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Après d'autres patrons, l'homme le plus riche de France, Bernard Arnault, est auditionné ce mercredi par la Commission d'enquête du Sénat sur les aides publiques accordées aux grandes entreprises. Le PDG de LVMH qui avait fait une sortie remarquée en début d'année à propos du montant des impôts sur les sociétés, dénonçant une « taxe sur le made in France » qui « pousse à la délocalisation ». À quel point est-il difficile de lancer son activité en France ? Le salariat est-il favorisé par rapport à l'entrepreneuriat ? Cette culture peut-elle évoluer ? Pour en débattre :- Nadine Levratto, économiste et directrice de recherches au CNRS à l'Université Paris Nanterre- Philippe Mutricy, économiste, directeur des Études de Bpifrance.- Paul Grédigui, entrepreneur de 27 ans. Il a créé en octobre 2022 avec Martin Besnier une start-up, Holis, une société spécialisée dans le développement de solutions logicielles dédiées à l'analyse de cycle de vie (ACV). Grâce à une plateforme interactive, il mesure l'impact des produits sur l'environnement. Ils sont actuellement 18 salariés qui forment une équipe pluridisciplinaire composée d'ingénieurs en ACV, de développeurs full-stack, de data scientists et de spécialistes en réglementation environnementale.
Rediffusion d'un des épisodes les plus écoutés du Podcast du Marketing.Dans l'épisode d'aujourd'hui j'ai le plaisir de recevoir un invité très spécial, il s'agit de Franck Denglos, le PDG d'Adidas Italie.J'avoue que j'ai été un peu impressionnée quand j'ai vu son nom s'afficher sur mon LinkedIn, et puis finalement je me suis dit que ce serait top si ce podcast pouvait être l'occasion de vous donner accès à des grosses pointures, à celles et ceux dont les décisions changent le visage d'une marque ou même de toute une entreprise. Et surtout je voulais prouver que ces gens là sont comme nous, ni mieux ni moins bien, que l'on peut leur parler, qu'ils sont finalement accessibles et prêts à partager ce qu'ils ont appris.Alors cet épisode est un peu un épisode test. Dites-moi si le format vous plaît. Et si c'est le cas j'inviterai d'autres dirigeants de grands groupes pour qu'ils nous partagent leurs stratégies gagnantes toujours très concrètement. ----------------
Gros épisode qui couvre un large spectre de sujets : Java, Scala, Micronaut, NodeJS, l'IA et la compétence des développeurs, le sampling dans les LLMs, les DTO, le vibe coding, les changements chez Broadcom et Red Hat ainsi que plusieurs nouvelles sur les licences open source. Enregistré le 7 mai 2025 Téléchargement de l'épisode LesCastCodeurs-Episode-325.mp3 ou en vidéo sur YouTube. News Langages A l'occasion de JavaOne et du lancement de Java 24, Oracle lance un nouveau site avec des ressources vidéo pour apprendre le langage https://learn.java/ site plutôt à destination des débutants et des enseignants couvre la syntaxe aussi, y compris les ajouts plus récents comme les records ou le pattern matching c'est pas le site le plus trendy du monde. Martin Odersky partage un long article sur l'état de l'écosystème Scala et les évolutions du language https://www.scala-lang.org/blog/2025/03/24/evolving-scala.html Stabilité et besoin d'évolution : Scala maintient sa position (~14ème mondial) avec des bases techniques solides, mais doit évoluer face à la concurrence pour rester pertinent. Axes prioritaires : L'évolution se concentre sur l'amélioration du duo sécurité/convivialité, le polissage du langage (suppression des “rugosités”) et la simplification pour les débutants. Innovation continue : Geler les fonctionnalités est exclu ; l'innovation est clé pour la valeur de Scala. Le langage doit rester généraliste et ne pas se lier à un framework spécifique. Défis et progrès : L'outillage (IDE, outils de build comme sbt, scala-cli, Mill) et la facilité d'apprentissage de l'écosystème sont des points d'attention, avec des améliorations en cours (partenariat pédagogique, plateformes simples). Des strings encore plus rapides ! https://inside.java/2025/05/01/strings-just-got-faster/ Dans JDK 25, la performance de la fonction String::hashCode a été améliorée pour être principalement constant foldable. Cela signifie que si les chaînes de caractères sont utilisées comme clés dans une Map statique et immuable, des gains de performance significatifs sont probables. L'amélioration repose sur l'annotation interne @Stable appliquée au champ privé String.hash. Cette annotation permet à la machine virtuelle de lire la valeur du hash une seule fois et de la considérer comme constante si elle n'est pas la valeur par défaut (zéro). Par conséquent, l'opération String::hashCode peut être remplacée par la valeur de hash connue, optimisant ainsi les lookups dans les Map immuables. Un cas limite est celui où le code de hachage de la chaîne est zéro, auquel cas l'optimisation ne fonctionne pas (par exemple, pour la chaîne vide “”). Bien que l'annotation @Stable soit interne au JDK, un nouveau JEP (JEP 502: Stable Values (Preview)) est en cours de développement pour permettre aux utilisateurs de bénéficier indirectement de fonctionnalités similaires. AtomicHash, une implémentation Java d'une HashMap qui est thread-safe, atomique et non-bloquante https://github.com/arxila/atomichash implémenté sous forme de version immutable de Concurrent Hash Trie Librairies Sortie de Micronaut 4.8.0 https://micronaut.io/2025/04/01/micronaut-framework-4-8-0-released/ Mise à jour de la BOM (Bill of Materials) : La version 4.8.0 met à jour la BOM de la plateforme Micronaut. Améliorations de Micronaut Core : Intégration de Micronaut SourceGen pour la génération interne de métadonnées et d'expressions bytecode. Nombreuses améliorations dans Micronaut SourceGen. Ajout du traçage de l'injection de dépendances pour faciliter le débogage au démarrage et à la création des beans. Nouveau membre definitionType dans l'annotation @Client pour faciliter le partage d'interfaces entre client et serveur. Support de la fusion dans les Bean Mappers via l'annotation @Mapping. Nouvelle liveness probe détectant les threads bloqués (deadlocked) via ThreadMXBean. Intégration Kubernetes améliorée : Mise à jour du client Java Kubernetes vers la version 22.0.1. Ajout du module Micronaut Kubernetes Client OpenAPI, offrant une alternative au client officiel avec moins de dépendances, une configuration unifiée, le support des filtres et la compatibilité Native Image. Introduction d'un nouveau runtime serveur basé sur le serveur HTTP intégré de Java, permettant de créer des applications sans dépendances serveur externes. Ajout dans Micronaut Micrometer d'un module pour instrumenter les sources de données (traces et métriques). Ajout de la condition condition dans l'annotation @MetricOptions pour contrôler l'activation des métriques via une expression. Support des Consul watches dans Micronaut Discovery Client pour détecter les changements de configuration distribuée. Possibilité de générer du code source à partir d'un schéma JSON via les plugins de build (Gradle et Maven). Web Node v24.0.0 passe en version Current: https://nodejs.org/en/blog/release/v24.0.0 Mise à jour du moteur V8 vers la version 13.6 : intégration de nouvelles fonctionnalités JavaScript telles que Float16Array, la gestion explicite des ressources (using), RegExp.escape, WebAssembly Memory64 et Error.isError. npm 11 inclus : améliorations en termes de performance, de sécurité et de compatibilité avec les packages JavaScript modernes. Changement de compilateur pour Windows : abandon de MSVC au profit de ClangCL pour la compilation de Node.js sur Windows. AsyncLocalStorage utilise désormais AsyncContextFrame par défaut : offrant une gestion plus efficace du contexte asynchrone. URLPattern disponible globalement : plus besoin d'importer explicitement cette API pour effectuer des correspondances d'URL. Améliorations du modèle de permissions : le flag expérimental --experimental-permission devient --permission, signalant une stabilité accrue de cette fonctionnalité. Améliorations du test runner : les sous-tests sont désormais attendus automatiquement, simplifiant l'écriture des tests et réduisant les erreurs liées aux promesses non gérées. Intégration d'Undici 7 : amélioration des capacités du client HTTP avec de meilleures performances et un support étendu des fonctionnalités HTTP modernes. Dépréciations et suppressions : Dépréciation de url.parse() au profit de l'API WHATWG URL. Suppression de tls.createSecurePair. Dépréciation de SlowBuffer. Dépréciation de l'instanciation de REPL sans new. Dépréciation de l'utilisation des classes Zlib sans new. Dépréciation du passage de args à spawn et execFile dans child_process. Node.js 24 est actuellement la version “Current” et deviendra une version LTS en octobre 2025. Il est recommandé de tester cette version pour évaluer son impact sur vos applications. Data et Intelligence Artificielle Apprendre à coder reste crucial et l'IA est là pour venir en aide : https://kyrylo.org/software/2025/03/27/learn-to-code-ignore-ai-then-use-ai-to-code-even-better.html Apprendre à coder reste essentiel malgré l'IA. L'IA peut assister la programmation. Une solide base est cruciale pour comprendre et contrôler le code. Cela permet d'éviter la dépendance à l'IA. Cela réduit le risque de remplacement par des outils d'IA accessibles à tous. L'IA est un outil, pas un substitut à la maîtrise des fondamentaux. Super article de Anthropic qui essaie de comprendre comment fonctionne la “pensée” des LLMs https://www.anthropic.com/research/tracing-thoughts-language-model Effet boîte noire : Stratégies internes des IA (Claude) opaques aux développeurs et utilisateurs. Objectif : Comprendre le “raisonnement” interne pour vérifier capacités et intentions. Méthode : Inspiration neurosciences, développement d'un “microscope IA” (regarder quels circuits neuronaux s'activent). Technique : Identification de concepts (“features”) et de “circuits” internes. Multilinguisme : Indice d'un “langage de pensée” conceptuel commun à toutes les langues avant de traduire dans une langue particulière. Planification : Capacité à anticiper (ex: rimes en poésie), pas seulement de la génération mot par mot (token par token). Raisonnement non fidèle : Peut fabriquer des arguments plausibles (“bullshitting”) pour une conclusion donnée. Logique multi-étapes : Combine des faits distincts, ne se contente pas de mémoriser. Hallucinations : Refus par défaut ; réponse si “connaissance” active, sinon risque d'hallucination si erreur. “Jailbreaks” : Tension entre cohérence grammaticale (pousse à continuer) et sécurité (devrait refuser). Bilan : Méthodes limitées mais prometteuses pour la transparence et la fiabilité de l'IA. Le “S” dans MCP veut dire Securité (ou pas !) https://elenacross7.medium.com/%EF%B8%8F-the-s-in-mcp-stands-for-security-91407b33ed6b