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durée : 00:32:11 - Bistroscopie - par : Charline Vanhoenacker - "Fiascorama", c'est l'histoire de Thomas Vanderberghe qui devient l'humoriste VDB à la faveur d'une série de fiascos ! On découvre, entre autres, que ce cousin éloigné de Laurent Wauquiez a grandi à côté du "Las Vegas de la moule-frites", dans une famille de "droite œufs de lompe". - invités : Thomas VDB - Thomas VDB : Comédien et humoriste - réalisé par : François AUDOIN Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
Du haut de ses 32 ans, la vice-présidente de Reconquête est déjà une des personnalités les plus en vue du monde politique : 11e dans le dernier baromètre BVA-Ispos pour la Tribune dimanche, juste derrière François Hollande, mais devant Jean-Luc Mélenchon, Laurent Wauquiez et un certain Eric Zemmour avec qui elle partage sa vie.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Alors que l'ancien président Nicolas Sarkozy a entaillé durablement le cordon sanitaire cher à l'ancien président Jacques Chirac en expliquant dans son livre qu'il ne soutiendrait pas un front républicain contre le RN, ses propos ont relancé le débat sur l'union des droites. Dix-huit mois après le départ fracassant d'Éric Ciotti des Républicains, le parti reste profondément divisé sur le sujet. Les barrières tombent et alors que le parti d'extrême droite Rassemblement national caracole en tête du premier tour de l'élection présidentielle dans tous les sondages, certains ténors de la droite se demandent comment ne pas être engloutis par le RN. Chacun apporte sa réponse, quitte à rompre avec le cordon sanitaire jusque-là largement érigé en rempart. Ces derniers jours, la petite phrase de Nicolas Sarkozy dans son livre Journal d'un prisonnier a jeté un pavé dans la mare. Alors qu'il avait appelé à voter Emmanuel Macron face à Marine Le Pen en 2017 et en 2022, il estime que « la reconstruction de la droite ne pourra passer que par l'esprit de rassemblement le plus large possible, sans exclusive et sans anathème ». Un revirement notable, qui intervient après plusieurs déclarations dans le même sens de la part de hauts responsables LR. À commencer par le patron du parti Bruno Retailleau, qui a appelé à faire voter RN dans une législative partielle contre un candidat de gauche et qui appelle à une union des droites dans les urnes. Une ligne pas totalement suivie à droite Pour le président de la région des Hauts-de-France Xavier Bertrand, cette alliance, si elle avait lieu, se ferait forcément au détriment des Républicains qui pourraient ainsi disparaître, dilués dans le RN. Pour la présidente de la région Île-de-France Valérie Pécresse, « s'allier au RN, c'est s'effacer, c'est devenir sa caution de respectabilité ». Une position que partage une ministre Renaissance. Pour elle, « si un accord droite et extrême droite se faisait, on pourrait plutôt parler d'une OPA hostile plus que d'une alliance ». En ligne de mire, les élections municipales, un test avant la présidentielle de 2027 Les prises de parole et les stratégies des candidats commencent à se multiplier. C'est le cas par exemple du président du groupe Les Républicains à l'Assemblée nationale, Laurent Wauquiez, qui appelle à tout voter sauf LFI en cas de second tour sans candidat LR. Quant aux maires issus de la droite républicaine, ils sont de plus en plus confrontés à des concurrences de la part du Rassemblement national. C'est le cas par exemple de la candidate LR Martine Vassal à Marseille qui a laissé sous-entendre qu'elle pourrait s'allier avec le candidat RN Franck Allisio. Dans ce cadre, la tentation de faire alliance donnerait raison, avec quelques mois de retard, au pari d'Éric Ciotti à l'occasion des dernières élections législatives. À lire aussiFrance: aucun «front républicain» contre l'extrême droite aux prochaines élections, assume Sarkozy
Deux heures de direct à l'écoute de celles et ceux qui font le monde : le raconter, le décrypter et l'analyser pour donner des clés de lecture et de compréhension aux auditeurs.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Invité : Laurent Wauquiez, député et président du groupe Droite Républicaine à l'Assemblée nationaleHébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Invité : Laurent Wauquiez, député et président du groupe Droite Républicaine à l'Assemblée nationaleHébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Pour débuter l'émission de ce jeudi 11 décembre 2025, les GG : Emmanuel de Villiers, chef d'entreprise, Joëlle Dago-Serry, coache de vie, et Mourad Boudjellal, éditeur de BD, débattent du sujet du jour : Laurent Wauquiez, le fossoyeur de la droite ?
Dans cette édition :Delphine Ernotte, présidente de France Télévisions, auditionnée pendant 4h30 par la commission d'enquête parlementaire sur l'audiovisuel public concernant les choix éditoriaux des chaînes, la santé financière du groupe et les accusations de manque de neutralité.Enquête administrative accablante sur le casse du siècle au Louvre : les voleurs auraient pu être interpellés à 30 secondes près mais les caméras de surveillance n'étaient pas surveillées.Première journée de dédicaces triomphale pour Nicolas Sarkozy qui présente son 13e livre "Journal d'un prisonnier", accueilli comme une rock star par ses partisans.Guerre des chefs chez Les Républicains après le vote du budget de la Sécurité sociale, opposant Bruno Retailleau et Laurent Wauquiez.Annulation d'une enquête sur l'antisémitisme à l'université après de vives contestations.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Dans cette édition :Delphine Ernotte, présidente de France Télévisions, auditionnée pendant 4h30 par la commission d'enquête parlementaire sur l'audiovisuel public concernant les choix éditoriaux des chaînes, la santé financière du groupe et les accusations de manque de neutralité.Enquête administrative accablante sur le casse du siècle au Louvre : les voleurs auraient pu être interpellés à 30 secondes près mais les caméras de surveillance n'étaient pas surveillées.Première journée de dédicaces triomphale pour Nicolas Sarkozy qui présente son 13e livre "Journal d'un prisonnier", accueilli comme une rock star par ses partisans.Guerre des chefs chez Les Républicains après le vote du budget de la Sécurité sociale, opposant Bruno Retailleau et Laurent Wauquiez.Annulation d'une enquête sur l'antisémitisme à l'université après de vives contestations.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
C dans l'air du 10 décembre 2025 - Lecornu dompte l'Assemblée, Sarkozy dynamite la droiteÀ 13 voix près, le budget de la Sécurité sociale a été adopté hier soir à l'Assemblée nationale. Jusqu'au bout, l'issue du vote semblait incertaine. Finalement, la stratégie adoptée par le Premier ministre s'est, sur ce texte, révélée payante : Sébastien Lecornu a tenu son engagement de ne pas utiliser l'article 49-3 et d'obtenir le soutien ou la neutralité des groupes d'opposition socialistes et écologistes, à coups de concessions accordées jusqu'au dernier moment. Nommé il y a trois mois à Matignon, le Premier ministre sort provisoirement renforcé de ce scrutin à haut risque qui a révélé une Assemblée nationale profondément éclatée, où les alliances habituelles se sont brouillées.Si les groupes Renaissance et MoDem ont serré les rangs, les LR ont majoritairement choisi l'abstention, suivant la ligne de Laurent Wauquiez. Du côté du Parti socialiste, où 63 députés sur 69 ont voté pour ce budget de la Sécurité sociale, on assume une volonté « d'être utile » et l'on défend des victoires : suspension de la réforme des retraites, pas de gel des pensions ni de doublement des franchises médicales, ou encore rehaussement de l'enveloppe allouée à l'Ondam à 3 %.La France insoumise, de son côté, dénonce un « changement d'alliance » des socialistes et une trahison. Les députés du groupe présidé par Mathilde Panot ont unanimement rejeté le PLFSS, pointant « une aberration budgétaire ». Même unanimité du côté du RN, qui jugeait très probable un rejet du texte et appelait depuis plusieurs jours à une nouvelle dissolution.Et maintenant ? Le budget de la Sécu va repartir au Sénat, puis revenir à l'Assemblée nationale en vue d'une dernière lecture qui pourrait intervenir le 16 décembre. Après cette étape décisive pour le budget de la Sécurité sociale, le budget de l'État pour 2026 va de nouveau faire l'objet de