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durée : 00:58:37 - Les Grandes Traversées - par : Stéphane Bonnefoi - Après la Seconde Guerre mondiale, l'URSS puis la France, la Grande-Bretagne et la Chine vont développer leur propre programme nucléaire. Le monde est entré dans la guerre froide et une course aux armements effrénée va se poursuivre jusqu'à la fin des années 80... - réalisation : Anne Perez
La Russie a identifié la France comme étant son principal adversaire en Europe, a indiqué ce vendredi le général Thierry Burkhard, chef d'état-major des Armées à l'occasion d'une très rare conférence de presse. Le plus haut gradé de l'armée française brosse un sombre tableau de l'état de la menace et souligné que la Russie constitue désormais un risque durable pour le continent européen. Guerre en Ukraine, terrorisme, attaques hybrides, délitement de l'ordre international ou encore conséquences du réchauffement climatique, les crises se multiplient et se superposent... sans amélioration visible estime le général Burkhard: « On est bien face à un changement de référentiel stratégique. Je peine à discerner quelles pourraient être les portes de sortie ou de stabilisation à court terme. J'estime qu'on est plutôt face à quelque chose que j'appelle les effets cliquets. Il ne faut pas s'attendre à horizon visible, à un retour en arrière et donc ce n'est pas la peine de se dire : je vais faire le dos rond. Il faut plutôt se préparer à gérer le monde tel qu'il est aujourd'hui face à nous, c'est la réalité. » Et dans le monde tel qu'il est, la Russie est partie prenante de presque toutes les menaces, dit le chef d'état-major des armées. C'est une puissance de nuisance y compris en mer et sous les mers, « Donc c'est d'abord les sous-marins nucléaires d'attaque russes qui régulièrement pénètrent en Atlantique Nord et ensuite descendent quelquefois en Méditerranée, et qui cherchent évidemment à surveiller les zones qui sont importantes pour nous, mais également chez les Britanniques, éventuellement aussi sur les côtes américaines. C'est une présence gênante. Il y a aussi des moyens spécialisés d'action sous la mer pour conduire des actions plus précises le long des câbles sous-marins. » Frictions dans les airs et dans l'espace aussi, la Russie malgré des pertes considérables en Ukraine, dispose toujours, estime le général Burkhard, d'une armée de premier plan: « La Russie est un modèle d'armée complet, mais jusqu'au bout des ongles ! Je ne vois pas de capacité qui manquent depuis les capacités de brouillage, de guerre électronique aux systèmes de défense sol air, aux systèmes d'artillerie/feu dans la profondeur, avec un étagement. L'armée russe dispose de tout. La puissance nucléaire aussi. Avec des vecteurs terrestres, des vecteurs sous-marins, des vecteurs aviation à long rayon d'action, des armes stratégiques, des armes tactiques, avec une doctrine et une chaîne de commandement qui est extrêmement robuste, testée, sondée. » À lire aussiLa Russie est une «menace durable», affirme le chef d'état-major des armées françaises La Russie, une menace durable L'objectif de Moscou est de déstabiliser la France, mais aussi la Grande-Bretagne, les deux puissances européennes dotées de l'arme nucléaire, estime le général Burkhard, avec l'ambition, par effet domino, de contraindre le reste du continent, « La guerre en Ukraine pour la Russie est existentielle et elle veut absolument obtenir ce qu'elle a fixé comme objectif ou du moins ce que Poutine a fixé comme objectif, avec probablement comme état final recherché, affaiblir l'Europe et démanteler l'Otan. C'est l'objectif de la Russie, c'est l'objectif de Poutine. Pour y arriver, elle a mis en place une économie de guerre qui tourne à plein régime aujourd'hui, ça veut dire que la Russie va continuer à se réarmer à ce rythme-là. Et donc on estime qu'avant 2030, elle constituera à nouveau une vraie menace à nos frontières, sur le flanc est de l'Europe. » La sécurité de l'Europe se joue donc en Ukraine et la défaite de Kiev, martèle le général Burkhard, serait une défaite européenne. Il y a urgence, le temps est désormais compté. À lire aussiGénéral Thierry Burkhard: «La France et l'Otan sont prêtes à faire face à toute agression»
Après plus de 20 ans à la tête de l'écurie Red Bull, Christian Horner n'aura pas survécu au Grand Prix de Grande Bretagne. 24 heures après un nouveau week-end compliqué pour Max Verstappen et Yuki Tsunoda, c'est l'iconique Team principal anglais qui en aura donc fait les frais. Mais pourquoi ce timing ? Paie-t-il les envies d'ailleurs de Max Verstappen ? La fuite des cerveaux ? Ou ceci est-il du à l'affaire de harcèlement qui le mine depuis le début de saison 2024 ? L'équipe de Pole Position tente de répondre à cette question et se projette sur la suite : est-ce le début d'une nouvelle ère pour Red Bull ? L'équipe de Pole Position fait le point également sur le GP de Grande Bretagne 2025, après la victoire de Lando Norris.
« Paris et Londres signent un accord sans précédent », titre Le Figaro, « un accord essentiel pour le Premier ministre britannique, soumis à une forte pression alors que les chiffres de traversées clandestines de la Manche sont à la hausse ». Le principe de cet arrangement est celui-ci, explique le quotidien conservateur : « les migrants arrivés sur de petites embarcations seront détenus et renvoyés en France dans les plus brefs délais. En échange, pour chaque retour, une autre personne sera autorisée à entrer au Royaume-Uni par une voie contrôlée, sûre et légale ». Un accord qui ne choque pas le Figaro, mais qui suscite la colère de Libération : le quotidien de gauche parle d'un « accord de la honte » et de « cruauté ». « La France et le Royaume-Uni veulent s'échanger des vies humaines pour combattre l'immigration », dénonce de son côté Médiapart, qui rappelle que « depuis le début de l'année, près de 21 000 migrants ont réussi à traverser la Manche à bord d'embarcations non-adaptées ». Le journal Le Monde estime toutefois que cet accord n'aura qu'une ampleur limitée. Selon le quotidien, « le nombre de personnes concernées devrait s'établir autour de cinquante par semaine ». Un accord également commenté par la presse britannique Le Guardian, par exemple, qui sans être enthousiaste souligne tout de même que c'est « la première fois que le gouvernement britannique augmente le nombre de voies d'accès sûres, permettant aux demandeurs d'asile d'atteindre la Grande-Bretagne ». Mais cet accès sera réservé à certains profils de candidats : « À ceux qui n'ont pas tenté d'entrer illégalement au Royaume-Uni », a précisé le Premier ministre Keir Starmer. Le Times publie de son côté un éditorial sans concession, estimant que « l'annonce faite par Starmer, ne risque pas de faire trembler les migrants dans leurs petits bateaux ». « Dans un avenir proche » ironise le quotidien britannique, « le Royaume-Uni restituera à la France une cinquantaine de petits bateaux par semaine et en retour cinquante autres bateaux arriveront dans l'autre sens, en toute légalité ». « Il n'y a pas si longtemps », ajoute le Times, « le Premier ministre avait excellé à souligner le ridicule du plan du gouvernement pour le Rwanda (…) c'était la décision dénuée de sens et non dissuasive des conservateurs. Cette fois-ci c'était la décision de Starmer, avec l'air mièvre et sévère qui le caractérise », assène le Times. La rapporteure spéciale de l'ONU pour les territoires palestiniens contre-attaque Francesca Albanese s'est attirée la foudre des États-Unis. « Le secrétaire d'État Marco Rubio », explique La Repubblica, a décidé de « lui imposer des sanctions » pour ses propos sur la situation à Gaza. Francesca Albanese estime « qu'on veut la faire taire alors que 60 000 personnes, dont 18 000 enfants, ont été tuées à Gaza. Il s'agit d'une tentative pour faire taire les accusations de génocide. Avec Israël, les États-Unis « utilisent des méthodes mafieuses pour m'intimider », accuse la rapporteure de l'ONU. En Israël justement, le quotidien Haaretz estime qu'Albanese « ne fait pas grand-chose, si ce n'est rédiger des rapports, faire du lobbying, prononcer des discours et publier des tweets ». « Elle cherche à créer un monde de bandes dessinées, opposant le bien au mal, où l'héroïsme palestinien affronte la violence et l'oppression israélienne. La date du 7 octobre 2023 », ajoute Haaretz, « n'apparait jamais dans son rapport. » Francesca Albanese, qui trouve plus de soutien, dans les colonnes de l'Orient le Jour. Le quotidien francophone libanais parle « d'une voix propalestinienne que les États-Unis cherchent à faire taire (…) son franc-parler et ses prises de position dérangent et polarisent largement ». « Mais elle incarne », nous dit l'Orient-le-Jour, « une voix internationale indispensable, aux yeux des Palestiniens, pour mettre la lumière sur les agissements de l'État hébreu dans les territoires occupés ».
L'invitée : Ariane Mak, MCF à l'université Paris cité Le livre : En guerre et en grèves, enquêtes dans les cités minières britanniques (1939-1945), Paris, éditions de l'EHESS, 2025. La discussion :· Présentation du livre, des grèves de 1942-1944, et de leur historiographie (1:00)· Le mythe de la « People's war » et d'une Grande-Bretagne unie durant la guerre (6:50)· Des grèves interdites en temps de guerre… en théorie (9:00)· Les enquêtes du « Mass observation », matériau d'une extrême richesse pour l'enquête (14:10)· Extraits 1 et 2 : Tom Harrison, cofondateur du « Mass observation » au micro de la BBC en 1939· Le recours à l'enquête orale auprès d'anciens mineurs (25:30)· Extrait 3 : Les malentendus linguistiques rencontrés par Geoff Rose, apprenti mineur· L'enjeu salarial et l'économie morale des grèves (32:00)· Extrait 4 : George Brinley Evans traité de « bloody bolshie » par son patron en 1942 (2015)· Légitimer les grèves (40:50)· Les « Bevin boys », jeunes hommes découvrant le métier de mineur à la fin de la guerre (44:00)· Extrait 5 : Denys Owen, un « Bevin boy », affecté à la mine en 1944 ; extrait 6 : Harry Parkes présentant l'attitude des mineurs envers eux et la difficulté d'acquérir le "pit sense".· La guerre, occasion de saisir le quotidien des classes populaires, et la place de l'humour en particulier (51:15)· Les rapports de genre, enjeu omniprésent dans le monde de la mine (55:00) Le conseil de lecture : Melanie Tebbutt, Women's Talk?: A Social History of 'Gossip' in Working-Class Neighbourhoods, 1880-1960 (1995) Un podcast créé, animé et produit par André Loez et distribué par Binge Audio. Contact pub : project@binge.audioDistribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Lando Norris s'est imposé devant son public à l'issue d'une course marquée par un temps changeant. Nico Hulkenberg a enfin décroché un podium en F1. On en discute ensemble !Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Ensemble, Docdis, Kazlu, Robert et Shini commentent l'actualité F1, reviennent sur le déroulement du Grand Prix de Grande-Bretagne, distribuent les bons points et les poings dans la gueule, et élisent le move du GP.
De la pop à la politique, en passant par les stades, une harmonie singulière lie la France et la Grande-Bretagne. Dans l'industrie musicale, les accents chantent, tandis que dans le sport, les chants des supporters résonnent des deux côtés de la Manche. Une douce musique d'amitié qui dure depuis des décennies. Mention légales : Vos données de connexion, dont votre adresse IP, sont traités par Radio Classique, responsable de traitement, sur la base de son intérêt légitime, par l'intermédiaire de son sous-traitant Ausha, à des fins de réalisation de statistiques agréées et de lutte contre la fraude. Ces données sont supprimées en temps réel pour la finalité statistique et sous cinq mois à compter de la collecte à des fins de lutte contre la fraude. Pour plus d'informations sur les traitements réalisés par Radio Classique et exercer vos droits, consultez notre Politique de confidentialité.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
REDIFF - Les Etats-Unis ont célébré il y a trois jours le "4th of July", fête nationale du pays commémorant la Déclaration d'indépendance du 4 juillet 1776, vis-à-vis de la Grande-Bretagne. À cette occasion, gros plan sur le drapeau des Etats-Unis ! Dans "Ah Ouais ?", Florian Gazan répond en une minute chrono à toutes les questions essentielles, existentielles, parfois complètement absurdes, qui vous traversent la tête.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Ce Grand Prix de Silverstone a été marqué par le premier podium de Nico Hülkenberg en carrière. Après 239 courses en Formule 1, l'Allemand a réalisé l'impensable, surtout qu'il partait depuis la 19e place sur la grille. Retour sur la course folle d'Hülkenberg. Norris est-il en train de de prendre le dessus sur son coéquipier Piastri après sa nouvelle victoire ?Le débrief complet du GP avec Jean-Luc Roy, Louis Gerbier, Séraphin Bette et Tristan Van Den Driessche !
