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Quand on imagine un pilote d'avion, on pense souvent à quelqu'un doté d'une vue d'aigle, capable de distinguer chaque détail dans le ciel. Mais en réalité, les choses sont plus nuancées. Les autorités aéronautiques n'exigent pas une vision “parfaite”, mais une vision suffisamment bonne, quitte à être corrigée par des lunettes ou des lentilles.Aux États-Unis, par exemple, la FAA impose que les pilotes de ligne obtiennent une acuité visuelle de 20/20 de loin dans chaque œil, mais cela peut être avec correction. Autrement dit, si un pilote a besoin de lunettes, il est tout à fait autorisé à voler, tant que sa vision corrigée atteint le seuil. Pour la vision de près – indispensable pour lire les instruments – une acuité de 20/40 est suffisante. En Europe, sous l'autorité de l'EASA, les règles sont similaires : l'important n'est pas d'avoir une vue naturellement parfaite, mais de pouvoir atteindre les normes grâce à une correction optique. Les pilotes qui portent des lunettes doivent simplement emporter une paire de secours dans le cockpit.Bien sûr, certaines conditions sont encadrées de près. Les lentilles de contact sont admises, mais pas la “monovision” (un œil corrigé pour le loin, l'autre pour le près), car elle perturbe la perception de la profondeur. La chirurgie réfractive, comme le LASIK, est également acceptée, à condition que la vision soit stabilisée et qu'il n'y ait pas de séquelles gênantes, comme des halos lumineux la nuit.Un autre point crucial est la vision des couleurs. Impossible de piloter sans distinguer clairement le rouge, le vert et le blanc : ce sont les couleurs des feux de navigation, des signaux lumineux ou encore des systèmes d'approche visuelle. Les candidats qui échouent aux tests classiques peuvent parfois prouver en situation réelle qu'ils reconnaissent bien ces signaux, mais sinon des restrictions s'appliquent, comme l'interdiction de voler de nuit.Enfin, la vision binoculaire et la perception de la profondeur sont indispensables pour estimer les distances, surtout lors des phases critiques comme l'atterrissage. Certaines pathologies, comme un strabisme important ou une perte du champ visuel, peuvent être éliminatoires.En somme, non, il n'est pas nécessaire d'avoir des yeux parfaits pour devenir pilote. Ce qui compte, c'est de respecter des normes précises, atteignables avec une bonne correction et un suivi médical. Et cela explique pourquoi de nombreux commandants de bord que nous croisons dans les avions de ligne portent… tout simplement des lunettes. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Les marchés démarrent la semaine sous tension. Aux États-Unis, l'absence d'accord budgétaire plonge le pays dans un shutdown fédéral : administration paralysée, publications économiques retardées, et visibilité réduite pour la Fed comme pour les investisseurs. Conséquence : le dollar recule, les taux se détendent, et l'or s'envole vers de nouveaux records. En Europe, prudence : les indices reculent légèrement, la santé et l'énergie pèsent. Côté entreprises, Vanguard ajuste ses frais en Europe, AstraZeneca confirme sa cotation directe à New York, et Wall Street s'inquiète du blocage budgétaire. Sur les cryptos, Bitcoin et Ethereum rebondissent, profitant de la faiblesse du dollar et d'achats institutionnels. Le tout sur fond de nouvelles tensions commerciales, avec des tarifs américains qui entrent en vigueur dès aujourd'hui sur plusieurs secteurs.
En 1515, le sultan de Cambaïa offre au roi du Portugal un rhinocéros, animal encore inconnu en Occident. Albrecht Dürer en fera une célèbre gravure, copiée à de nombreuses reprises au cours des siècles suivants. Mention légales : Vos données de connexion, dont votre adresse IP, sont traités par Radio Classique, responsable de traitement, sur la base de son intérêt légitime, par l'intermédiaire de son sous-traitant Ausha, à des fins de réalisation de statistiques agréées et de lutte contre la fraude. Ces données sont supprimées en temps réel pour la finalité statistique et sous cinq mois à compter de la collecte à des fins de lutte contre la fraude. Pour plus d'informations sur les traitements réalisés par Radio Classique et exercer vos droits, consultez notre Politique de confidentialité.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Ce matin, les marchés se réveillent crispés. Aux États-Unis, le spectre d'un shutdown menace de paralyser l'administration fédérale dès mercredi : pas de budget, pas de données macro, et une visibilité réduite pour la Fed comme pour les investisseurs. Conséquence directe : le dollar recule, les rendements obligataires se détendent, et l'or s'envole à un nouveau record historique. En Europe, la santé et la tech tentent de soutenir le STOXX 600, mais l'incertitude domine. Côté cryptos, rebond technique : Bitcoin, Ethereum et XRP regagnent du terrain, soutenus par la faiblesse du dollar et la perspective d'une régulation transatlantique renforcée.
En 2025, l'euro est la monnaie dominante pour les émissions d'obligations vertes, loin devant le dollar. En Europe, le marché reste en forte progression, porté par la transition écologique…Pourquoi ce leadership européen ? Et surtout, est-ce que cela peut durer dans le contexte géopolitique actuel ?Site internet des Études ÉconomiquesLes publications de Jean-Luc Proutat consacré à ce sujet :L'Euro, futur véritable billet vert ? - 2 juin 2025Trois bonnes raisons de continuer à croire aux obligations vertes - 21 mai 2025Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
L'essentiel des nouvelles le 29 septembre 2025 --- François Legault soutient que rien n'est encore joué pour les élections de l'an prochain Le gouvernement abandonne l'objectif de 100% de véhicules zéro émissionLes neuf principaux syndicats s'opposent à la future réforme du régime syndical Mark Carney était cette fin de semaine au Royaume-Uni pour renforcer des partenariats commerciaux En Europe du Nord, le Danemark interdit les vols de drones à la suite de multiples incursions sur son territoire Toujours en Europe, mais cette fois à l'est du continent, en Moldavie, le parti pro-européen semble en voie de rester au pouvoir Le Canada est en voie d'éviter une récession cette annéeLes entreprises cotées en bourse pourront-elles bientôt se contenter de résultats semestriels? Comme chaque lundi, InfoBref vous fait découvrir une jeune entreprise québécoise innovante.Cette semaine, on vous parle d'une jeune pousse de Sherbrooke qui s'appelle Franksim.Elle a conçu un mannequin de simulation médicale, appelé Frank, qui permet de former les équipes de soins d'urgence, et leur donnant l'occasion de s'entraîner à des gestes qui sauvent sur un mannequin très réaliste.Pour en savoir plus sur ce mannequin, lisez le portrait de Franksim à http://infobref.com/jeqi-centech-franksim-2025-09 --- Version écrite de ces nouvelles et autres nouvelles: https://infobref.com Pour s'abonner aux infolettres gratuites d'InfoBref (notamment pour recevoir ce bulletin audio par écrit chaque matin): https://infobref.com/infolettres Où trouver le balado InfoBref sur les principales plateformes de balado: https://infobref.com/audio Commentaires et suggestions à l'animateur Patrick Pierra, et information sur les options de publicité-commandite dans ce balado: editeur@infobref.com Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Ce matin, les marchés digèrent un cocktail explosif : risque imminent de shutdown aux États-Unis, or qui flambe à un nouveau record historique, cryptos sous pression avec des liquidations massives, et toujours la menace de nouveaux tarifs commerciaux dès mercredi.En Europe, les indices restent fragiles, la visibilité macro se brouille, et les investisseurs se réfugient dans les actifs défensifs. Aux États-Unis, la Fed se retrouve dans une équation impossible : inflation encore collante, consommation robuste, mais une crise politique qui menace de paralyser la publication des chiffres clés. Dans les cryptos, le nettoyage continue : liquidations, volatilité et régulation transatlantique en toile de fond.