toutes les attentions. Sébastien Lecornu a réaffirmé ce mercredi en Conseil des ministres que son « objectif » était « de doter la France d'un budget de l'État d'ici au 31 décembre », jugeant que c'était « possible », a rapporté la porte-parole du gouvernement. Mais « si un accord est impossible entre l'Assemblée nationale et le Sénat », qui doivent se réunir en « commission mixte paritaire » le 19 décembre, « nous poursuivrons probablement ces discussions en janvier », a déclaré Maud Bregeon sur France 2. Aussi, pour éviter un blocage des finances publiques, Matignon et Bercy ont déjà commencé à préparer une « loi spéciale », comme l'a indiqué le ministre des Relations avec le Parlement, Laurent Panifous, lors d'une réunion au Sénat.Alors que l'examen des textes budgétaires pour l'an prochain va continuer à animer les discussions parlementaires, un rapport publié ce lundi 8 décembre pour le think tank Terra Nova, intitulé « Comptes publics : en finir avec le n'importe quoi (qu'il en coûte) », fait parler de lui. Dans ce document, l'économiste Guillaume Hannezo préconise deux mesures pour enrayer l'élargissement de la dette : réduire le taux d'épargne des retraités et relever la taxe sur la valeur ajoutée. Il a accordé une interview à nos journalistes.Alors, quelles sont les principales mesures du PLFSS pour 2026 ? Quelles sont les leçons de ce vote sur le budget de la Sécurité sociale à l'Assemblée nationale ? Enfin, que contient le dernier livre de Nicolas Sarkozy, Le Journal d'un prisonnier ?Nos experts :- Jérôme JAFFRÉ - Politologue, chercheur associé au CEVIPOF - Cécile CORNUDET - éditorialiste politique aux Échos - Soazig QUEMENER - Rédactrice en chef à la Tribune Dimanche - Sylvie PIERRE BROSSOLETTE - Editorialiste politique au Point
C dans l'air du 10 décembre 2025 - Lecornu dompte l'Assemblée, Sarkozy dynamite la droiteÀ 13 voix près, le budget de la Sécurité sociale a été adopté hier soir à l'Assemblée nationale. Jusqu'au bout, l'issue du vote semblait incertaine. Finalement, la stratégie adoptée par le Premier ministre s'est, sur ce texte, révélée payante : Sébastien Lecornu a tenu son engagement de ne pas utiliser l'article 49-3 et d'obtenir le soutien ou la neutralité des groupes d'opposition socialistes et écologistes, à coups de concessions accordées jusqu'au dernier moment. Nommé il y a trois mois à Matignon, le Premier ministre sort provisoirement renforcé de ce scrutin à haut risque qui a révélé une Assemblée nationale profondément éclatée, où les alliances habituelles se sont brouillées.Si les groupes Renaissance et MoDem ont serré les rangs, les LR ont majoritairement choisi l'abstention, suivant la ligne de Laurent Wauquiez. Du côté du Parti socialiste, où 63 députés sur 69 ont voté pour ce budget de la Sécurité sociale, on assume une volonté « d'être utile » et l'on défend des victoires : suspension de la réforme des retraites, pas de gel des pensions ni de doublement des franchises médicales, ou encore rehaussement de l'enveloppe allouée à l'Ondam à 3 %.La France insoumise, de son côté, dénonce un « changement d'alliance » des socialistes et une trahison. Les députés du groupe présidé par Mathilde Panot ont unanimement rejeté le PLFSS, pointant « une aberration budgétaire ». Même unanimité du côté du RN, qui jugeait très probable un rejet du texte et appelait depuis plusieurs jours à une nouvelle dissolution.Et maintenant ? Le budget de la Sécu va repartir au Sénat, puis revenir à l'Assemblée nationale en vue d'une dernière lecture qui pourrait intervenir le 16 décembre. Après cette étape décisive pour le budget de la Sécurité sociale, le budget de l'État pour 2026 va de nouveau faire l'objet de toutes les attentions. Sébastien Lecornu a réaffirmé ce mercredi en Conseil des ministres que son « objectif » était « de doter la France d'un budget de l'État d'ici au 31 décembre », jugeant que c'était « possible », a rapporté la porte-parole du gouvernement. Mais « si un accord est impossible entre l'Assemblée nationale et le Sénat », qui doivent se réunir en « commission mixte paritaire » le 19 décembre, « nous poursuivrons probablement ces discussions en janvier », a déclaré Maud Bregeon sur France 2. Aussi, pour éviter un blocage des finances publiques, Matignon et Bercy ont déjà commencé à préparer une « loi spéciale », comme l'a indiqué le ministre des Relations avec le Parlement, Laurent Panifous, lors d'une réunion au Sénat.Alors que l'examen des textes budgétaires pour l'an prochain va continuer à animer les discussions parlementaires, un rapport publié ce lundi 8 décembre pour le think tank Terra Nova, intitulé « Comptes publics : en finir avec le n'importe quoi (qu'il en coûte) », fait parler de lui. Dans ce document, l'économiste Guillaume Hannezo préconise deux mesures pour enrayer l'élargissement de la dette : réduire le taux d'épargne des retraités et relever la taxe sur la valeur ajoutée. Il a accordé une interview à nos journalistes.Alors, quelles sont les principales mesures du PLFSS pour 2026 ? Quelles sont les leçons de ce vote sur le budget de la Sécurité sociale à l'Assemblée nationale ? Enfin, que contient le dernier livre de Nicolas Sarkozy, Le Journal d'un prisonnier ?Nos experts :- Jérôme JAFFRÉ - Politologue, chercheur associé au CEVIPOF - Cécile CORNUDET - éditorialiste politique aux Échos - Soazig QUEMENER - Rédactrice en chef à la Tribune Dimanche - Sylvie PIERRE BROSSOLETTE - Editorialiste politique au Point
durée : 00:55:36 - Questions politiques - Xavier Bertrand, président LR de la région Hauts-de-France est l'invité de Questions politiques ce dimanche. Il revient sur la rupture annoncée des digues entre son parti et l'extrême droite, que des personnalités comme Nicolas Sarkozy, Bruno Retailleau ou Laurent Wauquiez appellent de leurs vœux. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
durée : 00:55:36 - Questions politiques - Xavier Bertrand, président LR de la région Hauts-de-France est l'invité de Questions politiques ce dimanche. Il revient sur la rupture annoncée des digues entre son parti et l'extrême droite, que des personnalités comme Nicolas Sarkozy, Bruno Retailleau ou Laurent Wauquiez appellent de leurs vœux. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
Un récit immersif au cœur de La Havane, là où tout a commencé : la renaissance du son cubain à travers un album et un film devenus mythiques. Le voyage peut commencer. L'auteur, le journaliste Francis Dordor est notre invité : «À Cuba, les fêtes de Noël furent longtemps ignorées, voire interdites, considérées comme relevant de ce que Marx nommait «opium du peuple» (Castro ne croyant quant à lui qu'au papa Noël soviétique). De même, la pratique des cultes syncrétiques afrocubains tels que la Santeria ou le Palo Monte, jugés contre-révolutionnaires, pouvait vous valoir d'immenses ennuis, comme se retrouver expulsés de son logement. Puis avec l'effondrement de l'Union soviétique et l'instauration de la période dite «spéciale» un certain relâchement du système permit la réintroduction progressive des célébrations religieuses. Un moment particulier dans l'histoire de cette île héroïque coïncidant avec l'accomplissement de miracles. Comme l'histoire de cet ancien chanteur de boléro mis à la retraite, contraint de cirer des chaussures dans les rues de La Havane pour faire vivre sa famille et qui, du jour au lendemain, se retrouva tête d'affiche d'une petite gériatrie de musiciens mis au rebut comme lui, remplissant le Carnegie Hall, l'Olympia ou l'Opéra de Sidney. Cette histoire, celle d'Ibrahim Ferrer, mais aussi de Compay Segundo, de Rubén González, d'Omara Portuondo et le détail des circonstances improbables ayant conduit à leur succès planétaire, je les raconte dans un livre intitulé «Buena Vista Social Club, à la recherche du tempo perdu». C'est plein d'anecdotes, de témoignages, d'interviews, dont celles du producteur et guitariste Ry Cooder et du réalisateur Wim Wenders, de souvenirs de mes différentes rencontres avec ces merveilleux protagonistes du Buena Vista, de photos magnifiques, ou simplement émouvantes comme celle-ci prise par Nathalie Warez lors d'un voyage avec Ibrahim à Santiago de Cuba à la veille de Noël. C'est pas moins bien écrit qu'un discours de Laurent Wauquiez, et peut-être même mieux, et si vous n'aimez pas lire, il y a inclus le superbe film de Wenders édité pour la première fois en blue ray.» Francis Dordor.
