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durée : 00:59:03 - Entendez-vous l'éco ? - par : Tiphaine de Rocquigny, Aliette Hovine - Après une discussion avec Guillaume Allègre sur les dilemmes de la justice sociale et la défense des droits économiques des plus pauvres, nous reviendrons sur les attaques de cargos qui menacent le commerce international. - invités : Guillaume Allègre Economiste à l'OFCE, centre de recherche en économie de Sciences-Po, spécialiste des questions de protection sociale et de fiscalité.; Isabelle Méjean Economiste spécialiste du commerce international, professeure à Sciences Po et membre du Conseil d'analyse économique ; Antoine Frémont Professeur du Conservatoire National des Arts et Métiers, titulaire de la chaire transports, flux et mobilités durables
durée : 00:57:59 - Cultures Monde - par : Julie Gacon, Mélanie Chalandon - En Mer Rouge, considérée comme une "autoroute de la mer" reliant la Méditerranée à l'océan Indien, les rebelles houthis multiplient les attaques de drones et de missiles visant des navires marchands. Les États-Unis ont lancé une coalition militaire afin d'assurer la protection du transport maritime. - invités : Antoine Frémont Professeur du Conservatoire National des Arts et Métiers, titulaire de la chaire transports, flux et mobilités durables; Maxence Brischoux Chercheur au centre Thucydide; Guy Mvelle Doyen de la Faculté des sciences juridiques et politiques Université de Dschang-Cameroun
Le géant français de l'eau et de la gestion des déchets lance un socle commun de protection sociale pour ses 213 000 employés dans le monde. Une mesure à l'image de la nouvelle patronne du groupe, Estelle Brachlianoff est la directrice générale de Véolia. Portrait de la semaine d'Aujourd'hui l'éco. Avec Catherine MacGregor chez Engie et Christel Heydemann chez Orange, Estelle Brachlianoff fait partie des trois seules femmes à diriger une entreprise du CAC 40. Avant d'être nommée directrice générale de Veolia en juillet 2022, à la veille de ses 50 ans, elle a gravi tous les échelons, coché toutes les cases.Élevée par une mère ingénieure, petite fille d'un immigré bulgare dont elle a gardé le nom de famille, elle rêvait enfant d'être astronaute. À défaut de marcher sur la lune, elle intègre l'élite française des écoles d'ingénieurs : diplômée de Polytechnique et de l'École des ponts, elle rejoint Veolia en 2005. Après des débuts dans la branche Déchets en Île-de-France, puis au Royaume-Uni, elle dirige l'ensemble des activités britannique et irlandaise de Veolia entre 2012 et 2018, pile au moment où le Royaume-Uni choisit le Brexit. Le PDG de Veolia Antoine Frérot la nomme ensuite directrice générale des Opérations et en fait sa dauphine. Pendant quatre ans il va la préparer à prendre sa succession. « Parce que c'est la meilleure », expliquait-il simplement au journal les Echos. Antoine Frérot a passé la main après douze années à la tête du groupe mais il ne s'est pas complètement effacé puisqu'il conserve le titre de président au moins jusqu'en 2026.À la journaliste de Radio Classique qui lui demande si ce fonctionnement bicéphale l'inquiète, la nouvelle directrice générale répond dans un sourire en paraphrasant Montaigne : « Ça va bien se passer, parce que c'est lui et parce que c'est moi. Parce qu'on se connaît depuis longtemps et qu'on s'apprécie. » De fait, Antoine Frérot ne manque pas une occasion de rappeler qu'ils forment un duo depuis longtemps déjà et que le redressement de Veolia est aussi à mettre au crédit de son ancienne numéro 2. Après l'OPA sur Suez en 2020, quand Veolia a soudainement avalé 60 % des activités de son ancien rival et absorbé 40 000 nouveaux salariés, c'est elle qu'il a chargé de piloter le rapprochement. Un défi relevé sans casse. Pour des raisons de respect de la concurrence, « la majorité de l'intégration de Suez s'est faite hors de France », rappelle à RFI Vincent Huvelin, élu CGT chez Veolia. « Mais de façon générale, l'OPA de Veolia sur Suez s'est plutôt passée de façon correcte sur le plan social », note le représentant syndical.