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Plus 48 heures après la réélection de Paul Biya, la tension est toujours palpable dans le pays. La colère de la rue semble s'être calmée, mais le clivage politique est toujours bien présent, pointe Le Journal du Cameroun, entre ceux qui « reconnaissent les résultats proclamés par le Conseil constitutionnel, et ceux qui continuent de réclamer la vérité des urnes ou de dénoncer la fraude électorale ». Dans une nouvelle déclaration mardi, relève le site Actu Cameroun, l'opposant Issa Tchiroma Bakary, officiellement arrivé en deuxième position « maintient qu'il a gagné l'élection avec une large majorité : "la vérité des urnes est claire, affirme-t-il. Les procès-verbaux, compilés et sécurisés par nos représentants à travers le pays, démontrent sans ambiguïté que nous avons remporté cette élection avec une large majorité" ». La machine à frauder… Il est vrai que le faible score de Paul Biya, 53,66%, interroge. Le Monde Afrique cite les propos il y a quelques jours de ce proche du Premier ministre, Joseph Dion Ngute : « Nous savons que Paul Biya a perdu, il faut maintenant habiller les résultats pour le faire gagner ». « Mais, poursuit le journal, même la machine à frauder serait grippée ». Et de citer cette autre source : « il est de plus en plus difficile de mobiliser les acteurs de cet habillage au niveau des préfectures ou sous-préfectures. L'argent, carburant de cette machine, ne circule plus comme avant, et de plus en plus d'activistes du RDPC se demandent ce qu'ils ont à gagner alors que le parti n'offre plus d'avenir ». D'ailleurs, en contestant les résultats du scrutin, Issa Tchiroma Bakary, ancien ministre, au cœur du pouvoir, sait de quoi il parle, relève encore Le Monde Afrique : « métamorphosé en quelques semaines en parangon de vertu et fer de lance de la rupture avec un régime à bout de souffle, il a participé à ce système clientéliste et corrompu. Il répète qu'il a connu de l'intérieur la machine à frauder du pouvoir en place. Une machine animée par un parti hégémonique – le RDPC –, un système administratif aux ordres, une justice sous influence et un appareil sécuritaire efficacement répressif ». De quel côté le vent va-t-il souffler ? En tout cas, « le bras de fer promet de s'installer dans la durée, et chacun fait le compte de ses alliés », pointe Jeune Afrique. Et pour l'instant, avantage à Paul Biya… En effet, peu d'opposants se sont rangés derrière Issa Tchiroma Bakary, constate le site panafricain. Certains ayant même « préféré reconnaître la victoire du président sortant ». « Et à l'international ? », s'interroge Jeune Afrique. « Issa Tchiroma Bakary le sait, aucune chancellerie ne s'aventurera à le soutenir de but en blanc. "Elles attendent de voir de quel côté souffle le vent avant de se prononcer", résume un analyste. L'opposant compte néanmoins sur leur réticence à féliciter trop rapidement un Paul Biya dont la victoire a été entachée de soupçons d'irrégularités. La proclamation des résultats par le Conseil constitutionnel s'est d'ailleurs faite devant une assistance clairsemée, note encore Jeune Afrique, en l'absence des représentants de l'UE, de la France, des États-Unis, du Canada ou de la Grande-Bretagne ». Issa Tchiroma Bakary fragilisé ? Le Pays à Ouagadougou s'interroge : « jusqu'où donc ira la contestation électorale au Cameroun ? Ou encore jusqu'où ira le bras de fer entre Issa Tchiroma et son ancien mentor ? Autant de questions que les uns et les autres se posent, sans réponse. Certes, le candidat malheureux qu'est Issa Tchiroma, n'entend pas s'en laisser conter. “Le moment est venu, dit-il, de libérer le Cameroun“. Et si l'on en juge par la forte mobilisation de ses militants et sympathisants, on peut dire que Tchiroma trouble le sommeil du locataire du palais d'Etoudi. Toutefois, tempère Le Pays, l'ex-ministre devenu opposant ne bénéficie pas du soutien des autres opposants et encore moins d'acteurs de la société civile. Toute chose qui pourrait le fragiliser dans le combat qu'il mène contre Paul Biya. Ce qui fait dire à certains observateurs qu'Issa Tchiroma risque de subir le même sort que Maurice Kamto qui, après avoir revendiqué la victoire à la présidentielle de 2018, avait été conduit derrière les barreaux pour incitation à la violence ».
Entré en vigueur le 6 août dernier, l'accord migratoire conclu entre Londres et Paris permet au Royaume-Uni de renvoyer des exilés en France et, en échange, d'en accueillir autant. Mais la mesure peine à se mettre en place et n'a aucun effet sur les traversées. Reportage à Calais, l'un des principaux points de départs des migrants. Une partie de football s'improvise dans la cour du Secours catholique à Calais. L'association offre, en plein centre-ville, un lieu de répit aux exilés. Ici, beaucoup ont déjà entendu parler de l'accord migratoire entre la France et la Grande-Bretagne, sans toujours en connaître les détails. « J'ai entendu parler de cet accord, c'est un peu comme si on était des animaux. Mais je ne peux pas faire demi-tour et je ne peux pas rester ici. Je n'ai pas d'autre choix », affirme Abdo, originaire du Yémen et arrivée à Calais il y a un mois. À l'intérieur du bâtiment, des dizaines d'hommes, souvent jeunes, discutent autour des multiprises si précieuses pour recharger leur portable. La fréquentation du centre n'a pas baissé, malgré la nouvelle menace qui pèse sur les candidats à la traversée. « Je pense qu'au début, il y avait des questions qui se posaient. Quand l'information est sortie, les gens, par pragmatisme, continuaient de passer en petits bateaux. Nous, on a tout de suite pensé que c'était inefficace. Tant que les personnes sont coincées dans ces politiques européennes, elles continueront d'aller en Angleterre », estime Léa Biteau, qui coordonne l'antenne du Secours catholique à Calais. De fait, depuis le 1e janvier, près de 37 000 personnes sont arrivées au Royaume-Uni à bord de petites embarcations, au départ des côtes françaises. Ce chiffre dépasse celui de l'ensemble de l'année 2024. Et depuis l'entrée en vigueur de l'accord entre Londres et Paris, seulement 42 personnes ont été expulsées de Grande-Bretagne et 23 ont obtenu un visa. À lire aussiFlux migratoire en hausse vers le Royaume-Uni malgré l'accord avec la France Pour bénéficier de ce principe du « un pour un », un expulsé de Grande-Bretagne pour un accueilli, le candidat doit s'inscrire de son propre chef sur une plateforme du ministère de l'Intérieur britannique, via un smartphone. Faut-il encore le savoir. Une ONG britannique a dû se déplacer à Calais ces dernières semaines pour aider les exilés dans leurs démarches. « Parmi les visiteurs réguliers de l'accueil de jour, il y en a pas mal qui ont fait des demandes, raconte Sakina, médiatrice au Secours catholique. Pour l'instant, je ne connais qu'une seule personne qui a eu un rendez-vous à Paris. Le problème, c'est qu'ils lui ont demandé l'original de son passeport. Sauf que c'est complètement déconnecté de sa réalité à lui et de la réalité de pas mal de personnes exilées d'ici. Il s'agit de beaucoup de personnes qui ont fui des situations de guerre, de conflit et qui n'ont donc pas les originaux de leurs papiers. » À lire aussiRoyaume-Uni: des milliards «gaspillés» pour héberger des migrants en hôtels pointe un rapport parlementaire CJ a la chance d'avoir pu conserver son passeport. Ce Soudanais de 28 ans, qui a plusieurs fois échoué à traverser la Manche, a tenté cette fois la voie légale. « Oui, j'ai déposé une demande sur cette nouvelle appli britannique, pour obtenir un visa. Mais elle n'a pas été acceptée », regrette-t-il. Alors est-ce que cela change ses projets ? Sa réponse n'est pas celle qu'espèrent les autorités britanniques. « En fait, oui, j'ai changé d'avis. Pas pour rester ici en France. Je vais essayer par camion. Mon objectif ne changera pas, jamais », affirme-t-il. En 2024, moins de 2 500 personnes ont choisi de tenter la traversée par camion, une voie extrêmement dangereuse et abandonnée depuis quelques années au profit des canots pneumatiques.
