Podcast appearances and mentions of louis clerc

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Puheenaihe
Ranska: Äärioikeisto, äärivasemmisto ja Macron (Louis Clerc) | Puheenaihe 534

Puheenaihe

Play Episode Listen Later Aug 28, 2024 111:09


Au Bout du Jour
Louis Clerc : Histoire méconnue de la Finlance dans la seconde guerre mondiale

Au Bout du Jour

Play Episode Listen Later Jun 18, 2024 23:56


La Finlande a une histoire politique et géopolitique tout à fait particulière. Anciennement membre de la zone tsariste russe, ensuite en problème avec la Russie de Staline, puis coincée entre Staline et Hitler, la Finlande a aujourd'hui rejoint les rangs de l'OTAN. “La Finlande dans la seconde guerre mondiale”, c'est le thème de l'histoire très méconnue et hautement instructive que publie Louis Clerc aux Editions Perrin Merci pour votre écoute Le fin Mot c'est également en direct tous les jours de la semaine de 18h30 à 19h sur www.rtbf.be/lapremiere Retrouvez tous les épisodes de Le fin Mot sur notre plateforme Auvio.be : https://auvio.rtbf.be/emission/23283 Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement.

Ykkösaamu
Ranska uudella tiellä

Ykkösaamu

Play Episode Listen Later Jun 12, 2024 49:59


Ranskassa EU-vaalien tulos poiki heti perään uudet parlamenttivaalit. Mitä Ranskan poliittisella kentällä nyt tapahtuu? Studiossa poliittisen historian prof. Louis Clerc, Turun yliopisto ja ohjelmajohtaja Juha Jokela, UPI. Miten portugalilaiset äänestivät EU-vaaleissa? Lissabonista raportoi Erja Tuomaala. Tilanne Puolan ja Ukrainan rajalla on jännittynyt. Puolasta raportoi Justas Stasevskij. Ylen kone kertoo Kelan tukien jakautumisen postinumeroalueittain. Kela-konetta esittelee taloustoimittaja Heidi Sullström. Miksi tukien alueellisesta eriytymisestä on hyvä tietää? Vieraina tutkimusprof. Pasi Moisio, THL ja kaupunkimaantieteen prof. Mari Vaattovaara, Helsingin yliopisto. Juontaja Seija Vaaherkumpu ja toimittaja Tarja Oinonen. Tuottaja Hanna Juuti.

Ykkösaamu
Millaiset ovat Kiinan ja Euroopan suhteet?

Ykkösaamu

Play Episode Listen Later May 6, 2024 49:57


Kiinan presidentti Xi Jinping vierailee Euroopassa. Millä mallilla ovat Euroopan ja Kiinan suhteet? Haastateltavana professori Louis Clerc sekä Juha Vuori Turun yliopistosta. Turkki muutti Israel-politiikkaansa. Toimittaja Maija Liuhto raportoi Istanbulista. Opiskelijoiden mielenoistusten syitä ja vaikutuksia. Leviävätkö yliopistomielenosoitukset Eurooppaan? Haastateltavana väitöskirjatutkija Mila Seppälä Turun yliopistosta ja tutkija Georg Boldt Helsingin yliopistosta Kevään siitepölykausi, haastateltavana dosentti Annika Saarto. Juontajana Mira Stenström. Toimittajana Anssi Väisänen. Tuottajana Marija Skara.

Européen de la semaine
Présidentielle en Finlande: deux candidats et une même ligne face à la Russie