« Même aux Etats-Unis, il n'y a pas de congé maternité payé »Autre signal positif envoyé par la nouvelle patronne aux partenaires sociaux : la mise en place de Veolia Cares, un socle commun de protection sociale étendu à l'ensemble des 213 000 employés du groupe à travers le monde. « Une des premières décisions que j'ai prises en tant que directrice générale, parce que ça me tient à cœur », insistait Estelle Brachlianoff sur BFM Business. Parmi les mesures les plus fortes : dix semaines de congé maternité, une semaine de congé de coparentalité, qui s'applique à tous les couples, quelle que soit leur orientation sexuelle, et une couverture santé, précise Veolia sans toutefois révéler quel budget lui sera alloué.Veolia Cares prévoit aussi un accompagnement pour les salariés qui doivent prendre en charge un proche malade. Des droits « qui paraissent évident quand on est en France, on se dit que ça change quand on pense aux pays du Sud mais même aux Etats-Unis, il n'y a pas de congé maternité payé », soulignait Estelle Brachlianoff au moment de l'annoncer en mars dernier. Plus anecdotique, les salariés auront droit à une journée de congé par an à consacrer à une œuvre caritative ou à la protection de l'environnement.Contacté, Veolia assure que ces nouveaux droits s'appliquent depuis le 1ᵉʳ septembre 2023. D'après nos informations le déploiement serait plus lent par endroit et le détail encore en train d'être présenté aux salariés dans certains pays. Reste que la mesure est saluée par les syndicats : « Ça ne veut pas dire qu'il n'y a pas ici et là des sujets de désaccord, mais sur celui-ci, il n'y a pas de débat », tranche Florencio Martin élu CFDT à Veolia qui y voit « une vraie volonté » de la part de la direction de Veolia que les salariés soient réellement parties prenantes de l'entreprise. « Rien que la couverture santé, c'est extrêmement important », renchérit Hervé Deroubaix, ancien représentant syndical Veolia Eau et désormais secrétaire général de la CFDT syndicat national des personnels de l'eau et de l'assainissement (SNPEA). « Même aujourd'hui en France, certains salariés ne voient jamais de médecin traitant. Le seul médecin qu'ils voient c'est via la médecine du travail. L'accès à une couverture santé, c'est la garantie d'un accès rapide aux soins. Et ce n'est pas un gros mot que de le dire : un salarié en bonne santé c'est aussi une meilleure productivité ».Une personnalité « à l'écoute » mais parfois rigideChez Veolia, moins de 20 % des « ressourceurs » (les salariés dans le langage corporate de l'entreprise) sont cadres. Les 80 % restant inspectent les canalisations, trient les déchets, assurent la maintenance... Ils appartiennent à la masse des premiers de corvée dont il fut tant question aux débuts de la pandémie. C'est d'ailleurs la période des confinements qui a brutalement mis en lumière les disparités entre les salariés du groupe à travers le monde, souligne Vincent Huvelin. Le syndicaliste y voit l'origine probable de Veolia Cares. Avec cette mesure Estelle Brachlianoff s'inscrit dans une longue tradition du capitalisme social à la française. Veolia assume d'appartenir à ces multinationales tellement grandes et puissantes qu'elles en viennent à remplir, même a minima, le rôle des Etats et des gouvernements.Chez Estelle Brachlianoff, les représentants syndicaux de Veolia avec qui RFI a pu échanger saluent une personnalité « à l'écoute » et « pas langue de bois » « Elle se situe dans la droite ligne d'Antoine Frérot », estime Vincent Huvelin. « On n'est pas dans le bras de fer, il y a de l'échange, de la communication. On n'est pas toujours d'accord mais au moins, il y a de l'écoute. » « On le voit aussi dans l'actionnariat salarié », précise-t-il. Et c'est vrai que l'opération d'actionnariat salarié lancée l'an dernier est un succès. 75 000 salariés y ont souscrit. Tous ensemble ils détiennent un peu plus de 6 % du capital, ce qui de manière très symbolique permet à Estelle Brachlianoff de dire qu'ils sont « le premier actionnaire de Veolia ». En pleine inflation, des tensions existent néanmoins, sur la question des salaires notamment.Travailleurs sans-papiersLes partenaires sociaux soulignent également qu'aussi généreuses soient-elles, les mesures sociales du programmes Veolia Cares ont été prises de manière unilatérale et sans consultation. Estelle Brachlianoff est née à Neuilly-sur-Seine, ville cossue de l'Ouest parisien dont elle a gardé une façade bourgeoise et distinguée, parfois rigide. Elle ambitionne de faire de Veolia le numéro 1 de la transition écologique dans le monde. Elle évoque volontiers ses deux adolescents qui la rappellent régulièrement à ses devoirs générationnels. Pour y arriver il va falloir faire mieux sur la question de la réutilisation des eaux usées, sur les déperditions d'eau considérables dans les canalisations vieillissantes du monde entier. Veolia a aussi été mis en cause par des défenseurs de l'environnement en Colombie pour sa gestion d'une décharge, ce que l'entreprise conteste. Plus récemment en France le groupe a été accusé d'employer via un sous-traitant des travailleurs sans-papiers. Le groupe assure avoir pris des dispositions et cessé toute collaboration avec le prestataire mis en cause, Veolia promet d'examiner chaque cas de manière individuelle mais se refuse à toute mesure collective.
