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Ce mardi 11 novembre, les alertes sur l'attractivité de la France face à la menace fiscale pour les entrepreneurs et l'exil fiscal qui peut placer le pays en sursis ont été abordés par Gilbert Cette, professeur d'économie à Neoma Business School, Erwann Tison, chargé d'enseignement à l'Université de Strasbourg, et Victor Lequillerier, économiste et vice-président du Think Tank "BSI Economics" dans l'émission Les Experts, présentée par Raphaël Legendre sur BFM Business. Retrouvez l'émission du lundi au vendredi et réécoutez la en podcast.
La société qui est derrière ChatGPT a annoncé cette semaine la signature d'un contrat géant avec Amazon Web Services afin d'utiliser son cloud. Une nouvelle qui n'a pas engendré d'engouement particulier dans l'ensemble de l'IA de la tech et des marchés financiers. Mention légales : Vos données de connexion, dont votre adresse IP, sont traités par Radio Classique, responsable de traitement, sur la base de son intérêt légitime, par l'intermédiaire de son sous-traitant Ausha, à des fins de réalisation de statistiques agréées et de lutte contre la fraude. Ces données sont supprimées en temps réel pour la finalité statistique et sous cinq mois à compter de la collecte à des fins de lutte contre la fraude. Pour plus d'informations sur les traitements réalisés par Radio Classique et exercer vos droits, consultez notre Politique de confidentialité.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Business France, la structure publique qui œuvre à l'internationalisation de l'économie française, a célébré cette semaine les 25 ans du Volontariat international en entreprise (VIE). Il s'agit d'un dispositif qui connecte les entreprises et les jeunes désireux de faire une mission professionnelle à l'étranger. Stéphane Alisse, directeur du programme VIE chez Business France, s'exprime.
La start-up gabonaise Pozi a levé 650 000 euros début octobre, une première dans l'histoire du pays. Une levée de fonds rare dans un environnement où l'Afrique francophone reste largement en marge des investissements : en 2025, les États de la région ne devraient capter pas plus de 15% du total des financements destinés aux start-up du continent. « C'est un outil d'aide à la décision qui permet d'optimiser son exploitation de flottes. » C'est ainsi que Loïc Kapitho, cofondateur de Pozi, résume le concept de sa jeune entreprise. « Ce qui est nouveau dans notre approche, c'est le fait de proposer des tableaux de bord de manière, on va dire native, qui sont orientés plutôt décideurs, donc financiers- exploitants. Ce qui est nouveau, c'est que notre métier en général repose sur des profils un petit peu techniques, des geeks en entreprise qui vont faire du suivi en temps réel », décrypte-t-il. Pouvoir tracer ses véhicules et optimiser leurs déplacements, tout cela grâce à une interface simple d'utilisation ; voici le concept de Pozi, explique Loïc Kapitho. « On a un sujet de sécurité, on a un sujet de localisation, mais de plus en plus, c'est surtout un sujet d'optimisation. Un cas d'usage serait par exemple les chantiers qui grandissent. Vous avez de plus en plus de chantiers, des routes, des buildings qui nécessitent de l'agrégat, du sable. Et en règle générale, ce sont ces flux qu'on essaie d'optimiser pour être sûr qu'on n'a pas de perte en route, pour être sûr que les engins sont bien utilisés, avec un bon taux d'occupation sur les chantiers, pour être sûrs aussi qu'on n'a pas de surconsommation de tout ce qui va être carburant. Grâce aux datas collectées, en fait, on fournit aux financiers et aux décideurs des tableaux qui leur permettent d'être sûrs que leur exploitation est optimisée », poursuit le cofondateur. Avant d'en arriver là, c'est sur fonds propres que la start-up a fait ses débuts. Lever des fonds dans la région reste difficile, explique Loïc Kapitho : « C'est difficile parce qu'on n'a pas une culture du risque et de l'investissement dans la tech, en Afrique centrale. En règle générale, on est plutôt portés par les secteurs traditionnels. Ce sont des économies dites rentières, donc avec énormément de capitaux dans les infrastructures, dans le milieu d'extraction minière ou du pétrole. Et donc, en général, les investisseurs s'intéressent plutôt à ces gros projets d'infrastructures, des projets d'énergie, et très peu sont portés sur les startups. La difficulté réside dans le fait qu'il y a très peu d'acteurs, sinon aucun acteur spécialisé. Et donc, on a quasiment obligation d'aller regarder sur des marchés qui ont plus de latitude, plus de culture d'investissement dans la tech. L'Afrique de l'Ouest, à ce titre, a un peu plus de maturité. » Lever des fonds, un défi en Afrique centrale Sur le continent, quatre pays – le Kenya, le Nigeria, l'Afrique du Sud et l'Égypte – attirent près de 80% des financements. Il n'est pas simple pour les autres de tirer leur épingle du jeu, confirme Maxime Bayen, associé chez Catalyst Fund : « Ce qui est étonnant, c'est la géographie, puisque c'est depuis 2019 la première startup au Gabon qui lève plus de 100 000 dollars de financement. Sur le cas spécifique du Gabon, en fait, c'est un petit marché, avec une taille de population et un PIB assez restreints par rapport au reste de l'Afrique. Et en fait, c'est ça qui est très corrélé avec le financement de startup. » Mais pour lui, le signal est positif : « Il faut une première startup, il faut une première levée de fonds qui va ensuite indiquer à d'autres fondateurs, à d'autres entrepreneurs que c'est possible. On peut être entrepreneur tech au Gabon et lever des fonds. C'est extrêmement encourageant et plutôt prometteur pour la suite. » Être implantée localement tout en ayant la capacité de développer son modèle à grande échelle a sans doute convaincu la société de capital-risque Saviu Fund d'investir dans Pozi.
Jeunes Pousses : le rendez-vous de l'innovation positive et à impact
La transition écologique des entreprises est un enjeu majeur pour atteindre les objectifs climatiques fixés à l'horizon 2050. Mais par où commencer ? Quelles trajectoires suivre ? Et comment s'assurer que les efforts engagés sont vraiment à la hauteur des défis ?
Le syndicat va prendre la présidence du Tech7 qui représente les acteurs du numérique au sein des pays du G7. À cette occasion, sa présidente aborde les grands dossiers que Numeum souhaite faire avancer sous sa direction. Mention légales : Vos données de connexion, dont votre adresse IP, sont traités par Radio Classique, responsable de traitement, sur la base de son intérêt légitime, par l'intermédiaire de son sous-traitant Ausha, à des fins de réalisation de statistiques agréées et de lutte contre la fraude. Ces données sont supprimées en temps réel pour la finalité statistique et sous cinq mois à compter de la collecte à des fins de lutte contre la fraude. Pour plus d'informations sur les traitements réalisés par Radio Classique et exercer vos droits, consultez notre Politique de confidentialité.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Ce mercredi 5 novembre, Aurélien Zachayus, président d'AP Solutions IO, était l'invité d'Annalisa Cappellini dans Le monde qui bouge - L'Interview, de l'émission Good Morning Business, présentée par Laure Closier. Ils ont notamment abordé les risques liés aux sanctions imposées par un pays aux entreprises et les décisions à prendre dans un tel contexte. Retrouvez l'émission du lundi au vendredi et réécoutez la en podcast.