Européen de la semaine

Play Episode Listen Later Feb 3, 2024 3:36


Nous sommes à sept jours du second tour de la présidentielle en Finlande qui opposera un conservateur à un écologiste : Alexander Stubb face à Pekka Haavisto.  Alexander Stubb est arrivé en tête au premier tour. Le candidat de l'actuel coalition de droite au pouvoir a 55 ans et une longue expérience politique derrière lui : député européen, ministre des Affaires étrangères, ministre des Finances et Premier ministre de 2014 à 2015. Depuis 2017, Alexander Stubb travaille à la direction de la Banque européenne d'investissement.Père de deux enfants, il parle pas moins de cinq langues. Interrogé par des étudiantes de l'université des sciences appliquées de Häme, il explique comment, selon lui, on peut rendre le monde meilleur : « Il y a bien sûr les petites choses, comme aider quelqu'un en difficulté. Je crois beaucoup dans la philosophie d'Adam Grant : donner et recevoir. Donner apporte un sens à la vie et la rend meilleure alors que prendre ne le fait pas nécessairement. »Deux candidats expérimentésPekka Haavisto a été ministre de l'Environnement, puis des Affaires étrangères du précédent gouvernement socialiste. Homosexuel, âgé de 65 ans, c'est la troisième fois qu'il tente sa chance à la présidentielle. Les étudiantes de Häme lui ont aussi demandé comment rendre le monde meilleur : « J'ai déjà beaucoup fait de médiation pour la paix et j'ai été engagé dans plusieurs initiatives de paix. Je pense que sans paix, il n'y a pas de développement. C'est pour ça que la paix est ma première priorité. La deuxième, c'est bien sûr la protection de l'environnement. »La campagne a été très suivie par les Finlandais. La guerre en Ukraine et les menaces du voisin russe ont évidemment pesé, car le futur président finlandais aura un rôle important à jouer dans cette crise. Même si rien ne différencie vraiment les candidats, leur ligne est la même : la fermeté face à la Russie, comme l'explique Hanna Ojanen, directrice de recherche en politique à l'université de Tampere, dans l'ouest de la Finlande : « Je n'ai pas vu de grandes différences... Tous les candidats à la présidentielle avaient la même position : continuer à soutenir l'Ukraine et le besoin de se préparer à toutes les formes de menaces hybrides venues de Russie. »Les « menaces hybrides », c'est par exemple le passage de migrants illégaux orchestré par le Kremlin, selon Helsinki. La frontière entre les deux pays est toujours fermée.Quelles différences ? Alexander Stubb est plus atlantiste que son adversaire... Quand Pekka Haavisto, lui, se montre plus intéressé par les pays en développement. C'est surtout sur le plan personnel que les deux hommes s'éloignent. « Alexander Stubb donne une vision assez claire dans sa vie familiale, c'est quelqu'un qui représente bien la droite libérale avec aussi son aspect conservateur, observe Louis Clerc, professeur d'histoire contemporaine à l'Université de Turku en Finlande. Alors que Pekka Haavisto a un profil personnel plus exceptionnel dans la politique finlandaise. Il vit en couple avec un homme. Ce n'est pas quelque chose qu'il a mis en avant dans sa campagne, au contraire, ses aspects personnels ont été très peu utilisés dans sa campagne. »Les électeurs d'extrême droite seraient plus enclins à voter pour le candidat conservateur. Alexander Stubb leur a fait quelques clins d'œil, comme l'a noté le chercheur Louis Clerc. « Alexander Stubb en général est assez libéral, mais il a aussi donné des signaux à ces électeurs d'extrême-droite en disant par exemple qu'il faudrait travailler sur une interdiction de la double nationalité pour les citoyens russes. Une grande partie d'entre eux va voter pour lui parce que c'est le candidat de droite qui peut se donner un air plus conservateur que son adversaire. »Les derniers sondages donnent une avance confortable à Alexander Stubb sur Pekka Haavisto, mais il reste encore un débat télévisé et des meetings cette semaine pour mobiliser les électeurs.À lire aussiFinlande: Alexander Stubb et Pekka Haavisto s'affronteront au 2e tour de la présidentielle

Puheenaihe
Ranskan ulkopoliittinen historia ja Nigerin vallankaappaus (Louis Clerc) | Puheenaihe 380

Puheenaihe

Play Episode Listen Later Aug 6, 2023 66:23


Minkälaisiin periaatteisiin Ranskan ulkopolitiikka on perustunut toisen maailmansodan jälkeen? Miten Ranskan entinen suurvalta-asema näkyy Ranskan ulkopolitiikassa? Miksi Nigerissä on käynnissä vallankaappaus? Mikä yhteys vallankaappauksella on Ranskan ulkopolitiikkaan ja mikä merkitys Länsi-Afrikalla on suurvaltapolitiikassa? Studiossa Turun yliopiston poliittisen historian professori Louis Clerc. Jakso on kuvattu 4.8.2023. ⌚ AIKALEIMAT (0:00) Toisen maailmansodan perintö (8:00) Taloudelliset intressit (11:16) Energiapolitiikka (13:51) Nigerin vallankaappaus (18:42) Suurvaltapolitiikka (20:37) Ranska Nigerissä (23:47) Vallankaappaajien motiivit (25:13) Ranska Länsi-Afrikassa (34:43) Ihmisoikeudet (37:30) Ranskan suurvalta-asema (42:14) Ranskan sisäpolitiikka (45:34) NATO ja YK (52:52) Macron ja Ukrainan sota (1:00:12) Euroopan turvallisuus

Le Club Le Figaro Culture
Que devons-nous aux Grecs et aux Romains ? Retrouvez Le Club Le Figaro Culture

