Town in Ivano-Frankivsk, Ukraine
 
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Invités : - Louis de Raguenel, journaliste politique - François Pupponi, ancien député - Joseph Macé-Scaron, journaliste - Franz-Olivier Giesbert, essayiste - Paul Amar, journaliste Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Message du 26 octobre 2025
Chroniqueurs : -Thomas Bonnet -Georges Fenech Invité : -Didier Rykner, directeur de La Tribune de l'Art Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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Donald Trump s'affiche en pacificateur universel, mais les divisions américaines racontent une tout autre histoire. En Belgique, la quête du budget vire au casse-tête, révélant un système politique miné par la communication et la peur des urnes. Une plongée dans les contradictions d'une classe politique en quête d'image plus que de solutions. Les Trends-Tendances podcasts rassemblent tous les podcasts de Trends-Tendances et de Trends Z francophone. Les journalistes vous proposent différents podcasts sur les thèmes qui dominent notre monde et notre société. Sous différents angles et avec un accent clair sur l'économie et les entreprises, sur les affaires, les finances personnelles et les investissements. De manière indépendante, pertinente, toujours constructive et tournée vers l'avenir. Hosted by Simplecast, an AdsWizz company. See https://pcm.adswizz.com for information about our collection and use of personal data for advertising.
durée : 00:04:08 - Une semaine dans leurs vies - Vies et défis d'un salon de coiffure, cinquième et dernier épisode. On retourne au Peigne fin, dans le centre ville de Mâcon, Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
durée : 00:05:45 - Le Journal de l'éco - par : Anne-Laure Chouin - Le conflit ukrainien coûte cher à la Russie, contrainte d'augmenter les impôts en 2026 pour pouvoir financer la guerre. Les petites entreprises et les particuliers vont être mis à contribution.
durée : 00:07:14 - Le 18/20 · Un jour dans le monde - L'arrêt de la consommation de drogue dure aux Etats-Unis est le cheval de bataille/fer de lance de Donald Trump. Pour la stopper, il n'a trouvé comme seule solution que de s'attaquer au narcotrafic en Amérique latine, dont le Venezuela et la Colombie quitte à menacer ces dirigeants Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
durée : 00:11:33 - Le journal de 23h - Depuis deux mois, les troupes américaines se trouvent au large des côtes vénézuéliennes. Donald Trump met la pression sur Nicolàs Maduro, le Président du Venezuela avec comme sujet principal : le narcotrafic. Mais cherche-t-il à faire plus ? Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
durée : 00:07:14 - Le 18/20 · Un jour dans le monde - L'arrêt de la consommation de drogue dure aux Etats-Unis est le cheval de bataille/fer de lance de Donald Trump. Pour la stopper, il n'a trouvé comme seule solution que de s'attaquer au narcotrafic en Amérique latine, dont le Venezuela et la Colombie quitte à menacer ces dirigeants Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
Le trafic de drogue. Si Donald Trump tente d'imposer sa paix au Proche-Orient ou en Ukraine, c'est sous ces prétextes qu'il a lancé ces dernières semaines une guerre en Amérique latine. Les frappes américaines auraient ainsi fait une trentaine de morts au large du Venezuela depuis début septembre 2025. Le Venezuela, mais aussi la Colombie sont particulièrement visés par le président américain. Pourquoi eux ? La lutte contre le narcotrafic est-elle la seule explication ? Avec : - Jean-Jacques Kourliandsky, directeur de l'Observatoire de l'Amérique latine et des Caraïbes de la Fondation Jean-Jaurès.
