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C dans l'air du 1er octobre 2025 - Lecornu : pas de gouvernement et déjà un test dans la rueÀ peine nommé et déjà menacé. Alors qu'il devrait annoncer son nouveau gouvernement en fin de semaine, le Premier ministre Sébastien Lecornu voit peser sur lui la menace de la censure à deux semaines de l'examen par l'Assemblée nationale du projet de loi finances. Ces derniers jours, le nouveau locataire de Matignon a reçu les principales formations politiques, dont les socialistes avec qui il espère pactiser en vue d'éviter la censure. Pourtant, le représentant du PS est ressorti déçu des premières négociations. Vendredi, Sébastien Lecornu a confirmé dans le Parisien avoir écarté l'idée d'une taxe Zucman, le retour de l'Impôt sur la fortune ou la suspension de la réforme des retraites. "Si rien ne change, le résultat est déjà connu. Il y aura une censure, donc ce gouvernement tombera et il y aura vraisemblablement une dissolution", menace Olivier Faure, tandis que les députés Renaissance, dirigés par Gabriel Attal préparent déjà des élections législatives anticipées. Reste qu'il faut ménager le socle commun. Lundi, Sébastien Lecornu a dit que son futur gouvernement ferait des "propositions" de baisse d'impôts "notamment en faveur du travail".Dans l'attente d'une possible censure, les syndicats ne relâchent pas la pression et se préparent à une forte mobilisation jeudi, deux semaines après une première réussie (500 000 manifestants le 18 septembre). Les revendications des 8 organisations syndicales demeurent les mêmes : abandon du plan d'austérité de 44 milliards d'euros, suppression du report de l'âge à la retraite à 64 ans ou encore une meilleure justice fiscale. Parmi les principales figures de proue de ce mouvement, la secrétaire générale de la CGT, Sophie Binnet, mais aussi celle de la CFDT, Marylise Léon, réputée comme à l'écoute et mosdérée.Quand 68 % des Français se montrent favorables à la taxe Zucman, réclamée par la gauche, un homme s'y oppose. Entrepreneur ultralibéral, co-fondateur de la licorne Ledger, Eric Larchevêque veut alerter sur ce qu'il considère comme une mesure absurde. Selon lui, la plupart des entrepreneurs dont le patrimoine est composé d'actions, "c'est‑à‑dire en grande partie virtuel", seront incapables de payer cette taxe. Plus globalement, il estime que taxer davantage les riches ne changerait rien, car "la dette est colossale" et qu'un tel impôt ne ferait que fuir les chefs d'entreprises français.Sébastien Lecornu peut-il réussir à négocier un pacte de non censure avec la gauche ? Les syndicats peuvent-ils mettre davantage la pression sur le Premier ministre grâce à la mobilisation de demain ? Et pourquoi les entrepreneurs s'opposent à la taxe Zucman ?LES EXPERTS :- Jérôme JAFFRÉ - Politologue - Chercheur associé au CEVIPOF- Mathilde SIRAUD - Rédactrice en chef du service politique - Le Point- Fanny GUINOCHET - Éditorialiste économique - France Info- Jérôme FOURQUET - Directeur du département Opinion - Institut de sondages IFOP
C dans l'air l'invitée du 30 septembre 2025 avec Marylise Léon, secrétaire générale de la CFDT.L'intersyndicale, qui espère faire aussi bien que le 18 septembre, appelle à une nouvelle journée de manifestations jeudi pour maintenir la pression sur Sébastien Lecornu, qui a refusé de suspendre la réforme des retraites mais s'est dit "ouvert" sur la justice fiscale. Le nouveau Premier ministre, qui n'a toujours pas de gouvernement et cherche un compromis pour faire adopter son budget, a assuré à ses alliés lundi qu'il ferait des "propositions" de baisse d'impôts "notamment en faveur du travail".Il a également demandé à ses soutiens d'être "ouverts au débat sur la justice fiscale" et à un "juste partage de l'effort de redressement des finances publiques" mais "dans la limite de ne pas abîmer croissance et emploi". Vendredi soir, il s'était dit contre la suspension de la réforme des retraites d'Elisabeth Borne adoptée sans vote en 2023, a écarté tout retour de l'impôt sur la fortune et avoué ne pas croire que la taxe Zucman soit "la bonne réponse" pour redresser les finances publiques.Un revers pour l'intersyndicale, qui réclamait l'abandon de plusieurs mesures : le "doublement des franchises médicales, l'année blanche (...), la suppression de 3.000 postes de fonctionnaires et la réforme de l'assurance chômage", ainsi que le "recul de l'âge légal de départ" à 64 ans. Pour la CFDT, le compte n'y est pas", avait assuré Marylise Léon à la sortie d'une rencontre à Matignon avec Sébastien Lecornu la semaine dernière.Marylise Léon, secrétaire générale de la CFDT, est notre invitée. Elle nous dira quelles sont ses attentes dans le cadre des négociations avec le Premier ministre Sébastien Lecornu. Elle nous donnera son sentiment sur la tournure des négociations, et nous éclairera sur les attentes de son syndicat. Suspension de la réforme des retraites, de la réforme de l'assurance chômage, taxation des plus riches, hausse du pouvoir d'achat...A deux jours de la mobilisation du 2 octobre, elle nous dira ce qu'elle attend de ce bras de fer, qui se jouera en partie dans la rue.
Après la réussite de la journée de mobilisation du 18 septembre dernier, l'intersyndicale (CFDT, CGT, FO, CFE-CGC, CFTC, Unsa, FSU et Solidaires) se prépare à une nouvelle journée d'action ce jeudi 2 octobre pour dénoncer les positions du Premier ministre Sébastien Lecornu, notamment sur les retraites et sur le budget 2026. Sophie Binet, Secrétaire générale de la Confédération générale du travail est l'invitée de RTL Midi.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Pour le 12ème épisode de la saison, rencontre avec Lydie Nicol pour découvrir le monde syndical. Lydie est aujourd'hui Secrétaire Nationale à la CFDT, la 1ère organisation syndicale de France. Elle a commencé à travailler en tant que saisonnière pour financer ses études de droit : et c'est là qu'elle découvre le syndicalisme. Elle adhère en 2001 à la CFDT, elle prend un mandat syndical en 2003 en tant que salariée et ce pendant plus de 10 ans. Puis, elle passe de l'autre côté pour monter les échelons à la CFDT jusqu'à obtenir son poste actuel. Elle est aujourd'hui en charge de la politique en direction des jeunes, de la politique d'insertion et de lutte contre la pauvreté, de la politique de lutte contre les discriminations et de lutte contre le racisme, de la politique immigration, de la politique de développement et des pratiques syndicales”. Ensemble, nous avons échangé sur l'engagement syndical, sur l'impact que l'on peut avoir quand on est salarié mais aussi sur l'influence de structures comme la CFDT sur les transformations de la société. Finalement, nous avons surtout parlé de démocratie, de choix et de liberté. Pour me contacter : sur Linkedin ou par mail (jasmine.manet@gmail.com).Pour suivre Lydie et découvrir les ressources mentionnées dans l'épisode : Le tract intersyndical sur la lutte contre le racisme au travail ; Politique jeunesse : le CP sur les bourses signé avec la Fage ; Le dernier CP de dénonciation des décrets AME et le CP intersyndical pour se féliciter du retrait.