Le Club Le Figaro Culture

Play Episode Listen Later Jul 4, 2023 52:47


Retrouvez le Club Le Figaro Culture spécial Histoire, présenté par Jean-Christophe Buisson, avec Geoffroy Caillet, Madeleine Meteyer, François-Guillaume Lorrain, Christophe Parry. Au programme : 1- Que devons-nous aux Grecs et aux Romains ? Le monde antique de Harry Potter (Blandine Le Callet, Stock), De la guerre, Été 1943 (Perrin, Ministère des Armées, 4 mai 2023) / 2- Pourquoi le genre biographique a-t-il à nouveau la cote ? Philippe II et Alexandre le Grand (Adrian Goldsworthy, Perrin), Le Régent (Philippe Erlanger, Tempus Perrin), François Ier (Didier Le Fur, Tempus Perrin), L'Homme rouge (Roland Mousnier, Bouquins), Fouché (Stefan Zweig, Le Livre de Poche), Mao (Jung Chang et Jon Halliday, Folio Histoire), Le Suppléant (Prince Harry, Fayard) / 3- Les coups de cœur « historiques » de nos invités : L'Empire de l'argent: S'enrichir sous Napoléon (Jean Tulard, Tallandier), La Dame de Pierre (Symphonia Productions, juin 2023), Robert Oppenheimer - Triomphe et tragédie d'un génie (Kai Bird et Martin Sherwin, Cherche Midi), L'espion qui valait des milliards (David Hoffmann, Editions des Syrtes), La vie mouvementée de Michael K. (Martin Carnoy, Bouquins), La Finlande dans la Seconde Guerre mondiale (Louis Clerc, Perrin), Le cheval rouge (Eugenio Corti, Fallois/L'Age d'Homme), Degas en noir et blanc (BnF du 31 mai 3 septembre 2023), Spirou, L'espoir Malgré tout (Emile Bravo, Dupuis)Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Européen de la semaine
Petteri Orpo, le modéré obligé de s'allier à l'extrême droite

Européen de la semaine

Play Episode Listen Later Jul 1, 2023 3:31


Depuis le 20 juin dernier, la Finlande a un nouveau Premier ministre en la personne de Petteri Orpo. Le président du parti de la coalition nationale, le Kok, après avoir remporté d'une courte tête les élections législatives, a formé un gouvernement de coalition avec, notamment, la participation de la deuxième formation du pays, les Vrais Finlandais, formation d'extrême droite qui a obtenu 20,05% des voix. Dans ce pays qualifié de pays le plus heureux au monde depuis plus de cinq ans, les choses devraient très rapidement changer avec la présence de l'extrême droite dans le gouvernement formé par cet homme politique qui se présente comme un conservateur fiscal. Il a gravi les échelons lentement, mais surement, lui qui a mis douze ans pour obtenir son diplôme universitaire. Petteri Orpo a toujours fait de la politique. Fils d'Hannu Orpo, homme politique et membre du parti de la coalition nationale, ce diplômé de l'Université de Turku, père de deux enfants, aujourd'hui âgé de 53 ans, est parvenu à remettre sur le devant de la scène l'une des plus vieilles formations politiques du pays, le Kok, et ce malgré le fait qu'il ne bénéficie pas véritablement de charisme. « Petteri Orpo n'a pas été jusqu'ici une figure dominante de son parti et de la vie politique. C'est plutôt quelqu'un qui a fait sa carrière dans l'ombre de figures plus proéminentes. Je pense notamment à l'ancien Premier ministre Alexander Stubb ou au président de la République actuel, explique Cyril Coulet, spécialiste des pays nordiques et ancien chercheur à l'Institut suédois de relations internationales. C'était en fait toujours un peu le deuxième couteau qui a été projeté sur le devant de la scène à la faveur de la campagne électorale où cette fois, son heure est venue. Ce n'est pas une personnalité extrêmement charismatique et c'est d'ailleurs un élément assez étonnant devant le contraste entre, finalement, la personnalité de l'ancienne Première ministre, Sanna Marin et la personnalité de Petteri Orpo. Donc, on revient en fait sur un profil, je dirais plus classique dans la vie politique finlandaise », conclut le spécialiste.