Le géant français de l'eau et de la gestion des déchets lance un socle commun de protection sociale pour ses 213 000 employés dans le monde. Une mesure à l'image de la nouvelle patronne du groupe, Estelle Brachlianoff est la directrice générale de Véolia. Portrait de la semaine d'Aujourd'hui l'éco. Avec Catherine MacGregor chez Engie et Christel Heydemann chez Orange, Estelle Brachlianoff fait partie des trois seules femmes à diriger une entreprise du CAC 40. Avant d'être nommée directrice générale de Veolia en juillet 2022, à la veille de ses 50 ans, elle a gravi tous les échelons, coché toutes les cases.Élevée par une mère ingénieure, petite fille d'un immigré bulgare dont elle a gardé le nom de famille, elle rêvait enfant d'être astronaute. À défaut de marcher sur la lune, elle intègre l'élite française des écoles d'ingénieurs : diplômée de Polytechnique et de l'École des ponts, elle rejoint Veolia en 2005. Après des débuts dans la branche Déchets en Île-de-France, puis au Royaume-Uni, elle dirige l'ensemble des activités britannique et irlandaise de Veolia entre 2012 et 2018, pile au moment où le Royaume-Uni choisit le Brexit. Le PDG de Veolia Antoine Frérot la nomme ensuite directrice générale des Opérations et en fait sa dauphine. Pendant quatre ans il va la préparer à prendre sa succession. « Parce que c'est la meilleure », expliquait-il simplement au journal les Echos. Antoine Frérot a passé la main après douze années à la tête du groupe mais il ne s'est pas complètement effacé puisqu'il conserve le titre de président au moins jusqu'en 2026.À la journaliste de Radio Classique qui lui demande si ce fonctionnement bicéphale l'inquiète, la nouvelle directrice générale répond dans un sourire en paraphrasant Montaigne : « Ça va bien se passer, parce que c'est lui et parce que c'est moi. Parce qu'on se connaît depuis longtemps et qu'on s'apprécie. » De fait, Antoine Frérot ne manque pas une occasion de rappeler qu'ils forment un duo depuis longtemps déjà et que le redressement de Veolia est aussi à mettre au crédit de son ancienne numéro 2. Après l'OPA sur Suez en 2020, quand Veolia a soudainement avalé 60 % des activités de son ancien rival et absorbé 40 000 nouveaux salariés, c'est elle qu'il a chargé de piloter le rapprochement. Un défi relevé sans casse. Pour des raisons de respect de la concurrence, « la majorité de l'intégration de Suez s'est faite hors de France », rappelle à RFI Vincent Huvelin, élu CGT chez Veolia. « Mais de façon générale, l'OPA de Veolia sur Suez s'est plutôt passée de façon correcte sur le plan social », note le représentant syndical.« Même aux Etats-Unis, il n'y a pas de congé maternité payé »Autre signal positif envoyé par la nouvelle patronne aux partenaires sociaux : la mise en place de Veolia Cares, un socle commun de protection sociale étendu à l'ensemble des 213 000 employés du groupe à travers le monde. « Une des premières décisions que j'ai prises en tant que directrice générale, parce que ça me tient à cœur », insistait Estelle Brachlianoff sur BFM Business. Parmi les mesures les plus fortes : dix semaines de congé maternité, une semaine de congé de coparentalité, qui s'applique à tous les couples, quelle que soit leur orientation sexuelle, et une couverture santé, précise Veolia sans toutefois révéler quel budget lui sera alloué.Veolia Cares prévoit aussi un accompagnement pour les salariés qui doivent prendre en charge un proche malade. Des droits « qui paraissent évident quand on est en France, on se dit que ça change quand on pense aux pays du Sud mais même aux Etats-Unis, il n'y a pas de congé maternité payé », soulignait Estelle Brachlianoff au moment de l'annoncer en mars dernier. Plus anecdotique, les salariés auront droit à une journée de congé par an à consacrer à une œuvre caritative ou à la protection de l'environnement.Contacté, Veolia assure que ces nouveaux droits s'appliquent depuis le 1ᵉʳ septembre 2023. D'après nos informations le déploiement