Cela faisait 17 ans qu'aucun président français n'avait effectué de visite d'Etat en Grande-Bretagne. Emmanuel Macron a décollé ce mardi 8 juillet pour un déplacement de trois jours à Londres. Au menu : soutien à l'Ukraine, lutte contre les réseaux de passeurs, mais aussi soutien à l'économie, cinq ans après l'application du Brexit… Pour le journaliste britannique Philip Turle, invité de la matinale RCF Notre-Dame, cette visite marque un tournant dans les relations entre Paris et Londres. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Lando Norris s'impose sur ses terres .. Au terme d'une course marquée par les averses, le pilote anglais de McLaren a remporté hier le Grand Prix de Grande Bretagne à Silverstone, devant son coéquipier et leader au championnat de F1, Oscar Piastri. Impérial à domicile, Lando Norris remporte donc pour la première fois son GP national, 12ème manche de la saison et permet à l'écurie britannique de grimper un peu plus au championnat constructeurs avec 238 points d'avance sur Ferrari. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:58:37 - Les Grandes Traversées - par : Stéphane Bonnefoi - Après la Seconde Guerre mondiale, l'URSS puis la France, la Grande-Bretagne et la Chine vont développer leur propre programme nucléaire. Le monde est entré dans la guerre froide et une course aux armements effrénée va se poursuivre jusqu'à la fin des années 80... - réalisation : Anne Perez
Cédric Vasseur, le manager de la formation nordiste réagit. Retour également sur la 2ème étape remportée par Mathieu Van der Poel. Au menu également : La Formule 1 : Lando Norris au volant sa Mc Laren s'impose devant son public lors du GP de Grande Bretagne. Le football : retour sur la victoire de l'équipe de France féminine pour son premier match à l'Euro contre l'Angleterre, tenante du titre mais aussi sur la qualification du PSG en 1/2 finale de la Coupe du Monde des clubs. Invité Yann Schrub, spécialiste de demi fond et futur médecin. Ecoutez On refait le sport avec Isabelle Langé du 06 juillet 2025.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Lando Norris a enfin remporté le Grand Prix de Grande-Bretagne, mais l'histoire de cette édition 2025 est la troisième place de Nico Hülkenberg. L'Allemand obtient finalement son premier podium en Formule 1, après 239 Grands Prix. Le Bulletin GP revient donc sur cette course extraordinaire à Silverstone.Suivez-nous sur Facebook, Instagram, Threads et Bluesky (@lebulletingp). Lisez nos chroniques sur lebulletingp.substack.comPour rejoindre le groupe Facebook de La Monoplace: https://www.facebook.com/groups/427199868294999/
La 12ème manche de la saison 2025 de formule 1 à Silverstone en Grande Bretagne est quelque peu éclipsée par l'actualité des transfert qui est venu emporté le paddock. Selon Sky Sport F1, Max Verstappen aurait donné son accord à Toto Wolff pour rejoindre Mercedes la saison prochaine. Selon le média, le conseil d'administration de Daimler, propriétaire de la marque à l'étoile, devrait dans les jours se réunir pour entériner le deal en haut lieu. Verstappen peut-il vraiment rejoindre Mercedes ? Pour remplacer qui : Russell ou Antonelli ?
« Grand et beau projet de loi », les qualificatifs sont signés de Donald Trump lui-même, qui obtient une nouvelle victoire. « La chambre des représentants a adopté de justesse ce projet de loi de grande envergure », explique le New York Times, « il vise à prolonger les réductions d'impôts et à réduire les mesures de Sécurité sociale ». Texte adopté « de justesse » donc par 218 voix contre 214. Et pour parvenir à ce résultat, Donald Trump a donné de sa personne, nous explique le Wall Street Journal. « Le président et ses collaborateurs ont supervisé une série de réunions et d'appels téléphoniques de dernière minute avec les républicains réfractaires ». Ainsi, Donald Trump aurait lui-même appelé certains de ces réfractaires. Notamment Thomas Massie, représentant républicain du Kentucky, « qui avait exaspéré le président en votant contre une version antérieure du projet de loi et qui, bien qu'il se soit de nouveau opposé au projet de loi hier, a soutenu une mesure procédurale permettant son adoption ». « Étant entendu », précise le Wall Street Journal, « que Trump modérerait ses attaques, selon des sources proches du dossier ». « Les promesses vagues et les cajoleries de Trump ont porté leurs fruits », remarque le quotidien américain, « ce qui souligne son emprise sur le Parti républicain ». « Seuls deux républicains de la Chambre des Représentants et trois sénateurs républicains ont voté contre le projet de loi ». Très ferme Donald Trump, encore et toujours, également à la manœuvre au Proche-Orient. « Le président américain espère une victoire sur l'accord de paix entre Israël et Gaza » titre le Washington Post. « Il espère conclure un accord de cessez-le-feu la semaine prochaine lorsqu'il accueillera le premier ministre israélien Benyamin Netanyahou à la Maison-Blanche, et alors que son équipe de négociateurs réduit les écarts entre le Hamas et Israël, pour un accord sur la libération des otages et la fin des hostilités ». Trump a annoncé qu'il se montrerait « très ferme ». Il faut dire, explique le Washington Post, « que sa décision de bombarder l'Iran a divisé les plus fervents partisans du président dont certains se sont sentis trahis par sa promesse d'éviter de nouvelles guerres ». En Israël, une partie de la presse considère que les choses ne vont pas assez vite. C'est le cas d'Haaretz. Le journal d'opposition accuse le Premier ministre Benyamin Netanyahu de « traîner les pieds sur un accord de cessez-le-feu à Gaza, et de prolonger l'agonie des otages ». Haaretz qui semble toutefois faire confiance à Donald Trump. « Pour la première fois depuis longtemps », écrit le journal, « les évènements prennent une direction claire. Le président américain entend exploiter ce qu'il décrit comme une grande victoire sur l'Iran, pour imposer un nouvel ordre régional au Moyen-Orient. » Et « sa première étape sera la Bande de Gaza ». Les jeunes et la démocratie Ainsi va le monde, et il n'inspire pas vraiment les jeunes Européens. C'est le Guardian qui nous l'annonce : « Les jeunes Européens perdent confiance en la démocratie », selon un sondage de l'Institut YouGov pour la Fondation Tui, dont nous parle ce matin le Guardian. Il en ressort que « seulement la moitié des jeunes en France et en Espagne pensent que la démocratie est la meilleure forme de gouvernement ». Plus inquiétant encore : « plus d'un jeune européen sur cinq serait favorable à un régime autoritaire, dans certaines circonstances… non précisées… » « Et près d'un jeune européen sur dix déclare qu'il ne se soucie pas de savoir si son gouvernement est démocratique ou pas » … 6 700 personnes ont été interrogées pour ce sondage, précise le Guardian, en Grande-Bretagne, en Allemagne, en France, en Espagne, en Italie, en Grèce et en Pologne ». On ne peut pas dire toutefois que tous les jeunes européens sont indifférents à la démocratie. « 48 % d'entre eux craignent que le régime démocratique de leur pays soit menacé ». Ils sont même 61 % en Allemagne, « où l'économie est en difficulté, et où l'extrême droite a fait des percées significatives, alimentées en partie par le soutien croissant des jeunes électeurs ».
La Formule 1 fête ses 75 ans, cette année, et tout a commencé à Silverstone, le 13 mai 1950, par une victoire de l'Italien Giuseppe Farina, dans une Alfa Romeo. Depuis, et j'ai vérifié, il y a eu un Grand Prix de Grande Bretagne chaque année pendant 75 ans, la plupart à Silverstone, et quelques alternances mémorables à Brands Hatch, un autre circuit mythique du Royaume-Uni.Tout autour de Silverstone, il y a la Silicon Valley de la Formule 1, avec la majorité des écuries de F1, dont McLaren, Red Bull, Aston Martin et même Mercedes. Les pilotes connaissent cette piste comme les poches de leur combinaison de course et chaque année plus de 250.000 fans se réunissent autour de ce circuit, totalement rénové et très rapide, avec des enchaînements de courbes où la vitesse de pointe compte plus que la capacité à freiner.Si l'on regarde le palmarès, depuis 1950, Sir Lewis Hamilton est le maître de Silverstone : il a gagné 9 fois, en 18 participations, et il est monté 14 fois sur le podium. Autre statistique intéressante, Ferrari y détient le record de victoires pour un constructeur, 18, devant McLaren 14 et Mercedes 10, dont 8 grâce au seul Hamilton. Cette édition 2025 sera historique, c'est certain, et les prétendants sont nombreux pour entrer dans la légende de Silverstone…Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 01:15:04 - Les Nuits de France Culture - par : Albane Penaranda - En 1979, les historiens Douglas Johnson et François Bédarida dialoguaient sur France Culture autour de quelques-uns des chapitres de la relation mouvementée entre leurs deux pays, la France et la Grande-Bretagne. - réalisation : Emily Vallat - invités : François Bédarida Historien
Après le séisme Lewis Hamilton chez Ferrari, la saison 2025 de F1 pourrait voir Max Verstappen annoncer son départ de Red Bull. Le quadruple champion du monde en titre se retrouve au centre de l'attention ces dernières semaines et la possibilité de le voir débarquer chez Mercedes semble de plus en plus crédible. Si le pilote de 27 ans aurait déjà donné son accord, la direction de l'entreprise allemande hésiterait encore. L'équipe du Paddock décortique la folle rumeur et présente le GP de Grande-Bretagne avec Louis Gerbier, Tristan Van Den Driessche et Séraphin Bette
Hé les amis, vous savez quoi ? Je vous emmène passer la soirée avec les frères Gallagher. Non, sérieux ! C'est pas d'hier que je traîne dans tous les coins de la Grande-Bretagne. Bon je veux pas vous obliger, hein, faut que vous aimiez les cendriers pleins, les verres cassés, les éclats de voix avec les Beatles à fond. Allez, on vous ouvre la porte de leur QG à Londres, ou de la grande baraque de Supernova Heights, tiens. C'est celle de Noel, on dit Nole en anglais, et Noel Gallagher, c'est le cerveau, l'auteur de Oasis. Et Oasis, c'est pas juste un groupe. C'est une bande. Et surtout, impossible de l'ignorer, deux frères ennemis qui vivent entourés comme des caïds de Manchester. On n'entre pas là comme dans un moulin. Non, mais on débarque pour s'y éclater, entre mecs, avec les potes d'enfance, les roadies, les musiciens, des fans sélectionnés — ou parfois juste ramassés en fin de soirée au pub. Mais attention, pas de rendez-vous chez les Gallagher. Faut tomber au bon moment. Et une fois dedans, pas question de rester coincé dans l'entrée. On vous file une bonne ale, on s'assoit sur un canapé écrasé par cent derrières depuis 1994, et on vous passe la dernière démo de Noel ou un live pirate de leur dernier concert. Il n'est pas impossible de tomber sur Johnny Depp, parfois, ou sur Kate Moss qui cherche Liam dans la cuisine. Parce que Liam, lui, il squatte la cuisine. Il parle peu, marmonne beaucoup, toujours avec une clope en main et un regard d'enfant jaloux dans un corps d'adulte. Liam, c'est le feu. Le charisme, le front en avant. Il chante à travers les murs, des vieux trucs de Lennon, parfois même du Slade, et il fout la paix à personne. Noel, lui, c'est la salle de musique. Casque sur les oreilles, guitare sur les genoux, il compose. Il y en a toujours un qui bosse et un autre qui fout le bordel. Et vice versa.Entre les deux, ça claque. Littéralement. On a vu des verres voler, des amplis aussi. Même qu'une fois, un Brit Award a fini dans l'aquarium. Mais faut pas croire, ils s'aiment. À leur manière. Des frères, quoi. Avec des coups dans le dos et des câlins qui finissent en prise de catch. Un jour, on a trouvé une lettre d'amour de Liam à Noel. Deux lignes bourrées de cœurs et de fautes. On a cru à une blague. C'en était pas une. Ah, et les objets ? Parlons-en. Des centaines de lunettes rondes à la Lennon, pour Liam, alignées sur un meuble Ikea. Des guitares à moitié pétées que Noel refuse de jeter. Et des baskets Adidas neuves, jamais portées. Parce que faut que ça claque, même aux pieds, comme dit Liam. Et puis le jukebox qui marche une fois sur deux et où on trouve des 45 Tours de Bowie, The La's, Stone Roses et un seul disque de Blur. Rayé. Volontairement.Oui, ce soir, chez les Gallagher, ça va encore fumer, gueuler, chanter et rigoler jusqu'à pas d'heure. Demain on s'insultera dans la presse ou on se battra dans les loges. Oasis, c'est pas une success story. C'est une tragédie rock à deux voix. Et c'est p'tet pour ça qu'on les aime, ces sales gamins.
