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C dans l'air du 2 juin 2025 - Opération "Toile d'araignée": Kiev humilie Moscou - L'intégrale -Une attaque spectaculaire, digne d'un film d'espionnage. Dimanche 1er juin, l'Ukraine a lancé une série de frappes contre des bases aériennes russes, situées parfois à plusieurs milliers de kilomètres du front. Des drones kamikazes, préalablement infiltrés sur le sol russe, ont visé des cibles aussi éloignées que la Sibérie orientale. Bilan provisoire : 41 avions détruits, dont plusieurs radars aéroportés A-50, selon les autorités ukrainiennes.Baptisée "Toile d'araignée", l'opération aurait été préparée en secret pendant plus d'un an et demi, sous la supervision directe du président Volodymyr Zelensky. D'après les services de renseignement ukrainiens, l'attaque aurait neutralisé 34 % des bombardiers stratégiques russes et causé jusqu'à 7 milliards de dollars de pertes à l'aviation russe.Côté russe, Moscou a reconnu des incendies sur plusieurs appareils. Sur Telegram, des sources proches du Kremlin rapportent une série d'explosions dans au moins six régions : Voronej, Koursk, Lipetsk, Riazan, Ivanovo et Volgograd. Des vidéos largement relayées sur les réseaux sociaux montrent des avions en feu, de puissantes détonations, et d'immenses colonnes de fumée noire s'élevant dans le ciel. "Ils parlent déjà d'un Pearl Harbor russe. C'est absolument inédit", a commenté le journaliste Cyrille Amoursky sur X.Cette attaque d'envergure survient à un moment clé. Elle a eu lieu à la veille de la reprise des pourparlers entre la Russie et l'Ukraine, ce lundi, en Turquie. Mais le climat géopolitique est loin de l'apaisement : des mouvements massifs de troupes russes sont observés depuis plusieurs semaines en Biélorussie, mais aussi à la frontière finlandaise. Deux ans après son adhésion à l'OTAN, la Finlande se trouve en état d'alerte. Les autorités d'Helsinki disent suivre « très attentivement » les déploiements militaires russes.Le New York Times révèle, images satellites à l'appui, une expansion des infrastructures militaires russes près de la frontière : tentes de campagne, véhicules blindés, abris rénovés pour avions de chasse, base d'hélicoptères remise en état… Le tout à seulement quelques kilomètres du territoire finlandais.Faut-il s'inquiéter ? Interrogé sur le sujet, Donald Trump a tenté de minimiser les risques. " Je ne suis pas du tout inquiet. La Finlande et la Norvège seront très en sécurité", a-t-il déclaré mardi à la presse. Pour autant, les autorités nordiques prennent la menace au sérieux : Helsinki prévoit de relever à 65 ans l'âge limite pour les réservistes et a lancé un site dédié à la préparation en cas de guerre. En Suède comme en Norvège, les gouvernements appellent également la population à se préparer à d'éventuels scénarios de crise.Autre facteur d'instabilité : la situation en Pologne, en première ligne sur le flanc Est de l'Otan.Le pays vient de vivre une élection présidentielle décisive, remportée par Karol Nawrocki, un candidat nationaliste qui prône une ligne dure face à Bruxelles… et à Kiev.Son élection pourrait rebattre les cartes diplomatiques en Europe centrale et compliquer la coordination militaire dans la région.Alors, que sait-on de l'opération "Toile d'araignée" ? Que se passe-t-il à la frontière entre la Finlande et la Russie ? Enfin, qui est Karol Nawrocki, le candidat nationaliste vainqueur de l'élection présidentielle ? Qu'est-ce que cela va changer pour l'Europe ?LES EXPERTS :- GÉNÉRAL JEAN-PAUL PERRUCHE - consultant en stratégie de sécurité et de défense et ancien directeur général de l'État-major de l'U.E.- BRUNO TERTRAIS - Directeur adjoint de la FRS et conseiller géopolitique à l'Institut Montaigne- ISABELLE LASSERRE - Correspondante diplomatique - Le Figaro - MARIE JÉGO - Journaliste spécialiste de la Russie - Le Monde PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe ThiéfineRÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît LemoinePRODUCTION : France Télévisions / Maximal ProductionsRetrouvez C DANS L'AIR sur internet & les réseaux :INTERNET : francetv.frFACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5TWITTER : https://twitter.com/cdanslairINSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
La Finlande a restitué le 13 mai dernier au Bénin un siège royal tripode nommé Kataklè. Un moment marquant que vous avez pu suivre sur les antennes de RFI. Ce que l'on sait moins, c'est que ce pays nordique dispose dans le pays d'un institut culturel, le seul sur le continent. Villa Karo, c'est son nom, est située en bord d'océan à Grand-Popo, à deux heures de route de Cotonou, juste à côté de la frontière togolaise. Cet institut fête en ce mois de mai 2025 ses 25 ans. Le lieu a su se faire une place. Il est aujourd'hui très apprécié des habitants. C'est un lieu à part que nous fait visiter en ce mercredi de mai, Kristiina Utriainen, une jeune finlandaise en stage ici depuis janvier : « On accueille des résidents du secteur de la culture et aussi des chercheurs. »Villa Karo, c'est d'abord une résidence pour artistes en recherche d'inspiration. Le projet est né il y a 25 ans, porté par un écrivain finlandais passionné par le voyage, Juha Vakkuri. Julia Ojanen est la directrice exécutive de l'institut : « Il est vraiment tombé amoureux de ce lieu. La paix, les cultures vaudoues qui sont très inspirantes. Il s'est dit "c'est ici que je vais rester pour le reste de mes jours et je vais emmener les autres écrivains ici à Grand-Popo et on va rester ensemble et on va faire notre travail". »La résidence est baptisée Karo en mémoire du fils du fondateur, disparu tragiquement. Au fil du temps, le lieu évolue pour se transformer en un grand centre culturel, financé aujourd'hui à 55 % par l'état finlandais : « On fait beaucoup de services, par exemple des ateliers aux enfants, une dizaine de concerts par an, on a deux musées, un ethnographique et un second d'art contemporain. On a 14 000 visiteurs par an, à peu près. »Des visiteurs qui viennent également assister à la projection de films ou participer à la création de spectacles. Des ateliers de lecture sont également proposés aux enfants et aux adolescents. Georgette Singbé est manager culturelle à la Villa : « Beaucoup n'ont pas accès aux manuels et au programme. La Villa Karo les achète et invite les encadrants de lecture à venir les aider à mieux comprendre les livres au programme. »Les enfants sont également initiés à la création : « À chaque fois que je viens ici, il y a toujours une répétition avec les enfants de Grand-Popo. Je suis sûre que beaucoup d'artistes vont émerger d'ici. »Sika da Silveira a noué un lien particulier avec ce lieu. Cette artiste plasticienne béninoise expose en ce moment dans un des musées : « Quand je suis là, je n'ai pas envie de partir parce que c'est inspirant. Il y a tout ce qu'il faut pour travailler sur place. La nature, le calme pour se ressourcer. »La résidence, elle, existe toujours. Elle s'ouvre désormais aux artistes ouest-africains. Objectif à terme, selon la directrice : accueillir autant d'artistes de Finlande qu'en provenance d'Afrique de l'Ouest.À lire aussiBénin : le «kataklè», 27e pièce du trésor royal d'Abomey, de retour 133 ans après avoir été pillé
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Piscines, aires de jeux et même parcs d'attractions: les installations souterraines de la Finlande, qui peuvent servir d'abris en cas de bombardements, inspirent nombre d'alliés du pays nordique, au moment où l'Europe veut renforcer sa préparation à la guerre.Dans le substrat rocheux magmatique d'Helsinki, à des dizaines de mètres sous terre, des personnes de tous âges profitent de piscines sous terre ou se détendent dans les saunas du parc aquatique Itakeskus. Ce complexe est l'un des 50.500 abris de la défense civile finlandaise, qui peuvent accueillir environ 4,8 millions de personnes sur une population totale de 5,6 millions.Une vieille tradition puisque la construction d'abris a été rendue obligatoire par une loi datant de 1939, quand la Finlande a été envahie par l'Union soviétique. Son réseau d'abris souterrains fait désormais des envieux ailleurs en Europe, surtout depuis le début de la guerre en Ukraine. Mais la Finlande — qui partage 1.340 km de frontière avec la Russie — veut aller encore plus loin pour protéger ses habitants. Pour ce Sur le Fil, nous vous proposons la visite de deux abris modèles, à Helsinki avec Anna Korkman, correspondante de l'AFP à Helsinki. Réalisation : Manon Hilaire, avec Emmanuelle Bailleux.Interviews : Anna Korkman/ AFPTVDoublages : Madeleine de Blic, Delphine Touvenot, Elouan Blat, Luca MatteucciSur le Fil est le podcast quotidien de l'AFP. Vous avez des commentaires ? Ecrivez-nous à podcast@afp.com. Vous pouvez aussi nous envoyer une note vocale par Whatsapp au + 33 6 79 77 38 45. Si vous aimez, abonnez-vous, parlez de nous autour de vous et laissez-nous plein d'étoiles sur votre plateforme de podcasts préférée pour mieux faire connaître notre programme. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
(00:00:31) Benjamin Netanyahu et les présidents américains: c'est compliqué (00:04:38) Qu'est-ce qui rend la Finlande si heureuse? Reportage (00:09:53) Série "Le Japon veut montrer la voie" (épisode 2): longtemps à la pointe, le Japon a fini par prendre du retard
