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Le débat monte en France sur la publicité autour de la "malbouffe". En Grande-Bretagne, une mesure a déjà été adoptée pour interdire cette publicité de ce qui est trop gras, trop salé ou trop salé avant 21h.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:58:40 - Toute une vie - par : Julien Thèves - Cinq textes de théâtre, brûlants, violents, désespérés, romantiques, explosifs, modernes. Un auteur est né, un choc venu de Grande-Bretagne, qui change le visage du théâtre puis disparaît. Sarah Kane se suicide à 28 ans, en se pendant avec ses lacets dans sa chambre d'hôpital. - réalisation : Christine Robert - invités : Elisabeth Angel-Perez Professeur à l'université Paris IV, spécialiste du théâtre britannique.; Christian Benedetti Metteur en scène et directeur du Théâtre-Studio d'Alfortville; Graham Saunders Essayiste, auteur de Love me or Kill me : Sarah Kane et le théâtre (l'Arche éditeur).; Claudine Galea Auteure de théâtre, Grand prix de littérature dramatique jeunesse 2019; Isabelle Huppert Actrice française; James Brandily; Arnaud Cathrine Écrivain
L'affaire Francisco Arce Montes débute en France dans la nuit du 17 au 18 juillet 1996 lorsqu'une jeune collégienne anglaise, nommée Caroline Dickinson, est retrouvée morte étouffée après avoir été violée dans l'auberge de jeunesse de Pleine-Fougères, en Ille-et-Vilaine, près de Saint-Malo. Elle effectuait avec sa classe un séjour linguistique en France. Son viol et son meurtre sont intervenus sans même que ses camarades de chambrée ne s'en aperçoivent. Très vite, l'affaire criminelle va avoir un fort écho médiatique en France et en Grande-Bretagne, ce qui influera sur le déroulement de l'enquête. Le meurtrier, un Espagnol du nom de Francisco Arce Montes, est arrêté le 13 mars 2001 à Miami aux États-Unis...CRIMES EN BRETAGNE • Histoires Vraies est une production Minuit, issue de la collection CRIMES · Histoires Vraies .
La musique a longtemps servi et sert encore aujourd'hui différencier les deux communautés qui se partagent l'Irlande du Nord britannique. D'une part les Protestants, qui sont majoritairement pour le maintien de l'Union avec la Grande Bretagne : on les dénomme aussi "Unionistes" ou encore, pour les plus radicaux "Loyalistes". De l'autre, les Catholiques, largement favorables à la réunification avec la République d'Irlande, qu'on appelle pour cette raison "Nationalistes", ou, lorsqu'ils ou elles sont partisans du Sinn Fein et de l'IRA, "les Républicains". Ces divisions, qui remontent à plusieurs siècles, sont encore visibles et très audibles aujourd'hui. Avec Gordon Ramsey et Stephen Millar, anthropologues à l'université Queen's de Belfast. Une série d'Etienne Duval, réalisée par Jean-Philippe Zwahlen et produite par Anaïs Kien.
L'affaire Francisco Arce Montes débute en France dans la nuit du 17 au 18 juillet 1996 lorsqu'une jeune collégienne anglaise, nommée Caroline Dickinson, est retrouvée morte étouffée après avoir été violée dans l'auberge de jeunesse de Pleine-Fougères, en Ille-et-Vilaine, près de Saint-Malo. Elle effectuait avec sa classe un séjour linguistique en France. Son viol et son meurtre sont intervenus sans même que ses camarades de chambrée ne s'en aperçoivent. Très vite, l'affaire criminelle va avoir un fort écho médiatique en France et en Grande-Bretagne, ce qui influera sur le déroulement de l'enquête. Le meurtrier, un Espagnol du nom de Francisco Arce Montes, est arrêté le 13 mars 2001 à Miami aux États-Unis...CRIMES EN BRETAGNE • Histoires Vraies est une production Minuit, issue de la collection CRIMES · Histoires Vraies .
Au cœur de l'Édimbourg du début du XIXe siècle, l'université de médecine connaît un essor fulgurant. Les étudiants affluent pour suivre les cours des plus grands anatomistes. Mais il y a un problème : la loi écossaise autorise seulement l'utilisation des cadavres de condamnés à mort pour les dissections. Bien trop peu pour répondre à la demande grandissante des écoles de médecine. C'est dans ce contexte que s'installe un marché noir macabre : le trafic de cadavres.C'est là qu'entrent en scène William Burke et William Hare. Les deux hommes se rencontrent en 1827 à Édimbourg. Hare tient une modeste pension de famille. Un jour, un de ses pensionnaires meurt brutalement, laissant une dette impayée. Plutôt que d'alerter les autorités, Burke et Hare décident de vendre le corps à un certain docteur Robert Knox, éminent professeur d'anatomie. Knox leur offre une belle somme pour ce cadavre tout frais. L'idée fait son chemin : pourquoi attendre les morts naturelles quand on peut... provoquer la mort ?Le duo sombre alors dans une spirale criminelle. Leur méthode est simple et redoutablement efficace : attirer des victimes isolées, souvent des mendiants ou des prostituées, dans la pension, les enivrer, puis les étouffer — une technique baptisée plus tard le "Burking", qui ne laisse pas de traces visibles. Ensuite, les corps sont vendus à Knox, qui ferme volontairement les yeux sur l'origine douteuse de ses précieuses fournitures.En moins d'un an, Burke et Hare assassinent au moins 16 personnes. Mais leur série macabre finit par éveiller les soupçons. En novembre 1828, le corps d'une de leurs victimes, Margaret Docherty, est découvert dissimulé dans la pension. La police intervient.Lors du procès retentissant, Hare passe un accord : il témoigne contre son complice en échange de l'immunité. Burke, lui, est condamné à mort. Il est pendu en janvier 1829 devant une foule immense. Ironie du sort : son propre corps est ensuite... disséqué publiquement par les médecins d'Édimbourg.Quant au docteur Knox, bien qu'il ne soit jamais poursuivi, sa réputation est irrémédiablement ternie. L'affaire provoque un tollé en Écosse et en Grande-Bretagne. En 1832, une nouvelle loi sur l'anatomie est votée : désormais, les hôpitaux peuvent utiliser les corps non réclamés des pauvres, mettant fin au sinistre commerce des "résurrectionnistes".Ainsi se clôt l'histoire glaçante de Burke et Hare — deux hommes ordinaires devenus serial killers par appât du gain, dans une ville fascinée... par la science du corps humain. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
L'affaire Francisco Arce Montes débute en France dans la nuit du 17 au 18 juillet 1996 lorsqu'une jeune collégienne anglaise, nommée Caroline Dickinson, est retrouvée morte étouffée après avoir été violée dans l'auberge de jeunesse de Pleine-Fougères, en Ille-et-Vilaine, près de Saint-Malo. Elle effectuait avec sa classe un séjour linguistique en France. Son viol et son meurtre sont intervenus sans même que ses camarades de chambrée ne s'en aperçoivent. Très vite, l'affaire criminelle va avoir un fort écho médiatique en France et en Grande-Bretagne, ce qui influera sur le déroulement de l'enquête. Le meurtrier, un Espagnol du nom de Francisco Arce Montes, est arrêté le 13 mars 2001 à Miami aux États-Unis...CRIMES EN BRETAGNE • Histoires Vraies est une production Minuit, issue de la collection CRIMES · Histoires Vraies .
Nous sommes en mars 1803, le royaume de Naples est frappé par une crise financière aiguë et, de plus, doit faire face à l'entrée, sur son territoire, d'un corps de l'armée française. L'instabilité est grande au cœur de la région qui constitue un carrefour majeur en Europe. Trait d'union avec l'Afrique et l'Orient. Troisième ville la plus peuplée du continent, elle est un prodigieux creuset intellectuel qui rassemble les plus brillants savants. Naples est un phare en ce siècle des Lumières. Et pourtant, ses habitants sont souvent méprisés, perçus comme les "faibles descendants" des Romains. Le roi Ferdinand IV, avide d'indépendance, est dépeint comme un idiot, ce qui ne l'empêche pas d'orchestrer des manœuvres diplomatiques rusées avec la Russie et la Grande-Bretagne, tout en pactisant avec la France. La reine, elle-même, Marie-Caroline d'Autriche, sœur de Marie-Antoinette, qui abhorre les Français, participe à ces intrigues qui aboutissent au débarquement d'une flotte anglo-russe en novembre 1805. En réponse, Napoléon, qui veut faire du royaume un laboratoire de sa politique, en ordonne l'invasion. Son frère Joseph Bonaparte y sera proclamé roi en avril 1806. L'histoire du royaume de Naples est celle d'un dilemme, celui du tiraillement entre l'aspiration à l'indépendance et la recherche de la protection des grandes puissances. Tentons de comprendre les complexités de ce dilemme… Avec nous : Vincent Haegele, conservateurs des bibliothèques de Versailles. « Un printemps à Naples » ; Passé/composé. Sujets traités : Naples, Carrefour, Europe, Ferdinand IV, romains, Marie-Caroline d'Autriche, Napoléon, Joseph Bonaparte Merci pour votre écoute Un Jour dans l'Histoire, c'est également en direct tous les jours de la semaine de 13h15 à 14h30 sur www.rtbf.be/lapremiere Retrouvez tous les épisodes d'Un Jour dans l'Histoire sur notre plateforme Auvio.be :https://auvio.rtbf.be/emission/5936 Intéressés par l'histoire ? Vous pourriez également aimer nos autres podcasts : L'Histoire Continue: https://audmns.com/kSbpELwL'heure H : https://audmns.com/YagLLiKEt sa version à écouter en famille : La Mini Heure H https://audmns.com/YagLLiKAinsi que nos séries historiques :Chili, le Pays de mes Histoires : https://audmns.com/XHbnevhD-Day : https://audmns.com/JWRdPYIJoséphine Baker : https://audmns.com/wCfhoEwLa folle histoire de l'aviation : https://audmns.com/xAWjyWCLes Jeux Olympiques, l'étonnant miroir de notre Histoire : https://audmns.com/ZEIihzZMarguerite, la Voix d'une Résistante : https://audmns.com/zFDehnENapoléon, le crépuscule de l'Aigle : https://audmns.com/DcdnIUnUn Jour dans le Sport : https://audmns.com/xXlkHMHSous le sable des Pyramides : https://audmns.com/rXfVppvN'oubliez pas de vous y abonner pour ne rien manquer.Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Maurice Gourdault-Montagne : Ex-Ambassadeur de France au Japon, Chine et Grande-Bretagne.
