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C dans l'air l'invité du 30 juin 2025 avec Michaël Zemmour, enseignant-chercheur à l'université Lumière Lyon-II et économiste au laboratoire d'évaluation des politiques publiques de Sciences-Po.Jeudi, le Premier ministre François Bayrou a énuméré devant la presse les "avancées" permises par les négociations sur les retraites qui pourraient être reprises dans un budget à l'automne. Les syndicats et le patronat réunis en "conclave" n'ont pas trouvé d'accord global sur les retraites, mais ils ont dégagé des compromis sur plusieurs points. Et, vendredi, la CFDT a refusé, à l'instar de la CFTC et de la CFE-CGC, de jouer les prolongations, comme l'avait proposé le Premier ministre la veille.Aujourd'hui dans les Echos, l'ancien Premier ministre Gabriel Attal a dit vouloir en finir avec l'âge de départ unique, une norme devenue inutile selon lui. Le départ à la retraite ne se fixerait que sur la base de la durée de cotisation. Un système financé par une dose de capitalisation : chacun met de côté pour sa future retraite plutôt que de financer celle des retraités actuels. Édouard Philippe lui aussi a vanté les mérites de la capitalisation il y a quelques semaines, et dévoilait aussi les contours de sa réforme des retraites qu'il proposera pour 2027. Alors comment financer durablement notre système de retraites, dont le déficit devrait atteindre près de 15 milliards d'euros en 2035 selon la Cour des comptes ? Michaël Zemmour, enseignant-chercheur à l'université Lumière Lyon-II et économiste au laboratoire d'évaluation des politiques publiques de Sciences-Po, est notre invité.
Vous aimez notre peau de caste ? Soutenez-nous ! https://www.lenouvelespritpublic.fr/abonnementUne émission de Philippe Meyer, enregistrée au studio l'Arrière-boutique le 27 juin 2025.Avec cette semaine :Jean-Louis Bourlanges, essayiste.Antoine Foucher, consultant, spécialiste des questions sociales, auteur de Sortir du travail qui ne paie plus.Lucile Schmid, vice-présidente de La Fabrique écologique et membre du comité de rédaction de la revue Esprit.Michaela Wiegel, correspondante à Paris de la Frankfurter Allgemeine Zeitung.LE CONCLAVE SUR LES RETRAITES Le « conclave » sur les retraites, voulu par le Premier ministre pour désamorcer les tensions autour de la réforme de 2023, s'est soldé par un « échec » a annoncé lundi la CFDT, marquant la fin de quatre mois de discussions infructueuses entre partenaires sociaux. Les discussions au sein de ce conclave, qui réunissait le Medef, la CPME (Confédération des petites et moyennes entreprises), la CFDT, la CFE-CGC et la CFTC, visaient à adoucir l'impopularité de la réforme Borne de 2023, qui a relevé l'âge légal de départ à la retraite de 62 à 64 ans. Au-delà des considérations sociales, l'objectif était également d'assurer la pérennité financière d'un système qui anticipe un déficit de 6,6 milliards d'euros en 2030. Pour les organisations patronales, toute concession sur la pénibilité devait s'inscrire dans un cadre garantissant cet équilibre, tandis que les syndicats insistaient sur la nécessité de compenser les carrières hachées et les impacts physiques des métiers les plus exigeants. Sur la question de l'âge, sujet sensible de la réforme Borne, l'hypothèse d'un retour de l'âge légal de départ à la retraite à 62 ans avait pourtant été enterrée par les syndicats. Dans le texte rédigé par l'animateur des débats, les représentants de salariés avaient obtenu le recul de l'âge de la décote (celui à partir duquel les assurés ont droit à une pension à taux plein, même s'ils n'ont pas le nombre de trimestres requis pour y être éligibles) à 66 ans et demi (contre 67 ans aujourd'hui).Selon l'étude Elabe réalisée pour l'Association française de la gestion financière (AFG) dévoilée mardi, les ménages semblent prêts à une vraie évolution du système : 47 % des Français se déclarent en faveur de la généralisation de plans d'épargne retraite par capitalisation en complément du système de retraite par répartition. Les « cadres » sont favorables à cette idée à 65 %, tout comme les ménages avec « une forte capacité d'épargne » à 64 % et les « investisseurs » à 56 %. Seules 18 % des personnes interrogées se montrent réfractaires à l'idée. L'enjeu financier des retraites est considérable : les pensions représentent près de 14% du PIB, 40% de la dépense sociale et un quart de la dépense publique. Le Conseil d'orientation des retraites indique, dans son rapport de juin, que l'évolution des dépenses de retraites « explique à elle seule une grande partie de la progression des dépenses publiques depuis 2002 ». Si le pays peine à financer ses services publics, c'est parce qu'il a préféré ses retraites alors que les évolutions démographiques ont bouleversé l'équilibre : il n'y a plus que 1,7 actif pour 1 retraité, tandis que le ratio était de 4 pour 1 en 1950. Le COR en tire la conclusion qu'il faudra reculer encore l'âge de la retraite.Mercredi, François Bayrou a affirmé que le conclave n'était « pas un échec » et présenté jeudi le résultat des discussions après avoir « tranché » sur« les désaccords ».LA GUERRE USA-IRAN L'attaque américaine, menée dans la nuit de samedi à dimanche derniers sur l'Iran, a été « intentionnellement limitée » à des cibles nucléaires et ne visait pas un changement de régime, a déclaré dimanche le Pentagone. Avec l'opération Midnight Hammer (Marteau de minuit), Donald Trump a exploité une fenêtre d'opportunité après qu'Israël a presque réduit à néant les alliés régionaux de l'Iran (Hamas, Hezbollah) puis les défenses iraniennes. S'il proclame toujours vouloir la paix, Donald Trump n'hésite pas dégainer. Il l'avait fait à trois reprises au cours de son premier mandat : contre la Syrie, après des attaques chimiques, en avril 2017 puis en avril 2018, enfin en ordonnant un assassinat ciblé à Bagdad contre le général iranien Soleimani, chef des forces spéciales des Gardiens de la Révolution, en janvier 2020. Toutefois, jusqu'à dimanche, il s'agissait d'opérations limitées.Dimanche, le président américain a annoncé que les trois sites de Natanz, Fordo et Ispahan avaient été « totalement anéantis ». Une affirmation difficile à confirmer, les cibles étant souterraines. Le général Dan Caine, chef d'état-major des armées américaines s'est montré plus prudent, comme le vice-président JD Vance. Selon les « premières évaluations du champ de bataille », a dit le soldat, les sites visés ont subi « de sévères dommages et destructions ». Un document classé confidentiel du renseignement américain, relayé par CNN et le New York Times, suggère que les frappes américaines sur l'Iran auraient retardé son programme nucléaire de seulement quelques mois, sans le détruire complètement. Jeudi, l'ayatollah Khamenei a affirmé que Donald Trump a « exagéré » l'impact des frappes américaines sur le territoire iranien.En représailles, lundi, l'Iran a attaqué la