Les drapeaux des pays scandinaves – Danemark, Suède, Norvège, Finlande et Islande – partagent une caractéristique commune : une croix nordique décalée vers la gauche. Cette croix, appelée croix scandinave ou croix nordique, symbolise leur héritage culturel et historique commun. Mais d'où vient-elle et pourquoi s'est-elle généralisée ?Une origine danoise : le Dannebrog, le plus vieux drapeau du mondeLe premier drapeau à arborer cette croix fut celui du Danemark, connu sous le nom de Dannebrog. Selon la légende, ce drapeau rouge frappé d'une croix blanche serait apparu miraculeusement lors d'une bataille en Estonie en 1219, aidant le roi Valdemar II à remporter la victoire.Même si cette histoire relève du mythe, des documents historiques attestent l'usage du Dannebrog dès le XIIIᵉ siècle, en particulier par les croisés chrétiens. Il est aujourd'hui reconnu comme le plus ancien drapeau national encore en usage.La croix, un symbole chrétien adopté par la ScandinavieLa croix nordique symbolise la chrétienté, reflétant l'influence du christianisme sur la Scandinavie dès le Moyen Âge. L'évangélisation du nord de l'Europe, entre le VIIIᵉ et le XIIᵉ siècle, a profondément marqué les royaumes scandinaves, qui ont ensuite intégré cette croix dans leurs emblèmes nationaux.L'influence danoise sur les autres pays nordiquesAvec la puissance du Danemark au Moyen Âge, son drapeau a influencé ses voisins :La Suède a adopté son drapeau bleu à croix jaune dès le XVIᵉ siècle, sous le règne de Gustave Vasa, inspiré du Dannebrog et des couleurs des armoiries suédoises. La Norvège, longtemps sous domination danoise, a repris ce modèle en y ajoutant le bleu (inspiré du drapeau français) après son indépendance en 1821. La Finlande, anciennement sous domination suédoise et russe, a adopté en 1918 un drapeau blanc et bleu, inspiré du modèle scandinave. L'Islande, historiquement rattachée au Danemark, a repris la croix nordique en l'adaptant aux couleurs du pays. Un symbole d'unité et d'héritage nordiqueAujourd'hui, la croix scandinave représente l'héritage historique et l'identité commune des nations nordiques. Elle témoigne de leur passé chrétien, de leur proximité culturelle et de leur influence mutuelle à travers l'histoire. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Guerre en Ukraine : la Russie dans une position difficile. Les Canadiens qui ont critiqué Trump dans leurs conversations privées seront-ils refoulés à la frontière américaine? La dette mondiale a dépassé les 100 000 milliards de dollars en 2024. La Finlande, le pays où les gens sont les plus heureux dans le monde. Discussion internationale avec Loïc Tassé, spécialiste en politique internationalePour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr
(00:00:33) La Finlande prépare la guerre pendant qu'on tente la paix en Arabie saoudite (00:05:11) Ecrire l'histoire | Ep. 4: Giles Milton, l'homme qui écrit l'histoire comme un roman (00:16:31) En Hongrie, la bataille des riverains contre les géants des batteries
durée : 00:04:56 - Le Zoom de France Inter - Depuis l'invasion de l'Ukraine, la Finlande se méfie de la Russie. Le pays, qui est entré dans l'OTAN en 2023, partage 1 340 kilomètres de frontières avec la Russie. En Carélie du Sud, à trois heures d'Helsinki, les habitants doivent gérer la cohabitation avec ce voisin devenu peu fréquentable.
Au menu du débat série. Par Philippe Congiusti et Virginie Nussbaum - A lʹAube de lʹAmérique, le carton Netflix de janvier. ... ou le renouveau du western. 4 ans avant la guerre de Sécession, une femme et son fils boiteux, traqués par des chasseurs de prime, doivent traverser un territoire où la mort rôde derrière chaque buisson. Les milices mormones mènent leur guerre contre lʹarmée et contre les Indiens afin de préserver leur Sion. Seule la loi du plus fort vaut dans cette nature sauvage et hostile. Méga violent mais hyper réaliste. - Conflict sur Canal+ Guerre et pas paix ! La Finlande est envahie par une armée étrangère non identifiée. Qui est la puissance à la manœuvre? Quel est le but de cette agression? 6 épisodes très tendus entre le théâtre des opérations avec un détachement de jeunes recrues pris au milieu du chaos et les coulisses du pouvoir avec une présidente décidée de répliquer par les armes et son premier ministre partisan dʹune approche diplomatique. - Whisky on the Rocks sur Disney+ Comédie éthylique tordante inspirée dʹun fait réel. Entre octobre et novembre 1981, jamais la 3è guerre mondiale nʹa été aussi proche dʹéclater alors quʹun sous-marin russe U 137 piloté par un équipage ivre mort sʹéchoue malencontreusement sur une côte suédoise à quelques encablures de la plus importante base navale du pays. Comment lʹalcoolique Brejnev, le crétin Reagan et lʹamoureux des moutons Falldin le premier ministre suédois vont-ils éviter le pire? - Coup de Coeur (ou gueule) - Virginie: Super Mâle sur Netflix. Adaptation française de la série espagnole "Machos Alpha" avec Manu Payet en tête dʹaffiche. - Coup de Coeur (de coeur et gueule à la fois) - Ph. Congiusti: Désordre Public sur Netflix. Après un roman puis un film à succès, place à la série qui offre une immersion au sein dʹun bataillon de CRS romains à la réputation de cowboy cogneurs.
Et si nous faisions un voyage au-delà des frontières ? Dans cet épisode, j'explore des initiatives inspirantes en matière d'inclusion professionnelle pour les personnes neuroatypiques, du Japon à la Finlande.Comment une entreprise comme Shake Hands au Japon transforme la diversité en un levier de performance ? Pourquoi la Finlande est-elle une source d'inspiration pour adapter le travail aux besoins individuels ? Et surtout, comment s'approprier ces bonnes pratiques ici, chez nous ?Ensemble, nous découvrons comment valoriser les talents atypiques et construire des environnements où chacun peut briller. Si vous cherchez à transformer votre approche de la diversité en entreprise, cet épisode pourrait bien être une étincelle.
Dans cet épisode de Globetucker, on met le cap sur deux joyaux du nord de l'Europe : la Finlande et l'Estonie. Entre les forêts immenses et les lacs paisibles de la Finlande, et les ruelles médiévales de Tallinn en Estonie, on explore deux cultures fascinantes, riches en histoire et en nature.Toujours en compagnie de nos 2 invitées @lesmilesdelora et @Perrine_llc, on parle de Helsinki, ville design et moderne, et des traditions saunas qui apaisent le corps et l'esprit. En Estonie, cap sur l'histoire avec une immersion dans les légendes de la vieille ville de Tallinn et une escapade vers les îles du pays.Globetucker, un programme WANAMedias proposé par l'OdioO ! Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Destination la Finlande - Découverte tourisme du Petit Futé
durée : 00:04:17 - Le Polar sonne toujours 2 fois - par : Michel ABESCAT - Après "Le serment" qui se déroulait à l'automne 2018, puis "La revanche" six mois plus tard, l'auteur finlandais signe le troisième volume d'une série jusqu'ici remarquable qui en comptera six, intitulée "Delta Noir".
durée : 00:05:45 - La Revue de presse internationale - par : Catherine Duthu - La guerre en Ukraine inquiète aussi les pays nordiques : la Suède et la Finlande publient, dès aujourd'hui, de nouveaux conseils pour survivre dans les premiers temps d'un conflit, en stockant par exemple de l'eau, conserves, produits d'hygiène.
L'écrivain et scénariste français, ancien capitaine de police judiciaire Olivier Norek est notre invité pour son roman "Les Guerriers de l'hiver" (Michel Lafon). Lorsqu'en 1939, à la veille de Noël, l'Union soviétique de 180 millions d'habitants décide d'envahir la Finlande de 3 millions d'âmes, elle ne se doute pas que ce conflit, qui n'aurait dû durer que quelques jours, l'entraînera dans l'un des affrontements les plus rudes de son histoire. Si rude et si honteux qu'il en a même disparu des manuels scolaires russes. La Finlande, qu'ils pensaient si faible, va se révéler une adversaire redoutable, avec pour alliés sa nature inhospitalière et son climat inamical atteignant les - 50 degrés. Fermiers et ouvriers devenus soldats, épouses devenues infirmières, messagères ou opératrices radio, les Finlandais défendront leur terre, leur patrie et leur famille, et parmi eux va naître une légende. Simo Häyhä, le plus grand sniper de l'Histoire. Un jeune homme amoureux de la nature et de sa forêt que rien ne prédestinait à tuer, mais dont le simple surnom, « la Mort Blanche », fera trembler et même reculer des troupes russes entières. La bravoure et l'audace de ces « guerriers de l'hiver » seront telles que l'auteur, pour les raconter, pour écrire ces moments épiques que même le cinéma n'oserait imaginer dans leur grandeur et leur horreur, prévient qu'il rien n'a été inventé… À partir de 16h00, Jérôme Colin et ses chroniqueurs vous offrent toute l'actualité culturelle : cinéma, musique, littérature, théâtre… Toujours avec une touche d'humour. Après Bagarre dans la Discothèque, le jeu musical décalé, Jérôme reçoit un grand invité et, dans la dernière demi-heure, avec Hélène Maquet, Julie Morelle et les chroniqueurs, ils vous emmènent dans la bonne humeur vers la nouvelle émission d'info de fin de journée. 1h30 de plaisir intelligent. Merci pour votre écoute Entrez sans Frapper c'est également en direct tous les jours de la semaine de 16h à 17h30 sur www.rtbf.be/lapremiere Retrouvez l'ensemble des épisodes de Entrez sans Frapper sur notre plateforme Auvio.be : https://auvio.rtbf.be/emission/8521 Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Vous pourriez également apprécier ces autres podcasts issus de notre large catalogue: Le voyage du Stradivarius Feuermann : https://audmns.com/rxPHqEENoir Jaune Rouge - Belgian Crime Story : https://feeds.audiomeans.fr/feed/6e3f3e0e-6d9e-4da7-99d5-f8c0833912c5.xmlLes Petits Papiers : https://audmns.com/tHQpfAm Des rencontres inspirantes avec des artistes de tous horizons. Galaxie BD: https://audmns.com/nyJXESu Notre podcast hebdomadaire autour du 9ème art.Nom: Van Hamme, Profession: Scénariste : https://audmns.com/ZAoAJZF Notre série à propos du créateur de XII et Thorgal. Franquin par Franquin : https://audmns.com/NjMxxMg Ecoutez la voix du créateur de Gaston (et de tant d'autres...)
