Nordic country on the Baltic Sea
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En Suède, le plus grand exercice militaire depuis la fin de la guerre froide se déroule en ce moment jusqu'au 11 mai. Sur terre, en mer et dans les airs, dans tout le pays, 26 000 soldats, mais aussi les réservistes et les agences civiles, sont mobilisés - pendant trois semaines - pour une simulation, grandeur nature, d'une attaque sur son sol. L'ennemi n'est pas officiellement désigné, mais la Russie est dans tous les esprits. Alors que la Suède attend toujours d'être admise au sein de l'OTAN. De notre envoyée spéciale à Stockholm, Debout sur un véhicule blindé, trois soldats arment un missile sol-air. Le visage maquillé pour le camouflage, Elias, 19 ans, fait partie des 250 conscrits de ce bataillon de 650 soldats, déployés pour protéger la capitale suédoise : « Parfois, ça fait un peu bizarre… Tu penses à tes amis qui sont à la maison et tu te dis, nous, on est là, dans la boue, à s'entraîner pour la guerre. C'est un énorme exercice. Avec plein d'unités mobiles. C'est très différent. D'habitude, on est peu nombreux, c'est très chorégraphié, on suit un plan et on sait ce qui va se passer. Pas cette fois. » ► À lire aussi : Autour de Taïwan, les exercices militaires se sont «achevés avec succès», dit Pékin Toutes les forces impliquées Eux ne connaissent pas le scénario de cet exercice inédit qui a commencé il y a deux semaines avec des cyberattaques, des sabotages, la mobilisation des armées, et même l'appel sous les drapeaux des réservistes… « Toutes les forces suédoises sont impliquées, l'armée de terre, de l'air, la Marine, mais aussi la Sécurité civile. Le maître-mot pendant l'exercice, c'est : ensemble. » Au pied d'un imposant lanceur Patriot, le plus abouti des systèmes de défense anti-aérien, le commandant Stefan Andersson : « On le voit en Ukraine, les Russes se concentrent sur les infrastructures critiques : l'électricité, les réserves d'eau, etc. Donc l'armée s'entraîne avec les pompiers, les ambulanciers, la police et les autorités civiles. Si on fait des plans et qu'on les teste en temps de paix, on sera prêt en cas de crise. » Décidée en 2015 après l'invasion de la Crimée par la Russie, cette simulation d'entrée en guerre prend aujourd'hui une autre dimension. « Une guerre est en cours en Europe et l'agresseur a montré très clairement qu'il a les moyens et l'intention d'agir, note le commandant Andersson. Ce qui me frappe le plus dans cet exercice, c'est la mentalité et l'attitude de tous ceux qui participent. Tout le monde comprend que maintenant, c'est pour de vrai. » ► À lire aussi : Afrique du Sud: l'exercice militaire avec la Chine et la Russie divise la classe politique Une démonstration pour l'OTAN Le radar longue portée tourne comme une girouette. Pour Carl Johan Edström, chef des opérations conjointes, cet exercice de défense nationale est autant une démonstration de force qu'un signal politique : « Nous avons participé à de nombreuses opérations avec l'OTAN, au Moyen-Orient notamment. Donc, d'un point de vue militaire, l'interopérabilité nécessaire pour devenir membre, les méthodes, les technologies… Tout y est. » Dans l'antichambre de l'OTAN, la Suède montre qu'elle n'est pas seule : 14 pays alliés, dont les États-Unis, la Finlande, les pays baltes, la Pologne ou la France sont attendus pour un ultime entraînement : sécuriser l'île de Gotland, verrou stratégique pour le contrôle de la Mer Baltique. ► À lire aussi : Sur les mers du nord de l'Europe, la «guerre de l'ombre» entre Russes et Occidentaux
durée : 00:04:27 - Sous les radars - par : Sébastien LAUGENIE - Un journal finlandais a révélé hier qu'il avait trouvé le moyen de contourner la censure imposée aux médias en Russie en dissimulant des informations et des reportages sur l'Ukraine dans un jeu en ligne populaire en Russie.
durée : 00:04:27 - Sous les radars - par : Sébastien LAUGENIE - Un journal finlandais a révélé hier qu'il avait trouvé le moyen de contourner la censure imposée aux médias en Russie en dissimulant des informations et des reportages sur l'Ukraine dans un jeu en ligne populaire en Russie.
durée : 00:41:55 - Un jour dans le monde - Avec un score record de 20% aux dernières élections législatives, le parti d'extrême droite en Finlande est en passe d'intégrer le gouvernement de coalition de centre droit. Une tendance qui s'observe dans de nombreux pays d'Europe du Nord.
durée : 00:13:53 - Les Enjeux internationaux - par : Baptiste Muckensturm - En Finlande, le vainqueur des élections législatives, Petteri Orpo, a annoncé ce jeudi vouloir constituer une coalition gouvernementale avec la formation nationaliste anti-immigration, arrivée deuxième à ce scrutin. - invités : Louis Clerc professeur en histoire contemporaine à l'université de Turku en Finlande
durée : 00:41:55 - Un jour dans le monde - Avec un score record de 20% aux dernières élections législatives, le parti d'extrême droite en Finlande est en passe d'intégrer le gouvernement de coalition de centre droit. Une tendance qui s'observe dans de nombreux pays d'Europe du Nord.
La reine du rangement Marie Kondo a peut-être mis sa carrière entre parenthèses mais sa succession est assurée. Popularisées avec la montée de TikTok, les vidéos de nettoyage sont devenues très prisées sur les réseaux sociaux ces dernières années, avec un nombre grandissant d'utilisateurs assez inspirés pour poster leur propre contenu. Les abonnés? Généralement des jeunes "millenials" et des femmes, ainsi que des gens qui ont dû mal à se motiver pour faire le ménage. Les créateurs de ce type de contenu, sont appelés “cleanfluencers”, ou “influenceurs du nettoyage” et sont sponsorisés par des marques pour astiquer les moindres recoins, à domicile ou chez les autres. Sur le Fil part à la rencontre de trois cleanfluenceuses en Europe, qui gagnent leur vie sur TikTok. Réalisation: Mario Lawson avec sur le terrain, Elias Huuhtanen en Finlande et Julie Ezvan en Angleterre. Sur le Fil est le podcast quotidien de l'AFP. Vous avez des commentaires ? Ecrivez-nous à podcast@afp.com ou sur notre compte Instagram. Vous pouvez aussi nous envoyer une note vocale par Whatsapp au + 33 6 79 77 38 45. Si vous aimez, abonnez-vous, parlez de nous autour de vous et laissez-nous plein d'étoiles sur votre plateforme de podcasts préférée pour mieux faire connaître notre programme !