base aérienne américaine d'Al-Udeid, au Qatar. Treize missiles ont été interceptés sans difficulté selon l'armée, tandis qu'un autre s'écrasait sans dégâts. La base, qui en temps normal accueille près de 10 000 soldats, était très largement dépeuplée. Pour Téhéran, « la priorité était de retrouver les voies de la négociation afin de sauver le régime », estime le chercheur Bernard Hourcade, spécialiste de la République islamique. Selon lui, « les dirigeants iraniens ne voulaient pas couper les ponts avec Donald Trump, car ils savent que c'est lui qui peut arrêter la guerre avec Israël ». Via le Qatar et probablement Oman, Téhéran avait averti les États-Unis de ses tirs de missiles contre la base aérienne américaine, afin qu'il n'y ait pas de victimes. Ce fut le cas.Mardi, Israël et l'Iran ont déclaré accepter l'initiative américaine de cessez-le-feu.Tandis que les membres de l'administration Trump revendiquent une réussite totale, les questions s'accumulent sur le sort des quelque 400 kg d'uranium hautement enrichi dont disposait l'Iran. Cette question sera au centre des négociations qui devraient s'ouvrir prochainement entre l'Iran et les Occidentaux, via l'Agence internationale à l'énergie atomique (l'AIEA), dans l'espoir de tourner durablement la page de la guerre.Chaque semaine, Philippe Meyer anime une conversation d'analyse politique, argumentée et courtoise, sur des thèmes nationaux et internationaux liés à l'actualité. Pour en savoir plus : www.lenouvelespritpublic.frDistribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
C dans l'air du 27 juin 2025 - Retraites, santé : coup de chaud pour Bayrou La porte-parole du gouvernement avait prévenu : le prochain budget sera un "cauchemar". Ces derniers jours, les contours de ce budget 2026 se précisent, et le signal est clair : les économies seront douloureuses, notamment pour la santé.Catherine Vautrin, ministre du Travail et de la Santé, a annoncé lors d'une audition à l'Assemblée nationale que 1,7 milliard d'euros d'économies seraient réalisés dès 2025 sur les dépenses de santé. Parmi les premières victimes : les revalorisations tarifaires promises aux kinésithérapeutes et médecins libéraux, vont être reportées au 1er janvier 2026. Le gouvernement cible aussi l'hôpital, les arrêts de travail, les affections de longue durée (ALD) et envisage de nouveaux déremboursements de médicaments.Autre front sensible : le transport sanitaire. L'exécutif entend maintenir la pression dans les négociations avec les chauffeurs de taxi, sur fond de réforme des tarifs. "Nous n'avons pas d'autre solution que cette réforme du modèle de tarification", a martelé Catherine Vautrin. Autrement dit : il n'y aura pas de recul.Sur les retraites, le climat reste tout aussi tendu. Après quatre mois de concertation sans accord entre partenaires sociaux, le Premier ministre a tenté jeudi de reprendre la main. Refusant de parler d'"échec" du conclave, François Bayrou a vanté plusieurs "avancées", à commencer par un consensus sur l'objectif de retour à l'équilibre en 2030 et le maintien du départ à 64 ans, tel que fixé par la loi Borne. Le chef du gouvernement a également proposé a proposé aux "experts et négociateurs des organisations de se remettre au travail" "15 jours, 10 jours" convaincu qu'un accord était à portée de main pour améliorer la réforme des retraites de 2023.Mais le premier syndicat de France a refusé de participer à "de nouvelles séances de négociations". Pour la CFDT, les deux derniers points de blocage dans les négociations, que sont la pénibilité et le financement du système de retraites, sont "deux éléments extrêmement importants et structurants des discussions"."Si, à un moment, le gouvernement veut trouver une voie d'équilibre, il faut qu'il comprenne que, pour mon organisation, il n'y a pas de voie de passage sans la réparation sur la pénibilité, avec le dispositif qu'on a proposé", a-t-elle ajouté, précisant que le bureau national de la CFDT avait rendu un avis "unanime" en ce sens vendredi matin."Si les organisations considèrent que ce n'est plus leur heure et qu'il faut trancher, on tranchera", a répondu ce vendredi le Premier ministre. L'échec du conclave sur les retraites est un coup dur pour le locataire de Matignon, et s'annonce lourd de conséquences. Le Parti socialiste, qui réclame un projet de loi "sans délai" pour reparler des retraites et mettre au menu du Parlement toutes les mesures qui fâchent, y compris l'âge légal de départ à la retraite porté à 64 ans en 2023, a annoncé en début de semaine le dépôt d'une motion de censure. Sauf coup de théâtre le RN ne devrait pas la voter, mais le Premier ministre se retrouve dans une position encore plus compliquée avant la présentation du budget. Le gouvernement s'avance vers un automne parlementaire à hauts risques.LES EXPERTS :- Gaël SLIMAN - Président et co-fondateur de l'institut de sondage ODOXA - Stéphanie VILLERS - Economiste, conseillère économique de PwC France - Philippe MABILLE - Directeur éditorial la Tribune et la Tribune Dimanche - Sylvie PIERRE-BROSSOLETTE - Editorialiste politique au Point
durée : 00:38:13 - France Culture va plus loin (l'Invité(e) des Matins) - par : Guillaume Erner, Isabelle de Gaulmyn - Après quatre mois de concertation engagée à l'initiative du Premier ministre, les discussions ont abouti à un "échec de la négociation", a annoncé la CFDT lundi 23 juin. Ce matin, nous tentons d'analyser les raisons de cet échec ainsi que les conséquences politiques qu'il pourrait entraîner - réalisation : Félicie Faugère - invités : Pierre Ferracci Président du Groupe ALPHA - Expert en relations sociales; Bruno Cautrès Politiste, chercheur CNRS au Cevipof, professeur à Sciences Po Paris; Mayada Boulos PDG de Havas Paris
La dernière réunion du conclave sur les retraites s'est soldée par un échec, a annoncé lundi soir la CFDT, après quatre mois de concertations entre patronat et syndicat. Tous perdants, selon Ruth Elkrief. Et pourtant, elle aimerait que cela ne soit pas perdu. Elle admet qu'elle est totalement désolée de cet échec définitif, car c'était une belle idée. Le format a été inédit. L'Air Force One de Donald Trump vient de se poser sur l'aéroport d'Amsterdam pour le sommet de l'OTAN. Il sera question pour les Européens d'augmenter leur budget de la Défense. Le président américain vise 5 %, dont 3,5 au sens strict. En Europe, la moyenne se situe autour de 2 %. François Lenglet explique que la France a investi les dividendes de la paix dans l'extension de l'État-providence et dans la diminution du temps de travail. D'après lui, il va falloir passer au tamis nos dépenses sociales pour pouvoir retrouver une capacité d'investissement. Donald Trump annonce que l'Iran et Israël ont accepté un cessez-le-feu total. Selon Abnousse Shalmani, l'instauration de cette trêve est un abandon du peuple iranien. Elle pense qu'il n'y avait pas d'autres moyens qu'une intervention militaire pour essayer de casser la mollarchie et permettre à l'opposition iranienne d'éclore au grand jour. Du lundi au vendredi, à partir de 18h, David Pujadas apporte toute son expertise pour analyser l'actualité du jour avec pédagogie.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:09:21 - L'invité de 7h50 - par : Sonia Devillers - Marylise Léon, secrétaire générale de la CFDT, était l'invitée de France Inter ce lundi, dernier jour de négociations pour trouver un accord sur la reforme des retraites. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