A la mort du roi Uther, sans héritier pour lui succéder, les rois et les barons se disputent sauvagement la couronne. Ils finissent par accepter de prendre conseil auprès de Merlin, masqué sous l'apparence d'un vieillard. Il leur conseille de prier à Dieu de désigner le successeur. Le jour de Noël, au grand étonnement de tout le royaume, apparaît une enclume où est plantée une épée avec l'inscription "celui qui tirera cette épée sera roi". Mais, les jours passent et personne ne réussit à tirer l'épée.Fiction radiophonique diffusée dans l'émission "Le Grand Livre des aventures de Bretagne ou le Livre de maitre Blaise" d'après la "Légende des Chevaliers de la Table Ronde" - Réalisation : Georges Godebert - Adaptation : Romain Weingarten - Musique originale : Georges Delerue - Première diffusion : 14/09/1978 sur France Culture - Avec : Paul-Emile Deiber, Jean Topart, Claude Aufaure, Hubert Gignoux, Annick Jarry, Françoise Bette, Gérard Giroudon, Michèle Patre, Catherine Laborde, Virginie Billetdoux, Nicole Vervil, Claude Beautheac, Maurice Bourbon, Jacques Degor, Bernard Veron.Cet épisode est précédé d'une introduction d'Isabelle Fauvel - Voix off et mixage : Quentin Geffroy - Prise de son : Vincent Dupuis - Musique(s) : Universal Production Music France - Cheffe de projet : Laetitia Fourmond - Assistante cheffe de projet : Anouk Valverde - Responsable éditoriale : Zoé Macheret - Ina Podcasts.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:11:44 - Le Disque classique du jour du mardi 21 octobre 2025 - Le pianiste japonais et londonien d'adoption Hiroaki Takenouchi est un adepte de partitions méconnues. Dans ce nouvel album, il dresse un panorama féminin de la musique composée en Grande-Bretagne. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
durée : 00:11:44 - Le Disque classique du jour du mardi 21 octobre 2025 - Le pianiste japonais et londonien d'adoption Hiroaki Takenouchi est un adepte de partitions méconnues. Dans ce nouvel album, il dresse un panorama féminin de la musique composée en Grande-Bretagne. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
Au Royaume-Uni, la Croix de George est la récompense la plus importante qu'un civil peut recevoir. Rares sont les personnes à pouvoir porter fièrement cette insigne de la Seconde Guerre Mondiale, mis en place par le roi George VI. Plus rares encore sont les femmes à l'avoir reçue. Elles ne sont que trois ; Noor Khan, Violette Szabo et Odette Samson. Trois icônes de la résistance, trois femmes au destin tragique, trois incroyables histoires à retrouver dans Secrets d'Agents.
1988, Kylie Minogue, à peine 20 ans, est une sensation pop avec un album et des singles qui cartonnent mondialement. C'est arrivé par accident, en pleine seconde saison de la série dans laquelle elle tourne. Mais Kylie aspire déjà à plus qu'à la télé ; elle veut prouver son talent d'actrice au cinéma. C'est là qu'un producteur lui propose le rôle d'une ado rebelle des années 50, inspirée d'un roman semi-autobiographique. Kylie devient une blonde platine pour le rôle, qui va inspirer le Suicide Blonde d'INXS, elle se prépare intensément. En lisant le roman, tout d'abord, elle répète des accents des années 50, et s'immerge dans l'époque avec des costumes rétro. Il faut dire que la presse australienne met la pression en prédisant un flop, elle doute qu'une "pop star" aussi jeune qu'elle puisse porter un drame sérieux. Le tournage commence fin 1988 dans le Queensland australien, sous un soleil écrasant. L'ambiance sur le plateau est un mélange d'excitation et de chaos : Kylie, encore inexpérimentée au cinéma, arrive avec une énergie spontanée, mais se sent vulnérable face à une équipe de cent personnes. Ce n'est plus le même genre de tournage que pour les séries. Elle est nerveuse, elle tremble avant chaque prise, notamment celle où elle fuit sa famille en courant dans les rues poussiéreuses, les larmes aux yeux, sous une pluie artificielle pour ajouter du drame. Ou la naissance de son bébé dans une école de redressement. Kylie simule des contractions sous des lumières crues ; elle pleure pour de vrai, épuisée par les prises répétées. Elle fête ses 21 ans sur le plateau, un gâteau et des chants entonnés par toute l'équipe, un moment joyeux au milieu du stress. Il faut dire que les producteurs américains poussent pour plus de romance et moins de "réalisme australien", menant à des réécritures nocturnes et des changements de script. Kylie a les larmes aux yeux, le dernier jour du tournage, elle s'est donnée à fond. Le film sort en décembre 1989 et rencontre un beau succès commercial en Australie, mais beaucoup plus mitigé en Grande-Bretagne et aux Etats-Unis. Les critiques de cinéma ne croient pas en elle, en tout cas pas pour l'instant écrit le Variety, LE magazine cinéma de référence. Les dés sont-ils jetés ? Une carrière commencée prématurément en tant que comédienne à la télé australienne bifurque vers un succès planétaire dans la chanson. Kylie ne sera pas la comédienne qui chante mais la chanteuse qui fait parfois du cinéma. Les grands films seront rares, c'est vrai, mais il y en aura au moins un. La vie des stars n'est pas aussi réussie que ne laisse penser les résultats au box office, l'histoire est connue. Il n'en reste pas moins un parcours hors du commun, une longévité à laquelle seule une poignée de chanteuses a pu prétendre. C'est plus qu'une réussite artistique, ça tient à la personnalité et au travail, comme Kylie en avait usé lors du tournage de ce film aujourd'hui oublié.
Au Royaume-Uni, la Croix de George est la récompense la plus importante qu'un civil peut recevoir. Rares sont les personnes à pouvoir porter fièrement cette insigne de la Seconde Guerre Mondiale, mis en place par le roi George VI. Plus rares encore sont les femmes à l'avoir reçue. Elles ne sont que trois ; Noor Khan, Violette Szabo et Odette Samson. Trois icônes de la résistance, trois femmes au destin tragique, trois incroyables histoires à retrouver dans Secrets d'Agents.Tant pis si elle n'est pas la plus forte ou la plus rusée, le SOE ne veut pas se séparer de Violette Szabo aussi facilement. Son tempérament est très apprécié au sein de l'organisation. Elle a ce don de remonter le moral des troupes, même si elle porte en elle le deuil encore récent de son mari, tombé au combat. On lui propose une formation d'opératrice radio, un poste souvent confié aux espionnes.