Installer du Wi-Fi sur la Lune : l'idée peut sembler étrange, voire anecdotique, mais elle répond à des enjeux scientifiques et techniques très concrets. La NASA prépare le retour de l'homme sur notre satellite avec le programme Artemis, et pour y établir une présence durable, il faut bien plus que des fusées : il faut une infrastructure de communication fiable, rapide et autonome.Aujourd'hui, les échanges entre la Terre et la Lune passent par des réseaux radio traditionnels, adaptés aux missions courtes mais insuffisants pour gérer les flux massifs de données qu'exigeront les futures bases lunaires. Photos haute résolution, vidéos, données scientifiques, communications entre astronautes, véhicules et robots… tout cela nécessite une connexion permanente et à haut débit. C'est pourquoi la NASA, en collaboration avec plusieurs entreprises privées, veut déployer un véritable réseau Wi-Fi lunaire.L'idée n'est pas de connecter les habitants de la Terre au Wi-Fi lunaire, mais d'offrir aux astronautes et aux engins robotiques un réseau local permettant de transmettre instantanément les informations d'une base à l'autre. Le projet s'inspire directement des réseaux Wi-Fi terrestres : il s'agit de relier différents points — habitats, rovers, instruments scientifiques — grâce à des antennes et répéteurs répartis sur la surface.Ce projet fait partie d'une initiative plus large baptisée Lunar Communications Relay and Navigation System, qui vise à doter la Lune d'un internet spatial. L'objectif : que les astronautes d'Artemis puissent communiquer entre eux et avec la Terre sans dépendre de relais limités. Une telle infrastructure faciliterait aussi les missions robotisées : par exemple, un rover pourrait envoyer en direct ses données à un module d'habitation, qui les retransmettrait ensuite vers la Terre via un satellite en orbite lunaire.Mais la NASA n'est pas seule sur ce terrain. Nokia, partenaire du projet, travaille à la création du premier réseau 4G lunaire, capable de couvrir plusieurs kilomètres autour d'une base. Cette technologie, plus robuste que le Wi-Fi classique, fonctionnerait avec des antennes compactes et résistantes aux radiations, installées sur le sol lunaire.Au-delà de la recherche scientifique, l'enjeu est stratégique : créer un écosystème numérique durable sur la Lune. Un Wi-Fi lunaire permettrait de tester les technologies de communication qui serviront plus tard sur Mars, où les retards de transmission rendent les échanges encore plus complexes.En somme, la NASA ne cherche pas à offrir le Wi-Fi aux touristes de l'espace, mais à bâtir le réseau vital d'un futur avant-poste humain hors de la Terre. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Qu'est-ce qui bloque VRAIMENT dans ta prononciation française ?Tu sais que tu as un accent… mais pourquoi, concrètement ?
⚠️ Avertissement Le contenu de cette vidéo ne constitue en aucun cas un avis médical. Il est proposé à titre informatif et ne concerne que les troubles du sommeil sans lien avec des problèmes de santé. Cette consultation filmée ne remplace pas l'avis d'un médecin ni un traitement. Le diagnostic et le suivi médical de votre enfant doivent toujours rester une priorité, et il est indispensable de consulter un professionnel de santé qualifié avant de mettre en place tout changement concernant le sommeil de votre enfant. ✨ Dans cet épisode, nous vous invitons au cœur d'une consultation Fée Dodo. Caroline Ferriol, fondatrice de Fée Dodo et experte en sommeil des bébés et des enfants, rencontre Fanny et sa fille Billie, 15 mois. Les siestes et les couchers sont longs et compliqués car Billie ne s'endort qu'en étant bercée. Une difficulté à s'endormir seule, qui pèse sur le quotidien de cette maman… mais aussi en collectivité lorsqu'elle est gardée. Nous explorons ce qui se joue pour Billie au moment du coucher, et posons les bases d'un accompagnement en douceur vers plus d'autonomie. Si vous aussi :
Invitée : - Laurence Rossignol, Sénatrice PS du Val de Marne et ancienne ministre Chroniqueurs : - Jules Torres, journaliste politique au JDD - Véronique Jacquier, journaliste politique à Cnews Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:12:02 - 100% ASNL, la quotidienne - L'ASNL a bien négocié son retour en Ligue 2, mais gâche de précieuses occasions. Un manque de constance criant et une défense trop perméable plombent les efforts. L'équipe cherche encore sa bonne formule dans l'arrière-garde. Le chantier prioritaire est clair : bâtir une base arrière solide. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
durée : 00:31:15 - Les Pieds sur terre - par : Sophie Simonot - C'est le premier anniversaire de Grégoire sans Grégoire. L'occasion de parler de sa naissance et de son enfance, de cet enfant timide et un peu mystérieux, que je ne connaissais pas vraiment. Pour en savoir plus, je pars à Marseille rencontrer ses grands-parents, puis son grand frère, Benoît. - réalisation : Sylvain Richard
Hugues souffre de bipolarité et d'addiction à l'alcool. Il vient de terminer une cure et continue ses soins en hôpital de jour, tout en faisant face à un sentiment de solitude. Malgré ses défis, il maintient de bonnes relations avec ses enfants, qui connaissent également des problèmes de santé mentale. Chaque soir, en direct, Caroline Dublanche accueille les auditeurs pour 2h30 d'échanges et de confidences. Pour participer, contactez l'émission au 09 69 39 10 11 (prix d'un appel local) ou sur parlonsnous@rtl.fr.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