durée : 00:09:21 - L'invité de 7h50 - par : Sonia Devillers - Marylise Léon, secrétaire générale de la CFDT, était l'invitée de France Inter ce lundi, dernier jour de négociations pour trouver un accord sur la reforme des retraites. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
durée : 00:06:10 - "Conclave" retraites : les attentes de la CFDT de la Sarthe pour la journée de la dernière chance - Accord ou pas ? Les partenaires sociaux se rencontrent une dernière fois ce lundi pour améliorer le texte promulgué en 2023 par le gouvernement d'Elisabeth Borne. Si le recul de l'âge légal de départ de 62 à 64 ans n'est pas remis en cause, d'autres points peuvent encore être discutés selon la CFDT. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
durée : 00:24:49 - L'invité de 8h20 : le grand entretien - par : Nicolas Demorand, Léa Salamé - Benoît Bazin, PDG du groupe Saint-Gobain, et Laurent Berger, ancien Secrétaire général de la CFDT, étaient les invités de France Inter ce mercredi. Ils publient « Voies de passage » (L'Aube).
durée : 00:24:49 - L'invité de 8h20 : le grand entretien - par : Nicolas Demorand, Léa Salamé - Benoît Bazin, PDG du groupe Saint-Gobain, et Laurent Berger, ancien Secrétaire général de la CFDT, étaient les invités de France Inter ce mercredi. Ils publient « Voies de passage » (L'Aube). Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
durée : 00:05:20 - L'invité de la rédaction de "ici Sud Lorraine" - Dernière réunion du conclave sur les retraites ce mardi 17 juin entre les partenaires sociaux pour modifier la loi sur la retraite à 64 ans. Parmi les syndicats encore présents autour de la table, la CFDT. Sa secrétaire générale, Carine Jacquin, est l'invitée d'ici Sud Lorraine. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
Ca n'est pas fréquent et donc d'autant plus intéressant: un ancien syndicaliste (Laurent Berger, ex. secrétaire général de la CFDT) confronte ses idées à celles d'un grand patron (Benoit Bazin, PDG de Saint-Gobain) dans un livre. Est-ce qu'il y a des points de convergences?Patrick Cohen décrypte sur le plateau de “C à Vous” un point précis de l'actualité pour le replacer dans son contexte, l'analyser et le mettre en perspective, en écartant opinions et approximations.
Laurent Berger, ancien secrétaire général de la CFDT (2012-2023) et Benoît Bazin , PDG du groupe Saint-Gobain se sont lancés dans un dialogue inédit. Laurent Berger l'interroge sur sa vision de l'entreprise, son rôle dans la société. Tout pourrait les opposer mais, c'est aussi la conséquence de livre, ils cherchent des « voies de passages » entre leurs convictions respectives.C'est à lire dans leur livre “Voies de passage” aux éditions de L'Aube.Tous les soirs du lundi au vendredi à 18h55 sur France 5, Anne-Elisabeth Lemoine et toute son équipe accueillent celles et ceux qui font l'actualité du jour.
Nos invités du lundi 16 juin 2025 : "Voie de passage: Laurent Berger, ancien secrétaire général de la CFDT (2012-2023) et Benoît Bazin , PDG du groupe Saint-Gobain. Nicolas Sarkozy exclu de la Légion d'honneur : on reçoit son avocat, Me Patrice Spinosi.Avec également comme chaque soir L'édito de Patrick Cohen, la story de Mohamed Bouhafsi et le 5 sur 5 de Lorrain Sénéchal.Tous les soirs du lundi au vendredi à 18h55 sur France 5, Anne-Elisabeth Lemoine et toute son équipe accueillent celles et ceux qui font l'actualité du jour.
Le conclave sur les retraites s'achève ce mardi. Selon la stratégie déterminée par François Bayrou, le dossier reviendra ensuite devant le Parlement, avec potentiellement un nouveau texte à étudier. Si les discussions entre les partenaires sociaux semblent avoir légèrement avancé ces derniers jours, le consensus n'est toujours pas trouvé et les oppositions comptent bien mettre la pression sur le gouvernement. La France Insoumise l'a déjà promis : elle déposera une motion de censure si la réforme Borne, passée en force il y a deux ans, n'est pas abrogée. La France insoumise se sent d'autant moins contrainte que la CGT, syndicat dont elle est le plus proche, a claqué la porte des discussions voilà des mois. À lire aussiRetraites : y a-t-il un problème français ? Mais une nouvelle fois, c'est le Parti socialiste qui pourrait s'ériger en arbitre. Le PS n'écarte pas de censurer le gouvernement Bayrou, mais son Premier secrétaire tout juste réélu, Olivier Faure, n'en fait pas une posture automatique. Il attend surtout l'épilogue des discussions entre partenaires sociaux. Proche du syndicat CFDT, qui négocie toujours avec le patronat, le parti à la rose pourrait s'accommoder de mesures sur la pénibilité, les carrières hachées, voire un changement de l'âge minimal de départ avec une pension complète sans avoir validé tous ses trimestres. La CFDT propose de le ramener à 66 ans au lieu de 67 actuellement. Mais « si c'est le statu quo, je ne vois pas comment on ne censure pas », estime un influent sénateur PS. François Bayrou affiche son optimisme Le Premier ministre l'a répété cette semaine, il croit « qu'il existe un chemin » vers un accord entre syndicats et patronat... et par là-même un moyen pour lui de s'éviter une motion de censure délicate. Le problème, c'est que des messages contradictoires venus de ses propres rangs ont émergé ces derniers jours. Son prédécesseur Edouard Philippe défend toujours l'idée de relever l'âge légal de départ mais aussi introduire une part de capitalisation, c'est-à-dire une épargne individuelle. L'idée fait son chemin dans les rangs macronistes, où le député Pierre Cazeneuve a par ailleurs indiqué vouloir déposer une proposition de loi relevant à 65 ans l'âge légal de départ à la retraite. Des pistes susceptibles d'embarrasser le Premier ministre Le Rassemblement National ne veut absolument pas en entendre parler de ces propositions alors qu'à gauche, le projet même de privatiser les retraites, même en partie, est vu comme un casus belli. Un cadeau empoisonné donc pour François Bayrou, car un changement de système impliquerait de trouver des financements pour organiser la transition. Or le Premier ministre a une mission, celle de faire des économies, 40 milliards sur le budget 2026. Les semaines qui s'annoncent pourraient donc se transformer en pente très glissante pour le gouvernement Bayrou. À lire aussiFrance: l'avenir du «conclave» sur les retraites est-il compromis?
