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Hubert Cotté, directeur général de Workday France, est l'invité du podcast « Tech the Lead ». Il témoigne de l'impact de l'IA sur les fonctions RH, finances, juridiques et plus généralement sur l'organisation du travail, depuis l'arrivée fracassante de Chat-GPT. Journaliste : Yves Vilaginés | Réalisation : Feuille Blanche – Loris Jeacomine | Musique : Titouan Le GalAnnonce politique : Le sponsor est Instagram, qui fait partie de Meta Platforms Ireland Ltd. Cette annonce est en lien avec les réflexions des États membres de l'UE en faveur d'une majorité numérique commune pour accéder aux services en ligne.Consulter toutes les informations relatives à la transparence sur https://eur-lex.europa.eu/eli/reg/2024/900/oj/eng Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
durée : 00:02:36 - C'est mon boulot - C'est un chantier majeur qui arrive à grands pas : la directive européenne sur la transparence des salaires. La France est censée transposer ce texte dans le droit français d'ici juin prochain. Peu d'entreprises se sont emparées du sujet. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
Le Bitcoin dévisse, les stablecoins font irruption, les banques centrales réarment… et les États-Unis se crispent autour d'un président qui défie toutes les règles. Dans ce nouvel épisode, Bruno Colmant décrypte deux bouleversements majeurs : la remise en question du système crypto et la fragilité institutionnelle américaine. Une discussion lucide et éclairante, à écouter absolument. Les Trends-Tendances podcasts rassemblent tous les podcasts de Trends-Tendances et de Trends Z francophone. Les journalistes vous proposent différents podcasts sur les thèmes qui dominent notre monde et notre société. Sous différents angles et avec un accent clair sur l'économie et les entreprises, sur les affaires, les finances personnelles et les investissements. De manière indépendante, pertinente, toujours constructive et tournée vers l'avenir. Hosted by Simplecast, an AdsWizz company. See https://pcm.adswizz.com for information about our collection and use of personal data for advertising.
Le directeur technique d'Aérophile revient sur le succès de cette vasque qui a su sublimement illuminer le ciel des Jeux olympiques de 2024 et qui compte bien revenir chaque été jusqu'à 2028. Mention légales : Vos données de connexion, dont votre adresse IP, sont traités par Radio Classique, responsable de traitement, sur la base de son intérêt légitime, par l'intermédiaire de son sous-traitant Ausha, à des fins de réalisation de statistiques agréées et de lutte contre la fraude. Ces données sont supprimées en temps réel pour la finalité statistique et sous cinq mois à compter de la collecte à des fins de lutte contre la fraude. Pour plus d'informations sur les traitements réalisés par Radio Classique et exercer vos droits, consultez notre Politique de confidentialité.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Récompensé par le trophée de l'innovation de Radio Classique, le professeur Fabrice Barlesi aborde les questions de financement de l'institut, le rapport privé/public dans le domaine de la santé et les évolutions sur les recherches contre le cancer. Mention légales : Vos données de connexion, dont votre adresse IP, sont traités par Radio Classique, responsable de traitement, sur la base de son intérêt légitime, par l'intermédiaire de son sous-traitant Ausha, à des fins de réalisation de statistiques agréées et de lutte contre la fraude. Ces données sont supprimées en temps réel pour la finalité statistique et sous cinq mois à compter de la collecte à des fins de lutte contre la fraude. Pour plus d'informations sur les traitements réalisés par Radio Classique et exercer vos droits, consultez notre Politique de confidentialité.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Les entreprises familiales occupent une place à part avec une contribution très significative dans l'économie française.Incarnées par les familles fondatrices, ces entreprises doivent toutefois gérer des enjeux de gouvernance spécifiques : implication ou non de la famille dans le management, capacité à attirer les talents et à se transformer, réussir la transmission…Autant de sujets que Charles Robinet-Duffo, Président Directeur Général du Groupe Henner, analyse à notre micro.
durée : 00:04:11 - Le deuxième jour du procès Trémège - Deuxième jour d'audience au tribunal de Pau. Gérard Trémège, maire de Tarbes, et neuf autres prévenus – anciens agents municipaux et entrepreneurs – y sont jugés pour favoritisme et prise illégale d'intérêts. Ce mardi, l'ancien chef du service architecture a admis avoir "favorisé des entreprises". Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
Elle est l'invitée des Voix de l'économie du jour : Justine Ryst, directrice générale de YouTube France, revient en détail sur la contribution de la plateforme de vidéos en ligne au PIB français Mention légales : Vos données de connexion, dont votre adresse IP, sont traités par Radio Classique, responsable de traitement, sur la base de son intérêt légitime, par l'intermédiaire de son sous-traitant Ausha, à des fins de réalisation de statistiques agréées et de lutte contre la fraude. Ces données sont supprimées en temps réel pour la finalité statistique et sous cinq mois à compter de la collecte à des fins de lutte contre la fraude. Pour plus d'informations sur les traitements réalisés par Radio Classique et exercer vos droits, consultez notre Politique de confidentialité.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Former aux métiers critiques ne suffit pas. Les entreprises doivent améliorer leur “employeurabilité”. On en parle avec Bernard Conter de l'IWEPS. Les Trends-Tendances podcasts rassemblent tous les podcasts de Trends-Tendances et de Trends Z francophone. Les journalistes vous proposent différents podcasts sur les thèmes qui dominent notre monde et notre société. Sous différents angles et avec un accent clair sur l'économie et les entreprises, sur les affaires, les finances personnelles et les investissements. De manière indépendante, pertinente, toujours constructive et tournée vers l'avenir. Hosted by Simplecast, an AdsWizz company. See https://pcm.adswizz.com for information about our collection and use of personal data for advertising.
