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Ce lundi 15 décembre, Gabrielle Chou, professeure associée à la New York University à Shangai, était l'invitée de Caroline Loyer dans Le monde qui bouge - L'Interview, de l'émission Good Morning Business, présentée par Laure Closier. Elles sont revenues sur le fonctionnement des entreprises chinoises qui utilisent l'IA de manière très poussée. Retrouvez l'émission du lundi au vendredi et réécoutez la en podcast.
Le déséquilibre commercial entre la Chine et l'Union européenne atteint des niveaux records. Alors que Pékin redirige massivement ses exportations vers le marché européen, Bruxelles durcit le ton et assume un tournant plus protectionniste, au nom de la défense de son industrie et de sa sécurité économique. Le constat est sans appel. Le déficit commercial de l'Union européenne vis-à-vis de la Chine s'est envolé, atteignant près de 300 milliards d'euros cette année. L'Europe importe aujourd'hui deux fois plus de produits chinois qu'elle n'en exporte vers Pékin. Une situation dénoncée ouvertement par Emmanuel Macron. Ces derniers jours, le président français a évoqué un déséquilibre « insupportable », estimant que le continent européen est désormais confronté à une menace directe pour son tissu industriel. Cette dynamique s'est nettement accélérée depuis le durcissement de la politique commerciale américaine. Les droits de douane massifs imposés par les États-Unis ont poussé la Chine à rediriger une partie de ses marchandises vers d'autres régions du monde. Et dans ce contexte, l'Europe se retrouve en première ligne. À Bruxelles, l'inquiétude est palpable. La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, parle désormais d'un « point critique » dans la relation commerciale entre l'Union européenne et la Chine. À lire aussiVisite d'Emmanuel Macron à Pékin: pourquoi la France veut désormais apprendre de la Chine Un « nouveau choc chinois » pour l'industrie européenne Les effets de cette montée en puissance des exportations chinoises se font sentir dans presque tous les secteurs. De l'automobile au textile, en passant par les jouets ou l'électronique, toute la chaîne industrielle européenne est sous pression. La guerre commerciale entre Pékin et Washington joue ici un rôle déterminant. Si les États-Unis ont réussi à freiner certaines importations chinoises, l'Europe apparaît comme la victime collatérale de ce bras de fer. Certains observateurs évoquent déjà l'émergence d'un nouveau « choc chinois », rappelant celui des années 2000, mais avec cette fois des secteurs à plus forte valeur ajoutée en première ligne. À cela s'ajoute un phénomène plus récent et particulièrement massif : le commerce en ligne chinois. Les plateformes comme Shein ou Temu expédient chaque jour des millions de petits colis vers l'Union européenne, souvent à très bas prix et en grande partie hors des circuits douaniers classiques. Bruxelles durcit le ton, au risque de représailles Face à cette situation, la Commission européenne a décidé de réagir. Vendredi, l'exécutif européen a annoncé son intention d'imposer une taxe de 3 euros sur les petits colis chinois à partir de juillet 2026. Une mesure d'urgence, destinée à limiter la concurrence jugée déloyale de ces produits et à protéger les commerçants européens. Mais ce n'est qu'un volet d'un changement de philosophie plus large. Après des décennies d'ouverture et de libre-échange, le protectionnisme n'est plus un tabou à Bruxelles. Trois grandes familles de mesures sont actuellement à l'étude. D'abord, la création d'un pôle de sécurité économique, chargé d'identifier les risques et d'anticiper les tensions commerciales. Ensuite, un encadrement plus strict des investissements étrangers, notamment chinois, avec des conditions sur les transferts de technologie et la production sur le sol européen afin d'éviter des investissements jugés prédateurs. Enfin, de nouveaux outils de défense commerciale, comme la taxation de produits fortement subventionnés par Pékin. Un pari risqué. En régulant davantage son marché, l'Europe s'expose à d'éventuelles représailles chinoises. Cela pourrait se traduire par une hausse des prix à l'importation, un impact sur l'inflation, mais aussi par une fragilisation des exportateurs européens si l'accès au marché chinois devenait plus difficile. Bruxelles avance donc sur une ligne de crête : se protéger face à une concurrence jugée déloyale, tout en évitant d'entrer dans une spirale de guerre commerciale incontrôlée.
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Manque de temps, difficultés d'accès aux soins, organisation du travail… Les salariés savent qu'ils doivent agir pour leur santé, mais peinent souvent à passer à l'action. Pourtant, la prévention devient un levier essentiel pour réduire les risques, limiter les arrêts de travail et renforcer la qualité de vie au travail. Comment accompagner concrètement les collaborateurs et structurer une démarche efficace ? Carole Bourget-Martin, Directrice prévention & services entreprises chez Harmonie Mutuelle, partage ses éclairages et les clés pour installer une culture de prévention durableHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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Invité :Serge PAPIN, Ministre des Petites et moyennes entreprises, du Commerce, de l'Artisanat, du Tourisme et du Pouvoir d'achat Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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Ces fonds négociés en bourse sont devenus très populaires, avec une croissance de 24% par an du nombre de détenteurs depuis 2022. Le directeur de la rédaction d'Investir nous explique les raisons de cette forte expansion Mention légales : Vos données de connexion, dont votre adresse IP, sont traités par Radio Classique, responsable de traitement, sur la base de son intérêt légitime, par l'intermédiaire de son sous-traitant Ausha, à des fins de réalisation de statistiques agréées et de lutte contre la fraude. Ces données sont supprimées en temps réel pour la finalité statistique et sous cinq mois à compter de la collecte à des fins de lutte contre la fraude. Pour plus d'informations sur les traitements réalisés par Radio Classique et exercer vos droits, consultez notre Politique de confidentialité.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Cette semaine dans Demain N'attend Pas, on parle d'un angle trop souvent ignoré de la transition : la donnée.Car, si nos entreprises veulent réduire leurs émissions, elles doivent d'abord comprendre d'où elles viennent. Et ça, c'est un vrai défi de data Pour en parler, j'ai invité Rachel Delacour, une entrepreneure visionnaire et cofondatrice de Sweep, une plateforme Saas qui rassemble – enfin – toutes les données carbone d'une entreprise, de l'extraction des matières premières jusqu'à l'usage final des produits. Sweep, c'est un outil conçu pour que les entreprises disposent d'un vrai reporting carbone et surtout, pour qu'elles passent à l'action.Ce que j'ai aimé dans notre échange :Rachel n'était pas destinée à “faire de l'impact”. Elle venait de la tech, du SaaS, des startups. Puis à 40 ans, la réalité climatique lui tombe dessus — littéralement dans un avion, en lisant les rapport du GIEC.Elle se demande alors comment contribuer. De toutes les voies possibles, elle choisit celle qui lui permet de s'appuyer sur ce qu'elle a appris dans sa vie professionnelle passée et, au vu de l'urgence, d'être la plus rapidement efficace. Ce qu'elle sait faire : monter une entreprise, dans le secteur BtB, en aidant les grands groupes à comprendre leurs données et piloter leurs actions. Mais cette fois-ci, elle le fait au service de la décarbonation des grands groupe.Rachel a une ambition assumée : elle lève 100M€, recrute les meilleurs, et part convaincre les comités exécutifs partout dans le monde. Ca tombe bien, il faut de l'ambition pour réduire les émissions carbone à l'échelle !Elle ne moralise pas avec les entreprises, ne leur parle pas de leur responsabilité et de leur héritage. Elle parle business : réduction des risques, performance, avantage compétitif, ROI. Et ça marche.Un épisode qui rappelle une évidence : sans innovation, sans données, sans outils, la transition restera un slogan. Avec des entrepreneures comme Rachel, elle devient un chantier concret. Et je rajouterais : pour embarquer les entreprises, il faut qu'elles y voient leur intérêt économique et il faut parler leur langage.A l'heure des reculs écologiques, cette discussion nous rappelle que, si le chemin est étroit, il existe encore. A nous tous de nous y engager ! Je vous souhaite une très bonne écoute, ✍Vous voulez en savoir plus sur Sweep ?Allez voir leur site internet ici
Ce jeudi 11 décembre 2025, les projets de lois examinés par la Commission européenne en vue d'une simplification des règles pour les entreprises, qui contribue à la relance de l'économie du Vieux Continent mais peut ralentir les efforts de l'Europe vers la neutralité carbone, ont été abordés par Mathieu Plane, directeur adjoint du département analyse et prévision de l'OFCE, Gilbert Cette, professeur d'économie à Neoma Business School et auteur de "Travailleur, (mais) pauvre", et Philippe Trainar, professeur au Cnam et membre du Cercle des Economistes, dans l'émission Les Experts, présentée par Raphaël Legendre sur BFM Business. Retrouvez l'émission du lundi au vendredi et réécoutez la en podcast.
