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EXPERTS CHRISTOPHE BARBIER Éditorialiste politique Conseiller de la rédaction – « Franc-Tireur » NATHALIE MAURET Journaliste politique - Groupe de presse régionale « Ebra » ANNE-CHARLÈNE BEZZINA Constitutionnaliste - Enseignante en Droit public BERNARD SANANÈS Politologue – Président de l'Institut de sondage Elabe Quatre jours après une mobilisation record contre la réforme des retraites, l'intersyndicale appelle à une septième journée d'action ce samedi. Plus de 230 rassemblements sont prévus dans toute la France. Entre 800 000 et un million de personnes sont attendues selon les renseignements. Les syndicats avaient promis de mettre la France à l'arrêt. S'ils n'y sont pour l'heure pas parvenus par la grève, ils ne désarment pas. En parallèle des manifestations, les opérations coups de poing se multiplient en effet, entre coupures de courant ciblées, blocage de voies ferroviaires et de dépôts de carburants. Des agents du secteur du gaz et de l'électricité ont coupé ce jeudi le courant du Stade de France et du chantier du village olympique à Saint-Denis, a annoncé le syndicat CGT. Plus tard dans l'après-midi, le distributeur Enedis a toutefois démenti une partie de la coupure : « La ligne électrique qui alimente le stade de France n'a pas été coupée », a indiqué une porte-parole, qui confirme en revanche « des coupures » dans la zone commerciale et résidentielle autour du stade, ainsi que sur le chantier du futur village olympique. Les expéditions de carburants étaient elles toujours bloquées jeudi matin à la sortie de plusieurs raffineries françaises. La jeunesse est, elle aussi, mobilisée. Une journée de mobilisation et d'action a lieu ce jeudi. Plusieurs lycées et universités ont été bloqués. Jeudi toujours, les huit principaux syndicats et cinq organisations de jeunesse ont adressé un courrier au chef de l'État, à qui elles reprochent de rester sourd face à la mobilisation contre ce texte. Les syndicats demandent, depuis la mobilisation massive de mardi, à être reçus à l'Élysée par Emmanuel Macron, estimant que son silence "constitue un grave problème démocratique" et pourrait conduire "immanquablement à une situation qui pourrait devenir explosive". Le président leur a répondu "être à l'écoute" tout en défendant la "nécessité" de la réforme. Il ne le recevra pas. "Les salariés vont recevoir aujourd'hui la réponse du président de la République comme un vrai mépris", déclare Yvan Ricordeau, secrétaire national de la CFDT, chargé des retraites. Le président a argué vouloir respecter le temps du débat parlementaire. À l'Assemblée, justement, la semaine n'a pas été de tout repos, au contraire. La réforme des retraites crée des zones de turbulences chez les députés et sénateurs Les Républicains. À l'approche du vote sur la réforme des retraites, le groupe LR, allié de circonstance indispensable du gouvernement pour l'obtention d'une majorité sur le texte, est divisé entre frondeurs et pro-réforme. Trois mois après l'élection d'Éric Ciotti à sa tête, le parti peine en effet toujours à parler d'une seule voix. Autour de la réforme, les contestations internes se sont aiguisées, notamment lorsque Aurélien Pradié, candidat malheureux à la présidence de LR, a lancé le combat sur les carrières longues. Le député du Lot a affiché une intransigeance qui a exaspéré en interne, aboutissant à son éviction du poste de numéro 2. Mais il n'est pas certain que cet « acte d'autorité » d'Éric Ciotti ait suffit à calmer le jeu. Aurélien Pradié maintient la pression, alors qu'un vote crucial se profile jeudi à l'Assemblée. Pour Pierre Cordier, député apparenté LR, le pronostic est sans appel : "Élisabeth Borne n'aura pas de majorité à l'Assemblée nationale." À l'extrême droite de l'échiquier politique, pendant les quinze jours qu'ont duré les débats à l'Assemblée nationale, Marine Le Pen s'est soigneusement abstenue de livrer sa position sur le sujet et donc de prendre le moindre risque. Ses rares initiatives ont relevé de la seule tactique. Ainsi la motion de censure déposée in extremis, dans la dernière ligne droite, et rejetée par les députés. S'il y a une personnalité et un parti dont on ignore donc tout ou en matière de retraites, c'est bien Marine Le Pen et le RN. Un député de la majorité les a même accusé en séance dans l'hémicycle d'être les "passagers clandestins" de ce texte. Pourtant, au regard du débat hystérique auquel se sont livrés les députés, l'extrême réserve du RN semble lui avoir profité. Dans la continuité de la "stratégie de la cravate" du début de mandature, les élus d'extrême droite jouent le rôle des bons élèves. Le mouvement social peut-il faire plier le gouvernement ? Le parti les Républicains va-t-il vers une scission sur le texte de la réforme des retraites ? Jusqu'où sa stratégie de normalisation peut-elle conduire le RN ? DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L'AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
Les sénateurs ont voté l'article 7 sur l'âge légal de départ à la retraite. Mais la partie n'est pas gagnée: la rue gronde et les syndicats demandent un rendez-vous avec Emmanuel Macron. Le gouvernement reste de marbre et attend que le texte revienne à l'Assemblée Nationale. L'exécutif compte sur les voix de la droite pour que la réforme soit votée. Sauf si les frondeurs Les Républicains rassemblent suffisamment de voix pour faire barrage à l'adoption du projet.
durée : 02:29:58 - Le 7/9.30 - par : Nicolas Demorand, Léa Salamé, Stephanie BOUTONNAT - Geoffroy de Lagasnerie, philosophe et sociologue, auteur de 3. Une aspiration au dehors (Flammarion), Laurent Berger, secrétaire général de la CFDT, ,Myriam et Emile Ackermann, premiers rabbins du courant orthodoxe moderne, sont les invités de la matinale.
EXPERTS EMMANUEL DUTEIL Directeur de la rédaction – « L'Usine Nouvelle » BÉATRICE MATHIEU Grand reporter – « L'Express » SANDRA HOIBIAN Directrice générale du CRÉDOC MATHIEU PLANE Économiste – OFCE Observatoire Français des Conjonctures Économiques En dépit d'un contexte économique et géostratégique compliqué, et des menaces qui pèsent sur la croissance, les bénéfices des entreprises du CAC 40 ont déjà dépassé les 100 milliards d'euros, alors que seulement 24 des 40 groupes ont publié leurs résultats et les dividendes versés devraient voler vers un nouveau record. Selon la lettre financière Vernimmen.net, les quarante entreprises du CAC 40, principal indice boursier français, ont distribué 80,1 milliards d'euros à leurs actionnaires en 2022 soit une hausse de 15,5 % par rapport au record établi un an plus tôt, et porté par le bond des dividendes (+23 % à 56,7 milliards d'euros). Une générosité inédite qui doit beaucoup aux superprofits de TotalEnergies et au retour en force des banques, assureurs ainsi que du secteur du Luxe. Mais ces chiffres records contrastent quelque peu avec le quotidien des Français, minés par l'inflation, et attisent le débat sur le partage de la richesse dans les entreprises. Dans ce contexte, certains groupes font le choix de distribuer des primes exceptionnelles à leurs employés. Ainsi Hermès vient d'annoncer pour ses 20 000 salariés dans le monde un complément de rémunération de 4 000 euros. À cela s'ajoute l'intéressement. En tout, un salarié d'Hermès touchera l'équivalent de 17 mois de salaire sur l'année, selon le groupe, conséquence d'une année historique avec des ventes en hausse de près de 30 %. D'autres entreprises ont aussi annoncé des primes exceptionnelles comme LVMH qui va reverser 1 500 euros à ses salariés les plus modestes. Et certains en Europe vont plus loin, comme Ferrari, avec une prime de 13 000 euros grâce à des ventes record. Parallèlement, Renaissance doit dévoiler ce lundi après-midi ses propositions concernant le partage de la valeur en entreprise lors d'une convention sur le sujet, ouverte par la Première ministre Élisabeth Borne au siège du parti. Il s'agira « d'ouvrir des pistes qui puissent se traduire en décisions concrètes, qui permettront à toutes les Françaises et les Français qui travaillent une meilleure rémunération de leur travail et une meilleure association aux résultats de leur entreprise », avait expliqué vendredi Bruno Le Maire. Ce lundi, le ministre de l'Economie a loué l'accord trouvé entre partenaires sociaux sur le partage de la valeur en entreprise, qualifié d' « historique pour tous les salariés des PME » car il rend « obligatoire, pour toute PME qui a fait des profits importants au cours des trois dernières années, soit un accord d'intéressement, soit un accord de participation, soit le versement d'une prime défiscalisée ». « Nous respecterons cet accord qui est un bon accord » a-t-il souligné. Le président du Medef, Geoffroy Roux de Bézieux, avait appelé dimanche le gouvernement a reprendre cet accord signé par le CFDT et la CFTC, sans le vider de sa substance : « tout détricotage de cet accord serait pour moi un coup de poignard dans le dos des partenaires sociaux ». Alors comment mieux répartir les richesses créées par l'entreprise ? Et quelles sont les perspectives économiques pour 2023 ? Après une croissance à 2,6 % enregistrée en 2022, l'Insee prévoit une croissance faible mais positive au premier semestre 2023 et une décrue progressive de l'inflation vers 5 %. Le risque de récession, tant redouté pour 2023 compte tenu de la crise énergétique et du tour de vis des banques centrales, semble donc s'éloigner. Pour autant, l'inflation continue d'impacter fortement le pouvoir d'achat des Français et le nombre de faillites explose dans le pays. Ainsi au-delà des enseignes du prêt-à-porter qui ferment les unes après les autres, ce sont 42 500 entreprises qui ont mis la clef sous la porte en 2022, soit + 49,9 % sur un an – la plus haute augmentation de défaillances d'entreprises de son histoire, selon un rapport du cabinet spécialisé Altares. DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L'AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
Sprint final à l'Assemblée nationale sur la réforme des retraites. Les débats sur l'article 7, celui sur le report de l'âge légal de départ à la retraite de 62 à 64 ans auront-ils lieu ? Les Insoumis se divisent sur l'éventuel retrait de leurs amendements. De son côté le RN a déposé une motion de censure. Les manifestations ont rassemblé jeudi 1,3 million de personnes selon la CGT et 440.000 selon le ministère de l'Intérieur. C'est le chiffre le plus faible depuis le début de la mobilisation, dans l'attente du 7 mars où les syndicats menacent de mettre le pays "à l'arrêt" si le gouvernement ne retire pas la réforme.