Découvrez Vincent Demany, directeur de la transformation numérique et du système informatique chez Cerfrance Loire-Atlantique, un cabinet de conseil et d'expertise comptable qui accompagne 5 500 entreprises, dont des agriculteurs, artisans et commerçants, dans toutes les étapes de leur développement : création, gestion, croissance et transmission.Vincent partage sa vision pragmatique de la révolution numérique, en abordant des sujets clés comme la facture électronique, l'intelligence artificielle et l'évolution des métiers. Une transformation numérique profondément humaine vous attend !Linkedin : https://www.linkedin.com/in/vincentdemany/Site : www.cerfrance44.frHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
### Comment innover avec un impact social au cœur de son ADN ? Comment impulser le changement dans une structure aussi vaste et diversifiée que le groupe SOS ? C'est la question centrale à laquelle Aurélie Gallet tente de répondre dans cet épisode de Disruption Inside, en compagnie de son invité, David Giffard. En tant que Directeur de l'innovation du groupe SOS, David partage son expérience et ses réflexions sur la manière dont l'innovation peut être un moteur puissant pour adresser les défis sociétaux contemporains. L'épisode nous invite à explorer comment une organisation peut rester agile et créative tout en poursuivant des missions à fort impact social.### À la rencontre de David Giffard, un leader de l'innovation socialeDavid Giffard, avec plus de 20 ans d'expérience au sein du groupe SOS, est un acteur clé de l'économie sociale et solidaire. Après avoir débuté sa carrière dans le tourisme d'affaires, sa rencontre avec Jean-Marc Borello, le fondateur du groupe SOS, a marqué un tournant décisif. Passionné par l'entrepreneuriat et animé par un désir de créer un impact social, David a contribué à l'expansion du groupe, qui est passé de 3 000 à 26 000 salariés. Son parcours est jalonné de projets innovants qui visent à répondre à des problématiques sociales et environnementales complexes.### L'innovation au service des défis sociétauxDans cet épisode, David Giffard explique comment l'innovation est intégrée au sein du groupe SOS pour relever les défis sociétaux. L'innovation est décrite comme étant très "bottom-up", émergeant des besoins du terrain et des équipes engagées. Les projets sont souvent développés en partenariat avec des acteurs publics et privés, illustrant l'importance du "faire ensemble". David met également en lumière les défis liés à l'adoption des nouvelles technologies, comme l'IA, dans un secteur où l'humain est au cœur de l'activité. L'épisode se conclut sur une note inspirante, soulignant l'importance de l'innovation collaborative pour créer un impact durable.Dans cet épisode, David se prête à l'exercice de la boîte à questions.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
À l'occasion de l'ouverture du salon consacré à la défense, le vice-président exécutif chez Thales revient sur les différentes menaces numériques actuelles et décrypte les moyens mis en œuvre pour les contrer. Mention légales : Vos données de connexion, dont votre adresse IP, sont traités par Radio Classique, responsable de traitement, sur la base de son intérêt légitime, par l'intermédiaire de son sous-traitant Ausha, à des fins de réalisation de statistiques agréées et de lutte contre la fraude. Ces données sont supprimées en temps réel pour la finalité statistique et sous cinq mois à compter de la collecte à des fins de lutte contre la fraude. Pour plus d'informations sur les traitements réalisés par Radio Classique et exercer vos droits, consultez notre Politique de confidentialité.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 02:29:33 - Les Matins - par : Guillaume Erner, Yoann Duval - - réalisation : Félicie Faugère
Ecoutez L'angle éco de François Lenglet du 17 novembre 2025.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:35:50 - Le 18/20 · Le téléphone sonne - Le Sommet Choose France a ouvert ses portes pour sa 9e édition. Cette fois-ci, elle est destinée aux entreprises françaises. Mais quelques doutes subsistent ; l'investissement, l'attractivité ou l'emploi… Et d'autres sujets encore, on parle avec Eric Renard, Emmanuel Duteil et Olivier Schiller. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
Ecoutez L'angle éco de François Lenglet du 17 novembre 2025.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Invité : Michel Picon, président de l'U2P (L'Union des Entreprises de Proximité) Jacques Serais remplace Alexandre le Mer ce lundi 17 novembre 2025. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Moins de 3% des entreprises cotées dans le monde le sont en Afrique, selon l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE). Mais les places financières du continent progressent de façon spectaculaire depuis l'an dernier. Rien que sur les six premiers mois de l'année 2025, les actions de la bourse du Ghana ont bondi de 49%, la bourse du Nigeria a gagné 36%, celle du Maroc 35%, la Bourse régionale des valeurs mobilières en Côte d'Ivoire a progressé de 16%... Comment expliquer ces performances ? La Bourse régionale des valeurs mobilières (BRVM) en Côte d'Ivoire a gagné plus de 2 000 milliards de francs CFA de capitalisation – l'équivalent de 3 milliards d'euros – en moins d'un an. La bonne santé des marchés d'actions africains est d'abord, selon les experts, le reflet de la croissance économique du continent (4% prévus en 2025), qui se manifeste dans beaucoup de secteurs. « Les sociétés cotées sur les bourses africaines dans le domaine bancaire ont des performances relativement solides, souligne le directeur général de la BRVM, Edoh Kossi Aménounvé. Quand on regarde le secteur des télécommunications, c'est pareil. Quand on regarde la grande distribution, la consommation générale, c'est pareil. Par conséquent, les investisseurs, quand ils se mettent dans une position d'avoir à acheter des actions des sociétés cotées sur les bourses africaines, ont une demande qui est forte. Et par conséquent, on a une évolution positive des cours, et donc une performance des indices boursiers du continent. » Investisseurs canadiens La faiblesse du dollar avantage aussi les sociétés africaines exposées au billet vert. « Avec la baisse du dollar, cette exposition et les charges financières qui en découlent sont moindres, explique l'économiste. Il est clair que ça augmente le résultat de la société. » Avec un retour sur investissement parmi les plus élevés au monde, les bourses africaines attirent ainsi de nouveaux investisseurs, qui se détournent des marchés américains à cause de la guerre commerciale lancée par Donald Trump. « Même ceux qui ne regardaient pas l'Afrique, comme le Canada, commencent à regarder l'Afrique, observe Stanislas Zeze, PDG de l'agence de notation Bloomfield Investment Corporation. Donc ils font attention aux réformes, se rendent compte qu'il y a une évolution significative en termes de gestion des finances publiques, en termes de réorganisation des secteurs privés, en termes de capacité de production, etc. » Décolonisation des bourses africaines Cette diversification géographique des investisseurs est une tendance de fond. « En fonction des zones, des pays et des bourses, il y avait une relation avec les entreprises ou les nations colonisatrices, rappelle l'expert. Et progressivement, il y a une diversification extraordinaire qui se fait, parce que les liens historiques coloniaux sont en train de se défaire. Aujourd'hui, ce sont des liens business qui sont en train de se créer. » La moitié des investisseurs sur les bourses africaines sont des nationaux : 30% sont des investisseurs régionaux et 20% des investisseurs internationaux. Mais la part de ces derniers progresse à mesure qu'ils bénéficient de facilités à rapatrier chez eux les gains réalisés en Afrique. À lire aussiL'Éthiopie inaugure son premier marché d'actions en plus de cinquante ans
Avec : Élise Goldfarb, entrepreneuse. Yael Mellul, ancienne avocate. Et Jacques Legros, ancien présentateur emblématique du 13H de TF1. - Accompagnée de Charles Magnien et sa bande, Estelle Denis s'invite à la table des français pour traiter des sujets qui font leur quotidien. Société, conso, actualité, débats, coup de gueule, coups de cœurs… En simultané sur RMC Story.
Semaine Mondiale de l'Entrepreneuriat : SME Mauritius organise une semaine d'activités afin de renforcer et de développer l'écosystème des petites et moyennes entreprises à Maurice by TOPFM MAURITIUS
A l'occasion de cette première édition dédiée aux entreprises françaises, le Fondateur de la plateforme Entrepreneurs pour la République se montre optimiste. Selon lui, dans une France en plein doute, nous avons une citoyenneté entrepreneuriale qui a la volonté de développer des solutions. Mention légales : Vos données de connexion, dont votre adresse IP, sont traités par Radio Classique, responsable de traitement, sur la base de son intérêt légitime, par l'intermédiaire de son sous-traitant Ausha, à des fins de réalisation de statistiques agréées et de lutte contre la fraude. Ces données sont supprimées en temps réel pour la finalité statistique et sous cinq mois à compter de la collecte à des fins de lutte contre la fraude. Pour plus d'informations sur les traitements réalisés par Radio Classique et exercer vos droits, consultez notre Politique de confidentialité.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Chaque jour, retrouvez le journal de 19h de la rédaction d'Europe 1 pour faire le tour de l'actu.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Dans le palmarès cette semaine, deux innovateurs qui se distinguent par la qualité de leurs travaux, qui font de l'Afrique une terre d'excellence scientifique. Sur la première marche du podium cette semaine, un ingénieur originaire du Burkina Faso, diplômé de l'école d'ingénieurs Polytechnique de Nantes, Sékou Ouedraogo, possède également un master de l'Ecole Nationale des Mines de Paris et un troisième cycle en relations internationales approfondies du Centre d'études diplomatiques et stratégiques de Paris. Passionné d'aérospatiale, son ambition est de faire de ce secteur un outil de développement pour le continent. La seconde tête d'affiche, est également ingénieur, originaire du Cameroun. Douglas Mbiandou est diplômé de l'Institut national des sciences appliquées (INSA) Lyon. Après avoir développé des applications en France, en Suisse et aux États-Unis il y a 20 ans, il a fondé Osgi, un centre de formation spécialisé dans les technologies Java, Web et mobile.
