Nordic country on the Baltic Sea
POPULARITY
Categories
Pourquoi certaines chansons nous bouleversent-elles instantanément ? Pourquoi quelques notes suffisent-elles à nous replonger dans un moment précis de notre vie — parfois avec une intensité presque physique ? Une étude fascinante de l'Université de Jyväskylä, en Finlande, vient d'apporter une réponse scientifique à cette question. Et elle bouscule une idée reçue : nos morceaux préférés ne sont pas ceux que nous écoutons aujourd'hui, mais ceux que nous avons découverts… autour de 17 ans.Les chercheurs ont mis en évidence un phénomène appelé la “bosse de réminiscence” : une période de la vie, à la fin de l'adolescence, où les souvenirs se fixent avec une puissance bien supérieure à d'autres moments de l'existence. Et la musique, omniprésente à cet âge, en est l'un des marqueurs les plus forts.Pourquoi 17 ans ? Parce qu'à cet âge, le cerveau est en pleine effervescence. Le système limbique, siège des émotions, fonctionne à plein régime, alors que le cortex préfrontal, responsable du recul et du contrôle, n'est pas encore totalement mature. Autrement dit, nous ressentons tout… plus fort. La musique devient alors un amplificateur d'émotions : elle accompagne les premières amitiés intenses, les premiers amours, les premières transgressions, parfois les premières grandes douleurs. Ces émotions marquantes s'impriment dans le cerveau comme des sillons profonds.L'étude finlandaise montre que le cerveau adulte réagit plus fortement — mesurablement plus fortement — aux chansons associées à cette période qu'à n'importe quelle autre musique. Lorsque nous réécoutons ces morceaux, les zones liées à la mémoire autobiographique, à la récompense et à l'émotion s'illuminent simultanément. C'est pour cela qu'une chanson de nos 17 ans peut provoquer une vague de nostalgie, une larme, un sourire immédiat ou même une accélération du rythme cardiaque.Ce phénomène n'est pas uniquement émotionnel : il est neurologique. Nos réseaux neuronaux se stabilisent à la fin de l'adolescence. La musique entendue à ce moment agit comme une signature durable, capable d'activer des circuits restés presque inchangés pendant des décennies.En clair, nos souvenirs musicaux les plus puissants ne viennent pas de la playlist que nous écoutons aujourd'hui, mais de celle de nos 17 ans. Une période où la musique devient un véritable marqueur identitaire, un ancrage émotionnel, parfois même une boussole intime.Et c'est peut-être pour cela que, quel que soit notre âge, il suffit de quelques secondes d'un vieux morceau pour redevenir, l'espace d'un instant… la personne que nous étions alors. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
L'émission 28 minutes du 13/12/2025 Ce samedi, Renaud Dély décrypte l'actualité avec le regard international de nos clubistes : Arancha González, doyenne de l'École des affaires internationales de Sciences Po, Maya Khadra, enseignante et journaliste franco-libanaise, Zyad Limam, directeur et rédacteur en chef d'"Afrique Magazine" et le dessinateur de presse Philippe Geluck.De Sarkozy à Orban : la fin du cordon sanitaire pour la droite en EuropeDans son livre paru mercredi, Nicolas Sarkozy assume avoir reçu un appel de Marine Le Pen qui lui demandait s'il comptait soutenir un front républicain pour empêcher l'arrivée au pouvoir du RN. Sa réponse : "Non, et de surcroît je l'assumerai en prenant le moment venu une position publique sur le sujet". Ce n'est plus nouveau en Europe : Italie, Hongrie, Slovaquie, Tchéquie, Finlande, dans tous ces pays, la droite gouverne avec l'extrême-droite ou inversement.Amnesty qualifie les attaques du Hamas de crimes contre l'humanité : pourquoi si tard ?Il aura fallu plus de deux ans pour qu'Amnesty International qualifie de "crimes contre l'humanité d'extermination" les attaques du 7 octobre 2023 perpétrées par le Hamas. Le groupe islamiste avait tué 1 221 personnes, en majorité des civils, et 251 personnes avaient été prises en otage. En décembre 2024, l'ONG international a accusé le gouvernement israélien de commettre un génocide dans la bande de Gaza. Pourquoi une prise de position si tardive ?Nous recevons Vincent Brunner, journaliste aux "Inrocks". Avec le dessinateur Karim Friha, ils publient "Chansons rebelles" (éditions Gallimard Bande Dessinée), un recueil d'histoires de douze musiques qui ont changé les mentalités du monde entier, en passant de "War" de Bob Marley à "Balance ton quoi" d'Angèle. Olivier Boucreux décerne le titre d'employé de la semaine à Andrej Babis. Nouveau premier ministre de la Tchéquie, il veut réduire l'aide apportée par son pays à l'Ukraine et a déjà signé un accord de coalition avec des partis de droite et d'extrême-droite.Valérie Brochard nous emmène chez nos chers voisins italiens. C'est officiel, l'ensemble de la cuisine italienne est inscrit au patrimoine immatériel de l'UNESCO. Un moyen pour la première ministre, Giorgia Meloni, de vanter le "Made in Italy".Jean-Mathieu Pernin zappe sur la télévision brésilienne où Jair Bolsonaro, condamné initialement à 27 ans de prison pour tentative de coup d'État, pourrait voir sa peine être fortement réduite grâce à une proposition de loi adoptée par les députés dans un débat plus que houleux. Natacha Triou nous invite à méditer la possible nuisance des listes de cadeaux et du Secret Santa sur la magie de Noël. Enfin, ne manquez pas Dérive des continents de Benoît Forgeard.28 minutes est le magazine d'actualité d'ARTE, présenté par Élisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio. Enregistrement 13 décembre 2025 Présentation Renaud Dély Production KM, ARTE Radio
Michel Roth, papa et entraîneur du champion du monde Noé, est une légende du saut acrobatique. Une personne connue et reconnue dans le milieu qui a la particularité de construire chaque année le tremplin de Ruka, en Finlande. Anthony Loewer est allé le rencontrer sur place pour en connaître les raisons. Il nous raconte les coulisses de son Mag de la rédaction du Sport Dimanche du 14 décembre 2025.
L'Inde resserre ses liens avec la Russie et déçoit l'Europe L'éolien en mer se retrouve face au vent mauvais Quand Emmanuel Macron tente de faire entendre la voix de l'Ukraine Rachida Dati, ce nouveau scandale Un hymne à la Finlande au Petit Palais avec Pekka Halonen
S'il y a bien un pays européen qui regarde de très près les négociations en cours pour une paix en Ukraine, c'est la Finlande. Depuis la guerre déclenchée par Moscou, il y a presque quatre ans, Helsinki a non seulement rejoint l'Otan, mais aussi fermé sa frontière avec la Russie. 1 340 kilomètres qui rendent le pays vulnérable, comme l'ont montré les attaques hybrides avec l'envoi de demandeurs d'asile organisé par Moscou. Une vaste clôture est donc en train d'être construite. En Laponie, dans le nord du pays, la petite ville frontalière de Salla est désormais coupée de son voisin. Une garantie de sécurité, mais aussi un changement total d'environnement. Reportage sur place signé Ottilia Férey. La moitié des jeunes Allemands opposés au service militaire C'est donc acté, à partir de janvier 2026, les jeunes Allemands vont commencer leur service militaire sur la base du volontariat. Une version plutôt souple qui signe tout de même une petite révolution dans un pays où la question était taboue. À l'avenir, le pays se réserve aussi la possibilité d'élargir le recrutement si besoin. Si bien que 50% des concernés se déclarent contre cette réforme. Reportage auprès d'une jeunesse Allemande déboussolée, de Salomé Hénon-Cohin. Le service militaire dans les pays baltes Et dans les pays baltes, eux aussi en première ligne face à la menace russe, le service militaire est aussi revenu en tête des préoccupations politiques. On va parler de la situation dans les trois pays : la Lituanie, la Lettonie et l'Estonie. Et on commence par la Lettonie qui a pris récemment les mesures les plus fortes. Marielle Vitureau. La chronique de «La revue dessinée» Et on termine cette émission en Espagne et dans le sud de la France, avec cette enquête passionnante publiée dans le dernier numéro de La revue dessinée. L'article a pour titre «Exploitation agricole», il est signé Hélène Servel et Lilian Coquillaud. Il y est question de l'exploitation de travailleurs migrants en France. Et plus particulièrement de travailleurs latino-américains ou étrangers résidant en Espagne et que des sociétés d'intérim peu scrupuleuses convoient à travers la frontière pour les faire travailler sur des exploitations agricoles françaises. Et tout ceci sous le couvert de la fameuse directive européenne sur les travailleurs détachés, dont on a tellement parlé avec le fameux plombier polonais. Les explications de Baptiste Bouthier, rédacteur en chef de la revue trimestrielle qui, comme son nom l'indique, publie des enquêtes par le biais de la bande dessinée.
S'il y a bien un pays européen qui regarde de très près les négociations en cours pour une paix en Ukraine, c'est la Finlande. Depuis la guerre déclenchée par Moscou, il y a presque quatre ans, Helsinki a non seulement rejoint l'Otan, mais aussi fermé sa frontière avec la Russie. 1 340 kilomètres qui rendent le pays vulnérable, comme l'ont montré les attaques hybrides avec l'envoi de demandeurs d'asile organisé par Moscou. Une vaste clôture est donc en train d'être construite. En Laponie, dans le nord du pays, la petite ville frontalière de Salla est désormais coupée de son voisin. Une garantie de sécurité, mais aussi un changement total d'environnement. Reportage sur place signé Ottilia Férey. La moitié des jeunes Allemands opposés au service militaire C'est donc acté, à partir de janvier 2026, les jeunes Allemands vont commencer leur service militaire sur la base du volontariat. Une version plutôt souple qui signe tout de même une petite révolution dans un pays où la question était taboue. À l'avenir, le pays se réserve aussi la possibilité d'élargir le recrutement si besoin. Si bien que 50% des concernés se déclarent contre cette réforme. Reportage auprès d'une jeunesse Allemande déboussolée, de Salomé Hénon-Cohin. Le service militaire dans les pays baltes Et dans les pays baltes, eux aussi en première ligne face à la menace russe, le service militaire est aussi revenu en tête des préoccupations politiques. On va parler de la situation dans les trois pays : la Lituanie, la Lettonie et l'Estonie. Et on commence par la Lettonie qui a pris récemment les mesures les plus fortes. Marielle Vitureau. La chronique de «La revue dessinée» Et on termine cette émission en Espagne et dans le sud de la France, avec cette enquête passionnante publiée dans le dernier numéro de La revue dessinée. L'article a pour titre «Exploitation agricole», il est signé Hélène Servel et Lilian Coquillaud. Il y est question de l'exploitation de travailleurs migrants en France. Et plus particulièrement de travailleurs latino-américains ou étrangers résidant en Espagne et que des sociétés d'intérim peu scrupuleuses convoient à travers la frontière pour les faire travailler sur des exploitations agricoles françaises. Et tout ceci sous le couvert de la fameuse directive européenne sur les travailleurs détachés, dont on a tellement parlé avec le fameux plombier polonais. Les explications de Baptiste Bouthier, rédacteur en chef de la revue trimestrielle qui, comme son nom l'indique, publie des enquêtes par le biais de la bande dessinée.