serait plus lent par endroit et le détail encore en train d'être présenté aux salariés dans certains pays. Reste que la mesure est saluée par les syndicats : « Ça ne veut pas dire qu'il n'y a pas ici et là des sujets de désaccord, mais sur celui-ci, il n'y a pas de débat », tranche Florencio Martin élu CFDT à Veolia qui y voit « une vraie volonté » de la part de la direction de Veolia que les salariés soient réellement parties prenantes de l'entreprise. « Rien que la couverture santé, c'est extrêmement important », renchérit Hervé Deroubaix, ancien représentant syndical Veolia Eau et désormais secrétaire général de la CFDT syndicat national des personnels de l'eau et de l'assainissement (SNPEA). « Même aujourd'hui en France, certains salariés ne voient jamais de médecin traitant. Le seul médecin qu'ils voient c'est via la médecine du travail. L'accès à une couverture santé, c'est la garantie d'un accès rapide aux soins. Et ce n'est pas un gros mot que de le dire : un salarié en bonne santé c'est aussi une meilleure productivité ».Une personnalité « à l'écoute » mais parfois rigideChez Veolia, moins de 20 % des « ressourceurs » (les salariés dans le langage corporate de l'entreprise) sont cadres. Les 80 % restant inspectent les canalisations, trient les déchets, assurent la maintenance... Ils appartiennent à la masse des premiers de corvée dont il fut tant question aux débuts de la pandémie. C'est d'ailleurs la période des confinements qui a brutalement mis en lumière les disparités entre les salariés du groupe à travers le monde, souligne Vincent Huvelin. Le syndicaliste y voit l'origine probable de Veolia Cares. Avec cette mesure Estelle Brachlianoff s'inscrit dans une longue tradition du capitalisme social à la française. Veolia assume d'appartenir à ces multinationales tellement grandes et puissantes qu'elles en viennent à remplir, même a minima, le rôle des Etats et des gouvernements.Chez Estelle Brachlianoff, les représentants syndicaux de Veolia avec qui RFI a pu échanger saluent une personnalité « à l'écoute » et « pas langue de bois » « Elle se situe dans la droite ligne d'Antoine Frérot », estime Vincent Huvelin. « On n'est pas dans le bras de fer, il y a de l'échange, de la communication. On n'est pas toujours d'accord mais au moins, il y a de l'écoute. » « On le voit aussi dans l'actionnariat salarié », précise-t-il. Et c'est vrai que l'opération d'actionnariat salarié lancée l'an dernier est un succès. 75 000 salariés y ont souscrit. Tous ensemble ils détiennent un peu plus de 6 % du capital, ce qui de manière très symbolique permet à Estelle Brachlianoff de dire qu'ils sont « le premier actionnaire de Veolia ». En pleine inflation, des tensions existent néanmoins, sur la question des salaires notamment.Travailleurs sans-papiersLes partenaires sociaux soulignent également qu'aussi généreuses soient-elles, les mesures sociales du programmes Veolia Cares ont été prises de manière unilatérale et sans consultation. Estelle Brachlianoff est née à Neuilly-sur-Seine, ville cossue de l'Ouest parisien dont elle a gardé une façade bourgeoise et distinguée, parfois rigide. Elle ambitionne de faire de Veolia le numéro 1 de la transition écologique dans le monde. Elle évoque volontiers ses deux adolescents qui la rappellent régulièrement à ses devoirs générationnels. Pour y arriver il va falloir faire mieux sur la question de la réutilisation des eaux usées, sur les déperditions d'eau considérables dans les canalisations vieillissantes du monde entier. Veolia a aussi été mis en cause par des défenseurs de l'environnement en Colombie pour sa gestion d'une décharge, ce que l'entreprise conteste. Plus récemment en France le groupe a été accusé d'employer via un sous-traitant des travailleurs sans-papiers. Le groupe assure avoir pris des dispositions et cessé toute collaboration avec le prestataire mis en cause, Veolia promet d'examiner chaque cas de manière individuelle mais se refuse à toute mesure collective.
