de rosas (Parlophone Music Spain -2011) : « Gracias a la vida »Extrait de La Pasion (EMI Music Spain - 2009) : « Como la cigarra »Extraits de Pequeños, Medianos y grandes éxitos (Parlophone Music Spain – 2005) : « Negra Sombra » Extraits de A contraluz (Parlophone Music Spain–1991) : « Piensa En Mi » ; « Un Año De Amor »Et aussi :« Gracias a la vida » par Violeta Parra  ; « Como la cigarra » par Mercedez Sosa;  « Un anno d'amore », « Nessuno » et "Il cielo in una stanza » par  Mina; « C'est irréparable » par Nino Ferrer; « Piensa en mí » par Agustín Lara.Extrait du film de Pedro Almodovar, Talons aiguilles (1991).Journaliste : Hortense VolleRéalisation : Benjamin SarraliéMixage 3D en Dolby ATMOS pour une écoute immersive au casque : Jérémie BessetResponsable d'unité de production FMM – RFI Labo : Xavier Gibert

    Entre rap et chanson, San-Nom s'en fera un, c'est certain

    Play Episode Listen Later Jun 18, 2024 48:28


    Ne vous fiez pas au titre de son dernier album, Un peu pitoyable, Augustin aka San-Nom est drôle, malin et sacrément doué. Du haut de ses 25 ans, il nous émeut par la justesse de ses mots, entre rap et chanson, et des projets pétris de caractère. Rencontre dans un café parisien pour parler de Rien, de Silence et surtout de musiques. Originaire de Reims, dans le nord-est de la France, Augustin n'a pas de formule précise, il a soif de liberté. Entre la chanson française qui l'a bercée pendant son enfance et le rap qu'il a commencé il y a 8 ans, cet écorché vif semble avoir deux visages. D'un côté, un jeune clown désabusé par l'état du monde qui chante la noirceur en la travestissant. De l'autre, une vielle âme qui émeut à coup de fulgurances et de mots qui tranchent.Avec trois albums aussi politiques qu'introspectifs à son actif (Rien, Silence et Un peu pitoyable , ce grand fan de Renaud mais aussi des rappeurs français Virus et Lino, est parfois irrévérencieux, souvent taquin, mais toujours sincère, incisif et tendre.Résultat : on l'écoute volontiers raconter aussi bien la lâcheté générale que sa rupture sentimentale.En ce début de printemps, les terrasses des Grand Boulevards, dans le centre de la capitale, sont pleines à craquer. Mais nous, avec San-Nom, c'est dans la pénombre d'un salon du Delaville café que l'on s'est s'installés et, histoire de lui tirer le portrait, on est revenu en sa compagnie sur quelques-unes de ses punchlines.                                                       Pour suivre San-Nom                                              YouTube / Facebook / Instagram                                                              Titres diffusésExtraits de Un peu pitoyable (Augustin Brousseloux / Yvem Agence – 2024) : « Augustin » ; « Est-ce que » ; « Pas la fête » ; « Galérien » ; « 250 BPM » ; « De ma part »Extraits Silence (Sony Music Entertainment France – 2022) : « Zig Zag» ; « Et encore » ; « Monts et Merveilles (Live Session) ; « Si je n'étais pas né » ;  « Tous ensemble » ; «  Rien du tout » ; « Hamingja » Extraits Rien (Sony Music Entertainment France –2020) : « Saucisse » ;  « Barbapapa » ;  « Je vous déteste » ; « Je nous déteste » ; « « Léo Férré »Et aussi :« Gossip » de Lisa Leblanc ; « Bienvenue chez nous » des Cowboys Fringants; « 12eme lettre » de Lino; « Mes potes » de Deadi feat San-Nom; « Rien du tout » de Kekra; « Miss Maggie » de Renaud; « Marquis de Florimont » de Virûs                                                Journaliste : Hortense Volle                                              Réalisation : Benjamin Sarralié                                   Mixage 3D en Dolby ATMOS : Jérémie Besset                   Responsable d'unité de production FMM – RFI Labo : Xavier Gibert

    La poète et chanteuse réunionnaise Ann O'aro : du noir & blanc à la couleur

    Play Episode Listen Later Jun 4, 2024 48:29


    Son magistral troisième album au maloya revisité a pour titre Bleu. Au Babel Music Xp (Marseille), elle a irradié la scène avec le projet  « Lagon Noir ». Par une fin d'après-midi d'un jour tout gris, pour dessiner les contours de son portrait, on a demandé à l'artiste réunionnaise Ann O'aro d'invoquer la couleur de ses émotions. Poète, compositrice, musicienne et chanteuse, Anne-Gaëlle Hoarau de son vrai nom, c'est un ouragan de vie, d'envies et un sourire juvénile aussi, derrière lequel il est bien difficile de deviner un passé de violence, d'abus, de dérive à la marge de la folie.  Et pourtant c'est bel et bien ce que raconte, pour partie, le blues écorché de ses trois albums.Pour le comprendre, revenons un peu en arrière...En 2007, à 17 ans, Ann O'aro est jeune bachelière. Elle quitte la côte ouest de l'île de la Réunion et le lieu-dit de son enfance profanée : Tan Rouge. Direction le Canada. C'est là-bas qu'elle découvre la musique de son île et ses héros, Danyèl Waro en tête. Tatoueuse itinérante, elle vit beaucoup de trocs. Expulsée du Québec, elle débarque à Paris, trouve refuge dans un squat d'artistes, découvre la musique de rue et des arts du feu.En 2011, Ann O'aro est de retour à la Réunion.  Elle a 21 ans et commence à se réapproprier son corps et sa vie. Avec la naissance de son premier enfant puis avec la danse.Sept ans plus tard, nous sommes en 2018, les pulsations lancinantes des percussions traditionnelles du maloya (le kayamb, le rouler, le sati), parfois soutenue de flûtes et même d'une trompette, font s'envoler sa voix et jaillir des images qui sonnent. Le premier album de celle qui a appris la musique « en lisant les partitions comme des livres » est un véritable manifeste poétique de l'intime.En 2020, Anna O'aro a 30 ans, a publié un 1er recueil de poèmes et est devenue trio. Avec Teddy Doris au trombone et Bino Waro aux percussions, elle fait valser les fantômes et s'amuse. Avec les mots et leur sonorité. Avec les mélodies. Et avec le maloya aussi, qu'elle revisite encore et toujours. Dans une langue d'une puissance évocatrice cinglante, elle pose sur Langoz, son 2ème album, un regard lucide et souvent implacable sur elle-même mais également et surtout sur la société réunionnaise d'hier et d'aujourd'hui.Quatre ans plus tard, en 2024 donc, Ann O'aro est devenu quartet (avec Brice Nauroy aux machines). Et sur son troisième opus, Bleu, c'est nouveau et loin d'être anodin, elle se met au piano pour accompagner son chant.Voilà, dans les grandes lignes, le parcours d'Ann O'aro. Le reste, je vous laisse le découvrir entre deux éclats de rires, à Marseille, alors qu'avec un autre quartet au pedigree de haute volée, Lagon Noir, d'Ann O'aro s'apprête à irradier la scène du Babel Music Xp, le hub méditerranéen des musiques planétaires.Par une fin d'après-midi d'un jour tout gris, me voici attablée avec une artiste qui de ses fêlures a fait des fleurs et nous en offre toutes les couleurs, graves et légères, intimes et universelles….Pour suivre Ann O'aroYouTube / Facebook / InstagramTitres diffusésExtraits de Bleu (Cobalt – 2024) : « Bleu » ; "Lanbordaz  » ; « In Utero Militari » ; « Vane Lo Sor « ; « Les ailes du cafard » ; « Lacrimosa » ; « Kalu » ; « Saple » ; « Lak Otab » ;  « Bouyon Lo Rosh »Extraits de Longoz  (Cobalt – 2020) : « Longoz » ; « Pik Drwat » ; « Talon Malgash » ; « Wa Sobaté » ; « Aswar » Extraits de Ann O'aro (Cobalt – 2018) : « Lo shien » ;  « Kap Kap » ; « Le corps Conquis » ; « Zardin » ; « Dann fon laba » ; « Oktob »Et aussi :« Lam Santyé (Kwasa Kwasa) » avec Lagon NoirUn extrait du concert de Lagon Noir au Babel Music XP (mars 2024).Journaliste : Hortense VolleRéalisation : Benjamin SarraliéMixage 3D en Dolby ATMOS pour une écoute immersive au casque :Jérémie BessetResponsable d'unité de production FMM – RFI Labo : Xavier Gibert

    Cindy Pooch, à bras le corps

    Play Episode Listen Later May 21, 2024 48:25


    Entre chants polyphoniques et électro onirique, l'élégant premier album de l'artiste franco-camerounaise Cindy Pooch, In nomine corpus, brille par son épure, impressionne par son ampleur et l'émotion brute qui s'en dégage. Au Babel Music Xp (Marseille), rencontre avec une intense trentenaire qui prend la musique comme la vie : à bras le corps. Cindy Pooch est née en France, a grandi au Cameroun, puis est revenue dans l'hexagone pour suivre des études littéraires. Dans les jam sessions lyonnaises, notre autrice, compositrice et interprète autodidacte apprend la grammaire musicale, reprend des titres de jazz et de soul et rencontre les musiciens qui lui font découvrir le maloya réunionnais.Après avoir longtemps tourné avec des groupes d'expressions créoles ou caribéennes, (Ti'kaniki, An' Pagay, The Bongo Hop), c'est en solo que Cindy Pooch réinvente aujourd'hui une chanson qui va droit à l'âme. Porté par sa voix, son élégant premier album, In nomine corpus, impressionne par son ampleur et l'émotion brute qui s'en dégage, entre chants polyphoniques et électro onirique.Empreints d'une rare poésie, ses textes en français et dans une moindre mesure en banen, la langue camerounaise de sa grand-mère maternelle, abordent des thématiques fortes, porteuses de doutes et de questionnements autant que de certitudes musicales.Rencontre dans le sud de la France, quelques heures avant son concert en apesanteur au Babel Music Xp (Marseille), avec une intense trentenaire qui prend la musique, comme la vie : à bras le corps !Pour suivre Cindy PoochYouTube / Facebook / Instagram Titres diffusésExtraits de l'album In nomine corpus (InFiné - 2023) : « Issemou » ; «Redondant d amour » ;  « Poulileu » ;  « Secret précieux » ; « Tout ou rien » ; « Délicatesse » ;  « Le feu » ; « Le goût de ça » ; « Nyanga » ; « Je saute » ; « Rien de mal »Extrait de l'EP Issemou (InFiné - 2023) : « In Nomine Corpus » ; « O Se yate » ; « Pas t'écrire de chanson » ; « Le sang »Et aussi :« Kadansé » ; « Molem »; « Bor an Bor » de Ti'kaniki« Silver and Gold »  de Kirk Franklin with The Family & God's PropertyExtrait du concert de Cindy Pooch au Babel Music Xp (Marseille – mars 2024)Journaliste : Hortense VolleRéalisation : Benjamin SarraliéMixage 3D en Dolby ATMOS pour une écoute immersive au casque :Jérémie BessetResponsable d'unité de production FMM – RFI Labo : Xavier Gibert

