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Chaque mois, le coach Didier Acouetey, président d'AfricSearch, conseille un jeune entrepreneur sur ses difficultés. En deuxième partie, débat avec des patrons de PME du continent. Cette semaine, comment se relancer après un échec ? Partie 1 : conseils à un jeune entrepreneur - Didier Acouetey, président du cabinet AfricSearch - Pierrick Mboukou, en cours de création d'Imm'online, une application mobile qui facilite la mise en relation entre les personnes proposant des biens immobiliers et celles en recherche, à Brazzaville, en République du Congo. Partie 2 : Comment se relancer après un échec ? - Edem d'Almeida, entrepreneur, expert en économie sociale et circulaire, fondateur d'Africa Global Recycling et de l'ONG Moi Jeu Tri - Idrissa Diabira, ancien directeur général de l'Agence pour le développement et l'encadrement des PME (ADEPME) du Sénégal. Fondateur de SherpAfrica, cabinet de conseils - Didier Acouetey, président du cabinet AfricSearch. Programmation musicale : ► DKR – BOOBA ► GO – Theodora ft Luidji.
Super Mario n'est pas seulement le jeu vidéo le plus iconique de l'histoire. C'est aussi une super métaphore de la réussite pour les entreprises.
Dans cette édition :Des centaines d'actions de blocage et de manifestations sont annoncées dans toute la France, perturbant l'activité économique et la circulation routière.Des rassemblements et des opérations escargots sont signalés dans plusieurs villes, notamment à Paris, au Havre, à Poitiers et à Nantes, créant de longues files d'attente pour les automobilistes.La situation reste sous contrôle selon les autorités, avec quelques interpellations de manifestants.La passation de pouvoir entre François Bayrou et Sébastien Lecornu à la tête du ministère des Armées soulève des critiques de l'opposition, qui craint le maintien de la politique d'Emmanuel Macron.Les chefs d'entreprise s'inquiètent des conséquences de cette crise politique sur l'activité économique, avec des embauches en berne et des investissements freinés.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Dans cette édition :Des centaines d'actions de blocage et de manifestations sont annoncées dans toute la France, perturbant l'activité économique et la circulation routière.Des rassemblements et des opérations escargots sont signalés dans plusieurs villes, notamment à Paris, au Havre, à Poitiers et à Nantes, créant de longues files d'attente pour les automobilistes.La situation reste sous contrôle selon les autorités, avec quelques interpellations de manifestants.La passation de pouvoir entre François Bayrou et Sébastien Lecornu à la tête du ministère des Armées soulève des critiques de l'opposition, qui craint le maintien de la politique d'Emmanuel Macron.Les chefs d'entreprise s'inquiètent des conséquences de cette crise politique sur l'activité économique, avec des embauches en berne et des investissements freinés.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
L'invité des Voix de l'économie dessine les contours du mouvement lancé ce 10 septembre, dont les revendications sont très générales et peu structuréesMention légales : Vos données de connexion, dont votre adresse IP, sont traités par Radio Classique, responsable de traitement, sur la base de son intérêt légitime, par l'intermédiaire de son sous-traitant Ausha, à des fins de réalisation de statistiques agréées et de lutte contre la fraude. Ces données sont supprimées en temps réel pour la finalité statistique et sous cinq mois à compter de la collecte à des fins de lutte contre la fraude. Pour plus d'informations sur les traitements réalisés par Radio Classique et exercer vos droits, consultez notre Politique de confidentialité.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Seules 10% des entreprises françaises ont déployé des solutions d'IA. Pour Salime Nassur, fondateur de Maars, elles ont pourtant tout à y gagner mais à condition de savoir s'y prendre. En partenariat avec l'évènement One to One IA & Experience client 2025Au sommaire de l'interview :Pourquoi toutes les entreprises peuvent tirer parti de l'IA, à commencer par des usages simples (comptes-rendus de réunion automatisés, tâches récurrentes, back-office).L'étude du MIT sur le faible ROI de l'IA est souvent mal interprétée : c'est surtout un problème d'exécution et d'accompagnement, pas d'outil.L'erreur classique : acheter des licences (ChatGPT, Claude, etc.) sans former ni expliquer les bénéfices — donc pas d'usage, pas de ROI.Le Shadow AI comme signal positif : les collaborateurs y trouvent de la valeur quand l'IT tarde ; comment canaliser ces usages « pirates ».Souveraineté numérique : idéal respectable, mais pragmatisme opérationnel oblige—les géants US gardent une avance (sécurité, fonctionnalités, cadence d'innovation).Plan de formation massif : l'IA générative n'est plus réservée aux ingénieurs ; former tous les pros devient stratégique (acculturation → compétences → usages).Compétences clés à développer : growth mindset, esprit critique, communication avec l'IA, adaptabilité.Impact social : automatisation des tâches, pression sur les postes (d'abord juniors), nécessité de cartographier les compétences et d'anticiper les trajectoires métiers.-----------♥️ Vous aimez ce podcast ? Soutenez-le !https://donorbox.org/monde-numerique
Est-ce que la croissance économique est une obligation ? Ou bien une construction qui nous enferme dans une logique à faire toujours plus, incompatible avec les limites de la planète?Pour en parler, j'ai invité Mireille Bruyère, économiste et maîtresse de conférences à l'Université Toulouse-Jean Jaurès, chercheuse au CERTOP et membre des Économistes atterrés. Elle apporte un éclairage macroéconomique sur les liens entre croissance, entreprises et transition écologique.Dans cet épisode, nous explorons :La croissance économique est-elle incontournable pour les entreprises ?Est-il possible de découpler croissance et émissions de CO₂ ?Les Français travaillent-ils vraiment moins que leurs voisins ?Faut-il travailler plus pour produire plus ?Est-ce que les entreprises ont réellement la main pour réduire leur impact environnemental ?Un échange pour mieux comprendre ce qui se cache derrière le mot “croissance” et questionner nos marges de manœuvre dans un système économique contraint.