Un récit immersif au cœur de La Havane, là où tout a commencé : la renaissance du son cubain à travers un album et un film devenus mythiques. Le voyage peut commencer. L'auteur, le journaliste Francis Dordor est notre invité : «À Cuba, les fêtes de Noël furent longtemps ignorées, voire interdites, considérées comme relevant de ce que Marx nommait «opium du peuple» (Castro ne croyant quant à lui qu'au papa Noël soviétique). De même, la pratique des cultes syncrétiques afrocubains tels que la Santeria ou le Palo Monte, jugés contre-révolutionnaires, pouvait vous valoir d'immenses ennuis, comme se retrouver expulsés de son logement. Puis avec l'effondrement de l'Union soviétique et l'instauration de la période dite «spéciale» un certain relâchement du système permit la réintroduction progressive des célébrations religieuses. Un moment particulier dans l'histoire de cette île héroïque coïncidant avec l'accomplissement de miracles. Comme l'histoire de cet ancien chanteur de boléro mis à la retraite, contraint de cirer des chaussures dans les rues de La Havane pour faire vivre sa famille et qui, du jour au lendemain, se retrouva tête d'affiche d'une petite gériatrie de musiciens mis au rebut comme lui, remplissant le Carnegie Hall, l'Olympia ou l'Opéra de Sidney. Cette histoire, celle d'Ibrahim Ferrer, mais aussi de Compay Segundo, de Rubén González, d'Omara Portuondo et le détail des circonstances improbables ayant conduit à leur succès planétaire, je les raconte dans un livre intitulé «Buena Vista Social Club, à la recherche du tempo perdu». C'est plein d'anecdotes, de témoignages, d'interviews, dont celles du producteur et guitariste Ry Cooder et du réalisateur Wim Wenders, de souvenirs de mes différentes rencontres avec ces merveilleux protagonistes du Buena Vista, de photos magnifiques, ou simplement émouvantes comme celle-ci prise par Nathalie Warez lors d'un voyage avec Ibrahim à Santiago de Cuba à la veille de Noël. C'est pas moins bien écrit qu'un discours de Laurent Wauquiez, et peut-être même mieux, et si vous n'aimez pas lire, il y a inclus le superbe film de Wenders édité pour la première fois en blue ray.» Francis Dordor.
C dans l'air du 4 décembre 2025 - Qui peut encore sauver le budget... et Lecornu ? Il ne reste plus que quelques jours aux députés pour examiner le projet de budget de la Sécurité sociale, dont le vote solennel est prévu mardi 9 décembre. Le Premier ministre a redit hier qu'il n'utiliserait pas le 49.3 pour le faire passer et a estimé possible de « trouver une zone d'atterrissage […] autour de 20 milliards d'euros de déficit ». Mais les discussions se tendent à l'Assemblée nationale, et Sébastien Lecornu a annulé l'intégralité de ses rendez-vous de la journée, notamment avec la CGT et la CFDT, pour se consacrer « aux débats parlementaires sur le PLFSS ».Beaucoup de tensions se cristallisent autour de la suspension de la réforme des retraites et de l'augmentation de la CSG sur le capital, un point qui doit être examiné ce jeudi par les députés. Le débat promet d'être explosif. Le PS en fait un point clé pour voter le PLFSS (ce qui n'est pas encore acquis), tandis que Les Républicains (LR) et Horizons ne veulent pas en entendre parler. Édouard Philippe et ses troupes ont menacé ces dernières heures de ne pas voter le PLFSS si ces « irritants » restent dans le texte. Ce qui n'a pas manqué de faire réagir le patron de Renaissance : Gabriel Attal a appelé le fondateur d'Horizons à garder « son sang-froid » et ses « nerfs solides ». « Dans la période où l'air de la vie politique est devenu totalement irrespirable […], on a besoin de points de repère (…) Il faut tout faire pour avoir un budget d'ici la fin de l'année », a-t-il ajouté à destination de son prédécesseur à Matignon.Le socle commun, sur lequel s'appuie Sébastien Lecornu et qui va de Renaissance à LR en passant par le MoDem et Horizons, se fracture alors que, chez LR, à l'approche des municipales, la tentation d'une alliance avec l'extrême droite gagne du terrain. Invité de la matinale de TF1 mercredi, Laurent Wauquiez a expliqué la ligne de son parti si jamais le candidat LR n'était pas présent au second tour : « Nous appellerons à voter tout sauf LFI. Cela veut dire voter blanc, cela veut dire voter pour ceux qui sont en face, quel que soit le parti. Tout sauf LFI, je ne peux pas être plus clair », a déclaré le président des députés LR. Et, dans certaines communes, certains franchissent le pas dès le premier tour. Ainsi, à Bourg-en-Bresse, des élus d'opposition Les Républicains ont décidé de se ranger derrière le candidat Reconquête pour constituer une liste commune.Alors, un compromis est-il possible sur le budget de la Sécurité sociale ? Édouard Philippe veut-il faire tomber le gouvernement Lecornu ? Quelle est la position du parti LR vis-à-vis du RN et de Reconquête ? Enfin, après trois ans au pouvoir, quel est le bilan de la politique de Giorgia Meloni ?Nos experts :- Christophe BARBIER - Éditorialiste politique, conseiller de la rédaction - Franc-Tireur - Sylvie PIERRE-BROSSOLETTE - Éditorialiste politique - Le Point - Bruno JEUDY - Directeur délégué et éditorialiste - La Tribune Dimanche- Jérôme FOURQUET - Directeur du département Opinion - Institut de sondages IFOP, auteur de Métamorphoses françaises
C dans l'air du 4 décembre 2025 - Qui peut encore sauver le budget... et Lecornu ? Il ne reste plus que quelques jours aux députés pour examiner le projet de budget de la Sécurité sociale, dont le vote solennel est prévu mardi 9 décembre. Le Premier ministre a redit hier qu'il n'utiliserait pas le 49.3 pour le faire passer et a estimé possible de « trouver une zone d'atterrissage […] autour de 20 milliards d'euros de déficit ». Mais les discussions se tendent à l'Assemblée nationale, et Sébastien Lecornu a annulé l'intégralité de ses rendez-vous de la journée, notamment avec la CGT et la CFDT, pour se consacrer « aux débats parlementaires sur le PLFSS ».Beaucoup de tensions se cristallisent autour de la suspension de la réforme des retraites et de l'augmentation de la CSG sur le capital, un point qui doit être examiné ce jeudi par les députés. Le débat promet d'être explosif. Le PS en fait un point clé pour voter le PLFSS (ce qui n'est pas encore acquis), tandis que Les Républicains (LR) et Horizons ne veulent pas en entendre parler. Édouard Philippe et ses troupes ont menacé ces dernières heures de ne pas voter le PLFSS si ces « irritants » restent dans le texte. Ce qui n'a pas manqué de faire réagir le patron de Renaissance : Gabriel Attal a appelé le fondateur d'Horizons à garder « son sang-froid » et ses « nerfs solides ». « Dans la période où l'air de la vie politique est devenu totalement irrespirable […], on a besoin de points de repère (…) Il faut tout faire pour avoir un budget d'ici la fin de l'année », a-t-il ajouté à destination de son prédécesseur à Matignon.Le socle commun, sur lequel s'appuie Sébastien Lecornu et qui va de Renaissance à LR en passant par le MoDem et Horizons, se fracture alors que, chez LR, à l'approche des municipales, la tentation d'une alliance avec l'extrême droite gagne du terrain. Invité de la matinale de TF1 mercredi, Laurent Wauquiez a expliqué la ligne de son parti si jamais le candidat LR n'était pas présent au second tour : « Nous appellerons à voter tout sauf LFI. Cela veut dire voter blanc, cela veut dire voter pour ceux qui sont en face, quel que soit le parti. Tout sauf LFI, je ne peux pas être plus clair », a déclaré le président des députés LR. Et, dans certaines communes, certains franchissent le pas dès le premier tour. Ainsi, à Bourg-en-Bresse, des élus d'opposition Les Républicains ont décidé de se ranger derrière le candidat Reconquête pour constituer une liste commune.Alors, un compromis est-il possible sur le budget de la Sécurité sociale ? Édouard Philippe veut-il faire tomber le gouvernement Lecornu ? Quelle est la position du parti LR vis-à-vis du RN et de Reconquête ? Enfin, après trois ans au pouvoir, quel est le bilan de la politique de Giorgia Meloni ?Nos experts :- Christophe BARBIER - Éditorialiste politique, conseiller de la rédaction - Franc-Tireur - Sylvie PIERRE-BROSSOLETTE - Éditorialiste politique - Le Point - Bruno JEUDY - Directeur délégué et éditorialiste - La Tribune Dimanche- Jérôme FOURQUET - Directeur du département Opinion - Institut de sondages IFOP, auteur de Métamorphoses françaises