Un an après sa réélection, Donald Trump revendique une Amérique plus forte grâce à ses taxes douanières massives. Le président promettait que la Chine, l'Europe et les autres pays « paieraient » pour redresser l'économie américaine. Mais les chiffres montrent une tout autre réalité : ce sont bien les entreprises et les consommateurs américains qui supportent la facture. Lors de sa campagne, Donald Trump assurait vouloir « faire payer la Chine, l'Europe et tous ceux qui profitent de l'Amérique ». Selon lui, ces droits de douane ne coûteraient rien aux Américains. Le principe était simple : taxer les produits importés pour protéger les entreprises nationales, réduire le déficit commercial et financer des baisses d'impôts. Mais la réalité économique, elle, s'est montrée bien différente. En pratique, les exportateurs étrangers ne paient pas ces droits de douane. Ce sont les importateurs américains – distributeurs, industriels, commerçants – qui s'en acquittent auprès du Trésor. Et quand la facture devient trop lourde, elle finit par se répercuter sur les consommateurs. À lire aussiSur la piste d'une machine à café pour comprendre les effets des taxes douanières de Trump Les entreprises américaines en première ligne Les données du Peterson Institute for International Economics sont claires : jusqu'à l'été 2025, ce sont les entreprises américaines qui ont absorbé la plus grande part du coût de ces surtaxes, notamment dans la distribution, l'automobile et l'électronique. Les recettes douanières ont, elles, explosé, avec plus de 100 milliards de dollars encaissés par le gouvernement entre janvier et juillet 2025, contre seulement 70 milliards sur toute l'année 2024. Mais cet argent vient… des entreprises américaines elles-mêmes. Des géants comme Apple ou Nike ont tenté de maintenir leurs prix de vente stables, en réduisant leurs marges. Mais cet équilibre n'a pas tenu. Les coûts additionnels ont fini par être transférés aux consommateurs. Résultat : les prix à la consommation augmentent et le pouvoir d'achat recule. À lire aussiDroits de douane: Donald Trump gagne-t-il vraiment la guerre commerciale? Un impôt déguisé pour les ménages américains Les économistes de l'université de Yale estiment que ces taxes coûtent en moyenne 3 800 dollars par an à chaque ménage américain. Autrement dit, une nouvelle forme d'impôt indirect, qui pèse d'autant plus lourd sur les foyers modestes. Et le phénomène touche bien au-delà des produits importés. De nombreux biens estampillés made in USA sont, eux aussi, concernés, car leurs composants ou leurs pièces détachées proviennent de l'étranger. Presque tout ce qui est consommé sur le territoire est donc indirectement surtaxé. Donald Trump, lui, reste triomphant. Il affirme que sa politique « rapporte des milliards à l'Amérique ». Et c'est vrai que les recettes douanières devraient dépasser 300 milliards de dollars d'ici à la fin de l'année. Mais ces milliards proviennent avant tout du portefeuille des entreprises et des ménages américains. À lire aussiDroits de douane de Trump: pourquoi il est quasi impossible de les abandonner Une Amérique qui taxe le monde… mais se taxe elle-même En définitive, les taxes de Donald Trump frappent bien les importations du monde entier, mais ce sont les Américains qui passent à la caisse. Les droits de douane gonflent les recettes fédérales, tout en alimentant l'inflation et en grignotant le pouvoir d'achat. Le paradoxe est total : le président voulait faire payer les autres, mais un an après son retour au pouvoir, c'est l'Amérique elle-même qui paie la note.
L'annonce a été faite à Casablanca cette semaine, à l'occasion de la cinquième édition de l'Africa Financial Industry Summit (AFIS). Le Tchad entre dans un dispositif qui permettra d'assurer le financement des importations de première nécessité vers le pays sahélien. Une garantie offerte par Proparco aux opérations commerciales, financées par Ecobank Tchad. Avec en ligne de mire le développement des PME tchadiennes. L'enveloppe de Proparco, 10 millions d'euros renouvelables à chaque opération sur trois ans, servira à garantir le financement des importations indispensables aux entreprises tchadiennes. « Le Tchad a besoin d'importer énormément de produits, que ce soient des machines, des matières premières agricoles, de l'engrais, etc., souligne Djalal Khimdjee, directeur général délégué de cette filiale de l'Agence française de développement dédiée au secteur privé. L'objectif de ce type de financement, c'est de concentrer notre garantie sur les produits de première nécessité et les machines, pour que les PME se développent. » Aider les PME Partenaire de Proparco dans le dispositif, Ecobank sera l'interlocuteur des entreprises tchadiennes sur place. « La plupart du temps, elles doivent payer les importations en cash ou ne peuvent tout simplement pas se le permettre, explique le PDG de la banque panafricaine, Jeremy Awori. Avec cette facilité, on va regarder chaque demande, certaines dans l'agriculture, la santé, l'éducation, probablement dans les industries de la tech, et regarder comment l'entreprise s'en sort. » Rassurer les fournisseurs Cette garantie, créée en 2018, a déjà permis une centaine d'opérations dans quatre autres pays africains, dont la Guinée. Dans ce dernier pays, le dispositif a soutenu une PME de produits agricoles guinéenne qui voulait importer de l'emballage depuis l'Europe pour faciliter ses propres exportations. « Le fournisseur européen réclamait l'assurance d'un paiement avant d'expédier cet emballage, se rappelle le patron de la banque. Ecobank a émis la lettre de crédit au client guinéen, Proparco l'a soutenue avec une garantie de "trade finance". Cette combinaison a rassuré le fournisseur qui a expédié le produit. Et la PME l'a reçu sans avoir besoin de décaisser l'argent à l'avance. » Produits de première nécessité La garantie, 125 millions d'euros renouvelables au total, a contribué à réduire le risque et donc le coût du financement des importations de riz au Liberia, mais aussi de rendre plus abordables les achats d'engrais et de médicaments pour le Malawi. D'autres pays d'Afrique devraient y être intégrés prochainement.