La spécification MCP pour permettre aux LLMs d'avoir accès à divers outils et fonctions a peut-être été adoptée un peu rapidement, alors qu'elle n'était pas encore prête niveau sécurité L'article liste 4 types d'attaques possibles : vulnérabilité d'injection de commandes attaque d'empoisonnement d'outils redéfinition silencieuse de l'outil le shadowing d'outils inter-serveurs Pour l'instant, MCP n'est pas sécurisé : Pas de standard d'authentification Pas de chiffrement de contexte Pas de vérification d'intégrité des outils Basé sur l'article de InvariantLabs https://invariantlabs.ai/blog/mcp-security-notification-tool-poisoning-attacks Sortie Infinispan 15.2 - pre rolling upgrades 16.0 https://infinispan.org/blog/2025/03/27/infinispan-15-2 Support de Redis JSON + scripts Lua Métriques JVM désactivables Nouvelle console (PatternFly 6) Docs améliorées (métriques + logs) JDK 17 min, support JDK 24 Fin du serveur natif (performances) Guillaume montre comment développer un serveur MCP HTTP Server Sent Events avec l'implémentation de référence Java et LangChain4j https://glaforge.dev/posts/2025/04/04/mcp-client-and-server-with-java-mcp-sdk-and-langchain4j/ Développé en Java, avec l'implémentation de référence qui est aussi à la base de l'implémentation dans Spring Boot (mais indépendant de Spring) Le serveur MCP est exposé sous forme de servlet dans Jetty Le client MCP lui, est développé avec le module MCP de LangChain4j c'est semi independant de Spring dans le sens où c'est dépendant de Reactor et de ses interface. il y a une conversation sur le github d'anthropic pour trouver une solution, mais cela ne parait pas simple. Les fallacies derrière la citation “AI won't replace you, but humans using AI will” https://platforms.substack.com/cp/161356485 La fallacie de l'automatisation vs. l'augmentation : Elle se concentre sur l'amélioration des tâches existantes avec l'IA au lieu de considérer le changement de la valeur de ces tâches dans un nouveau système. La fallacie des gains de productivité : L'augmentation de la productivité ne se traduit pas toujours par plus de valeur pour les travailleurs, car la valeur créée peut être capturée ailleurs dans le système. La fallacie des emplois statiques : Les emplois sont des constructions organisationnelles qui peuvent être redéfinies par l'IA, rendant les rôles traditionnels obsolètes. La fallacie de la compétition “moi vs. quelqu'un utilisant l'IA” : La concurrence évolue lorsque l'IA modifie les contraintes fondamentales d'un secteur, rendant les compétences existantes moins pertinentes. La fallacie de la continuité du flux de travail : L'IA peut entraîner une réimagination complète des flux de travail, éliminant le besoin de certaines compétences. La fallacie des outils neutres : Les outils d'IA ne sont pas neutres et peuvent redistribuer le pouvoir organisationnel en changeant la façon dont les décisions sont prises et exécutées. La fallacie du salaire stable : Le maintien d'un emploi ne garantit pas un salaire stable, car la valeur du travail peut diminuer avec l'augmentation des capacités de l'IA. La fallacie de l'entreprise stable : L'intégration de l'IA nécessite une restructuration de l'entreprise et ne se fait pas dans un vide organisationnel. Comprendre le “sampling” dans les LLMs https://rentry.co/samplers Explique pourquoi les LLMs utilisent des tokens Les différentes méthodes de “sampling” : càd de choix de tokens Les hyperparamètres comme la température, top-p, et leur influence réciproque Les algorithmes de tokenisation comme Byte Pair Encoding et SentencePiece. Un de moins … OpenAI va racheter Windsurf pour 3 milliards de dollars. https://www.bloomberg.com/news/articles/2025-05-06/openai-reaches-agreement-to-buy-startup-windsurf-for-3-billion l'accord n'est pas encore finalisé Windsurf était valorisé à 1,25 milliards l'an dernier et OpenAI a levé 40 milliards dernièrement portant sa valeur à 300 milliards Le but pour OpenAI est de rentrer dans le monde des assistants de code pour lesquels ils sont aujourd'hui absent Docker desktop se met à l'IA… ? Une nouvelle fonctionnalité dans docker desktop 4.4 sur macos: Docker Model Runner https://dev.to/docker/run-genai-models-locally-with-docker-model-runner-5elb Permet de faire tourner des modèles nativement en local ( https://docs.docker.com/model-runner/ ) mais aussi des serveurs MCP ( https://docs.docker.com/ai/mcp-catalog-and-toolkit/ ) Outillage Jetbrains défend la suppression des commentaires négatifs sur son assistant IA https://devclass.com/2025/04/30/jetbrains-defends-removal-of-negative-reviews-for-unpopular-ai-assistant/?td=rt-3a L'IA Assistant de JetBrains, lancée en juillet 2023, a été téléchargée plus de 22 millions de fois mais n'est notée que 2,3 sur 5. Des utilisateurs ont remarqué que certaines critiques négatives étaient supprimées, ce qui a provoqué une réaction négative sur les réseaux sociaux. Un employé de JetBrains a expliqué que les critiques ont été supprimées soit parce qu'elles mentionnaient des problèmes déjà résolus, soit parce qu'elles violaient leur politique concernant les “grossièretés, etc.” L'entreprise a reconnu qu'elle aurait pu mieux gérer la situation, un représentant déclarant : “Supprimer plusieurs critiques d'un coup sans préavis semblait suspect. Nous aurions dû au moins publier un avis et fournir plus de détails aux auteurs.” Parmi les problèmes de l'IA Assistant signalés par les utilisateurs figurent : un support limité pour les fournisseurs de modèles tiers, une latence notable, des ralentissements fréquents, des fonctionnalités principales verrouillées aux services cloud de JetBrains, une expérience utilisateur incohérente et une documentation insuffisante. Une plainte courante est que l'IA Assistant s'installe sans permission. Un utilisateur sur Reddit l'a qualifié de “plugin agaçant qui s'auto-répare/se réinstalle comme un phénix”. JetBrains a récemment introduit un niveau gratuit et un nouvel agent IA appelé Junie, destiné à fonctionner parallèlement à l'IA Assistant, probablement en réponse à la concurrence entre fournisseurs. Mais il est plus char a faire tourner. La société s'est engagée à explorer de nouvelles approches pour traiter les mises à jour majeures différemment et envisage d'implémenter des critiques par version ou de marquer les critiques comme “Résolues” avec des liens vers les problèmes correspondants au lieu de les supprimer. Contrairement à des concurrents comme Microsoft, AWS ou Google, JetBrains commercialise uniquement des outils et services de développement et ne dispose pas d'une activité cloud distincte sur laquelle s'appuyer. Vos images de README et fichiers Markdown compatibles pour le dark mode de GitHub: https://github.blog/developer-skills/github/how-to-make-your-images-in-markdown-on-github-adjust-for-dark-mode-and-light-mode/ Seulement quelques lignes de pure HTML pour le faire Architecture Alors, les DTOs, c'est bien ou c'est pas bien ? https://codeopinion.com/dtos-mapping-the-good-the-bad-and-the-excessive/ Utilité des DTOs : Les DTOs servent à transférer des données entre les différentes couches d'une application, en mappant souvent les données entre différentes représentations (par exemple, entre la base de données et l'interface utilisateur). Surutilisation fréquente : L'article souligne que les DTOs sont souvent utilisés de manière excessive, notamment pour créer des API HTTP qui ne font que refléter les entités de la base de données, manquant ainsi l'opportunité de composer des données plus riches. Vraie valeur : La valeur réelle des DTOs réside dans la gestion du couplage entre les couches et la composition de données provenant de sources multiples en formes optimisées pour des cas d'utilisation spécifiques. Découplage : Il est suggéré d'utiliser les DTOs pour découpler les modèles de données internes des contrats externes (comme les API), ce qui permet une évolution et une gestion des versions indépendantes. Exemple avec CQRS : Dans le cadre de CQRS (Command Query Responsibility Segregation), les réponses aux requêtes (queries) agissent comme des DTOs spécifiquement adaptés aux besoins de l'interface utilisateur, pouvant inclure des données de diverses sources. Protection des données internes : Les DTOs aident à distinguer et protéger les modèles de données internes (privés) des changements externes (publics). Éviter l'excès : L'auteur met en garde contre les couches de mapping excessives (mapper un DTO vers un autre DTO) qui n'apportent pas de valeur ajoutée. Création ciblée : Il est conseillé de ne créer des DTOs que lorsqu'ils résolvent des problèmes concrets, tels que la gestion du couplage ou la facilitation de la composition de données. Méthodologies Même Guillaume se met au “vibe coding” https://glaforge.dev/posts/2025/05/02/vibe-coding-an-mcp-server-with-micronaut-and-gemini/ Selon Andrey Karpathy, c'est le fait de POC-er un proto, une appli jetable du weekend https://x.com/karpathy/status/1886192184808149383 Mais Simon Willison s'insurge que certains confondent coder avec l'assistance de l'IA avec le vibe coding https://simonwillison.net/2025/May/1/not-vibe-coding/ Guillaume c'est ici amusé à développer un serveur MCP avec Micronaut, en utilisant Gemini, l'IA de Google. Contrairement à Quarkus ou Spring Boot, Micronaut n'a pas encore de module ou de support spécifique pour faciliter la création de serveur MCP Sécurité Une faille de sécurité 10/10 sur Tomcat https://www.it-connect.fr/apache-tomcat-cette-faille-activement-exploitee-seulement-30-heures-apres-sa-divulgation-patchez/ Une faille de sécurité critique (CVE-2025-24813) affecte Apache Tomcat, permettant l'exécution de code à distance Cette vulnérabilité est activement exploitée seulement 30 heures après sa divulgation du 10 mars 2025 L'attaque ne nécessite aucune authentification et est particulièrement simple à exécuter Elle utilise une requête PUT avec une charge utile Java sérialisée encodée en base64, suivie d'une requête GET L'encodage en base64 permet de contourner la plupart des filtres de sécurité Les serveurs vulnérables utilisent un stockage de session basé sur des fichiers (configuration répandue) Les versions affectées sont : 11.0.0-M1 à 11.0.2, 10.1.0-M1 à 10.1.34, et 9.0.0.M1 à 9.0.98 Les mises à jour recommandées sont : 11.0.3+, 10.1.35+ et 9.0.99+ Les experts prévoient des attaques plus sophistiquées dans les prochaines phases d'exploitation (upload de config ou jsp) Sécurisation d'un serveur ssh https://ittavern.com/ssh-server-hardening/ un article qui liste les configurations clés pour sécuriser un serveur SSH par exemple, enlever password authentigfication, changer de port, desactiver le login root, forcer le protocol ssh 2, certains que je ne connaissais pas comme MaxStartups qui limite le nombre de connections non authentifiées concurrentes Port