durée : 00:04:35 - L'invité de la rédaction de "ici Lorraine" - Alors que l'intersyndicale vient d'être reçue par le nouveau Premier ministre Sébastien Lecornu et parle d'une "occasion manquée", l'invitée d'ICI Lorraine *ce jeudi est Patricia Hacquard, secrétaire générale de la CFDT dans les Vosges. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
Ce sont deux voix que tout semble opposer mais que le dialogue réunit : Benoît Bazin, PDG de Saint-Gobain, et Laurent Berger, ex-secrétaire général de la CFDT. Ensemble, ils signent "Voies de passage" (Éditions de l'Aube), un livre d'échanges qui explore les chemins du compromis entre patronat et syndicalisme. Dans un contexte de fractures politiques, de tensions sociales et de défis économiques majeurs, ils défendent une conviction commune : l'entreprise peut être un levier de transformation et un espace de dialogue. Ecorama du 23 septembre 2025, présenté par David Jacquot sur Boursorama.com Hébergé par Audion. Visitez https://www.audion.fm/fr/privacy-policy pour plus d'informations.
Ce sont deux voix que tout semble opposer mais que le dialogue réunit : Benoît Bazin, PDG de Saint-Gobain, et Laurent Berger, ex-secrétaire général de la CFDT. Ensemble, ils signent "Voies de passage" (Éditions de l'Aube), un livre d'échanges qui explore les chemins du compromis entre patronat et syndicalisme. Dans un contexte de fractures politiques, de tensions sociales et de défis économiques majeurs, ils défendent une conviction commune : l'entreprise peut être un levier de transformation et un espace de dialogue. Une discussion franche, parfois clivante, mais toujours tournée vers l'avenir. Ecorama du 23 septembre 2025, présenté par David Jacquot sur Boursorama.com Hébergé par Audion. Visitez https://www.audion.fm/fr/privacy-policy pour plus d'informations.
Ce sont deux voix que tout semble opposer mais que le dialogue réunit : Benoît Bazin, PDG de Saint-Gobain, et Laurent Berger, ex-secrétaire général de la CFDT. Ensemble, ils signent "Voies de passage" (Éditions de l'Aube), un livre d'échanges qui explore les chemins du compromis entre patronat et syndicalisme. Dans un contexte de fractures politiques, de tensions sociales et de défis économiques majeurs, ils défendent une conviction commune : l'entreprise peut être un levier de transformation et un espace de dialogue. Une discussion franche, parfois clivante, mais toujours tournée vers l'avenir. Ecorama du 23 septembre 2025, présenté par David Jacquot sur Boursorama.com Hébergé par Audion. Visitez https://www.audion.fm/fr/privacy-policy pour plus d'informations.
En France, plus la politique migratoire du gouvernement est ferme, moins les personnes sans papiers ont de chances d'être régularisées, et plus fleurissent sur internet des sociétés commerciales qui vendent leurs services d'aide administrative. Elles promettent un accompagnement personnalisé, des procédures accélérées, des titres de séjours en peu de temps... moyennant finance évidemment. Des publicités sont placardées régulièrement dans les couloirs du métro parisien notamment. Des publicités mensongères qui s'adressent à une population particulièrement vulnérable. « Il y a plus d'un an, j'ai payé 1 740 euros pour qu'on puisse me trouver un rendez-vous à la préfecture. Je ne comprends pas... » Mary remonte le fil de sa boîte mail pour nous montrer des preuves de paiement et les quelques échanges qu'elle a eus avec une société, qui se présente comme spécialiste des démarches d'immigration en France : « J'ai entendu parler d'eux, surtout dans les publicités. Le premier rendez-vous, c'est gratuit. Ils nous disent directement : "Vous allez avoir vos papiers le plus rapidement possible !" Vous vous imaginez… » Cette mauritanienne de 43 ans, qui s'occupe seule de ses cinq enfants, espérait enfin sortir de la clandestinité et obtenir un titre de séjour. Alors, comme demandé, elle dépose rapidement tous les documents nécessaires au siège de la société en proche banlieue parisienne : « Mes bulletins, c'est moi qui les ai amenés, attestation de scolarité de mes enfants, avec mes impôts, tout. Ils m'ont même dit "vous avez tout classé, c'est parfait". » Quelques mois plus tard, la mère de famille reçoit un accusé de réception de la préfecture des Yvelines, où elle vit. Son dossier semble être arrivé à bon port, mais depuis plus rien... « Je les appelle, ils me disent "non, il faut juste attendre". J'ai répondu attendre jusqu'à quand ? Ce n'est pas ce que vous nous avez dit avant ? » Nous avons décidé d'appeler cette société pour savoir ce qui pouvait bien justifier une facture de 1 740 euros, lorsque l'on sait que toute démarche administrative en France est gratuite : « Nos avocats travaillent d'arrache-pied normalement avec la préfecture. On fait vraiment de notre mieux pour leur obtenir des rendez-vous en préfecture. » « C'est une arnaque » Jacques Mercier est délégué syndical CFDT dans les Yvelines, chargé des travailleurs sans papiers : « Les quelques retours d'expérience que l'on a montrent que ces personnes, elles ont un mail disant "on va s'occuper de vous", mais derrière, il ne se passe rien ou s'il se passe quelque chose, ça n'accélère en rien leurs démarches. La préfecture, elle respecte l'ordre dans lequel les dossiers sont déposés. » Depuis quelques années, la CGCCRF, le service anti-fraude de l'État, note une multiplication des sites monnayant une aide administrative, notamment à l'adresse des étrangers. Pour Jacques Mercier, ils profitent du désarroi des usages face à la dématérialisation des démarches, mais aussi de l'allongement des délais de traitement : « Il se passe une année, deux années et elles n'ont aucun retour. Et si elles écrivent à la préfecture pour demander des nouvelles, la préfecture leur répond qu'on leur écrira un jour, "quand on aura le temps". » En France, de nombreuses associations et de syndicats accompagnent gratuitement les étrangers dans leurs démarches administratives.