Que ce soit en Italie en Allemagne, en Grande-Bretagne ou aux États-Unis, le populisme gagne du terrain et de l'influence. En France, lors de la dernière élection présidentielle, en 2022, les trois candidats considérés comme appartenant à ce type de formation politique, Marine Le Pen, Jean-Luc Mélenchon et Éric Zemmour, ont totalisé 52% des voix."Le populisme fait partie de la culture politique française comme un magma stagnant sur un volcan", écrit Marc Lazar, historien et sociologue, professeur émérite des universités, dans "Pour l'amour du peuple - Histoire du populisme en France, XIXe-XXe siècles." (éd. Gallimard, 2025). Qu'est-ce que le populisme ? Et comment définir une notion si "vague, compliquée, floue" tantôt utilisée pour disqualifier un candidat, tantôt revendiquée par un autre pour se dire proche du peuple ? Retrouvez tous nos contenus, articles et épisodes sur rcf.frSi vous avez apprécié cet épisode, participez à sa production en soutenant RCF.Vous pouvez également laisser un commentaire ou une note afin de nous aider à le faire rayonner sur la plateforme.Retrouvez d'autres contenus de culture ci-dessous :Visages : https://audmns.com/YNRfPcJJuste ciel · RCF Cœur de Champagne : https://audmns.com/TyoHCKoLa suite de l'Histoire : https://audmns.com/IlGYVbxLa suite de l'Histoire, l'intégrale : https://audmns.com/vwgmJNuTous mélomanes : https://audmns.com/oZJUpqCMarche & rêve : 8 personnalités transformées par la marche : https://audmns.com/fLjYOLLEnfin, n'hésitez pas à vous abonner pour ne manquer aucun nouvel épisode.À bientôt à l'écoute de RCF sur les ondes ou sur rcf.fr !Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Après avoir voyagé et rencontré le roi Uther de Pendragon, Merlin revient auprès de sa mère et de maître Blaise. Au cours d'une grande fête en l'honneur de son église, le roi tombe éperdument amoureux de la duchesse de Tintagel. Merlin lui propose une nuit avec la duchesse en lui donnant magiquement l'apparence de son époux, le duc. En échange, il souhaite l'enfant qui naîtra de cette union. Après cette aventure Merlin décide de s'en aller parcourir le monde, il n'ira pas plus loin que la forêt de Brocéliande où il rencontrera l'amour avec la belle Viviane qui deviendra sa compagne.Fiction radiophonique diffusée dans l'émission "Le Grand Livre des aventures de Bretagne ou le Livre de maitre Blaise" d'après la "Légende des Chevaliers de la Table Ronde" - Réalisation : Georges Godebert - Adaptation : Romain Weingarten - Musique originale : Georges Delerue - Première diffusion : 13/09/1978 sur France Culture - Avec : Paul-Emile Deiber, Jean Topart, Claude Aufaure, Hubert Gignoux, Annick Jarry, Françoise Bette, Gérard Giroudon, Michèle Patre, Catherine Laborde, Virginie Billetdoux, Nicole Vervil, Claude Beautheac, Maurice Bourbon, Jacques Degor, Bernard Veron.Cet épisode est précédé d'une introduction d'Isabelle Fauvel - Voix off et mixage : Quentin Geffroy - Prise de son : Vincent Dupuis - Musique(s) : Universal Production Music France - Cheffe de projet : Laetitia Fourmond - Responsable éditoriale : Zoé Macheret - Ina Podcasts.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Au Royaume-Uni, la Croix de George est la récompense la plus importante qu'un civil peut recevoir. Rares sont les personnes à pouvoir porter fièrement cette insigne de la Seconde Guerre Mondiale, mis en place par le roi George VI. Plus rares encore sont les femmes à l'avoir reçue. Elles ne sont que trois ; Noor Khan, Violette Szabo et Odette Samson. Trois icônes de la résistance, trois femmes au destin tragique, trois incroyables histoires à retrouver dans Secrets d'Agents.Violette Szabo naît le 26 juin 1921 à Levallois-Perret, dans la banlieue ouest de Paris. Elle est l'unique fille d'une fratrie de cinq enfants et grandit dans une famille aux revenus très modestes. Son père, Charles George Bushell est un soldat britannique ayant servi dans la Somme durant la Première Guerre mondiale. C'est après l'armistice qu'il rencontre la mère de Violette, Reine Leroy, une couturière originaire de la région. Le couple vit quelque temps en France avant de rejoindre l'Angleterre avec leurs deux enfants. Charles Bushell espère trouver un emploi stable.
Ils ne sont pas nombreux mais quand on voit comment des carrières ont basculé pour certains artistes, du cinéma à la chanson ou vice versa, on se dit que les gens ont bien tort de coller des étiquettes aux uns et aux autres, et de leur fermer des portes. C'est vrai, ils sont comédiens, alors pourquoi veulent-ils chanter ? Prenons l'exemple de la jeune Kylie Minogue, à peine 17 ans, dont c'est le premier rôle important dans une série télé. Ça s'appelle les enfants Henderson, avec parmi la bande de copains, le beau Ben Mendelsohn, qui, lui, va faire aussi connaître une longue carrière. Et alors que Kylie vit ce tournage comme le début d'une grande histoire, ça ne se passe pas bien. Oui, elle oublie souvent son texte, trop souvent. Et il arrive plus d'une fois que le réalisateur ou le producteur se fâche, hurle sur elle. Kylie se retrouve en pleurs, désespérée, elle qui s'est battue avec sa mère pour abandonner ses études pour la comédie. Et ce qui doit arriver arrive : Kylie n'est pas retenue pour la seconde saison de la série. Le drame.La chanson, alors ? Elle envoie une démo au producteur de l'émission Young Talent Time ; elle a pris assez de cours de musique, de chant et de danse. Et puis sa sœur Dannii fait déjà partie de la troupe, elle y chante régulièrement. C'est ainsi que Kylie fait sa première apparition en tant que chanteuse à la télévision australienne en 1985 … mais n'est finalement pas reprise dans la troupe, ça reste sans suite. Heureusement, les castings se succèdent, elle réussit l'audition pour une série qui doit redémarrer la saison suivante. En effet, Neighbours, Les voisins, qui racontent la vie quotidienne des habitants d'une rue imaginaire de Melbourne, n'ont pas connu un grand succès en 1985. La chaîne a jeté l'éponge mais une autre y croit, la reprend et envisage d'étoffer le casting avec de jeunes prometteurs comme Guy Pearce et Kylie Minogue. Elle doit y incarner une étudiante qui quitte l'école pour devenir mécano dans un garage. Et, le croirez-vous, non seulement ce rôle lui convient à merveille, mais sa proximité avec un autre comédien de la distribution, le jeune Jason Donovan, braque les projecteurs de la presse sur elle, y compris en Grande-Bretagne où la série est diffusée. L'épisode de leur mariage, de fiction, réunit 20 millions de téléspectateurs en 1987, les producteurs sont enchantés, la promo tourne toute seule grâce à ces deux jeunes premiers amoureux à l'écran comme à la ville. Et quand on dit que le showbiz est imprévisible, la semaine suivant ce fameux épisode sort le single d'un cover que Kylie a interprété lors d'un événement qui réunissait tout le casting de la série. Une firme de disques s'est dit que ce serait du tout cuit vu la notoriété de la jeune comédienne, et elle met dans le mille, c'est le plus gros succès jamais enregistré en Australie pour un single. Le succès de ce disque en entraîne un autre, Kylie Minogue ne prolongera pas sa participation à la série Neighbours qui ne s'est arrêtée, le saviez-vous, qu'en 2022, c'est fou. Quant à Kylie, elle a continué à chanter cette chanson par laquelle tout est arrivé, lors de toutes ses tournées.
Nous sommes le 29 août 1842. C'est à bord d'une canonnière, ces navires fortement armés, que les envoyés du « Fils du Ciel », l'Empereur de Chine, signent, avec la Grande-Bretagne, le traité de Nankin. Par ce traité, l'empire du Milieu s'engage à céder Hong Kong à la Couronne britannique et à ouvrir, au commerce extérieur, cinq de ses ports du sud au sein desquels les sujets la reine Victoria auront désormais droit de résidence. Nous sommes à l'issue de ce que l'on appelle la première Guerre de l'opium. Le traité de Nankin est le premier d'une série qui, en réalité, abolit la souveraineté chinoise en matière commerciale et entame son intégrité territoriale. C'est une humiliation qui va s'aggraver après la Deuxième Guerre de l'opium, moins d'une vingtaine d'années plus tard, dont la résolution va contraindre l'Empire Qing abandonner ses prétentions à la primauté et à intégrer le droit international occidental régissant les relations entre États souverains. Cette période de dépossession, marquée par la multiplication des concessions et la peur du « dépècement » du pays est devenue un récit national essentiel. « N'oubliez pas l'humiliation » est un impératif qui va imprimer l'esprit de reconquête de la pleine souveraineté du pays et l'enjeu principal du nationalisme chinois. En 2019, lors du XIXe Congrès du Parti communiste, Xi Jinping déclare : « Il faut correctement raconter l'histoire de la Chine au monde ». Le président insistant sur « les contributions majeures, du pays, à la civilisation mondiale ». Comment la Chine écrit ou réécrit-elle son histoire ? Avec nous : Victor Louzon, maître de conférences à la faculté des Lettres de Sorbonne-Université. « Comment la Chine écrit son histoire – L'invention d'un destin mondial » ; Tallandier (Texto). Sujets traités : Chine, histoire, Hong Kong, Grande-Bretagne, reine Victoria, opium, Qing , empire, Xi Jinping Merci pour votre écoute Un Jour dans l'Histoire, c'est également en direct tous les jours de la semaine de 13h15 à 14h30 sur www.rtbf.be/lapremiere Retrouvez tous les épisodes d'Un Jour dans l'Histoire sur notre plateforme Auvio.be :https://auvio.rtbf.be/emission/5936 Intéressés par l'histoire ? Vous pourriez également aimer nos autres podcasts : L'Histoire Continue: https://audmns.com/kSbpELwL'heure H : https://audmns.com/YagLLiKEt sa version à écouter en famille : La Mini Heure H https://audmns.com/YagLLiKAinsi que nos séries historiques :Chili, le Pays de mes Histoires : https://audmns.com/XHbnevhD-Day : https://audmns.com/JWRdPYIJoséphine Baker : https://audmns.com/wCfhoEwLa folle histoire de l'aviation : https://audmns.com/xAWjyWCLes Jeux Olympiques, l'étonnant miroir de notre Histoire : https://audmns.com/ZEIihzZMarguerite, la Voix d'une Résistante : https://audmns.com/zFDehnENapoléon, le crépuscule de l'Aigle : https://audmns.com/DcdnIUnUn Jour dans le Sport : https://audmns.com/xXlkHMHSous le sable des Pyramides : https://audmns.com/rXfVppvN'oubliez pas de vous y abonner pour ne rien manquer.Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Au Royaume-Uni, la Croix de George est la récompense la plus importante qu'un civil peut recevoir. Rares sont les personnes à pouvoir porter fièrement cette insigne de la Seconde Guerre Mondiale, mis en place par le roi George VI. Plus rares encore sont les femmes à l'avoir reçue. Elles ne sont que trois ; Noor Khan, Violette Szabo et Odette Samson. Trois icônes de la résistance, trois femmes au destin tragique, trois incroyables histoires à retrouver cette semaine, et la semaine prochaine dans Secrets d'Agents.Il était une fois, une princesse rebelle, qui n'a pas hésité à casser les codes de son milieu social pour se mettre pleinement aux services de son prochain. À seulement 28 ans, elle se lance dans une mission dangereuse en territoire occupé, bien consciente qu'elle pourrait ne jamais en revenir. Non, ce n'est pas une aventure de la Princesse Leia que je vous raconte aujourd'hui, mais la vie mouvementée de Noor Khan. Ce nom ne vous dit rien ? Elle est pourtant l'une des rares femmes à avoir été décorée de la Croix de George, la plus haute distinction civile pour acte de bravoure au Royaume-Uni.
