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Tandis que le mystérieux chevalier noir s'enfuit, les seigneurs Gauvin et Kay reviennent au palais dépités. Merlin décide de leur montrer une grande pierre qui dispose de douze sièges. Arthur appelle les onze noms inscrits sur la table, créant ainsi l'ordre des chevaliers de la table ronde. Le chevalier noir réclame le douzième siège mais la foudre tombe aussitôt qu'il s'assoie.Fiction radiophonique diffusée dans l'émission "Le Grand Livre des aventures de Bretagne ou le Livre de maitre Blaise" d'après la "Légende des Chevaliers de la Table Ronde" - Réalisation : Georges Godebert - Adaptation : Romain Weingarten - Musique originale : Georges Delerue - Première diffusion : 19/09/1978 sur France Culture - Avec : Paul-Emile Deiber, Pierre Vaneck, Gérard Giroudon, Pierre Pernet, Bernard Valdeneige, Catherine Salviat, François Maistre, Hubert de Lapparent, Pierre Lafont, Luc Ponette et Hubert Gignoux - Un podcast INAHébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Vous connaissez sans doute Ian Fleming pour les innombrables aventures qu'il a fait vivre à l'espion le plus célèbre de la planète, James Bond. Mais vous êtes-vous déjà demandé pourquoi ses récits paraissaient si crédibles ? La réponse est simple, derrière la plume de Fleming se cachait un redoutable stratège de la Division du renseignement naval britannique. Eh oui.. Qui mieux qu'un espion pour raconter des histoires d'espions ? Chaque péripétie que Fleming a imaginée repose en partie sur du vécu.Secrets d'agents • Histoires Vraies est une production Minuit.
Après la guerre de sept ans (1756-1763), la Grande-Bretagne est victorieuse mais ses finances vont mal. Afin de remplir ses caisses qui crient famine, elle sollicite ces Treize colonies d'Amérique du Nord qui refusent de voir cette souveraineté lointaine mettre le nez dans leur gouvernement local. Cette métropole a-t-elle encore une raison d'être alors que la démographie et le commerce se portent si bien dans cette Amérique d'avant les Etats-Unis ? La question est posée et une guerre d'indépendance s'apprête à éclater au nom de la liberté. Avec Agnès Delahaye, professeure d'histoire et de civilisation américaines, spécialiste de la colonisation anglaise aux XVIIe et XVIIIe siècles et autrice de Aventuriers, pèlerins, puritains: Les mythes fondateurs de l'Amérique (Editions Passés composés).
Les Etats-Unis ont proclamé leur indépendance en 1776 et sont en guerre contre leur ancienne métropole, la Grande Bretagne. Sortir du statut de colonie, c'est aussi choisir un régime politique, un projet et les principes de fonctionnement d'une société désormais détachée de la Vieille Europe. La guerre, c'est aussi une guerre de mots et de concept. Que doivent être ces Etats-Unis ? L'indépendance est une affaire d'armes mais aussi de discours et de pamphlets. Avec Bertrand Van Ruymbeke, professeur de civilisation et d'histoire des Etats-Unis à l'Université de Paris 8, spécialiste des Treize Colonies et de la Révolution américaine. Auteur de L'Amérique avant les États-Unis: Une histoire de l'Amérique anglaise, 1497-1776 (Editions Flammarion) et Histoire des États-Unis - De 1492 à nos jours (Editions Tallandier). Françoise Coste, professeure à l'Université de Toulouse Jean Jaurès, spécialiste de la politique intérieure américaine et de l'histoire du parti conservateur états-unien. Autrice de Reagan, une biographie de Ronald Reagan paru aux éditions Perrin.
L'attaque au couteau à Southport a lieu le 29 juillet 2024 dans la ville de Southport, au Royaume-Uni. Ayant pour cible une école de danse et de yoga qui organisait une activité sur le thème de Taylor Swift, cette attaque fait 3 morts et 10 blessés. Le tueur, Axel Rudakubana, âgé de 17 ans, est arrêté sur les lieux. Il n'avait pas de motivation politique, religieuse, idéologique ou raciale. L'évènement suscite une forte émotion dans le pays et déclenche d'importantes manifestations qui dégénèrent en violentes émeutes impliquant des mouvances d'extrême droite.Crimes • Histoires Vraies est une production Minuit. Notre collection s'agrandit avec Crimes en Bretagne, Montagne et Provence.
Viviane reproche à Merlin de consacrer trop de temps aux hommes qui lui déplaisent. Merlin se fâche et brise une coupe faisant disparaître l'éternel printemps et donnant lieu à un hiver glacial. C'est sous un lac gelé que durant de long mois, Merlin va lui apprendre de nombreux secrets de magie. Avant de la quitter à nouveau, il lui offre un miroir magique qui lui permettra de voir tout ce qu'elle désire.Fiction radiophonique diffusée dans l'émission "Le Grand Livre des aventures de Bretagne ou le Livre de maitre Blaise" d'après la "Légende des Chevaliers de la Table Ronde" - Réalisation : Georges Godebert - Adaptation : Romain Weingarten - Musique originale : Georges Delerue - Première diffusion : 18/09/1978 sur France Culture - Avec : Paul-Emile Deiber, Jean Topart, Claude Aufaure, Hubert Gignoux, Annick Jarry, Françoise Bette, Gérard Giroudon, Michèle Patre, Catherine Laborde, Virginie Billetdoux, Nicole Vervil, Claude Beautheac, Maurice Bourbon, Jacques Degor, Bernard Veron.Cet épisode est précédé d'une introduction d'Isabelle Fauvel - Voix off et mixage : Quentin Geffroy - Prise de son : Vincent Dupuis - Musique(s) : Universal Production Music France - Cheffe de projet : Laetitia Fourmond - Assistante cheffe de projet : Anouk Valverde - Responsable éditoriale : Zoé Macheret - Ina Podcasts.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
On l'a appris mardi soir, le Maroc décrète que le 31 octobre sera une nouvelle fête nationale. En effet, vendredi 31 octobre dernier, à New York, le Conseil de sécurité de l'ONU a voté une résolution qui prend position pour le plan d'autonomie du Sahara occidental présenté par le Maroc. Pourquoi l'Algérie n'a-t-elle pas pris part au vote ? Quelles sont les options politiques et militaires qui restent pour le Front Polisario ? La politologue Khadija Mohsen-Finan, spécialiste du Maghreb et membre du comité de rédaction de la revue Orient XXI, répond aux questions de Christophe Boisbouvier. RFI : Khadija Mohsen-Finan, qu'est-ce qui change avec le vote de vendredi dernier au Conseil de sécurité ? En réalité, ça change beaucoup de choses, parce que c'est ce qu'attendaient les Marocains, c'est-à-dire la reconnaissance par la communauté internationale de ce que Hassan II appelait leur titre de propriété sur le Sahara. Et au moment où plusieurs États, comme les États-Unis, comme la France, comme la Grande-Bretagne, s'apprêtent à investir dans ce territoire, il fallait absolument dépasser, si vous voulez, le fait qu'on était dans un schéma colonial, puisque ce territoire était à décoloniser. Donc, il fallait sortir de ce schéma de colonisateurs et colonisés. Et c'est ce qui a été fait par le vote de vendredi dernier au Conseil de sécurité des Nations unies. Alors, on savait à l'avance que les Américains, les Anglais et les Français allaient voter pour ce plan d'autonomie proposé par le Maroc, mais on ne savait pas ce qu'allaient faire les Russes et les Chinois. Et c'est peut-être ça la nouveauté, non ? Alors les Russes et les Chinois, disons que le ministre marocain des Affaires étrangères Nasser Bourita s'est rendu à Moscou et les Marocains ont eu l'assurance que les Russes pouvaient tout à fait ne pas leur tenir rigueur de la situation. Et très probablement, la dernière mouture du texte de la résolution a été faite pour que les Russes et les Chinois puissent justement s'abstenir et ne pas voter contre, en y ajoutant le terme de « autodétermination ». Ça, c'est très précieux pour les Russes, c'est très précieux pour les Chinois. Mais j'ajouterai que, depuis quelques années, les Russes entretiennent de très bonnes relations avec le Maroc. On n'est plus du tout dans le schéma de la guerre froide. Et c'est donc la première fois que Moscou et Pékin ne disent pas non à un texte qui « estime qu'une véritable autonomie sous souveraineté marocaine pourrait représenter la solution la plus réalisable » au Sahara occidental ? Absolument. Alors maintenant, on peut s'attendre justement à ce que Russes et Chinois soient attentifs au type d'autonomie qui va être mise en place par le Maroc dans cette région. À lire aussiSahara occidental: le Conseil de sécurité de l'ONU apporte son soutien au plan marocain Pourquoi l'Algérie, qui est membre cette année du Conseil de sécurité, a refusé de prendre part au vote de vendredi ? Alors ça reste quand même très surprenant. Très probablement parce que l'Algérie veut revenir sur la scène régionale et internationale, qu'elle compte beaucoup sur un partenariat économique et stratégique avec Washington, avec les États-Unis et que finalement, elle a peut-être accepté d'être dans ce que certains pourraient appeler la realpolitik. Mais c'est malgré tout une manière de tourner le dos au Front Polisario, à l'autodétermination qu'elle a portée quand même depuis 50 ans. Peut-on parler d'un début de lâchage du Polisario par l'Algérie ? Très probablement parce que, si vous voulez, s'il y a une sortie honorable par ce texte de résolution, personne ne sait ce que vont devenir aujourd'hui les Sahraouis de Tindouf, ce que va devenir la cause sahraouie. Personne n'en parle et je ne pense pas du tout qu'ils vont continuer à être parrainés à être protégés par Alger. Et c'est bien leur inquiétude d'ailleurs. Et dans les dernières déclarations du Front Polisario, on peut entrevoir malgré tout un désespoir. Le ministre des Affaires étrangères du Front Polisario affirme que son mouvement n'acceptera le plan marocain que si la population sahraouie le valide par référendum. Oui, c'est ce qu'il avait dit. Mais si vous voulez, on ne peut pas donner de traduction réelle à ses propos, puisque le Front Polisario seul ne peut pas affronter le Maroc. Et de toutes les manières, il devait attendre l'autorisation d'Alger pour agir sur le plan militaire. Aujourd'hui, vous dites que la balle est dans le camp du Maroc qui doit préciser, qui doit détailler son plan d'autonomie, c'est ça qu'il doit faire ? Peut-être des concessions politiques aussi ? C'est ce que lui impose l'application d'une autonomie réelle. Aujourd'hui, l'autonomie réelle, si on voulait l'appliquer au Maroc, le schéma politique marocain ne le permettrait pas. Il faut qu'il y ait un schéma de décentralisation et de démocratisation de ce pays pour que l'autonomie puisse s'instaurer. Mais ce sont beaucoup de questions. On ne sait pas ce qui va se passer au niveau national marocain et au niveau régional, pour qu'il y ait véritablement une autonomie et que les Sahraouis puissent trouver leur place. À lire aussiLes Marocains fêtent dans les rues la résolution de l'ONU sur le Sahara occidental