En visite à partir de ce jeudi en Asie centrale, Vladimir Poutine participe à un sommet avec les cinq dirigeants de cette région riche en ressources naturelles. Un déplacement à forte portée économique pour une Russie sous sanctions, qui cherche à préserver son influence face à la montée en puissance de la Chine et d'autres partenaires. Le président russe est au Tadjikistan à l'occasion d'un sommet réunissant les cinq pays d'Asie centrale: le Kazakhstan, le Kirghizistan, l'Ouzbékistan, le Turkménistan et le Tadjikistan. Longtemps considérée comme le cœur de l'influence soviétique, puis russe, cette région stratégique tente depuis la chute de l'URSS de diversifier ses partenariats. Désormais, ces États multiplient les liens économiques avec la Chine, la Turquie et plusieurs pays occidentaux, notamment la France. Une évolution que Moscou observe avec attention. Sous le coup de lourdes sanctions depuis l'invasion de l'Ukraine, la Russie cherche dans cette région un moyen de compenser ses pertes économiques et d'affirmer qu'elle reste un acteur incontournable. L'énergie, au cœur de la stratégie économique russe Le principal levier de cette visite est énergétique. Le sous-sol de ces pays regorge de ressources naturelles — pétrole, gaz et uranium — qui attirent les convoitises. Le Kazakhstan, par exemple, est l'un des plus grands producteurs d'hydrocarbures de la région, mais son pétrole transite à 80 % par les oléoducs russes. L'uranium, essentiel au fonctionnement des centrales nucléaires, constitue un autre enjeu majeur. Plusieurs puissances se positionnent sur ce marché, dont la France. Emmanuel Macron s'est rendu en Ouzbékistan au printemps dernier pour signer de nouveaux partenariats. Moscou, de son côté, veut consolider sa place en proposant sa technologie nucléaire et en négociant de nouveaux contrats énergétiques. Mais Vladimir Poutine avance désormais sur un terrain où la Chine a pris une longueur d'avance. Pékin, Paris, Ankara… la Russie n'est plus seule à la table Derrière ce déplacement, c'est aussi une bataille d'influence qui se joue. Avec son vaste projet des « Nouvelles routes de la soie », Pékin a transformé l'Asie centrale en un couloir commercial entre la Chine et l'Europe, y investissant massivement dans les infrastructures et les technologies. Cette présence chinoise offre aux États centrasiatiques une alternative crédible à Moscou, qui voit son influence se réduire. Dans ce contexte, la visite de Vladimir Poutine apparaît comme une tentative de démontrer que la Russie peut encore peser économiquement malgré la guerre et l'isolement international. Mais le centre de gravité économique de la région s'est déplacé. Les capitaux viennent désormais de Pékin, d'Ankara, parfois même de Paris. Si Moscou demeure un acteur historique et symbolique, elle doit désormais composer avec d'autres puissances bien installées. L'Asie centrale, forte de cette rivalité, tient un rôle d'arbitre, profitant de cette compétition pour renforcer sa souveraineté sans sacrifier son autonomie.
Claudine se sent seule depuis le décès de son mari et exprime des difficultés à sortir de chez elle pour rencontrer du monde. Elle évoque un manque de soutien de la part de ses enfants et hésite à rejoindre des activités communautaires. Claudine envisage la possibilité de rejoindre une résidence senior pour rompre son isolement. Chaque soir, en direct, Caroline Dublanche accueille les auditeurs pour 2h30 d'échanges et de confidences. Pour participer, contactez l'émission au 09 69 39 10 11 (prix d'un appel local) ou sur parlonsnous@rtl.frHébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Patrick Cohen décrypte sur le plateau de “C à Vous” un point précis de l'actualité pour le replacer dans son contexte, l'analyser et le mettre en perspective, en écartant opinions et approximations.
Auditrice : - Isolée, Marie-Thérèse cherche à nouer des liens malgré son associabilité Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Au cœur de la nuit, les auditeurs se livrent en toute liberté aux oreilles attentives et bienveillantes de Valérie Darmon. Pas de jugements ni de tabous, une conversation franche, mais aussi des réponses aux questions que les auditeurs se posent. Un moment d'échange et de partage propice à la confidence pour repartir le cœur plus léger.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Au cœur de la nuit, les auditeurs se livrent en toute liberté aux oreilles attentives et bienveillantes de Valérie Darmon. Pas de jugements ni de tabous, une conversation franche, mais aussi des réponses aux questions que les auditeurs se posent. Un moment d'échange et de partage propice à la confidence pour repartir le cœur plus léger.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Liliane a déménagé en Bretagne avec son mari, mais leur relation s'est détériorée, menant à une séparation difficile. Elle a dû faire face à un divorce inattendu et à une période d'errance sans domicile stable. Aujourd'hui, elle cherche à se reconstruire et à rétablir des liens familiaux tout en trouvant un soutien juridique et psychologique. Chaque soir, en direct, Caroline Dublanche accueille les auditeurs pour 2h30 d'échanges et de confidences. Pour participer, contactez l'émission au 09 69 39 10 11 (prix d'un appel local) ou sur parlonsnous@rtl.frHébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Au cœur de la nuit, les auditeurs se livrent en toute liberté aux oreilles attentives et bienveillantes de Roland Perez. Pas de jugements ni de tabous, une conversation franche, mais aussi des réponses aux questions que les auditeurs se posent. Un moment d'échange et de partage propice à la confidence pour repartir le cœur plus léger.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Le sujet fort de l'actualité foot du jour vu par Jérôme Rothen et la Dream Team.