L'attaque au couteau à Southport a lieu le 29 juillet 2024 dans la ville de Southport, au Royaume-Uni. Ayant pour cible une école de danse et de yoga qui organisait une activité sur le thème de Taylor Swift, cette attaque fait 3 morts et 10 blessés. Le tueur, Axel Rudakubana, âgé de 17 ans, est arrêté sur les lieux. Il n'avait pas de motivation politique, religieuse, idéologique ou raciale. L'évènement suscite une forte émotion dans le pays et déclenche d'importantes manifestations qui dégénèrent en violentes émeutes impliquant des mouvances d'extrême droite.
En ce premier jour de l'an 450, le prêtre Maître Blaise décide d'écrire les prodiges dont il fut témoin la nuit passée au cours de laquelle le démon s'est manifesté. La suivante, une jeune orpheline est surprise dans son sommeil par une grande ombre qui l'enveloppe. Peu après, elle découvre qu'elle est enceinte. Un juge vient l'interroger sur l'identité du père, mais face à son silence, elle est menée en prison jusqu'à ce qu'elle accouche d'un étrange enfant."Le Grand Livre des aventures de Bretagne ou le Livre de maitre Blaise" d'après la "Légende des Chevaliers de la Table Ronde" - Réalisation : Georges Godebert - Adaptation : Romain Weingarten - Musique originale : Georges Delerue - Première diffusion : 11/09/1978 sur France Culture - Avec : Paul-Emile Deiber, Catherine Laborde, Rosy Varte, Linette Lemercier, Pascal Mazzotti, Ginette Franck, Josette Boulva, Muse Dalbray, Pierre Guéant, Marie-Jeanne Gardien, Jean Bollery, Hubert de Lapparent et Philippe Mareuil.Cet épisode est précédé d'une introduction d'Isabelle Fauvel - Voix off et mixage : Quentin Geffroy - Prise de son : Vincent Dupuis - Musique(s) : Universal Production Music France - Cheffe de projet : Laetitia Fourmond - Responsable éditoriale : Zoé Macheret - Ina Podcasts.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Merlin hérite du démon, son père, la connaissance des choses passées, et de Dieu, par le baptême, la connaissance des choses futures. Agé de trois mois à peine, il a déjà l'apparence d'un enfant de dix ans. Afin de le protéger, ainsi que sa mère, Maître Blaise décide de les emmener dans un manoir dans la forêt sauvage du pays de Galles. Lors d'une profonde rêverie, Merlin perçoit la difficile aventure à venir des chevaliers de table ronde et d'un roi qui réunira les Bretagnes."Le Grand Livre des aventures de Bretagne ou le Livre de maitre Blaise" d'après la "Légende des Chevaliers de la Table Ronde" - Réalisation : Georges Godebert - Adaptation : Romain Weingarten - Musique originale : Georges Delerue - Première diffusion : 12/09/1978 sur France Culture - Avec : Paul-Emile Deiber, Catherine Laborde, Linette Lemercier, Jean Topart, Claude Aufaure, Raymond Jourdan, Hubert Gignoux, Jean Saudray, Pierre Olivier, Ginette Franck, Pierre Lafont, Sylvain Clément et Agnès Viala.Cet épisode est précédé d'une introduction d'Isabelle Fauvel - Voix off et mixage : Quentin Geffroy - Prise de son : Vincent Dupuis - Musique(s) : Universal Production Music France - Cheffe de projet : Laetitia Fourmond - Responsable éditoriale : Zoé Macheret - Ina Podcasts.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Au Royaume-Uni, la Croix de George est la récompense la plus importante qu'un civil peut recevoir. Rares sont les personnes à pouvoir porter fièrement cette insigne de la Seconde Guerre Mondiale, mis en place par le roi George VI. Plus rares encore sont les femmes à l'avoir reçue. Elles ne sont que trois ; Noor Khan, Violette Szabo et Odette Samson. Trois icônes de la résistance, trois femmes au destin tragique, trois incroyables histoires à retrouver cette semaine, et la semaine prochaine dans Secrets d'Agents.Pour la France, cette espionne a enduré les pires souffrances. Ongles de pieds arrachés un à un, soumission à des changements de températures extrêmes, famine… Quand certains auraient déjà trahi leurs camarades de la résistance, elle a tenu bon. Odette Samson aura bien mérité sa croix de George. Elle est la seule femme à l'avoir reçu de son vivant et l'une des espionnes les plus tenaces de la Seconde Guerre mondiale. C'est peu de chose que de le souligner, lorsqu'on sait à quoi ont ressemblé les premières années de sa vie.
La grande saga du roi Arthur et de ses chevaliers, dans une adaptation sonore prodigieuse, enrichie d'informations historiques et littéraires. A retrouver chaque vendredi à 18h.Le podcast "La Légende des chevaliers de la Table ronde" vient compléter la collection des Grands Classiques de l'INA, une collection sonore de chefs-d'œuvre intemporels de la littérature. Ces adaptations issues des trésors de la radio prennent le temps de vous replonger dans les grands classiques de la littérature française et étrangère. Avec ce nouveau podcast, l'INA vous fait (re)découvrir les récits des légendes arthuriennes dans une réalisation moderne et prodigieuse. De la naissance de Merlin à la quête du Saint Graal, du couronnement d'Arthur à son amour fulgurant pour la reine Guenièvre, des combats de Lancelot aux vengeances de la fée Morgane… Maître Blaise, le narrateur, nous raconte les aventures de Bretagne. Une véritable immersion sonore dans la vie de ces personnages légendaires incarnés par des comédiens de talent, le tout rythmé par la musique grandiose de Georges Delerue. Pour mieux saisir les origines, les symboles et les secrets de ces récits fascinants, chaque épisode s'ouvre sur une introduction de quelques minutes. Écrite par Isabelle Fauvel (Télérama, L'Éléphant) et présentée par Quentin Geffroy de l'INA elle vous livre des clés de compréhension passionnantes.Un nouvel épisode de “La Légende des chevaliers de la Table ronde” est à retrouver chaque vendredi à 18h.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
L'attaque au couteau à Southport a lieu le 29 juillet 2024 dans la ville de Southport, au Royaume-Uni. Ayant pour cible une école de danse et de yoga qui organisait une activité sur le thème de Taylor Swift, cette attaque fait 3 morts et 10 blessés. Le tueur, Axel Rudakubana, âgé de 17 ans, est arrêté sur les lieux. Il n'avait pas de motivation politique, religieuse, idéologique ou raciale. L'évènement suscite une forte émotion dans le pays et déclenche d'importantes manifestations qui dégénèrent en violentes émeutes impliquant des mouvances d'extrême droite.Axel Rudakubana comparaît pour 16 chefs d'accusation, pour lesquels il plaide coupable : meurtre de 3 fillettes, tentative d'assassinat sur 10 autres personnes, 8 enfants ainsi que 2 adultes, possession d'arme blanche, production de toxine biologique et possession de matériel terroriste. Au fil des 3 jours d'audience, l'accusation détaille le déroulé des événements, en s'appuyant sur plusieurs témoignages et enregistrements vidéo, provenant du taxi qui a conduit le tueur sur les lieux, des caméras de surveillances du quartier ou encore des caméras embarquées des policiers qui sont intervenus.