C dans l'air du 4 décembre 2025 - Qui peut encore sauver le budget... et Lecornu ? Il ne reste plus que quelques jours aux députés pour examiner le projet de budget de la Sécurité sociale, dont le vote solennel est prévu mardi 9 décembre. Le Premier ministre a redit hier qu'il n'utiliserait pas le 49.3 pour le faire passer et a estimé possible de « trouver une zone d'atterrissage […] autour de 20 milliards d'euros de déficit ». Mais les discussions se tendent à l'Assemblée nationale, et Sébastien Lecornu a annulé l'intégralité de ses rendez-vous de la journée, notamment avec la CGT et la CFDT, pour se consacrer « aux débats parlementaires sur le PLFSS ».Beaucoup de tensions se cristallisent autour de la suspension de la réforme des retraites et de l'augmentation de la CSG sur le capital, un point qui doit être examiné ce jeudi par les députés. Le débat promet d'être explosif. Le PS en fait un point clé pour voter le PLFSS (ce qui n'est pas encore acquis), tandis que Les Républicains (LR) et Horizons ne veulent pas en entendre parler. Édouard Philippe et ses troupes ont menacé ces dernières heures de ne pas voter le PLFSS si ces « irritants » restent dans le texte. Ce qui n'a pas manqué de faire réagir le patron de Renaissance : Gabriel Attal a appelé le fondateur d'Horizons à garder « son sang-froid » et ses « nerfs solides ». « Dans la période où l'air de la vie politique est devenu totalement irrespirable […], on a besoin de points de repère (…) Il faut tout faire pour avoir un budget d'ici la fin de l'année », a-t-il ajouté à destination de son prédécesseur à Matignon.Le socle commun, sur lequel s'appuie Sébastien Lecornu et qui va de Renaissance à LR en passant par le MoDem et Horizons, se fracture alors que, chez LR, à l'approche des municipales, la tentation d'une alliance avec l'extrême droite gagne du terrain. Invité de la matinale de TF1 mercredi, Laurent Wauquiez a expliqué la ligne de son parti si jamais le candidat LR n'était pas présent au second tour : « Nous appellerons à voter tout sauf LFI. Cela veut dire voter blanc, cela veut dire voter pour ceux qui sont en face, quel que soit le parti. Tout sauf LFI, je ne peux pas être plus clair », a déclaré le président des députés LR. Et, dans certaines communes, certains franchissent le pas dès le premier tour. Ainsi, à Bourg-en-Bresse, des élus d'opposition Les Républicains ont décidé de se ranger derrière le candidat Reconquête pour constituer une liste commune.Alors, un compromis est-il possible sur le budget de la Sécurité sociale ? Édouard Philippe veut-il faire tomber le gouvernement Lecornu ? Quelle est la position du parti LR vis-à-vis du RN et de Reconquête ? Enfin, après trois ans au pouvoir, quel est le bilan de la politique de Giorgia Meloni ?Nos experts :- Christophe BARBIER - Éditorialiste politique, conseiller de la rédaction - Franc-Tireur - Sylvie PIERRE-BROSSOLETTE - Éditorialiste politique - Le Point - Bruno JEUDY - Directeur délégué et éditorialiste - La Tribune Dimanche- Jérôme FOURQUET - Directeur du département Opinion - Institut de sondages IFOP, auteur de Métamorphoses françaises
C dans l'air du 4 décembre 2025 - Qui peut encore sauver le budget... et Lecornu ? Il ne reste plus que quelques jours aux députés pour examiner le projet de budget de la Sécurité sociale, dont le vote solennel est prévu mardi 9 décembre. Le Premier ministre a redit hier qu'il n'utiliserait pas le 49.3 pour le faire passer et a estimé possible de « trouver une zone d'atterrissage […] autour de 20 milliards d'euros de déficit ». Mais les discussions se tendent à l'Assemblée nationale, et Sébastien Lecornu a annulé l'intégralité de ses rendez-vous de la journée, notamment avec la CGT et la CFDT, pour se consacrer « aux débats parlementaires sur le PLFSS ».Beaucoup de tensions se cristallisent autour de la suspension de la réforme des retraites et de l'augmentation de la CSG sur le capital, un point qui doit être examiné ce jeudi par les députés. Le débat promet d'être explosif. Le PS en fait un point clé pour voter le PLFSS (ce qui n'est pas encore acquis), tandis que Les Républicains (LR) et Horizons ne veulent pas en entendre parler. Édouard Philippe et ses troupes ont menacé ces dernières heures de ne pas voter le PLFSS si ces « irritants » restent dans le texte. Ce qui n'a pas manqué de faire réagir le patron de Renaissance : Gabriel Attal a appelé le fondateur d'Horizons à garder « son sang-froid » et ses « nerfs solides ». « Dans la période où l'air de la vie politique est devenu totalement irrespirable […], on a besoin de points de repère (…) Il faut tout faire pour avoir un budget d'ici la fin de l'année », a-t-il ajouté à destination de son prédécesseur à Matignon.Le socle commun, sur lequel s'appuie Sébastien Lecornu et qui va de Renaissance à LR en passant par le MoDem et Horizons, se fracture alors que, chez LR, à l'approche des municipales, la tentation d'une alliance avec l'extrême droite gagne du terrain. Invité de la matinale de TF1 mercredi, Laurent Wauquiez a expliqué la ligne de son parti si jamais le candidat LR n'était pas présent au second tour : « Nous appellerons à voter tout sauf LFI. Cela veut dire voter blanc, cela veut dire voter pour ceux qui sont en face, quel que soit le parti. Tout sauf LFI, je ne peux pas être plus clair », a déclaré le président des députés LR. Et, dans certaines communes, certains franchissent le pas dès le premier tour. Ainsi, à Bourg-en-Bresse, des élus d'opposition Les Républicains ont décidé de se ranger derrière le candidat Reconquête pour constituer une liste commune.Alors, un compromis est-il possible sur le budget de la Sécurité sociale ? Édouard Philippe veut-il faire tomber le gouvernement Lecornu ? Quelle est la position du parti LR vis-à-vis du RN et de Reconquête ? Enfin, après trois ans au pouvoir, quel est le bilan de la politique de Giorgia Meloni ?Nos experts :- Christophe BARBIER - Éditorialiste politique, conseiller de la rédaction - Franc-Tireur - Sylvie PIERRE-BROSSOLETTE - Éditorialiste politique - Le Point - Bruno JEUDY - Directeur délégué et éditorialiste - La Tribune Dimanche- Jérôme FOURQUET - Directeur du département Opinion - Institut de sondages IFOP, auteur de Métamorphoses françaises
La droite se mobilise face à ce qu'elle considère comme un «entrisme islamiste» dans le pays. À quelques jours d'écart, le chef des députés Les Républicains Laurent Wauquiez a ainsi déposé une proposition de loi pour interdire le voile aux mineures dans l'espace public. Et un rapport sénatorial du même groupe politique dresse une série de recommandations comme l'interdiction du jeûne du ramadan aux moins de 16 ans. Pourquoi cette focalisation du débat sur l'islam ? Qu'est-ce que cela révèle ? Comment vit-on quand on est musulman aujourd'hui en France ? Pour en débattre : - Chantal Delsol, philosophe, romancière, éditorialiste, professeure émérite de Philosophie politique et membre de l'Institut, Académie des Sciences morales et politiques. Autrice du livre, Insurrection des particularités, éditions du Cerf - Claude Dargent, professeur à l'Université Paris 8, chercheur associé au Cevipof de Sciences Po, spécialiste des relations entre la politique et les religions.