Chaque jour, des journalistes, correspondants, spécialistes de différents pays ou experts dans leur domaine viennent vous répondre en direct à toutes les questions que vous vous posez sur l'actualité. Mission Artémis 2 : un nouvel équipage pour aller vers la Lune La Nasa a dévoilé le nom des quatre astronautes qui iront vers la Lune à la fin de l'année 2024. Comment expliquer ce regain d'intérêt pour la Lune ? Quels sont les objectifs de cette mission ? Avec Simon Rozé, journaliste au service Sciences de RFI. France : pourquoi la crise profite à Marine Le Pen ? Selon un sondage publié mercredi 5 avril, si l'élection présidentielle devait se dérouler aujourd'hui, Marine Le Pen remporterait le scrutin. Pourquoi le climat social actuel profite-t-il au Rassemblement national et non aux forces de gauche ? Avec Pierrick Bonno, journaliste au service politique de RFI. Football : les difficultés de Chelsea Chelsea s'est séparé de Graham Potter seulement sept mois après l'avoir recruté. C'est le deuxième entraineur à quitter le club en une saison. Le choix de l'entraineur est-il le seul problème qui expliquerait les mauvais résultats de Chelsea ? Qui pourrait succéder à Graham Potter à la fin de la saison ? Avec Antoine Grognet, journaliste au service des sports de RFI. Adhésion de la Finlande à l'OTAN : pourquoi la Suède doit-elle patienter ? Cette semaine, la Finlande est devenue le 31e membre de l'OTAN. Pourquoi la Suède est-elle toujours en attente de son adhésion alors qu'elle s'était portée candidate en même temps que la Finlande ? Avec Amélie Zima, chercheuse à l'Institut de recherche stratégique de l'Ecole militaire, spécialiste de l'OTAN.
durée : 00:57:31 - Cultures Monde - par : Mélanie Chalandon - Le journaliste Jean-Baptiste François revient de Finlande qui a signé le 4 avril 2023 son adhésion à l'Otan / Depuis le 6 avril, des missiles ont été échangés entre Israël, Gaza et le sud-Liban suite à des heurts au cœur même de Jérusalem entre Palestiniens et police israélienne. - invités : Jean-Baptiste François Journaliste à la Croix, spécialiste des pays nordiques; Sylvaine Bulle Sociologue, chercheuse à l'EHESS et professeure à l'ENSA de Paris Diderot; Jean-Paul Chagnollaud Professeur émérite des universités, président de l'Institut de Recherche et d'Études Méditerranée Moyen-Orient (IREMMO)
Comme toujours, dans la première partie de notre émission, nous examinerons quelques évènements de la semaine qui ont fait les gros titres. Nous commenterons le fait que la Finlande est devenue mardi le 31ème membre de l'Organisation du Traité de l'Atlantique Nord (OTAN), après un demi-siècle de neutralité. Ensuite, nous parlerons de l'inculpation par un grand jury new-yorkais de l'ancien président Donald Trump pour 34 chefs d'accusation de falsification de documents comptables. Puis, dans la partie scientifique de notre programme, nous expliquerons pourquoi les experts réclament une pause dans le développement de l'intelligence artificielle. Enfin, nous aborderons les propos tenus par un professeur d'histoire culinaire de l'université de Parme dans une interview accordée au Financial Times, qui ont suscité une vive controverse en Italie. Nous parlerons des derniers chiffres publiés par l'Insee sur l'immigration en France. Nous discuterons pour conclure de la fin de la grève des éboueurs parisiens, qui ont repris le travail cette semaine. - Après un demi-siècle de neutralité, la Finlande intègre l'OTAN - Donald Trump plaide non coupable des 34 chefs d'accusation criminels retenus contre lui - Des experts réclament une pause dans le développement de l'intelligence artificielle - Un historien culinaire italien accusé de complot anti-italien - Les immigrés représentent 10 % de la population française - Fin de la grève des éboueurs parisiens
Législatives en Finlande : la défaite de l'iconique Première ministre Écosse : Humza Yousaf, un Premier ministre hors norme L'Allemagne paralysée par une grève nationale Emmanuel Macron : premier déplacement en France depuis plusieurs semaines Laurent Berger : l'incontournable leader syndical
durée : 00:04:05 - Le monde d'après - La Finlande a rejoint l'Otan, 24h après des élections marquées par une alternance : les sociaux-démocrates de la pourtant populaire Sanna Marin n'arrivent que 3èmes. Devancés par la droite et l'extrême droite. La social-démocratie recule dans ce Nord de l'Europe souvent présenté comme son bastion.
durée : 00:04:05 - Le monde d'après - par : Jean Marc FOUR - La Finlande a rejoint l'Otan, 24h après des élections marquées par une alternance : les sociaux-démocrates de la pourtant populaire Sanna Marin n'arrivent que 3èmes. Devancés par la droite et l'extrême droite. La social-démocratie recule dans ce Nord de l'Europe souvent présenté comme son bastion.
durée : 00:20:36 - Journal de 18h - La Finlande sera officiellement membre de l'OTAN demain. Le pays, qui partage une longue frontière avec la Russie, avait déposé sa candidature en mai dernier, en même temps que la Suède.
Chaque jour, en moins de 10 minutes, un résumé de l'actualité du jour. Rapide, facile, accessible.
Après sa demande d'adhésion à l'OTAN, Helsinki ne craint pas tant l'arrivée massive de citoyens russes, que celles de migrants venus d'Afghanistan, du Moyen-Orient ou d'Afrique. Un possible afflux d'étrangers orchestré par Moscou pour déstabiliser le pays.
Au sommaire : (00:00:39) La guerre en Ukraine, en trois questions (00:09:19) Un vote quasi unanime de la Finlande pour adhérer à l'OTAN (00:13:33) « Election volée » : un mensonge que Fox News pourrait payer très cher (00:18:15) Face à la junte birmane, la résistance tente de se mobiliser
Direction la Finlande, où vit depuis le mois de juin dernier, Oleksandr un jeune Ukrainien de 22 ans et sa compagne. Ils ont fait partie des premiers habitants de Marioupol évacués "de force" en Russie au printemps dernier. Le jeune couple n'a pas souhaité rester en Russie et a traversé tout le pays aidé par des Russes avant d'arriver en Finlande en juin dernier. Le périple a en tout duré plus de 40 jours.
durée : 00:28:13 - Actualités de l'orchestre - La mort du tromboniste Roland Schnorhk, la nomination du chef Fabrice Bollon à Halle, le don de Mikko Franck pour sauver l'Orchestre des jeunes de Finlande et la baisse de la subvention de l'Orchestre des Champs-Elysées, sont nos actualités du jour.