Invités : - Jenyfer a failli sombrer pour de l'argent facile, aujourd'hui elle lutte contre la prostitution des mineures - Schizophrène, Emilie parle de ses nombreux amours. - Olivier cherche des amis perdus de vue depuis 1986 - Inquiète pour sa santé, Célia replonge dans l'alcool - A 47 ans, Virginie cherche l'amour et ne perd pas espoir de le trouver ! Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Invités : - Jenyfer a failli sombrer pour de l'argent facile, aujourd'hui elle lutte contre la prostitution des mineures - Schizophrène, Emilie parle de ses nombreux amours. - Olivier cherche des amis perdus de vue depuis 1986 - Inquiète pour sa santé, Célia replonge dans l'alcool - A 47 ans, Virginie cherche l'amour et ne perd pas espoir de le trouver ! Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Invitée : Maud Bregeon, députée EPR (Ensemble pour la République) des Hauts-de-Seine Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:26:53 - Les Nuits de France Culture - par : Philippe Garbit - En 1977 au micro de Jean-Marie Benoist et de Bernard Henri-Lévy, le sémiologue, Roland Barthes, auteur de "Mythologies", analyse sa fascination et son amour pour les images fixes, la peinture et la photographie. En 1980, Roland Barthes publie "La Chambre claire. Notes sur la photographie". - réalisation : Virginie Mourthé - invités : Roland Barthes Écrivain et critique littéraire français
« Un goût du thé amer », le second roman de l'écrivain Mohammed Alnaas, récemment traduit en français et édité chez « Le bruit du monde », revient à l'époque du slogan : « le pouvoir aux mains du peuple » et décrit une situation ubuesque et des querelles permanentes entre les habitants d'un village, Géhenne, dans la Libye des années 1990, du temps de la Jamahiriya arabe libyenne populaire et socialiste de Mouammar Kadhafi. Quant au narrateur, dans cette fable moderne et audacieuse, il s'adresse à son lecteur tout en prenant un plaisir à se jouer de lui. Mohammed Alnaas joint par Houda Ibrahim. Vos romans s'attaquent à des sujets qui décrivent les spécificités de la société libyenne, une société restée longtemps fermée aux autres. L'écriture est-elle pour vous est un acte d'auscultation de cette société afin de la raconter, de l'exposer ? La société libyenne est restée méconnue des étrangers pendant un certain temps, et peut-être même est-elle restée méconnue d'elle-même. En dehors du sujet politique, il existe un manque de connaissances sur la Libye et le peuple libyen lui-même, que ce soit sous le régime de Mouammar Kadhafi ou même pendant la guerre civile qui a suivi la révolution de février 2011. L'enjeu ici, est que moi, en tant qu'individu, je me comprends mieux que je ne comprends la société libyenne, mais mon histoire personnelle est aussi l'histoire de la société, et en comprenant la société, je me comprends moi-même. Il est vrai que la société libyenne a ses spécificités, comme toutes les sociétés, mais l'idée est de toujours chercher, ce que cette spécificité a de commun avec les sociétés arabes, voire des sociétés de plus grande ampleur. Afin d'écrire sur l'être humain et son histoire, tout en écrivant sur le Libyen et en essayant de le comprendre. Dans votre second roman, Un goût de thé amer, à travers l'histoire d'un village, Géhenne, symbolisez-vous la guerre sans fin qui se déroule en Libye ainsi que le déchirement social ? Personnellement, je n'aime pas que le texte lui-même soit le reflet de la réalité. Le lecteur a certes le droit de percevoir ces intersections entre la réalité et le roman. Or, elles sont nombreuses. L'auteur pose les règles du jeu dès le début, indiquant que l'histoire n'est pas symbolique, mais vraie. Ce qui incite le lecteur à y croire. Il existe bel et bien des intersections entre les combats qui se déroulent dans le village de Géhenne et la guerre civile libyenne. Il semble que le point commun entre l'imaginaire et le réel réside dans une certaine absurdité de la scène elle-même. À lire aussiLa Libye lance le premier appel d'offres pétrolier depuis 17 ans La satire est-elle pour vous le meilleur moyen de raconter cette société ? J'ai débuté dans l'écriture par la satire. Il y a toujours une touche d'humour noir dans mes écrits, que ce