    Le Canadien Kid Koala : la musique comme un jeu

    Play Episode Listen Later May 7, 2024 48:06


    Au festival « Montréal en Lumière » (Québec), rencontre avec le DJ, turnbalist, compositeur et conteur visuel canadien Kid Koala qui, en près de 30 ans de carrière, a acquis une réputation de touche-à-tout inventif et complètement décalé. De son vrai nom Eric San, Kid Koala est né à Vancouver mais habite Montréal depuis plus de 20 ans maintenant. Dj, il est également et surtout turnbalist : son but n'est pas d'enchaîner un disque A et un disque B, mais de créer une musique, par l'utilisation des platines, avec des techniques comme le scratch.C'est grâce au label expérimental Ninja Tune que Kid Koala s'est fait connaître dès la sortie, en 2000, de son 1er album Carpal Tunnel Syndrome : « syndrome du canal carpien » en français. Un syndrome qui peut résulter de nombreuses maladies, affections, accidents et sollicitation permanente… du poignet !Le succès de cet album est immédiat et permet à Kid Koala de multiplier les collaborations, notamment avec Dan the Automator au sein de plusieurs projets, dont Gorillaz ou DELTRON 3030.Depuis, Kid Koala a sorti plusieurs albums solo dont il a dessiné lui-même les pochettes. Le dernier en date est la bande-son d'un jeu de société inclus dans la jaquette du vinyl. Son pitch ? Un groupe de créatures qui s'unissent grâce au pouvoir de la musique pour sauver leur habitat de la destruction.Et comme avec Kid Koala, les projets se suivent mais ne se ressemblent pas, il a également signé un roman graphique, acomposé des trames sonores pour le cinéma et les jeux vidéo et a même livré une série, plus introspective que festive, estampillée Music to Draw, entendez « musique pour dessiner ».Si l'étendue de son spectre créatif a de quoi étourdir, ses pérégrinations ont au moins deux points communs : sa capacité inépuisable à s'émerveiller et sa volonté d'inclure le public dans ses aventures.Mars 2024, sous-sols de la « Place des Arts », le plus vaste complexe culturel et artistique du Canada, situé en plein centre-ville de Montréal. Dans quelques heures, pour la 25ème édition du festival Montréal en Lumière, Kid Koala va y présenter l'une de ses dernières créations, « The Storyville Mosquito » : une performance de haute voltige où l'on assiste à la réalisation en temps réel d'un film muet d'animation !L'orchestre à cordes, les marionnettistes et les vidéastes qui l'accompagnent profitent de notre venue pour faire une pause. Et c'est dans les loges de « la cinquième salle », que nous accueille un quinqua au visage adolescent qui n'a de cesse d'envisager la musique comme un jeu...Pour suivre Kid KoalaYouTube / Facebook / Instagram / XKid Koala en tournée Titres diffusésExtraits de l'album 12 bites Blues (Ninja Tune – 2012) : « 1 bit blues - 10,000 miles » ; « 2 bit Blues  » Extrait de l'album Creatures of the Late Afternoon (Envision Records – 2023) : « Things are gonna change » feat Lealani Extraits de l'album Somme of my best friends are djs (Ninja Tune - 2003) : « Shanky Panky » ; « Vacation Island »Extrait de l'album Floor Kids - Original Video Games Sound Track (Arts & Crafts - 2018) : « Five Spot Stomp »Et aussi :« Crazy in love » (Kid Koala version) par Emeli Sandé, extrait de la B.O. du film de Baz Luhrmann, The Great Gatsby (2013)« Strictly business » par EPMD (1988)Extraits de l'album Deltron 3030(2000) de Deltron 3030 : « Positive Contact » ; « 3030 » ; « St. Catherine St. »Extraits de l'album It takes a nation of millions to hold us back (1988) de Public Enemy : « Security of the first world » ; « Night of the living baseheads » ;  « Show'Em whatcha got » ; « Mind terrorist » « Terminator x to the edge of panic »« Its All Over » de The Slew Extraits de l'album Doing it to death (1973) des J.B.'s : « Introduction to the J.B.'s » ; « Doing it to death part. 1 »Journaliste : Hortense VolleRéalisation : Benjamin SarraliéMixage 3D en Dolby ATMOS pour une écoute immersive au casque :Jérémie BessetResponsable d'unité de production FMM – RFI Labo : Xavier Gibert

    Rencontre dans une ville monde avec une artiste du monde : Poundo

    Play Episode Listen Later Apr 23, 2024 48:26


    Son magnétisme est avéré, son énergie débridée et sa « west african trap » bien plus que dansante ! Rencontre avec l'artiste franco-sénégalaise Poundo, non pas à New York où elle a vécu, mais à Marseille où, quelques mois après la sortie de Home, elle se sent, comme partout, chez elle. Poundo est née et a grandi en région parisienne. Entrée en musique par la danse (elle a notamment fait partie de la compagnie de Marie-Claude Pietragalla et fait le show aux côtés d'Aya Nakamura), celle qui est aussi passionnée de mode a eu une mille vies, entre la France et les Etats-Unis, avant de sortir il y a quatre ans son premier Ep et de s'imposer avec sa west african trap.Si je rencontre cette artiste franco-sénégalaise à Marseille, c'est que quelques mois seulement après la sortie de son 2eme projet, Home (2023), elle est à l'affiche du Babel Music Xp : un rdv majeur des musiques actuelles du monde, à la fois « festival » ouvert au grand public au Dock des Suds et « salon » réservé aux professionnels, à la Friche la Belle de Mai, un lieu de création et d'innovation situé dans le quartier du même nom, née de l'ancienne usine de la Seita.Quelques heures avant son concert, c'est à la Friche la Belle de Mai, où se tiennent donc le marché et les rencontres pro du Babel Music Xp que je retrouve Poundo qui vient de terminer ses balances. Je lui ai préparé une petite sélection de disques (de John Coltrane, Fela Kuti ou The Roots) qui devrait lui évoquer des souvenirs…Pour suivre PoundoYouTube / Facebook / InstagramTitres diffusés :Extraits de l'EP Home (Poundo & The Bubus– 2023) : "Home" ; "Cemetery" ; "Wautin B'Nautz" ; "No Waratsawé O Peu" ; "Never Alone" ; " We'll Be Dancing" feat Rudy GomisExtraits de l'EP We Are More (Poundo & The Bubus – 2020) : « We are More » ; « Yay » ; « Ma Gnalo » ; « My Life. My Crown » ; « O Wasso Wara » Et aussi :« Feu Vert » de Pierre Belkos ; « Olé » de John Coltrane ; « Alagbon Close » de Fela Kuti ; « When the people cheer » de The Roots ; « Lua Kata Kema » de José Carlos Schwarz ; « Utrus Horas » de l'Orchestra BaobabUn extrait du concert de Poundo au Babel Music XP (Marseille, mars 2024)Un extrait de « Gatax » chanté par Rudy Gomis sur la scène du Théâtre de Verdure de l'Institut Français de Dakar pour l'émission tv de Dider Awadi, SargalJournaliste : Hortense VolleRéalisation : Benjamin SarraliéMixage 3D en Dolby ATMOS pour une écoute immersive au casque :     Jérémie BessetResponsable d'unité de production FMM – RFI Labo : Xavier Gibert

    Le kinois de Montréal Pierre Kwenders ou l'art maîtrisé du crossover

    Play Episode Listen Later Apr 9, 2024 48:31


    De la rumba à la bass music, en passant le R'n'B et le hip hop, le dj, chanteur et producteur congolais Pierre Kwenders, trois albums pop à son actif, maîtrise à la perfection la science du crossover. Rencontre à domicile, au Club Sagacité, avec un sapeur invétéré que l'on surnomme « le lover boy montréalais ». Né José Louis Modabi, à Kinshasa, la capitale de la République Démocratique du Congo, Pierre Kwenders arrive à Montréal à l'adolescence et adopte alors, en hommage à son grand-père, son nouveau blaze.Les clins d'œil à ses origines, Pierre Kwenders aime bien. Son premier album, paru en 2014, est ainsi titré Le Dernier Empereur Bantou. Depuis, celui que l'on surnomme aussi « Vié Mogo », « PKChu » ou « Pierre Chaude » a sorti deux autres albums. Des albums pop, inspirés par son héritage congolais et chantés en français, en anglais, en lingala mais aussi tshiluba et en kikongo.Artiste multi-facette, Pierre Kwenders est aussi le co-fondateur de Moonshine, un collectif pluridisciplinaire qui organise les fêtes afro-centrées les plus folles de Montréal et qui a ambiancé « La Nuit Blanche » pour la 25ème édition du festival « Montréal En Lumière ».Installé depuis près de 25 ans dans la métropole québécoise, Pierre Kwenders m'a donné rendez-vous non pas là où il vit, mais dans un lieu qu'il contribue à faire vivre, le Club Sagacité.Ensemble, nous sommes revenus sur certaines des figures musicales, de Douk Saga à Papa Wemba, qui l'ont façonnées.Pour suivre Pierre KwendersYouTube / Facebook / Instagram / Tik TokTitres diffusésSingles : « Good Problem » feat Clay & Friends (2024) ; « Sikoyo » (2023) feat Branko & Fédération Internationale du Bruit ;  « Niata » (2023) ; « SMT » (2023) ; « Gbadolite » (2019) feat Uproot Andy, Mooshine ; « Douk Saga (2018) feat Mooshine ; « Popolipo » (2016) feat Throes +the ShineExtraits de l'album José-Louis And The Paradox Of Love (Pierre Kwenders / Arts and Crafts Productions – 2022) : « L.E.S. (Liberté Egalité Sagacité) ; « Papa Wemba » ; « Religion Désir » ; « Kilimandjaro » ; « Coupé » ; « Radio Trottoir – Interlude » feat Babel Bukasa ; « Church (Likambo) » feat Africa Intshiyetu Choir « ; « Heartbeat » Feat Anaiis » ; « Imparfait » feat SongeExtraits de l'album MAKANDA at the End of Space, the Beginning of Time  (Pierre Kwenders / Bonsound– 2017) : « Sexus Plexus Nexus » ; « Makanda » feat Palaceer Lazaro & Sassy Black ; « Rendezvous » ; « WTFU »Extrait de l'album Le Dernier Empereur Bantou (Pierre Kwenders / Bonsound – 2014) : « Cadavere » ; « Mardi Gras » ; « Ali Boma Ye » ; « Kuna Na Goma » feat BalojiEt aussi :ZAO avec « Ancien Combattant » ; PAPA WEMBA avec « Fa Fa Fa Fa Fa (Sad Song) »; Clement BAZIN Feat Pierre Kwenders avec « Sentiment - NoKliché Remix »; SHABAZZ PALACES avec « An Echo From the Hosts that Profess Infinitum »; DOUK SAGA avec « Sagacité »Journaliste : Hortense VolleRéalisation : Benjamin SarraliéMixage 3D en Dolby ATMOS pour une écoute immersive au casque : Jérémie BessetResponsable d'unité de production FMM – RFI Labo : Xavier Gibert

    Lisa LeBlanc : "crissement" libre !

    Play Episode Listen Later Mar 26, 2024 48:25


    Banjo, chiac (variante du français acadien) et « folk trash », telle était la recette à succès du premier album de la canadienne Lisa LeBlanc. Douze ans plus tard, la native du Nouveau Brunswick revisite en mode symphonique son jubilatoire troisième album, Chiac disco. Rencontre dans la « belle province », lors de la 25ème édition du festival « Montréal en Lumière », avec une artiste à la sincérité désarmante et à l'énergie flamboyante. Lisa LeBlanc est née et a grandi en Acadie : un territoire francophone du Nord de l'Amérique qui, au Canada, regroupe plusieurs provinces de l'extrême est pays et notamment, le Nouveau Brunswick. Dans le sud de cette province certains, comme Lisa LeBlanc puisque c'est son coin, parle le chiac : une variante du français acadien, un argot qui mélange anglais et (vieux) français.Chiac, banjo et « folk trash », telle est la recette du premier  album de Lisa LeBlanc qui a rencontré un succès phénoménal dès sa sortie en 2012, au Canada et au-delà, grâce à des textes aussi poétiques qu'ironiques.En 2016, c'est en anglais que Lisa LeBlanc conquiert à nouveau les cœurs avec Why You Wanna Leave, Runaway Queen ?, un road-trip musical détonnant entre folk, blues cajun, bluegrass et rock.Six ans plus tard, retour au chiac avec un pétillant troisième album qui navigue entre le glamour du disco-funk et la ruralité du chiac.Cet album jubilatoire, Chiac disco, mais aussi certains de ses classiques, Lisa LeBlanc les a revisité en mode symphonique pour la 25ème édition du festival « Montréal En Lumière ». Et c'est là, dans la métropole québécoise, que j'ai eu un « fun » fou comme on dit au Québec, à « jaser » en toute intimité avec une artiste « crissement » libre !Pour suivre Lisa LeBlancYouTube / Facebook / Instagram / Tik TokTitres diffusésExtraits de l'album Chiac Disco (Lisa LeBlanc / Bonsound – 2022) : « Pourquoi faire aujourd'hui  » ;« Entre toi pi moi pi la corde de bois » ;  « Gossip » ; « Veux-tu rentrer dans ma bubble ? » ; « La poudre aux yeux » ; « Le menu Acadien  » ; « Gossip II » ; « Tite gêne » ; « Dans l'jus » ;  « Me semble que c'est facile »Extraits de l'album Why you wanna leave, runaway queen (Lisa LeBlanc / Bonsound – 2016) : « 5748 km » ; « I ain't perfect Babe »Extrait de l'EP Highways, heartaches and time wasted (Lesa LeBlanc/ Bonsound – 2014) : « Gold diggin' Hoedown »Extraits de l'album Lisa LeBlanc (Lisa LeBlanc / Bonsound – 2012) : « Aujourd'hui ma vie c'est d'la marde » ;  « Kraft Dinner » ;  « Cerveau ramolli » ; « J'pas un cowboy » ; « Y fait chaud » ; « Juste parce que j'peux »Journaliste : Hortense VolleRéalisation : Benjamin SarraliéMixage 3D en Dolby ATMOS pour une écoute immersive au casque : Jérémie BessetResponsable d'unité de production FMM – RFI Labo : Xavier Gibert