knocking est une technique utile mais demande une approche cliente consciente du protocol Oracle admet que les identités IAM de ses clients ont leaké https://www.theregister.com/2025/04/08/oracle_cloud_compromised/ Oracle a confirmé à certains clients que son cloud public a été compromis, alors que l'entreprise avait précédemment nié toute intrusion. Un pirate informatique a revendiqué avoir piraté deux serveurs d'authentification d'Oracle et volé environ six millions d'enregistrements, incluant des clés de sécurité privées, des identifiants chiffrés et des entrées LDAP. La faille exploitée serait la vulnérabilité CVE-2021-35587 dans Oracle Access Manager, qu'Oracle n'avait pas corrigée sur ses propres systèmes. Le pirate a créé un fichier texte début mars sur login.us2.oraclecloud.com contenant son adresse email pour prouver son accès. Selon Oracle, un ancien serveur contenant des données vieilles de huit ans aurait été compromis, mais un client affirme que des données de connexion aussi récentes que 2024 ont été dérobées. Oracle fait face à un procès au Texas concernant cette violation de données. Cette intrusion est distincte d'une autre attaque contre Oracle Health, sur laquelle l'entreprise refuse de commenter. Oracle pourrait faire face à des sanctions sous le RGPD européen qui exige la notification des parties affectées dans les 72 heures suivant la découverte d'une fuite de données. Le comportement d'Oracle consistant à nier puis à admettre discrètement l'intrusion est inhabituel en 2025 et pourrait mener à d'autres actions en justice collectives. Une GitHub action très populaire compromise https://www.stepsecurity.io/blog/harden-runner-detection-tj-actions-changed-files-action-is-compromised Compromission de l'action tj-actions/changed-files : En mars 2025, une action GitHub très utilisée (tj-actions/changed-files) a été compromise. Des versions modifiées de l'action ont exposé des secrets CI/CD dans les logs de build. Méthode d'attaque : Un PAT compromis a permis de rediriger plusieurs tags de version vers un commit contenant du code malveillant. Détails du code malveillant : Le code injecté exécutait une fonction Node.js encodée en base64, qui téléchargeait un script Python. Ce script parcourait la mémoire du runner GitHub à la recherche de secrets (tokens, clés…) et les exposait dans les logs. Dans certains cas, les données étaient aussi envoyées via une requête réseau. Période d'exposition : Les versions compromises étaient actives entre le 12 et le 15 mars 2025. Tout dépôt, particulièrement ceux publiques, ayant utilisé l'action pendant cette période doit être considéré comme potentiellement exposé. Détection : L'activité malveillante a été repérée par l'analyse des comportements inhabituels pendant l'exécution des workflows, comme des connexions réseau inattendues. Réaction : GitHub a supprimé l'action compromise, qui a ensuite été nettoyée. Impact potentiel : Tous les secrets apparaissant dans les logs doivent être considérés comme compromis, même dans les dépôts privés, et régénérés sans délai. Loi, société et organisation Les startup the YCombinateur ont les plus fortes croissances de leur histoire https://www.cnbc.com/2025/03/15/y-combinator-startups-are-fastest-growing-in-fund-history-because-of-ai.html Les entreprises en phase de démarrage à Silicon Valley connaissent une croissance significative grâce à l'intelligence artificielle. Le PDG de Y Combinator, Garry Tan, affirme que l'ensemble des startups de la dernière cohorte a connu une croissance hebdomadaire de 10% pendant neuf mois. L'IA permet aux développeurs d'automatiser des tâches répétitives et de générer du code grâce aux grands modèles de langage. Pour environ 25% des startups actuelles de YC, 95% de leur code a été écrit par l'IA. Cette révolution permet aux entreprises de se développer avec moins de personnel - certaines atteignant 10 millions de dollars de revenus avec moins de 10 employés. La mentalité de “croissance à tout prix” a été remplacée par un renouveau d'intérêt pour la rentabilité. Environ 80% des entreprises présentées lors du “demo day” étaient centrées sur l'IA, avec quelques startups en robotique et semi-conducteurs. Y Combinator investit 500 000 dollars dans les startups en échange d'une participation au capital, suivi d'un programme de trois mois. Red Hat middleware (ex-jboss) rejoint IBM https://markclittle.blogspot.com/2025/03/red-hat-middleware-moving-to-ibm.html Les activités Middleware de Red Hat (incluant JBoss, Quarkus, etc.) vont être transférées vers IBM, dans l'unité dédiée à la sécurité des données, à l'IAM et aux runtimes. Ce changement découle d'une décision stratégique de Red Hat de se concentrer davantage sur le cloud hybride et l'intelligence artificielle. Mark Little explique que ce transfert était devenu inévitable, Red Hat ayant réduit ses investissements dans le Middleware ces dernières années. L'intégration vise à renforcer l'innovation autour de Java en réunissant les efforts de Red Hat et IBM sur ce sujet. Les produits Middleware resteront open source et les clients continueront à bénéficier du support habituel sans changement. Mark Little affirme que des projets comme Quarkus continueront à être soutenus et que cette évolution est bénéfique pour la communauté Java. Un an de commonhaus https://www.commonhaus.org/activity/253.html un an, démarré sur les communautés qu'ils connaissaient bien maintenant 14 projets et put en accepter plus confiance, gouvernance legère et proteger le futur des projets automatisation de l'administratif, stabiilité sans complexité, les developpeurs au centre du processus de décision ils ont besoins de members et supporters (financiers) ils veulent accueillir des projets au delà de ceux du cercles des Java Champions Spring Cloud Data Flow devient un produit commercial et ne sera plus maintenu en open source https://spring.io/blog/2025/04/21/spring-cloud-data-flow-commercial Peut-être sous l'influence de Broadcom, Spring se met à mettre en mode propriétaire des composants du portefeuille Spring ils disent que peu de gens l'utilisaent en mode OSS et la majorité venait d'un usage dans la plateforme Tanzu Maintenir en open source le coutent du temps qu'ils son't pas sur ces projets. La CNCF protège le projet NATS, dans la fondation depuis 2018, vu que la société Synadia qui y contribue souhaitait reprendre le contrôle du projet https://www.cncf.io/blog/2025/04/24/protecting-nats-and-the-integrity-of-open-source-cncfs-commitment-to-the-community/ CNCF : Protège projets OS, gouvernance neutre. Synadia vs CNCF : Veut retirer NATS, licence non-OS (BUSL). CNCF : Accuse Synadia de “claw back” (reprise illégitime). Revendications Synadia : Domaine nats.io, orga GitHub. Marque NATS : Synadia n'a pas transféré (promesse rompue malgré aide CNCF). Contestation Synadia : Juge règles CNCF “trop vagues”. Vote interne : Mainteneurs Synadia votent sortie CNCF (sans communauté). Support CNCF : Investissement majeur ($ audits, légal), succès communautaire (>700 orgs). Avenir NATS (CNCF) : Maintien sous Apache 2.0, gouvernance ouverte. Actions CNCF : Health check, appel mainteneurs, annulation marque Synadia, rejet demandes. Mais finalement il semble y avoir un bon dénouement : https://www.cncf.io/announcements/2025/05/01/cncf-and-synadia-align-on-securing-the-future-of-the-nats-io-project/ Accord pour l'avenir de NATS.io : La Cloud Native Computing Foundation (CNCF) et Synadia ont conclu un accord pour sécuriser le futur du projet NATS.io. Transfert des marques NATS : Synadia va céder ses deux enregistrements de marque NATS à la Linux Foundation afin de renforcer la gouvernance ouverte du projet. Maintien au sein de la CNCF : L'infrastructure et les actifs du projet NATS resteront sous l'égide de la CNCF, garantissant ainsi sa stabilité à long terme et son développement en open source sous licence Apache-2.0. Reconnaissance et engagement : La Linux Foundation, par la voix de Todd Moore, reconnaît les contributions de Synadia et son soutien continu. Derek Collison, PDG de Synadia, réaffirme l'engagement de son entreprise envers NATS et la collaboration avec la Linux Foundation et la CNCF. Adoption et soutien communautaire : NATS est largement adopté et considéré comme une infrastructure critique. Il bénéficie d'un fort soutien de la communauté pour sa nature open source et l'implication continue de Synadia. Finalement, Redis revient vers une licence open source OSI, avec la AGPL https://foojay.io/today/redis-is-now-available-under-the-agplv3-open-source-license/ Redis passe à la licence open source AGPLv3 pour contrer l'exploitation par les fournisseurs cloud sans contribution. Le passage précédent à la licence SSPL avait nui à la relation avec la communauté open source. Salvatore Sanfilippo (antirez) est revenu chez Redis. Redis 8 adopte la licence AGPL, intègre les fonctionnalités de Redis Stack (JSON, Time Series, etc.) et introduit les “vector sets” (le support de calcul vectoriel développé par Salvatore). Ces changements visent à renforcer Redis en tant que plateforme appréciée des développeurs, conformément à la vision initiale de Salvatore. Conférences La liste des conférences provenant de Developers Conferences Agenda/List par Aurélie Vache et contributeurs : 6-7 mai 2025 : GOSIM AI Paris - Paris (France) 7-9 mai 2025 : Devoxx UK - London (UK) 15 mai 2025 : Cloud Toulouse - Toulouse (France) 16 mai 2025 : AFUP Day 2025 Lille - Lille (France) 16 mai 2025 : AFUP Day 2025 Lyon - Lyon (France) 16 mai 2025 : AFUP Day 2025 Poitiers - Poitiers (France) 22-23 mai 2025 : Flupa UX Days 2025 - Paris (France) 24 mai 2025 : Polycloud - Montpellier (France) 24 mai 2025 : NG Baguette Conf 2025 - Nantes (France) 3 juin 2025 : TechReady - Nantes (France) 5-6 juin 2025 : AlpesCraft - Grenoble (France) 5-6 juin 2025 : Devquest 2025 - Niort (France) 10-11 juin 2025 : Modern Workplace Conference Paris 2025 - Paris (France) 11-13 juin 2025 : Devoxx Poland - Krakow (Poland) 12 juin 2025 : Positive Design Days - Strasbourg (France) 12-13 juin 2025 : Agile Tour Toulouse - Toulouse (France) 12-13 juin 2025 : DevLille - Lille (France) 13 juin 2025 : Tech F'Est 2025 - Nancy (France) 17 juin 2025 : Mobilis In Mobile - Nantes (France) 19-21 juin 2025 : Drupal Barcamp Perpignan 2025 - Perpignan (France) 24 juin 2025 : WAX 2025 - Aix-en-Provence (France) 25-26 juin 2025 : Agi'Lille 2025 - Lille (France) 25-27 juin 2025 : BreizhCamp 2025 - Rennes (France) 26-27 juin 2025 : Sunny Tech - Montpellier (France) 1-4 juillet 2025 : Open edX Conference - 2025 - Palaiseau (France) 7-9 juillet 2025 : Riviera DEV 2025 - Sophia Antipolis (France) 5 septembre 2025 : JUG Summer Camp 2025 - La Rochelle (France) 12 septembre 2025 : Agile Pays Basque 2025 - Bidart (France) 18-19 septembre 2025 : API Platform Conference - Lille (France) & Online 23 