Dans cet épisode, nous échangeons avec Michel Khazzaka, expert en systèmes de paiement et fondateur de Valuechain, à propos de l'avenir de Bitcoin comme moyen de paiement, des stablecoins et de l'euro numérique.Étude de la Fondation Concorde : https://www.fondationconcorde.com/etudes/infrastructures-de-paiement-un-enjeu-de-souverainete-pour-la-france/Valuechain : https://www.valuechain.pro/Nos podcasts sont aussi sur :
Invités : - Pierre Lellouche, ancien ministre et ancien président de l'assemblée parlementaire de l'OTAN - Vincent Roy, journaliste et essayiste - Antonin André, chef du service politique du JDD Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Le bras de fer entre Apple et Bruxelles continue. La firme américaine accuse de nouveau le DMA de priver les Européens de ses innovations et de fragiliser ses appareils. Mais derrière ce discours, Apple défend-elle ses utilisateurs ou ses propres intérêts ? On en discute dans cette émission.Au programme également : Windows 10 obtient un sursis en Europe et iOS 26 comme les nouveaux iPhone ne sont pas exempts de problèmes.___Vous aimez ce podcast ? Mettez-lui ⭐️⭐️⭐️⭐️⭐️ ! Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Lundi 15 septembre, le groupe Alphabet qui détient Google, a dépassé les 3 000 milliards de valorisations en Bourse. Une performance mondiale due notamment à ses succès dans le transport autonome. Voitures, taxis sans chauffeurs circulent déjà dans les grandes villes du monde. Mais si le marché prospère en Asie et en Amérique du Nord, l'Europe reste à la marge. Pourtant, des idées arrivent pour s'adapter aux Européens. Deux gros points sur le globe : les USA et l'Asie, notamment la Chine, championne du marché avec son géant technologique, Baidu. Ce groupe a fait des villes du centre de la Chine les laboratoires du véhicule autonome. Des camions sans chauffeurs opèrent également dans tous les grands ports : Shanghaï, Shenzhen… Aux États-Unis, Google avec sa marque de taxis Waymo sans pédales ni chauffeurs réalise le plus de trajets, environ 250 000 par semaine, majoritairement en Californie. Les concurrents arrivent ! L'entreprise Tesla du milliardaire Elon Musk promet, dès la fin de l'année, d'agrandir sa flotte de robotaxis, tout comme le transporteur Uber. L'Europe mise sur le transport collectif autonome Et l'Europe alors ? Pour le chercheur Félix Carreyre, membre du Vedecom, institut spécialisé, les conducteurs européens n'auront jamais la culture du véhicule privé autonome. L'avenir de l'autonomie est au collectif, des villes moyennes comme la Rochelle testent des navettes de moins de vingt passagers : En Europe, nous n'avons pas le même rapport aux voitures autonomes qu'aux États-Unis ou en Asie. Si les Européens ne sont pas encore passés à l'autonomie des voitures personnelles, ils sont plus ouverts à des transports en commun autonomes. C'est déjà le cas dans certaines villes qui testent des navettes sur des trajets bien précis à 8 ou 12 places. En Europe, le véhicule autonome a sa place pour des lignes dans les petites villes, voire dans les villages. Partout où les bus ne seraient pas rentables, par manque d'usagers pas assez nombreux pour des trajets réguliers et quotidiens. À lire aussiRobotaxis: une réalité aux États-Unis et en Chine, bientôt en Europe? Qu'ils soient individuels ou collectifs, ces véhicules utilisent de l'autonomie embarquée (capteurs, caméras…) donc énormément de données énergivores. Pour que cette grande quantité d'énergie aide à lutter contre le réchauffement de l'atmosphère, il faut miser sur le renouvelable (énergie solaire, éolienne…) Le Maroc, porte-drapeau de l'Afrique En Afrique, l'énergie solaire et ses promesses de batteries écologiques peuvent faire espérer un avenir pour des véhicules autonomes collectifs qui feraient chuter les niveaux de pollution. Il s'agirait de navettes ou de bus pour des trajets collectifs. Le Kenya, l'Afrique du Sud ont commencé les projets. Mais sur le continent, c'est surtout le Maroc qui y croit. Le royaume annonce son ambition d'être le pays pionnier du transport autonome en Afrique. À lire aussiPionnier du TGV en Afrique, le Maroc veut participer à l'extension de la grande vitesse sur le continent
Ce matin, les marchés naviguent à vue. En Europe, le STOXX 600 glisse vers un plus bas de 3 semaines, pénalisé par la santé et l'industrie. Le Royaume-Uni inquiète après une adjudication de gilts ratée, preuve que la confiance des investisseurs reste fragile. Christine Lagarde, de son côté, maintient le cap : l'inflation reste alimentée par l'énergie et les salaires, pas question de baisser la garde.Aux États-Unis, Jerome Powell souffle le chaud et le froid. Il reconnaît que le marché du travail ralentit, mais rappelle que l'inflation est encore trop élevée pour baisser franchement les taux. Ajoutons à ça une remarque sur des valorisations actions jugées « trop hautes »… et les indices prennent froid. Tout le monde attend maintenant le PCE, l'indicateur d'inflation préféré de la Fed, qui pourrait redistribuer les cartes dans les prochaines séances. Le dollar, lui, flambe : plus haut de 2 semaines.Côté santé / pharma, la tension monte. Eli Lilly attaque frontalement le Royaume-Uni, accusant sa politique de prix d'être la pire d'Europe. Les med-tech européennes reculent aussi après des enquêtes US sur les importations médicales. Aux États-Unis, la pharma reste mieux orientée que la tech, mais même ce secteur refuge pourrait être vendu si le PCE ressort trop élevé.
Ce jeudi 25 septembre, la réforme des retraites en Italie, au moment où le gouvernement Meloni réfléchit sur la possibilité de geler une bonne fois pour toutes l'âge de départ à la retraite qui, actuellement, est indexé sur l'espérance de vie et qu'il prévoit de reculer à 69 ou 70 ans, a été abordé par Annalisa Cappellini dans sa chronique, dans l'émission Good Morning Business, présentée par Laure Closier, sur BFM Business. Retrouvez l'émission du lundi au vendredi et réécoutez la en podcast.
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Rejoignez-nous dans Nourrir l'Europe pour découvrir les lauréats des EU Organic Awards 2025 – les Prix européens du bio. Les Prix européens du bio récompensent l'excellence dans les domaines de l'agriculture biologique, de la production alimentaire et du développement durable à travers l'Europe. Ils mettent à l'honneur les personnes, les entreprises et les initiatives qui repoussent les limites de l'innovation biologique, promeuvent des pratiques respectueuses de l'environnement et soutiennent la biodiversité. En récompensant l'excellence dans le secteur biologique, ces prix contribuent à sensibiliser le public à l'importance de l'agriculture bio pour la santé, l'environnement et la viabilité des communautés locales dans les zones rurales européennes. Chaque année, les prix attirent un large éventail de candidats, allant des petits agriculteurs aux grands producteurs, en passant par les chercheurs et les entrepreneurs. Ce qui les unit tous, c'est leur engagement à produire des aliments sans pesticides ni engrais synthétiques, dans le respect du bien-être animal et en faveur de pratiques agricoles durables. Remporter un prix européen de l'agriculture biologique peut ouvrir les portes de nouveaux marchés et partenariats. Plus important encore, cela incite d'autres acteurs du secteur à adopter des méthodes plus durables et à réfléchir de manière créative à la manière de répondre à la demande croissante de produits bio. Alors que le mouvement biologique continue de se développer à travers l'Europe, les Prix européens du bio constituent une plateforme puissante pour célébrer et encourager un système alimentaire plus vert et plus durable.
Aujourd'hui, Zohra Bitan, Charles Consigny et Antoine Diers débattent de l'actualité autour d'Alain Marschall et Olivier Truchot.