    MiiRA : une histoire franco-brésilienne d'exil et de (recon)quêtes

    Play Episode Listen Later Mar 5, 2024 48:26


    Alors que sort son 1er EP, XX99, rencontre à domicile avec MiiRA : une artiste franco-brésilienne à la voix enchanteresse dont les chansons en portugais, sans frontière ni âge, tirent leurs racines des deux côtés de l'Atlantique. Celle qui se place en héritière du mouvement tropicaliste dit chanter pour se libérer. De quoi ? C'est ce que j'ai voulu savoir… Mayra Matte Nunes, aka MiiRA est née en 1989 à Florianopolis, une île du sud du Brésil. Très peu de temps après, elle était encore bébé, sa famille s'installe en France.Bercée par la voix de son père, Mayra découvre Milton Nascimento, Chico Buarque, Elis Regina : autant d'artistes brésiliens qui construisent sa première maison. Plus tard, grâce à une formation classique, puis jazz, elle s'ouvre à de nouveaux pans de la musique contemporaine.A 21 ans, elle fonde avec le guitariste Nicolas Mollet, Mayra & Mr.Mow, un groupe de folk /pop avec lequel elle tournera beaucoup et sortira un album et deux EPs, principalement chantés en anglais.Aujourd'hui, Mayra renoue avec son histoire personnelle et les deux pôles de sa culture sous le nom de MiiRA. Ses chansons en portugais, sans frontière ni âge, tirent leurs racines des deux côtés de l'Atlantique et mêlent les influences de la musique populaire brésilienne, du hip-hop et de la musique sacrée. Avec, au centre : une production éthérée et sa sublime voix feutrée.Rencontre à son domicile, dans le 13ème arrondissement de Paris, la veille de la sortie de son 1er EP, XX99, avec une artiste qui chante pour se libérer. De quoi ? C'est ce que j'ai voulu savoir…Pour suivre MiiRAYouTube / Facebook / InstagramTitres diffusésExtraits de l'EP XX99 (Wedge – 2024) :« XX99 » ; « Lembro  » ; « Mae » ; « Na Beira Do Rio » ; « Voce »Et aussi des extraits de :« Albertura Minas » ; « Planeta Blue » ; « Maria, Maria » ; « Estorias da floresta » de Milton Nascimento« Desafio » ; « Chamega » ; « Ui! (Você Inventa) » et « Nave Maria » de Tom Zé« Apesar de você » de Chico Buarque« Magic Lady » et « Vicious » de Mayra & Mr Mow « Mayra (Sad Walk) » de Chico & Rita New York BandJournaliste : Hortense VolleRéalisation : Benjamin SarraliéMixage 3D en Dolby ATMOS pour une écoute immersive au casque : Jérémie BessetResponsable d'unité de production FMM – RFI Labo : Xavier Gibert

    Avec Féfé, anatomie d'une génération

    Play Episode Listen Later Feb 20, 2024 48:19


    Alors que sort son quatrième album solo, Hélicoptère, le meneur historique du Saïan Supa Crew a accepté d'appuyer sur « pause » et de rembobiner. Avec délice mais non sans émotions, entre rap et chansons, cet « africain de France » qui a toujours « le majeur en l'air » revient sur plus de 25 ans de carrière. Portrait. Fils du Nigéria, Samuël Adebiyi, dit Féfé, est né au mi-temps des années 70, en région parisienne, dans le 9.2. et grandi au pied d'une tour, toujours en région parisienne, dans le 9.3. Il forme OFX, son premier groupe de rap, à 20 ans et en a 23 quand sort le premier album du Saïan Supa Crew, un véritable « raz de marée » !De sa gestuelle d'art martial, de son léger chuintement sur les sifflantes, Féfé fait une identité qui s'imprime. Il croit que cela ne finira jamais. Et puis le Saïan se sépare après trois albums et une décennie de folie.En 2009, le rappeur, producteur, compositeur et beatmaker est devenu chanteur. Il a 33 ans et son 1er album solo, Jeune à la retraite, est certifié disque d'or à coup de mélodies imparables et de refrains accrocheurs.J'étais connu pour avoir du flow, être technique et là j'arrivais avec une guitare ! Donc, déjà, j'avais beaucoup de gens qui me regardaient de travers avant même que je ne dise un mot ! (Rires) Mais je crois qu'en tant qu'artiste, il n'y a qu'en sortant de notre zone de confort qu'on créer vraiment. Je suis très fier d'avoir pris ce virage là, parce qu'aujourd'hui je vois que tous les rappeurs chantent et je me dis que, comme d'hab', j'étais un peu en avance sur le truc et ça me fait plaisir.Depuis, loin des effets de mode et du rap game, Féfé mélange avec brio hip hop old-school et chansons pop fondues de swing et de soul.Et le voilà aujourd'hui qui débarque en Hélicoptère, titre de son 4ème projet solo. C'est quelle affaire ?  Un feu d'artifice musical qui enchaîne les cadences sur des textes sensibles. Féfé n'a pas peur de se montrer tel qu'il est, et moi ça me plaît !Alors, à celui qui imagine encore et toujours qu'un autre monde est possible, j'ai proposé d'appuyer sur « pause » et de rembobiner….Extraits de l'album Hélicoptère (Chapter Two Records / Wagram Music – 2024) : « Falling Star » ; « Quelque Part » ; « Langues Etrangères » ; « Baladeur »Extraits de l'album 365 jours par Féfé et Leeroy (Tôt ou Tard – 2019) : « Come Back » ; « Autotunite Aiguë »Extraits de l'album Mauve (FE2 – 2017) : « Naija » ;  « On est là »   Extraits de l'album Le Charme des premiers jours (Universal – 2013) : « Doux Pays » ; « Le Charme des premiers jours » ; « Soldat Fou »Extraits de l'album Jeune à la retraite (Mercury – 2009) : « Jeune à la retraite » ; « Clichés » ; « Dans ma Rue » ; « Mes Héros » ; « Miss Wesh Wesh Yo » ; « VPC - (Vilain Petit Canard) » ; « C'est comme çà » ; « Pause » ; « Ride Home » feat PatriceEt aussi des extraits de :« Prologue (2Q's Rap) » écrit par  Big Daddy Kane, C. Semenya, Ice-T, Kool Moe Dee, Melle Mel, R. Temperton, S. Garrett et Quincy Jones (1989)« Back on the block » écrit par Big Daddy Kane et Quincy Jones« Je n'ose y Croire » de OFX (1996)« Klr » ; « Angela » ; « A Demi-Nue » ; « Pichy and Scratchee Show » ; « Malade Imaginaire » ; « Raz de Marée » du Saïan Supa CrewPour suivre FéféYouTube / Facebook / Instagram Journaliste : Hortense VolleRéalisation : Benjamin SarraliéMixage 3D en Dolby ATMOS pour une écoute immersive au casque : Jérémie BessetResponsable d'unité de production FMM – RFI Labo : Xavier Gibert

    Le rêve d'unité de la virtuose de la kora Sona Jobarteh

    Play Episode Listen Later Feb 6, 2024 48:20


    Première femme à connaître un succès international avec un instrument habituellement réservé aux hommes, Sona Jobarteh, deux albums à son actif, est également engagée dans la réforme du système éducatif de son pays, la Gambie. Rencontre, à Paris, avec une artiste et activiste de 40 ans, bien décidée à questionner les mentalités pour mieux penser l'avenir de son continent. Sona Jobarteh est née en Angleterre, le pays de sa mère, et a passé son enfance entre l'Europe et la Gambie, le pays de son père.Héritière d'une des plus grandes familles de griots d'Afrique de l'Ouest, Sona Jobarteh apprend la kora dès l'âge de quatre ans auprès de son frère. Et ce n'est qu'à l'adolescence, après avoir étudié la musique classique occidentale dans de prestigieuses institutions, qu'elle décide de s'y consacrer pleinement, d'en explorer avec modernité et une élégante virtuosité toutes les dimensions.Pour vous conduire jusqu'à cette artiste aussi brillante qu'exigeante, l'une des rares joueuses professionnelles de kora et la première à connaître un succès international avec cet instrument habituellement réservé aux hommes, nous aurions pu partager notre traversée de Paris en métro. Mais son ambiance était bien trop éloignée de la voix suave de Sona Jobarteh. Sur Badinyaa Kumoo (2022), son 2ème album, elle s'enroule en langue mandingue autour des 21 cordes de son instrument pour évoquer le rôle et la condition des femmes ou encore l'accaparement du pouvoir par les anciens au détriment de jeunes plus qualifiés.Nous aurions pu également vous plonger artificiellement dans une ambiance trouvée sur internet au bercement typique de Gambie, ce petit pays d'Afrique de l'Ouest bordé par le Sénégal où vit Sona Jobarteh aujourd'hui et où, non contente de bousculer des traditions séculaires pour mieux les préserver, elle s'est engagée à réformer le système éducatif. Je pense qu'il y a une connexion directe entre les taux de migrations, de pauvreté et le manque d'éducation (...) Il y a un nombre incalculable de gens qui passent 15 ans à étudier et qui se retrouvent avec un bout de papier complètement inutile dans un pays qui n'a ni l'électricité, ni l'eau courante. La seule chose que vous pouvez faire, c'est quitter le pays et tenter votre chance ailleurs. Donc il y a un lien de cause à effet, comme si nous piégions les gens sur une trajectoire qui mène forcément à l'échec (...) Ce qui distingue l'école que j'ai créée, ce n'est pas forcément le diplôme, qui ne représente rien.  Ce que les étudiants obtiennent, c'est de ne pas quitter l'institution avant d'avoir trouvé une place sur le marché et d'être en capacité de travailler (...) C'est vraiment le but de mon académie : rendre les étudiants fiers et responsables du développement de leur nation, plutôt que de nourrir l'impatience de l'abandonner.Mais non, en ce matin venteux du mois décembre, nous allons juste vous inviter à vous mettre au chaud et à vous installer confortablement dans le lobi d'un hôtel du quartier de Pigalle, au lendemain de son concert à La Cigale, pour converser en toute intimité avec Sona Jobarteh.Une artiste et une activiste dont le charisme irrésistible nous plongent d'emblée dans un tête à tête qui promet d'être aussi intense que passionné. Il va être question de l'art et de la culture mandingue, de la famille, d'actions pour le changement, mais également et surtout d'unité, le mot que Sona Jobarteh a sans soute le plus employé….Extraits de l'album Badinyaa Kumoo (West African Guild Records – 2022) : « Musolou » ; « Dunoo » feat Musa Filly Jobarteh ; « Kambengwo » feat Youssou N Dour ; « Ubuntu » ; « Gambia » ;  « Meeya » ; « Fondinkeeya »Extraits de l'album Fasiya (West African Guild – 2011) : « Jarabi » ;  « Mamamuso » ;  « Saya » ;  « Suma » ; « Mamaké » Extraits de l'album Motherland – The Score, bande originale du film documentaire Motherland, réalisé par Owen Alik Shahadah (West African Guild Records – 2011) : « Sahel » ;  « Reflections »  Pour suivre Sona JobartehYouTube  / Facebook / Instagram / X (anciennement Twitter)Journaliste : Hortense VolleTraduction et voix française : Melody LinhartRéalisation : Benjamin SarraliéMixage 3D en Dolby ATMOS pour une écoute immersive au casque : Jérémie BessetResponsable d'unité de production FMM – RFI Labo : Xavier Gibert

    Mohamed Diaby : le chanteur ivoiro-malien à la voix d'or

    Play Episode Listen Later Jan 23, 2024 48:20


    A Bamako, on se l'arrache pour animer mariages et autres baptêmes. A Paris, c'est au sein du groupe Debademba que son chant de griot, ample et puissant, a d'emblée forcé le respect. A 40 ans, cet artiste ivoiro-malien est désormais bien décidé à briller en solo. Portrait. Mohamed Diaby est né en Côte d'Ivoire d'un père malien et d'une mère ivoirienne, la griotte Koumba Kouyaté. Elevé dans la tradition des djélis, Mohamed Diaby est révélé au grand public en 2007 grâce l'émission « Case Sanga », le tremplin télévisuel malien pour la découverte des jeunes talents, et son tube « Zouloukalanani ».En France, c'est au sein du groupe Debademba, formé avec le guitariste Abdoulaye Traore, qu'on le découvre. Et d'emblée, sa maîtrise vocale force le respect : son chant de griot, ample et puissant, entre dans la lignée des grandes voix ténor de la musique mandingue. Et, surtout, Mohamed Diaby a la rare capacité d'adapter cette voix de soliste à tous les styles.Vous allez comprendre pourquoi sous peu, on se connaît un peu tous les deux, c'est mon « petit ». Mais c'est la 1ère fois que je l'interviewe. Et c'est le festival nomade et francilien dédié aux musiques d'Afrique, Africolor, qui m'en donne la possibilité. Car Mohamed Diaby a accepté d'y remplacer, au pied levé, la chanteuse malienne Nawaha Doumbia.Pour l'heure, en cet après-midi glacée de décembre, c'est à son hôtel, à Montreuil, que nous avons rdv.Et pour dessiner les contours de son portrait, j'ai choisi de revenir avec lui sur les artistes, tels Oumou Sangaré ou Soum Bill, qui l'ont façonné… Titres diffusés :Extraits de l'album Le message d'Afrique (Keyzit – 2017) : « Mali Kalan » ; « Djougouya » ; « Mama Koumba »Extraits de l'EP Djangou Gallo (2014) : « Zouloukalanani »  »Extrait de l'album « Debademba » par Debademba : « Sidebemonebo » ; « Agnakamina » ; « Loundotemena » Et aussi des extraits de : « Papa » de Boddhi Satva avec Mohamed Diaby; « Betehi » de Koumba Kouyaté; « Human Nature » de Michael Jackson; « Souaressi » de Sory Kandia Kouyaté; « Souareba » de Salif Keïta; « Saa Magni » d' Oumou Sangaré; « Samba » des Amazones de Guinée; « Génération Sacrifiée » des 12 salopards; « Zouglou 3.0 » de Soum Bill« Radio Vinyle #16 » avec Salif Keita au micro de Vladimir Cagnolari et Soro Solo (2013) ;Concert de Mohamed Diaby à Abidjan le 22 juillet 2022 (ITW Soum Bill) ;Concert de Mohamed Diaby au festival Africolor le 10 décembre 2023.Pour suivre Mohamed DiabyYouTube / Facebook / TikTokJournaliste : Hortense VolleRéalisation : Benjamin SarraliéMixage 3D en Dolby ATMOS pour une écoute immersive au casque : Jérémie BessetResponsable d'unité de production FMM – RFI Labo : Xavier Gibert