septembre 2025 : OWASP AppSec France 2025 - Paris (France) 25-26 septembre 2025 : Paris Web 2025 - Paris (France) 2-3 octobre 2025 : Volcamp - Clermont-Ferrand (France) 3 octobre 2025 : DevFest Perros-Guirec 2025 - Perros-Guirec (France) 6-10 octobre 2025 : Devoxx Belgium - Antwerp (Belgium) 7 octobre 2025 : BSides Mulhouse - Mulhouse (France) 9-10 octobre 2025 : Forum PHP 2025 - Marne-la-Vallée (France) 9-10 octobre 2025 : EuroRust 2025 - Paris (France) 16 octobre 2025 : PlatformCon25 Live Day Paris - Paris (France) 16-17 octobre 2025 : DevFest Nantes - Nantes (France) 30-31 octobre 2025 : Agile Tour Bordeaux 2025 - Bordeaux (France) 30-31 octobre 2025 : Agile Tour Nantais 2025 - Nantes (France) 30 octobre 2025-2 novembre 2025 : PyConFR 2025 - Lyon (France) 4-7 novembre 2025 : NewCrafts 2025 - Paris (France) 6 novembre 2025 : dotAI 2025 - Paris (France) 7 novembre 2025 : BDX I/O - Bordeaux (France) 12-14 novembre 2025 : Devoxx Morocco - Marrakech (Morocco) 13 novembre 2025 : DevFest Toulouse - Toulouse (France) 15-16 novembre 2025 : Capitole du Libre - Toulouse (France) 20 novembre 2025 : OVHcloud Summit - Paris (France) 21 novembre 2025 : DevFest Paris 2025 - Paris (France) 27 novembre 2025 : Devfest Strasbourg 2025 - Strasbourg (France) 28 novembre 2025 : DevFest Lyon - Lyon (France) 5 décembre 2025 : DevFest Dijon 2025 - Dijon (France) 10-11 décembre 2025 : Devops REX - Paris (France) 10-11 décembre 2025 : Open Source Experience - Paris (France) 28-31 janvier 2026 : SnowCamp 2026 - Grenoble (France) 2-6 février 2026 : Web Days Convention - Aix-en-Provence (France) 23-25 avril 2026 : Devoxx Greece - Athens (Greece) 17 juin 2026 : Devoxx Poland - Krakow (Poland) Nous contacter Pour réagir à cet épisode, venez discuter sur le groupe Google https://groups.google.com/group/lescastcodeurs Contactez-nous via X/twitter https://twitter.com/lescastcodeurs ou Bluesky https://bsky.app/profile/lescastcodeurs.com Faire un crowdcast ou une crowdquestion Soutenez Les Cast Codeurs sur Patreon https://www.patreon.com/LesCastCodeurs Tous les épisodes et toutes les infos sur https://lescastcodeurs.com/
C dans l'air du 22 avril 2025 : Impôts : les retraités vont-ils plus payer ?Comment renflouer les caisses de l'État de 40 milliards d'euros ? C'est l'équation sur laquelle planche Bercy, avec la préparation du budget 2026, dont l'objectif est une réduction du déficit à 4,6 % l'an prochain. Parmi les pistes envisagées se trouvent les niches fiscales. Elles sont 467 au total et coûtent 85 milliards d'euros à l'État chaque année. Bercy veut en supprimer au moins 50 et n'écarte aucune hypothèse. Pas même celle de mettre les retraités à contribution via la suppression de l'abattement fiscal de 10 % dont ils bénéficient.Créé en 1978 par le gouvernement de Raymond Barre, cet abattement fiscal accorde à chaque retraité une déduction automatique de 10 % sur ses revenus (dans la limite de 4.399 euros) annuels au moment de la déclaration. Ce qui se traduit in fine par une baisse d'impôt. Dans Le Parisien, la ministre des Comptes publics ne s'est pas dit contre une remise en cause de cet abattement fiscal, estimant "que ce n'est pas votre âge qui doit définir votre contribution". "Je pense, à titre personnel, qu'on ne peut pas indéfiniment mettre à contribution les actifs pour financer les nouvelles dépenses sociales liées au vieillissement", a ajouté Amélie de Montchalin.La suppression de cette niche fiscale permettrait à l'État de récupérer près de 5 milliards d'euros. Plus précisément, la Cour des comptes estime à 4,494 milliards d'euros le coût de cette mesure pour l'État en 2023, ce qui en fait la quatrième niche fiscale la plus coûteuse, derrière le crédit d'impôt en faveur de la recherche (CIR), une aide aux entreprises (7,2 milliards) ; le crédit d'impôt pour l'emploi d'un salarié à domicile (5,9 milliards) et la détermination du résultat imposable des entreprises de transport maritime en fonction du tonnage de leurs navires (dispositif mis en place pour protéger les armateurs face à la concurrence asiatique, 5,6 milliards). La Cour des comptes déplorait dans un précédent rapport une "articulation insuffisante" entre les dépenses fiscales et les objectifs des politiques publiques qu'elles sont censées soutenir – quand leurs effets concrets sont connus et appelé à procéder à la revue de l'ensemble des dépenses fiscales d'ici 2027.Alors que va décider le gouvernement ? Si le Premier ministre a fixé avant le 14 juillet la date butoir pour dévoiler ses grandes orientations, le premier président de la Cour des comptes n'a pas attendu pour pousser un coup de gueule. Lors de la présentation son rapport sur le résultat du budget 2024 de l'État, Pierre Moscovici a étrillé la gestion budgétaire des derniers mois. Il a également regretté l'impossibilité pour son institution de certifier les comptes de État "sans des réserves très significatives", dénonçant le "refus persistant de l'administration d'appliquer les principes et normes comptables communément acceptés". L'institution de la rue Cambon déplore "5 anomalies significatives", autrement dit des comptes sous-évalués ou surévalués « sur plusieurs milliards d'euros", mais aussi 11 insuffisances ou incertitudes, sur lesquelles les magistrats financiers ont été incapables de "réconcilier les chiffres". Dans ces conditions, Pierre Moscovici s'interroge sur l'attitude à adopter lors des prochains exercices budgétaires, si ses observations continuent d'être prises "à la légère" et prévient : "en l'absence de progrès significatifs en 2025, la Cour pourrait être amenée à en tirer les conséquences […] autrement dit à ne pas certifier les comptes". L'ancien ministre de l'Économie a d'ailleurs fait la comparaison avec le monde privé. " J'imagine la situation d'une entreprise où le commissaire aux comptes certifierait les comptes avec de fortes réserves ou ne les certifierait pas, et où le conseil d'administration dirait on s'en fiche. Ce n'est pas sérieux !"Du coté des entreprises également, plusieurs grands patrons français ont donné de la voix ces derniers jours face à l'exécutif à Paris et à Bruxelles. Bernard Arnault, PDG du numéro un mondial du luxe LVMH, qui avait dénoncé en février une taxation française pénalisant le "Made in France", a mené la charge jeudi dernier contre l'UE et les "bureaucrates" de Bruxelles. L'Union européenne, selon lui, "n'est pas dirigée par un pouvoir politique […] mais par un pouvoir bureaucratique qui passe son temps à éditer des réglementations", rendant "pas facile" la création d'une "zone de libre-échange" entre les États-Unis et l'UE - une zone à laquelle il s'est dit comme Elon Musk "favorable". Le même jour le directeur général de L'Oréal, Nicolas Hieronimus a évoqué parmi les pistes pour faire face aux droits de douane américains la possibilité de relocaliser "une partie" de la production aux États-Unis. Le PDG de TotalEnergies Patrick Pouyanné s'est lui attaqué dans les colonnes du Figaro magazine au "millefeuille administratif du pays". "Quand il faut trois ans pour faire une ferme solaire aux États-Unis, cela prend sept ans en France. Et pour un projet dix fois plus petit !", selon lui.À rebours de ces positions, Michel-Édouard Leclerc, le président du comité stratégique des centres E.Leclerc, a estimé qu'"il ne faut pas que Bernard Arnault, que Rodolphe Saadé, le président de CMA CGM (qui s'est affiché début mars dans le Bureau ovale avec Donald Trump pour annoncer 20 milliards d'investissements aux États-Unis sur 4 ans) ou Schneider Electric (qui avait dit fin mars compter investir plus de 700 millions de dollars d'ici 2027 aux États-Unis, NDLR) aillent signer leur accord avant que l'Europe n'ait négocié, sinon on a l'air minable". "Je lance un appel à Bernard Arnault : Fais société, fais nation", a-t-il ajouté.Pendant ce temps, Donald Trump poursuit sa guerre commerciale et accentue sa pression sur le président de la Fed, Jerome Powell. "Si je veux qu'il parte, il va partir très vite croyez-moi", a lancé le locataire de la Maison-Blanche jeudi dernier. Une menace réitérée lundi : "Il peut y avoir un RALENTISSEMENT de l'économie à moins que 'Monsieur le retardataire', cet immense looser, ne baisse les taux d'intérêt, MAINTENANT", a-t-il écrit sur son réseau Truth Social. Jerome Powell a pourtant été nommé par Donald Trump en 2017, puis reconduit par Joe Biden en 2022. Son mandat s'étend désormais jusqu'en mai 2026. Mais depuis son retour au pouvoir, le républicain reproche au patron de la Fed de ne pas baisser ses taux assez vite. Une baisse des taux pourrait doper la croissance, alors que les États-Unis viennent d'imposer des droits de douane à presque tous les pays du monde. Mais la Fed préfère prendre son temps afin de ne pas prendre le risque d'aggraver l'inflation qui est repartie à la hausse. Des tensions persistantes entre le président américain et Jerome Powell qui inquiètent les marchés. La Bourse de Wall Street a fini en forte baisse lundi et le dollar poursuit sa dégringolade face aux principales devises mondiales.LES EXPERTS : - PHILIPPE DESSERTINE - Directeur de l'Institut de Haute Finance, auteur de Le grand basculement - CAROLINE MICHEL-AGUIRRE - Grand reporter au service politique - Le Nouvel Obs - NATHALIE SAINT-CRICQ - Editorialiste politique - France Télévisions - OLIVIA DETROYAT - Journaliste économique - Le Figaro
Le PDG d'EDF Luc Rémont a été relevé de ses fonctions par l'Etat après des mois de relations houleuses sur différents dossiers avec l'exécutif. Dans « La Story », le podcast d'actualité des « Echos », Pierrick Fay et ses invitées reviennent sur les raisons d'un départ précipité et sur les défis qui attendent son successeur Bernard Fontana.Retrouvez l'essentiel de l'actualité économique grâce à notre offre d'abonnement Access : abonnement.lesechos.fr/lastory« La Story » est un podcast des « Echos » présenté par Pierrick Fay. Cet épisode a été enregistré en mars 2025. Rédaction en chef : Clémence Lemaistre. Invitées : Amélie Laurin (spécialiste de l'énergie aux « Echos ») et Sharon Wajsbrot (cheffe du service Industrie des « Echos »). Réalisation : Willy Ganne. Chargée de production et d'édition : Michèle Warnet. Musique : Théo Boulenger. Identité graphique : Upian. Photo : Ludovic MARIN/AFP. Sons : « Les grandes gueules » (1965), BFM Business, « Les Tontons flingueurs » (1963), Public Sénat, « La boum 2 » (1982). Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Dans cet épisode passionnant enregistré à CryptoXR, on accueille André Dibé de Kamea Labs
Patrick Pichette, PDG intérimaire de REALTOR.ca, visite La petite maison bleue pour discuter de l'évolution du site immobilier le plus populaire au Canada en une filiale imposable détenue à 100 %. Qu'est-ce que cela signifie pour les agents immobiliers du Nouveau-Brunswick, leurs clients et les Canadiens?