Le débat monte en France sur la publicité autour de la "malbouffe". En Grande-Bretagne, une mesure a déjà été adoptée pour interdire cette publicité de ce qui est trop gras, trop salé ou trop salé avant 21h.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:58:40 - Toute une vie - par : Julien Thèves - Cinq textes de théâtre, brûlants, violents, désespérés, romantiques, explosifs, modernes. Un auteur est né, un choc venu de Grande-Bretagne, qui change le visage du théâtre puis disparaît. Sarah Kane se suicide à 28 ans, en se pendant avec ses lacets dans sa chambre d'hôpital. - réalisation : Christine Robert - invités : Elisabeth Angel-Perez Professeur à l'université Paris IV, spécialiste du théâtre britannique.; Christian Benedetti Metteur en scène et directeur du Théâtre-Studio d'Alfortville; Graham Saunders Essayiste, auteur de Love me or Kill me : Sarah Kane et le théâtre (l'Arche éditeur).; Claudine Galea Auteure de théâtre, Grand prix de littérature dramatique jeunesse 2019; Isabelle Huppert Actrice française; James Brandily; Arnaud Cathrine Écrivain
Circuler librement au sein de l'Union européenne est devenu pour les citoyens des 27 une telle évidence qu'on n'y prête plus attention ou presque... signé dans la petite ville de Schengen au Luxembourg, l'accord du même nom fête ce mois-ci son 40è anniversaire. Une célébration sous le signe de l'inquiétude en raison de la réapparition des contrôles aux frontières intérieures, de plus en plus nombreux. Invité : Jérôme Vignon, chercheur à l'Institut Jacques Delors, spécialiste des questions sociales et migratoires. Qu'est-ce qu'une femme ? À cette question, la Cour Suprême de Grande-Bretagne a répondu clairement : la définition est biologique et non pas liée au genre. Le débat était apparu en Écosse en 2018 quand le gouvernement et le Parlement avaient mis en place des moyens de protection dédiés aux femmes, et des quotas pour favoriser leur accès aux postes de direction dans l'administration. Le texte incluant parmi les bénéficiaires les personnes transsexuelles, dont le certificat de naissance n'indiquait pas qu'elles étaient nées femmes. La controverse est donc close. Et en Écosse, un mois et demi après la décision, des restrictions sont apparues à l'encontre des personnes qui ont changé de sexe, ou souhaitent le faire, et ces dernières s'inquiètent, y compris pour leur sécurité. Reportage à Aberdeen, Thomas Harms. La vogue du mariage express au Danemark Une chronique de Malvina Raud, journaliste pour ENTR, le média des 18-35 ans qui parle d'Europe sur les réseaux sociaux.Chaque année, des milliers de couples affluent d'Europe et même de beaucoup plus loin parfois pour se passer la bague au doigt au Danemark ! Intriguée, l'équipe d'Entr est allée voir pourquoi ces couples font autant de kilomètres pour se marier ! Retrouvez le reportage vidéo de Malvina Raud et Jade Briend-Guy sur les réseaux sociaux d'Entr. Incendies de forêt et exploitation forestière À l'approche de l'été, l'alerte aux feux de forêts est lancée. Leur fréquence augmente : depuis 2021, plus de 5.200 kilomètres carrés ont été ravagés par les flammes dans les 27 pays de l'Union. Le Portugal est l'un des plus touchés. La forêt occupe 36% du territoire du pays et son exploitation représente 8% de ses exportations. Régulièrement accusé d'être responsables des incendies, l'industrie papetière met en avant la bonne gestion de ses immenses forêts d'eucalyptus... et prône. Mais l'entretien de la forêt coûte cher et beaucoup de petites parcelles sont mal entretenues. Les industriels plaident pour une gestion concertée avec les petits propriétaires. Reportage de Marie-Line Darcy.
L'affaire Francisco Arce Montes débute en France dans la nuit du 17 au 18 juillet 1996 lorsqu'une jeune collégienne anglaise, nommée Caroline Dickinson, est retrouvée morte étouffée après avoir été violée dans l'auberge de jeunesse de Pleine-Fougères, en Ille-et-Vilaine, près de Saint-Malo. Elle effectuait avec sa classe un séjour linguistique en France. Son viol et son meurtre sont intervenus sans même que ses camarades de chambrée ne s'en aperçoivent. Très vite, l'affaire criminelle va avoir un fort écho médiatique en France et en Grande-Bretagne, ce qui influera sur le déroulement de l'enquête. Le meurtrier, un Espagnol du nom de Francisco Arce Montes, est arrêté le 13 mars 2001 à Miami aux États-Unis...CRIMES EN BRETAGNE • Histoires Vraies est une production Minuit, issue de la collection CRIMES · Histoires Vraies .
Circuler librement au sein de l'Union européenne est devenu pour les citoyens des 27 une telle évidence qu'on n'y prête plus attention ou presque... signé dans la petite ville de Schengen au Luxembourg, l'accord du même nom fête ce mois-ci son 40è anniversaire. Une célébration sous le signe de l'inquiétude en raison de la réapparition des contrôles aux frontières intérieures, de plus en plus nombreux. Invité : Jérôme Vignon, chercheur à l'Institut Jacques Delors, spécialiste des questions sociales et migratoires. Qu'est-ce qu'une femme ? À cette question, la Cour Suprême de Grande-Bretagne a répondu clairement : la définition est biologique et non pas liée au genre. Le débat était apparu en Écosse en 2018 quand le gouvernement et le Parlement avaient mis en place des moyens de protection dédiés aux femmes, et des quotas pour favoriser leur accès aux postes de direction dans l'administration. Le texte incluant parmi les bénéficiaires les personnes transsexuelles, dont le certificat de naissance n'indiquait pas qu'elles étaient nées femmes. La controverse est donc close. Et en Écosse, un mois et demi après la décision, des restrictions sont apparues à l'encontre des personnes qui ont changé de sexe, ou souhaitent le faire, et ces dernières s'inquiètent, y compris pour leur sécurité. Reportage à Aberdeen, Thomas Harms. La vogue du mariage express au Danemark Une chronique de Malvina Raud, journaliste pour ENTR, le média des 18-35 ans qui parle d'Europe sur les réseaux sociaux.Chaque année, des milliers de couples affluent d'Europe et même de beaucoup plus loin parfois pour se passer la bague au doigt au Danemark ! Intriguée, l'équipe d'Entr est allée voir pourquoi ces couples font autant de kilomètres pour se marier ! Retrouvez le reportage vidéo de Malvina Raud et Jade Briend-Guy sur les réseaux sociaux d'Entr. Incendies de forêt et exploitation forestière À l'approche de l'été, l'alerte aux feux de forêts est lancée. Leur fréquence augmente : depuis 2021, plus de 5.200 kilomètres carrés ont été ravagés par les flammes dans les 27 pays de l'Union. Le Portugal est l'un des plus touchés. La forêt occupe 36% du territoire du pays et son exploitation représente 8% de ses exportations. Régulièrement accusé d'être responsables des incendies, l'industrie papetière met en avant la bonne gestion de ses immenses forêts d'eucalyptus... et prône. Mais l'entretien de la forêt coûte cher et beaucoup de petites parcelles sont mal entretenues. Les industriels plaident pour une gestion concertée avec les petits propriétaires. Reportage de Marie-Line Darcy.
La musique a longtemps servi et sert encore aujourd'hui différencier les deux communautés qui se partagent l'Irlande du Nord britannique. D'une part les Protestants, qui sont majoritairement pour le maintien de l'Union avec la Grande Bretagne : on les dénomme aussi "Unionistes" ou encore, pour les plus radicaux "Loyalistes". De l'autre, les Catholiques, largement favorables à la réunification avec la République d'Irlande, qu'on appelle pour cette raison "Nationalistes", ou, lorsqu'ils ou elles sont partisans du Sinn Fein et de l'IRA, "les Républicains". Ces divisions, qui remontent à plusieurs siècles, sont encore visibles et très audibles aujourd'hui. Avec Gordon Ramsey et Stephen Millar, anthropologues à l'université Queen's de Belfast. Une série d'Etienne Duval, réalisée par Jean-Philippe Zwahlen et produite par Anaïs Kien.
L'affaire Francisco Arce Montes débute en France dans la nuit du 17 au 18 juillet 1996 lorsqu'une jeune collégienne anglaise, nommée Caroline Dickinson, est retrouvée morte étouffée après avoir été violée dans l'auberge de jeunesse de Pleine-Fougères, en Ille-et-Vilaine, près de Saint-Malo. Elle effectuait avec sa classe un séjour linguistique en France. Son viol et son meurtre sont intervenus sans même que ses camarades de chambrée ne s'en aperçoivent. Très vite, l'affaire criminelle va avoir un fort écho médiatique en France et en Grande-Bretagne, ce qui influera sur le déroulement de l'enquête. Le meurtrier, un Espagnol du nom de Francisco Arce Montes, est arrêté le 13 mars 2001 à Miami aux États-Unis...CRIMES EN BRETAGNE • Histoires Vraies est une production Minuit, issue de la collection CRIMES · Histoires Vraies .