    Yamê: le « bantou bionic » qui renverse le rap game

    Play Episode Listen Later Jan 10, 2024 50:27


    Des textes qui viennent du bitume, une voix qui pourrait décrocher la lune, un son unique qui revisite de manière organique les codes de la trap et de la drill : à 30 ans, le musicien et chanteur franco-camerounais Yamê a créé avec son 2ème album, « ELOWI », sa « propre catégorie ». Portrait d'un mega geek, passionné de jeux vidéos et de grosses motos, qui slalome avec brio entre les genres et les références avec pour point de convergence : l'amour des mélodies, de la scène et ses racines africaines. Né en région parisienne, d'une mère franco-malgache et d'un père sénégalo-camerounais, Yamê a vécu de ses 5 à ses 10 ans à Douala, au Cameroun. À la maison, il joue de tous claviers : de l'ordi comme du piano. Et se délecte de la variété française comme des tubes de Meiway et de Papa Wemba.Après des études d'Histoire, un boulot de gestionnaire de données dans une entreprise de la Tech et des nuits passées à écumer les jam sessions parisiennes avec son clavier, Yamê décide de se lancer professionnellement dans la musique en 2020 et choisi le rap pour s'exprimer.Trois ans après la sortie de ses premières mixtapes, son deuxième projet, « ELOWI », détourne de manière organique les codes de la trap et de la drill. Et le style hybride de Yamê, entre rap et chant haut perché, est validé de part et d'autre de l'Atlantique par Stromae, Damso, Booba ou Timbaland. Résultat : en quelques mois, Yamê passe de quasi inconnu à révélation française incassable de l'année 2023 !Pour vous raconter cette ascension fulgurante, direction Rennes, dans l'ouest de la France, où se tiennent les 45ème Trans Musicales. Après Lous and the Yakuza ou Zaho de Sagazan, Yamê y est en résidence pour y créer son live puis le jouer cinq soirs de suite.Le rendez-vous est pris pour le vendredi après-midi, juste avant d'assister le soir même à son 3ème concert aux Trans et d'y recueillir les impressions d'un public breton averti et exigeant.Ça, c'est ce qui était prévu. L'entretien a bien eu lieu à 17h avec Yamê mais le soir, juste avant son concert, je fais une rencontre qui, elle, ne l'était pas : celle de l'auteur-compositeur, arrangeur, musicien et chanteur sénégalo-camerounais, M'Backé Ngoup'Emanty, le papa de Yamê.Du coup, cette SessionLab a deux salles et deux ambiances : celle de l'espace presse où je converse en tête a tête avec un artiste autodidacte de 30 ans, un méga geek, passionné de jeux vidéos et de grosses motos qui slalome avec brio entre les genres et les références. Et celle du Théâtre de L'Aire Libre, où je recueille les propos bienveillant et inspirants du patriarche. À plusieurs heures d'intervalles, ces moments s'accordent et se répondent, cela fait sens, c'est aussi ça la magie du son…Journaliste : Hortense VolleRéalisation : Benjamin SarraliéMixage 3D en Dolby ATMOS pour une écoute immersive au casque : Jérémie BessetResponsable d'unité de production FMM – RFI Labo : Xavier GibertPour suivre Yamê :YouTube / Instagram / Facebook / TikTok Titres diffusés : Singles : « Kodjo » version acoustique (2023) ; « Kodjo » (2022) ; « BB démarre » (2021)Extraits de l'album Elowi (DBS Records / Naïve – 2023) : « Ayo Mba » ; « Mon bail » ; « Call of Valhalla » ; « Lowkey » ; « Bahwai » ; « Déter » ; « Bécane » ; « Business » ; « Quête »Extraits de l'album Agent 237 (DBS Records – 2021) : « Intro - La lettre » ; « Carré d'as » ; « Plaines »Extrait de l'EP Bantou Mixtape Vol.1 (Yamê– 2020) : « Sentiments »Et aussi des extraits de : « Becane » (A Colors Show)« J'ai pas de face » d'Akhenaton

    Manudigital : une histoire du reggae

    Play Episode Listen Later Dec 26, 2023 48:24


    Alors que vient de sortir son troisième album, Step Up, le plus international des beatmakers français sur la scène reggae mondiale, nous reçoit à domicile, dans les Yvelines, à l'ouest de Paris. Dans son studio, entouré de sa basse, de sa MPC et de ses nombreux claviers, il raconte à Hortense Volle son rapport aux machines, sa découverte de la Jamaïque, sa passion pour la culture de cette île et la manière dont il a façonné son propre son entre reggae et bass music. Portrait. S'il a fait ses armes sur scène, en tant que bassiste, aux côtés de tonton David, Nuttea ou encore Babylon Circus, Manudigital s'est ensuite concentré sur la production pour Biga*Ranx et Soom T, entra autres.Depuis ses débuts en solo, l'auteur des albums Digital Pixel (2016) et Bass Attack (2018) a également sorti une pléiade d'EPs et de projets collaboratifs. L'occasion de s'entourer d'artistes des quatre coins du globe tels qu'Alborosie, L'Entourloop, Skarra Mucci ou encore Joseph Cotton.Musicien, compositeur, producteur, « riddim maker », « selecteur » au sein du sound system Digital Sound, Manudigital est aussi connu pour ses nombreux concepts vidéo comme les incontournables « Digital Session ». Muni de son clavier Casio MT40 ou « Sleng Teng Keyboard », il arpente les rues de Kingston, New York ou Trinidad à la rencontre d'artistes tels que Capleton, Elephant Man ou encore Queen Omega qui, en sa compagnie, revisitent en une prise leurs classiques.Manudigital dans SessionLab, c'est aussi l'occasion de revenir sur l'histoire du reggae, en musique, depuis son ancêtre, le ska, né dans les années 50, jusqu'au reggae digital, dont l'artiste a fait sa marque de fabrique et qui, au mi – temps des années 80, a révolutionné la manière de produire de la musique en Jamaïque.Journaliste : Hortense VolleRéalisation : Benjamin SarraliéMixage 3D en Dolby ATMOS pour une écoute immersive au casque : Jérémie BessetResponsable d'unité de production FMM – RFI Labo : Xavier Gibert Pour suivre Manudigital :YouTube / Instagram / Facebook / TwitterTitres diffusésExtraits de l'album Step Up (X-Ray Production – 2023) : Step Up (ft. Joseph Cotton & Bellyman) ; Quieren Mas (ft Alika & Blackout JA) ; Dub and Bass (ft. Caporal Negus) ; Reggae Music and Love (ft. Alborosie & Yami Bolo)Extrait de l'album Bass Attack (X-Ray Production – 2018) : Dem A Poison (Ft. Soom T)Extrait de l'EP Digital Lab vol.3 (X-Ray Production – 2015) : Already Midnight (Ft. Marina P)Extraits de l'album Digital Kingston Session vol.2 (X-Ray Production - 2021) : Digital Kingston Session (Ft. Capleton) ; Digital Kingston Session Ft. Elephant ManExtrait de l'album Digital Kingston Session vol.1 (X-Ray Production - 2018) : Don't call me local (Ft. Queen Omega)Et aussi des extraits de :Under me Sleng Teng – Wayne SmithJ'ai trouvé le son – Tonton DavidOnly Just Begun – Manu Digital feat Joseph CottonNiggers Are Scared of Revolution – The Last PoetsMy boy Lollipop – Millie SmallTake It Easy [1966] – Hopeton LewisStorm Dance – Biga RanxGreen island – Donald drummondPeople funny boy – Lee Perry

    Fernie : la musique comme un safe space

    Play Episode Listen Later Dec 13, 2023 48:14


    Sa voix, sublime, l'artiste montréalais Fernie la met au service d'un RnB aussi lumineux que délicat, à l'image de son 1er album : Aurora. À 25 ans, cet interprète bouleversant, noir et queer, considère la musique comme un "safe space" : un lieu sûr, un refuge, pour se dévoiler, partager ses émotions et affirmer son identité. Portrait. Adopté au Brésil par une mère brésilienne et un père allemand, Fernie a grandi dans l'Ouest anglophone de l'île de Montréal, au Québec. Sa voix, agile et claire, Fernie la met d'abord mise au service des chorales, à l'école. Il se forme ensuite auprès des professeurs de la West Island Music Academy.A 18 ans, il partage sur SoundCloud The Acoustic EP : cinq titres enregistrés à la maison en une journée. Cinq ans plus tard, il livre Aurora, un premier album très remarqué au Québec et au Canada dans lequel cet auteur-compositeur entend se montrer tel qu'il est, en toute transparence. Résultat : des textes empreints de vulnérabilité et des mélodies teintées d'une subtile mélancolie pour un RnB aussi lumineux que délicat. Rencontre à Paris, quelques heures avant son concert à la Cigale pour le MaMA, avec un artiste noir et queer, qui considère la musique comme un "safe space", un lieu sûr, un refuge, pour se dévoiler, partager ses émotions et affirmer son identité. Un artiste qu'il va falloir suivre de très très près !Journaliste : Hortense VolleRéalisation : Benjamin SarraliéMixage 3D en Dolby ATMOS pour une écoute immersive au casque : Jérémie BessetResponsable d'unité de production FMM – RFI Labo : Xavier Gibert Pour suivre Fernie :Instagram / Facebook / YouTube / Tik TokTitres diffusés: Singles : Nothing left (lonely song) (2023) ; Dolla Bill feat. Magi Merlin (2022) ; Inspire feat Mozes Jones (2019) ; We love (2018)Extraits de l'album Aurora (2021) : Aurora ; September ; New Beginnings ; All my wishes ; Back there ; Divine ; Borealis ;Extraits de The Acoustic EP (2016) : Intro ; Let it go ; Evangeline ; I Fucked Up ; RiseEt aussi des extraits de :Fergalicious de FergieStarships de Nicki MinajI Gotta Feeling de The Black Eyed PeasFernie en concert au MaMA 2023

    Tiken Jah Fakoly : éternel rebelle

    Play Episode Listen Later Nov 29, 2023 47:53


    En 1993, le légendaire porte-drapeau du reggae panafricain sortait sur cassette, en Côte d'Ivoire, son tout premier album : Djeli. Trente ans, quatre Disques d'or, un prix Rfi Découvertes et une Victoire de la musique plus tard, le griot rasta de 55 ans à la large carrure de guerrier mandingue est resté fidèle à lui-même : un éternel rebelle. Portrait. Conçu entre Bamako, où il vit, Abidjan et Paris, le onzième album international de Tiken Jahh Faloy, Braquage de pouvoir, annonce d'emblée la couleur : la situation du continent africain demeure au cœur de ses préoccupations.Tout en renouant avec son reggae roots d'antan, le rastaman ivoirien ranime la flamme du rebelle dans ce qu'il fait de mieux : cibler avec son franc-parler les responsables d'une Afrique corrompue, prise en otage, et s'adresser en bambara, en français et en anglais, à la jeunesse africaine.Tiken Jah Fakoly lui rappelle que "Le peuple a le pouvoir", mais que dire "Ça va aller"ne suffit pas pour s'en emparer.  La répétition a ses vertus et le griot rasta de 55 ans à la large carrure de guerrier mandingue veut y croire : tant que ça ne change pas, il ne lâche pas ! Pour ne rien gâter, Braquage de pouvoir nous vaut le premier ska chanté par Tiken Jah Fakoly : Farana("Laissez-moi tranquille" en bambara).Moi je ne compte pas laisser Tiken tranquille ! Je vais au contraire profiter de l'occasion qui m'est offerte à Marseille, après son bouillonnant concert à la Fiesta des Suds, pour revenir avec lui sur son rapport à l'Histoire, à la tradition, à l'actualité, mais aussi sur ses nombreux engagements.D'autant qu'en ce jour d'octobre 2023, fait rare, l'Océan Vicking, le bateau de SOS Méditerranée, est à quai. Tiken est monté et à bord et a rencontré les équipes de cette association qui, selon lui, "mène un combat pour l'Humanité". Il nous raconte…Journaliste : Hortense VolleRéalisation : Benjamin SarraliéMixage 3D en Dolby ATMOS pour une écoute immersive au casque : Jérémie BessetResponsable d'unité de production FMM – RFI Labo : Xavier GibertSite officiel de Tiken Jah Fakoly / Facebook / Instagram / YouTube► Titres diffusés : Extraits de l'album Braquage de Pouvoir(Wagram Music / Chapter Two Records) – 2022) : Où est-ce que tu vas ; Ça va aller ; Farana ; Gouvernement 20 ans ; Enfant de la rue ; Tous ensemble ; Beau continent ; Te prendre dans mes bras ; Laissez le peuple libre ; Le peuple a le pouvoirExtrait de l'album Racines (Barclay– 2015) : Slavery Days Extrait de l'album Dernier Appel(Barcaly – 2014) : Dernier appel ;Extraits de l'album L'Africain (Barclay – 2007) :L'africain ; Ouvrez les frontières ; Non à l'excision Extraits de l'album Françafrique (Barclay – 2002) : Françafrique ; On a tout compris (Mangercratie) Extraits de l'album Mangercratie (Epic Records – 1996) : Le descendant ; Mangercratie ; Djeli Et aussi des extraits de : Africa Unite de Bob MarelySlavery Days de Burning SpearReportage Le Griot du peuple (Espace francophonie - 2000)Tiken Jah Fakoly au festival Nuits Métis 2016 et Tiken Jah Fakoly à la Fiesta Des Suds 2023