EXPERTS DOMINIQUE REYNIÉ Directeur général de Fondapol Fondation pour l'innovation politique NEILA LATROUS Cheffe adjointe du service politique – « France Info » CLAIRE GATINOIS Journaliste au service politique – « Le Monde » BRICE TEINTURIER Directeur général délégué – Institut de sondages Ipsos Les députés reprennent ce lundi après-midi l'examen de la réforme des retraites, sous la pression de la rue et des syndicats, qui appellent à durcir le mouvement et à mettre la "France à l'arrêt" le 7 mars si le projet n'est pas retiré par le gouvernement. D'ici là, une cinquième journée de mobilisation est prévue ce jeudi 16 février. Les leaders syndicaux ont choisi de manifester ensemble à Albi, ville moyenne fortement mobilisée depuis le début de la contestation, "pour appuyer l'ancrage fort de ce mouvement partout sur le territoire, dans les petites villes comme dans les plus grandes". Les syndicats qui réclament qu'à l'Assemblée, l'article 7 repoussant l'âge de départ de 62 ans à 64 ans soit débattu, comptent également toute cette semaine "interpeller" les parlementaires de l'arc républicain pour qu'ils mesurent "leur responsabilité". Les députés ont en effet jusqu'à vendredi minuit pour examiner le texte en première lecture. Près de 16 000 amendements doivent encore être étudiés, majoritairement déposés par la Nupes, et l'ambiance ne s'annonce par meilleure que la semaine dernière. Alors arriveront-ils jusqu'à l'article 7 ? Maîtres des horloges avec leurs milliers d'amendements, les élus de la Nupes imposent désormais le tempo de l'examen du texte. En défendant leurs amendements ou en les retirant, ils ont la possibilité de faire traîner les débats ou de les accélérer. Ce que réclament en choeur les syndicats. Dimanche, le secrétaire général de la CFDT, Laurent Berger, a dénoncé sur RTL la "connerie" de l'obstruction, visant La France insoumise à l'origine de la grande majorité des amendements déposés. Du côté du gouvernement, plusieurs ministres ont également demandé ce lundi le retrait des milliers d'amendements et la patronne des députés Renaissance d'expliquer : "Il faut qu'il y ait un vote solennel. On a fait nos comptes, ça passe. Il y aura quelques défections chez les LR mais très peu, ils ne peuvent pas refuser à l'Assemblée nationale ce qu'ils font voter tous les ans au Sénat [le recul de l'âge légal à 64 ans, NDLR]". Que va faire la Nupes ? A gauche, on tient également à ce qu'un débat ait lieu dans l'hémicycle, alors en fin de semaine les députés de la Nupes pourraient décider de retirer massivement leurs amendements pour que l'article 7 soit discuté mais pas voté. Toute la difficulté pour la Nupes est de parvenir à prolonger suffisamment les débats pour que le vote ne puisse pas avoir lieu, afin de ne pas offrir au gouvernement une éventuelle victoire qui pourrait décourager les prochaines mobilisations dans la rue. Sachant que vendredi à minuit, les débats seront clos, et l'ensemble du texte sera transmis, avec ou sans vote, au Sénat à partir du 6 mars. D'ailleurs ce lundi, plusieurs députés LFI ont assuré à Franceinfo que les amendements du groupe ne seraient pas massivement retirés avant mardi. La bataille parlementaire se poursuit donc, avec aujourd'hui la question de l'emploi des salariés âgés, et une rafale d'amendements dans tous les camps. DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L'AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
Le président ukrainien Volodymyr Zelinsky a réalisé une visite en Europe avec un passage par Paris. Il a été accueilli par Emmanuel Macron qui a assuré sa détermination à "accompagner l'Ukraine vers la victoire". Un autre sujet préoccupe le président français, celui de la réforme des retraites. Les syndicats menacent de durcir le mouvement pour se faire entendre. Roselyne Febvre reçoit Sophie de Ravinel du Figaro, Pierre Jacquemain de Politis et Bruno Jeudy, éditorialiste politique. Une émission en partenariat avec Slate.fr et son fondateur Jean-Marie Colombani.
N°283 / 5 février 2023Connaissez-vous notre site ? www.lenouvelespritpublic.frUne émission de Philippe Meyer, enregistrée en public à l'École alsacienne le 5 février 2023.Avec cette semaine :Jean-Louis Bourlanges, président de la Commission des Affaires étrangères de l'Assemblée nationale.François Bujon de l'Estang, ambassadeur de France.Béatrice Giblin, directrice de la revue Hérodote et fondatrice de l'Institut Français de Géopolitique.Richard Werly, correspondant à Paris du quotidien helvétique Blick. LA RÉFORME DES RETRAITES : SORTIE, ISSUE DE SECOURS, ENLISEMENT ?Dès ce lundi, les députés et sénateurs ont tenté de modifier le très contesté projet de loi sur la réforme des retraites qui prévoit de reculer de 62 à 64 ans l'âge de départ à la retraite. Plus de 20.000 amendements ont été déposés (dont 18.000 par la NUPES) avant l'arrivée du texte à l'Assemblée. Mais les délais sont comptés, car le gouvernement a inclus cette réforme dans un Projet de loi de finance rectificative de la sécurité sociale, ce qui contraint légalement les parlementaires à voter le projet de loi en 50 jours calendaires. Si le 26 mars 2023, le Parlement n'a pas définitivement adopté le projet de loi, la Constitution permet au gouvernement de mettre en œuvre la réforme par ordonnance. Ainsi, la réforme des retraites devrait entrer en vigueur le 1er septembre 2023, si tout se déroule tel que le gouvernement l'a prévu.Dans la rue, le 31 janvier, la colère contre la réforme des retraites n'a montré aucun signe de fléchissement. Plus d'1 million de Français – 1,27 million, selon le ministère de l'intérieur, plus de 2,5 millions selon les syndicats – ont de nouveau protesté contre le projet de l'exécutif. « C'est une des plus grandes manifestations organisées dans notre pays depuis des dizaines d'années », a déclaré Laurent Berger, le numéro un de la CFDT. Si davantage de monde est descendu dans la rue, le nombre de grévistes a reculé dans plusieurs secteurs clefs, comme dans celui de l'éducation nationale, à la SNCF ou chez EDF.De nouvelles grèves sont déjà annoncées dans les ports, raffineries et centrales électriques à partir du 6 février. Chez les cheminots, ce sera le 7 et le 8, prélude à un préavis reconductible « dès la mi-février », ont prévenu la CGT et SUD. Soit pendant les vacances d'hiver et son grand weekend de chassé-croisé du 18-19.Dans un éditorial de la République des Pyrénées, Jean-Marcel Bouguereau rappelle une note de la fondation Jean-Jaurès qui, en juillet dernier, soulignait que le rapport des Français à leur travail a été profondément chamboulé par la crise sanitaire. Les salariés aspirent à trouver un bon équilibre entre vie personnelle et vie professionnelle. Des attentes déjà présentes avant la pandémie, mais pour lesquelles le Covid a joué un rôle de catalyseur, « transformant des aspirations en priorité ». Si l'hebdomadaire allemand Der Spiegel titre en couverture « Les Français sont-ils paresseux ? », (mais répond par la négative dans ses pages intérieures), on observera que la Fédération allemande de la métallurgie a adopté une durée hebdomadaire de travail de 28 heures et constaté un maintien de la productivité. « La puissance des réactions suscitées par la réforme des retraites ne s'explique pas seulement par le report de l'âge légal du départ en retraite de 62 à 64 ans. Elle jette une lumière crue sur l'ampleur de la crise de sens du travail en France » conclut l'éditorialiste.Vous pouvez consulter notre politique de confidentialité sur https://art19.com/privacy ainsi que la notice de confidentialité de la Californie sur https://art19.com/privacy#do-not-sell-my-info.
Avec Gaétane Meslin, chef du service économie/social de BFM, nous grattons le vernis de l'unité syndicale en apparence solide qui mène cette mobilisation contre la réforme des retraites. Car il y a aussi en coulisses un rapport de force entre la CFDT et la CGT, et cela va compter dans la suite du mouvement.