soit dans mon précédant roman « Du pain sur la table de l'oncle Milad », ou dans ce roman même. Et auparavant aussi dans le recueil de nouvelles que j'avais écrit sur la guerre civile, la plupart de ces nouvelles avaient un ton dramatique ou sombre. Concernant ce projet, parfois, il n'y a pas de meilleure façon de décrire ce qui se passe, que la satire. Vous dédiez votre roman au fameux écrivain et penseur libyen Sadek alyhoum, quelle valeur représente-t-il pour vous ? Le roman est bien sûr dédié à El-Sadek, je le dédie également à d'autres auteurs et artistes satiriques qui m'ont personnellement influencé, comme Mohammed Al-Zawawi, le plus grand illustrateur de caricature libyen. Le roman lui-même a été initialement écrit dans le style de Mohammed Al-Zawawi, ainsi que celui de Mohammed Tamliya, l'écrivain satirique jordanien, et d'Ibrahim Hmaydan, l'écrivain satirique libyen. Tous ont influencé ma compréhension du rôle de la satire, de la comédie. Contrairement à beaucoup de Libyens qui admiraient les idées et les écrits critiques d'El-Sadek Al-Nayhoum, j'admirais moi sa satire, en particulier son recueil Histoires pour enfants. Il m'a profondément influencé par son style satirique et par sa façon de dessiner certains personnages libyens considérés comme stéréotypés. Ce stéréotype est déjà présent dans les dessins de Mohammed Al-Zawawi. Dans mon roman, un personnage comme Hajja Mabrouka, ressemble à ceux de Mohammed Al-Zawawi, d'El-Sadek Al-Nayhoum et même d'Ibrahim Hmaydan. Ces personnages ne sont pas nés de nulle part ; ils sont une sorte d'accumulation résultant de mes lectures et de mes observations sur la manière dont les Libyens qui m'ont précédé ont abordé la comédie. À lire aussiAu pays des hommes, un chef-d'œuvre de la littérature contemporaine Dans Un goût de thé amer, vous dénoncez également, un système économique installé par le régime Kadhafi et qui réduit en quelque sorte l'être humain à un être dépendant, sans aucune initiative, vous dénoncez cette volonté du pouvoir d'écraser l'être libyen ? Les politiques du régime Kadhafi ont transformé la Libye depuis la proclamation de l'Autorité populaire. Car le colonel souhaitait créer une nouvelle société. L'ironie est que l'objectif de cette nouvelle société était de susciter un esprit d'initiative en toutes choses. Dans toutes ses idées, par exemple, il affirme dans le Livre vert : « L'école est servie par ses élèves », ce qui signifie que l'école n'a pas besoin de personnel d'entretien ni d'employés, mais que ce sont les élèves qui s'en chargent… D'où le concept « des partenaires, et non pas d'employés ». Le régime repose fondamentalement sur l'initiative populaire pour prendre le pouvoir. Soit le peuple ne voulait pas prendre le pouvoir, soit Kadhafi n'a utilisé ces idées que pour accroître son emprise sur le peuple. L'ironie est que le peuple libyen a refusé de prendre l'initiative ou n'a pas trouvé le moyen de le faire. Le régime a véritablement influencé la formation de l'homme libyen. Toutes les politiques adoptées par le colonel Kadhafi et les fonctionnaires travaillant sous ses ordres ont conduit à la création d'une société déformée qui ne se connaît pas elle-même et qui est incapable de trouver des solutions aux problèmes auxquels elle est confrontée. La liberté d'expression en Libye est toujours entravée, même au niveau de la littérature, comment relevez-vous ce défi ? Aujourd'hui, les restrictions imposées aux écrivains libyens se multiplient. Elles sont sociales, religieuses, politiques et sécuritaires. Les restrictions se multiplient et sont pour la plupart inconnues. L'écrivain se retrouve à nager dans un puits dont il ignore le fond. Ceux qui aiment nager explorent eux-mêmes à ce moment-là les dangers, et je suis de ceux qui aiment nager. Nous explorons des idées en cours de route et je relis toujours la scène, mais c'est surtout pour des raisons de sécurité personnelle. Lorsque j'écris, je ne reconnais pas ces restrictions et je les ignore également lorsque je publie. Je ne les regarde pas.
Aujourd'hui, Antoine Diers, consultant, Jérôme Marty, médecin généraliste, et Barbara Lefebvre, professeur d'histoire-géo, débattent de l'actualité autour d'Alain Marschall et Olivier Truchot.