La Finlande vient d'achever un nouveau tronçon de clôture à sa frontière avec la Russie, qu'elle accuse de déstabilisation migratoire. En décembre 2023, Vladimir Poutine aurait, en effet, fait passer près de 1 000 migrants clandestinement via cette frontière, longue en tout de 1 340 kilomètres. Reportage au cœur des pays nordiques, dans la petite ville frontalière de Salla, en Laponie finlandaise, où se trouve cette toute nouvelle clôture. De notre correspondante à Salla, Une immense clôture haute de cinq mètres, dont au moins un mètre de barbelés, se dresse le long de la frontière. Cette barrière est à l'image du paysage environnant, entièrement prise dans la glace. Ce jour-là, il fait -20°C. À lire aussiFinlande: la frontière avec la Russie demeure fermée «jusqu'à nouvel ordre» « Au-delà de cette clôture, ce sont des terres totalement sauvages » « On a installé des mâts avec des caméras vidéo, des détecteurs de mouvement ainsi que des caméras infrarouges. Il y a aussi des éclairages, comme vous pouvez le voir, et des haut-parleurs permettant de donner des ordres à distance. Par exemple : ''Arrêtez-vous'' ou ''restez où vous êtes''. On sera ainsi informé en temps réel de ce qui se passe à la frontière. Le but est de renforcer notre surveillance des frontières, notamment dans les zones où nous constatons que la probabilité de migration illégale instrumentalisée est la plus élevée », explique Mikko Kauppila, commandant adjoint des garde-frontières de Laponie, qui pointe du doigt l'arsenal de cette clôture. Elle a coûté 56,8 millions d'euros et ne fait que huit kilomètres. Mais le major Jani Brännare indique qu'elle a été construite sur un point de passage stratégique. « Au-delà de cette clôture, ce sont des terres totalement sauvages. Donc, la nature et les températures négatives nous aident aussi à empêcher l'immigration clandestine. Si on rouvre les frontières, on sait que cette immigration clandestine reprendra. » À lire aussiFrontière entre Finlande et Russie: l'ombre de la guerre en Ukraine « Il se pourrait que de nouvelles clôtures émergent » Les garde-frontières finlandais confient qu'ils ne coopèrent quasiment plus avec leurs homologues russes. Des deux côtés, on se surveille clairement en chiens de faïence. Alors, même si les yeux sont tournés vers la frontière, on garde, ici, la tête froide. « Nous vivons dans l'inconnue la plus totale. Mais le personnel ici est formé et équipé comme jamais auparavant. La Finlande est bien préparée », confie un premier garde-frontière. « On n'est pas inquiet et on dort sur nos deux oreilles la nuit », renchérit un second. Selon Helsinki, ces « migrants hybrides », comme ils ont été surnommés, ont été escortés par la Russie pour passer la frontière vers l'Union européenne en 2015 et 2023. Une frontière qu'il est interdit de franchir à pied. Seppo Selkälä, l'adjoint au maire de Salla, s'en rappelle très bien. Il raconte que beaucoup de Russes avaient l'habitude de venir en vacances ici. En 2013, la frontière a été franchie pas moins de 250 000 fois. « À l'heure actuelle, il n'est pas prévu que la frontière rouvre, et il se pourrait même que de nouvelles clôtures émergent à la lisière russe », assure Seppo Selkälä. À lire aussiLa Finlande prépare de nouvelles mesures contre l'arrivée de migrants, sur fond de tensions avec la Russie
Le compte à rebours est lancé ! Maintenant Vous Savez vous accompagne jusqu'à Noël avec des épisodes dédiés aux fêtes de fin d'année. Au nord de la Finlande, en Laponie, la petite ville de Rovaniemi accueille chaque année des dizaines de milliers de visiteurs, curieux de rencontrer nul autre que le Père Noël. Il aime passer son temps au village qui porte son nom, situé, opportunément, à quelques kilomètres de l'aéroport de la ville. Pour s'y rendre, pas besoin de débourser quoi que ce soit. Mais même si vous le croiserez sûrement si vous faites escale à Rovaniemi, le Père Noël est plus nomade que ce que l'on croit... La Laponie est-elle une région ? Et comment est-elle devenue le pays du Père Noël ? Écoutez la suite de cet épisode de "Maintenant vous savez". Un podcast Bababam Originals, écrit et réalisé par Maële Diallo. Première diffusion : décembre 2023 À écouter ensuite : Quelles sont les 3 traditions de Noël les plus bizarres du monde ? Pourquoi mange-t-on de la bûche à Noël ? Pourquoi décore-t-on notre sapin à Noël ? Retrouvez tous les épisodes de "Maintenant vous savez". Suivez Bababam sur Instagram. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
La Finlande vient d'achever un nouveau tronçon de clôture à sa frontière avec la Russie, qu'elle accuse de déstabilisation migratoire. En décembre 2023, Vladimir Poutine aurait, en effet, fait passer près de 1 000 migrants clandestinement via cette frontière, longue en tout de 1 340 kilomètres. Reportage au cœur des pays nordiques, dans la petite ville frontalière de Salla, en Laponie finlandaise, où se trouve cette toute nouvelle clôture. De notre correspondante à Salla, Une immense clôture haute de cinq mètres, dont au moins un mètre de barbelés, se dresse le long de la frontière. Cette barrière est à l'image du paysage environnant, entièrement prise dans la glace. Ce jour-là, il fait -20°C. À lire aussiFinlande: la frontière avec la Russie demeure fermée «jusqu'à nouvel ordre» « Au-delà de cette clôture, ce sont des terres totalement sauvages » « On a installé des mâts avec des caméras vidéo, des détecteurs de mouvement ainsi que des caméras infrarouges. Il y a aussi des éclairages, comme vous pouvez le voir, et des haut-parleurs permettant de donner des ordres à distance. Par exemple : ''Arrêtez-vous'' ou ''restez où vous êtes''. On sera ainsi informé en temps réel de ce qui se passe à la frontière. Le but est de renforcer notre surveillance des frontières, notamment dans les zones où nous constatons que la probabilité de migration illégale instrumentalisée est la plus élevée », explique Mikko Kauppila, commandant adjoint des garde-frontières de Laponie, qui pointe du doigt l'arsenal de cette clôture. Elle a coûté 56,8 millions d'euros et ne fait que huit kilomètres. Mais le major Jani Brännare indique qu'elle a été construite sur un point de passage stratégique. « Au-delà de cette clôture, ce sont des terres totalement sauvages. Donc, la nature et les températures négatives nous aident aussi à empêcher l'immigration clandestine. Si on rouvre les frontières, on sait que cette immigration clandestine reprendra. » À lire aussiFrontière entre Finlande et Russie: l'ombre de la guerre en Ukraine « Il se pourrait que de nouvelles clôtures émergent » Les garde-frontières finlandais confient qu'ils ne coopèrent quasiment plus avec leurs homologues russes. Des deux côtés, on se surveille clairement en chiens de faïence. Alors, même si les yeux sont tournés vers la frontière, on garde, ici, la tête froide. « Nous vivons dans l'inconnue la plus totale. Mais le personnel ici est formé et équipé comme jamais auparavant. La Finlande est bien préparée », confie un premier garde-frontière. « On n'est pas inquiet et on dort sur nos deux oreilles la nuit », renchérit un second. Selon Helsinki, ces « migrants hybrides », comme ils ont été surnommés, ont été escortés par la Russie pour passer la frontière vers l'Union européenne en 2015 et 2023. Une frontière qu'il est interdit de franchir à pied. Seppo Selkälä, l'adjoint au maire de Salla, s'en rappelle très bien. Il raconte que beaucoup de Russes avaient l'habitude de venir en vacances ici. En 2013, la frontière a été franchie pas moins de 250 000 fois. « À l'heure actuelle, il n'est pas prévu que la frontière rouvre, et il se pourrait même que de nouvelles clôtures émergent à la lisière russe », assure Seppo Selkälä. À lire aussiLa Finlande prépare de nouvelles mesures contre l'arrivée de migrants, sur fond de tensions avec la Russie
La Suisse a décroché deux médailles la semaine dernière aux championnats d'Europe de curling en Finlande. De l'argent pour les hommes et du bronze pour les dames. De bon augure avant les JO de Milan-Cortina en février. Aux paralympiques, par contre, il n'y aura pas de médaille suisse car la Suisse n'enverra pas d'équipe. Stefan Renna a cherché à savoir quel en était la raison pour son Mag de la rédaction du Sport Dimanche.
Dans cette #LibreAntenneNBA, on revient sur les 2 premiers matchs de qualification à la Coupe du Monde 2027 soldés par une victoire face à la Belgique et une défaite face à la Finlande : l'occasion de décortiquer les points positifs et négatifs de cette fenêtre, et de revenir sur les derniers matchs en bleu de notre gars Andrew Albicy !#FIBAWC #StepItUp Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
C'est une idée qui semblait folle il y a dix ans et qui, aujourd'hui, commence à s'installer dans les foyers : utiliser la chaleur produite par le minage de bitcoin pour se chauffer… et alléger sa facture d'électricité. Le principe est simple : une machine qui mine du bitcoin consomme de l'électricité pour faire des calculs cryptographiques, et toute cette énergie finit inévitablement sous forme de chaleur. Plutôt que de la laisser se perdre, certains s'en servent comme radiateur. Autrement dit : un appareil qui chauffe et rapporte quelques euros.Aux États-Unis, où le prix du kilowatt-heure est particulièrement bas, ces « radiateurs-mineurs » connaissent un véritable essor. Des particuliers racontent chauffer entièrement leur maison avec ces appareils, tout en recevant régulièrement des fractions de bitcoin en récompense. Selon la plateforme K33, toute l'industrie mondiale du minage génère environ 100 TWh de chaleur par an, soit de quoi chauffer un pays entier comme la Finlande. Une énergie jusqu'ici gaspillée, désormais réutilisée.En France, le phénomène reste marginal mais progresse depuis la remontée spectaculaire du cours du bitcoin. Depuis 2024, plusieurs fabricants commercialisent des radiateurs silencieux, qui ressemblent à des appareils classiques, mais embarquent un circuit de minage relié à Internet. L'utilisateur chauffe sa pièce tout en participant au réseau Bitcoin. Il peut ensuite échanger les bitcoins obtenus contre des euros, réduisant ainsi sa facture d'électricité. Les prix varient de 350 euros pour chauffer 15 m² à plus de 1.000 euros pour des surfaces de 40 à 50 m². On en trouve même dans une boutique spécialisée du 18ᵉ arrondissement de Paris.Les partisans de ces appareils affirment que leur chaleur est plus homogène grâce à la ventilation interne, et qu'en combinant plusieurs machines au sein de grandes « pools » de minage, la rentabilité peut devenir intéressante. Mais elle dépend de trois variables : le prix du bitcoin, le coût local du kilowatt-heure, et la part de puissance réellement fournie par le pool. Certains voient dans cette pratique un « ticket de loterie » : une infime chance d'obtenir la récompense d'un bloc complet de bitcoin, ce qui représenterait plusieurs dizaines de milliers d'euros.Cependant, cette stratégie n'est pas miraculeuse. En France, l'électricité reste plus chère qu'aux États-Unis ; le retour sur investissement est donc plus long, parfois incertain. Pour beaucoup d'utilisateurs, l'intérêt est autant économique qu'idéologique : participer à la sécurisation du réseau Bitcoin tout en récupérant gratuitement une chaleur qu'ils auraient payée autrement. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
L'équipe de suisse masculine affronte la Suède ce samedi 29 novembre 2025 en finale du championnat d'Europe en Finlande. Les dames, elles, ne sont pas parvenues à se qualifier pour la grande finale. Analyses avec Marc Gisclon et Peter de Cruz.