EXPERTS BRUNO JEUDY Éditorialiste politique ADÉLAÏDE ZULFIKARPASIC Directrice générale de BVA France JEAN-CLAUDE MAILLY Vice-président du think tank Synopia Ancien secrétaire général de Force Ouvrière CÉCILE CORNUDET Éditorialiste politique – « Les Echos » Avant la journée nationale du 31 janvier contre la réforme des retraites, la grève a repris dès ce jeudi 26 janvier et jusqu'à ce vendredi dans les raffineries, les centrales électriques mais également les ports et les docks à l'appel de la CGT. La Confédération générale du travail veut faire vivre la mobilisation contre la réforme d'Emmanuel Macron qui arrivera lundi au Parlement, entre les grandes journées de mobilisation, en menant notamment des opérations dites « Robin des bois » . Ainsi en parallèle de la grève, des agents de l'énergie ont « placé en gratuité d'électricité ou de gaz » écoles, HLM et hôpitaux, accordé des tarifs réduits aux petits commerces, et rétabli le courant pour des usagers qui en avaient été privés partout en France. Des actions destinées, selon la CGT à « intensifier le rapport de force » dans la lutte contre la réforme des retraites mais aussi à maintenir l'adhésion majoritaire de l'opinion publique au mouvement initié par l'ensemble des syndicats. 72 % des Français sont aujourd'hui contre la réforme des retraites, selon un dernier sondage de l'institut Elabe. Un rejet qui progresse de 6 points en une semaine et de 13 points en quinze jours. De son côté, la CFDT milite contre le blocage du pays car pour son leader Laurent Berger « durcir le mouvement, c'est perdre une partie de l'opinion » et opte « pour une stratégie d'action » fondée sur « des mobilisations, de la sensibilisation et aussi le travail auprès des parlementaires ». Au Parlement, justement, la bataille se prépare. Environ 7000 amendements sur le projet de réforme des retraites ont été déposés en vue de l'examen en commission des Affaires sociales de l'Assemblée, à partir de lundi. LFI n'a pas reproduit sa stratégie d'obstruction massive de 2020, quand les Insoumis déposaient à eux seuls 19.000 amendements en commission et 23.000 en séance, contre la précédente tentative de réforme des retraites. Mais les députés de la coalition de gauche Nupes en ont tout de même déposé plus de 5950 : 3345 amendements pour LFI, 1282 pour les écologistes, 1053 pour les socialistes, 272 pour les communistes. Du côté de LR, si les dirigeants du Parti se sont réjouis de s'être mis d'accord avec le gouvernement pour repousser l'âge de départ à 64 ans, une partie du groupe parlementaire continue de se s'opposer à la réforme et 617 amendements ont été déposés. Les élus réfractaires, souvent des proches d'Aurélien Pradié, devenu conuméro deux du parti et chantre d'une « droite populaire », estiment notamment que le gouvernement et la majorité n'ont pas été assez loin sur certaines propositions concernant les carrières longues ou la prise en compte des femmes. Opposé à la réforme du gouvernement, le RN a, lui, déposé 75 amendements et s'est dit prêt à voter la motion déposée par la Nupes qui vise à suspendre l'examen d'un texte afin de le soumettre à un référendum. Enfin dans la majorité présidentielle où plusieurs voix s'élèvent également contre la retraite à 64 ans, 140 amendements ont été déposés. Un embarras supplémentaire pour l'exécutif qui souhaite voter le texte sans recours au 49.3, et qui doit également faire face à d'autres colères dans la rue, notamment celle des boulangers et des artisans fortement impactés par l'inflation. DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L'AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
N°281 / 22 janvier 2023Connaissez-vous notre site ? www.lenouvelespritpublic.frUne émission de Philippe Meyer, enregistrée au studio l'Arrière-boutique le 20 janvier 2023.Avec cette semaine :Nicolas Baverez, essayiste et avocat.Matthias Fekl, avocat et ancien ministre de l'Intérieur.Marc-Olivier Padis, directeur des études de la fondation Terra Nova.Michaela Wiegel, correspondante à Paris de la Frankfurter Allgemeine Zeitung.RETRAITES : UNE RÉFORME MAL ACCUEILLIELe 10 janvier, la Première ministre a présenté les différentes mesures de sa refonte controversée du régime de retraites. Le recul de l'âge légal de départ de 62 ans actuellement, à 64 ans d'ici à 2030 sera couplé à un allongement de la durée de cotisation, qui interviendra plus rapidement que prévu : il faudra avoir cotisé quarante-trois ans dès 2027 au lieu de 2035 pour obtenir une pension de retraite à taux plein. Ce nouveau système actera par ailleurs « l'extinction des principaux régimes spéciaux ». Le minimum de pension sera relevé à 85 % du smic net, « soit près de 1 200 euros par mois dès cette année », pour les futurs retraités ayant une carrière complète, mais aussi pour ceux d'aujourd'hui. Un dispositif « carrières longues » sera préservé. Afin de favoriser le maintien au travail des seniors, le gouvernement veut créer un « index seniors ». Concernant le facteur pénibilité, les trois critères abandonnés en 2017 (port de charges lourdes, postures pénibles et vibrations mécaniques) devraient être réintégrés, sous réserve d'un examen médical. Les périodes de congés parentaux seraient désormais prises en compte. Selon le ministre de l'Économie, la réforme des retraites pourrait rapporter 17,7 milliards d'euros aux caisses des retraites d'ici à 2030 et pourrait créer 100.000 emplois d'ici à 2025. Selon ces calculs, l'exécutif disposera d'une cagnotte de 4,2 milliards d'euros pour financer des mesures d'accompagnement, dont quelque 3,1 milliards d'euros serviront à financer les départs en retraite anticipés pour inaptitude ou invalidité.Plus de deux tiers des Français (68 %) sont défavorables au report de l'âge légal, même à 64 ans, selon un sondage IFOP pour Fiducial. Dès l'annonce du plan, les dirigeants des huit grands syndicats (CFDT, CGT, FO, CFE-CGC, CFTC, UNSA, Solidaires et FSU) ont appelé avec succès à une première journée de grève et de manifestation le 19 janvier. Les organisations syndicales sont opposées à tout relèvement de l'âge légal, estimant qu'il affecterait surtout les plus modestes, qui ont commencé à travailler tôt et ont déjà leurs trimestres à 62 ans. La droite, qui avait affirmé être prête « à soutenir une réforme » des retraites, à « quelques conditions », s'est dite « satisfaite d'avoir été entendue » par le gouvernement, notamment quant à la chronologie du report de l'âge de départ à la retraite et à la revalorisation des petites pensions. Le syndicat patronal Medef a salué « les décisions pragmatiques et responsables » tout en se disant « opposé au principe d'un index seniors ». Pour le leader de La France insoumise « la réforme Macron-Borne, c'est une grave régression sociale », tandis que le premier secrétaire du Parti communiste français a dénoncé un « projet brutal de recul de l'âge de départ en retraite ». La présidente du Rassemblement national a fait part de sa « détermination pour faire barrage » à la réforme « injuste » des retraites présentée par la Première ministre.***LA RELATION FRANCO-ALLEMANDE Ce dimanche à Paris, on célèbre le 60e anniversaire du Traité de l'Elysée, colonne vertébrale de la relation franco-allemande, signé le 22 janvier 1963 par le Général de Gaulle et le Chancelier Konrad Adenauer pour sceller officiellement la réconciliation entre les deux pays. Cérémonie à la Sorbonne ce matin, suivie d'un Conseil des ministres franco-allemand à l'Élysée. Celui-là même qui avait été reporté fin octobre sur fond de dissensions bilatérales, et de glissement du cœur de l'Europe vers l'Est avec la guerre en Ukraine qui bouleverse l'équilibre du moteur franco-allemand.Les motifs d'incompréhension, voire de discorde, sont apparus depuis qu'Olaf Scholz a succédé à Angela Merkel en décembre 2021, notamment sur le prix du gaz, le nucléaire, le Système de combat aérien futur ou la défense antimissile européenne - pour laquelle Berlin prône une solution concurrente de celle de Paris. Emmanuel Macron n'a pas apprécié d'avoir été écarté de la visite du chancelier allemand à Pékin, le 4 novembre. Il n'a pas non plus été informé à l'avance de la mise en place d'un plan d'aide allemand de 200 milliards d'euros pour compenser la crise énergétique. Olaf Scholz reproche au président français d'avoir tué dans l'œuf le projet de gazoduc MidCat (Midi-Catalogne), soutenu par Berlin. En matière d'énergie, l'Allemagne a choisi une politique de transition vers le tout renouvelable, couplée au gaz, tandis que la stratégie française repose sur le nucléaire qu'Emmanuel Macron veut renforcer avec de nouveaux EPR. En août, à Prague, le chancelier a dessiné sa vision de l'Europe, comprenant de nombreux points de convergence avec celle d'Emmanuel Macron, mais sans mentionner une seule fois l'axe franco-allemand. Derniers incidents en date : Emmanuel Macron a annoncé la livraison de chars de combat légers à l'Ukraine le 4 janvier, sans crier gare, conduisant Berlin et Washington à sortir du bois avec la même annonce le lendemain, puis le 17 janvier, à Davos, la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen a détaillé la réponse de la Commission européenne à l'Inflation Reduction Act (IRA) américain, avec notamment la création d'un fonds commun pour soutenir les industries vertes et un assouplissement temporaire du cadre des aides d'Etat. Une solution défendue par Paris, mais critiquée par Berlin.Afin de rapprocher les points de vue, après Olaf Scholz, les partenaires de la coalition allemande ont été conviés pour la première fois à l'Élysée et Élisabeth Borne a pris le chemin de Berlin le 25 novembre. Un groupe de quelques Françaises et Français, dont le diplomate Maurice Gourdault-Montagne, et notre ami Matthias Fekl, a pris l'initiative de créer une Académie franco-allemande de Paris, comme il existe une Académie de Berlin depuis 2006.Il se murmure que le travail entamé à Paris en janvier pourrait aboutir à une visite d'État du président français en Allemagne l'été prochain.Vous pouvez consulter notre politique de confidentialité sur https://art19.com/privacy ainsi que la notice de confidentialité de la Californie sur https://art19.com/privacy#do-not-sell-my-info.
Ce jeudi 19 janvier se déroule le premier jour de la mobilisation contre la réforme des retraites. Parallèlement aux mouvements de grève, les syndicats et la gauche défilent dans plusieurs villes en France. Les manifestations ont été massives et les syndicats estiment avoir réussi leur pari. Dans "Politique", Marc Perelman, en partenariat avec Slate.fr et son fondateur Jean-Marie Colombani, reçoit Carole Barjon de l'Obs et Bruno Jeudy, éditorialiste politique.
LES POLITIQUES FACE À L'ÉPREUVE DE LA RUE ROSELYNE BACHELOT Ancienne ministre de la Culture Auteure de « 682 jours : le bal des hypocrites » Roselyne Bachelot publie « 682 jours : le bal des hypocrites », chez Plon qui raconte son passage au poste de ministre de la Culture de Jean Castex. Elle a aussi été ministre de l'Ecologie et du Développement durable de 2002 à 2004, au moment de la loi Fillon, et ministre de la Santé de 2007 à 2010 au moment de la réforme des retraites portée par Éric Woerth, qui a rassemblé plus d'un million de Français. Après la présentation de la réforme des retraites par Élisabeth Borne mardi 10 janvier, les secrétaires confédéraux des huit centrales ont appelé à la mobilisation le 19 janvier. Pour Philippe Martinez, secrétaire général de la CGT “ce sera une très, très forte mobilisation. Il faut que ce soit du niveau de 1995, même de 2010”. Laurent Berger, secrétaire général de la CFDT de son côté, a dit avoir “rarement vu autant de mécontentement et de remontées négatives”, sur lesquels les syndicats espèrent s'appuyer. Les caisses de grève ont été réactivées. A la CGT, près de 100.000 euros de dons ont été récoltés en moins d'une semaine pour venir en aide à tous ceux qui voudront s'inscrire longuement dans le mouvement. Certains militants, les plus virulents, se disent d'ores et déjà prêts à se mobiliser pour tenir 50 à 60 jours. Demain serait donc une journée noire avec une forte mobilisation des trains, bus, école, services publics… Dans son livre, Roselyne Bachelot revient sur ces 682 jours au poste de Ministre de la Culture, ou elle affirme que “chez les politiques, la première hypocrisie est qu'ils ne sont pas intéressés par les questions culturelles”. Elle reviendra sur cette réforme des retraites controversée avec Caroline Roux.
durée : 00:01:44 - Le vrai du faux - Le secrétaire général de la CFDT affirme qu'il n'y a pas assez de médecins du travail pour décider si des salariés peuvent partir plus tôt à la retraite, comme le permet la proposition de loi sur la réforme des retraites.
durée : 01:59:58 - Les Matins - par : Guillaume Erner - Elisabeth Borne a annoncé mardi les principales mesures de la réforme des retraites portée par le gouvernement. L'opposition appelle dès le 19 janvier à la mobilisation. Comment comprendre ce rejet de l'allongement de la durée de travail ? - invités : Laurent Berger Secrétaire général de la CFDT; Luc Rouban directeur de recherche au CNRS / CEVIPOF (Centre de recherches politiques de Sciences Po), auteur notamment de « Quel avenir pour la fonction publique ? », ed. La documentation française, 2017.; Julia de Funès Docteure en philosophe et spécialiste en management et ressources humaines
durée : 00:25:39 - L'invité de 8h20 : le grand entretien - par : Nicolas Demorand, Léa Salamé - Laurent Berger, secrétaire général du syndicat la CFDT, est l'invité du 8h20. Il évoque le projet de réforme des retraites exposé par le gouvernement.
durée : 02:29:18 - Le 7/9.30 - par : Nicolas Demorand, Léa Salamé, Stephanie BOUTONNAT - Bruno Retailleau, président du groupe Les Républicains au Sénat et sénateur de la Vendée, Laurent Berger, secrétaire général de la CFDT et Eric Crubezy, professeur d'anthropobiologie en charge des fouilles des "sarcophages de Notre-Dame-de-Paris", sont les invités de la matinale du 11 janvier.