Alors que le cap des 11 mois de guerre a été franchi (mardi 24 janvier 2023) en Ukraine sans qu'on ne voie l'esquisse d'une issue au conflit, le président ukrainien Volodymyr Zelensky a enfin obtenu mercredi (25 janvier) ce qu'il réclamait depuis des mois : la livraison de chars lourds. Après des semaines d'atermoiement, de pressions de l'extérieur, (et même du parti Vert au sein même de la coalition gouvernementale), le chancelier Olaf Scholz a fini par donner son feu vert : 14 chars Leopard 2 seront envoyés en Ukraine. Berlin prendra également en charge les munitions, la logistique et la maintenance et autorise ses alliés à en faire autant. Quelques heures plus tard, le président américain Joe Biden annonçait à son tour le transfert à l'Ukraine de 31 chars lourds Abrams, les plus performants dont disposent les États-Unis... Des dizaines d'autres chars vont également être envoyés en Ukraine par la Pologne, la Finlande, la Norvège ou encore l'Espagne. L'ambassadeur de Russie en Allemagne a réagi en parlant de décision extrêmement dangereuse. Volodymyr Zelensky, lui, a salué une étape importante pour la victoire finale. L'envoi de ces chars marque-t-il un tournant de la guerre ? Puissants rapides, modernes, ces chars peuvent-ils changer la donne sur le terrain ? Comment le Kremlin peut-il répliquer ? Jusqu'où ira l'engagement militaire des Occidentaux aux côtés de l'Ukraine alors que Kiev réclame désormais des missiles longue portée et des avions de chasse ? On en débat avec nos invités. Trois invités : - Nicolas Tenzer, analyste des questions internationales et de sécurité, directeur de publication du site «Desk Russie», a publié le 14 janvier 2023 : «En Ukraine, le droit international nous oblige» - Guillaume Ancel, ancien officier, écrivain, a publié aux Belles Lettres, dans la collection Mémoires de guerre : «Un casque bleu chez les Khmers rouges». - David Teurtrie, maître de conférences à l'Institut Catholique d'Études Supérieures et auteur de «Russie : le retour de la puissance», aux éditions Armand Colin. Émission enregistrée le 26 janvier 2023.
EXPERTS COLONEL MICHEL GOYA Ancien colonel des troupes de marine Historien militaire BRUNO TERTRAIS Politologue spécialiste de l'analyse géopolitique et stratégique Directeur adjoint de la FRS ELSA VIDAL Rédactrice en chef de la rédaction en langue russe - « RFI » MARION VAN RENTERGHEM Grand reporter Chroniqueuse - « L'Express » Auteure de « C'était Merkel » Cela fait des mois que l'Ukraine réclame des chars de combat occidentaux. Mais alors que les troupes ukrainiennes subissent une pression accrue sur le front oriental depuis plusieurs jours, Kiev ne cache plus son impatience et exhorte ses alliés à « cesser de trembler devant Poutine ». Le message a été reçu à Berlin et Paris. L'Allemagne ne « s'opposera pas » à la livraison de chars Leopard à l'Ukraine a répondu sans détour la cheffe de la diplomatie allemande Annalena Baerbock à une question de LCI hier. La Pologne et la Finlande qui pourraient livrer ces chars lourds à l'Ukraine ont besoin pour cela du feu vert de l'Allemagne et de son chancelier, toujours réticent à se prononcer sur la question, alors que la pression sur lui se fait de plus en plus forte. Le Premier ministre polonais a ainsi déclaré ce lundi que si l'Allemagne ne consentait pas au transfert à l'Ukraine des chars Leopard 2, la Pologne formerait une « coalition plus petite » de pays prêts à envoyer des chars et d'autres équipements. « Près d'un an s'est écoulé depuis le déclenchement de la guerre. Des preuves des crimes de guerre de l'armée russe peuvent être vues à la télévision et sur YouTube. De quoi l'Allemagne a-t-elle besoin de plus pour ouvrir les yeux et commencer à agir conformément au potentiel de l'Allemagne ? » s'est interrogé Mateusz Morawiecki, ajoutant que la Pologne ne resterait pas passive pendant que l'Ukraine est saignée. Quant à la France et ses chars Leclerc, finiront-ils par rejoindre le front ukrainien ? « J'ai demandé au ministre des Armées d'y travailler. Rien n'est exclu et cela s'apprécie en effet collectivement », a déclaré dimanche Emmanuel Macron. Mais pour que cette décision soit prise, trois critères doivent être respectés a expliqué le président de la République : « que ce ne soit pas ‘escalatoire', que ça puisse apporter un soutien réel et efficace à nos amis ukrainiens. Le troisième critère, c'est de ne pas affaiblir nos capacités propres de défense en particulier de nos structures critiques. » La question des livraisons d'armes à l'Ukraine est au centre des discussions. Vendredi se tenait à Ramstein, en Allemagne, une réunion avec tous les alliés de Kiev. L'objectif était de trouver des solutions pour venir rapidement en aide à l'Ukraine. Volodymyr Zelensky attendait beaucoup de cette rencontre, notamment sur le sujet des chars Leopard et autres véhicules blindés, nécessaires pour lancer une nouvelle offensive contre les forces russes. Mais finalement, aucune livraison n'a été planifiée alors que la Russie affirme progresser à nouveau près de Bakhmout à l'est de l'Ukraine ainsi que dans la région de Zaporijjia, au sud du pays. Le président de la Douma (chambre basse du parlement russe) a par ailleurs lancé un avertissement sur Telegram : « Si Washington et les pays de l'OTAN fournissent des armes qui seront utilisées pour frapper des villes civiles et tenter de s'emparer de nos territoires, comme ils le menacent, cela entraînera des mesures de rétorsion utilisant des armes plus puissantes (…) Les livraisons d'armes offensives au régime de Kiev conduiront à une catastrophe mondiale ». Pourquoi l'Allemagne est-elle réticente à fournir des chars Leopard à l'Ukraine ? De plus en plus sous pression, que va décider le chancelier allemand ? Quid des chars Leclerc français ? Enfin comment les Polonais s'organisent-ils face au voisin russe ? DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L'AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
Au programme :C'est le retour des AMA / FAQs ! On parle de plein de sujets sur ma vie perso, les podcasts et la société, j'espère que ça vous plaira !
Au programme :C'est le retour des AMA / FAQs ! On parle de plein de sujets sur ma vie perso, les podcasts et la société, j'espère que ça vous plaira !