L'attaque au couteau à Southport a lieu le 29 juillet 2024 dans la ville de Southport, au Royaume-Uni. Ayant pour cible une école de danse et de yoga qui organisait une activité sur le thème de Taylor Swift, cette attaque fait 3 morts et 10 blessés. Le tueur, Axel Rudakubana, âgé de 17 ans, est arrêté sur les lieux. Il n'avait pas de motivation politique, religieuse, idéologique ou raciale. L'évènement suscite une forte émotion dans le pays et déclenche d'importantes manifestations qui dégénèrent en violentes émeutes impliquant des mouvances d'extrême droite.Le 22 juillet 2024. Axel Rudakubana réserve un taxi sous un faux nom, pour se rendre à son ancien lycée. Il est vêtu d'un sweat à capuche vert, le même que celui qu'il portera pendant l'attaque du Hart Space la semaine suivante. Le jeune homme est armé d'un couteau, une lame de 20 cm qu'il vient tout juste d'acheter. Mais, alors que le taxi est sur le point de partir, son père sort en courant de la maison, pour convaincre le chauffeur de ne pas conduire Axel jusqu'à l'établissement. Forcé d'abandonner, l'adolescent rentre chez lui, mais la machine est déjà en marche.
Vous connaissez Michael Wilson et Barbara Broccoli ? Ce sont les producteurs de la série James Bond que leur beau-père et père, Albert Broccoli, a eu la bonne idée d'acheter à son créateur, Ian Fleming, dans les années 60. Et ben, ils sont pas sympas. C'est vrai, Pierce Brosnan, qui a succédé rapidement à Timothy Dalton dans le rôle de l'agent 007 au milieu des années 90, a plu au public dès sa première interprétation. Goldeneye, Demain ne meurt jamais, Le monde ne suffit pas, film après film, on continue à récolter plusieurs fois l'énorme mise de départ des coûts de production et de promotion. Tout va bien.Et pourtant, en 2003, un an après la sortie du quatrième film, Meurs un autre jour, alors qu'il est en train de tourner un autre film aux Bahamas, il reçoit un appel de son agent comme quoi les négociations pour le prochain Bond, prévu dans quelques mois, ont échoué. Au téléphone, il demande aux producteurs s'ils ont renoncé à leur projet de faire Casino Royale, quel n'est pas son étonnement d'entendre : “si, mais plus avec toi. Tu es trop âgé pour le rôle, on te remercie.” Clac ! C'est vrai qu'il y a de cela mais surtout, la franchise ronronne. Il faut la relancer avant qu'il ne soit trop tard, le cinéma a bien changé ces dernières années, il faut du sang neuf.Le croirez-vous ? Deux cents acteurs vont être considérés et approchés. Michael Fassbender, Rupert Friend, Sam Heughan, oui le bel Ecossais de Outlander, Henry Cavill qui va devenir Superman, Man of Steel et The Witcher, ou encore Ewan McGregor qui aura droit à plusieurs rencontres. Mais n'allez pas croire que tout le monde se met à genoux devant le Graal du Box Office. Il y a des Christian Bale, Hugh Jackman, Clive Owen et Ralph Fiennes qui disent non. Chacun a ses raisons. Par exemple, Owen ne se voit pas dans le rôle et Fiennes ne veut plus d'une franchise, il va déjà être Voldemort dans Harry Potter. Et oui, je sais, il va finalement rejoindre James Bond dans le rôle de “M”, à partir de Skyfall. Alors qui pour interpréter un James Bond de 29 ans, en début de carrière ? Le reboot idéal sur le papier ! En fait, dit alors la directrice de casting, le problème est que les acteurs dans la vingtaine n'ont pas le charisme et la stature pour incarner l'image d'homme mûr que nous avons de James Bond.Et que diriez-vous alors de Daniel Craig ?Il a quel âge ?35 ans.Ah il a la cote en Grande-Bretagne, c'est un acteur de théâtre célèbre qui a connu récemment un succès auprès du grand public avec une série et surtout, c'est une figure du cinéma britannique indépendant. Il a d'ailleurs bien regretté d'avoir accepté deux ans auparavant de jouer dans Tomb Raider aux côtés d'Angelina Jolie en Lara Croft. Et c'est d'ailleurs la raison pour laquelle, contacté, Daniel Craig va dire non au rôle de James Bond. Mais que ça reste entre nous, hein ?
L'attaque au couteau à Southport a lieu le 29 juillet 2024 dans la ville de Southport, au Royaume-Uni. Ayant pour cible une école de danse et de yoga qui organisait une activité sur le thème de Taylor Swift, cette attaque fait 3 morts et 10 blessés. Le tueur, Axel Rudakubana, âgé de 17 ans, est arrêté sur les lieux. Il n'avait pas de motivation politique, religieuse, idéologique ou raciale. L'évènement suscite une forte émotion dans le pays et déclenche d'importantes manifestations qui dégénèrent en violentes émeutes impliquant des mouvances d'extrême droite.Lundi 29 juillet 2024. Le soleil illumine la ville balnéaire de Southport, sur la côte Ouest de l'Angleterre. En cette matinée de vacances d'été, le centre-ville grouille de touristes et de locaux qui s'apprêtent à prendre leur pause déjeuner aux terrasses des restaurants ou sur les pelouses verdoyantes du parc Victoria. A environ un kilomètre de là, dans le quartier de Meols Cop, la journée suit également son cours. Dans cette petite banlieue ouvrière, les maisons en briques rouges se mêlent aux petits commerces. Une vie de quartier tranquille, il fait bon vivre et tout le monde se connaît.
De la colère « profonde, justifiée et vive », titre le Manchester Evening News, après l'attentat devant une synagogue lors de la fête juive de Yom Kippour. Deux hommes ont été tués par un Britannique, d'origine syrienne qui a été abattu par la police. La rédaction du journal local fait part de son soutien à la communauté juive, et appelle à ne pas laisser « la colère se transformer en haine ». « C'est, avant tout, une attaque odieuse contre les Juifs, affirme The Independant. C'est aussi une nouvelle épreuve pour la démocratie britannique, traditionnellement tolérante et multiculturelle. De nombreux Juifs en Grande-Bretagne pensaient qu'un jour comme celui-ci finirait par arriver, poursuit le tabloïd. Malheureusement, leurs craintes se sont confirmées, et ils ont raison de s'interroger douloureusement sur la protection que les autorités leur ont accordée ces dernières années ». Certains « ont fait l'éloge du multiculturalisme britannique » mais « difficile de prendre ces personnes au sérieux », attaque le Wall Street Journal, qui insiste : « Un seul groupe religieux en Grande-Bretagne pratique désormais systématiquement ses offices sous la protection d'agents de sécurité ». Dans le New York Times, on retrouve ce nombre cité dans plusieurs articles : 1 521 actes antisémites recensés en Grande-Bretagne au cours des six premiers mois de l'année. Le record date de l'an dernier – les autorités constatent que le phénomène a pris de l'ampleur depuis l'attaque du Hamas contre Israël, le 7 octobre 2023. Cet attentat à Manchester est donc « susceptible d'intensifier, selon le New York Times, le débat en Grande-Bretagne sur la guerre à Gaza ». C'est « la première manifestation, observe d'ailleurs The Times, du conflit à Gaza dans les rues britanniques sous la forme d'assassinats terroristes. Et certains craignent que ce ne soit pas la dernière ». La guerre à Gaza et ses conséquences, aussi, en Italie « Des dizaines de milliers d'Italiens sont sortis de chez eux à Rome, Bologne, Turin, Naples », raconte la correspondante en Italie du journal français La Croix. « On aurait dit le Black Friday », décrit le Corriere della Sera : dans plusieurs villes, « la circulation était paralysée par des affrontements entre manifestants et forces de l'ordre ». Des rassemblements qui se sont formés au moment où les forces israéliennes ont intercepté une flottille internationale au large de la bande de Gaza. En Italie, « des millions d'utilisateurs ont suivi cette intervention depuis leurs smartphones et leurs PC, remarque La Repubblica. Sept millions de commentaires ont été publiés tout au long de la journée. Pour tous, c'était l'occasion de briser le voile derrière lequel les choses se passent à Gaza ». « L'ampleur du mouvement interroge alors que les Italiens sont d'ordinaire peu enclins à manifester », s'étonne la correspondante de La Croix, citant le témoignage d'une informaticienne qui se mobilisait pour la première fois. Cela a « redonné un souffle au militantisme italien, en crise depuis une vingtaine d'années », explique un juriste milanais cité dans le journal français. Taylor Swift trop heureuse ? « Après le désordre, le nettoyage » : c'est de cette façon que le Los Angeles Times résume, non pas toutes les conséquences de la guerre à Gaza, mais le nouvel album de Taylor Swift, qui vient de sortir. The Life of a Showgirl et sa douzaine de « chansons pop découpées avec précision », moins de deux ans après son précédent album bien plus « émotionnellement instable », que le Los Angleles Times semble regretter. « Taylor Swift lâche quelques répliques amusantes sur les chihuahuas et la cocaïne, mais renonce totalement au sens de l'empathie qui a fait d'elle une telle icône. Peut-être est-ce, s'aventure le Los Angeles Times, parce qu'elle a fini par vivre une relation amoureuse épanouissante avec (le footballeur américain) Travis Kelce ». Tout en rappelant toutes les raisons et les records qui font de la chanteuse « une figure emblématique », le Süddeutsche Zeitung, en Allemagne, en arrive peut-être à la même conclusion : « le conte de fées de Cendrillon semble devenu réalité ». « Tous ceux qui se sont reconnus en elle y voient-ils désormais la confirmation de leurs rêves ? Ou est-ce la fin de leur identification, car la star est, malheureusement, heureuse ? »