Sébastien Lecornu poursuit ses tractations. Aujourd'hui avec FO, demain avec les forces du socle commun, mercredi avec l'intersyndicale, notamment CGT et CFDT. On ne sait pas si cela va aboutir, mais déjà ses interlocuteurs saluent une rupture…Mention légales : Vos données de connexion, dont votre adresse IP, sont traités par Radio Classique, responsable de traitement, sur la base de son intérêt légitime, par l'intermédiaire de son sous-traitant Ausha, à des fins de réalisation de statistiques agréées et de lutte contre la fraude. Ces données sont supprimées en temps réel pour la finalité statistique et sous cinq mois à compter de la collecte à des fins de lutte contre la fraude. Pour plus d'informations sur les traitements réalisés par Radio Classique et exercer vos droits, consultez notre Politique de confidentialité.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Réunie au lendemain d'une large mobilisation contre les mesures d'austérité budgétaires, l'intersyndicale (CFDT, CGT, FO, CFE-CGC, CFTC, Unsa, FSU et Solidaires) a donné jusqu'à mercredi au nouveau Premier ministre Sébastien Lecornu pour répondre "à leurs revendications" et menacent d'une nouvelle journée de grèves et de manifestations. Écoutez Frédéric Souillot, secrétaire général de Force ouvrière, invité de Amandine Bégot dans RTL Midi.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:04:44 - L'invité de "ici Maine" - Des manifestations sont organisées au Mans, à Sablé, La Ferté-Bernard et La Flèche ce jeudi, dans le cadre de l'appel à la grève du 18 septembre lancé par l'intersyndicale contre les mesures d'austérité annoncées. Dans le cortège notamment, Arnaud Réguerre, le secrétaire départemental de la CFDT. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
Dans cette édition :Des maires refusent catégoriquement de hisser le drapeau palestinien sur leurs mairies le 22 septembre, jugeant cette proposition d'Olivier Faure, patron du Parti Socialiste, comme indigne et contraire aux principes de la République.Le ministre de l'Intérieur et la justice administrative s'opposent également à cette initiative, rappelant le principe de neutralité des mairies.Un rapport alarmant révèle que 30% des auteurs de violences sexuelles sont mineurs, soit un agresseur sur trois.Une journée de mobilisation syndicale est prévue jeudi avec l'appel de la CFDT et de la CGT, les autorités craignant des blocages et des actions violentes de la part de manifestants, notamment de groupes de black blocs.Des médecins volontaires se portent candidats pour se rendre deux jours par mois dans les déserts médicaux afin d'assurer la continuité des soins, malgré les défis logistiques.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Les partenaires sociaux se succèdent à Matignon. Après la CFDT vendredi, la CGT et le syndicat de cadres CFE-CGC ont été reçus lundi 15 septembre par Sébastien Lecornu. "Le Premier ministre, à ce stade, parle de rupture dans ses discours mais ne pose aucun acte de rupture", a lancé à sa sortie la secrétaire générale de la CGT Sophie Binet. Écoutez le sentiment de François Hommeril, président du syndicat CFE-CGC (Confédération française de l'encadrement-Confédération générale des cadres).Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:09:47 - L'invité de 7h50 - par : Benjamin Duhamel - Marylise Léon, secrétaire générale de la CFDT est l'invitée de 7h50 ce matin, au lendemain de la journée de mobilisation "Bloquons tout", qui a rassemblée entre 175.000 (selon la police) et 250.000 (selon la CGT) manifestants. - invités : Marylise Léon - Marylise Léon : Secrétaire générale de la CFDT Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
durée : 03:59:05 - La Grande matinale - par : Nicolas Demorand, Sonia Devillers, Benjamin Duhamel, Anne-Laure Sugier - Ce matin sur France Inter, à 7h50, Marylise Léon, secrétaire générale de la CFDT. À 8h20 Alain Juppé et à 9h20 Valérie Lemercier pour son nouveau spectacle. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
durée : 00:09:47 - L'invité de 7h50 - par : Benjamin Duhamel - Marylise Léon, secrétaire générale de la CFDT est l'invitée de 7h50 ce matin, au lendemain de la journée de mobilisation "Bloquons tout", qui a rassemblée entre 175.000 (selon la police) et 250.000 (selon la CGT) manifestants. - invités : Marylise Léon - Marylise Léon : Secrétaire générale de la CFDT Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
« Notre pays est en danger parce que nous sommes au risque du surendettement », c'est « une malédiction qui n'a pas d'issue ». Ces dernières semaines, François Bayrou a multiplié les déclarations pessimistes quant à l'état des finances publiques du pays. Le premier ministre dramatise l'enjeu à quelques jours d'un vote de confiance de l'Assemblée nationale qui pourrait le voir chuter sur cette question.La dette française a atteint, fin mars, 114 % du produit intérieur brut. Les économistes le jugent-ils si inquiétants ? Pourquoi les leviers à actionner pour la réduire proposés par le premier ministre sont-ils largement contestés par les oppositions ? Et que proposent-elles comme mesures alternatives pour assainir les comptes publics. Etat des lieux dans cet épisode du podcast « L'Heure du Monde » avec Denis Cosnard, journaliste au service politique du Monde.Un épisode de Marion Bothorel, réalisé par Florentin Baume. Présentation et suivi éditorial : Jean-Guillaume Santi. Musiques : Amandine Robillard. Dans cet épisode : extraits de deux conférences de presse tenues par François Bayrou le 15 juillet 2025 et le 25 août 2025, de son intervention le 26 août 2025 lors de la rentrée syndicale de la CFDT, d'une interview de Gabriel Zucman sur France Inter le 11 juin 2025 et de l'allocution télévisée d'Emmanuel Macron, le 15 mars 2020.Cet épisode a été publié le 5 septembre 2025.---Pour soutenir "L'Heure du Monde" et notre rédaction, abonnez-vous sur abopodcast.lemonde.fr Hébergé par Audion. Visitez https://www.audion.fm/fr/privacy-policy pour plus d'informations.
Quel avenir pour le budget en cas de chute du gouvernement ? Quelle forme prendra la mobilisation des syndicats le 10 septembre ? La secrétaire générale de la CFDT est l'invitée de RTL Matin. Ecoutez L'invité RTL de 7h40 avec Thomas Sotto du 28 août 2025.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:12:37 - Journal de 7 h - Peine perdue pour le Premier ministre alors que la chute du gouvernement Bayrou se profile.
durée : 00:12:37 - Journal de 7 h - Peine perdue pour le Premier ministre alors que la chute du gouvernement Bayrou se profile.
durée : 00:19:38 - Journal de 18h - La mise en garde de François Bayrou avant le vote de confiance à l'Assemblée : les députés ont 13 jours pour "dire s'ils se placent du côté du chaos ou de la responsabilité". C'est un Premier ministre en sursis qui s'est présenté aujourd'hui devant l'université d'été de la CFDT.
durée : 00:19:38 - Journal de 18h - La mise en garde de François Bayrou avant le vote de confiance à l'Assemblée : les députés ont 13 jours pour "dire s'ils se placent du côté du chaos ou de la responsabilité". C'est un Premier ministre en sursis qui s'est présenté aujourd'hui devant l'université d'été de la CFDT.
C dans l'air l'invité du 11 août 2025 avec Nicolas Bouzou, économiste, directeur du cabinet d'analyses AsterèsEmission présentée par Salhia BrakhliaDans des lettres adressées vendredi aux partenaires sociaux, le Premier ministre a précisé les contours des économies visées pour 2026, avec deux chantiers : la suppression de deux jours fériés et une nouvelle réforme de l'assurance chômage. Pour les jours fériés, il s'agirait du lundi de Pâques et du 8 mai, comme annoncé le 15 juillet lors d'une conférence de presse sur le budget 2026. Les salariés travailleraient ces deux jours sans hausse de rémunération, afin de rapporter 4,2 milliards d'euros supplémentaires à l'État.Sur sa chaîne YouTube, il y a quelques jours, François Bayrou estimait que la suppression de deux jours fériés constituait « un effort acceptable » pour aider le pays à surmonter ses difficultés. Cette mesure intervient alors que, selon Eurostat, les Français travaillent déjà plus que la moyenne européenne. Les professionnels du tourisme redoutent une baisse de consommation et de fréquentation, avec un impact direct sur leur chiffre d'affaires.En parallèle, l'exécutif veut durcir dès 2026 les règles d'indemnisation du chômage pour réaliser "2 à 2,5 milliards d'euros" d'économies par an en moyenne entre 2026 et 2029, puis "a minima 4 milliards d'euros" à partir de 2030. Deux paramètres seraient modifiés : la durée minimale de travail requise et la période de référence d'affiliation, moins de six mois après l'entrée en vigueur de la dernière convention d'assurance chômage.Dans un communiqué commun publié le 9 août, la CGT, FO, CFDT, CFE-CGC et CFTC dénoncent un « saccage inadmissible » et « une attaque en règle des droits des travailleurs et travailleuses » en plein été. Les syndicats se retrouveront le 1er septembre pour préparer une mobilisation, tandis qu'à gauche comme au Rassemblement national, plusieurs voix menacent de censurer le gouvernement.Nicolas Bouzou, économiste et directeur du cabinet Asterès, fera le point sur la suppression de deux jours fériés et la réforme de l'assurance chômage envisagées par le gouvernement.