C dans l'air du 25 novembre 2025 - Revoilà le service militaire ? À l'heure où l' « on est monté d'un cran dans la conflictualité avec la Russie », Emmanuel Macron a confirmé ce matin sur RTL la transformation du service national universel vers une nouvelle forme, sans plus de précisions. « Il est très clair que nous devons renforcer le pacte armée-Nation », a plaidé ce matin le chef de l'État. « Au moment où la guerre s'hybride, il est très important qu'un maximum de nos compatriotes comprennent ce que sont nos armées, comment ça marche, participent à la réserve que nous avons aussi mise en place et qui est très importante parce qu'elle apporte des compétences à nos armées », a défendu le président de la République.Emmanuel Macron a également voulu désamorcer l'idée que les jeunes volontaires du nouveau service seraient envoyés sur des théâtres d'opérations extérieures, à commencer par l'Ukraine. « Il faut vraiment, en tout cas tout de suite, supprimer toute idée confuse qui consisterait à dire qu'on va envoyer nos jeunes en Ukraine. Ce n'est pas du tout le sens de cette affaire », a précisé le chef de l'État. Les propos du chef d'état-major des armées la semaine dernière ont été « déformés », « sortis » de leur contexte. « La France n'a aucune intention de sacrifier sa jeunesse, il s'agit simplement de la préparer », a-t-il ajouté.Le retour d'un « service national » obligatoire d'une durée d'un mois pour tous les jeunes figurait dans le programme d'Emmanuel Macron en 2017. La proposition du candidat s'était matérialisée par la création du service national universel (SNU). Mais celui-ci, coûteux, a connu une mise en œuvre plus que laborieuse et n'a jamais trouvé sa place. Il a été enterré définitivement par Sébastien Lecornu à son arrivée à Matignon. Parallèlement, depuis des mois, le projet d'un service militaire volontaire est à l'étude.Alors Emmanuel Macron va-t-il annoncer ce jeudi la création prochaine d'un service militaire volontaire ? Depuis plusieurs mois, chefs d'États-majors et responsables politiques invitent les sociétés européennes à s'interroger. Comme la France, de nombreux voisins en Europe sont en train de réintroduire un service national, avait fait remarquer le général Mandon samedi sur France 5. Volontaire en Belgique, obligatoire en Finlande... Où en est-on en Europe sur cette question ? Pourquoi Jacques Chirac a-t-il annoncé la suspension du service militaire obligatoire en 1996 ? Nos journalistes ont rencontré Alain Richard, ministre de la Défense de 1997 à 2002. Il est revenu avec nous sur les raisons de cette décision, sa mise en pratique et l'état de la menace actuelle.Opérations de déstabilisation massives, propagande à grande échelle, attaques et tentatives d'ingérence… Il est très difficile de quantifier les tentatives de déstabilisation russes, mais dans certains États comme les pays baltes, la pression de la Russie fait partie du quotidien. Le pays en appelle au réveil de l'OTAN et à la fin de la naïveté des Vingt-Sept face à la réalité des projets du Kremlin. Parallèlement, les frappes massives russes se poursuivent sur l'Ukraine alors que les États-Unis ont remis sur la table ces derniers jours un plan de paix, réécrit avec les Européens.Nos experts :- Général Dominique TRINQUAND - Ancien chef de la mission militaire française auprès de l'ONU- Christophe BARBIER- Éditorialiste politique, conseiller de la rédaction - Franc-Tireur - Marion Van RENTERGHEM - Grand reporter, chroniqueuse à L'Express, et spécialiste des questions européennes- Laura KAYALI- Correspondante Défense - Politico
C dans l'air du 25 novembre 2025 - Revoilà le service militaire ? À l'heure où l' « on est monté d'un cran dans la conflictualité avec la Russie », Emmanuel Macron a confirmé ce matin sur RTL la transformation du service national universel vers une nouvelle forme, sans plus de précisions. « Il est très clair que nous devons renforcer le pacte armée-Nation », a plaidé ce matin le chef de l'État. « Au moment où la guerre s'hybride, il est très important qu'un maximum de nos compatriotes comprennent ce que sont nos armées, comment ça marche, participent à la réserve que nous avons aussi mise en place et qui est très importante parce qu'elle apporte des compétences à nos armées », a défendu le président de la République.Emmanuel Macron a également voulu désamorcer l'idée que les jeunes volontaires du nouveau service seraient envoyés sur des théâtres d'opérations extérieures, à commencer par l'Ukraine. « Il faut vraiment, en tout cas tout de suite, supprimer toute idée confuse qui consisterait à dire qu'on va envoyer nos jeunes en Ukraine. Ce n'est pas du tout le sens de cette affaire », a précisé le chef de l'État. Les propos du chef d'état-major des armées la semaine dernière ont été « déformés », « sortis » de leur contexte. « La France n'a aucune intention de sacrifier sa jeunesse, il s'agit simplement de la préparer », a-t-il ajouté.Le retour d'un « service national » obligatoire d'une durée d'un mois pour tous les jeunes figurait dans le programme d'Emmanuel Macron en 2017. La proposition du candidat s'était matérialisée par la création du service national universel (SNU). Mais celui-ci, coûteux, a connu une mise en œuvre plus que laborieuse et n'a jamais trouvé sa place. Il a été enterré définitivement par Sébastien Lecornu à son arrivée à Matignon. Parallèlement, depuis des mois, le projet d'un service militaire volontaire est à l'étude.Alors Emmanuel Macron va-t-il annoncer ce jeudi la création prochaine d'un service militaire volontaire ? Depuis plusieurs mois, chefs d'États-majors et responsables politiques invitent les sociétés européennes à s'interroger. Comme la France, de nombreux voisins en Europe sont en train de réintroduire un service national, avait fait remarquer le général Mandon samedi sur France 5. Volontaire en Belgique, obligatoire en Finlande... Où en est-on en Europe sur cette question ? Pourquoi Jacques Chirac a-t-il annoncé la suspension du service militaire obligatoire en 1996 ? Nos journalistes ont rencontré Alain Richard, ministre de la Défense de 1997 à 2002. Il est revenu avec nous sur les raisons de cette décision, sa mise en pratique et l'état de la menace actuelle.Opérations de déstabilisation massives, propagande à grande échelle, attaques et tentatives d'ingérence… Il est très difficile de quantifier les tentatives de déstabilisation russes, mais dans certains États comme les pays baltes, la pression de la Russie fait partie du quotidien. Le pays en appelle au réveil de l'OTAN et à la fin de la naïveté des Vingt-Sept face à la réalité des projets du Kremlin. Parallèlement, les frappes massives russes se poursuivent sur l'Ukraine alors que les États-Unis ont remis sur la table ces derniers jours un plan de paix, réécrit avec les Européens.Nos experts :- Général Dominique TRINQUAND - Ancien chef de la mission militaire française auprès de l'ONU- Christophe BARBIER- Éditorialiste politique, conseiller de la rédaction - Franc-Tireur - Marion Van RENTERGHEM - Grand reporter, chroniqueuse à L'Express, et spécialiste des questions européennes- Laura KAYALI- Correspondante Défense - Politico
Deux mois et demi après avoir connu une terrible désillusion à l'Euro, l'équipe de France masculine reprend vie cette semaine avec les qualifications pour la Coupe du monde 2027 (vendredi contre la Belgique, dimanche face à la Finlande). Quelles leçons ont été tirées de l'échec ? Qu'attendre à court et moyen termes du groupe de Frédéric Fauthoux ? «Step back» fait le point. Un podcast présenté par Xavier Colombani, avec Sami Sadik et Yann Ohnona. Réalisation : Léa Leostic.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Un Noël pas comme les autresOscar, Sacha, Maman Jane, Papa Jim et GrandPa sont en Finlande, dans un petit village de Laponie. Ils passent du bon temps chez Lumi, qui leur fait découvrir la région. Peut-être vont-ils rencontré ce fameux glouton ? Pour continuer à suivre nos aventures, rendez-vous sur : https://lesminimondes.fr/© Unique Heritage Media Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
- Retour sur la défaite du XV de France face à l'Afrique du Sud avec notre consultant Olivier Magne. - Jérémy Roubin, secrétaire général de l'AFLD, l'agence française de lutte contre le dopage réagit à l'interview de Mahamadou Fall chez Marc Olivier Fogiel cette semaine sur RTL. Le sprinteur français participera aux Enhanced Games, ces jeux des dopés comme ils ont été surnommés. Invités également : - Clément Noël, le champion olympique en titre du slalom, une semaine avant la reprise de sa saison à Lévi en Finlande. - Yorick Treille, le sélectionneur de l'EDF masculine de hockey sur glace qui revient aux JO après 22 ans d'absence en février prochain à Milan-Cortina Ecoutez On refait le sport avec Isabelle Langé du 09 novembre 2025.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
2026 sera une grosse année pour l'équipe de Suisse de hockey sur glace avec les JO de Milan-Cortina en février et les Mondiaux en Suisse en mai. Le sélectionneur Patrick Fischer a peu de rendez-vous à disposition pour préparer son équipe. Parmi ceux-ci la Karjala Cup du 6 au 9 novembre 2026. Christophe Cerf et Geoffrey Vauclair sont en Finlande.
“Pekka Halonen” Un hymne à la Finlandeau Petit Palais, Parisdu 4 novembre 2025 au 22 février 2026Entretien avecAnne-Charlotte Cathelineau,conservatrice en chef du patrimoine au Petit Palais, et co-commissaire scientifique de l'exposition,par Anne-Frédérique Fer, à Paris, 3 novembre 2025, durée 13'12,© FranceFineArt.https://francefineart.com/2025/11/06/3665_pekka-halonen_petit-palais/Communiqué de presseCommissariat généralAnnick Lemoine, conservatrice générale, directrice du Petit PalaisCommissariat scientifiqueAnna-Maria von Bonsdorff, directrice du Musée d'art de l'Ateneum – Galerie nationale de Finlande (Helsinki)Anne-Charlotte Cathelineau, conservatrice en chef du patrimoine au Petit Palais.Le Petit Palais présente la première rétrospective française dédiée à Pekka Halonen (1865-1933), figure majeure de l'âge d'or finlandais. Conçue en partenariat avec le Musée d'art de l'Ateneum – Galerie nationale de Finlande (Helsinki), l'exposition réunit plus de 130 oeuvres issues des grandes collections publiques et privées du pays. Elle retrace l'ensemble de la carrière de l'artiste, de la fin des années 1880 au début des années 1930, en soulignant son apport à la modernité par sa synthèse entre les différentes tendances picturales de la fin du XIXe siècle. Organisée selon un parcours chronothématique, l'exposition montre à la fois l'engagement politique de l'artiste en faveur de l'indépendance de son pays et invite le visiteur à voyager au coeur de la Finlande sauvage au gré des paysages et des saisons, un témoignage sensible qui résonne avec les enjeux contemporains écologiques.Le parcours, structuré en six sections, retrace l'évolution de l'artiste et met en lumière ses maîtres, son cercle de sociabilité et son mode de vie, autant d'éléments qui ont profondément marqué son oeuvre tout au long de sa carrière.Après une formation à l'École des beaux-arts d'Helsinki, Pekka Halonen part à Paris, où il devient l'élève de Paul Gauguin. Il effectue plusieurs séjours entre la France et la Finlande jusqu'en 1894, perfectionnant sans cesse sa pratique. À Paris, son style est influencé par les courants artistiques alors en vogue : le japonisme, le pleinairisme et le synthétisme. Installé à Montmartre, il fréquente d'autres artistes finlandais de sa génération, tels que Akseli Gallen-Kallela, Magnus Enckell ou Eero Järnefelt, avec lesquels il partage réflexions et expérimentations.Son oeuvre s'inscrit dans le sillage du romantisme national et du carélianisme, un mouvement artistique et intellectuel exaltant les paysages et les traditions locales dans un contexte de tensions croissantes avec la tutelle russe. Ses tableaux y deviennent les symboles d'un mode de vie finlandais idéalisé et ses paysages se chargent peu à peu d'une dimension identitaire.En 1900, il est invité à participer à l'Exposition universelle par Albert Edelfelt, auquel le Petit Palais a consacré une exposition en 2022. Pour la première fois, la Finlande y est représentée par son propre pavillon, affirmant ainsi son existence en tant que nation autonome. Cette participation revêt une importance considérable pour le peuple finlandais dans un climat de forte tension avec la Russie.[...] Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Bienvenue dans l'univers de Smoking Good, où Christian, autrefois dans l'assurance, a fait de sa passion pour le fumage artisanal un métier. Inspiré par un voyage en Finlande, il a développé des produits uniques, comme le saumon fumé aux épices rares, le magret primé au piment d'Espelette, et un coulomier farci aux herbes fumé au bois de barrique de vin rouge. Avec des collaborations culinaires innovantes et une quête permanente de qualité, Smoking Good réinvente le fumage en Gironde avec passion et créativité.Copyright : Bordeauxfood / 2025Directeur de publication : Thomas GalharagueHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