Introduire l'art dans les entreprises pour améliorer les conditions de travail des salariés et sensibiliser aux questions environnementales, ce sont les missions de Bail Art Projects et de l'association Artborescences. Ces deux organisations démontrent en quoi l'art peut faire partie des politiques RSE des entreprises. ----------------------------------------------------------------------- SMART IMPACT - Le magazine de l'économie durable et responsable SMART IMPACT, votre émission dédiée à la RSE et à la transition écologique des entreprises. Découvrez des actions inspirantes, des solutions innovantes et rencontrez les leaders du changement.
Télétravail, hyperconnexion, isolement… Les nouvelles formes d'organisation du travail modifient nos repères et peuvent favoriser l'apparition de comportements addictifs : écrans, nourriture, workaholisme ou consommation de produits. Entre prévention, accompagnement et repérage des signaux faibles, les entreprises ont un rôle clé à jouer pour protéger la santé de leurs collaborateurs et instaurer un équilibre durable entre performance et bien-être. Hervé Kercret, patient expert en addictologie, partage son expérience et ses conseils pour comprendre et prévenir ces nouvelles vulnérabilités.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Philippe Mills représente la face cachée du succès des entreprises françaises à l'international. Le directeur général de la SFILS (banque publique de développement) nous explique sa mission en coulisses dans le montage financier de ces gros contrats. Mention légales : Vos données de connexion, dont votre adresse IP, sont traités par Radio Classique, responsable de traitement, sur la base de son intérêt légitime, par l'intermédiaire de son sous-traitant Ausha, à des fins de réalisation de statistiques agréées et de lutte contre la fraude. Ces données sont supprimées en temps réel pour la finalité statistique et sous cinq mois à compter de la collecte à des fins de lutte contre la fraude. Pour plus d'informations sur les traitements réalisés par Radio Classique et exercer vos droits, consultez notre Politique de confidentialité.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:02:24 - Le brief éco - Les entreprises françaises du CAC 40 conservent une image globalement positive dans la presse internationale, selon un nouveau baromètre du "soft power" médiatique réalisé par pressrelations. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
De la violence familiale à entrepreneur en cybersécurité au Luxembourg : découvrez le parcours bouleversant de Jean-Marie Bourbon, fondateur de Boss. Une histoire de résilience qui prouve que "peu importe d'où l'on vient, ce qui compte c'est où on veut aller".LinkedIn : https://www.linkedin.com/in/jean-marie-bourbon/?originalSubdomain=luSite web : https://www.boffsec-services.com/Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Le directeur général du Groupe Crédit Coopératif revient sur les résultats de son étude sur le rapport des Français à l'argent et plus précisément sur leurs attentes par rapport à leurs banques. Pour de nombreuses personnes, elles jouent un rôle dans la transition écologique à travers leurs financements. Mention légales : Vos données de connexion, dont votre adresse IP, sont traités par Radio Classique, responsable de traitement, sur la base de son intérêt légitime, par l'intermédiaire de son sous-traitant Ausha, à des fins de réalisation de statistiques agréées et de lutte contre la fraude. Ces données sont supprimées en temps réel pour la finalité statistique et sous cinq mois à compter de la collecte à des fins de lutte contre la fraude. Pour plus d'informations sur les traitements réalisés par Radio Classique et exercer vos droits, consultez notre Politique de confidentialité.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Aujourd'hui, Laura Warton Martinez, sophrologue, Bruno Poncet, cheminot, et Charles Consigny, avocat, débattent de l'actualité autour d'Alain Marschall et Olivier Truchot.
Ce lundi 3 novembre, les difficultés rencontrés par la croissance économique française et les conséquences du budget 2026 sur les entreprises ont été abordés par Markus Kerber, avocat et professeur de finances publiques à Berlin, Léonidas Kalogeropoulos, PDG de Médiation & Arguments, et Denis Payre, président de Nature & People First, dans l'émission Les Experts, présentée par Raphaël Legendre sur BFM Business. Retrouvez l'émission du lundi au vendredi et réécoutez la en podcast.
Malgré la baisse des cours du brut, les géants du pétrole continuent à enregistrer des bénéfices. La forte augmentation des quotas de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole et ses alliés (Opep+) et l'anticipation d'un excédent d'offre ont pesé sur les cours. Et pourtant, TotalEnergies a vu son bénéfice net bondir de plus de 60 % au troisième trimestre, à 3,7 milliards de dollars. Comment le groupe français y est parvenu ? En augmentant les volumes. La production d'hydrocarbures du géant français a augmenté de plus de 4 %. Mais aussi en améliorant les marges grâce au raffinage en Europe. TotalEnergies est présent sur toute la chaîne de valeur du pétrole et du gaz, de l'extraction aux activités de raffinage. Si les cours mondiaux de l'or noir ont reculé entre juillet et septembre, les marges européennes sur le raffinage des carburants, elles, ont bondi de plus de 300 %. Et pour cause : l'embargo de l'Union européenne sur les importations de carburants issus du pétrole russe avait restreint l'offre au moment où la demande de diesel augmentait pendant la saison des départs en vacances. Les raffineries ont tourné à plein régime. Les dividendes distribués aux actionnaires Les marges ainsi engrangées permettent à TotalEnergies de choyer ses actionnaires. Et ce via le rachat d'actions qui permet d'accroître le bénéfice par action et soutenir le cours de l'entreprise en bourse. Après 2,3 milliards de dollars de rachats d'actions réalisés au troisième trimestre, un nouveau programme de rachat de titres jusqu'à 1,5 milliard de dollars a été annoncé par le groupe français fin septembre. Son concurrent britannique Shell a, lui aussi, annoncé de généreuses distributions à ses actionnaires, d'un montant nettement supérieur au français. C'est la production record au large des côtes brésiliennes qui a permis au groupe britannique d'augmenter ses bénéfices à 5,32 milliards de dollars. Bénéfices supérieurs aux attentes Pour ExxonMobil et Chevron, deux géants du secteur pétrolier aux États-Unis, des bénéfices supérieurs aux attentes grâce, une fois de plus, à une production record. Dans ce contexte, les pétroliers mettent un frein à leurs investissements. Selon le cabinet Wood Mackenzie, les investissements globaux des majors devraient reculer de 4 % en 2025, à un peu plus de 340 milliards de dollars. Moins d'investissements dans les énergies vertes Ce qui n'est pas sans conséquence pour la transition énergétique. C'est l'effet pervers de la baisse des cours du pétrole. Les grands groupes cherchent à préserver la rentabilité et la confiance des investisseurs aux dépens de leurs engagements en faveur des énergies renouvelables. Le groupe britannique BP, notamment, confirme avoir réduit de moitié ses financements bas-carbone. Cela inquiète les défenseurs du climat à une semaine de la COP30 qui s'ouvre au Brésil le 10 novembre prochain. 2024 a été une année la plus chaude jamais enregistrée depuis le début de l'ère industrielle.