EXPERTS ALAIN BAUER Professeur de criminologie - CNAM Auteur de « La guerre qui revient » FRANÇOIS CLEMENCEAU Rédacteur en chef international - « Le Journal du Dimanche » GUILLAUME ANCEL Ancien officier de l'armée française ANNE NIVAT Grand reporter - « Le Point » Auteure de « Un continent derrière Poutine ? » Un bilan dramatique. La frappe russe qui a touché ce samedi un immeuble d'habitation à Dnipro (centre-est de l'Ukraine) a fait au moins quarante morts, dont deux enfants. L'immeuble comprenait environ 1.700 résidents, ce qui laisse craindre un bilan bien plus lourd. « Je pense que le nombre de morts se comptera par dizaines », a affirmé le maire de la ville, Boris Filatov, qui pense que les Russes visaient« la centrale thermique située derrière l'immeuble». Un bombardement dont le Kremlin a nié aujourd'hui toute responsabilité. « Les forces armées russes ne bombardent pas les immeubles résidentiels mais des cibles militaires », a déclaré le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, avant d'évoquer la piste d'un missile de défense antiaérienne ukrainien qui serait tombé sur le bâtiment. De son côté, l'Union européenne accuse la Russie de « crime de guerre ». Pendant ce temps, sur le front, les Ukrainiens reculent à Soledar mais restent campés à l'ouest de la ville. Si Vladimir Poutine a assuré que « tout se déroule selon les plans », la vice-ministre ukrainienne de la Défense, Ganna Maliar, a estimé dimanche soir que les forces ukrainiennes ont « repoussé les attaques des envahisseurs » en de multiples points dans les régions de Louhansk et Donetsk, dont Soledar. Par conséquent, « la bataille continue ». Un espoir est même présent, côté ukrainien, avec la livraison prochaine de chars lourds par les Occidentaux. En effet, l'Otan a annoncé que l'Ukraine pouvait s'attendre à recevoir de nouveaux armements lourds « dans un futur proche ». Le Royaume-Uni enverra ainsi 14 chars Challenger-2 tandis que Berlin, sous la pression de la Pologne et de la Finlande, semble prêt à livrer des chars Leopard. Les ministres de la défense des alliés de l'Ukraine se réuniront, vendredi 20 janvier en Allemagne, bien que la ministre allemande de la défense vient de démissionner. Enfin, en Lituanie comme ailleurs, les militaires proches du conflit s'entraînent en cas d'expansion de la guerre. Des avions russes s'approchent parfois des limites de l'espace de l'OTAN et sont alors repoussées par les armées européennes, notamment des pilotes français d'avion Rafale. Alors, comment analyser la frappe russe à Dnipro ? Qu'en est-il de l'avancement de la situation sur le front ? Pourquoi l'arrivée prochaine de chars lourds suscite-t-elle autant d'espoir côté ukrainiens ? Comment les pays proche de l'Ukraine peuvent-ils se protéger ? DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L'AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
EXPERTS ANTHONY BELLANGER Éditorialiste, spécialiste des questions internationales « France Inter » ELSA VIDAL Rédactrice en chef de la rédaction en langue russe - « RFI » ANNE NIVAT Grand reporter - « Le Point » Auteure de « Un continent derrière Poutine ? » GUILLAUME ANCEL Ancien officier de l'armée française C'est la bataille la plus sanglante depuis le début du conflit. À Soledar, petite ville de l'est de l'Ukraine, les combats sont acharnés entre les militaires ukrainiens et l'armée russe. Celle-ci tente inlassablement de conquérir cette commune complètement détruite en espérant ainsi renverser le cours de la guerre. Des milliers de soldats serviraient ainsi de chair à canon côté russe pour percer les lignes ukrainiennes. Mercredi dernier, le chef du groupe paramilitaire Wagner a même revendiqué que ses hommes contrôlaient la ville, avant d'être rapidement contredit par le ministère russe de la Défense comme par Kiev. Dans cette bataille, Vladimir Poutine y perdrait même ses nerfs. Alors qu'il vient de changer une nouvelle fois de chef militaire, une séquence inhabituelle l'a montré hier s'emportant contre son vice-Premier ministre. Celui-ci s'est vu traiter« d'imbécile » lors d'une réunion devant permettre la renégociation des contrats d'armements avec des entreprises russes. Le symptôme manifeste de sa difficulté à gérer l'enlisement du conflit, qui dure depuis bientôt un an. Pendant ce temps, à l'ouest de l'Ukraine, un hôpital de Lviv fait le maximum pour soigner soldats et civils touchés par les attaques russes. Spécialisé dans les greffes de membres, les victimes du conflit voient leur bras et leurs jambes atteints être pris en charge par une équipe d'experts. Sur le plan géopolitique, la guerre russo-ukrainienne fait aussi le jeu de Recep Tayyip Erdogan. Le président turc tente de tirer avantage de la situation avec pour l'objectif de se maintenir au pouvoir à lors de l'élection présidentielle de juin prochain. Dernier chantage en date : celui qu'il joue à l'OTAN en bloquant l'adhésion de la Suède et de la Finlande à l'Alliance. Il dénonce en effet la soit-disant mansuétude de ces deux pays vis à vis des réfugiés kurdes. Si les deux capitales ont déjà été contraintes à de nombreuses concessions, Erdogan souhaite à présent l'extradition d'une longue liste de « terroristes ». Alors, la bataille de Soledar peut-elle être un tournant dans la guerre en Ukraine ? Qui a l'avantage sur le terrain ? Comment continuer à vivre lorsque l'on a été gravement blessé par l'ennemi russe ? Erdogan peut-il continuer longtemps d'imposer ses règles au sein de l'OTAN ? DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L'AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
durée : 00:59:51 - En pistes, contemporains ! du dimanche 08 janvier 2023 - par : Emilie Munera - Pour ce premier tour de piste de l'année chez les contemporains, nous irons faire un tour du côté de la Finlande. L'orchestre symphonique de la radio finlandaise et son nouveau chef, Nicholas Collon, ont enregistré les oeuvres orchestrales du compositeur Thomas Adès. - réalisé par : Céline Parfenoff