EXPERTS NATHALIE SAINT-CRICQ Éditorialiste politique - « France Télévisions » FANNY GUINOCHET Éditorialiste - « France Info » et « La Tribune » Spécialiste des questions économiques et sociales BERNARD VIVIER Directeur de l'Institut Supérieur du Travail Spécialiste du dialogue social MICHAËL ZEMMOUR Maître de conférences en économie - Université Paris 1 Tous leaders syndicaux alignés dans la grande salle de la Bourse du travail. Quelques heures après la présentation par la Première ministre de la réforme des retraites, dont la mesure phare est le recul de l'âge légal de départ de 62 à 64 ans, les huit principaux syndicats étaient réunis hier soir pour organiser la riposte. Et c'est Laurent Berger, le patron de la CFDT, qui a lu leur déclaration commune et a annoncé une première journée de mobilisation le 19 janvier prochain. « Cette réforme va frapper de plein fouet l'ensemble des travailleurs et travailleuses, et plus particulièrement celles et ceux qui ont commencé à travailler tôt, les plus précaires, dont l'espérance de vie est inférieure au reste de la population, et celles et ceux dont la pénibilité des métiers n'est pas reconnue. Le système de retraites par répartition n'est pas en danger, rien ne justifie une réforme aussi brutale », estiment-ils dans le communiqué commun. Un front syndical inédit depuis douze ans dont la solidité sera l'une des clés de la bataille qui s'annonce, a relevé le secrétaire général de la CGT, Philippe Martinez. Elle « constitue un élément de confiance pour les salariés » et « incite les salariés et les agents à se mobiliser massivement », a-t-il fait valoir. Mais jusqu'à quand durera-t-elle ? Alors que certains s'interrogent déjà sur ce point, Laurent Berger a voulu couper court aux spéculations sur l'attitude de la CFDT, dans Le Parisien : « Il faut que ce soit clair, même avec des mesures positives sur les carrières longues ou la pénibilité, on reste opposé à la réforme avec une mesure d'âge. Il n'y aura pas de deal avec la CFDT », a-t-il martelé. Et ce matin sur France inter, il a enfoncé le clou : « Cette réforme des retraites c'est davantage une réforme des finances publiques, d'équilibre financier sur le seul dos des travailleurs ». Certes « il y a des mesures d'amortissement », mais elles « ne remettent pas en cause le fait que les travailleurs et travailleuses de ce pays vont devoir travailler à terme deux ans de plus. Depuis toujours, la CFDT est opposée au report de l'âge légal de départ en retraite, car c'est la mesure la plus injuste ». La CFDT « appelle massivement les salariés à se réunir dans la rue [le 19 janvier] et à manifester pour dire qu'ils sont contre ». La bataille de la rue va commencer, soutenue par les troupes venues de la gauche. Lors d'un meeting à Paris hier soir, la Nupes a ainsi voulu montrer un front uni contre les mesures de l'exécutif et promis un combat dans la rue comme qu'au Parlement. L'« Assemblée nationale cela va être la ZAD » (zone à défendre) a notamment lancé la nouvelle patronne des Verts Marine Tondelier. La coalition de gauche a d'autre part appelé à participer à la première journée de contestation, le seul moyen de bloquer la réforme pour le leader du PCF Fabien Roussel. « C'est ce jour-là qu'il faudra faire péter les jauges. Soyons un million dans la rue et après on parlera ! ». Du côté des Républicains, en revanche, on se dit prêt à « voter une réforme juste » des retraites. « Réforme que nous proposons au Sénat depuis plusieurs années » a insisté Bruno Retailleau ce matin sur France Inter et qui comprend : « départ à 64 ans, accélération de la réforme Touraine, une attention pour les petites retraites et pour les femmes.» Le président du groupe LR au Sénat a par ailleurs indiqué que si « une très grande majorité » des élus LR se prononcera en faveur de la réforme des retraites, certains « pourraient ne pas le voter ». « Peut-être une douzaine ou une quinzaine » à l'Assemblée nationale a-t-il précisé. Age de départ, carrières longues, pénibilité, durée de cotisation... Quelle est l'architecture de cette réforme des retraites ? Qui est concerné ? Qui perd ? Qui gagne ? Enfin alors que le modèle Allemand qui a déjà emprunté cette voie du report de l'âge de départ à la retraite est souvent évoqué dans les débats. Quelle est la situation outre-Rhin ? DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L'AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
Veillée d'armes avant l'une des journées les plus importantes du quinquennat : la présentation de la fameuse réforme des retraites voulue par Emmanuel MACRON avec sa pierre angulaire : repousser l'âge de la retraite à 64 ans… Cette réforme est-elle indispensable ? Est-elle juste ? Comment la faire accepter à des Français qui y sont majoritairement hostiles ? On en débat avec : Avec : Édouard MARTIN, Ancien syndicaliste CFDT chez ArcelorMittal à Florange, ancien député européen (S&D) Marc FERRACCI, Député Renaissance des Français établis hors de France (Suisse et le Liechtenstein), vice-président du groupe Renaissance à l'Assemblée Nationale Maxime SBAIHI, Économiste, essayiste, chroniqueur pour le journal L'Opinion, auteur de « Le grand vieillissement » aux éditions de l'Observatoire (11/05/2022) Géraldine MOSNA-SAVOYE, Philosophe, productrice de « Sans oser le demander » sur France Culture, autrice de « La force du mou » aux éditions « La relève » (19/10/2022) Marylise LÉON, Secrétaire générale adjointe de la CFDT Elie COHEN, Économiste, directeur de recherche émérite au CNRS et à la Fondation nationale des sciences politiques, professeur à l'Institut d'études politiques de Paris et membre du Conseil d'analyse économique Le choix de Laure : Le Temps d'apprendre à vivre de François Ruffin aux éditions Les liens qui libèrent
Sans surprise, Les Républicains devraient voler au secours de la majorité relative d'Emmanuel Macron à l'Assemblée nationale pour voter la réforme des retraites, en France. Selon leurs conditions. Dans un entretien au Journal du Dimanche, le président du parti de droite Les Républicains déclare souhaiter « pouvoir voter une réforme juste qui sauve (le) système de retraite par répartition » en France. Éric Ciotti veut que « les petites retraites soient considérablement revalorisées » et pose d'autres conditions au gouvernement, sur les « carrières longues » notamment. Selon le journal l'Opinion, l'âge légal de départ à la retraite sera porté à 64 ans « au rythme de trois mois par génération » afin d'y arriver « pour les personnes nées à partir de 1968 ». Et Le Parisien Dimanche précise que le texte sera présenté dans le cadre d'un « projet de loi de financement de la Sécurité sociale rectificative ». La messe est-elle dite ? Pas sûr… Dans ce-même journal, le secrétaire général du syndicat de salariés CFDT met en garde Élisabeth Borne. « Attention, Madame la Première ministre, prévient Laurent Berger (…) même avec des mesures positives sur les carrières longues ou la pénibilité, on reste opposé à la réforme avec une mesure d'âge. Il n'y aura pas de deal avec la CFDT », martèle encore Laurent Berger dans Le Parisien Dimanche. Après Serval puis Barkhane, la France dans les sables du Sahel 11 janvier 2013, c'était il y a dix ans, la France déclenchait l'opération militaire Serval. Dix ans après, la France « se cherche au Sahel ». C'est en résumé l'avis du Journal du Dimanche. Lequel hebdomadaire, d'une formule des plus hardies sous ces caniculaires latitudes, qualifie de « polaire » le climat actuel entre la France et le Burkina Faso ! À tel point qu'en écho à la revue Afrique Intelligence, Le JDD évoque à son tour le possible « départ » de « la force Sabre à Ouagadougou ». Justement, faut-il fermer les bases militaires françaises en Afrique ? Pour l'hebdomadaire Valeurs Actuelles, il n'en est pas question. « Courage fuyons, fulmine ce magazine ! Invoquant l'échec malien, des voix au sein de l'exécutif plaident pour la fermeture de nos bases africaines ». Alors, Valeurs Actuelles met en garde. « En abandonnant son rôle historique de pourvoyeur de sécurité, plutôt que de chercher à le réinventer, la France perdrait le dernier plan intact de son influence sur le continent au moment où ses compétiteurs s'y bousculent ». Effervescence à l'arsenal Et aussi au moment où, sous l'effet de la guerre en Ukraine, l'heure est au réarmement mondial. Russie, États-Unis, Chine, Inde, Europe, cette guerre « a remis les armées et l'industrie militaire de la planète au centre du jeu », s'alarme Marianne. « Simple poussée de fièvre ou branle-bas de combat avant la catastrophe », se demande cet hebdomadaire ? Évoquant un éventuel nouveau conflit, Marianne se demande ce que les Européens feraient « si la Turquie attaquait la Grèce ? (…) Que se passerait-il si le "Reis" décidait de prendre un bout d'îlot ? Erdogan pourrait jouer de sa position centrale aujourd'hui : outre son poids diplomatique dans la guerre russo-ukrainienne, n'oublions pas que celui dont le pays pourvoit l'Ukraine en drones possède aujourd'hui la deuxième armée de l'Otan. Un petit coup de canif chez nos amis hellènes administré par Erdogan susciterait sans doute, chez les Européens, quelques déclarations martiales, mais cela n'irait pas beaucoup plus loin... jusqu'au prochain îlot », conjecture Marianne. La grande lessive Un anniversaire pour conclure, le soixantième d'une création connue dans le monde entier, une création made in France : les pictogrammes des vêtements et du linge de maison qui fournissent les conseils de lavage… 1963-2023, cela fait bien soixante ans que le très français Groupement international d'étiquetage pour l'entretien des textiles, basé à Paris, a créé ces cinq symboles, « un cuvier pour le lavage à la main, un triangle pour le blanchiment, un carré pour le séchage en machine, un fer pour le repassage et un cercle pour le nettoyage professionnel », signale Les Échos Week-End. Certains pays, comme les États-Unis ou l'Australie, font, certes, de la résistance, mais « les cinq symboles ont depuis conquis la planète », souligne cet hebdomadaire économique. Selon un sondage Ipsos de 2021 cité par ce magazine, si 14% seulement des Français savent ce que signifie le pictogramme « cercle », 9 Français sur 10 « reconnaissent le "picto" cuvier » rapporte en orfèvre Les Échos Week-End. Qu'on le lave ou non en famille, le linge sale a ses symboles, et ils sont français. Cocorico !