    Marina Satti : nouvelle étoile de la pop méditerranéenne

    Play Episode Listen Later Nov 15, 2023 48:25


    Musicienne, autrice-compositrice, productrice et interprète aux multiples facettes, Marina Satti réconcilie avec une virtuosité éblouissante chant polyphonique et pop urbaine. Yenna, son premier album, réussit l'alchimie entre patrimoine hellénique, folk balkanique, musiques arabes, hip-hop et électro et fait naître, dans une crise sans fin, le renouveau inespéré de la musique grecque. Portrait. Marina Satti est née il y a 36 ans à Athènes, en Grèce, d'un père soudanais et d'une mère crétoise. Mais c'est à Héraklion, en Crète, qu'elle a grandi. Passionnée de dessin et de chant dès l'enfance, elle a appris le piano à l'âge de 7 ans avant de se former au chant classique auprès de professeurs émérites. Ont suivi des études d'architecture, d'art dramatique, de jazz mais aussi d'écriture musicale et de production au Berklee College of Music de Boston, aux Etats-Unis. Et c'est finalement en s'inspirant de l'esprit de communion des fêtes de villages et de la ferveur des chœurs de son pays natal que Marina Satti a trouvé sa voie.La première fois qu'on l'a vu, c'était en 2017. Marina Satti dansait dans les rues d'Athènes (sa ville) entourée d'une bande de filles. Son énergie solaire et sa voix envoûtante étaient magnifiées par un plan séquence euphorisant. Il s'agissait de la vidéo de Mantissa.Cinq ans et de nombreuses apparitions live très remarquées plus tard, celle que l'on compare souvent à la chanteuse espagnole Rosalia s'est imposée avec son 1er album, Yenna (2022), comme LA révélation méditerranéenne des musiques actuelles. Avec une virtuosité éblouissante, elle réconcilie chant polyphonique et pop urbaine et réussit l'alchimie entre patrimoine hellénique, folk balkanique, musiques arabes, hip-hop et électro.Rencontre à Marseille, quelques heures avant son concert à la 32e Fiesta des Suds, le rendez-vous automnal des musiques festives planétaires, avec une artiste au langage musical unique, audacieux et terriblement dansant ! Une artiste qui, dans une crise sans fin, fait naître le renouveau inespéré de la musique grecque.Journaliste : Hortense VolleRéalisation : Benjamin SarraliéMixage 3D en Dolby ATMOS pour une écoute immersive au casque : Jérémie BessetResponsable d'unité de production FMM – RFI Labo : Xavier GibertPour suivre Marina Satti :Instagram / Facebook / YouTube Titres diffusés : Singles : Tucutum (2023) ; Mantissa (2017) ; Koupès (2016)Extraits de l'album Yenna (Walnut Entertainment – 2022) : Yiati Pouli M ; Pali ; Kritiko ; Interlude ; Ase Me Na Figo ; Prosefhi ; Adii Dromi ; Spirto ke Venzini ; Ponos Krifos ; Nani ; MiroloiEt aussi des extraits :Des journaux de France 2, France 24 et RFI sur la crise de la dette de 2009 en Grèce.Du reportage Dans l'Épire, un chant qui revient du fond de la Grèce / “Invitation au Voyage” du 04/04/2023 – Arte La performance de Fonès au TEDx Academy 2016 Fonès et Marina Satti at Pohoda in the AirΖΕΪΜΠΕΚΙΚΟ ΙΙ - ΔΙΟΝΥΣΗΣ ΣΑΒΒΟΠΟΥΛΟΣ, ΣΩΤΗΡΙΑ ΜΠΕΛΛΟΥ, ΜΑΡΙΝΑ ΣΑΤΤΙ, ΜΙΚΡΟΣ ΚΛΕΦΤΗΣ Chants Polyphoniques et Musique d'Epire - 1984 (Enregistrement Radio France) 

    DJ Asna : cavalcades techno à la sauce afro

    Play Episode Listen Later Nov 1, 2023 48:29


    De la brousse ivoirienne où Asna a grandi, aux rues de Marrakech où elle a étudié ; de Youssou N'Dour qui l'a bercée, aux Daft Punk dont elle est une fan incontestée ; des tambours sacrés aux scènes afro-électro du monde entier, celle qui se définit comme “une exploratrice sonore” et qui est aussi douce et souriante que sa musique est furieusement hybride, va vous en mettre plein les oreilles en mode 140 bpm ! Portrait. Asna est née il y a 38 ans à Abidjan, d'un père sénégalais et d'une mère ivoiro-sénégalaise. Et c'est dans la capitale ivoirienne qu'elle a fait, il y a huit ans maintenant et en autodidacte, ses débuts en tant que dj.Depuis, Asna s'est produite aux Trans Musicales de Rennes, à l'Afropunk à Paris, au Nyege Nyege en Ouganda, ou encore à la Boiler Room de Atlas Electronic au Maroc. Et à chaque fois, elle a fait sensation. Résultat : Asna, qui est artiste visuelle de métier, et désormais aussi productrice, est aujourd'hui l'une des nouvelles figures de la scène afro-électro.Dans ses mix explosifs, où se rencontrent coupé-décalé, afro-house, gqom sud-africain ou encore percussions traditionnelles d'Afrique de l'Ouest, Asna explore ses propres racines et révèle, par effet de miroir, les aspirations d'une génération affranchie et décomplexée. Quant à ses productions ciselées (à retrouver sur les compilations Nyamakala Beats du label Blanc Manioc), elles sont taillées pour la transe, à l'image du dancefloor-killer Abissa.En attendant son 1er projet solo, je rencontre Asna à Marseille, dans le sud de la France, où elle s'apprête à signer le closing de la Fiesta des Suds : à partir de 3h et jusqu'à 5h du matin, dans ce lieu fiévreux que l'on appelle le Dock des Suds, elle va refermer la non moins fiévreuse after de ce festival dédié aux musiques festives mondiales !De la brousse ivoirienne où elle a grandi aux rues de Marrakech où elle a étudié, de Youssou N'Dour qui l'a bercée aux Daft Punk dont elle est une fan incontestée, des tambours sacrés aux soirées abidjanaises La Sunday, celle qui se définit comme “une exploratrice sonore” et qui est aussi douce et souriante que sa musique est furieusement hybride, va vous en mettre plein les oreilles en mode 140 bpm !Journaliste : Hortense Volle Réalisation : Benjamin SarraliéMixage 3D en Dolby ATMOS pour une écoute immersive au casque : Jérémie BessetResponsable d'unité de production FMM – RFI Labo : Xavier Gibert► Pour suivre Asna :Soundcloud / Instagram / Facebook Titres diffusés :Extraits de la compilation Nyamakala Beats #3 (Blanc Manioc - 2022) : Atalaku ; Abissa avec anyoneIDExtraits du mix de DJ Asna à l'Altas Electronic / Boiler Room (2019) Et aussi des extraits de : Dozo Foly de PraktikaSet de Youssou N'DourAround the World de Daft PunkL'Abissa 2017 Mix de DJ Black Charles à CasablancaRoukasskas de Kasskass Rizer (son duo avec anyoneID)Immigré de AwanaMek3fe de Dj Babatr, l'un de ses morceaux fétiches du moment

    Bia Ferreira : artiviste brasileira aux mille combats

    Play Episode Listen Later Oct 18, 2023 44:28


    Chanteuse, rappeuse, multi-instrumentiste, autrice-compositrice, militante antiraciste et activiste de la communauté LGBTQIA+, la brésilienne Bia Ferreia passe avec une agilité folle du rap à la trap, de la soul au reggae et des rythmes afro-brésiliens au RnB. Portrait d'une artiste au propos hautement politique, au flow parfois rageur, toujours précis. Au rire ravageur aussi ! Bia Ferreira est née il y a tout juste 30 ans dans une famille évangélique du Minas Gerais, au sud-est du Brésil.À l'âge de 3 ans, elle commence à étudier le piano ; à 12 ans, elle écrit sa première chanson ; à 16 ans, elle quitte le domicile familiale et à 18 ans elle compose Cota Não é Esmola, sur l'importance du système des quotas pour l'accès de la population noire à l'Université. On retrouve ce titre huit ans plus tard sur son 1er album, Igreja Lesbiteriana, Um Chamado (2019), et il fait aujourd'hui partie des lectures obligatoires pour l'examen d'entrée à l'Université de Brasília aux côtés de chansons d'artistes tels que Tom Zé, Elza Soares ou Beto Guedes.Sur son 2ème album, Faminta (2022), celle qui définit sa musique comme de la MMP (Música de Mulher Preta), de la « musique de femme noire », passe avec une agilité folle du rap à la trap, de la soul au reggae et des rythmes afro-brésiliens au RnB. Bia Ferraira y prêche l'amour et la révolution, la révolution par l'amour. Et bien qu'elle chante en portugais, de part et d'autre de l'Atlantique, son combat pour l'émancipation sociale et affective de tous ceux qui, comme elles, sont victimes de discriminations et d'oppression, touche en plein coeur.A Toulouse, sur les rives du festival Rio Loco, rencontre avec une artiste au propos hautement politique, au flow parfois rageur, toujours précis. Au rire ravageur aussi !Journaliste : Hortense VolleRéalisation : Benjamin SarraliéTraduction : Tiago MendesVoix française : Manon IattoniMixage 3D en Dolby ATMOS pour une écoute immersive au casque : Jérémie BessetResponsable d'unité de production FMM – RFI Labo : Xavier GibertPour suivre Bia Ferreira : YouTube / Instagram / Facebook Titres diffusés :Extraits de l'album Faminta (2022) : Dois Dedim ; Grandona ; Quando Voce Me Olha ; Corre ; Eu Tava Em Casa ; Tecnologia Afrodiasporica ; Deixa Que Eu Conto ; A Conta Vai ChegarExtrait de l'album Igreja Lesbiteriana, Um Chamado (Colmeia 22– 2019 ) : Cota Não é Esmola ; So Voce Me Faz Sentir ; De Dentro do AP ; Nao Precisa Ser Amelia