Vous aimez notre peau de caste ? Soutenez-nous ! https://www.lenouvelespritpublic.fr/abonnementUne émission de Philippe Meyer, enregistrée au studio l'Arrière-boutique le 13 décembre 2024.Avec cette semaine :Laurent Berger, ancien secrétaire général de la CFDT, directeur de l'Institut mutualiste pour l'environnement et la solidarité, et éditeur.Eric Lombard, banquier, directeur général de la Caisse des Dépôts et Consignations.Michel Winock, historien et écrivain.Émission originellement diffusée le 5 janvier 2025.LA SOCIAL-DÉMOCRATIE ET MICHEL ROCARDLa notion de social-démocratie fait l'objet de plusieurs interprétations contradictoires. Dans son acception large, le concept renvoie à une forme d'organisation politique qui trouve son origine dans les pays scandinaves, et dont l'essence serait d'accepter le cadre de l'économie de marché, tout en mettant l'accent sur la redistribution des richesses. Dans un sens plus étroit et plus polémique, le terme est assimilé au social-libéralisme et utilisé pour anathématiser une vision politique qui, sous couvert de défendre les travailleurs, se préoccuperait surtout de ne pas déranger les plus riches. En France, où il n'existe pas de parti se réclamant de la social-démocratie, cette ambiguïté est accentuée par l'attitude du Parti socialiste au sein duquel l'héritage de la « deuxième gauche » ne cesse de faire débat. Si donc le concept de social-démocratie reste à préciser, l'un des hommes politiques s'en étant réclamé le plus est Michel Rocard. Premier ministre de 1988 à 1991, on lui doit notamment les accords de Matignon sur la Nouvelle-Calédonie, la mise en place du revenu minimum d'insertion, ou encore la contribution sociale généralisée. Son passage à Matignon est marqué par une attention portée à l'économie sociale et solidaire, aux négociations avec les syndicats, et par la mise en place d'un nouveau contrat salarial, reposant sur trois piliers : réorganisation et décentralisation des conditions de travail ; hausse maîtrisée des salaires, c'est-à-dire « politique des revenus » ; attention portée à la formation continue des salariés. En creux, transparaît ainsi dans son bilan une attention à la négociation et au compromis, ainsi qu'une tentative de décentraliser les relations économiques aussi bien que l'administration de l'État. Dans Le Cœur à l'ouvrage, publié en 1987, il écrit que « dès l'instant qu'une force de gauche a des convictions communes assez fortes pour ne devoir son identité qu'à elle-même, et assez de puissance pour entraîner dans son sillage la mouvance communiste sans en dépendre, elle peut gagner et se révéler efficace et rayonnante ». D'emblée sont ainsi posés deux prérequis à toute victoire de la gauche : qu'elle soit unie, mais que cette union soit sous le leadership d'un parti non communiste, c'est-à-dire ouvert au compromis.Nous nous interrogerons donc tout autant sur ce que signifie le concept de social-démocratie, sur sa conception de l'État, que sur son rapport avec sa gauche et sur sa vision des relations sociales. Mais d'abord, pourriez-vous, chacun d'entre vous nous partager quelque chose qui vous concerne particulièrement à propos de Michel Rocard ?Chaque semaine, Philippe Meyer anime une conversation d'analyse politique, argumentée et courtoise, sur des thèmes nationaux et internationaux liés à l'actualité. Pour en savoir plus : www.lenouvelespritpublic.frHébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Avec : Marylise Léon, secrétaire générale de la CFDT. - L'invité de l'actu, tous les jours au micro de Matthieu Belliard dans Apolline Matin sur RMC.
C dans l'air du 19 juillet 2025 - Budget 2026 : Bayrou déjà dans le durLe Premier ministre se donne "deux mois" pour mettre un point final à son plan de rigueur budgétaire présenté cette semaine, sur lequel les oppositions le menacent de censure. "Il y aura probablement toutes sortes de prises de parole pour préciser, affiner, répondre. On a deux mois devant nous pour que ce plan trouve son achèvement", a expliqué ce samedi le chef du gouvernement, sous le feu des critiques depuis qu'il a dévoilé son projet de budget 2026.Car si Emmanuel Macron estime que le budget présenté par François Bayrou a "la vertu du courage, de l'audace et de la lucidité", le Rassemblement national, La France insoumise, les écologistes et les socialistes demandent au Premier ministre de "revoir sa copie", sans quoi il sera censuré. Parmi les soutiens du gouvernement, les Républicains et Horizons en tête, entendent eux aussi faire bouger certains curseurs et peser sur les négociations à venir. Les syndicats, eux, entrent déjà en résistance. La CGT et Force ouvrière annoncent des mobilisations dès la rentrée, tandis que la CFDT juge certaines mesures " inacceptables".Dans un entretien accordé à nos journalistes, la secrétaire générale de la CFDT, Marylise Léon, réaffirme son soutien à la taxe Zucman, qui viserait à faire davantage contribuer les hauts revenus à l'effort national. Elle dénonce par ailleurs les propositions de François Bayrou, qualifiées de "profondément injustes et inéquitables".Parmi les mesures les plus controversées : l'instauration d'une "année blanche", la suppression de deux jours fériés, la transformation de l'abattement fiscal de 10 % sur les pensions de retraite en un abattement forfaitaire de 2 000 euros, ou encore la monétisation de la cinquième semaine de congés payés. Cette dernière, confirmée par la porte-parole du gouvernement, offrirait aux salariés la possibilité d'échanger une semaine de congé contre une rémunération supplémentaire — une idée qui passe mal auprès des syndicats.Ce plan de rigueur, censé réduire le déficit et contenir la dette, pourrait bien devenir un test politique majeur pour François Bayrou. D'autant que, selon un sondage Odoxa - Backbone Consulting pour Le Figaro, 87 % des Français estiment que ce budget nuira à leur pouvoir d'achat, et 78 % déclarent ne pas faire confiance au Premier ministre pour redresser les finances publiques.LES EXPERTS : - Alix BOUILHAGUET - Éditorialiste politique - France Info TV- Brice TEINTURIER - Directeur général d'IPSOS BVA- Christophe RAMAUX - Économiste maître de conférences à l'université Paris I- Anne de GUIGNÉ - Grand reporter économie - Le Figaro
durée : 00:20:44 - L'invité de 8h20 : le grand entretien - par : Simon Le Baron - Marylise Léon, secrétaire générale de la CFDT, est l'invitée du Grand entretien, jeudi 17 juillet, deux jours après les annonces de François Bayrou sur le budget pour 2026. Un programme que "le monde du travail ne peut pas accepter tel qu'il a été présenté", selon elle. - invités : Marylise Léon - Marylise Léon : Secrétaire générale de la CFDT Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
durée : 00:20:44 - L'invité de 8h20 : le grand entretien - par : Simon Le Baron - Marylise Léon, secrétaire générale de la CFDT, est l'invitée du Grand entretien, jeudi 17 juillet, deux jours après les annonces de François Bayrou sur le budget pour 2026. Un programme que "le monde du travail ne peut pas accepter tel qu'il a été présenté", selon elle. - invités : Marylise Léon - Marylise Léon : Secrétaire générale de la CFDT Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