Depuis 2012, un rapport mondial du bonheur classe chaque année les pays les plus heureux. En tête du classement pour l'année 2022, la Finlande pour la cinquième année consécutive, suivi par le Danemark et l'Islande. A contrario, l'Afghanistan et le Liban se trouvent en dernières positions. Pour calculer son indice du bonheur, l'ONU mesure le PIB par habitant, le soutien social, l'espérance de vie en bonne santé, la liberté dans les choix de vie de l'individu, la générosité perçue et le faible niveau de corruption perçue. Une vision qui favorise le développement durable, l'élimination de la pauvreté et la réduction des inégalités ainsi que le bien-être de tous les peuples. Quels défis pour être heureux à 8 milliards ? Cette émission est une rediffusion du 18/11/2022 Avec : - Jean-Christophe Ribot, auteur, réalisateur du documentaire «Le business du bonheur» disponible sur Arte.tv - Claudia Senik, professeure à Sorbonne-Université et PSE-École d'Économie de Paris, directrice de l'Observatoire du bien-être au Cepremap (centre pour la recherche économique et ses applications). Et un entretien de Sébastien Farcis, correspondant en Inde, le yoga en Inde, source de bien-être transgénérationnel. Et un entretien de Jérémie Richard, correspondant en Islande, qu'est-ce qui rend les Islandais si heureux ? Nous donnons la parole aux enfants dans «8 milliards de voisins» ! Une fois par mois, des enfants discutent autour d'un thème philosophique, comme l'amour, l'avenir, la peur... et aujourd'hui, le bonheur ! Ils sont 6, âgés de 9 ou 10 ans, au micro de Charlie Dupiot : deux garçons, Darel et Ivan (se prononce Ivane), et quatre filles, Inès, Anaëlle, Lucile et Maeva. Ils sont élèves dans la même classe, au sein de l'École maternelle et primaire «Le Petit Poucet», une école privée à Cotonou au Bénin. Programmation musicale : ► Ride with me - Jay 21 ► Earth Odyssey - Asaf Avidan
Depuis 2012, un rapport mondial du bonheur classe chaque année les pays les plus heureux. En tête du classement pour l'année 2022, la Finlande pour la cinquième année consécutive, suivi par le Danemark et l'Islande. A contrario, l'Afghanistan et le Liban se trouvent en dernières positions. Pour calculer son indice du bonheur, l'ONU mesure le PIB par habitant, le soutien social, l'espérance de vie en bonne santé, la liberté dans les choix de vie de l'individu, la générosité perçue et le faible niveau de corruption perçue. Une vision qui favorise le développement durable, l'élimination de la pauvreté et la réduction des inégalités ainsi que le bien-être de tous les peuples. Quels défis pour être heureux à 8 milliards ? Cette émission est une rediffusion du 18/11/2022 Avec : - Jean-Christophe Ribot, auteur, réalisateur du documentaire «Le business du bonheur» disponible sur Arte.tv - Claudia Senik, professeure à Sorbonne-Université et PSE-École d'Économie de Paris, directrice de l'Observatoire du bien-être au Cepremap (centre pour la recherche économique et ses applications). Et un entretien de Sébastien Farcis, correspondant en Inde, le yoga en Inde, source de bien-être transgénérationnel. Et un entretien de Jérémie Richard, correspondant en Islande, qu'est-ce qui rend les Islandais si heureux ? Nous donnons la parole aux enfants dans «8 milliards de voisins» ! Une fois par mois, des enfants discutent autour d'un thème philosophique, comme l'amour, l'avenir, la peur... et aujourd'hui, le bonheur ! Ils sont 6, âgés de 9 ou 10 ans, au micro de Charlie Dupiot : deux garçons, Darel et Ivan (se prononce Ivane), et quatre filles, Inès, Anaëlle, Lucile et Maeva. Ils sont élèves dans la même classe, au sein de l'École maternelle et primaire «Le Petit Poucet», une école privée à Cotonou au Bénin. Programmation musicale : ► Ride with me - Jay 21 ► Earth Odyssey - Asaf Avidan
L'Europe fait face à une crise énergétique sans précédent avec cette double contrainte pour les pays du Vieux continent : limiter la flambée des prix et s'assurer qu'il y ait assez de gaz et d'électricité pour l'ensemble des foyers et des entreprises. Pour résoudre ce casse-tête, les appels à la sobriété énergétique se multiplient, tout comme les aides de l'État. Au Royaume-Uni où le gouvernement va mettre la main à la poche jusqu'en avril 2023 pour limiter l'envolée des factures d'énergie, mais tout ça ne résout pas les problèmes structurels : les habitations britanniques sont très mal isolées avec, en moyenne, une perte de 3 degrés de chaleur. C'est le pire diagnostic de performance énergétique européen. Marie Billon. Avec la guerre en Ukraine, l'Europe cherche de façon effrénée de nouveaux partenaires, producteurs de gaz pour éviter la pénurie et les coupures de courant. Une situation que le Kosovo vit au quotidien depuis un an déjà. En cause, la vétusté des centrales à charbon et l'obligation d'importer de l'électricité à des prix devenus exorbitants. Simon Rico. Le chauffage représente la moitié de la demande énergétique européenne, et provient à 70% des énergies fossiles. Mais, la capitale de la Finlande s'apprête à tester un système de chauffage grâce aux eaux glacées de la Baltique. Une technologie a déjà été testée et approuvée en Norvège, Carlotta Morteo. Mais, certaines communes n'ont pas attendu la crise énergétique en cours pour faire la chasse au gaspillage de l'énergie et trouver des solutions locales à la production d'électricité. Montdidier, par exemple, une petite commune rurale de 6 350 habitants à 100 km au nord de Paris a commencé ce chantier, il y a 20 ans, et compte atteindre l'autosuffisance énergétique d'ici 3 ans ! Le reportage de Lise Verbeke qui s'est rendue sur place. Dans les villages libérés par l'armée ukrainienne, dans la région de Kherson, les habitants qui avaient fui commencent à revenir peu à peu. La commune de Vyssokopillia, 4 000 habitants avant la guerre, n'a plus d'hôpital, ni de médecin. Pendant l'occupation russe, deux infirmières ont assuré seules les soins aux habitants. Anastasia Becchio a rencontré l'une d'entre elles. (Rediffusion du 15 novembre 2022)
Le calendrier de l'avent est né en Finlande au XIXème siècle. Les familles protestantes offraient aux enfants une image pieuse tous les matins de décembre, pour les faire patienter avant Noël. Le principe a été repris en 1908, par Gerhard Lang, qui le commercialise en Allemagne. Il prend la forme d'un calendrier, qui rassemble de petits dessins collés sur une plaque de carton. Les petites fenêtres qui s'ouvrent arrivent en 1920. Elles laissent alors apparaître une image de la Bible. Le calendrier de l'avent sert alors à enseigner l'Évangile. Et cet outil de promotion du christianisme ne plait pas à Hitler. Lorsqu'il arrive au pouvoir en 1933, plus question de célébrer la naissance d'un juif. Tous les jours à 6h50 sur RTL, Florian Gazan révèle une histoire insolite et surprenante, liée à l'actualité.