« De la Tyrannie en Amérique ». C'est la couverture du Nouvel Obs cette semaine. Un dossier sur les débuts du second mandat de Donald Trump, élu le 5 novembre 2024, il y a un an. Et ce titre « De la Tyrannie en Amérique » évoque la fracture du système démocratique américain ébranlée depuis le retour au pouvoir de Trump, bien loin du célèbre ouvrage d'Alexis de Tocqueville De la démocratie en Amérique, publié au XIXè siècle. Ainsi, commente le Nouvel Obs, le président américain « transforme la plus vieille démocratie du monde, en régime illibéral ». Dès janvier dernier, le Financial Times avait pu voir clair sur l'avenir du pays, le jour de l'investiture : « Le contraste entre Trump et ses prédécesseurs signale plus un changement de régime qu'un simple transfert de pouvoir ». Et depuis, les péripéties ont été nombreuses depuis le retour du Roi à la Maison Blanche, comme résume une manifestante du mouvement « No Kings » (« Pas de roi en Amérique ») avec ces quelques mots : « Louis XVI a dit "L'État, c'est moi". C'est exactement comme ça que Trump voit les choses ». Louis XVI et « La doctrine du Gangster » Le Nouvel Obs revient sur ce qu'il appelle « La doctrine du Gangster ». Ainsi, Trump « s'est servi d'Elon Musk comme d'un idiot utile, en le nommant à la tête d'un département à l'Efficacité gouvernementale pour licencier des dizaines de milliers d'employés fédéraux et fermer des agences telles que l'USAID, chargée de l'aide étrangère. Il a imposé le nationalisme chrétien blanc comme la nouvelle idéologie nationale, interdit les termes "diversité", "équité", "inclusion", (…) a attaqué ses opposants, mais amnistié ses amis, à commencer par les émeutiers du Capitole. » Que dire des droits humains et des minorités sur le sol américain ? Le président a également « asphyxié l'audiovisuel public, instrumentalisé la culture, réécrit l'histoire » Le Nouvel Obs s'intéresse aussi aux antivax au pouvoir. En fait, souligne le magazine, « Quand la réalité ne lui plaît pas, il la change. » Les États-Unis sont par ailleurs sortis de l'Accord de Paris sur le Climat et de l'Organisation mondiale de la Santé. Et ce n'est pas fini… Dernièrement, l'assassinat de Charlie Kirk, érigé en martyr national, a lancé une nouvelle phase dans la consolidation du pouvoir Trumpien. « Objectif : rendre l'opposition inopérante avant les midterms. Une vaste opération de redécoupage a été lancée (…) pour priver les démocrates de futurs sièges aux Congrès » Ainsi, « L'adversaire désigné, c'est "l'extrémisme de gauche", "les antifas", des appellations assez floues – Vous l'aurez compris – pour s'en prendre à toute l'opposition, accusée de promouvoir la violence politique responsable de la mort de Charlie Kirk. » Et ceux en travers de sa route, ont fini par se faire inculper. L'ex-directeur du FBI James Comey, la procureur générale de New York Laetitia James, son ancien conseiller à la sécurité nationale James Bolton. Reste cette question : Ira-t-il jusqu'à déclencher l'Insurrection Act autorisant le déploiement de l'armée dans le pays ? Trump a déjà envoyé la garde nationale dans les bastions démocrates : Washington, Portland, Chicago… Washington, devenu un « laboratoire de la dictature » détaille dans un nouvel article Le Nouvel Obs : Trump montre qu'il peut « soumettre une ville ayant voté à 92 % contre lui et repousser les limite du pouvoir exécutif en profitant de sa vulnérabilité » car la capitale n'est pas un État et n'a pas de représentation au Capitole, ni de contrôle sur son budget. Trump veut même rebaptiser la scène culturelle en « Trump Kennedy Center »… il en a déjà pris la présidence et a placé ses proches au conseil d'administration. Sur sa politique internationale, l'hebdomadaire souligne : « l'admirateur de Vladimir Poutine et de Xi Jinping a abandonné son rôle de rempart contre le despotisme. Au contraire, il a assis sa puissance sur le rapport de force, par le chantage aux droits de douane ou par les armes, comme en Iran. » Kim Jung-un ou « la résurrection d'un paria », sur fond de guerre en Ukraine Et justement, protégé par Moscou et Pékin, un dictateur est scruté de près par Donald Trump. Il s'est même rendu indispensable à Vladimir Poutine depuis le début de la guerre en Ukraine. Kim Jung-un ou « la résurrection d'un paria » titre l'Express, qui analyse à quel point l'invasion russe en Ukraine a été une bénédiction pour le leader nord-coréen. Lui qui était reparti les mains vides de son second sommet avec Donald Trump à Hanoï. « Dès le début du conflit en Ukraine, Kim comprend qu'il peut tirer profit de la situation. (…) Avec la Syrie, il est le seul à reconnaître les Républiques de Louhansk et Donetsk, annexées par la Russie. Manquant désespérément de devises (…) il livre jusqu'à 40 % des munitions tirées par les Russes » entre octobre 2023 et avril 2025. Ajoutez à cela plus d'une centaine de missiles pour la seule année 2025, la signature d'un traité de défense mutuelle en juin 2024, puis 10 000 soldats nord-coréens pour aider les Russes à reprendre les zones de la région ukrainienne de Koursk. Des soldats traités comme de la chair à canon. Conséquences : « Les livraisons à Moscou sont ensuite montées en gamme, grâce à l'afflux de devises russes, qui permet à Pyongyang de relancer sa production d'armes ». De quoi inquiéter les occidentaux car « Moscou pourrait en effet permettre à Kim de réaliser son rêve : développer un sous-marin lanceur d'engin à propulsion nucléaire ». Quoi qu'il en soit, c'est un immense succès diplomatique pour la Corée du Nord. Sachant que la Russie avait voté les sanctions du Conseil de Sécurité de l'ONU contre son voisin à la suite de son premier essai nucléaire en 2006. Pyongyang « mise ainsi sur la volonté de Pékin et Moscou de bousculer l'ordre mondial dominé par les États-Unis. » « Son but est de devenir une puissance nucléaire comparable à celle de la France », souligne un chercheur. Ainsi, un ex-diplomate nord-coréen qui a fait défection en 2016 analyse la stratégie de Kim Jung-un dans l'Express : « La Corée du Nord est convaincue que si elle prouve que ses armes nucléaires peuvent détruire le territoire américain, les États-Unis finiront par venir à négocier. Pyongyang pourrait alors proposer de démanteler les installations capables de cibler les États-Unis. En échange, ceux-ci retireraient leurs troupes de Corée du Sud et leurs sanctions. » La Finlande face à Poutine Moscou et Pyongyang se sont donc rapprochés à l'occasion de la guerre en Ukraine, tandis que la Finlande, elle, se prépare au pire. Au pire, c'est-à-dire à la guerre contre la Russie. Membre de l'Otan, la Finlande partage la plus longue frontière terrestre avec Moscou. Un envoyé spécial du Point raconte l'état d'esprit des Finlandais qui peuvent notamment apercevoir le paysage russe depuis leur maison. « S'ils envoient des drones, ma maison sera la première à exploser » témoigne une certaine Saara Wilhems, depuis son cottage en bois. Après avoir entendu un hélicoptère tournoyer toute une nuit, elle raconte qu'au matin, en ouvrant sa voiture, elle comprend qu'une présence étrangère rodait : le siège de sa voiture est baissé. Pour elle, c'est sûr, une personne « cherchait à se cacher ». Elle « connaît la rumeur. Cette fois, elle est convaincue que des agents russes pénètrent en Finlande par les forêts et les lacs. » La Finlande, disposerait de près d'un million de réservistes, « parmi lesquels 280 000 hommes équipés et prêts à combattre. Un record en Europe pour une nation de 5 millions et demi d'habitants ». Le service militaire connaît un certain succès. Il est obligatoire pour les hommes, volontaire pour les femmes, et un tiers de la population se dit favorable au service universel. La Finlande dispose aussi du plus vaste réseau de bunkers en Europe, de quoi accueillir 87 % de la population.
Podcast horreur dans l'ombre des légendesDans cet épisode choc du podcast horreur “Dans l'Ombre des Légendes”, Chandleyr explore un des cold cases les plus glaçants de l'histoire criminelle : le massacre du Lake Bodom en Finlande, 1960. Véritable légende urbaine et point de départ de nombreux récits creepypasta, cette affaire hante encore la mémoire collective.Trois adolescents retrouvés massacrés dans leur tente, un survivant marqué à vie, aucun témoin, aucune arme, et des indices effacés par la pluie et le temps. Ce podcast horreur français revient sur chaque détail, chaque hypothèse, chaque piste abandonnée, en mêlant narration immersive, analyse psychologique et tension constante. Le lac maudit du nord de l'Europe devient un personnage à part entière : il garde ses secrets, attire la peur collective, et continue d'inspirer des cauchemars à tous ceux qui osent s'approcher de ses rives.Entre thread horreur et podcast basé sur faits réels, cet épisode dissèque la fascination pour les affaires non élucidées, la peur viscérale des nuits blanches, et le mystère qui refuse de mourir. Chandleyr, fidèle à son style, t'entraîne dans la brume du Lake Bodom, là où le silence ne fait qu'amplifier les cris oubliés.Tu découvriras pourquoi ce cold case, soixante ans après, reste aussi magnétique, aussi malsain, et pourquoi le tueur — qu'il soit humain ou non — continue de hanter l'imaginaire collectif.Prêt à affronter l'inconnu ? À écouter la peur, la vraie ?Le podcast horreur qui ne lâche jamais le fil de l'angoisse t'attend.Écoute “Lake Bodom — Le Lac Qui Dévore les Secrets” et plonge dans la légende noire qui fait frissonner toute l'Europe.
Ce week-end, on passe à l'heure d'hiver et on gagne une heure de sommeil. Mais, peut-être que vous vous en souvenez, en 2018, la Commission Européenne proposait de mettre fin au changement d'heure, et ce dès 2021. Entre-temps, la crise du Covid-19 et la guerre en Ukraine ont mis ce texte au placard. À l'époque, cette mesure créait débat au sein de l'UE. Les pays du Nord, comme le Danemark et la Finlande souhaitaient conserver l'heure d'hiver, tandis que ceux du sud comme l'Italie, l'Espagne ou la France préféraient l'heure d'été. Un décalage de fuseau au sein de l'Union pourrait avoir un impact, notamment économique, sur la logistique des marchés intérieurs. Quels seraient les secteurs impactés par la fin du changement d'heure ? Quand est-ce qu'on pourra s'attendre à la fin du changement d'heure ? Écoutez la suite de cet épisode de "Maintenant vous savez". Un podcast Bababam Originals, écrit et réalisé par Maële Diallo. Première diffusion : octobre 2022 À écouter aussi : Comment fonctionne le dispositif “alerte enlèvement” ? Pourquoi les tempêtes portent-elles des prénoms ? Qu'est-ce que le validisme ? Retrouvez tous les épisodes de "Maintenant vous savez". Suivez Bababam sur Instagram. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
L'effet Flynn désigne un phénomène fascinant observé tout au long du XXᵉ siècle : la hausse régulière du quotient intellectuel (QI) moyen dans la plupart des pays industrialisés. Décrit pour la première fois par le politologue néo-zélandais James R. Flynn dans les années 1980, cet effet montre que, d'une génération à l'autre, les scores aux tests de QI augmentaient d'environ 3 points par décennie. Autrement dit, un individu moyen des années 1950 obtiendrait aujourd'hui un score inférieur à la moyenne actuelle, sans pour autant être moins intelligent — simplement parce que les tests ont dû être réétalonnés à mesure que le niveau global progressait.Les causes de ce phénomène sont multiples et cumulatives. D'abord, l'amélioration de l'éducation a joué un rôle majeur : l'école moderne apprend davantage à raisonner abstraitement, à manipuler des concepts, à catégoriser — des compétences directement valorisées par les tests de QI. Ensuite, la meilleure nutrition et les progrès de la médecine ont favorisé un développement cérébral plus complet, notamment durant la petite enfance. À cela s'ajoutent la réduction de la taille des familles (donc plus de stimulation individuelle pour chaque enfant) et la complexification du monde moderne : technologies, médias, urbanisation et exposition constante à de nouveaux symboles ont stimulé nos capacités cognitives.Mais depuis le début du XXIᵉ siècle, plusieurs études remettent en question la permanence de cet effet. En Norvège, au Danemark, en Finlande ou au Royaume-Uni, les chercheurs constatent une baisse du QI moyen depuis les années 1990 — un phénomène inverse, parfois appelé « effet Flynn inversé ». En France, une étude publiée en 2018 dans Intelligence a montré une diminution moyenne d'environ 4 points en vingt ans chez les jeunes adultes.Les raisons de ce recul sont débattues. Certains évoquent un effet plafond : l'humanité aurait atteint un niveau d'éducation et de santé où les gains cognitifs se stabilisent naturellement. D'autres soulignent l'impact de changements sociétaux : usage excessif des écrans, déclin de la lecture, baisse de la concentration, ou encore inégalités scolaires grandissantes. Flynn lui-même, avant sa mort en 2020, estimait que l'effet n'avait pas disparu, mais qu'il se fragmentait selon les contextes : certains pays continuent de progresser, d'autres stagnent ou reculent.En résumé, l'effet Flynn a bien existé — il a même transformé notre manière de penser l'intelligence —, mais il n'est plus universel aujourd'hui. Son évolution reflète moins une baisse de nos capacités que les mutations profondes de notre environnement culturel et cognitif. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Cette semaine, en Suède, a lieu la « semaine de la préparation aux crises » ou « semaine de la résilience », organisée par l'Agence suédoise de protection civile. Le thème pour 2025 est « Tu fais partie de la défense totale de la Suède ». L'idée est de montrer que tout le monde a un rôle à jouer dans la sécurité et la préparation nationale en cas d'attaque, de crise ou de guerre. Dans les écoles, de nombreuses initiatives sont prises pour expérimenter des situations de crise de manière concrète. Notre correspondante à Stockholm s'est rendue dans une école qui a servi, un midi, ce qu'ils ont appelé un « repas de crise ». Amanda, 5 ans, assiette à la main, s'apprête à se servir une portion de couscous et de carottes. Elle raconte qu'elle est un petit peu déçue qu'il n'y ait pas de concombre aujourd'hui sur le buffet de la cantine. En effet, ce midi, tous les élèves de 5 à 16 ans dégustent un « déjeuner de crise » comme ils l'ont surnommé. Un défi inédit pour Patrick, le cuisinier de l'école. « Dans le scénario d'aujourd'hui, on a cuisiné avec des quantités limitées en eau et en électricité. Et en plus, toute la nourriture a été cuisinée avec ce qui se trouve dans notre stock de crise comme de la pâte de soja séchée, des haricots en conserve et des tomates concassées », raconte-t-il. Avec ces ingrédients, Patrick a tout de même réussi à concocter un chili sin carne, des pommes de terre et une soupe de poireaux. « Aucun légume frais aujourd'hui du coup, mais des carottes, du chou blanc qui peuvent se conserver longtemps. Le reste, c'est du congelé ou de la conserve », précise-t-il. Mais ça ne semble pas perturber les élèves outre mesure. « C'est super bon ! », réagit Amanda. « Franchement, c'est bon, je suis agréablement surpris », ajoute un autre élève. Mais le menu ne fait pas non plus l'unanimité, en tout cas pas auprès de Victoria : « C'est vrai que ça ne ressemble pas trop à ce qu'on a l'habitude d'avoir. On dirait un peu de la nourriture pour enfant, si je suis honnête. En général, on prend toujours des légumes, mais du coup, pas aujourd'hui. » À lire aussiLa Suède et la Finlande veulent préparer leurs habitants à une possible guerre Même si le chili sin carne made in 100% conserves n'est pas particulièrement ragoutant pour Victoria, ses camarades, comme Ruth, comprennent qu'il s'agit de sensibilisation. Et en Suède, de manière générale, on préfère toujours être préparé à toute éventualité. La pression exercée par le voisin russe ces dernières années a bien entendu fait accélérer les préparatifs. « C'est hyper, hyper important, insiste Ruth. Il pourrait y avoir la guerre, et dans ce cas-là, c'est bien que l'école sache comment faire à manger pour autant de monde et sans électricité, par exemple. » L'Agence de protection civile a aussi dit qu'il fallait avoir de quoi survivre chez soi une semaine sans électricité ni chauffage. Et si on leur demande s'ils sont préparés, chez eux, à la maison, ils répondent en chœur : « Oui, oui, oui. » Conserves, radio, réchaud, sacs de couchage, le chef cuisinier Patrick a aussi tout ce qu'il faut à la maison. Mais à l'école, c'est plus de 900 élèves qu'il doit savoir nourrir en cas de crise, d'attaque ou de guerre. « On a un classeur de crise avec des idées de recettes à l'intérieur. C'est la ville de Stockholm qui les distribue à toutes les écoles en donnant aussi des directives sur ce qu'il faut stocker comme nourriture, etc. À l'avenir, on va tenter de cuisiner sans aucune électricité, et pourquoi pas essayer une semaine entière de repas de crise », affirme Patrick. Les élèves se disent prêts à manger de la salade de pommes de terres à répétition, mais n'espèrent évidemment pas en arriver là. « Ça voudrait dire que ça va vraiment mal », disent-ils en rigolant, à moitié. À lire aussiL'Otan défend les câbles sous-marins en Baltique