Chaque jour, entre 9h et 10h, retrouvez Pascal Praud dans L'Heure des Pros en direct sur CNews et Europe 1. Ce lundi, il s'intéresse à Donald Trump qui menace d'intervenir militairement au Nigéria et au déluge de taxes pour les grandes entreprises. Vous voulez réagir ? Appelez-le 01.80.20.39.21 (numéro non surtaxé) ou rendez-vous sur les réseaux sociaux d'Europe 1 pour livrer votre opinion et débattre sur grandes thématiques développées dans l'émission du jour.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Avec en moyenne sept défaillances d'entreprises par jour, le transport et la logistique semblent mal en point. Le président de l'union TLF nous livre les raisons de ces difficultés dans une conjoncture actuelle qui peut paraître contradictoire, étant donné la forte augmentation de la livraison de colis. Mention légales : Vos données de connexion, dont votre adresse IP, sont traités par Radio Classique, responsable de traitement, sur la base de son intérêt légitime, par l'intermédiaire de son sous-traitant Ausha, à des fins de réalisation de statistiques agréées et de lutte contre la fraude. Ces données sont supprimées en temps réel pour la finalité statistique et sous cinq mois à compter de la collecte à des fins de lutte contre la fraude. Pour plus d'informations sur les traitements réalisés par Radio Classique et exercer vos droits, consultez notre Politique de confidentialité.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Écoutez la chroniqueuse économique Michèle Boisvert à ce sujet, au micro de Philippe Cantin.Voir https://www.cogecomedia.com/vie-privee pour notre politique de vie privée
durée : 00:23:24 - 8h30 franceinfo - Gabriel Zucman, économiste et directeur de l'Observatoire européen de la fiscalité, était l'invitée du "8h30 franceinfo", vendredi 31 octobre 2025. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
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Au Sénégal, le Premier ministre Ousmane Sonko a promis lundi 27 octobre une baisse prochaine des tarifs de l'électricité, face à la multiplication des plaintes sur la cherté de la vie. Au cœur des crispations : les compteurs d'électricité prépayés utilisés par 72% des clients de la Senelec, la société nationale d'électricité. Connus sous le nom de Woyofal, ils sont critiqués pour leur système de tarification opaque, jugé responsable de lourdes factures énergétiques. En première ligne, les petites et moyennes entreprises peinent à faire face. De notre correspondante à Dakar, Dans le quartier populaire de Ouest Foire, à Dakar, Talabiou Kanté jette, l'air écœuré, des poulets, yaourts et autres produits glacés à l'arrière de sa boutique. « J'ai éteint le frigo pour faire des économies et certains produits sont gâtés, se lamente-t-il. C'est une grosse perte pour nous ». Censé aider les clients à maîtriser leur consommation au Sénégal, le compteur prépayé utilisé par le commerçant est au contraire devenu un gouffre financier : en un an, avec les mêmes équipements, sa facture énergétique a doublé. En rayon, le prix de ses volailles vient de flamber de quelques centaines de francs CFA. « Le client ne comprend pas que ça n'est pas notre faute si certains prix ont augmenté. C'est à l'État de nous aider parce que la souffrance, n'est pas que pour nous. La population aussi souffre. » Dans ce café du quartier résidentiel de Mermoz, la climatisation tourne en continu. Cette entreprise de taille moyenne peut se le permettre. Par chance, elle utilise encore les anciens compteurs de la Senelec, préservés de toute instabilité des tarifs. « Pour l'entreprise ici, on est gagnant parce que c'est stable : 1,5 million [francs CFA] en août 2024 et 1,5 million en août 2025 », se félicite Tété Diallo, cheffe comptable de la société, en consultant les factures, « Ça freine l'économie des PME et des startups ! » Sur les compteurs prépayés mis en cause, à l'inverse, la consommation est incontrôlable. Les kilowattheures s'épuisent à toute vitesse. Les recharger coûte cher. Une situation intenable pour les entrepreneurs. « Aujourd'hui, le moindre bénéfice qu'ils font, ils en profitent pour couvrir leurs charges, souligne Mohamed Diallo, secrétaire général de Noo Lank, collectif engagé contre la cherté de l'électricité. Ça freine l'économie des PME et des startups, car aujourd'hui, ils ne peuvent plus le supporter ! » La Senelec dément toute hausse des tarifs de l'énergie. Elle explique les lourdes factures par la consommation propre des usagers, en hausse face à la période de chaleur. Une version rejetée par Mohamed Diallo, qui réclame une tarification plus juste et transparente. « Il y a de la tension partout : le pouvoir d'achat des Sénégalais est menacé, il y a la problématique des finances publiques. Si on y ajoute la problématique de l'électricité, les Sénégalais ne peuvent plus tenir ! » Face à la colère et à l'incompréhension, la Commission de régulation du secteur de l'énergie (CRSE) a annoncé début octobre l'ouverture d'une enquête indépendante sur ces compteurs prépayés. Ses conclusions doivent être publiées prochainement. À lire aussiSénégal: le gouvernement veut baisser les prix de l'électricité, du gaz et du carburant sans aggraver la dette
Ce mercredi 29 octobre, la hausse de la surtaxe votée par l'Assemblée sur les bénéfices des grandes entreprises, ainsi que les conséquences du budget 2026 sur l'économie française, ont été abordées par Guillaume Dard, président de Montpensier Arbevel, Emmanuel Combe, professeur à l'université Paris 1 Panthéon-Sorbonne et à la Skema Business School, et Jean-Pierre Petit, président des Cahiers Verts de l'Économie, dans l'émission Les Experts, présentée par Ludovic Desautez sur BFM Business. Retrouvez l'émission du lundi au vendredi et réécoutez la en podcast.
Stéphane Ricoul s'attaque à une question cruciale : l'intelligence artificielle crée-t-elle ou compresse-t-elle la valeur des entreprises ? Lorsque des tâches passent de 100 heures à 40 grâce à l'IA, comment redistribuer le gain : au client, au fournisseur ou à un acteur tiers ?
Ce mardi 28 octobre, la surtaxe des bénéfices des entreprises a été abordée par Dany Lang, enseignant-chercheur en économie à Sorbonne-Paris Nord, Ronan Le Moal, fondateur d'Epopée Gestion, fonds d'investissements régional, et François Ecalle, fondateur de FipEco.fr, dans l'émission Les Experts, présentée par Ludovic Desautez sur BFM Business. Retrouvez l'émission du lundi au vendredi et réécoutez la en podcast.
durée : 00:14:54 - Journal de 7 h - En plein examen sur la partie recettes du budget, le gouvernement a surpris en proposant cette surtaxe censée rapporter 2 milliards d'euros supplémentaires.
durée : 00:14:54 - Journal de 7 h - En plein examen sur la partie recettes du budget, le gouvernement a surpris en proposant cette surtaxe censée rapporter 2 milliards d'euros supplémentaires.