Au cœur de la nuit, les auditeurs se livrent en toute liberté aux oreilles attentives et bienveillantes de Roland Perez. Pas de jugements ni de tabous, une conversation franche, mais aussi des réponses aux questions que les auditeurs se posent. Un moment d'échange et de partage propice à la confidence pour repartir le cœur plus léger. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Au cœur de la nuit, les auditeurs se livrent en toute liberté aux oreilles attentives et bienveillantes de Roland Perez. Pas de jugements ni de tabous, une conversation franche, mais aussi des réponses aux questions que les auditeurs se posent. Un moment d'échange et de partage propice à la confidence pour repartir le cœur plus léger. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Au cœur de la nuit, les auditeurs se livrent en toute liberté aux oreilles attentives et bienveillantes de Roland Perez. Pas de jugements ni de tabous, une conversation franche, mais aussi des réponses aux questions que les auditeurs se posent. Un moment d'échange et de partage propice à la confidence pour repartir le cœur plus léger. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Pierre est confronté à la difficulté de renouer le contact avec son fils après plus de deux décennies de séparation suite à un divorce tumultueux. Il exprime un désir profond de rétablir une relation et de connaître ses petits-enfants, tout en reconnaissant les erreurs du passé et les obstacles émotionnels qui subsistent. Chaque soir, en direct, Caroline Dublanche accueille les auditeurs pour 2h30 d'échanges et de confidences. Pour participer, contactez l'émission au 09 69 39 10 11 (prix d'un appel local) ou sur parlonsnous@rtl.fr.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Assurances, conso, nouvelles technologies… "On en parle" vous oriente dans tout ce qui fait votre quotidien. Au programme aujourd'hui: 1. Cherche désespérément apprentis et apprenties 2. Quels risques si l'on n'honore pas sa réservation au restaurant? 3. Série "Les sports suisses" 5/5: le lancer de la pierre 4. Best-of guichet: la tomate
Auditeurs : Laura L'alcool a pris beaucoup, aujourd'hui Laura tente de reprendre le dessus. Pyrène Pyrène voit ses parents deux fois par an. Et chaque fois, c'est trop. Lorenzo Son meilleur ami a été plongé dans un coma artificiel… puis il est mort. Depuis, Lorenzo cherche à comprendre. Caroline Caroline a trouvé la force de lutter contre la polyarthrite rhumatoïde en s'occupant des chats errants de son quartier. Jean-Marie Jean-Marie a un cœur à recoller. Cette fois, il est prêt à tout pour trouver l'amour. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
La menace russe a changé la donne. De plus en plus de pays européens rétablissent le service militaire. Il est obligatoire dans une dizaine d'États, de la Finlande au Danemark en passant par les pays baltes, Chypre ou l'Autriche. (Rediffusion) La Belgique a choisi d'introduire dès 2026 un service militaire sur la base du volontariat. Pour séduire les jeunes, vers l'armée de réserve ou pourquoi pas l'armée de métier, l'École Royale Militaire à Bruxelles a organisé en ce début de printemps une journée Portes ouvertes. Elena Louazon y était pour nous. Cinq ans après le covid, le bilan catastrophique des maisons de retraite Cinq ans après le premier confinement, les suites de la déflagration de l'épidémie de Covid ne sont toujours pas closes. En Espagne, 35 000 personnes âgées ont trouvé la mort dans des maisons de retraite. Mais les familles estiment qu'elles n'ont pas été transférées dans les hôpitaux pour être soignées, et poursuivent les autorités en justice pour discrimination. Reportage à Madrid signé Diane Cambon. Les jeunes Européens se protègent de moins en moins lors de leurs rapports sexuels Les derniers chiffres de l'Organisation mondiale de la Santé sonnent comme une alarme ; un tiers des garçons et des filles de 15 ans disent ne pas s'être protégés lors de leur dernier rapport. C'est une tendance qui se poursuit depuis dix ans... Dans le nord de la France, Lise Verbeke est allée recueillir la parole des principaux concernés. La chronique musique de Vincent Théval. Güner Künier Sabahlar. Ceci est une réédition des meilleurs moments d'Accents d'Europe
La menace russe a changé la donne. De plus en plus de pays européens rétablissent le service militaire. Il est obligatoire dans une dizaine d'États, de la Finlande au Danemark en passant par les pays baltes, Chypre ou l'Autriche. (Rediffusion) La Belgique a choisi d'introduire dès 2026 un service militaire sur la base du volontariat. Pour séduire les jeunes, vers l'armée de réserve ou pourquoi pas l'armée de métier, l'École Royale Militaire à Bruxelles a organisé en ce début de printemps une journée Portes ouvertes. Elena Louazon y était pour nous. Cinq ans après le covid, le bilan catastrophique des maisons de retraite Cinq ans après le premier confinement, les suites de la déflagration de l'épidémie de Covid ne sont toujours pas closes. En Espagne, 35 000 personnes âgées ont trouvé la mort dans des maisons de retraite. Mais les familles estiment qu'elles n'ont pas été transférées dans les hôpitaux pour être soignées, et poursuivent les autorités en justice pour discrimination. Reportage à Madrid signé Diane Cambon. Les jeunes Européens se protègent de moins en moins lors de leurs rapports sexuels Les derniers chiffres de l'Organisation mondiale de la Santé sonnent comme une alarme ; un tiers des garçons et des filles de 15 ans disent ne pas s'être protégés lors de leur dernier rapport. C'est une tendance qui se poursuit depuis dix ans... Dans le nord de la France, Lise Verbeke est allée recueillir la parole des principaux concernés. La chronique musique de Vincent Théval. Güner Künier Sabahlar. Ceci est une réédition des meilleurs moments d'Accents d'Europe