À lire aussiLégislatives en Finlande: la Première ministre joue sa reconduction dans un scrutin serréUne alliance contre-natureCe modéré, qui se présente comme un conservateur fiscal, a certes remporté les élections, mais a dû composer - entre autre - avec la deuxième force politique du pays, le parti d'extrême droite des Vrais Finlandais, pour parvenir à mettre en place une coalition. Une décision un peu contre-nature comme l'explique Louis Clerc, professeur d'histoire contemporaine à l'Université de Turku en Finlande : « En 2017 par exemple, il a insisté sur les valeurs qui le liaient au parti social-démocrate et sur le fait que le parti des Vrais Finlandais, donc ce parti d'extrême droite, ne représentait pas ses valeurs. Et aujourd'hui en 2023, il a besoin des Vrais Finlandais pour créer un gouvernement et donc il les prend dans ce gouvernement, précise Louis Clerc. Donc c'est aussi quelqu'un qui, comme un peu partout en Europe, est le représentant d'une droite plutôt de centre droit qui est prise en otage par l'extrême droite et la droite, plus conservatrice, qui monte dans les sondages. »Un partenaire un peu encombrantPetteri Orpo doit donc revoir ses ambitions sur certains dossiers, notamment l'immigration. Un dossier sur lequel les Vrais Finlandais ne sont pas près de revoir leur position. « Il y a en tout cas une contrainte liée à l'exercice de la coalition, sachant qu'en plus de ça, le parti des Vrais Finlandais a déjà fait l'expérience de la coalition avec un gouvernement de centre-droit qui avait résulté en une scission très forte à l'intérieur du parti. Et le parti des Vrais Finlandais, qui a connu un déclin électoral, a connu une renaissance à travers une nouvelle radicalisation, détaille Cyril Coulet. Je pense que le parti des Vrais Finlandais tient une ligne radicale dont il ne souhaite pas dévier et a la possibilité de contraindre ses partenaires de coalition à adopter eux-mêmes une ligne peut-être plus dure que celle qu'ils avaient envisagée de prendre précédemment. »Des tensions en ligne de mireLes quatre années à venir s'annoncent donc compliquées pour Petteri Orpo estime Louis Clerc, pour qui cette coalition très hétéroclite et bancale pourrait bien ne pas aller au terme de son mandat. « Il y aura très probablement des dissensions à l'intérieur de ce gouvernement. Et en particulier entre deux parties qui sont le parti d'extrême droite des Vrais finlandais et le Parti du Peuple suédois, qui est un parti plutôt du centre et qui représente la minorité suédophone du pays. Une formation qui a des options en termes, en particulier, de mœurs et d'immigration complètement différentes du parti des Vrais Finlandais. Je pense que les difficultés vont surtout être entre ces deux formations politiques. »Petteri Orpo va donc devoir jongler avec ses différents partenaires pendant les quatre prochaines années. Et s'il parvient à tirer son épingle du jeu, il pourrait bien enfin devenir une figure proéminente de son parti et s'inscrire dans la durée à la tête du gouvernement finlandais.À lire aussiÉlections en Finlande: Petteri Orpo, le choix de l'austérité