La droite se mobilise face à ce qu'elle considère comme un «entrisme islamiste» dans le pays. À quelques jours d'écart, le chef des députés Les Républicains Laurent Wauquiez a ainsi déposé une proposition de loi pour interdire le voile aux mineures dans l'espace public. Et un rapport sénatorial du même groupe politique dresse une série de recommandations comme l'interdiction du jeûne du ramadan aux moins de 16 ans. Pourquoi cette focalisation du débat sur l'islam ? Qu'est-ce que cela révèle ? Comment vit-on quand on est musulman aujourd'hui en France ? Pour en débattre : - Chantal Delsol, philosophe, romancière, éditorialiste, professeure émérite de Philosophie politique et membre de l'Institut, Académie des Sciences morales et politiques. Autrice du livre, Insurrection des particularités, éditions du Cerf - Claude Dargent, professeur à l'Université Paris 8, chercheur associé au Cevipof de Sciences Po, spécialiste des relations entre la politique et les religions.
Invité :Laurent Wauquiez, député LRChroniqueur du jour :Louis de Raguenel, chef du service politique d'Europe 1Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Marschall Truchot, du lundi au jeudi de 17h à 19h avec Olivier Truchot & Alain Marschall. Deux heures pour faire un tour complet de l'actualité en présence d'invités pour expliquer et débattre sur les grands sujets qui ont marqué la journée.
Chaque jour, retrouvez le journal de 19h de la rédaction d'Europe 1 pour faire le tour de l'actu.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Chaque samedi, découvrez une compilation thématisée des meilleurs chroniques de Philippe Caverivière ! Dans ce best of, l'humoriste fait face à Raphaël Glucksmann, Olivier Faure et Laurent Wauquiez ! Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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durée : 00:03:28 - Charline explose les faits - par : Charline Vanhoenacker - L'examen du budget a pris du retard. Cette semaine, il reste 1500 amendements à examiner avant dimanche soir à minuit. Vous imaginez le rythme infernal du vote à main levée ? Tu lèves le bras 100 fois par heure… Boris Vallaud et Laurent Wauquiez, c'est Véronique et Davina ! Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
C dans l'air du 6 novembre 2025 : L'assurance vie et l'épargne...au secours du budget?Depuis deux jours, les parlementaires débattent à l'Assemblée nationale du projet de loi de financement de la Sécurité sociale. Les discussions portent actuellement sur le volet « recettes » du texte, et les députés ont notamment adopté une hausse de la CSG sur les revenus du capital.Concrètement, il s'agit d'une augmentation de 1,4 point de cette contribution, l'une des principales sources de financement de la protection sociale, prélevée sur les salaires, les retraites mais aussi les revenus du capital. Le taux passerait ainsi de 9,2 % à 10,6 %, permettant de dégager environ 2,8 milliards d'euros supplémentaires pour les caisses de la Sécu, afin de financer la suspension de la réforme des retraites.Cette proposition du député socialiste Jérôme Guedj a été adoptée avec le soutien d'une partie du camp gouvernemental, en lieu et place d'une autre mesure portée par l'exécutif, qui prévoyait de geler le barème de la CSG. Une option qui revenait, selon Paul-André Colombani (LIOT, Indépendants), « dans les faits, à augmenter les prélèvements sur les foyers modestes, dont les revenus évoluent à peine au rythme de l'inflation ».La hausse de la CSG sur les revenus du capital concernera tous les Français détenant des produits financiers : assurance-vie, comptes-titres ou livrets ordinaires. En revanche, les épargnes réglementées – livret A, livret Jeune ou livret d'épargne populaire (LEP) – ne seront pas concernées.Cette mesure intervient quelques jours après le vote à l'Assemblée de la transformation de l'impôt sur la fortune immobilière (IFI) en un nouvel « impôt sur la fortune improductive », incluant notamment les produits d'assurance-vie en fonds euros (ceux qui garantissent le capital sans risque). Les contrats en unités de compte, investis en actions ou obligations, resteraient, eux, épargnés.À droite, Thibault Bazin (LR), rapporteur général du budget, a fait part de son désaccord, estimant que la mesure pèsera sur "les produits d'épargne de millions de Français". De son côté, le chef du groupe Les Républicains, Laurent Wauquiez, a appelé ces derniers jours à la mobilisation contre la "folie fiscale" à l'œuvre selon lui à l'Assemblée nationale.Ces discussions budgétaires offrent aussi au président de la région Auvergne-Rhône-Alpes l'occasion de reprendre la main face à un Bruno Retailleau affaibli et à un Édouard Philippe en difficulté dans les sondages.Selon la dernière enquête Elabe pour La Tribune Dimanche et BFMTV, en vue de la présidentielle de 2027, l'ancien Premier ministre perd 5 points par rapport à avril dernier, tombant à 15,5 % d'intentions de vote. Même s'il conserve sa deuxième place dans tous les scénarios testés, ce recul est perçu comme un signal préoccupant pour lui.Édouard Philippe connaît ce décrochage après avoir demandé la démission d'Emmanuel Macron. Il ne rassemble désormais plus que la moitié de l'électorat Renaissance–MoDem–Horizons des législatives de 2024 et reste faible dans les catégories traditionnellement favorables au chef de l'État : cadres (20 %), retraités (15 %) et Franciliens (14 %).LES EXPERTS :- Emmanuel DUTEIL - Directeur de la rédaction - L'Usine Nouvelle - Fanny GUINOCHET - Éditorialiste économique - France Info - Sylvie PIERRE-BROSSOLETTE - Éditorialiste politique - Le Point - François GEEROLF - Economiste - OFCE - Raphaële SCHAPIRA – Duplex à Rome - Correspondante en Italie – France Télévision
Il est le chef des députés de droite dans une assemblée suspendue aux exigences de la gauche. Et il est aussi une figure de LR à l'heure où le parti se fissure entre les partisans d'un soutien au gouvernement et ceux qui, avec leur chef Bruno Retailleau, s'inscrivent dans l'opposition. Que veut la droite? Laurent Wauquiez, chef des députés LR, est l'invité de RTL Matin. Ecoutez L'invité RTL de 7h40 avec Thomas Sotto du 28 octobre 2025.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Chaque jour, retrouvez le journal de 8h de la rédaction d'Europe 1 pour faire le tour de l'actu. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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Dans cette édition :Le président des Républicains, Bruno Retailleau, menace d'exclure six ministres LR du gouvernement Lecornu, suscitant des tensions avec le président du parti, Laurent Wauquiez, qui appelle à l'unité.L'ancien président Nicolas Sarkozy passe sa première nuit en prison suite à sa condamnation pour association de malfaiteurs dans l'affaire du financement libyen de sa campagne de 2007, ses avocats demandent sa remise en liberté.La directrice du musée du Louvre, Laurence des Cars, est auditionnée par la commission des affaires culturelles du Sénat suite au cambriolage du musée, des interrogations sur sa gestion financière et sécuritaire.Le PSG s'impose largement 7-2 face au Bayern Leverkusen en Ligue des Champions, avec un doublé d'Ousmane Dembélé de retour de blessure.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Dans cette édition :Nicolas Sarkozy a passé sa première nuit en prison dans le quartier d'isolement de la prison de la Santé, bénéficiant d'une protection rapprochée de deux policiers et de l'assistance de ses secrétaires.Le parti Les Républicains souhaite exclure les ministres ayant rejoint le gouvernement Lecornu, mais fait face à l'opposition de certains députés comme Laurent Wauquiez qui appelle à l'unité.Le musée du Louvre a subi un cambriolage dimanche, avec un préjudice estimé à 88 millions d'euros, et les ministres de la Culture et de l'Intérieur exigent un inventaire renforcé de la sécurité des biens culturels français.Une polémique éclate dans un collège de Vendée où une professeure de français est accusée d'imposer la lecture du livre d'Assa Traoré, militante d'extrême-gauche.Sur le plan sportif, le PSG a remporté son match de Ligue des Champions contre le Bayer Leverkusen, tandis que Marseille et Monaco sont également attendus cette semaine.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