Le président du groupement Les Mousquetaires réagit à l'appel au blocage pour demain, mercredi 10 septembre. Des appels à venir dans les supermarchés sans payer ses courses ont été lancés sur les réseaux sociauxMention légales : Vos données de connexion, dont votre adresse IP, sont traités par Radio Classique, responsable de traitement, sur la base de son intérêt légitime, par l'intermédiaire de son sous-traitant Ausha, à des fins de réalisation de statistiques agréées et de lutte contre la fraude. Ces données sont supprimées en temps réel pour la finalité statistique et sous cinq mois à compter de la collecte à des fins de lutte contre la fraude. Pour plus d'informations sur les traitements réalisés par Radio Classique et exercer vos droits, consultez notre Politique de confidentialité.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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Ce lundi 8 septembre, l'arrestation des travailleurs étrangers aux USA a été abordée par Caroline Loyer dans sa chronique, dans l'émission Good Morning Business, présentée par Laure Closier, sur BFM Business. Retrouvez l'émission du lundi au vendredi et réécoutez la en podcast.
Dans cet épisode, nous revenons sur les tragiques suicides de plusieurs personnes après des échanges avec ChatGPT. OpenAI annonce des mesures de sécurité. Seront-elles efficaces ?Avec Bruno Guglielminetti, du podcast Mon Carnet de Montréal
L'essentiel des nouvelles le 8 septembre 2025---Rémunération globale et équité salariale -> https://gorh.co/remuneration-globale/ ---En Ukraine, le siège du gouvernement a été incendié à la suite d'une attaque russe Mark Carney a annoncé vendredi une série de mesures visant à protéger et transformer les industries du pays malmenées par les tarifs douaniers américains. Le gouvernement Carney suspend la prochaine exigence sur les voitures électriquesAu Québec, François Legault a expulsé un député du caucus de la Caq Tripler le budget de Télé-Québec?Dans la saga Northvolt: Le gouvernement Legault a recouvré, en puisant dans les comptes bancaires de l'entreprise, presque 200 millions $ sur les 240 millions $ qu'il avait prêtés à Northvolt.Les agents de bord d'Air Canada ont rejeté l'entente de principe Le taux chômage au Canada a atteint un sommet en 9 ansOpenAI veut se lancer dans les secteurs de l'emploi et de l'éducatioComme chaque lundi, InfoBref vous fait découvrir une jeune entreprise québécoise innovante.Aujourd'hui, on vous parle de Qalam Solutions Santé. une jeune pousse montréalaise améliore les perspectives de guérison du cancer des os.Les personnes atteintes d'un cancer des os perdent en qualité de vie lorsqu'elles doivent se faire amputer une section osseuse.Alors Qalam conçoit un appareil qui permettra aux chirurgiens de détecter avec précision les cellules cancéreuses afin qu'ils puissent enlever seulement la section osseuse affectée sans toucher aux os encore sains.Pour en savoir plus, lisez le portrait de Qala à https://infobref.com/jeqi-centech-qalam-2025-09 ou cliquez sur le lien dans la description de cet épisode.--- Version écrite de ces nouvelles et autres nouvelles: https://infobref.com Pour s'abonner aux infolettres gratuites d'InfoBref (notamment pour recevoir ce bulletin audio par écrit chaque matin): https://infobref.com/infolettres Où trouver le balado InfoBref sur les principales plateformes de balado: https://infobref.com/audio Commentaires et suggestions à l'animateur Patrick Pierra, et information sur les options de publicité-commandite dans ce balado: editeur@infobref.com Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Écoutez la chronique économique de Marie-Eve Fournier qui commente ces formes de subventions, à l'émission de Patrick Lagacé, lundi.Voir https://www.cogecomedia.com/vie-privee pour notre politique de vie privée
Audrey Richard, qui représente la communauté des DRH, souligne l'importance du dialogue social en entreprise, entre managers, salariés et syndicats. C'est la clé pour travailler sereinement, selon elle Mention légales : Vos données de connexion, dont votre adresse IP, sont traités par Radio Classique, responsable de traitement, sur la base de son intérêt légitime, par l'intermédiaire de son sous-traitant Ausha, à des fins de réalisation de statistiques agréées et de lutte contre la fraude. Ces données sont supprimées en temps réel pour la finalité statistique et sous cinq mois à compter de la collecte à des fins de lutte contre la fraude. Pour plus d'informations sur les traitements réalisés par Radio Classique et exercer vos droits, consultez notre Politique de confidentialité.