Le gouvernement britannique a imposé des sanctions à deux ministres israéliens suite à leurs déclarations controversées sur Gaza et les Palestiniens. Les sanctions incluent une interdiction de séjour et le gel de leurs avoirs au Royaume-Uni.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Nous avons parfois l'impression que le climat actuel est anxiogène. Les crises se succèdent et nous ne savons plus comment y répondre. Dans cette épisode, Joan et Stéphane prennent le temps de réfléchisse sur l'état de notre monde et explorent différentes avenues qui nous sont offertes pour demeurer sain d'esprit. Site internet: https://questiondecroire.podbean.com/ ApplePodcast: https://podcasts.apple.com/us/podcast/question-de-croire/id1646685250 Spotify: https://open.spotify.com/show/4Xurt2du9A576owf0mIFSj Contactez-nous: questiondecroire@gmail.com Notre commanditaire: L'Église Unie du Canada Moncredo.org * Musique de Lesfm, pixabay.com. Utilisée avec permission. * Photo de Sander Sammy, unsplash.com. Utilisée avec permission. Bonjour, bienvenue à Question de croire, un podcast qui aborde la foi et la spiritualité, une question à la fois. Cette semaine, comment survivre dans le climat actuel? La tentation d'offrir des trucs pour survivre aux crises actuelles Un jour, quand mes trois enfants étaient toutes petites, la période la plus épuisante de ma vie, (et d'ailleurs je fais un clin d'œil à toutes celles et ceux qui se retrouvent dans cette situation maintenant), je m'en étais ouverte à un prof de la fac de théologie que je connaissais. Il était du côté catholique, mais on était ensemble dans plusieurs projets de réflexion théologique œcuménique. Il m'avait donné un précieux conseil. Écoute bien Stéphane, ça peut te servir. Il était allé en retraite spirituelle dans je ne sais quel monastère formidable, sûrement avec une très belle vue et puis régulièrement des offices. Il m'avait expliqué qu'il était un peu pressé par les différentes tâches académiques et les problèmes liés à sa paroisse, parce qu'il était aussi prêtre en paroisse. Et puis, tiens-toi bien, une de ces personnes consacrées dans la vie du monastère lui avait donné le truc et astuce suivant : « quand je mange, je mange, quand je marche, je marche, quand je lis, je lis ». Il lui avait donc conseillé de ne faire qu'une chose à la fois et de la faire bien et en pleine conscience. Alors, un peu épatée, j'avais regardé ce monsieur de plus de 45 ans, célibataire, prêtre, prof de fac, qui me disait ça à moi. Et j'avais dit, écoute : quand je mange, je donne à manger à quelqu'un. Quand je marche, je pousse une poussette et je tiens quelqu'un d'autre par la main. Quand je parle au téléphone, une autre personne m'interrompt tout le temps et me parle constamment. Et quand je dors, quelqu'un décide de ne pas dormir et donc je ne dors plus. C'est un petit peu la même chose maintenant; il y a un climat particulièrement difficile et des fois quand je scrolle sur Instagram ou autre et que je vois des tas d'astuces : mettre les jambes contre le mur, faire de la méditation et tout, je repense à ces bons conseils qu'on peut donner aux gens pour aller bien, alors que c'est le chaos total autour d'eux. Les crises qui prennent trop de place dans nos vies Oui, je trouve qu'il y a une certaine sagesse dans le conseil que tu as donné dans le sens d'essayer de ne pas trop se faire envahir et que le contexte actuel prenne toute la place dans nos vies. Mais en réalité, c'est difficile parce que le climat actuel a des répercussions partout dans tout ce qu'on fait. Au moment où on enregistre cet épisode, nous sommes au Canada dans cette crise avec les tarifs d'importation exportation avec les États-Unis. Les États-Unis sont quand même le premier partenaire commercial du Canada. On peut dire, bon, c'est une crise, les marchés fluctuent et tout et tout, mais ça a des répercussions à l'épicerie. Il y a des gens qui sont soit à la retraite ou qui planifient leur retraite. Toutes ces variations de marché, ça a un impact réel. Il y a des gens qui perdent leur emploi. Donc, c'est facile de dire ah, j'élimine ça dans ma tête, je me concentre sur moi-même et ma petite chose. Mais c'est difficile de dire ça à quelqu'un qui a peur de perdre son emploi, qui se demande comment il-elle va faire pour nourrir ses trois enfants. Ça peut être très envahissant, ça peut être très angoissant. Et on en parle un peu, mais on a très peu de choses à offrir pour aider ces personnes-là. Que peut faire l'Église dans le climat actuel Finalement, nous, d'un point de vue de l'Église, d'un point de vue des religions, comme tu dis, qu'est-ce qu'on a à offrir ? C'est vrai que j'étais assez surprise la première fois qu'une stagiaire avec laquelle j'ai parlé il y a quelques années, une stagiaire que j'avais dans mon staff dans une Église à Strasbourg, m'a parlé très franchement de ses problèmes de santé mentale. Et c'était un peu la première fois dans un contexte d'Église en France; elle venait un petit peu de l'extérieur puisqu'elle faisait un stage plutôt orienté, je ne me rappelle plus très bien, mais c'était un peu secrétariat ou quelque chose comme ça. Elle en parlait super librement, là où finalement c'était très, très, très rare dans mon milieu d'Église d'origine qu'on parle de santé mentale. D'ailleurs, on a consacré tout un épisode avec l'ami Olivier sur ces questions-là. D'un autre côté, ces derniers temps, je me suis rendu compte qu'il y a beaucoup de bon dans le fait de pouvoir poser des diagnostics, quelque chose qui permet aux gens de comprendre certaines de leurs réactions, certaines de leurs pseudo-inadéquations avec les situations. En même temps, je me demande si, par certains aspects, ça ne nous rajoute pas un poids supplémentaire, dans le sens où on se dit « bon, moi j'ai eu le diagnostic de ci ou ça, ou bien moi je me sens comme ceci, et donc je n'arriverai pas à faire ça, ou ce n'est pas pour les gens comme moi, ou alors si on aménage, je ne sais pas, je n'y arriverai pas ». Avant, on avait un peu cette espèce d'utopie qu'avec un peu de bonne volonté, on arrivait à tout faire. Et maintenant, on est presque parti dans l'autre sens, on se dit que tout est devenu si compliqué qu'on ne va probablement pas réussir à le faire. Et ça, c'est quelque chose qui m'inquiète aussi par bout. Du coup, en Église, je trouve que ce qui pourrait devenir de plus en plus notre force, c'est d'être accessible à tous et à toutes, d'avoir des activités qui peuvent parler à un maximum de personnes, avoir des lieux où tu peux choisir ou de parler ou de te taire, de t'asseoir sur un banc ou de t'allonger sur un banc. On pourrait finalement développer encore plus le fait qu'on peut être des lieux de refuge, qu'on peut être des sanctuaires dans lesquels peuvent se vivre un certain nombre de choses et d'interactions, peu importe finalement nos besoins, nos spécificités, nos diagnostics. J'espère que comme ça, on arrivera à contribuer à quelque chose d'un peu plus sain dans le climat actuel. Je me rappelle que finalement, Jésus avait des fois un petit comportement autistique, si on y pense un peu. Après, je ne veux pas faire un diagnostic sauvage sur Jésus, mais quand d'un seul coup il disait aux uns et aux autres « j'en peux plus, je suis sursaturé d'informations, je vais me mettre là-bas, là-bas, où on me fout la paix ». Quand il prend cette décision ultra radicale d'aller au désert, on sent vraiment qu'il est en surstimulation et qu'il a besoin qu'on lui foute la paix, qu'on lui laisse un grand espace devant lui. Dans nos sociétés, on a de plus en plus de mal à couper. Je suis la première à être sur les réseaux sociaux, je suis la première à m'intéresser à plein de choses. Récemment, j'ai vu un documentaire qui rapportait que certains jeunes passent jusqu'à 12 heures par jour sur les réseaux sociaux; 12 heures ! Peut-être que mes filles en font un peu partie, j'espère que non. Alors bien sûr, il y a aussi les gamers qui font quand même aussi des trucs d'interaction sociale. Ce n'est pas juste scroller. Il y a toutes sortes de façons d'être sur Internet ou les réseaux sociaux. Il n'y en a pas qui sont meilleures ou moins bonnes, il y a juste différentes façons d'y être. Et quelles sont nos possibilités de nous couper un peu de toute cette agitation du monde? Moi, j'ai tendance à espérer que dans les Églises, on cultive ce genre de choses. J'ai beaucoup d'admiration pour mes collègues qui partent trois, quatre, dix heures en forêt avec des enfants, avec des jeunes, avec des adultes et qui leur proposent de couper. Il me semble que c'est ce qu'on a à offrir. Prendre soin de soi Certaines personnes s'attendent à ce que les Églises soient ce lieu de résistance au climat actuel. Oui, peut-être. Mais en même temps, un peu comme tu l'as soulevé, il faut prendre soin de soi. L'exemple que j'utilise souvent, c'est ce qu'on appelle ici les aidants naturels; ces personnes qui prennent soin de parents âgés ou d'enfants qui ont des problèmes spécifiques, ce qu'ils font par amour, mais ça demande beaucoup de temps, ça demande beaucoup d'énergie. Et on leur dit : si vous vous épuisez, on n'aura pas seulement entre guillemets un problème, mais deux problèmes. On va avoir une personne en perte d'autonomie et une autre personne en épuisement. Donc, il faut faire attention à soi pour ne pas se brûler. Et c'est vrai qu'on est constamment confronté à des problèmes qui semblent immenses, qui semblent trop gros pour nous, ça peut être décourageant. On peut se demander, mais moi, je ne suis qu'une seule personne. Comment puis-je changer la façon dont les systèmes internationaux fonctionnent? Peut-être une façon, c'est de revenir à soi, un peu comme tu dis. J'ai arrêté d'écouter les téléjournaux parce que c'était trop difficile émotivement, et arrêté d'avoir des conversations avec des gens qui ne sont pas là pour échanger, mais pour débattre et gagner un argument, des gens, ce que j'appelle, endoctrinés. Souvent on dit, ah, il faut garder les canaux de communication ouverts avec les gens différents. Peut-être, mais est-ce qu'on est vraiment obligé d'être en contact avec des gens nocifs, des gens toxiques, des gens qui ne veulent rien savoir de nos points de vue qui sont juste là pour régurgiter la propagande, régurgiter ce qu'ils croient être parole d'évangile et qu'il ne l'est pas? Donc, il faut prendre soin de soi, il faut faire attention à soi et ce n'est pas se désengager, c'est juste de dire : il y a des moments où il faut être dans la bataille et il y a des moments où il faut se protéger. Connaître ses limites Il n'y a pas longtemps, l'une de mes filles a vécu un événement un peu fort dans sa vie. Elle m'appelle et me dit « Maman, je ne vais vraiment pas bien, je ne sais pas quoi faire aujourd'hui pour aller bien ». Je lui ai dit « Écoute, je te suggère de faire une liste de choses qui te font du bien, des choses qui sont réalistes, que tu peux faire là tout de suite, des choses pour lesquelles il faut que tu t'organises un petit peu.» C'est toujours pareil, le court, le moyen, le long terme. Et puis des listes de choses qu'on pourrait imaginer ensemble, où il faut un peu de budget, un peu de temps, un peu d'organisation. Alors elle a fait cette liste, et de temps en autre, je lui rappelle de se référer à cette liste. Je me fais aussi cette liste mentale. Par exemple j'ai besoin d'aller régulièrement au spa. J'adore les bains, les bulles, le hammam, le sauna, mes copines… passer du temps avec mes copines, elles me racontent leurs histoires, du temps dans le jardin avec mon mari, la louange et la prière. Clairement, ce sont des moments où j'oublie un peu tout ce qui m'habite et où je vis cet instant présent, où je me marre, où je profite, où j'admire la nature. D'un seul coup, je suis juste dans ce moment-là qui me rend heureuse et en vie. Et parfois aussi, je m'autorise à regarder en face les pressions. Voilà, les pressions, soit que j'assume, soit que je subis. Et parfois aussi, je le dis aux gens. D'ailleurs, je le dis ces derniers temps, je le dis un peu plus aux gens. Je leur dis, écoutez, je suis au maximum de mes compétences. J'ai changé de pays, j'ai changé d'Église, j'ai changé un peu de métier, parce que je ne suis plus pasteur de paroisse, je ne suis plus ministre en paroisse. Et je suis arrivée au maximum de mes possibilités de surcompensation, d'adaptation. Je déçois probablement, on estime que je devrais faire plus, et ça je l'entends, mais je n'y arrive pas. Si je vais plus loin, c'est ma santé mentale qui va devoir prendre le relais, ou en tout cas je vais devoir chercher quelque part où ce n'est pas bon d'aller chercher. Donc je regrette de décevoir, moi je ne peux pas en faire plus parce que je connais mes limites. Les gens sont souvent frappés que l'on connaisse ses limites, ça c'est quelque chose qui me saute aux yeux quand je dis aux gens, par exemple, écoutez, moi je fais toujours une sieste au milieu du jour et c'est comme ça que je m'en sors. Je fais toujours un goûter vers 4-5 heures et c'est comme ça que je peux bosser le soir. J'explique un peu que j'ai mis en place une certaine hygiène de vie pour pouvoir continuer à travailler dans l'Église, à bosser le soir, le week-end, les jours fériés. Ça m'a demandé de mettre en place une hygiène de vie particulière, adaptée à ce que ma vocation demande en termes d'emploi du temps. Et j'encourage chacun et chacune à oser dire ce genre de choses, non pas pour dire « je suis plus spéciale que toi, j'ai tel ou tel besoin », mais pour dire en fait « je sais que pour pouvoir mener à bien le moins imparfaitement possible ma mission, je mets en place un certain nombre de choses et ça m'amène des fois à dire non ou ce n'est pas possible ou à dire plus tard, et c'est comme ça que je m'en sors. Remettre les crises dans le long terme Une autre chose qu'on peut faire, c'est prendre un pas de recul et retourner dans notre tradition en tant que croyante, en tant que croyant. Par exemple, dans la première lettre de Jean, chapitre 2, verset 17, on dit « Et le monde passe, et sa convoitise aussi, mais celui qui fait la volonté de Dieu demeure éternellement. » Les choses passent et Dieu demeure. On a cette chance, en tant que chrétien, d'avoir une histoire sur le long terme. Dans le Premier Testament, on a tous ces prophètes qui font face à des crises terribles et quelque part, le peuple de Dieu continue à survivre. Ce n'est pas facile, ce n'est pas plaisant, mais d'être capable de mettre ça dans du long terme, de dire que ça fait partie de l'expérience humaine, ça fait partie de l'expérience du peuple de Dieu, de faire face à de grands défis. Les gens ont su conserver une certaine forme d'espoir. Les croyants ont conservé la foi malgré toutes les épreuves. Malgré tout, on n'est pas seul dans tout ça. Ce n'est pas juste notre génération qui est