La justice a prononcé ce jeudi 11 décembre la liquidation du groupe centenaire d'électroménager Brandt, fleuron industriel français, en grandes difficultés depuis son placement en redressement judiciaire. Au-delà du sort de la marque centenaire, c'est tout le secteur du gros électroménager «made in France» qui se trouve fragilisé, entre marché à deux vitesses, appareils plus durables et concurrence étrangère. Quelque 700 emplois supprimés seront supprimés dans l'entreprise, spécialisée dans l'électroménager, des réfrigérateurs aux fours en passant par les machines à laver. « C'est une terrible nouvelle, un choc et un coup très dur porté à l'industrie française », a réagi son président François Bonneau, après cette décision du tribunal des affaires économiques (TAE) de Nanterre, rapporte l'Agence France presse. Mais au-delà de Brandt, c'est tout un secteur qui est bouleversé et qui se retrouve en difficulté. La marque est connue de toutes les générations, car elle produit des objets que beaucoup de Français ont ou ont eu chez eux. Pourtant, le groupe fait face à une baisse continue des commandes et perd de plus en plus d'argent en produisant en France. Son propriétaire depuis 2014, l'Algérien Cevital, a d'ailleurs cherché des partenaires pour accompagner son développement, en vain. Car derrière ce dossier, c'est bien l'avenir de l'électroménager made in France qui se joue. Et paradoxalement, le marché national ne s'effondre pas. Il reste relativement stable, autour de 9 à 10 milliards d'euros de chiffre d'affaires par an. Les ménages continuent donc de s'équiper ou de renouveler leurs appareils, malgré l'inflation et la pression sur le pouvoir d'achat. Mais cette dynamique est à deux vitesses, et c'est là que les difficultés apparaissent. À lire aussiComment expliquer les difficultés de l'industrie européenne? Un marché à deux vitesses pénalisant le gros électroménager Le petit électroménager se porte très bien. Robots culinaires, machines à café, aspirateurs autonomes, ces produits connaissent un vrai succès. En revanche, le gros électroménager est à la peine. Fours, réfrigérateurs, lave-linge, les ventes reculent fortement. Comme c'est le cœur de métier de Brandt, on comprend mieux les difficultés du groupe. Les explications sont multiples. D'abord, l'immobilier. La France traverse une crise immobilière. On achète moins d'appartements et de maisons. Or, un frigo ou un lave-linge s'achète rarement par plaisir, on le fait lors d'un déménagement ou de l'aménagement d'un nouveau logement. Le marché est grippé, et celui de l'électroménager en subit mécaniquement les symptômes. Deuxième facteur: la durabilité des appareils. Ils durent plus longtemps et sont réparables. C'est une bonne nouvelle pour la planète et pour les consommateurs mais pas pour les industriels, qui vendent moins. Enfin, la France est saturée en équipements. La quasi-totalité des foyers sont déjà équipés. Pas besoin de racheter du neuf, sauf panne grave. Il n'y a ainsi presque plus de clients à conquérir. À lire aussiEn France, le mouvement de désindustrialisation s'accélère Concurrence internationale et explosion des marques distributeurs À ces difficultés internes s'ajoute la concurrence internationale. Aujourd'hui, près de la moitié des produits électroménagers vendus en France sont fabriqués en Chine, souvent à très bas prix. L'Europe de l'Est et la Turquie complètent ce paysage compétitif redoutable. S'ajoute à cela l'explosion des marques de distributeurs, qui tirent les prix vers le bas. Résultat: les prix s'effondrent et les marges pour les fabricants français ne suivent plus. C'est l'ensemble de ces mécanismes dont Brandt est victime. Pour autant, il ne faut pas enterrer l'électroménager français. Certaines marques s'en sortent encore, mais principalement sur le haut de gamme. Dans tous les cas, ces modèles ne recréeront pas les milliers d'emplois industriels d'hier, et ne remplaceront pas les grandes usines qui ont fait le renom du secteur au siècle passé.
Le président de la chambre de commerce et d'industrie revient sur l'actualité budgétaire et sur la menace des plateformes de ventes en ligne pour les petits commerçants. Mention légales : Vos données de connexion, dont votre adresse IP, sont traités par Radio Classique, responsable de traitement, sur la base de son intérêt légitime, par l'intermédiaire de son sous-traitant Ausha, à des fins de réalisation de statistiques agréées et de lutte contre la fraude. Ces données sont supprimées en temps réel pour la finalité statistique et sous cinq mois à compter de la collecte à des fins de lutte contre la fraude. Pour plus d'informations sur les traitements réalisés par Radio Classique et exercer vos droits, consultez notre Politique de confidentialité.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Avec la Chaîne Sainte Thérèse https://www.chainesaintetherese.com/
Le président de Manpower France revient sur son baromètre, qui a été présenté, annonçant les intentions d'embauche des entreprises pour les trois prochains mois. Avec une hausse de 35 % par rapport à fin 2025, il nous dévoile les raisons de cette embellie. Mention légales : Vos données de connexion, dont votre adresse IP, sont traités par Radio Classique, responsable de traitement, sur la base de son intérêt légitime, par l'intermédiaire de son sous-traitant Ausha, à des fins de réalisation de statistiques agréées et de lutte contre la fraude. Ces données sont supprimées en temps réel pour la finalité statistique et sous cinq mois à compter de la collecte à des fins de lutte contre la fraude. Pour plus d'informations sur les traitements réalisés par Radio Classique et exercer vos droits, consultez notre Politique de confidentialité.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:02:22 - ICI Roquepouy met en avant les entreprises de chez nous avec une entreprise d'Escource spécialisée dans le pin des Landes Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
En quelques semaines, la marque à la pomme a vu partir plusieurs de ses figures les plus influentes. Si cela peut ressembler à un simple renouvellement interne, la multiplication de ces départs simultanés interroge sur l'état réel d'Apple, son retard en matière d'intelligence artificielle et sa capacité à rester un leader technologique. Apple traverse une zone de turbulence. En très peu de temps, plusieurs cadres historiques ont quitté le groupe, certains officiellement pour prendre leur retraite, d'autres pour rejoindre la concurrence. Une situation surprenante pour une entreprise généralement perçue comme l'un des modèles de stabilité du secteur technologique. Le premier départ marquant est celui du patron de l'intelligence artificielle, qui quitte Apple pour faire valoir ses droits à la retraite. Un timing qui interroge. Il part au moment même où l'entreprise est sous pression pour accélérer dans l'IA générative, un domaine où elle peine à convaincre. Le choc le plus récent concerne le responsable du design des interfaces. Si vous utilisez un iPhone ou un Mac, vous connaissez son travail. Il quitte Apple pour rejoindre Meta, la maison-mère de Facebook. Un transfert particulièrement sensible, puisque Meta est un rival direct d'Apple — un débauchage qui fait donc figure de coup dur. Enfin, une rumeur persistante évoque le possible départ du « père des puces Apple ». Si les produits de la marque sont si performants, c'est en grande partie grâce à son travail. S'il venait à quitter l'entreprise, ce serait un véritable tremblement de terre technologique. Retard en IA, guerre des talents, fin de génération: les causes d'un phénomène global Alors pourquoi ces départs s'enchaînent-ils ? Plusieurs explications se dessinent. D'abord, Apple accuse un retard important dans le développement et le déploiement de l'intelligence artificielle. Apple Intelligence peine à convaincre et Siri reste en difficulté face à ses concurrents. Une situation qui fragilise les équipes internes et pourrait expliquer certains départs. Ensuite, le phénomène dépasse Apple : toute l'industrie est engagée dans une véritable guerre des talents. OpenAI, Meta, Google ou Microsoft s'arrachent les meilleurs ingénieurs à prix d'or, avec des salaires et bonus parfois hors normes. Un débauchage à plusieurs millions de dollars par an peut évidemment peser dans la balance. Enfin, un facteur générationnel joue également. Une partie des cadres arrivés à l'époque de Steve Jobs, ou juste après l'arrivée de Tim Cook, arrive à un tournant de carrière. Leur départ participe à un renouvellement naturel, mais leur concentration dans le temps donne une impression d'hémorragie. Alors, faut-il s'inquiéter pour la