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Connaissez-vous GoodPlanet ? Depuis plus de 25 ans, cette association belge facilite le passage à la durabilité, surtout auprès des jeunes. Son équipe d'une soixantaine d'animateurs spécialisés (alimentation, biodiversité, déchets…) se rend directement dans les classes, de la primaire au secondaire, pour sensibiliser les élèves à l'écologie de manière fun et interactive.Les ateliers sont variés : Climate School, pour comprendre le dérèglement climatique et réfléchir aux solutions ; Cultiver demain, pour initier les élèves des filières agricoles à l'agroécologie ; ou encore La chasse aux matières premières, qui invite les enfants à explorer la composition des smartphones et tablettes afin de saisir l'importance du recyclage et de l'économie circulaire.En parallèle, GoodPlanet organise 6 challenges annuels. Le premier de cette rentrée, le 19 septembre, s'intitule Bougeons mieux : une journée dédiée à la mobilité douce, où les écoles sont invitées à imaginer des actions créatives pour inciter les élèves à venir à vélo, à pied ou en transport public. D'autres défis suivront, autour de l'alimentation locale, de la réduction des déchets, de l'énergie, de l'eau et de la reconnexion à la nature.Au-delà du monde scolaire, l'association intervient aussi dans les entreprises, avec des ateliers sur le numérique responsable, la mobilité ou encore le tourisme durable. Une démarche qui prouve que chacun peut agir, quel que soit son âge ou son cadre. Plus d'infos : goodplanet.be.Vous aimez ce contenu ? Alors n'hésitez pas à vous abonner, à lui donner des étoiles et à partager ce podcast autour de vous. Ça nous aide à nous faire connaitre et à essaimer les idées constructives qui rendent le monde plus joli !Une chronique signée Leslie Rijmenams à retrouver (aussi) sur Nostalgie et www.nostalgie.be
Dans ce podcast, avec Julie Bader (De Gaulle Fleurance) et Alexandre Roubaud (Bitstack), nous discutons de ce que change la régulation pour Bitstack, leurs utilisateurs et l'écosystème crypto dont les sociétés et startups.Nous abordons les défis réglementaires auxquels font face les startups dans le secteur des cryptomonnaies, notamment en ce qui concerne l'agrément MiCA ou la Traval Rule ainsi que l'importance de la sécurité et de la conformité dans le secteur et leurs coûts associés. Mais aussi les opportunités liées à la réglementation comme une expansion à l'international.Enfin nous discuter de l'importance du Bitcoin comme moyen de protéger le pouvoir d'achat face à l'inflation et aux politiques monétaires ainsi que de l'évolution du marché des stablecoins.Nos podcasts sont aussi sur :
Aujourd'hui, Yves Camdeborde, chef restaurateur, Joëlle Dago-Serry, coach de vie, et Mourad Boudjellal, éditeur de BD, débattent de l'actualité autour d'Alain Marschall et Olivier Truchot.
Aux États-Unis, la production pétrolière bat des records, dépassant les 13 millions de barils par jour en 2024. Pourtant, les grandes compagnies annoncent des suppressions massives d'emplois et un recentrage stratégique. Un paradoxe qui illustre les tensions économiques, sociales et politiques du secteur. ConocoPhillips a récemment annoncé la suppression d'environ 3 000 postes, soit un quart de ses effectifs. Une décision qui n'est pas isolée. Chevron prévoit également de réduire de 15 à 20 % ses emplois d'ici 2026. Du côté des services parapétroliers, le leader SLB est lui aussi engagé dans une vaste réorganisation. Ces annonces interviennent alors même que les États-Unis confortent leur position de premier producteur mondial, devant l'Arabie saoudite et la Russie. À lire aussiPétrole: Chevron rachète Hess, un méga deal qui change la donne mondiale Produire plus, mais gagner moins Ce paradoxe s'explique d'abord par la baisse continue du prix du baril. Les volumes produits augmentent, mais si le prix unitaire chute, les marges s'effondrent mécaniquement. Dans ce contexte, les majors revoient leurs investissements à la baisse, d'autant que les coûts d'exploitation grimpent. Autre facteur: la vague de fusions-acquisitions qui a marqué le secteur. ExxonMobil a absorbé Pioneer, Chevron a repris Hess et ConocoPhillips a racheté Marathon. Ces opérations entraînent des synergies mais aussi des doublons, synonymes de suppressions d'emplois. Un secteur sous pression et à haut risque La stratégie de rigueur n'est pas sans conséquences. Sur le plan opérationnel, les coupes dans les effectifs pourraient faire perdre des compétences clés aux entreprises. Sur le plan social, certaines régions comme Houston, très dépendantes du pétrole, redoutent des tensions liées aux licenciements. Le secteur doit aussi composer avec les enjeux politiques et climatiques: produire plus tout en réduisant les émissions, un équilibre complexe et dépendant du pouvoir en place. Enfin, le risque financier reste majeur. L'OPEP+, qui régule l'offre mondiale, demeure l'arbitre du marché. Si l'organisation décide d'augmenter sa production, les marges américaines pourraient être encore plus fragilisées. À lire aussiPourquoi les géants pétroliers pourraient nuire aux ambitions de Donald Trump
MIC : « Ajuster les taux d'intérêt et prolonger les échéances afin de maximiser le recouvrement des prêts aux entreprises serait une solution », propose Ali Mansoor by TOPFM MAURITIUS