attaquée. On a toute cette communion des saints, si je peux utiliser du langage théologique, toutes ces personnes-là qui sont avec nous. Tous les croyants à travers le monde sont avec nous et Dieu demeure avec nous. Ça peut aider, pendant quelques secondes, de se rappeler de tout ça et de se dire que peut-être ça va bien aller dans le fond, sur le long terme. Se souvenir de ceux et celles qui nous ont précédés Pour moi, c'est vraiment exactement ça, c'est totalement réconfortant de penser à la nuée des témoins. Certains vont associer la nuée des témoins à nos contemporains, d'autres vont partir dans des choses un peu plus mémorielles. Du côté réformé, on est moins à l'aise sur des questions comme ça, mémorielles. Du côté luthérien, on pratique plutôt une forme de tolérance ou de compréhension. Du côté catholique on est totalement à l'aise, décomplexé, pas de problème. Mais néanmoins, moi, c'est le souvenir de ce pour quoi une grande partie de mes ancêtres proches, les générations les plus proches ont lutté. Je me rappelle quand même cette grand-mère, grand-mère Madeleine, qui a perdu une jambe dans la Résistance, dans la Deuxième Guerre mondiale. Je l'ai toujours connue unijambiste, alors qu'en fait, c'était une gamine qui ne savait pas trop où aller et qui a vu un endroit où il y avait de la soupe si on filait un coup de main. Maintenant, on appelle ça de la grande résistance. Mais enfin, quand même, elle était résistante. Elle a résisté. Et bien sûr, penser aussi au côté espagnol, celles et ceux qui ont voulu résister à la dictature avec plus ou moins de succès. Se rappeler qu'en fait, ils ont lutté, ils ont eu des vicissitudes. Il ne faut pas comparer, chaque génération est différente. Des choses ont quand même touché leur chair. Mais ils ont lutté pour que moi, je puisse continuer à exercer une forme de liberté d'expression, d'autodétermination. Le soin des plus vulnérables, c'est quelque chose qui est très présent dans mes lignées paternelles et maternelles. Je me rappelle ma grand-mère qui me parlait de son grand-père, donc ça fait loin en arrière, et qui disait, tu sais, mon grand-père, c'était celui du village qui ne battait pas les enfants. Et ça, ça l'a guidée toute sa vie, d'avoir un grand-père qui pensait que ce n'était pas normal de battre les enfants, en tout cas qui ne battait pas les chiens, ni ses petits-enfants. Parfois, on a des ancêtres dont on peut être à la fois fière et puis aussi dont on se dit, j'ai une parole à porter et j'ai une spécificité à apporter et je peux m'appuyer là-dessus, sur cet héritage. Ensuite, il y a des héritages symboliques. Quand on n'est pas tout à fait à l'aise avec son arbre généalogique, ça peut arriver aussi, on n'en est pas responsable. On peut aussi s'inscrire dans des lignées symboliques, des courants de pensée forts qui nous structurent et qui nous permettent de trouver là des idées saines. Ça, c'est quand les idées sont saines. C'est vrai qu'il y a aussi tout plein d'idées malsaines et on ne peut pas toujours évacuer le fait qu'elles aient parfois de la popularité. Conserver sa dignité pendant les crises Tu parles de la Deuxième Guerre mondiale. Mon premier diplôme universitaire, c'est en histoire. Et je me souviens, j'ai lu des trucs sur la Shoah, sur l'Holocauste. Encore une fois, je ne compare pas ce qui s'est passé là avec notre climat actuel. Le lien que je fais, c'est une des grandes questions, pourquoi les Juifs n'ont pas résisté à la solution finale? Et bon, il y a eu des actes de résistance. Oh oui. Dans les forêts polonaises, il y a eu plein de petits îlots, mais pas quelque chose de généralisé, quoi. Un des arguments que je n'avais pas vu venir, c'était que peut-être une des grandes résistances, c'est la survie. C'est vrai. Et je fais toujours aussi le lien avec la bande dessinée Maus, une très grande bande dessinée où l'auteur raconte l'histoire de l'Holocauste à travers son père. Et cette scène que j'ai trouvée troublante et puissante à la fois où son père est dans les camps de la mort et il va se laver dans la rivière. Les autres disent « Mais qu'est-ce que tu fais là? » Et moi, j'ai vu ça comme un acte de dignité. « Je suis un être humain, j'ai le droit d'être propre. » Ça n'a rien changé, malheureusement, dans le grand ordre des choses. Mais cette résistance-là, dans un mouvement qui essaie de déshumaniser des êtres humains, de dire « Je suis un être humain, et rien de ce que vous pouvez faire va changer le fait que je suis un être humain tant ou si longtemps que je vais vivre. C'est d'une puissance magistrale et ça inspire. Ne pas se couper des réalités actuelles Avant, on parlait de rester déconnecté à certains moments, d'essayer de se protéger aussi de tout ça. Mais c'est compliqué parce qu'une partie de la vie sociale se passe maintenant sur les réseaux sociaux. Et donc, du coup, on est tous et toutes en train d'essayer de gérer notre lien aux réseaux sociaux, d'y être quand même assez pour être informé. Moi, par exemple, je travaille beaucoup avec la jeunesse, donc je ne voudrais pas me couper d'un certain nombre de choses. En même temps de ne pas y être trop, pour ne pas d'abord s'épuiser les yeux, la tête, puis pour ne pas voir trop de choses terribles. Mais par contre, ce qui nous prend par le revers, et je crois que tu as vu toi aussi les chiffres, c'est ce regain de religiosité auprès des jeunes. Des jeunes qui finalement trouvent sur les réseaux sociaux un certain nombre de choses qui les attirent concernant la religion, et qui finissent dans leur vingtaine par retourner à l'Église, tant et si bien qu'il y a plus de pratiques auprès des vingtenaires qu'auprès de leurs parents. C'est épatant, hein? Oui, j'ai vu il y a quelques jours. Vous qui écoutez, ce sera peut-être de vieilles nouvelles, mais c'est la société biblique en Grande-Bretagne qui publie un article expliquant une augmentation de la présence au culte de 50% au cours des six dernières années. Certaines gens ont dit : est-ce que ce sont des gens qui déclarent aller à l'Église ou des gens qui sont vraiment à l'Église? Parce qu'il y a toujours cette nuance-là dans les enquêtes. Lorsqu'on creuse un peu, c'est une augmentation réelle, surtout chez les jeunes hommes de moins de 35 ans. Et lorsqu'on est sur les médias sociaux, on comprend aussi ce que ça veut dire. Parfois, on peut faire des liens. Ces jeunes hommes sont souvent beaucoup plus conservateurs moralement. Ils sont souvent adeptes d'une certaine masculinité toxique, à la Andrew Tate, ce qu'on appelle ici « bro » masculinistes. Si on regarde ça statistiquement, on se dit « Ah, c'est merveilleux, on a enfin des jeunes qui viennent à l'Église, enfin de jeunes hommes qui viennent à l'Église ». Mais si on comprend ce qui se passe sur ces médias sociaux là, comment ce sont des vecteurs de radicalisation, de masculinité toxique, et que ces jeunes hommes-là viennent à l'Église pour une espèce de modèle d'homme qui domine la famille, une espèce d'image d'un patriarcat d'une autre époque, on se pose des questions. Et c'est ça que je disais plus tôt : il faut se protéger, mais il faut rester aussi informé. Moi j'ai un fils de 15 ans, je ne suis pas au-dessus de son épaule, mais plusieurs fois je lui demande ce qu'il consomme sur Internet. C'est vrai. Parce que je sais que ça existe. Je ne veux pas nier cette existence-là. Je ne veux pas dire, moi, je n'aime pas ça, ça n'existe pas. Non, il faut être au courant pour justement dire aux personnes autour de nous, il y a un problème là. Ce n'est pas banal, mais encore une fois, on s'expose à du contenu toxique et comment peut-on s'informer sans se laisser affecter? C'est toujours un jeu d'équilibre très difficile. Prendre le temps de se poser Comme on a dit que c'était trop facile, les petits trucs et astuces, je vais terminer avec un truc et astuce. On a dit en début d'émission que c'était vraiment la voie de la facilité, donc il y aura un peu d'autodérision. La première astuce : j'ai lu quelque part que Jean-Sébastien Bach, avant de commencer toute chose, toute partition, toute création, commençait par dire « Jésus vient-moi en aide ». Et il écrivait en haut de sa partition « Jésus sauve ». Donc se poser, se dire « Jésus viens-moi en aide », et puis « Jésus sauve ». Se rappeler qu'en fait, on a été sauvés. On a été sauvés par grâce, on vit de la grâce. C'est vrai qu'on aimerait faire de grandes œuvres. On aimerait que nos projets réussissent, on aimerait bien que les gens nous aiment bien en plus. Plein de trucs compliqués à la fois. Que notre podcast soit très populaire. Puis gagner un peu de sous de temps en temps aussi. Bon bref, pour pouvoir aller au spa justement. Bref. Et puis, à la fin, quand Bach avait terminé, il ne savait jamais trop, finalement, si ça allait plaire. On ne sait pas trop, je n'en sais rien, moi je n'ai jamais composé d'œuvres, mais il doit y avoir un énorme moment de doute, terrible. Il notait aussi Solo dei gloria, SDG. Ça, c'est une discipline que je commence à m'appliquer un peu, parce que ça me permet de me poser et de me rappeler ce pourquoi je suis là. Deuxième astuce : j'ai un collègue qui travaille dans le milieu des aumôneries, qui aussi est manager d'équipe. Il nous a expliqué en réunion de managers d'Église que trois fois par jour, il fait de la cohérence cardiaque, et que depuis qu'il fait ça, il se sent beaucoup plus relax. Avant, il sentait sa tension monter. Maintenant, trois fois par jour, il fait de la cohérence cardiaque. Je me dis : finalement, les pressions ne vont pas baisser, en tout cas pour la plupart d'entre nous. Les pressions mondiales non plus. Comme tu dis, il y a le climat politique, il y a les masculinistes, l'inflation, que sais-je encore. Mais nous, notre corps, la façon dont on traite notre corps, les respirations qu'on prend, la façon dont on regarde vers Jésus dans les moments de notre journée. On a ça pour le moment, on en a encore le contrôle. C'est un recentrage qui permet ensuite de donner au reste du monde. Alors voilà, j'ai terminé sur une note d'autodérision avec deux astuces. Et toi, est-ce que tu as des trucs et astuces ? Tout simplement, ne rien faire. Parfois, c'est un acte de résistance parce qu'il faut être productif, il faut faire plus, et tout, et tout, et tout… Parfois, ouvrir la télévision. Oui, je sais, je suis de ma génération, j'écoute encore la télévision. Et écouter un film stupide, et ne rien en tirer, mais juste être là et ne pas trop penser et accepter que je viens de perdre deux heures d'un point de vue productif, mais j'ai peut-être gagné deux heures de santé mentale quelque part. Ouais, c'est excellent. J'adore. Conclusion Merci, Joan. J'espère que ce podcast a été un moment où vous avez pu décrocher un peu. Merci pour la conversation, Joan. Merci, Stéphane. Et on vous rappelle que vous pouvez nous écrire si jamais vous avez le goût d'entrer en communication avec nous pour échanger, pour des sujets, pour des suggestions, parce que vous n'êtes pas d'accord, surtout si vous n'êtes pas d'accord, on veut vous entendre : questiondecroire@gmail.com Merci à l'Église Unie du Canada, notre commanditaire, qui a un site Internet moncredo.org, qui explore aussi des questions de foi et de spiritualité. À très bientôt, Joan. À très bientôt.
Jean-Claude Antoine est un journaliste de longue date pour le groupe Le Mauricien depuis 1983 et il est de passage en Australie. Il fait le point sur l'accord du 22 mai dernier quand la Grande Bretagne a rendu les îles Chagos à l'île Maurice et on parle aussi de la situation politique, économique et sociale du pays.
Avec sa voix et ses intonations soul retro qu'on dirait tout droit sorties d'un enregistrement de la Motown des sixties, Duffy a illuminé la fin des années 2000. Vrai, d'où sortait cette fille pour se hisser à la hauteur de l'inimitable Amy Winehouse ? Quels débuts fracassants avec cet album vendu à plus de six millions de copies et je ne vous parle pas de son propre pays où elle est un véritable phénomène avec son premier single écoulé à 500.000 exemplaires. Un demi-million de CD singles en 2008, vous vous rendez compte ?Duffy, c'est son vrai nom, son nom de famille, se prénomme Aimée. Un patronyme bien français mais on ne s'en étonne au Royaume-Uni, même au Pays de Galles, une région en retrait mais qui a quand même donné son lot de stars. Si je vous dis Tom Jones, les Stereophonics ou Bonnie Tyler, on y est. Et finalement, n'est-ce pas de ces embruns venus de l'Atlantique et des hautes plaines du pays gallois que vient ce grain dans la voix et ce souffle particuliers qu'ont ses habitants quand ils chantent. Et qui vous fait dresser les poils, venir la larme à l'oeil quand ils poussent en plein refrain. Duffy est de cette race d'interprètes. Comme beaucoup de Britanniques, elle a grandi avec une maman dingue de soul américaine. Vous n'imaginez pas à quel point cette musique est populaire en Grande-Bretagne, c'est comme la génération yéyé en France, c'est pareil. Et puis brusquement, un traumatisme pas banal à l'adolescence. Comment, à 14 ans, gérer son stress, le sentiment d'insécurité particulièrement quand la police vous exfiltre de chez vous pour vous cacher car elle a découvert que l'ex-femme de votre beau-père a engagé un tueur à gage pour l'assassiner ? Duffy part vivre chez son père, sa mère et ses soeurs coupent les ponts avec elle, elle devient une adolescente rebelle qui s'adonne au binge drinking comme beaucoup de filles de son âge d'ailleurs, un fléau qui s'abat sur les îles britanniques au début du siècle et que le pays va avoir du mal à gérer. Heureusement qu'il y a la musique, qu'elle a dans le sang, et qui la suit durant toutes ses années d'études. C'est ainsi que revenue dans son Pays de Galles après des années d'études supérieures, Duffy participe à une émission de télé locale à la recherche de nouveaux talents. Aimée Duffy termine deuxième et sort un EP qui lui sert de carte de visite.C'est ainsi que naît le fameux album Rockferry. Bye Bye le job de serveuse et d'employée dans une poissonnerie, la voilà propulsée révélation mondiale, multipliant les singles et établissant son nom. Un feu de paille malheureusement. Que se passe-t-il ? L'album suivant ne tient pas les promesses du premier. Suivi par un début de carrière au cinéma et puis plus rien. Duffy disparaît. Elle dira bien plus tard avoir été séquestrée dans un pays à l'étranger, on n'en sait pas plus mais toujours est-il qu'il n'y a pas eu de suite à ce début de carrière éblouissant. On attendait d'elle de prendre la place d'une Amy Winehouse dont le parcours dramatique ne lui a pas non plus permis de dépasser le cap du deuxième album. Reste ce tube gigantesque et tous les autres de l'album Rockferry, indispensable, et cette merveilleuse chanteuse au look de Brigitte Bardot des années 60. Elle s'appelait Duffy, elle avait un talent fou.