Lors d'une grande cérémonie de couronnement, Arthur est fait roi du royaume de Logres. Le lendemain, un messager lui annonce que les barons se sont réunis et s'apprêtent à marcher contre lui. Mais le roi Arthur n'est guère effrayé et il décide de partir affronter les insoumis. Merlin sous l'apparence d'un drôle d'enfant, éclaire Arthur sur ses origines royales et lui remet l'épée Excalibur.Fiction radiophonique diffusée dans l'émission "Le Grand Livre des aventures de Bretagne ou le Livre de maitre Blaise" d'après la "Légende des Chevaliers de la Table Ronde" - Réalisation : Georges Godebert - Adaptation : Romain Weingarten - Musique originale : Georges Delerue - Première diffusion : 15/09/1978 sur France Culture - Avec : Paul-Emile Deiber, Jean Topart, Claude Aufaure, Hubert Gignoux, Annick Jarry, Françoise Bette, Gérard Giroudon, Michèle Patre, Catherine Laborde, Virginie Billetdoux, Nicole Vervil, Claude Beautheac, Maurice Bourbon, Jacques Degor, Bernard Veron.Cet épisode est précédé d'une introduction d'Isabelle Fauvel - Voix off et mixage : Quentin Geffroy - Prise de son : Vincent Dupuis - Musique(s) : Universal Production Music France - Cheffe de projet : Laetitia Fourmond - Assistante cheffe de projet : Anouk Valverde - Responsable éditoriale : Zoé Macheret - Ina Podcasts.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Plus 48 heures après la réélection de Paul Biya, la tension est toujours palpable dans le pays. La colère de la rue semble s'être calmée, mais le clivage politique est toujours bien présent, pointe Le Journal du Cameroun, entre ceux qui « reconnaissent les résultats proclamés par le Conseil constitutionnel, et ceux qui continuent de réclamer la vérité des urnes ou de dénoncer la fraude électorale ». Dans une nouvelle déclaration mardi, relève le site Actu Cameroun, l'opposant Issa Tchiroma Bakary, officiellement arrivé en deuxième position « maintient qu'il a gagné l'élection avec une large majorité : "la vérité des urnes est claire, affirme-t-il. Les procès-verbaux, compilés et sécurisés par nos représentants à travers le pays, démontrent sans ambiguïté que nous avons remporté cette élection avec une large majorité" ». La machine à frauder… Il est vrai que le faible score de Paul Biya, 53,66%, interroge. Le Monde Afrique cite les propos il y a quelques jours de ce proche du Premier ministre, Joseph Dion Ngute : « Nous savons que Paul Biya a perdu, il faut maintenant habiller les résultats pour le faire gagner ». « Mais, poursuit le journal, même la machine à frauder serait grippée ». Et de citer cette autre source : « il est de plus en plus difficile de mobiliser les acteurs de cet habillage au niveau des préfectures ou sous-préfectures. L'argent, carburant de cette machine, ne circule plus comme avant, et de plus en plus d'activistes du RDPC se demandent ce qu'ils ont à gagner alors que le parti n'offre plus d'avenir ». D'ailleurs, en contestant les résultats du scrutin, Issa Tchiroma Bakary, ancien ministre, au cœur du pouvoir, sait de quoi il parle, relève encore Le Monde Afrique : « métamorphosé en quelques semaines en parangon de vertu et fer de lance de la rupture avec un régime à bout de souffle, il a participé à ce système clientéliste et corrompu. Il répète qu'il a connu de l'intérieur la machine à frauder du pouvoir en place. Une machine animée par un parti hégémonique – le RDPC –, un système administratif aux ordres, une justice sous influence et un appareil sécuritaire efficacement répressif ». De quel côté le vent va-t-il souffler ? En tout cas, « le bras de fer promet de s'installer dans la durée, et chacun fait le compte de ses alliés », pointe Jeune Afrique. Et pour l'instant, avantage à Paul Biya… En effet, peu d'opposants se sont rangés derrière Issa Tchiroma Bakary, constate le site panafricain. Certains ayant même « préféré reconnaître la victoire du président sortant ». « Et à l'international ? », s'interroge Jeune Afrique. « Issa Tchiroma Bakary le sait, aucune chancellerie ne s'aventurera à le soutenir de but en blanc. "Elles attendent de voir de quel côté souffle le vent avant de se prononcer", résume un analyste. L'opposant compte néanmoins sur leur réticence à féliciter trop rapidement un Paul Biya dont la victoire a été entachée de soupçons d'irrégularités. La proclamation des résultats par le Conseil constitutionnel s'est d'ailleurs faite devant une assistance clairsemée, note encore Jeune Afrique, en l'absence des représentants de l'UE, de la France, des États-Unis, du Canada ou de la Grande-Bretagne ». Issa Tchiroma Bakary fragilisé ? Le Pays à Ouagadougou s'interroge : « jusqu'où donc ira la contestation électorale au Cameroun ? Ou encore jusqu'où ira le bras de fer entre Issa Tchiroma et son ancien mentor ? Autant de questions que les uns et les autres se posent, sans réponse. Certes, le candidat malheureux qu'est Issa Tchiroma, n'entend pas s'en laisser conter. “Le moment est venu, dit-il, de libérer le Cameroun“. Et si l'on en juge par la forte mobilisation de ses militants et sympathisants, on peut dire que Tchiroma trouble le sommeil du locataire du palais d'Etoudi. Toutefois, tempère Le Pays, l'ex-ministre devenu opposant ne bénéficie pas du soutien des autres opposants et encore moins d'acteurs de la société civile. Toute chose qui pourrait le fragiliser dans le combat qu'il mène contre Paul Biya. Ce qui fait dire à certains observateurs qu'Issa Tchiroma risque de subir le même sort que Maurice Kamto qui, après avoir revendiqué la victoire à la présidentielle de 2018, avait été conduit derrière les barreaux pour incitation à la violence ».
Qu'est-ce qu'un ennemi? Au-delà de notre appel à aimer nos ennemis selon l'Évangile, est-ce possible d'offrir cet amour sans exception? Comment pouvons-nous déterminer qui sont ces ennemis dans notre monde polarisé? Dans cet épisode, Joan et Stéphane réfléchissent sur la notion d'ennemis et essaient de comprendre pourquoi nous réagissons si fortement envers certaines personnes. Site Internet: https://questiondecroire.podbean.com/ ApplePodcast: https://podcasts.apple.com/us/podcast/question-de-croire/id1646685250 Spotify: https://open.spotify.com/show/4Xurt2du9A576owf0mIFSj Réforme: https://www.reforme.net/podcast/ Contactez-nous: questiondecroire@gmail.com Notre commanditaire: L'Église Unie du Canada Moncredo.org * Musique de Lesfm, pixabay.com. Utilisée avec permission. * Photo de Chris Henry, unsplash.com. Utilisée avec permission. Bonjour, bienvenue à Question de croire, un podcast qui aborde la foi et la spiritualité, une question à la fois. Cette semaine, doit-on aimer tous nos ennemis? Bonjour Stéphane. Bonjour Joan. Bonjour à toutes les personnes qui sont à l'écoute. Parfois nos ennemis sont plus proches que l'on croit [Joan] J'aime bien le fait qu'on ose aborder cette thématique des ennemis et de l'amour des ennemis, parce que je pense que c'est vraiment une thématique un peu taboue, dans le sens où on est toujours capable de faire de grandes déclarations quand on prêche ou bien dans nos prières. Et puis, il y a un peu concrètement, qu'est-ce que ça veut dire dans notre vie? Et ça me fait penser à une petite anecdote. J'avais sur Facebook un de mes contacts, un pasteur, qui n'est pas Suisse, qui vient d'ailleurs, donc pas l'un de mes collègues actuels, ni d'ailleurs des années passées, avec qui régulièrement on débattait, on n'était vraiment pas d'accord sur la question de l'égalité des droits pour le mariage. Ça m'a occupé un certain nombre d'années, comme vous aurez fini, auditrice, auditeur, par le comprendre. En fait, il en venait à être un petit peu obsessionnel à mon sujet, c'est-à-dire qu'il allait commenter partout, même sur des trucs qui ne concernaient pas le sujet. Il s'intéressait un peu à tout ce que je faisais en annexe, par exemple professionnellement, en dehors de cette question. Il aimait bien un petit peu me faire sentir qu'il me surveillait. Puis je racontais ça à une copine qui m'a dit : « Écoute, avec des ennemis comme ça, pas besoin d'amis! Si tu n'es pas bien, tu fais un malaise, il sera mieux que tes amis où tu te trouves! » L'obligation d'aimer nos ennemis [Stéphane] C'est vrai que c'est un enjeu difficile. Même lorsqu'on a discuté de ce thème-là, on a eu une conversation par messagerie parce que c'était de bien définir la question. Parce qu'au début, la question était « faut-il aimer tous nos ennemis? » Moi, j'ai amené « Doit-on aimer tous nos ennemis? » Et c'était plus qu'une question de jouer sur les mots, parce que pour moi, il faut... c'est une invitation, c'est un rêve, par exemple. Il faut que je perde 15 kilos. Bon, oui, ce serait bien, mais fort probablement, ça n'arrivera pas. Doit-on? Là, il y a une obligation. Là, il y a quelque chose de plus sérieux. On doit prendre telle médication lorsqu'on est malade? Ben oui, là, il faut. Cette question « doit-on », est-ce une obligation dans tous les cas? Parce que ça va, comme tu as dit, au-delà des bonnes intentions. Jésus nous a dit qu'il faut aimer nos ennemis. Oui, bon, c'est bien. On entend ça le dimanche matin. Mais lorsqu'on est justement confronté à cette réalité-là, ouf! Là, c'est difficile et ça nous emmène dans des zones très inconfortables. Nos ennemis sont-ils déterminés par nos relations? [Joan] Il m'est arrivé autre chose sur les médias sociaux, il y a aussi un paquet d'années. Maintenant, je suis beaucoup moins sur Facebook. Enfin, je n'y suis plus, pour ainsi dire. Et puis Instagram, je fais comme tout le monde, je partage quelques photos, limite de chatons mignons. J'ai eu ma période plus politisée. Là, maintenant, j'ai une période plus pastorale, disons presque de rue, en tout cas de proximité. Et c'est OK, il y a plusieurs saisons dans la vie. Et un jour, j'ai eu un désaccord super fort avec un ami Facebook, qui en plus était un peu un compagnon de lutte, un collègue, un pasteur, aussi pas en Suisse, puisqu'à ce moment-là, je n'exerçais pas en Suisse. Et en fait, il avait affiché mon père, c'est-à-dire qu'il était allé regarder qui avait liké le profil de tel ou tel homme politique. Et il se trouve que mon père, pour des raisons qui lui appartiennent, avait suivi je ne sais quel homme politique un peu controversé de ce moment-là, la grande famille gauchiste, et il avait fait une capture d'écran, ce collègue, et il avait affiché mon père et d'autres. Il avait écrit « Les amis de mes amis sont-ils mes amis? Car là, ce sont mes ennemis. Du coup, si mon ami est ami avec mes ennemis, deviennent-ils mes amis ou mon ami devient-il un ennemi? » Et là, ça pose plein de questions, c'est-à-dire est-ce que mon amitié se base sur ce que toi tu aimes et tu préfères seulement, sur tes goûts, sur tes choix politiques ou de follower quelqu'un sur des médias sociaux. Ça pose des questions assez profondes. Sur quoi est-ce que je base mon amitié ? Et du coup, sur quoi est-ce que je base mon inimitié aussi ? Et du coup, ça pose la question de qui est mon ennemi ? Et ça, ce sont des questions qu'on n'ose pas trop souvent se poser. Et pourtant, c'est des questions qui intéressent Jésus. Les ennemis à l'époque de Charlie Kirk [Stéphane] C'est vrai que c'est une bonne question. Qu'est-ce qu'un ennemi? Tout le monde le sait (toi, moi, les gens de notre écoute), on vit dans un monde tellement polarisé. Tu es d'accord avec moi, tu es mon ami. Tu as un désaccord avec moi, tu es un ennemi. J'ai l'impression qu'on jette ça un peu à la légère, dans le sens où on ne réfléchit pas avant de déclarer quelqu'un notre ennemi, mais en même temps, c'est très lourd de dire que cette personne est un ennemi. On aborde ce sujet-là dans un moment très stressant en Amérique du Nord, probablement dans le reste du monde, parce qu'aux États-Unis il y a eu l'assassinat de Charlie Kirk il n'y a pas si longtemps (au moment où ce qu'on enregistre). Et on voit là les appels de la classe politique à l'élimination de l'opposition. Les mots sont chargés, c'est exacerbé. Il y a quelques jours, un animateur de talk-show assez célèbre a perdu son émission, du jour au lendemain, à cause des pressions politiques, parce qu'il avait fait un commentaire un peu limite, mais rien vraiment de très grave. Et c'est ça. Soit on rentre dans le rang, on est les bonnes personnes, si on ne rentre pas dans le rang, on est dans la case de