Doit-on obliger les cyclistes à porter le casque à vélo ? Pour Gordon Ramsay, le célèbre cuisinier britannique, la question ne se pose plus. La semaine dernière, sa vidéo a été l'une des plus regardées sur les réseaux sociaux, encore sous le choc, le chef se filme dans sa cuisine : sa main tremble, il montre un ventre gorgé de sang en suppliant le public de porter un casque, celui qui lui a sauvé la vie ! Mais alors pourquoi aujourd'hui, en Europe, n'y a-t-il qu'un seul pays qui oblige les cyclistes à porter un casque ? (Rediffusion du 29 juin 2024) Malgré son cri du cœur et le succès de sa vidéo, Gordon Ramsay n'a pas persuadé les foules. Aucun gouvernement, aucune association de cyclistes n'en a profité pour appeler la population à porter un casque à vélo. La Finlande, l'exception européenne En Europe, seule la Finlande a une loi obligeant les cyclistes à porter un casque. Ailleurs, toujours sur le continent, n'existent que des lois pour les enfants. L'âge varie en fonction des pays. Le casque est par exemple obligatoire jusqu'à 12 ans en France, jusqu'à 15 ans en Suède. L'obligation du Canada et de l'AustralieAilleurs dans le monde, il existe deux grands pays où les adultes, sous peine d'amende, doivent porter le casque à vélo : le Canada et l'Australie. Les chiffres des différentes fédérations cyclistes européennes l'ont montré et sont valables sur la Terre entière : le casque protège, mais en Australie, l'obligation de porter le casque a fait diminuer le nombre de cyclistes. Réduction de 60% d'accidents graves En cas de chute, le casque réduit de à 60% le risque de traumatisme crânien. Alors pourquoi une telle réticence ? Les cheveux longs, le prix et la beauté Luc Goffinet représente l'un des groupements de cyclistes européens. Pour lui, l'obligation est une telle contrainte que les cyclistes en oublient les avantages dans la lutte contre la pollution et même les effets bénéfiques sur la santé : « Nous nous opposons au port du casque obligatoire, car c'est contre-productif ! Porter le casque n'est pas une chose facile. Il peut encombrer et c'est une dépense supplémentaire. » Luc Goffinet explique les raisons de son opposition : « Ici, à Bruxelles et dans le reste de la Belgique, il y a des populations peu fortunées pour qui acheter un casque pour un ou plusieurs membres de la famille est un problème financier. Moi, j'ai deux filles. Comme beaucoup de femmes qui ont les cheveux longs, elles nous disent que ce n'est pas beau, pas pratique, surtout pour les cheveux longs. » L'échec de la loi du sénateur Bonneau En France, le sénateur François Bonneau est l'un des seuls hommes politiques à s'être battu pour une loi d'obligation aux cyclistes adultes. Croyez-le, il en a entendu de toutes les couleurs, comme il dit : « Il y a d'abord eu l'argument de la loi de trop. On m'a dit pourquoi tu veux faire une nouvelle loi ? De plus en plus de gens se mettent au vélo, les choses vont se faire toutes seules, ils vont prendre leurs précautions eux-mêmes sans loi d'obligation. » L'énumération continue : « L'autre argument était de dire que les moyennes, les grandes villes et les campagnes vont s'équiper en pistes plus sécurisées séparées des routes occupées par les voitures. Malheureusement, le temps que cela se fasse en Europe, il faudra compter des décennies. Je le regrette vraiment quand je pense aux nombres d'accidentés cyclistes qui sont blessés à vie aujourd'hui. » Plaidoyer européen Le casque obligatoire à vélo n'est pas à l'agenda du transport à la Commission de Bruxelles, en tout cas pas pour les deux ans à venir. C'est bien pour tenter de forcer les choses que le sénateur français François Bonneau vient d'accéder à un poste européen, il plaidera la cause dès l'automne prochain.
durée : 00:02:14 - Le monde est à nous - C'est l'une des conséquences de la "guerre hybride" conduite par la Russie : une compagnie aérienne finlandaise doit interrompre certains vols vers l'Estonie en raison d'interférences GPS.
L'info qu'il faut - La ville la plus belle du monde - La Finlande élu pays le plus heureux au monde Le winner du jour : - Des pompiers appelés en urgence pour une intervention pour un feu diffusé à la télévision - Il fait 500 km pour retrouver son ex, c'est un flop Les savoirs inutile : la bonellie verte (Bonellia viridis) Le Bonus : Deux stars des années 2000 font leur grand retour Le devinez-quoi : qu'a fait un fermier, pour contourner la décision de la mairie de ne pas accorder de permis pour construire un abri pour ses chevaux ? Le jeu surprise : Isabelle Cagnes Sur Mer remporte une Nintendo Switch ! La banque RTL2 : Kevin de Venasault près de la Roche/Yon remporte un Séjour Village Club pour 4 pendant 1 semaine. Sandrine de Marseille repart avec une montre Kelton aux couleurs de l'équipe de France de Foot
Au début du mois de mars 2024, l'Otan a donné le coup d'envoi de Steadfast Defender 2024. Le plus grand exercice jamais organisé depuis la guerre froide. Une manœuvre qui se décline de l'Arctique jusqu'aux frontières de la Pologne. Tarte des chasseurs alpins vissée sur le crâne, bottes et même surbottes sur un treillis blanc, camouflage montagne, les ordres de l'adjudant-chef JB fusent : « Avancez le plot ! Il faut qu'il y ait un maximum de places, entrez tout le matériel, dégagez le VAC ! La logistique en temps de guerre, c'est plus pas facile que c'est compliqué… on attendait les Norvégiens qui devaient arriver à 10h00 ce matin et il est à peu près 21h30, ça complique un peu l'affaire ! On peut se retrouver dans une situation assez inconfortable, surtout qu'on est sur un terrain qu'on ne connaît pas bien, sur lequel on peut difficilement sortir des axes pour éviter de tomber dans l'eau, il y a des lacs un peu partout, c'est fortement déconseillé ! » Le bord d'une route enneigée, ravitaillement de nuit pour les chasseurs alpins français déployés au-delà du Cercle polaire à l'extrême nord de la Norvège… La logistique norvégienne peut arriver d'un instant à l'autre et il va falloir dépoter. Car à proximité dans un repli de terrain, une file de 68 véhicules/articulés/chenillés BV 206 taillés pour l'Arctique attend de pouvoir faire les pleins. À chaque instant, cette concentration peut se transformer en cible. L'instant est crucial, lâche le capitaine Vincent, responsable de la logistique « La logistique, c'est le point le plus vulnérable. On s'adapte, on met des dispositifs de sûreté, il y a des soldats autour, mais on sait que c'est vulnérable. On a juste du retard avec la livraison, donc du fioul, des repas et de l'eau. Si on n'a pas ce point de rendez-vous et ce point de ravitaillement, la guerre ne peut pas commencer. » Véritable révélateur d'une faiblesse qu'il faudra corriger, le ravitaillement s'est finalement achevé au petit matin. Les équipages ont trois jours d'autonomie. Une petite bataille va pouvoir se jouer aux environs de Masse, hameau lapon aux maisons en bardeaux de bois rouge. Dans cette région de lacs gelés, sont réunies les meilleures troupes de montagnes de l'Otan, le Lieutenant-colonel Marc Antoine, chef opération du 7ème Bataillon de chasseurs alpins de Varces, est à la manœuvre : « Nous sommes sous les ordres du Finmark Land Command qui est un commandement territorial norvégien. Dans cette force, on a différentes nationalités : il y a des bataillons et compagnies norvégiennes, il y a également plusieurs compagnies finlandaises, une compagnie de combat et une compagnie logistique. On a une compagnie suédoise également. Et Il y a un bataillon italien avec qui on va plus particulièrement interagir puisqu'on est vraiment dans la même zone d'opérations. Donc voilà la force d'opposition de l'exercice à laquelle nous appartenons et avec qui nous allons manœuvrer pendant une semaine ». Chargeurs calés sur une veste camouflage hiver, lunettes de ski rouges et plume de corbeau noire fixée sur le casque… Voilà le colonel Francesco Lamura, chef des Alpinis italiens. Dans sa carrière de soldats, il a connu les montagnes d'Afghanistan, celles du Liban, il lui manquait dit-il de se confronter au Grand Nord « le premier objectif de Nordic Response, c'est d'augmenter et de consolider l'interopérabilité entre membres de l'Alliance. L'armée italienne veut accroître ses capacités à vivre, manœuvrer et combattre dans cet environnement arctique. Nous avons beaucoup d'expérience avec les chasseurs alpins français et bien sûr, nous sommes prêts et bien entraînés. »Les chasseurs alpins jouent les RougesDans le scénario retenu, 450 chasseurs alpins français et 300 Alpinis jouent les rouges, l'ennemi face aux troupes de l'Alliance. La mission des Franco-Italiens, dit le lieutenant-colonel Marc Antoine, doigt sur la carte, c'est de freiner la progression d'une colonne blindée allemande pendant deux jours : « On est une force qui serait installée dans cette zone et la force de l'Otan, elle cherche à nous repousser et à faire en sorte que nous ne restions pas sur ce terrain et donc face à nous, nous avons une brigade constituée de Norvégiens et d'Allemands. Notre objectif en termes militaires, c'est échanger du terrain