Avec : Marylise Léon, secrétaire générale de la CFDT. - Tous les matins à 7h40, l'invité qui fait l'actualité. Un acteur incontournable, un expert renseigné... 10 minutes d'interview sans concession avec Apolline de Malherbe et les témoignages des auditeurs de RMC au 3216.
Alors que le système par répartition semble à bout de souffle, la capitalisation s'impose peu à peu dans le débat sur les retraites. Edouard Philippe en fait un pilier de son programme, soutenu dans cette orientation par Gérald Darmanin et Gabriel Attal. Même la CFDT ne s'y oppose pas. Mention légales : Vos données de connexion, dont votre adresse IP, sont traités par Radio Classique, responsable de traitement, sur la base de son intérêt légitime, par l'intermédiaire de son sous-traitant Ausha, à des fins de réalisation de statistiques agréées et de lutte contre la fraude. Ces données sont supprimées en temps réel pour la finalité statistique et sous cinq mois à compter de la collecte à des fins de lutte contre la fraude. Pour plus d'informations sur les traitements réalisés par Radio Classique et exercer vos droits, consultez notre Politique de confidentialité.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Après le meurtre d'Aboubakar Cissé dans une mosquée à la fin du mois d'avril, Christophe B., 53 ans, a abattu Hichem Miraoui, son voisin Tunisien, le 31 mai dernier. Un débat est né sur un racisme d'atmosphère, en l'occurrence une partie de la gauche qui reproche à Bruno Retailleau. Ruth Elkrief reconnaît l'existence d'un racisme anti-musulman en France, mais elle doute du bien-fondé d'un racisme d'atmosphère. Elle rejette l'idée que dénoncer l'infiltration des Frères musulmans ou les visées séparatistes de certains imams seraient à l'origine de ces actes. Marylise Léon, secrétaire générale de la CFDT, a décrit les nouvelles règles qui régissent l'attribution et les sanctions du RSA depuis le 1er juin. Les allocataires du RSA doivent une contrepartie sous peine d'une sanction. Marylise Léon y voit une entrave à la cohésion nationale. Pascal Perri conteste ses propos. Geert Wilders, chef néerlandais du parti de la liberté, claque la porte de la coalition entraînant la chute du gouvernement. Les Pays-Bas devraient bientôt organiser de nouvelles élections législatives. Selon Abnousse Shalmani, ce retrait lui convient, car Geert Wilders est en train de perdre dans les sondages. Du lundi au vendredi, à partir de 18h, David Pujadas apporte toute son expertise pour analyser l'actualité du jour avec pédagogie. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Est-il plus facile d'élire un pape que de s'accorder sur l'âge de départ à la retraite en France ? Chaque jeudi, le conclave des retraites se réunit ou plutôt, se vide. FO, la CGT, l'U2P ont quitté la table. La CFTC boude. Ne restent que trois irréductibles : la CFDT, le Medef et la CPME. Et pendant que les chaises se vident, le gouvernement attend une fumée blanche. Ou au moins 6,5 milliards d'euros pour éviter le déraillement. En France, chaque réforme des retraites vire à la crise nationale. Depuis 1993 : sept réformes, sept chocs. Parce qu'ici, la retraite n'est pas un simple calcul. C'est une promesse d'égalité, un acquis sacré. Alors pourquoi ça coince ? Notre culture ? Notre rapport au travail ? Ou notre refus de voir le monde changer ? Pour en débattre : Henri Sterdyniak,économiste, co-fondateur de l'OFCE et du groupe des Économistes atterrés Monika Queisser, cheffe de la Division des politiques sociales à l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), expert en retraites Jean-Hervé Lorenzi, économiste, fondateur du Cercle des économistes
Est-il plus facile d'élire un pape que de s'accorder sur l'âge de départ à la retraite en France ? Chaque jeudi, le conclave des retraites se réunit ou plutôt, se vide. FO, la CGT, l'U2P ont quitté la table. La CFTC boude. Ne restent que trois irréductibles : la CFDT, le Medef et la CPME. Et pendant que les chaises se vident, le gouvernement attend une fumée blanche. Ou au moins 6,5 milliards d'euros pour éviter le déraillement. En France, chaque réforme des retraites vire à la crise nationale. Depuis 1993 : sept réformes, sept chocs. Parce qu'ici, la retraite n'est pas un simple calcul. C'est une promesse d'égalité, un acquis sacré. Alors pourquoi ça coince ? Notre culture ? Notre rapport au travail ? Ou notre refus de voir le monde changer ? Pour en débattre : Henri Sterdyniak,économiste, co-fondateur de l'OFCE et du groupe des Économistes atterrés Monika Queisser, cheffe de la Division des politiques sociales à l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), expert en retraites Jean-Hervé Lorenzi, économiste, fondateur du Cercle des économistes
Climat social, retraites, TVA sociale : écoutez l'interview de Marylise Léon, secrétaire générale de la CFDT. Ecoutez L'invité RTL de 7h40 avec Thomas Sotto du 27 mai 2025.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Chaque samedi, découvrez une compilation thématisée des meilleurs chroniques de Philippe Caverivière ! Dans ce best of, l'humoriste fait face à Sophie Binet, secrétaire générale de la CGT, Marylise Léon, secrétaire générale de la CFDT, ou encore Patrick Martin, président du MEDEF...Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Pas de tabou sur la capitalisation pour financer le système des retraites assure la CFDT : un vrai tournant.. Et si la capitalisation était la solution ? Les partenaires sociaux qui participent encore à cet ex-conclave se donnent désormais jusqu'au 17 juin pour parvenir à un accord. Ecoutez L'angle éco de François Lenglet du 23 mai 2025.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