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Conseils, tendances du marché… Samedi et dimanche, dans Europe 1 Matin Week-end, Christophe Bordet revient sur l'actualité immobilière.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Créé en 2020, Gapsmoov est un organisme spécialisé dans la communication et le management interculturels. Avec son « décodeur de cultures », il aide à décrypter les comportements des partenaires étrangers dans les missions à l'international. Thibaut Issindou est le cofondateur, avec Virginie Deshayes, de Gapsmoov. À lire aussiLes enjeux de l'interculturel en expatriation
Le talk #19 : Investir dans plus de 100 entreprises (Jérémy A.) by Julien Etoke
Le gigantesque projet de mille milliards de dollars sur dix ans a été validé par le conseil d'administration de l'entreprise malgré l'opposition certains actionnaires. François Monnier nous éclaire sur ce défi immense que relève l'entrepreneur. Mention légales : Vos données de connexion, dont votre adresse IP, sont traités par Radio Classique, responsable de traitement, sur la base de son intérêt légitime, par l'intermédiaire de son sous-traitant Ausha, à des fins de réalisation de statistiques agréées et de lutte contre la fraude. Ces données sont supprimées en temps réel pour la finalité statistique et sous cinq mois à compter de la collecte à des fins de lutte contre la fraude. Pour plus d'informations sur les traitements réalisés par Radio Classique et exercer vos droits, consultez notre Politique de confidentialité.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Selon un rapport de la Banque mondiale, les transferts d'argent des Africains vivant à l'étranger vers l'Afrique ont atteint 100 milliards de dollars en 2024, soit 6% du PIB africain. Au-delà des fonds investis, ce sont aussi leurs compétences qu'ils veulent proposer. De nombreux membres des diasporas africaines ont pour projet de s'installer sur le continent africain ou revenir dans leur pays d'origine pour y travailler. Beaucoup de pays cherchent d'ailleurs à les attirer via des programmes d'aide au retour. Alors que les économies africaines sont encore largement informelles, le continent offre néanmoins une réalité bien différente aux professionnels des diasporas qui n'ont, pour la plupart, connu que des entreprises occidentales. Rentrer au pays est à la fois source d'opportunités et de défis pour les jeunes talents. Comment manager dans un contexte africain pluriel ? Quelles sont les attentes salariales réalistes ? Comment naviguer entre esprit d'entreprise occidentale et contraintes locales africaines ? Émission réalisée à l'occasion de la 12ème édition des Journées Nationales de la Diaspora et de l'Afrique (JNDA) qui se déroule à Paris, le 15 novembre 2025. Avec : • Vanessa Tchoubia, spécialiste des Affaires réglementaires chez L'Oréal. Nommée conseillère au commerce extérieur de la France • Lionel Kili, ingénieur en Aéronautique et consultant senior aéronautique, industrie et défense pour la société de conseil ELITYS. Enseignant en master à l'IPSA (Institut polytechnique des sciences avancées). Coordinateur France du Réseau ivoirien des diplômés de la diaspora • Aniela Ve Kouakou, fondatrice du cabinet de recrutement et de conseils Agiloya Afrique. Partenaire des JNDA. Un extrait de notre série de podcasts Le succès des repats avec l'épisode consacré à Jean-Baptiste Okonda, fondateur de Kintacos. Tous les épisodes de la série sont à retrouver en cliquant ici. En fin d'émission, nous parlerons d'un amendement déposé dans le cadre du projet de Loi de Finances en France, qui vise à aligner la TVA sur les bouteilles à usage unique à 20%. Actuellement, la TVA est à 5,5% sur ces produits. Nous en parlerons avec Muriel Papin, déléguée générale de l'association No plastic in My Sea. Programmation musicale : ► Ça fait mal - Kedjevara ► Se Acabó - Mezcal Bomba.
Selon un rapport de la Banque mondiale, les transferts d'argent des Africains vivant à l'étranger vers l'Afrique ont atteint 100 milliards de dollars en 2024, soit 6% du PIB africain. Au-delà des fonds investis, ce sont aussi leurs compétences qu'ils veulent proposer. De nombreux membres des diasporas africaines ont pour projet de s'installer sur le continent africain ou revenir dans leur pays d'origine pour y travailler. Beaucoup de pays cherchent d'ailleurs à les attirer via des programmes d'aide au retour. Alors que les économies africaines sont encore largement informelles, le continent offre néanmoins une réalité bien différente aux professionnels des diasporas qui n'ont, pour la plupart, connu que des entreprises occidentales. Rentrer au pays est à la fois source d'opportunités et de défis pour les jeunes talents. Comment manager dans un contexte africain pluriel ? Quelles sont les attentes salariales réalistes ? Comment naviguer entre esprit d'entreprise occidentale et contraintes locales africaines ? Émission réalisée à l'occasion de la 12ème édition des Journées Nationales de la Diaspora et de l'Afrique (JNDA) qui se déroule à Paris, le 15 novembre 2025. Avec : • Vanessa Tchoubia, spécialiste des Affaires réglementaires chez L'Oréal. Nommée conseillère au commerce extérieur de la France • Lionel Kili, ingénieur en Aéronautique et consultant senior aéronautique, industrie et défense pour la société de conseil ELITYS. Enseignant en master à l'IPSA (Institut polytechnique des sciences avancées). Coordinateur France du Réseau ivoirien des diplômés de la diaspora • Aniela Ve Kouakou, fondatrice du cabinet de recrutement et de conseils Agiloya Afrique. Partenaire des JNDA. Un extrait de notre série de podcasts Le succès des repats avec l'épisode consacré à Jean-Baptiste Okonda, fondateur de Kintacos. Tous les épisodes de la série sont à retrouver en cliquant ici. En fin d'émission, nous parlerons d'un amendement déposé dans le cadre du projet de Loi de Finances en France, qui vise à aligner la TVA sur les bouteilles à usage unique à 20%. Actuellement, la TVA est à 5,5% sur ces produits. Nous en parlerons avec Muriel Papin, déléguée générale de l'association No plastic in My Sea. Programmation musicale : ► Ça fait mal - Kedjevara ► Se Acabó - Mezcal Bomba.