C dans l'air du 21 octobre 2025 : Un président en prisonC'est une première pour un ancien président sous la Ve République. Nicolas Sarkozy a été incarcéré ce mardi 21 octobre à la prison de la Santé, dans le 14e arrondissement de Paris. L'ancien chef de l'Etat a été écroué près d'un mois après sa condamnation pour association de malfaiteurs dans le cadre de l'affaire du financement libyen de sa campagne présidentielle de 2007.Bien qu'il ait fait appel de cette condamnation, la peine – cinq ans d'emprisonnement assortie d'une exécution provisoire – l'a conduit en détention. Il a été placé dans une cellule du quartier d'isolement. Immédiatement après son incarcération, ses avocats ont déposé une demande de mise en liberté. Celle-ci sera examinée dans un délai d'environ un mois, a précisé son conseil, Me Christophe Ingrain.Quelques heures avant son incarcération, Nicolas Sarkozy a publié un message sur les réseaux sociaux : « Mais que le prix à payer aura été écrasant. » L'ex-chef de l'État a également reçu, ce matin, le soutien d'une centaine de fidèles, rassemblés près de son domicile. Parmi eux, son fils Louis Sarkozy, organisateur du rassemblement, le sénateur LR Roger Karoutchi, mais aucun des ténors du parti Les Républicains n'était présent : ni Bruno Retailleau, ni Laurent Wauquiez.Le ministre de la Justice, Gérald Darmanin, proche de Nicolas Sarkozy, a lui fait savoir, lundi, qu'il irait le « voir en prison ». Un choix qui fait vivement réagir les magistrats, à commencer par le premier d'entre eux. Le procureur général près la Cour de cassation a estimé ce lundi que la justice doit pouvoir travailler dans la sérénité, en particulier les juges de la cour d'appel de Paris, qui se pencheront dans les prochaines semaines sur la demande de mise en liberté de Nicolas Sarkozy et sur son procès en appel l'année prochaine. « Il y a un risque qu'une telle visite soit ressentie par les magistrats et perçue par l'opinion comme une sorte d'obstacle à cette sérénité recherchée. Il faut préserver de toute influence l'intervention des magistrats dans un dossier aussi sensible », a déclaré Rémy Heitz.Dans la foulée, Gérald Darmanin lui a répondu via un message publié sur X : « S'assurer de la sécurité d'un ancien président de la République en prison, fait sans précédent, n'atteint en rien à l'indépendance des magistrats, mais relève du devoir de vigilance du chef d'administration que je suis, responsable devant le Parlement selon l'article 20 de la Constitution », a-t-il écrit.Le président de la République, Emmanuel Macron, qui a reçu Nicolas Sarkozy vendredi dernier à l'Élysée, a jugé « légitime » le débat sur l'exécution provisoire, en marge d'un déplacement en Slovénie : « Parce que tout le monde souhaite qu'il puisse y avoir des voies d'appel et de recours. Mais c'est un débat qui doit être mené dans le calme et indépendamment des cas spécifiques pour que notre justice puisse se faire et puisse évoluer dans la sérénité qui convient », a-t-il expliqué.En France, 86 % des peines de deux ans de prison et plus sont mises à exécution immédiatement à l'audience.Alors, quelles sont les conditions de détention de Nicolas Sarkozy ? Combien de temps l'ex-président de la République peut-il rester en prison ? Faut-il ouvrir un débat sur l'exécution provisoire des peines ? Et quel avenir pour Les Républicains, fragilisés par cette affaire et traversés par de profondes divisions internes depuis des mois ?LES EXPERTS :- Ludovic VIGOGNE - Journaliste politique - La Tribune Dimanche - Audrey GOUTARD - Grand reporter - France Télévisions, spécialiste des faits de société- Vanessa SCHNEIDER - Grand reporter - Le Monde - Anne-Charlène BEZZINA - Constitutionnaliste et politologue - Maître de conférences en droit public - Université de Rouen et Sciences Po
La question de la censure divise les rangs des Républicains. Alors que le chef des 50 députés LR, Laurent Wauquiez, a appelé ses troupes à ne pas voter la censure, le reste du parti est fracturé. La vice-présidente de LR Florence Portelli fait partie de ceux qui assumeraient de censurer. Elle est l'invitée de RTL Matin, à quelques heures du vote des députés sur les motions de censure à l'Assemblée. Ecoutez L'invité RTL de 7h40 avec Thomas Sotto du 16 octobre 2025.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Chaque matin dans son édito, Alexis Brezet, directeur des rédactions du Figaro, revient sur l'actualité politique du jour. Ce jeudi, il revient sur les réactions surprenantes de la droite et notamment celle de Laurent Wauquiez. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Chroniqueurs : -Gauthier Le Bret -Eliot Deval -Georges Fenech -Caroline Ithurbide Invité : -Aleksandar Nikolic, Porte-Parole du RN et député européen Vous voulez réagir ? Appelez-le 01.80.20.39.21 (numéro non surtaxé) ou rendez-vous sur les réseaux sociaux d'Europe 1 pour livrer votre opinion et débattre sur grandes thématiques développées dans l'émission du jour.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Chaque jour, entre 9h et 10h, retrouvez Pascal Praud dans L'Heure des Pros en direct sur CNews et Europe 1. Ce mercredi, il s'étonne de la position de Laurent Wauquiez qui a décidé de ne pas voter la censure contre le gouvernement ou la suspension de la réforme des retraites. Vous voulez réagir ? Appelez-le 01.80.20.39.21 (numéro non surtaxé) ou rendez-vous sur les réseaux sociaux d'Europe 1 pour livrer votre opinion et débattre sur grandes thématiques développées dans l'émission du jour.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Chaque jour dans l'Heure des pros, Pascal Praud livre son édito sur l'actualité du moment. Aujourd'hui, il s'étonne de la position de Laurent Wauquiez qui a décidé de ne pas voter la censure contre le gouvernement ou la suspension de la réforme des retraites Vous voulez réagir ? Appelez-le 01.80.20.39.21 (numéro non surtaxé) ou rendez-vous sur les réseaux sociaux d'Europe 1 pour livrer votre opinion et débattre sur grandes thématiques développées dans l'émission du jour.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Le Premier ministre a réalisé son discours de politique générale devant les députés et annoncé la suspension de la réforme des retraites "jusqu'à l'élection présidentielle" de 2027. Il a confirmé qu'il n'utilisera pas le 49.3 et évoqué une méthode de partage du pouvoir : "Le gouvernement proposera, nous débattrons, vous voterez." Les écologistes voteront la censure du gouvernement, alors que Laurent Wauquiez a appelé les LR à ne pas la voter. "La suspension de la réforme des retraites est une victoire", a lancé le chef des socialistes Boris Vallaud. Deux motions de censure ont été déposées par La France insoumise et le Rassemblement national. Quelles sont les réactions politiques ? Quelle est la probabilité que Sébastien Lecornu soit censuré ?