C'est donc le fabricant d'ordinateur Acer qui a décidé de tirer en premier. La marque vient d'annoncer une hausse des prix de ses ordinateurs portables aux États-Unis. Et ce n'est peut-être que le début…Les produits électroniques et les machines représentent la moitié des exportations chinoises vers les États-Unis, soit environ 207 milliards de dollars. En fait, 80 % de tous les ordinateurs portables importés aux États-Unis sont fabriqués en Chine.Alors voyons ce qui bouleverse le commerce international des ordinateurs.Pourquoi cette augmentation ?Le président américain Donald Trump a récemment imposé un droit de douane de 10 % sur toutes les importations chinoises.Or, la majorité des ordinateurs portables vendus aux États-Unis sont fabriqués en Chine. Acer a donc décidé d'augmenter ses prix pour compenser ce surcoût.Concrètement, un modèle vendu aujourd'hui à 1 300 dollars pourrait passer à 1 430 dollars une fois ces nouveaux tarifs mis en place.Quel est l'impact de cette décision pour l'industrie informatique ?Et bien d'autres fabricants pourraient suivre l'exemple d'Acer, comme Dell ou Asus.Certaines entreprises avaient anticipé en stockant des composants pour retarder l'augmentation des prix.Mais une fois ces stocks épuisés, les hausses seront inévitables. L'effet pourrait se répercuter sur l'ensemble du marché des PC portables aux États-Unis.Quelles sont les solutions étudiées par les fabricants d'ordinateur pour diminuer leurs prix ?Le PDG d'Acer, Jason Chen, a évoqué la possibilité de déplacer la production hors de Chine, et peut-être même aux États-Unis. Et Microsoft aurait demandé à ses fournisseurs de "quitter les pays qui seront frappés par les droits de douane".Si de telles décisions sont prises, elles seraient une victoire pour Donald Trump. Mais de tels changements ne se font pas en un jour. Délocaliser une ligne de production, c'est coûteux, complexe et ça prend du temps.En attendant, ce sont les clients américains qui devront mettre la main au portefeuille.Le ZD Tech est sur toutes les plateformes de podcast ! Abonnez-vous !Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Mardi 25 février, François Sorel a reçu Frédéric Simottel, journaliste BFM Business, Christophe Aulnette, senior advisor chez Seven2 et ancien président de Microsoft Asie du Sud et France, et Jean Schmitt, président de Jolt Capital. Ils sont revenus sur la demande de destitution du PDG de STMicroelectronics par le gouvernement italien, dans l'émission Tech & Co, la quotidienne, sur BFM Business. Retrouvez l'émission du lundi au jeudi et réécoutez la en podcast.
Tarifs: les deux vagues de tarifs seraient cumulatives et le Canada serait potentiellement imposé de 50% sur l’acier et l’aluminium. Entrevue avec François Racine, président-directeur général d’AluQuébec.Pour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr
durée : 00:22:12 - L'invité de 8h20 : le grand entretien - par : Nicolas Demorand, Léa Salamé - Dominique Schelcher, PDG de Coopérative U, se prononce en faveur d'une "surtaxe ponctuelle" pour les grandes entreprises, ce lundi, dans le Grand entretien de Nicolas Demorand et Léa Salamé. - invités : Dominique Schelcher - Dominique Schelcher : PDG de Système U
durée : 00:22:12 - L'invité de 8h20 : le grand entretien - par : Nicolas Demorand, Léa Salamé - Dominique Schelcher, PDG de Coopérative U, se prononce en faveur d'une "surtaxe ponctuelle" pour les grandes entreprises, ce lundi, dans le Grand entretien de Nicolas Demorand et Léa Salamé. - invités : Dominique Schelcher - Dominique Schelcher : PDG de Système U
La question est sur toutes les lèvres : François Bayrou risque-t-il le même sort que Michel Barnier, à savoir la censure ? Le PS qui avait initialement refusé de voter la censure de LFI, a depuis hier mis en garde le premier ministre : soit il retire ses propos sur la submersion de l'immigration soit il ne négocie plus avec le gouvernement … Autre sortie qui a fait parler d'elle, celle du milliardaire Bernard Arnault. Le PDG de LVMH a dénoncé la hausse des impôts sur les bénéfices des grandes entreprises prévue dans le budget, qu'il a qualifié de « taxation du “made in France” » qui « pousse à la délocalisation »… Ça nous a fait réagir bien évidemment ! On en parle avec notre analyste politique Paul Elek. ▶ Soutenez Le Média :
Retrouvez l'échange complet entre Bruno Bonnell et Arnaud Naudan sur toutes les plateformes d'écoute !Coulisses de CEO est un podcast de BDO France Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Les contrecoups de la fermeture d’Amazon: 1500 autres salariés perdent leur emploi, portant à 3300 le nombre de mises à pied. Boeing prévient les marchés que ses résultats seront sévèrement amputés. Le PDG de la Nationale Laurent Ferreira propose de contrer le repli par… le repli. Discussion économique avec Francis Gosselin, économiste.Pour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr
Si l'épisode vous a plu, pensez à laisser 5 étoiles pour nous soutenir ! Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Tarifs de Donald Trump : les frais de l’aluminium non transformés en provenance du Québec pourraient occasionner l’augmentation de coût de quelques produits. Entrevue avec Jean Simard, PDG de l’Association de l’aluminium du Canada. Pour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr
L'essentiel des nouvelles le 16 décembre 2024---Créez un compte Qtrade investissement direct à https://ibref.ca/Qtrade-promo et vous pourriez recevoir jusqu'à 5% de remise en argent et 150 $ en prime de bienvenue.--- Les employés de Postes Canada pourraient être forcés de retourner au travail dès cette semaine Les provinces ne sont pas d'accord sur la position à adopter face à la menace de tarifs douaniersQuébec solidaire demande au gouvernement d'augmenter le salaire minimum à 20 $ l'heureLes réfugiés ukrainiens seront couverts par la RAMQ jusqu'en 2028 Les 30 000 Ukrainiens qui ont choisi de s'installer au Québec depuis 2022 étaient initialement couverts par le régime d'assurance maladie jusqu'en février prochain. Mais le gouvernement Legault avait dit le mois dernier que des discussions étaient en cours avec le gouvernement fédéral en vue de prolonger leur couverture santé. Le ministre de la santé Christian Dubé a indiqué hier à Radio-Canada qu'ils seront couverts, désormais, jusqu'au 31 mars 2028. Les négociations se poursuivent entre Québec et Ottawa pour savoir qui paiera la facture. La France a (encore) un nouveau premier ministreLa Cop16 sur la désertification s'est conclue sans accord Les fonds de retraite canadiens pourront investir davantage dans des entreprises canadiennes---Le PDG d'Air Canada ne parle toujours pas françaisLa famille derrière Walmart est redevenue la plus riche au mondeicile». Astro Bot a été sacré meilleur jeu vidéo de l'année--- Détails sur ces nouvelles et autres nouvelles: https://infobref.com S'abonner aux infolettres gratuites d'InfoBref: https://infobref.com/infolettres Voir comment s'abonner au balado InfoBref sur les principales plateformes de balado: https://infobref.com/audio Commentaires et suggestions à l'animateur Patrick Pierra, et information sur la publicité-commandite de ce balado: editeur@infobref.com Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Et dans votre chronique éco de ce matin, on vous emmène aux Etats-Unis. A New York plus précisémment. Un crime a bouleversé le pays, le 4 décembre dernier. Le PDG du premier assureur santé du pays a été abattu de plusieurs balles à Manhattan en pleine rue. Merci pour votre écoute N'hésistez pas à vous abonner également aux podcasts des séquences phares de Matin Première: L'Invité Politique : https://audmns.com/LNCogwPL'édito politique « Les Coulisses du Pouvoir » : https://audmns.com/vXWPcqxL'humour de Matin Première : https://audmns.com/tbdbwoQRetrouvez tous les contenus de la RTBF sur notre plateforme Auvio.be Retrouvez également notre offre info ci-dessous : Le Monde en Direct : https://audmns.com/TkxEWMELes Clés : https://audmns.com/DvbCVrHLe Tournant : https://audmns.com/moqIRoC5 Minutes pour Comprendre : https://audmns.com/dHiHssrEt si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement.
Écoutez Michèle Boisvert commenter la controverse provoquée par les frais de bagages annoncés par Air Canada pour 2025.Voir https://www.cogecomedia.com/vie-privee pour notre politique de vie privée
Dans cette édition :Le Rassemblement national menace de voter une motion de censure si le gouvernement utilise le 49-3 pour faire passer le budget de la Sécurité sociale, mais le Premier ministre fait des concessions pour éviter la censure.Un imam salafiste de la mosquée de Montmagny, dans le Val-d'Oise, a été expulsé vers le Pakistan après avoir tenu des propos appelant au djihad.Le PDG de Stellantis, Carlos Tavares, a été poussé à la démission par le conseil d'administration en raison de la chute des ventes aux États-Unis.Les compagnons du chantier de restauration de Notre-Dame de Paris s'apprêtent à ranger leurs outils après 5 ans de travaux, à quelques jours de la réouverture de la cathédrale.Une enquête révèle que la plupart des lentilles de contact contiennent des substances chimiques et des microplastiques potentiellement dangereux pour la santé.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.