(00:00:43) Comment répondre à la guerre hybride en Europe? Interview, Estelle Hoorickx (00:11:03) Palantir, l'entreprise qui voit tout
durée : 00:02:53 - Côté Belgique Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
Après la reconnaissance officielle de la Palestine par la France ce 22 septembre 2025 lors de l'Assemblée Générale de l'ONU à New York, suivie par le Luxembourg, Malte, Monaco et Andorre, l'évènement fait couler beaucoup d'encre dans la presse française et internationale. L'objectif de Paris, derrière cette reconnaissance, est d' « empêcher la stratégie de Netanyahu qui est de rendre impossible la solution à deux États » souligne un billet politique du journal Libération, qui précise qu'un tel scénario est dangereux et ne peut mener qu' « à une guerre sans fin ». En Europe, cette reconnaissance fait aussi réagir et commenter la presse. L'Espagne a reconnu la Palestine en mai 2024, aux côtés de l'Irlande et de la Norvège, et depuis Madrid s'impose comme le fer de lance du soutien à la Palestine en Europe. Ce matin dans les colonnes du journal espagnol El Pais, on qualifie ainsi « d'évènement majeur » la reconnaissance de l'État palestinien par la France : « Cet acte décisif aurait été plus difficile à réaliser si l'Espagne – et son peuple – n'avaient pas fait le premier pas l'an dernier. (…) La décision française n'a certes pas été facile à prendre. Elle aurait été évidente à l'époque des présidents Charles de Gaulle et François Mitterrand, mais elle ne l'est plus aujourd'hui » affirme un politologue espagnol. À Rome, la presse réagit à cette reconnaissance de la Palestine avec un peu moins d'enthousiasme. Selon La Reppublica, quotidien de centre gauche : « L'Italie maintient son soutien à la solution à deux États, mais ne suit pas la même démarche que les autres, car, comme l'a déclaré Trump, "ce serait un cadeau au Hamas" ». Reconnaître la Palestine alors qu'elle disparaît de la carte, est pourtant un « acte indispensable » estime de son côté en Suisse, la rédactrice en chef du journal Le Temps dans un article d'opinion. La question centrale étant la suivante : « Comment peut-on promouvoir une solution à deux États, si l'un d'entre eux disparaît sous les bombardements, l'occupation et la colonisation ? ». La reconnaissance de l'État de Palestine est aujourd'hui l'engagement minimum pour le Conseil fédéral, explique la journaliste suisse, et notamment « (...) Pour obliger le maintien d'un espace diplomatique... que le Premier ministre israélien a réduit à sa plus misérable expression ». Derrière ces déclarations et reconnaissances officielles, des actions concrètes limitées « L'Europe parle beaucoup de Gaza, mais peine à agir » souligne, de l'autre côté de l'Atlantique, le New York Times. « Alors que de hauts responsables condamnent largement les actions d'Israël à Gaza, et même si certains ont commencé à qualifier cette guerre de "génocide", les grandes paroles n'ont pas encore débouché sur de grandes actions ». Toujours dans la presse américaine, Time, résume en un titre la situation cette semaine aux Nations unies : « Trump et Netanyahu s'opposent au reste du monde sur la question palestinienne ». Le magazine rappelle les déclarations et le spectre des menaces formulées dimanche par le ministre israélien des Finances et d'extrême droite, Bezalel Smotrich : « la seule réponse à cette initiative anti-israélienne, c' est la souveraineté sur la patrie du peuple juif en Judée-Samarie », c'est-à-dire la Cisjordanie. La guerre à Gaza se poursuit Selon une partie de la presse internationale, les reconnaissances officielles de la Palestine occultent également la réalité de la guerre dans la Bande de Gaza. Le journal israélien Haaretz, critique du gouvernement et favorable à l'existence d'un État palestinien, rapporte notamment les propos d'un économiste gazaoui déplacé : « Le monde continue de nous vendre des rêves et des illusions, alors que des enfants sont tués et des maisons détruites ». Le journal explique dans son analyse que « la reconnaissance d'un État palestinien n'est rien d'autre qu'une victoire symbolique et le restera si elle n'est pas suivie de mesures concrètes. (...) Le fossé entre l'enthousiasme officiel et le pessimisme populaire ne pourra être comblé que si l'Occident est prêt à recourir, à la force et à changer de politique ». En résumé, écrit L'Orient le Jour, cette reconnaissance « Ne doit pas être un sparadrap que l'on pose sur la plaie palestinienne. Ni un objet que l'on instrumentalise pour des questions de politique intérieure... Mais plutôt le début d'un processus qui doit aller crescendo... Et les sanctions doivent suivre. (...) ». Au-delà du symbole : « L'histoire retiendra peut-être qu'une première pierre a été posée ce 22 septembre. Ou qu'au contraire, l'espoir palestinien a été une nouvelle fois déçu, sinon trahi ».
Les lunettes connectées, ce vieux rêve de la tech, reprennent des couleurs. Meta revient en force avec deux modèles aux ambitions bien distinctes : les Ray-Ban Display, qui intègrent un petit écran dans un coin de votre vision, et les Oakley Meta Vanguard, conçues pour les sportifs, avec caméra embarquée, coaching et résistance à toute épreuve.Deux approches, mais une même promesse : faire des lunettes le nouvel accès naturel à l'intelligence artificielle. Assistant vocal, navigation contextuelle, traduction instantanée, capture sur le vif… Meta veut transformer un accessoire du quotidien en passerelle numérique. Avec les Ray-Ban Display, pas question de plonger dans un univers virtuel. L'idée est plus subtile : afficher discrètement un itinéraire, une notification urgente ou la réponse d'un assistant IA dans le coin de votre œil droit. Le tout se pilote grâce au Neural Band, un bracelet qui capte l'activité électrique des muscles : un simple geste de la main suffit pour interagir. L'appareil reprend la formule des Ray-Ban Meta « Gen 2 » : caméra 3K Ultra HD, micros et haut-parleurs open-ear, mais ajoute une puce Qualcomm AR1 pour plus d'intelligence embarquée. Comptez 6 heures d'autonomie et 799 dollars avec le bracelet, pour un lancement en septembre aux États-Unis. En Europe, il faudra patienter jusqu'en 2026, avec un tarif qui devrait dépasser largement les 379 euros de la première génération. Les « Gen 2 », elles, sont déjà disponibles à partir de 419 euros.Changement de cible avec les Oakley Meta Vanguard. Ici, pas d'écran, mais une orientation 100 % action. Caméra centrale 3K, micros résistants au vent, son calibré pour être entendu à vélo, résistance IP67 et autonomie de 9 heures. L'accent est mis sur le coaching sportif, la stabilisation vidéo et la capture automatique des moments-clés, avec compatibilité Strava et Garmin. Lancement prévu le 21 octobre à 549 euros.Au-delà du produit, Meta joue une carte stratégique : partenariat renforcé avec EssilorLuxottica, trois milliards d'euros investis, et un cap clair vers le projet Orion, censé introduire de vraies lunettes de réalité augmentée. Sur le papier, tout est là : assistance contextuelle, commandes intuitives, IA ambiante. Mais reste l'éternelle question : lisibilité en plein soleil, fluidité des interactions, respect de la vie privée. Pour l'instant, les lunettes connectées séduisent surtout une niche. Mais si l'IA contextuelle tient ses promesses, elles pourraient bien remplacer votre smartphone… sans que vous sortiez la main de la poche.