C dans l'air du 26 septembre 2025 - Sarkozy : la gauche jubile, la droite demande « grâce »« La Taule », « Le déshonneur », « L'humiliation ». La presse française comme étrangère n'y va pas de main morte pour commenter la condamnation de Nicolas Sarkozy à cinq ans de prison ferme. Le caractère inédit de la situation est mis en avant, car c'est la première fois qu'un ancien chef de l'Etat de la cinquième République passera derrière les barreaux.Les réactions politiques non plus n'ont pas manqué. Si Marine Le Pen pointe du doigt le danger de la « généralisation de l'exécution provisoire » et la « tyrannie des juges », la gauche, elle, salue le travail de la justice et ironise sur ce « quinquennat » en prison. Côté Républicains, la colère domine, de Laurent Wauquiez à Éric Ciotti. Tous rappellent qu'aucune preuve de corruption n'a été établie durant le procès. Certains demande la grâce présidentielle, comme l'ancien député Henri Guaino.L'affaire Sarkozy-Khadafi, celle qui mènera donc l'ancien président de la République en prison, a été révélée par Médiapart en 2012. Depuis l'affaire Cahuzac, le média fondé par Edwy Plenel a révélé de nombreux scandales obligeant certaines personnalités à démissionner ou faire face à la justice. Médiapart est depuis longtemps dans le viseur de nombreux politiques, mais le média tient, et reste indépendant. Cependant, le document révélé en 2012, et signé par Moussa Koussa, alors chef des services de renseignements extérieurs libyens, semble faux aux yeux de la justice. Pendant ce temps, aux États-Unis, Trump utilise lui son ministère de la Justice pour continuer sa chasse aux sorcières. James Comey, ex-directeur du FBI, vient d'être inculpé pour entrave et fausses déclarations. Il avait été limogé par Trump durant son premier mandat, alors qu'il enquêtait sur des soupçons d'ingérences étrangères. Il y a quelques jours, le président des États-Unis a publiquement exhorté la ministre de la justice, Pam Bondi, à poursuivre plusieurs de ses adversaires politiques.Alors, pourquoi la condamnation de Sarkozy génère autant d'émotions ? Quel rôle joue aujourd'hui Médiapart dans la vie politique française ? Comment Trump utilise-t-il la justice à ses fins personnelles ?LES EXPERTS :- Laurent VALDIGUIÉ - Journaliste à Marianne- Nathalie SAINT-CRICQ - Éditorialiste politique à France Télévisions- Caroline MICHEL-AGUIRRE - Grand reporter au service France du Nouvel Obs- Jérôme FOURQUET - Directeur du département Opinion à l'Institut de sondages IFOP, auteur de La France d'aprèsPRÉSENTATION : Caroline Roux - Aurélie casse - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40.PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe ThiéfineRÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît LemoinePRODUCTION : France Télévisions / Maximal ProductionsRetrouvez C DANS L'AIR sur internet & les réseaux :INTERNET : francetv.frFACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5TWITTER : https://twitter.com/cdanslairINSTAGRAM :https://www.instagram.com/cdanslair/
C dans l'air du 10 septembre 2025 - Lecornu arrive...Les blocages s'installent ?Il faut « des ruptures sur le fond » et « pas que sur la forme ». Le ministre des Armées, nommé mardi soir par Emmanuel Macron, a pris le relais de François Bayrou à Matignon lors d'une passation de pouvoir éclair, mercredi à la mi-journée. Après avoir remercié son prédécesseur pour son « extraordinaire courage », le nouveau Premier ministre a promis d'être « plus créatif » et « plus sérieux dans la manière de travailler avec nos oppositions ».« On va y arriver », a-t-il lancé, avant de débuter, cet après-midi, une série de consultations des partis politiques. Il doit en effet s'entretenir avec le patron de Renaissance, Gabriel Attal, Bruno Retailleau et Laurent Wauquiez pour LR, ainsi qu'Édouard Philippe pour Horizons. Dans la matinée, Sébastien Lecornu a également échangé par téléphone avec la secrétaire nationale des Écologistes, Marine Tondelier, et le Premier secrétaire du PS, Olivier Faure, sans qu'un rendez-vous n'ait, pour l'heure, été fixé avec eux à Matignon. Il a par ailleurs affirmé souhaiter s'entretenir rapidement avec les forces syndicales.En tant que Premier ministre, Sébastien Lecornu a été chargé par Emmanuel Macron de trouver des « accords » avec les forces politiques du pays, avant de « proposer » un gouvernement. Une tâche qui s'annonce complexe pour le nouveau locataire de Matignon, ministre sans interruption depuis juin 2017, tant le contexte est éruptif : sans majorité à l'Assemblée nationale, il prend la suite de deux gouvernements renversés, alors que la France connaît, ce 10 septembre, une journée de manifestations et de blocages avec le mouvement « Bloquons tout ».Sur fond de colère sociale et de sentiment de déni de démocratie, des appels « à tout bloquer » ont été lancés sur les réseaux sociaux au cœur de l'été, à la suite de la présentation par François Bayrou du projet de budget 2026. Soutenu par la suite par les partis de gauche du NFP et les syndicats — dont certains ont appelé à se joindre à la mobilisation — le mouvement connaît une traduction concrète ce mercredi sur le territoire. Et il prend de nombreuses formes : grève de la carte bancaire, distributions de tracts, barrages filtrants, blocages de routes et de lycées, manifestations…Expression d'un ras-le-bol français, ce mouvement est-il inédit ou similaire à celui des Gilets jaunes ? Peut-il durer dans le temps ? La nomination de Sébastien Lecornu à Matignon apaisera-t-elle ou attisera-t-elle la colère sociale ?Le Premier ministre s'est dit convaincu « qu'il n'y a pas de chemin impossible » et a promis des ruptures, sans en dire beaucoup plus sur les chantiers qu'il compte mener. Mais il a donné rendez-vous très bientôt : « J'aurai l'occasion de m'exprimer devant les Français », a-t-il lancé.LES EXPERTS :- Pascal PERRINEAU - Politologue, professeur à Sciences Po Paris, auteur de "Le goût de la politique. Un observateur passionné de la Vème République", publié chez Odile jacob- Nathalie SCHUCK - grand reporter pour le magazine Le Point, autrice d'une biographie de Bruno Retailleau intitulée Le Cardinal chez Robert Laffont- Soazig QUEMENER - Rédactrice en chef à la Tribune Dimanche- Gaël SLIMAN - Président et cofondateur de l'Institut de sondages Odoxa
Deux heures de direct à l'écoute de celles et ceux qui font le monde : le raconter, le décrypter et l'analyser pour donner des clés de lecture et de compréhension aux auditeurs.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Dans cette édition :Les forces de l'ordre ont procédé à près de 200 interpellations dans le cadre d'actions de blocage lors de la mobilisation sociale appelée "Bloquons-Tout", jugée non citoyenne par le ministre de l'Intérieur.Le leader de la France Insoumise, Jean-Luc Mélenchon, est pointé du doigt par Laurent Wauquiez pour "nourrir le chaos" et "espérer la révolution".La Russie a lancé 458 drones et missiles sur l'Ukraine, dont 8 ont violé l'espace aérien polonais, suscitant la condamnation du président français Emmanuel Macron.L'équipe de France de football a remporté un match de qualification pour la Coupe du Monde 2026 contre l'Islande.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