santé d'Apple ? Oui et non. Les postes touchés - IA, architecture des puces - sont aujourd'hui parmi les plus stratégiques du secteur technologique. Mais Apple se réorganise rapidement et attire aussi de nouveaux talents venus de la concurrence. Comme souvent dans la Silicon Valley, un talent en chasse un autre. À lire aussiPourquoi les géants de l'intelligence artificielle s'arrachent les talents à prix d'or? Un impact direct sur les produits Apple et une opportunité de transformation Ces départs ne resteront pas sans conséquences pour les produits de la marque. D'abord, en matière d'intelligence artificielle, Apple doit impérativement rattraper son retard. Le groupe, avec ses nouvelles équipes, va devoir accélérer pour regagner du terrain et redéfinir la place de l'IA dans ses logiciels et ses appareils. Ensuite, sur le design : le remplacement du responsable des interfaces se verra inévitablement sur l'expérience utilisateur des futurs iPhone et Mac. La signature visuelle d'Apple pourrait connaître des évolutions plus visibles qu'à l'accoutumée. Enfin, le point de vigilance majeur reste celui des puces. L'avance d'Apple en matière de performance, d'autonomie et d'efficacité énergétique est l'un de ses principaux atouts. Le maintien de cette supériorité dépend directement de la stabilité de ses équipes internes. En réalité, Apple se fait désormais challenger alors que son fonctionnement était jusque-là parfaitement huilé. Mais cette période de turbulence pourrait aussi être l'occasion pour le groupe de se renouveler, de se réinventer et de moderniser sa gouvernance. Une transition délicate, mais peut-être nécessaire pour aborder la prochaine décennie. À lire aussiGoogle prend l'avantage dans la course à l'IA grâce à ses puces maison
Neuf entreprises du CAC 40 et de l'Euro Stoxx 50 mentionnent un risque ou un engagement climatique dans leurs états financiers, selon une étude du cabinet Forvis Mazars. Ce qui montre une meilleure prise en compte de l'importance de l'écologie pour leur pérennité. Pour Alexandre Rambaud, co-directeur de la chaire comptabilité écologique d'Agroparistech-Cired, la prochaine étape est d'intégrer la double matérialité dans leur gestion. ----------------------------------------------------------------------- SMART IMPACT - Le magazine de l'économie durable et responsable SMART IMPACT, votre émission dédiée à la RSE et à la transition écologique des entreprises. Découvrez des actions inspirantes, des solutions innovantes et rencontrez les leaders du changement.
Idéalement, il faudrait 500 000 logements construits par an. Le dirigeant du groupe immobilier revient sur ce manque de logements par rapport à la demande chaque année. Mention légales : Vos données de connexion, dont votre adresse IP, sont traités par Radio Classique, responsable de traitement, sur la base de son intérêt légitime, par l'intermédiaire de son sous-traitant Ausha, à des fins de réalisation de statistiques agréées et de lutte contre la fraude. Ces données sont supprimées en temps réel pour la finalité statistique et sous cinq mois à compter de la collecte à des fins de lutte contre la fraude. Pour plus d'informations sur les traitements réalisés par Radio Classique et exercer vos droits, consultez notre Politique de confidentialité.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Alors que la Chine s'impose comme championne mondial de la voiture électrique, un paradoxe bouscule le marché automobile : les véhicules thermiques délaissés par les consommateurs chinois sont massivement exportés vers le reste du monde. Une stratégie agressive qui séduit les pays émergents et inquiète les constructeurs occidentaux. Pékin est aujourd'hui le premier exportateur mondial d'automobiles. Portée par des marques comme BYD ou MG, la Chine inonde le marché international de véhicules électriques. Pourtant, cette ascension fulgurante ne s'accompagne pas d'un recul de la production thermique. Bien au contraire. Comme le révèle une enquête de Reuters, les voitures à essence dont les Chinois ne veulent plus sont envoyées massivement à l'étranger, où elles rencontrent un succès inattendu. Depuis cinq ans, la Chine a vu la voiture électrique exploser grâce à des subventions publiques importantes, une stratégie industrielle volontariste et l'arrivée de jeunes marques très agressives. Résultat : ces modèles représentent désormais la moitié des ventes nationales. Pendant ce temps, les constructeurs traditionnels — chinois comme étrangers — voient leurs voitures thermiques s'accumuler. Leurs usines tournent au ralenti, et les entrepôts débordent de dizaines de milliers de modèles invendus. La parade ? Exporter, et vite. Les marchés émergents, nouveaux terrains de jeu des constructeurs chinois Si l'Occident achète désormais surtout des véhicules électriques chinois, les pays du Sud, eux, restent largement dépendants du thermique. Une aubaine pour Pékin, qui vise clairement les marchés émergents : Amérique latine, Afrique, Moyen-Orient, Asie du Sud-Est, Europe de l'Est. Ces régions disposent de peu de bornes de recharge, de routes parfois difficiles et d'un pouvoir d'achat limité. Autant de raisons qui poussent les consommateurs vers des modèles robustes, en particulier les SUV. Et la stratégie porte ses fruits. En Afrique du Sud, les marques chinoises représentent déjà 16 % du marché. Au Chili, elles comptent pour un tiers des ventes. Les constructeurs chinois ne se contentent pas d'exporter. Ils ouvrent rapidement des réseaux de distribution, s'allient à des partenaires locaux et proposent une gamme complète de véhicules adaptés aux attentes locales. Des prix imbattables et une montée en gamme qui bousculent les Occidentaux Pourquoi ces voitures rencontrent-elles un tel succès ? Le prix, surtout : les modèles chinois sont souvent 20 à 40 % moins chers, parfois deux fois moins, que leurs équivalents occidentaux. Ajoutez à cela une nette montée en gamme : meilleurs systèmes de sécurité, écrans plus modernes, connectivité renforcée, intérieurs soignés. Les véhicules chinois offrent désormais un rapport qualité-prix difficilement égalable. Le tout accompagné d'une stratégie commerciale offensive : implantation rapide, distribution agile, gammes sur mesure pour chaque marché. Résultat : la Chine gagne du terrain partout, ce qui représente une menace frontale pour les constructeurs européens, japonais et américains. Car derrière ces succès se cache une double stratégie : inonder aujourd'hui le monde de véhicules thermiques, et imposer demain les modèles électriques. Les projections confirment cette dynamique. D'ici cinq ans, une voiture sur trois dans le monde pourrait être chinoise. Aujourd'hui l'économiePourquoi les constructeurs automobiles retombent amoureux de l'essence?
Le président du leader de l'hospitalisation privée en France revient sur le plan du projet de loi de financement de la Sécurité Sociale. Selon lui, ce texte est une mauvaise chose pour les patients et pour l'accès aux soins. Mention légales : Vos données de connexion, dont votre adresse IP, sont traités par Radio Classique, responsable de traitement, sur la base de son intérêt légitime, par l'intermédiaire de son sous-traitant Ausha, à des fins de réalisation de statistiques agréées et de lutte contre la fraude. Ces données sont supprimées en temps réel pour la finalité statistique et sous cinq mois à compter de la collecte à des fins de lutte contre la fraude. Pour plus d'informations sur les traitements réalisés par Radio Classique et exercer vos droits, consultez notre Politique de confidentialité.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Les Têtes d'affiches de Denise Epoté de TV5 Monde, comme chaque dimanche sur RFI, cette semaine avec Guillaume Ouattara. Sur la première marche de notre podium cette semaine, un ingénieur en imagerie médicale originaire du Bénin, diplômé de l'Institut des sciences appliquées de Lyon, Bertin Nahum, possède également un master en robotique obtenu à l'Université de Coventry. Depuis 2017, Rosa et Epione, les robots qu'il a conçus, ont révolutionné les procédures chirurgicales, notamment dans le traitement des cancers. Notre seconde tête d'affiche est originaire du Ghana, spécialiste reconnu de la gestion durable des sols et de l'agriculture intelligente, Kwame Agyei Frimpong possède un doctorat en science des plantes et des sols obtenu à l'université d'Aberdeen, un master en ressources physiques des terres de l'université de Gand, un master en agriculture de précision de l'université polytechnique Mohammed VI et une licence en agriculture de l'université Kwame Nkrumah. Il est un acteur clé de l'agriculture durable en Afrique.