La liste des métiers en tension a été publiée ce jeudi 22 mai au Journal officiel. Elle détermine environ 80 professions pour lesquels les employeurs, en France, ont du mal à recruter du personnel et ouvre la voie à une régularisation des travailleurs étrangers qui exerçaient déjà ces activités de manière illégale. Mais les critères varient selon les régions et transforment la constitution des dossiers de demande de titre de séjour en véritable casse-tête. Rencontre avec une jeune femme qui remplit les conditions pour bénéficier de cette procédure. Dans la permanence du syndicat CFDT de Trappes, en région parisienne, Françoise accompagne cet après-midi une jeune femme ivoirienne. On l'appellera Aya. Elle est arrivée en France en 2017. Son référent, raconte-t-elle, a envoyé les documents nécessaires à sa régularisation en 2023. « La préfecture a répondu que tout était bon, qu'ils étaient en train de traiter les dossiers déposés en 2022, et qu'il fallait donc patienter », raconte Aya.Deux ans plus tard, elle n'a toujours pas de réponse. Mais puisqu'elle exerce un métier en tension depuis au moins un an, la nouvelle procédure peut lui permettre d'être régularisée. Aya est aide ménagère à domicile depuis cinq mois et travaillait auparavant comme femme de chambre dans un hôtel.À la permanence, Françoise n'est pas sûre que le métier de femme de chambre soit un métier en tension. « Tous les métiers ne sont pas des métiers en tension, explique-t-elle à Aya. Vous voyez, la liste des métiers que l'on dit en tension vient juste de sortir et il y en a 17 pages… On pourrait regarder puisqu'il y a domestiques, ménages domestiques... »Sur le bureau, des photocopies dans tous les sens. Jack est venu aider Françoise à s'y retrouver dans cette procédure aux subtilités complexes et pas toujours logiques à ses yeux. « Les métiers en tension sont un petit peu hors sol par rapport à la problématique des personnes sans papiers. Parce que si vous regardez dans cette liste-là, "Des ingénieurs et cadres d'études recherche et développement en industrie", c'est peut-être un métier en tension, mais pas par rapport à la problématique des travailleurs sans papiers. Pour les infirmiers, il faut avoir un diplôme. Même s'ils en avaient un dans leur pays d'origine, il n'est pas valide en France. Donc le métier peut être en tension, mais ils ne rempliront jamais ce métier-là. C'est de la poudre aux yeux. »Une fois le dossier complet, la préfecture convoquera Aya sous 90 jours. Elle devra cette fois prouver qu'elle vit en France depuis au moins trois ans. Mais même si elle répond à chacun des critères, la décision reste à la discrétion du préfet.À lire aussiFrance: des travailleurs sans papiers demandent justice aux géants du secteur des déchets
durée : 00:02:22 - Le vrai ou faux - Le candidat à la présidence des LR affirme dans un entretien au "Parisien" qu'une personne qui gagne 3 000 euros brut a 2 200 euros pour faire vivre sa famille, tandis qu'un couple au RSA avec trois enfants touchera 2 300 euros, soit 100 euros de plus par mois. Un calcul dénoncé par la secrétaire générale de la CFDT, Marylise Léon.
durée : 00:25:35 - 8h30 franceinfo - La secrétaire générale de la CFDT était l'invitée du "8h30 franceinfo", mardi 13 mai 2025.
durée : 00:26:26 - La jeune fille et la mort, de Franz Schubert, par le Quartetto Italiano - En raison d'un appel à la grève déposé par les syndicats CFDT, CGT, FO, SNJ, SUD et UNSA de Radio France contre le projet de holding de l'Audiovisuel Public, nous ne sommes pas en mesure de diffuser l'intégralité de nos programmes habituels. Nous vous prions de nous en excuser.
durée : 01:28:46 - Relax ! du vendredi 25 avril 2025 - par : Lionel Esparza - En raison d'un appel à la grève déposé par les syndicats CFDT, CGT, FO, SNJ, SUD et UNSA de Radio France contre le projet de holding de l'Audiovisuel Public, nous ne sommes pas en mesure de diffuser l'intégralité de nos programmes habituels. Nous vous prions de nous en excuser. - réalisé par : Antoine Courtin
durée : 01:28:46 - Relax ! du vendredi 11 avril 2025 - par : Lionel Esparza - En raison d'un appel à la grève déposé par les syndicats CFDT, CGT, FO, SNJ, SUD et UNSA de Radio France contre le projet de holding de l'Audiovisuel Public, nous ne sommes pas en mesure de diffuser l'intégralité de nos programmes habituels. Nous vous prions de nous en excuser. - réalisé par : Antoine Courtin
durée : 00:26:26 - Disques de légende du vendredi 11 avril 2025 - En raison d'un appel à la grève déposé par les syndicats CFDT, CGT, FO, SNJ, SUD et UNSA de Radio France contre le projet de holding de l'Audiovisuel Public, nous ne sommes pas en mesure de diffuser l'intégralité de nos programmes habituels. Nous vous prions de nous en excuser.
durée : 01:28:41 - Relax ! du vendredi 11 avril 2025 - par : Lionel Esparza - En raison d'un appel à la grève déposé par les syndicats CFDT, CGT, FO, SNJ, SUD et UNSA de Radio France contre le projet de holding de l'Audiovisuel Public, nous ne sommes pas en mesure de diffuser l'intégralité de nos programmes habituels. Nous vous prions de nous en excuser. - réalisé par : Antoine Courtin
durée : 00:29:10 - Le Cours de l'histoire - En raison d'un appel à la grève déposé par les syndicats CFDT, CGT, FO, SNJ, SUD et UNSA de Radio France contre le projet de holding de l'Audiovisuel Public, nous ne sommes pas en mesure de diffuser l'intégralité de nos programmes habituels. Nous vous prions de nous en excuser.