Le directeur de la rédaction d'Investir explique que les marchés craignent un nouveau cycle inflationniste. Il pourrait être lié à court terme à la guerre commerciale lancée par Donald Trump. En parallèle, les banques centrales ont baissé fortement les taux d'intérêt, ce qui mécaniquement entraîne une hausse de l'inflation Mention légales : Vos données de connexion, dont votre adresse IP, sont traités par Radio Classique, responsable de traitement, sur la base de son intérêt légitime, par l'intermédiaire de son sous-traitant Ausha, à des fins de réalisation de statistiques agréées et de lutte contre la fraude. Ces données sont supprimées en temps réel pour la finalité statistique et sous cinq mois à compter de la collecte à des fins de lutte contre la fraude. Pour plus d'informations sur les traitements réalisés par Radio Classique et exercer vos droits, consultez notre Politique de confidentialité.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Racem Flazi n'a pas seulement cofondé LegalPlace.Il a changé la manière dont on crée une entreprise en France.Diplômé de Cambridge et CentraleSupélec, il aurait pu suivre une voie toute tracée.Mais c'est après avoir lui-même galéré à lancer sa première boîte qu'il décide de s'attaquer à un problème que tout le monde connaît : la complexité administrative française.Avec ses associés, Samuel Goldstein et Mehdi Ouchallal, il part d'un constat simple.Trop de personnes renoncent à entreprendre à cause des démarches, du flou juridique et des coûts cachés.Alors ils créent LegalPlace, une plateforme unique, pensée pour faire gagner du temps aux entrepreneurs et leur permettre de se concentrer sur l'essentiel : leur activité.Et le concept séduit car c'est aujourd'hui plus de 300 000 entreprises qui ont vu le jour grâce à eux.Dans cet épisode, Racem Flazi revient sur les débuts du projet jusqu'à l'intégration de l'IA pour créer un modèle rentable, utile et scalable.Un échange limpide et inspirant avec un entrepreneur visionnaire, qui rend possible ce que beaucoup pensaient impossible.La création d'entreprise facile et accessible à tous :)Bonne écoute !===========================
Confrontée à des droits de douane punitifs de 50% imposés par les États-Unis sous l'impulsion de Donald Trump, l'Inde a choisi de ne pas riposter frontalement. Le gouvernement de Narendra Modi déploie une stratégie intérieure : alléger la fiscalité pour soutenir la consommation et amortir le choc sur la croissance. Les nouvelles taxes américaines résonnent comme une onde de choc pour les industriels indiens. 50% sur chaque produit importé d'Inde. Ces surtaxes douanières menacent les exportations, avec à la clé des risques de baisse de la production, de suppressions d'emplois et, en bout de chaîne, d'un ralentissement de la croissance. Déjà en repli par rapport à 6,5% l'an dernier, celle-ci pourrait s'affaiblir encore. Face à cette pression, New Delhi cherche à rassurer à la fois les entreprises et les consommateurs. Une réforme fiscale pour redonner du pouvoir d'achat La réponse de Narendra Modi passe par une refonte de la taxe sur les biens et services (GST). Actuellement structurée en quatre tranches – 5%, 12%, 18% et 28% – et jugée lourde administrativement, elle serait simplifiée en deux paliers : 5% pour les biens essentiels et 18% pour la majorité des autres produits. Avec moins de paperasse pour les entreprises et des prix allégés pour les ménages, le gouvernement espère un effet de relance rapide. Les économistes estiment que cette réforme pourrait ajouter 0,6% au PIB, soit plusieurs dizaines de milliards de dollars. Mais elle priverait l'État d'au moins 16 milliards de dollars de recettes fiscales annuelles, selon HSBC. Un pari fiscal et diplomatique risqué Ce manque à gagner inquiète particulièrement les États indiens, qui en supporteraient plus de 70% et réclament des compensations. Pour équilibrer la réforme, le gouvernement prévoit un taux de 40% sur les produits de luxe et de « péché » tels que le tabac ou les voitures haut de gamme. Au-delà de la relance interne, cette politique vise aussi à attirer des investissements étrangers indispensables au développement du pays. Reste que ce pari fiscal est risqué : il engage l'équilibre budgétaire, institutionnel et diplomatique de l'Inde, et pourrait influencer sa place sur la scène mondiale dans les années à venir. À lire aussiDroits de douane: les produits indiens désormais taxés à 50% à leur entrée aux États-Unis
Tous les jours, du lundi au jeudi, La France bouge retrace une belle histoire entrepreneuriale.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Tous les jours, du lundi au jeudi, La France bouge retrace une belle histoire entrepreneuriale.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
L'entreprise iconique de boîtes alimentaire, qui était en péril, vient de sortir de sa clause de sauvegarde. En quelques mois, la marque en liquidation a été relancée et des vendeurs réembauchés. Mention légales : Vos données de connexion, dont votre adresse IP, sont traités par Radio Classique, responsable de traitement, sur la base de son intérêt légitime, par l'intermédiaire de son sous-traitant Ausha, à des fins de réalisation de statistiques agréées et de lutte contre la fraude. Ces données sont supprimées en temps réel pour la finalité statistique et sous cinq mois à compter de la collecte à des fins de lutte contre la fraude. Pour plus d'informations sur les traitements réalisés par Radio Classique et exercer vos droits, consultez notre Politique de confidentialité.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Aujourd'hui, Abel Boyi, éducateur, Charles Consigny, avocat, et Flora Ghebali, entrepreneure dans la transition écologique, débattent de l'actualité autour d'Alain Marschall et Olivier Truchot.