Au-delà du Cercle arctique, dans les régions septentrionales de Suède, Norvège, Finlande ou de Russie vit le dernier peuple autochtone d'Europe : les Sámis. Voyage en Finlande au cœur du Sápmi, la terre de leurs ancêtres… Répartis sur un vaste territoire, longtemps dénué de frontières, les Sámis sont aujourd'hui 80 000 habitant.e.s environ. Pendant des milliers d'années, les Sámis ont vécu nomades, de la pêche et de la chasse, au gré des transhumances de leurs troupeaux de rennes, cultivant un mode de vie pacifique, en harmonie avec le monde vivant, à la source de leur cosmogonie. Dans les langues sámies, il n'y a aucun mot pour dire « haine » mais il en existe plus de 300 pour décrire la neige… Oubliez le terme « Laponie » ou « Lapons », des exonymes coloniaux péjoratifs, qui en suédois, les désignent comme des « porteurs de haillons ». Des siècles de colonisation et d'assimilation ont certes mis à mal l'identité culturelle, artistique et linguistique du peuple sámi; mais depuis 1986, il bénéficie d'une reconnaissance officielle ; il a son drapeau, un Parlement sámi en Norvège, en Suède, et en Finlande depuis 1996. Et c'est justement en Finlande, qu'est partie Jeanne Lacaille, à la rencontre de celles et ceux qui œuvrent pour faire entendre la voix des Sámis, aujourd'hui encore confrontés à de nombreuses menaces : prédations foncières liées à l'extension de l'agriculture ou le développement de projets miniers ou éoliens sur leurs terres, racisme, surtourisme et bien sûr, changement climatique, la zone arctique se réchauffant quatre fois plus vite que le reste de la planète. Longtemps écartés des réflexions stratégiques et des décisions politiques concernant leur territoire, les Sámis luttent depuis plus de cinquante ans pour une reconnaissance politique, reconquérir leurs droits, leur identité et leur dignité, et surtout préserver leur terre. Aujourd'hui, toute une jeune génération d'activistes sámis prend le relais des aînés, sur fond de joik, cette tradition chantée sámie parmi les plus anciennes d'Europe, qui résonne particulièrement dans les immensités de la toundra. Un voyage sonore en deux épisodes de Jeanne Lacaille initialement diffusé en avril 2025. À écouter aussiEn Finlande, les gardiens du Sápmi #1 Avec : Teija Kaartokallio, présidente de l'association Suoma Sámi Nuorat Taija Aikio, conservatrice de Siida, le musée sámi d'Inari Mikkâl Antti Morottaja alias Amoc, journaliste à Yle Sami Radio et rappeur Anna Näkkäläjärvi-Länsman alias Ánnámáret, musicienne, chanteuse de joiks et éleveuse de rennes Asko Länsman, éleveur de rennes et mari d'Anna Niila-Juhán Valkeapää, secrétaire de l'association Suoma Sámi Nuorat et président du comité des jeunes sámis du Parlement Sámi de Finlande Tuomas Aslak Juuso, second vice-président du Parlement Sámi de Finlande et éleveur de rennes Áslak Holmberg, membre actif de la communauté et ancien président du Conseil Sámi En savoir plus : sur le Musée Siida, musée sámi et centre pour la nature d'Inari sur le Conseil Sámi ou Saami Council, une ONG créée en 1956 pour la défense du peuple sámi et composée de membres de Finlande, Suède, Norvège et Russie sur le Parlement Sámi en Finlande qui se réunit au Centre culturel sámi Sajos à Inari sur Suoma Sámi Nuorat, l'association des jeunes Sámis de Finlande sur la musique d'Ánnámáret, musicienne et joikeuse sámie sur le rappeur sámi Amoc, son instagram : @amocofficial sur Yle Sámi Radio, la radio des Sámis en Finlande sur le Festival Ijahis Idja organisé par Ánnámáret, qui se tient chaque année, en août, à Inari Programmation musicale : Mari Boine, Béaïvi Nieïda 1998 Hildá Länsmann & Lávre, Jodi 2021
Dans toutes les situations exceptionnelles, de type coupure électrique de grande ampleur, ou conflit géopolitique, les paiements électroniques peuvent devenir inutilisables. Que reste-t-il alors ? Le bon vieux billet. Contrairement aux cartes et aux applications, l'argent liquide ne dépend d'aucune infrastructure numérique. C'est ce qui en fait, selon la Banque centrale européenne, une véritable roue de secours.Les exemples historiques ne manquent pas. Lors de la pandémie de Covid-19, de la crise de la dette grecque ou encore des blackouts qui ont frappé l'Espagne, le cash a joué un rôle de bouée de sauvetage. Il permet d'acheter immédiatement ce dont on a besoin, sans attendre qu'un système reparte en ligne. Et il rassure : en période de stress, les gens préfèrent avoir des billets tangibles entre les mains plutôt que de simples chiffres sur un écran.Au-delà du confort psychologique, il existe aussi un enjeu collectif. Les spécialistes parlent de « redondance essentielle » : si chaque ménage garde une petite réserve, cela forme un maillage invisible qui soutient l'économie en cas de choc. C'est un filet de sécurité distribué dans toute la société. Le cash joue aussi un rôle démocratique. Il limite la dépendance aux acteurs privés – banques, applications, opérateurs – et garantit une certaine liberté dans nos transactions, y compris la confidentialité, chose que les paiements numériques n'offrent pas toujours.Mais combien faut-il conserver ? Les autorités n'encouragent pas à remplir son matelas de billets. Dans plusieurs pays européens, comme les Pays-Bas, l'Autriche ou la Finlande, on recommande entre 70 et 100 euros par personne, l'équivalent de quoi tenir environ 72 heures en cas d'urgence. Suffisamment pour faire quelques courses ou acheter de l'essence, mais pas de quoi déclencher la panique des voleurs. La Finlande va même plus loin en réfléchissant à des distributeurs automatiques spécialement conçus pour fonctionner lors de pannes massives.La BCE insiste sur un autre point : l'offre doit suivre la demande. Lors des crises, la ruée vers le cash peut être brutale. Mieux vaut donc prévoir en amont des stocks suffisants et des circuits de distribution robustes pour que personne ne se retrouve sans solution.En somme, garder un peu d'argent liquide chez soi, ce n'est pas un réflexe dépassé, c'est une forme d'assurance moderne. Une façon simple de se préparer à l'imprévu – au même titre qu'avoir des bougies ou de l'eau en réserve. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Alors que la guerre en Ukraine s'intensifie, cinq pays européens — Estonie, Lituanie, Lettonie, Finlande et Pologne — ont quitté cette année la Convention d'Ottawa contre les mines terrestres et la Convention sur les armes à sous-munitions, une démarche qui inquiète fortement Tamar Gabelnick.Au moment où le Président ukrainien Volodymyr Zelensky affirmait à la tribune de l'Assemblée générale des Nations Unies que si un pays veut la paix, il doit toujours avoir des armes, la Directrice de la Campagne internationale pour interdire les mines (ICBL) et de la Coalition contre les armes à sous-munitions arpentait cette semaine les couloirs de l'ONU pour demander aux dirigeants qu'ils expriment clairement leur déception face à ce recul.Pour Mme Gabelnick, il est compréhensible qu'un pays cherche à se défendre. « Mais les mines antipersonnel sont l'arme la plus bête du monde », dénonce-t-elle, « parce que c'est la chance qui décide qui elles vont frapper ».Pour en savoir plus sur son plaidoyer contre les mines antipersonnel et les bombes à sous-munition, écoutez cet entretien accordé ONU Info en marge du débat général. (Interview : Tamar Gabelnick, Directrice de la Campagne internationale pour mettre fin aux mines antipersonnel; propos recueillis par Cristina Silveiro; prise de son Hisae Kawamori)
Au-delà du cercle Arctique, dans les régions septentrionales de Suède, Norvège, Finlande ou de Russie vit le dernier peuple autochtone d'Europe : les Sámis. Voyage en Finlande au cœur du Sápmi, la terre de leurs ancêtres… Répartis sur un vaste territoire, longtemps dénué de frontières, les Sámis sont aujourd'hui 80 000 habitants environ. Pendant des milliers d'années, les Sámis ont vécu nomades, de la pêche et de la chasse, au gré des transhumances de leurs troupeaux de rennes, cultivant un mode de vie pacifique, en harmonie avec le monde vivant, à la source de leur cosmogonie. Dans les langues sámies, il n'y a aucun mot pour dire « haine » mais il en existe plus de 300 pour décrire la neige. Oubliez le terme « Laponie » ou « Lapons », des exonymes coloniaux péjoratifs, qui en suédois les désignent comme des « porteurs de haillons ». Des siècles de colonisation et d'assimilation ont certes mis à mal l'identité culturelle, artistique et linguistique du peuple sámi; mais depuis 1986, il bénéficie d'une reconnaissance officielle ; il a son drapeau, un Parlement sámi en Norvège, en Suède, et en Finlande depuis 1996. Et c'est justement en Finlande, qu'est partie Jeanne Lacaille, à la rencontre de celles et ceux qui œuvrent pour faire entendre la voix des Sámis, aujourd'hui encore confrontés à de nombreuses menaces : prédations foncières liées à l'extension de l'agriculture ou le développement de projets miniers ou éoliens sur leurs terres, racisme, surtourisme et bien sûr, changement climatique, la zone arctique se réchauffant quatre fois plus vite que le reste de la planète. Longtemps écartés des réflexions stratégiques et des décisions politiques concernant leur territoire, les Sámis luttent depuis plus de cinquante ans pour une reconnaissance politique, reconquérir leurs droits, leur identité et leur dignité, et surtout préserver leur terre. Aujourd'hui, toute une jeune génération d'activistes sámis prend le relais des aînés, sur fond de joik, cette tradition chantée sámie parmi les plus anciennes d'Europe, qui résonne particulièrement dans les immensités de la toundra. Un voyage sonore en deux épisodes de Jeanne Lacaille, initialement diffusé en avril 2025. Avec : Teija Kaartokallio, présidente de l'association Suoma Sámi Nuorat Taija Aikio, conservatrice de Siida, le musée sámi d'Inari Mikkâl Antti Morottaja alias Amoc, journaliste à Yle Sami Radio et rappeur Anna Näkkäläjärvi-Länsman alias Ánnámáret, musicienne, chanteuse de joiks et éleveuse de rennes Asko Länsman, éleveur de rennes et mari d'Anna Niila-Juhán Valkeapää, secrétaire de l'association Suoma Sámi Nuorat et président du comité des jeunes sámis du Parlement Sámi de Finlande Tuomas Aslak Juuso, second vice-président du Parlement Sámi de Finlande et éleveur de rennes Áslak Holmberg, membre actif de la communauté et ancien président du Conseil Sámi. En savoir plus : sur le Musée Siida, musée sámi et centre pour la nature d'Inari sur le Conseil Sámi ou Saami Council, une ONG créée en 1956 pour la défense du peuple sámi et composée de membres de Finlande, Suède, Norvège et Russie sur le Parlement Sámi en Finlande qui se réunit au Centre culturel sámi Sajos à Inari sur Suoma Sámi Nuorat, l'association des jeunes Sámis de Finlande sur la musique d'Ánnámáret, musicienne et joikeuse sámie sur le rappeur sámi Amoc, son instagram : @amocofficial sur Yle Sámi Radio, la radio des Sámis en Finlande sur le Festival Ijahis Idja organisé par Ánnámáret, qui se tient chaque année, en août, à Inari. Programmation musicale : Amoc & Ailu Valle, Suola ja nuaidi 2025 Ánnámáret, Heaikka Iŋger Ánná 2025
En première partie, nous discutons avec Lila Olkinuora pour ce reportage à la frontière entre Finlande et Russie, Itäraja en français : la frontière de l'Est. Elle est fermée depuis presque 2 ans, en toile de fond, bien sûr, la guerre en Ukraine. En novembre 2023, en l'espace de quelques jours, plus de 1 300 demandeurs d'asile ont tenté de quitter la Russie au moment où la Finlande adhérait à l'OTAN. Pour les Finlandais, Moscou utilisait ainsi l'immigration massive comme arme de rétorsion à cette adhésion. Des points de passage sont alors immédiatement verrouillés. En seconde partie d'émission, nous serons en ligne avec Siam Spencer à Marseille pour parler trafic de drogue. Un véritable système très efficace et particulièrement meurtrier. Frontière entre Finlande et Russie: l'ombre de la guerre en Ukraine Itäraja en français: la frontière de l'Est. Nous voici sur cette ligne qui sépare la Finlande et la Russie. Itäraja est fermée depuis novembre 2023. Quand, en l'espace de quelques jours, plus de 1 300 demandeurs d'asile ont tenté de quitter la Russie. L'administration finlandaise, débordée, estime alors que Moscou orchestre délibérément cette pression migratoire en représailles à l'adhésion de la Finlande à l'Otan. La riposte est immédiate : les 1 340 kilomètres de frontière - la plus longue entre la Russie et l'Union européenne - sont verrouillés. Un Grand reportage de Lila Olkinuora qui s'entretient avec Jacques Allix. Drogue à Marseille, anatomie d'un système urbain Nous sommes en France aujourd'hui dans Grand reportage. À Marseille et la région PACA, Provence Alpes Côte d'Azur. Depuis plus de cinquante ans, Marseille est considérée comme la «capitale» française de la drogue. Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, des parrains, corses ou italiens, y ont développé le narcotrafic en créant la célèbre «French connection». Avec des liens puissants avec les États-Unis pour le marché de l'héroïne. De nos jours encore, la cité phocéenne est gangrénée par le narcotrafic qui fait beaucoup parler. Comment s'organise ce trafic, quelles en sont les causes et les conséquences ? RFI est allé à la rencontre de : consommateurs, trafiquants, policiers, riverains de points de deal. Un Grand reportage de Siam Spencer qui s'entretient avec Jacques Allix.