l'ennemi, on est dans ce qu'il faut abolir, ce qu'il faut éliminer, on n'a aucune valeur intéressante. C'est très difficile et c'est très stressant parce qu'on peut décider de dire : « bon moi j'y vais au minimum, je ne m'exprime pas, en tout cas pas en public ». Mais lorsqu'on a un peu de courage, lorsqu'on a un peu de conviction, lorsqu'on veut changer les choses, on se met un peu la tête sur le billot, on ne sait jamais comment ça va revirer la décision d'un, la décision de l'autre. Donc toute cette notion d'ennemi est tellement chargée dans le monde dans lequel on vit aujourd'hui. L'importance d'être en désaccord de Paul Ricoeur [Joan] Je pense aux modalités pour être de bons ennemis. J'ai réfléchi à ça. Je me suis dit en fait, on nous enseigne souvent à être de bons amis depuis qu'on est petit. Fais-toi des amis. Traite bien tes amis. Elle, c'est ton amie. Lui, c'est ton ami. On est de meilleurs amis. On parle des besties maintenant. Mais je me dis, il y a peut-être des modalités pour être de bons ennemis. Puis, je me suis un peu tournée vers Paul Ricoeur. Alors voilà, Paul Ricoeur, je suis comme tout le monde. Moi, je lis des extraits, je lis des résumés, j'écoute des podcasts. Je lis rarement ses bouquins de A à Z. Je rassure tout le monde. Ça reste une écriture fine, nuancée, et parfois on en a besoin. Paul Ricoeur rappelle souvent, c'est que dans la question du dialogue, il y a la question de l'interprétation. Et souvent, nos conflits sont liés à des interprétations de textes, de symboles, de l'autre. C'est pour ça qu'il prend une distance, Ricoeur, en disant que ces conflits doivent être traités par l'herméneutique, c'est-à-dire justement par l'interprétation, mais consciente, la médiation, la traduction, la compréhension. La meilleure façon d'avoir de bons ennemis, d'entretenir quand même de bons rapports avec ses ennemis, c'est d'éviter l'imposition. L'imposition en disant à l'autre : « mais non, tu devrais penser ça ». C'est vrai que c'est un petit peu quelque chose qui me frappe dans ces temps de polarisation, en ces temps où il y a un génocide qui est documenté en direct. Maintenant, l'ONU a déclaré que quatre des cinq critères sont réunis pour déclarer un génocide. Je trouve que quand il y a des outils d'analyse, c'est important de les prendre en compte et de les respecter. Ce génocide est documenté en direct. Il y a d'autres génocides en cours. Il y a le Soudan… On va faire la liste, on va être déprimés. Celui-ci est documenté en direct, et on a l'impression qu'on peut agir nous aussi en direct, puisque finalement, c'est documenté en direct. Mais en fait, non. En fait, on ne peut pas faire grand-chose. Souvent les conflits nous échappent à nous en tant qu'individus. Si le gouvernement de certains pays n'a pas bougé avant, c'est sûrement pour des raisons qui nous échappent aussi. Et comme ce conflit est documenté en direct, on demande aux gens, on leur impose maintenant lorsqu'il y a des tables rondes, lorsqu'il y a des débats, de faire un statement, de faire une déclaration sur Gaza. Ça va tout à fait à l'encontre de tout ce que nous offre Paul Ricoeur comme outil d'analyse pour être des bons ennemis, pour être en désaccord. Ce qu'il propose, Ricoeur, c'est de laisser une place à l'autre, de le reconnaître comme un humain inhumain qui a peut-être tort et qui pense peut-être des choses qui ne sont pas correctes, mais qui a néanmoins le droit, lui aussi, de ne pas être réduit à une caricature. Ce n'est pas parce qu'un tel ou une telle chef d'orchestre je ne sais où ne fait pas une déclaration sur le génocide de Gaza, que c'est foncièrement quelqu'un de génocidaire. C'est peut-être quelqu'un qui est paumé, qui ne sait pas trop quoi dire, qui a peur pour sa famille ailleurs, pour des raisons politiques. On n'a pas accès aux vies intérieures des gens, on n'a pas les détails sur leur vie. Et donc, quand on réduit l'autre à une caricature, à un monstre, à une abstraction, comme certains l'ont fait avec Kirk, certains ont dit que c'était juste un horrible monstre. Là, c'est pareil, on déshumanise et ce n'est pas OK. Et ce que nous dit Paul Ricoeur, c'est qu'il faut maintenir l'idée qu'il existe une part commune de dignité, de vulnérabilité. Et un jour, j'avais lu un texte trop beau sur trucs et astuces pour faire du dialogue interreligieux. Alors, il y avait des trucs sérieux. Il y en a un autre que je vais garder toute ma vie qui est « Portez les bébés des uns des autres ». Prenez dans les bras les bébés des uns des autres. À partir du moment où tu as apporté le bébé de je ne sais qui, tel imam, tel rabbin, telle rabbine, tu n'auras plus jamais le même rapport avec cette personne parce que tu auras apporté ce qu'il ou elle a de plus précieux au monde et tu te seras émerveillé sur la création. Et puis, Paul Ricoeur rappelle aussi que l'ennemi d'aujourd'hui peut être l'allié ou le voisin de demain. Et ça, c'est une donnée qui, je trouve, est importante à garder dans notre vie parce que les autres changent et puis moi aussi. Un jour, peut-être quelqu'un avec qui je suis en profond désaccord maintenant et moi, on va être d'un seul coup aligné sur une cause supérieure. Et c'est important que je garde ça en tête. La difficulté de dialoguer avec ses ennemis [Stéphane] Sur l'idée de porter le bébé, ça me fait penser... Lorsqu'il y a eu les négociations entre l'Irlande du Nord et la Grande-Bretagne pour essayer de trouver un cessez-de-feu, un des négociateurs est arrivé à la table, première rencontre, et la première chose qu'il a faite, il a sorti les photos de ses petits-enfants. Et c'est la première chose qu'il a faite, là. Il se présente, sort la photo de ses petits-enfants et commence à parler de ça. Et là, la discussion est partie sur leurs petits-enfants. Ils ont comme créé un lien que non, on n'est pas des monstres, on a des familles, on est des êtres humains, on peut se parler. Et cet appel au dialogue, oui, c'est très bon. Mais je rencontre un problème lorsque je suis confronté à des gens radicalisés. Comment peut-on discuter avec quelqu'un qui est convaincu qu'il, elle ou iel a raison à 100%? Je pense à la pandémie. Il y a des gens qui affirmaient dur comme fer que les vaccins, c'était pour injecter quelque chose dans notre sang, pour faire la promotion du G5. Il y a des gens qui croient dur comme fer que la terre est plate, et on peut présenter tous les faits à cette personne-là, non, il n'y a rien qui va changer. À la limite, lorsqu'on a une conversation au café comme ça, bon, ce n'est pas trop pire, mais comme tu as dit, devant des régimes fascistes, devant des situations radicalisation. Oui, essayer de dialoguer, c'est bien. C'est encouragé. Mais qu'est-ce qu'on fait quand l'autre ne veut pas vraiment dialoguer, veut imposer, comme tu as dit, sa vision, sa façon de faire? Là, ça devient difficile d'aimer son ennemi. Les ennemis comme miroir de notre personne [Joan] Oui, c'est vrai. Mais en même temps, pourquoi est-ce que c'est si difficile d'aimer son prochain comme ennemi? C'est aussi parce que l'ennemi, c'est un peu mon miroir. C'est un petit peu qui je suis quand je suis bornée, quand je ne veux pas écouter, quand j'ai une idée à arrêter. L'ennemi, ça me renvoie aussi l'image de moi-même qui ait des ennemis. C'est hyper rare de ne pas avoir quelqu'un qui est notre ennemi, même si on n'est pas trop au courant. Moi, je suis féministe, alors je sais que pas mal de gens que je ne connais pas n'aiment pas ce que je représente. Puis je suis une femme pasteure, donc là aussi, j'ai des ennemis. Je ne me suis même pas levée le matin qu'il y a déjà des gens qui ne sont pas contents que j'existe. Et donc ça, je me dis, finalement, souvent, un adversaire, quelqu'un avec qui on n'est vraiment pas d'accord nous renvoie à nos propres contradictions, à nos injustices, à nos fragilités. Par exemple, moi, en tant que féministe, c'est vrai que quand j'entends des discours des trad wives, qui disent que pour respecter et la Bible et une construction saine de la société, c'est important que les femmes restent à la maison pour s'occuper de leurs enfants. Dans un sens, c'est vrai, elles ont un peu raison. Enfin, je veux dire, tout est tellement plus simple quand il y a des femmes qui s'occupent de plein de choses. Pourquoi les Églises ont tourné si bien jusqu'à maintenant et elles sont en chute libre maintenant? C'est parce qu'il y a beaucoup moins de femmes à la maison qui s'occupent des autres. Donc d'un côté, oui, elles ont raison, les femmes. On est particulièrement bonnes pour le care, pour le tissage communautaire, pour donner du temps, pour prendre soin des uns, des unes, des autres. Et donc d'un côté, elles m'énervent. Elles m'énervent parce qu'elles disent des trucs qui sont vrais. Mais ce n'est pas parce qu'elles disent des trucs qui sont vrais que ce qu'elles proposent comme projet de société, je suis OK avec. Qu'est-ce que le conflit avec cet ennemi m'apprend sur moi, sur ma communauté, sur mes valeurs et sur mes ambivalences, sur mes frustrations? C'est aussi ça un peu l'aimer. En fait, voilà. Pour moi, aimer mon ennemi, c'est aussi avoir cette espèce de retour critique sur moi-même. Qu'est-ce que l'autre provoque en moi? Et qu'est-ce que je peux apprendre de ça? La parabole du Bon Samaritain [Stéphane] C'est vrai que ça peut être très confrontant lorsqu'une personne qu'on n'aime pas, qu'on n'ait à peu près rien en commun, semble défendre le même point de vue que nous. Ça me fait un peu penser à la parabole du Samaritain, parce qu'il y a quelqu'un qui est blessé. Une première personne passe, la deuxième personne passe, la troisième, celle qui fait la bonne chose, n'est pas nécessairement l'amie des Juifs, n'est pas considérée nécessairement comme une bonne personne. Aujourd'hui, on le traiterait d'ennemi. Peut-être, à cette époque-là, c'était ceux qu'on n'aime pas trop; qu'on tolère. Et c'est la personne qui fait la bonne chose, qui sauve la personne en danger. Je pense que Jésus avait ce message. Oui, c'est bien! Il faut aimer tout le monde, il y a le message de la Bible, tout le monde est écrit à l'image de Dieu, oui, oui. Mais je pense que Jésus amène aussi cette notion de « Hey, les amis, soyez attentifs parce que c'est peut-être vos ennemis qui vont être plus proches du royaume que vous pensez. » Il y a quelque chose de très provocateur là-dedans que j'aime bien. Oui, on peut être d'accord et en désaccord en même temps. C'est d'essayer de faire la part des choses, de pas nécessairement mettre toute notre attention sur ce qu'on n'aime pas, mais d'essayer de voir ça, ce n'est pas pour moi; ça a de la valeur, ou en tout cas, je m'y retrouve. Qu'est-ce qu'aimer une personne? [Joan] Et finalement, on revient à cette idée d'aimer. Parce que là, les ennemis, on a un petit peu vu qui étaient nos bons ennemis, qui étaient nos ennemis tout court. Qu'est-ce que les ennemis provoquent parfois en nous? Puis cette notion d'aimer, ça recouvre quoi, aimer quelqu'un? Je sais bien que c'est l'affaire de toute une vie, de comprendre ce que c'est qu'aimer. Mais moi, il se trouve que dans ma définition d'aimer quelqu'un, il n'y a pas être d'accord avec la personne. En fait, moi, je suis souvent en désaccord avec mon mari, je suis souvent en désaccord avec mes filles, je suis souvent en désaccord avec mes parents. D'ailleurs, pour leur plus grand malheur, j'ai remarqué que mes parents, souvent, c'était les plus malheureux dans cette affaire. Je ne suis souvent pas d'accord avec les gens, mais ça ne m'empêche pas du tout de les