Invité : - Laurent Jacobelli, député de Moselle et porte-parole du Rassemblement national Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Alors que Moody's s'apprête à rendre son verdict sur la note de la France, la question du pouvoir des agences de notation refait surface. Redoutées par les États, observées par les marchés, parfois critiquées pour leur opacité, ces institutions financières privées influencent toujours la confiance des investisseurs. Mais leur pouvoir est-il aussi grand qu'on le dit ? Imaginons un bulletin scolaire. Sauf qu'au lieu d'élèves, ce sont des entreprises, des collectivités ou des États qui y figurent. Les agences de notation, un peu comme des professeurs, attribuent une note de confiance : AAA pour les plus fiables, C pour ceux proches du défaut de paiement. Leur mission est simple, évaluer la capacité d'un emprunteur à rembourser sa dette. En clair, est-ce qu'on peut lui prêter sans prendre trop de risque ? Une bonne note, c'est un taux d'intérêt plus bas. Une mauvaise, un crédit plus cher. Pour les entreprises, c'est souvent une question de survie. Pour les États, c'est plus symbolique, mais pas toujours sans conséquence. Des notes médiatisées, mais souvent anticipées À chaque dégradation de note, comme celle que pourrait subir la France, les médias s'en emparent aussitôt. Mais dans les faits, les marchés financiers anticipent souvent ces décisions. La dernière baisse de la note française par Moody's n'a eu aucun effet visible sur les taux d'intérêt. Les investisseurs avaient déjà intégré la dégradation et relevé les taux bien avant l'annonce. Pourquoi alors tout ce bruit ? Parce que ces notes sont devenues un rituel médiatique. Faciles à comprendre – comme un bulletin d'école –, elles traduisent en une lettre la complexité d'une économie nationale. Cependant, si un pays change de catégorie de risque, les effets peuvent être beaucoup plus concrets : certains investisseurs institutionnels, contraints par leurs règles internes, cessent alors de prêter. Et c'est là que le cercle vicieux s'installe. Plus les taux montent, plus la dette coûte cher, et plus la note risque d'être encore abaissée. Un pouvoir réel, mais de plus en plus contesté Depuis la crise financière de 2008, la réputation des agences de notation a été sérieusement écornée. On leur reproche une opacité persistante, des méthodes contestées, et une tendance à amplifier les crises plutôt qu'à les prévenir, comme lors du cas grec au début des années 2010. Leur approche, souvent jugée trop marquée par des standards occidentaux, pose aussi problème. Sur le continent africain, plusieurs pays dénoncent des notations qui ne reflètent pas la réalité de leurs économies, tout en conditionnant leur accès aux marchés internationaux. Malgré ces critiques, le pouvoir des agences demeure. Elles continuent d'influencer les perceptions des investisseurs, des médias et parfois des politiques. Un pouvoir fondé moins sur la contrainte que sur la crédibilité qu'on leur accorde. Car dans la finance mondiale, la confiance reste la meilleure des notes.
Avec : Jean-Philippe Doux, journaliste et libraire. Juliette Briens, journaliste à L'Incorrect. Et Pierre Rondeau, économiste. - Accompagnée de Charles Magnien et sa bande, Estelle Denis s'invite à la table des français pour traiter des sujets qui font leur quotidien. Société, conso, actualité, débats, coup de gueule, coups de cœurs… En simultané sur RMC Story.
Chaque mois, le coach Didier Acouetey, président d'AfricSearch, conseille un jeune entrepreneur sur ses difficultés. En deuxième partie, débat avec des patrons de PME du continent. Cette semaine, financer les TPE, PME grâce aux diasporas. Cette émission est une rediffusion du 21 juillet 2025. Partie 1 : conseils à un jeune entrepreneur - Didier Acouetey, président du cabinet AfricSearch - Nelly Chaby, créatrice de Macajou entreprise de fabrication de macarons à base de produits locaux à Cotonou, Bénin. Partie 2 : Financer les TPE, PME grâce aux diasporas - Felix Edoh Kossi Amenounve, directeur général de la Bourse Régionale des Valeurs Mobilières (BRVM) et président de l'Association des Bourses Africaines (ASEA) - Duplex Eric Kamgang, président et fondateur de Studely, société qui propose une solution complète à destination des étudiants afin de faciliter leur accès à l'enseignement supérieur français - Didier Acouetey, président du cabinet AfricSearch. Programmation musicale : ► Ghanaian Stallion – Finish Line (ft. Patrice) ► Abou Tall – Bats-toi (playlist).
Chaque mois, le coach Didier Acouetey, président d'AfricSearch, conseille un jeune entrepreneur sur ses difficultés. En deuxième partie, débat avec des patrons de PME du continent. Cette semaine, financer les TPE, PME grâce aux diasporas. Cette émission est une rediffusion du 21 juillet 2025. Partie 1 : conseils à un jeune entrepreneur - Didier Acouetey, président du cabinet AfricSearch - Nelly Chaby, créatrice de Macajou entreprise de fabrication de macarons à base de produits locaux à Cotonou, Bénin. Partie 2 : Financer les TPE, PME grâce aux diasporas - Felix Edoh Kossi Amenounve, directeur général de la Bourse Régionale des Valeurs Mobilières (BRVM) et président de l'Association des Bourses Africaines (ASEA) - Duplex Eric Kamgang, président et fondateur de Studely, société qui propose une solution complète à destination des étudiants afin de faciliter leur accès à l'enseignement supérieur français - Didier Acouetey, président du cabinet AfricSearch. Programmation musicale : ► Ghanaian Stallion – Finish Line (ft. Patrice) ► Abou Tall – Bats-toi (playlist).