L'info qu'il faut : - Vous vous lavez tous les jours ? - 2 tiers des français ont des tatouages Le winner du jour : - Il entend un bruit suspect, prend une batte de baseball et hurle, c'était un écureuil - Il appelle la police parce qu'il a aperçu une panthère, c'était un gros chat La chronique de Jonathan : : Jonathan a peur de sa femme Les anecdotes de Noël : Jonathan passe Noël chez son grand-père. Le savoir inutile : la pandiculation Le devinez-quoi : Il y en a 53,5 pour 100 000 habitants en Finlande ? La chanson du jour : Limahl "Never Ending Story" Les pourquoi de Max : Pourquoi dit-on "un bleu-bite" ? Le bonus du Double Expresso : - L'acteur de Dumbeldore a accepté son rôle dans "Harry Potter : l'école des sorciers" car sa petite fille était très fan des livres - Des chercheurs suisse ont développé le "robotclette", un robot intelligent qui sert la raclette
La reprise massive des frappes de Vladimir Poutine, et l'annonce de la mobilisation partielle des hommes russes dans l'armée ont fait basculer la guerre en Ukraine dans une autre dimension. Provoquant l'exil de toute une génération contrainte de se positionner pour ne pas prendre les armes. Selon certaines estimations, ils seraient déjà 700 000 à avoir fui leur pays... Les autres, ceux qui sont restés, pensent qu'ils auront encore les moyens d'échapper à la conscription... En attendant une nouvelle annonce. Leo Vidal-Giraud a suivi leurs inquiétudes qui s'expriment beaucoup sur les réseaux sociaux qui documentent ce nouvel exode. À quatre heures de vol de Moscou, sans exigence de visa, la Turquie est l'une des destinations principales de ces déserteurs – du moins de ceux qui ont les moyens d'acheter un billet. À Istanbul, Anne Andlauer a rencontré deux jeunes Russes qui ont fui la conscription. Deux regards croisés sur leur pays, la guerre et l'avenir qui les attend. Depuis fin août 2022, les États européens ont durci les conditions d'entrée des citoyens russes, mettant fin aux procédures accélérées pour l'obtention des visas. Compliquant ainsi un peu plus le parcours de ceux qui voudraient échapper à l'armée. Difficile dans ces conditions de pouvoir trouver refuge en Allemagne. Mika qui a choisi un prénom d'emprunt, a rencontré Delphine Nerbollier à Berlin. Il doit son exil à un concours de circonstances et beaucoup de chance. Et depuis le 19 septembre 2022, les trois pays baltes, ces trois ex- Républiques soviétiques qui ont été les premières à alerter l'Europe du danger expansionniste de Poutine, ont fermé leurs frontières aux Russes. Elles ont été suivies par la Finlande qui partage 1 300 kilomètres de frontière avec la Russie. Les journalistes visés par la répression ne sont pas concernés tout comme les diplomates ou les routiers. Mais, l'interdiction de passer la frontière pour les détenteurs de visas Schengen concerne tous ceux qui voudraient échapper à la mobilisation dans l'armée russe. Les explications de notre correspondante dans les pays baltes, Marielle Vitureau. L'oeil européen de Franceline Beretti La position des Européens face à la guerre en Ukraine... pas si unie malgré les efforts politiques pour colmater les brèches. D'Est en Ouest, du Nord au Sud, l'histoire a imprimé sa marque. Comment notre passé contribue-t-il à forger notre identité européenne ? C'est la chronique de Franceline Beretti. (Rediffusion du 10 octobre 2022)
Pas2J - 9e émission de P2J 12 décembre 2022 Pas de foot, donc Pas2J ! Aujourd'hui, c'est Théo qui nous raconte sa vie en Finlande, dans des villes dont vous ne connaissiez même pas les noms, faites pas semblant. Une émission qui donne envie de voyager. Bon boycott à tous :)
Un fleuron de la marine française, le bras droit du porte-avion Charles de Gaulle, patrouille actuellement en mer Baltique. La frégate de défense anti-aérienne Chevalier Paul, intégrée à la mission « Brilliant Shield » de l'Otan a fait escale à Stockholm. Un signal donné à la Suède (et à la Finlande), pour leur témoigner du soutien de la France pendant leur attente d'adhésion à l'Otan. De notre correspondante à Stockholm, C'est un colosse de 153 mètres de long et de 42 mètres de haut. La frégate Chevalier Paul abrite 200 marins et plus de 40 missiles de moyenne et longue portée. Ce soir, la presse suédoise est conviée à bord. C'est donc en anglais, depuis la passerelle de pilotage, que le commandant Anthony Branchereau décrit sa mission. « Ce qu'on offre à l'Otan ici en mer Baltique, c'est notre capacité très ample de détecter tout ce qui passe dans l'espace aérien. Les vols commerciaux, à plus de 10 000 mètres de haut, toute l'activité militaire liée à l'Otan. On travaille aussi avec les forces aériennes suédoises, on s'entraîne avec vos avions militaires, les Grippen. Et on est là pour surveiller les activités de l'armée de l'air russe entre Saint-Pétersbourg et l'enclave de Kaliningrad, au sud de la Baltique. Pour être prêts, pour anticiper, pour connaître les activités menées par les forces russes. » Depuis le début de la guerre en Ukraine, l'Otan a doublé sa présence dans la Baltique pour renforcer le flanc est de la frontière européenne. Avec son radar d'une portée de 500 kilomètres, le Chevalier Paul, une fois posté au milieu de la mer, a l'œil sur toute la région. « Il y a 50 ans, beaucoup de pays de la région étaient sous la tutelle de l'URSS. Mais depuis que les États baltes, que les Polonais, les Danois et les Norvégiens ont rejoint l'Otan, et peut-être demain la Suède et la Finlande, si on regarde une carte, on peut dire que la Baltique – qui était un lac russe avant – est devenue un lac de l'Otan », poursuit le commandant Anthony Branchereau. Coopération Sur le pont, une piste d'hélicoptères, des lanceurs de missiles, des cheminées infrarouges pour capter et brouiller les signaux. Le navire peut lancer une attaque en quatre secondes et atteindre une vitesse de trente nœuds en deux minutes. Pour Jérôme Chevalier, l'attaché de la Défense française en Suède, l'escale du Chevalier Paul à Stockholm est aussi une opération diplomatique : « On a permis au personnel du FMB, l'équivalent de la DGA française qui s'occupe des programmes d'armement suédois, de nous visiter pour s'intéresser à des systèmes très particuliers puisqu'ils voudraient acquérir les mêmes sur leurs bâtiments. » C'est la première fois que la frégate navigue dans la Baltique, l'occasion de tester le matériel dans des conditions glaciales : les températures prévues pour les prochaines semaines sont bien en dessous de zéro.
La question se pose avec acuité maintenant que l'Ukraine reprend l'avantage sur le terrain. Et si Poutine était en train de perdre la guerre ? La question n'est plus du tout saugrenue aujourd'hui, les experts le remarquent. Poutine a adopté une nouvelle stratégie qui consiste donc à diriger les frappes militaires contre les infrastructures énergétiques ukrainiennes. Ce qu'il veut, c'est simple, c'est faire plier ce pays en faisant grelotter de froid sa population. En fait, comme le faisait remarquer Michel Goya, un ancien colonel retraité, selon lui, Poutine espère que ce sera le général Hiver qui gagnera donc cette guerre. Alors Poutine a tort car sur place, la détermination des Ukrainiens est sans faille et ils n'accepteront pas de se rendre uniquement parce qu'ils ont froid. En vérité, ce que le monde entier découvre, c'est que Poutine a commis une immense erreur stratégique en envahissant l'Ukraine. D'abord, lui qui se plaignait d'être encerclé par l'OTAN a redonné une nouvelle vie à l'OTAN. Je rappelle que Trump ne voulait plus financer cette alliance et que le président Macron avait osé dire il y a trois ans que l'OTAN était en état de mort cérébrale. Mais grâce à l'erreur magistrale de Poutine, l'OTAN s'est littéralement réveillée. Les États-Unis ont d'ailleurs envoyé 100.000 GI en Europe. La Suède et la Finlande, jadis deux pays neutres, ont demandé à adhérer à l'OTAN. Et quant à Poutine qui nous vendait du gaz, il doit se mordre l'élève. Car aujourd'hui, non seulement il y a un embargo, mais ce sont les Etats-Unis qui nous le vendent cher. D'ailleurs, leur gaz, c'est ce qu'on appelle un fiasco complet. Sans compter que le monde entier découvre que l'une des armées supposées être les plus puissantes au monde est une armée de pieds nickelés. Sujets traités : commissaire européen, armes, russes, valables, armée régulière, corruption, pays, industriels, européens, guerre, reprise économique, Europe, Ukrainiens, territoire, armée russe, annexion, Crimée, dirigeant, russe, Poutine, Ukraine, frontières, 24 février, 2022, attaque, dilemme, Dominique Moïsi, spécialiste, géopolitique, hiver, incertitudes, ménages, entreprises, accord, sentiment, gagné, perdu . --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30.sur Classic 21, la radio Rock'n'Pop.