aimer. Et c'est là que ça se complique, dans la société actuelle qu'on est en train de ne pas réussir à éviter, c'est qu'on est trop polarisé. Donc quand tu n'es pas d'accord avec quelqu'un, ça voudrait dire que tu ne l'aimes pas. Et moi, c'est tout à fait l'inverse en fait. Et j'apprécie, des fois j'en ai marre si on vient sur mon Facebook m'allumer à longueur de journée en me disant que je dis n'importe quoi. Bon, des fois j'en ai un peu marre. Mais globalement, moi j'apprécie d'avoir des avis qui sont différents du mien. La notion d'amour inconditionnel [Stéphane] Très bonne question. Qu'est-ce qu'aimer? Qu'est-ce que ça veut dire? J'avais une paroissienne avant que notre fils rentre dans notre vie. C'était imminent. Elle m'a dit : « Tu vas voir Stéphane, ta compréhension de l'amour inconditionnel de Dieu va changer quand tu auras ton enfant dans tes bras. » C'est vrai, il y a un amour inconditionnel pour cet enfant. Et j'en parlais avec deux Français et j'ai dit ça. Et là, ils ont eu une réaction épidermique. « Oh là là! Non, mais c'est vrai! Non, tu ne peux pas dire ça! Tout n'est pas permis! Il faut punir! Blablabla! » Malheureusement, ils ne m'ont jamais laissé la place pour continuer à répondre. Aimer, c'est mettre des balises. Aimer, c'est enseigner des limites, enseigner qu'il y a des conséquences à nos gestes, à nos mots. Aimer, c'est outiller une personne pour bien se conduire dans une société. Et aimer inconditionnellement, c'est de mettre des conséquences. Parfois, c'est de punir, pas nécessairement pour être méchant, mais pour dire que c'est dangereux et qu'il ne faut pas que tu le fasses. S'il faut qu'il y ait une conséquence et que tu es privé de sortie, si c'est ça que ça prend pour que tu apprennes, c'est important. À travers tout ça, ce n'est pas parce que je, un peu comme tu disais, je me fritte un peu avec mon fils parce que, encore une fois, il a oublié son ordinateur à la maison, il faut que j'aille prendre mon ordinateur, le reconduire à l'école, puis ça fait trois fois cette semaine que c'est arrivé, puis ça me tombe sur les nerfs. Je ne l'aime pas moins. Ça n'affecte pas cet amour que j'ai pour mon fils. Je dis fils, mais il y a plein d'autres exemples. Donc, aimer, ce n'est pas nécessairement un peu comme on a dit, être toujours d'accord, que c'est toujours gambader dans le champ, heureux, main dans la main. C'est reconnaître qu'il y a cet amour-là. Parfois, c'est plus facile. Parfois, c'est plus difficile. Mais qu'au-delà des gestes, au-delà des mots, il y a un lien fort qu'on a réussi à développer et aimer son ennemi, c'est peut-être aller au-delà du mot, peut-être aller au-delà du geste de reconnaître qu'il y a quand même un être humain derrière ça. Humaniser l'autre [Joan] Moi, je comprends cette aimer nos ennemis comme humaniser les toujours et encore. C'est vrai qu'on dit toujours que pour aimer les autres, il faut s'aimer soi-même. Ça, c'est clair. Et finalement, pour aimer les autres, il faut s'humaniser soi-même. Alors, s'humaniser les uns les autres. Puis ça rejoint un peu le Ubuntu est-africain, cette idée de je suis parce que tu es, je suis parce que tu es, ben c'est ça. En quelque sorte, on est ennemis sur des lignes idéologiques, mais on s'aime en tant qu'humain. C'est très, très compliqué de différencier les deux. Les évangéliques aiment beaucoup dire qu'ils détestent le péché, mais pas le pécheur. Moi, ça ne me parle pas. Voilà, parce que détester d'abord, c'est trop fort. Je déteste par mes ennemis. Je crois que je n'arriverai pas à dire ça pour beaucoup de personnes, puis même d'une façon générale, je ne crois pas que j'arriverai à le tenir sur la durée. C'est un sentiment très fort, détester, qui prend beaucoup d'énergie et je peux comprendre qu'il puisse faire tenir debout des gens. Ce n'est pas ce type d'énergie dont j'ai besoin, en tout cas pas dans ma situation de vie. Et du coup, je me dis, aimer mes ennemis, c'est aussi leur prêter ce bénéfice du doute qu'ils ou elles ont quelque chose à m'enseigner et qu'avec il ou elle, un jour peut-être, j'aurai quelque chose à vivre. Laisser cette porte ouverte sur le futur, sur cette espérance de ce que notre relation pourrait devenir. Ça va même plus loin. C'est presque comme si je disais j'aime notre relation pour ce qu'elle peut devenir. Est-ce que Jésus serait d'accord avec ça, Stéphane? Le message radical de Jésus [Stéphane] Je pense que Jésus nous appelle à quelque chose d'assez radical. Souvent, on perçoit aimer son ennemi comme quelqu'un qui ne veut pas faire d'histoire, on est un peu une carpette, on se met à plat ventre, on ne veut pas faire de vague, on va aimer tout le monde. Mais Jésus n'était pas un monsieur gentil. Jésus était un provocateur. Il disait, aimer ses ennemis, ça commence par soi. Tu l'as très bien dit tout au long de cet épisode. Et ça prend une force incroyable, ça prend une conviction incroyable de dire, peu importe ce que tu vas faire, peu importe ce que tu vas dire, je vais t'offrir de l'amour quand même. Pas nécessairement parce que je suis obligé, pas parce que je suis naïf, parce que, comme on a dit, je reconnais que tu es un être humain. Je reconnais qu'on est tous et toutes dans le même bateau, cette humanité collective. D'avoir cette force, ça peut être presque déconcertant… de pouvoir dire, oui, cette personne-là, je vais prier pour elle. Cette personne-là fait des choses horribles, mais je reconnais qu'il y a peut-être une possibilité de changement. Je reconnais qu'il y a peut-être une possibilité d'illumination. Je reconnais que c'est un être humain qui mérite quand même un minimum de dignité. C'est un message fort, c'est un message presque à contre-courant, je pourrais dire. Surtout, comme on dit, dans le climat polarisé dans lequel on est. Peu importe qui est cette personne, je crois qu'il y a une once de bonté quelque part. Peut-être qu'elle s'est perdue. Peut-être que les circonstances font que je ne les vois pas. Mais il y a encore de l'espoir dans cette personne-là. Mais ça, ça vient de nous. Ce n'est pas à l'autre de nous convaincre. C'est nous de croire que l'être humain en face de nous, peu importe qu'il y ait un potentiel de bonté dans cette personne-là, ça part de nous. Conclusion [Joan] Là, dis donc, tu es en train de nous faire un boulevard pour le prochain épisode, qui sera sur la thématique du pardon, parce que voilà, on est dans notre quatrième saison, donc on commence à faire des résonances d'un épisode à l'autre. Alors, merci beaucoup, Stéphane, d'avoir fait cette introduction boulevard pour l'épisode de la semaine prochaine. [Stéphane] Merci, Joan, et on continue à travailler très fort pour être là, pour être pertinent pour vous. C'est un peu pour nous, mais c'est aussi pour vous. Donc, si vous avez des questions, si vous voulez nous faire des suggestions, n'hésitez pas, questiondecroire@gmail.com. Merci à l'Église Unie du Canada, notre commanditaire, qui nous permet de faire ce podcast et de le diffuser sur plein de plateformes. D'ailleurs, peu importe la plateforme que vous écoutez, n'oubliez pas de faire un like, de partager, de laisser un commentaire, laissez une évaluation, c'est toujours très bon. Merci beaucoup, tous et toutes, et merci, Joan pour la conversation. À la semaine prochaine!
Plus 48 heures après la réélection de Paul Biya, la tension est toujours palpable dans le pays. La colère de la rue semble s'être calmée, mais le clivage politique est toujours bien présent, pointe Le Journal du Cameroun, entre ceux qui « reconnaissent les résultats proclamés par le Conseil constitutionnel, et ceux qui continuent de réclamer la vérité des urnes ou de dénoncer la fraude électorale ». Dans une nouvelle déclaration mardi, relève le site Actu Cameroun, l'opposant Issa Tchiroma Bakary, officiellement arrivé en deuxième position « maintient qu'il a gagné l'élection avec une large majorité : "la vérité des urnes est claire, affirme-t-il. Les procès-verbaux, compilés et sécurisés par nos représentants à travers le pays, démontrent sans ambiguïté que nous avons remporté cette élection avec une large majorité" ». La machine à frauder… Il est vrai que le faible score de Paul Biya, 53,66%, interroge. Le Monde Afrique cite les propos il y a quelques jours de ce proche du Premier ministre, Joseph Dion Ngute : « Nous savons que Paul Biya a perdu, il faut maintenant habiller les résultats pour le faire gagner ». « Mais, poursuit le journal, même la machine à frauder serait grippée ». Et de citer cette autre source : « il est de plus en plus difficile de mobiliser les acteurs de cet habillage au niveau des préfectures ou sous-préfectures. L'argent, carburant de cette machine, ne circule plus comme avant, et de plus en plus d'activistes du RDPC se demandent ce qu'ils ont à gagner alors que le parti n'offre plus d'avenir ». D'ailleurs, en contestant les résultats du scrutin, Issa Tchiroma Bakary, ancien ministre, au cœur du pouvoir, sait de quoi il parle, relève encore Le Monde Afrique : « métamorphosé en quelques semaines en parangon de vertu et fer de lance de la rupture avec un régime à bout de souffle, il a participé à ce système clientéliste et corrompu. Il répète qu'il a connu de l'intérieur la machine à frauder du pouvoir en place. Une machine animée par un parti hégémonique – le RDPC –, un système administratif aux ordres, une justice sous influence et un appareil sécuritaire efficacement répressif ». De quel côté le vent va-t-il souffler ? En tout cas, « le bras de fer promet de s'installer dans la durée, et chacun fait le compte de ses alliés », pointe Jeune Afrique. Et pour l'instant, avantage à Paul Biya… En effet, peu d'opposants se sont rangés derrière Issa Tchiroma Bakary, constate le site panafricain. Certains ayant même « préféré reconnaître la victoire du président sortant ». « Et à l'international ? », s'interroge Jeune Afrique. « Issa Tchiroma Bakary le sait, aucune chancellerie ne s'aventurera à le soutenir de but en blanc. "Elles attendent de voir de quel côté souffle le vent avant de se prononcer", résume un analyste. L'opposant compte néanmoins sur leur réticence à féliciter trop rapidement un Paul Biya dont la victoire a été entachée de soupçons d'irrégularités. La proclamation des résultats par le Conseil constitutionnel s'est d'ailleurs faite devant une assistance clairsemée, note encore Jeune Afrique, en l'absence des représentants de l'UE, de la France, des États-Unis, du Canada ou de la Grande-Bretagne ». Issa Tchiroma Bakary fragilisé ? Le Pays à Ouagadougou s'interroge : « jusqu'où donc ira la contestation électorale au Cameroun ? Ou encore jusqu'où ira le bras de fer entre Issa Tchiroma et son ancien mentor ? Autant de questions que les uns et les autres se posent, sans réponse. Certes, le candidat malheureux qu'est Issa Tchiroma, n'entend pas s'en laisser conter. “Le moment est venu, dit-il, de libérer le Cameroun“. Et si l'on en juge par la forte mobilisation de ses militants et sympathisants, on peut dire que Tchiroma trouble le sommeil du locataire du palais d'Etoudi. Toutefois, tempère Le Pays, l'ex-ministre devenu opposant ne bénéficie pas du soutien des autres opposants et encore moins d'acteurs de la société civile. Toute chose qui pourrait le fragiliser dans le combat qu'il mène contre Paul Biya. Ce qui fait dire à certains observateurs qu'Issa Tchiroma risque de subir le même sort que Maurice Kamto qui, après avoir revendiqué la victoire à la présidentielle de 2018, avait été conduit derrière les barreaux pour incitation à la violence ».