L'émission 28 minutes du 6 janvier 2023 Au programme de l'émission du 6 janvier 2023 ⬇ Ce vendredi, le correspondant de “Libération” à Bruxelles Jean Quatremer, la directrice de la rédaction de “Marianne” Natacha Polony, la journaliste Rokhaya Diallo et la dessinatrice Louison reviennent sur l'actualité de la semaine. L'historien Éric Anceau les rejoindra en cours d'émission. Saviez-vous que les tenues excentriques des membres d'ABBA leur permettaient de bénéficier d'une réduction d'impôts ? Et qu'il a existé, en Russie, un “impôt sur la pilosité” ? Son ouvrage “Histoire mondiale des impôts” (éditions Passés Composés) nous livre les anecdotes les plus grandioses en matière de fiscalité. Retour sur deux actualités de la semaine : Énergie et boulangeries. En 1789, contre le coût de la vie chère, les femmes scandaient : “nous ne manquerons plus de pain, nous ramenons le boulanger, la boulangère et le petit mitron”. Aujourd'hui, après la hausse des prix des matières premières, ces artisans subissent la flambée spectaculaire de leur facture énergétique. Si le gouvernement leur propose en réponse de résilier sans frais leur contrat avec leur fournisseur ou de reporter le paiement de leurs impôts, que dit cette actualité de notre rapport au pain ? Le prix de ce dernier reste-t-il un indicateur du pouvoir d'achat ressenti par les Français ? Iran. Jeudi, Téhéran a annoncé la fermeture de l'Institut Français de Recherche en Iran. Cette mesure de rétorsion répond à la publication, la veille, d'une série de dessins dans “Charlie Hebdo” visant Ali Khamenei, le Guide suprême de la République islamique. Cette décision rappelle la publication des caricatures de Mahomet en 2006 par le même journal satirique et ses suites tragiques, même si la “cible” est de nature différente. Les caricatures sont-elles une bonne façon de défendre le combat pour la liberté des Iraniennes et des Iraniens ? En répercussion, le régime peut-il s'en prendre aux ressortissants français détenus dans le pays ? Dans son duel, Frédéric Says oppose deux figures de la réforme des retraites : le ministre du Travail Olivier Dussopt et Laurent Berger, secrétaire général de la CFDT, dont le report de l'âge de départ à 65 ans est pour lui “inacceptable”. “Pantin s'appellera désormais Pantine” a affirmé son maire Bertrand Kern, dans le cadre de l'engagement de sa ville à promouvoir l'égalité entre les femmes et les hommes. Si certains pensent qu'une mouche l'a piqué, cette idée a aussi beaucoup fait réagir… C'est le Point Com de Sonia Chironi. C'est désormais aux Charmilles, un établissement pour personnes âgées dépendantes, que les élèves de la classe maternelle Maryse Bastié de Barlin, dans le Pas-de-Calais, iront en classe. Claude Askolovitch nous raconte cette première en France, destinée à aider les plus petits à bien grandir, et les plus âgés à bien vieillir. Notre Une internationale est celle du quotidien brésilien “Extra”, titrée “Lula 3, le retour”. Le 1er janvier, le président Lula a signé un retour au pouvoir spectaculaire, entouré de dizaines de milliers de partisans du Parti des Travailleurs. Ce tournant politique est-il avant tout un tournant démocratique ?Retrouvez enfin les photos de la semaine sélectionnées avec soin par nos clubbistes. 28 Minutes est le magazine d'actualité d'ARTE, présenté par Elisabeth Quin du lundi au vendredi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio. Enregistrement : 6 janvier 2023 - Présentation : Renaud Dély - Production : KM, ARTE Radio
Ecoutez L'invité de RTL avec Amandine Bégot du 04 janvier 2023
Ecoutez L'invité de RTL avec Amandine Bégot du 04 janvier 2023
Ce lundi 31 octobre, dans sa chronique La polémique, Nicolas Doze est revenu sur les propos de Laurent Berger, le secrétaire général de la CFDT, concernant son opposition à une réforme des retraites proposée par l'exécutif. Cette chronique est à voir ou écouter du lundi au vendredi dans BFM Patrimoine présentée par Cédric Decoeur sur BFM Business.
RETRAITES : LES SYNDICATS PRÉPARENT LA GRÈVE LAURENT BERGER Secrétaire général de la CFDT La rentrée s'annonce agitée pour le gouvernement. Le 10 janvier prochain, la Première Ministre Elisabeth Borne présentera les détails du projet de réforme des retraites avec la question brûlante de l'âge de départ légal. S'ensuivra presqu'inévitablement un appel à la mobilisation générale initié par certaines forces politiques d'opposition et l'ensemble des syndicats pour la première fois depuis… la réforme des retraites Woerth de 2010! À ce dossier tendu vient s'ajouter un décret controversé concernant la réforme de l'assurance chômage. Transmis aux partenaires sociaux la veille de Noël, il a suscité une certaine indignation. Le durcissement des règles de durée d'indemnisation sans échange préalable avec les forces syndicales a été qualifié par Laurent Berger, secrétaire général de la CFDT, comme de la « pure déloyauté ». Il reviendra sur le contenu de ces réformes ainsi que sur le front syndical unanime, inédit sous la présidence d'Emmanuel Macron.
durée : 00:15:02 - Journal de 22h - Laurent Berger, le patron de la CFDT, et François Hommeril, son homologue de la CFE-CGC, sont ressortis déçus de leur rencontre avec Elisabeth Borne. La Première ministre reste déterminée à repousser l'âge de départ à 64 ou 65 ans. Les deux leaders syndicaux refusent toute mesure d'âge. - invités : Niagalé Bagayoko Docteure en science politique, diplômée de l'Institut d'Études Politiques (IEP) de Paris et spécialiste des politiques internationales de sécurité et de la réforme des systèmes de sécurité en Afrique de l'Ouest
durée : 00:14:46 - Journal de 8 h - Alors que le contenu du projet n'a pas encore été présenté, la première ministre Elisabeth Borne souhaite concerter, écouter les partenaires sociaux. De la CFDT à la CGT les centrales ont prévu des mobilisations dans la rue. Quelle est donc la stratégie du gouvernement ?
durée : 00:14:46 - Journal de 8 h - Alors que le contenu du projet n'a pas encore été présenté, la première ministre Elisabeth Borne souhaite concerter, écouter les partenaires sociaux. De la CFDT à la CGT les centrales ont prévu des mobilisations dans la rue. Quelle est donc la stratégie du gouvernement ?
durée : 00:15:02 - Journal de 22h - Laurent Berger, le patron de la CFDT, et François Hommeril, son homologue de la CFE-CGC, sont ressortis déçus de leur rencontre avec Elisabeth Borne. La Première ministre reste déterminée à repousser l'âge de départ à 64 ou 65 ans. Les deux leaders syndicaux refusent toute mesure d'âge. - invités : Niagalé Bagayoko Docteure en science politique, diplômée de l'Institut d'Études Politiques (IEP) de Paris et spécialiste des politiques internationales de sécurité et de la réforme des systèmes de sécurité en Afrique de l'Ouest
Avec : Gabriel Magner, secrétaire général du syndicat national des transports urbains CFDT. - Chaque matin, Charles Magnien reçoit un invité au cœur de l'actualité. De l'info, de l'humour et de la bonne humeur… Cette année, Charles Magnien gagne une demi-heure. Avec Anaïs Castagna, ils accompagnent jusqu'à 6h30 les Français qui se lèvent tôt. Nouveautés cette saison : Arthur Asquin rejoint l'équipe de Charles Matin avec une nouvelle chronique : l'info marquante du jour à ne pas manquer ; et pour ne rien louper de l'actualité sportive, Thibaud Texeire incarnera tous les matins la Story Sport.