Les enjeux internationaux
En Finlande, l'extrême droite dans l'antichambre du pouvoir

Les enjeux internationaux

Play Episode Listen Later May 3, 2023 13:53


durée : 00:13:53 - Les Enjeux internationaux - par : Baptiste Muckensturm - En Finlande, le vainqueur des élections législatives, Petteri Orpo, a annoncé ce jeudi vouloir constituer une coalition gouvernementale avec la formation nationaliste anti-immigration, arrivée deuxième à ce scrutin. - invités : Louis Clerc professeur en histoire contemporaine à l'université de Turku en Finlande

Européen de la semaine
Jens Stoltenberg, secrétaire général d'une Otan «revenue des morts»

Européen de la semaine

Play Episode Listen Later Dec 24, 2022 3:30


Ancien Premier ministre norvégien, admirateur dans sa jeunesse de Bob Dylan et de Nelson Mandela, Jens Stoltenberg est à la tête d'une Alliance qui a retrouvé une raison d'être à la faveur de la guerre en Ukraine.  Partisan d'une aide massive à l'Ukraine, l'ancien Premier ministre norvégien a également piloté le renforcement en hommes et en matériel du flanc oriental de l'Otan. C'est un message qu'il n'a cessé de marteler depuis le 24 février dernier et le début de la guerre en Ukraine : pour Jens Stoltenberg, l'agression russe contre son voisin est une agression contre l'Europe tout entière, et il est donc impératif pour l'Otan de se renforcer. Un message cohérent avec le virage impulsé dès son arrivée à la tête de l'Organisation, en 2014, juste après l'annexion de la Crimée par la Russie. « Jens Stoltenberg voulait une refonte du concept stratégique de l'Otan », analyse Amélie Zima, spécialiste de l'Otan à l'Institut de recherche stratégique de l'École militaire. « Il estimait qu'on ne pouvait plus fonctionner sur le concept de 2010, le concept de Lisbonne, parce que l'Otan, à ce moment-là, avait un caractère expéditionnaire, comme en Afghanistan ou en Libye. À ses yeux, il était nécessaire d'impulser une réflexion sur la doctrine et c'est vraiment lui qui a présidé à la reconversion de l'Otan du caractère expéditionnaire vers la défense territoriale. » ► À lire aussi : L'Otan en dix questions Un ancien pacifiste à la tête de l'Otan Face à la menace russe, Jens Stoltenberg a su maintenir l'unité de l'Alliance et convaincre les pays européens de doper leurs budgets militaires. Un rôle paradoxal pour cet ancien pacifiste, qui jetait des pierres sur l'ambassade américaine à Oslo lorsqu'il militait dans les organisations étudiantes de gauche, au cœur des années 1970. « Il est né en 1959, donc sa jeunesse se passe durant la guerre froide, à une époque où les États-Unis sont avant tout le pays qui se bat au Vietnam », rappelle Louis Clerc, professeur d'histoire contemporaine à l'Université de Turku, en Finlande. « C'étaient des années où les manifestations contre les États-Unis étaient importantes. Mais à partir du moment où il devient ministre de l'Environnement, en 1990, puis ministre des Finances, en 1996, il s'institutionnalise et, à l'image de la social-démocratie européenne, il devient de plus en plus conservateur et attaché aux institutions européennes, etc. »  Le traumatisme d'Utoya Dans les années 2000, Jens Stoltenberg devient la figure centrale de la vie politique norvégienne… Une première fois Premier ministre, en 2000, à l'âge de 41 ans. Puis une seconde fois, de 2005 à 1013. Mais un évènement tragique va marquer ce deuxième mandat : le double attentat d'extrême droite qui fait 77 morts le 22 juillet 2011, à Oslo et sur l'île d'Utoya. « Il a réussi à gérer ça et à souder la nation autour de cet événement dramatique, en prônant notamment le dialogue et l'union », souligne Franck Orban, professeur de sciences politiques au Collège universitaire d'Østfold, en Norvège. « Et on pourrait faire un parallèle entre cet événement dramatique pour la Norvège et la guerre en Europe revenue avec l'invasion de l'Ukraine. Car, dans ce conflit, que fait-il ? Il continue à créer du consensus, et à essayer de faire en sorte que les pays de l'Otan se réunissent sur des positions communes. » L'invasion de l'Ukraine intervient « à point nommé » pour revitaliser l'Alliance atlantique, qui a beaucoup souffert durant la deuxième partie des années 2010. « Avec le mandat de Donald Trump et les reproches formulés par Emmanuel Macron en 2019, qui accusait l'Otan d'être “en état de mort cérébrale”, ça a quand même été un rôle difficile à jouer au sein de l'Otan. Mais on lui a reconnu une certaine capacité à dépasser les conflits et à créer du consensus. C'est pour cette raison qu'il a été réaffirmé dans son rôle », explique Franck Orban. ► À écouter : La Russie voulait affaiblir l'Otan, elle l'a renforcée. Mais jusqu'à quel point? Un mandat prolongé Jens Stoltenberg n'a pas sauvé l'Otan à lui seul, très loin de là : c'est avant tout Vladimir Poutine qui a redonné sa raison d'être à une organisation qu'il souhaitait pourtant affaiblir. En envahissant l'Ukraine, le président russe a conforté tous ceux qui s'alarmaient des volontés expansionnistes de la Russie, et qui réclamaient un renforcement de l'Alliance sur son flanc oriental. Et malgré son art du compromis, Jens Stoltenberg n'a pas toujours réussi à surmonter les crises qui ont jalonné ses deux mandats à la tête de l'Otan. « Il n'a pas pu éviter le chaos du retrait de l'Afghanistan, observe Amélie Zima, de l'Inserm. Et il n'a rien pu faire non plus face aux agissements de la Turquie, quand elle se mettait à acheter du matériel russe. Il ne faut pas oublier que le secrétaire général de l'Otan a un rôle d'impulsion et de médiation, mais qu'il est impuissant en cas de crise interne, comme avec la Turquie. » Aujourd'hui âgé de 63 ans, Jens Stoltenberg devait quitter l'Otan en début d'année, pour prendre la tête de la Banque centrale norvégienne. Mais son mandat a été prolongé d'au moins un an, en raison de la guerre en Ukraine. Les pays membres de l'Otan ont estimé crucial de maintenir à son poste le patron de l'Alliance atlantique, au moment où celle-ci traverse la plus grave crise de son histoire. 

Européen de la semaine
En Finlande, Sauli Niinistö aura sa place dans les livres d'histoire