Et surprise, c'est le chancelier allemand Friedrich Merz qui est à la manœuvre. C'est ce que constate Le Figaro à Paris : « Les alliés occidentaux ne fixent plus de “limitations“ à la portée des armes qu'ils envoient à l'Ukraine : par cette déclaration, le chancelier Friedrich Merz ouvre un nouveau chapitre du soutien militaire européen à Kiev, et ceci au moment où la position de Washington à l'égard du conflit reste des plus nébuleuses et où la Russie intensifie ses attaques nocturnes sur le territoire de son voisin. “Cela signifie que l'Ukraine peut désormais se défendre, par exemple, en attaquant des positions militaires en Russie (...) ce qu'elle ne faisait pas, il y a quelque temps, à quelques exceptions près. Elle peut le faire maintenant“, a déclaré hier le dirigeant allemand. »Commentaire de Die Welt à Berlin : « soudainement, l'Allemagne apparaît comme un pays qui veut montrer la voie en matière de politique de sécurité en Europe et qui, si nécessaire, prendra de nouvelles décisions concernant le soutien à l'Ukraine en alliance avec la Grande-Bretagne, la Pologne et la France. L'Allemagne, décrite il y a peu comme faible et en crise, par le chef de l'opposition Friedrich Merz, est maintenant perçue par le même Friedrich Merz, désormais chancelier, comme un pays pilier de la sécurité européenne. »DiscrétionL'Ukraine pourrait donc utiliser des armes fournies par ses alliés européens pour frapper la Russie en profondeur. Le conditionnel reste de rigueur pour Le Monde à Paris. « Aucun des pays concernés n'a pour l'instant confirmé cette évolution de la doctrine militaire, qui aurait des conséquences potentielles importantes pour la suite du conflit. Friedrich Merz n'a pas spécifié si ses propos auraient une incidence sur les armes livrées à l'avenir par Berlin à l'Ukraine, en particulier concernant les missiles de longue portée Taurus. (…) Avant son entrée en fonction début mai, rappelle Le Monde, il s'était dit favorable à la livraison de ces missiles d'une portée de plus de 500 kilomètres, permettant d'atteindre le territoire russe en profondeur. Mais depuis, il s'est montré plus ambigu, soulignant qu'il ne détaillerait plus les armes qu'il enverrait à l'Ukraine, pour des raisons stratégiques, afin de ne pas en informer Moscou. »Renforcer les sanctions !En attendant une éventuelle fourniture à l'Ukraine de ces missiles longue portée, il faut accentuer la pression sur la Russie sur le plan économique. C'est ce que préconise le Times à Londres. « Puisque Vladimir Poutine ne semble voir aucun avantage à mettre fin aux combats, la seule façon envisageable de l'amener à la table des négociations est d'exercer une pression croissante et ciblée sur Moscou. (…) Si Donald Trump croit encore en sa mission de médiation, il doit à la fois élargir et renforcer les sanctions financières et les interdictions de voyager contre les responsables du Kremlin, les dirigeants du secteur bancaire et du secteur de l'énergie. Surtout, il doit les affiner de manière à ce que l'économie russe souffre plutôt qu'elle ne profite de la poursuite de la guerre. »Déjà un premier pas, note le Times : « le Sénat américain doit examiner cette semaine un projet de loi sur les sanctions secondaires élaboré par le sénateur Lindsey Graham pour punir les pays achetant du pétrole et du gaz russes. Au cours des trois dernières années, des flottes fantômes, échappant aux sanctions, ont contribué à générer les fonds nécessaires au maintien de l'armée russe sur le terrain et dans les airs. Ces profiteurs pourraient bientôt être touchés, perdant leurs marchés aux États-Unis et dans une grande partie du reste du monde. »Gaza : au-delà de l'horreur, un « génocide »À la Une également, la situation humanitaire catastrophique à Gaza. « Gaza, injustifiable ! », titre Libération en première page. Libération qui publie une tribune signée par 300 écrivains, parmi lesquels plusieurs prix Goncourt et un prix Nobel. « Nous ne pouvons plus nous contenter du mot “horreur”, il faut aujourd'hui nommer le “génocide” à Gaza », affirment-ils.Enfin, à lire cette autre tribune dans le quotidien israélien Haaretz, signée Ehoud Olmert, ancien Premier ministre et prédécesseur de Benyamin Netanyahu. « Ce que nous menons actuellement à Gaza est une guerre de dévastation, écrit-il. Oui, Israël commet des crimes de guerre. (…) Le gouvernement Netanyahu est désormais un ennemi de l'intérieur. Il a déclaré la guerre à l'État et à ses habitants. (…) Il est temps d'arrêter, s'exclame encore Ehoud Olmert, avant que nous soyons tous bannis de la famille des nations et convoqués devant la Cour pénale internationale pour crimes de guerre, sans aucune défense valable. Ça suffit. »
Au terme d'un GP de Grande-Bretagne animé, c'est Marco Bezzecchi qui renoue avec la victoire après une saison difficile en 2024. Le pilote italien profite d'une défaillance technique de Fabio Quartararo, alors que la victoire lui tendait les bras. Comment le pilote français va-t-il se remettre de cette désillusion ? Est-ce la confirmation d'une montée en puissance ou le risque d'un coup au moral fatal ?
Vu sur La chronique de Patsy (180) : Juliette Démas, Les affamés du royaume. La crise de la pauvreté en Grande-Bretagne, Juliette Démas, Les affamés du royaume. La crise de la pauvreté en Grande-Bretagne, Stock, 2025 « Aujourd'hui, un Britannique sur cinq, dont plus de quatre millions d'enfants, vit en situation de pauvreté. La septième puissance mondiale [est] une société en ruines où plus personne n'est à l'abri de la précarité ». Voilà ce qu'on peut […] Cet article provient de Radio AlterNantes FM
durée : 00:59:33 - Entendez-vous l'éco ? - par : Aliette Hovine, Bruno Baradat - Le 12 avril, en pleine crise de la sidérurgie en Europe, le gouvernement britannique a décidé de sauver les hauts fourneaux de Scunthorpe, en difficulté depuis des années, dans l'attente d'une éventuelle nationalisation. Que dit cet épisode de la désindustrialisation en Grande Bretagne ? - réalisation : Françoise Le Floch - invités : Catherine Mathieu Économiste à l'OFCE, spécialiste du Royaume-Uni et des questions européennes; Marc Lenormand Maître de conférences en études anglophones et civilisation britannique à l'Université Montpellier - Paul Valéry
C’était la finale de l’Eurovision en fin de semaine ! Semaine déterminante pour Postes Canada. Menace de grève dans la construction résidentielle. Joe Biden commente son état de santé. Netanyahou dénonce la sortie du Canada, de la France et de la Grande-Bretagne. Ukraine: des négociations de paix à venir? Défaite du Canada contre la Finlande. Tour de table entre Marianne Bessette, Alexandre Dubé et Mario Dumont. Regardez aussi cette discussion en vidéo via https://www.qub.ca/videos ou en vous abonnant à QUB télé : https://www.tvaplus.ca/qub ou sur la chaîne YouTube QUB https://www.youtube.com/@qub_radioPour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr
François DELECOUR a.k.a “ Freine-Tard ” a été vice-champion du monde des rallyes en 1993, triple champion de Roumanie et compte de nombreuses victoires à son actif. Vous le connaissez d'ailleurs, peut-être autant pour ses exploits sportifs que pour ses frasques qui ont tant marqué les esprits...À travers cet épisode, François nous raconte comment il a baigné dans l'automobile et le pilotage dès sa plus tendre enfance et avant même d'être né pour ainsi dire. Oui, je sais, cela peut paraître énigmatique, mais vous comprendrez en l'écoutant… D'autant plus, qu'il n'a jamais parlé de cette période de sa vie publiquement auparavant, c'est donc une vraie exclue que nous offre François Dans La Boîte à Gants !_________________________________________________________
François DérocheHistoire du Coran. Texte et transmissionCollège de FranceAnnée 2024-2025Colloque - Le livre dans le monde musulman. Histoire et techniques : Early British Collectors and the Manuscript Trade in India and Iran before the 1820s: The Persian Collections of the Ouseley BrothersDagmar RiedelColumbia University, New YorkRésuméL'enquête sur les manuscrits persans de Sir William Ouseley (1767-1842) et de son frère Sir Gore Ouseley, bt (1770-1844) explore la manière dont, après 1757, la demande britannique accrue de littérature sur l'Inde moghole a modifié le commerce international des manuscrits. Sur le sous-continent et en Iran, des marchés secondaires se sont spécialisés dans la vente de manuscrits aux étrangers. Comme les manuscrits exportés sont souvent devenus la source des éditions savantes modernes, les marchands indiens et iraniens ont participé activement à la transmission de la littérature persane et à sa réception par les Britanniques. En faisant avancer le débat sur la circulation des manuscrits persans, l'enquête jettera également un nouvel éclairage sur les relations transculturelles entre les érudits à l'époque géorgienne. Les manuscrits des deux frères, conservés aux bibliothèques Bodleian (Oxford) et Rylands (Manchester), constituent la source principale de l'enquête.Dans l'histoire des études persanes en Grande-Bretagne, les frères Ouseley sont des personnages de transition qui, à l'origine, poursuivaient des carrières militaires et commerciales. En 1794, William vendit son brevet d'officier dans le 8e Royal Irish Regiment de Dragons, et publia en 1795 Persian Miscellanies, le premier manuel anglais de paléographie persane. De son côté, Gore a vécu pendant près de vingt ans en tant qu'homme d'affaires indépendant, d'abord au Bengale oriental, puis à Lucknow. De 1810 à 1815, il fut chargé d'une mission britannique à Téhéran et à Saint-Pétersbourg pour aider la négociation du traité de Golestan de 1814 ; William accompagna Gore en tant que secrétaire privé. Les deux frères rejoignirent la nouvelle Royal Asiatic Society à Londres en 1823. En 1828, Gore devient le premier président de l'Oriental Translation Fund de cette société savante qui publia des sources primaires qui n'étaient jusqu'alors disponibles que sous forme de manuscrits. Sa passion de toujours pour la littérature persane se reflète dans ses Biographical Notices of Persian Poets (1846), publiées à titre posthume.Les Ouseley ont acheté des manuscrits persans pour lire la littérature persane. Alors que Gore pouvait acheter des manuscrits neufs et d'occasion en Inde, les frères en achetaient également en Europe et en Iran. William collectionnait « non seulement les œuvres persanes les plus anciennes et les plus belles, mais aussi plusieurs copies de chacune d'entre elles, afin d'obtenir un texte parfait et précis par collation » (Catalogue of... Manuscript Works, Londres, 1831, p.iv). En 1843, ses héritiers vendirent six cents manuscrits en un seul lot à la Bibliothèque bodléienne (Falconer Madan, Summary Catalogue, 4, 1897, pp. 664-673). En revanche, Gore a acquis et cédé des manuscrits tout au long de sa vie, sans toujours inscrire ou ajouter son ex-libris armorié, même sur des copies aussi importantes qu'une copie complète du Mathnavī de Rūmī, datée de 805/1403 (Bodl. Ouseley Add. 146 = Ethé 646). En conséquence, la Bibliothèque bodléienne a reçu les manuscrits de Gore de différents propriétaires, et beaucoup de ses manuscrits ne sont pas identifiés (ibid., 5, 1905, pp.40 et 72). C'est dans ce contexte que l'examen codicologique des manuscrits des deux frères promet de fournir de nouvelles informations sur leurs stratégies d'achat.