durée : 00:28:15 - Les musiciens d'orchestres baroques IX : hautbois et bassons (2/4) : hautboïstes français - par : Christian Merlin - En raison d'un appel à la grève déposé par les syndicats CFDT, CGT, FO, SNJ, SUD et UNSA de Radio France contre le projet de holding de l'Audiovisuel Public, nous ne sommes pas en mesure de diffuser l'intégralité de nos programmes habituels. Nous vous prions de nous en excuser. - réalisé par : Marie Grout
Mi-mars 2025, aux Assises internationales du journalisme, Steven Jambot a animé une grande table ronde dont l'intitulé était « Plateformes : comment résister à la manipulation de l'information ? ». L'atelier des médias vous propose d'en écouter quelques extraits portant sur les solutions pour passer à l'action, parmi lesquelles une meilleure régulation, la création d'un réseau social d'intérêt général européen ou encore l'éducation aux médias et à l'information (EMI). Les échanges ont duré 2h30 à Tours, L'atelier des médias diffuse des extraits choisis, qui font entendre les trois grands témoins de cette Agora : Thibaut Bruttin (secrétaire général de RSF), David Colon (historien et chercheur à Sciences Po Paris) et Sophie Taillé-Polian (députée Génération•s). Mais aussi François-Xavier Lefranc (directeur la publication de Ouest-France), Pablo Aiquel (SNJ-CGT), Leïla de Comarmond (SDJ des Échos), Peter Limbourg (DG de la Deutsche Welle), Damien Leloup (élu CFDT, journaliste au Monde), Sébastien Montaigu (DGMIC du ministère français de la Culture), Chloé Woitier (Le Figaro), Lucile Berland (Fake Off) et Jérôme Morin (SNJ et journaliste au Progrès).Quelques phrases : Thibaut Bruttin (RSF) : « Le droit à l'information fiable des citoyens, c'est quelque chose pour lequel on se bat bec et ongles. On l'a fait inscrire dans le droit européen et on continuera jusqu'au bout, parce que c'est ça qui compte et qui permettra de réconcilier les journalistes et les citoyens. » François-Xavier Lefranc (Ouest-France) : « Ce qui est sûr, c'est qu'aujourd'hui, il faut investir dans le journalisme. (...) Il faut être le plus puissant possible pour être le moins dépendant des grandes plateformes numériques. »Pablo Aiquel (SNJ-CGT) : « Musk s'est lancé en bataille contre le journalisme. Et nous, il nous faut absolument quitter cette plateforme [X, NDLR] dans laquelle on va être inondé de merde, comme le disait Steve Bannon. On ne parle pas aux citoyens quand on reste dans une plateforme où l'algorithme est totalement biaisé. »Peter Limbourg (DW) : « Il faut aussi rester là où ça fait mal. Si on quitte les plateformes, on les laisse aux idiots et à ceux qui ont des mauvaises intentions. » Sophie Taillé-Polian (députée Génération•s) : « On parle beaucoup actuellement de réarmement. On parle beaucoup de changements géopolitiques majeurs – et on a raison d'en parler. Mais une stratégie de défense, ce n'est pas que des canons et des obus. Une stratégie de défense profonde d'une société démocratique, c'est une presse libre, indépendante, plurielle. »François-Xavier Lefranc (Ouest-France) : « Il faut mener une bataille farouche, féroce et voire cruelle pour le respect du droit. Et pour que les plateformes respectent le droit, il faut leur faire des procès. »Damien Leloup (CFDT, journaliste au Monde) : « C'est pas des gens ou des plateformes qui sont invulnérables, impossibles à encadrer, impossible à gérer. Quand on établit un rapport de force et qu'on montre concrètement qu'il y aura des conséquences au fait de ne pas respecter la loi dans les pays où elles sont présentes, ces plateformes de manière quasi systématique. » David Colon (historien) : « Si vous n'avez pas compris qu'aux prochaines élections, on va se prendre d'un côté les manipulations de TikTok et de l'autre X-Twitter et Meta, et que les ingérences vont être massives, c'est à désespérer. » Peter Limbourg (DW) : « La solution, c'est d'être très dur en matière de régulation. N'ayons pas peur. Si on ne démarre pas le combat, eh bien il est perdu d'avance. »Sébastien Montaigu (DGMIC) : « Ce qu'on attend et ce qu'on ce qu'on soutient, c'est une Europe forte qui tire les conséquences de ses actions et qui applique les textes. Parce que pour nous, il ya des infractions qui sont manifestes (...). On comprend que les dossiers sont complexes et qu'en face on a des armées de juristes. (...) On souhaite une prise en main des textes ambitieuse, mais il y a un équilibre à trouver pour ne pas perdre la face. »Chloé Woitier (Le Figaro) : « Je pense qu'au niveau des rédactions, il faut faire attention aussi au type de sujet sur lequel on va bondir sans forcément prendre le temps de la réflexion. »Lucile Berland (Fake Off) : « L'EMI existe. Elle n'est pas encore assez systématique. Ça devrait être quasiment une matière à part entière (...) il faut ce temps, c'est essentiel. On ne peut pas laisser les 1-18 ans face à des écrans sans outils pour parler de ce qu'ils regardent. »Jérôme Morin (SNJ) : « On est à un moment de bascule où nos élections peuvent être déterminées par des ingérences qui sont à la fois étrangères et domestiques et où tout se mélange avec un nivellement par le bas du débat. Donc il faut vraiment qu'on arme tout le monde [en matière d'EMI] et pas que les jeunes. »
Ce mardi 25 mars, la tentative de la CFDT et du Medef de reprendre en main la discussion autour des retraites, les chances pour que cette discussion débouche sur un accord entre les partenaires sociaux concernant l'âge légal de départ à 64 ans et la mise à contribution des retraités fortunés, ont été abordées par Patrick Artus, économiste et conseiller économique de la société de gestion Ossiam, Gilbert Cette, professeur d'économie à Neoma Business School, et Marc Vignaud, journaliste à L'Opinion, dans l'émission Les Experts, présentée par Nicolas Doze sur BFM Business. Retrouvez l'émission du lundi au vendredi et réécoutez la en podcast.
Ce lundi 24 mars, la situation conflictuelle entre Luc Rémont, le patron d'EDF, et l'État, ainsi que la CFDT, qui n'est plus hostile à l'idée d'une participation des "pensionnés les plus aisés" pour financer le système de retraite, ont été abordées par André Loesekrug-Piétri, président de l'agence européenne d'innovation de rupture, Xavier Timbeau, directeur principal de l'OFCE, et Robin Rivaton, directeur général de Stonal, dans l'émission Les Experts, présentée par Nicolas Doze sur BFM Business. Retrouvez l'émission du lundi au vendredi et réécoutez la en podcast.