Alors que le gouvernement français cherche 44 milliards d'euros d'économies et que les grandes fortunes sont pointées du doigt, le discours « les riches vont fuir la France à cause des impôts » refait surface. Mais une étude du Conseil d'analyse économique (CAE) nuance fortement ce cliché. Selon le CAE, organisme indépendant rattaché à Matignon, l'expatriation fiscale reste marginale. Sur 1 000 contribuables parmi les plus riches, seuls 2 quittent la France chaque année. À titre de comparaison, c'est deux fois moins que dans la population générale. Les chercheurs ont ainsi étudié deux grandes réformes : le durcissement de la fiscalité du capital sous François Hollande en 2013, puis son assouplissement sous Emmanuel Macron en 2017-2018. La conclusion est claire, les départs augmentent légèrement lorsque la fiscalité grimpe, mais sans effet significatif sur l'économie, et l'on observe davantage de retours lorsque les impôts baissent. Les entreprises touchées, mais pas l'économie entière Lorsqu'un grand propriétaire s'exile, son entreprise peut subir un choc : cinq ans après, le chiffre d'affaires baisse en moyenne de 15 % et la masse salariale d'un tiers. Mais ces effets visibles au niveau microéconomique sont largement compensés à l'échelle nationale, avec des rachats, fusions et restructurations qui permettent aux salariés de retrouver du travail. Globalement, l'impact à long terme serait deux à trois fois plus faible que celui constaté sur l'entreprise isolée. Un effet macroéconomique quasi imperceptible Même une réforme fiscale majeure ciblant les 1% les plus riches avec par exemple une hausse de 4 milliards d'euros ne réduirait la valeur ajoutée nationale que de 0,05%. C'est minime. En clair, oui, l'exil fiscal existe, mais il reste limité et ne menace pas l'économie française au point de la « vider » de ses talents ou de ses capitaux. À lire aussiPourquoi l'Italie devient la nouvelle destination des riches Européens
Alors que le secteur productif est à la peine aux Comores, comment faire en sorte de développer « l'État investisseur » dans l'archipel ? Face à ce problème, acteurs publics, banques et régulateurs s'accordent sur un même constat : sans financements adaptés ni infrastructures de base, le secteur privé restera fragile. Pour tenter de le renforcer, un certain nombres d'initiatives commencent donc à voir le jour. Objectif : créer dans le pays un climat d'affaires plus favorable. Avec notre correspondant à Moroni, Alors que de nombreux entrepreneurs comoriens déplorent la fuite de capitaux hors de l'archipel en raison de l'obtention de marchés publics nationaux par des entreprises étrangères, Saadi Maoulida, qui est membre de l'Autorité de régulation des marchés publics, affirme être à la recherche de solutions : « Nous avons entrepris des échanges avec la chambre de commerce ainsi qu'avec le gouvernement pour intégrer de nouvelles directives qui vont encourager les petites et moyennes entreprises à se regrouper. Objectif : concurrencer les expertises étrangères pour que la gestion des contrats publics soit effective au niveau national ». « Beaucoup d'entrepreneurs n'ont pas connaissance des règlements en matière de passation des marchés publics. C'est pour cette raison qu'aujourd'hui, ils n'arrivent pas à être compétitifs sur le créneau », ajoute-t-il. Lors du dernier dialogue en date entre le secteur public et le secteur privé, « le gouvernement a appelé au respect des règlementations nationales […]. Nous avons lancé des mesures de sensibilisation aux acteurs de la commande publique pour qu'ils s'y conforment. » À lire aussiComores : « Investir aujourd'hui, transformer demain », le salon des entreprises BIK 2025 s'ouvre à Moroni « Là où on rencontre le plus d'obstacles, c'est au niveau de l'acheminement de nos matériaux » À ce problème s'ajoute celui de l'insularité des Comores ainsi que toute une série d'autres difficultés comme le manque d'infrastructures de transports dans le pays. « Là où on a le plus d'obstacles, c'est au niveau de l'acheminement de nos matériaux, comme quand on a passé une commande et qu'on nous dit que le bateau arrivera à telle date mais que finalement, il n'arrive pas... », illustre ainsi Moinahadidja Hachim, le responsable de Locakom qui s'apprête à ouvrir une société familiale de location d'outils de bricolage et de jardinage. Face à ces défis, de nouvelles initiatives sont mises en place pour tenter de soutenir les jeunes entrepreneurs. « Actuellement, nous avons par exemple le réseau Komsae dont la mise en place va permettre à ces derniers de se rapprocher de différentes structures en fonction de leurs besoins », explique ainsi Nadjwa Saïd Mohamed Djalim, assistante de direction chez Innov'Lab, le premier incubateur comorien qui est à l'origine de Komsae. « Ces initiatives doivent permettre de promouvoir une culture entrepreneuriale et l'entrepreneuriat collectif » aux Comores, poursuit celle-ci. Objectif : « Faire travailler ensemble ces jeunes entrepreneurs, créer entre eux un esprit d'équipe et de collaboration ». En dépit du tarif des stands jugé trop cher, le dernier Salon des entreprises comoriennes a toutefois permis des rencontres pour tenter de rapprocher les acteurs du secteur public et du secteur privé. À lire aussiComores : la diaspora, un pilier vital de l'économie nationale pendant le ramadan
(Episode diffusé pour la première fois le 1er octobre 2024)Tout le monde connaît le "plafond de verre", cette barrière invisible qui empêche les femmes et les personnes issues de la diversité de progresser dans la hiérarchie et les cantonne à des rôles subalternes. Mais saviez-vous qu'il existe aussi une "falaise de verre” ?La “falaise de verre”, ou “glass cliff” en anglais, c'est l'idée selon laquelle les femmes auraient plus de chances d'être nommées à la tête d'une entreprise ou d'une institution en crise. En d'autres termes, plus une organisation va mal, plus les probabilités qu'une femme soit choisie pour la diriger augmentent.Mais la falaise de verre est glissante: beaucoup de femmes restent moins longtemps que leurs homologues masculins et sont remplacées une fois la crise surmontée.Pour en parler, Sur le Fil a invité Alexander Haslam, professeur en psychologie à l'université du Queensland et co-auteur de la première étude sur la falaise de verre, Christy Glass, sociologue à l'université d'Utah, et Elya Verdal, ex-directrice générale d'un groupe industriel international.Réalisation : Pierre MoutotSur le Fil est le podcast quotidien de l'AFP. Vous avez des commentaires ? Ecrivez-nous à podcast@afp.com. Vous pouvez aussi nous envoyer une note vocale par Whatsapp au + 33 6 79 77 38 45. Si vous aimez, abonnez-vous, parlez de nous autour de vous et laissez-nous plein d'étoiles sur votre plateforme de podcasts préférée pour mieux faire connaître notre programme. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
La Slovaquie en direct, Magazine en francais sur la Slovaquie
Bloc d'actualités. A propos de la 11e édition du Forum Étudiants-Entreprises. Rediffusion.