--Cet épisode est sponsorisé par Freelance Informatique, la plateforme qui met en relation consultants indépendants et entreprises clientes. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Pourquoi les éoliennes produisent-elles plus d'électricité quand il fait froid ? La réponse tient à la fois à la physique de l'air et au fonctionnement même des turbines.La densité de l'air : un facteur cléL'électricité produite par une éolienne dépend principalement de la vitesse du vent et de la densité de l'air. La formule de base est la suivante :Puissance = ½ × ρ × S × v³ × Cpoù ρ est la densité de l'air, S la surface balayée par les pales, v la vitesse du vent et Cp le rendement aérodynamique.Or, la densité de l'air varie avec la température. À 0 °C, l'air est environ 10 % plus dense qu'à 30 °C. Concrètement, 1 m³ d'air pèse environ 1,29 kg à 0 °C contre 1,16 kg à 30 °C. Cette différence, qui peut sembler faible, a un effet direct sur la puissance récupérée : plus l'air est lourd, plus il contient d'énergie cinétique pour une même vitesse de vent.Exemple chiffréPrenons une éolienne terrestre de 2 MW, avec un vent de 12 m/s. À 30 °C, elle produira environ 1,7 MW. À 0 °C, dans les mêmes conditions de vent, elle peut monter à 1,9 MW. Le gain est donc de plus de 10 % simplement dû au froid.Les régimes de vent en hiverÀ cela s'ajoute un autre facteur : en hiver, dans beaucoup de régions tempérées, les vents sont plus soutenus et plus réguliers. En Europe par exemple, les parcs éoliens atteignent souvent des facteurs de charge (le rapport entre production réelle et production théorique maximale) de 35 à 40 % en hiver, contre seulement 20 à 25 % en été. Cela signifie que non seulement chaque tour de pale produit davantage d'énergie, mais qu'en plus, les éoliennes tournent plus longtemps à des vitesses optimales.Attention aux extrêmesIl existe toutefois une limite. Les éoliennes sont conçues pour fonctionner entre environ -20 °C et +40 °C. En dessous, la glace peut se former sur les pales, modifiant leur aérodynamique et diminuant la production. C'est pourquoi certaines machines sont équipées de systèmes de dégivrage.En résuméLes éoliennes produisent plus d'électricité par temps froid, d'abord parce que l'air est plus dense et contient donc plus d'énergie, ensuite parce que les régimes de vent hivernaux sont plus favorables. C'est ce double effet qui explique que, dans des pays comme la France, l'Allemagne ou le Danemark, les records de production éolienne se situent presque toujours en hiver. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
120 secondes vous présente Fact tech, le podcast de Fabien Aufrechter, avec le soutien de Capital, qui s'intéresse aux grands enjeux technologiques de demain. Tous les mois, un nouvel invité apporte un éclairage économique, éthique, social ou philosophique aux questions tech. Écoutez tout de suite le point de vue de notre invité du mois, le dr Laurent Alexandre, et rendez-vous sur le podcast FACT TECH pour écouter l'épisode complet. https://smartlinks.360.audion.fm/fr/fact-techBonne écoute ! Hébergé par Audion. Visitez https://www.audion.fm/fr/privacy-policy pour plus d'informations.
durée : 00:32:09 - Bistroscopie - par : Charline Vanhoenacker - Elle voulait faire entendre la voix des palestiniens pris au piège des attaques israéliennes à Gaza. Son film sort en salles, assorti du livre de photos de Fatma Hassouna, la jeune photographe qui raconte le calvaire de son peuple avant d'être tuée par un tir de missile visant son immeuble. - invités : Sepideh FARSI - Sepideh Farsi : Cinéaste - réalisé par : François AUDOIN Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
Aujourd'hui, Curien vient vous expliquer pourquoi à ses yeux Universal va tout chambouler en Europe... au moins sur certains points. Universal va apporter quelque chose qu'Efteling, Disneyland Paris, Europa-Park, Phantasialand, le Parc Astérix, Port Aventura, le Futuroscope et tous les autres n'ont pas vraiment, mais quoi donc ? Et promis, on ne va pas débattre à l'infini sur éventuellement quelles licences y aura-t-il possiblementou pas (tout ça de façon peut-être hypothétique). Pas de débat sans fin sur Wicked, Harry Potter, le Seigneur des Anneaux, Shrek, Retour vers le Futur, Fast & Furious, tout ça, non, ça c'est juste des mots clés pour la description (hé, au moins je la fais pas écrire par IA). Du coup bah j'espère sincèrement que cet édito vous plaira et qu'il vous transmettra quelque chose, que ce soit une réflexion, un questionnement, de la hype ou peut-être même du désespoir, tout cela voudra dire que cette suite de bits et de hertz aura pas été créée en vain. C'est déjà pas mal. Parce que ça pourrait être créé sans vain dans le menu avec vin à 120 ou 100 au menu sans vin mais avec vain. 'fin, un sacré foutoir quoi. Si vous avez lu jusqu'ici dites "je suis un éminent fan de Naglatacha et de Tom de Nultros." Sinon, ben allez soutenir sur Patreon et allez écouter les meilleurs contenus du label, genre... tous les contenus du label. Mais là j'vais faire la promo de Tu connais cette série parce que c'est le plus récent, c'est pas du favoritisme, c'est juste que ptet un jour ça y parlera de For All Mankind on sait pas ????
PSG : Comment Continuer À Surprendre En Europe ? Ton Gilded Glory Pack Offert https://borderlands.2k.com/borderlands-4/
Les apps peuvent-elles encore faire naitre de vraies histoires d'amour ? Sais-tu que 35 % des conversations sur les apps s'arrêtent après seulement deux messages ? Ou que les couples qui se forment sur les apps durent, en moyenne, plus longtemps que ceux issus de la “vraie vie” ?Dans cet épisode exclusif de Crush Le Podcast, je reçois Clarisse Blanc, Directrice de la communication de Match Group en Europe. Ensemble, on plonge dans les coulisses du Dating Lab, l'Observatoire de la rencontre amoureuse lancé par Meetic pour mieux comprendre les nouveaux codes de la rencontre et agir pour des apps plus humaines, plus saines, plus authentiques et plus respectueuses.Ce que tu vas découvrir dans cet épisode :Les chiffres-clés et insights méconnus sur les usages des apps de datingPourquoi on ne sait plus comment engager une vraie conversation (et comment y remédier)Comment Meetic veut lutter activement contre le ghosting et la superficialitéLe rôle des experts (psychologues, philosophes, sexologues…) au sein du Dating LabLes outils concrets lancés pour aider les célibataires à mieux se rencontrer, dont le Love Starter KitUn épisode essentiel pour tous ceux qui croient encore en des rencontres sincères… même via un écran.Pour aller plus loin :→ Découvre le Love Starter Kit , également disponible en librairie à partir du 18 septembre→ Découvre le Dating Lab→ Vis un crush authentique sur Meetic→ Découvre les experts du Dating Lab :Marie Robert, philosophe et autriceFanny Auger, experte de la conversationKévin Bideaux, artiste-chercheur en études de genreDavid Waters, écrivain et psychothérapeuteMarie-Victoire Chopin, sexologue et thérapeute de couple Lucy Vincent, neurobiologiste, ancienne chercheuse au CNRSTu peux aussi découvrir l'épisode en video sur la chaine YouTube de Crush.