L'Europe voulait frapper fort face aux plans massifs de subventions vertes lancés par les États-Unis. En 2021, la Commission européenne lançait l'Innovation Fund, présenté comme la réponse au programme climatique américain porté par Joe Biden. Quatre ans plus tard, le constat est sévère. Sur les 7,1 milliards d'euros de subventions attribuées, à peine 333 millions ont réellement été versés. Soit moins de 5 %. Une information révélée par le Financial Times.En cause : une machine administrative jugée étouffante. La procédure est si lourde que 77 % des candidats ont dû faire appel à des cabinets de conseil pour monter leurs dossiers. Coût moyen : 85 000 euros par candidature, soit bien plus que pour accéder au programme de recherche Horizon Europe. Et pour un résultat très incertain : moins de 20 % des projets sont retenus, et parmi eux, seuls 6 % sont déjà opérationnels. Cette inertie fait écho au diagnostic posé par Mario Draghi, qui dénonçait récemment la bureaucratie comme un frein structurel à l'innovation européenne. « Certaines entreprises passent jusqu'à 3 000 heures sur un dossier », explique Victor van Hoorn, du collectif Cleantech for Europe. Un an et demi de travail à temps plein… pour une chance minime d'obtenir un financement.Pour les grandes entreprises, l'effort est pénible mais absorbable. Pour les plus petites, c'est parfois rédhibitoire. Eoin Condren, dirigeant du groupe cimentier bas-carbone Ecocem, raconte avoir englouti cinq mois de travail et plusieurs centaines de milliers d'euros pour constituer son dossier. Et encore, les projets financés concernent surtout des technologies lourdes, comme l'hydrogène vert ou la capture carbone, souvent longues à rentabiliser. Conséquence directe : certains industriels préfèrent partir. L'exemple le plus parlant est celui de Vianode. Lauréate d'une subvention européenne de 90 millions d'euros, l'entreprise a finalement choisi de s'implanter… au Canada, en partenariat avec General Motors. En cause, la concurrence chinoise et un marché européen jugé trop difficile. « En Amérique du Nord, les fabricants sont incités à éviter les fournisseurs chinois », explique son vice-président, Andreas Forfang. L'Innovation Fund devait être un moteur de la transition verte européenne. Pour l'instant, il ressemble surtout à un embouteillage administratif. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Alors que l'expérience et la compétence devraient être des atouts pour retrouver un emploi, la réalité est souvent plus complexe. Les femmes, victimes d'inégalités tout au long de leur carrière, sont également les premières victimes de l'âgisme sur le marché du travail. Passé un certain âge, beaucoup d'entre elles se heurtent à des stéréotypes persistants : «trop vieilles», «moins adaptables», ou «en fin de carrière». Quelles conséquences sur leur évolution professionnelle et leur sortie précoce de l'emploi ? Dans un contexte de vieillissement de la population active, les entreprises affichent désormais des politiques d'inclusion et de diversité. Comment faire évoluer les mentalités et les pratiques pour que l'âge ne soit plus perçu comme un handicap mais comme une richesse ? Comment mieux valoriser les compétences des femmes de plus de 50 ans et leur offrir de vraies perspectives jusqu'à la fin de la carrière professionnelle ? Avec : • Laetitia Vitaud, conférencière sur le futur du travail, experte au Laboratoire Welcome to the Jungle et autrice de L'atout âge - 64 clés pour transformer la réalité générationnelle (Éditions Eyrolles) • Agnès Molinier, autrice de J'ai passé l'âge ! : vieillir sans injonction, un nouveau défi au féminin (Éditions First). En fin d'émission, la chronique Écouter le monde, de Monica Fantini. Et si prendre du son avec son téléphone portable devenait aussi populaire que prendre des photos ? C'est le pari que Monica Fantini a fait avec l'écrivain Kiko Herrero. Il a enregistré, légendé et envoyé des fragments sonores de sa ville, avec son téléphone portable. Écoutez le premier album sonore d'un Parisien. Si vous aussi, vous souhaitez composer l'album sonore de votre ville avec Monica Fantini, vous pouvez lui écrire à : ecouterlevilles@rfi.fr Programmation musicale : ► Seya - Oumou Sangaré ► Dios Es Un Stalker - ROSALÍA.
Le géant du streaming Netflix multiplie les efforts pour racheter Warner Bros Discovery, studio historique de Hollywood propriétaire de franchises majeures comme Harry Potter, DC Comics ou Game of Thrones. Une opération colossale qui suscite convoitises, inquiétudes réglementaires et interrogations sur l'avenir du divertissement. Vous connaissez forcément ce son : le célèbre « ta-dum » de Netflix. Si le groupe fait la Une de l'actualité, c'est parce que la plate-forme veut s'offrir Warner Bros Discovery, un des plus anciens et prestigieux studios au monde. Warner Bros Discovery, c'est Harry Potter, DC Comics, Game of Thrones, Looney Tunes et la plate-forme de streaming HBO. Mais malgré la puissance de ces franchises, le groupe traverse une période de forte turbulence financière. Au point d'ouvrir la porte à une vente partielle ou totale. Une vente aux enchères a même été lancée, avec l'objectif d'atteindre une valorisation comprise entre 70 et 75 milliards de dollars. Netflix en tête face à Paramount et Comcast Pour racheter le studio, Netflix adopte une stratégie très offensive. Mais deux concurrents solides sont également à l'affût : Paramount Skydance et Comcast, tous deux prêts à multiplier les offres. À ce stade, Netflix semble néanmoins tenir la corde. La raison est simple : la plate-forme possède déjà l'audience mondiale, mais pas autant de grandes franchises culturelles que Disney+ ou Paramount. Avec Warner, Netflix mettrait la main sur le catalogue HBO, l'univers de DC Comics, les classiques Warner, des décennies de séries et de films, et surtout, des studios capables de produire des blockbusters, un domaine où Netflix reste encore limité. Mais l'opération serait colossale. L'action de Warner Bros Discovery se négocie autour de 24 dollars quand le groupe en espère 30. Pour conclure, Netflix devrait s'endetter massivement. Pour le géant du streaming, la véritable valeur se trouve dans la propriété intellectuelle : des contenus exploitables en streaming, mais aussi en produits dérivés, jeux vidéo, spectacles ou parcs à thème. Un deal surveillé par la Maison Blanche Netflix avance un argument en direction du public : un rapprochement avec HBO permettrait de proposer une offre groupée, potentiellement moins chère que deux abonnements distincts. Mais cette promesse théorique ne convainc pas les autorités américaines. À la Maison Blanche, on s'inquiète d'un rachat susceptible de donner à Netflix un pouvoir excessif sur le marché du streaming. L'opération devra donc obtenir le feu vert des régulateurs. Pour Netflix, cela représente un sérieux point faible : ses concurrents Paramount et Comcast suscitent moins de craintes politiques. Rien n'est joué et la bataille reste ouverte. Quoi qu'il en soit, une chose est certaine. Hollywood traverse une phase de concentration sans précédent. Il y a dix ans encore, on évoquait cinq grands studios : Disney, Universal, Warner, Paramount, Sony. Aujourd'hui, les regroupements s'enchaînent, les plates-formes fusionnent et les géants s'affrontent pour dominer le streaming. Quel que soit le vainqueur, un nouveau champion mondial du divertissement s'imposera bientôt – avec les risques que cela implique pour la diversité culturelle et la concurrence.