durée : 00:38:44 - Le Temps du débat d'été - par : Emmanuel Laurentin - Emmanuel Macron se rend à Marseille pour lancer l'acte 2 de son plan "Marseille en grand", dont une relance du port. Déjà plus axé sur l'énergie que sur le transport de containers, la stratégie de développement vers l'hydrogène est-elle la bonne ? - invités : Michel Peraldi Sociologue, anthropologue, directeur de recherches émérite au CNRS. Il a publié en 2020 Marseille en résistances. Fin de règnes et luttes urbaines aux éditions La Découverte.; Claire Pitollat Députée de la 2ème circonscription des Bouches-du-Rhône ; Antoine Frémont Professeur du Conservatoire National des Arts et Métiers, titulaire de la chaire transports, flux et mobilités durables
durée : 00:38:44 - Le Temps du débat d'été - par : Emmanuel Laurentin - Emmanuel Macron se rend à Marseille pour lancer l'acte 2 de son plan "Marseille en grand", dont une relance du port. Déjà plus axé sur l'énergie que sur le transport de containers, la stratégie de développement vers l'hydrogène est-elle la bonne ? - invités : Michel Peraldi sociologue, anthropologue, directeur de recherches émérite au CNRS. Il a publié en 2020 Marseille en résistances. Fin de règnes et luttes urbaines aux éditions La Découverte. ; Claire Pitollat Députée de la 2ème circonscription des Bouches-du-Rhône ; Antoine Frémont professeur du Conservatoire National des Arts et Métiers, titulaire de la chaire transports, flux et mobilités durables
durée : 00:58:35 - Entendez-vous l'éco ? - par : Tiphaine de Rocquigny - Alors que les géants du commerce maritime sont parvenus à s'assurer une position hégémonique, quelles dérives cette oligopolisation peut-elle représenter, à la fois pour le marché, ses différents acteurs et les grands armateurs eux-mêmes ? - invités : Jean-Marie Miossec; Antoine Frémont professeur du Conservatoire National des Arts et Métiers, titulaire de la chaire transports, flux et mobilités durables
Antoine Frérot, PDG de Veolia, était l'invité de Sandra Gandoin et Christophe Jakubyszyn dans Good Morning Business, ce vendredi 18 mars. Ils se sont penchés sur les clés du succès de l'entreprise Veolia et ses perspectives pour cette année, sur BFM Business. Retrouvez l'émission du lundi au vendredi et réécoutez la en podcast.
Ce vendredi 18 mars, Sandra Gandoin et Christophe Jakubyszyn ont reçu Adrien Gabon, directeur général de Pierres d'Histoire, Edouard Gouin, cofondateur de Convelio, Thierry Petit, entrepreneur et investisseur, membre du Galion Project, Philippe Baptiste, président du CNES, Antoine Frérot, PDG de Veolia, et Frédéric Coirier, co-président du METI, PDG du groupe Poujoulat, dans l'émission Good Morning Business sur BFM Business. Retrouvez l'émission du lundi au vendredi et réécoutez la en podcast.