Bordée par une demi-douzaine de communes, la baie espagnole d'Algésiras, qui fait face à la colonie britannique de Gibraltar, est devenue l'un des lieux privilégiés des narcotrafiquants pour acheminer en Europe le haschisch produit au Maroc. Dans la partie la plus étroite du détroit, le littoral du royaume ne se trouve qu'à 14 kilomètres de là... De notre envoyé spécial dans la région d'Algésiras, Nous sommes sur la plage de Palmones, une jolie bourgade d'où l'on peut embrasser toute la baie d'Algésiras et le rocher de Gibraltar. À côté de nous, Lisardo Capote, le chef du service de vigilance douanière de la région. Il est l'un des meilleurs connaisseurs des circuits par lesquels le haschich arrive sur le littoral espagnol. On est sur la plage principale et Lisardo demande d'imaginer la scène, ici même. Elle se déroule au petit matin. Un speed boat vient d'accoster. Le dispositif est en place pour décharger des centaines de kilos de drogue. « Il y a comme un cordon de sécurité assuré par des adolescents munis d'un téléphone portable en cas de problème. Ensuite, il y a un groupe de gens qu'on appelle les "collas" qui déchargent l'embarcation et mettent sa cargaison dans des véhicules. En général, ce sont des voitures tout terrain qui permettent de transporter de grandes quantités de marchandises vers un lieu protégé », raconte Lisardo Capote. Ce genre de scène est presque courante, ici. L'opération est si bien organisée qu'une fois de plus, elle se déroule au nez et à la barbe des douaniers, de la police nationale et de la Garde Civile. D'autant plus que depuis 2010, les narcotrafiquants disposent de hors-bord semi-rigides dotés d'au moins trois moteurs de 300 chevaux chacun qui leur permettent de monter jusqu'à 120 km/heure, une vitesse bien plus rapide que celle des embarcations des policiers. Comme le confirme Luis Baltar, membre d'un syndicat de douaniers : « Nos moyens sont totalement insuffisants. Il faut une bien plus grande capacité pour pouvoir agir, plus de moyens humains et matériels. » À lire aussiEspagne: démantèlement d'un trafic de haschich par hélicoptères en provenance du Maroc Pour les policiers, affronter des narcotrafiquants aussi bien organisés, aussi puissants, c'est aussi, forcément, s'exposer au danger. Il s'agit de l'équivalent d'une course de Formule 1 en haute mer, selon un expert. En février 2024, deux gardes civiles audacieux avaient péri, écrasés par le speed boat de trafiquants. Un autre a été grièvement blessé en mars dernier. Mais le narcotrafic, ce n'est pas non plus qu'une question d'affrontements : la drogue n'est pas qu'une substance de passage, qui file vers le reste du pays et de l'Europe. Elle laisse aussi des traces, elle a des conséquences. Francisco Mena est le président de Coordinadora Alternativas, un collectif qui lutte contre les ravages du haschisch. « Le pire ravage que provoque la drogue, c'est la détérioration sociale qu'elle crée dans certains quartiers. Pas en raison de la consommation de la drogue, mais du mode de vie. Le trafic de drogue s'alimente du chômage, de la pauvreté, de l'exclusion sociale, et de l'absence d'opportunité. Elle capte donc avec facilité des jeunes qui, avec leur faible formation, sont exclus du marché du travail », confie-t-il. Récemment, dans le quartier de la Atunara, deux patrouilles de gardes ont été caillassés par 250 jeunes. « Sortez de là ! », criaient ces jeunes qui vivent presque essentiellement du haschich. Preuve que le fléau est très enraciné. À lire aussiEspagne: des trafiquants de drogue utilisaient des drones sous-marins dans le détroit de Gibraltar
durée : 00:11:49 - On n'arrête pas l'éco - par : Alexandra Bensaid, Valentin Pérez - En Europe, "c'est en France que la situation budgétaire du pays est la plus complexe", juge Daniel Baal, président de la Fédération bancaire française, après la dégradation de la note de la France de AA- à A+ par l'agence Fitch vendredi soir. - réalisé par : Céline ILLA, Helene Bizieau Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
Des bruits de bottes, de chars et d'avions aux frontières de l'OTAN à partir d'aujourd'hui. Alors ce n'est pas la guerre, ce sont des exercices militaires russes. Les sapades, ça veut dire ouest en slab et ils se déroulent en Biélorussie dans un contexte forcément de tensions extrêmes avec l'OTAN et l'Europe.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Nous sommes le lundi 25 janvier 1904, à Londres, au siège de la Royal Geographical Society. Le froid est glacial. Ce soir-là, Halford John Mackinder, professeur à l'Université d'Oxford et à la School of Economics, donne une conférence devant un parterre d'individus qui, comme lui, ont une conception impérialiste de la géographie. Il s'agit de mieux connaître le monde pour pouvoir s'en rendre maître. Mackinder déclare : « L'aube du XXe siècle marque la fin d'une grande époque historique […]. Le monde, dans ses frontières les plus reculées, a à peine été révélé qu'il nous faut faire la chronique de son appropriation politique pratiquement complète. En Europe, en Amérique du Nord, en Amérique du Sud, en Afrique et en Australasie, il ne reste guère de région où l'on puisse revendiquer un droit de propriété […]. On peut opposer à grands traits l'époque colombienne à celle qui l'a précédée en faisant de l'expansion de l'Europe, sans résistances notables, sa caractéristique centrale […]. À compter d'aujourd'hui, dans l'ère post- colombienne, nous aurons de nouveau affaire à un système politique fermé, mais d'envergure mondiale. Chaque explosion de forces sociales, au lieu de se dissiper dans le chaos barbare de son environnement, sera vivement répercutée de l'autre côté du globe et les maillons faibles de l'organisme politique et économique mondial seront en conséquence brisés ». Dans cette conférence, Mackinder souligne que nombre des événements qui vont façonner le XXe siècle sont déjà à l'œuvre. En quoi l'année 1904 est-elle un observatoire privilégié ? Avec nous : Florian Louis, docteur en histoire, auteur de "1904, Genèse du XXe siècle" (PUF) Merci pour votre écoute Un Jour dans l'Histoire, c'est également en direct tous les jours de la semaine de 13h15 à 14h30 sur www.rtbf.be/lapremiere Retrouvez tous les épisodes d'Un Jour dans l'Histoire sur notre plateforme Auvio.be :https://auvio.rtbf.be/emission/5936 Intéressés par l'histoire ? Vous pourriez également aimer nos autres podcasts : L'Histoire Continue: https://audmns.com/kSbpELwL'heure H : https://audmns.com/YagLLiKEt sa version à écouter en famille : La Mini Heure H https://audmns.com/YagLLiKAinsi que nos séries historiques :Chili, le Pays de mes Histoires : https://audmns.com/XHbnevhD-Day : https://audmns.com/JWRdPYIJoséphine Baker : https://audmns.com/wCfhoEwLa folle histoire de l'aviation : https://audmns.com/xAWjyWCLes Jeux Olympiques, l'étonnant miroir de notre Histoire : https://audmns.com/ZEIihzZMarguerite, la Voix d'une Résistante : https://audmns.com/zFDehnENapoléon, le crépuscule de l'Aigle : https://audmns.com/DcdnIUnUn Jour dans le Sport : https://audmns.com/xXlkHMHSous le sable des Pyramides : https://audmns.com/rXfVppvN'oubliez pas de vous y abonner pour ne rien manquer.Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Tous les jours à 7H10 et 9H50 , on vous donne les bonnes nouvelles du jour.
Le fact-checking, la lutte contre la désinformation mobilisent désormais au-delà de la sphère journalistique, les institutions elles-mêmes visées par les manipulations de l'information. Mais face à l'agressivité croissante des campagnes de désinformation, au perfectionnement des techniques visant à tromper le public et au peu d'empressement des grandes plateformes à modérer les contenus inauthentiques et trompeurs, une riposte s'organise au cœur de la diplomatie française et européenne. Le chercheur Arnaud Mercier dresse un constat alarmant de l'état de la menace informationnelle visant la France, l'Europe et plus généralement la démocratie libérale. Avec lui, nous décryptons la riposte engagée par la diplomatie française, et plus largement européenne. Face à l'inflation de moyens investis par Moscou notamment, la stratégie dévoilée par le Quai d'Orsay vise non seulement à se défendre, mais aussi à contre-attaquer. Arnaud Mercier est professeur en Communication à l'Institut français de presse (Université Paris Panthéon-Assas), responsable du projet européen De Facto de lutte contre la désinformation. Nicolas Quénel de Intelligence Online : La potentielle «coalition des volontaires, nouvel axe de propagande russe». La chronique de Grégory Genevrier de la cellule info vérif de RFI : Drones russes en Pologne : la guerre hybride s'intensifie.