Au cœur de l'Édimbourg du début du XIXe siècle, l'université de médecine connaît un essor fulgurant. Les étudiants affluent pour suivre les cours des plus grands anatomistes. Mais il y a un problème : la loi écossaise autorise seulement l'utilisation des cadavres de condamnés à mort pour les dissections. Bien trop peu pour répondre à la demande grandissante des écoles de médecine. C'est dans ce contexte que s'installe un marché noir macabre : le trafic de cadavres.C'est là qu'entrent en scène William Burke et William Hare. Les deux hommes se rencontrent en 1827 à Édimbourg. Hare tient une modeste pension de famille. Un jour, un de ses pensionnaires meurt brutalement, laissant une dette impayée. Plutôt que d'alerter les autorités, Burke et Hare décident de vendre le corps à un certain docteur Robert Knox, éminent professeur d'anatomie. Knox leur offre une belle somme pour ce cadavre tout frais. L'idée fait son chemin : pourquoi attendre les morts naturelles quand on peut... provoquer la mort ?Le duo sombre alors dans une spirale criminelle. Leur méthode est simple et redoutablement efficace : attirer des victimes isolées, souvent des mendiants ou des prostituées, dans la pension, les enivrer, puis les étouffer — une technique baptisée plus tard le "Burking", qui ne laisse pas de traces visibles. Ensuite, les corps sont vendus à Knox, qui ferme volontairement les yeux sur l'origine douteuse de ses précieuses fournitures.En moins d'un an, Burke et Hare assassinent au moins 16 personnes. Mais leur série macabre finit par éveiller les soupçons. En novembre 1828, le corps d'une de leurs victimes, Margaret Docherty, est découvert dissimulé dans la pension. La police intervient.Lors du procès retentissant, Hare passe un accord : il témoigne contre son complice en échange de l'immunité. Burke, lui, est condamné à mort. Il est pendu en janvier 1829 devant une foule immense. Ironie du sort : son propre corps est ensuite... disséqué publiquement par les médecins d'Édimbourg.Quant au docteur Knox, bien qu'il ne soit jamais poursuivi, sa réputation est irrémédiablement ternie. L'affaire provoque un tollé en Écosse et en Grande-Bretagne. En 1832, une nouvelle loi sur l'anatomie est votée : désormais, les hôpitaux peuvent utiliser les corps non réclamés des pauvres, mettant fin au sinistre commerce des "résurrectionnistes".Ainsi se clôt l'histoire glaçante de Burke et Hare — deux hommes ordinaires devenus serial killers par appât du gain, dans une ville fascinée... par la science du corps humain. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
L'affaire Francisco Arce Montes débute en France dans la nuit du 17 au 18 juillet 1996 lorsqu'une jeune collégienne anglaise, nommée Caroline Dickinson, est retrouvée morte étouffée après avoir été violée dans l'auberge de jeunesse de Pleine-Fougères, en Ille-et-Vilaine, près de Saint-Malo. Elle effectuait avec sa classe un séjour linguistique en France. Son viol et son meurtre sont intervenus sans même que ses camarades de chambrée ne s'en aperçoivent. Très vite, l'affaire criminelle va avoir un fort écho médiatique en France et en Grande-Bretagne, ce qui influera sur le déroulement de l'enquête. Le meurtrier, un Espagnol du nom de Francisco Arce Montes, est arrêté le 13 mars 2001 à Miami aux États-Unis...CRIMES EN BRETAGNE • Histoires Vraies est une production Minuit, issue de la collection CRIMES · Histoires Vraies .
Nous sommes en mars 1803, le royaume de Naples est frappé par une crise financière aiguë et, de plus, doit faire face à l'entrée, sur son territoire, d'un corps de l'armée française. L'instabilité est grande au cœur de la région qui constitue un carrefour majeur en Europe. Trait d'union avec l'Afrique et l'Orient. Troisième ville la plus peuplée du continent, elle est un prodigieux creuset intellectuel qui rassemble les plus brillants savants. Naples est un phare en ce siècle des Lumières. Et pourtant, ses habitants sont souvent méprisés, perçus comme les "faibles descendants" des Romains. Le roi Ferdinand IV, avide d'indépendance, est dépeint comme un idiot, ce qui ne l'empêche pas d'orchestrer des manœuvres diplomatiques rusées avec la Russie et la Grande-Bretagne, tout en pactisant avec la France. La reine, elle-même, Marie-Caroline d'Autriche, sœur de Marie-Antoinette, qui abhorre les Français, participe à ces intrigues qui aboutissent au débarquement d'une flotte anglo-russe en novembre 1805. En réponse, Napoléon, qui veut faire du royaume un laboratoire de sa politique, en ordonne l'invasion. Son frère Joseph Bonaparte y sera proclamé roi en avril 1806. L'histoire du royaume de Naples est celle d'un dilemme, celui du tiraillement entre l'aspiration à l'indépendance et la recherche de la protection des grandes puissances. Tentons de comprendre les complexités de ce dilemme… Avec nous : Vincent Haegele, conservateurs des bibliothèques de Versailles. « Un printemps à Naples » ; Passé/composé. Sujets traités : Naples, Carrefour, Europe, Ferdinand IV, romains, Marie-Caroline d'Autriche, Napoléon, Joseph Bonaparte Merci pour votre écoute Un Jour dans l'Histoire, c'est également en direct tous les jours de la semaine de 13h15 à 14h30 sur www.rtbf.be/lapremiere Retrouvez tous les épisodes d'Un Jour dans l'Histoire sur notre plateforme Auvio.be :https://auvio.rtbf.be/emission/5936 Intéressés par l'histoire ? Vous pourriez également aimer nos autres podcasts : L'Histoire Continue: https://audmns.com/kSbpELwL'heure H : https://audmns.com/YagLLiKEt sa version à écouter en famille : La Mini Heure H https://audmns.com/YagLLiKAinsi que nos séries historiques :Chili, le Pays de mes Histoires : https://audmns.com/XHbnevhD-Day : https://audmns.com/JWRdPYIJoséphine Baker : https://audmns.com/wCfhoEwLa folle histoire de l'aviation : https://audmns.com/xAWjyWCLes Jeux Olympiques, l'étonnant miroir de notre Histoire : https://audmns.com/ZEIihzZMarguerite, la Voix d'une Résistante : https://audmns.com/zFDehnENapoléon, le crépuscule de l'Aigle : https://audmns.com/DcdnIUnUn Jour dans le Sport : https://audmns.com/xXlkHMHSous le sable des Pyramides : https://audmns.com/rXfVppvN'oubliez pas de vous y abonner pour ne rien manquer.Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Maurice Gourdault-Montagne : Ex-Ambassadeur de France au Japon, Chine et Grande-Bretagne.
Le gouvernement britannique a imposé des sanctions à deux ministres israéliens suite à leurs déclarations controversées sur Gaza et les Palestiniens. Les sanctions incluent une interdiction de séjour et le gel de leurs avoirs au Royaume-Uni.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Nous avons parfois l'impression que le climat actuel est anxiogène. Les crises se succèdent et nous ne savons plus comment y répondre. Dans cette épisode, Joan et Stéphane prennent le temps de réfléchisse sur l'état de notre monde et explorent différentes avenues qui nous sont offertes pour demeurer sain d'esprit. Site internet: https://questiondecroire.podbean.com/ ApplePodcast: https://podcasts.apple.com/us/podcast/question-de-croire/id1646685250 Spotify: https://open.spotify.com/show/4Xurt2du9A576owf0mIFSj Contactez-nous: questiondecroire@gmail.com Notre commanditaire: L'Église Unie du Canada Moncredo.org * Musique de Lesfm, pixabay.com. Utilisée avec permission. * Photo de Sander Sammy, unsplash.com. Utilisée avec permission. Bonjour, bienvenue à Question de croire, un podcast qui aborde la foi et la spiritualité, une question à la fois. Cette semaine, comment survivre dans le climat actuel? La tentation d'offrir des trucs pour survivre aux crises actuelles Un jour, quand mes trois enfants étaient toutes petites, la période la plus épuisante de ma vie, (et d'ailleurs je fais un clin d'œil à toutes celles et ceux qui se retrouvent dans cette situation maintenant), je m'en étais ouverte à un prof de la fac de théologie que je connaissais. Il était du côté catholique, mais on était ensemble dans plusieurs projets de réflexion théologique œcuménique. Il m'avait donné un précieux conseil. Écoute bien Stéphane, ça peut te servir. Il était allé en retraite spirituelle dans je ne sais quel monastère formidable, sûrement avec une très belle vue et puis régulièrement des offices. Il m'avait expliqué qu'il était un peu pressé par les différentes tâches académiques et les problèmes liés à sa paroisse, parce qu'il était aussi prêtre en paroisse. Et puis, tiens-toi bien, une de ces personnes consacrées dans la vie du monastère lui avait donné le truc et astuce suivant : « quand je mange, je mange, quand je marche, je marche, quand je lis, je lis ». Il lui avait donc conseillé de ne faire qu'une chose à la fois et de la faire bien et en pleine conscience. Alors, un peu épatée, j'avais regardé ce monsieur de plus de 45 ans, célibataire, prêtre, prof de fac, qui me disait ça à moi. Et j'avais dit, écoute : quand je mange, je donne à manger à quelqu'un. Quand je marche, je pousse une poussette et je tiens quelqu'un d'autre par la main. Quand je parle au téléphone, une autre personne m'interrompt tout le temps et me parle constamment. Et quand je dors, quelqu'un décide de ne pas dormir et donc je ne dors plus. C'est un petit peu la même chose maintenant; il y a un climat particulièrement difficile et des fois quand je scrolle sur Instagram ou autre et que je vois des tas d'astuces : mettre les jambes contre le mur, faire de la méditation et tout, je repense à ces bons conseils qu'on peut donner aux gens pour aller bien, alors que c'est le chaos total autour d'eux. Les crises qui prennent trop de place dans nos vies Oui, je trouve qu'il y a une certaine sagesse dans le conseil que tu as donné dans le sens d'essayer de ne pas trop se faire envahir et que le contexte actuel prenne toute la place dans nos vies. Mais en réalité, c'est difficile parce que le climat actuel a des répercussions partout dans tout ce qu'on fait. Au moment où on enregistre cet épisode, nous sommes au Canada dans cette crise avec les tarifs d'importation exportation avec les États-Unis. Les États-Unis sont quand même le premier partenaire commercial du Canada. On peut dire, bon, c'est une crise, les marchés fluctuent et tout et tout, mais ça a des répercussions à l'épicerie. Il y a des gens qui sont soit à la retraite ou qui planifient leur retraite. Toutes ces variations de marché, ça a un impact réel. Il y a des gens qui perdent leur emploi. Donc, c'est facile de dire ah, j'élimine ça dans ma tête, je me concentre sur moi-même et ma petite chose. Mais c'est difficile de dire ça à quelqu'un qui a peur de perdre son emploi, qui se demande comment il-elle va faire pour nourrir ses trois enfants. Ça peut être très envahissant, ça peut être très angoissant. Et on en parle un peu, mais on a très peu de choses à offrir pour aider ces personnes-là. Que peut faire l'Église dans le climat actuel Finalement, nous, d'un point de vue de l'Église, d'un point de vue des religions, comme tu dis, qu'est-ce qu'on a à offrir ? C'est vrai que j'étais assez surprise la première fois qu'une stagiaire avec laquelle j'ai parlé il y a quelques années, une stagiaire que j'avais dans mon staff dans une Église à Strasbourg, m'a parlé très franchement de ses problèmes de santé mentale. Et c'était un peu la première fois dans un contexte d'Église en France; elle venait un petit peu de l'extérieur puisqu'elle faisait un stage plutôt orienté, je ne me rappelle plus très bien, mais c'était un peu secrétariat ou quelque chose comme ça. Elle en parlait super librement, là où finalement c'était très, très, très rare dans mon milieu d'Église d'origine qu'on parle de santé mentale. D'ailleurs, on a consacré tout un épisode avec l'ami Olivier sur ces questions-là. D'un autre côté, ces derniers temps, je me suis rendu compte qu'il y a beaucoup de bon dans le fait de pouvoir poser des diagnostics, quelque chose qui permet aux gens de comprendre certaines de leurs réactions, certaines de leurs pseudo-inadéquations avec les situations. En même temps, je me demande si, par certains aspects, ça ne nous rajoute pas un poids supplémentaire, dans le sens où on se dit « bon, moi j'ai eu le diagnostic de ci ou ça, ou bien moi je me sens comme ceci, et donc je n'arriverai pas à faire ça, ou ce n'est pas pour les gens comme moi, ou alors si on aménage, je ne sais pas, je n'y arriverai pas ». Avant, on avait un peu cette espèce d'utopie qu'avec un peu de bonne volonté, on arrivait à tout faire. Et maintenant, on est presque parti dans l'autre sens, on se dit que tout est devenu si compliqué qu'on ne va probablement pas réussir à le faire. Et ça, c'est quelque chose qui m'inquiète aussi par bout. Du coup, en Église, je trouve que ce qui pourrait devenir de plus en plus