    Soom T : patronne écossaise du raggamuffin

    Play Episode Listen Later Oct 4, 2023 44:39


    Alors que sort The Louder The better, son solaire et toujours aussi abrasif sixième album, rencontre avec Soom T : la rappeuse, chanteuse et toasteuse écossaise qui fait rimer musicalité et spiritualité. À la fin des années 90, à Glasgow sa ville natale, Soom T touche au punk puis bascule vite dans le hip-hop. Et c'est finalement sur la scène reggae-dub qu'elle gagne ses lettres de noblesse, écumant les sound systems du monde entier jusqu'à récolter le surnom de "princesse du raggamuffin".En 2015, à 36 ans, après plus de quinze ans d'activité et près de cinq cents titres à son actif, Soom T livre son premier album : Free as a Bird. Cet opus et les suivants révèlent le large spectre de son talent, entre poésie urbaine et prose spirituelle. Jusqu'en 2022, où Soom T revient avec Good, un cinquième album à la croisée de la pop, du reggae, du dub et du jazz.Je rencontre Soom T au festival Rio Loco (Toulouse), quelques semaines seulement avant la sortie de The Louder the Better, son solaire et toujours aussi abrasif sixième album. Avec une générosité sans faille, un débit mitraillette et un accent à couper au couteau, Soom T se révèle intarissable sur Glasgow, la ville qui a forgé son identité, mais aussi sur le coin des Highlands où elle prévoit bientôt de se retirer "loin de la folie de Babylone" et même sur "l'expérience la plus surnaturelle et la plus incroyable de (s)a vie".Ames sensibles, vous êtes au bon endroit !Journaliste : Hortense VolleRéalisation : Benjamin SarraliéTraduction et voix française : Melody LinhartMixage 3D en Dolby ATMOS pour une écoute immersive au casque : Jérémie BessetResponsable d'unité de production FMM – RFI Labo : Xavier GibertPour suivre Soom T :  Facebook / Instagram / YouTubeTitres diffusés :Singles : Good Will Come (2023) ; No Worries (2023) ; Don't Make me (2023) ; Path of the Wanderer feat. Tom Fire (2023) ; We Are the Glasgow Girls feat. Hilary Brooks (2012) ; Pull It Up – Remastered (2011)Extraits de l'album Good (Renegade Masters - 2022) : Yes My People ; World We Live In ; Amazing Grace ; My Shelter ; Born FreeExtrait de l'album Born Again (Strong fondation / Believe – 2018 ) : Warriors ; Stand My Sister ; Life StoryExtrait de l'album Free as a Bird (Chapter Two / Wagram Music - 2015 ) : Politic Man ; I Pray ; City Zoo ; End of the Road Et aussi :Insane in the Brain de Cypress HillKilling in the Name de Rage Against The MachineBen et 2 Bad (Refugee Camp Mix) de Michael JacksonJump Up Quickly de Mungos Hi Fi feat. Soom T

    Telmary Diaz : poétesse cubaine de la rue

    Play Episode Listen Later Sep 20, 2023 48:18


    Sur les rives du festival Rio Loco (Toulouse), rencontre avec l'une des pionnières du hip hop à La Havane : Telmary Diaz. De la chanson campesina (paysanne) au jazz, en passant les prières propres à la santeria (culte africain), elle nous raconte comme elle a trouvé sa voix et en a fait un instrument de pouvoir.  Telmary Diaz est née il y a une quarantaine d'années dans les Caraïbes et plus précisément à La Havane, la capitale de Cuba. Sa mère était journaliste à Radio Rebelde (la radio créée clandestinement en 1958 par Che Guevara dans la jungle de la Sierra Maestra) et son père, sociologue. Elle, est devenue chroniqueuse du quotidien. On la surnomme : la "poétesse de la rue". A la fin des années 90, celle qui est tour à tour poétesse, rappeuse et artiste de spoken word, s'est imposée comme une pionnière en matière de musiques urbaines à Cuba. D'abord au sein du groupe hip hop Free Hole Negro puis du collectif jazz Interactivo.En 2007, le succès de son 1er album solo Diaro donne carrément naissance à la catégorie Meilleur album hip hop au Cubadisco, l'équivalent des Victoires de la Musique. Dans le même temps, il pose les bases du style unique de Telmary, puisé dans les racines africaines de la culture cubaine et en grande partie basée sur l'improvisation : une voix profonde et mélancolique, un phrasé tantôt doux, tantôt rapide porté par un mélange de rythmes afro-cubains et de jazz. Le tout avec une seule ambition : transmettre un message positif et valorisant, toujours conscient.Après de nombreuses distinctions et notamment une nomination aux Grammy Latin Awards pour son 3e album, Fuerza Arara (2018), Telmary Diaz collabore aujourd'hui avec une pléiade d'artistes cubains et internationaux, tout en se produisant avec son groupe, Habana Sana, dans les plus grands festivals. Et c'est justement au RIO LOCO, à Toulouse, un événement festif et familial qui se tient depuis bientôt 30 ans en bord de Garonne, que nous la rencontrons.De l'ile de Cuba au Canada où elle a vécu, de la chanson "campesina" (paysanne) au jazz, en passant les prières propres à la santeria (culte africain), Telmary Diaz nous raconte comment elle a trouvé sa voix et en a fait un instrument de pouvoir.Facebook / Instagram / YouTubeJournaliste : Hortense VolleRéalisation : Benjamin SarraliéMixage 3D en Dolby ATMOS pour une écoute immersive au casque : Jérémie BessetResponsable d'unité de production FMM – RFI Labo : Xavier GibertTitres diffusés : Extraits de l'album Maradentro (Unfit Records – 2021) :   Mardentro ; Equivocao 8.6 ; Hablate feat Pedrito Martinez ; Salvate ; Calienta El Bombo  Extrait de l'album Fuerza Arara (Unfit Records – 2018) : Fuerza Arara ; Cogela Como Arde feat El Ruzzo ; Soy El Verso ; Como Se Pone La Habana Extrait de l'album Libre (BisMusic - 2016) : El Poder de los Ancestros  Extrait de l'album A Diario (BisMusic – 2007) : Marilu feat Interactico ; Fiesta feat Athanai ; Que Equivoca'o feat Roberto Carcasses ; Libre ; Spiritual Sin Egoismo Et aussi :Extraits de l'émission de Valérie Nivelon, La Marche du Monde (RFI) Samara de Camaron de la IslaSuperfinos Negros de Free Hole Negro

    Ana Tijoux : tornade rap franco-chilienne

    Play Episode Listen Later Sep 6, 2023 48:29


    Sur les rives du festival Rio Loco (Toulouse), rencontre avec l'une des figures emblématiques du rap latino : l'activiste franco-chilienne Ana Tijoux. Alors qu'elle s'apprête à livrer son 5e album, Vida, un appel dansant à la résistance, portrait d'une femme déterminée, d'une utopiste revendiquée, d'une artiste qui, à la ville comme à la scène, affiche une énergie survoltée. Ana Mária Merino Tijoux est née en 1977 à Lille, dans le nord de la France, de parents réfugiés politiques chiliens, et a grandi à Paris. À l'adolescence, au début des années 90, avec le retour de la démocratie au Chili, elle s'installe dans ce pays situé sur la côte Pacifique de l'Amérique du Sud et dont le territoire forme une étroite bande allant du désert d'Atacama jusqu'au cap Horn.Ana Tijoux a 20 ans quand elle intègre le groupe de hip hop contestataire chilien Makiza, avec lequel elle enregistre plusieurs albums. 26, quand elle se lance en solo.Découverte à l'international en 2009 avec son deuxième album, 1977, Ana Tijoux s'est fait la porte-parole, au Chili comme dans toute l'Amérique du Sud, des combats contre la discrimination à l'égard des femmes, le système économique néolibéral et l'autoritarisme sous toutes ses formes. Elle partage son activisme sur un hip hop festif - inspiré par l'esprit du collectif new-yorkais Native Tongues, teinté de musiques traditionnelles latines, de baile funk ou encore d'électro.En 2014, le magazine Rolling Stone l'a élue "meilleure rappeuse de langue espagnole" pour sa "diction précise et son infaillible sens du rythme", elle a été nominée plusieurs fois aux Grammy Awards et sa musique résonne dans le jeu vidéo Fifa 11, la série américaine Breaking Bad ou, plus récemment, la série féministe chilienne La Meute.En 2023, le hip hop a 50 ans, le coup d'État d'Augusto Pinochet qui instaura une dictature militaire au Chili, aussi. C'est dans cette histoire faite d'engagements, de luttes, de joies et d'espérances que s'inscrit, de part et d'autre de l'Atlantique, celle d'Ana Tijoux qui revient cette année, après La Bala (2012) et Vengo (2014), avec un 5e album, Vida, un appel dansant à la résistance.Pour s'échauffer le corps et l'esprit depuis les rives du festival Rio Loco (Toulouse), on va revenir ensemble sur cinq de ses morceaux et autant de prises de position militantes : du sort réservé au peuple Mapucho, à la lutte mondiale antifasciste, en passant par la fronde sociale de 2019 au Chili. Vous découvrirez peut-être comme moi l'existence d'une importante communauté palestinienne au Chili, la plus grande en dehors du Moyen-Orient, et les secrets de 1977, l'un de ses plus gros succès.Youtube / InstagramJournaliste : Hortense VolleRéalisation : Benjamin SarraliéMixage 3D en Dolby ATMOS pour une écoute immersive au casque : Jérémie BessetResponsable d'unité de production FMM – RFI Labo : Xavier Gibert ► Titres diffusés : Singles :Ninx (2023); Antifa Dance (2020); Rebelion de Octubre feat. MC Millaray (2020); Cacerolazo (2019) ; Canelo Sagrado (2015) ;Extraits de l'album Vengo (Nacional– 2014) : Somos Sur feat. Shadia Mansour ; Los Diablitos ; Interludio Agua ; Mi Verdad ;Extrait de l'album La Bala (Nacional – 2012) : Sacar La Voz feat. Jorge Drexler Extrait de l'album 1977 (Nacional– 2010) : 1977 Extrait de l'album Kaos (Victoria Producciones)–2007) : Intro feat. Gran Vitoko ► Et aussi :- Extrait du documentaire Genoveva (2014) de Paola Castillo- B.O de de la série chilienne La Meute (2020)- Mi ser Mapuche de MC Millary :- Al Kufiyyeh 3arabeyyeh (The Kufiyeh is Arab) de Shadia Mansour feat. M1 (Dead Prez)

    Noga Erez à la conquête du monde (et d'elle-même)

    Play Episode Listen Later Jul 12, 2023 48:25


    Sa musique décape, son verbe dénonce, son esthétique détonne : l'artiste de Tel Aviv Noga Erez navigue avec impertinence et élégance entre uppercuts hip hop et douceurs électro-pop. Sur les rives du Rio Loco à Toulouse, rencontre avec une trentenaire au flow élastique et au regard faussement blasé. Née à la toute fin des années 80, Noga Erez a grandi à Césarée, une ville nichée en bord de méditerranée, entre Haïfa et Tel-Aviv, la ville que l'on surnomme « la Bulle » tant elle est à part et où, à 18 ans, elle finira par débarquer. Après une rapide embardée jazz, elle rencontre le producteur Ori Rousso qui est aujourd'hui sa moitié, à la ville comme à la scène. Ensemble, ils façonnent un son clair et puissant, des chansons intelligentes et terriblement accrocheuses.En 2017, Noga Erez débarque de manière tonitruante dans le game avec Dance While You Shoot, un titre consacré à une vie sûre, vécue à quelques kilomètres seulement du conflit israélo-palestinien. Un morceau que l'on retrouve sur le sulfureux Off the Radar, son premier album, dans lequel la trentenaire critique également le gouvernement de l'époque et ses dérives autoritaires.En 2020, Kids, le deuxième opus de la chanteuse, productrice et songwriteuse israélienne est dans la même veine : audacieux, sensuel, brûlant, générationnel. Il capte l'époque et toute l'attention et Noga Erez part à la conquête du monde : du Sziget de Budapest au Madison square Garden de New York, elle fait le show partout, collabore avec Missy Eliott, sort une reprise de Lil Nas X et signe sur le formidable label berlinois City Slang !Alors qu'elle annonce la sortie prochaine d'un nouvel opus qui, selon son expression, « part dans tous les sens », Hortense Volle a rencontré Noga Erez à Toulouse, dans le sud-ouest de la France, quelques heures avant son concert incandescent en ouverture du festival Rio Loco.Au fil de l'échange, on découvre une artiste à l'univers souvent hybride et toujours généreux. Une artiste qui doute beaucoup, mais qui, inexorablement, avance à la conquête du monde et d'elle-même.Journaliste : Hortense VolleRéalisation : Benjamin SarraliéMixage 3D en Dolby ATMOS pour une écoute immersive au casque : Jérémie BessetResponsable d'unité de production FMM – RFI Labo : Xavier GibertPour suivre Noga Erez :Youtube / Instagram / Facebook / Tik Tok / Twitter► Titres diffusés :Singles : Nails feat Missy Elliott (2022) ; Industry Baby (2022) ; I'm Tired (2022)Extraits de l'album KIDS (City Slang– 2021) : KTD ; Cipi ; Views ; You So Done ; End of the Road ; Bark Lou ; Kids ; Story ; Knockout ; No News on TV ; Fire Kites ; Candyman ; Switch me off Extraits de l'album Off the radar (City Slang–2017) : Dance While You Shoot