Vous aimez notre peau de caste ? Soutenez-nous ! https://www.lenouvelespritpublic.fr/abonnementUne émission de Philippe Meyer, enregistrée au studio l'Arrière-boutique le 4 juillet 2025.Avec cette semaine :Jean-Louis Bourlanges, essayiste, ancien président de la Commission des Affaires étrangères de l'Assemblée nationale.Matthias Fekl, avocat et ancien ministre de l'Intérieur.Antoine Foucher, consultant, spécialiste des questions sociales, auteur de Sortir du travail qui ne paie plus.Marc-Olivier Padis, directeur des études de la fondation Terra Nova.C'EST NICOLAS QUI PAIE » : L'AMORCE D'UN CONFLIT INTERGÉNÉRATIONNELTravail, écologie, sexualité, politique, racisme, laïcité, tant autour des questions sociales que dans le champ des valeurs, tout séparerait les jeunes de leurs aînés. Les « boomers » auraient « cramé la caisse » et la planète. Leurs successeurs seraient paresseux, instables, égoïstes, trop radicaux. L'expression « OK, boomer », apparue en 2018 et largement répandue sur les réseaux sociaux, résume à elle seule ce « clash intergénérationnel ». En cause : la montée de l'individualisme, l'accélération des changements technologiques et l'inversion opérée dans la transmission traditionnelle des savoirs. Avec le Covid, la génération Z - née entre la fin des années 1990 et le début des années 2010 – se serait sentie sacrifiée pour protéger les boomers. La crise écologique a créé des éco-anxieux qui demandent des comptes. C'est sur le front des conditions économiques que les tensions sont les plus vives : dans un État consacrant plus de budget à la retraite (379 milliards d'euros en 2023, 13,4 % du PIB, selon le rapport du Conseil d'orientation des retraites) qu'à sa jeunesse (190 milliards d'euros pour l'éducation en 2023, 6,7 % du PIB), celle-ci est contrainte de composer avec un chômage structurel, des inégalités sociales croissantes et un État de moins en moins providence et protecteur, constate Salomé Saqué, dans son livre Sois jeune et tais-toi.Alors que la CFDT comme le Medef commencent à s'inquiéter d'un risque de conflit intergénérationnel, dans son rapport d'avril, la Cour des comptes a alerté sur la nécessité de veiller à l'équité intergénérationnelle des systèmes de retraites. Compte tenu du vieillissement de la population et de la baisse de la natalité, pour éviter que les écarts ne se creusent, la Cour note l'intérêt de mieux piloter le système global avec des clauses de revoyure. Le rapport entre actifs et retraités ne cesse de se dégrader : de trois actifs pour un retraité au début des années 1980, ce ratio est passé à 2,1 actifs pour un retraité en 2000 et à 1,7 cotisant pour un retraité en 2021. Il devrait encore décliner d'ici à 2050 pour passer à 1,5 cotisant pour un retraité. Dans un tel contexte, le système de retraites par répartition apparaît de moins en moins à même de générer un niveau de pensions suffisant.Depuis quelques mois, Nicolas, trente ans, un personnage fictif devenu un mème populaire sur les réseaux sociaux incarne le « ras-le-bol fiscal » d'une partie de la jeune génération. Notamment sur X et à droite, dès qu'un article de presse relaie une information impliquant une dépense de l'État, le commentaire surgit : « C'est Nicolas qui paie. » Nicolas (prénom le plus donné aux garçons en 1995) se veut emblématique de la génération des jeunes actifs trentenaires, supposés écrasés d'impôts pour financer les croisières de « Bernard et Chantal », retraités de 70 ans, et le RSA de « Karim », jeune immigré de 25 ans, autres personnages fictifs. « Il n'y a pas de caractère inédit concernant les contestations fiscales, souligne l'économiste Erwann Tison. Ce qui est nouveau, c'est le côté générationnel ».Chaque semaine, Philippe Meyer anime une conversation d'analyse politique, argumentée et courtoise, sur des thèmes nationaux et internationaux liés à l'actualité. Pour en savoir plus : www.lenouvelespritpublic.frDistribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Et si vos jours de vacances n'étaient plus "perdus" lorsque vous tombez malade pendant vos congés ? Une réforme du droit du travail pourrait bientôt bouleverser cette réalité bien connue des salariés français. En cause : une directive européenne que la France va devoir transposer, sous peine de sanctions. Et cette directive est très claire : un salarié qui tombe malade pendant ses congés a le droit de les récupérer.Actuellement, le Code du travail français n'offre cette possibilité qu'aux salariés bénéficiant d'un arrêt maladie professionnelle, c'est-à-dire liée à un accident du travail ou une maladie reconnue comme telle. En cas de maladie classique (grippe, gastro-entérite, etc.), les jours de congés sont considérés comme consommés, même si le salarié est alité et incapable d'en profiter.Mais cette situation va devoir évoluer. Plusieurs arrêts de la Cour de justice de l'Union européenne (CJUE) ont déjà précisé le droit : un salarié qui tombe malade pendant ses congés doit pouvoir les reporter à une date ultérieure. Le repos compensateur doit être réel et effectif. Et selon les règles européennes, les congés payés sont un droit fondamental à la santé et au repos.La directive européenne 2003/88/CE sur le temps de travail, combinée à la jurisprudence européenne, impose donc aux États membres de garantir que les congés payés ne soient pas "mangés" par une maladie imprévue. Une obligation que la France va devoir intégrer dans son droit national.Le ministère du Travail travaille déjà sur cette transposition. Selon plusieurs sources, une réforme pourrait voir le jour dès 2025. Elle permettrait aux salariés de faire valoir leur droit à report en cas de maladie, sous réserve de fournir un certificat médical et de prévenir rapidement l'employeur.Cette évolution est saluée par les syndicats, qui y voient une victoire du bon sens et du respect de la santé des salariés. « Être malade, ce n'est pas se reposer. Ce n'est pas des vacances », résume un représentant de la CFDT. Les employeurs, eux, redoutent une complexification des règles de gestion du personnel, notamment dans les petites entreprises.Reste à voir comment le gouvernement arbitrera. Mais une chose est certaine : la législation française devra évoluer pour se mettre en conformité avec le droit européen. Et pour les salariés, cette réforme pourrait bien transformer leur rapport aux congés… et à la maladie. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
C dans l'air l'invité du 30 juin 2025 avec Michaël Zemmour, enseignant-chercheur à l'université Lumière Lyon-II et économiste au laboratoire d'évaluation des politiques publiques de Sciences-Po.Jeudi, le Premier ministre François Bayrou a énuméré devant la presse les "avancées" permises par les négociations sur les retraites qui pourraient être reprises dans un budget à l'automne. Les syndicats et le patronat réunis en "conclave" n'ont pas trouvé d'accord global sur les retraites, mais ils ont dégagé des compromis sur plusieurs points. Et, vendredi, la CFDT a refusé, à l'instar de la CFTC et de la CFE-CGC, de jouer les prolongations, comme l'avait proposé le Premier ministre la veille.Aujourd'hui dans les Echos, l'ancien Premier ministre Gabriel Attal a dit vouloir en finir avec l'âge de départ unique, une norme devenue inutile selon lui. Le départ à la retraite ne se fixerait que sur la base de la durée de cotisation. Un système financé par une dose de capitalisation : chacun met de côté pour sa future retraite plutôt que de financer celle des retraités actuels. Édouard Philippe lui aussi a vanté les mérites de la capitalisation il y a quelques semaines, et dévoilait aussi les contours de sa réforme des retraites qu'il proposera pour 2027. Alors comment financer durablement notre système de retraites, dont le déficit devrait atteindre près de 15 milliards d'euros en 2035 selon la Cour des comptes ? Michaël Zemmour, enseignant-chercheur à l'université Lumière Lyon-II et économiste au laboratoire d'évaluation des politiques publiques de Sciences-Po, est notre invité.