notre force, c'est d'être accessible à tous et à toutes, d'avoir des activités qui peuvent parler à un maximum de personnes, avoir des lieux où tu peux choisir ou de parler ou de te taire, de t'asseoir sur un banc ou de t'allonger sur un banc. On pourrait finalement développer encore plus le fait qu'on peut être des lieux de refuge, qu'on peut être des sanctuaires dans lesquels peuvent se vivre un certain nombre de choses et d'interactions, peu importe finalement nos besoins, nos spécificités, nos diagnostics. J'espère que comme ça, on arrivera à contribuer à quelque chose d'un peu plus sain dans le climat actuel. Je me rappelle que finalement, Jésus avait des fois un petit comportement autistique, si on y pense un peu. Après, je ne veux pas faire un diagnostic sauvage sur Jésus, mais quand d'un seul coup il disait aux uns et aux autres « j'en peux plus, je suis sursaturé d'informations, je vais me mettre là-bas, là-bas, où on me fout la paix ». Quand il prend cette décision ultra radicale d'aller au désert, on sent vraiment qu'il est en surstimulation et qu'il a besoin qu'on lui foute la paix, qu'on lui laisse un grand espace devant lui. Dans nos sociétés, on a de plus en plus de mal à couper. Je suis la première à être sur les réseaux sociaux, je suis la première à m'intéresser à plein de choses. Récemment, j'ai vu un documentaire qui rapportait que certains jeunes passent jusqu'à 12 heures par jour sur les réseaux sociaux; 12 heures ! Peut-être que mes filles en font un peu partie, j'espère que non. Alors bien sûr, il y a aussi les gamers qui font quand même aussi des trucs d'interaction sociale. Ce n'est pas juste scroller. Il y a toutes sortes de façons d'être sur Internet ou les réseaux sociaux. Il n'y en a pas qui sont meilleures ou moins bonnes, il y a juste différentes façons d'y être. Et quelles sont nos possibilités de nous couper un peu de toute cette agitation du monde? Moi, j'ai tendance à espérer que dans les Églises, on cultive ce genre de choses. J'ai beaucoup d'admiration pour mes collègues qui partent trois, quatre, dix heures en forêt avec des enfants, avec des jeunes, avec des adultes et qui leur proposent de couper. Il me semble que c'est ce qu'on a à offrir. Prendre soin de soi Certaines personnes s'attendent à ce que les Églises soient ce lieu de résistance au climat actuel. Oui, peut-être. Mais en même temps, un peu comme tu l'as soulevé, il faut prendre soin de soi. L'exemple que j'utilise souvent, c'est ce qu'on appelle ici les aidants naturels; ces personnes qui prennent soin de parents âgés ou d'enfants qui ont des problèmes spécifiques, ce qu'ils font par amour, mais ça demande beaucoup de temps, ça demande beaucoup d'énergie. Et on leur dit : si vous vous épuisez, on n'aura pas seulement entre guillemets un problème, mais deux problèmes. On va avoir une personne en perte d'autonomie et une autre personne en épuisement. Donc, il faut faire attention à soi pour ne pas se brûler. Et c'est vrai qu'on est constamment confronté à des problèmes qui semblent immenses, qui semblent trop gros pour nous, ça peut être décourageant. On peut se demander, mais moi, je ne suis qu'une seule personne. Comment puis-je changer la façon dont les systèmes internationaux fonctionnent? Peut-être une façon, c'est de revenir à soi, un peu comme tu dis. J'ai arrêté d'écouter les téléjournaux parce que c'était trop difficile émotivement, et arrêté d'avoir des conversations avec des gens qui ne sont pas là pour échanger, mais pour débattre et gagner un argument, des gens, ce que j'appelle, endoctrinés. Souvent on dit, ah, il faut garder les canaux de communication ouverts avec les gens différents. Peut-être, mais est-ce qu'on est vraiment obligé d'être en contact avec des gens nocifs, des gens toxiques, des gens qui ne veulent rien savoir de nos points de vue qui sont juste là pour régurgiter la propagande, régurgiter ce qu'ils croient être parole d'évangile et qu'il ne l'est pas? Donc, il faut prendre soin de soi, il faut faire attention à soi et ce n'est pas se désengager, c'est juste de dire : il y a des moments où il faut être dans la bataille et il y a des moments où il faut se protéger. Connaître ses limites Il n'y a pas longtemps, l'une de mes filles a vécu un événement un peu fort dans sa vie. Elle m'appelle et me dit « Maman, je ne vais vraiment pas bien, je ne sais pas quoi faire aujourd'hui pour aller bien ». Je lui ai dit « Écoute, je te suggère de faire une liste de choses qui te font du bien, des choses qui sont réalistes, que tu peux faire là tout de suite, des choses pour lesquelles il faut que tu t'organises un petit peu.» C'est toujours pareil, le court, le moyen, le long terme. Et puis des listes de choses qu'on pourrait imaginer ensemble, où il faut un peu de budget, un peu de temps, un peu d'organisation. Alors elle a fait cette liste, et de temps en autre, je lui rappelle de se référer à cette liste. Je me fais aussi cette liste mentale. Par exemple j'ai besoin d'aller régulièrement au spa. J'adore les bains, les bulles, le hammam, le sauna, mes copines… passer du temps avec mes copines, elles me racontent leurs histoires, du temps dans le jardin avec mon mari, la louange et la prière. Clairement, ce sont des moments où j'oublie un peu tout ce qui m'habite et où je vis cet instant présent, où je me marre, où je profite, où j'admire la nature. D'un seul coup, je suis juste dans ce moment-là qui me rend heureuse et en vie. Et parfois aussi, je m'autorise à regarder en face les pressions. Voilà, les pressions, soit que j'assume, soit que je subis. Et parfois aussi, je le dis aux gens. D'ailleurs, je le dis ces derniers temps, je le dis un peu plus aux gens. Je leur dis, écoutez, je suis au maximum de mes compétences. J'ai changé de pays, j'ai changé d'Église, j'ai changé un peu de métier, parce que je ne suis plus pasteur de paroisse, je ne suis plus ministre en paroisse. Et je suis arrivée au maximum de mes possibilités de surcompensation, d'adaptation. Je déçois probablement, on estime que je devrais faire plus, et ça je l'entends, mais je n'y arrive pas. Si je vais plus loin, c'est ma santé mentale qui va devoir prendre le relais, ou en tout cas je vais devoir chercher quelque part où ce n'est pas bon d'aller chercher. Donc je regrette de décevoir, moi je ne peux pas en faire plus parce que je connais mes limites. Les gens sont souvent frappés que l'on connaisse ses limites, ça c'est quelque chose qui me saute aux yeux quand je dis aux gens, par exemple, écoutez, moi je fais toujours une sieste au milieu du jour et c'est comme ça que je m'en sors. Je fais toujours un goûter vers 4-5 heures et c'est comme ça que je peux bosser le soir. J'explique un peu que j'ai mis en place une certaine hygiène de vie pour pouvoir continuer à travailler dans l'Église, à bosser le soir, le week-end, les jours fériés. Ça m'a demandé de mettre en place une hygiène de vie particulière, adaptée à ce que ma vocation demande en termes d'emploi du temps. Et j'encourage chacun et chacune à oser dire ce genre de choses, non pas pour dire « je suis plus spéciale que toi, j'ai tel ou tel besoin », mais pour dire en fait « je sais que pour pouvoir mener à bien le moins imparfaitement possible ma mission, je mets en place un certain nombre de choses et ça m'amène des fois à dire non ou ce n'est pas possible ou à dire plus tard, et c'est comme ça que je m'en sors. Remettre les crises dans le long terme Une autre chose qu'on peut faire, c'est prendre un pas de recul et retourner dans notre tradition en tant que croyante, en tant que croyant. Par exemple, dans la première lettre de Jean, chapitre 2, verset 17, on dit « Et le monde passe, et sa convoitise aussi, mais celui qui fait la volonté de Dieu demeure éternellement. » Les choses passent et Dieu demeure. On a cette chance, en tant que chrétien, d'avoir une histoire sur le long terme. Dans le Premier Testament, on a tous ces prophètes qui font face à des crises terribles et quelque part, le peuple de Dieu continue à survivre. Ce n'est pas facile, ce n'est pas plaisant, mais d'être capable de mettre ça dans du long terme, de dire que ça fait partie de l'expérience humaine, ça fait partie de l'expérience du peuple de Dieu, de faire face à de grands défis. Les gens ont su conserver une certaine forme d'espoir. Les croyants ont conservé la foi malgré toutes les épreuves. Malgré tout, on n'est pas seul dans tout ça. Ce n'est pas juste notre génération qui est attaquée. On a toute cette communion des saints, si je peux utiliser du langage théologique, toutes ces personnes-là qui sont avec nous. Tous les croyants à travers le monde sont avec nous et Dieu demeure avec nous. Ça peut aider, pendant quelques secondes, de se rappeler de tout ça et de se dire que peut-être ça va bien aller dans le fond, sur le long terme. Se souvenir de ceux et celles qui nous ont précédés Pour moi, c'est vraiment exactement ça, c'est totalement réconfortant de penser à la nuée des témoins. Certains vont associer la nuée des témoins à nos contemporains, d'autres vont partir dans des choses un peu plus mémorielles. Du côté réformé, on est moins à l'aise sur des questions comme ça, mémorielles. Du côté luthérien, on pratique plutôt une forme de tolérance ou de compréhension. Du côté catholique on est totalement à l'aise, décomplexé, pas de problème. Mais néanmoins, moi, c'est le souvenir de ce pour quoi une grande partie de mes ancêtres proches, les générations les plus proches ont lutté. Je me rappelle quand même cette grand-mère, grand-mère Madeleine, qui a perdu une jambe dans la Résistance, dans la Deuxième Guerre mondiale. Je l'ai toujours connue unijambiste, alors qu'en fait, c'était une gamine qui ne savait pas trop où aller et qui a vu un endroit où il y avait de la soupe si on filait un coup de main. Maintenant, on appelle ça de la grande résistance. Mais enfin, quand même, elle était résistante. Elle a résisté. Et bien sûr, penser aussi au côté espagnol, celles et ceux qui ont voulu résister à la dictature avec plus ou moins de succès. Se rappeler qu'en fait, ils ont lutté, ils ont eu des vicissitudes. Il ne faut pas comparer, chaque génération est différente. Des choses ont quand même touché leur chair. Mais ils ont lutté pour que moi, je puisse continuer à exercer une forme de liberté d'expression, d'autodétermination. Le soin des plus vulnérables, c'est quelque chose qui est très présent dans mes lignées paternelles et maternelles. Je me rappelle ma grand-mère qui me parlait de son grand-père, donc ça fait loin en arrière, et qui disait, tu sais, mon grand-père, c'était celui du village qui ne battait pas les enfants. Et ça, ça l'a guidée toute sa vie, d'avoir un grand-père qui pensait que ce n'était pas normal de battre les enfants, en tout cas qui ne battait pas les chiens, ni ses petits-enfants. Parfois, on a des ancêtres dont on peut être à la fois fière et puis aussi dont on se dit, j'ai une parole à porter et j'ai une spécificité à apporter et je peux m'appuyer là-dessus, sur cet héritage. Ensuite, il y a des héritages symboliques. Quand on n'est pas tout à fait à l'aise avec son arbre généalogique, ça peut arriver aussi, on n'en est pas responsable. On peut aussi s'inscrire dans des lignées symboliques, des courants de pensée forts qui nous structurent et qui nous permettent de trouver là des idées saines. Ça, c'est quand les idées sont saines. C'est vrai qu'il y a aussi tout plein d'idées malsaines et on ne peut pas toujours évacuer le fait qu'elles aient parfois de la popularité. Conserver sa dignité pendant les crises Tu parles de la Deuxième Guerre mondiale. Mon premier diplôme universitaire, c'est en histoire. Et je me souviens, j'ai lu des trucs sur la Shoah, sur l'Holocauste. Encore une fois, je ne compare pas ce qui s'est passé là avec notre climat actuel. Le lien que je fais, c'est une des grandes questions, pourquoi les Juifs n'ont pas résisté à la solution finale? Et bon, il y a eu des actes de résistance. Oh oui. Dans les forêts polonaises, il y a eu plein de petits îlots, mais pas quelque chose de généralisé, quoi. Un des arguments que je n'avais pas vu venir, c'était que peut-être une des grandes résistances, c'est la survie. C'est vrai. Et je fais toujours aussi le lien avec la bande dessinée Maus, une très grande bande dessinée où l'auteur raconte l'histoire de l'Holocauste à travers son père. Et cette scène que j'ai trouvée troublante et puissante à la fois où son père est dans les camps de la mort et il va se laver dans la rivière. Les autres disent « Mais qu'est-ce que tu fais là? » Et moi, j'ai vu ça comme un acte de dignité. « Je suis un être humain, j'ai le droit d'être propre. » Ça n'a rien