Entré en vigueur le 6 août dernier, l'accord migratoire conclu entre Londres et Paris permet au Royaume-Uni de renvoyer des exilés en France et, en échange, d'en accueillir autant. Mais la mesure peine à se mettre en place et n'a aucun effet sur les traversées. Reportage à Calais, l'un des principaux points de départs des migrants. Une partie de football s'improvise dans la cour du Secours catholique à Calais. L'association offre, en plein centre-ville, un lieu de répit aux exilés. Ici, beaucoup ont déjà entendu parler de l'accord migratoire entre la France et la Grande-Bretagne, sans toujours en connaître les détails. « J'ai entendu parler de cet accord, c'est un peu comme si on était des animaux. Mais je ne peux pas faire demi-tour et je ne peux pas rester ici. Je n'ai pas d'autre choix », affirme Abdo, originaire du Yémen et arrivée à Calais il y a un mois. À l'intérieur du bâtiment, des dizaines d'hommes, souvent jeunes, discutent autour des multiprises si précieuses pour recharger leur portable. La fréquentation du centre n'a pas baissé, malgré la nouvelle menace qui pèse sur les candidats à la traversée. « Je pense qu'au début, il y avait des questions qui se posaient. Quand l'information est sortie, les gens, par pragmatisme, continuaient de passer en petits bateaux. Nous, on a tout de suite pensé que c'était inefficace. Tant que les personnes sont coincées dans ces politiques européennes, elles continueront d'aller en Angleterre », estime Léa Biteau, qui coordonne l'antenne du Secours catholique à Calais. De fait, depuis le 1e janvier, près de 37 000 personnes sont arrivées au Royaume-Uni à bord de petites embarcations, au départ des côtes françaises. Ce chiffre dépasse celui de l'ensemble de l'année 2024. Et depuis l'entrée en vigueur de l'accord entre Londres et Paris, seulement 42 personnes ont été expulsées de Grande-Bretagne et 23 ont obtenu un visa. À lire aussiFlux migratoire en hausse vers le Royaume-Uni malgré l'accord avec la France Pour bénéficier de ce principe du « un pour un », un expulsé de Grande-Bretagne pour un accueilli, le candidat doit s'inscrire de son propre chef sur une plateforme du ministère de l'Intérieur britannique, via un smartphone. Faut-il encore le savoir. Une ONG britannique a dû se déplacer à Calais ces dernières semaines pour aider les exilés dans leurs démarches. « Parmi les visiteurs réguliers de l'accueil de jour, il y en a pas mal qui ont fait des demandes, raconte Sakina, médiatrice au Secours catholique. Pour l'instant, je ne connais qu'une seule personne qui a eu un rendez-vous à Paris. Le problème, c'est qu'ils lui ont demandé l'original de son passeport. Sauf que c'est complètement déconnecté de sa réalité à lui et de la réalité de pas mal de personnes exilées d'ici. Il s'agit de beaucoup de personnes qui ont fui des situations de guerre, de conflit et qui n'ont donc pas les originaux de leurs papiers. » À lire aussiRoyaume-Uni: des milliards «gaspillés» pour héberger des migrants en hôtels pointe un rapport parlementaire CJ a la chance d'avoir pu conserver son passeport. Ce Soudanais de 28 ans, qui a plusieurs fois échoué à traverser la Manche, a tenté cette fois la voie légale. « Oui, j'ai déposé une demande sur cette nouvelle appli britannique, pour obtenir un visa. Mais elle n'a pas été acceptée », regrette-t-il. Alors est-ce que cela change ses projets ? Sa réponse n'est pas celle qu'espèrent les autorités britanniques. « En fait, oui, j'ai changé d'avis. Pas pour rester ici en France. Je vais essayer par camion. Mon objectif ne changera pas, jamais », affirme-t-il. En 2024, moins de 2 500 personnes ont choisi de tenter la traversée par camion, une voie extrêmement dangereuse et abandonnée depuis quelques années au profit des canots pneumatiques.
A la mort du roi Uther, sans héritier pour lui succéder, les rois et les barons se disputent sauvagement la couronne. Ils finissent par accepter de prendre conseil auprès de Merlin, masqué sous l'apparence d'un vieillard. Il leur conseille de prier à Dieu de désigner le successeur. Le jour de Noël, au grand étonnement de tout le royaume, apparaît une enclume où est plantée une épée avec l'inscription "celui qui tirera cette épée sera roi". Mais, les jours passent et personne ne réussit à tirer l'épée.Fiction radiophonique diffusée dans l'émission "Le Grand Livre des aventures de Bretagne ou le Livre de maitre Blaise" d'après la "Légende des Chevaliers de la Table Ronde" - Réalisation : Georges Godebert - Adaptation : Romain Weingarten - Musique originale : Georges Delerue - Première diffusion : 14/09/1978 sur France Culture - Avec : Paul-Emile Deiber, Jean Topart, Claude Aufaure, Hubert Gignoux, Annick Jarry, Françoise Bette, Gérard Giroudon, Michèle Patre, Catherine Laborde, Virginie Billetdoux, Nicole Vervil, Claude Beautheac, Maurice Bourbon, Jacques Degor, Bernard Veron.Cet épisode est précédé d'une introduction d'Isabelle Fauvel - Voix off et mixage : Quentin Geffroy - Prise de son : Vincent Dupuis - Musique(s) : Universal Production Music France - Cheffe de projet : Laetitia Fourmond - Assistante cheffe de projet : Anouk Valverde - Responsable éditoriale : Zoé Macheret - Ina Podcasts.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:11:44 - Le Disque classique du jour du mardi 21 octobre 2025 - Le pianiste japonais et londonien d'adoption Hiroaki Takenouchi est un adepte de partitions méconnues. Dans ce nouvel album, il dresse un panorama féminin de la musique composée en Grande-Bretagne. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
durée : 00:11:44 - Le Disque classique du jour du mardi 21 octobre 2025 - Le pianiste japonais et londonien d'adoption Hiroaki Takenouchi est un adepte de partitions méconnues. Dans ce nouvel album, il dresse un panorama féminin de la musique composée en Grande-Bretagne. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
Au Royaume-Uni, la Croix de George est la récompense la plus importante qu'un civil peut recevoir. Rares sont les personnes à pouvoir porter fièrement cette insigne de la Seconde Guerre Mondiale, mis en place par le roi George VI. Plus rares encore sont les femmes à l'avoir reçue. Elles ne sont que trois ; Noor Khan, Violette Szabo et Odette Samson. Trois icônes de la résistance, trois femmes au destin tragique, trois incroyables histoires à retrouver dans Secrets d'Agents.
1988, Kylie Minogue, à peine 20 ans, est une sensation pop avec un album et des singles qui cartonnent mondialement. C'est arrivé par accident, en pleine seconde saison de la série dans laquelle elle tourne. Mais Kylie aspire déjà à plus qu'à la télé ; elle veut prouver son talent d'actrice au cinéma. C'est là qu'un producteur lui propose le rôle d'une ado rebelle des années 50, inspirée d'un roman semi-autobiographique. Kylie devient une blonde platine pour le rôle, qui va inspirer le Suicide Blonde d'INXS, elle se prépare intensément. En lisant le roman, tout d'abord, elle répète des accents des années 50, et s'immerge dans l'époque avec des costumes rétro. Il faut dire que la presse australienne met la pression en prédisant un flop, elle doute qu'une "pop star" aussi jeune qu'elle puisse porter un drame sérieux. Le tournage commence fin 1988 dans le Queensland australien, sous un soleil écrasant. L'ambiance sur le plateau est un mélange d'excitation et de chaos : Kylie, encore inexpérimentée au cinéma, arrive avec une énergie spontanée, mais se sent vulnérable face à une équipe de cent personnes. Ce n'est plus le même genre de tournage que pour les séries. Elle est nerveuse, elle tremble avant chaque prise, notamment celle où elle fuit sa famille en courant dans les rues poussiéreuses, les larmes aux yeux, sous une pluie artificielle pour ajouter du drame. Ou la naissance de son bébé dans une école de redressement. Kylie simule des contractions sous des lumières crues ; elle pleure pour de vrai, épuisée par les prises répétées. Elle fête ses 21 ans sur le plateau, un gâteau et des chants entonnés par toute l'équipe, un moment joyeux au milieu du stress. Il faut dire que les producteurs américains poussent pour plus de romance et moins de "réalisme australien", menant à des réécritures nocturnes et des changements de script. Kylie a les larmes aux yeux, le dernier jour du tournage, elle s'est donnée à fond. Le film sort en décembre 1989 et rencontre un beau succès commercial en Australie, mais beaucoup plus mitigé en Grande-Bretagne et aux Etats-Unis. Les critiques de cinéma ne croient pas en elle, en tout cas pas pour l'instant écrit le Variety, LE magazine cinéma de référence. Les dés sont-ils jetés ? Une carrière commencée prématurément en tant que comédienne à la télé australienne bifurque vers un succès planétaire dans la chanson. Kylie ne sera pas la comédienne qui chante mais la chanteuse qui fait parfois du cinéma. Les grands films seront rares, c'est vrai, mais il y en aura au moins un. La vie des stars n'est pas aussi réussie que ne laisse penser les résultats au box office, l'histoire est connue. Il n'en reste pas moins un parcours hors du commun, une longévité à laquelle seule une poignée de chanteuses a pu prétendre. C'est plus qu'une réussite artistique, ça tient à la personnalité et au travail, comme Kylie en avait usé lors du tournage de ce film aujourd'hui oublié.
Au Royaume-Uni, la Croix de George est la récompense la plus importante qu'un civil peut recevoir. Rares sont les personnes à pouvoir porter fièrement cette insigne de la Seconde Guerre Mondiale, mis en place par le roi George VI. Plus rares encore sont les femmes à l'avoir reçue. Elles ne sont que trois ; Noor Khan, Violette Szabo et Odette Samson. Trois icônes de la résistance, trois femmes au destin tragique, trois incroyables histoires à retrouver dans Secrets d'Agents.Tant pis si elle n'est pas la plus forte ou la plus rusée, le SOE ne veut pas se séparer de Violette Szabo aussi facilement. Son tempérament est très apprécié au sein de l'organisation. Elle a ce don de remonter le moral des troupes, même si elle porte en elle le deuil encore récent de son mari, tombé au combat. On lui propose une formation d'opératrice radio, un poste souvent confié aux espionnes.