C dans l'air du 8 septembre 2025 - La chute de bayrou...et de la Vème république?Le Premier ministre François Bayrou et son gouvernement vivent probablement leurs dernières heures à Matignon. Le très attendu vote de confiance des députés doit avoir lieu ce lundi, en fin de journée. Un pari risqué que le Premier ministre a toutes les chances de perdre, sauf en cas d'énorme retournement de situation. Car les oppositions, depuis plusieurs jours, n'en font pas mystère : elles ne vont pas soutenir le Premier ministre.Et même parmi les députés de ce qu'on appelle le "socle commun", censé soutenir le gouvernement, ce vote ne sera pas une évidence. Chez Les Républicains, les députés sont divisés. « Ils auront une liberté de vote », a assuré Laurent Wauquiez, leur chef de file à l'Assemblée nationale. Un tiers, voire la moitié, pourrait s'abstenir ou voter contre, alors même que leur chef, Bruno Retailleau, est ministre de l'Intérieur.Alors qu'Emmanuel Macron a appelé, la semaine dernière, les membres du socle commun à la mobilisation, celui-ci va-t-il s'effriter ? Quels sont les scénarios possibles après le vote de confiance du gouvernement Bayrou ? Nommer rapidement un nouveau Premier ministre ou dissoudre encore l'Assemblée nationale ? Et que se passe-t-il dans les ministères pendant cette période ?Nos journalistes ont suivi Juliette Méadel, ministre déléguée chargée de la Ville.LES EXPERTS :- Christophe BARBIER - Éditorialiste politique à Franc-Tireur- Anne ROSENCHER - Directrice déléguée de la rédaction l'Express- Mathilde SIRAUD - Rédactrice en chef, service politique du Point- Benjamin MOREL - Constitutionnaliste, maître de conférences en droit public à l'université Paris II Panthéon Assas
Aujourd'hui dans "Punchline", Laurence Ferrari et ses invités débattent des propos de Laurent Wauquiez attaque l'assistanat et la bureaucratie en opposant la France qui travaille face aux Français qui bénéficient des aides sociales. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Aujourd'hui dans "Punchline", Laurence Ferrari et ses invités débattent des propos de Laurent Wauquiez attaque l'assistanat et la bureaucratie en opposant la France qui travaille face aux Français qui bénéficient des aides sociales. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
C dans l'air du 6 septembre 2025 - Après-Bayrou : à quoi s'attendre ?À quarante-huit heures du vote de confiance à l'Assemblée nationale, perdu d'avance pour François Bayrou – les oppositions promettant sa chute –, la suite se prépare au sein des formations politiques et à l'Élysée. Emmanuel Macron a reçu cette semaine les chefs des partis du bloc central afin d'évoquer l'après-8 septembre. Objectif : s'assurer de la mobilisation des troupes lundi, et les enjoindre à travailler avec le PS. Car l'hypothèse d'un socialiste à Matignon est réelle, d'autant que Laurent Wauquiez a affirmé que la droite ne censurerait pas un gouvernement PS. Une position qui n'est pas partagé par le chef des LR, Bruno Retailleau.En coulisses, plusieurs noms circulent, de droite, du centre ou de gauche : Éric Lombard, Sébastien Lecornu, Gérald Darmanin, Bernard Cazeneuve... Tandis que François Bayrou continue d'invoquer l'intérêt national pour sauver sa tête. Sur les marchés, les experts évoquent une nervosité croissante des investisseurs face à la dette française depuis que le Premier ministre a annoncé un vote de confiance sur le budget.Pendant ce temps, en Lorraine, les ouvriers de l'usine Novasco, qui produit de l'acier depuis des décennies, sont inquiets. L'entreprise est en redressement judiciaire pour la quatrième fois en dix ans. Un exemple parmi d'autres du déclin industriel français. En mai 2025, près de 380 plans sociaux avaient été recensés en un an par la CGT, trois fois plus qu'en 2024.Les élus locaux, eux, sont en colère. L'association des maires de France menace de se mobiliser. L'effort réclamé aux collectivités (5,3 milliards) ne passe pas. Maintenir les budgets à l'équilibre est déjà compliqué à l'heure actuelle et les édiles estiment qu'ils en font déjà beaucoup. Pour en parler, C dans l'air est allé à la rencontre d'Éric Berdoati, maire divers droite de Saint-Cloud (Hauts-de-Seine).Alors, quels sont les scénarios les plus probables pour l'après-Bayrou ? Comment stopper la désindustrialisation en France ? Pourquoi les élus locaux sont en colère ? LES EXPERTS :- Pascal PERRINEAU – Politologue, professeur des Universités à Sciences Po- Eric HEYER – Économiste, directeur du Département Analyse et Prévision à l'OFCE- Gaëlle MACKE - Directrice déléguée de la rédaction à Challenges- Alix BOUILHAGUET - Éditorialiste politique à Franceinfo TV
C dans l'air du 25 août 2025 – "Bloquons tout", dette...La France entre dans le durUne conférence de presse avant un automne délicat. François Bayrou répondra aux journalistes cet après-midi, en amont d'une rentrée politique qu'il sait périlleuse, marquée par la préparation du budget 2026 et les appels à bloquer le pays le 10 septembre – appels soutenus par la gauche et une partie des syndicats. Jean-Luc Mélenchon en appelle à une grève générale. « Nous déposerons la motion de censure pour faire tomber M. Bayrou le 23 septembre » a-t-il déjà planifié. Le Rassemblement national a prévenu qu'il n'hésitera pas à faire tomber le gouvernement si la copie n'est pas revue.Tout pourrait se jouer lors de la rentrée parlementaire, qui aura lieu le 22 septembre. Les débats autour du budget et de ses quarante-quatre milliards d'économies s'annoncent en effet houleux. Cette cure de rigueur passe par le gel des dépenses de l'Etat et la suppression de deux jours fériés. Le Premier ministre voudrait également réformer une nouvelle fois l'assurance chômage. Des mesures qui font l'unanimité contre elles. Les syndicats agitent le spectre de journées de mobilisation. 70% des Français y seraient favorables.Mais ce qui inquiète le gouvernement est l'ampleur que pourrait prendre le mouvement #BloquonsTout, qui prévoit de mettre le pays à l'arrêt le 10 septembre. Ce mouvement, qui a émergé au sein l'extrême-droite et dans les sphères complotistes, séduit maintenant la gauche. C dans l'air est allé à la rencontre d'anciens Gilets Jaunes de Besançon. Financièrement pris à la gorge, ils prévoient de se mobiliser avec autant de ferveur qu'en 2018.Pendant ce temps, au Sénat, une commission d'enquête s'est penchée sur les missions des agences de l'Etat (France Travail, Ademe, etc), souvent accusées de trop coûter. Mais après cinq mois de travail, la sénatrice LR Christine Lavarde, rapporteure de la Commission, n'identifie que 540 millions d'euros d'économies possibles pour le budget 2026, loin des cinq milliards proposés par Laurent Wauquiez.Alors, face au risque de censure, Bayrou devra-t-il revoir son budget ? Jusqu'où ira le mouvement Bloquons Tout ? Les agences de l'Etat coûtent-elle trop cher ?LES EXPERTS :Philippe DESSERTINE- Directeur de l'institut de Haute financeCaroline MICHEL-AGUIRRE- Grand reporter au magazine L'ObsLaurence DE NERVAUX - Directrice générale de Destin communThomas PORCHER - Économiste, professeur à la Paris School of Business