Lorsqu'il prend ses fonctions au château de Prague en septembre 1941, le SS-Obergruppenführer allemand Reinhard Heydrich a déjà du sang sur les mains. Bras droit d'Himmler, il a bâti la machine policière du Reich, organisé les unités mobiles qui massacrent les populations juives à l'Est et participé à la mise en place de la Solution finale. Dans la capitale tchécoslovaque, il poursuit son règne de terreur et gagne bientôt le surnom de « Boucher de Prague ». Le Special Operations Executive britannique veut le neutraliser au plus vite, et pour ça, il faut un plan d'envergure…L'assassinat d'Heydrich, ce n'est pas seulement un devoir de liberté pour les Tchèques. C'est aussi une question de souveraineté nationale. Après la prise de pouvoir d'Hitler en Tchécoslovaquie, l'ancien président Edvard Beneš s'est exilé en Grande-Bretagne. À Londres, il observe avec inquiétude le classement que les Alliés établissent entre les pays occupés, selon la force de leur résistance contre l'Allemagne. La Tchécoslovaquie figure toujours en fin de liste.
Quand on pense aux symboles de la République française, l'image de Marianne s'impose immédiatement : une figure féminine coiffée du bonnet phrygien, incarnation de la liberté et de la nation. Les États-Unis, eux aussi, ont eu leur équivalent au XIXᵉ siècle : Columbia, une allégorie féminine qui personnifia longtemps l'Amérique avant que l'Oncle Sam ne lui vole la vedette.Le nom « Columbia » dérive de Christophe Colomb, perçu à l'époque comme le découvreur du Nouveau Monde. Dès la fin du XVIIIᵉ siècle, on utilise ce nom pour désigner poétiquement les États-Unis. Dans les discours, la poésie ou les chansons patriotiques, Columbia représente la jeune république américaine, indépendante de la Grande-Bretagne. On la retrouve notamment dans des vers de Philip Freneau ou dans des journaux politiques de la période révolutionnaire.Visuellement, Columbia prend la forme d'une femme noble, souvent drapée à l'antique comme une déesse grecque ou romaine. Comme Marianne, elle incarne à la fois la liberté, la vertu et la force de la nation. On la représente parfois avec une lance, un bouclier frappé de l'aigle américain, ou tenant la bannière étoilée. Elle est à la fois guerrière et protectrice, symbole d'une nation jeune mais ambitieuse.Tout au long du XIXᵉ siècle, Columbia devient omniprésente dans la culture populaire. On la voit sur les affiches de recrutement, les gravures, les caricatures politiques et même dans les salles de classe. Elle incarne l'idéalisme américain, le progrès, mais aussi l'expansion territoriale. Pendant la guerre de Sécession, on l'utilise pour symboliser l'unité retrouvée du pays. Après 1870, elle apparaît régulièrement aux côtés de « Brother Jonathan » (autre personnage symbolisant l'Américain ordinaire) avant que l'Oncle Sam ne s'impose définitivement comme figure nationale.Le cinéma a d'ailleurs prolongé ce mythe : le logo de la société Columbia Pictures, créé dans les années 1920, reprend cette figure féminine, debout, drapée comme une déesse, tenant une torche lumineuse. Preuve que, même si Columbia a perdu sa centralité politique, elle a survécu comme image culturelle durable.Pourquoi a-t-elle été éclipsée ? Au tournant du XXᵉ siècle, l'Oncle Sam, caricature masculine plus directe et plus identifiable, incarne mieux la puissance militaire et industrielle des États-Unis. Columbia, figure allégorique et classique, apparaissait peut-être trop abstraite face à une Amérique en pleine modernisation.En résumé, Columbia fut la Marianne américaine : une femme symbolisant liberté et république, héritière des mythes antiques, utilisée pour unir et inspirer la nation. Même oubliée, elle continue de briller à travers l'iconographie du cinéma et les archives d'une Amérique en quête de symboles. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Quand on pense aux symboles de la République française, l'image de Marianne s'impose immédiatement : une figure féminine coiffée du bonnet phrygien, incarnation de la liberté et de la nation. Les États-Unis, eux aussi, ont eu leur équivalent au XIXᵉ siècle : Columbia, une allégorie féminine qui personnifia longtemps l'Amérique avant que l'Oncle Sam ne lui vole la vedette.Le nom « Columbia » dérive de Christophe Colomb, perçu à l'époque comme le découvreur du Nouveau Monde. Dès la fin du XVIIIᵉ siècle, on utilise ce nom pour désigner poétiquement les États-Unis. Dans les discours, la poésie ou les chansons patriotiques, Columbia représente la jeune république américaine, indépendante de la Grande-Bretagne. On la retrouve notamment dans des vers de Philip Freneau ou dans des journaux politiques de la période révolutionnaire.Visuellement, Columbia prend la forme d'une femme noble, souvent drapée à l'antique comme une déesse grecque ou romaine. Comme Marianne, elle incarne à la fois la liberté, la vertu et la force de la nation. On la représente parfois avec une lance, un bouclier frappé de l'aigle américain, ou tenant la bannière étoilée. Elle est à la fois guerrière et protectrice, symbole d'une nation jeune mais ambitieuse.Tout au long du XIXᵉ siècle, Columbia devient omniprésente dans la culture populaire. On la voit sur les affiches de recrutement, les gravures, les caricatures politiques et même dans les salles de classe. Elle incarne l'idéalisme américain, le progrès, mais aussi l'expansion territoriale. Pendant la guerre de Sécession, on l'utilise pour symboliser l'unité retrouvée du pays. Après 1870, elle apparaît régulièrement aux côtés de « Brother Jonathan » (autre personnage symbolisant l'Américain ordinaire) avant que l'Oncle Sam ne s'impose définitivement comme figure nationale.Le cinéma a d'ailleurs prolongé ce mythe : le logo de la société Columbia Pictures, créé dans les années 1920, reprend cette figure féminine, debout, drapée comme une déesse, tenant une torche lumineuse. Preuve que, même si Columbia a perdu sa centralité politique, elle a survécu comme image culturelle durable.Pourquoi a-t-elle été éclipsée ? Au tournant du XXᵉ siècle, l'Oncle Sam, caricature masculine plus directe et plus identifiable, incarne mieux la puissance militaire et industrielle des États-Unis. Columbia, figure allégorique et classique, apparaissait peut-être trop abstraite face à une Amérique en pleine modernisation.En résumé, Columbia fut la Marianne américaine : une femme symbolisant liberté et république, héritière des mythes antiques, utilisée pour unir et inspirer la nation. Même oubliée, elle continue de briller à travers l'iconographie du cinéma et les archives d'une Amérique en quête de symboles. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
durée : 00:05:43 - Le Journal de l'éco - par : Anne-Laure Chouin - Le pays est toujours en train de gérer les conséquences de l'après-Brexit et le gouvernement tente de relancer la croissance. Et sur le bureau du Premier ministre travailliste les gros dossiers s'accumulent.
durée : 00:19:16 - Les Nuits de France Culture - par : Philippe Garbit - Tribune de Paris : "L'Angleterre et la Fédération européenne". Dans cette émission de 1948 il était question des réserves, des oppositions, du refus qui émanaient de la Grande-Bretagne concernant une "fédération européenne". Un débat avec William Pickles, Claude Bourdet et Jean-Maurice Martin. - réalisation : Virginie Mourthé
Relations amoureuses et secrets d'État n'ont jamais fait bon ménage, particulièrement en période de guerre froide. L'affaire John Profumo ne désigne pas seulement un scandale politique ayant nourri les tabloïds dans les années 60. Elle est également liée au monde de l'espionnage et aurait pu coûter très cher aux autorités britanniques.