Que ce soit en Italie en Allemagne, en Grande-Bretagne ou aux États-Unis, le populisme gagne du terrain et de l'influence. En France, lors de la dernière élection présidentielle, en 2022, les trois candidats considérés comme appartenant à ce type de formation politique, Marine Le Pen, Jean-Luc Mélenchon et Éric Zemmour, ont totalisé 52% des voix."Le populisme fait partie de la culture politique française comme un magma stagnant sur un volcan", écrit Marc Lazar, historien et sociologue, professeur émérite des universités, dans "Pour l'amour du peuple - Histoire du populisme en France, XIXe-XXe siècles." (éd. Gallimard, 2025). Qu'est-ce que le populisme ? Et comment définir une notion si "vague, compliquée, floue" tantôt utilisée pour disqualifier un candidat, tantôt revendiquée par un autre pour se dire proche du peuple ? Retrouvez tous nos contenus, articles et épisodes sur rcf.frSi vous avez apprécié cet épisode, participez à sa production en soutenant RCF.Vous pouvez également laisser un commentaire ou une note afin de nous aider à le faire rayonner sur la plateforme.Retrouvez d'autres contenus de culture ci-dessous :Visages : https://audmns.com/YNRfPcJJuste ciel · RCF Cœur de Champagne : https://audmns.com/TyoHCKoLa suite de l'Histoire : https://audmns.com/IlGYVbxLa suite de l'Histoire, l'intégrale : https://audmns.com/vwgmJNuTous mélomanes : https://audmns.com/oZJUpqCMarche & rêve : 8 personnalités transformées par la marche : https://audmns.com/fLjYOLLEnfin, n'hésitez pas à vous abonner pour ne manquer aucun nouvel épisode.À bientôt à l'écoute de RCF sur les ondes ou sur rcf.fr !Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Après avoir voyagé et rencontré le roi Uther de Pendragon, Merlin revient auprès de sa mère et de maître Blaise. Au cours d'une grande fête en l'honneur de son église, le roi tombe éperdument amoureux de la duchesse de Tintagel. Merlin lui propose une nuit avec la duchesse en lui donnant magiquement l'apparence de son époux, le duc. En échange, il souhaite l'enfant qui naîtra de cette union. Après cette aventure Merlin décide de s'en aller parcourir le monde, il n'ira pas plus loin que la forêt de Brocéliande où il rencontrera l'amour avec la belle Viviane qui deviendra sa compagne.Fiction radiophonique diffusée dans l'émission "Le Grand Livre des aventures de Bretagne ou le Livre de maitre Blaise" d'après la "Légende des Chevaliers de la Table Ronde" - Réalisation : Georges Godebert - Adaptation : Romain Weingarten - Musique originale : Georges Delerue - Première diffusion : 13/09/1978 sur France Culture - Avec : Paul-Emile Deiber, Jean Topart, Claude Aufaure, Hubert Gignoux, Annick Jarry, Françoise Bette, Gérard Giroudon, Michèle Patre, Catherine Laborde, Virginie Billetdoux, Nicole Vervil, Claude Beautheac, Maurice Bourbon, Jacques Degor, Bernard Veron.Cet épisode est précédé d'une introduction d'Isabelle Fauvel - Voix off et mixage : Quentin Geffroy - Prise de son : Vincent Dupuis - Musique(s) : Universal Production Music France - Cheffe de projet : Laetitia Fourmond - Responsable éditoriale : Zoé Macheret - Ina Podcasts.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Au Royaume-Uni, la Croix de George est la récompense la plus importante qu'un civil peut recevoir. Rares sont les personnes à pouvoir porter fièrement cette insigne de la Seconde Guerre Mondiale, mis en place par le roi George VI. Plus rares encore sont les femmes à l'avoir reçue. Elles ne sont que trois ; Noor Khan, Violette Szabo et Odette Samson. Trois icônes de la résistance, trois femmes au destin tragique, trois incroyables histoires à retrouver dans Secrets d'Agents.Violette Szabo naît le 26 juin 1921 à Levallois-Perret, dans la banlieue ouest de Paris. Elle est l'unique fille d'une fratrie de cinq enfants et grandit dans une famille aux revenus très modestes. Son père, Charles George Bushell est un soldat britannique ayant servi dans la Somme durant la Première Guerre mondiale. C'est après l'armistice qu'il rencontre la mère de Violette, Reine Leroy, une couturière originaire de la région. Le couple vit quelque temps en France avant de rejoindre l'Angleterre avec leurs deux enfants. Charles Bushell espère trouver un emploi stable.
Ils ne sont pas nombreux mais quand on voit comment des carrières ont basculé pour certains artistes, du cinéma à la chanson ou vice versa, on se dit que les gens ont bien tort de coller des étiquettes aux uns et aux autres, et de leur fermer des portes. C'est vrai, ils sont comédiens, alors pourquoi veulent-ils chanter ? Prenons l'exemple de la jeune Kylie Minogue, à peine 17 ans, dont c'est le premier rôle important dans une série télé. Ça s'appelle les enfants Henderson, avec parmi la bande de copains, le beau Ben Mendelsohn, qui, lui, va faire aussi connaître une longue carrière. Et alors que Kylie vit ce tournage comme le début d'une grande histoire, ça ne se passe pas bien. Oui, elle oublie souvent son texte, trop souvent. Et il arrive plus d'une fois que le réalisateur ou le producteur se fâche, hurle sur elle. Kylie se retrouve en pleurs, désespérée, elle qui s'est battue avec sa mère pour abandonner ses études pour la comédie. Et ce qui doit arriver arrive : Kylie n'est pas retenue pour la seconde saison de la série. Le drame.La chanson, alors ? Elle envoie une démo au producteur de l'émission Young Talent Time ; elle a pris assez de cours de musique, de chant et de danse. Et puis sa sœur Dannii fait déjà partie de la troupe, elle y chante régulièrement. C'est ainsi que Kylie fait sa première apparition en tant que chanteuse à la télévision australienne en 1985 … mais n'est finalement pas reprise dans la troupe, ça reste sans suite. Heureusement, les castings se succèdent, elle réussit l'audition pour une série qui doit redémarrer la saison suivante. En effet, Neighbours, Les voisins, qui racontent la vie quotidienne des habitants d'une rue imaginaire de Melbourne, n'ont pas connu un grand succès en 1985. La chaîne a jeté l'éponge mais une autre y croit, la reprend et envisage d'étoffer le casting avec de jeunes prometteurs comme Guy Pearce et Kylie Minogue. Elle doit y incarner une étudiante qui quitte l'école pour devenir mécano dans un garage. Et, le croirez-vous, non seulement ce rôle lui convient à merveille, mais sa proximité avec un autre comédien de la distribution, le jeune Jason Donovan, braque les projecteurs de la presse sur elle, y compris en Grande-Bretagne où la série est diffusée. L'épisode de leur mariage, de fiction, réunit 20 millions de téléspectateurs en 1987, les producteurs sont enchantés, la promo tourne toute seule grâce à ces deux jeunes premiers amoureux à l'écran comme à la ville. Et quand on dit que le showbiz est imprévisible, la semaine suivant ce fameux épisode sort le single d'un cover que Kylie a interprété lors d'un événement qui réunissait tout le casting de la série. Une firme de disques s'est dit que ce serait du tout cuit vu la notoriété de la jeune comédienne, et elle met dans le mille, c'est le plus gros succès jamais enregistré en Australie pour un single. Le succès de ce disque en entraîne un autre, Kylie Minogue ne prolongera pas sa participation à la série Neighbours qui ne s'est arrêtée, le saviez-vous, qu'en 2022, c'est fou. Quant à Kylie, elle a continué à chanter cette chanson par laquelle tout est arrivé, lors de toutes ses tournées.
Nous sommes le 29 août 1842. C'est à bord d'une canonnière, ces navires fortement armés, que les envoyés du « Fils du Ciel », l'Empereur de Chine, signent, avec la Grande-Bretagne, le traité de Nankin. Par ce traité, l'empire du Milieu s'engage à céder Hong Kong à la Couronne britannique et à ouvrir, au commerce extérieur, cinq de ses ports du sud au sein desquels les sujets la reine Victoria auront désormais droit de résidence. Nous sommes à l'issue de ce que l'on appelle la première Guerre de l'opium. Le traité de Nankin est le premier d'une série qui, en réalité, abolit la souveraineté chinoise en matière commerciale et entame son intégrité territoriale. C'est une humiliation qui va s'aggraver après la Deuxième Guerre de l'opium, moins d'une vingtaine d'années plus tard, dont la résolution va contraindre l'Empire Qing abandonner ses prétentions à la primauté et à intégrer le droit international occidental régissant les relations entre États souverains. Cette période de dépossession, marquée par la multiplication des concessions et la peur du « dépècement » du pays est devenue un récit national essentiel. « N'oubliez pas l'humiliation » est un impératif qui va imprimer l'esprit de reconquête de la pleine souveraineté du pays et l'enjeu principal du nationalisme chinois. En 2019, lors du XIXe Congrès du Parti communiste, Xi Jinping déclare : « Il faut correctement raconter l'histoire de la Chine au monde ». Le président insistant sur « les contributions majeures, du pays, à la civilisation mondiale ». Comment la Chine écrit ou réécrit-elle son histoire ? Avec nous : Victor Louzon, maître de conférences à la faculté des Lettres de Sorbonne-Université. « Comment la Chine écrit son histoire – L'invention d'un destin mondial » ; Tallandier (Texto). Sujets traités : Chine, histoire, Hong Kong, Grande-Bretagne, reine Victoria, opium, Qing , empire, Xi Jinping Merci pour votre écoute Un Jour dans l'Histoire, c'est également en direct tous les jours de la semaine de 13h15 à 14h30 sur www.rtbf.be/lapremiere Retrouvez tous les épisodes d'Un Jour dans l'Histoire sur notre plateforme Auvio.be :https://auvio.rtbf.be/emission/5936 Intéressés par l'histoire ? Vous pourriez également aimer nos autres podcasts : L'Histoire Continue: https://audmns.com/kSbpELwL'heure H : https://audmns.com/YagLLiKEt sa version à écouter en famille : La Mini Heure H https://audmns.com/YagLLiKAinsi que nos séries historiques :Chili, le Pays de mes Histoires : https://audmns.com/XHbnevhD-Day : https://audmns.com/JWRdPYIJoséphine Baker : https://audmns.com/wCfhoEwLa folle histoire de l'aviation : https://audmns.com/xAWjyWCLes Jeux Olympiques, l'étonnant miroir de notre Histoire : https://audmns.com/ZEIihzZMarguerite, la Voix d'une Résistante : https://audmns.com/zFDehnENapoléon, le crépuscule de l'Aigle : https://audmns.com/DcdnIUnUn Jour dans le Sport : https://audmns.com/xXlkHMHSous le sable des Pyramides : https://audmns.com/rXfVppvN'oubliez pas de vous y abonner pour ne rien manquer.Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Au Royaume-Uni, la Croix de George est la récompense la plus importante qu'un civil peut recevoir. Rares sont les personnes à pouvoir porter fièrement cette insigne de la Seconde Guerre Mondiale, mis en place par le roi George VI. Plus rares encore sont les femmes à l'avoir reçue. Elles ne sont que trois ; Noor Khan, Violette Szabo et Odette Samson. Trois icônes de la résistance, trois femmes au destin tragique, trois incroyables histoires à retrouver cette semaine, et la semaine prochaine dans Secrets d'Agents.Il était une fois, une princesse rebelle, qui n'a pas hésité à casser les codes de son milieu social pour se mettre pleinement aux services de son prochain. À seulement 28 ans, elle se lance dans une mission dangereuse en territoire occupé, bien consciente qu'elle pourrait ne jamais en revenir. Non, ce n'est pas une aventure de la Princesse Leia que je vous raconte aujourd'hui, mais la vie mouvementée de Noor Khan. Ce nom ne vous dit rien ? Elle est pourtant l'une des rares femmes à avoir été décorée de la Croix de George, la plus haute distinction civile pour acte de bravoure au Royaume-Uni.
L'attaque au couteau à Southport a lieu le 29 juillet 2024 dans la ville de Southport, au Royaume-Uni. Ayant pour cible une école de danse et de yoga qui organisait une activité sur le thème de Taylor Swift, cette attaque fait 3 morts et 10 blessés. Le tueur, Axel Rudakubana, âgé de 17 ans, est arrêté sur les lieux. Il n'avait pas de motivation politique, religieuse, idéologique ou raciale. L'évènement suscite une forte émotion dans le pays et déclenche d'importantes manifestations qui dégénèrent en violentes émeutes impliquant des mouvances d'extrême droite.