EXPERTS THOMAS PORCHER Économiste Auteur de « Mon dictionnaire d'économie » FANNY GUINOCHET Éditorialiste – « France Info » et « La Tribune » Spécialiste des questions économiques et sociales JADE GRANDIN DE L'EPREVIER Journaliste – « l'Opinion » Spécialiste des questions économiques EMMANUEL DUTEIL Directeur de la rédaction – « L'Usine Nouvelle » Le détail de la réforme des retraites qui sera présentée le 15 décembre prochain se précise. Après une longue interview d'Élisabeth Borne la semaine dernière dans le Parisien, Emmanuel Macron a réuni les poids lourds de la majorité mercredi soir à l'Elysée et confirmé le report de l'âge légal de départ à la retraite de 62 à 65 ans. Le chef de l'état a également évoqué la possibilité de faire passer la réforme des retraites par un projet de loi de finances de la Sécurité sociale rectificative (PLFSSR) et non par un projet de loi ad hoc. Si le véhicule législatif pour faire voter ce texte semble très technique, il a toute son importance. Le temps de débat pour un PLFSSR est très encadré, ce qui permettrait à l'exécutif d'éviter de voir s'enliser le texte et de donner longtemps du carburant à d'éventuelles manifestations. D'autre part le gouvernement peut recourir à nouveau à un 49.3 sur ce texte financier, et faire l'économie de son unique cartouche du 49.3 disponible sur les autres textes de loi de la session parlementaire. Mais cette méthode risque de tendre encore plus les oppositions qui souhaitent un long débat sur le sujet. D'ailleurs, dès le lendemain, les échanges entre la Première ministre et les leaders syndicaux ont été qualifiés de « tendus ». Tous ont réaffirmé leur opposition au relèvement de l'âge légal de départ en retraite et rappelé qu'ils étaient prêts à mobiliser dans la rue dès janvier. « Ils sont obstinés, je pèse mes mots, à dire qu'il faut travailler jusqu'à 65 ans », a dénoncé Philippe Martinez à la sortie de son entretien. « Tout report de l'âge légal de départ en retraite fera que la CFDT sera en intersyndicale pour se mobiliser », a répété Laurent Berger. « La messe est dite, Emmanuel Macron veut aller à l'affrontement », a déclaré de son côté François Hommeril, le président de la CFE-CGC. Lancée début octobre, la concertation entre l'exécutif et les partenaires sociaux sur la réforme touche à sa fin. La Première ministre doit présenter la semaine prochaine le texte qui sera, ensuite, soumis au Conseil d'État, puis présenté en Conseil des ministres début 2023, avant des débats à l'Assemblée nationale et au Sénat dans la foulée. Et les discussions au Palais-Bourbon promettent d'être orageuses. Le RN et la Nupes préparent déjà leurs munitions s'appuyant sur les sondages qui montrent que huit Français sur dix sont opposés à cette réforme des retraites. Alors que dans la majorité, la colère gronde. De nombreux députés du camp présidentiel réclament voix au chapitre et s'inquiètent d'un passage en force. D'autant que le climat économique et social, marqué par l'inflation, la crise de l'énergie, les éventuelles coupures d'électricité et l'augmentation des faillites des entreprises, est déjà tendu. Contenu, méthode, calendrier…que sait-on de la réforme des retraites ? Que préparent les syndicats ? Et pourquoi les faillites des entreprises sont-elles en hausse ? DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45FORMAT : 65 minutes PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L'AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
EXPERTS CARL MEEUS Rédacteur en chef - « Le Figaro Magazine » ALIX BOUILHAGUET Éditorialiste politique - « France Télévisions » STÉPHANIE MATTEUDI-LECOCQ Enseignante et chercheuse au LEREDS - Université de Lille Spécialiste du dialogue social THOMAS PORCHER Économiste Auteur de « Mon dictionnaire d'économie » La Première ministre a dévoilé, ce vendredi dans les colonnes du Parisien, les premières mesures prévues dans la future réforme des retraites. Il y aura bien le passage progressif de l'âge de départ à la retraite de 62 à 65 ans d'ici 2031. Élisabeth Borne a confirmé aussi que le minimum de pension pour une carrière complète sera, à l'entrée en vigueur de la réforme, de 1.200 euros, soit 85 % du SMIC. Ce projet doit être présenté le 15 décembre prochain aux partenaires sociaux, après le dernier cycle de concertations, entamé ce jeudi par le ministre du Travail. Il devrait commencer à s'appliquer à partir de l'été 2023. Premier concernés, les salariés nés au deuxième semestre 1961. Ils pourraient travailler 4 mois supplémentaires. Travailler plus longtemps pour toucher sa retraite, c'est donc le grand principe de la réforme voulue par l'exécutif. Mais les syndicats ont toujours dit leur opposition au report de l'âge légal de départ à 65 ans, et préviennent : si le gouvernement a déjà prévu de faire passer le texte en force, la réaction pourrait être aussi radicale. « Il y a une incandescence extrêmement forte aujourd'hui dans notre pays, avec beaucoup de difficultés sociales et d'inquiétudes (...) mettre l'âge légal à 64 ou à 65 ans, c'est mettre beaucoup de conflits dans le pays », soulignait ainsi Laurent Berger, secrétaire général de la CFDT sur RTL le 28 novembre dernier. Le syndicat espère durant ces quinze prochains jours faire bouger les lignes et attend des réponses « de justice sociale » sur la pénibilité et l'emploi des séniors. « La CFDT se mobilisera si ce n'est le cas ». « Si la Première ministre et le gouvernement cherchent la confrontation avec les organisations syndicales, ils vont la trouver », a promis de son côté Michel Beaugas, le négociateur de Force ouvrière. Une réunion intersyndicale doit avoir lieu lundi 5 décembre pour décider d'actions communes. Seule certitude, si les manifestations ne se déroulent pas lors des fêtes de fin d'année, elles seront programmées dès le mois de janvier. Et elles pourraient être très suivies tant la réforme des retraites est loin de convaincre les Français. Selon une enquête réalisée début octobre pour le HuffPost, plus de 6 Français sur 10 se disent défavorables au projet de réforme des retraites et 77 % désapprouvent les propositions envisagées, comme le décalage de l'âge légal de départ à la retraite à 65 ans. Trois Français sur quatre jugent également que le recul de l'âge n'augmentera pas le taux d'emploi des seniors, d'après un dernier sondage Elabe pour Les Echos , Radio Classique et l'Institut Montaigne. Au dernier bilan du ministère du travail, à fin décembre 2021, 56 % des 55-64 ans étaient en emploi. Sans majorité absolue à l'Assemblée, le gouvernement espère « trouver un chemin » avec les Républicains pour faire voter sa réforme des retraites au printemps prochain. Mais avec une levée de bouclier de l'ensemble des syndicats, la conduite de ce projet s'annonce difficile dès janvier sur fond d'inflation et de possibles coupures d'électricité. Alors quelles sont les premières mesures de la réforme des retraites dévoilées par la Première ministre ? Les Républicains voteront-ils le texte à l'Assemblée ? Pourquoi le recrutement de salariés « seniors » est-il encore difficile dans le pays ? Qui sera touché par les éventuelles « coupures d'électricité temporaires » anticipées par le gouvernement ? Ecoles fermées, trains annulés, réseau mobile coupé… à quoi doit-on s'attendre cet hiver ? DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45FORMAT : 65 minutes PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L'AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
durée : 00:25:39 - 8h30 franceinfo - Le secrétaire général de la CFDT était l'invité du "8h30 franceinfo" jeudi 24 novembre 2022.
La CGT, la CFDT, FO, tous ces syndicats qui défendent les droits des travailleurs en bataillant face au patronat ont régulièrement recours à quelque chose qui remonte à l'Égypte antique : la grève, car si nous les Français on a la réputation d'être les champions de la manif', ce n'est pas nous qui l'avons inventé. Les Grosses Têtes vous proposent de découvrir ou redécouvrir le nouveau podcast de Florian Gazan. Dans "Ah Ouais ?", Florian Gazan répond en une minute chrono à toutes les questions essentielles, existentielles, parfois complètement absurdes, qui vous traversent la tête. Un podcast RTL Originals. Découvrez la page Facebook Officielle des "Grosses Têtes" : https://www.facebook.com/lesgrossestetesrtl/ Retrouvez vos "Grosses Têtes" sur Instagram : https://bit.ly/2hSBiAo Découvrez le compte Twitter Officiel des "Grosses Têtes" : https://bit.ly/2PXSkkz Toutes les vidéos des "Grosses Têtes" sont sur YouTube : https://bit.ly/2DdUyGg
La CGT, la CFDT, FO, tous ces syndicats qui défendent les droits des travailleurs en bataillant face au patronat ont régulièrement recours à quelque chose qui remonte à l'Égypte antique : la grève, car si nous les Français on a la réputation d'être les champions de la manif', ce n'est pas nous qui l'avons inventé. La toute première grève remonte à plus de 2.000 ans avant Jésus-Christ. À l'ouest de la Vallée des Rois se trouvait Deir el-Médineh, un village où vivaient les ouvriers spécialisés dans la construction des pyramides. Des gens plutôt bien traités grâce à leur savoir-faire essentiel pour les pharaons, jusqu'à ce qu'arrive Ramsès III, un poil mégalo qui décide de faire mieux que son prédécesseur. Il lance la construction de nombreux temples, une ambition au-dessus de ses moyens. Dans "Ah Ouais ?", Florian Gazan répond en une minute chrono à toutes les questions essentielles, existentielles, parfois complètement absurdes, qui vous traversent la tête. .