Alors que l'expérience et la compétence devraient être des atouts pour retrouver un emploi, la réalité est souvent plus complexe. Les femmes, victimes d'inégalités tout au long de leur carrière, sont également les premières victimes de l'âgisme sur le marché du travail. Passé un certain âge, beaucoup d'entre elles se heurtent à des stéréotypes persistants : «trop vieilles», «moins adaptables», ou «en fin de carrière». Quelles conséquences sur leur évolution professionnelle et leur sortie précoce de l'emploi ? Dans un contexte de vieillissement de la population active, les entreprises affichent désormais des politiques d'inclusion et de diversité. Comment faire évoluer les mentalités et les pratiques pour que l'âge ne soit plus perçu comme un handicap mais comme une richesse ? Comment mieux valoriser les compétences des femmes de plus de 50 ans et leur offrir de vraies perspectives jusqu'à la fin de la carrière professionnelle ? Avec : • Laetitia Vitaud, conférencière sur le futur du travail, experte au Laboratoire Welcome to the Jungle et autrice de L'atout âge - 64 clés pour transformer la réalité générationnelle (Éditions Eyrolles) • Agnès Molinier, autrice de J'ai passé l'âge ! : vieillir sans injonction, un nouveau défi au féminin (Éditions First). En fin d'émission, la chronique Écouter le monde, de Monica Fantini. Et si prendre du son avec son téléphone portable devenait aussi populaire que prendre des photos ? C'est le pari que Monica Fantini a fait avec l'écrivain Kiko Herrero. Il a enregistré, légendé et envoyé des fragments sonores de sa ville, avec son téléphone portable. Écoutez le premier album sonore d'un Parisien. Si vous aussi, vous souhaitez composer l'album sonore de votre ville avec Monica Fantini, vous pouvez lui écrire à : ecouterlevilles@rfi.fr Programmation musicale : ► Seya - Oumou Sangaré ► Dios Es Un Stalker - ROSALÍA.
Manager d'une équipe de 30 personnes et expert du digital, Bruce Hoang a longtemps vécu ce que vivent aujourd'hui des millions de salariés : la sédentarité, les douleurs chroniques, la fatigue mentale. En rencontrant un ostéopathe, Sébastien Mary, il réalise que le problème ne vient pas seulement du stress… mais de notre manière de travailler.Dans cet épisode, Bruce raconte comment il a transformé sa vie professionnelle en remettant le mouvement au centre de son quotidien et pourquoi cela devrait devenir une priorité pour toutes les entreprises. Un sujet qu'il diffuse dans son livre co-écrit avec Sébastien Mary Le pouvoir du mouvement, éditions Eyrolles. En 30 min nous abordons :• Sédentarité et santé au travail• Pauses actives et organisation des réunions• Télétravail : risques et opportunités• Productivité, créativité et cognition incarnée• Profils moteurs et clés de démarrage• Entreprises du futur et performance durableUn entretien pour repenser notre rapport au corps, au travail et à la performance.Soutenez ce podcast http://supporter.acast.com/les-deviations. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Alors que la France affiche un déficit commercial record vis-à-vis de la Chine (47 milliards d'euros), Emmanuel Macron cherche à obtenir des transferts de technologies venus de Pékin. Un basculement historique qui redéfinit les rapports de force industriels entre l'Europe et la Chine. Le déplacement d'Emmanuel Macron en Chine intervient dans un contexte de déséquilibre commercial massif au profit de Pékin. Longtemps, la Chine exportait surtout des biens d'entrée de gamme. Ce temps est révolu. Désormais, Pékin expédie vers l'Europe des voitures électriques, des panneaux solaires, des batteries, ou encore des composants électroniques. Autrement dit, tout ce dont l'Europe a besoin pour réussir sa transition énergétique. Face à cette montée en puissance, la France doit revoir sa stratégie : accueillir sur son territoire des entreprises chinoises, créer de l'emploi et, surtout, récupérer du savoir-faire, ce qu'on appelle des transferts de technologies. Ce mouvement illustre un changement de rôle inédit entre la Chine et les Occidentaux. Pendant quarante ans, les technologies venaient d'Europe vers les usines chinoises. Aujourd'hui, c'est l'inverse. À lire aussiEn visite en Chine, Emmanuel Macron plaide pour un «rééquilibrage» des relations commerciales Renault, Forvia, Orano : quand les groupes français apprennent en Chine L'exemple le plus spectaculaire est celui du secteur automobile. Renault a ouvert l'an dernier à Shanghai un centre de développement dédié à l'électrique. Objectif : apprendre auprès des meilleurs ingénieurs chinois. Le résultat est plus que concret, puisque la nouvelle Twingo électrique, produite en Europe mais développée en Chine, a été conçue deux fois plus vite que les standards européens. Même dynamique pour l'équipementier automobile Forvia, qui travaille avec le géant chinois BYD, devenu premier constructeur mondial de voitures électriques. Ou encore le groupe français Orano, désormais associé au chinois XTC dans l'extraction et le traitement de métaux critiques. Ces exemples illustrent le renversement stratégique en cours. Ce sont désormais les industriels français qui viennent chercher des méthodes, des technologies et un tempo industriel en Chine – ce que certains appellent désormais le « China speed ». À lire aussiBYD dépasse Tesla: comment le géant chinois des voitures électriques conquiert le monde Une stratégie à double tranchant La France veut bien sûr préserver sa souveraineté industrielle. Mais Pékin y voit aussi son intérêt. En partageant certaines technologies, la Chine maintient son accès au marché européen, dans un contexte de tensions commerciales croissantes. Ces collaborations permettent aussi à Pékin de sécuriser des partenariats scientifiques, la France et l'Europe restant des leaders en publications de recherche, ce qui demeure un atout stratégique pour la Chine. Enfin, Pékin cherche à diversifier ses alliances face aux États-Unis et à montrer qu'elle peut être un partenaire – pas seulement un concurrent. Mais la France n'est pas seule sur les rangs. La compétition ne se joue plus uniquement entre l'Europe et la Chine. Elle se joue au sein même de l'Union européenne. Hongrie, Espagne et d'autres pays cherchent, eux aussi, à attirer les investissements chinois. Et dans cette course, chacun veut obtenir sa part du savoir-faire technologique venu de Pékin. Reste une question centrale, décisive pour les années à venir : la France parviendra-t-elle à obtenir assez de transferts de technologies pour éviter une dépendance aux filières chinoises ? C'est tout le défi industriel – et géopolitique – des prochaines années. À lire aussiLa Chine est-elle vraiment en train de bousculer l'ordre technologique mondial?
La France accélère dans la course aux infrastructures numériques. Vendredi 28 novembre 2025, le ministère de l'Économie a dévoilé un véritable mode d'emploi pour implanter des centres de données sur le territoire. Objectif affiché : structurer, encadrer et surtout accélérer un secteur devenu stratégique. Aux côtés de Roland Lescure, la ministre déléguée au Numérique, Anne Le Hénanff, a voulu clarifier les règles du jeu. Le signal est fort : 63 sites sont déjà identifiés et plus de 109 milliards d'euros d'investissements annoncés. L'ambition est claire : faire de la France un hub européen majeur du data.Derrière chaque clic, chaque photo stockée, chaque requête d'intelligence artificielle, se cachent des hangars de serveurs fonctionnant jour et nuit. Le guide distingue désormais les petites salles informatiques, les centres de colocation géants, les infrastructures cloud ou encore les datacenters dédiés au calcul intensif pour l'IA. Si l'État s'en mêle autant, c'est pour une raison essentielle : la souveraineté. Héberger les données sensibles sur le sol national permet de se prémunir contre des lois étrangères à portée extraterritoriale, comme le Cloud Act, et de soutenir l'essor des start-up françaises de l'IA, fortement dépendantes de la puissance de calcul. Le déclic est venu du sommet parisien sur l'IA, en février. Une task force réunissant la Direction générale des Entreprises, Business France et RTE a passé le territoire au crible. Résultat : des sites repérés en Normandie, en Occitanie ou dans le Grand Est, afin de désengorger l'Île-de-France, déjà sous forte tension électrique.Car le nerf de la guerre reste l'électricité. Un datacenter moyen consomme entre 50 et 250 mégawatts, l'équivalent d'une petite ville. Le raccordement peut prendre jusqu'à neuf ans. À cela s'ajoute la connectivité, avec la nécessité d'un accès à la fibre et aux hubs de peering, comme Marseille, devenue un carrefour numérique grâce à ses câbles sous-marins. Le volet environnemental n'est pas oublié. Le texte fixe des exigences sur l'eau, le refroidissement et l'efficacité énergétique, avec un objectif de PUE à 1,20 d'ici 2030. La récupération de la chaleur devient également obligatoire pour les grandes installations. Enfin, l'argument économique reste décisif : un datacenter de 100 mégawatts crée une cinquantaine d'emplois directs et apporte des recettes fiscales significatives. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Chaque mois, le coach Didier Acouetey, président d'AfricSearch, conseille un jeune entrepreneur sur ses difficultés. En deuxième partie, débat avec des patrons de PME du continent. Cette semaine, financer les TPE, PME grâce aux diasporas. Partie 1 : conseils à un jeune entrepreneur • Didier Acouetey, consultant spécialisé dans le développement des entreprises. • Frédéric Guerengbo, créateur de Fredeyaourts, une entreprise formelle de production et de vente de yaourts en sachets, à Bangui, en République centrafricaine. Très généreux avec ses vendeurs de yaourts, Frédéric a du mal à tirer profit de son activité. Il est également confronté à la saisonnalité de ses produits. Partie 2 : Le pilotage financier : un enjeu de développement et de croissance pour les PME • Vanessa Adande, expert-comptable, fondatrice du cabinet de conseil financier Ellipsis. Présentatrice de la chronique Vanessa a dit, sur le média en ligne Upper • Safiétou Seck, créatrice et dirigeante de Sarayaa, une marque sénégalaise de vêtements haut de gamme, vendus à l'international • Didier Acouetey, consultant spécialisé dans le développement des entreprises. Programmation musicale : ► Amsterdam – Disiz ► Respire - Tribeqa.