Antoine FrérotPolytechnicien et ingénieur des Ponts et chaussées, Antoine Frérot est P-D.G de Veolia depuis 2009 et Président de l'Institut de l'Entreprise depuis 2017.Rodolphe Durand Professeur à HEC Paris, titulaire de la chaire "Joly Family Chair in Purposeful Leadership", il est également fondateur et directeur académique de l'Institut Society & Organizations.Résumé de l'éditeurCourt-termiste, polluante, rivée à ses seuls intérêts... Depuis une vingtaine d'années, un feu nourri de critiques s'abat sur l'entreprise, contestant sa légitimité. Naguère fierté nationale et dépositaire du progrès, elle se voit aujourd'hui chargée d'opprobre pour avoir contribué aux maux qui affligent la planète, du creusement des inégalités à la crise écologique.Les auteurs de ce livre en ont pourtant la conviction, l'entreprise est un bienfait. Que certains de ses acteurs l'aient un temps oublié ne fait que souligner l'urgence de la ramener à sa vraie raison d'être : son utilité pour la société. Et, à ce titre, elle a son rôle à jouer dans les défis colossaux qui marquent notre époque.Une telle ambition ne pourra aboutir sans une redéfinition collective du capitalisme. S'appuyant sur les leçons enseignées par les récentes crises et sur le regard croisé d'un grand patron et d'un professeur chercheur, L'Entreprise de demain veut poser les fondations de ce nouveau récit. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out.
Antoine Frérot, Président de l'Institut de l'Entreprise et PDG de Veolia, était l'invité de Christophe Jakubyszyn dans Good Morning Business, ce lundi 21 février. Ils sont revenus sur les propositions de l'Institut de l'Entreprise aux candidats notamment sur les façons de mieux associer les salariés au partage de la valeur sur BFM Business. Retrouvez l'émission du lundi au vendredi et réécoutez la en podcast.
Ce lundi 21 février, Sandra Gandoin et Christophe Jakubyszyn ont reçu Jérémy Steinberg, président et cofondateur de Flitter, Roxanne Varza, directrice de Station F, Antoine Frérot, Président de l'Institut de l'Entreprise et PDG de Veolia, et Geoffroy Roux de Bézieux, président du Medef, dans l'émission Good Morning Business sur BFM Business. Retrouvez l'émission du lundi au vendredi et réécoutez la en podcast.
SUEZ and VEOLIA just announced two new CEOs: - Sabrina Soussan, taking over SUEZ's lead anytime soon - Estelle Brachlianoff, set to replace Antoine Frérot as head of VEOLIA this July Two women in charge of the #WaterIndustry's n°1 and n°3, but also two very different persons! Let's review their path, future challenges, and chances of success! PS: Dear Estelle, dear Sabrina, whenever you watch this, you're very welcome on my podcast microphone
Entretien exclusif d'Antoine Frérot, PDG de Veolia, lors des Rencontres Économiques d'Aix-en-Provence. Ecorama du 5 juillet 2021, présenté par David Jacquot sur Boursorama.com
durée : 00:59:03 - Cultures Monde - par : Mélanie Chalandon, Antoine Dhulster - À la fin du mois de mars, le canal de Suez était bloqué pendant six jours par l’Ever Given, un porte-conteneurs de 400 mètres de long. Cet incident révèle l’importante de ces porte-conteneurs, toujours plus imposants pour réaliser des économies d'échelle, et leur place dans le commerce mondial. - réalisation : Vincent Abouchar, Benjamin Hû - invités : Olaf Merk expert du transport maritime au Forum International du Transport à l’OCDE; Antoine Frémont directeur de recherche à l’Université Gustave Eiffel; Claire Flécher maîtresse de conférence à Lyon II
Antoine Frérot, PDG de Veolia, était l'invité de Sandra Gandoin et Christophe Jakubyszyn dans Good Morning Business, ce mardi 13 avril. Ils sont revenus sur l'accord entre Veolia et Suez après 7 mois de bataille, et la décision de Suez de conserver ses activités en France, sur BFM Business. Retrouvez l'émission du lundi au vendredi et réécoutez la en podcast.
Ce mardi 13 avril, Sandra Gandoin et Christophe Jakubyszyn ont reçu Jean Baptiste Kempf, porte-parole du projet de reprise de Shadow, Vincent Cobée, directeur général de Citroën, Arnaud Montebourg, entrepreneur, ancien ministre et président de La Compagnie des Glaces Paysannes, et Antoine Frérot, PDG de Veolia, dans l'émission Good Morning Business sur BFM Business. Retrouvez l'émission du lundi au vendredi et réécoutez la en podcast.