Ce vendredi 29 août, les mesures d'économie budgétaire annoncées par le Premier ministre lors de son discours face au Medef, notamment le rééquilibrage des aides publiques aux entreprises et des allègements de charges contre une promesse de simplification administrative, ont été abordées par César Armand, journaliste à La Tribune, Jean-Marc Daniel, économiste, professeur d'économie à l'ESCP Europe, et Nathalie Janson, professeure d'économie à Neoma Business School, dans l'émission Les Experts, présentée par Raphaël Legendre sur BFM Business. Retrouvez l'émission du lundi au vendredi et réécoutez la en podcast.
Réunis à Roland-Garros pour la Rencontre des Entrepreneurs de France (REF), les dirigeants d'entreprises ont partagé leurs inquiétudes : dette publique, compétitivité, innovation, transition écologique… Dans un contexte de rentrée sociale tendue, l'émission Eco d'ici Eco d'ailleurs donne la parole aux chefs d'entreprise et à deux économistes de premier plan.
Chaque jour, retrouvez le journal de 5h de la rédaction d'Europe 1 pour faire le tour de l'actu.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:22:17 - L'invité de 8h20 - La cheffe d'entreprise Dominique Carlac'h, membre du conseil exécutif du Médef, et Pascal Demurger, directeur général de la Maif, étaient les invités du Grand entretien de France Inter, ce vendredi. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
Réunis à Roland-Garros pour la Rencontre des Entrepreneurs de France (REF), les dirigeants d'entreprises ont partagé leurs inquiétudes : dette publique, compétitivité, innovation, transition écologique… Dans un contexte de rentrée sociale tendue, l'émission Eco d'ici Eco d'ailleurs donne la parole aux chefs d'entreprise et à deux économistes de premier plan.
Chaque jour, retrouvez le journal de 5h de la rédaction d'Europe 1 pour faire le tour de l'actu.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Chaque jour, retrouvez le journal de 6h30 de la rédaction d'Europe 1 pour faire le tour de l'actu.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Chaque jour, retrouvez le journal de 6h30 de la rédaction d'Europe 1 pour faire le tour de l'actu.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Ecoutez L'angle éco de François Lenglet du 27 août 2025.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Les patrons français sont réunis depuis ce mercredi à l'occasion de la Rencontre des entrepreneurs de France (REF). Un rendez-vous qui intervient alors que le management connait une crise. En France, mais également ailleurs dans le monde, le refus d'être chef progresse, comme le montre une récente enquête internationale de Cegos. Comment expliquer ce phénomène ? Quelles conséquences économiques ? Comment relancer les vocations ? Pour en débattre : Caroline Diard, professeure associée à TBS Education Christelle Delavaud, manager de l'offre et expertise Développement personnel chez Cegos Emmanuel Kahn, responsable du pôle études de l'APEC (Association pour l'emploi des cadres)
Ecoutez L'angle éco de François Lenglet du 27 août 2025.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Les patrons français sont réunis depuis ce mercredi à l'occasion de la Rencontre des entrepreneurs de France (REF). Un rendez-vous qui intervient alors que le management connait une crise. En France, mais également ailleurs dans le monde, le refus d'être chef progresse, comme le montre une récente enquête internationale de Cegos. Comment expliquer ce phénomène ? Quelles conséquences économiques ? Comment relancer les vocations ? Pour en débattre : Caroline Diard, professeure associée à TBS Education Christelle Delavaud, manager de l'offre et expertise Développement personnel chez Cegos Emmanuel Kahn, responsable du pôle études de l'APEC (Association pour l'emploi des cadres)
Avec : Benjamin Amar, professeur d'histoire-géographie. Yael Mellul, ancienne avocate. Et Périco Legasse, journaliste. - Accompagnée de Charles Magnien et sa bande, Estelle Denis s'invite à la table des français pour traiter des sujets qui font leur quotidien. Société, conso, actualité, débats, coup de gueule, coups de cœurs… En simultané sur RMC Story.