Dans cette édition :Des salariés de l'opérateur téléphonique Orange à Marseille ont dû rester confinés à cause d'une bagarre entre dealers dans leur quartier, un problème récurrent de violences et de trafics illégaux dans ce secteur.Une fusillade a également eu lieu récemment dans les environs, poussant la direction d'Orange à fermer temporairement ses bureaux jusqu'à ce que la situation se calme.Le syndicat de police dénonce la puissance des réseaux de narcotrafiquants qui mettent en danger la sécurité des entreprises et des habitants du quartier.Une femme a été tuée et une autre grièvement blessée dans la Drôme dans une affaire liée au grand banditisme et au narcotrafic.Le gouvernement prévoit de réduire drastiquement le budget de communication de l'État pour montrer l'exemple face aux efforts demandés aux Français.Le débat sur l'installation de crèches de Noël dans les mairies refait surface, certains maires étant la cible de procédures judiciaires de la part d'élus ou d'associations qui s'y opposent.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Longtemps considéré comme un acteur en retrait face à la montée fulgurante d'OpenAI et à la domination écrasante de Nvidia sur les puces pour l'intelligence artificielle, Google revient aujourd'hui au premier plan. Grâce à ses propres processeurs conçus en interne, le géant de la Silicon Valley pourrait bien redéfinir l'équilibre des forces dans un secteur en pleine effervescence. Depuis plus de trois ans, Nvidia règne sans partage sur le matériel nécessaire à l'intelligence artificielle. Ses puces équipent les centres de données du monde entier et permettent d'entraîner les modèles les plus avancés. Mais cette situation quasi monopolistique a entraîné une forte dépendance des entreprises. La demande a explosé et les prix se sont envolés. Tout le secteur s'est mis en quête d'alternatives. C'est dans ce contexte que Google refait surface. Le groupe investit désormais plus de 90 milliards de dollars par an dans ses data centers et développe depuis des années ses propres puces IA, longtemps restées discrètes, car réservées à un usage interne. Tout a changé avec la présentation de Gemini 3, le nouveau modèle d'intelligence artificielle de Google. Ce modèle, salué comme l'un des plus performants au monde, tourne exclusivement sur les puces maison du groupe, sans recourir aux GPU Nvidia. Une rupture majeure qui démontre que le monopole de Nvidia peut être contourné. À lire aussiGoogle mise tout sur l'intelligence artificielle pour assurer son avenir Des puces ultra-optimisées qui séduisent Meta et d'autres géants Ces puces Google se distinguent par une spécialisation extrême. Elles sont optimisées pour les opérations qui composent près de 90% du travail d'une IA. Là où les puces Nvidia sont polyvalentes, celles de Google se concentrent sur une tâche unique, mais la réalisent de façon redoutablement efficace. Cette approche séduit désormais les plus grands acteurs du numérique. Meta, pourtant cliente de longue date de Nvidia, discute déjà avec Google d'un possible contrat pour utiliser ces puces dès 2027. Un signal fort : même les partenaires historiques de Nvidia envisagent d'autres options. Si ces négociations aboutissent, Google deviendrait non seulement un géant de la recherche et du cloud, mais aussi un vendeur de puces et un créateur de modèles IA. Une position unique dans le secteur. Une intégration verticale qui place Google en position dominante Google possède un atout que personne d'autre ne peut revendiquer à ce niveau : une intégration verticale totale. Le groupe peut créer ses propres puces, les installer dans ses data centers, entraîner ses modèles dessus, puis les distribuer instantanément auprès de centaines de millions d'utilisateurs à travers ses services (Recherche, YouTube, Android, etc.). Cette maîtrise complète de la chaîne de valeur donne à Google un avantage stratégique inégalé. Face à cela, les principaux concurrents réagissent. OpenAI poursuit son innovation, mais reste entièrement dépendante de Nvidia pour entraîner ses modèles. Nvidia, de son côté, conserve une avance technologique, mais se voit désormais talonné par ces nouveaux entrants accélérant à grande vitesse. Pour certains spécialistes, Google réunit la puissance technologique de Nvidia et la maîtrise logicielle d'OpenAI. Une combinaison redoutable, qui explique en partie pourquoi la capitalisation boursière du groupe a dépassé les 4 000 milliards de dollars. Le géant endormi s'est bel et bien réveillé — et semble aujourd'hui prêt à redéfinir l'avenir de l'intelligence artificielle.
Dans cette édition :Une fusillade mortelle a éclaté dans un petit village de la Drôme, Mercure-Holvaune, faisant une victime et une blessée grave, laissant les habitants sidérés par la présence du grand banditisme et du narcotrafic en milieu rural.Le site d'Orange à Marseille a dû être fermé pendant plus de deux semaines en raison de la proximité avec des points de deal et de la montée des tensions, obligeant les salariés à se confiner.Le budget de la Sécurité sociale est largement remanié par la majorité de droite au Sénat, avec notamment le remboursement intégral des fauteuils roulants pour les personnes handicapées, une réforme très attendue.La hausse des prix des matières premières, notamment du bœuf, impacte fortement les bouchers qui doivent répercuter ces augmentations sur leurs clients.Le suspense reste entier pour le titre de champion du monde de Formule 1, avec un final passionnant entre les pilotes Mercedes, McLaren et Red Bull.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Chaque mois, le coach Didier Acouetey, président d'AfricSearch, conseille un jeune entrepreneur sur ses difficultés. En deuxième partie, débat avec des patrons de PME du continent. Cette semaine, financer les TPE, PME grâce aux diasporas. Partie 1 : conseils à un jeune entrepreneur • Didier Acouetey, consultant spécialisé dans le développement des entreprises. • Frédéric Guerengbo, créateur de Fredeyaourts, une entreprise formelle de production et de vente de yaourts en sachets, à Bangui, en République centrafricaine. Très généreux avec ses vendeurs de yaourts, Frédéric a du mal à tirer profit de son activité. Il est également confronté à la saisonnalité de ses produits. Partie 2 : Le pilotage financier : un enjeu de développement et de croissance pour les PME • Vanessa Adande, expert-comptable, fondatrice du cabinet de conseil financier Ellipsis. Présentatrice de la chronique Vanessa a dit, sur le média en ligne Upper • Safiétou Seck, créatrice et dirigeante de Sarayaa, une marque sénégalaise de vêtements haut de gamme, vendus à l'international • Didier Acouetey, consultant spécialisé dans le développement des entreprises. Programmation musicale : ► Amsterdam – Disiz ► Respire - Tribeqa.