changé, malheureusement, dans le grand ordre des choses. Mais cette résistance-là, dans un mouvement qui essaie de déshumaniser des êtres humains, de dire « Je suis un être humain, et rien de ce que vous pouvez faire va changer le fait que je suis un être humain tant ou si longtemps que je vais vivre. C'est d'une puissance magistrale et ça inspire. Ne pas se couper des réalités actuelles Avant, on parlait de rester déconnecté à certains moments, d'essayer de se protéger aussi de tout ça. Mais c'est compliqué parce qu'une partie de la vie sociale se passe maintenant sur les réseaux sociaux. Et donc, du coup, on est tous et toutes en train d'essayer de gérer notre lien aux réseaux sociaux, d'y être quand même assez pour être informé. Moi, par exemple, je travaille beaucoup avec la jeunesse, donc je ne voudrais pas me couper d'un certain nombre de choses. En même temps de ne pas y être trop, pour ne pas d'abord s'épuiser les yeux, la tête, puis pour ne pas voir trop de choses terribles. Mais par contre, ce qui nous prend par le revers, et je crois que tu as vu toi aussi les chiffres, c'est ce regain de religiosité auprès des jeunes. Des jeunes qui finalement trouvent sur les réseaux sociaux un certain nombre de choses qui les attirent concernant la religion, et qui finissent dans leur vingtaine par retourner à l'Église, tant et si bien qu'il y a plus de pratiques auprès des vingtenaires qu'auprès de leurs parents. C'est épatant, hein? Oui, j'ai vu il y a quelques jours. Vous qui écoutez, ce sera peut-être de vieilles nouvelles, mais c'est la société biblique en Grande-Bretagne qui publie un article expliquant une augmentation de la présence au culte de 50% au cours des six dernières années. Certaines gens ont dit : est-ce que ce sont des gens qui déclarent aller à l'Église ou des gens qui sont vraiment à l'Église? Parce qu'il y a toujours cette nuance-là dans les enquêtes. Lorsqu'on creuse un peu, c'est une augmentation réelle, surtout chez les jeunes hommes de moins de 35 ans. Et lorsqu'on est sur les médias sociaux, on comprend aussi ce que ça veut dire. Parfois, on peut faire des liens. Ces jeunes hommes sont souvent beaucoup plus conservateurs moralement. Ils sont souvent adeptes d'une certaine masculinité toxique, à la Andrew Tate, ce qu'on appelle ici « bro » masculinistes. Si on regarde ça statistiquement, on se dit « Ah, c'est merveilleux, on a enfin des jeunes qui viennent à l'Église, enfin de jeunes hommes qui viennent à l'Église ». Mais si on comprend ce qui se passe sur ces médias sociaux là, comment ce sont des vecteurs de radicalisation, de masculinité toxique, et que ces jeunes hommes-là viennent à l'Église pour une espèce de modèle d'homme qui domine la famille, une espèce d'image d'un patriarcat d'une autre époque, on se pose des questions. Et c'est ça que je disais plus tôt : il faut se protéger, mais il faut rester aussi informé. Moi j'ai un fils de 15 ans, je ne suis pas au-dessus de son épaule, mais plusieurs fois je lui demande ce qu'il consomme sur Internet. C'est vrai. Parce que je sais que ça existe. Je ne veux pas nier cette existence-là. Je ne veux pas dire, moi, je n'aime pas ça, ça n'existe pas. Non, il faut être au courant pour justement dire aux personnes autour de nous, il y a un problème là. Ce n'est pas banal, mais encore une fois, on s'expose à du contenu toxique et comment peut-on s'informer sans se laisser affecter? C'est toujours un jeu d'équilibre très difficile. Prendre le temps de se poser Comme on a dit que c'était trop facile, les petits trucs et astuces, je vais terminer avec un truc et astuce. On a dit en début d'émission que c'était vraiment la voie de la facilité, donc il y aura un peu d'autodérision. La première astuce : j'ai lu quelque part que Jean-Sébastien Bach, avant de commencer toute chose, toute partition, toute création, commençait par dire « Jésus vient-moi en aide ». Et il écrivait en haut de sa partition « Jésus sauve ». Donc se poser, se dire « Jésus viens-moi en aide », et puis « Jésus sauve ». Se rappeler qu'en fait, on a été sauvés. On a été sauvés par grâce, on vit de la grâce. C'est vrai qu'on aimerait faire de grandes œuvres. On aimerait que nos projets réussissent, on aimerait bien que les gens nous aiment bien en plus. Plein de trucs compliqués à la fois. Que notre podcast soit très populaire. Puis gagner un peu de sous de temps en temps aussi. Bon bref, pour pouvoir aller au spa justement. Bref. Et puis, à la fin, quand Bach avait terminé, il ne savait jamais trop, finalement, si ça allait plaire. On ne sait pas trop, je n'en sais rien, moi je n'ai jamais composé d'œuvres, mais il doit y avoir un énorme moment de doute, terrible. Il notait aussi Solo dei gloria, SDG. Ça, c'est une discipline que je commence à m'appliquer un peu, parce que ça me permet de me poser et de me rappeler ce pourquoi je suis là. Deuxième astuce : j'ai un collègue qui travaille dans le milieu des aumôneries, qui aussi est manager d'équipe. Il nous a expliqué en réunion de managers d'Église que trois fois par jour, il fait de la cohérence cardiaque, et que depuis qu'il fait ça, il se sent beaucoup plus relax. Avant, il sentait sa tension monter. Maintenant, trois fois par jour, il fait de la cohérence cardiaque. Je me dis : finalement, les pressions ne vont pas baisser, en tout cas pour la plupart d'entre nous. Les pressions mondiales non plus. Comme tu dis, il y a le climat politique, il y a les masculinistes, l'inflation, que sais-je encore. Mais nous, notre corps, la façon dont on traite notre corps, les respirations qu'on prend, la façon dont on regarde vers Jésus dans les moments de notre journée. On a ça pour le moment, on en a encore le contrôle. C'est un recentrage qui permet ensuite de donner au reste du monde. Alors voilà, j'ai terminé sur une note d'autodérision avec deux astuces. Et toi, est-ce que tu as des trucs et astuces ? Tout simplement, ne rien faire. Parfois, c'est un acte de résistance parce qu'il faut être productif, il faut faire plus, et tout, et tout, et tout… Parfois, ouvrir la télévision. Oui, je sais, je suis de ma génération, j'écoute encore la télévision. Et écouter un film stupide, et ne rien en tirer, mais juste être là et ne pas trop penser et accepter que je viens de perdre deux heures d'un point de vue productif, mais j'ai peut-être gagné deux heures de santé mentale quelque part. Ouais, c'est excellent. J'adore. Conclusion Merci, Joan. J'espère que ce podcast a été un moment où vous avez pu décrocher un peu. Merci pour la conversation, Joan. Merci, Stéphane. Et on vous rappelle que vous pouvez nous écrire si jamais vous avez le goût d'entrer en communication avec nous pour échanger, pour des sujets, pour des suggestions, parce que vous n'êtes pas d'accord, surtout si vous n'êtes pas d'accord, on veut vous entendre : questiondecroire@gmail.com Merci à l'Église Unie du Canada, notre commanditaire, qui a un site Internet moncredo.org, qui explore aussi des questions de foi et de spiritualité. À très bientôt, Joan. À très bientôt.
Jean-Claude Antoine est un journaliste de longue date pour le groupe Le Mauricien depuis 1983 et il est de passage en Australie. Il fait le point sur l'accord du 22 mai dernier quand la Grande Bretagne a rendu les îles Chagos à l'île Maurice et on parle aussi de la situation politique, économique et sociale du pays.
durée : 00:59:33 - Entendez-vous l'éco ? - par : Aliette Hovine, Bruno Baradat - Le 12 avril, en pleine crise de la sidérurgie en Europe, le gouvernement britannique a décidé de sauver les hauts fourneaux de Scunthorpe, en difficulté depuis des années, dans l'attente d'une éventuelle nationalisation. Que dit cet épisode de la désindustrialisation en Grande Bretagne ? - réalisation : Françoise Le Floch - invités : Catherine Mathieu Économiste à l'OFCE, spécialiste du Royaume-Uni et des questions européennes; Marc Lenormand Maître de conférences en études anglophones et civilisation britannique à l'Université Montpellier - Paul Valéry
François DELECOUR a.k.a “ Freine-Tard ” a été vice-champion du monde des rallyes en 1993, triple champion de Roumanie et compte de nombreuses victoires à son actif. Vous le connaissez d'ailleurs, peut-être autant pour ses exploits sportifs que pour ses frasques qui ont tant marqué les esprits...À travers cet épisode, François nous raconte comment il a baigné dans l'automobile et le pilotage dès sa plus tendre enfance et avant même d'être né pour ainsi dire. Oui, je sais, cela peut paraître énigmatique, mais vous comprendrez en l'écoutant… D'autant plus, qu'il n'a jamais parlé de cette période de sa vie publiquement auparavant, c'est donc une vraie exclue que nous offre François Dans La Boîte à Gants !_________________________________________________________
durée : 01:02:48 - Les Nuits de France Culture - par : Albane Penaranda, Mathias Le Gargasson, Antoine Dhulster - La série "La Deuxième Guerre Mondiale" aborde dans son huitième volet "la drôle de guerre", c'est-à-dire la période d'inaction sur le front, de septembre 1939 à Mai 1940. Elle débute au moment où la France et la Grande-Bretagne ont déclaré la guerre à l'Allemagne nazie le 3 septembre 1939. - réalisation : Massimo Bellini, Vincent Abouchar
durée : 01:02:32 - Les Nuits de France Culture - par : Albane Penaranda, Mathias Le Gargasson, Antoine Dhulster - Face à l'obstination de Hitler qui entend poursuivre sa politique d'expansion vers l'est, la France et la Grande-Bretagne déclarent la guerre à l'Allemagne le 3 septembre 1939. En 1982, cet épisode de la série sur la Seconde guerre mondiale en analyse les circonstances et évènements. - réalisation : Massimo Bellini, Vincent Abouchar - invités : Jean-Baptiste Duroselle Historien
Du nu reggae au manouche, en passant par le jazz, la #SessionLive reçoit deux noms de la scène hexagonale. (Rediffusion du 19 janvier 2025)Nos premiers invités sont Les Doigts de l'Homme pour la sortie de Erratic, The Art of Roaming.Les Doigts de l'Homme fêtent leurs 20 ans. Pour cela, ils sortent un double album ambitieux qui illustre le trajet parcouru le long de ces nombreuses années avec une approche encore plus inédite et personnelle. De l'acoustique à l'électrique, 23 titres autour d'un jazz de création, « guitaristique », coloré et exigeant. Et pour respecter la tradition : à chaque nouvel album, un nouvel instrument invité ! C'est le batteur Pierre Rettien qui rejoint l'équipe pour illustrer ce passage à l'électrique. « Erratic », deuxième single tiré du double album Erratic, The Art Of Roaming qui est sorti le 20 septembre 2024. Accepter le désordre, ne pas suivre de ligne de conduite, laisser émerger librement ce qu'il en résulte, dans la vie comme dans la musique, accepter de se laisser malmener par l'imprévu, fuir l'ordre qui peu à peu s'établit. Ignorer l'influence du regard extérieur, celui qui finit par restreindre la véritable liberté de choisir. Laisser naître de ce qui semble être le chaos.► Titres interprétés au grand studio« Dreaming of my Brothers » Live RFI« Des hommes intègres », extrait du double album (cd Électrik)« Californian Christmas » Live RFI► Line Up : Olivier Kikteff (guitare), Benoît Convert (guitare), Yannick Alcocer (guitare), Tanguy Blum (contrebasse) et Nazim Aliouche (percussions)Son : Mathias Taylor, Camille RochAlbum Erratic, The Art of Roaming (Lamastrock/ Inouïe Dist. 2024).YouTube - Bandcamp - LamastrockPuis, nous recevons Flox pour la sortie de Square.Flox est square. Carré, précis, direct. Il aime aller droit à l'essentiel, ne pas se perdre en considérations superflues. « Je n'ai pas le temps de faire de la merde », résume-t-il. Alors, son septième album s'intitule Square.Square correspond à un virage majeur dans la carrière du pionnier du nu reggae, extraordinaire artisan du studio qui joue de tous les instruments, s'enregistre, se mixe et se produit mais, pendant une douzaine d'années, montait sur scène avec des musiciens. Après avoir enregistré Square, il a commencé à tourner seul, équipé d'une machine qu'il a dessinée et construite avec des contrôleurs Midi pour lancer samples et boucles qu'il a enregistrés lui-même : « Il faut maîtriser tous les outils pour délivrer ce que l'on veut », répète-t-il depuis longtemps...Ce doux quinquagénaire franco-britannique au crâne lisse sourit, gentiment moqueur : « Il y a tellement d'outils si faciles qui permettent de sortir des albums alors que l'on est encore en phase d'apprentissage ou d'acquisition que beaucoup se brûlent les ailes. »Flox sait si bien combien son chemin a demandé de patience, de précision et de passion. Il y a quelques décennies, il sort diplômé en reliure de ses cinq ans à l'École Estienne. Il est en pleine période punk et ne se voit pas travailler pour les vieux clients bourgeois des relieurs. Alors, il devient informaticien et son premier salaire sert à payer la première traite d'une table de mixage à 25 000 francs. Après tout, Florian Gratton n'a jamais manqué de détermination et sait prendre des décisions tranchées. Avant lui, sa mère, moitié kabyle, moitié française, s'est évadée en Grande-Bretagne à l'adolescence, a rencontré un acteur moitié anglais, moitié irlandais et ne revient en France qu'après la victoire de Mitterrand à la présidentielle de 1981. Florian a onze ans et se met à la batterie, son premier instrument. Peu à peu, il saura jouer d'un peu tout. « Je suis plus curieux que vraiment multiinstrumentiste. Je n'apprends de chaque instrument que ce qui me suffit pour faire de la musique. C'est un apprentissage ciblé. Il me faut des notes bien appuyées et bien placées. »Qu'on ne s'attende pas à une trajectoire classique de reggaeman. Sa porte d'entrée pour la musique jamaïcaine est franchement britannique avec Police, avant le drum'n'bass et le choc de la dub poetry de Linton Kwesi Johnson. « À part ça, j'ai autant été nourri de Bob Marley que des Pink Floyd. » À vingt ans commence le temps des groupes. À trente ans, il dirige une batucada de trente percussionnistes. Mais il s'est fixé comme un cap de faire son premier album avant trente-cinq ans. Square est son 7e album.► Titres interprétés au grand studio« Square » Live RFI« In The Shade », extrait de l'album« Loose » Live RFI► Line Up : Florian Gratton alias Flox (machines, voix)Son : Mathias Taylor, Camille RochAlbum Square (Underdog Records 2024)Site - YouTube - Bandcamp