Auditeurs : - Dany revient sur le véritable amour qu'il a connu avec sa femme [Partie2] - Les années passent et Jacques se demande s'il doit poursuivre la recherche de son père - Karine s'élève contre l'absence d'aides médicalisées pour sa mère décédée - Jacqueline est triste de l'amour qu'elle porte à un homme déjà marié - En détresse dans son logement insalubre, Aurore cherche des solutions Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:03:12 - Géopolitique - par : Pierre Haski - Benjamin Netanyahu s'est exprimé devant la presse en plein débat sur son plan d'occupation totale de Gaza. C'est selon le Premier ministre israélien « le meilleur moyen de mettre fin à la guerre » mais derrière ce plan se cache peut-être un coup de pression pour forcer le Hamas à négocier ! Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
durée : 00:03:12 - Géopolitique - par : Pierre Haski - Benjamin Netanyahu s'est exprimé devant la presse en plein débat sur son plan d'occupation totale de Gaza. C'est selon le Premier ministre israélien « le meilleur moyen de mettre fin à la guerre » mais derrière ce plan se cache peut-être un coup de pression pour forcer le Hamas à négocier ! Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
Auditrice : - Karen cherche une thérapie pour arrêter de procrastiner Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Pourquoi ne pas profiter de l'excellente audience de l'émission pour passer des annonces ? L'humoriste ne s'en n'est pas privé. Fous rires, réponses inattendues, nouvelles rencontres, cet été redécouvrez les meilleurs moments de cette saison 2024-2025 ! Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
C dans l'air du 23 juillet 2025 - Famine et destruction à Gaza... Que cherche Israël ? - "Une famine de masse se propage dans la bande de Gaza, nos collègues et les personnes que nous aidons dépérissent", alertent ce mercredi, dans un communiqué, plus d'une centaine d'ONG, dont Médecins sans frontières, Amnesty International ou encore Oxfam International. Elles appellent à un cessez-le-feu immédiat, à l'ouverture de tous les points de passage terrestres et à la libre circulation de l'aide humanitaire dans le territoire palestinien, assiégé et dévasté par plus de vingt et un mois de guerre menée par Israël après l'attaque sans précédent du Hamas sur son sol, le 7 octobre 2023.Le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, a également vivement condamné hier "l'horreur" dans la bande de Gaza, où les morts et les destructions ont atteint un niveau "sans équivalent dans l'histoire récente". "La malnutrition explose. La famine frappe à toutes les portes", a-t-il déclaré lors d'une réunion du Conseil de sécurité. Le même jour, le directeur de l'hôpital Al-Chifa, Mohammed Abou Salmiya, a rapporté la mort de 21 enfants de malnutrition en seulement 72 heures. "À chaque instant, de nouveaux cas arrivent", a-t-il averti. À l'hôpital Nasser, dans le sud de la bande de Gaza, des images de l'AFP montrent des parents en larmes devant le corps squelettique de leur fils de 14 ans, mort de faim. L'Agence France-Presse fait également part de son inquiétude pour ses dix journalistes toujours présents sur place. "Ils subissent la famine et peuvent mourir de faim d'un jour à l'autre", alerte la Société des journalistes de l'AFP. D'après Reporters sans frontières (RSF), plus de 200 journalistes ont été tués à Gaza par l'armée israélienne depuis le début du conflit. "Au rythme où les journalistes tombent, il n'y aura bientôt plus personne pour vous informer", prévient RSF.Dans ce contexte, la France hausse le ton. Par la voix de son ministre des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot, elle demande à Israël de laisser entrer les journalistes dans la bande de Gaza et condamne "avec la plus grande fermeté" l'extension des raids. Lundi, Paris, Londres et plus de vingt autres pays ont également appelé à la fin immédiate de la guerre à Gaza et dénoncé le modèle d'acheminement de l'aide humanitaire organisé par Israël.Du côté des États-Unis, l'émissaire spécial Steve Witkoff s'apprête à se rendre au Moyen-Orient. Son objectif : obtenir un nouveau cessez-le-feu et établir un corridor humanitaire sécurisé. Mais les dernières négociations indirectes entre Israël et le Hamas, en vue d'une trêve de 60 jours et de la libération des otages, n'ont pas enregistré de progrès. Malgré l'optimisme affiché par Donald Trump en début de mois, Benyamin Netanyahou semble jouer à fond la carte de l'escalade militaire. Après avoir