Européen de la semaine

Play Episode Listen Later May 28, 2022 3:33


Le mercredi 18 mai, il y a un peu plus d'une semaine, la Finlande envoyait sa candidature pour intégrer l'Otan, l'Organisation du traité de l'Atlantique Nord. Une décision historique pour ce pays qui était jusqu'ici neutre et qui était très attaché à cette neutralité. Et c'est le président Sauli Niiniströ, qui dirige la République de Finlande depuis 2012, qui restera dans l'histoire comme étant celui qui a opéré ce virage. Il est né à Salo, une petite localité du sud-ouest de la Finlande située à moins de cent kilomètres de la capitale Helsinki. Sauli Niinistö vient d'un milieu plutôt modeste. C'est le petit dernier d'une fratrie de quatre enfants et c'est dans sa ville natale qu'il entame en 1977 une carrière politique après y avoir ouvert son cabinet d'avocat. Député de la Diète nationale, le Parlement finlandais, depuis 1987, Sauli Niinistö a toujours été affilié au Parti de la coalition nationale, une formation conservatrice et libérale détaille Louis Clerc, professeur d'Histoire contemporaine à l'Université de Turku en Finlande. « C'est un homme politique qui vient du parti de la droite conservatrice, le Kokoomus, "le Rassemblement". Il a été longtemps député, puis ensuite il a été élu président du Parlement. Dans ses prises de position au Parlement, Sauli Niinistö était plutôt dans le camp conservateur en matière de valeur en particulier. Il s'est par exemple prononcé contre le mariage homosexuel. » Un conservateur ouvert d'esprit Un conservatisme que le futur chef d'État a su mettre de côté précise Louis Clerc : « Une fois devenu président, il a réussi à se présenter au-delà de son parti, comme un représentant de la population finlandaise au sens large. C'est un homme politique extrêmement expérimenté qui a une longue carrière derrière lui, qui vient donc de ce fond assez conservateur, mais qui en même temps a su se placer au-dessus des querelles de parti. » Sauli Niiniströ est un animal politique estime même Maurice Carrez. « Il aime bien se mettre en scène », précise ce professeur d'histoire à Sciences Po Strasbourg et grand spécialiste de la Finlande. « Il aime bien parler de lui. Il aime beaucoup la notoriété. C'est quelqu'un qui est dans la moule moderne du politicien d'aujourd'hui ». Toujours partisan pour intégrer l'Otan Le système politique en Finlande est différent de celui que l'on connait en France. Le président partage en quelque sorte le pouvoir exécutif avec le gouvernement, ce qui est également le cas en matière de politique étrangère. Et c'est donc avec son gouvernement que Sauli Niiniströ a pris la décision de demander l'adhésion de son pays à l'Otan après un vote à une écrasante majorité au Parlement : 188 voix pour et seulement 8 contre. La guerre en Ukraine menée depuis le 24 février par la Russie, pays avec qui la Finlande partage plus de 1 300 kilomètres de frontière terrestre commune, a totalement changé la donne. La décision semble logique aujourd'hui estime Maurice Carrez : « L'adhésion à l'Otan, on ne la voyait pas venir, parce que pendant très longtemps, une très grosse majorité de l'opinion avait la plus vive méfiance vis-à-vis de l'Alliance militaire atlantique, parce que les gens ne voulaient pas risquer d'avoir de mauvais rapports avec la Russie. Et puis là, la brutalité de Poutine a fait le reste. » Cette décision, Sauli Niiniströ y était depuis toujours favorable, « Niinistö vient d'un parti qui, depuis longtemps, a été de cet avis que la Finlande devrait rentrer dans l'Otan », détaille Louis Clerc. « Niinistö lui-même, une fois devenu président, a quand même adopté la ligne de politique étrangère finlandaise qui était de se maintenir en dehors de l'Otan, mais en ayant les relations les plus cordiales et les plus avancées possible. » ► À lire aussi : Otan: la Finlande officialise sa demande d'adhésion à l'Alliance atlantique Une place dans les livres d'histoire ? Avec cette demande d'adhésion à l'Otan et après l'entrée de la Finlande dans l'Union européenne en 1995, la boucle est bouclée estime Maurice Carrez. Et Sauli Niiniströ restera à coup sûr dans les livres d'histoire comme celui qui mit un terme à la neutralité de son pays selon Louis Clerc. « Cette équipe gouvernementale et ce président vont rentrer dans l'histoire pour avoir pris une des plus importantes décisions de politique étrangère de la Finlande indépendante. » Un avis que partage Maurice Carrez, même si d'après cet historien, Sauli Niinistö n'est pas un président qui aura marqué son époque. « Sans doute dans les livres d'histoire parlera-t-on de tel ou tel discours ou prise de position. Maintenant ça n'est ni Pasitivi, ni Kekkonen. Niinistö, je ne veux pas non plus le dévaloriser, mais il m'apparaît quand même nettement en dessous. Je ne crois pas qu'il puisse être considéré comme quelqu'un d'incontournable dans l'histoire de la Finlande. » Sauli Niinistö restera pourtant bien dans l'histoire à l'issue de son second et dernier mandat présidentiel, même s'il n'est pas directement responsable de ce changement historique pour la Finlande. 

Programme B
Guerre d'Ukraine, le précédent finlandais

Programme B

Play Episode Listen Later Apr 5, 2022 21:07


Un pays indépendant attaqué par son ogre de voisin, deux armées aux moyens très différents, une volonté de revenir sur des frontières établies, une “guerre éclair” qui tourne à la guerre de position… Si toutes les comparaisons ne sont pas bonnes à prendre pour comprendre le conflit qui fait rage en Ukraine, il en est une qui peut quand même éclairer la situation : la Guerre d'Hiver, qui a eu lieu en Finlande entre novembre 1939 et mars 1940. Beaucoup de similitudes troublantes.Alors qu'est-ce que ce précédent finlandais peut nous apprendre du conflit en cours ?Thomas Rozec interroge Louis Clerc, professeur d'histoire contemporaine à l'université de Turku, en Finlande.CRÉDITSProgramme B est un podcast de Binge Audio présenté par Thomas Rozec. Cet épisode a été produit en avril 2022. Réalisation : Quentin Bresson. Production et édition : Lorraine Besse. Générique : François Clos et Thibault Lefranc. Identité sonore Binge Audio : Jean-Benoît Dunckel (musique) et Bonnie El Bokeili (voix). Identité graphique : Sébastien Brothier et Thomas Steffen (Upian). Direction des programmes : Joël Ronez. Direction de la rédaction : David Carzon. Direction générale : Gabrielle Boeri-Charles. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out.