Itäraja en français: la frontière de l'Est. Nous voici sur cette ligne qui sépare la Finlande et la Russie. Itäraja est fermée depuis novembre 2023. Quand, en l'espace de quelques jours, plus de 1 300 demandeurs d'asile ont tenté de quitter la Russie. L'administration finlandaise, débordée, estime alors que Moscou orchestre délibérément cette pression migratoire en représailles à l'adhésion de la Finlande à l'Otan. La riposte est immédiate : les 1 340 kilomètres de frontière - la plus longue entre la Russie et l'Union européenne - sont verrouillés. «Frontière entre Finlande et Russie : l'ombre de la guerre en Ukraine, un Grand reportage de Lila Olkinuora».
Deux aéroports, celui d'Oslo et Copenhague, fermés plusieurs heures hier soir en raison de drones suspects. La semaine dernière, des avions de chasse russes dans le ciel estonien, sans compter la vingtaine de drones russes qui ont survolé la Pologne, il y a dix jours... Ces violations aériennes répétées alimentent la tension en Europe et au sein de l'Otan qui a appelé à la désescalade. Dans l'est de la Pologne, la petite ville de Chelm, située à 25 kilomètres de la frontière ukrainienne, se remet à peine de la frayeur. Et aujourd'hui, les habitants dénoncent surtout le manque d'informations et de préparation face à ce type de menace. C'est le reportage d'Adrien Sarlat. Les mines antipersonnel C'est l'une des conséquences de l'invasion russe en Ukraine. Depuis le début de l'année, six pays européens se sont retirés de la Convention sur l'interdiction des mines antipersonnel. La Pologne, les trois pays baltes, la Finlande et l'Ukraine invoquent l'autodéfense face à la Russie qui n'a jamais signé cette convention. C'est dans ce contexte qu'un ancien fabricant de mines antipersonnel, sort son autobiographie... Celle d'un parcours de la rédemption... de la fabrication d'armes jusqu'au militantisme contre le réarmement. Son titre «J'étais un homme de la guerre». Cécile Debarge, l'une de nos correspondantes en Italie est allée rencontrer son auteur. L'extrême droite roumaine s'immisce dans les élections moldaves Petit pays, situé entre l'Ukraine et la Roumanie, soumis à une intense propagande russe, la Moldavie se prépare à des élections législatives ce week-end qui seront scrutées de très près. La présidente pro-européenne Maia Sandu, et son parti PAS risquent de ne pas obtenir la majorité. Elle fait face à une vaste campagne d'influence anti-occidentale sur les réseaux sociaux... Mais derrière cette campagne, on ne trouve pas que la Russie, de l'autre côté de la frontière l'extrême droite roumaine est également très active pour discréditer le pouvoir en place. C'est le reportage de notre correspondante à Bucarest, Marine Leduc. Un leader écologiste atypique Et on terminera cette émission avec un portrait, celui du nouveau patron des Verts au Royaume-Uni... un petit parti qui n'a que 4 députés à Westminster. Mais en prenant pour leader Zach Polanski, la formation écologiste espère bien engranger de nouveaux soutiens grâce à un profil très atypique, voire très marketing. Son portrait signé Marie Billon.
Deux aéroports, celui d'Oslo et Copenhague, fermés plusieurs heures hier soir en raison de drones suspects. La semaine dernière, des avions de chasse russes dans le ciel estonien, sans compter la vingtaine de drones russes qui ont survolé la Pologne, il y a dix jours... Ces violations aériennes répétées alimentent la tension en Europe et au sein de l'Otan qui a appelé à la désescalade. Dans l'est de la Pologne, la petite ville de Chelm, située à 25 kilomètres de la frontière ukrainienne, se remet à peine de la frayeur. Et aujourd'hui, les habitants dénoncent surtout le manque d'informations et de préparation face à ce type de menace. C'est le reportage d'Adrien Sarlat. Les mines antipersonnel C'est l'une des conséquences de l'invasion russe en Ukraine. Depuis le début de l'année, six pays européens se sont retirés de la Convention sur l'interdiction des mines antipersonnel. La Pologne, les trois pays baltes, la Finlande et l'Ukraine invoquent l'autodéfense face à la Russie qui n'a jamais signé cette convention. C'est dans ce contexte qu'un ancien fabricant de mines antipersonnel, sort son autobiographie... Celle d'un parcours de la rédemption... de la fabrication d'armes jusqu'au militantisme contre le réarmement. Son titre «J'étais un homme de la guerre». Cécile Debarge, l'une de nos correspondantes en Italie est allée rencontrer son auteur. L'extrême droite roumaine s'immisce dans les élections moldaves Petit pays, situé entre l'Ukraine et la Roumanie, soumis à une intense propagande russe, la Moldavie se prépare à des élections législatives ce week-end qui seront scrutées de très près. La présidente pro-européenne Maia Sandu, et son parti PAS risquent de ne pas obtenir la majorité. Elle fait face à une vaste campagne d'influence anti-occidentale sur les réseaux sociaux... Mais derrière cette campagne, on ne trouve pas que la Russie, de l'autre côté de la frontière l'extrême droite roumaine est également très active pour discréditer le pouvoir en place. C'est le reportage de notre correspondante à Bucarest, Marine Leduc. Un leader écologiste atypique Et on terminera cette émission avec un portrait, celui du nouveau patron des Verts au Royaume-Uni... un petit parti qui n'a que 4 députés à Westminster. Mais en prenant pour leader Zach Polanski, la formation écologiste espère bien engranger de nouveaux soutiens grâce à un profil très atypique, voire très marketing. Son portrait signé Marie Billon.
L'émission 28 minutes du 12/09/2025 Ce vendredi, Renaud Dély décrypte l'actualité en compagnie de nos clubistes : Pascal Blanchard, historien, Géraldine Woessner, rédactrice en chef au “Point”, Antoine Bueno, essayiste, ainsi que la dessinatrice de presse Coco. Proche-Orient : la diplomatie en ruines après les frappes israéliennes au QatarMercredi soir, au lendemain des frappes israéliennes qui ont visé des chefs du Hamas à Doha, le Premier ministre qatari a pris la parole pour dénoncer ces agissements. “Benyamin Nétanyahou doit être traduit en justice,” a déclaré Mohammed ben Abdelrahmane Al-Thani qui a ensuite évoqué une réévaluation de la médiation de son pays dans les négociations entre Israël et le Hamas. Donald Trump s'est lui, de son côté, défendu de soutenir cette offensive d'Israël expliquant que la décision avait été “prise par Nétanyahou”, et non par lui. Dès lors, les espoirs d'une désescalade de la violence semblent s'obscurcir. Avec cette frappe inédite au Qatar, Benyamin Nétanyahou a délivré un message clair au monde entier : la poursuite de la guerre est une priorité. Sans oublier ses propos délivrés jeudi soir à propos de la Cisjordanie : “Il n'y aura pas d'État palestinien car ce territoire nous appartient.” Dans ces conditions, la voie de la diplomatie se dirige-t-elle vers un mur ? Emmanuel Macron peut-il rompre avec lui-même ?24 heures et puis c'est tout. Il n'aura suffi que d'une journée pour qu'Emmanuel Macron décide de nommer le nouveau Premier ministre, Sébastien Lecornu, après la chute de François Bayrou. Mais le successeur au maire de Pau est loin de faire l'unanimité au sein des oppositions politiques, notamment pour le Parti socialiste encore échaudé par les promesses rompues de François Bayrou. Le nouvel hôte de Matignon a pourtant promis des “ruptures sur le fond et pas seulement sur la forme et sur la méthode”. Mais en choisissant son ex-ministre des Armées, qui plus est le seul à avoir été dans tous ses gouvernements , Emmanuel Macron a instillé le doute quant à sa capacité à rompre avec la politique menée depuis son arrivée à l'Élysée en 2017. En est-il seulement capable ? Le président est-il prêt à faire des gestes sur la taxation des plus riches ou sur les retraites notamment ?Nous recevons Camille Dejardin, philosophe. Après son tract publié chez Gallimard en 2022 intitulé “Urgence pour l'école républicaine : exigence, équité, transmission”, elle publie cette fois “À quoi bon encore apprendre ?” dans lequel elle écrit un plaidoyer pour l'apprentissage. Elle dénonce notamment le recours intempestif à l'IA au détriment des connaissances humaines.Mardi, lors d'une visite en Finlande, le Premier ministre polonais Donald Tusk s'est inquiété d'une possibilité de voir la Russie prête à “envahir d'autres pays que l'Ukraine”. Le lendemain, 19 drones ont pénétré l'espace aérien de ce pays, selon Varsovie. Une “provocation à grande échelle”, pour la Pologne. De son côté, l'armée russe a assuré ne pas l'avoir visée. C'est le duel de la semaine de Frédéric Says. La série satirique “The White Lotus” débarque en France et c'est un événement… Après Hawaï, la Sicile et la Thaïlande, cette quatrième saison pourrait être tournée à Saint-Jean -Cap-Ferrat, Megève ou Paris. Une excellente nouvelle pour le tourisme français. Après le phénomène “Emily in Paris”, la saison 4 de “The White Lotus” pourrait permettre à nouveau de faire rayonner la France à l'international. C'est le Point com de Marjorie Adelson. Enfin, ne manquez pas la condamnation à 27 ans de prison de Jair Bolsonaro au Brésil, les photos de la semaine soigneusement sélectionnées par nos invités, ainsi que Le Monde des choses, la nouvelle chronique de David Castello-Lopes !28 minutes est le magazine d'actualité d'ARTE, présenté par Élisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio. Enregistrement 12 septembre 2025 Présentation Renaud Dély Production KM, ARTE Radio
C'est l'exploit de cet EuroBasket 2025: la Finlande vient d'éliminer, à la surprise générale, la Serbie dès les huitièmes de finale de la compétition (92-86). Portés par Nikola Jokic, trois fois MVP en NBA, les Serbes sortent par la petite porte malgré leur statut de favoris de la compétition. Peut-on parler d'échec pour la carrière internationale de Jokic ?