Dans cette édition :Une fusillade mortelle a éclaté dans un petit village de la Drôme, Mercure-Holvaune, faisant une victime et une blessée grave, laissant les habitants sidérés par la présence du grand banditisme et du narcotrafic en milieu rural.Le site d'Orange à Marseille a dû être fermé pendant plus de deux semaines en raison de la proximité avec des points de deal et de la montée des tensions, obligeant les salariés à se confiner.Le budget de la Sécurité sociale est largement remanié par la majorité de droite au Sénat, avec notamment le remboursement intégral des fauteuils roulants pour les personnes handicapées, une réforme très attendue.La hausse des prix des matières premières, notamment du bœuf, impacte fortement les bouchers qui doivent répercuter ces augmentations sur leurs clients.Le suspense reste entier pour le titre de champion du monde de Formule 1, avec un final passionnant entre les pilotes Mercedes, McLaren et Red Bull.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Dans cette édition :Des salariés de l'opérateur téléphonique Orange à Marseille ont dû rester confinés à cause d'une bagarre entre dealers dans leur quartier, un problème récurrent de violences et de trafics illégaux dans ce secteur.Une fusillade a également eu lieu récemment dans les environs, poussant la direction d'Orange à fermer temporairement ses bureaux jusqu'à ce que la situation se calme.Le syndicat de police dénonce la puissance des réseaux de narcotrafiquants qui mettent en danger la sécurité des entreprises et des habitants du quartier.Une femme a été tuée et une autre grièvement blessée dans la Drôme dans une affaire liée au grand banditisme et au narcotrafic.Le gouvernement prévoit de réduire drastiquement le budget de communication de l'État pour montrer l'exemple face aux efforts demandés aux Français.Le débat sur l'installation de crèches de Noël dans les mairies refait surface, certains maires étant la cible de procédures judiciaires de la part d'élus ou d'associations qui s'y opposent.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Au Congo-Brazzaville, les petites et moyennes entreprises ont beaucoup de peine à se financer pour croître et investir. Afin de les soutenir, la Société financière internationale (SFI), filiale de la Banque mondiale pour le secteur privé, a accordé à Bank of Africa-Congo un prêt de 14,5 milliards de francs CFA (quelque 21 millions d'euros) qui doit donc servir à financer les entreprises locales. Avec notre correspondant à Brazzaville, Un certain nombre de PME dans la cible et qui devraient bénéficier de prêts font déjà des projets. Ilithe Ongania dirige depuis neuf ans le Système d'observation et de reconnaissance aéroterrestre et maritime ou SORAM. Aux yeux de ce patron de PME, la ligne de financement allouée par la SFI à Bank of Africa-Congo sera bénéfique, car au Congo-Brazzaville, les PME reçoivent encore assez peu de soutien. « Nous, les jeunes entreprises, nous avons besoin de grandir. Et, pour grandir, vous avez besoin d'un levier. Les leviers, il y en a beaucoup, mais le plus important généralement, c'est le financement. Dans la culture des banques commerciales de notre environnement, il est très difficile d'avoir accès à des crédits d'investissement », explique ce patron. Une frilosité des banques qui « freine le développement de nos entreprises ». Cet acteur espère que ce financement de la SFI va créer des opportunités pour « développer l'entreprise, devenir plus grand, investir parce qu'il y a un besoin de faire beaucoup plus d'investissements, afin de répondre aux différentes demandes qui sont là. » Au moins 10% des financements pour les femmes entrepreneuses Acquérir davantage de drones est l'un des objectifs de Soram, qui tient à satisfaire les besoins de ses différents clients. Selon les signataires de l'accord de prêt, au moins 10% seront dédiés aux entreprises dirigées par des femmes. Ce dont se réjouit Francine Nzamba, directrice générale de l'entreprise FN2 plus, qui exerce dans le graphisme et l'imprimerie. « Dans ce pays, il y a quand même des femmes qui entreprennent, mais nous ne sommes pas entendues. Nous voulons avoir une place, prendre une place dans l'économie congolaise. Si les banques commencent à nous accompagner dans notre développement, ça ne peut être qu'une bonne chose pour nous », lance-t-elle. Promotrice de la société Glacy Congo, spécialisée dans la transformation des fruits congolais en glaces, Christine Matondo connaît des difficultés d'approvisionnement en énergie, et elle fait déjà des projets. « J'espère qu'avec ce prêt, on va pouvoir passer aux panneaux solaires ; gagner en indépendance vis-à-vis de l'énergie. Je suis très confiante parce que je suis déjà bénéficiaire des services de la Bank of Africa », se félicite-t-elle. Les prêts vont jusqu'à 50 millions de francs CFA, l'équivalent de 76 000 euros, remboursables sur deux ans. Le taux d'intérêt, aux environs de 10%, est jugé satisfaisant par ces PME, qui n'obtiennent que très rarement un crédit. À lire aussiDévelopper les PME en Afrique: le défi de l'investissement
Alors que le « Black Friday » bat son plein ce vendredi 28 novembre, un acteur de cet événement fait la Une de l'actualité économique. Le groupe chinois JD.com s'apprête à entrer dans le capital du groupe Fnac-Darty, via le rachat de l'actionnaire allemand Ceconomy. Une opération qui suscite l'attention de l'État et interroge sur les ambitions chinoises en Europe. C'est un gros coup pour JD.com et il est malin. Pour imposer sa présence sur le sol européen, la stratégie a été affinée. Il n'achète pas directement des actions Fnac-Darty mais s'apprête à reprendre Ceconomy, distributeur allemand et détenteur de 22% du capital du groupe français. Avec cette opération, JD.com deviendrait mécaniquement le deuxième actionnaire de Fnac-Darty, juste derrière le milliardaire tchèque Daniel Kretinsky. Une arrivée qui ne passe pas inaperçue. Elle intervient alors que la France cherche déjà à endiguer la montée en puissance de plates-formes chinoises comme Shein, Temu ou AliExpress. Voir débarquer un géant du e-commerce chinois dans le capital d'un groupe culturel français déstabilise donc autant qu'elle interroge. Un actif culturel qui inquiète l'État français Le ministre de l'Économie l'a rappelé : Fnac-Darty n'est pas une enseigne comme les autres. C'est un acteur culturel majeur, ancré dans la vie quotidienne des Français, présent à la fois en ligne et dans un dense réseau de magasins. Livres, CD, produits techniques, électroménager, services. Difficile de trouver un foyer français qui n'ait jamais acheté dans l'une de ces enseignes. Pour autant, Fnac-Darty ne fait pas partie des secteurs officiellement protégés par le contrôle strict des investissements étrangers. Mais l'État a néanmoins décidé de suivre ce dossier de très près. Un accord a ainsi été conclu. JD.com devra rester un actionnaire « dormant », c'est-à-dire sans rôle dans la gestion du groupe. Également, le géant chinois s'engage à ne pas dépasser les 22% de participation, limitant ainsi toute tentative de prise de contrôle. Derrière ces conditions, une même crainte : que Fnac-Darty ne finisse, à terme, sous pavillon chinois. Une opération stratégique pour JD.com face à un marché chinois saturé Si cette actualité éveille autant d'intérêt, c'est aussi parce que JD.com cherche à s'imposer en Europe. Troisième acteur du e-commerce chinois, doté d'une excellente réputation en matière de fiabilité et de logistique, le groupe fait face à une concurrence féroce avec Alibaba ou Temu. Les marges se réduisent, le marché arrive à saturation et l'international devient une nécessité. Ces dernières années, JD.com a d'ailleurs tenté plusieurs percées en Europe, sans succès, comme le projet de rachat de la chaîne britannique Argos ou encore une tentative d'entrée au capital de Currys, autre distributeur d'électronique au Royaume-Uni. L'opération Ceconomy-Fnac-Darty constitue donc un premier pas concret, loin d'être anecdotique. Avec son expertise colossale en matière de logistique intégrée et de contrôle de la chaîne d'approvisionnement, JD.com pourrait pousser Fnac-Darty à adapter sa stratégie, notamment face à Amazon, omniprésent en Europe. Mais cette entrée au capital illustre aussi quelque chose de plus large. D'abord, la montée en puissance technologique de la Chine, la bataille logistique mondiale entre géants américains et asiatiques, la fragilité des distributeurs européens et le rôle croissant des États dans la protection de leurs entreprises.