La Chambre des représentants américaine doit se prononcer ce mercredi sur un texte de financement qui pourrait mettre fin au plus long « shutdown » de l'histoire du pays. Si le déblocage politique semble à portée de main, l'impact économique, lui, est déjà lourd avec plus de 10 milliards de dollars de pertes de production, une croissance ralentie et une confiance mise à rude épreuve. Depuis plus de six semaines, l'État fédéral américain fonctionne au ralenti. Faute d'accord entre la Maison Blanche et le Congrès sur le budget 2026, une grande partie des administrations, agences et programmes publics sont à l'arrêt. Le Congressional Budget Office (CBO), organe indépendant du Congrès, a livré une première estimation : l'économie américaine pourrait perdre entre 7 et 14 milliards de dollars de production, soit un peu plus de 10 milliards selon les projections médianes. Sur le trimestre d'automne – octobre, novembre, décembre –, le cabinet EY-Parthenon évalue déjà la perte de croissance à 0,8 point de pourcentage ; un chiffre qui peut sembler faible, mais qui représente des dizaines de milliards de dollars d'activité économique en moins. Ce shutdown est désormais le plus long de l'histoire américaine, dépassant celui de 2019 sous Donald Trump. Et contrairement aux précédentes fermetures temporaires, celui-ci intervient dans un contexte économique déjà tendu : croissance molle, inflation persistante et confiance des consommateurs affaiblie. Fonctionnaires, entreprises, ménages : une économie au ralenti Derrière ces chiffres se cachent des réalités très concrètes. Plus de 750 000 fonctionnaires fédéraux ont été placés en congé forcé ou continuent de travailler sans rémunération. Leur pouvoir d'achat s'effondre avec des conséquences directes sur la consommation locale. Dans les zones dans lesquelles les emplois publics sont nombreux — Washington, Virginie, Maryland — les commerces, restaurants et services de proximité voient leur chiffre d'affaires chuter. Les contrats publics sont, eux aussi, suspendus, touchant des milliers d'entreprises privées qui dépendent des commandes de l'État. Pour certaines petites sociétés sous-traitantes, la trésorerie est déjà exsangue : les paiements gelés mettent en péril des emplois et freinent la reprise de l'investissement. Les programmes sociaux sont également frappés de plein fouet. Les retards de versement d'allocations, notamment du programme d'aide alimentaire SNAP, pénalisent les ménages les plus modestes. Pour des millions d'Américains, cela signifie moins de dépenses dans les supermarchés, donc une baisse de la demande. Le programme Head Start, qui soutient la scolarisation des jeunes enfants, a dû fermer plusieurs centres, empêchant certains parents de travailler. Enfin, la publication de nombreux indicateurs économiques a été suspendue pendant la fermeture, faute de personnel. Or ces statistiques – emploi, inflation, production industrielle – servent de boussole aux entreprises, aux marchés financiers et à la Réserve fédérale. Sans ces données, les investisseurs naviguent à vue. Résultat : un climat d'incertitude budgétaire et institutionnelle qui pèse sur la confiance et complique les décisions économiques. Des pertes en partie irrattrapables, malgré une reprise attendue Si le vote de ce mercredi met effectivement fin au blocage, la reprise de l'activité devrait être rapide dans la plupart des agences fédérales. Les fonctionnaires seront payés rétroactivement, les contrats réactivés et les programmes sociaux relancés. Mais, préviennent les économistes, toutes les pertes ne seront pas compensées. Le CBO estime qu'une partie de la production disparue — entre 7 et 14 milliards de dollars — ne sera jamais récupérée, notamment à cause de la baisse de productivité, de la perte de confiance et des retards administratifs qui freinent durablement les investissements. Chaque jour supplémentaire de fermeture creuse davantage le manque à gagner. Au-delà de 40 jours, le blocage pourrait amputer la croissance annuelle américaine de près de 2 points sur le trimestre, selon plusieurs instituts. « Même si l'administration rouvre demain, le mal est fait », résume un économiste d'EY. Une économie fragilisée sur fond de tensions politiques Ce shutdown intervient à un moment délicat pour les États-Unis. L'économie reste solide en apparence, mais les fondamentaux se dégradent : croissance molle, taux d'épargne en baisse, inflation qui résiste autour de 3 %. Pour de nombreux Américains, cette paralysie est un révélateur des fragilités structurelles du pays : une dépendance croissante aux dépenses fédérales, une instabilité politique chronique et un fossé entre les élus de Washington et le quotidien des ménages. Même si les aéroports rouvrent, les salaires sont versés et les aides sociales reprennent, les séquelles économiques et sociales resteront visibles plusieurs semaines, voire plusieurs mois. Les retards de paiement s'accumulent, les entreprises devront reconstituer leurs stocks, et les ménages endettés peineront à retrouver un équilibre. Le vote attendu ce mercredi pourrait donc ramener le fonctionnement de l'État à la normale, mais il ne suffira pas à effacer les dégâts. Ce shutdown historique restera comme un signal d'alarme : celui d'une économie américaine capable de s'affaiblir de l'intérieur, non pas à cause d'un choc extérieur, mais à force de blocages politiques répétés. À lire aussi«Shutdown» aux États-Unis: quelles conséquences économiques pour les Américains et les marchés?