Vous aimez notre peau de caste ? Soutenez-nous ! https://www.lenouvelespritpublic.fr/abonnementUne émission de Philippe Meyer, enregistrée au studio l'Arrière-boutique le 27 juin 2025.Avec cette semaine :Jean-Louis Bourlanges, essayiste.Antoine Foucher, consultant, spécialiste des questions sociales, auteur de Sortir du travail qui ne paie plus.Lucile Schmid, vice-présidente de La Fabrique écologique et membre du comité de rédaction de la revue Esprit.Michaela Wiegel, correspondante à Paris de la Frankfurter Allgemeine Zeitung.LE CONCLAVE SUR LES RETRAITES Le « conclave » sur les retraites, voulu par le Premier ministre pour désamorcer les tensions autour de la réforme de 2023, s'est soldé par un « échec » a annoncé lundi la CFDT, marquant la fin de quatre mois de discussions infructueuses entre partenaires sociaux. Les discussions au sein de ce conclave, qui réunissait le Medef, la CPME (Confédération des petites et moyennes entreprises), la CFDT, la CFE-CGC et la CFTC, visaient à adoucir l'impopularité de la réforme Borne de 2023, qui a relevé l'âge légal de départ à la retraite de 62 à 64 ans. Au-delà des considérations sociales, l'objectif était également d'assurer la pérennité financière d'un système qui anticipe un déficit de 6,6 milliards d'euros en 2030. Pour les organisations patronales, toute concession sur la pénibilité devait s'inscrire dans un cadre garantissant cet équilibre, tandis que les syndicats insistaient sur la nécessité de compenser les carrières hachées et les impacts physiques des métiers les plus exigeants. Sur la question de l'âge, sujet sensible de la réforme Borne, l'hypothèse d'un retour de l'âge légal de départ à la retraite à 62 ans avait pourtant été enterrée par les syndicats. Dans le texte rédigé par l'animateur des débats, les représentants de salariés avaient obtenu le recul de l'âge de la décote (celui à partir duquel les assurés ont droit à une pension à taux plein, même s'ils n'ont pas le nombre de trimestres requis pour y être éligibles) à 66 ans et demi (contre 67 ans aujourd'hui).Selon l'étude Elabe réalisée pour l'Association française de la gestion financière (AFG) dévoilée mardi, les ménages semblent prêts à une vraie évolution du système : 47 % des Français se déclarent en faveur de la généralisation de plans d'épargne retraite par capitalisation en complément du système de retraite par répartition. Les « cadres » sont favorables à cette idée à 65 %, tout comme les ménages avec « une forte capacité d'épargne » à 64 % et les « investisseurs » à 56 %. Seules 18 % des personnes interrogées se montrent réfractaires à l'idée. L'enjeu financier des retraites est considérable : les pensions représentent près de 14% du PIB, 40% de la dépense sociale et un quart de la dépense publique. Le Conseil d'orientation des retraites indique, dans son rapport de juin, que l'évolution des dépenses de retraites « explique à elle seule une grande partie de la progression des dépenses publiques depuis 2002 ». Si le pays peine à financer ses services publics, c'est parce qu'il a préféré ses retraites alors que les évolutions démographiques ont bouleversé l'équilibre : il n'y a plus que 1,7 actif pour 1 retraité, tandis que le ratio était de 4 pour 1 en 1950. Le COR en tire la conclusion qu'il faudra reculer encore l'âge de la retraite.Mercredi, François Bayrou a affirmé que le conclave n'était « pas un échec » et présenté jeudi le résultat des discussions après avoir « tranché » sur« les désaccords ».LA GUERRE USA-IRAN L'attaque américaine, menée dans la nuit de samedi à dimanche derniers sur l'Iran, a été « intentionnellement limitée » à des cibles nucléaires et ne visait pas un changement de régime, a déclaré dimanche le Pentagone. Avec l'opération Midnight Hammer (Marteau de minuit), Donald Trump a exploité une fenêtre d'opportunité après qu'Israël a presque réduit à néant les alliés régionaux de l'Iran (Hamas, Hezbollah) puis les défenses iraniennes. S'il proclame toujours vouloir la paix, Donald Trump n'hésite pas dégainer. Il l'avait fait à trois reprises au cours de son premier mandat : contre la Syrie, après des attaques chimiques, en avril 2017 puis en avril 2018, enfin en ordonnant un assassinat ciblé à Bagdad contre le général iranien Soleimani, chef des forces spéciales des Gardiens de la Révolution, en janvier 2020. Toutefois, jusqu'à dimanche, il s'agissait d'opérations limitées.Dimanche, le président américain a annoncé que les trois sites de Natanz, Fordo et Ispahan avaient été « totalement anéantis ». Une affirmation difficile à confirmer, les cibles étant souterraines. Le général Dan Caine, chef d'état-major des armées américaines s'est montré plus prudent, comme le vice-président JD Vance. Selon les « premières évaluations du champ de bataille », a dit le soldat, les sites visés ont subi « de sévères dommages et destructions ». Un document classé confidentiel du renseignement américain, relayé par CNN et le New York Times, suggère que les frappes américaines sur l'Iran auraient retardé son programme nucléaire de seulement quelques mois, sans le détruire complètement. Jeudi, l'ayatollah Khamenei a affirmé que Donald Trump a « exagéré » l'impact des frappes américaines sur le territoire iranien.En représailles, lundi, l'Iran a attaqué la base aérienne américaine d'Al-Udeid, au Qatar. Treize missiles ont été interceptés sans difficulté selon l'armée, tandis qu'un autre s'écrasait sans dégâts. La base, qui en temps normal accueille près de 10 000 soldats, était très largement dépeuplée. Pour Téhéran, « la priorité était de retrouver les voies de la négociation afin de sauver le régime », estime le chercheur Bernard Hourcade, spécialiste de la République islamique. Selon lui, « les dirigeants iraniens ne voulaient pas couper les ponts avec Donald Trump, car ils savent que c'est lui qui peut arrêter la guerre avec Israël ». Via le Qatar et probablement Oman, Téhéran avait averti les États-Unis de ses tirs de missiles contre la base aérienne américaine, afin qu'il n'y ait pas de victimes. Ce fut le cas.Mardi, Israël et l'Iran ont déclaré accepter l'initiative américaine de cessez-le-feu.Tandis que les membres de l'administration Trump revendiquent une réussite totale, les questions s'accumulent sur le sort des quelque 400 kg d'uranium hautement enrichi dont disposait l'Iran. Cette question sera au centre des négociations qui devraient s'ouvrir prochainement entre l'Iran et les Occidentaux, via l'Agence internationale à l'énergie atomique (l'AIEA), dans l'espoir de tourner durablement la page de la guerre.Chaque semaine, Philippe Meyer anime une conversation d'analyse politique, argumentée et courtoise, sur des thèmes nationaux et internationaux liés à l'actualité. Pour en savoir plus : www.lenouvelespritpublic.frDistribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