L'envolée de l'action Oracle à New York hier n'a pas rouvert les vannes de l'optimisme à Wall Street, où l'on attend avec une certaine prudence le verdict des chiffres de l'inflation américaine d'août, qui seront dévoilés dans quelques heures. C'est la dernière incertitude qui se dresse devant la baisse des taux américains que les marchés attendent la semaine prochaine. En Europe, la BCE devrait maintenir sa politique monétaire inchangée à l'issue de sa réunion du jour. Voilà les deux événements à surveiller aujourd'hui en priorité.
Vous les avez sans doute déjà remarquées : ces colonnes cylindriques tournant devant les salons de barbier, ornées de spirales bleu, blanc et rouge. On les croise encore aux États-Unis, en Europe ou en Asie. Mais pourquoi ces couleurs ? Et surtout, que viennent faire le bleu, le blanc et le rouge sur une enseigne de coiffeur ?Une origine médiévaleL'histoire commence bien avant le simple rasage de barbe. Au Moyen Âge, les barbiers n'étaient pas seulement des coiffeurs : ils pratiquaient aussi de petits actes médicaux. On les appelait parfois les “barbiers-chirurgiens”. Ils saignaient les patients pour “purger” le corps, selon la théorie des humeurs, posaient des ventouses, arrachaient des dents ou recousaient des plaies. Bref, c'étaient de véritables praticiens polyvalents.Le symbole des couleursLes couleurs de l'enseigne rappellent directement ces pratiques. Le rouge représente le sang. Le blanc, les bandages utilisés pour comprimer et arrêter l'hémorragie. Quant au bleu, il symboliserait les veines, c'est-à-dire la circulation sanguine que l'on cherchait à contrôler avec les saignées.À l'origine, les barbiers accrochaient réellement des bandages ensanglantés à l'extérieur, enroulés autour d'un bâton, pour signaler leur activité. Avec le temps, cette image s'est stylisée en spirale colorée.Un objet codifiéDans certains pays, comme en Angleterre dès le XIVᵉ siècle, l'activité des barbiers-chirurgiens a été réglementée. Ils avaient même une enseigne officielle : un poteau surmonté d'un bassin, rappelant celui où l'on recueillait le sang. Le cylindre rayé, que l'on connaît aujourd'hui, est l'héritier direct de cette tradition.Pourquoi ces couleurs sont restéesMême après la séparation des métiers — les chirurgiens devenant des praticiens à part entière, et les barbiers se concentrant sur la coiffure et le rasage —, les enseignes ont gardé ce code visuel. Aux États-Unis, le bleu, blanc et rouge a parfois été interprété comme un clin d'œil patriotique aux couleurs du drapeau. Mais l'origine véritable reste médicale. En Europe, certaines enseignes n'affichent d'ailleurs que le rouge et le blanc.ConclusionL'enseigne de barbier est donc bien plus qu'un simple logo coloré. C'est un vestige d'un temps où se faire couper la barbe pouvait aller de pair avec… une petite saignée. Chaque spirale rouge, blanche et bleue raconte cette histoire insolite : celle des barbiers qui étaient aussi, autrefois, un peu médecins. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Au sommaire de Radio foot internationale diffusé à 16h10 TU : - Éliminatoires CDM 2026, bilan de la 8è journée. ; - Éliminatoires en Europe, le Portugal fait le plein de points, Cristiano Ronaldo empile les buts et égale un record. ; - Les Bleus souffrent, mais prennent 3 nouveaux points en battant l'Islande. - Éliminatoires CDM 2026, bilan de la 8è journée. Dans le groupe D, le Cap-Vert a frappé un grand coup en battant le Cameroun (1-0). Avec 4 points d'avance sur les Lions Indomptables, les Requins Bleus ont fait un grand pas vers la qualification pour un 1er Mondial. 1ère défaite de Marc Brys depuis son arrivée sur le banc des Vert Rouge et Jaune. - Le Sénégal renversant à Kinshasa. Et pourtant, les Léopards avaient 2 buts d'avance après un peu plus d'une ½ heure de jeu, pensaient avoir fait le plus dur. Mais les Lions ont réagi, et doublé leurs adversaires en fin de match. Ils reprennent la tête du groupe B. Un onze solide et arrivé à maturité ? - Le Gabon et la Côte d'Ivoire se sont neutralisés dans la rencontre au sommet du groupe F. Les Éléphants gardent une unité d'avance sur les Panthères. - Dans le groupe C, match nul entre Sud-Africains et Nigérians, les Bafana Bafana se rapprochent de l'Amérique. Les Super Eagles d'Éric Chelle proches de la sortie. - Éliminatoires en Europe, le Portugal fait le plein de points, Cristiano Ronaldo empile les buts et égale un record. Avec 39 réalisations au compteur, le numéro 7 rejoint le Guatémaltèque Carlos Ruiz au classement du meilleur buteur de l'histoire des éliminatoires pour une Coupe du Monde. - L'Angleterre reçue 5 sur 5. Après avoir gagné en Serbie, l'équipe de Tuchel survole le groupe K. - Les Bleus souffrent, mais prennent 3 nouveaux points en battant l'Islande. Mais la France n'a pas affiché la même solidité que face à l'Ukraine, et l'expulsion de Tchouaméni a plombé la fin de match des hommes de Deschamps. Kylian Mbappé décisif, devient 2è meilleur buteur de l'EDF, et laisse Thierry Henry dans le rétroviseur. - La presse écrite après la TV. Le Kyks s'est livré dans l'Équipe Magazine. Une interview vérité à un moment charnière de sa carrière. Le Real, le PSG, son entourage et le socle familial comme fondateur de son équilibre, a-t-il confié. Autour d'Olivier Pron : Philippe Doucet, Hervé Penot, Dominique Sévérac. Technique/Réalisation : « maestro Salerno » - David Fintzel/Pierre Guérin.
Au sommaire de Radio foot internationale diffusé à 16h10 TU : - Éliminatoires CDM 2026, bilan de la 8è journée. ; - Éliminatoires en Europe, le Portugal fait le plein de points, Cristiano Ronaldo empile les buts et égale un record. ; - Les Bleus souffrent, mais prennent 3 nouveaux points en battant l'Islande. - Éliminatoires CDM 2026, bilan de la 8è journée. Dans le groupe D, le Cap-Vert a frappé un grand coup en battant le Cameroun (1-0). Avec 4 points d'avance sur les Lions Indomptables, les Requins Bleus ont fait un grand pas vers la qualification pour un 1er Mondial. 1ère défaite de Marc Brys depuis son arrivée sur le banc des Vert Rouge et Jaune. - Le Sénégal renversant à Kinshasa. Et pourtant, les Léopards avaient 2 buts d'avance après un peu plus d'une ½ heure de jeu, pensaient avoir fait le plus dur. Mais les Lions ont réagi, et doublé leurs adversaires en fin de match. Ils reprennent la tête du groupe B. Un onze solide et arrivé à maturité ? - Le Gabon et la Côte d'Ivoire se sont neutralisés dans la rencontre au sommet du groupe F. Les Éléphants gardent une unité d'avance sur les Panthères. - Dans le groupe C, match nul entre Sud-Africains et Nigérians, les Bafana Bafana se rapprochent de l'Amérique. Les Super Eagles d'Éric Chelle proches de la sortie. - Éliminatoires en Europe, le Portugal fait le plein de points, Cristiano Ronaldo empile les buts et égale un record. Avec 39 réalisations au compteur, le numéro 7 rejoint le Guatémaltèque Carlos Ruiz au classement du meilleur buteur de l'histoire des éliminatoires pour une Coupe du Monde. - L'Angleterre reçue 5 sur 5. Après avoir gagné en Serbie, l'équipe de Tuchel survole le groupe K. - Les Bleus souffrent, mais prennent 3 nouveaux points en battant l'Islande. Mais la France n'a pas affiché la même solidité que face à l'Ukraine, et l'expulsion de Tchouaméni a plombé la fin de match des hommes de Deschamps. Kylian Mbappé décisif, devient 2è meilleur buteur de l'EDF, et laisse Thierry Henry dans le rétroviseur. - La presse écrite après la TV. Le Kyks s'est livré dans l'Équipe Magazine. Une interview vérité à un moment charnière de sa carrière. Le Real, le PSG, son entourage et le socle familial comme fondateur de son équilibre, a-t-il confié. Autour d'Olivier Pron : Philippe Doucet, Hervé Penot, Dominique Sévérac. Technique/Réalisation : « maestro Salerno » - David Fintzel/Pierre Guérin.