C dans l'air du 26 août 2025 – Bayrou: hara-kiri ou stratégie?« Bayrou s'auto-dissout ». La Une de Libération aujourd'hui reflète l'événement politique qui s'annonce le 8 septembre. En sollicitant ce jour-là un vote de confiance à l'Assemblée nationale, le Premier ministre prendra les devants en mettant son poste en jeu. Mais le RN et le NFP ont déjà annoncé qu'ils voteront contre. La chute de François Bayrou aura donc lieu dans deux semaines si aucun amendement au budget ne parvient à convaincre les oppositions.Le renversement du gouvernement semble toutefois déjà acté dans les esprits. Marine Le Pen en appelle à une nouvelle dissolution, la seule issue à ses yeux pour sortir de l'instabilité politique. Jean-Luc Mélenchon, lui, vise la destitution de Macron, « le responsable de la crise ». Il appelle de ses vœux un premier ministre insoumis, et au passage à une sixième République.Quelles seront les conséquences économiques de cette période qui s'annonce ? C dans l'air est allé à la rencontre de Michel Picon, le président de U2P, l'Union des Entreprises de Proximité. Il se dit « très inquiet » de la période d'instabilité à venir, la consommation risque de faiblir et d'aggraver les difficultés. Il rappelle que les acteurs économiques ont besoin de constance. Pour lui, François Bayrou a manqué d'habileté.Pendant ce temps, le mouvement « Bloquons tout » continue de se préparer. Leur journée d'action reste prévue le 10 septembre malgré la probable chute du gouvernement deux jours plus tôt. La rentrée risque d'être mouvementée car les taxis devraient eux se mettre en grève dès le 5, et les pharmaciens le 18. Des journées de mobilisation se préparent également dans les Hôpitaux de Paris et le secteur ferroviaire. Si les forces de gauche soutiennent « Bloquons tout », les syndicats restent prudents face à ce genre de mouvement spontané.Alors, est-il inévitable que Bayrou tombe le 8 septembre ? L'instabilité politique à venir plombera-t-elle l'économie ? Le pays sera-t-il à l'arrêt en septembre ?LES EXPERTS :Pascal PERRINEAU - Politologue, professeur à Sciences Po, ancien directeur du CEVIPOF et spécialiste de sociologie électoraleDominique SEUX - Directeur délégué de la rédaction des EchosNathalie SCHUCK - Grand reporter au service politique du PointAnne-Charlène BEZZINA - Politologue, constitutionnaliste et maître de conférences en droit public
Dans cet épisode exclusif de Wolof Tech, on vous emmène au cœur de la révolution 5G au Sénégal avec deux invitées expertes :
Tous les matins à 8h15, le parti pris argumenté d'un invité sur un sujet d'actualité, avec les témoignages et les réactions des auditeurs de RMC en direct au 3216.
En 2018, un mouvement de boycott spontané lancé sur les réseaux sociaux cible trois marques perçues comme symboles de la vie chère au Maroc. Parmi elles, Centrale Danone, filiale du géant français de l'agroalimentaire, subit de plein fouet la colère des consommateurs. Chiffre d'affaires en chute libre, image écornée et retrait de la Bourse… Retour sur une crise qui a marqué les esprits. L'histoire commence discrètement, presque anonymement, sur Facebook. Quelques messages appellent les Marocains à boycotter trois marques accusées de pratiquer des prix excessifs : le carburant des stations Afriquia, l'eau minérale Sidi Ali, et les produits laitiers de Centrale Danone. L'un des slogans partagés sur les réseaux résume l'état d'esprit des initiateurs : « Le boycott est plus fort que la manifestation. Ce n'est pas un acte ponctuel, c'est une résistance quotidienne ». Très vite, le mouvement prend de l'ampleur. Selon plusieurs sondages relayés à l'époque, 57 % des Marocains informés du boycott affirment avoir cessé d'acheter au moins une des trois marques concernées. En tête de cette fronde pacifique, la classe moyenne, étranglée par la cherté de la vie et de plus en plus frustrée face à l'immobilisme des autorités. À ce moment-là, le Maroc représente 45 % du chiffre d'affaires africain du groupe Danone. Un marché stratégique. Mais pour l'économiste Abdelghani Youmni, cette réaction populaire est le symptôme d'un malaise plus profond : « La classe moyenne marocaine, qui a mis seize ans à se construire, est en train de s'effriter. Elle perd pied à cause du coût de la vie, du crédit, de l'éducation, du transport, de la santé… L'économie marocaine crée de la richesse, mais en dehors des Marocains ». Ventes en chute libre, emplois supprimés, image écornée En mai 2018, après un mois de silence, le directeur général de Centrale Danone au Maroc, Didier Lamblin, prend la parole sur Atlantic Radio, une station privée marocaine. Le ton est grave : « L'impact est significatif sur nos ventes, sur nos parts de marché. Nous sommes obligés de prendre des mesures regrettables : suspendre une partie des volumes collectés chez nos 120 000 éleveurs ». Les conséquences sont immédiates : des centaines de travailleurs licenciés, des coopératives de lait déstabilisées, et une colère qui monte encore d'un cran. Début juin, des employés de l'entreprise manifestent devant le Parlement à Rabat : « Le gouvernement est responsable. Ce n'est pas aux salariés de payer les conséquences de la hausse du coût de la vie », scande un manifestant. Face à la crise, Danone tente une opération reconquête. En septembre, la marque annonce qu'elle vend désormais le litre de lait à prix coûtant, une mesure sans précédent. Mais rien n'y fait : les ventes continuent de chuter. Au total, Danone accusera une perte de 178 millions d'euros de chiffre d'affaires par rapport à l'année précédente. Quelques mois plus tard, Emmanuel Faber, PDG du groupe, revient sur cet épisode marquant : « Nous vendions notre lait au même prix que nos concurrents. Mais Centrale Danone était perçue comme proche de la famille royale et de l'élite marocaine. Cela a facilité son boycott. » Danone lancera par la suite une gamme de produits « solidaires » à bas prix, puis se fera discret. En 2020, Centrale Danone se retire de la Bourse de Casablanca. Les résultats financiers de la filiale ne sont désormais plus publics.