Ce mardi 11 novembre, les alertes sur l'attractivité de la France face à la menace fiscale pour les entrepreneurs et l'exil fiscal qui peut placer le pays en sursis ont été abordés par Gilbert Cette, professeur d'économie à Neoma Business School, Erwann Tison, chargé d'enseignement à l'Université de Strasbourg, et Victor Lequillerier, économiste et vice-président du Think Tank "BSI Economics" dans l'émission Les Experts, présentée par Raphaël Legendre sur BFM Business. Retrouvez l'émission du lundi au vendredi et réécoutez la en podcast.
durée : 00:58:55 - De cause à effets, le magazine de l'environnement - par : Aurélie Luneau - Les pratiques funéraires diffèrent selon les pays et cultures. Parmi elles, la terramation ou enterrement végétal, est pour l'heure interdite en Europe, mais semble répondre aux attentes d'une partie des citoyens prêts à retourner à la terre. Comment se définit la terramation ? - réalisation : Alexandra Malka - invités : Pierre Berneur Ingénieur, consultant -dans le domaine de la Responsabilité Sociale des Entreprises-. Co-fondateur et président de l'association Humo Sapiens.; Cléo Duponcheel Entrepreneure de pompes funèbres, membre du Collectif 'Les Morts de la Rue', Présidente de l'association 'Compostez-moi !', formatrice.; Martin Julier Costes Socio-anthropologue, chercheur indépendant et associé à l'Université Grenoble Alpes.
Comme chaque dimanche sur RFI, c'est l'heure de découvrir les Têtes d'affiches de Denise Epoté, cette semaine avec Arthur Ponchelet. Dans le palmarès cette semaine, deux innovateurs qui se distinguent par la qualité de leurs travaux, qui font de l'Afrique une terre d'excellence scientifique. Le premier est originaire du Sénégal. Diplômé de l'École nationale supérieure des mines et de la géologie avec une spécialité en physique mécanique, Gayane Faye est titulaire d'un doctorat en télédétection spatiale obtenue à l'Université Cheikh Anta Diop de Dakar. Il est le coordonnateur du projet Sensat qui a produit et exploité le premier satellite du Sénégal, « Gaindesat-1A ». Votre seconde tête d'affiche est originaire du Maroc. Ingénieur en construction, Wafa Rhallam est diplômée en génie mécanique et titulaire d'un master en entrepreneuriat de l'INSEEC à Paris. Elle a conçu « SmartGlobe », un logiciel d'informatique pour réduire la consommation et la facture d'énergie.
La start-up gabonaise Pozi a levé 650 000 euros début octobre, une première dans l'histoire du pays. Une levée de fonds rare dans un environnement où l'Afrique francophone reste largement en marge des investissements : en 2025, les États de la région ne devraient capter pas plus de 15% du total des financements destinés aux start-up du continent. « C'est un outil d'aide à la décision qui permet d'optimiser son exploitation de flottes. » C'est ainsi que Loïc Kapitho, cofondateur de Pozi, résume le concept de sa jeune entreprise. « Ce qui est nouveau dans notre approche, c'est le fait de proposer des tableaux de bord de manière, on va dire native, qui sont orientés plutôt décideurs, donc financiers- exploitants. Ce qui est nouveau, c'est que notre métier en général repose sur des profils un petit peu techniques, des geeks en entreprise qui vont faire du suivi en temps réel », décrypte-t-il. Pouvoir tracer ses véhicules et optimiser leurs déplacements, tout cela grâce à une interface simple d'utilisation ; voici le concept de Pozi, explique Loïc Kapitho. « On a un sujet de sécurité, on a un sujet de localisation, mais de plus en plus, c'est surtout un sujet d'optimisation. Un cas d'usage serait par exemple les chantiers qui grandissent. Vous avez de plus en plus de chantiers, des routes, des buildings qui nécessitent de l'agrégat, du sable. Et en règle générale, ce sont ces flux qu'on essaie d'optimiser pour être sûr qu'on n'a pas de perte en route, pour être sûr que les engins sont bien utilisés, avec un bon taux d'occupation sur les chantiers, pour être sûrs aussi qu'on n'a pas de surconsommation de tout ce qui va être carburant. Grâce aux datas collectées, en fait, on fournit aux financiers et aux décideurs des tableaux qui leur permettent d'être sûrs que leur exploitation est optimisée », poursuit le cofondateur. Avant d'en arriver là, c'est sur fonds propres que la start-up a fait ses débuts. Lever des fonds dans la région reste difficile, explique Loïc Kapitho : « C'est difficile parce qu'on n'a pas une culture du risque et de l'investissement dans la tech, en Afrique centrale. En règle générale, on est plutôt portés par les secteurs traditionnels. Ce sont des économies dites rentières, donc avec énormément de capitaux dans les infrastructures, dans le milieu d'extraction minière ou du pétrole. Et donc, en général, les investisseurs s'intéressent plutôt à ces gros projets d'infrastructures, des projets d'énergie, et très peu sont portés sur les startups. La difficulté réside dans le fait qu'il y a très peu d'acteurs, sinon aucun acteur spécialisé. Et donc, on a quasiment obligation d'aller regarder sur des marchés qui ont plus de latitude, plus de culture d'investissement dans la tech. L'Afrique de l'Ouest, à ce titre, a un peu plus de maturité. » Lever des fonds, un défi en Afrique centrale Sur le continent, quatre pays – le Kenya, le Nigeria, l'Afrique du Sud et l'Égypte – attirent près de 80% des financements. Il n'est pas simple pour les autres de tirer leur épingle du jeu, confirme Maxime Bayen, associé chez Catalyst Fund : « Ce qui est étonnant, c'est la géographie, puisque c'est depuis 2019 la première startup au Gabon qui lève plus de 100 000 dollars de financement. Sur le cas spécifique du Gabon, en fait, c'est un petit marché, avec une taille de population et un PIB assez restreints par rapport au reste de l'Afrique. Et en fait, c'est ça qui est très corrélé avec le financement de startup. » Mais pour lui, le signal est positif : « Il faut une première startup, il faut une première levée de fonds qui va ensuite indiquer à d'autres fondateurs, à d'autres entrepreneurs que c'est possible. On peut être entrepreneur tech au Gabon et lever des fonds. C'est extrêmement encourageant et plutôt prometteur pour la suite. » Être implantée localement tout en ayant la capacité de développer son modèle à grande échelle a sans doute convaincu la société de capital-risque Saviu Fund d'investir dans Pozi.