Radio Foot internationale, 2è émission en direct à partir de 21h10 T.U. (23h10 heure de Paris): Nous revenons entre autres sur les affiches de cette 8è journée d'éliminatoires Mondial 2026 : RDC/Sénégal, Gabon/Côte d'Ivoire, Cap-Vert/Cameroun, Afrique du Sud/Nigeria ou encore Burkina Faso/Égypte. Nous abordons également la rencontre France/Islande, 2è match de qualification des Bleus. Pour débattre avec Annie Gasnier : Yoro Mangara et Patrick Juillard. Technique/réalisation : Laurent Salerno/Pierre Guérin. (Son disponible sur le site à partir de 00h05)
Radio Foot internationale, 2è émission en direct à partir de 21h10 T.U. (23h10 heure de Paris). Nous revenons entre autres sur les affiches de cette 8è journée d'éliminatoires Mondial 2026 : RDC/Sénégal, Gabon/Côte d'Ivoire, Cap-Vert/Cameroun, Afrique du Sud/Nigeria ou encore Burkina Faso/Égypte. Nous abordons également la rencontre France/Islande, 2è match de qualification des Bleus. Pour débattre avec Annie Gasnier : Yoro Mangara et Patrick Juillard. Technique/réalisation : Laurent Salerno/Pierre Guérin.
durée : 01:59:10 - Brésils en Europe - par : Thierry Jousse, Laurent Valero - Dès le début des années 60, à la faveur de l'explosion de la bossa nova, les musiques brésiliennes ont beaucoup essaimé en Europe. Petit passage en revue de cette véritable diaspora brésilienne où l'on croisera, entre autres, Georges Moustaki, Ennio Morricone ou le grand guitariste Baden Powell… Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
Vendredi 5 septembre, la hausse des droits de douane en Europe, la nomination de Stephen Miran à la Banque centrale américaine, le flux de capitaux qui afflue depuis le début de l'année 2025 vers les actions européennes, et l'expression des patrons en écho à la crise politique ont été abordés par Valentine Ainouz, responsable de la stratégie taux chez Amundi Institute, Denis Ferrand, directeur général de Rexecode, Andrzej Kawalec, directeur général de Moneta AM, et Louis de Montalembert, gérant chez Sunny Asset Management, reçus par Marc Fiorentino dans l'émission C'est Votre Argent sur BFM Business. Retrouvez l'émission le vendredi et réécoutez-la en podcast.
Les éliminatoires de la Coupe du monde 2026 se poursuivent en Afrique avec les 7e et 8e journées. En Europe, l'équipe de France se prépare à affronter l'Ukraine. Les leaders de groupe ont l'opportunité de renforcer leur avance et de se rapprocher de la qualification. Pour d'autres, la compétition reste serrée : les prochains matchs seront décisifs ! Zone Afrique Retour sur le match Tchad-Ghana : victoire conseillée pour les Black Stars qui ont les Comores aux trousses ! Vendredi, deux duels à distance dans le groupe B : la RDC, leader, et le Sénégal, en embuscade, qui luttent à couteaux tirés devront éviter le faux pas. Dans le groupe F, la Côte d'Ivoire recevra le Burundi : ne pas décevoir pour repasser devant le Gabon en cas de succès. Le Maroc sera-t-il la première équipe africaine qualifiée dès demain après son match face au Niger ? La première sélection africaine à avoir atteint le dernier carré d'une Coupe du monde tient-elle son rang ? Zone Europe Gattuso première ! Mal embarqués dans ces éliminatoires, les Italiens n'ont pas le droit à l'erreur demain en recevant l'Estonie. L'ancienne forte tête de l'AC Milan et champion du monde 2006 saura-t-il trouver la formule pour les relancer ? Éléments de réponse avec Matteo Cioffi, notre correspondant en Italie ! Équipe de France Les Bleus se déplacent en Pologne demain pour affronter l'Ukraine. Didier Deschamps est-il, au fil des matches, en train d'adopter définitivement l'option offensive chez les Bleus ? Autour d'Annie Gasnier, nos consultants du jour : Étienne Moatti, Saïd Amdaa et Patrick Juillard Édition : David Fintzel – TCR : Laurent Salerno
Les éliminatoires de la Coupe du monde 2026 se poursuivent en Afrique avec les 7e et 8e journées. En Europe, l'équipe de France se prépare à affronter l'Ukraine. Les leaders de groupe ont l'opportunité de renforcer leur avance et de se rapprocher de la qualification. Pour d'autres, la compétition reste serrée : les prochains matchs seront décisifs ! Zone Afrique Retour sur le match Tchad-Ghana : victoire conseillée pour les Black Stars qui ont les Comores aux trousses ! Vendredi, deux duels à distance dans le groupe B : la RDC, leader, et le Sénégal, en embuscade, qui luttent à couteaux tirés devront éviter le faux pas. Dans le groupe F, la Côte d'Ivoire recevra le Burundi : ne pas décevoir pour repasser devant le Gabon en cas de succès. Le Maroc sera-t-il la première équipe africaine qualifiée dès demain après son match face au Niger ? La première sélection africaine à avoir atteint le dernier carré d'une Coupe du monde tient-elle son rang ? Zone Europe Gattuso première ! Mal embarqués dans ces éliminatoires, les Italiens n'ont pas le droit à l'erreur demain en recevant l'Estonie. L'ancienne forte tête de l'AC Milan et champion du monde 2006 saura-t-il trouver la formule pour les relancer ? Éléments de réponse avec Matteo Cioffi, notre correspondant en Italie ! Équipe de France Les Bleus se déplacent en Pologne demain pour affronter l'Ukraine. Didier Deschamps est-il, au fil des matches, en train d'adopter définitivement l'option offensive chez les Bleus ? Autour d'Annie Gasnier, nos consultants du jour : Étienne Moatti, Saïd Amdaa et Patrick Juillard Édition : David Fintzel – TCR : Laurent Salerno
durée : 00:01:51 - Les 80'' - par : Nicolas Demorand - Je voudrais vous signaler, en quatre-vingts secondes ce matin, le texte du grand historien Stéphane Audouin-Rouzeau que publie le site AOC. Le sujet ? La guerre, la guerre qui revient au Proche-Orient ou sur notre continent, avec le conflit entre l'Ukraine et la Russie. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
L'explosion haussière d'Alphabet a permis à Wall Street d'éviter de se poser trop de questions hier. En Europe, le rebond s'est aussi imposé au fil de la journée avec une légère détente des taux français après quelques reculades du gouvernement Bayrou, qui reste au bord du précipice. Il reste de la tension dans l'air, à deux semaines d'une importante réunion de la banque centrale américaine.