Plus grand salon du jeu vidéo au monde, la Gamescom de Cologne, en Allemagne, a attiré près de 300 000 personnes en cinq jours (20-24 août 2025). Ce fut l'occasion pour les professionnels, en particulier les rares studios africains, de rencontrer leur public mais aussi de trouver des financements, des éditeurs et de renforcer leurs réseaux. La Gamescom a accueilli cette année près de 1 500 professionnels du jeu vidéo. À côté des stands immenses occupés par les géants du secteur, il y avait aussi de nombreux petits studios indépendants venus du monde entier, mais seulement quatre du continent africain. « C'est la deuxième fois que nous venons à la Gamescom, témoigne Eyram Tawia, co-fondateur et PDG du studio ghanéen Leti Games. Cette année, nous voulons vraiment montrer à la communauté ce que l'Afrique a à offrir. Tous nos jeux mobiles se passent dans l'univers des légendes africaines, avec des super héros réels et fantastiques de tout le continent : Chaka Zoulou, des héros de la culture Masaï, du Ghana, de partout. » Jeu de lutte sénégalaise Les frères Kandji Mame Mor et Abdoulaye ont aussi fait le déplacement jusqu'en Allemagne. Eux viennent du Sénégal. Leur studio Amanirenas propose des expériences typiquement africaines comme Door Dan, un jeu vidéo sur la lutte sénégalaise. « C'est notre sport national, quand il y a un match, c'est comme si c'était la coupe du monde ! », s'enthousiasme Mame Mor Kandji, également président de la toute jeune Association des créateurs de jeux vidéo de la Teranga. Ils ne sont encore qu'une poignée de studios au Sénégal, mais les success stories existent. « Les jeunes commencent à s'intéresser au jeu vidéo, observe-t-il. Il y a un studio qui a sorti un jeu et il y a eu plus de 20 000 téléchargements en une semaine, alors que c'est studio composé d'une fille et d'un dessinateur ! Donc il y a vraiment de l'engouement. » À côté de sa carrière dans le jeu vidéo, Mame Mor Kandji est enseignant. Mais s'ils sont venus à Cologne, c'est pour trouver des partenaires. « Pour l'instant, au Sénégal, le jeu vidéo ne nourrit pas son homme, reconnaît-il. Mais comme le savoir-faire est là, nous nous sommes dit "pourquoi ne pas s'ouvrir ?" Nous sommes venus à la Gamescom pour échanger, voir comment bâtir un véritable écosystème. » Recherche investisseurs Même son de cloche du côté d'Eyram Tawia, convaincu lui aussi que l'avenir du jeu vidéo s'écrira aussi sur le continent. « Nous avons eu d'excellents retour sur nos jeux : avec les bons financements, on pourrait rivaliser avec les studios européens. Si un investisseur ou un studio étranger mettait de l'argent dans n'importe laquelle de nos licences, je suis sûr que ça marcherait. Et avec les revenus, on pourrait faire venir de nouveaux talents et combler notre déficit de compétences. » Pionniers dans le jeu sur mobile Face au manque d'infrastructures, d'ordinateurs et de consoles de jeu sur le continent, les studios misent principalement sur le mobile. Un marché en pleine croissance sur lequel les développeurs africains ont de l'avance. « Nous avons un coup à jouer parce que l'Afrique est très développée au niveau des technologies mobile, du mobile money..., souligne Abdoulaye Kandji. Par exemple, dans le jeu Door Dan, nous avons développé un véritable modèle économique avec les technologies autour du mobile money. Je pense que là-dessus, nous avons de l'avance. Il y a vraiment une mine d'or autour du jeu mobile avec toutes ses possibilités en termes de monétisation. » Ne reste plus qu'à convaincre institutions et investisseurs, localement ou à l'étranger. À lire aussiLa Gamescom: des participants africains au plus grand salon du jeu vidéo d'Europe
Quel sont les impacts de l'intelligence artificielle sur le monde du travail avec Yann Ferguson, sociologue à l'INRIA ? Découvrez comment l'iA redéfinit les tâches, suscite espoir et inquiétude, et explorez les enjeux éthiques de cette révolution technologique. Que vous soyez employé, manager ou simplement curieux, cet épisode vous offre des perspectives inédites et des réflexions profondes sur l'avenir du travail.
Ils sont longtemps restés dans l'angle mort des analyses de sciences politiques et de recherches universitaires. Une singularité qui tient aussi à la relative discrétion de ces structures. Ni laboratoires universitaires, ni lobbies, ni forums, ni partis politiques, ni syndicats ni ONG, les think tanks s'inscrivent dans ce continuum entre travail académique et influence. Aux États-Unis, depuis le début de son mandat, Donald Trump déroule à la lettre le Projet 2025, une bible de 922 pages rédigées par the Heritage Foundation, le think tank conservateur le plus influent de la galaxie MAGA, dont le président Kevin Roberts était en visite en France au printemps 2025. La Heritage Foundation a pour ambition d'exporter la vision du monde du tandem Trump-Vance en Europe. Que sont vraiment les think tanks ? Quel est leur objectif ? En quoi se distinguent-ils des lobbies ? Comment sont-ils financés ? Invité : Marc Patard, docteur de l'Institut d'études politiques de Paris. Conférencier et enseignant à la Faculté de droit d'Orléans. « Les Think Tanks » Que sais-je ?