Au Royaume-Uni, la Croix de George est la récompense la plus importante qu'un civil peut recevoir. Rares sont les personnes à pouvoir porter fièrement cette insigne de la Seconde Guerre Mondiale, mis en place par le roi George VI. Plus rares encore sont les femmes à l'avoir reçue. Elles ne sont que trois ; Noor Khan, Violette Szabo et Odette Samson. Trois icônes de la résistance, trois femmes au destin tragique, trois incroyables histoires à retrouver cette semaine, et la semaine prochaine dans Secrets d'Agents.Pour la France, cette espionne a enduré les pires souffrances. Ongles de pieds arrachés un à un, soumission à des changements de températures extrêmes, famine… Quand certains auraient déjà trahi leurs camarades de la résistance, elle a tenu bon. Odette Samson aura bien mérité sa croix de George. Elle est la seule femme à l'avoir reçu de son vivant et l'une des espionnes les plus tenaces de la Seconde Guerre mondiale. C'est peu de chose que de le souligner, lorsqu'on sait à quoi ont ressemblé les premières années de sa vie.
L'attaque au couteau à Southport a lieu le 29 juillet 2024 dans la ville de Southport, au Royaume-Uni. Ayant pour cible une école de danse et de yoga qui organisait une activité sur le thème de Taylor Swift, cette attaque fait 3 morts et 10 blessés. Le tueur, Axel Rudakubana, âgé de 17 ans, est arrêté sur les lieux. Il n'avait pas de motivation politique, religieuse, idéologique ou raciale. L'évènement suscite une forte émotion dans le pays et déclenche d'importantes manifestations qui dégénèrent en violentes émeutes impliquant des mouvances d'extrême droite.Axel Rudakubana comparaît pour 16 chefs d'accusation, pour lesquels il plaide coupable : meurtre de 3 fillettes, tentative d'assassinat sur 10 autres personnes, 8 enfants ainsi que 2 adultes, possession d'arme blanche, production de toxine biologique et possession de matériel terroriste. Au fil des 3 jours d'audience, l'accusation détaille le déroulé des événements, en s'appuyant sur plusieurs témoignages et enregistrements vidéo, provenant du taxi qui a conduit le tueur sur les lieux, des caméras de surveillances du quartier ou encore des caméras embarquées des policiers qui sont intervenus.
L'attaque au couteau à Southport a lieu le 29 juillet 2024 dans la ville de Southport, au Royaume-Uni. Ayant pour cible une école de danse et de yoga qui organisait une activité sur le thème de Taylor Swift, cette attaque fait 3 morts et 10 blessés. Le tueur, Axel Rudakubana, âgé de 17 ans, est arrêté sur les lieux. Il n'avait pas de motivation politique, religieuse, idéologique ou raciale. L'évènement suscite une forte émotion dans le pays et déclenche d'importantes manifestations qui dégénèrent en violentes émeutes impliquant des mouvances d'extrême droite.Le 22 juillet 2024. Axel Rudakubana réserve un taxi sous un faux nom, pour se rendre à son ancien lycée. Il est vêtu d'un sweat à capuche vert, le même que celui qu'il portera pendant l'attaque du Hart Space la semaine suivante. Le jeune homme est armé d'un couteau, une lame de 20 cm qu'il vient tout juste d'acheter. Mais, alors que le taxi est sur le point de partir, son père sort en courant de la maison, pour convaincre le chauffeur de ne pas conduire Axel jusqu'à l'établissement. Forcé d'abandonner, l'adolescent rentre chez lui, mais la machine est déjà en marche.
L'attaque au couteau à Southport a lieu le 29 juillet 2024 dans la ville de Southport, au Royaume-Uni. Ayant pour cible une école de danse et de yoga qui organisait une activité sur le thème de Taylor Swift, cette attaque fait 3 morts et 10 blessés. Le tueur, Axel Rudakubana, âgé de 17 ans, est arrêté sur les lieux. Il n'avait pas de motivation politique, religieuse, idéologique ou raciale. L'évènement suscite une forte émotion dans le pays et déclenche d'importantes manifestations qui dégénèrent en violentes émeutes impliquant des mouvances d'extrême droite.Lundi 29 juillet 2024. Le soleil illumine la ville balnéaire de Southport, sur la côte Ouest de l'Angleterre. En cette matinée de vacances d'été, le centre-ville grouille de touristes et de locaux qui s'apprêtent à prendre leur pause déjeuner aux terrasses des restaurants ou sur les pelouses verdoyantes du parc Victoria. A environ un kilomètre de là, dans le quartier de Meols Cop, la journée suit également son cours. Dans cette petite banlieue ouvrière, les maisons en briques rouges se mêlent aux petits commerces. Une vie de quartier tranquille, il fait bon vivre et tout le monde se connaît.
Lorsqu'il prend ses fonctions au château de Prague en septembre 1941, le SS-Obergruppenführer allemand Reinhard Heydrich a déjà du sang sur les mains. Bras droit d'Himmler, il a bâti la machine policière du Reich, organisé les unités mobiles qui massacrent les populations juives à l'Est et participé à la mise en place de la Solution finale. Dans la capitale tchécoslovaque, il poursuit son règne de terreur et gagne bientôt le surnom de « Boucher de Prague ». Le Special Operations Executive britannique veut le neutraliser au plus vite, et pour ça, il faut un plan d'envergure…L'assassinat d'Heydrich, ce n'est pas seulement un devoir de liberté pour les Tchèques. C'est aussi une question de souveraineté nationale. Après la prise de pouvoir d'Hitler en Tchécoslovaquie, l'ancien président Edvard Beneš s'est exilé en Grande-Bretagne. À Londres, il observe avec inquiétude le classement que les Alliés établissent entre les pays occupés, selon la force de leur résistance contre l'Allemagne. La Tchécoslovaquie figure toujours en fin de liste.
Quand on pense aux symboles de la République française, l'image de Marianne s'impose immédiatement : une figure féminine coiffée du bonnet phrygien, incarnation de la liberté et de la nation. Les États-Unis, eux aussi, ont eu leur équivalent au XIXᵉ siècle : Columbia, une allégorie féminine qui personnifia longtemps l'Amérique avant que l'Oncle Sam ne lui vole la vedette.Le nom « Columbia » dérive de Christophe Colomb, perçu à l'époque comme le découvreur du Nouveau Monde. Dès la fin du XVIIIᵉ siècle, on utilise ce nom pour désigner poétiquement les États-Unis. Dans les discours, la poésie ou les chansons patriotiques, Columbia représente la jeune république américaine, indépendante de la Grande-Bretagne. On la retrouve notamment dans des vers de Philip Freneau ou dans des journaux politiques de la période révolutionnaire.Visuellement, Columbia prend la forme d'une femme noble, souvent drapée à l'antique comme une déesse grecque ou romaine. Comme Marianne, elle incarne à la fois la liberté, la vertu et la force de la nation. On la représente parfois avec une lance, un bouclier frappé de l'aigle américain, ou tenant la bannière étoilée. Elle est à la fois guerrière et protectrice, symbole d'une nation jeune mais ambitieuse.Tout au long du XIXᵉ siècle, Columbia devient omniprésente dans la culture populaire. On la voit sur les affiches de recrutement, les gravures, les caricatures politiques et même dans les salles de classe. Elle incarne l'idéalisme américain, le progrès, mais aussi l'expansion territoriale. Pendant la guerre de Sécession, on l'utilise pour symboliser l'unité retrouvée du pays. Après 1870, elle apparaît régulièrement aux côtés de « Brother Jonathan » (autre personnage symbolisant l'Américain ordinaire) avant que l'Oncle Sam ne s'impose définitivement comme figure nationale.Le cinéma a d'ailleurs prolongé ce mythe : le logo de la société Columbia Pictures, créé dans les années 1920, reprend cette figure féminine, debout, drapée comme une déesse, tenant une torche lumineuse. Preuve que, même si Columbia a perdu sa centralité politique, elle a survécu comme image culturelle durable.Pourquoi a-t-elle été éclipsée ? Au tournant du XXᵉ siècle, l'Oncle Sam, caricature masculine plus directe et plus identifiable, incarne mieux la puissance militaire et industrielle des États-Unis. Columbia, figure allégorique et classique, apparaissait peut-être trop abstraite face à une Amérique en pleine modernisation.En résumé, Columbia fut la Marianne américaine : une femme symbolisant liberté et république, héritière des mythes antiques, utilisée pour unir et inspirer la nation. Même oubliée, elle continue de briller à travers l'iconographie du cinéma et les archives d'une Amérique en quête de symboles. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Quand on pense aux symboles de la République française, l'image de Marianne s'impose immédiatement : une figure féminine coiffée du bonnet phrygien, incarnation de la liberté et de la nation. Les États-Unis, eux aussi, ont eu leur équivalent au XIXᵉ siècle : Columbia, une allégorie féminine qui personnifia longtemps l'Amérique avant que l'Oncle Sam ne lui vole la vedette.Le nom « Columbia » dérive de Christophe Colomb, perçu à l'époque comme le découvreur du Nouveau Monde. Dès la fin du XVIIIᵉ siècle, on utilise ce nom pour désigner poétiquement les États-Unis. Dans les discours, la poésie ou les chansons patriotiques, Columbia représente la jeune république américaine, indépendante de la Grande-Bretagne. On la retrouve notamment dans des vers de Philip Freneau ou dans des journaux politiques de la période révolutionnaire.Visuellement, Columbia prend la forme d'une femme noble, souvent drapée à l'antique comme une déesse grecque ou romaine. Comme Marianne, elle incarne à la fois la liberté, la vertu et la force de la nation. On la représente parfois avec une lance, un bouclier frappé de l'aigle américain, ou tenant la bannière étoilée. Elle est à la fois guerrière et protectrice, symbole d'une nation jeune mais ambitieuse.Tout au long du XIXᵉ siècle, Columbia devient omniprésente dans la culture populaire. On la voit sur les affiches de recrutement, les gravures, les caricatures politiques et même dans les salles de classe. Elle incarne l'idéalisme américain, le progrès, mais aussi l'expansion territoriale. Pendant la guerre de Sécession, on l'utilise pour symboliser l'unité retrouvée du pays. Après 1870, elle apparaît régulièrement aux côtés de « Brother Jonathan » (autre personnage symbolisant l'Américain ordinaire) avant que l'Oncle Sam ne s'impose définitivement comme figure nationale.Le cinéma a d'ailleurs prolongé ce mythe : le logo de la société Columbia Pictures, créé dans les années 1920, reprend cette figure féminine, debout, drapée comme une déesse, tenant une torche lumineuse. Preuve que, même si Columbia a perdu sa centralité politique, elle a survécu comme image culturelle durable.Pourquoi a-t-elle été éclipsée ? Au tournant du XXᵉ siècle, l'Oncle Sam, caricature masculine plus directe et plus identifiable, incarne mieux la puissance militaire et industrielle des États-Unis. Columbia, figure allégorique et classique, apparaissait peut-être trop abstraite face à une Amérique en pleine modernisation.En résumé, Columbia fut la Marianne américaine : une femme symbolisant liberté et république, héritière des mythes antiques, utilisée pour unir et inspirer la nation. Même oubliée, elle continue de briller à travers l'iconographie du cinéma et les archives d'une Amérique en quête de symboles. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
durée : 00:05:43 - Le Journal de l'éco - par : Anne-Laure Chouin - Le pays est toujours en train de gérer les conséquences de l'après-Brexit et le gouvernement tente de relancer la croissance. Et sur le bureau du Premier ministre travailliste les gros dossiers s'accumulent.
durée : 00:19:16 - Les Nuits de France Culture - par : Philippe Garbit - Tribune de Paris : "L'Angleterre et la Fédération européenne". Dans cette émission de 1948 il était question des réserves, des oppositions, du refus qui émanaient de la Grande-Bretagne concernant une "fédération européenne". Un débat avec William Pickles, Claude Bourdet et Jean-Maurice Martin. - réalisation : Virginie Mourthé
Relations amoureuses et secrets d'État n'ont jamais fait bon ménage, particulièrement en période de guerre froide. L'affaire John Profumo ne désigne pas seulement un scandale politique ayant nourri les tabloïds dans les années 60. Elle est également liée au monde de l'espionnage et aurait pu coûter très cher aux autorités britanniques.