Dans cette édition :Le président Emmanuel Macron a annoncé la création d'un nouveau service militaire volontaire dès 2023, avec 3 000 jeunes attendus l'année prochaine et 50 000 à l'horizon 2035.Deux détenus se sont évadés de la prison de Dijon en utilisant des lames pour scier les barreaux et des draps, profitant d'une porte ouverte le matin pour le personnel.La direction d'Orange a décidé de fermer ses locaux du quartier sensible de Saint-Mauront à Marseille pendant au moins deux semaines en raison de l'insécurité et de la montée des tensions liées au trafic de drogue.L'ARCOM a rejeté les accusations de Reporters sans frontières contre CNews concernant un manque de pluralisme politique dans ses programmes.À Bruxelles, la traditionnelle crèche de Noël sur la Grand-Place a été remplacée par des mannequins en tissu sans visage, suscitant de vives critiques de la part d'élus locaux.Le demi de mêlée du Stade Toulousain, Antoine Dupont, va faire son retour à la compétition après 9 mois d'absence suite à une grave blessure au genou.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Dans cette édition :Un des deux détenus évadés de la prison de Dijon a été interpellé, l'autre est toujours en fuite.Orange ferme temporairement son site de Marseille en raison d'une montée des tensions dans le quartier de Saint-Moron.L'Assemblée nationale a adopté en première lecture une proposition de loi visant à nationaliser ArcelorMittal.Aucun emploi ne sera supprimé avec le passage sous bannière Intermarché et Netto de 300 supermarchés Auchan.Un attentat terroriste a eu lieu à Washington, faisant une victime militaire.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Dans cette édition :Un des deux détenus évadés de la prison de Dijon a été interpellé, l'autre est toujours en fuite.Orange ferme temporairement son site de Marseille en raison d'une montée des tensions dans le quartier de Saint-Moron.L'Assemblée nationale a adopté en première lecture une proposition de loi visant à nationaliser ArcelorMittal.Aucun emploi ne sera supprimé avec le passage sous bannière Intermarché et Netto de 300 supermarchés Auchan.Un attentat terroriste a eu lieu à Washington, faisant une victime militaire.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Dans cette édition :Le président Emmanuel Macron a annoncé la création d'un nouveau service militaire volontaire dès 2023, avec 3 000 jeunes attendus l'année prochaine et 50 000 à l'horizon 2035.Deux détenus se sont évadés de la prison de Dijon en utilisant des lames pour scier les barreaux et des draps, profitant d'une porte ouverte le matin pour le personnel.La direction d'Orange a décidé de fermer ses locaux du quartier sensible de Saint-Mauront à Marseille pendant au moins deux semaines en raison de l'insécurité et de la montée des tensions liées au trafic de drogue.L'ARCOM a rejeté les accusations de Reporters sans frontières contre CNews concernant un manque de pluralisme politique dans ses programmes.À Bruxelles, la traditionnelle crèche de Noël sur la Grand-Place a été remplacée par des mannequins en tissu sans visage, suscitant de vives critiques de la part d'élus locaux.Le demi de mêlée du Stade Toulousain, Antoine Dupont, va faire son retour à la compétition après 9 mois d'absence suite à une grave blessure au genou.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:14:51 - Journal de 8 h - L'ONG Amnesty International appelle jeudi les entreprises mondiales du textile et les gouvernements de quatre pays d'Asie à mettre en place des actions pour respecter les droits des ouvriers du secteur et leur assurer des salaires décents.
Une plongée dans les coulisses économiques franco-australiennes avec Inès Abderrahmane et l'innovation française au cœur des échanges.
durée : 00:14:51 - Journal de 8 h - L'ONG Amnesty International appelle jeudi les entreprises mondiales du textile et les gouvernements de quatre pays d'Asie à mettre en place des actions pour respecter les droits des ouvriers du secteur et leur assurer des salaires décents.
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Selon le dernier rapport de la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD), l'Europe vieillit à un rythme tel que, sans action rapide, le niveau de vie pourrait reculer dans les prochaines décennies. Depuis plusieurs décennies, l'Europe vieillit. La pyramide des âges, autrefois en forme de triangle – beaucoup de jeunes à la base, peu de personnes âgées au sommet – ressemble aujourd'hui davantage à une amphore, voire à un tonneau. La population active, celle des 15-64 ans, se réduit tandis que la proportion de seniors augmente rapidement. Selon la BERD, la Banque européenne pour la reconstruction et le développement, si rien ne change, le vieillissement retirera environ 0,36 point de croissance par an d'ici à 2050 dans une large partie de l'Europe. Sur le temps long, l'impact est considérable : c'est un risque clair de baisse du niveau de vie. Dans une économie, ce sont les actifs qui produisent l'essentiel de la richesse et qui financent les retraites ainsi qu'une partie importante des dépenses publiques. Quand leur nombre diminue relativement au reste de la population, la richesse produite par habitant finit par stagner, voire reculer. À lire aussiLa démographie ou l'enjeu économique de ces dix prochaines années Pourquoi le vieillissement pèse sur le niveau de vie Trois raisons principales expliquent ce ralentissement. D'abord, la plus évidente : moins de travailleurs, c'est moins de production. La croissance est mécaniquement freinée. Ensuite, les entreprises investissent en fonction de la demande future. Si la population active stagne ou diminue, les entreprises sont moins incitées à construire de nouvelles usines et à acheter de nouveaux équipements. Résultat : la productivité est plus faible. Enfin, lorsque les jeunes générations se réduisent, c'est l'innovation elle-même qui s'essouffle : moins de chercheurs, moins d'entrepreneurs et moins d'inventeurs, avec, à terme, moins de croissance. L'Europe n'est pas le seul continent concerné, mais elle est l'un des plus exposés. La Chine, le Japon ou encore la Corée du Sud connaissent des dynamiques similaires. Au Moyen-Orient et en Afrique du Nord, la fenêtre démographique se refermera d'ici à une dizaine d'années : ces pays vieilliront à leur tour. À l'inverse, l'Afrique subsaharienne, très jeune, pourrait profiter d'un volant de croissance, à condition de créer suffisamment d'emplois productifs. Quelles solutions pour atténuer les effets du vieillissement ? Plusieurs leviers existent, même s'ils ne suffiront pas chacun isolément. La première solution, souvent impopulaire, consiste à travailler plus longtemps. Reculer l'âge de la retraite permet d'augmenter le nombre d'actifs. Un autre levier majeur est d'améliorer la participation des femmes au marché du travail. Dans certains pays, elles restent sous-représentées. Réduire cet écart pourrait compenser une grande partie de la baisse démographique. La BERD évoque aussi l'immigration. Un sujet sensible, mais potentiellement efficace, est d'accueillir davantage de main-d'œuvre en âge de travailler. Cela permettrait de contrebalancer la diminution des actifs. Enfin, investir dans l'innovation demeure essentiel. L'Histoire montre que la technologie peut compenser une partie du manque de main-d'œuvre. Mais l'Europe reste en retard sur la Chine ou les États-Unis. Pour autant, prévient la BERD, aucune de ces solutions ne suffira seule. Le défi est immense et concerne un nombre croissant de pays. L'enjeu sera de combiner ces leviers pour limiter au maximum l'impact du vieillissement sur le niveau de vie des prochaines décennies.
Aujourd'hui, Abel Boyi, éducateur, Laura Warton Martinez, sophrologue, et Jean-Loup Bonnamy, professeur de philosophie, débattent de l'actualité autour d'Alain Marschall et Olivier Truchot.
Ce mardi 25 novembre, la crainte des entreprises allemandes d'être concurrencées par l'armée a été abordée par Annalisa Cappellini dans sa chronique, dans l'émission Good Morning Business, présentée par Laure Closier, sur BFM Business. Retrouvez l'émission du lundi au vendredi et réécoutez la en podcast.
Hubert Cotté, directeur général de Workday France, est l'invité du podcast « Tech the Lead ». Il témoigne de l'impact de l'IA sur les fonctions RH, finances, juridiques et plus généralement sur l'organisation du travail, depuis l'arrivée fracassante de Chat-GPT. Journaliste : Yves Vilaginés | Réalisation : Feuille Blanche – Loris Jeacomine | Musique : Titouan Le GalAnnonce politique : Le sponsor est Instagram, qui fait partie de Meta Platforms Ireland Ltd. Cette annonce est en lien avec les réflexions des États membres de l'UE en faveur d'une majorité numérique commune pour accéder aux services en ligne.Consulter toutes les informations relatives à la transparence sur https://eur-lex.europa.eu/eli/reg/2024/900/oj/eng Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
durée : 02:29:33 - Les Matins - par : Guillaume Erner, Yoann Duval - - réalisation : Félicie Faugère