Européen de la semaine
Européen de la semaine - Jonas Gahr Støre, Premier ministre norvégien

Européen de la semaine

Play Episode Listen Later Sep 18, 2021 3:28


En Norvège, le parti travailliste et ses alliés, le parti du Centre et la Gauche socialiste, ont remporté lundi dernier une majorité absolue de 89 sièges sur 169 au Storting, le Parlement norvégien. C'est au travailliste Jonas Gahr Støre qu'il incombe de former la future coalition au pouvoir, il est notre Européen de la semaine. Grand svelte et élégant Jonas Gahr Støre est un multimillionnaire de 61 ans qui a réussi à capter la majorité des voix en faisant campagne contre les inégalités sociales en Norvège. Un paradoxe qui s'explique. « Il a eu un problème d'image vis-à-vis du public norvégien. Il vient d'une famille assez riche, donc il y a eu un déficit du côté de l'aile gauche du parti travailliste. Disons que Gahr Støre n'était pas vraiment en position de représenter le côté populaire du part. Et puis il y a la personnalité, c'est quelqu'un d'assez austère, quelqu'un d'assez froid, qui a un peu de mal à nouer des contacts avec les électeurs avec la population, détailleFrank Orban, professeur de sciences politiques à l'université-collège de Ostold. Donc il y a eu ce déficit, je dirai d'image en tant que leader du parti travailliste et en même temps, c'est ça le paradoxe, quand on regarde les différents sondages, il y a une majorité des électeurs étaient persuadés que Gahr Støre est un bon Premier ministre de Norvège parce qu'il est solide, il est sérieux. Parce que ce qui pourrait poser un problème d'image en tant que dirigeant d'un parti représente un avantage en tant que dirigeant d'un pays. » Jonas Gahr Støre a une longue carrière politique derrière lui il a été à la tête de la diplomatie norvégienne pendant sept ans. Un de ses faits d'armes est d'avoir resserré les liens avec la Russie pour régler un différend frontalier qui a permis à la Norvège d'étendre son exploration et pétrolière.  « On peut s'attendre à ce qu'il insiste sur les relations avec les États-Unis d'abord au sein de l'OTAN, les relations avec la Grande-Bretagne. La Norvège n'est pas membre de l'UE, donc elle est aussi dans une situation un peu similaire à celle de la Grande-Bretagne aujourd'hui après le Brexit, explique Louis Clerc, professeur d'histoire contemporaine à l'université de Tukru. Et ensuite les relations avec les pays nordiques. Et ensuite je pense les relations avec la Russie. Mais ce socle devra être bâti, ce socle est composé de l'Otan, des pays nordiques, des pays européens et ensuite sur cette base-là, on pourra avoir des relations cordiales avec la Russie. Je ne pense pas que la Norvège veuille avoir de mauvaises relations avec la Russie, au contraire, mais ils ont besoin d'un socle assez fort pour pouvoir être en bonne position pour mener leurs relations avec la Russie. » Depuis qu'il a été ministre des Affaires étrangères Jonas Gahr Støre milite pour la prévention des conflits. Il incarne en ce sens une tradition dans les pays nordiques. « On se rappelle des accords d'Oslo qui avaient pour un temps calmé le conflit israélo-palestinien dans les années 90. La Norvège et les pays nordiques en général, se présentent comme des médiateurs, se présentent comme des pays bons-offices. Ça fait partie traditionnellement, d'abord de leur image dans le monde et ensuite de leur politique étrangère de façon très claire, poursuit Louis Clerc. Les deux problèmes que je vois, c'est d'abord qu'il y a un monde qui est peut-être un peu moins sensible à la médiation et à ce genre "de politique douce". Et ensuite la deuxième chose c'est qu'il y a des problèmes globaux comme les problèmes d'environnement, etc. pour lesquels la Norvège n'a pas la même réputation. La Norvège est aussi un pays d'exploitation du pétrole et du gaz. Donc sur ces problèmes globaux, la Norvège n'a pas exactement les mêmes cartes que pour des questions de médiation un peu plus politique. Il y a un monde un peu plus complexe dans lequel la Norvège va certainement essayer de mettre en avant ses qualités de médiateur, mais où ça va être un petit peu plus difficile. » Et il faudra d'abord à Jonas Garh Støre, tout son talent de négociateur pour former la coalition de gauche qui doit succéder à la coalition de droite qui a perdu les élections.

Cultures monde
Europe : quand la gauche se cherche un avenir (4/4) : Scandinavie : des socio-démocrates nouvelle génération

Cultures monde

Play Episode Listen Later Apr 1, 2021 58:52


durée : 00:58:52 - Cultures Monde - par : Florian Delorme, Mélanie Chalandon, Antoine Dhulster - Les sociaux-démocrates reprennent des forces depuis 2019 en Suède, au Danemark et en Finlande. S'ajoute à cela un rajeunissement et une féminisation de la classe politique à Copenhague et à Helsinki. Un retour qui s'est fait au prix de compromis, quelles sont marges de manœuvres restantes ? - réalisation : Vincent Abouchar, Benjamin Hû - invités : Jenny Andersson Directrice de recherche CNRS détachée à l’Université d’Uppsala; Yohann Aucante Politiste, maître de conférences à l’EHESS et chercheur au CESPRA, spécialiste de la Scandinavie; Louis Clerc politologue, maître de conférences à l’université de Turku (Finlande)

Brysselin kone
Miksi Ranska on jatkuvasti niin innostunut EU:sta, Louis Clerc?