Pendant des siècles, rien n'a autant semé la panique en Europe que l'arrivée des Huns. Ces cavaliers venus des steppes d'Asie centrale ont marqué les esprits par leur brutalité, leur rapidité… et leur mystère. Mais qu'est-ce qui rendait les Huns si redoutés au point de devenir un symbole de terreur dans l'imaginaire collectif européen ?Apparus en Europe vers la fin du IVe siècle, les Huns franchissent le fleuve Volga aux alentours de l'an 370. En quelques années, leur avancée provoque un effet domino : des peuples germaniques fuient devant eux et se réfugient à l'intérieur des frontières de l'Empire romain. Ce mouvement massif de populations déstabilise tout l'équilibre politique de l'époque et contribue au début de la chute de l'Empire romain d'Occident.Mais ce qui rendait les Huns vraiment terrifiants, c'était leur manière de combattre. Ce peuple de nomades des steppes maîtrisait l'art de la guerre à cheval comme aucun autre. Le Hun était littéralement élevé sur une selle, capable de tirer à l'arc en galopant à pleine vitesse, avec une précision redoutable. Leur armement — arcs composites, sabres recourbés, masses — était léger mais efficace, parfaitement adapté à des raids éclairs. Ils apparaissaient sans prévenir, pillaient, tuaient, et disparaissaient dans la steppe avant qu'une armée ennemie ait pu réagir.Les chroniqueurs de l'époque — souvent romains ou chrétiens — ont largement noirci leur image. Ils les décrivent comme des barbares inhumains, sales, cruels, défigurés dès l'enfance pour paraître plus effrayants. Bien sûr, ces portraits sont biaisés, mais ils témoignent de l'effet psychologique provoqué par les Huns : ils étaient l'ennemi inconnu, insaisissable, presque surnaturel.Leur chef le plus célèbre, Attila, surnommé le « fléau de Dieu », incarna cette peur à son paroxysme. Sous son commandement, les Huns mettent Rome à genoux sans même avoir besoin de la prendre. Entre 440 et 453, Attila fait trembler l'Empire romain d'Orient et d'Occident, exigeant tribut, pillant villes après villes, et imposant sa loi jusqu'aux portes de Paris.Mais après la mort d'Attila en 453, l'empire hunnique s'effondre rapidement. Leur puissance reposait en grande partie sur le charisme de leur chef et leur cohésion militaire. Une fois celui-ci disparu, les peuples qu'ils dominaient se soulèvent.Les Huns ont disparu de la carte, mais pas de la mémoire. Leur nom reste synonyme de brutalité et de chaos, symbole des forces extérieures capables de faire vaciller un monde pourtant jugé invincible. Voilà pourquoi, des siècles plus tard, le simple mot "Hun" suffit encore à faire frissonner l'Europe. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Nvidia continue d'impressionner, même quand la société "déçoit". C'est l'un des enseignements de la soirée d'hier aux Etats-Unis, où les investisseurs attendaient les chiffres de l'entreprise la mieux valorisée du monde avec une certaine sérénité. En Europe, la situation politique française inquiète, même quand le CAC 40 s'offre un rebond de prestige inspiré par LVMH. Les regards vont désormais se tourner vers d'importantes statistiques prévues vendredi.
durée : 00:39:01 - L'Invité(e) des Matins - par : Julie Gacon, Sarah Masson - Le tribunal de commerce de Versailles se prononce ce mardi 19 juillet sur l'unique offre de reprise proposée pour sauver Carmat. Malgré ses avancées décisives, l'entreprise créée en 2008 et entrée en bourse en 2010 peine à réunir les investissements nécessaires pour poursuivre son développement. - réalisation : Sam Baquiast, Vivian Lecuivre - invités : Antonin Bergeaud Professeur d'économie à HEC Paris
durée : 01:59:41 - Les Matins - par : Julie Gacon, Sarah Masson - . - réalisation : Sam Baquiast - invités : Antonin Bergeaud Professeur d'économie à HEC Paris; Mathilda Di Matteo Autrice; Alain Antil Directeur du centre Afrique subsaharienne à l'IFRI, enseignant à l'Institut d'Etudes Politiques de Lille et à Paris I Sorbonne
durée : 00:14:53 - Journal de 12h30 - Volodymyr Zelensky doit rencontrer Donald Trump à la Maison Blanche, appuyé en cela par une puissante délégation européenne. Sauf qu'entre l'imprévisibilité de Donald Trump et le cynisme de Vladimir Poutine, difficile de ne pas opter pour autre chose qu'un optimisme extrêmement prudent.
C dans l'air du 9 août 2025 - Gaza : qui peut arrêter Netanyahu ?Emission présentée par Salhia BrakhliaEn Israël, c'est la stupeur qui domine après l'annonce cette semaine par Benyamin Netanhayu de son intention de "prendre le contrôle" de la bande de Gaza. Ce plan, examiné par le cabinet de sécurité jeudi, vise notamment le quart de territoire qui n'est pas encore sous contrôle israélien, et notamment Gaza ville où vivent 1 million de Palestiniens. Le gouvernement se donne jusqu'à la date symbolique du 7 octobre pour accomplir son objectif. Depuis deux jours, les questions se multiplient : où iront les centaines de milliers de Gazaouis évacués ? Par qui seront-ils gérés ? Et qui administrera l'enclave une fois l'armée israélienne partie ? Pour de nombreux observateurs, le plan de Netanyahu relève davantage de l'idéologie que de la stratégie militaire, en témoigne cette lettre signée par 600 anciens responsables de la sécurité israéliens et adressée à Donald Trump pour lui demander de faire pression sur Israël et de mettre fin à la guerre à Gaza.En Europe, les lignes bougent aussi. Deuxième fournisseur d'armes d'Israël après les Etats-Unis, l'Allemagne a annoncé la suspension de toute exportation d'armes susceptibles d'être utilisées dans le conflit "jusqu'à nouvel ordre". Le ministre des affaires étrangères français, Jean-Noël Barrot, a condamné le plan israélien, estimant que cela "ne ferait qu'aggraver une situation déjà catastrophique". Une réunion d'urgence du Conseil de sécurité de l'ONU doit aussi se tenir aujourd'hui.Aux États-Unis, celui qui avait pris l'habitude de soutenir bruyamment les décisions de Benyamin Netanyahu est resté étrangement silencieux cette semaine. Soutien tacite ? Toujours est-il qu'après des mois des mois à accorder son blanc sein au Premier ministre israélien, Donald Trump semble un peu plus embarrassé par son allié. Fin juillet, lors d'un voyage en Écosse, il a publiquement démenti Netanyahu qui avait insinué qu'il n'y avait pas de famine à Gaza : "D'après ce que l'on voit à la télévision, (…) ces enfants ont l'air très affamés", avait dit Trump, "ce n'est pas un trucage". Selon la chaîne américaine ABC, Donald Trump se serait même emporté au téléphone quand son allié lui aurait expliqué que ces images étaient manipulées par le Hamas.Côté arabe, le sujet palestinien continue d'embarrasser les monarchies du Golf ou encore l'Égypte, tous soutenus militairement par les États-Unis et certains commerçant encore avec Israël. Le 7 août, l'Égypte a signé un accord d'une valeur de 30 milliards d'euros avec l'État hébreu pour la livraison de gaz naturel israélien. Signe du malaise, en Égypte et en Jordanie, pays frontaliers de la bande de Gaza, les manifestations propalestiniennes, ne sont plus autorisées. Fin juillet, plusieurs pays arabes dont Arabie saoudite, le Qatar et l'Égypte ont publiquement appelé le Hamas à se désarmer, pour confier l'administration de Gaza à l'autorité palestinienne. Le Hamas a répondu en les accusant de lâcher le peuple palestinien.À quoi peut ressembler la mise en œuvre du plan de Netanyahu pour Gaza ? Où vont aller les centaines de milliers de Gazaouis évacués de l'enclave ? Pourquoi les relations entre Donald Trump et Benjamin Netanyahu se sont récemment dégradées ? Et comment expliquer la position des pays arabes avec le peuple palestinien ?LES EXPERTS :- George MALBRUNOT - Grand reporter, spécialiste du Moyen-Orient - Le Figaro- Frédérique SCHILLO - Historienne, spécialiste d'Israël- Laurence DEFRANOUX - Journaliste service international - Libération- Guillaume AUDA - Auteur, grand reporter, ancien correspondant à Jérusalem