La CGT quitte le "conclave" sur les retraites, la CFDT veut en "ouvrir un autre". Ecoutez l'interview de .Sophie Binet, secrétaire générale de la CGT. Ecoutez L'invité de RTL avec Thomas Sotto du 21 mars 2025.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
La CGT quitte le "conclave" sur les retraites, la CFDT veut en "ouvrir un autre". Ecoutez l'interview de .Sophie Binet, secrétaire générale de la CGT. Ecoutez L'invité de RTL avec Thomas Sotto du 21 mars 2025.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
L'émission 28 minutes du 20/01/2025 Le comédien Denis Podalydès raconte son père spirituel Pierre BourdieuDenis Podalydès est connu pour ses talents d'acteur au cinéma et de comédien en tant que sociétaire de la Comédie-Française. On le redécouvre dans son dernier livre, “L'ami de la famille. Souvenirs de Pierre Bourdieu” (éditions Julliard), dans lequel il se questionne sur sa trajectoire et ce qu'elle aurait pu être, notamment professeur ou universitaire, après des études en classes préparatoires littéraires dans deux lycées prestigieux parisiens. Il échoue trois fois à entrer à Normale Sup' et réussit le concours du Conservatoire. C'est au lycée Henri-IV que naîtra une amitié avec un élève particulier : Emmanuel, fils du sociologue Pierre Bourdieu. Il devient l'ami de la famille, presque le quatrième membre de celle-ci. Dans son ouvrage, il rend compte de son admiration pour celui qui a théorisé le déterminisme social et dont les travaux ont permis au comédien d'expliquer “ses choix”. Des influences qui se retrouvent jusque dans ses mises en scène ou interprétations de rôles. Conclave sur les retraites : dialogue social, dialogue de dupes ?Le Premier ministre François Bayrou a écarté dimanche 16 mars un retour de l'âge de la retraite à 62 ans alors que les partenaires sociaux se réunissent en “conclave” autour des retraites depuis trois semaines. Mi-janvier, il avait promis que les discussions seraient “sans aucun totem” ni “tabou” sur tous les sujets. Les partenaires sociaux étaient chargés de trouver un “accord” après plusieurs semaines de discussion pour une réforme “socialement plus juste” tout en étant “équilibrée”. Ainsi, la CGT a annoncé le 19 mars au soir quitter la conversation comme l'avait fait la veille l'U2P, l'organisation patronale qui représente les entreprises de proximité. La quatrième séance du conclave doit se tenir aujourd'hui, à laquelle la CFDT sera présente, mais non sans réticence : “On va se retrouver parmi ceux qui ont envie de travailler et on va définir des nouvelles règles et des nouveaux sujets et la question de l'âge sera sur la table car ça fait partie des sujets sur lesquels la CFDT veut pouvoir discuter et voir comment on avance”, a expliqué la secrétaire générale Marylise Léon. Ce conclave a-t-il encore du sens alors que François Bayrou a dit “non” au retour aux 62 ans ? Enfin, Xavier Mauduit nous parle des livrets de survie en temps de guerre alors que le gouvernement français prépare un manuel de survie pour la population face aux crises majeures tels que les accidents industriels, les événements climatiques graves ou les conflits armés. Marie Bonnisseau nous présente le blobfish, élu animal “le plus laid du monde”, devenu le poisson de l'année en Nouvelle-Zélande.28 minutes est le magazine d'actualité d'ARTE, présenté par Élisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio. Enregistrement 20 mars 2025 Présentation Élisabeth Quin Production KM, ARTE Radio
L'émission 28 minutes du 20/03/2025 Conclave sur les retraites : dialogue social, dialogue de dupes ?Le Premier ministre François Bayrou a écarté dimanche 16 mars un retour de l'âge de la retraite à 62 ans alors que les partenaires sociaux se réunissent en “conclave” autour des retraites depuis trois semaines. Mi-janvier, il avait promis que les discussions seraient “sans aucun totem” ni “tabou” sur tous les sujets. Les partenaires sociaux étaient chargés de trouver un “accord” après plusieurs semaines de discussion pour une réforme “socialement plus juste” tout en étant “équilibrée”. Ainsi, la CGT a annoncé le 19 mars au soir quitter la conversation comme l'avait fait la veille l'U2P, l'organisation patronale qui représente les entreprises de proximité. La quatrième séance du conclave doit se tenir aujourd'hui, à laquelle la CFDT sera présente, mais non sans réticence : “On va se retrouver parmi ceux qui ont envie de travailler et on va définir des nouvelles règles et des nouveaux sujets et la question de l'âge sera sur la table car ça fait partie des sujets sur lesquels la CFDT veut pouvoir discuter et voir comment on avance”, a expliqué la secrétaire générale Marylise Léon. Ce conclave a-t-il encore du sens alors que François Bayrou a dit “non” au retour aux 62 ans ? On en débat avec Denis Gravouil, secrétaire confédéral de la CGT en charge des retraites ; Bertrand Martinot, économiste et Gaëlle Macke, directrice déléguée de la rédaction de “Challenges”.28 minutes est le magazine d'actualité d'ARTE, présenté par Élisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio. Enregistrement 20 mars 2025 Présentation Élisabeth Quin Production KM, ARTE Radio
Dans cette édition :Après un échange téléphonique entre Donald Trump et Vladimir Poutine, un accord de trêve limité est obtenu concernant les infrastructures énergétiques en Ukraine, mais Volodymyr Zelensky doit encore l'accepter.La Commission européenne présente son livre blanc sur la défense, visant à mobiliser 850 milliards d'euros pour le réarmement de l'Europe, avec des points d'interrogation sur le financement et le rôle de la Commission.Le bras de fer entre la France et l'Algérie se poursuit, avec des divergences au sein du gouvernement français sur la réponse à apporter, alors que l'opposition de droite réclame des mesures plus fermes.Le conclave sur la réforme des retraites semble se diriger vers une implosion, avec le retrait de plusieurs syndicats et la CFDT qui veut reprendre la main sur les discussions.La production automobile française atteint un plus bas historique depuis les années 60, principalement à cause des difficultés de Stellantis, dans un contexte de baisse de la demande.Les producteurs de cognac s'inquiètent des menaces de surtaxes de la Chine et des États-Unis, menaçant la survie de la filière.Face à la flambée de cas de méningites, les autorités de santé veulent élargir l'obligation vaccinale aux enfants jusqu'à 2 ans et lancer une campagne pour les 15-24 ans.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Dans cette édition :Après un échange téléphonique entre Donald Trump et Vladimir Poutine, un accord de trêve limité est obtenu concernant les infrastructures énergétiques en Ukraine, mais Volodymyr Zelensky doit encore l'accepter.La Commission européenne présente son livre blanc sur la défense, visant à mobiliser 850 milliards d'euros pour le réarmement de l'Europe, avec des points d'interrogation sur le financement et le rôle de la Commission.Le bras de fer entre la France et l'Algérie se poursuit, avec des divergences au sein du gouvernement français sur la réponse à apporter, alors que l'opposition de droite réclame des mesures plus fermes.Le conclave sur la réforme des retraites semble se diriger vers une implosion, avec le retrait de plusieurs syndicats et la CFDT qui veut reprendre la main sur les discussions.La production automobile française atteint un plus bas historique depuis les années 60, principalement à cause des difficultés de Stellantis, dans un contexte de baisse de la demande.Les producteurs de cognac s'inquiètent des menaces de surtaxes de la Chine et des États-Unis, menaçant la survie de la filière.Face à la flambée de cas de méningites, les autorités de santé veulent élargir l'obligation vaccinale aux enfants jusqu'à 2 ans et lancer une campagne pour les 15-24 ans.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:10:26 - Journal de 18h - Le Premier ministre a clairement dit son opposition à un retour de l'âge de départ à la retraite à 62 ans, interférant dans les concertations entre partenaires sociaux réunis en conclave. Un conclave que François Bayrou avait lui-même lancé, rappelle la CFDT.