Le calendrier de l'avent est né en Finlande au XIXème siècle. Les familles protestantes offraient aux enfants une image pieuse tous les matins de décembre, pour les faire patienter avant Noël. Le principe a été repris en 1908, par Gerhard Lang, qui le commercialise en Allemagne. Il prend la forme d'un calendrier, qui rassemble de petits dessins collés sur une plaque de carton. Les petites fenêtres qui s'ouvrent arrivent en 1920. Elles laissent alors apparaître une image de la Bible. Le calendrier de l'avent sert alors à enseigner l'Évangile. Et cet outil de promotion du christianisme ne plait pas à Hitler. Lorsqu'il arrive au pouvoir en 1933, plus question de célébrer la naissance d'un juif. Tous les jours à 6h50 sur RTL, Florian Gazan révèle une histoire insolite et surprenante, liée à l'actualité.
Dʹaprès une étude menée auprès de 10 000 jeunes de 16 à 25 ans dans dix pays (Australie, Brésil, États-Unis, Finlande, France, Inde, Nigeria, Philippines, Portugal et Royaume-Uni) et publiée en 2021 dans la revue The Lancet Planetary Health, près de 60% des jeunes interrogé.es se disent très ou extrêmement inquiet.es au sujet du changement climatique. Plus de 45% déclarent que leurs sentiments à propos du changement climatique affectent négativement leur vie quotidienne. Que faire, dès lors, de lʹécoanxiété, cet état dʹangoisse provoqué par les changements climatiques et les menaces environnementales pesant sur notre planète? Mène-t-elle à la dépression? Peut-elle servir de moteur pour agir? Sʹagit-il, dans le fond, davantage de lucidité que dʹun problème psychologique? 5 reportages de Grégoire Molle Réalisation: Jean-Philippe Zwahlen Production: Raphaële Bouchet Invité.es: Laelia Benoit Pédopsychiatre, chercheuse associée à l'Université de Yale et à lʹINSERM & Oriane Sarrasin Maîtresse d'enseignement et de recherche à l'UNIL, en psychologie sociale
Dans ce nouvel épisode, nous explorons l'intelligence du tardigrade !
Depuis 2012, un rapport mondial du bonheur classe chaque année les pays les plus heureux. En tête du classement pour l'année 2022, la Finlande pour la cinquième année consécutive, suivi par le Danemark et l'Islande. A contrario, l'Afghanistan et le Liban se trouvent en dernières positions. Pour calculer son indice du bonheur, l'ONU mesure le PIB par habitant, le soutien social, l'espérance de vie en bonne santé, la liberté dans les choix de vie de l'individu, la générosité perçue et le faible niveau de corruption perçue. Une vision qui favorise le développement durable, l'élimination de la pauvreté et la réduction des inégalités ainsi que le bien-être de tous les peuples. Quels défis pour être heureux à 8 milliards ? Avec : - Jean-Christophe Ribot, auteur, réalisateur du documentaire «Le business du bonheur» disponible sur Arte.tv - Claudia Senik, professeure à Sorbonne-Université et PSE-École d'Économie de Paris, directrice de l'Observatoire du bien-être au Cepremap (centre pour la recherche économique et ses applications). Et un entretien de Sébastien Farcis, correspondant en Inde, le yoga en Inde, source de bien-être transgénérationnel. Et un entretien de Jérémie Richard, correspondant en Islande, qu'est-ce qui rend les Islandais si heureux ? Nous donnons la parole aux enfants dans «8 milliards de voisins» ! Une fois par mois, des enfants discutent autour d'un thème philosophique, comme l'amour, l'avenir, la peur... et aujourd'hui, le bonheur ! Ils sont 6, âgés de 9 ou 10 ans, au micro de Charlie Dupiot : deux garçons, Darel et Ivan (se prononce Ivane), et quatre filles, Inès, Anaëlle, Lucile et Maeva. Ils sont élèves dans la même classe, au sein de l'École maternelle et primaire «Le Petit Poucet», une école privée à Cotonou au Bénin. Programmation musicale : ► Ride with me - Jay 21 ► Earth Odyssey - Asaf Avidan
EXPERTS JEAN-DOMINIQUE GIULIANI Président de la Fondation Robert Schuman Auteur de « Européen sans complexe » HÉLÈNE MIARD-DELACROIX Professeure d'histoire et de civilisation de l'Allemagne contemporaine Sorbonne Université SYLVIE MATELLY Économiste - Directrice adjointe de l'IRIS Institut de Relations Internationales et Stratégiques BIRGIT HOLZER Journaliste correspondante de la presse régionale allemande à Paris Emmanuel Macron et le chancelier allemand Olaf Scholz se retrouvent ce mercredi à l'Elysée. Une rencontre pour tenter d'apaiser les tensions et relancer le couple franco-allemand qui traverse une mauvaise passe. La guerre en Ukraine a entrainé de nombreuses divergences entre Paris et Berlin ces derniers mois, au point que le conseil des ministres franco-allemand qui devait se tenir ce même jour a été repoussé à janvier 2023. Officiellement un problème de calendrier, mais cette décision est sans précédent depuis l'institution de ces rendez-vous annuels en 2003 et elle coïncide avec une série de désaccords profonds entre Paris et Berlin, notamment en matière de défense et d'énergie. Signe du malaise entre les deux premières puissances européennes : aucune déclaration des deux dirigeants n'est prévue à l'issue de cette visite. Il faut dire que sur la stratégie à adopter face à la flambée des prix énergétiques, le nucléaire, la défense européenne ou l'avenir de l'Europe, rien ne semble plus aller entre la France et l'Allemagne. De quoi susciter inquiétude et interrogation dans l'Union européenne. « Le couple franco-allemand diverge, il est donc paralysé », s'est alarmé ce matin l'ex-Premier ministre Dominique de Villepin. « Nous ne pouvons pas nous permettre dans ce moment de l'Histoire de ne pas avoir une Europe unie et forte. Ça commence par un dialogue franco-allemand fructueux », a-t-il averti sur France Inter. Mais les différends se sont aggravés depuis le début de l'offensive russe en Ukraine et les points de vue semblent sur certains sujets irréconciliables. Ainsi en matière de défense l'Allemagne a opéré avec Olaf Scholz un virage à 180 afin de faire de son armée « la force la mieux équipée d'Europe ». Pour cela Berlin a mis en place un fond exceptionnel de 100 milliards d'euros visant à moderniser son armée et a dévoilé récemment un projet de bouclier aérien européen qui s'appuie sur les F-35 américains ainsi que sur un « dôme » antimissiles israélien. Quatorze pays européens veulent s'y associer, dont la Grande-Bretagne, les pays baltes, les Pays-Bas ou