Du nu reggae au manouche, en passant par le jazz, la #SessionLive reçoit deux noms de la scène hexagonale. (Rediffusion du 19 janvier 2025)Nos premiers invités sont Les Doigts de l'Homme pour la sortie de Erratic, The Art of Roaming.Les Doigts de l'Homme fêtent leurs 20 ans. Pour cela, ils sortent un double album ambitieux qui illustre le trajet parcouru le long de ces nombreuses années avec une approche encore plus inédite et personnelle. De l'acoustique à l'électrique, 23 titres autour d'un jazz de création, « guitaristique », coloré et exigeant. Et pour respecter la tradition : à chaque nouvel album, un nouvel instrument invité ! C'est le batteur Pierre Rettien qui rejoint l'équipe pour illustrer ce passage à l'électrique. « Erratic », deuxième single tiré du double album Erratic, The Art Of Roaming qui est sorti le 20 septembre 2024. Accepter le désordre, ne pas suivre de ligne de conduite, laisser émerger librement ce qu'il en résulte, dans la vie comme dans la musique, accepter de se laisser malmener par l'imprévu, fuir l'ordre qui peu à peu s'établit. Ignorer l'influence du regard extérieur, celui qui finit par restreindre la véritable liberté de choisir. Laisser naître de ce qui semble être le chaos.► Titres interprétés au grand studio« Dreaming of my Brothers » Live RFI« Des hommes intègres », extrait du double album (cd Électrik)« Californian Christmas » Live RFI► Line Up : Olivier Kikteff (guitare), Benoît Convert (guitare), Yannick Alcocer (guitare), Tanguy Blum (contrebasse) et Nazim Aliouche (percussions)Son : Mathias Taylor, Camille RochAlbum Erratic, The Art of Roaming (Lamastrock/ Inouïe Dist. 2024).YouTube - Bandcamp - LamastrockPuis, nous recevons Flox pour la sortie de Square.Flox est square. Carré, précis, direct. Il aime aller droit à l'essentiel, ne pas se perdre en considérations superflues. « Je n'ai pas le temps de faire de la merde », résume-t-il. Alors, son septième album s'intitule Square.Square correspond à un virage majeur dans la carrière du pionnier du nu reggae, extraordinaire artisan du studio qui joue de tous les instruments, s'enregistre, se mixe et se produit mais, pendant une douzaine d'années, montait sur scène avec des musiciens. Après avoir enregistré Square, il a commencé à tourner seul, équipé d'une machine qu'il a dessinée et construite avec des contrôleurs Midi pour lancer samples et boucles qu'il a enregistrés lui-même : « Il faut maîtriser tous les outils pour délivrer ce que l'on veut », répète-t-il depuis longtemps...Ce doux quinquagénaire franco-britannique au crâne lisse sourit, gentiment moqueur : « Il y a tellement d'outils si faciles qui permettent de sortir des albums alors que l'on est encore en phase d'apprentissage ou d'acquisition que beaucoup se brûlent les ailes. »Flox sait si bien combien son chemin a demandé de patience, de précision et de passion. Il y a quelques décennies, il sort diplômé en reliure de ses cinq ans à l'École Estienne. Il est en pleine période punk et ne se voit pas travailler pour les vieux clients bourgeois des relieurs. Alors, il devient informaticien et son premier salaire sert à payer la première traite d'une table de mixage à 25 000 francs. Après tout, Florian Gratton n'a jamais manqué de détermination et sait prendre des décisions tranchées. Avant lui, sa mère, moitié kabyle, moitié française, s'est évadée en Grande-Bretagne à l'adolescence, a rencontré un acteur moitié anglais, moitié irlandais et ne revient en France qu'après la victoire de Mitterrand à la présidentielle de 1981. Florian a onze ans et se met à la batterie, son premier instrument. Peu à peu, il saura jouer d'un peu tout. « Je suis plus curieux que vraiment multiinstrumentiste. Je n'apprends de chaque instrument que ce qui me suffit pour faire de la musique. C'est un apprentissage ciblé. Il me faut des notes bien appuyées et bien placées. »Qu'on ne s'attende pas à une trajectoire classique de reggaeman. Sa porte d'entrée pour la musique jamaïcaine est franchement britannique avec Police, avant le drum'n'bass et le choc de la dub poetry de Linton Kwesi Johnson. « À part ça, j'ai autant été nourri de Bob Marley que des Pink Floyd. » À vingt ans commence le temps des groupes. À trente ans, il dirige une batucada de trente percussionnistes. Mais il s'est fixé comme un cap de faire son premier album avant trente-cinq ans. Square est son 7e album.► Titres interprétés au grand studio« Square » Live RFI« In The Shade », extrait de l'album« Loose » Live RFI► Line Up : Florian Gratton alias Flox (machines, voix)Son : Mathias Taylor, Camille RochAlbum Square (Underdog Records 2024)Site - YouTube - Bandcamp
Vendredi 9 mai, le deal commercial entre la Grande-Bretagne et les États-Unis a été abordé par Wilfrid Galand, directeur général adjoint de Montpensier Arbevel, Christopher Dembik, conseiller en stratégie d'investissement chez Pictet AM, Stéphanie Maugey, gérante de portefeuilles Financières d'Uzès, et Pierre Schang, responsable des pôles France et Environnement chez La Financière de l'Echiquier, reçus par Marc Fiorentino dans l'émission C'est Votre Argent sur BFM Business. Retrouvez l'émission le vendredi et réécoutez la en podcast
Envoyez moi un messageC'est une tarte au citron meringuée, avec sa couche de crème au citron et sa meringue vaporeuse, tirée de son dernier livre, Le Goût du Jour, publié par Hachette Cuisine, que Keda va nous présenter aujourd'hui.Nous parlons de son magnifique livre, certainement beaucoup plus personnel que ses autres ouvrages, de son enfance et de ses influences culinaires, et nous essayons de décortiquer la différence entre a pie and a tarte ! Pinky up et bon appétit !Blog : www.lacremeanglaise.euInstagram : lacremeanglaise.podcastFacebook : lacremeanglaise.podcastLaisser un avis sur : Apple PodcastLaisser un avis sur : Google PodcastAussi sur Deezer et SpotifyVous avez une question ?Contactez-moi : contact@lacremeanglaise.eu
La révolution industrielle au 19e siècle, est-ce que c'est un avancée ou un traumatisme qui nous habite encore ? Note: merci à @EdwinVan57 de l'avoir souligné. En 1871 la France a perdu l'Alsace et la Moselle et non la Lorraine entière. Adhérez à cette chaîne pour obtenir des avantages : https://www.youtube.com/channel/UCN4TCCaX-gqBNkrUqXdgGRA/join Script: Maxime Testart de @laratplace et Laurent Turcot https://www.youtube.com/@laratplace Montage et réalisation: Laurent Turcot Pour soutenir la chaîne, au choix: 1. Cliquez sur le bouton « Adhérer » sous la vidéo. 2. Patreon: https://www.patreon.com/hndl 00:00 Introduction 02:30 C'est quoi la Révolution industrielle ? 06:14 Les origines au 18e siècle 12:23 Pourquoi la Grande-Bretagne ? 23:04 Des innovations qui changent le monde 29:30 Toujours plus vite et plus loin 33:31 Des villes industrielles 41:29 Deuxième révolution industrielle 46:17 Une source de conflits 56:05 Conclusion Musique issue du site : epidemicsound.com Images provenant de https://www.storyblocks.com Abonnez-vous à la chaine: https://www.youtube.com/c/LHistoirenousledira Les vidéos sont utilisées à des fins éducatives selon l'article 107 du Copyright Act de 1976 sur le Fair-Use. Sources et pour aller plus loin: Roland Marx, La révolution industrielle en Grande-Bretagne, Paris, Armand Colin, 1992 (1970). Nadège Sougy et Patick Verley, « La première industrialisation (1750-1880) » Documentation photographique, janvier-février 2008 Patrick Verley, La révolution industrielle, Paris, Gallimard, 1997 (1985). Jean-Pierre Rioux, La révolution industrielle 1780-1880, Paris, 1989 (1971). Chantal Beauchamp. Révolution industrielle et croissance économique au 19e siècle, Paris, Ellipses, 1997. Jean-Pierre Rioux et Dominique Redor, La révolution industrielle en Grande-Bretagne, Paris, Hatier, 1980. J.M. Roberts et O.A. Westad, Histoire du monde. 3. L'Âge des révolutions, Paris, Perrin, 2016. Joel Mokyr (dir.), The British Industrial Revolution: An Economic Perspective, Westview Press, 2018. Riello, Giorgio. Cotton: The Fabric That Made the Modern World. Cambridge: Cambridge University Press, 2013. E. P. Thompson, The Making of the English Working Class, Vintage, 1980 (1963). Smith, Bonnie G. et al. World in the Making: A Global History. New York: Oxford University Press, 2019. Jürgen Osterhammel, La transformation du monde, une histoire globale du XIXe siècle, Paris, Nouveau Monde. 2017 (2009 Louis Chevalier, Classes laborieuses et classes dangereuses pendant la première moitié du XIXe siècle, Paris, Plon, 1958. E. J. Hobsbawm, Histoire économique et sociale de la Grande-Bretagne. tome 2, de la révolution industrielle à nos jours, Paris, Seuil, 1977 (1968). E. J. Hobsbawm, Industry and Empire: From 1750 to the Present Day. 1999. Sidney Pollard, Peaceful Conquest: The Industrialization of Europe, 1760–1970, Oxford, Oxford University Press, 1981. David S. Landes, Richesse et pauvreté des nations. Pourquoi des riches ? Pourquoi des pauvres ?, Paris, Albin Michel, 2000 (1998) Jean-Charles Asselain, Histoire économique de la France du XVIIIe siècle à nos jours. Paris, Points, 2011, (1984), Emma Griffin, A Short History of the British Industrial Revolution, London, Bloomsbury, 2010. N. F. R. Crafts, British Economic Growth during the Industrial Revolution, Clarendon Press, 1985 François Crouzet, Histoire de l'économie européenne, 1000-2000, Albin Michel, Paris, 2000 Paul Bairoch, Révolution industrielle et sous-développement, Paris, éd. de l'E.H.E.S.S., 1974 (1963). https://fr.wikipedia.org/wiki/Puddlage Jean-Charles Asselain, « Révolution industrielle » [en ligne]. In Encyclopædia Universalis. Disponible sur : https://www-universalis-edu-com.biblioproxy.uqtr.ca/encyclopedie/revolution-industrielle/ Samir Amin. « Industrie » - Industrialisation et formes de société [en ligne]. In Encyclopædia Universalis. Francis Demier. « Multiplication des inventions » [en ligne]. In Encyclopædia Universalis. https://www.geo.fr/histoire/quest-ce-que-la-revolution-industrielle-208173 « LA RÉVOLUTION INDUSTRIELLE | Je révise avec toi | #08 », Je révise avec toi, 8 mars 2023. « LA SECONDE RÉVOLUTION INDUSTRIELLE | Je révise avec toi | #40 », Je révise avec toi, 7 mai 2023. « Révolution industrielle : Le Charbon, Moteur de la Puissance Britannique | Partie 1 | SLICE HISTOIRE », SLICE Histoire, 30 septembre 2024. « L'Industrialisation », RÉCIT Univers social, 20 août 2019. « L'HISTOIRE PAR L'IMAGE | La révolution industrielle », Grand Palais, 2 octobre 2020. « Coal, Steam, and The Industrial Revolution: Crash Course World History #32 » CrashCourse, 20 août 2012. Autres références disponibles sur demande. #histoire #documentaire #revolutionindustrielle #revolutionaryinventions #industrialrevolution #industrialrevolution
Mes chers camarades, bien le bonjour ! Aujourd'hui on continue la longue série des morts historiques insolites ou inattendues. Direction l'Angleterre : la reine Elizabeth Ière vient de mourir, et c'est Charles, un Écossais, qui va réunir les royaumes d'Angleterre, d'Écosse, et même d'Irlande ! Alors que va-t-il lui arriver ?Bonne écoute !