Aujourd'hui, j'ai le plaisir de recevoir Marc Fiorentino, entrepreneur dans la finance et ancien trader.Dans cet épisode, j'ai demandé à Marc de m'expliquer tous les rouages du déficit français et comment il impacte concrètement les investisseurs.***
Savoir prendre des décisions, communiquer, encourager l'innovation et la créativité, déléguer, fédérer son équipe... Cette liste non exhaustive énumère les qualités d'un bon manager. Pourtant, certains managers semblent parvenir au sommet de la hiérarchie sans en avoir aucune. Ce phénomène a même un nom aux racines grecques, la «kakistocratie», que l'on pourrait traduire par «la direction par les incompétents». Un management par le pire qui a de multiples manifestations et de nombreuses conséquences au sein des organisations. Car l'incompétence des chefs se répercute inévitablement sur leurs collaborateurs : surcharge de travail pour compenser, perte de confiance, frustration, manque de motivation... D'un autre côté, le poste de manager semble faire de moins en moins rêver. Selon une étude du cabinet anglais Robert Walters, publié en 2024, 52% de la génération Z (15-30 ans) ne veut pas être manager. Une tendance qui pourrait peut-être expliquer la mise en place de ces «kakistocraties», car si les bons éléments ne veulent pas diriger, il ne restera que les médiocres... Comment faire revenir la compétence au sommet ? Et comment parvenir à dialoguer avec sa direction même quand elle a des lacunes ? Cette émission est une rediffusion du 2 juin 2025. Avec : ►Gaël Chatelain-Berry, écrivain et podcasteur. Auteur de Mon boss est nul mais je le soigne ! Comment transformer le pire patron en manager bienveillant (First, 2025). Créateur du podcast Happy work sur le bien-être au travail ►Isabelle Barth, professeure agrégée de l'Université de Strasbourg en Science de gestion, chercheuse en science du Management, conférencière et autrice de La Kakistocratie ou le pouvoir des pires (Éditions EMS, 2024). Programmation musicale : Jahkasa - Kakistrocratie Kazy Lambist et Lulu Gainsbourg - L'Intranquillité.
Savoir prendre des décisions, communiquer, encourager l'innovation et la créativité, déléguer, fédérer son équipe... Cette liste non exhaustive énumère les qualités d'un bon manager. Pourtant, certains managers semblent parvenir au sommet de la hiérarchie sans en avoir aucune. Ce phénomène a même un nom aux racines grecques, la «kakistocratie», que l'on pourrait traduire par «la direction par les incompétents». Un management par le pire qui a de multiples manifestations et de nombreuses conséquences au sein des organisations. Car l'incompétence des chefs se répercute inévitablement sur leurs collaborateurs : surcharge de travail pour compenser, perte de confiance, frustration, manque de motivation... D'un autre côté, le poste de manager semble faire de moins en moins rêver. Selon une étude du cabinet anglais Robert Walters, publié en 2024, 52% de la génération Z (15-30 ans) ne veut pas être manager. Une tendance qui pourrait peut-être expliquer la mise en place de ces «kakistocraties», car si les bons éléments ne veulent pas diriger, il ne restera que les médiocres... Comment faire revenir la compétence au sommet ? Et comment parvenir à dialoguer avec sa direction même quand elle a des lacunes ? Cette émission est une rediffusion du 2 juin 2025. Avec : ►Gaël Chatelain-Berry, écrivain et podcasteur. Auteur de Mon boss est nul mais je le soigne ! Comment transformer le pire patron en manager bienveillant (First, 2025). Créateur du podcast Happy work sur le bien-être au travail ►Isabelle Barth, professeure agrégée de l'Université de Strasbourg en Science de gestion, chercheuse en science du Management, conférencière et autrice de La Kakistocratie ou le pouvoir des pires (Éditions EMS, 2024). Programmation musicale : Jahkasa - Kakistrocratie Kazy Lambist et Lulu Gainsbourg - L'Intranquillité.
Alors que s'est ouvert à Pékin le quatrième plénum du Parti communiste chinois, le pays fait face à une croissance en berne et à des défis économiques majeurs. Durant quatre jours, les dirigeants du parti doivent poser les bases du prochain plan quinquennal, feuille de route stratégique pour la période 2026-2030. Depuis ce lundi, les quelque 370 membres du Comité central du Parti communiste chinois sont réunis à huis clos à Pékin pour une session décisive. Ce plénum, quatrième depuis le Congrès de 2022, doit définir les grandes orientations économiques du pays. Mais l'ambiance n'est pas à l'euphorie. Les chiffres publiés dans la nuit sont mauvais - une croissance de seulement 4,8% au troisième trimestre, le rythme le plus faible depuis un an. La Chine n'est plus dans la phase d'expansion triomphante qu'elle a connue dans les années 2000. La croissance, autrefois à deux chiffres, devrait plafonner entre 5 et 6% en 2026, selon les projections officielles. Les investissements directs étrangers se sont effondrés de près de 30% en 2024, la crise immobilière continue d'asphyxier les finances locales, et le chômage des jeunes reste élevé. À cela s'ajoute la guerre commerciale relancée par Donald Trump, qui pèse lourdement sur les exportations. Dans ce contexte, Xi Jinping doit prouver que le Parti garde la main et, surtout, qu'il a un plan pour relancer la deuxième économie mondiale. Ce plénum doit poser les fondations du 15ᵉ plan quinquennal chinois, qui couvrira la période 2026-2030. À lire aussiLa guerre commerciale de Donald Trump redessine les exportations chinoises Trois axes pour relancer la machine chinoise Le premier objectif, c'est la relance de la consommation intérieure. Les Chinois épargnent beaucoup et consomment peu. Pour Pékin, il faut désormais stimuler la demande des ménages afin de soutenir une croissance plus équilibrée. Aujourd'hui, les exportations restent le principal moteur de richesse, un modèle risqué dans un contexte international incertain. Deuxième axe : la modernisation industrielle et technologique. Le Parti mise sur les secteurs stratégiques - semi-conducteurs, robotique, biotechnologie et surtout intelligence artificielle. L'idée est claire : devenir autosuffisant et sécuriser les chaînes d'approvisionnement pour faire face aux États-Unis, qui multiplient les restrictions sur les technologies sensibles. Enfin, troisième priorité : la transition écologique. Paradoxalement, Pékin est à la fois premier émetteur mondial de CO₂ et leader mondial du solaire et des batteries électriques. L'économie verte est perçue comme le nouveau moteur industriel chinois, à la fois pour des raisons environnementales et géopolitiques. Des précédents historiques et un modèle à réinventer Les plénums ont toujours joué un rôle crucial dans l'histoire économique de la Chine. Le plus célèbre reste celui de décembre 1978, où Deng Xiaoping lança la politique de la « porte ouverte » : introduction de la propriété privée, ouverture aux investissements étrangers et création des zones économiques spéciales. Ce tournant marqua l'entrée de la Chine dans l'économie mondiale, jusqu'à devenir, en quelques décennies, la deuxième puissance mondiale. Autre moment clé : le plénum du début des années 1990, qui posa les bases de la restructuration des entreprises d'État et prépara l'adhésion à l'Organisation mondiale du commerce, intervenue en 2001. Mais aujourd'hui, le modèle chinois montre ses limites. La planification, qui a fait le succès du pays, se heurte à une conjoncture plus complexe : endettement élevé, consommation en berne, démographie déclinante et rivalité stratégique avec les États-Unis. Le défi de Xi Jinping est immense : relancer la croissance sans creuser la dette, restaurer la confiance des ménages sans relâcher le contrôle du Parti, et maintenir la compétitivité industrielle sans déclencher de nouvelles guerres commerciales. Ces quatre jours de plénum seront donc scrutés de près. Car si, dans le passé, ces réunions étaient souvent synonymes de rupture et de réinvention, celle-ci pourrait bien être celle d'une Chine en mutation, cherchant un nouvel équilibre entre puissance, stabilité et modernité. À lire aussi«Plenum» du Parti communiste en Chine: Pékin se cherche un nouveau cap économique