Brysselin kone

Play Episode Listen Later Nov 4, 2020 54:47


Miksi Ranskan EU politiikka on ollut niin vakaata? Ja niin minkälaiset ovat Ranskan ja Saksan suhteet? On sanottu, että yksi tärkeä syy EU:n olemassaoloon on ollut estää Ranskaa ja Saksaa sotimasta keskenään. Nykyään ne kuitenkin yhdessä käyttävät isoa valtaa EU:ssa. Miksi Ranska ei halunnut aikoinaan ottaa Britanniaa EU:n jäseneksi ja miten rennosti se nyt suhtautuu Britannian EU-eroon? Ja minkälainen on nyt Ranskan sisäpoliittinen tilanne ja kuinka poliittiseen keskusteluun on vaikuttanut se, että puolueiden johtajat ovat niin isossa roolissa puolueissaan ja iso osa poliittista keskustelua käydään sosiaalisessa mediassa tai esimerkiksi keltaliivit vaikuttavat poliittisesti paljon perinteisten puolueiden ulkopuolella? Haastateltavana on poliittisen historian professori Louis Clerc Turun yliopistosta ja toimittajana Maija Elonheimo. Ohjelmasta voi keskustella twitterissä aihetunnisteellla #brysselinkone.

Ykkösaamu
Miksi lääkkeitä ei saada myyntiin riittävästi?

Ykkösaamu

Play Episode Listen Later Dec 19, 2019 79:34


Yhdysvaltain demokraattien presidenttiehdokkuuden ratkaisuhetket lähestyvät. Pohjois-Amerikan tutkimuksen professori Benita Heiskanen Turun yliopistosta. Ulkomaanlehtikatsaus Lontoosta. Toimittaja Pasi Myöhänen. Miksi lääkepula on pahentunut poikkeuksellisiin mittasuhteisiin? Johtaja Johanna Nystedt, Lääkealan turvallisuus- ja kehittämiskeskus Fimea ja farmaseuttinen johtaja Charlotta Sandler, Apteekkariliitto. Joutuuko Ranskan presidentti Macron perääntymään eläkeriidassa? Turun yliopiston poliittisen historian professori Louis Clerc ja Ylen toimittaja Annastiina Heikkikä Pariisissa. Kolumni Matti Mörttinen. Oikeusvaltio, oikeusvaltio, oikeusvaltio. Juontaja Päivi Neitiniemi. Toimittajat Silja Raunio ja Jukka Vanninen. Tuottaja Sakari Kilpelä. 

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Les petits matins
Littérature : Beckett / L’histoire ouverte du génocide rwandais / Elections législatives en Finlande / Les français sont-ils exaspérés fiscalement ?

Les petits matins

Play Episode Listen Later Apr 15, 2019 60:10


durée : 01:00:10 - Les Petits matins - Michel Crépu vous parle de Samuel Beckett, et Louis Clerc de la formation du gouvernement après les législatives en Finlande. Les chroniques s'intéressent à la commission d’enquête sur le rôle de la France dans le génocide rwandais et à l'impôt.

Kulttuuriykkönen
Antisemitismin aave kummittelee Euroopassa - nyt sitä hyödyntävät ääriliikkeet oikealta vasemmalle, kristityistä islamisteihin

Kulttuuriykkönen

Play Episode Listen Later Feb 26, 2019 52:38


Aave kummittelee Euroopassa - antisemitismin aave. Vanhat juutalaisia kohtaavat ennakkoluulot ovat saaneet voimaa uusista poliittisista liikkeistä ja sosiaalisen median pimeistä kolkista. Mistä tämä kertoo? Uudesta antisemitismista ovat keskustelemassa historioitsija Oula Silvennoinen, yliopistonlehtori Mikko Ketola, professori Louis Clerc sekä Helsingin juutalaisen seurakunnan puheenjohtaja Yaron Nadbornik. Juontajana on Pietari Kylmälä.

Roman Schatzin Maamme-kirja
Trikolori ja keltaiset liivit

Roman Schatzin Maamme-kirja

Play Episode Listen Later Jan 28, 2019 52:39


Monelle suomalaiselle tulee Ranskasta ensimmäisenä mieleen soiva kieli, ylellinen muoti ja tarunomainen ruokakulttuuri. Ranskan uusin kulttuurinen saavutus on keltaliiviliike, joka on mielenosoituksillaan ja mellakoillaan tullut tutuksi koko maailmalle. Kuinka Ranska on ajautunut mellakoinnin kierteeseen? Miksi Macronia vastaan nyt protestoidaan näin rajusti, vaikka hän oli vielä vähän aikaa sitten lähes vapahtajan roolissa? Mistä keltaliiviliikkeessä on oikein kyse? Roman Schatzin vieraina ovat Turun yliopiston poliittisen historian professori Louis Clerc ja ranskan opettaja Catherine Métivier.