    Hélio Batalha: héraut cap-verdien du rap conscient

    Play Episode Listen Later Jun 28, 2023 48:22


    Alors qu'il vient de livrer son deuxième album, Di Cairo a Cabo, rencontre à Praia (Cap-Vert), lors de l'Atlantic Music Expo, avec un enfant du pays : le rappeur Hélio Batalha. En musiques et en audio 3D, nous retraçons ses 15 ans d'activisme sans faille, mais aussi la jeune histoire du rap dans l'archipel et la manière dont il s'inscrit dans une tradition de « música de intervenção », entendez de musique « contestataire », « engagée ». Portrait. Hélio Batalha a grandi et vit toujours aujourd'hui en périphérie de Praia, la capitale du Cap-Vert, située sur l'île de Santiago. Sa carrière a démarré en 2007, il avait 18 ans. Depuis, il a sorti 3 mixtapes et vient de livrer son deuxième album, Di Cairo a Cabo (Harmonia).Drogues, violences sexistes, chômage, délinquance des jeunes, problèmes d'identité, questions d'émancipation (économique, politique, sociale), à la ville comme à la scène, Hélio Batalha lutte contre tout ce qui dénigre et rend impossible le développement de son peuple. Le rap, il l'envisage clairement comme une « mission politique ».Ensemble, nous allons bien sûr revenir sur ses 15 ans d'activisme sans faille, mais aussi retracer la jeune histoire du rap dans l'archipel (indépendant depuis 1975) et la manière dont il s'inscrit dans une tradition de « música de intervenção », entendez de musique « contestataire », « engagée ».Vous comprendrez pourquoi le rap a été pour lui « comme un père ». Pourquoi, aussi, dans ce pays de musiques, il estime « triste » d'être un MC.Pour nous protéger et du vent (jamais loin au Cap-Vert) et de la chaleur, nous nous sommes installés dans le lobby de notre hôtel. Hélio Batalha a l'océan Atlantique face à lui et moi, un grand gaillard en claquettes, aux bras recouverts de tatouages, au sourire d'ange et surtout, au regard franc et déterminé…Journaliste : Hortense Volle.Réalisation : Benjamin Sarralié.Mixage 3D en Dolby ATMOS pour une écoute immersive au casque : Jérémie Besset.Responsable d'unité de production FMM – RFI Labo : Xavier Gibert.Pour suivre Hélio Batalha :YouTube / Instagram / Facebook Titres diffusés :Singles : Nu Ta Kontinua Pa Li feat Trakinuz (2020) ;Extraits de l'album Di Cairo a Cabo (Harmonia – 2023) : Sima Nu Sta Nu Ka Podi Fica ; Immortal ; Nha Poisia ; So Bensons ; Djam Bem ; Ka Mesti Kanderu ; Boka Mundo ; Dexas Fla ; Dexam Bua ; Aleluia.Extrait de l'EP A.N.A (Harmonia - 2018) : Wuauuu feat. Amaral Fortes ; Nha Ultimo Karta feat. Fattù Djakité.Extraits de l'album Karta d'Alforia (Helio Batalha – 2016) : Karta d'Alforia ; Rap ; O Ki Fomi Txiga.

    Kavita Shah : la saudade vissée au corps

    Play Episode Listen Later Jun 14, 2023 51:23


    Rencontre à Praia, la capitale du Cap-Vert, lors de l'Atlantic Music Expo, avec une artiste new-yorkaise dont le prénom, en hindi, signifie "poésie" : Kavita Shah. Compositrice et vocaliste de jazz multiprimée, enseignante, ethnomusicologue polyglotte, elle s'apprête à livrer un album tout entier dédié à l'archipel de Cesária Évora, Cabo Verdan Blues. Portrait. Impossible de résumer le CV de la New-Yorkaise Kavita Shah. De l'université de Harvard à la Manhattan School of Music, en passant par Human Rights Watch et des concerts sur les six continents, il est long comme le bras !Il faut dire qu'à 10 ans déjà, Kavita Shah se produisait régulièrement dans des lieux comme que le Carnegie Hall et le Lincoln Center, au sein du prestigieux Young People's Chorus of New York City. C'est là qu'elle a rencontré le jazz, "la liberté" selon ses mots. Depuis, ils ne se sont pas quittés.  C'est le guitariste de jazz béninois Lionel Loueke qui a co-produit son 1er album, Visions, et c'est en duo avec le contrebassiste français installé à New York, François Moutin, qu'elle a imaginé le 2e , Interplay.  Pour celui qui vient, Cabo Verdan Blues, Kavita Shah est accompagnée par le guitariste virtuose Rufino Almeida, plus connu sous le nom de Bau : le maître des mornas et des coladeiras qui fut un temps le directeur musical de feu la Cap-Verdienne Cesária Évora. Qu'a ressenti Kavita Shah en découvrant la "diva aux pieds nus" ? Qu'a-t-elle compris en séjournant pour la 1ère fois au Cap-Vert, cet archipel d'îles volcaniques situé au large de la côte nord-ouest de l'Afrique, au point d'apprendre le créole et de lui consacrer un album ? C'est pour le savoir que je l'attends dans la torpeur de ce début d'après-midi dans le lobi de son hôtel, situé dansla vieille ville de Praia, la capitale. Dans quelques heures, sous les étoiles de la rue Pedonal, devant le public familial de l'Atlantic Music Expo, Kavita Shah présentera pour la 1ère fois devant un public cap-verdien, sa lettre d'amour à l'archipel…Site officiel / Facebook / Instagram / YouTubeJournaliste : Hortense VolleRéalisation : Benjamin SarraliéMixage 3D en Dolby ATMOS pour une écoute immersive au casque : Jérémie BessetResponsable d'unité de production FMM – RFI Labo : Xavier Gibert Titres diffusésSingles :Diyabarana (2023) feat Yacouba Sissoko, Jayme Stone  Extraits de l'album Visions (Kavita Shah – 2014) :  Sodade (feat Lionel Loueke) ; Paper Planes (feat. Steve Wilson) ; Triste (feat. Steve Wilson) ; Moray ; Oju Oba (feat Lionel Loueke) ; Rag Desh : Meltdown Et aussi :Chega de Saudade de Antonio Carlos Jobim Gangsta's Paradise de CoolioHypnotize de Notorious BigPaper Planes de MIATribut a manel d'novas Vasco Martins by BauAutums in New York de Sheila Jordan  Verde de Vasco Martins A Tisket a Tasket de Ella Fitzgerlad Miss Perfumado de Cesaria Evora

    Yacko: icône féminine et féministe du hip-hop indonésien

    Play Episode Listen Later May 31, 2023 48:14


    Le jour, Yacko Oktaviana enseigne le commerce à des étudiants de Jakarta, la capitale. Le soir, c'est Yacko tout court qui débarque et elle éduque par le biais du rap. Engagée contre la culture patriarcale, le harcèlement sexuel et pour l'égalité des genres, cette artiste de 44 ans, tatouée, non voilée, mère célibataire, divorcée est l'une des rares femmes MC d'Indonésie. Portrait. Rare femme MC d'Indonésie - et la seule à avoir sorti 3 albums, Yacko occupe depuis plus de 20 ans la scène underground de Jakarta, capitale dynamique et tentaculaire de l'archipel, située sur l'île de Java. Une longévité qui a sculpté un flow calibré pour son rap, teinté de dubstep et de drum & bass et dont les textes n'ont qu'une seule et même ambition : donner plus de pouvoir aux femmes.Engagée contre la culture patriarcale, le harcèlement sexuel et pour l'égalité des genres, cette artiste de 44 ans, tatouée, non voilée, mère célibataire, divorcée, bouscule les conventions dans un pays, le premier pays musulman du monde, où les femmes sont souvent reléguées au second plan.À Marseille, quelques heures avant son concert au Babel Music Xp aux côtés de Tuan Tigabelas, jeune pousse du hip-hop indonésien, c'est donc l'emblème de toute une génération que j'ai rencontré. Une vraie hip-hop girl, à l'allure juvénile avec ses longs cheveux bruns coiffés d'un bonnet, fan de rap autant que de graff et de sneakers, une femme de convictions bien dans son baggy !Journaliste : Hortense Volle Réalisation : Benjamin SarraliéTraduction et voix française de Yacko : Melo LinhartMixage 3D en Dolby ATMOS pour une écoute immersive au casque : Jérémie BessetResponsable d'unité de production FMM – RFI Labo : Xavier Gibert.Pour suivre Yacko :Youtube / Instagram / Facebook Titres diffusés :Singles : Women King (2023) ; High (2021) feat. Random et Tuan Tigabelas ; Tell Your Story (2020) ; Hands Off (2020) ; Thang (2016) ; So What (2005).Extraits de l'album The Experiment (Sparkle -2014) : Filthy Rich ft. Lawrence Philip ; Heartbreaker ft. Male & Raben RVMIT ; Sound of Revolution ft. HERUWA ; Drop The Beat Down ; Ink & Paint ft. Random.Extraits de l'album MenDua (RizkyRekordz -2008) : Livetro ; Bronies ; Mendua ; Here I Come ; Satu Cinta ; Supergurl feat. Taya, Sarah & Sachan.

    Le fief poétique de Walid Ben Selim

    Play Episode Listen Later May 17, 2023 48:21


    De la médina de Casablanca (Maroc) où il a grandi, au château cathare des Pyrénées orientales (France) où il a installé son laboratoire sonore, en passant par la contrée musicale qu'il a imaginé et qui relie la poésie classique arabe au rap et à l'électro (le N3distan), portrait d'un artiste humaniste qui n'a qu'un seul fief : la poésie. A 5 ans déjà, au Maroc où il né, Walid Ben Selim chantait feu le poète palestinien Mahmoud Darwich, mis en musique par le chanteur et oudiste libanais Marcel Khalifé.Près de 35 ans plus tard, Walid Ben Selim continue de chanter les textes d'un des plus grands poètes arabes contemporains et c'est lui qui les met en musique, accompagné tantôt d'un joueur qanounet d'une pianiste, tantôt d'une harpiste.Entre temps, Walid Ben Selim a officié au sein d'un groupe de rap (Thug Gang) et d'un groupe de metal (Celsius), a composé des musiques de film et a imaginé une contrée musicale qui relie la poésie classique arabe au rap et à l'électro, le N3distan.Énergie solaire, voix percutante, tignasse exubérante, sur la scène du Babel Music XP (Marseille), accompagné de la virtuose harpisteclassique Marie-Marguerite Cano, Walid Ben Selim s'est fait le porte-voix des plus grands noms de la poésie soufie et orientale et nous a laissés sans voix. Un moment suspendu au cœur de ce hub méditerranéen des musiques mondiales, que nous nous apprêtons à prolonger…Mettez donc votre casque. Dans un souffle épique et méditatif,semé d'amour et de joie triomphale, vous allez arpenter la médina de Casa au goût de "folie et de saleté", vous mêler à une "horde" d'amateurs de metal, voyager en Palestine jusque dans le bureau de Mahmoud Darwich et même toucher du doigt les abdos de Tupac !  Et puis l'an prochain, on se retrouvera à l'Opéra de Bruxelles, La Monnaie, pour découvrir l'histoire d'Ali, un jeune somalien qui a fui seul son pays à l'âge de 12 ans, et dont Walid Ben Selim s'apprête à mettre le périple en musique.SessionLab par Hortense Volle : une conversation en toute intimité et en audio 3D (son spatialisé). Un podcast à écouter, de préférence, au casque.Une émission produite par RFI LaboRéalisation : Benjamin SarraliéMixage 3D en Dolby ATMOS pour une écoute immersive au casque : Jérémie BessetSite officiel de Walid Ben Selim / Facebook / Instagram / YouTube► Titres diffusés :La dawra li, extrait de Le Lanceur de dés, une création qui met en voix et en musique le poème éponyme du poète palestinien Mahmoud Darwich. Walid Ben Selim (chant), Agathe Di Piro (piano) - Nidhal Jaoua (qanoun)Here and Now d'après le poème Mahmoud Darwish. A la harpe : Marie-Marguerite CanoExtraits de l'album N3distan du groupe N3distan (2019 - Believe) : Maliha (Nizar Qabbani) ; Hor (Khalil Gibran) ; Tafaha lkayl (Ahmed Matar) ; Rari ; ToubEt aussi :  Alf leila wa Leila - Oum KalthoumOmmi – Marcel KhalifeCalifornia Love - 2PAC feat Dr DreExtrait du journal Afrique Matin de 6h30 du 2 mai 1999Celsius – Festival L'Boulevard (2007)Thug gang - Live

    Nomadic Massive: le hip-hop pour seule identité

    Play Episode Listen Later May 3, 2023 48:19


    Depuis bientôt 20 ans, le collectif canadien Nomadic Massive fait trembler les pistes de danse aux quatre coins du globe en conjuguant le rap à tous les modes : reggae-dub, soul, jazz, funk et rythmes afro-latins. Emblématique du creuset culturel montréalais, ce combo cosmopolite à géométrie variable délivre ses messages en anglais, en français, en créole haïtien, en arabe, en patois jamaïcain ou en espagnol avec le hip-hop pour seule identité. Portrait. «Nomade» car, avant de se réunir en «crew», dans le quartier multiculturel de Côte-des-Neiges à Montréal, au Canada il y a bientôt 20 ans, les membres de Nomadic Massive sont nés, ont vécu ou ont hérité du monde entier : de la France à l'Argentine, du Kenya au Costa Rica, de l'Algérie à Haïti. Résultat : ce combo cosmopolite à géométrie variable délivre ses messages en anglais, en français, en créole haïtien, en arabe, en patois jamaïcain ou en espagnol avec le hip-hop pour seule identité.«Massif» car à 6, 9 ou 12, ce groupe emblématique du creuset culturel montréalais, joue live et conjugue le rap à tous les modes : reggae-dub, soul, jazz, funk et rythmes afro-latins. Et la sauce prend (et bien même !) sur scène, mais aussi sur disque (ils ont livré quatre albums), grâce à des orchestrations inspirées, aux cuivres rutilants.J'ai rencontré Lou Piensa et Butta Beats, deux des membres fondateurs du collectif, au lendemain matin de leur concert incandescent au Babel Music Xp (Marseille). Sans bouger de notre canapé, on fait le tour du globe et, au fil de nos explorations, je crois bien avoir vu surgir la quintessence du mouvement hip-hop…SessionLab par Hortense Volle : une conversation en toute intimité et en audio 3D (son spatialisé). Un podcast à écouter, de préférence, au casque.Réalisation : Benjamin SarraliéMixage 3D : Jérémie BessetProduction : RFI Labo.Facebook / Instagram / YoutubeTitres diffusés :Single : Pocket Full Of Lingo (2023) Version liveExtrait de l'album Times (2019) : Peppapot ; Times ; Bon Bagay ; Moun Sa ; Lo que Soy ; Prospect.Extrait de l'album Big Bang Theory (2016) : Pan Am ; Konba ; Any Sound.Extrait de l'album Nomadic Massive (2009) : Nou La ; Where I'm From.Extraits de leur 1ère mixtape Canada-Cuba Get Down (2004) : Paysan ; Malecon Freestyle ; Hip Hop ; Aqui Estamaos ; Canada-Cuba live in Habana.Et aussi :  Extrait de Ça que c'tait de Alaclair Ensemble Extrait de Soul Pleureur feat. Barnev de DubmatiqueExtrait de Montréal de JericoExtrait de M'accrocher de Loco Locass Extrait d'Un Ours mal léché de Manu Militari Extrait de Petit frère de IAM.