Dans ce podcast Speakeasy by /influx, Henri, Paul Barbosa et Romain Lanéry reviennent sur les biais psychologiques qui ont conduit des géants à leur perte.Posez-nous vos questions via ce lien : https://www.speakpipe.com/SpeakeasyRéagissez au podcast sur les réseaux avec le hashtag #SpeakeasyByInflux et en nous @ :https://www.instagram.com/paulbarbosa/https://www.instagram.com/hardisk/https://www.instagram.com/romainlanery/Production /influxProd - https://www.influxprod.com/© 2025 Tous droits réservés. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Invités : - Marc Sanchez, secrétaire général du SDI (Syndicat des Indépendants et des TPE) - Éric Revel, journaliste - Raphaël Stainville, directeur adjoint de la rédaction du JDD Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:02:18 - C'est mon boulot - Le coût d'un poste de travail, en entreprise, s'est élevé à un peu plus de 11 000 euros, en moyenne, l'an dernier. Pour contenir la facture, les entreprises réduisent de plus en plus les mètres carrés. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
Un an seulement après s'être déclaré presque ruiné, le président américain a vu sa fortune exploser grâce aux cryptomonnaies. Une enquête du quotidien britannique Financial Times révèle comment Donald Trump a profité de la dérégulation qu'il a lui-même mise en place. Il y a encore un an, Donald Trump se présentait comme un homme en difficulté financière, empêtré dans plusieurs affaires judiciaires et menacé de faillite. Aujourd'hui, selon une enquête du Financial Times, les entreprises liées de près ou de loin au président américain auraient généré plus d'un milliard de dollars de revenus grâce aux cryptomonnaies. Un retournement spectaculaire, alors même que l'ancien président réélu se moquait autrefois ouvertement du bitcoin et des monnaies virtuelles. Mais tout a changé pendant sa campagne présidentielle, lorsqu'il s'est retrouvé exclu du système bancaire traditionnel. En quête de financement, il a trouvé une alternative dans la finance numérique. À lire aussiDonald Trump et les cryptomonnaies, un pari gagnant? Un empire bâti sur la blockchain Tout au long de sa campagne, Donald Trump a promis de mener une politique favorable à l'essor des cryptomonnaies. Une promesse qu'il a tenue une fois revenu à la Maison Blanche. Sa stratégie repose sur plusieurs entreprises clés, qui ont lancé divers jetons numériques. La maison mère de son réseau social Truth Media s'est, elle aussi, reconvertie dans la crypto, tandis que le couple présidentiel a créé des « meme coins » à son effigie, les fameux Melania Coin et Trump Coin. Ces jetons, vendus comme des produits de collection, ont rencontré un succès fulgurant. Selon le Financial Times, au moins 3,5 milliards de dollars de liquidités ont été levés, dont plus de la moitié pourrait revenir directement à Donald Trump. Cette réussite est étroitement liée à la politique menée par le président. Il a dérégulé massivement le secteur, gracié plusieurs acteurs de la crypto condamnés par la justice et fait voter une loi légalisant les stablecoins, ces cryptos adossées au dollar. Il a même autorisé les Américains à placer une partie de leur épargne dans ces monnaies numériques. Résultat : un marché dopé et des investisseurs étrangers de plus en plus nombreux à miser sur les projets estampillés Trump. À lire aussiDonald Trump et les cryptomonnaies: quand le business est aussi politique Entre pouvoir et conflits d'intérêts Mais cet enrichissement spectaculaire soulève de sérieuses interrogations. Les décisions politiques de Donald Trump peuvent directement influencer la valeur de ses propres investissements. De quoi alimenter les accusations de conflit d'intérêts. Au-delà des questions éthiques, les risques économiques sont réels, comme une dépendance accrue du système financier à la spéculation et une dérégulation qui pourrait fragiliser l'ensemble du marché. Reste que ce « Trump Empire 2.0 » marque une nouvelle étape dans l'histoire du capitalisme américain : la fusion entre pouvoir politique, marque personnelle et finance numérique. Jour après jour, les cryptomonnaies deviennent un instrument central du pouvoir économique et politique des États-Unis — un symbole fort de la nouvelle ère financière inaugurée par Donald Trump.
Les investisseurs n'aiment pas l'incertitude. Quitte à paraître contre-intuitifs, ils préfèrent une décision claire, même coûteuse, à une attente floue. Deux exemples récents - la France et le Venezuela - montrent comment les marchés anticipent l'avenir plutôt qu'ils ne réagissent au présent. C'est un paradoxe qui en dit long sur la logique des marchés financiers. Ce mardi 14 octobre 2025, le Premier ministre français Sébastien Lecornu a annoncé la suspension de la réforme des retraites, une mesure qui devrait pourtant alourdir encore le déficit français. Et pourtant, les marchés ont salué cette annonce. Pourquoi ? Parce qu'en agissant ainsi, l'exécutif a pris une décision claire, offrant une forme de cap politique. Or, ce que détestent plus que tout les investisseurs, c'est l'incertitude. Concrètement, les marchés financiers cherchent avant tout de la visibilité. Depuis la dissolution de 2024, le climat politique français restait flou. La suspension de la réforme a donc été interprétée comme un signal de stabilité, même temporaire. Mieux vaut un cap coûteux qu'une incertitude prolongée. Au Venezuela, les investisseurs misent sur un futur hypothétique À des milliers de kilomètres de là, c''est un autre paradoxe que l'on va détailler ensemble. Le Venezuela, en défaut de paiement depuis 2017 et toujours sous sanctions américaines, voit pourtant ses obligations en dollars s'envoler : plus de 50 % de hausse cette année. En toile de fond, un bras de fer entre Caracas et Washington. Donald Trump a intensifié la pression contre le régime de Nicolás Maduro, notamment sous prétexte de lutte contre le narcotrafic au large des côtes vénézuéliennes. Il a même évoqué la possibilité de frappes au sol. Mais du côté des marchés, cette tension est perçue comme une opportunité. Les investisseurs parient sur l'affaiblissement du pouvoir de Maduro et, à terme, sur une possible transition politique. Et qui dit nouveau régime, dit peut-être restructuration de la dette et retour du Venezuela sur les marchés internationaux. Les investisseurs n'achètent donc pas la réalité du moment, mais la probabilité d'un futur plus stable. Quand la spéculation devient auto-entretenue Cette logique n'est pas nouvelle : les marchés réagissent avant tout à leurs propres anticipations. Ils ne répondent pas aux faits, ils tentent de devancer ce que les autres investisseurs vont anticiper. C'est une forme de spéculation pragmatique, parfois cynique, mais au cœur du fonctionnement des marchés mondiaux. L'histoire regorge d'exemples : la nuit de l'élection de Donald Trump en 2016, les marchés se sont effondrés avant de rebondir dès le lendemain, anticipant une politique pro-entreprises. Même phénomène en 2022 lors de l'invasion de l'Ukraine : après un plongeon initial, les investisseurs ont rapidement misé sur les profits des secteurs de l'énergie et de l'armement. Le danger, c'est que cette dynamique devienne une méthode Coué financière : les investisseurs s'observent, se copient et s'auto-persuadent pour ne pas rater la bonne affaire. Mais attention, à force de faire des paris sur des paris, les marchés finissent parfois par se tromper.