C dans l'air du 27 juin 2025 - Retraites, santé : coup de chaud pour Bayrou La porte-parole du gouvernement avait prévenu : le prochain budget sera un "cauchemar". Ces derniers jours, les contours de ce budget 2026 se précisent, et le signal est clair : les économies seront douloureuses, notamment pour la santé.Catherine Vautrin, ministre du Travail et de la Santé, a annoncé lors d'une audition à l'Assemblée nationale que 1,7 milliard d'euros d'économies seraient réalisés dès 2025 sur les dépenses de santé. Parmi les premières victimes : les revalorisations tarifaires promises aux kinésithérapeutes et médecins libéraux, vont être reportées au 1er janvier 2026. Le gouvernement cible aussi l'hôpital, les arrêts de travail, les affections de longue durée (ALD) et envisage de nouveaux déremboursements de médicaments.Autre front sensible : le transport sanitaire. L'exécutif entend maintenir la pression dans les négociations avec les chauffeurs de taxi, sur fond de réforme des tarifs. "Nous n'avons pas d'autre solution que cette réforme du modèle de tarification", a martelé Catherine Vautrin. Autrement dit : il n'y aura pas de recul.Sur les retraites, le climat reste tout aussi tendu. Après quatre mois de concertation sans accord entre partenaires sociaux, le Premier ministre a tenté jeudi de reprendre la main. Refusant de parler d'"échec" du conclave, François Bayrou a vanté plusieurs "avancées", à commencer par un consensus sur l'objectif de retour à l'équilibre en 2030 et le maintien du départ à 64 ans, tel que fixé par la loi Borne. Le chef du gouvernement a également proposé a proposé aux "experts et négociateurs des organisations de se remettre au travail" "15 jours, 10 jours" convaincu qu'un accord était à portée de main pour améliorer la réforme des retraites de 2023.Mais le premier syndicat de France a refusé de participer à "de nouvelles séances de négociations". Pour la CFDT, les deux derniers points de blocage dans les négociations, que sont la pénibilité et le financement du système de retraites, sont "deux éléments extrêmement importants et structurants des discussions"."Si, à un moment, le gouvernement veut trouver une voie d'équilibre, il faut qu'il comprenne que, pour mon organisation, il n'y a pas de voie de passage sans la réparation sur la pénibilité, avec le dispositif qu'on a proposé", a-t-elle ajouté, précisant que le bureau national de la CFDT avait rendu un avis "unanime" en ce sens vendredi matin."Si les organisations considèrent que ce n'est plus leur heure et qu'il faut trancher, on tranchera", a répondu ce vendredi le Premier ministre. L'échec du conclave sur les retraites est un coup dur pour le locataire de Matignon, et s'annonce lourd de conséquences. Le Parti socialiste, qui réclame un projet de loi "sans délai" pour reparler des retraites et mettre au menu du Parlement toutes les mesures qui fâchent, y compris l'âge légal de départ à la retraite porté à 64 ans en 2023, a annoncé en début de semaine le dépôt d'une motion de censure. Sauf coup de théâtre le RN ne devrait pas la voter, mais le Premier ministre se retrouve dans une position encore plus compliquée avant la présentation du budget. Le gouvernement s'avance vers un automne parlementaire à hauts risques.LES EXPERTS :- Gaël SLIMAN - Président et co-fondateur de l'institut de sondage ODOXA - Stéphanie VILLERS - Economiste, conseillère économique de PwC France - Philippe MABILLE - Directeur éditorial la Tribune et la Tribune Dimanche - Sylvie PIERRE-BROSSOLETTE - Editorialiste politique au Point
durée : 00:38:13 - France Culture va plus loin (l'Invité(e) des Matins) - par : Guillaume Erner, Isabelle de Gaulmyn - Après quatre mois de concertation engagée à l'initiative du Premier ministre, les discussions ont abouti à un "échec de la négociation", a annoncé la CFDT lundi 23 juin. Ce matin, nous tentons d'analyser les raisons de cet échec ainsi que les conséquences politiques qu'il pourrait entraîner - réalisation : Félicie Faugère - invités : Pierre Ferracci Président du Groupe ALPHA - Expert en relations sociales; Bruno Cautrès Politiste, chercheur CNRS au Cevipof, professeur à Sciences Po Paris; Mayada Boulos PDG de Havas Paris
La dernière réunion du conclave sur les retraites s'est soldée par un échec, a annoncé lundi soir la CFDT, après quatre mois de concertations entre patronat et syndicat. Tous perdants, selon Ruth Elkrief. Et pourtant, elle aimerait que cela ne soit pas perdu. Elle admet qu'elle est totalement désolée de cet échec définitif, car c'était une belle idée. Le format a été inédit. L'Air Force One de Donald Trump vient de se poser sur l'aéroport d'Amsterdam pour le sommet de l'OTAN. Il sera question pour les Européens d'augmenter leur budget de la Défense. Le président américain vise 5 %, dont 3,5 au sens strict. En Europe, la moyenne se situe autour de 2 %. François Lenglet explique que la France a investi les dividendes de la paix dans l'extension de l'État-providence et dans la diminution du temps de travail. D'après lui, il va falloir passer au tamis nos dépenses sociales pour pouvoir retrouver une capacité d'investissement. Donald Trump annonce que l'Iran et Israël ont accepté un cessez-le-feu total. Selon Abnousse Shalmani, l'instauration de cette trêve est un abandon du peuple iranien. Elle pense qu'il n'y avait pas d'autres moyens qu'une intervention militaire pour essayer de casser la mollarchie et permettre à l'opposition iranienne d'éclore au grand jour. Du lundi au vendredi, à partir de 18h, David Pujadas apporte toute son expertise pour analyser l'actualité du jour avec pédagogie.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:09:21 - L'invité de 7h50 - par : Sonia Devillers - Marylise Léon, secrétaire générale de la CFDT, était l'invitée de France Inter ce lundi, dernier jour de négociations pour trouver un accord sur la reforme des retraites. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
durée : 00:09:21 - L'invité de 7h50 - par : Sonia Devillers - Marylise Léon, secrétaire générale de la CFDT, était l'invitée de France Inter ce lundi, dernier jour de négociations pour trouver un accord sur la reforme des retraites. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
durée : 00:24:49 - L'invité de 8h20 : le grand entretien - par : Nicolas Demorand, Léa Salamé - Benoît Bazin, PDG du groupe Saint-Gobain, et Laurent Berger, ancien Secrétaire général de la CFDT, étaient les invités de France Inter ce mercredi. Ils publient « Voies de passage » (L'Aube).