    Mayssa Jallad : l'émotion beyrouthine à fleur de pop

    Play Episode Listen Later Apr 19, 2023 48:20


    Imprégné de contestation sociale, le premier album de l'artiste libanaise Mayssa Jallad fusionne ses deux vocations : la musique et la recherche urbaine. Sur un canevas de chansons en clair-obscur, aux climats parfois trip hop, elle y raconte un pan de la guerre du Liban, "La guerre des hôtels", et fait serpenter sa voix cristalline dans un orient sonore sensiblement mélancolique. Portrait. Compositrice, musicienne et chanteuse, mais aussi chercheuse en architecture et enseignante à Beyrouth, le parcours artistique de Mayssa Jallad est intimement lié aux événements dramatiques qu'a connus son pays, le Liban, en bord de Méditerranée. Depuis sa naissance il y a 33 ans, quelques mois seulement avant la fin de la guerre, jusqu'à aujourd'hui où elle choisit de rester vivre dans un pays qui connaît, selon la Banque mondiale, "la pire crise financière du monde moderne".Moitié du duo indie-rock Safar, 3 EPs au compteur, Mayssa Jallad vient de sortir son premier projet solo Marjaa : The Battle of the Hotels. Imprégné de contestation sociale, cet album conceptuel fusionne ses deux vocations : la musique et la recherche urbaine. Par le prisme de l'architecture, elle y raconte un pan de la guerre du Liban, "La guerre des hôtels", et fait serpenter sa voix cristalline sur un canevas de chansons en clair-obscur, aux climats parfois trip hop où se déploie un orient sonore sensiblement mélancolique.J'ai rencontré Mayssa Jallad dans le sud-est de la France, à Marseille, à la Friche de La Belle de Mai, une fabrique d'art et de culture investie cette année par le Babel Music XP, un forum international dédié aux musiques actuelles du monde. Mais c'est bel et bien dans les rues de Beyrouth que l'on a évolué ensemble, au croisement de la mémoire collective et de l'histoire personnelle, de l'engagement militant et de la ferveur intérieure.SessionLab par Hortense Volle : une conversation en toute intimité et en audio 3D (son spatialisé). Un podcast à écouter, de préférence, au casque.Réalisation : Benjamin SarraliéMixage 3D : Jérémie BessetProduction : RFI LaboFacebook / Instagram / YouTube  ► Titres diffusés : Extrait de l'album Marjaa: The Battle of the Hotels : Etel ; Baynana ; Kharita ; Mudun ; Haigazian (October 22) ; Burj al Murr (October 25 to 27) ; Markaz Azraq (December 6) ; Markaz Ahmar (December 6 suite) ; Al Hisar (December 8) ; Holiday Inn (January to March) ; Al Irth Single Madina min Baeed (Thawra Records & Found Sound Nation – 2022)Extraits de l'EP In Transit du duo Safar formé avec Elie Abdelnour (Ruptured Records- 2016) : Olive Oil Soul ; Wa Namshi ;Otherlove ► Et aussi :  Extraits des journaux de France 24 et RFI sur les manifestations de 2019 et l'explosion de 2020 à BeyrouthExtrait du Documentaire sur la Guerre du Liban (INA)

    Faada Freddy : le corps pour seul instrument

    Play Episode Listen Later Apr 5, 2023 48:18


    Vocaliste hors normes, l'artiste sénégalais Faada Freddy compte parmi les pionniers du hip hop africain avec le groupe dakarois Daara J. En parallèle, il a sorti en 2015, à 40 ans, son 1er album solo : Gospel Journey. Son défi : n'avoir recours qu'à la voix et aux percussions corporelles pour imiter le son des instruments. 8 ans plus tard, le chanteur fait son grand retour avec Tables Will Turn : un 5 titres qui annonce un album une nouvelle fois 100 % organique. Portrait. Dandy accompli à la mine réjouie, Faada Freddy, c'est une voix unique, qualifiée par le chanteur américain Lenny Kravitz d'"effortless". Comprendre : naturelle, organique, qui coule de source.Vocaliste hors normes, Faada Freddy compte parmi les pionniers du hip hop africain : depuis bientôt 30 ans, il mêle soul, reggae, chant a capella et rap conscient avec le groupe dakarois Daara J, devenu Daara J Family. Six albums au compteur.En parallèle, Faada Freddy a sorti en 2015, à 40 ans, son 1er album solo : Gospel Journey. Son défi : n'avoir recours qu'à la voix et aux percussions corporelles pour imiter le son des instruments.Costume cintré en velours et chapeau melon vissé sur ses dreads, Faada Freddy a transposé sa formule acoustique en concert avec cinq vocalistes, dans une mise en scène sans artifices, mais d'une efficacité imparable.8 ans et 300 concerts à travers le monde plus tard, le chanteur sénégalais fait son grand retour avec Tables Will Turn : un 5 titres qui annonce un album une nouvelle fois 100 % organique mais dont, à la différence de Gospel Journey presque entièrement composé de reprises, Faada Freddy signe tous les morceaux.Faada Freddy m'a donné rendez-vous dans l'endroit même où il a enregistré ce nouveau projet, un studio situé à Pantin, dans le nord de Paris. Sur un énorme canapé en cuir, on a parlé de tous les rythmes, chants et autres danses (de l'assiko au gospel, en passant par le popping) qui ont façonné l'homme et l'artiste qu'il est aujourd'hui.SessionLab par Hortense Volle : une conversation en toute intimité et en audio 3D (son spatialisé).Un podcast à écouter, de préférence, au casque.Réalisation : Benjamin SarraliéMixage 3D : Jérémie BessetProduction : RFI LaboFacebook / Instagram / YouTubeTitres diffusés :Single Tables will Turn (2023)Extrait de Tribute Bob Marley – La Légende (2016) : No woman no CryExtrait de l'album Gospel Journey (Think Zik - 2015) : Letter to the World ; We Sing in Time ; Little Black Sandals ; Let it Go ; Borom Bi Single Lying to Me (2015) :Extrait de l'album Yaamatele de Daara J Family (2020) : Tchékoulé ; Yaamatele ; Jamono ; JangaanExtrait de l'album Foundation (2016) de Daara J Family : African MoussoEt aussi :Daara J – Ado du Raggamuffin et Borom BiNdiaga Mbaye – Suul kerMah Kouyaté - LonbaliyaFreddie McGregor– I Was Born A WinnerExtraits de la Finale de la CAN 2022 (RFI)PBS – Boul Fale Extrait du film Break Street 84, un film musical américain réalisé par Joel Silberg, sorti en 1984. 

    Sandra Nkaké : “L'amour, l'amitié, la sororité et le chant m'ont aidé à guérir”

    Play Episode Listen Later Mar 22, 2023 48:21


    Diva soul, rockeuse déjantée, chanteuse à textes, qu'elle slame, clame ou murmure, l'artiste franco-camerounaise Sandra Nkaké n'a de cesse de se réinventer. Alors que sort son 4e album solo, SCARS, portrait d'une femme attentive au monde et combattante, d'une artiste à la présence magnétique et au tempérament de feu, qui n'a pas peur d'employer les mots “douceur” et “bienveillance”. Ballotée jusqu'à ses 12 ans entre la France et le Cameroun (où elle est née, à Yaoundé) ; bercée par le rire de son “tonton” Manu Dibango et la voix de Nina Simone (entre autres), Sandra Nkaké a été élevée – elle y tient - par des femmes : sa mère et sa grand-mère maternelle (une bretonne, blonde aux yeux bleus). Son grand-père maternel n'était pas loin non plus. Et de cet ancien danseur du Ballet National du Cameroun, elle dit avoir hérité d'au moins une qualité : une quête permanente de sincérité.Après plusieurs créations où les musiques noires (du jazz au rock) ne sont jamais loin – le trio acoustique ELLES, le quatuor a cappella Protest Songs (avec Jeanne Added, Camélia Jordana et Raphaële Lannadère) ou le collectif poétique et humaniste Tribe From The Ashes (pour ne citer que les plus récents) –, Sandra Nkaké revient avec un 4e album solo, SCARS, “cicatrices” en français. Façonné avec son complice de (presque) toujours, le musicien Jî Drû, elle y “affronte ses douleurs et les transforme en graines de partage et de tendresse”.Voilà l'occasion que j'attendais pour rencontrer cette femme attentive au monde et combattante, cette artiste à la présence magnétique et au tempérament de feu, qui n'a pas peur d'employer les mots “ douceur “ ou “bienveillance”.Pour dessiner son portrait, j'ai choisi plusieurs chansons. Il ne s'agit pas forcément de ses propres compositions, mais elle a repris la plupart d'entre elles. Comme sa voix “éraillée”, à la fois puissante et fragile, ces morceaux disent beaucoup de celle qui aime à se définir comme une “troubadour” et conçoit la musique comme le moyen de créer des espaces vibratoires dans lesquels chacun pourrait avoir sa place, avec ses particularités.Le mot que Sandra Nkaké a sans doute le plus employé lors de notre rencontre c'est “partage”. Pas étonnant donc quelle nous ait donné rendez-vous en région parisienne, à Argenteuil, au Musée Sauvage, un lieu dit “partagé”…SessionLab par Hortense Volle : une conversation en toute intimité et en audio 3D (son spatialisé).Un podcast à écouter, de préférence, au casque.Réalisation : Benjamin SarraliéMixage 3D : Fabien MugneretProduction : RFI Labo► Pour suivre Sandra Nkaké : Site / YouTube / Instagram / Facebook / Twitter  ► Titres diffusés :Extrait de l'album SCARS(Riot / Pias - 2023) : La voix éraillée ; SistersExtraits de l'album Tribe From the Ashes (Label Bleu / Maison de la Culture d'Amiens – 2021) : Nineteen ; The Moon Belongs To the People ; RewindExtraits de l'album Tangerine Moon Whishes (Jazz Village / Pias / Riot – 2017) : ChangeExtrait de l'album Nothing For Granted (Jazz Village – 2012) : Toc Toc TocExtrait de l'album The Grand Day of Quincy Brown par PUSH UP! (Discograph - 2010) : The Grand Day of Quincy BrownExtraits de l'album Mansaadi (Corner Shop / Naïve – 2008) : La mauvaise réputation ; Happy ; Fairy TalesEt aussi :TONY ALLEN & SANDRA NKAKE – Na BanguiSANDRA NKAKE & ARIELLE BESSON – Grey December (Cole Porter)NINA SIMONE – Four WomenExtrait du spectacle Autour de Nina à la Philharmonie de Paris – Four Women par Sandra NkakéMANU DIBANGO – Soul MakossaPRINCE – Darling NikkiBOOSTER feat. Sandra Nkaké – Sex FriendGEORGES BRASSENS – La mauvaise réputationPUSH UP! – Push Up The VolumeExtrait du spectacle ELLES – Fais battre ton tambour par Sandra Nkaké, Jî Dru (flûte traversière) et Paul Colomb (violoncelle) - Live aux Cuizines (Chelles)EMILY LOISEAU – Fais battre ton tambour 39 femmes – Debout les FemmesPour soutenir les actions de la Maison des Femmes 

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