Dans cette édition :Le gouvernement de Michel Barnier est menacé de chute suite à une motion de censure déposée par le Rassemblement National, qui refuse les dernières propositions du Premier ministre.Le PDG de Stellantis, Carlos Tavares, a dû démissionner de son poste en raison des difficultés rencontrées par le groupe, notamment aux États-Unis.Le procès de l'assassinat de Samuel Paty se poursuit, mettant en lumière les difficultés des enseignants à aborder certains sujets sensibles comme la laïcité en classe.En Syrie, les forces rebelles et islamistes ont repris la ville d'Alep aux forces gouvernementales, affaiblissant considérablement le président Bachar el-Assad.La cathédrale Notre-Dame de Paris s'apprête à rouvrir ses portes au public après 5 années de travaux de reconstruction.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.
Dans cette édition :Le Rassemblement national menace de voter une motion de censure si le gouvernement utilise le 49-3 pour faire passer le budget de la Sécurité sociale, mais le Premier ministre fait des concessions pour éviter la censure.Un imam salafiste de la mosquée de Montmagny, dans le Val-d'Oise, a été expulsé vers le Pakistan après avoir tenu des propos appelant au djihad.Le PDG de Stellantis, Carlos Tavares, a été poussé à la démission par le conseil d'administration en raison de la chute des ventes aux États-Unis.Les compagnons du chantier de restauration de Notre-Dame de Paris s'apprêtent à ranger leurs outils après 5 ans de travaux, à quelques jours de la réouverture de la cathédrale.Une enquête révèle que la plupart des lentilles de contact contiennent des substances chimiques et des microplastiques potentiellement dangereux pour la santé.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.
Dans cette édition :Le gouvernement de Michel Barnier est menacé de chute suite à une motion de censure déposée par le Rassemblement National, qui refuse les dernières propositions du Premier ministre.Le PDG de Stellantis, Carlos Tavares, a dû démissionner de son poste en raison des difficultés rencontrées par le groupe, notamment aux États-Unis.Le procès de l'assassinat de Samuel Paty se poursuit, mettant en lumière les difficultés des enseignants à aborder certains sujets sensibles comme la laïcité en classe.En Syrie, les forces rebelles et islamistes ont repris la ville d'Alep aux forces gouvernementales, affaiblissant considérablement le président Bachar el-Assad.La cathédrale Notre-Dame de Paris s'apprête à rouvrir ses portes au public après 5 années de travaux de reconstruction.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.
durée : 00:23:21 - L'invité de 8h20 : le grand entretien - Alexandre Bompard, PDG de Carrefour et président de la Fédération du commerce et de la distribution (FCD) est l'invité du Grand entretien.
durée : 00:23:21 - L'invité de 8h20 : le grand entretien - Alexandre Bompard, PDG de Carrefour et président de la Fédération du commerce et de la distribution (FCD) est l'invité du Grand entretien.
La digitalisation de la société continue à progresser à grands pas. Le secteur aérien n'est pas le dernier à être touché par ce phénomène. La compagnie low cost Ryanair vient ainsi d'annoncer la fin programmée des cartes d'embarquement papier. À compter du 1er mai 2025, les formalités d'enregistrement devront se faire par le biais de l'application. Au lieu du traditionnel billet papier, les passagers auront à présenter leur téléphone, sur lequel figurera la carte d'embarquement. Les voyageurs rétifs à l'informatique ou ne disposant pas d'un téléphone portable devront chercher une autre compagnie aérienne. Réduire les coûts Cette évolution vers des services toujours plus numérisés était déjà perceptible. Ainsi, les passagers préférant s'enregistrer sur place devaient payer un surcoût de 55 euros. Par ailleurs, la compagnie espère que des voyageurs toujours plus nombreux utiliseront l'application. Selon les prévisions, la proportion d'utilisateurs devrait passer de 60 à 80 % d'ici à la fin de l'année. Si elles se réalisent, il devrait être plus facile de passer au tout numérique. L'objectif affiché du patron de Ryanair, l'homme d'affaires irlandais Michael O'Leary, est de réduire les coûts. En effet, la généralisation des billets numériques entraînera la disparition des comptoirs d'enregistrement et donc la suppression de nombreux emplois. Le PDG de la compagnie irlandaise a d'ailleurs d'autres arguments à mettre en avant. Il rappelle ainsi que, grâce à cette diminution des dépenses d'exploitation de la compagnie, Ryanair continuera de proposer des billets bon marché à ses clients. Michael O'Leary insiste également sur le bon fonctionnement de l'application, qui fournit aux passagers toutes les indications nécessaires. Il répond aussi, par avance, à ceux qui ne manqueront pas d'évoquer une possible panne de téléphone. Les voyageurs à qui il arriverait une pareille mésaventure n'ont pas à s'inquiéter. D'après le patron de Ryanair, il suffira qu'ils présentent leur passeport, et que leur nom figure sur la liste des passagers, pour qu'ils puissent embarquer à bord de l'avion. Il n'est pas sûr que cette nouvelle politique d'enregistrement convienne aux personnes âgées et à toutes celles qui se sentent peu à l'aise dans le maniement des outils numériques. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Tous les samedis et dimanches à 19h17, Pascal de la Tour du Pin reçoit un invité au cœur de l'actualité politique pour un moment d'échange franc sur les dossiers brûlants du moment. Ce soir, Éric Trappier, PDG de Dassault Aviation réagit pour la première fois sur la vente d'avions Rafale à la Serbie.
Mercredi 28 août, François Sorel a reçu Claudia Cohen, journaliste au Figaro, Jérôme Colombain, journaliste, créateur du podcast " Monde Numérique ", et Frédéric Simottel, journaliste BFM Business. Ils sont revenus sur Pavel Durov, le PDG de Telegram, qui sera présenté en Justice pour une possible mise en examen, la Ligue 1 piratée sur Telegram et IPTV, et la suppression de centaine de postes chez Apple, dans l'émission Tech & Co, la quotidienne, sur BFM Business. Retrouvez l'émission du lundi au jeudi et réécoutez la en podcast.
Mardi 27 août, François Sorel a reçu Marjorie Paillon, journaliste, Frédéric Simottel, journaliste BFM Business, Bruno Guglielminetti, journaliste et animateur de « Mon Carnet de l'actualité numérique », Frédéric Bianchi, journaliste BFM Business. Ils sont revenus sur l'arrestation du PDG de Telegram pour 12 infractions relevant de la criminalité organisée, le projet du gouvernement de bannir les smartphones à l'école dès 2025, dans l'émission Tech & Co, la quotidienne, sur BFM Business. Retrouvez l'émission du lundi au jeudi et réécoutez la en podcast.
durée : 00:07:28 - Info médias - Au moment de quitter la chaîne francophone, le PDG Yves Bigot détaille le projet et les précautions entourant la possible adhésion de sept États africains dont quatre posent problème au niveau de la liberté de la presse. "Un accord avec la société des journalistes" de la chaîne sera signé jeudi, annonce-t-il.
Suite au coup d'État d'août dernier au Gabon, un grand dialogue national s'est achevé il y a dix jours. Mille recommandations ont été proposées, notamment suspendre l'ancien parti au pouvoir PDG (le Parti démocratique gabonais), rendre inéligibles ses responsables, lancer des enquêtes contre des cadres ou encore leur faire demander pardon à la nation. Un PDG aujourd'hui à la croisée des chemins, lui qui a perdu le pouvoir et risque de lourdes conséquences si les conclusions du dialogue sont appliquées. À lire aussiGabon: l'ancien parti au pouvoir PDG en pleine incertitude sur sa gouvernance
durée : 00:54:24 - franceinfo: Les informés - par : Jean-François ACHILLI - Autour de Bérangère Bonte, les informés débattent de l'actualité du mardi 7 mai 2024.
Quand on est sensible, après une émotion forte, il peut être difficile de passer à autre chose. Cette semaine, je partage avec vous un outil de régulation émotionnelle que j'ai inventé pour aider mon fils quand il se sent mal après un pic d'émotions pénibles. J'ai moi aussi adopté cet outil et j'ai l'intuition qu'il pourrait vous être utile également.Écoutez l'épisode 327 pour :
durée : 00:13:18 - Michelin, qu'est ce que le "salaire décent" que veut généraliser le PDG du groupe ?
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Ecoutez L'oeil de Philippe Caverivière du 02 avril 2024 avec Philippe Caverivière.
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La direction de l'avionneur Boeing a été littéralement décapitée ce lundi. Et c'est normal avec tous ces problèmes de sécurité récurrents sur ces avions, Boeing ne garde la tête aujourd'hui au-dessus de l'eau que grâce aux contrats du Pentagone, autrement dit de l'armée américaine. C'est le grand Winston Churchill qui disait "la démocratie est un mauvais système, mais c'est le moins mauvais de tous les systèmes". Et ce lundi, on a redécouvert que le capitalisme est un mauvais système aussi, mais le moins mauvais de tous les systèmes. Le PDG de Boeing a annoncé qu'il partait au plus tard pour la fin de l'année et ce délai de quelques mois n'étant là que pour donner le temps au conseil d'administration de lui trouver un remplaçant. Et quant au président du conseil d'administration actuel, il a fait comprendre qu'il ne se représenterait pas à son poste lors du renouvellement du conseil d'administration. Et comme je vous parlais de capitalisme, cette décapitation de la tête de la direction a permis à l'action de Boeing de reprendre des couleurs, ce qui montre à quel point la bourse est non seulement une grande trouillarde, mais également une grande ingrate. Sur le côté ingrat, on se souvient de la perte en plein vol d'une porte d'un Boeing 737 Max d'Alaska Airlines début janvier. Ce n'est hélas pas le seul incident enregistré par Boeing, la faute à qui ? Mots-Clés : mer, Tasmanie, altitude, passagers, ceinture, plafond, blessés, Japon, aéroport, Los Angeles, catastrophe, pneu, décollage, incidents, décennie, ingratitude, bourse, aspects financiers, avionneur, McDonnell Douglas, réduction, coûts, concentration, performances, résultat, rachat, culture, cas d'école, documentaire, Netflix, preuve, majoritaires, dividendes, rachats, actions, doper, cours, mémoire, Airbus, concurrent, européen, investissements récurrents, déboires, inverse, système, communiste, anticorps, raison, rapport. --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30. Merci pour votre écoute Pour écouter Classic 21 à tout moment : www.rtbf.be/classic21 Retrouvez tous les épisodes de La chronique économique sur notre plateforme Auvio.be : https://auvio.rtbf.be/emission/802 Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement.