durée : 00:24:49 - L'invité de 8h20 : le grand entretien - par : Nicolas Demorand, Léa Salamé - Benoît Bazin, PDG du groupe Saint-Gobain, et Laurent Berger, ancien Secrétaire général de la CFDT, étaient les invités de France Inter ce mercredi. Ils publient « Voies de passage » (L'Aube). Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
Avec : Marylise Léon, secrétaire générale de la CFDT. - Tous les matins à 7h40, l'invité qui fait l'actualité. Un acteur incontournable, un expert renseigné... 10 minutes d'interview sans concession avec Apolline de Malherbe et les témoignages des auditeurs de RMC au 3216.
Après le meurtre d'Aboubakar Cissé dans une mosquée à la fin du mois d'avril, Christophe B., 53 ans, a abattu Hichem Miraoui, son voisin Tunisien, le 31 mai dernier. Un débat est né sur un racisme d'atmosphère, en l'occurrence une partie de la gauche qui reproche à Bruno Retailleau. Ruth Elkrief reconnaît l'existence d'un racisme anti-musulman en France, mais elle doute du bien-fondé d'un racisme d'atmosphère. Elle rejette l'idée que dénoncer l'infiltration des Frères musulmans ou les visées séparatistes de certains imams seraient à l'origine de ces actes. Marylise Léon, secrétaire générale de la CFDT, a décrit les nouvelles règles qui régissent l'attribution et les sanctions du RSA depuis le 1er juin. Les allocataires du RSA doivent une contrepartie sous peine d'une sanction. Marylise Léon y voit une entrave à la cohésion nationale. Pascal Perri conteste ses propos. Geert Wilders, chef néerlandais du parti de la liberté, claque la porte de la coalition entraînant la chute du gouvernement. Les Pays-Bas devraient bientôt organiser de nouvelles élections législatives. Selon Abnousse Shalmani, ce retrait lui convient, car Geert Wilders est en train de perdre dans les sondages. Du lundi au vendredi, à partir de 18h, David Pujadas apporte toute son expertise pour analyser l'actualité du jour avec pédagogie. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Est-il plus facile d'élire un pape que de s'accorder sur l'âge de départ à la retraite en France ? Chaque jeudi, le conclave des retraites se réunit ou plutôt, se vide. FO, la CGT, l'U2P ont quitté la table. La CFTC boude. Ne restent que trois irréductibles : la CFDT, le Medef et la CPME. Et pendant que les chaises se vident, le gouvernement attend une fumée blanche. Ou au moins 6,5 milliards d'euros pour éviter le déraillement. En France, chaque réforme des retraites vire à la crise nationale. Depuis 1993 : sept réformes, sept chocs. Parce qu'ici, la retraite n'est pas un simple calcul. C'est une promesse d'égalité, un acquis sacré. Alors pourquoi ça coince ? Notre culture ? Notre rapport au travail ? Ou notre refus de voir le monde changer ? Pour en débattre : Henri Sterdyniak,économiste, co-fondateur de l'OFCE et du groupe des Économistes atterrés Monika Queisser, cheffe de la Division des politiques sociales à l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), expert en retraites Jean-Hervé Lorenzi, économiste, fondateur du Cercle des économistes
Est-il plus facile d'élire un pape que de s'accorder sur l'âge de départ à la retraite en France ? Chaque jeudi, le conclave des retraites se réunit ou plutôt, se vide. FO, la CGT, l'U2P ont quitté la table. La CFTC boude. Ne restent que trois irréductibles : la CFDT, le Medef et la CPME. Et pendant que les chaises se vident, le gouvernement attend une fumée blanche. Ou au moins 6,5 milliards d'euros pour éviter le déraillement. En France, chaque réforme des retraites vire à la crise nationale. Depuis 1993 : sept réformes, sept chocs. Parce qu'ici, la retraite n'est pas un simple calcul. C'est une promesse d'égalité, un acquis sacré. Alors pourquoi ça coince ? Notre culture ? Notre rapport au travail ? Ou notre refus de voir le monde changer ? Pour en débattre : Henri Sterdyniak,économiste, co-fondateur de l'OFCE et du groupe des Économistes atterrés Monika Queisser, cheffe de la Division des politiques sociales à l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), expert en retraites Jean-Hervé Lorenzi, économiste, fondateur du Cercle des économistes
Climat social, retraites, TVA sociale : écoutez l'interview de Marylise Léon, secrétaire générale de la CFDT. Ecoutez L'invité RTL de 7h40 avec Thomas Sotto du 27 mai 2025.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Chaque samedi, découvrez une compilation thématisée des meilleurs chroniques de Philippe Caverivière ! Dans ce best of, l'humoriste fait face à Sophie Binet, secrétaire générale de la CGT, Marylise Léon, secrétaire générale de la CFDT, ou encore Patrick Martin, président du MEDEF...Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Pas de tabou sur la capitalisation pour financer le système des retraites assure la CFDT : un vrai tournant.. Et si la capitalisation était la solution ? Les partenaires sociaux qui participent encore à cet ex-conclave se donnent désormais jusqu'au 17 juin pour parvenir à un accord. Ecoutez L'angle éco de François Lenglet du 23 mai 2025.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:02:22 - Le vrai ou faux - Le candidat à la présidence des LR affirme dans un entretien au "Parisien" qu'une personne qui gagne 3 000 euros brut a 2 200 euros pour faire vivre sa famille, tandis qu'un couple au RSA avec trois enfants touchera 2 300 euros, soit 100 euros de plus par mois. Un calcul dénoncé par la secrétaire générale de la CFDT, Marylise Léon.
durée : 00:29:10 - Le Cours de l'histoire - En raison d'un appel à la grève déposé par les syndicats CFDT, CGT, FO, SNJ, SUD et UNSA de Radio France contre le projet de holding de l'Audiovisuel Public, nous ne sommes pas en mesure de diffuser l'intégralité de nos programmes habituels. Nous vous prions de nous en excuser.
durée : 00:28:15 - Les musiciens d'orchestres baroques IX : hautbois et bassons (2/4) : hautboïstes français - par : Christian Merlin - En raison d'un appel à la grève déposé par les syndicats CFDT, CGT, FO, SNJ, SUD et UNSA de Radio France contre le projet de holding de l'Audiovisuel Public, nous ne sommes pas en mesure de diffuser l'intégralité de nos programmes habituels. Nous vous prions de nous en excuser. - réalisé par : Marie Grout