contre du temps. Donc on n'est pas là pour tenir coûte que coûte le terrain et les empêcher absolument de passer. On est là pour faire en sorte que ce soit difficile pour eux et qu'ils perdent des forces et du temps. » Les couloirs de mobilité sont rares, partout une neige profonde ou même les motos neige s'enlisent, ce qui n'a pas pour effet de démotiver la troupe, « je pense qu'on va s'en sortir ! Tout est bien parti, on est là pour ça, on s'entraîne pour ça en France donc y a pas de raison qu'on n'arrive pas à s'acclimater ici. Je pense que pour des troupes de montagne, c'est le fond du job ici. C'est les basiques, c'est ce pourquoi on s'est engagé de toute manière ! », dit d'un ton assuré un chasseur alpin les yeux rougis par le froid.Bataille autour de SuolovuopmiRoute 45 surnommée la ligne Grizzly, l'un des rares endroits praticables… Des antennes surplombent des filets camouflage masquant les chenillés, l'un des deux postes de commandement français émerge à peine de la neige… Dans la nuit, les commandos montagnes qui, eux, évoluent « Off road » ont accroché l'adversaire et leurs positions s'affichent sur les écrans du système de combat du PC, mais pas seulement dit un officier « Là, j'ai récupéré l'ensemble des éléments qui m'ont été donnés pour pouvoir les mettre en place sur cette carte synthèse. Cette carte c'est notre plan B, en cas de brouillage ou en cas de chute du système, rien ne remplace le papier, rien ne le remplacera totalement ! Donc là on est ici au niveau du village de Suolovuopmi, on a fait beaucoup de tirs d'artillerie, on a du bleu qui commence à être trop exposé donc avant que ces unités ne soient détruites par l'artillerie adverse et on va les faire se replier sur une position secondaire. Donc pour l'instant, on arrive à coller à notre plan » Le grand froid de nouveau sur le devant de la scèneSi le combat d'altitude, c'est l'ADN des chasseurs alpins, depuis l'Ukraine l'aptitude au grand froid est redevenu une priorité pour les forces de l'Otan. La Finlande qui vient d'intégrer l'Alliance possède 1 300 kilomètres de frontière avec la Russie. La 27ème Brigade de montagne a toujours conservé en son sein un noyau d'experts : le GMHM / le Groupe Militaire de Haute Montagne doté de 10 alpinistes chevronnés, à l'instar du major Sébastien Bohin « Le grand froid est revenu sur le devant de la scène il y a peu de temps. Après on a justement ce groupe militaire de haute montagne. C'est un petit peu un laboratoire et aussi une réserve d'expérience, ils savent quel type de réchaud il faut utiliser, quel type de duvet. On prend un petit peu ce qu'il y a de mieux chez les Norvégiens, chez les Finlandais et ce qui fait qu'au final on arrive à être plutôt bon. Là on est soutenu par l'armée finlandaise, ils nous ont prêté ces tentes, sortes de yourtes pour 10, 12 personnes… En fait eux n'utilisent pas de piquets pour ces petites tentes, on taille dans des bouleaux les piquets. Dans le grand froid, il faut être assez méticuleux, car les pièges sont partout. S'il y a un petit peu de vent, on peut rapidement attraper des gelures. Si vous attrapez des gelures, vous n'êtes plus opérationnel. Le soleil est aussi dangereux avec ce qu'on appelle l'ophtalmie des neiges, c'est la réverbération du soleil sur la neige. Et puis le but dans le grand froid c'est de ne pas transpirer car l'humidité va accentuer le froid. On a besoin de plus de calories qu'en temps normal. Donc c'est pour ça que les rations sont plus riches, autour de 5 000 calories/jour. Et vous voyez, on ne grossit pas. On a vraiment besoin d'apporter du carburant pour fonctionner dans le grand froid ». Plateau d'Alta, le bout de la route du nord de la Norvège… température ressentie moins 20°, de la poudreuse jusqu'à la taille, le 93ème régiment d'artillerie de montagne tient la ligne, avec la section de l'adjudant-chef Thomas « On est sur une des positions de tir avec nos mortiers lourds qui nous servent à appuyer les forces amies qui sont en avant de notre position et qui eux sont directement au contact de l'ennemi. On est sur un beau plateau qui nous permet à la fois grâce aux mouvements de terrain, de ne pas être vu par l'ennemi, et d'avoir quelques vues plongeantes sur le compartiment de terrain d'où l'ennemi est censé arriver. On a déjà eu quatre missions de tir depuis ce matin qui nous ont permis de freiner l'ennemi dans son avancée, de lui causer des pertes, surtout des véhicules, et un peu d'attrition dans les rangs de l'ennemi. »Un exercice de l'Otan dans le grand Nord, c'est également l'occasion de tester de nouveaux équipements, le sergent Hugo nous présente son mortier de 120 mm monté sur ski : « Une grande première ! C'est la première fois qu'on utilise ce système pour déplacer le mortier. On est un peu le crash test, ça permettra de faire des versions suivantes améliorées. Ce qui, pour le moment, ne va pas c'est le temps d'installation qui est un peu long. Le danger principal en artillerie, c'est la contre-batterie. C'est-à-dire quand on tire, on est décelé et on peut du coup se prendre des salves adverses. Sauf que dans la neige comme ça, on met facilement 10 voire 15 minutes pour monter la pièce sur ces skis, c'est trop long. Cette nuit, on a fait le plein de carburant, on a récupéré de la nourriture, on a récupéré de l'eau et puis après on a eu une phase de déplacement avec ses aléas. Les véhicules qui s'embourbent. On n'a pas dormi, ça sort de ce qu'on a l'habitude de faire, où on a un peu plus chaud… là ça ravive, ça maintient jeune ! »L'infanterie a pris position à quelques centaines de mètres plus au Nord. Elle est équipée de missiles antichars Eryx d'une portée de 600 mètres, mais le capitaine Mayeul et ses hommes le savent, à si courte distance, s'ils se font repérer par les blindés adverses, ils se feront tailler en pièces, précise le capitaine Mayeul « Avec mon groupe, nous, on est situé sur un front de 500 mètres. On a fait des trous de combat. Le but pour nous, ça va être de s'enterrer au maximum pour être invisibles. Donc nous, ça fait maintenant 7 jours qu'on a été déployé ici. C'est mon trou de combat principal, celui qu'on arme en permanence. D'ici j'ai un visuel sur un autre trou de combat plus à l'est où seront situés deux hommes à moi avec une mitrailleuse et un autre plus à l'Ouest où j'ai une pièce anti-char dessus. Vous voyez la petite fenêtre qu'on a ? On voit quand même beaucoup de choses hein, d'Est en Ouest… On est chasseur alpin, c'est sûr ici c'est notre milieu de prédilection. On a l'habitude de travailler dans nos Alpes à nous, ça change un peu, le paysage est différent, c'est beaucoup plus plat. Mais les conditions sont sensiblement les mêmes, le froid, de la neige, on connaît cet environnement. »Dragon 24 sur les bords de la VistuleVolet Arctique des exercices de l'OTAN, Nordic Response s'est achevé ce mardi (19 mars 2024), mais Steadfast defender 2024 est loin d'être achevé. Une force de réaction rapide vient de franchir la Vistule…Le général américain Randolph Staudenraus, responsable des opérations du commandement militaire de l'Otan est venu en personne superviser cette séquence dénommée « Dragon 24 », « l'Otan est prête ! », martèle-t-il « L'Otan c'est génial ! Il y a beaucoup de défis à chaque fois, mais c'est pour cela que cet exercice Steadfast defender rassemble 90 000 soldats, marins et aviateurs. Nous devons comprendre ces défis, donc si nous ne nous réunissons pas dans des exercices de cette taille-là, si nous ne comprenons pas où se situent ces défis, nous ne pourrons pas les surmonter. Et l'Otan l'a fait. Surtout, depuis l'invasion de l'Ukraine, l'Otan a réussi à élever son niveau. Si nous n'avions pas pu rassembler ici autant de force, nous ne serions pas la force collective dont nous avons besoin ». L'Otan dans ses scénarios n'hésite plus à pointer Moscou comme adversaire potentiel. Avec Dragon 24, l'objectif assigné aux troupes est justement de se projeter à la frontière polonaise pour repousser une force adverse. Un signalement stratégique avec 18 000 soldats dont 700 Français commandés par le colonel Philippe Leduc, et intégrés à une brigade polonaise « On montre bien qu'on est capable de se déployer très rapidement chez un allié. Ici, c'est du char, c'est du véhicule de combat d'infanterie. On n'est pas dans des forces légères, on est dans des forces qui sont blindées, qui sont puissantes, qui ont une bonne capacité de franchissement en tout-terrain. Et qui sont parfaitement alignées avec ce que déploient nos alliés puisque nos alliés polonais, nos alliés allemands, nos alliés américains ont tous du char lourd, ont tous du véhicule de combat d'infanterie et on va conduire pendant une quinzaine de jours un exercice qui nous amène à traverser la quasi-totalité de la Pologne. Ici, vous êtes sur une phase qui est extrêmement importante puisqu'il s'agit d'une phase de franchissement d'une coupure humide, en l'occurrence la Vistule qui est le principal fleuve polonais. Mon groupement tactique va franchir la Vistule et ensuite va poursuivre sa progression plein Est. La France est vraiment