Connaissez-vous notre site ? www.lenouvelespritpublic.frUne émission de Philippe Meyer, enregistrée au studio l'Arrière-boutique le 21 octobre 2022.Avec cette semaine :Akram Belkaïd, journaliste au Monde diplomatique.Michel Eltchaninoff, rédacteur en chef du mensuel Philosophie Magazine.Béatrice Giblin, directrice de la revue Hérodote et fondatrice de l'Institut Français de Géopolitique.Nicole Gnesotto, vice-présidente de l'Institut Jacques Delors.PÉNURIES, GRÈVES, MANIFESTATIONS : DE LA PROTESTATION À L'EXPLOSION ?Le 11 octobre, face à la grève persistante dans les stations et dépôts de carburant qui provoquait depuis plus de dix jours pénuries et files d'attente, la Première ministre Elisabeth Borne a mis a exécution sa menace de « réquisition ». Un accord salarial avait été obtenu entre la direction du groupe Esso-ExxonMobil et les syndicats majoritaires, laissant présager un déblocage progressif, chez TotalEnergies, la direction a finalement ouvert les négociations le 13 octobre.Le dimanche 16 octobre, orchestrée, par la Nouvelle Union populaire écologique et sociale, la « grande marche contre la vie chère et l'inaction climatique » a confirmé les tensions sociales qui agitent le pays. Réunissant quelque 140.000 personnes selon les organisateurs, 29.500 selon le cabinet indépendant Occurence, le mouvement préfigure, aux yeux de son principal instigateur, Jean-Luc Mélenchon, « la conjonction de la mobilisation populaire, de la mobilisation syndicale et de la crise institutionnelle ». Le soir-même, la Première ministre, a exhorté les entreprises qui le peuvent à augmenter les salaires. Lundi, le chef de l'Etat, a convoqué une réunion à l'issue de laquelle, la ministre de la Transition énergétique Agnès Pannier-Runacher a annoncé que les préfets seraient « mobilisés un cran au-dessus pour accélérer l'acheminement » des carburants vers les stations.Après la mobilisation du 29 septembre, une autre journée interprofessionnelle a été lancée le 18 octobre par la CGT, avec FO, Solidaires, FSU ainsi que des mouvements de jeunesse. Premier syndicat de France, la CFDT n'a pas participé au mouvement, s'opposant ainsi aux grandes manifestations interprofessionnelles, inefficace pour obtenir des augmentations salariales dans les entreprises, selon elle. Mardi, 107.000 manifestants ont défilé en France, dont 13.000 à Paris selon le ministère de l'Intérieur. La CGT revendiquait quant à elle 70.000 manifestants à Paris et 300.000 à l'échelle nationale. Les participants défilaient pour « l'augmentation des salaires et la défense du droit de grève », selon les termes du communiqué publié la semaine dernière. Autre motif de mécontentement, qui a convaincu Force ouvrière de se joindre au mouvement : les réquisitions. Pour Martial Foucault, directeur du Cevipof, le Centre de recherches politiques de Sciences Po, « la mobilisation décevante des manifestations syndicales de ces dernières semaines montre une certaine lassitude vis-à-vis de la capacité à changer le cours de l'action de l'exécutif par la rue ».Le recours à l'article 49.3, mercredi par la Première ministre pour faire passer le budget, n'apaisera pas le débat public. Ni la manifestation organisée jeudi par l'Institut pour la justice, un think tank proche d'Éric Zemmour, pour rendre hommage à la petite Lola, tuée le 14 octobre à Paris.***AZERBAÏDJAN-ARMÉNIE : UNE GUERRE PEUT EN CACHER UNE AUTRELe conflit endémique qui oppose l'Arménie à l'Azerbaïdjan depuis le démantèlement du bloc soviétique a connu une nouvelle flambée en septembre. Durant plus de deux jours, une quinzaine de villes et de sites, civils ou militaires, arméniens ont été bombardés ou pris d'assaut par les forces azéries le long de 250 kilomètres de frontières, faisant près de 300 victimes du côté arménien. Un fragile cessez-le-feu a été signé mi-septembre. Les deux pays se rejettent la responsabilité de ces affrontements, qui ont poussé des centaines de civils arméniens vivant dans la zone frontalière à fuir.Après l'effondrement de l'Union soviétique en 1991, les Arméniens séparatistes du Nagorny Karabakh avaient unilatéralement proclamé leur indépendance. Le conflit qui a suivi avait fait 30.000 morts. En 2020, Bakou avait tenté de récupérer cette région dans une offensive qui s'était soldée par un accord de cessez-le-feu. Il actait notamment la restitution de trois quarts du territoire du Nagorny Karabakh à l'Azerbaïdjan, mais aussi « la restauration des liaisons économiques et de transport » entre l'Azerbaïdjan et sa région enclavée du Nakhitchevan, située entre la Turquie et l'Arménie. Ce point supposait la création d'un corridor (contrôlé par les forces de paix russes) en plein territoire souverain arménien. L'Arménie a refusé cette perte de souveraineté.Dénonçant une « agression » et espérant une réaction de la communauté internationale, le Premier ministre arménien a demandé « l'aide de la Russie, de l'Organisation du traité de sécurité collective [OTSC une organisation politico-militaire créée en 2002 par la Russie, l'Arménie, la Biélorussie, le Kazakhstan, le Kirghizistan et le Tadjikistan] et du Conseil de sécurité des Nations unies ». Une délégation de l'OTSC est arrivée le 15 octobre à Erevan pour examiner la situation. Alors que Moscou est de plus en plus isolé sur la scène internationale, les États-Unis et l'Union européenne ont pris un rôle majeur de médiateurs dans le processus de normalisation entre Bakou et Erevan. La France, coprésidente du groupe de Minsk chargé d'une résolution pacifique des différends entre les deux pays avec les États-Unis et la Russie, a saisi le Conseil de sécurité de l'ONU. L'Union européenne va envoyer une « mission civile » en Arménie le long de la frontière avec l'Azerbaïdjan pour « établir la confiance » entre les deux pays et contribuer à la délimitation des frontières.A trois exceptions près (la France, l'Inde ainsi que les Etats-Unis), les commentaires officiels, y compris européens, s'en tiennent à respecter une stricte symétrie entre les parties au conflit. Le 18 juillet dernier, la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen a signé un accord prévoyant un doublement des importations de gaz azerbaïdjanais dans l'Union européenne.Vous pouvez consulter notre politique de confidentialité sur https://art19.com/privacy ainsi que la notice de confidentialité de la Californie sur https://art19.com/privacy#do-not-sell-my-info.
INFLATION, SÉCURITÉ : LES MAIRES EN 1re LIGNE – 18/10/22 DAVID LISNARD Maire LR de Cannes Président de l'Association des maires de France David Lisnard, maire de Cannes et président de l'AMF, vient d'entamer un tour de France qui s'apparente à une prise de température. Chaque semaine, il se rendra dans deux départements français et rencontrera tous les maires. L'objectif de ces visites est de répertorier les problèmes encourus par les départements, mais aussi et surtout de parler du problème des finances locales ainsi que la crise de la sobriété énergétique qui se répercute inévitablement sur tous les ménages français. Pour David Lisnard, interrogé par Nice Matin le 13 octobre, “La seule solution pérenne, c'est de rendre des marges de manœuvre aux communes” (...) “Les maires sont excédés par le décalage constant entre les discours et les actes. Nos administrations ont été dévitalisées” Dans le même temps, les contestations sociales se multiplient. Le bras de fer entre la TotalEnergies et la CGT se poursuit. Alors qu'un accord a été trouvé par la direction du groupe pétrolier avec la CFE-CGC et la CFDT, la CGT, en désaccord, a appelé à une journée de mobilisation interprofessionnelle ce mardi 18 octobre. Près de 200 rassemblements sont prévus aujourd'hui dans toute la France pour défendre le droit de grève, bafoué selon les syndicats par les réquisitions de personnels dans les raffineries et obtenir des hausses de salaires dans de nombreux secteurs. Le gouvernement craint donc que cette journée soit le point de départ d'une contestation plus importante encore, avec en toile de fond le souvenir des Gilets jaunes. Pour Gabriel Attal, le ministre des Comptes publics, les syndicats et partis d'opposition cherchent avant tout à bloquer le pays. "Il y a une politisation et un souhait d'instrumentalisation de la part de formations politiques qui, elles, souhaiteraient que le pays soit bloqué. Il y a une 'CGTisation' du débat politique avec des formations politiques, notamment la France Insoumise, qui voudraient que le pays soit bloqué", a insisté le ministre dans le Grand Rendez-vous codiffusé sur Europe 1 dimanche. David Lisnard reviendra avec Caroline Roux sur le tour du France qu'il a entamé et sur le climat social du moment.
EXPERTS ÉLIE COHEN Économiste - Chercheur au CNRS SOAZIG QUÉMÉNER Rédactrice en chef du service politique - « Marianne » JADE GRANDIN DE L'EPREVIER Journaliste - « l'Opinion » Spécialiste des questions économiques ERWAN BENEZET Journaliste en charge de l'énergie « Le Parisien - Aujourd'hui en France » La CFE-CGC et la CFDT disent oui, la CGT répond non. A l'issue d'une nuit de négociations un accord a été signé par les deux syndicats majoritaires de TotalEnergies mais pas par les grévistes. Le compromis trouvé prévoit d'après le groupe pétrolier une augmentation des salaires de 7 % et une prime allant de 3 000 à 6 000 euros. « Mascarade » rétorque la CGT qui a quitté les discussions à 2 heures du matin. Les propositions sur la table, 5 % de hausse des salaires fixes plus les traditionnelles mesures annuelles liées aux performances, « sont largement insuffisantes ». « C'est en dessous de l'inflation c'est-à-dire que Total Energies refuse à minima de couvrir l'inflation » a déclaré Alexis Antonioli, secrétaire général CGT de la plateforme TotalEnergies Normandie. « Nous, on demande 10 % », une hausse correspondant à « l'inflation plus le partage des richesses, puisque Total se porte bien et que les actionnaires ont été servis depuis longtemps », a souligné le leader cégétiste, Philippe Martinez, ce vendredi sur France Info. « Pour le moment, 5 % c'est loin de 10 % (…) Les salariés n'acceptent pas la proposition de la direction, il faut renégocier », a-t-il ajouté. « On a un patronat qui a décidé de garder tous les bénéfices pour lui. Si Total ne partage pas, personne ne partagera », a estimé de son côté le secrétaire CGT du comité européen TotalEnergies avant d'appeler à « une réaction globale. (...) il faut maintenant appeler à l'indexation des salaires sur l'inflation » en France. Le syndicat FO souhaite lui aussi que la hausse des salaires compense au moins l'inflation actuelle qui est à 6,8 %. En attendant, si dans les deux raffineries Exxon-Mobil les grévistes ont voté la reprise du travail, sur les sites Total Energies il n'est pour l'instant pas question d'arrêter le mouvement. Désormais la CGT a la grève interprofessionnelle de mardi prochain en ligne de mire et appelle à élargir partout le mouvement. Dans plusieurs secteurs, SNCF, RATP, fonction publique, les appels à la grève sont lancés quand chez EDF le mouvement débuté depuis plusieurs jours se prolonge et paralyse les travaux de maintenance dans huit réacteurs nucléaires. Un nouveau risque pour EDF qui manque cruellement de marges de manœuvre pour répondre à la demande d'électricité cet hiver. Alors que prévoit l'accord signé par la CFE-CGC et la CFDT ? Que se passe-t-il dans les centrales nucléaires d'EDF ? Se dirige-t-on vers une grève générale ? Comment sortir de la crise ? Faut-il une indexation des salaires sur l'inflation ? Pouyanné ? Pourquoi six ONG ont assigné le groupe pétrolier en justice pour son projet d'oléoduc en Tanzanie et en Ouganda ? Enfin Berlin vient de confirmer que l'Allemagne va entrer en récession en 2023. Quelle est la situation dans le pays ? Quelles conséquences en Europe ? DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L'AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
JEAN-LOUIS SCHILANSKY Ancien président de l'Union Française des Industries Pétrolières Depuis trois semaines, les salariés des raffineries de Total et d'Esso sont en grève pour réclamer de meilleurs salaires, entraînant des pénuries de carburants dans tout le pays. Un tiers des stations-service sont affectées par ce mouvement. Les représentants de la CFDT et de la CFE-CGC sont sortis du siège de TotalEnergies cette nuit et ont annoncé qu'ils étaient favorables à la dernière proposition de la direction : 7 % d'augmentation de salaire et 3 000 à 6 000 euros de prime. Les négociateurs de la CGT, eux, avaient refusé l'offre et étaient partis plus tôt. Jean-Louis Schilansky, ancien président de l'Union Française des Industries Pétrolières, a affirmé n'avoir « jamais vu une situation aussi tendue ». Selon lui, l'aide de l'État de 30 centimes par litre de carburant, accompagnée par une ristourne de 20 centimes dans les stations TotalEnergies a été « l'étincelle », puisque les automobilistes se sont jetés sur ces stations En déplacement à Agen, la Première ministre Elisabeth Borne note des « signes d'amélioration sur certains sites où l'expédition des carburants vers les stations-service a repris ». A ce jour, 4 raffineries sur 7 sont à l'arrêt. Jean-Louis Schilansky reviendra sur ces 4 sites pétroliers qui paralysent le pays et interrogent sur sa vulnérabilité.