La Finlande a créé la sensation en éliminant la Serbie et en s'offrant une place en quart de l'Euro. Une performance historique portée par l'enthousiasme d'un collectif sans complexe autour de sa star Lauri Markkanen. Mais derrière ce conte nordique, c'est une nouvelle désillusion pour Nikola Jokić et la Serbie. Le triple MVP NBA n'a pas réussi à inverser la tendance malgré ses 33 points. Comme lors des précédentes compétitions, la Serbie échoue à transformer son immense potentiel en trophée, laissant planer un parfum d'inachevé autour de cette génération dorée.Jacques Monclar, Rémi Reverchon, Mary Patrux, Xavier Vaution, Fred Weis et Chris Singleton décryptent l'actualité de la NBA dans le Podcast NBA Extra, présenté par Nicolas Sarnak et Baptiste Denis.En complément de l'émission lancée en 2012, beIN SPORTS a créé, avec ce podcast, un nouveau format pour revenir en profondeur sur la ligue nord-américaine de basketball. Chaque semaine, les membres de l'émission débattent autour de trois thèmes majeurs, qui font l'actualité de la NBA.Un podcast à retrouver aussi sur Youtube : https://tinyurl.com/y4sabkns Hébergé par Audion. Visitez https://www.audion.fm/fr/privacy-policy pour plus d'informations.
durée : 00:17:02 - L'invité de 8h20 - Alexander Stubb, président de la République de Finlande, estime que son pays "participera sous une forme ou une autre" à la protection de l'Ukraine et espère pouvoir, avec ses alliés européens, "fermer ce chapitre tragique dans l'histoire de l'Europe". Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
L'émission 28 minutes du 02/09/2025 Trump, les populismes et l'IA, un cocktail mortel pour la vérité ?Comment permettre le maintien des démocraties quand le monde est gangréné par la déformation de la vérité ? Gérald Bronner, sociologue et professeur de sociologie à l'Université Paris Sorbonne, s'intéresse à la fracture de l'espace commun dans son dernier ouvrage “À l'assaut du réel”, publié le 27 août. Il impute une partie de ce phénomène à la “ductilisation du réel” : une déformation des preuves scientifiques au nom du relativisme. Expliquant que la vérité était autrefois stable et inflexible, Gérald Bronner juge que la société bascule vers une ère de la post-réalité. Ainsi, chacun tente de manipuler les faits objectifs, non plus au nom de l'intérêt général, mais pour satisfaire ses propres aspirations mettant en danger notre rapport au réel. Chikungunya, dengue : la France doit-elle déclarer la guerre aux moustiques ?La nouvelle hérisse le poil. À Bergerac (Dordogne), 31 cas de chikungunya ont été recensés par l'Agence régionale de santé, lundi 1er septembre. Des contaminations causées par les moustiques tigres, à l'origine de maux de tête ou encore de fièvre, jugées autochtones, ce qui indique que leur origine est locale. Mais, la sonnette d'alarme commence à être tirée en dehors de la région. Au 26 août, 30 foyers de transmission autochtone de chikungunya ont été identifiés dans l'Hexagone. Les régions Occitanie, Provence-Alpes-Côte d'Azur et Nouvelle-Aquitaine sont touchées par ces insectes à rayures. Et le bât blesse car ces petites bêtes ne s'arrêtent pas à la transmission du chikungunya. Elles peuvent également partager la dengue (maladie potentiellement mortelle). 7 foyers autochtones de cette "grippe tropicale" ont été identifiés en France métropolitaine depuis début juillet. Les moustiques Culex, plus communs, qui portent en eux la fièvre du Nil se répandent également. Face à ce phénomène, les autorités sanitaires tentent de réagir en multipliant les messages de prévention. Les collectivités locales, elles, lancent des opérations visant à limiter leur propagation. Mais, les spécialistes le reconnaissent : vouloir supprimer une bonne fois pour toutes les moustiques est illusoire. Dès lors, faut-il apprendre à vivre avec ?On en débat avec Marine Grosset, infectiologue au CHU d'Angoulême, François Lasserre, entomologiste et auteur, et Louis Lambrechts, directeur de recherche au département de virologie de l'Institut Pasteur. Enfin, Xavier Mauduit revient sur l'histoire du bâtiment de la mairie de Pau alors que son hôte, François Bayrou, s'apprête à y engager “40 000 euros” de rénovation. Puis, Marie Bonnisseau nous raconte comment la Finlande va retirer le svastika de l'emblème de son armée de l'air.28 minutes est le magazine d'actualité d'ARTE, présenté par Élisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio. Enregistrement 2 septembre 2025 Présentation Élisabeth Quin Production KM, ARTE Radio
durée : 00:42:52 - En pistes, contemporains ! du dimanche 31 août 2025 - par : Emilie Munera - De la Finlande au Portugal, deux concertos - l'un pour violon, l'autre pour accordéon - sont à l'honneur dans cette émission qui fera également entendre le premier enregistrement de la dernière composition de l'américain Steve Reich, pour voix et orchestre. - réalisé par : Lionel Quantin Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
La menace russe a changé la donne. De plus en plus de pays européens rétablissent le service militaire. Il est obligatoire dans une dizaine d'États, de la Finlande au Danemark en passant par les pays baltes, Chypre ou l'Autriche. (Rediffusion) La Belgique a choisi d'introduire dès 2026 un service militaire sur la base du volontariat. Pour séduire les jeunes, vers l'armée de réserve ou pourquoi pas l'armée de métier, l'École Royale Militaire à Bruxelles a organisé en ce début de printemps une journée Portes ouvertes. Elena Louazon y était pour nous. Cinq ans après le covid, le bilan catastrophique des maisons de retraite Cinq ans après le premier confinement, les suites de la déflagration de l'épidémie de Covid ne sont toujours pas closes. En Espagne, 35 000 personnes âgées ont trouvé la mort dans des maisons de retraite. Mais les familles estiment qu'elles n'ont pas été transférées dans les hôpitaux pour être soignées, et poursuivent les autorités en justice pour discrimination. Reportage à Madrid signé Diane Cambon. Les jeunes Européens se protègent de moins en moins lors de leurs rapports sexuels Les derniers chiffres de l'Organisation mondiale de la Santé sonnent comme une alarme ; un tiers des garçons et des filles de 15 ans disent ne pas s'être protégés lors de leur dernier rapport. C'est une tendance qui se poursuit depuis dix ans... Dans le nord de la France, Lise Verbeke est allée recueillir la parole des principaux concernés. La chronique musique de Vincent Théval. Güner Künier Sabahlar. Ceci est une réédition des meilleurs moments d'Accents d'Europe
La menace russe a changé la donne. De plus en plus de pays européens rétablissent le service militaire. Il est obligatoire dans une dizaine d'États, de la Finlande au Danemark en passant par les pays baltes, Chypre ou l'Autriche. (Rediffusion) La Belgique a choisi d'introduire dès 2026 un service militaire sur la base du volontariat. Pour séduire les jeunes, vers l'armée de réserve ou pourquoi pas l'armée de métier, l'École Royale Militaire à Bruxelles a organisé en ce début de printemps une journée Portes ouvertes. Elena Louazon y était pour nous. Cinq ans après le covid, le bilan catastrophique des maisons de retraite Cinq ans après le premier confinement, les suites de la déflagration de l'épidémie de Covid ne sont toujours pas closes. En Espagne, 35 000 personnes âgées ont trouvé la mort dans des maisons de retraite. Mais les familles estiment qu'elles n'ont pas été transférées dans les hôpitaux pour être soignées, et poursuivent les autorités en justice pour discrimination. Reportage à Madrid signé Diane Cambon. Les jeunes Européens se protègent de moins en moins lors de leurs rapports sexuels Les derniers chiffres de l'Organisation mondiale de la Santé sonnent comme une alarme ; un tiers des garçons et des filles de 15 ans disent ne pas s'être protégés lors de leur dernier rapport. C'est une tendance qui se poursuit depuis dix ans... Dans le nord de la France, Lise Verbeke est allée recueillir la parole des principaux concernés. La chronique musique de Vincent Théval. Güner Künier Sabahlar. Ceci est une réédition des meilleurs moments d'Accents d'Europe
La mer Baltique a fait face à une guerre hybride cet hiver... Des câbles sous-marins de télécommunications sectionnés ou endommagées... et les premiers suspects sont bien sûr les navires russes qui sillonnent la zone. Depuis que la Suède et la Finlande ont adhéré à l'Otan, ces attaques se multiplient. L'Alliance Atlantique a donc réagi au mois de janvier en déployant avions, bateaux et drones pour surveiller cette mer stratégique... (Rediffusion) C'est ce qu'on appelle l'opération «Sentinelle de la Baltique»... Notre correspondante Marielle Vitureau a pu embarquer à bord d'un de ces navires de l'Otan lors du lancement de l'opération. 2025 est l'année de la Pologne Entre les mois de janvier et de juin, le pays a pris la présidence du conseil de l'Union européenne, mais surtout il est en première ligne face à la Russie, à la guerre en Ukraine et il est en passe de devenir la première force militaire de l'UE. Le diplomate Pierre Buhler était l'invité des Mardis du Grand Continent avec lequel nous sommes partenaires. Juliette Gheerbrant lui a demandé pourquoi son pays avait aujourd'hui un rôle aussi central face à la guerre en Russie. Le livre de Pierre Buhler «Pologne histoire d'une ambition» est publié chez Tallandier. Les «latinos» de Madrid Ils étaient 80 000, il y a 20 ans, ils sont aujourd'hui plus d'un million. Ils fuient les crises économiques et politiques dans leurs pays, le Venezuela, le Nicaragua, mais aussi le Pérou et la Colombie. Portrait d'une communauté qui bouleverse aussi l'identité de la capitale espagnole. À Madrid, Diane Cambon. À écouter aussiComment Madrid est devenue une nouvelle capitale latino-américaine Santorin, au-dessus du volcan C'était en février : une activité sismique soutenue en Grèce dont l'épicentre n'était autre que l'île la plus touristique des Cyclades... Santorin ! L'île a accueilli trois millions et demi de touristes l'an dernier (2024) et doit sa renommée internationale à une position géographique unique, à la surface d'un volcan géant, en partie engloutie sous les eaux... Bref, les séismes font partie de son histoire. Joël Bronner. La chronique musique de Vincent Théval Yoanna Mon corps (Suisse/France). Ceci est une réédition des meilleurs moments d'Accents d'Europe.
La mer Baltique a fait face à une guerre hybride cet hiver... Des câbles sous-marins de télécommunications sectionnés ou endommagées... et les premiers suspects sont bien sûr les navires russes qui sillonnent la zone. Depuis que la Suède et la Finlande ont adhéré à l'Otan, ces attaques se multiplient. L'Alliance Atlantique a donc réagi au mois de janvier en déployant avions, bateaux et drones pour surveiller cette mer stratégique... (Rediffusion) C'est ce qu'on appelle l'opération «Sentinelle de la Baltique»... Notre correspondante Marielle Vitureau a pu embarquer à bord d'un de ces navires de l'Otan lors du lancement de l'opération. 2025 est l'année de la Pologne Entre les mois de janvier et de juin, le pays a pris la présidence du conseil de l'Union européenne, mais surtout il est en première ligne face à la Russie, à la guerre en Ukraine et il est en passe de devenir la première force militaire de l'UE. Le diplomate Pierre Buhler était l'invité des Mardis du Grand Continent avec lequel nous sommes partenaires. Juliette Gheerbrant lui a demandé pourquoi son pays avait aujourd'hui un rôle aussi central face à la guerre en Russie. Le livre de Pierre Buhler «Pologne histoire d'une ambition» est publié chez Tallandier. Les «latinos» de Madrid Ils étaient 80 000, il y a 20 ans, ils sont aujourd'hui plus d'un million. Ils fuient les crises économiques et politiques dans leurs pays, le Venezuela, le Nicaragua, mais aussi le Pérou et la Colombie. Portrait d'une communauté qui bouleverse aussi l'identité de la capitale espagnole. À Madrid, Diane Cambon. À écouter aussiComment Madrid est devenue une nouvelle capitale latino-américaine Santorin, au-dessus du volcan C'était en février : une activité sismique soutenue en Grèce dont l'épicentre n'était autre que l'île la plus touristique des Cyclades... Santorin ! L'île a accueilli trois millions et demi de touristes l'an dernier (2024) et doit sa renommée internationale à une position géographique unique, à la surface d'un volcan géant, en partie engloutie sous les eaux... Bref, les séismes font partie de son histoire. Joël Bronner. La chronique musique de Vincent Théval Yoanna Mon corps (Suisse/France). Ceci est une réédition des meilleurs moments d'Accents d'Europe.