droite dans ses bottes en termes de capacités déployées, en termes de capacités à s'intégrer et en termes d'être au bon niveau de rendez-vous de force déployée par rapport aux objectifs de signalement stratégique et d'interactions concrètes sur le terrain avec nos alliés. » Réapprendre la logistique de grande ampleurBarges et ponts flottants embarquent les chars Abram américains, les Léopard allemands et c'est au tour d'un escadron de 13 chars Leclerc de franchir la Vistule… Une première pour le capitaine Vianney du 5ème régiment de Dragon : « C'est un exercice de grand volume. J'avais participé à ce type d'exercice uniquement en France avec des unités françaises. Là, c'est la première fois que je le réalise dans un contexte interallié. Comme quand on apprend à jouer un sport collectif, il y a toujours des temps d'apprentissage. On fait des exercices très répétitifs pour finalement réussir à jouer efficacement ensemble et à faire du beau jeu ensemble. »Pour l'Otan, le dernier exercice d'une telle ampleur c'était Reforger en 1988. Au-delà du combat, il faut donc aujourd'hui réapprendre à déplacer des armées. Pierre Schill, chef d'État-major de l'armée de Terre est venu observer la manœuvre « Le déplacement de très grandes unités sur des très grandes distances, avec toute la logistique que ça implique, les franchissements, la coordination qui est nécessaire, c'est quelque chose qui est une mécanique qui doit être extrêmement bien huilée. C'est très concrètement des savoir-faire qu'il faut redécouvrir. En théorie, nous y sommes prêts. Mais concrètement, comment ça se passe ? Concrètement, qu'est-ce que ça veut dire que de prendre la route avec une rame de plusieurs dizaines de véhicules ? Qu'est-ce que ça veut dire que de prendre les trains ? Qu'est-ce que ça veut dire un véhicule qui se perd, un véhicule qui tombe en panne sur le bord de la route, comment on fait pour le dépanner ? Après je ne parle pas des éléments plus tactiques, le franchissement, plus de 300 mètres de pont sur la Vistule, ce que ça représente. Concrètement, il faut le réapprendre. » Le franchissement d'un fleuve, c'est une mécanique de précision, une chorégraphie interarmes qui s'effectue toujours sous haute protection, précise le colonel Leduc, « un franchissement de cette ampleur, on ne le réalise pas directement sous le feu adverse, sinon il arrive ce qui est arrivé en Ukraine, des pertes conséquentes et un échec. Nos alliés polonais ont mobilisé un certain nombre de moyens. Il y a des pièces anti-aériennes qui sécurisent l'ensemble du site. Vous avez des hélicoptères d'appui polonais qui ont fait des passes et vous avez l'armée de l'air polonaise qui symboliquement a fait plusieurs passes avec ses F 16 et ses SU 22 pour sécuriser la zone de manière à ce que les bataillons franchissent le plus rapidement possible le fleuve et reprennent leur progression pleine Est ».Il y a d'autant plus urgence à refaire ses gammes que certains scénarios, comme l'a récemment rappelé le ministre allemand de la Défense Boris Pistorius, font état d'un possible conflit entre l'Europe et la Russie, d'ici la fin de la décennie. Dans ces conditions « ma mission est d'éviter la guerre », dit le général d'armée Pierre Schill, patron de l'armée de Terre française, « l'enjeu et c'est le fond de la stratégie de l'Otan aujourd'hui, ce n'est pas de dire qu'on va gagner une guerre. C'est de faire en sorte que par le découragement, l'Otan veut se montrer suffisamment forte pour éviter une montée aux extrêmes et à l'affrontement. Bon, maintenant, on sait que les actions, elles peuvent être directes et frontales, et elles peuvent se faire de manière plus hybride. Il faut donc se montrer fort pour dissuader. Ce découragement, il repose fondamentalement sur la crédibilité. Et donc il y a un enjeu à être de plus en plus crédible. Ce soir, il faut que nous soyons prêts. Demain matin, il faut que nous soyons encore plus prêts et le jour d'après encore plus. »
durée : 00:10:24 - Les Enjeux internationaux - par : Guillaume Erner - Depuis quelques semaines, les tensions s'intensifient à la frontière finno-russe. Face à un afflux inhabituel de réfugiés en provenance de Russie, la Finlande a fermé ses postes frontières Un message fort à destination du Kremlin, accusé d'orchestrer une vague migratoire pour déstabiliser Helsinki. - invités : Louis Clerc Professeur en histoire contemporaine à l'université de Turku en Finlande
durée : 00:05:44 - La Revue de presse internationale - par : Catherine Duthu - La crise entre la Finlande et la Russie a franchi un cap supplémentaire mercredi avec la décision d'Helsinki de ne garder qu'un seul poste-frontière ouvert avec son voisin qu'elle accuse d'orchestrer une crise migratoire. La Finlande a rejoint l'Otan, en réaction à l'assaut russe contre l'Ukraine.
durée : 00:02:21 - Le monde est à nous - Plusieurs dizaines de demandeurs d'asile sont bloqués lundi 20 novembre à la frontière entre la Russie et la Finlande. Helsinki a fermé ses principaux points de passage et accuse Moscou d'une tentative de déstabilisation.
Être prêt, toujours, à la guerre… La Finlande, qui vient de rejoindre l'Otan, n'a jamais cessé de se préparer à un éventuel conflit avec la Russie, un voisin avec qui elle partage 1 340 km de frontière terrestre et qu'elle a toujours jugé menaçant et imprévisible. Service militaire obligatoire, abris antiatomiques, stocks de blé, de pétrole, de médicaments… Sa politique dite de « défense totale » implique non seulement les armées, mais les entreprises et la société civile. « Défendre la Finlande, plus qu'une politique, un état d'esprit », un Grand reportage de Carlotta Morteo. (Rediffusion)
A priori, la Finlande – ce pays d'Europe du Nord – semble bien loin de l'asiatique Corée du Nord... lequel a pour voisin direct le Japon ! Malgré tout, un seul pays les sépare... et il s'agit d'un très imposant intermédiaire ! Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Être prêt, toujours, à la guerre… La Finlande, qui vient de rejoindre l'Otan, n'a jamais cessé de se préparer à un éventuel conflit avec la Russie, un voisin avec qui elle partage 1 340 km de frontière terrestre et qu'elle a toujours jugé menaçant et imprévisible. Service militaire obligatoire, abris antiatomiques, stocks de blé, de pétrole, de médicaments… Sa politique dite de « défense totale » implique non seulement les armées, mais les entreprises et la société civile. (Rediffusion) « Défendre la Finlande, plus qu'une politique, un état d'esprit », un Grand reportage de Carlotta Morteo.
La Finlande impose de nouvelles restrictions de visas aux Russes. Depuis le 10 juillet, les conditions d'accès au territoire ont encore été durcies. Cela concerne les voyages d'affaires ou encore les étudiants. Voilà qui vient marquer une nouvelle rupture d'Helsinki avec son grand voisin russe. Les Russes ne sont plus les bienvenus, les liens étaient pourtant forts. Illustration à Lappeenranta, une ville à une trentaine de kilomètres de la frontière. De notre envoyé spécial à Lappeenranta,À Lappeenranta, le café Mayorska mêle les influences russes et finlandaises. C'est là, sur les hauteurs de la vieille ville, que Tanja Karpinen donne rendez-vous.Elle préside l'association locale finno-russe. Tout a changé depuis le 24 février 2022. « Quand la guerre a commencé en Ukraine, j'ai senti beaucoup de colère et de haine. Je recevais des insultes sur les réseaux sociaux, on m'accusait de représenter le gouvernement russe. Tous nos projets de coopération ont été interrompus avec la Russie. Le gouvernement finlandais a réduit nos financements, on a perdu la moitié de nos effectifs. Et, aujourd'hui, on survit. En une seule nuit, en envahissant l'Ukraine, Poutine a jeté des décennies de travail à la poubelle. » Car en Finlande, les Russes ne sont plus les bienvenus, en témoignent ces visas qui ne sont plus délivrés qu'au compte-gouttes. À Lappeenranta, ils seraient encore un peu plus de 3 000 Russes, pour la plupart des binationaux comme Elena.« Je suis née en Russie, ça je ne peux rien y faire, mais je n'accepte pas l'invasion de l'Ukraine. Cela fait deux ans que je ne suis plus allée en Russie. Et même si je le voulais, je ne suis même pas sûre de pouvoir revenir en Finlande, car j'ai pris position contre la guerre et il existe aujourd'hui en Russie des lois sur ce qu'on écrit sur les réseaux sociaux. »Loin de la Russie, Elena a donc choisi d'enseigner. Plusieurs fois par semaine, elle donne des cours de finnois à des réfugiés ukrainiens et aimerait aussi apprendre le russe aux Finlandais. « Il y a ici des craintes vis-à-vis de la langue russe et de la culture russe et j'aimerais pouvoir atténuer, parce que je pense qu'en ce moment, il est plus important d'écouter et de connaître la langue russe pour comprendre ce qu'il se passe là-bas. »Malgré les restrictions de voyage, l'année dernière, un nombre record de Russes, plus de 6 000 personnes, se sont installés en Finlande. L'office de l'immigration du pays évoque, parmi ces arrivées, des raisons de travail ainsi qu'un grand nombre de demandeurs d'asile.