Ce mercredi 5 novembre, Aurélien Zachayus, président d'AP Solutions IO, était l'invité d'Annalisa Cappellini dans Le monde qui bouge - L'Interview, de l'émission Good Morning Business, présentée par Laure Closier. Ils ont notamment abordé les risques liés aux sanctions imposées par un pays aux entreprises et les décisions à prendre dans un tel contexte. Retrouvez l'émission du lundi au vendredi et réécoutez la en podcast.
Un an après sa réélection, Donald Trump revendique une Amérique plus forte grâce à ses taxes douanières massives. Le président promettait que la Chine, l'Europe et les autres pays « paieraient » pour redresser l'économie américaine. Mais les chiffres montrent une tout autre réalité : ce sont bien les entreprises et les consommateurs américains qui supportent la facture. Lors de sa campagne, Donald Trump assurait vouloir « faire payer la Chine, l'Europe et tous ceux qui profitent de l'Amérique ». Selon lui, ces droits de douane ne coûteraient rien aux Américains. Le principe était simple : taxer les produits importés pour protéger les entreprises nationales, réduire le déficit commercial et financer des baisses d'impôts. Mais la réalité économique, elle, s'est montrée bien différente. En pratique, les exportateurs étrangers ne paient pas ces droits de douane. Ce sont les importateurs américains – distributeurs, industriels, commerçants – qui s'en acquittent auprès du Trésor. Et quand la facture devient trop lourde, elle finit par se répercuter sur les consommateurs. À lire aussiSur la piste d'une machine à café pour comprendre les effets des taxes douanières de Trump Les entreprises américaines en première ligne Les données du Peterson Institute for International Economics sont claires : jusqu'à l'été 2025, ce sont les entreprises américaines qui ont absorbé la plus grande part du coût de ces surtaxes, notamment dans la distribution, l'automobile et l'électronique. Les recettes douanières ont, elles, explosé, avec plus de 100 milliards de dollars encaissés par le gouvernement entre janvier et juillet 2025, contre seulement 70 milliards sur toute l'année 2024. Mais cet argent vient… des entreprises américaines elles-mêmes. Des géants comme Apple ou Nike ont tenté de maintenir leurs prix de vente stables, en réduisant leurs marges. Mais cet équilibre n'a pas tenu. Les coûts additionnels ont fini par être transférés aux consommateurs. Résultat : les prix à la consommation augmentent et le pouvoir d'achat recule. À lire aussiDroits de douane: Donald Trump gagne-t-il vraiment la guerre commerciale? Un impôt déguisé pour les ménages américains Les économistes de l'université de Yale estiment que ces taxes coûtent en moyenne 3 800 dollars par an à chaque ménage américain. Autrement dit, une nouvelle forme d'impôt indirect, qui pèse d'autant plus lourd sur les foyers modestes. Et le phénomène touche bien au-delà des produits importés. De nombreux biens estampillés made in USA sont, eux aussi, concernés, car leurs composants ou leurs pièces détachées proviennent de l'étranger. Presque tout ce qui est consommé sur le territoire est donc indirectement surtaxé. Donald Trump, lui, reste triomphant. Il affirme que sa politique « rapporte des milliards à l'Amérique ». Et c'est vrai que les recettes douanières devraient dépasser 300 milliards de dollars d'ici à la fin de l'année. Mais ces milliards proviennent avant tout du portefeuille des entreprises et des ménages américains. À lire aussiDroits de douane de Trump: pourquoi il est quasi impossible de les abandonner Une Amérique qui taxe le monde… mais se taxe elle-même En définitive, les taxes de Donald Trump frappent bien les importations du monde entier, mais ce sont les Américains qui passent à la caisse. Les droits de douane gonflent les recettes fédérales, tout en alimentant l'inflation et en grignotant le pouvoir d'achat. Le paradoxe est total : le président voulait faire payer les autres, mais un an après son retour au pouvoir, c'est l'Amérique elle-même qui paie la note.