Tous les états qui bordent l'océan Arctrique sont considérés comme des pays arctiques : les Etats-Unis avec l'Alaska, le Danemark avec le Groenland, et les pays scandinaves : la Suède, la Norvège, la Finlande et enfin la Russie. Mais lorsqu'on parle des populations arctiques, cela devient plus compliqué : il y a les frontières politiques et les frontières culturelles, qui dépassent parfois ce cercle polaire. Avec : Yvon Csonka, ethnologue, qui a enseigné à l'université de Nuuk au Groenland.
Dans cet épisode de DV Talks Moto, on revient sur la 8ème épreuve du Pro Motocross américain à Washougal (WA) avec nos invités Marvin Musquin, Hugo Manzato, et David Vuillemin !
Note aux auditrices et auditeurs : cet épisode a été diffusé pour la première fois le 14 avril 2025Piscines, aires de jeux et même parcs d'attractions: les installations souterraines de la Finlande, qui peuvent servir d'abris en cas de bombardements, inspirent nombre d'alliés du pays nordique, au moment où l'Europe veut renforcer sa préparation à la guerre.Dans le substrat rocheux magmatique d'Helsinki, à des dizaines de mètres sous terre, des personnes de tous âges profitent de piscines sous terre ou se détendent dans les saunas du parc aquatique Itakeskus. Ce complexe est l'un des 50.500 abris de la défense civile finlandaise, qui peuvent accueillir environ 4,8 millions de personnes sur une population totale de 5,6 millions.Une vieille tradition puisque la construction d'abris a été rendue obligatoire par une loi datant de 1939, quand la Finlande a été envahie par l'Union soviétique. Son réseau d'abris souterrains fait désormais des envieux ailleurs en Europe, surtout depuis le début de la guerre en Ukraine. Mais la Finlande — qui partage 1.340 km de frontière avec la Russie — veut aller encore plus loin pour protéger ses habitants. Pour ce Sur le Fil, nous vous proposons la visite de deux abris modèles, à Helsinki avec Anna Korkman, correspondante de l'AFP à Helsinki. Réalisation : Manon Hilaire, avec Emmanuelle Bailleux.Interviews : Anna Korkman/ AFPTVDoublages : Madeleine de Blic, Delphine Touvenot, Elouan Blat, Luca Matteucci Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Selon une étude menée par le Bebdible Research Center en septembre 2022 et publiée en 2023 par Insider Monkey, la Thaïlande arrive en tête du classement mondial de l'infidélité, avec 51 % des personnes interrogées reconnaissant avoir trompé leur partenaire. Cette enquête, réalisée à partir de plus de 1,9 million de données et 23 872 répondants issus de divers pays, fournit une photographie saisissante des comportements conjugaux à l'échelle planétaire.La prévalence élevée de l'infidélité en Thaïlande s'explique en partie par des facteurs culturels profondément ancrés. L'existence du concept de "Mia Noi" – littéralement "petite épouse" – désigne des relations extraconjugales que certains hommes entretiennent de manière plus ou moins assumée. Cette pratique, bien que controversée, est socialement tolérée dans certains milieux, particulièrement chez les classes aisées.Les autres champions de l'infidélitéDans le classement établi par l'étude, plusieurs pays européens figurent également parmi les plus "infidèles". Le Danemark (46 %), l'Allemagne (45 %), l'Italie (45 %) et la France (43 %) illustrent des sociétés dans lesquelles les normes sociales plus libérales vis-à-vis de la sexualité pourraient jouer un rôle. Toutefois, il est difficile de savoir si ces chiffres traduisent une réalité objective ou simplement une plus grande honnêteté dans les réponses.Voici le classement des 10 premiers pays selon l'étude :1. Thaïlande – 51 %2. Danemark – 46 %3. Allemagne – 45 %4. Italie – 45 %5. France – 43 %6. Norvège – 41 %7. Belgique – 40 %8. Espagne – 39 %9. Finlande – 36 %10. Royaume-Uni – 36 %L'infidélité : un phénomène universel… aux multiples visagesLoin d'être un simple "écart de conduite", l'infidélité peut répondre à des logiques très variées : recherche d'aventure, manque de communication, insatisfaction affective ou sexuelle, ou encore besoin de se sentir désiré(e). Elle peut aussi être un symptôme d'une crise plus profonde dans la relation de couple.Une lecture anthropologique de l'infidélitéSur le plan anthropologique, l'infidélité existe dans presque toutes les sociétés humaines, passées et présentes, ce qui pousse de nombreux chercheurs à y voir un comportement universel. Pour certains biologistes évolutionnistes, il s'agirait d'une stratégie adaptative. Chez les hommes, l'infidélité permettrait théoriquement de maximiser les chances de reproduction en diversifiant les partenaires. Chez les femmes, elle pourrait être un moyen d'accéder à des ressources ou à de meilleurs gènes pour leur progéniture, tout en maintenant une relation stable avec un partenaire "officiel".Des anthropologues comme Helen Fisher ont montré que l'espèce humaine combine souvent attachement à long terme et désir de nouveauté sexuelle, ce qui explique en partie le conflit entre fidélité sociale et infidélité biologique. D'autres, comme David Barash, évoquent le concept de "monogamie imparfaite", selon lequel la fidélité exclusive ne correspond pas toujours à nos instincts les plus profonds, même si elle reste socialement valorisée.Il faut également considérer les modèles culturels dans lesquels ces comportements s'inscrivent : certaines sociétés tolèrent ou ritualisent l'infidélité, d'autres la punissent sévèrement. Cette variation extrême entre cultures souligne que si le désir d'infidélité peut être universel, sa gestion est toujours culturelle. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
C dans l'air du 2 juin 2025 - Opération "Toile d'araignée": Kiev humilie Moscou - L'intégrale -Une attaque spectaculaire, digne d'un film d'espionnage. Dimanche 1er juin, l'Ukraine a lancé une série de frappes contre des bases aériennes russes, situées parfois à plusieurs milliers de kilomètres du front. Des drones kamikazes, préalablement infiltrés sur le sol russe, ont visé des cibles aussi éloignées que la Sibérie orientale. Bilan provisoire : 41 avions détruits, dont plusieurs radars aéroportés A-50, selon les autorités ukrainiennes.Baptisée "Toile d'araignée", l'opération aurait été préparée en secret pendant plus d'un an et demi, sous la supervision directe du président Volodymyr Zelensky. D'après les services de renseignement ukrainiens, l'attaque aurait neutralisé 34 % des bombardiers stratégiques russes et causé jusqu'à 7 milliards de dollars de pertes à l'aviation russe.Côté russe, Moscou a reconnu des incendies sur plusieurs appareils. Sur Telegram, des sources proches du Kremlin rapportent une série d'explosions dans au moins six régions : Voronej, Koursk, Lipetsk, Riazan, Ivanovo et Volgograd. Des vidéos largement relayées sur les réseaux sociaux montrent des avions en feu, de puissantes détonations, et d'immenses colonnes de fumée noire s'élevant dans le ciel. "Ils parlent déjà d'un Pearl Harbor russe. C'est absolument inédit", a commenté le journaliste Cyrille Amoursky sur X.Cette attaque d'envergure survient à un moment clé. Elle a eu lieu à la veille de la reprise des pourparlers entre la Russie et l'Ukraine, ce lundi, en Turquie. Mais le climat géopolitique est loin de l'apaisement : des mouvements massifs de troupes russes sont observés depuis plusieurs semaines en Biélorussie, mais aussi à la frontière finlandaise. Deux ans après son adhésion à l'OTAN, la Finlande se trouve en état d'alerte. Les autorités d'Helsinki disent suivre « très attentivement » les déploiements militaires russes.Le New York Times révèle, images satellites à l'appui, une expansion des infrastructures militaires russes près de la frontière : tentes de campagne, véhicules blindés, abris rénovés pour avions de chasse, base d'hélicoptères remise en état… Le tout à seulement quelques kilomètres du territoire finlandais.Faut-il s'inquiéter ? Interrogé sur le sujet, Donald Trump a tenté de minimiser les risques. " Je ne suis pas du tout inquiet. La Finlande et la Norvège seront très en sécurité", a-t-il déclaré mardi à la presse. Pour autant, les autorités nordiques prennent la menace au sérieux : Helsinki prévoit de relever à 65 ans l'âge limite pour les réservistes et a lancé un site dédié à la préparation en cas de guerre. En Suède comme en Norvège, les gouvernements appellent également la population à se préparer à d'éventuels scénarios de crise.Autre facteur d'instabilité : la situation en Pologne, en première ligne sur le flanc Est de l'Otan.Le pays vient de vivre une élection présidentielle décisive, remportée par Karol Nawrocki, un candidat nationaliste qui prône une ligne dure face à Bruxelles… et à Kiev.Son élection pourrait rebattre les cartes diplomatiques en Europe centrale et compliquer la coordination militaire dans la région.Alors, que sait-on de l'opération "Toile d'araignée" ? Que se passe-t-il à la frontière entre la Finlande et la Russie ? Enfin, qui est Karol Nawrocki, le candidat nationaliste vainqueur de l'élection présidentielle ? Qu'est-ce que cela va changer pour l'Europe ?LES EXPERTS :- GÉNÉRAL JEAN-PAUL PERRUCHE - consultant en stratégie de sécurité et de défense et ancien directeur général de l'État-major de l'U.E.- BRUNO TERTRAIS - Directeur adjoint de la FRS et conseiller géopolitique à l'Institut Montaigne- ISABELLE LASSERRE - Correspondante diplomatique - Le Figaro - MARIE JÉGO - Journaliste spécialiste de la Russie - Le Monde PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe ThiéfineRÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît LemoinePRODUCTION : France Télévisions / Maximal ProductionsRetrouvez C DANS L'AIR sur internet & les réseaux :INTERNET : francetv.frFACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5TWITTER : https://twitter.com/cdanslairINSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
En France, il faut en moyenne six générations pour qu'un enfant né dans une famille pauvre accède à un niveau de vie moyen. Ce chiffre, à première vue abstrait, en dit long sur l'état de la mobilité sociale dans le pays. Et il est préoccupant : seule la Hongrie fait « pire » au sein de l'Union européenne, avec une moyenne de sept générations. À titre de comparaison, la moyenne des pays de l'OCDE est de cinq générations, et les pays nordiques comme le Danemark, la Finlande ou la Norvège n'en nécessitent que deux à trois.Cette statistique provient d'un indicateur mis en avant par l'OCDE, qui mesure le temps nécessaire pour que les enfants issus de familles défavorisées atteignent le revenu moyen de leur société. En France, cela signifie que les inégalités sociales sont fortement enracinées, et que le destin social d'un individu est encore largement influencé par son origine.Ce paradoxe est d'autant plus frappant que la France se perçoit, historiquement, comme une société méritocratique, où l'école, censée offrir les mêmes chances à tous, jouerait le rôle d'ascenseur social. Pourtant, dans la pratique, l'origine sociale reste l'un des facteurs les plus déterminants pour prédire la réussite scolaire, l'accès aux études supérieures, puis à un emploi stable et bien rémunéré.Le système éducatif français, souvent critiqué pour ses inégalités, tend à reproduire les écarts plutôt qu'à les corriger. Selon une étude de France Stratégie, un élève issu d'un milieu modeste a deux fois plus de risques de redoubler, et bien moins de chances d'accéder à une grande école. Ces écarts se creusent ensuite dans l'emploi, le logement, la santé, voire l'espérance de vie.À l'inverse, les pays nordiques ont mis en place depuis longtemps des politiques sociales fortes : accès universel à l'éducation de qualité, soutien actif à l'enfance, fiscalité redistributive, logement social massif. Des leviers qui favorisent une mobilité sociale bien plus dynamique.En France, le débat sur la « fracture sociale » refait régulièrement surface, mais les réformes structurelles manquent souvent de profondeur. Or, si la pauvreté se transmet de génération en génération, ce n'est pas une fatalité : c'est un problème de société, et surtout, de choix politiques.Six générations pour sortir de la pauvreté : ce chiffre ne mesure pas seulement une lenteur. Il mesure un blocage, un manque d'équité, et la nécessité de réinventer un modèle plus juste. Car une société où l'avenir dépend encore autant du berceau que du mérite est une société en panne d'espoir. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.