Résultats 2020, OPA sur Suez, engagement sur le maintien des emplois : Antoine Frérot, PDG de Veolia, était l'invité de l'émission Ecorama du 3 mars 2021, présentée par David Jacquot sur Boursorama.com
Le Français Veolia, le numéro un mondial de l’eau et des déchets, saura dans les prochaines heures s’il parvient à engloutir le numéro 2, Suez, un autre champion français du secteur. L’offre de rachat qu’il a faite au principal actionnaire, Engie, expire ce lundi soir à minuit. L’enjeu : le marché mondial de l’eau et des déchets. Un terrain que les deux géants tricolores connaissent bien puisque c’est à l’extérieur de la France qu’ils réalisent déjà l’essentiel de leur chiffre d’affaires. En Europe, de loin leur plus gros marché, ils sont complémentaires : Veolia est très présent à l’est et Suez au sud. Et il y a de quoi assouvir leur soif d’expansion dans le reste du monde car les perspectives sont immenses : le marché des services à l'environnement est estimé à 1400 milliards d’euros par an. Deux milliards de terriens n’ont toujours pas l’eau potable chez eux. Un exemple: le Brésil. Il est en train d’adopter une loi ouvrant la gestion de l'eau et de l'assainissement aux entreprises privées, dans l’espoir d’apporter ces services à la moitié des Brésiliens qui en sont encore dépourvus. Pour l'instant ni l'un ni l'autre ne se précipite. La gestion de l'eau par délégation à une entreprise privée, un modèle inventé en France au 19ème siècle par ces deux entreprises jumelles est devenu risqué, car très dépendant du bon vouloir des politiques. Veolia et Suez préfèrent regarder du côté des besoins industriels, la demande de ces clients réguliers et gourmands explose depuis dix ans. Le marché de l’eau et des déchets est aussi porté par la transition écologique Ces experts de l’eau sont sollicités partout dans le monde pour trouver des solutions techniques au stress hydrique, en 2030 une personne sur deux vivra dans une zone concernée, déjà un pays sur trois est touché en Europe. Parmi les pistes il y a le dessalement de l’eau, encore une niche industrielle mais en plein boum. Autre exemple de marché en plein essor : celui des eaux usées. Dont seulement 5% sont recyclées. Les réseaux intelligents, l'économie circulaire sont dorénavant la priorité de ces industriels, dans les pays déjà bien desservis en eau. Les défenseurs de Suez estiment que le rapprochement ne les renforce pas vraiment dans la compétition internationale puisqu’ensemble ils ne pèseront que 3% du marché mondial. Le secteur est encore très éclaté avec une foultitude d'acteurs locaux. Étant donné la demande en innovation technologique, Antoine Frérot, le patron de Veolia estime au contraire que les deux groupes ont besoin de s'unir pour résister face aux nouveaux concurrents chinois. Comme dans le ferroviaire ou l’aéronautique, Pékin a une ambition internationale dans ce domaine. Le partenaire chinois de Veolia, Beijing capital group a déjà racheté un acteur néo-zélandais et il a un projet en Pologne Les deux champions français sont-ils directement menacés par ces entreprises chinoises ? Veolia considère que ce partenaire sera bientôt l'un de ses concurrents directs. Le numéro trois mondial de l'eau est un Chinois : Beijing enterprise Water Group est encore trois fois plus petit que Veolia, deux fois plus petit que Suez mais il a déjà montré son appétit pour l’international en rachetant une entreprise allemande, spécialisée dans la méthanisation des déchets. En attendant la grande bataille navale mondiale, c'est dans le marigot franco-français que l'opération pourrait s'embourber. Veolia détient 40% du marché français, Suez 20% et pas question pour lui de se défaire de cette pépite historique. ►En bref En France les ventes de cosmétique ont chuté de 10% pendant les six premiers mois de l'année Un reflux à relativiser. Sur l'année le recul pourrait se limiter à 5%. L'augmentation de la demande en produits d'hygiène va limiter les pertes très importantes sur les produits de beauté. Les exportations sont aussi en berne. Les PME souffrent le plus, certaines ont perdu plus de la moitié de leurs chiffres d'affaires, ce sont ces entreprises qui ont besoin d'un soutien actif pour préparer la reprise du marché espérée pas avant 2022.