L'Ukraine indépendante qui se bat pour sa survie depuis plus d'un an fait déjà partie aujourd'hui de l'architecture de sécurité occidentale. L'UE a entériné ce fait en accordant à Kiev le statut de pays candidat à l'Union en juin 2022, même si cette décision peut avoir été davantage motivée par l'émotion que par une réflexion stratégique. La conséquence pour la stratégie européenne est évidente. Il est maintenant de l'intérêt de l'UE que l'Ukraine survive sur un territoire aussi large que possible, ce qui inclut le maintien de son accès à la mer.La mer Noire qui devient désormais centrale dans la stratégie de l'UE et de l'OTAN et renforce l'importance traditionnelle de la Turquie dans l'Organisation du Traité de l'Atlantique Nord. Ailleurs en Europe, la principale conséquence géopolitique de la guerre est que les lignes de division se sont durcies. La Finlande et la Suède ont abandonné leur neutralité pour rejoindre l'Otan. Et la guerre russe en Ukraine a donné aux pays d'Europe centrale et orientale un rôle-clé dans le dispositif occidental d'aide militaire, économique et humanitaire, ce qui fait dire à beaucoup que le centre de gravité géopolitique de l'Europe se déplace vers l'Est. Pour cette édition en partenariat avec la revue Questions internationales « Ukraine entre Est et Ouest ».Invités : Sabine Jansen, rédactrice en chef de la Revue « Questions internationales ». Professeur d'Histoire contemporaine au Conservatoire National des Arts et Métiers. Chercheuse au Lirsa et à Paris Cité Michel Foucher, géographe et diplomate Jacques Rupnik, directeur de recherche émérite à Sciences Po au CERI, le Centre de Recherches Internationales.
durée : 00:26:55 - Kaija Saariaho, compositrice (2/5) : La Finlande d'hier et d'aujourd'hui - par : Corinne Schneider - Kaija Saariaho évoque ses années d'étude à l'Académie Sibelius de Helsinki où elle est l'élève de Paavo Heininen. Elle y rencontre Magnus Lindberg, Jouni Kaipainen, Esa-Pekka Salonen et Jukka Tiensuu au sein du groupe Korvat auki (« Oreilles ouvertes »). - réalisé par : Gilles Blanchard
C dans l'air du 1er juin - Otan / Europe : le coup de pression de Zelensky LES EXPERTS : - François CLEMENCEAU - Rédacteur en chef international - Le Journal du Dimanche - Guillaume ANCEL - Ancien officier de l'armée française – Écrivain - Marie DUMOULIN - Directrice du programme "Europe élargie" -ECFR (European Council on Foreign Relations) - Sylvie MATELLY- Économiste - Directrice adjointe de l'IRIS Institut de Relations Internationales et Stratégiques - Marie BILLON ( En duplex) Correspondante à Londres - RTL L'Europe se réunit aujourd'hui en Moldavie, à quelques kilomètres l'Ukraine et de la guerre avec la Russie. Toute l'Europe et pas seulement l'Union européenne, mais aussi les pays des Balkans, le Royaume Uni, l'Islande, la Norvège, la Suisse, l'Ukraine…Les chefs d'Etat et de gouvernement de 47 pays ont été conviés pour la deuxième réunion de la Communauté politique européenne (CPE). Comme lors de sa première édition à Prague en octobre, la CPE donnera lieu à une "photo de famille", une façon d'adresser un message d'unité face à Moscou. A l'ordre du jour officiel : la cybersécurité et les infrastructures critiques. Mais c'est ce qui se passe en coulisse de ce sommet informel, les échanges entre dirigeants qui seront précieux à un moment décisif pour le continent. Hier Emmanuel Macron a annoncé qu'il rencontrerait le Premier ministre kosovar en compagnie du Chancelier allemand Olaf Scholz alors qu'une crise a éclaté entre le Kosovo et la Serbie, suscitant l'envoi de renforts de l'OTAN après des affrontements de rue. Mais c'est surtout l'Ukraine et ses conséquences sur le continent qui seront au centre des discussions. Hier Emmanuel Macron a profité de la tribune qui lui était offerte à la Conférence sur la Sécurité de Bratislava, en Slovaquie, pour dissiper ambiguïtés et malentendus en raison de nombreuses "petites phrases" maladroites sur Poutine et la Russie, avant de retrouver tous les chefs d'État et de gouvernement d'Europe. Emmanuel Macron a ainsi estimé qu' "il faut aujourd'hui aider l'Ukraine par tous les moyens pour mener une contre-offensive efficace […], car ce qui se joue dans les prochains mois, c'est la possibilité même d'une paix choisie et donc durable". "Une chose est claire", a ajouté le chef de l'Etat "même si la guerre est loin d'être finie : l'Ukraine ne sera pas conquise et l'agression russe est un échec géopolitique" qui a abouti à faire de la Baltique un lac otanien avec l'adhésion de la Finlande et bientôt de la Suède et a suscité la méfiance de tous ses voisins issus de l'URSS. Reconnaissant les erreurs d'analyse des pays d'Europe de l'Ouest à l'égard de la Russie, il a appelé à une "clarification stratégique" afin d'affirmer "notre souveraineté européenne" qui passe, selon lui, par la réduction de toutes les dépendances et la construction d'un "pilier européen au sein de l'Otan" car "nous ne pouvons déléguer notre sécurité collective aux électeurs américains". Enfin, Emmanuel Macron a appelé l'Union à préparer son élargissement prochain à une dizaine de pays, dont les Balkans occidentaux et l'Ukraine, afin d'éviter de "l'impuissanter". "L'Union a été pensée pour s'approfondir toujours davantage, pas pour s'élargir sans cesse", ce qui implique qu'elle repense sa gouvernance et "invente plusieurs formats" afin de "garder une efficacité géopolitique : "L'avenir de notre continent se joue dans […] les deux ou trois ans qui viennent", a-t-il martelé. Alors que se joue-t-il aujourd'hui lors de ce sommet en Moldavie ? Pour Emmanuel Macron, "une Europe de la défense est indispensable". Quels en sont les contours ? Pourquoi la France est-elle désormais favorable à un élargissement de l'Union européenne ? La Finlande qui partage 1 300 kilomètres de frontière avec la Russie est depuis le 4 avril le 31ème membre de l'OTAN. Comment son intégration se passe-t-elle dans l'Alliance ? Et où en est l'adhésion de la Suède ? DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L'AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
L'info qu'il faut - La question que les Français se posent le plus souvent au sujet de leur avenir - La Finlande organise un stage tous frais payés pour "apprendre à être heureux" La Chronique d'Ana : une fête d'anniversaire imaginaire Le winner du jour : - Elle chute en pleine course et gagne la compétition inconsciente - Il stoppe sa traversée de l'Atlantique quand son voilier de 1 mètre menace de couler La chanson du jour : Guns N' Roses "November Rain" Le savoir inutile : Le salar d'Uyuni en Bolivie Le devinez-quoi : Brian Zembic a fait un pari fou pour 100 000$ ? Le bonus du Double Expresso : En 2025, tous les urinoirs du Futuroscope devraient pouvoir transformer les urines en biostimulant Le Bilan De Jonathan Le jeu surprise : Émilie d'Annecy, repart avec un bouquet Inter Flora chanson douce La Banque RTL2 : Guillaume de Lyon, gagne un séjour hôtel azur, mais loupe à un coffre près les 50 000€. Stéphanie de Castres, gagne un Samsung Z Flip.
Être prêt, toujours, à la guerre… La Finlande, qui vient de rejoindre l'Otan, n'a jamais cessé de se préparer à un éventuel conflit avec la Russie, un voisin avec qui elle partage 1 340 km de frontière terrestre et qu'elle a toujours jugé menaçant et imprévisible. Service militaire obligatoire, abris antiatomiques, stocks de blé, de pétrole, de médicaments… Sa politique dite de « défense totale » implique non seulement les armées, mais les entreprises et la société civile.
Gérées de manière durable, les forêts de la Finlande couvrent les trois quarts de la superficie de ce pays du nord de l'Europe. Cela fait de lui le plus boisé du continent. Les Finlandais investissent plus de 260 millions d'euros par an dans le renouvellement et la croissance des forêts, lesquelles jouent un rôle primordial dans la régulation du climat. La Finlande est aussi un des plus gros producteurs mondiaux de bois scié, de pâte à papier, de carton. «La Finlande, pays le plus boisé d'Europe», un Grand reportage d'Ariane Gaffuri.Sites : - Metsä, site de production de bois et bioproduits - Association des forêts finlandaises - Ministère de l'Agriculture et des Forêts - Muoto teste la fabrication d'emballages 3D à base de fibres de bois- Woodio, créateur d'équipements de salles de bain en bois et résine. En images
La banque centrale australienne, pour la première fois en dix mois, ne relève pas son taux directeur. La Finlande entre aujourd'hui dans l'OTAN. Emmanuel Macron sera en Chine demain pour une visite de trois jours.
durée : 00:04:05 - Le monde d'après - La Finlande a rejoint l'Otan, 24h après des élections marquées par une alternance : les sociaux-démocrates de la pourtant populaire Sanna Marin n'arrivent que 3èmes. Devancés par la droite et l'extrême droite. La social-démocratie recule dans ce Nord de l'Europe souvent présenté comme son bastion.
durée : 00:20:36 - Journal de 18h - La Finlande sera officiellement membre de l'OTAN demain. Le pays, qui partage une longue frontière avec la Russie, avait déposé sa candidature en mai dernier, en même temps que la Suède.