La chute de Louisbourg a été un tournant de la guerre de la Conquête. La forteresse qui assurait la sécurité à l'entrée du fleuve Saint-Laurent est tombée à deux reprises aux mains de la Grande-Bretagne. L'historien Maurice Basque raconte comment les troupes britanniques ont fait sauter le dernier verrou français de l'Atlantique.
« Mourir pour des idées, d'accord, mais de mort lente », chantait Georges Brassens. Mais pour la députée britannique Jo Cox, la sentence fut brutale. Trois coups de feu suffirent à éteindre ses convictions. Le 16 juin 2016, elle est sauvagement assassinée en pleine rue devant plusieurs témoins. Un crime survenu à seulement quelques jours du référendum sur le Brexit, et presque allégorie de la cristallisation politique du pays que ces débats entraînent. Jo Cox, la travailliste engagée pour le maintien du Royaume-Uni dans l'Union Européenne et l'ouverture du pays à l'immigration, tuée par Thomas Mair, adepte de théories suprémacistes blanches et ultra-nationalistes.
Cette semaine dans Crimes · Histoires Vraies, vous avez découvert l'affaire de l'assassinat de la députée britannique Jo Cox. Une politicienne du parti travailliste, de centre gauche, fervente opposante au Brexit. Elle est assassinée à 41 ans par un militant d'extrême droite, quelques mois avant le référendum qui scella la sortie du Royaume-Uni de l'UE. C'est ce qu'on appelle un féminicide politique. Mais quelle différence entre un féminicide, un assassinat politique et un féminicide politique ? Chaque semaine, pour compléter votre histoire inédite, Crimes · Le focus analyse en cinq minutes un élément clé de l'affaire. Procédure juridique complexe, interrogatoire décisif, phénomène de société... Allons plus loin pour rendre ces récits encore plus passionnants !
On pourrait penser qu'avec les moyens colossaux du IIIᵉ Reich et l'avance initiale de la science allemande, Hitler aurait pu mettre la main sur l'arme nucléaire. Pourtant, le projet n'a jamais abouti. Plusieurs raisons l'expliquent :1. Une science allemande affaiblie par le nazismeAvant 1933, l'Allemagne était une puissance scientifique majeure, avec des physiciens comme Einstein, Born ou Hahn. Mais l'arrivée au pouvoir des nazis bouleverse tout : les chercheurs juifs ou opposants fuient le pays. Résultat : une fuite des cerveaux vers les États-Unis et la Grande-Bretagne, qui vont nourrir plus tard le projet Manhattan.2. Une mauvaise orientation des recherchesLe régime nazi lance bien un programme nucléaire dès 1939, confié à Werner Heisenberg, grand physicien théorique. Mais l'équipe se disperse, les crédits sont insuffisants, et l'armée privilégie d'autres armes considérées comme plus efficaces à court terme (V2, chars, avions à réaction). Le nucléaire semble trop complexe, trop long à développer.3. Le problème de l'uranium et du plutoniumPour fabriquer une bombe, il faut soit de l'uranium 235 enrichi, soit du plutonium. L'Allemagne disposait de gisements d'uranium, notamment en Tchécoslovaquie, mais elle n'avait pas les capacités industrielles pour enrichir le minerai à grande échelle. Quant aux réacteurs expérimentaux, ils n'ont jamais atteint la masse critique nécessaire.4. Des erreurs stratégiques et théoriquesCertains historiens estiment qu'Heisenberg lui-même n'avait pas compris toutes les conditions nécessaires à la réaction en chaîne. Il pensait qu'il faudrait plusieurs tonnes d'uranium enrichi pour déclencher l'explosion, alors que quelques kilos suffisent. Cette erreur de calcul a contribué à faire croire que la bombe était hors de portée.5. Le poids du tempsEnfin, la guerre allait trop vite. Entre 1942 et 1944, l'Allemagne se bat sur plusieurs fronts et doit consacrer ses ressources à l'urgence militaire. Le projet nucléaire, très coûteux et incertain, passe au second plan. Pendant ce temps, les États-Unis, protégés par leur distance géographique et dotés de moyens financiers et industriels gigantesques, avancent à marche forcée vers Hiroshima et Nagasaki.ConclusionHitler n'a jamais eu la bombe atomique parce que son régime a affaibli la science allemande, négligé l'investissement massif nécessaire, commis des erreurs techniques… et surtout manqué de temps. L'Allemagne a préféré miser sur des armes “miracles” plus rapides à produire, comme les V2, mais sans comprendre que la véritable révolution militaire de la Seconde Guerre mondiale se jouait ailleurs : dans les laboratoires de Los Alamos. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
« Mourir pour des idées, d'accord, mais de mort lente », chantait Georges Brassens. Mais pour la députée britannique Jo Cox, la sentence fut brutale. Trois coups de feu suffirent à éteindre ses convictions. Le 16 juin 2016, elle est sauvagement assassinée en pleine rue devant plusieurs témoins. Un crime survenu à seulement quelques jours du référendum sur le Brexit, et presque allégorie de la cristallisation politique du pays que ces débats entraînent. Jo Cox, la travailliste engagée pour le maintien du Royaume-Uni dans l'Union Européenne et l'ouverture du pays à l'immigration, tuée par Thomas Mair, adepte de théories suprémacistes blanches et ultra-nationalistes.Dans son quartier de Fieldhead, à Birstall, Thomas Mair est très apprécié pour ses services rendus aux plus vulnérables. Une réputation à des années lumières du crime qu'il a commis.Depuis plusieurs années, il travaille comme jardinier bénévole pour des personnes âgées, notamment pour un voisin handicapé à qui il vient en aide plusieurs après-midis par semaine. Il entretient gratuitement les pelouses, taille les haies, répare des clôtures. Il le dit lui-même, le jardinage, c'est toute sa vie. Ses voisins le décrivent comme poli, réservé. On lui reconnaît parfois une certaine excentricité, mais il ne s'est jamais montré menaçant envers qui que ce soit.
« Mourir pour des idées, d'accord, mais de mort lente », chantait Georges Brassens. Mais pour la députée britannique Jo Cox, la sentence fut brutale. Trois coups de feu suffirent à éteindre ses convictions. Le 16 juin 2016, elle est sauvagement assassinée en pleine rue devant plusieurs témoins. Un crime survenu à seulement quelques jours du référendum sur le Brexit, et presque allégorie de la cristallisation politique du pays que ces débats entraînent. Jo Cox, la travailliste engagée pour le maintien du Royaume-Uni dans l'Union Européenne et l'ouverture du pays à l'immigration, tuée par Thomas Mair, adepte de théories suprémacistes blanches et ultra-nationalistes.En juin 2016, Helen Joanne Cox dite Jo, est députée travailliste depuis un peu plus d'un an, élue dans la circonscription de Batley and Spen, dans le West Yorkshire, sa région natale. Elle a 41 ans et un parcours impressionnant. Née au sein d'une famille modeste, elle se hisse jusqu'aux bancs de la prestigieuse Université de Cambridge et raconte ses difficultés à s'intégrer auprès de camarades issus de classes sociales supérieures. Pas à pas, elle solidifie son engagement politique, jusqu'à son arrivée à la Chambre des Communes en 2015. Très vite, son quotidien vogue au rythme des débats sur le Brexit.
Dans Grand Plateau, Romaine Grégoire raconte sa victoire sur le Tour de Grande-Bretagne, où il a devancé Remco Evenepoel et Julian Alaphilippe ! Il se confie sur sa semaine, comment il l'a vécue, ainsi que son programme pour la suite : championnats d'Europe, Tour du Luxembourg... Avec Georges Quirino, Pierre-Yves Leroux, Jérôme Pineau et Maria Azé Production : Roxanne LacuskaRéalisation : Benjamin Guilmin
Toutes les deux semaines, Grand Plateau vous fait découvrir ou redécouvrir un coureur cycliste qui a fait parler de lui lors de la saison 2024.Après Jarno Widar et Léo Bisiaux, on s'intéresse aujourd'hui à un nouveau coureur, un autre grand talent, qui n'a que 20 ans. Le Britannique Matthew Brennan, coureur pour la Visma Lease a Bike, qui vient de remporter une étape sur le Tour de Grande Bretagne. Focus sur celui que l'on peut considérer comme le meilleur jeune, LE rookie de l'année ! Avec Yohan Bredow et Roxanne Lacuska Réalisation : Killian Verove
durée : 01:58:37 - Sir Thomas Beecham l'excentrique - par : Christian Merlin - La vie musicale britannique n'aurait pas été la même sans lui. Chef d'orchestre, mécène et producteur, il créa la saison lyrique de Covent Garden, fonda le London Philharmonic et le Royal Philharmonic et fit connaître Strauss et Sibelius en Grande-Bretagne, avec une excentricité très anglaise. - réalisé par : Marie Grout Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
durée : 00:28:08 - Sir Thomas Beecham l'excentrique (4/4) : Sir Thomas n'en fait qu'à sa tête - par : Christian Merlin - La vie musicale britannique n'aurait pas été la même sans lui. Chef d'orchestre, mécène et producteur, il créa la saison lyrique de Covent Garden, fonda le London Philharmonic et le Royal Philharmonic et fit connaître Strauss et Sibelius en Grande-Bretagne, avec une excentricité très anglaise. - réalisé par : Marie Grout Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
durée : 00:28:37 - Sir Thomas Beecham l'excentrique (3/4) : Le Royal Philharmonic Orchestra - par : Christian Merlin - La vie musicale britannique n'aurait pas été la même sans lui. Chef d'orchestre, mécène et producteur, il créa la saison lyrique de Covent Garden, fonda le London Philharmonic et le Royal Philharmonic et fit connaître Strauss et Sibelius en Grande-Bretagne, avec une excentricité très anglaise. - réalisé par : Marie Grout Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
durée : 00:28:06 - Sir Thomas Beecham l'excentrique (2/4) : Le London Philharmonic Orchestra - par : Christian Merlin - La vie musicale britannique n'aurait pas été la même sans lui. Chef d'orchestre, mécène et producteur, il créa la saison lyrique de Covent Garden, fonda le London Philharmonic et le Royal Philharmonic et fit connaître Strauss et Sibelius en Grande-Bretagne, avec une excentricité très anglaise. - réalisé par : Marie Grout Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
durée : 00:28:05 - Sir Thomas Beecham l'excentrique 1/4 Mécène et chef d'orchestre - La vie musicale britannique n'aurait pas été la même sans lui. Chef d'orchestre, mécène et producteur, il créa la saison lyrique de Covent Garden, fonda le London Philharmonic et le Royal Philharmonic et fit connaître Strauss et Sibelius en Grande-Bretagne, avec une excentricité très anglaise. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
durée : 00:58:45 - Ils ont changé le monde - par : Alfred de Montesquiou - Qui était Victoria ? Cette femme qui a régné sur le plus grand empire de tous les temps : un ensemble maritime et terrestre atteignant 35 millions de kilomètres carrés et 450 millions de sujets, répartis sur cinq continents à son apogée ? - réalisation : Rafik Zénine - invités : Philippe Chassaigne Historien, professeur d'histoire contemporaine à l'Université Bordeaux-Montaigne et spécialiste de la Grande-Bretagne; Fabrice Bensimon Professeur d'histoire et de civilisation britanniques à l'université Paris-Sorbonne, membre du Centre d'Histoire du XIXe siècle (Paris 1- Paris 4); Béatrice Laurent Professeure de Civilisation britannique à l'Université Bordeaux Montaigne
durée : 00:58:37 - Les Grandes Traversées - par : Stéphane Bonnefoi - Après la Seconde Guerre mondiale, l'URSS puis la France, la Grande-Bretagne et la Chine vont développer leur propre programme nucléaire. Le monde est entré dans la guerre froide et une course aux armements effrénée va se poursuivre jusqu'à la fin des années 80... - réalisation : Anne Perez