Matthieu Belliard prend les commandes de la matinale d'Europe 1 pour trois heures d’infos, accompagné d’Ombline Roche et de toute la rédaction. Un point complet sur l'actualité pour l'observer sous tous les angles et mieux la comprendre avec de nombreux entretiens, sans oublier l'interview politique de Sonia Mabrouk. Les auditeurs retrouvent les chroniques de Nicolas Barré, Vincent Hervouët, Nicolas Beytout, Fanny Agostini, Virginie Phulpin et Anicet Mbida.La « Revue de presque » de l'infatigable Nicolas Canteloup, accompagné de Julie, apporte une touche d'humour. Information, convivialité et proximité rythmeront cette matinale !
Nouveauté cette saison : chaque matin, Nicolas Canteloup offre ses précieux conseils aux invités de l'interview politique. Ce jeudi, le ministre de l'Economie Bruno Le Maire adresse ses recommandations au PDG de Véolia Antoine Frérot avant son interview avec Sonia Mabrouk.
Pendant 2h30, Europe 1 fait un point complet sur l'actualité pour l'observer sous tous les angles et mieux la comprendre avec les journaux de la rédaction, des entretiens et des décryptages. Sans oublier l'inimitable Nicolas Canteloup qui apporte avec Julie une touche d'humour à 8h47. Information, convivialité et proximité rythment cette matinale !
Tous les soirs, Europe 1 reçoit des personnalités de tous horizons pour évoquer le monde post-coronavirus. Mardi, Antoine Frérot, président directeur général de Véolia, est l'invité de Thierry Dagiral, pour évoquer notamment le travail des entreprises en faveur de l'environnement.
Tous les soirs, Europe 1 reçoit des personnalités de tous horizons pour évoquer le monde post-coronavirus. Philosophes, cinéastes ou encore politiques, essayent d'imaginer comment la pandémie va transformer notre monde... et la société.
Thierry Dagiral embarque les auditeurs pour écrire ce grand journal du soir en compagnie de Sébastien Krebs. Deux heures d’actualité avec toute la rédaction d’Europe 1 et de nombreux invités. À 18h30, les Grandes voix débattent des sujets d'actualité du jour avant de laisser place à l'interview du monde d'après à 19h20. Un quart d'heure de débat autour de la culture clôt ces deux heures d'infos.
Tous les soirs, Europe 1 reçoit des personnalités de tous horizons pour évoquer le monde post-coronavirus. Mardi, Antoine Frérot, président directeur général de Véolia, est l'invité de Thierry Dagiral, pour évoquer notamment le travail des entreprises en faveur de l'environnement.
Antoine-Frédéric Ozanam (Milan, 23 avril 1813 – Marseille, 8 septembre 1853) est un professeur de littérature étrangère à la Sorbonne, fondateur de la Société de Saint-Vincent-de-Paul, historien et essayiste catholique français ; il a été béatifié par le pape Jean-Paul II le 22 août 1997. Lu par : Edition Rassemblement à Son Image
À la veille de l'Assemblée Générale des actionnaires de Veolia Environnement, Antoine Frérot, le Pdg du groupe nous avait accordé cette interview. Est-il serein après les attaques dont il a été l'objet, quid de l'avenir de Veolia Eau en France, l'évolution de la stratégie du groupe sur ses marchés (Eau, Propreté, Energie), la SNCM, retrouvez ici toutes les réponses d'Antoine Frérot.
La gestion de l'eau fait des vagues Faire du lobbying auprès des élus Le 2 mars dernier, le colloque 'Politique de l'eau' accueille Antoine Frérot, PDG de Veolia Environnement, un des deux grands de la gestion privée de l'eau. Dans la salle, Jean-Luc Touly, salarié de Veolia et conseiller régional vert, milite contre la marchandisation de l'eau publique qui entraîne souvent hausse des prix, baisse de qualité et corruption. Le micro de Pascale Pascariello est la goutte qui va tout faire déborder... Jean-Luc Touly s'exprime aussi dans le documentaire d'ARTE 'Water makes Money' sorti en salles le 23 mars. Enregistrements : 2 mars 11 - Mise en ondes & mix : Samuel Hirsch - Réalisation : Pascale Pascariello