durée : 00:05:45 - Le Journal de l'éco - par : Anne-Laure Chouin - Alors que l'on assiste à un emballement des innovations et applications dans les entreprises américaines, l'Europe qui a fait le choix de la régulation voit ses entreprises adopter les outils d'IA bien plus lentement. Une entreprise sur dix en utilise quand les autres tardent à poser un cadre.
Ce mardi 14 octobre, l'augmentation des défaillances d'entreprise, qui ont bondi de 7%, ainsi que l'obtention du prix Nobel d'économie et les leçons de Philippe Aghion pour l'économie française, ont été abordées par Mathieu Plane, directeur adjoint du département analyse et prévision de l'OFCE, Gilles Moëc, chef économiste du Groupe AXA, André Loesekrug-Pietri, président de Jedi (Joint European Disruptive Initiative), et Roland Gillet, professeur d'économie financière à l'Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, dans l'émission Les Experts, présentée par Raphaël Legendre sur BFM Business. Retrouvez l'émission du lundi au vendredi et réécoutez la en podcast.
durée : 00:58:47 - Entendez-vous l'éco ? - par : Aliette Hovine - Comme chaque semaine, zoom sur l'actualité avec l'annonce ce 13 octobre du prix Nobel d'économie 2025. Nous poursuivons ensuite notre histoire de la politique de l'offre (ép. 2/2) avec Clément Carbonnier, qui s'intéresse à l'abaissement du coût du travail opéré en France depuis les années 1980. - réalisation : Sorj Leroy - invités : Béatrice Cherrier Historienne de l'économie, directrice de recherche au CREST et à l'Ecole Polytechnique; Clément Carbonnier Professeur d'économie à l'université Paris 8, Vincennes-Saint Denis, co-directeur de l'axe "Politiques socio-fiscales" du LIEPP (Laboratoire interdisciplinaire d'évaluation des politiques publiques); Sylvie Rivot Professeur des université à l'Université de Haute-Alsace (Mulhouse) et membre du laboratoire de recherche BETA à Strasbourg; Céline Antonin Economiste senior à l'OFCE; Guillaume Vallet Professeur en sciences économiques à l'Université Grenoble Alpes
durée : 00:25:53 - Entendez-vous l'éco ? - par : Aliette Hovine - Dans "Toujours moins ! L'obsession du coût du travail ou l'impasse stratégique du capitalisme français" (éd. La Découverte, octobre 2025), Clément Carbonnier s'intéresse aux raisons et aux conséquences de la stratégie d'abaissement du coût du travail opérée en France depuis les années 1980. - réalisation : Sorj Leroy - invités : Clément Carbonnier Professeur d'économie à l'université Paris 8, Vincennes-Saint Denis, co-directeur de l'axe "Politiques socio-fiscales" du LIEPP (Laboratoire interdisciplinaire d'évaluation des politiques publiques)
Ce jeudi 9 octobre, le taux d'activité qui réglerai beaucoup des maux français a été abordé par Jean-Hervé Lorenzi, président du Cercle des Économistes, Dany Lang, enseignant chercheur en économie à Sorbonne-Paris Nord, et Patrick Bertrand, directeur des opérations d'Holnest dans l'émission Les Experts, présentée par Raphaël Legendre sur BFM Business. Retrouvez l'émission du lundi au vendredi et réécoutez la en podcast.
Chaque mois, le coach Didier Acouetey, président d'AfricSearch, conseille un jeune entrepreneur sur ses difficultés. En deuxième partie, débat avec des patrons de PME du continent. Cette semaine, comment faire face à la fraude numérique. Partie 1 : conseils à un jeune entrepreneur • Didier Acouetey, président du cabinet AfricSearch • Linda Elobo Elomo, créatrice de Mandy Tea, Une entreprise qui fabrique et commercialise du thé à base de cacao à Douala au Cameroun. Partie 2 : faire face aux défis de la fraude numérique • Franck Kie, fondateur du Cyber Africa forum • Ezekiel Ocansey, ingénieur télécom, directeur d'exploitation chez Neurotech, opérateur panafricain de services informatiques spécialisé dans les solutions de transformation numérique, la cybersécurité et l'infrastructure réseau • Didier Acouetey, président du cabinet AfricSearch. Programmation musicale : ► Pas Contente - Vaudou Game ► Disco Life - Say She She.
Épisode 1372 : Il fut un temps où la RSE (Responsabilité Sociétale des Entreprises) était partout : dans les campagnes de pub, les posts LinkedIn, les spots TV et les stories Instagram.Les marques rivalisaient d'initiatives “vertes” : emballages recyclables, chartes éthiques, labels bios, partenariats solidaires… Une vraie course à la vertu.Mais en 2025, le ton a changé. La communication RSE s'est faite plus discrète, presque silencieuse. Là où hier les entreprises affichaient fièrement leurs engagements, beaucoup semblent désormais en “mode avion” : moins de posts, moins de campagnes, moins de storytelling.Alors, simple pause ou vrai tournant ?. . . Le Super Daily est le podcast quotidien sur les réseaux sociaux. Il est fabriqué avec une pluie d'amour par les équipes de Supernatifs. Nous sommes une agence social media basée à Lyon : https://supernatifs.com. Ensemble, nous aidons les entreprises à créer des relations durables et rentables avec leurs audiences. Ensemble, nous inventons, produisons et diffusons des contenus qui engagent vos collaborateurs, vos prospects et vos consommateurs. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.