La chute de Louisbourg a été un tournant de la guerre de la Conquête. La forteresse qui assurait la sécurité à l'entrée du fleuve Saint-Laurent est tombée à deux reprises aux mains de la Grande-Bretagne. L'historien Maurice Basque raconte comment les troupes britanniques ont fait sauter le dernier verrou français de l'Atlantique.
« Mourir pour des idées, d'accord, mais de mort lente », chantait Georges Brassens. Mais pour la députée britannique Jo Cox, la sentence fut brutale. Trois coups de feu suffirent à éteindre ses convictions. Le 16 juin 2016, elle est sauvagement assassinée en pleine rue devant plusieurs témoins. Un crime survenu à seulement quelques jours du référendum sur le Brexit, et presque allégorie de la cristallisation politique du pays que ces débats entraînent. Jo Cox, la travailliste engagée pour le maintien du Royaume-Uni dans l'Union Européenne et l'ouverture du pays à l'immigration, tuée par Thomas Mair, adepte de théories suprémacistes blanches et ultra-nationalistes.
Cette semaine dans Crimes · Histoires Vraies, vous avez découvert l'affaire de l'assassinat de la députée britannique Jo Cox. Une politicienne du parti travailliste, de centre gauche, fervente opposante au Brexit. Elle est assassinée à 41 ans par un militant d'extrême droite, quelques mois avant le référendum qui scella la sortie du Royaume-Uni de l'UE. C'est ce qu'on appelle un féminicide politique. Mais quelle différence entre un féminicide, un assassinat politique et un féminicide politique ? Chaque semaine, pour compléter votre histoire inédite, Crimes · Le focus analyse en cinq minutes un élément clé de l'affaire. Procédure juridique complexe, interrogatoire décisif, phénomène de société... Allons plus loin pour rendre ces récits encore plus passionnants !
On pourrait penser qu'avec les moyens colossaux du IIIᵉ Reich et l'avance initiale de la science allemande, Hitler aurait pu mettre la main sur l'arme nucléaire. Pourtant, le projet n'a jamais abouti. Plusieurs raisons l'expliquent :1. Une science allemande affaiblie par le nazismeAvant 1933, l'Allemagne était une puissance scientifique majeure, avec des physiciens comme Einstein, Born ou Hahn. Mais l'arrivée au pouvoir des nazis bouleverse tout : les chercheurs juifs ou opposants fuient le pays. Résultat : une fuite des cerveaux vers les États-Unis et la Grande-Bretagne, qui vont nourrir plus tard le projet Manhattan.2. Une mauvaise orientation des recherchesLe régime nazi lance bien un programme nucléaire dès 1939, confié à Werner Heisenberg, grand physicien théorique. Mais l'équipe se disperse, les crédits sont insuffisants, et l'armée privilégie d'autres armes considérées comme plus efficaces à court terme (V2, chars, avions à réaction). Le nucléaire semble trop complexe, trop long à développer.3. Le problème de l'uranium et du plutoniumPour fabriquer une bombe, il faut soit de l'uranium 235 enrichi, soit du plutonium. L'Allemagne disposait de gisements d'uranium, notamment en Tchécoslovaquie, mais elle n'avait pas les capacités industrielles pour enrichir le minerai à grande échelle. Quant aux réacteurs expérimentaux, ils n'ont jamais atteint la masse critique nécessaire.4. Des erreurs stratégiques et théoriquesCertains historiens estiment qu'Heisenberg lui-même n'avait pas compris toutes les conditions nécessaires à la réaction en chaîne. Il pensait qu'il faudrait plusieurs tonnes d'uranium enrichi pour déclencher l'explosion, alors que quelques kilos suffisent. Cette erreur de calcul a contribué à faire croire que la bombe était hors de portée.5. Le poids du tempsEnfin, la guerre allait trop vite. Entre 1942 et 1944, l'Allemagne se bat sur plusieurs fronts et doit consacrer ses ressources à l'urgence militaire. Le projet nucléaire, très coûteux et incertain, passe au second plan. Pendant ce temps, les États-Unis, protégés par leur distance géographique et dotés de moyens financiers et industriels gigantesques, avancent à marche forcée vers Hiroshima et Nagasaki.ConclusionHitler n'a jamais eu la bombe atomique parce que son régime a affaibli la science allemande, négligé l'investissement massif nécessaire, commis des erreurs techniques… et surtout manqué de temps. L'Allemagne a préféré miser sur des armes “miracles” plus rapides à produire, comme les V2, mais sans comprendre que la véritable révolution militaire de la Seconde Guerre mondiale se jouait ailleurs : dans les laboratoires de Los Alamos. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
« Mourir pour des idées, d'accord, mais de mort lente », chantait Georges Brassens. Mais pour la députée britannique Jo Cox, la sentence fut brutale. Trois coups de feu suffirent à éteindre ses convictions. Le 16 juin 2016, elle est sauvagement assassinée en pleine rue devant plusieurs témoins. Un crime survenu à seulement quelques jours du référendum sur le Brexit, et presque allégorie de la cristallisation politique du pays que ces débats entraînent. Jo Cox, la travailliste engagée pour le maintien du Royaume-Uni dans l'Union Européenne et l'ouverture du pays à l'immigration, tuée par Thomas Mair, adepte de théories suprémacistes blanches et ultra-nationalistes.Dans son quartier de Fieldhead, à Birstall, Thomas Mair est très apprécié pour ses services rendus aux plus vulnérables. Une réputation à des années lumières du crime qu'il a commis.Depuis plusieurs années, il travaille comme jardinier bénévole pour des personnes âgées, notamment pour un voisin handicapé à qui il vient en aide plusieurs après-midis par semaine. Il entretient gratuitement les pelouses, taille les haies, répare des clôtures. Il le dit lui-même, le jardinage, c'est toute sa vie. Ses voisins le décrivent comme poli, réservé. On lui reconnaît parfois une certaine excentricité, mais il ne s'est jamais montré menaçant envers qui que ce soit.
« Mourir pour des idées, d'accord, mais de mort lente », chantait Georges Brassens. Mais pour la députée britannique Jo Cox, la sentence fut brutale. Trois coups de feu suffirent à éteindre ses convictions. Le 16 juin 2016, elle est sauvagement assassinée en pleine rue devant plusieurs témoins. Un crime survenu à seulement quelques jours du référendum sur le Brexit, et presque allégorie de la cristallisation politique du pays que ces débats entraînent. Jo Cox, la travailliste engagée pour le maintien du Royaume-Uni dans l'Union Européenne et l'ouverture du pays à l'immigration, tuée par Thomas Mair, adepte de théories suprémacistes blanches et ultra-nationalistes.En juin 2016, Helen Joanne Cox dite Jo, est députée travailliste depuis un peu plus d'un an, élue dans la circonscription de Batley and Spen, dans le West Yorkshire, sa région natale. Elle a 41 ans et un parcours impressionnant. Née au sein d'une famille modeste, elle se hisse jusqu'aux bancs de la prestigieuse Université de Cambridge et raconte ses difficultés à s'intégrer auprès de camarades issus de classes sociales supérieures. Pas à pas, elle solidifie son engagement politique, jusqu'à son arrivée à la Chambre des Communes en 2015. Très vite, son quotidien vogue au rythme des débats sur le Brexit.