30 personnes ont été secourues mardi 15 avril 2025 dans la Manche alors qu'elles tentaient de rejoindre les côtes anglaises. Depuis le début de l'année, plus de 6 000 migrants sont entrés au Royaume-Uni par ce chemin. Et l'on décompte 11 morts en mer. Comment loger les demandeurs d'asile ?À Londres, le gouvernement travailliste souhaite accélérer le traitement des demandes d'asile et le renvoi des personnes déboutées. En attendant, la crise de l'accueil reste entière, ces personnes doivent être logées. Elles le sont le plus souvent par les autorités dans des hôtels ou des casernes militaires désaffectées, mais pour un temps donné. Elles le sont aussi par des familles, avec parfois l'encadrement d'associations comme Refugees at home. Reportage à Londres, Marie Billon.Calais sa dentelle et ses immigrés britanniques : la chronique de la revueL'HistoireLes mouvements de population entre la France et le Royaume-Uni ont toujours existé : dans le numéro d'avril de l'Histoire, Fabrice Bensimon retrace l'histoire des denteliers britanniques qui, au 19e siècle, faisaient le trajet de Nottingham à Calais pour y développer leur activité.Enseignant chercheur à L'université Paris Sorbonne Fabrice Bensimon est également l'auteur de L'empire britannique (PUF) et Mouvements protestataires, contestations politiques et luttes sociales : Grande-Bretagne 1811-1914 (Atlande).Climat : la disparition programmée des glaciers suissesEn 2024, la chaleur à la surface du globe n'a jamais été aussi élevée. Les glaciers européens fondent à un rythme sans précédent et leur disparition semble inéluctable si rien n'est fait. En Suisse, ils ont perdu 40% de leur volume total depuis l'an 2000. Celui d'Aletsch, en Suisse, semble déjà condamné ; d'autres pourraient encore survivre, à condition que la neutralité carbone devienne réalité. Reportage sur le plus grand glacier d'Europe de l'Ouest, Jérémie Lanche. ► Le choix musical de Vincent Théval : Call me back du groupe Suisse Sirens Of Lesbos
Stéphane Bern raconte l'histoire d'un drôle de réchauffement entre deux vieux ennemis entré dans l'Histoire sous le nom de “l'Entente cordiale” ou quand la France et le Royaume-Uni ont - presque - fait la paix grâce à un traité signé il y a 121 ans aujourd'hui… Dans quel contexte cet accord a-t-il été signé ? Quels en étaient les objectifs ? 121 ans plus tard, où en sont les relations franco-britanniques ? Pour en parler, Stéphane Bern reçoit Philippe Chassaigne, professeur d'histoire contemporaine à l'Université de Bordeaux-Montaigne, spécialiste de l'histoire de la Grande-Bretagne, auteur de ""Histoire de l'Angleterre, des origines à nos jours"" (Flammarion, collection Champs Histoire). Au Coeur de l'Histoire est réalisée par Loïc Vimard. Rédaction en chef : Benjamin Delsol. Auteur du récit : Jean-Christophe Piot. Journaliste : Armelle Thiberge. "Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Stéphane Bern raconte l'histoire d'un drôle de réchauffement entre deux vieux ennemis entré dans l'Histoire sous le nom de “l'Entente cordiale” ou quand la France et le Royaume-Uni ont - presque - fait la paix grâce à un traité signé il y a 121 ans aujourd'hui… Dans quel contexte cet accord a-t-il été signé ? Quels en étaient les objectifs ? 121 ans plus tard, où en sont les relations franco-britanniques ? Pour en parler, Stéphane Bern reçoit Philippe Chassaigne, professeur d'histoire contemporaine à l'Université de Bordeaux-Montaigne, spécialiste de l'histoire de la Grande-Bretagne, auteur de ""Histoire de l'Angleterre, des origines à nos jours"" (Flammarion, collection Champs Histoire). Au Coeur de l'Histoire est réalisée par Loïc Vimard. Rédaction en chef : Benjamin Delsol. Auteur du récit : Jean-Christophe Piot. Journaliste : Armelle Thiberge. "Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Aux États-Unis, les taxes douanières « réciproques » voulues par Donald Trump sont entrées en vigueur le 2 avril 2025. Elles s'ajoutent à d'autres droits de douanes déjà en vigueur visant notamment le Canada, la Chine et le Mexique. Le président américain assure que ces mesures vont booster l'économie de son pays, mais en réalité, les industriels, les commerçants, les consommateurs s'inquiètent. Certaines petites entreprises payent déjà le prix de ces dispositifs, qu'elles répercutent sur leurs prix de vente. De notre correspondante à New-York,« C'est très difficile de prévoir quoi que ce soit » : Annie Bassin l'avoue, cela fait plusieurs semaines qu'elle vit avec la peur au ventre, inquiète de devoir mettre la clé sous la porte. Avec son mari néerlandais, cette New-Yorkaise est à la tête d'une petite entreprise de huit employés, lancée il y a huit ans. Le couple fabrique et vend une boisson bio à base de gingembre dont il vante les bienfaits pour la santé. Mais depuis que Donald Trump a imposé des taxes douanières, les bouteilles qu'ils importent de Chine leur coûtent plus cher. « On avait déjà eu 25% de taxes douanières en 2016, et là, c'est 20% de plus ! »Fabriquer leurs bouteilles aux États-Unis leur coûterait trois fois plus. Alors, pour faire face à cette situation, Annie et son mari Allard van Hoorn ont dû faire des choix difficiles : « Malheureusement, on va licencier 80% de notre staff. C'est triste, mais c'était devenu irresponsable de continuer sur le même modèle. C'est trop risqué. » Pour Annie, « c'est très dur, parce que ce n'est pas juste de la théorie, la vie de ces gens est affectée ».Changer de stratégieUne situation d'autant plus difficile que depuis sa création, la petite entreprise ne cessait de prospérer et réalisait un chiffre d'affaires annuel d'un million de dollars. Des revenus en baisse depuis l'élection, selon Annie, car les Américains font plus attention à leurs dépenses. La politique de Donald Trump a tout chamboulé : « Les taxes douanières, ce n'est pas génial, mais au moins, on sait à quoi on a affaire et on peut s'adapter. Mais l'imprévisibilité, les changements de politique toutes les cinq minutes... C'est quasiment impossible de gérer un business dans ces conditions. Au moindre souci, nous sommes vulnérables. »Alors, pour sauver leur entreprise, Annie et Allard ont décidé de changer de formule. Ils ferment leurs locaux et confient l'emballage et l'expédition de leurs produits aux États-Unis à une autre société. Et surtout, ils ont décidé de s'expatrier. « C'est crucial pour nous d'être flexibles, de serrer les dents pour survivre, explique la commerçante. C'est compliqué de rester ici. On est fiers de ce qu'on a construit et on est certains de pouvoir refaire la même chose dans un environnement plus sain. »Tout en gardant sa branche américaine, le couple mise désormais sur le marché européen. Ils comptent ouvrir une autre petite entreprise de production de boissons à base de gingembre en Grande-Bretagne, puis au Portugal. Avec, peut-être, un retour aux États-Unis dans quatre ans.À lire aussiLes producteurs européens de vins et spiritueux inquiets face à la bataille des taxes
Le brutalisme est un mouvement architectural.Le terme "brutalisme" vient du français béton brut, utilisé par l'architecte suisse Le Corbusier pour décrire l'aspect brut du béton après décoffrage. C'est dans les années 1950 que le mouvement prend son essor avec les architectes Alison et Peter Smithson, qui revendiquent une architecture honnête, où les matériaux et la structure ne sont pas dissimulés sous des finitions décoratives.Dans les années 1960 et 1970, le brutalisme devient un style dominant, notamment pour les bâtiments publics (universités, mairies, bibliothèques) et les logements sociaux. Son influence s'étend à travers le monde, particulièrement en Grande-Bretagne, en France, en Union soviétique et aux États-Unis.Principales caractéristiques du brutalisme1. Béton brut exposé : Pas d'enduit, pas de peinture, les bâtiments affichent directement la texture du béton. 2. Formes massives et angulaires : L'architecture brutaliste privilégie des volumes imposants, des lignes droites et des structures souvent monolithiques. 3. Matériaux apparents : Outre le béton, on trouve de la brique, de l'acier et du verre, laissés à l'état brut. 4. Fonctionnalité et minimalisme : Les bâtiments sont conçus pour répondre à un usage précis, sans ornementation superflue. 5. Expression de la structure : Les éléments architecturaux (escaliers, piliers, poutres) sont volontairement exposés et mis en avant. Exemples emblématiquesLa Cité radieuse (1947-1952, Marseille) de Le Corbusier Le Barbican Estate (1965-1976, Londres) La Bourse du Travail (1972, Bobigny) Le siège du Parti communiste français (1971, Paris) par Oscar Niemeyer Déclin et renouveauDans les années 1980, le brutalisme est critiqué pour son aspect froid et oppressant. Beaucoup d'édifices brutalistes sont détruits ou délaissés. Pourtant, depuis les années 2010, il connaît un regain d'intérêt, notamment dans l'art contemporain et le design urbain, où son esthétique radicale inspire de nouveaux projets.Aujourd'hui, le brutalisme est reconnu comme un courant architectural majeur du XXe siècle, apprécié pour son audace et sa force expressive. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.