durée : 00:23:56 - L'invité de 8h20 : le grand entretien - par : Nicolas Demorand, Léa Salamé - Laurent Berger, secrétaire général de la CFDT, est l'invité du Grand Entretien. Il a notamment évoqué la grève en cours dans 6 des 7 raffineries françaises, provoquant une pénurie de carburant.
durée : 02:28:36 - Le 7/9.30 - par : Nicolas Demorand, Léa Salamé, Stephanie BOUTONNAT - Alain Ducasse, chef cuisinier auréolé de 21 étoiles, est l'invité de 7h50. Laurent Berger, secrétaire général de la CFDT est l'invité du Grand entretien de 8h20.
durée : 00:23:56 - L'invité de 8h20 : le grand entretien - par : Nicolas Demorand, Léa Salamé - Laurent Berger, secrétaire général de la CFDT, est l'invité du Grand Entretien. Il a notamment évoqué la grève en cours dans 6 des 7 raffineries françaises, provoquant une pénurie de carburant.
EXPERTS DOMINIQUE SEUX Directeur délégué de la rédaction - « Les Echos » SOAZIG QUÉMÉNER Rédactrice en chef du service politique - « Marianne » FANNY GUINOCHET Éditorialiste - « France Info » et « La Tribune » Spécialiste des questions économiques et sociales MATHIEU PLANE Économiste - OFCE Observatoire Français des Conjonctures Économiques La pénurie de carburants se poursuit. La CGT et la direction de TotalEnergies n'ont toujours pas ouvert de négociations sur une hausse des salaires, après près de deux semaines de grève qui provoquent des difficultés d'approvisionnement dans presque un tiers des stations-service de France. Une situation tendue qui affecte l'ensemble du territoire à l'exception de la Bretagne et de l'Aquitaine et pousse l'exécutif à durcir le ton. En déplacement en Mayenne, Emmanuel Macron a appelé lundi les directions des groupes pétroliers et les syndicats à « la responsabilité », en soulignant que « le blocage » des dépôts de carburant n'était « pas une façon de négocier ». Le ministre de l'Economie et des Finances a lui demandé ce mardi à un déblocage rapide des raffineries et dépôts de carburants. « Le timing se chiffre plutôt en termes d'heures, à la limite de jours, que de semaines parce que ça n'a que trop duré ». Mais dans le cas contraire, il est possible de « débloquer, d'ouvrir l'accès aux centres de dépôt et raffineries et de réquisitionner le personnel adéquat », a prévenu le porte-parole du gouvernement Olivier Véran. Toutefois, le gouvernement veut d'abord miser sur de fructueuses négociations. Chez ExxonMobil-Esso, les syndicats CFDT et la CFE/CGC ont décidé hier soir de signer l'accord mis sur la table par la direction. Mais la grève a été reconduite ce mardi à l'appel de la CGT et de FO, selon qui la proposition formulée par la direction consiste essentiellement en une prime, et non une hausse des salaires. Du côté de TotalEnergies, la direction a proposé dimanche d'avancer les négociations salariales prévues en novembre au mois d'octobre (sans date précise), à condition que les raffineries et dépôts actuellement bloqués reprennent le travail. Un « chantage » a répondu le syndicat lundi, avant d'annoncer la reconduction du mouvement jusqu'à mardi. Mais cette situation de blocage inquiète désormais jusqu'au sommet de l'État. D'autant que ce mouvement social intervient alors qu'à l'Assemblée nationale débute ce lundi l'examen du projet de budget 2023 dont le premier volet, consacré aux recettes, donne lieu depuis des semaines à de vifs échanges autour notamment de l'instauration d'une taxe sur les « superprofits ». Le bras de fer s'engage et le gouvernement se prépare à faire adopter ce texte sans vote en cas de « blocage » via le 49.3. Un « passage en force » dénoncé d'avance par les oppositions. « Le débat doit avoir lieu », a ainsi martelé le président de la commission des Finances, l'insoumis Eric Coquerel, en dénonçant « la plus grande austérité de la Ve République ». Et la bataille pourrait se poursuivre ce week-end dans la rue : la coalition de gauche appelle à une « marche contre la vie chère et l'inaction climatique » ce dimanche 16 octobre à Paris. Alors l'Etat doit-il intervenir pour remédier à la pénurie de carburant ? Comment ? Que prévoit le budget 2023 examiné actuellement à l'Assemblée ? Les grands groupes français contribuent-ils assez à la solidarité nationale ? Quelles aides pour les ménages et notamment pour les jeunes particulièrement impactés par l'inflation ? DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L'AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
durée : 00:45:49 - On n'arrete pas l'éco - par : Alexandra Bensaid - Ce samedi, débat sur le budget 2023 et le rôle des entreprises, et détour par Bruxelles où l'UE affine ses propositions sur l'énergie. Puis on dissèque notre nouveau rapport au travail. A quelles conditions sommes-nous partants pour être embauché ? Reportage et entretien avec le patron de la CFDT. - invités : Laurent BERGER - Laurent Berger : Secrétaire général de la CFDT
Yvan Ricordeau, secrétaire national de la CFDT, était l'invité de Christophe Jakubyszyn dans Good Morning Business, ce mercredi 5 octobre. Il a expliqué les enjeux de la concertation sur la réforme des retraites qui démarre aujourd'hui avec le gouvernement, soulignant notamment qu'il n'est pas question de négocier, ni de riposter, sur BFM Business. Retrouvez l'émission du lundi au vendredi et réécoutez la en podcast.
Ce mercredi 5 octobre, Laure Closier et Christophe Jakubyszyn ont reçu Nicolas Morin-Forest, cofondateur et président de Gourmey, Yvan Ricordeau, secrétaire national de la CFDT, Yann Jehanno, président de Laforêt immobilier, et François Asselin, président de la CPME, dans l'émission Good Morning Business sur BFM Business. Retrouvez l'émission du lundi au vendredi et réécoutez la en podcast.
RETRAITES : LE BRAS DE FER COMMENCE - 29/09/22 JEAN-CLAUDE MAILLY Ancien secrétaire général de Force ouvrière Plusieurs syndicats ont appelé à une journée de mobilisation, ce jeudi 29 septembre. Initialement organisée pour le pouvoir d'achat, les organisateurs ont ajouté les revendications sur la réforme des retraites. L'exécutif veut préparer un projet de loi sur la réforme des retraites, pour une mise en œuvre dès l'été 2023. "Le fond n'a pas changé, nous sommes contre. Tous les syndicats en France sont contre le fait de travailler jusqu'à 64 ou 65 ans. C'est une connerie", expliquait ce matin Philippe Martinez, secrétaire général de la CGT, invité des "4 Vérités" de France 2. “Le gouvernement ne veut pas discuter d'autres hypothèses que la sienne". De son côté, le secrétaire général de la CFDT Laurent Berger affirme que la réforme des retraites portée par le gouvernement "risque de casser le corps social", et ajoute que "si le gouvernement passe en force, il y aura une opposition qui sera frontale, de la part des organisations syndicales et notamment de la CFDT". Au moins 200 lieux de rassemblements sont prévus partout en France, à l'incitative des syndicats CGT, FSU et Solidaires. À l'inverse, la CFDT et FO n'ont pas appelé à la mobilisation. Le ministère de l'Intérieur attend quant à lui 3 000 à 6 000 personnes à Paris. Jean-Claude Mailly reviendra sur cette première journée de mobilisation, qui selon Philippe Martinez de la CGT promet d'être qu'une “première étape”, et sur les enjeux de cette rentrée sociale sous haute tension.
Ce mardi 20 septembre, Laure Closier et Christophe Jakubyszyn ont reçu Nicolas Heuzé, directeur général de Sweetch Energy, Eric Albert, psychiatre et dirigeant d'Uside, Nathalie Stubler, PDG de Transavia France, Marylise Léon, secrétaire générale adjointe de la CFDT, François Chaulet, directeur général Montségur Finance, Matthias Baccino, directeur général France de Trade Republic, et Benaouda Abdeddaïm. éditorialiste de BFM Business, dans l'émission Good Morning Business sur BFM Business. Retrouvez l'émission du lundi au vendredi et réécoutez la en podcast.
Marylise Léon, secrétaire générale adjointe de la CFDT, était l'invitée de Laure Closier et Christophe Jakubyszyn dans Good Morning Business, ce mardi 20 septembre. Ils sont revenus sur la réforme des retraites prévue par le gouvernement ainsi que sur l'assurance chômage, sur BFM Business. Retrouvez l'émission du lundi au vendredi et réécoutez la en podcast.
CNR : LA DROITE REFUSE DE DÉBATTRE ? - 08/09/22 BRUNO RETAILLEAU Président du groupe LR au Sénat « Les absents ont toujours tort », a déclaré le chef de l'Etat en ouvrant le Conseil national de la refondation ce jeudi matin. Symbole d'une « nouvelle méthode », le CNR, supervisé par la Première ministre, doit se décliner en chantiers thématiques et territoriaux pour évoquer la santé, l'éducation, le travail, le climat ou encore l'autonomie. Mais l'initiative est critiquée par certains de ceux qui y étaient conviés et qui craignent que le CNR ne contourne le Parlement. Si la CFDT a bien accepté de s'y rendre, la CGT et le CFE-CGC ont refusé. Et du côté des partis d'opposition, c'est un non net et massif. Caroline Roux reviendra avec Bruno Retailleau sur le CNR, qu'il estime être « un bidule macronien » et sur sa candiature à la présidence du parti Les Républicains.