durée : 00:10:26 - Journal de 18h - Le Premier ministre a clairement dit son opposition à un retour de l'âge de départ à la retraite à 62 ans, interférant dans les concertations entre partenaires sociaux réunis en conclave. Un conclave que François Bayrou avait lui-même lancé, rappelle la CFDT.
Ecoutez l'interview de la secrétaire générale de la CFDT. les retraites, faut il travailler plus pour financer la guerre ? Ecoutez L'invité de RTL avec Thomas Sotto du 10 mars 2025.
durée : 00:46:03 - On n'arrête pas l'éco - par : Alexandra Bensaid - Au menu ce samedi : un reportage sur le chômage des jeunes, un entretien avec la patronne de la CFDT, un détour par Washington. Et un retour sur le débat qui a agité tout le monde cette semaine : financer notre défense, avec quel argent ? Sera-t-on bientôt contraint de passer en économie de guerre ?
Vous aimez notre peau de caste ? Soutenez-nous ! https://www.lenouvelespritpublic.fr/abonnementUne émission de Philippe Meyer, enregistrée au studio l'Arrière-boutique le 13 décembre 2024.Avec cette semaine :Laurent Berger, ancien secrétaire général de la CFDT, directeur de l'Institut mutualiste pour l'environnement et la solidarité, et éditeur.Eric Lombard, banquier, directeur général de la Caisse des Dépôts et Consignations.Michel Winock, historien et écrivain.LA SOCIAL-DÉMOCRATIE ET MICHEL ROCARDLa notion de social-démocratie fait l'objet de plusieurs interprétations contradictoires. Dans son acception large, le concept renvoie à une forme d'organisation politique qui trouve son origine dans les pays scandinaves, et dont l'essence serait d'accepter le cadre de l'économie de marché, tout en mettant l'accent sur la redistribution des richesses. Dans un sens plus étroit et plus polémique, le terme est assimilé au social-libéralisme et utilisé pour anathématiser une vision politique qui, sous couvert de défendre les travailleurs, se préoccuperait surtout de ne pas déranger les plus riches. En France, où il n'existe pas de parti se réclamant de la social-démocratie, cette ambiguïté est accentuée par l'attitude du Parti socialiste au sein duquel l'héritage de la « deuxième gauche » ne cesse de faire débat. Si donc le concept de social-démocratie reste à préciser, l'un des hommes politiques s'en étant réclamé le plus est Michel Rocard. Premier ministre de 1988 à 1991, on lui doit notamment les accords de Matignon sur la Nouvelle-Calédonie, la mise en place du revenu minimum d'insertion, ou encore la contribution sociale généralisée. Son passage à Matignon est marqué par une attention portée à l'économie sociale et solidaire, aux négociations avec les syndicats, et par la mise en place d'un nouveau contrat salarial, reposant sur trois piliers : réorganisation et décentralisation des conditions de travail ; hausse maîtrisée des salaires, c'est-à-dire « politique des revenus » ; attention portée à la formation continue des salariés. En creux, transparaît ainsi dans son bilan une attention à la négociation et au compromis, ainsi qu'une tentative de décentraliser les relations économiques aussi bien que l'administration de l'État. Dans Le Cœur à l'ouvrage, publié en 1987, il écrit que « dès l'instant qu'une force de gauche a des convictions communes assez fortes pour ne devoir son identité qu'à elle-même, et assez de puissance pour entraîner dans son sillage la mouvance communiste sans en dépendre, elle peut gagner et se révéler efficace et rayonnante ». D'emblée sont ainsi posés deux prérequis à toute victoire de la gauche : qu'elle soit unie, mais que cette union soit sous le leadership d'un parti non communiste, c'est-à-dire ouvert au compromis.Nous nous interrogerons donc tout autant sur ce que signifie le concept de social-démocratie, sur sa conception de l'État, que sur son rapport avec sa gauche et sur sa vision des relations sociales. Mais d'abord, pourriez-vous, chacun d'entre vous nous partager quelque chose qui vous concerne particulièrement à propos de Michel Rocard ?Chaque semaine, Philippe Meyer anime une conversation d'analyse politique, argumentée et courtoise, sur des thèmes nationaux et internationaux liés à l'actualité. Pour en savoir plus : www.lenouvelespritpublic.fr
durée : 00:02:20 - Ma vie au boulot - Valérie est une ancienne déléguée syndicale CFDT, elle a voté en décembre pour les élections dans les très petites entreprises. Déçue par les résultats, elle se demande pourquoi il n'y a pas de grande campagne nationale pour faire connaître ce scrutin. Sandrine Foulon lui répond.
durée : 00:38:24 - France Culture va plus loin (l'Invité(e) des Matins) - par : Guillaume Erner, Isabelle de Gaulmyn - Dans le contexte d'une accumulation des plans sociaux combinée à un blocage politique, les partenaires sociaux s'inquiètent de la dégradation du climat économique et social. Marylise Léon propose de remettre au cœur du débat public la question des conditions de travail dans les entreprises. - réalisation : Félicie Faugère - invités : Marylise Léon Secrétaire générale de la CFDT
durée : 02:30:07 - Les Matins - par : Guillaume Erner, Isabelle de Gaulmyn - Avec Manon-Nour Tannous, politiste / Régis Taisne, chargé des activités eau au sein de la Fédération nationale des collectivités concédantes et régies / Marylise Léon, secrétaire générale de la CFDT - réalisation : Félicie Faugère