durée : 01:02:48 - Les Nuits de France Culture - par : Albane Penaranda, Mathias Le Gargasson, Antoine Dhulster - La série "La Deuxième Guerre Mondiale" aborde dans son huitième volet "la drôle de guerre", c'est-à-dire la période d'inaction sur le front, de septembre 1939 à Mai 1940. Elle débute au moment où la France et la Grande-Bretagne ont déclaré la guerre à l'Allemagne nazie le 3 septembre 1939. - réalisation : Massimo Bellini, Vincent Abouchar
durée : 01:02:32 - Les Nuits de France Culture - par : Albane Penaranda, Mathias Le Gargasson, Antoine Dhulster - Face à l'obstination de Hitler qui entend poursuivre sa politique d'expansion vers l'est, la France et la Grande-Bretagne déclarent la guerre à l'Allemagne le 3 septembre 1939. En 1982, cet épisode de la série sur la Seconde guerre mondiale en analyse les circonstances et évènements. - réalisation : Massimo Bellini, Vincent Abouchar - invités : Jean-Baptiste Duroselle Historien
Du nu reggae au manouche, en passant par le jazz, la #SessionLive reçoit deux noms de la scène hexagonale. (Rediffusion du 19 janvier 2025)Nos premiers invités sont Les Doigts de l'Homme pour la sortie de Erratic, The Art of Roaming.Les Doigts de l'Homme fêtent leurs 20 ans. Pour cela, ils sortent un double album ambitieux qui illustre le trajet parcouru le long de ces nombreuses années avec une approche encore plus inédite et personnelle. De l'acoustique à l'électrique, 23 titres autour d'un jazz de création, « guitaristique », coloré et exigeant. Et pour respecter la tradition : à chaque nouvel album, un nouvel instrument invité ! C'est le batteur Pierre Rettien qui rejoint l'équipe pour illustrer ce passage à l'électrique. « Erratic », deuxième single tiré du double album Erratic, The Art Of Roaming qui est sorti le 20 septembre 2024. Accepter le désordre, ne pas suivre de ligne de conduite, laisser émerger librement ce qu'il en résulte, dans la vie comme dans la musique, accepter de se laisser malmener par l'imprévu, fuir l'ordre qui peu à peu s'établit. Ignorer l'influence du regard extérieur, celui qui finit par restreindre la véritable liberté de choisir. Laisser naître de ce qui semble être le chaos.► Titres interprétés au grand studio« Dreaming of my Brothers » Live RFI« Des hommes intègres », extrait du double album (cd Électrik)« Californian Christmas » Live RFI► Line Up : Olivier Kikteff (guitare), Benoît Convert (guitare), Yannick Alcocer (guitare), Tanguy Blum (contrebasse) et Nazim Aliouche (percussions)Son : Mathias Taylor, Camille RochAlbum Erratic, The Art of Roaming (Lamastrock/ Inouïe Dist. 2024).YouTube - Bandcamp - LamastrockPuis, nous recevons Flox pour la sortie de Square.Flox est square. Carré, précis, direct. Il aime aller droit à l'essentiel, ne pas se perdre en considérations superflues. « Je n'ai pas le temps de faire de la merde », résume-t-il. Alors, son septième album s'intitule Square.Square correspond à un virage majeur dans la carrière du pionnier du nu reggae, extraordinaire artisan du studio qui joue de tous les instruments, s'enregistre, se mixe et se produit mais, pendant une douzaine d'années, montait sur scène avec des musiciens. Après avoir enregistré Square, il a commencé à tourner seul, équipé d'une machine qu'il a dessinée et construite avec des contrôleurs Midi pour lancer samples et boucles qu'il a enregistrés lui-même : « Il faut maîtriser tous les outils pour délivrer ce que l'on veut », répète-t-il depuis longtemps...Ce doux quinquagénaire franco-britannique au crâne lisse sourit, gentiment moqueur : « Il y a tellement d'outils si faciles qui permettent de sortir des albums alors que l'on est encore en phase d'apprentissage ou d'acquisition que beaucoup se brûlent les ailes. »Flox sait si bien combien son chemin a demandé de patience, de précision et de passion. Il y a quelques décennies, il sort diplômé en reliure de ses cinq ans à l'École Estienne. Il est en pleine période punk et ne se voit pas travailler pour les vieux clients bourgeois des relieurs. Alors, il devient informaticien et son premier salaire sert à payer la première traite d'une table de mixage à 25 000 francs. Après tout, Florian Gratton n'a jamais manqué de détermination et sait prendre des décisions tranchées. Avant lui, sa mère, moitié kabyle, moitié française, s'est évadée en Grande-Bretagne à l'adolescence, a rencontré un acteur moitié anglais, moitié irlandais et ne revient en France qu'après la victoire de Mitterrand à la présidentielle de 1981. Florian a onze ans et se met à la batterie, son premier instrument. Peu à peu, il saura jouer d'un peu tout. « Je suis plus curieux que vraiment multiinstrumentiste. Je n'apprends de chaque instrument que ce qui me suffit pour faire de la musique. C'est un apprentissage ciblé. Il me faut des notes bien appuyées et bien placées. »Qu'on ne s'attende pas à une trajectoire classique de reggaeman. Sa porte d'entrée pour la musique jamaïcaine est franchement britannique avec Police, avant le drum'n'bass et le choc de la dub poetry de Linton Kwesi Johnson. « À part ça, j'ai autant été nourri de Bob Marley que des Pink Floyd. » À vingt ans commence le temps des groupes. À trente ans, il dirige une batucada de trente percussionnistes. Mais il s'est fixé comme un cap de faire son premier album avant trente-cinq ans. Square est son 7e album.► Titres interprétés au grand studio« Square » Live RFI« In The Shade », extrait de l'album« Loose » Live RFI► Line Up : Florian Gratton alias Flox (machines, voix)Son : Mathias Taylor, Camille RochAlbum Square (Underdog Records 2024)Site - YouTube - Bandcamp
Du nu reggae au manouche, en passant par le jazz, la #SessionLive reçoit deux noms de la scène hexagonale. (Rediffusion du 19 janvier 2025)Nos premiers invités sont Les Doigts de l'Homme pour la sortie de Erratic, The Art of Roaming.Les Doigts de l'Homme fêtent leurs 20 ans. Pour cela, ils sortent un double album ambitieux qui illustre le trajet parcouru le long de ces nombreuses années avec une approche encore plus inédite et personnelle. De l'acoustique à l'électrique, 23 titres autour d'un jazz de création, « guitaristique », coloré et exigeant. Et pour respecter la tradition : à chaque nouvel album, un nouvel instrument invité ! C'est le batteur Pierre Rettien qui rejoint l'équipe pour illustrer ce passage à l'électrique. « Erratic », deuxième single tiré du double album Erratic, The Art Of Roaming qui est sorti le 20 septembre 2024. Accepter le désordre, ne pas suivre de ligne de conduite, laisser émerger librement ce qu'il en résulte, dans la vie comme dans la musique, accepter de se laisser malmener par l'imprévu, fuir l'ordre qui peu à peu s'établit. Ignorer l'influence du regard extérieur, celui qui finit par restreindre la véritable liberté de choisir. Laisser naître de ce qui semble être le chaos.► Titres interprétés au grand studio« Dreaming of my Brothers » Live RFI« Des hommes intègres », extrait du double album (cd Électrik)« Californian Christmas » Live RFI► Line Up : Olivier Kikteff (guitare), Benoît Convert (guitare), Yannick Alcocer (guitare), Tanguy Blum (contrebasse) et Nazim Aliouche (percussions)Son : Mathias Taylor, Camille RochAlbum Erratic, The Art of Roaming (Lamastrock/ Inouïe Dist. 2024).YouTube - Bandcamp - LamastrockPuis, nous recevons Flox pour la sortie de Square.Flox est square. Carré, précis, direct. Il aime aller droit à l'essentiel, ne pas se perdre en considérations superflues. « Je n'ai pas le temps de faire de la merde », résume-t-il. Alors, son septième album s'intitule Square.Square correspond à un virage majeur dans la carrière du pionnier du nu reggae, extraordinaire artisan du studio qui joue de tous les instruments, s'enregistre, se mixe et se produit mais, pendant une douzaine d'années, montait sur scène avec des musiciens. Après avoir enregistré Square, il a commencé à tourner seul, équipé d'une machine qu'il a dessinée et construite avec des contrôleurs Midi pour lancer samples et boucles qu'il a enregistrés lui-même : « Il faut maîtriser tous les outils pour délivrer ce que l'on veut », répète-t-il depuis longtemps...Ce doux quinquagénaire franco-britannique au crâne lisse sourit, gentiment moqueur : « Il y a tellement d'outils si faciles qui permettent de sortir des albums alors que l'on est encore en phase d'apprentissage ou d'acquisition que beaucoup se brûlent les ailes. »Flox sait si bien combien son chemin a demandé de patience, de précision et de passion. Il y a quelques décennies, il sort diplômé en reliure de ses cinq ans à l'École Estienne. Il est en pleine période punk et ne se voit pas travailler pour les vieux clients bourgeois des relieurs. Alors, il devient informaticien et son premier salaire sert à payer la première traite d'une table de mixage à 25 000 francs. Après tout, Florian Gratton n'a jamais manqué de détermination et sait prendre des décisions tranchées. Avant lui, sa mère, moitié kabyle, moitié française, s'est évadée en Grande-Bretagne à l'adolescence, a rencontré un acteur moitié anglais, moitié irlandais et ne revient en France qu'après la victoire de Mitterrand à la présidentielle de 1981. Florian a onze ans et se met à la batterie, son premier instrument. Peu à peu, il saura jouer d'un peu tout. « Je suis plus curieux que vraiment multiinstrumentiste. Je n'apprends de chaque instrument que ce qui me suffit pour faire de la musique. C'est un apprentissage ciblé. Il me faut des notes bien appuyées et bien placées. »Qu'on ne s'attende pas à une trajectoire classique de reggaeman. Sa porte d'entrée pour la musique jamaïcaine est franchement britannique avec Police, avant le drum'n'bass et le choc de la dub poetry de Linton Kwesi Johnson. « À part ça, j'ai autant été nourri de Bob Marley que des Pink Floyd. » À vingt ans commence le temps des groupes. À trente ans, il dirige une batucada de trente percussionnistes. Mais il s'est fixé comme un cap de faire son premier album avant trente-cinq ans. Square est son 7e album.► Titres interprétés au grand studio« Square » Live RFI« In The Shade », extrait de l'album« Loose » Live RFI► Line Up : Florian Gratton alias Flox (machines, voix)Son : Mathias Taylor, Camille RochAlbum Square (Underdog Records 2024)Site - YouTube - Bandcamp
Vendredi 9 mai, le deal commercial entre la Grande-Bretagne et les États-Unis a été abordé par Wilfrid Galand, directeur général adjoint de Montpensier Arbevel, Christopher Dembik, conseiller en stratégie d'investissement chez Pictet AM, Stéphanie Maugey, gérante de portefeuilles Financières d'Uzès, et Pierre Schang, responsable des pôles France et Environnement chez La Financière de l'Echiquier, reçus par Marc Fiorentino dans l'émission C'est Votre Argent sur BFM Business. Retrouvez l'émission le vendredi et réécoutez la en podcast
L'émission 28 minutes du 07/05/2025 Conflit entre l'Inde et le Pakistan : vers une escalade militaire et nucléaire ?Dans la nuit du 6 au 7 mai, l'Inde a mené une série de frappes sur le Pakistan, dans la région du Cachemire, causant la mort de 38 civils des deux côtés. Le Pakistan a répliqué par des tirs d'artillerie et a promis “une riposte cinglante”. Cette attaque qui a visé “neuf camps terroristes", selon les autorités indiennes, fait suite à un attentat perpétré en Inde le 22 avril qui a fait 26 morts. L'Inde a imputé cet attentat au Pakistan voisin, que ce dernier dément. Depuis leur prise d'indépendance vis-vis de la Grande-Bretagne en 1947, le Cachemire est convoité par l'Inde, à majorité hindoue, et le Pakistan, à majorité musulmane — deux religions présentes dans cette région partagée entre les deux pays. Pour le Pakistan, cette région est stratégique puisqu'elle permet son approvisionnement en eau douce. L'Inde et le Pakistan détiennent chacun l'arme nucléaire, mais ont soigneusement évité de l'utiliser malgré leurs multiples accrochages. Face à un droit international qui semble tomber en désuétude, quelle ampleur ce conflit peut-il prendre ? On en débat avec Claude Blanchemaison, ancien ambassadeur de France en Inde, Charlotte Thomas, politiste, spécialiste de l'Inde et Anne Viguier, historienne, spécialiste de l'Asie du Sud.28 minutes est le magazine d'actualité d'ARTE, présenté par Élisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio. Enregistrement 7 mai 2025 Présentation Élisabeth Quin Production KM, ARTE Radio