bombardé des sites nucléaires iraniens en juin et mené dernièrement des frappes en Syrie, l'armée israélienne a lancé une nouvelle offensive à Deir al-Balah, dans le centre de la bande de Gaza — une localité jusqu'ici épargnée, en raison de la présence supposée des 49 otages israéliens détenus par le Hamas.Pour ajouter à la confusion, des divergences de fond semblent apparaître sur l'avenir de la bande de Gaza entre Benyamin Netanyahu et le général Eyal Zamir, le chef d'état-major de Tsahal. Parallèlement, un deuxième parti ultra-orthodoxe vient de quitter le gouvernement israélien, fragilisant un peu plus une coalition gouvernementale de plus en plus divisée.Alors, quelle est la situation dans la bande de Gaza ? Quelle est la stratégie de Benyamin Netanyahu ? Un accord de trêve est-il proche ?LES EXPERTS : - ALEXANDRA SCHWARTZBROD - Directrice adjointe de la rédaction - Libération - ANTHONY BELLANGER - Éditorialiste international - Franceinfo TV- GUILLAUME LAGANE - Spécialiste des relations internationales, maître de conférences à Sciences Po- JEAN-DOMINIQUE MERCHET - Éditorialiste - L'Opinion, spécialiste des questions de défense et diplomatie
C dans l'air du 23 juillet 2025 - Famine et destruction à Gaza... Que cherche Israël ? - "Une famine de masse se propage dans la bande de Gaza, nos collègues et les personnes que nous aidons dépérissent", alertent ce mercredi, dans un communiqué, plus d'une centaine d'ONG, dont Médecins sans frontières, Amnesty International ou encore Oxfam International. Elles appellent à un cessez-le-feu immédiat, à l'ouverture de tous les points de passage terrestres et à la libre circulation de l'aide humanitaire dans le territoire palestinien, assiégé et dévasté par plus de vingt et un mois de guerre menée par Israël après l'attaque sans précédent du Hamas sur son sol, le 7 octobre 2023.Le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, a également vivement condamné hier "l'horreur" dans la bande de Gaza, où les morts et les destructions ont atteint un niveau "sans équivalent dans l'histoire récente". "La malnutrition explose. La famine frappe à toutes les portes", a-t-il déclaré lors d'une réunion du Conseil de sécurité. Le même jour, le directeur de l'hôpital Al-Chifa, Mohammed Abou Salmiya, a rapporté la mort de 21 enfants de malnutrition en seulement 72 heures. "À chaque instant, de nouveaux cas arrivent", a-t-il averti. À l'hôpital Nasser, dans le sud de la bande de Gaza, des images de l'AFP montrent des parents en larmes devant le corps squelettique de leur fils de 14 ans, mort de faim. L'Agence France-Presse fait également part de son inquiétude pour ses dix journalistes toujours présents sur place. "Ils subissent la famine et peuvent mourir de faim d'un jour à l'autre", alerte la Société des journalistes de l'AFP. D'après Reporters sans frontières (RSF), plus de 200 journalistes ont été tués à Gaza par l'armée israélienne depuis le début du conflit. "Au rythme où les journalistes tombent, il n'y aura bientôt plus personne pour vous informer", prévient RSF.Dans ce contexte, la France hausse le ton. Par la voix de son ministre des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot, elle demande à Israël de laisser entrer les journalistes dans la bande de Gaza et condamne "avec la plus grande fermeté" l'extension des raids. Lundi, Paris, Londres et plus de vingt autres pays ont également appelé à la fin immédiate de la guerre à Gaza et dénoncé le modèle d'acheminement de l'aide humanitaire organisé par Israël.Du côté des États-Unis, l'émissaire spécial Steve Witkoff s'apprête à se rendre au Moyen-Orient. Son objectif : obtenir un nouveau cessez-le-feu et établir un corridor humanitaire sécurisé. Mais les dernières négociations indirectes entre Israël et le Hamas, en vue d'une trêve de 60 jours et de la libération des otages, n'ont pas enregistré de progrès. Malgré l'optimisme affiché par Donald Trump en début de mois, Benyamin Netanyahou semble jouer à fond la carte de l'escalade militaire. Après avoir bombardé des sites nucléaires iraniens en juin et mené dernièrement des frappes en Syrie, l'armée israélienne a lancé une nouvelle offensive à Deir al-Balah, dans le centre de la bande de Gaza — une localité jusqu'ici épargnée, en raison de la présence supposée des 49 otages israéliens détenus par le Hamas.Pour ajouter à la confusion, des divergences de fond semblent apparaître sur l'avenir de la bande de Gaza entre Benyamin Netanyahu et le général Eyal Zamir, le chef d'état-major de Tsahal. Parallèlement, un deuxième parti ultra-orthodoxe vient de quitter le gouvernement israélien, fragilisant un peu plus une coalition gouvernementale de plus en plus divisée.Alors, quelle est la situation dans la bande de Gaza ? Quelle est la stratégie de Benyamin Netanyahu ? Un accord de trêve est-il proche ?LES EXPERTS : - ALEXANDRA SCHWARTZBROD - Directrice adjointe de la rédaction - Libération - ANTHONY BELLANGER - Éditorialiste international - Franceinfo TV- GUILLAUME LAGANE - Spécialiste des relations internationales, maître de conférences à Sciences Po- JEAN-DOMINIQUE MERCHET - Éditorialiste - L'Opinion, spécialiste des questions de défense et diplomatie