Vous l'avez entendu hier mardi matin, Alain-Claude Bilie-By-Nze est sorti de son silence. L'ancien Premier ministre gabonais s'est exprimé pour la première fois depuis le coup d'État du 30 août. L'ex-chef du gouvernement a parlé d'une crise profonde au sein de l'ancien parti présidentiel PDG et a demandé une réunion d'urgence. Alain-Claude Bilie-By-Nze est notre invité ce matin. Il revient sur le putsch, ses causes, en reconnaissant d'ailleurs des erreurs. Il égratigne au passage la transition. RFI : Vous ne vous étiez pas exprimé dans les médias depuis le putsch. Qu'est-ce qui vous fait prendre la parole aujourd'hui ?Alain-Claude Bilie-By-Nze : J'avais souhaité prendre un peu de recul, observer le déroulement des événements. Il y a eu un coup d'Etat, nous étions le parti au pouvoir, nous avons perdu le pouvoir, il me paraissait utile d'observer, d'analyser, et de pouvoir prendre du recul. Aujourd'hui je pense que nous avons pris suffisamment de recul. Le moment me semblait opportun pour m'exprimer sur la vie du parti, sur son avenir, et sur la nécessité de le réformer.Justement vous diffusez une déclaration « pour une solution de sagesse et de rassemblement au PDG », écrivez-vous. Le parti va mal aujourd'hui ?C'est un truisme que de le dire. Le parti va très mal. Pour la première fois de son histoire, le parti se retrouve sans être au pouvoir. Ce parti, depuis le mois d'août, ne s'est pas véritablement réuni, parce qu'on a du mal avec les différentes absences – l'absence du président du parti, l'absence du secrétaire général. On a un intérimaire qui fait ce qu'il peut, mais nous pensons qu'il faut aller beaucoup plus loin que l'intérim, parce que cela fait six mois maintenant, un intérim ne va pas durer ad vitam æternam. Les militants sont déboussolés et nous pensons que c'est la première force politique du pays, c'est le parti qui est implanté partout sur le territoire. Il est indispensable qu'il soit réorganisé, réformé de fond en comble pour apporter sa contribution à la situation actuelle que traverse notre pays.Vous demandez que la parole des militants se libère, vous demandez une consultation « inclusive, participative et sans tabou ». Mais n'est-ce pas ce qui vient d'être organisé fin février avec les Assises ?C'est ce qui était prévu avec les Assises. Il faut bien faire le constat que les Assises n'ont pas atteint les objectifs qui étaient assignés. Les militants ne se sont pas manifestés. J'ai moi-même été sur le terrain. Les militants n'ont pas participé massivement aux Assises. Et donc on ne peut pas se contenter de ce format qui du reste a manqué de concertation préalable. Il faut aujourd'hui se regarder en face, il faut cesser de faire semblant, il faut cesser de faire la politique de l'autruche. Le parti va mal, redonnons la parole aux militants, analysons à froid les raisons pour lesquels nous en sommes arrivés là, et redémarrons l'activité du parti sur de nouvelles bases.Vous demandez d'organiser en urgence une réunion du bureau politique et du Conseil Consultatif des Sages. Pourquoi ne pas attendre le rapport des Assises qui est prévu le 12 mars, puis le Congrès prévu après en théorie ?D'abord parce que les Assises sont un élément qui a été voulu pour donner la parole et que la parole n'a pas été donnée aux militants, ou alors les militants ne se sont pas sentis concernés par ce qui a été fait. Ensuite nous avons des instances délibérantes qui existent, c'est le bureau politique, et on a une instance consultative qui est le Conseil Consultatif des Sages, qui doivent être convoqués lorsque le parti connaît une situation de crise. Nous allons naturellement continuer à travailler avec le Secrétariat général pour que la question soit entendue. Nous ne sommes pas dans une situation d'affrontement. Nous voulons qu'il y ait une large concertation. Le parti a aujourd'hui les personnalités en son sein qui sont des hommes et des femmes d'expérience et qui aujourd'hui sont capables de donner un certain nombre de pistes de solutions. La première c'est de faire le constat que depuis le 30 août, le président du parti est en situation d'empêchement d'œuvrer et de travailler de manière politique pour le parti. Il en est de même pour le Secrétaire Général. Déjà cette vacance doit être constatée. Et ensuite mettre en place une direction transitoire ad-hoc pour conduire les activités du parti. C'est ce que nous proposons. Et il me semble qu'aujourd'hui l'ensemble des militants du PDG sera plutôt favorable à cette option-là.Vous dites « nous ». Et effectivement cette déclaration, vous la signez, mais vous vous exprimez à titre collectif. Est-ce que ça veut qu'on aurait peut-être différents courants, voire des divisions au sein du PDG ?Il n'y a pas de courants au sein du PDG. Il n'y a pas de division. Il peut y avoir des approches différentes aujourd'hui sur l'analyse de la situation. Je dis « nous » parce que je parcours le pays, je suis à l'écoute des militantes et des militants, mais aussi des cadres du parti qui sont inquiets et nous avons élaboré cette déclaration. Lorsque je dis « nous » c'est parce que je n'en fais pas une question de personne. Ce n'est pas moi. Mais c'est un certain nombre d'idées partagées par des militants du parti.Est-ce qu'il y a un mal plus profond au PDG ? Un mal qui aurait peut-être pu conduire au coup d'Etat ?En 2007, le président Omar Bongo avait fait le point après 40 ans de pouvoir. Il avait analysé la situation du pays et donc du parti. Il avait tiré un certain nombre de conclusions. Et il me semble que nous devrions partir de ce discours-là. Le mal il est profond parce qu'il y a des questions de gouvernance, il y a des questions de démocratie interne, il y a des questions de pouvoir assumer ce que nous sommes. C'est un héritage. Et dans chaque héritage il y a de ce qui est de l'actif, donc ce qui est positif, et il y a le passif. Il faut affronter ce passif-là. Je pense qu'aujourd'hui nous devons regarder le PDG, exactement comme on regarde le Gabon, c'est une situation de transition et chaque état-major de parti politique devrait analyser en son propre sein ce qui n'a pas fonctionné. Lorsqu'il y a un coup d'Etat dans un pays, c'est qu'il y a eu un dysfonctionnement majeur des institutions et de la classe politique de manière globale.Est-ce que parmi les remèdes que vous préconiseriez, il y aurait peut-être un renouvellement des équipes dirigeantes actuelles, notamment peut-être le départ de Luc Oyoubi, Secrétaire général par intérim ?Nous ne posons pas le problème en termes de personnes. Ce sont les militants qui doivent pouvoir se prononcer. Déjà nous pensons qu'il faut regarder à nouveau en interne le mode de dévolution des fonctions au sein du parti. Est-ce qu'on continue avec des nominations ? Est-ce qu'on va sur la question de l'élection ? Les militants devront se prononcer pour dessiner ensemble les nouvelles structures du parti, le nouveau mode de gouvernance du parti. Et pour nous ce n'est pas une question de personne. Le Secrétaire général adjoint actuel, si les militants estiment qu'il peut continuer, il continuera. Notre problème n'est pas à ce niveau-là.Est-ce que vous-mêmes à termes, vous vous verriez diriger le PDG ?Non mais la question n'est pas celle-là. Ce sur quoi nous travaillons aujourd'hui, c'est d'abord nous poser les bonnes questions, faire une introspection réelle. Lorsqu'on a dirigé un pays pendant 56 ans, et qu'on perd le pouvoir, c'est que quelque chose a dysfonctionné. Et il nous faut le regarder en profondeur si nous voulons demain jouer à nouveau un rôle dans notre pays. C'est d'abord cela qui nous préoccupe. La question des personnes, encore une fois, est subsidiaire.Vous étiez Premier ministre à l'époque, lors du coup d'État, comment l'avez vous vécu ce putsch, personnellement ?Nous avons connu d'abord une campagne présidentielle qui a été assez particulière. Puisque vous me posez une question personnelle : je suis opposé à tout ce qui est coup d'État, tout ce qui est prise de pouvoir par la force. Mais j'ai pu constater simplement que les Gabonaises et les Gabonais, dans leur majorité, ont salué ce coup d'État pour des raisons qui leur sont propres, mais aussi parce qu'il y avait peut-être des dysfonctionnements importants, l'usure du pouvoir également. Et donc, ce qui importe aujourd'hui, c'est regarder quels vont être les éléments importants pour sortir le pays de l'ornière et pour rebâtir.Vous pensez que des erreurs ont été commises qui auraient pu amener à cette situation ?Vous savez il y a un adage gabonais qui dit qu'il « faut éviter de regarder où on tombe, il faut regarder où on a trébuché ». Il me semble important d'avoir un regard rétrospectif. Effectivement, il y a eu des erreurs, il faut le reconnaître aujourd'hui, et ces erreurs-là ont amené à la perte du pouvoir et si nous n'avons pas le courage d'analyser cela, nous ne pourrons pas redémarrer les activités politiques de manière sereine et convenable. Nous pensons qu'il faut doter le pays et le PDG d'un corpus politique solide pour être demain au rendez-vous. Et ceux qui ont continué aujourd'hui et qui ont rallié le Général Brice Oligui, seraient bien inspirés de regarder également le fonctionnement de leur parti. Parce que ces partis politiques-là ont fonctionné un peu de la même manière, parce que la plupart sont issus des cadres qui avaient quitté le PDG. Il est question d'analyser aujourd'hui, trente ans après la conférence nationale : est-ce que les modèles politiques qui existent sont les bons ? C'est important de se poser la question.Vous-même, ce coup d'État vous a surpris, vous ne l'aviez pas vu venir ?Je ne sais pas si les militaires eux-mêmes qui ont pris le pouvoir ont vu venir le coup d'État.Juste après le vote, on s'en souvient, le pouvoir s'est brutalement tendu. Un couvre-feu, coupure d'internet, de plusieurs médias, des annonces faites par le gouvernement… Est-ce que déjà, ça, c'était vraiment justifié à l'époque ? Est-ce que ça n'a pas été une de ces erreurs auxquelles vous faites allusion ?Cela fait partie des éléments qu'il faut analyser. Il y a eu un certain nombre de décisions qui ont été prises sans concertation, dans la précipitation, c'étaient des erreurs. Il ne fallait pas le faire, cela a été fait, on a eu les conséquences. Il faut donc pouvoir l'analyser pour la suite. Moi, je crois fondamentalement que la vocation d'un parti politique est de se battre pour accéder au pouvoir. Lorsqu'il est au pouvoir, il faut le conserver, mais pas par tous les moyens. Il faut le conserver dans les règles de droit, en faisant d'abord en sorte que la population qui nous a élus soit satisfaite. Il me semble que c'est un des aspects qui nous a manqué.Brice Clotaire Oligui Nguema avait justifié le coup d'État en parlant d'organisation chaotique des élections générales. Il a parlé d'annonces de résultats tronqués. Franchement, est-ce qu'une triche était organisée à ce moment-là pour faire gagner Ali Bongo ?Vous savez, je vais vous répondre tout aussi franchement : le gouvernement n'a pas organisé les élections, les