L'émission 28 minutes du 07/05/2025 L'enquête qui dévoile les dessous de l'élevage industriel françaisCaroline du Saint est journaliste et réalisatrice de documentaires. En 2023, son documentaire "L'usine des animaux", diffusé sur Arte, explore le monde de l'élevage intensif autour du globe, de l'Allemagne à la Chine. Mais un angle mort subsiste : l'élevage industriel en France, où 60 % des animaux d'élevage sont concentrés dans 3 % des exploitations. Mais dans l'Hexagone, difficile de se rendre dans un élevage caméra à l'épaule, tant l'omerta est prégnante. Pour Caroline du Saint, “il y a l'expression d'un déni généralisé en France sur ce qu'est notre modèle d'élevage dominant, celui de l'élevage industriel”. Cet aveuglement l'a motivée à enquêter. Elle publie "Un déni français - Enquête sur l'élevage industriel" (aux éditions Récamier), un livre dans lequel elle dévoile la réalité de ce système industriel soutenu par les lobbys. Conflit entre l'Inde et le Pakistan : vers une escalade militaire et nucléaire ?Dans la nuit du 6 au 7 mai, l'Inde a mené une série de frappes sur le Pakistan, dans la région du Cachemire, causant la mort de 38 civils des deux côtés. Le Pakistan a répliqué par des tirs d'artillerie et a promis “une riposte cinglante”. Cette attaque qui a visé “neuf camps terroristes", selon les autorités indiennes, fait suite à un attentat perpétré en Inde le 22 avril qui a fait 26 morts. L'Inde a imputé cet attentat au Pakistan voisin, que ce dernier dément. Depuis leur prise d'indépendance vis-vis de la Grande-Bretagne en 1947, le Cachemire est convoité par l'Inde, à majorité hindoue, et le Pakistan, à majorité musulmane — deux religions présentes dans cette région partagée entre les deux pays. Pour le Pakistan, cette région est stratégique puisqu'elle permet son approvisionnement en eau douce. L'Inde et le Pakistan détiennent chacun l'arme nucléaire, mais ont soigneusement évité de l'utiliser malgré leurs multiples accrochages. Face à un droit international qui semble tomber en désuétude, quelle ampleur ce conflit peut-il prendre ? Marjorie Adelson nous met en garde contre l'un des effets méconnus du réchauffement climatique : il modifie… le goût du fromage ! Marie Bonnisseau s'intéresse aux gamers qui se sont pris de passion pour le conclave et parient sur le prochain pape. 28 minutes est le magazine d'actualité d'ARTE, présenté par Élisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio. Enregistrement 7 mai 2025 Présentation Élisabeth Quin Production KM, ARTE Radio
Envoyez moi un messageC'est une tarte au citron meringuée, avec sa couche de crème au citron et sa meringue vaporeuse, tirée de son dernier livre, Le Goût du Jour, publié par Hachette Cuisine, que Keda va nous présenter aujourd'hui.Nous parlons de son magnifique livre, certainement beaucoup plus personnel que ses autres ouvrages, de son enfance et de ses influences culinaires, et nous essayons de décortiquer la différence entre a pie and a tarte ! Pinky up et bon appétit !Blog : www.lacremeanglaise.euInstagram : lacremeanglaise.podcastFacebook : lacremeanglaise.podcastLaisser un avis sur : Apple PodcastLaisser un avis sur : Google PodcastAussi sur Deezer et SpotifyVous avez une question ?Contactez-moi : contact@lacremeanglaise.eu
Frédéric Taddeï se penche sur la question de savoir si l'Allemagne nazie et le Japon avaient réellement une chance de l'emporter dans la Seconde Guerre mondiale.L'Allemagne nazie, malgré sa puissance militaire initiale, n'avait en réalité aucune chance de gagner face à la coalition de l'URSS, des États-Unis et de la Grande-Bretagne. Comme le souligne l'historien britannique John Ellis, l'Allemagne souffrait de sérieuses faiblesses en termes d'industrie, de matières premières et de démographie, qui rendaient sa victoire quasi impossible.L'invité explique ensuite que le Japon, de son côté, aurait pu avoir une chance de s'en sortir s'il avait su se montrer plus raisonnable dans ses conquêtes. Mais son expansion incontrôlée a fini par lui poser de graves problèmes logistiques, minant ainsi ses chances de l'emporter. L'échec de l'attaque de Pearl Harbor, loin d'être une grande victoire japonaise, en est d'ailleurs la parfaite illustration. Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Que devient la sécurité de notre continent ? Vivre en sécurité, c'est connaître une situation dans laquelle nous ne sommes exposés à aucun danger, à aucun risque ou menace. Comprise ainsi, la notion de sécurité dépasse la simple protection de la violence exercée par d'autres Etats. La sécurité humaine inclut, rappelle l'ONU, des composantes alimentaires, sanitaires, environnementales, économiques, etc.Mais aujourd'hui, nous allons nous concentrer sur les menaces géopolitiques qui affectent l'Europe dans laquelle nous vivons, une Europe démocratique et libérale, centrée sur l'Union Européenne. Cette Europe connaît depuis 1945 une situation de paix. La construction européenne, rassemblant toujours plus de membres, a contribué à nous faire ressentir comme une évidence l'impossibilité d'une agression par un autre État. L'Union Européenne, l'UE est le bon élève du multilatéralisme, attachée à la notion de sécurité collective assurée par l'ONU dont les membres s'engagent, rappelons-le, à ne pas recourir à la force contre l'intégrité territoriale et l'indépendance politique d'un autre État.L'Union Européenne s'était bien dotée, par le traité de Maastricht en 1992, d'une PESC, politique étrangère et de sécurité commune ; celle-ci fut renforcée lors du traité de Lisbonne en 2007 qui comporte une clause d'assistance mutuelle en cas d'agression mais le rôle politique et sécuritaire de l'UE est , nous y reviendrons, limité par l'unanimité requise pour les décisions et les faibles moyens de la Politique de Sécurité et de Défense commune. Dans ce contexte, la protection offerte par l'alliance atlantique, donc les Etats-Unis était et est l'alpha et l'oméga de notre sécurité, et ce même si deux puissances – la Grande Bretagne et la France- se dotèrent dès 1951 et 1960 de l'arme nucléaire. Or toute cette architecture est renversée par le constat que désormais l'allié américain n'est plus fiable. Notre environnement est devenu instable, imprévisible tandis qu'à l'intérieur la tornade du trumpisme encourage la mouvance national-populiste. Le politologue américain Fareed Zakaria l'explique clairement : « Donald Trump rompt brutalement avec le système international tel qu'il existe depuis 8 décennies…Il est en train de recréer un vieux monde, celui de la realpolitik du XIXe siècle, où le système international était défini par les ambitions et les intérêts des plus grandes puissances. Aujourd'hui, cela voudrait dire les Etats-Unis, la Chine et la Russie mais en exagérant la force de cette dernière. La démocratie, le droit international, la liberté passent au second plan. Seule compte la puissance. » Ce constat est terrible pour beaucoup d'Européens : mais cette rupture transatlantique est-elle complètement inattendue alors que la tendance lourde est au désengagement des Etats-Unis depuis le début du siècle ? Doit-on et peut-on faire son deuil de la protection des Etats-Unis alors que l'Europe ne semble pas avoir les moyens d'assurer sa propre sécurité ? mais d'abord pourquoi faut-il se préoccuper de notre sécurité : quelles sont les menaces dont nous devons nous prémunir ? Saurons-nous être unis ou les divisions en notre sein condamnent-t-elles nos capacités ? Bref, sommes-nous en sécurité ?
La révolution industrielle au 19e siècle, est-ce que c'est un avancée ou un traumatisme qui nous habite encore ? Note: merci à @EdwinVan57 de l'avoir souligné. En 1871 la France a perdu l'Alsace et la Moselle et non la Lorraine entière. Adhérez à cette chaîne pour obtenir des avantages : https://www.youtube.com/channel/UCN4TCCaX-gqBNkrUqXdgGRA/join Script: Maxime Testart de @laratplace et Laurent Turcot https://www.youtube.com/@laratplace Montage et réalisation: Laurent Turcot Pour soutenir la chaîne, au choix: 1. Cliquez sur le bouton « Adhérer » sous la vidéo. 2. Patreon: https://www.patreon.com/hndl 00:00 Introduction 02:30 C'est quoi la Révolution industrielle ? 06:14 Les origines au 18e siècle 12:23 Pourquoi la Grande-Bretagne ? 23:04 Des innovations qui changent le monde 29:30 Toujours plus vite et plus loin 33:31 Des villes industrielles 41:29 Deuxième révolution industrielle 46:17 Une source de conflits 56:05 Conclusion Musique issue du site : epidemicsound.com Images provenant de https://www.storyblocks.com Abonnez-vous à la chaine: https://www.youtube.com/c/LHistoirenousledira Les vidéos sont utilisées à des fins éducatives selon l'article 107 du Copyright Act de 1976 sur le Fair-Use. Sources et pour aller plus loin: Roland Marx, La révolution industrielle en Grande-Bretagne, Paris, Armand Colin, 1992 (1970). Nadège Sougy et Patick Verley, « La première industrialisation (1750-1880) » Documentation photographique, janvier-février 2008 Patrick Verley, La révolution industrielle, Paris, Gallimard, 1997 (1985). Jean-Pierre Rioux, La révolution industrielle 1780-1880, Paris, 1989 (1971). Chantal Beauchamp. Révolution industrielle et croissance économique au 19e siècle, Paris, Ellipses, 1997. Jean-Pierre Rioux et Dominique Redor, La révolution industrielle en Grande-Bretagne, Paris, Hatier, 1980. J.M. Roberts et O.A. Westad, Histoire du monde. 3. L'Âge des révolutions, Paris, Perrin, 2016. Joel Mokyr (dir.), The British Industrial Revolution: An Economic Perspective, Westview Press, 2018. Riello, Giorgio. Cotton: The Fabric That Made the Modern World. Cambridge: Cambridge University Press, 2013. E. P. Thompson, The Making of the English Working Class, Vintage, 1980 (1963). Smith, Bonnie G. et al. World in the Making: A Global History. New York: Oxford University Press, 2019. Jürgen Osterhammel, La transformation du monde, une histoire globale du XIXe siècle, Paris, Nouveau Monde. 2017 (2009 Louis Chevalier, Classes laborieuses et classes dangereuses pendant la première moitié du XIXe siècle, Paris, Plon, 1958. E. J. Hobsbawm, Histoire économique et sociale de la Grande-Bretagne. tome 2, de la révolution industrielle à nos jours, Paris, Seuil, 1977 (1968). E. J. Hobsbawm, Industry and Empire: From 1750 to the Present Day. 1999. Sidney Pollard, Peaceful Conquest: The Industrialization of Europe, 1760–1970, Oxford, Oxford University Press, 1981. David S. Landes, Richesse et pauvreté des nations. Pourquoi des riches ? Pourquoi des pauvres ?, Paris, Albin Michel, 2000 (1998) Jean-Charles Asselain, Histoire économique de la France du XVIIIe siècle à nos jours. Paris, Points, 2011, (1984), Emma Griffin, A Short History of the British Industrial Revolution, London, Bloomsbury, 2010. N. F. R. Crafts, British Economic Growth during the Industrial Revolution, Clarendon Press, 1985 François Crouzet, Histoire de l'économie européenne, 1000-2000, Albin Michel, Paris, 2000 Paul Bairoch, Révolution industrielle et sous-développement, Paris, éd. de l'E.H.E.S.S., 1974 (1963). https://fr.wikipedia.org/wiki/Puddlage Jean-Charles Asselain, « Révolution industrielle » [en ligne]. In Encyclopædia Universalis. Disponible sur : https://www-universalis-edu-com.biblioproxy.uqtr.ca/encyclopedie/revolution-industrielle/ Samir Amin. « Industrie » - Industrialisation et formes de société [en ligne]. In Encyclopædia Universalis. Francis Demier. « Multiplication des inventions » [en ligne]. In Encyclopædia Universalis. https://www.geo.fr/histoire/quest-ce-que-la-revolution-industrielle-208173 « LA RÉVOLUTION INDUSTRIELLE | Je révise avec toi | #08 », Je révise avec toi, 8 mars 2023. « LA SECONDE RÉVOLUTION INDUSTRIELLE | Je révise avec toi | #40 », Je révise avec toi, 7 mai 2023. « Révolution industrielle : Le Charbon, Moteur de la Puissance Britannique | Partie 1 | SLICE HISTOIRE », SLICE Histoire, 30 septembre 2024. « L'Industrialisation », RÉCIT Univers social, 20 août 2019. « L'HISTOIRE PAR L'IMAGE | La révolution industrielle », Grand Palais, 2 octobre 2020. « Coal, Steam, and The Industrial Revolution: Crash Course World History #32 » CrashCourse, 20 août 2012. Autres références disponibles sur demande. #histoire #documentaire #revolutionindustrielle #revolutionaryinventions #industrialrevolution #industrialrevolution
Mes chers camarades, bien le bonjour ! Aujourd'hui on continue la longue série des morts historiques insolites ou inattendues. Direction l'Angleterre : la reine Elizabeth Ière vient de mourir, et c'est Charles, un Écossais, qui va réunir les royaumes d'Angleterre, d'Écosse, et même d'Irlande ! Alors que va-t-il lui arriver ?Bonne écoute !