La Finlande et la Suède s'apprêtent à rentrer dans l'OTAN. La guerre en Ukraine a mis fin à leur neutralité face à la Russie. Les deux pays sont prêts à faire face à un conflit en mer Baltique, qui pourrait coûter très cher à Vladimir Poutine. Un revers pour le président Russe raconté par Axel Gyldén, journaliste au service Monde de L'Express. Retrouvez tous les détails de l'épisode ici et inscrivez-vous à notre newsletter.Cet épisode a été diffusé pour la première fois le 1er novembre 2022. L'équipe : Écriture et montage : Charlotte BarisPrésentation : Xavier YvonRéalisation : Jules KrotMusique et habillage : Emmanuel Herschon / Studio Torrent Logo : Anne-Laure Chapelain / Thibaut ZschieschePour nous écrire : laloupe@lexpress.fr Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
La Finlande et la Suède s'apprêtent à rentrer dans l'OTAN. La guerre en Ukraine a mis fin à leur neutralité face à la Russie. Les deux pays sont prêts à faire face à un conflit en mer Baltique, qui pourrait coûter très cher à Vladimir Poutine. Un revers pour le président Russe raconté par Axel Gyldén, journaliste au service Monde de L'Express. Retrouvez tous les détails de l'épisode ici et inscrivez-vous à notre newsletter.L'équipe : Écriture : Charlotte BarisPrésentation et rédaction en chef : Xavier YvonMontage : Charlotte BarisRéalisation : Jules KrotMusique et habillage : Emmanuel Herschon / Studio Torrent Logo : Anne-Laure Chapelain / Thibaut ZschieschePour nous écrire : laloupe@lexpress.fr Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
durée : 00:03:55 - Sous les radars - par : Sébastien LAUGENIE - La Première ministre finlandaise a déclaré qu'Helsinki comptait lancer la construction d'une clôture le long d'une partie de sa frontière avec la Russie. Un projet qui vise surtout à protéger le pays d'une éventuelle immigration de masse orchestrée par Moscou
durée : 00:02:33 - La chronique d'Anthony Bellanger - par : Anthony BELLANGER - Helsinki vient de définir son avenir énergétique et il sera fait de petits réacteurs nucléaires modulables. Dommage qu'EDF ne sache pas encore en faire : le marché sera donc proposé aux Etats-Unis.
durée : 00:26:55 - Kaija Saariaho, compositrice (2/5) : La Finlande d'hier et d'aujourd'hui - par : Corinne Schneider - La compositrice finlandaise Kaija Saariaho fête cette année ses 70 ans. Pour célébrer cet anniversaire, nous vous proposons de réécouter le parcours musical et personnel de la compositrice qui s'était confiée au micro de Corinne Schneider en février 2017. - réalisé par : Gilles Blanchard
durée : 00:58:38 - Concordance des temps - par : Jean-Noël Jeanneney - L'invasion de l'Ukraine ravive le souvenir de conflits passés entre la Finlande et la Russie. Retour ce matin, en compagnie d'Alexandre Sumpf, sur l'histoire de la Finlande et sur les ressorts de sa survie parmi la jungle internationale. - invités : Alexandre Sumpf historien.
Connaissez-vous notre site ? www.lenouvelespritpublic.frUne émission de Philippe Meyer, enregistrée au studio l'Arrière-boutique le Avec cette semaine :Nicolas Baverez, essayiste et avocat.Matthias Fekl, avocat et ancien ministre de l'Intérieur.Béatrice Giblin, directrice de la revue Hérodote et fondatrice de l'Institut Français de Géopolitique.Lionel Zinsou, ancien Premier ministre du Bénin et président de la fondation Terra Nova.Nouvelle Première ministre Emmanuel Macron voulait un, voire une, Premier ministre « attaché à la question sociale, environnementale et productive ». Le 16 mai, trois semaines après sa réélection et moins d'un mois avant le premier tour des législatives, il a nommé à Matignon, Elisabeth Borne, son ancienne ministre des Transports, puis de la Transition écologique et solidaire, et enfin du Travail. Trente et un an après Edith Cresson, cette polytechnicienne, âgée de 61 ans, devient la deuxième femme Première ministre sous la Ve République. Ancienne du cabinet de Lionel Jospin à Matignon, venant donc de la gauche, elle a cependant porté dans les gouvernements Macron des réformes jugées de droite : SNCF, assurance-chômage. Si la Première ministre n'a jamais été élue, - comme Georges Pompidou, Raymond Barre et Dominique de Villepin - elle est candidate aux législatives dans le Calvados.De la campagne des législatives à la composition du gouvernement, alors que le rôle de patron de la majorité est normalement dévolu au Premier ministre, le président est à la manœuvre. Interrogé pendant la campagne présidentielle sur sa pratique de « monarque », qui « veille à tout et s'occupe de tout », Emmanuel Macron avait défendu une méthode de gouvernance cohérente avec l'esprit de la Ve République, depuis que les législatives se déroulent dans la foulée de la présidentielle. Accusé d'avoir instauré durant son premier quinquennat une présidence « jupitérienne », le chef de l'Etat a promis d'entamer le second comme « un président nouveau pour un mandat nouveau » avec « une nouvelle méthode », plus horizontale et plus participative. Un collectif d'anciens rocardiens regroupés autour du cercle Inventer à gauche, présidé par Michel Destot, ancien maire socialiste de Grenoble, a lancé un « Manifeste pour la social-démocratie », rédigé par l'économiste Jean Peyrelevade critiquant cet exercice de plus en plus centralisé du pouvoir. « Cette évolution, continue depuis plusieurs années, a été fortement accélérée par l'adoption du quinquennat et l'inversion du calendrier électoral qui a ramené l'Assemblée nationale au rôle d'une chambre d'enregistrement. »L'opposition a dénoncé la nomination de la nouvelle Première ministre. « Tout changer pour ne rien changer. Trois semaines de tergiversations et de petits arrangements, sans vision ni perspective. Avec la nomination d'Elisabeth Borne, on repart avec les mêmes », a raillé le président du parti Les Républicains, Christian Jacob. En choisissant Elisabeth Borne, le chef de l'Etat « poursuit sa politique » de « saccage social », a dénoncé la cheffe de file du Rassemblement national, Marine Le Pen, tandis que le leader de La France insoumise, Jean-Luc Mélenchon, a fustigé la nomination d'une « figure » parmi « les plus dures de la maltraitance sociale ».Dès lundi soir, avant même qu'Elisabeth Borne n'effectue la passation des pouvoirs avec son prédécesseur, le chef de l'Etat a dressé la liste des chantiers qu'il attend qu'elle mène : « écologie, santé, éducation, plein-emploi, renaissance démocratique, Europe et sécurité ».***L'adhésion de la Suède et de la Finlande à l'Otan La Finlande et la Suède ont formellement transmis le18 mai leur demande d'adhésion à l'Otan. Le principe de neutralité, pourtant ancré dans l'histoire de ces deux pays, a été balayé par l'agression de Moscou en Ukraine. La perspective d'une protection collective, garantie par l'article 5 du traité de l'Atlantique Nord - l'attaque contre un membre est considérée comme une attaque dirigée contre tous - a eu raison des fortes réticences qui s'exprimaient jusqu'alors dans une partie des opinions publiques finlandaise et suédoise. Cela s'est inversé depuis le 24 février, avec l'invasion russe de l'Ukraine. Aujourd'hui, 70 % des Finlandais et 50 % des Suédois sont favorables à une adhésion à l'Otan. « Une nouvelle ère s'ouvre », a déclaré le président finlandais Sauli Niinistö, lançant en direction de Moscou : « Vous avez causé cela. Regardez-vous dans le miroir.L'Otan devrait donc passer de 30 à 32 pays dont 23 membres de l'Union. Ces demandes d'adhésions sont la preuve qu'« une agression » comme la guerre en Ukraine « ne paie pas », s'est félicité le secrétaire général de l'alliance occidentale, Jens Stoltenberg. Déjà membres du Partenariat pour la paix depuis 1994 et partenaires « actifs » dans les opérations de l'Otan depuis 2014, les deux pays intégreront rapidement l'Alliance. En rejoignant l'Union européenne en 1995, les deux voisins s'étaient déjà progressivement éloignés de leur politique de stricte neutralité. Ils ont aussi participé à diverses missions de l'alliance militaire et échangent des renseignements avec elle. Ils pourraient donc bénéficier d'un coupe-file, devançant trois pays déjà sur les rangs : la Géorgie, l'Ukraine et la Bosnie-Herzégovine. Les pays nordiques ont l'avantage de remplir trois critères : être un pays européen, respecter les principes démocratiques et contribuer à la sécurité de la zone euroatlantique.Partageant une frontière de 1 340 km avec la Russie, la Finlande possède une des plus grandes armées européennes comptant 900 000 réservistes, dont 280 000 mobilisables immédiatement pour un total de 5,5 millions d'habitants. La Suède, qui a commencé à réinvestir dans son armée depuis l'annexion de la Crimée par la Russie en 2014, a quant à elle partiellement rétabli le service militaire en 2017. Le pays dispose d'une armée de 25 000 soldats aptes au combat et de 25 000 autres réservistes.Deux pays ont déclaré leur hostilité à ces adhésions. Le président turc Recep Tayyip Erdogan a affirmé sa ferme opposition à l'arrivée de la Finlande et de la Suède dans l'Otan. Les Occidentaux y voient surtout une manœuvre d'Ankara pour obtenir des concessions sur le dossier kurde. Moscou a menacé de renforcer son arsenal nucléaire en mer Baltique et annoncé des mesures de rétorsion « militaro-techniques », dont la suspension de livraisons en électricité à la Finlande. Si le président russe Vladimir Poutine a assuré « n'avoir aucun problème » avec les deux pays, il a averti que l'installation d'infrastructures militaires de l'Otan sur leurs territoires pourrait « entraîner une réponse » de la Russie. La nature de la réponse « dépendra des menaces à notre encontre », a-t-il ajouté.See Privacy Policy at https://art19.com/privacy and California Privacy Notice at https://art19.com/privacy#do-not-sell-my-info.