Aujourd'hui, Laura Warton Martinez, sophrologue, Bruno Poncet, cheminot, et Charles Consigny, avocat, débattent de l'actualité autour d'Alain Marschall et Olivier Truchot.
Ce lundi 3 novembre, les difficultés rencontrés par la croissance économique française et les conséquences du budget 2026 sur les entreprises ont été abordés par Markus Kerber, avocat et professeur de finances publiques à Berlin, Léonidas Kalogeropoulos, PDG de Médiation & Arguments, et Denis Payre, président de Nature & People First, dans l'émission Les Experts, présentée par Raphaël Legendre sur BFM Business. Retrouvez l'émission du lundi au vendredi et réécoutez la en podcast.
Malgré la baisse des cours du brut, les géants du pétrole continuent à enregistrer des bénéfices. La forte augmentation des quotas de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole et ses alliés (Opep+) et l'anticipation d'un excédent d'offre ont pesé sur les cours. Et pourtant, TotalEnergies a vu son bénéfice net bondir de plus de 60 % au troisième trimestre, à 3,7 milliards de dollars. Comment le groupe français y est parvenu ? En augmentant les volumes. La production d'hydrocarbures du géant français a augmenté de plus de 4 %. Mais aussi en améliorant les marges grâce au raffinage en Europe. TotalEnergies est présent sur toute la chaîne de valeur du pétrole et du gaz, de l'extraction aux activités de raffinage. Si les cours mondiaux de l'or noir ont reculé entre juillet et septembre, les marges européennes sur le raffinage des carburants, elles, ont bondi de plus de 300 %. Et pour cause : l'embargo de l'Union européenne sur les importations de carburants issus du pétrole russe avait restreint l'offre au moment où la demande de diesel augmentait pendant la saison des départs en vacances. Les raffineries ont tourné à plein régime. Les dividendes distribués aux actionnaires Les marges ainsi engrangées permettent à TotalEnergies de choyer ses actionnaires. Et ce via le rachat d'actions qui permet d'accroître le bénéfice par action et soutenir le cours de l'entreprise en bourse. Après 2,3 milliards de dollars de rachats d'actions réalisés au troisième trimestre, un nouveau programme de rachat de titres jusqu'à 1,5 milliard de dollars a été annoncé par le groupe français fin septembre. Son concurrent britannique Shell a, lui aussi, annoncé de généreuses distributions à ses actionnaires, d'un montant nettement supérieur au français. C'est la production record au large des côtes brésiliennes qui a permis au groupe britannique d'augmenter ses bénéfices à 5,32 milliards de dollars. Bénéfices supérieurs aux attentes Pour ExxonMobil et Chevron, deux géants du secteur pétrolier aux États-Unis, des bénéfices supérieurs aux attentes grâce, une fois de plus, à une production record. Dans ce contexte, les pétroliers mettent un frein à leurs investissements. Selon le cabinet Wood Mackenzie, les investissements globaux des majors devraient reculer de 4 % en 2025, à un peu plus de 340 milliards de dollars. Moins d'investissements dans les énergies vertes Ce qui n'est pas sans conséquence pour la transition énergétique. C'est l'effet pervers de la baisse des cours du pétrole. Les grands groupes cherchent à préserver la rentabilité et la confiance des investisseurs aux dépens de leurs engagements en faveur des énergies renouvelables. Le groupe britannique BP, notamment, confirme avoir réduit de moitié ses financements bas-carbone. Cela inquiète les défenseurs du climat à une semaine de la COP30 qui s'ouvre au Brésil le 10 novembre prochain. 2024 a été une année la plus chaude jamais enregistrée depuis le début de l'ère industrielle.
Chaque jour, entre 9h et 10h, retrouvez Pascal Praud dans L'Heure des Pros en direct sur CNews et Europe 1. Ce lundi, il s'intéresse à Donald Trump qui menace d'intervenir militairement au Nigéria et au déluge de taxes pour les grandes entreprises. Vous voulez réagir ? Appelez-le 01.80.20.39.21 (numéro non surtaxé) ou rendez-vous sur les réseaux sociaux d'Europe 1 pour livrer votre opinion et débattre sur grandes thématiques développées dans l'émission du jour.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Ce mercredi 29 octobre, la hausse de la surtaxe votée par l'Assemblée sur les bénéfices des grandes entreprises, ainsi que les conséquences du budget 2026 sur l'économie française, ont été abordées par Guillaume Dard, président de Montpensier Arbevel, Emmanuel Combe, professeur à l'université Paris 1 Panthéon-Sorbonne et à la Skema Business School, et Jean-Pierre Petit, président des Cahiers Verts de l'Économie, dans l'émission Les Experts, présentée par Ludovic Desautez sur BFM Business. Retrouvez l'émission du lundi au vendredi et réécoutez la en podcast.
Ce mardi 28 octobre, la surtaxe des bénéfices des entreprises a été abordée par Dany Lang, enseignant-chercheur en économie à Sorbonne-Paris Nord, Ronan Le Moal, fondateur d'Epopée Gestion, fonds d'investissements régional, et François Ecalle, fondateur de FipEco.fr, dans l'émission Les Experts, présentée par Ludovic Desautez sur BFM Business. Retrouvez l'émission du lundi au vendredi et réécoutez la en podcast.