30 personnes ont été secourues mardi 15 avril 2025 dans la Manche alors qu'elles tentaient de rejoindre les côtes anglaises. Depuis le début de l'année, plus de 6 000 migrants sont entrés au Royaume-Uni par ce chemin. Et l'on décompte 11 morts en mer. Comment loger les demandeurs d'asile ?À Londres, le gouvernement travailliste souhaite accélérer le traitement des demandes d'asile et le renvoi des personnes déboutées. En attendant, la crise de l'accueil reste entière, ces personnes doivent être logées. Elles le sont le plus souvent par les autorités dans des hôtels ou des casernes militaires désaffectées, mais pour un temps donné. Elles le sont aussi par des familles, avec parfois l'encadrement d'associations comme Refugees at home. Reportage à Londres, Marie Billon.Calais sa dentelle et ses immigrés britanniques : la chronique de la revueL'HistoireLes mouvements de population entre la France et le Royaume-Uni ont toujours existé : dans le numéro d'avril de l'Histoire, Fabrice Bensimon retrace l'histoire des denteliers britanniques qui, au 19e siècle, faisaient le trajet de Nottingham à Calais pour y développer leur activité.Enseignant chercheur à L'université Paris Sorbonne Fabrice Bensimon est également l'auteur de L'empire britannique (PUF) et Mouvements protestataires, contestations politiques et luttes sociales : Grande-Bretagne 1811-1914 (Atlande).Climat : la disparition programmée des glaciers suissesEn 2024, la chaleur à la surface du globe n'a jamais été aussi élevée. Les glaciers européens fondent à un rythme sans précédent et leur disparition semble inéluctable si rien n'est fait. En Suisse, ils ont perdu 40% de leur volume total depuis l'an 2000. Celui d'Aletsch, en Suisse, semble déjà condamné ; d'autres pourraient encore survivre, à condition que la neutralité carbone devienne réalité. Reportage sur le plus grand glacier d'Europe de l'Ouest, Jérémie Lanche. ► Le choix musical de Vincent Théval : Call me back du groupe Suisse Sirens Of Lesbos
30 personnes ont été secourues mardi 15 avril 2025 dans la Manche alors qu'elles tentaient de rejoindre les côtes anglaises. Depuis le début de l'année, plus de 6 000 migrants sont entrés au Royaume-Uni par ce chemin. Et l'on décompte 11 morts en mer. Comment loger les demandeurs d'asile ?À Londres, le gouvernement travailliste souhaite accélérer le traitement des demandes d'asile et le renvoi des personnes déboutées. En attendant, la crise de l'accueil reste entière, ces personnes doivent être logées. Elles le sont le plus souvent par les autorités dans des hôtels ou des casernes militaires désaffectées, mais pour un temps donné. Elles le sont aussi par des familles, avec parfois l'encadrement d'associations comme Refugees at home. Reportage à Londres, Marie Billon.Calais sa dentelle et ses immigrés britanniques : la chronique de la revueL'HistoireLes mouvements de population entre la France et le Royaume-Uni ont toujours existé : dans le numéro d'avril de l'Histoire, Fabrice Bensimon retrace l'histoire des denteliers britanniques qui, au 19e siècle, faisaient le trajet de Nottingham à Calais pour y développer leur activité.Enseignant chercheur à L'université Paris Sorbonne Fabrice Bensimon est également l'auteur de L'empire britannique (PUF) et Mouvements protestataires, contestations politiques et luttes sociales : Grande-Bretagne 1811-1914 (Atlande).Climat : la disparition programmée des glaciers suissesEn 2024, la chaleur à la surface du globe n'a jamais été aussi élevée. Les glaciers européens fondent à un rythme sans précédent et leur disparition semble inéluctable si rien n'est fait. En Suisse, ils ont perdu 40% de leur volume total depuis l'an 2000. Celui d'Aletsch, en Suisse, semble déjà condamné ; d'autres pourraient encore survivre, à condition que la neutralité carbone devienne réalité. Reportage sur le plus grand glacier d'Europe de l'Ouest, Jérémie Lanche. ► Le choix musical de Vincent Théval : Call me back du groupe Suisse Sirens Of Lesbos
De sol et de sang, c'est un mutant, un pacifiste qui fait la guerre, un guerrier qui veut la paix. C'est une histoire dans l'Histoire avec sa grande hache que celle de Xavier Le Clerc. Issu d'un récit colonial français invisibilisé et fils d'Un homme sans titre (son précédent roman), Le Clerc s'inscrit désormais sur le fronton de notre paysage littéraire en cheval de Troie. Mais attention, cet amoureux d'Albert Camus et d'Alexandre Dumas ne s'avance pas en spahi destructeur de nos consciences, mais en humaniste lettré qui doit tout à la France, sans se départir de sa mystique algérienne. Né Aït-Taleb en Kabylie, ayant grandi en France où porter un nom d'arabe est mortel, et vivant aujourd'hui la dignité d'un Le Clerc en Grande-Bretagne, on dira que l'altérité est sa table de travail. Il vous en donne aussi, du travail, avec son nouvel opus Gallimard intitulé Le pain des Français. Programme musical : Rachid Taha – Bent Sahra Jean-Sébastien Bach – Violin concerto n•1 in A minor BWV 1041 dirigé par Daniel BarenboimÀ écouter aussiXavier Le Clerc, au nom du père
Les violences dans les universités ne sont pas des phénomènes nouveaux. On connaît les agitations et perturbations qui remontent au Comité Vietnam des années 60 et 70. Mais ce qui est inquiétant, c'est qu'on est passé de la violence des mots à la violence physique et qu'on s'attaque à des directions, à l'autorité professorale. Ruth Elkrief, en évoquant l'exemple du blocage de Sciences Po à Strasbourg, estime qu'on passe un cap encore plus clair aujourd'hui. Et pour elle, face à ces intolérances dans les Facultés, nous devons faire preuve de fermeté. Impact négatif sur la bourse américaine, mécontentement des entreprises, grogne des consommateurs... Quelles sont les vraies raisons de la volte-face de Donald Trump, celles qui ont fait basculer le président américain et l'ont fait revenir en arrière ? Pascal Perri a donné deux informations importantes qui annonçaient, mercredi, une vraie crise de la dette souveraine américaine. Et selon lui, c'est beaucoup plus sérieux que les difficultés enregistrées à Wall Street. L'une concerne le 30 ans américain qui passe au-dessus du 30 grec, l'autre est liée aux menaces qui planent sur le financement de la dette souveraine des États-Unis. Abnousse Shalmani a décerné un satisfecit à la gauche britannique. Elle estime que cette dernière prend le mur de la réalité et ne se met pas à courir en sens inverse. Et cela lui fait plaisir. Elle rappelle que depuis le retour des Travaillistes au pouvoir en Grande-Bretagne en juillet 2024, le Premier ministre Keir Starmer, chef du Labour, a adopté une approche centriste. Abnousse Shalmani estime que le parti travailliste de Starmer a un programme équilibré, mettant en avant des projets concrets. Du lundi au vendredi, à partir de 18h, David Pujadas apporte toute son expertise pour analyser l'actualité du jour avec pédagogie. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Stéphane Bern raconte l'histoire d'un drôle de réchauffement entre deux vieux ennemis entré dans l'Histoire sous le nom de “l'Entente cordiale” ou quand la France et le Royaume-Uni ont - presque - fait la paix grâce à un traité signé il y a 121 ans aujourd'hui… Dans quel contexte cet accord a-t-il été signé ? Quels en étaient les objectifs ? 121 ans plus tard, où en sont les relations franco-britanniques ? Pour en parler, Stéphane Bern reçoit Philippe Chassaigne, professeur d'histoire contemporaine à l'Université de Bordeaux-Montaigne, spécialiste de l'histoire de la Grande-Bretagne, auteur de ""Histoire de l'Angleterre, des origines à nos jours"" (Flammarion, collection Champs Histoire). Au Coeur de l'Histoire est réalisée par Loïc Vimard. Rédaction en chef : Benjamin Delsol. Auteur du récit : Jean-Christophe Piot. Journaliste : Armelle Thiberge. "Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Stéphane Bern raconte l'histoire d'un drôle de réchauffement entre deux vieux ennemis entré dans l'Histoire sous le nom de “l'Entente cordiale” ou quand la France et le Royaume-Uni ont - presque - fait la paix grâce à un traité signé il y a 121 ans aujourd'hui… Dans quel contexte cet accord a-t-il été signé ? Quels en étaient les objectifs ? 121 ans plus tard, où en sont les relations franco-britanniques ? Pour en parler, Stéphane Bern reçoit Philippe Chassaigne, professeur d'histoire contemporaine à l'Université de Bordeaux-Montaigne, spécialiste de l'histoire de la Grande-Bretagne, auteur de ""Histoire de l'Angleterre, des origines à nos jours"" (Flammarion, collection Champs Histoire). Au Coeur de l'Histoire est réalisée par Loïc Vimard. Rédaction en chef : Benjamin Delsol. Auteur du récit : Jean-Christophe Piot. Journaliste : Armelle Thiberge. "Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Aux États-Unis, les taxes douanières « réciproques » voulues par Donald Trump sont entrées en vigueur le 2 avril 2025. Elles s'ajoutent à d'autres droits de douanes déjà en vigueur visant notamment le Canada, la Chine et le Mexique. Le président américain assure que ces mesures vont booster l'économie de son pays, mais en réalité, les industriels, les commerçants, les consommateurs s'inquiètent. Certaines petites entreprises payent déjà le prix de ces dispositifs, qu'elles répercutent sur leurs prix de vente. De notre correspondante à New-York,« C'est très difficile de prévoir quoi que ce soit » : Annie Bassin l'avoue, cela fait plusieurs semaines qu'elle vit avec la peur au ventre, inquiète de devoir mettre la clé sous la porte. Avec son mari néerlandais, cette New-Yorkaise est à la tête d'une petite entreprise de huit employés, lancée il y a huit ans. Le couple fabrique et vend une boisson bio à base de gingembre dont il vante les bienfaits pour la santé. Mais depuis que Donald Trump a imposé des taxes douanières, les bouteilles qu'ils importent de Chine leur coûtent plus cher. « On avait déjà eu 25% de taxes douanières en 2016, et là, c'est 20% de plus ! »Fabriquer leurs bouteilles aux États-Unis leur coûterait trois fois plus. Alors, pour faire face à cette situation, Annie et son mari Allard van Hoorn ont dû faire des choix difficiles : « Malheureusement, on va licencier 80% de notre staff. C'est triste, mais c'était devenu irresponsable de continuer sur le même modèle. C'est trop risqué. » Pour Annie, « c'est très dur, parce que ce n'est pas juste de la théorie, la vie de ces gens est affectée ».Changer de stratégieUne situation d'autant plus difficile que depuis sa création, la petite entreprise ne cessait de prospérer et réalisait un chiffre d'affaires annuel d'un million de dollars. Des revenus en baisse depuis l'élection, selon Annie, car les Américains font plus attention à leurs dépenses. La politique de Donald Trump a tout chamboulé : « Les taxes douanières, ce n'est pas génial, mais au moins, on sait à quoi on a affaire et on peut s'adapter. Mais l'imprévisibilité, les changements de politique toutes les cinq minutes... C'est quasiment impossible de gérer un business dans ces conditions. Au moindre souci, nous sommes vulnérables. »Alors, pour sauver leur entreprise, Annie et Allard ont décidé de changer de formule. Ils ferment leurs locaux et confient l'emballage et l'expédition de leurs produits aux États-Unis à une autre société. Et surtout, ils ont décidé de s'expatrier. « C'est crucial pour nous d'être flexibles, de serrer les dents pour survivre, explique la commerçante. C'est compliqué de rester ici. On est fiers de ce qu'on a construit et on est certains de pouvoir refaire la même chose dans un environnement plus sain. »Tout en gardant sa branche américaine, le couple mise désormais sur le marché européen. Ils comptent ouvrir une autre petite entreprise de production de boissons à base de gingembre en Grande-Bretagne, puis au Portugal. Avec, peut-être, un retour aux États-Unis dans quatre ans.À lire aussiLes producteurs européens de vins et spiritueux inquiets face à la bataille des taxes
durée : 00:04:21 - La planète des sciences - par : Daniel FIEVET - Au sommaire cette semaine : la découverte d'un trésor datant de l'âge du fer au Royaume-Uni, un implant cérébral pour traduire les pensées en paroles presque instantanément et une guêpe préhistorique présentant une particularité jamais observée chez un insecte jusqu'à présent...