L'OTAN S'ÉTEND... POUTINE PIÉGÉ ? – 17/05/22 Invités FRANÇOIS CLEMENCEAU Rédacteur en chef international - « Le Journal du Dimanche » GÉNÉRAL JEAN-PAUL PALOMÉROS Ancien chef d'état-major Ancien commandant suprême de la transformation de l'OTAN ELENA VOLOCHINE Grand reporter– « France 24 » DAPHNÉ BENOIT Correspondante Défense - « AFP » Ancienne correspondante au Pentagone La guerre en Ukraine rebat les cartes de la sécurité européenne et mondiale. La Finlande vient d'officialiser sa candidature pour intégrer l'Otan. La Suède s'apprête à faire de même après des décennies d'opposition. L'invasion russe de l'Ukraine le 24 février a bouleversé le contexte sécuritaire à Helsinki et à Stockholm, restées neutres tout au long de la Guerre froide. Désormais les deux pays nordiques s'apprêtent à opérer une bascule historique qui est soutenue « pleinement » par la présidence française de l'Union européenne mais irrite fortement Moscou. Hier dans la matinée, le vice-ministre des Affaires étrangères russe a qualifié les candidatures de Helsinki et Stockholm de « grave erreur », jugeant que « les conséquences » auraient « une portée considérable ». Dans l'après-midi, le président russe Vladimir Poutine a estimé que les adhésions de la Finlande et de la Suède à l'Otan ne constituaient pas « une menace » en soi, mais que la Russie réagirait à des déploiements militaires. Le Kremlin a justifié à plusieurs reprises son invasion de l'Ukraine par le risque d'extension de l'Otan à ses portes. Une adhésion de la Finlande rallongerait de quelque 1 300 kilomètres la frontière entre la Russie et les pays de l'Alliance. C'est d'ailleurs le long de cette frontière que Vladimir Poutine vient de déployer des missiles Iskander à courte et moyenne distances qui peuvent être équipés d'ogives nucléaires et qui constituent le véritable calvaire de l'Ukraine depuis le début de la guerre. Après les menaces verbales, et la coupure vendredi des exportations d'électricité russe à Helsinki, Vladimir Poutine vient donc d'envoyer un nouveau message aux Finlandais alors que dans l'est de l'Ukraine, dans le Donbass, les combats font toujours rage. La Russie, qui y concentre ses efforts, n'a pourtant pas fait d'avancées significatives depuis plusieurs semaines. Après un mois d'une contre-offensive bien menée, l'armée ukrainienne a même réussi à desserrer largement l'étau russe autour de Kharkiv, la deuxième ville du pays et objectif majeur de Moscou, jusqu'à se permettre une incursion à la frontière. « L'offensive russe dans le Donbass est au point mort, la Russie n'atteint pas ses objectifs stratégiques ». L'Ukraine « peut gagner » la guerre qui « ne se déroule pas » comme prévu a d'ailleurs jugé dimanche le secrétaire général de l'Otan. Jens Stoltenberg a également assuré que l'Otan était prête à renforcer les « garanties de sécurité » de la Finlande et de la Suède avant leur adhésion, notamment en renforçant la présence de l'Organisation dans ces territoires. Vladimir Poutine pourrait-il s'en prendre à la Finlande et à la Suède après leur demande d'adhésion à l'OTAN ? Les tensions actuelles risquent-elles de s'aggraver ? Après le recul des forces russes à Kiev et Kharkiv, quelle est la situation sur le terrain ? Et que se passe-t-il à Marioupol ? Enfin pourquoi Istanbul, la capitale de la Turquie, est-elle devenue la cité d'accueil de nombreux Russes ? DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L'AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
durée : 00:03:02 - Géopolitique - par : Pierre Haski - La Suède et la Norvège ont annoncé leur candidature à l'Otan, conséquence directe de l'invasion de l'Ukraine par Vladimir Poutine. La défense européenne se fera bien au sein de l'Otan, dans son "pilier européen".
Des étrangers ne prenant que le mois de mai comme exemple pourraient penser que les Français profitent de plus de jours fériés que leurs voisins. Et pourtant, la France n'est pas la championne en la matière.Un nombre de jours fériés dans la moyenneLes idées reçues ont souvent la vie dure. Ainsi, le cliché selon lequel les Français chômeraient souvent ne correspond pas à la réalité. Ils bénéficient, en effet, de 11 jours fériés dans l'année. Comme la Suède, le Canada ou encore la Nouvelle-Zélande.Ce qui correspond à la moyenne internationale. Certains pays font beaucoup mieux. C'est le cas de l'Inde et de la Colombie, qui donnent 18 jours fériés à leurs ressortissants. La Finlande et l'Espagne, avec respectivement 15 et 14 jours fériés, sont à peine moins généreux en la matière.Dans certains pays, par contre, les salariés sont moins favorisés. C'est notamment le cas en Hongrie, aux Pays-Bas ou au Royaume-Uni, où ils doivent se contenter de 8 jours fériés.Souvent de nature religieuse, et dépendant des traditions locales, les événements donnant lieu à ces jours fériés sont souvent différents d'un pays à l'autre.Donner une image de sérieuxOn le voit, certains pays accordent à leurs habitants deux fois plus de jours fériés que d'autres. Comment expliquer une telle diversité ?En premier lieu, si les habitants de certains pays ont droit à beaucoup de jours fériés, ils doivent se contenter, en échange, d'un nombre réduit de jours de congé. Et vice versa.Ainsi, pour compenser leurs 5 jours de congé légal, ce qui est bien peu, les Philippins profitent de 14 jours fériés. Les jours fériés représentent donc une sorte de variable d'ajustement.Par ailleurs, si certains pays les réduisent, c'est pour attirer les industries et les investissements étrangers. Ils espèrent ainsi donner l'image d'un pays laborieux, où, aux yeux de la population, le travail compte plus que les loisirs.C'est en tout cas le pari qu'a fait un pays comme le Portugal. Les autorités ont en effet supprimé 4 jours fériés sur les 14 dont pouvaient profiter les habitants. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Des étrangers ne prenant que le mois de mai comme exemple pourraient penser que les Français profitent de plus de jours fériés que leurs voisins. Et pourtant, la France n'est pas la championne en la matière. Un nombre de jours fériés dans la moyenne Les idées reçues ont souvent la vie dure. Ainsi, le cliché selon lequel les Français chômeraient souvent ne correspond pas à la réalité. Ils bénéficient, en effet, de 11 jours fériés dans l'année. Comme la Suède, le Canada ou encore la Nouvelle-Zélande. Ce qui correspond à la moyenne internationale. Certains pays font beaucoup mieux. C'est le cas de l'Inde et de la Colombie, qui donnent 18 jours fériés à leurs ressortissants. La Finlande et l'Espagne, avec respectivement 15 et 14 jours fériés, sont à peine moins généreux en la matière. Dans certains pays, par contre, les salariés sont moins favorisés. C'est notamment le cas en Hongrie, aux Pays-Bas ou au Royaume-Uni, où ils doivent se contenter de 8 jours fériés. Souvent de nature religieuse, et dépendant des traditions locales, les événements donnant lieu à ces jours fériés sont souvent différents d'un pays à l'autre. Donner une image de sérieux On le voit, certains pays accordent à leurs habitants deux fois plus de jours fériés que d'autres. Comment expliquer une telle diversité ? En premier lieu, si les habitants de certains pays ont droit à beaucoup de jours fériés, ils doivent se contenter, en échange, d'un nombre réduit de jours de congé. Et vice versa. Ainsi, pour compenser leurs 5 jours de congé légal, ce qui est bien peu, les Philippins profitent de 14 jours fériés. Les jours fériés représentent donc une sorte de variable d'ajustement. Par ailleurs, si certains pays les réduisent, c'est pour attirer les industries et les investissements étrangers. Ils espèrent ainsi donner l'image d'un pays laborieux, où, aux yeux de la population, le travail compte plus que les loisirs. C'est en tout cas le pari qu'a fait un pays comme le Portugal. Les autorités ont en effet supprimé 4 jours fériés sur les 14 dont pouvaient profiter les habitants. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
durée : 00:03:03 - Géopolitique - par : Pierre Haski - La Suède et la Finlande devraient rejoindre cette année l'Alliance atlantique et renoncer à leur statut de neutralité, un effet direct de la guerre d'Ukraine, alors qu'en France, on débat de quitter le commandement militaire de l'Otan.