élections ont été organisées par un organe indépendant appelé CGE, composé à parité de la majorité et de l'opposition. Et si ces résultats ont été tronqués, il y a quelque chose qui a manqué, quels ont donc été les bons résultats ? Et c'est pour cela que je vous dis qu'il faut regarder cette question avec recul et se dire : il y a eu un coup d'État, OK, mais quels ont été les bons résultats ? En cet instant, c'est au général Brice Oligui à qui vous devriez poser la question.Comment percevez-vous aujourd'hui cette transition ? Ça fait plus de six mois qu'elle dure, dirigée par les militaires en collaboration avec les civils.Les Gabonais ont beaucoup espéré dans cette transition et nous tous, nous pensons que la transition est une occasion de refonder nos institutions, de refonder la gouvernance du pays, de refonder nos relations, nos rapports dans notre pays et de regarder comment nous parvenons à développer notre pays en impliquant le maximum de nos concitoyens. Le problème qui se pose aujourd'hui, c'est que malheureusement, il y a une tentation forte à reproduire, les erreurs du passé, la gouvernance du passé, qui est d'ailleurs décriée par les uns et les autres sur les réseaux sociaux. Je vous prends deux exemples : on a beaucoup décrié, le général Oligui Nguema lui-même, la question des nominations copain-coquin. On observe aujourd'hui ces nominations-là. On a décrié la question du népotisme, on observe cela. Donc il y a intérêt à faire attention. Si la révolution mange ses enfants, la transition a tendance également à trahir ses promesses. Il faut être très très très prudent.Certains craignent un accaparement du pouvoir par les militaires et par Brice Clotaire Oligui Nguema, c'est une crainte que vous partagez aujourd'hui ?Il y a les éléments de la transition annoncés dès le départ et il y a la gouvernance actuelle et on commence à observer comme un écart entre ce qui avait été annoncé et la gouvernance qui est mise en place. Encore une fois, c'est pour ça que le PDG doit se réunir pour regarder, faire son introspection. Ce qui nous a été reproché par nos compatriotes, nous constatons que cela commence à être reproché aussi à la transition et il ne serait pas bon qu'à l'occasion de la transition, on ait le sentiment que rien n'a changé.À titre personnel vous êtes prêt à jouer un rôle dans cette transition ?À titre personnel je joue un rôle dans le cadre du PDG, pour réformer le PDG en interne. C'est ce qui nous préoccupe premièrement.Officiellement Ali Bongo a été mis à la retraite, il est libre de ses mouvements et de voyager, en théorie. Pourtant il semble assigné à résidence. Que pensez-vous de sa situation ?L'assignation à résidence est un acte juridique décidé par un juge. Je ne sais pas si Ali Bongo a été notifié d'une assignation. Nous constatons que autant officiellement il a été déclaré libre de ses mouvements, autant il n'a pas pu mener d'activité. Est-ce qu'il n'a pas voulu ? Est-ce qu'il n'a pas été en capacité ? Nous n'en savons rien. Mais toujours est-il qu'effectivement il ne mène pas d'activité publique.Des enquêtes ont commencé, ont été ouvertes, de nombreux cadres sont en détention. Est-ce qu'à titre personnel, vous craignez d'être inquiété par la justice ?Je n'ai rien à me reprocher à titre personnel par la justice, mais si la justice veut m'entendre, je serai disponible pour répondre aux questions qu'ils auront à me poser.Un dialogue national est prévu en avril, vous en serez ?Nous sommes aujourd'hui préoccupé par la question du PDG. En ce qui concerne le dialogue national, nous ignorons, j'ignore aujourd'hui comment il est organisé, quelles vont être les modalités de participation. Les critères pour y être, j'ignore totalement. Donc je ne peux pas répondre à la question.Chaque Gabonais a pu envoyer sa contribution au dialogue, son diagnostic de l'état du pays, ses pistes de solutions. Quelles sont vos diagnostic et pistes de solution ?Nous avons perdu le pouvoir. C'est que certainement des choses nous étaient reprochées. Il faut analyser de fond en comble la situation réelle du pays. Les pistes de solution sont nombreuses. Le PDG a déposé ses contributions. Pour l'heure je me sens solidaire de ce qui a été fait. Et nous verrons à l'analyse, ce qui sortira du dialogue.À lire aussiDialogue national au Gabon: «Nous allons nous rassembler pour penser à l'avenir du pays»
Les journalistes et experts de RFI répondent également aux questions des auditeurs sur la distribution alimentaire à Gaza qui a viré au drame, sur l'adhésion d'un député congolais de l'Union sacrée à l'Alliance du fleuve Congo et sur la suspension de Paul Pogba pour dopage. Transition au Gabon : quel avenir pour le PDG d'Ali Bongo ? Six mois après le coup d'État du général Brice Oligui Nguema, le Parti démocratique gabonais, le mouvement politique d'Ali Bongo, a organisé des assises pour discuter de l'avenir du parti. Quelles sont aujourd'hui les pistes pour le redresser ? Comment se positionne-t-il face aux autorités de transition depuis le coup d'État ? Avec Sébastien Németh, journaliste au service Afrique de RFI.Israël - Hamas : une centaine de Palestiniens meurent lors d'une distribution d'aide alimentaire à Gaza Plus d'une centaine de personnes ont été tuées lors d'une distribution d'aide humanitaire dans le nord de Gaza. Un mouvement de foule provoqué par des tirs israéliens serait à l'origine de ce drame. Comment l'armée israélienne justifie-t-elle le fait d'avoir ouvert le feu ? Cet événement pourrait-il entraver les pourparlers pour un cessez-le-feu entre le Hamas et Israël ? Avec Sami Boukhelifa, correspondant permanent de RFI à Jérusalem.RDC : l'AFC, la branche politique du M23 ? Jean-Jacques Mamba, un député de l'Union sacrée, la majorité présidentielle, a annoncé son adhésion à l'Alliance du fleuve Congo de l'ancien président de la Commission électorale, Corneille Nangaa. Pourquoi cette alliance a-t-elle été créée ? Quelles relations cette formation entretient-elle avec le M23 ? Avec Christian Moleka, analyste politique, coordinateur de la Dypol, la dynamique des politologues congolais. Football : la carrière de Paul Pogba compromise ? Paul Pogba, le milieu de terrain de la Juventus de Turin, a annoncé faire appel après avoir été sanctionné de quatre ans de suspension pour dopage. Comment expliquer qu'il ait écopé de la peine maximale ? Quels arguments invoque-t-il pour sa défense ? Paul Pogba, déjà âgé de 31 ans, pourrait-il d'ores et déjà prendre sa retraite ? Avec Sophiane Amazian, journaliste au service des sports de RFI.
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D'après Bloomberg qui révèle l'information, la branche indienne de Disney et la filiale « divertissement » du conglomérat indien Reliance Industries vont fusionner. La nouvelle structure pourrait peser à terme jusqu'à un tiers d'un marché en pleine croissance évalué à plusieurs dizaines de milliards d'euros. Une fusion qui coïncide avec le mariage d'un des héritiers de l'empire Reliance où est attendu le gratin du monde des affaires. « C'est le mariage de l'année ». Depuis des semaines déjà, la presse indienne multiplie les sujets sur les préparatifs des festivités qui doivent marquer l'union entre Anant Ambani et Radhika Merchant. Il est le plus jeune fils de Mukesh Ambani. Le PDG de Reliance Industries est l'homme le plus riche d'Asie : Forbes estime sa fortune à 112 milliards de dollars. Radhika Merchant est la fille d'un autre industriel : le patron de l'entreprise pharmaceutique Encore Healthcare. Le mariage entre ces deux membres de l'establishment indien est prévu pour juillet prochain, mais les pré-festivités doivent débuter vendredi 1ᵉʳ mars.La famille Ambani n'a pas lésiné sur les dépenses : elle a fait construire 14 temples dans la région de Jamnagar et vingt-et-un chefs cuisiniers ont été recrutés pour préparer le menu des pré-festivités et nourrir le millier d'invités attendus. Les médias en Inde multiplient les spéculations sur la liste des invités : Mark Zuckerberg, le patron de Meta, Bill Gates, le fondateur de Microsoft et Bob Iger sont notamment attendus dans le Gujarat.Un mariage qui pourrait donner à naissance à un géant du secteurLa présence du puissant PDG de Disney a particulièrement été remarquée puisque lundi 26 février Bloomberg révélait que Disney India et la branche divertissement de Reliance Industries avaient signé un « pacte contraignant » actant leur fusion prochaine. L'entité née de cette union est appelée à devenir un géant du secteur en Inde : d'après les spécialistes, la nouvelle structure pourrait peser à terme jusqu'à un tiers d'un marché de plusieurs dizaines de milliards de dollars. Un marché en pleine croissance qui pourrait atteindre 100 milliards de dollars d'ici 2030. Toujours d'après Bloomberg, Reliance prendrait le contrôle majoritaire de l'entité à hauteur d'au moins 60 %, Disney conservant le reste des parts. Au-delà, des promesses du marché indien, c'est aussi une manière pour le groupe de diversifier son empreinte asiatique. Les tensions entre Washington et Pékin ont régulièrement placé les géants américains du divertissement en porte-à-faux ces dernières années. L'an dernier le Congrès américain avait auditionné les grands patrons d'Hollywood pointant du doigt les concessions trop nombreuses des géants du secteur à la censure du régime chinois et s'inquiétant d'une possible contagion sur toutes les œuvres produites pour ne pas compromettre une éventuelle sortie en Chine.
Dans l'actualité de ce mecredi 21 février 2024 : Le PDG de Woolworths, Brad Banducci, quittera son poste en septembre, et sera remplacé par Amanda Bardwell, la directrice du commerce en ligne de la chaine de supermarchés ; l'Alliance des avocats d'Australie demande à ce que le cannabis soit légalisé au pays ; et les États-Unis ont opposé un nouveau veto à un cessez-le-feu immédiat à Gaza au Conseil de sécurité de l'ONU.
Allons-nous vers une grève d'ampleur ce week-end ? Le PDG de la SNCF Jean-Pierre Farandou est l'invité exceptionnel de Amandine Bégot dans RTL Matin. Ecoutez L'invité de RTL du 13 février 2024 avec Amandine Bégot.
Minter Dialogue sur les marques et le marketing digital (minterdial.fr)
Minter Dialogue avec Arnaud Franquinet Arnaud Franquinet, anciennement CHRO de Grant Thornton France, fondateur de wamow.co, et désormais PDG de Gandi, l'entreprise française fondé en 2000 qui est un bureau d'enregistrement de noms de domaine et hébergeur web. En 2023, Gandi a été racheté par your.online. Dans cette conversation, nous discutons de son parcours, les exigences du PDG aujourd'hui, le business d'enregistreur de noms de domaines, comment ce marché évolue, la notion du sens au travail, le choix de faire du travail à distance versus en présentiel, et bien d'autres sujets. Si vous avez des commentaires ou questions, merci des les envoyer pour courriel à nminterdial@gmail.com. Et si le podcast vous a plu, merci de prendre quelques instants pour laisser une revue/notation sur Apple Podcast. Sinon, vous pourrez me trouver @mdial ou en VF @mdialFR sur Twitter.