Le brutalisme est un mouvement architectural.Le terme "brutalisme" vient du français béton brut, utilisé par l'architecte suisse Le Corbusier pour décrire l'aspect brut du béton après décoffrage. C'est dans les années 1950 que le mouvement prend son essor avec les architectes Alison et Peter Smithson, qui revendiquent une architecture honnête, où les matériaux et la structure ne sont pas dissimulés sous des finitions décoratives.Dans les années 1960 et 1970, le brutalisme devient un style dominant, notamment pour les bâtiments publics (universités, mairies, bibliothèques) et les logements sociaux. Son influence s'étend à travers le monde, particulièrement en Grande-Bretagne, en France, en Union soviétique et aux États-Unis.Principales caractéristiques du brutalisme1. Béton brut exposé : Pas d'enduit, pas de peinture, les bâtiments affichent directement la texture du béton. 2. Formes massives et angulaires : L'architecture brutaliste privilégie des volumes imposants, des lignes droites et des structures souvent monolithiques. 3. Matériaux apparents : Outre le béton, on trouve de la brique, de l'acier et du verre, laissés à l'état brut. 4. Fonctionnalité et minimalisme : Les bâtiments sont conçus pour répondre à un usage précis, sans ornementation superflue. 5. Expression de la structure : Les éléments architecturaux (escaliers, piliers, poutres) sont volontairement exposés et mis en avant. Exemples emblématiquesLa Cité radieuse (1947-1952, Marseille) de Le Corbusier Le Barbican Estate (1965-1976, Londres) La Bourse du Travail (1972, Bobigny) Le siège du Parti communiste français (1971, Paris) par Oscar Niemeyer Déclin et renouveauDans les années 1980, le brutalisme est critiqué pour son aspect froid et oppressant. Beaucoup d'édifices brutalistes sont détruits ou délaissés. Pourtant, depuis les années 2010, il connaît un regain d'intérêt, notamment dans l'art contemporain et le design urbain, où son esthétique radicale inspire de nouveaux projets.Aujourd'hui, le brutalisme est reconnu comme un courant architectural majeur du XXe siècle, apprécié pour son audace et sa force expressive. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
De nombreux pays européens se préparent à une éventuelle escalade et redoutent un impact sur les exportations agroalimentaires à destination des États-Unis. Les fromages, vins et spiritueux – dont le whisky écossais - sont particulièrement concernés. La guerre commerciale entre les États-Unis et l'Europe aura-t-elle lieu ?La stratégie économique de Donald Trump passe clairement par les taxes douanières, Washington impose 25% sur l'acier, et menace de taxer le vin et les spiritueux européens à 200%. Pour l'instant en Grande-Bretagne, l'industrie des boissons se fait discrète pour ne pas s'attirer la colère des États-Unis, grands consommateurs de Gin et de Whisky. En Écosse, la production du scotch, le whisky single malt, repose pour partie sur les exportations outre-atlantique, et un conflit ouvert pourrait être fatal aux distilleries indépendantes. Reportage à Aberdeen, Thomas Harms. La chronique de la revue Contexte Indépendance énergétique de l'UE : peut mieux faireEn février 2022, l'invasion de l'Ukraine par la Russie forçait les Européens à se libérer de leur dépendance aux énergies russes. Après un mouvement de panique inflationniste, les 27 ont réformé les règles du marché et diversifié les approvisionnements... Est-ce suffisant aujourd'hui ? Avec Anna Hubert, journaliste spécialisée dans les questions énergétiques chez Contexte.com. Le choix musical de Vincent Théval : Skjold & Peder (Danemark) Stille Les réseaux sociaux dans le box des accusésEn Allemagne, un procès unique en son genre a eu lieu la semaine dernière : celui des médias sociaux... Un procès symbolique organisé par le Tribunal des peuples du monde, organisation basée à Berlin qui met en lumière les lacunes de la justice internationale. Elle avait déjà mené un procès contre Vladimir Poutine et un autre contre le régime chinois. Cette fois, cette instance avait pour objectif de mettre en lumière les limites des médias sociaux en matière de droits de l'homme, à travers le témoignage de victimes. Reportage à Berlin, Delphine Nerbollier.
De nombreux pays européens se préparent à une éventuelle escalade et redoutent un impact sur les exportations agroalimentaires à destination des États-Unis. Les fromages, vins et spiritueux – dont le whisky écossais - sont particulièrement concernés. La guerre commerciale entre les États-Unis et l'Europe aura-t-elle lieu ?La stratégie économique de Donald Trump passe clairement par les taxes douanières, Washington impose 25% sur l'acier, et menace de taxer le vin et les spiritueux européens à 200%. Pour l'instant en Grande-Bretagne, l'industrie des boissons se fait discrète pour ne pas s'attirer la colère des États-Unis, grands consommateurs de Gin et de Whisky. En Écosse, la production du scotch, le whisky single malt, repose pour partie sur les exportations outre-atlantique, et un conflit ouvert pourrait être fatal aux distilleries indépendantes. Reportage à Aberdeen, Thomas Harms. La chronique de la revue Contexte Indépendance énergétique de l'UE : peut mieux faireEn février 2022, l'invasion de l'Ukraine par la Russie forçait les Européens à se libérer de leur dépendance aux énergies russes. Après un mouvement de panique inflationniste, les 27 ont réformé les règles du marché et diversifié les approvisionnements... Est-ce suffisant aujourd'hui ? Avec Anna Hubert, journaliste spécialisée dans les questions énergétiques chez Contexte.com. Le choix musical de Vincent Théval : Skjold & Peder (Danemark) Stille Les réseaux sociaux dans le box des accusésEn Allemagne, un procès unique en son genre a eu lieu la semaine dernière : celui des médias sociaux... Un procès symbolique organisé par le Tribunal des peuples du monde, organisation basée à Berlin qui met en lumière les lacunes de la justice internationale. Elle avait déjà mené un procès contre Vladimir Poutine et un autre contre le régime chinois. Cette fois, cette instance avait pour objectif de mettre en lumière les limites des médias sociaux en matière de droits de l'homme, à travers le témoignage de victimes. Reportage à Berlin, Delphine Nerbollier.
Ce mercredi 19 mars, le financement du budget de la défense, ainsi que la présentation du signal envoyé par la Grande-Bretagne, qui est un plan de réforme des dépenses sociales visant à économiser six milliards d'euros chaque année d'ici 2030, ont été abordés par Nathalie Janson, professeure d'économie à Neoma Business School, Christian Saint-Étienne, professeur au CNAM et membre du Cercle des Économistes, et Guillaume Dard, président de Montpensier Arbevel, dans l'émission Les Experts, présentée par Nicolas Doze sur BFM Business. Retrouvez l'émission du lundi au vendredi et réécoutez la en podcast.
" Danser jusqu'au bout de la nuit ". C'est avec cette nouvelle manière de penser la fête, héritée des années 60 et érigée en dogme, que les musiques électroniques apparaissent aux Etats-Unis : New-York pour le disco dans les années septante, Chicago pour la house et Detroit pour la techno au milieu des années 80. Quant aux drogues synthétiques, LSD, amphétamines et MDMA en tête, toutes existaient déjà bien avant. Mais avec l'arrivée de cette nouvelle club culture, la libération des minorités Noires et gay, la figure montante du disc-jockey et la découverte de nouveaux sons créés par les machines, le tapis rouge se déroule sous les pieds des danseurs et des danseuses et pour les drogues synthétiques. L'histoire des musiques électroniques reste incomplète sans inclure celle de la consommation de drogues synthétiques, et inversement. Un mariage à son apogée lorsque l'Acid house rencontre l'ecstasy à la fin des années 80. Une combinaison perçue comme idéale entre chimie et sons, une mutation de la culture club et la culture populaire, en Grande Bretagne d'abord, puis dans toute l'Europe. Bjorn Schaffner, journaliste spécialisé dans les musiques électroniques et dans le domaine dans la culture club, co-fondateur du site d'archives suisses clubculture.ch est au micro de Céline Roduit pour Histoire Vivante.
Kate Middleton a un cancer. Le 22 mars 2024, ces mots ont l'effet d'une bombe en Grande-Bretagne, et dans le monde entier. Du jour au lendemain, la princesse de Galles, 42 ans, surnommée Perfect Kate jusqu'ici, sans aucune ombre au tableau depuis son mariage avec le prince William en 2011, tombe de son piédestal et devient… - pour la première fois ? - mortelle.Cette nouvelle mini-série de Scandales vous invite à replonger dans tout ce qu'a représenté l'annonce du cancer de Kate Middleton, pour les médias, pour la famille royale, et puis pour nous. Comment expliquer que l'événement ait entraîné une telle hystérie collective ? Peut-on raisonnablement dire que Kensington Palace n'a fait que des mauvais choix depuis le début de toute cette histoire ? Est-ce qu'on va continuer à voir Kate Middleton de la même manière désormais ? Scandales est un podcast de Madame Figaro, écrit et présenté par Marion Galy-Ramounot, et produit par Lucile Rousseau-Garcia. Océane Ciuni est la responsable éditoriale de Scandales, un podcast produit par Louie Créative, l'agence de contenus audios de Louie Média. Cet épisode de Scandales est à retrouver sur toutes vos plateformes : Apple Podcasts, Spotify, Deezer et Amazon Music.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Dans cet épisode, découvrez un château hanté. Mais ce n'est pas qu'un simple château hanté. Il est réputé pour être le plus terrifiant de Grande-Bretagne. Si vous le voyez en plein jour, il a pourtant l'air d'une romantique bâtisse, entourée de jardins à l'anglaise, de lacs et de fermes bucoliques. Mais la nuit, quand les fantômes se réveillent, sa face la plus sombre se révèle… Son nom : le château de Chillingham... A la découverte des fantômes de Chillingham Vous voulez découvrir les paysages uniques du nord de l'Angleterre, entre montagnes et plaines verdoyantes ? Vous avez envie d'un séjour idyllique dans une authentique forteresse du Moyen-Âge ? Le château de Chillingham vous accueille toute l'année dans ses appartements, où vous passerez un séjour inoubliable dans la campagne anglaise. Découvrez ses salons anciens, ses meubles d'époques, sa grande cour dallée, mais aussi ses bucoliques jardins à la française, ses lacs et sa campagne environnante où vous croiserez peut-être des cerfs, des lapins, de mignons petits écureuils roux ou des oiseaux rares. Le soir, après un bon dîner dans la majestueuse salle à manger, détendez-vous au coin du feu, dans la chaleureuse bibliothèque du château, avant de vous endormir dans un luxueux lit à baldaquins. Pour découvrir d'autres récits passionnants, cliquez ci-dessous : [INEDIT] Battling Siki, le champion de boxe français effacé de l'histoire : la vie devant soi (1/4) [INEDIT] Battling Siki, le champion de boxe français effacé de l'histoire : le survivant (2/4) [INEDIT] Battling Siki, le champion de boxe français effacé de l'histoire : un adversaire invincible (3/4) [INEDIT] Battling Siki, le champion de boxe français effacé de l'histoire : un combat à vie (4/4) Ecriture : Karen Etourneau Réalisation : Célia Brondeau, Antoine Berry Roger Voix : Andréa Brusque Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
durée : 00:03:41 - Un monde connecté - par : François Saltiel - Jamiroquai, Annie Lennox, Damon Albarn, Hans Zimmer, et des centaines d'autres artistes britanniques sortent un album vide pour faire entendre leurs voix contre un projet de réforme du droit d'auteur initié par le gouvernement.
Il est rare qu'une colonie devienne la capitale d'un empire. Pourtant, entre 1808 et 1821, Rio de Janeiro fut la capitale du Royaume-Uni de Portugal, du Brésil et des Algarves. Cet épisode unique de l'histoire trouve son origine dans les guerres napoléoniennes et marqua un tournant décisif dans le destin du Brésil.La fuite de la cour portugaiseÀ la fin du XVIIIe siècle, l'Europe est en pleine tourmente. En 1807, Napoléon Ier, en quête d'expansion, envahit le Portugal, fidèle allié de la Grande-Bretagne. Face à la menace, le prince régent Jean VI prend une décision inédite : transférer la cour royale portugaise au Brésil. Avec l'aide de la flotte britannique, 15 000 nobles, militaires et fonctionnaires embarquent précipitamment pour traverser l'Atlantique.Le 22 janvier 1808, la flotte accoste à Salvador de Bahia avant de gagner Rio de Janeiro, qui devient la nouvelle capitale du royaume. Jamais une métropole européenne n'avait déplacé son siège impérial vers une colonie.Rio, centre du pouvoir impérialAvec l'arrivée de la cour, Rio de Janeiro change radicalement. La ville jusque-là modeste voit la construction de palais, académies et institutions. Le prince régent ouvre les ports brésiliens au commerce international, mettant fin au monopole colonial portugais. Des imprimeries, des théâtres et des universités émergent, transformant Rio en un véritable centre administratif et culturel.Le Brésil gagne en autonomie. En 1815, pour légitimer cette situation, Jean VI élève le pays au rang de royaume, créant ainsi le "Royaume-Uni de Portugal, du Brésil et des Algarves". Cette décision marque un tournant : le Brésil n'est plus une simple colonie, mais un royaume à part entière.Le retour au Portugal et l'indépendance du BrésilEn 1821, sous la pression des libéraux portugais, Jean VI retourne à Lisbonne, laissant son fils Pierre Ier régner sur le Brésil. Mais les Brésiliens refusent de redevenir une colonie. En 1822, Pierre Ier proclame l'indépendance du Brésil, mettant un terme définitif à la domination portugaise.Ainsi, en devenant temporairement capitale d'un empire, Rio de Janeiro a amorcé l'émancipation du Brésil, ouvrant la voie à son indépendance et à sa montée en puissance sur la scène internationale. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Ancien kickboxeur devenu un épouvantable influenceur masculiniste, Andrew Tate est sous le coup d'accusations de viols en Angleterre et en attente d'un éventuel procès en Roumanie pour trafic d'êtres humains et viol. Et pourtant, cela ne l'empêche pas d'afficher des ambitions politiques, allant jusqu'à se voir au pouvoir en Grande-Bretagne, avec le soutien affiché d'Elon Musk. Retour sur une trajectoire qui en dit long sur notre époque.Thomas Rozec raconte.Pour retrouver l'ensemble des ressources, rendez-vous sur le site de Binge Audio Programme B est un podcast de Binge Audio présenté par Thomas Rozec. Réalisation : Paul Bertiaux. Production : Charlotte Baix. Édition : Marie Foulon. Générique : François Clos et Thibault Lefranc. Identité sonore Binge Audio : Jean-Benoît Dunckel (musique) et Bonnie El Bokeili (voix). Identité graphique : Sébastien Brothier et Thomas Steffen (Upian). Direction des programmes : Joël Ronez.