Dans Grand Plateau, Romaine Grégoire raconte sa victoire sur le Tour de Grande-Bretagne, où il a devancé Remco Evenepoel et Julian Alaphilippe ! Il se confie sur sa semaine, comment il l'a vécue, ainsi que son programme pour la suite : championnats d'Europe, Tour du Luxembourg... Avec Georges Quirino, Pierre-Yves Leroux, Jérôme Pineau et Maria Azé Production : Roxanne LacuskaRéalisation : Benjamin Guilmin
Vincent Hervouët analyse la situation politique tendue au Royaume-Uni. Alors que le gouvernement travailliste mené par Keir Starmer n'a pas encore fêté son premier anniversaire, il fait déjà face à de nombreuses difficultés. La démission fracassante de la vice-première ministre Angela Rayner, accusée de malversations fiscales, a déstabilisé l'exécutif. Avec des défis économiques majeurs à relever et une montée du populisme incarnée par Nigel Farage, le pays semble revenir à des heures sombres. Vincent Hervouët décrypte les enjeux de cette crise politique qui secoue la Grande-Bretagne.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Toutes les deux semaines, Grand Plateau vous fait découvrir ou redécouvrir un coureur cycliste qui a fait parler de lui lors de la saison 2024.Après Jarno Widar et Léo Bisiaux, on s'intéresse aujourd'hui à un nouveau coureur, un autre grand talent, qui n'a que 20 ans. Le Britannique Matthew Brennan, coureur pour la Visma Lease a Bike, qui vient de remporter une étape sur le Tour de Grande Bretagne. Focus sur celui que l'on peut considérer comme le meilleur jeune, LE rookie de l'année ! Avec Yohan Bredow et Roxanne Lacuska Réalisation : Killian Verove
durée : 01:58:37 - Sir Thomas Beecham l'excentrique - par : Christian Merlin - La vie musicale britannique n'aurait pas été la même sans lui. Chef d'orchestre, mécène et producteur, il créa la saison lyrique de Covent Garden, fonda le London Philharmonic et le Royal Philharmonic et fit connaître Strauss et Sibelius en Grande-Bretagne, avec une excentricité très anglaise. - réalisé par : Marie Grout Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
durée : 00:28:08 - Sir Thomas Beecham l'excentrique (4/4) : Sir Thomas n'en fait qu'à sa tête - par : Christian Merlin - La vie musicale britannique n'aurait pas été la même sans lui. Chef d'orchestre, mécène et producteur, il créa la saison lyrique de Covent Garden, fonda le London Philharmonic et le Royal Philharmonic et fit connaître Strauss et Sibelius en Grande-Bretagne, avec une excentricité très anglaise. - réalisé par : Marie Grout Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
durée : 00:16:02 - Disques de légende du jeudi 28 août 2025 - Grande figure du piano en Grande-Bretagne, Myra Hess fut l'âme musicale de Londres pendant la seconde guerre mondiale avec ses concerts à la National Gallery. Ses Bach enregistrés, portés par un toucher d'une délicatesse miraculeuse, gardent une intensité intemporelle. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
durée : 00:28:37 - Sir Thomas Beecham l'excentrique (3/4) : Le Royal Philharmonic Orchestra - par : Christian Merlin - La vie musicale britannique n'aurait pas été la même sans lui. Chef d'orchestre, mécène et producteur, il créa la saison lyrique de Covent Garden, fonda le London Philharmonic et le Royal Philharmonic et fit connaître Strauss et Sibelius en Grande-Bretagne, avec une excentricité très anglaise. - réalisé par : Marie Grout Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
durée : 00:28:06 - Sir Thomas Beecham l'excentrique (2/4) : Le London Philharmonic Orchestra - par : Christian Merlin - La vie musicale britannique n'aurait pas été la même sans lui. Chef d'orchestre, mécène et producteur, il créa la saison lyrique de Covent Garden, fonda le London Philharmonic et le Royal Philharmonic et fit connaître Strauss et Sibelius en Grande-Bretagne, avec une excentricité très anglaise. - réalisé par : Marie Grout Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
durée : 00:28:05 - Sir Thomas Beecham l'excentrique 1/4 Mécène et chef d'orchestre - La vie musicale britannique n'aurait pas été la même sans lui. Chef d'orchestre, mécène et producteur, il créa la saison lyrique de Covent Garden, fonda le London Philharmonic et le Royal Philharmonic et fit connaître Strauss et Sibelius en Grande-Bretagne, avec une excentricité très anglaise. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
Rencontre avec un anthropologue de l'invisible : Gregory Delaplace qui enquête sur les différentes façons dont les morts se manifestent aux vivants. Notre humanité serait-elle hantée ? Depuis quand et pourquoi ? Qu'est-ce que nos fantômes disent de nous ? (Rediffusion du 29/10/24). Portons un autre regard sur les fantômes, non pas en nous demandant s'ils existent mais plutôt pourquoi et comment les morts se manifestent aux vivants de tant de manières différentes ? Qu'est-ce que cela dit de nous et de nos humanités ? Pourquoi faire l'anthropologie des fantômes ? Avec Grégory Delaplace qui vient de publier La voix des fantômes, enquête de terrain renversante qui nous entraîne de la Mongolie à Madagascar en passant par le Cameroun, le Vietnam et la Grande-Bretagne pour tenter de comprendre pourquoi les morts se rebiffent ? Pourquoi ne restent-ils pas à la place que nous les vivants leur avons assignée ? Dans quels contextes historiques, géographiques et sociaux, les spectres font-ils leur apparition et pourquoi notre époque est-elle propice à leur manifestation ? Notre humanité serait-elle hantée depuis toujours et plus que jamais ? Avec Grégory Delaplace, anthropologue spécialiste de la Mongolie et de ses rituels funéraires pour son ouvrage La voix des fantômes, quand débordent les morts paru au Seuil.
Rencontre avec un anthropologue de l'invisible : Gregory Delaplace qui enquête sur les différentes façons dont les morts se manifestent aux vivants. Notre humanité serait-elle hantée ? Depuis quand et pourquoi ? Qu'est-ce que nos fantômes disent de nous ? (Rediffusion du 29/10/24). Portons un autre regard sur les fantômes, non pas en nous demandant s'ils existent mais plutôt pourquoi et comment les morts se manifestent aux vivants de tant de manières différentes ? Qu'est-ce que cela dit de nous et de nos humanités ? Pourquoi faire l'anthropologie des fantômes ? Avec Grégory Delaplace qui vient de publier La voix des fantômes, enquête de terrain renversante qui nous entraîne de la Mongolie à Madagascar en passant par le Cameroun, le Vietnam et la Grande-Bretagne pour tenter de comprendre pourquoi les morts se rebiffent ? Pourquoi ne restent-ils pas à la place que nous les vivants leur avons assignée ? Dans quels contextes historiques, géographiques et sociaux, les spectres font-ils leur apparition et pourquoi notre époque est-elle propice à leur manifestation ? Notre humanité serait-elle hantée depuis toujours et plus que jamais ? Avec Grégory Delaplace, anthropologue spécialiste de la Mongolie et de ses rituels funéraires pour son ouvrage La voix des fantômes, quand débordent les morts paru au Seuil.
durée : 00:41:25 - Les Nuits de France Culture - par : Albane Penaranda, Mathias Le Gargasson, Antoine Dhulster - L'océan pacifique est l'objet, dans la seconde moitié du 18e siècle, d'un duel entre la France et la Grande-Bretagne pour la conquête ce vaste territoire méconnu. C'est le début des voyages de Bougainville et Cook que raconte ce premier épisode de "Le Pacifique en long et en large" en 1979. - réalisation : Massimo Bellini, Vincent Abouchar - invités : Etienne Taillemite Historien
durée : 00:58:45 - Ils ont changé le monde - par : Alfred de Montesquiou - Qui était Victoria ? Cette femme qui a régné sur le plus grand empire de tous les temps : un ensemble maritime et terrestre atteignant 35 millions de kilomètres carrés et 450 millions de sujets, répartis sur cinq continents à son apogée ? - réalisation : Rafik Zénine - invités : Philippe Chassaigne Historien, professeur d'histoire contemporaine à l'Université Bordeaux-Montaigne et spécialiste de la Grande-Bretagne; Fabrice Bensimon Professeur d'histoire et de civilisation britanniques à l'université Paris-Sorbonne, membre du Centre d'Histoire du XIXe siècle (Paris 1- Paris 4); Béatrice Laurent Professeure de Civilisation britannique à l'Université Bordeaux Montaigne
durée : 00:58:37 - Les Grandes Traversées - par : Stéphane Bonnefoi - Après la Seconde Guerre mondiale, l'URSS puis la France, la Grande-Bretagne et la Chine vont développer leur propre programme nucléaire. Le monde est entré dans la guerre froide et une course aux armements effrénée va se poursuivre jusqu'à la fin des années 80... - réalisation : Anne Perez