encore la Finlande. La France qui prône une autonomie stratégique européenne a refusé et développe son propre bouclier avec l'Italie. Parallèlement le chancelier Scholz a annoncé un plan d'aide de 200 milliards pour face à l'envolée des prix des énergies. Mais la mise en œuvre de ce plan, sans concertation avec ses partenaires européens, a provoqué une incompréhension et des craintes de distorsion de concurrence en Europe. L'Allemagne, parmi les plus touchés en raison de sa dépendance au gaz russe, a entrepris « un changement de modèle dont il ne faut pas sous-estimer le caractère déstabilisateur », analysait dernièrement Emmanuel Macron. Le président de la République a également jugé vendredi dernier lors du sommet des 27 à Bruxelles que ce n'est pas bon que l'Allemagne s'isole. Peu après le chef de l'Etat s'est rendu à Rome en Italie à l'invitation des organisateurs d'un sommet international pour la paix. Lors de ce déplacement dimanche, il s'est entretenu avec la nouvelle présidente du Conseil Giorgia Meloni quelques heures après l'entrée en fonctions du gouvernement le plus à droite qu'ait connu la péninsule depuis la Seconde Guerre mondiale. Se voulant rassurante depuis sa prise de fonction, la Première ministre d'extrême droite a assuré dans son discours de politique générale qu'elle ne voulait pas « saboter » l'Union européenne. Alors que se passe-t-il entre Paris et Berlin ? Pour le couple franco-allemand est-ce le temps du rabibochage ou du divorce ? Quelle vision Olaf Scholz a-t-il de l'Europe ? Enfin que faut-il retenir des premiers pas de Giorgia Meloni à la tête du Conseil italien ? DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L'AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
EXPERTS JEAN-DOMINIQUE GIULIANI Président de la Fondation Robert Schuman Auteur de « Européen sans complexe » ANTHONY BELLANGER Éditorialiste, spécialiste des questions internationales « France Inter » BIRGIT HOLZER Journaliste correspondante de la presse régionale allemande à Paris SYLVIE MATELLY Économiste - Directrice adjointe de l'IRIS Institut de Relations Internationales et Stratégiques En direct de Londres MARIE BILLON Correspondante à Londres - « RTL » Six semaines à peine. Tel est le temps que sera restée Liz Truss au pouvoir en Grande-Bretagne. La cheffe du gouvernement conservateur vient d'annoncer sa démission après l'un des mandats les plus courts et les plus chaotiques de l'histoire britannique. Arrivée au 10 Downing Street début septembre, pour succéder à Boris Johnson emporté par le scandale du « Partygate », Liz Truss avait été contrainte à une série de revirements sur ses promesses de campagne. Mais c'est sa politique économique face à la crise la plus grave que connaît le pays depuis 2008 qui l'aura fait chuter. Dans un contexte d'inflation galopante à 10 % et d'explosion des factures électriques et gazières qui menacent deux tiers des ménages britanniques de précarité énergétique cet hiver, la présentation de ses projets de baisses d'impôts massives et d'un soutien colossal pour faire face la hausse des prix de l'énergie avaient fait craindre un dérapage des comptes publics. Sur les marchés la livre avait chuté à un plus bas historique et les taux d'emprunt à long terme de l'État avaient flambé. La Banque d'Angleterre avait même dû intervenir pour empêcher la situation de dégénérer en crise financière. Désavouée, la Première ministre avait fait volte-face et abandonné son programme économique. Mais elle était sortie de l'épisode avec une autorité en lambeaux, contrainte de limoger son ministre des Finances, de s'excuser publiquement et d'appliquer une politique qu'elle refusait encore récemment. Rejetée par l'opinion, contestée au sein de sa propre majorité, la situation de Liz Truss à Downing Street semblait de plus en plus intenable depuis plusieurs jours. Elle a finalement jeté l'éponge ce jeudi. Cette décision entraîne automatiquement sa démission de la tête du parti conservateur. Elle reste toutefois au pouvoir jusqu'à ce qu'un successeur soit choisi. Des élections sont attendues « d'ici la semaine prochaine » alors que la Grande-Bretagne s'enfonce un peu plus dans une profonde crise économique et politique sans précédent. En Europe, c'est le couple franco-allemand qui traverse une mauvaise passe et suscite bien des interrogations. Car si Emmanuel Macron et le chancelier allemand Olaf Scholz se retrouvent ce 20 et 21 octobre à Bruxelles pour un Conseil européen capital sur les prix l'énergie, la guerre en Ukraine a entrainé de nombreuses divergences, au point que le conseil des ministres franco-allemand qui devait se tenir la semaine prochaine a été repoussé à janvier 2023. Officiellement un problème de calendrier, mais cette décision est sans précédent depuis l'institution de ces rendez-vous annuels en 2003 et elle coïncide avec une série de désaccords profond entre Paris et Berlin depuis des semaines, notamment en matière de défense et d'énergie. Ainsi les Vingt-Sept, réunis en sommet aujourd'hui et demain à Bruxelles, doivent se mettre d'accord pour acheter l'an prochain un minimum de gaz en commun, comme ils l'avaient fait avec les vaccins pour éviter de se faire concurrence et d'entraîner une nouvelle hausse des prix. Ils devraient également s'engager à être plus solidaires entre eux en cas de pénurie mais pas question pour l'instant de plafonner les prix du gaz utilisé pour produire de l'électricité comme le souhaite Paris. L'Allemagne, le Danemark et les Pays-Bas y sont très opposés par crainte que les fournisseurs ne se détournent de l'Europe ou que des prix de l'électricité moins chers freinent les efforts en matière de sobriété, ce qui pourrait entraîner des pénuries. Les discussions s'annoncent longues et difficiles… Autre point de discorde entre la France et l'Allemagne : les questions de défense. Après avoir mis en place un fonds exceptionnel de 100 milliards d'euros visant à moderniser son armée, l'Allemagne a dévoilé un projet de bouclier aérien européen. Il s'appuie sur les F-35 américain ainsi que sur un « dôme » antimissiles israélien. 14 pays européens veulent s'y associer, dont la Grande-Bretagne, les pays baltes, les Pays-Bas ou encore la Finlande. La France a refusé car elle développe son propre bouclier avec l'Italie. Alors que se passe-t-il outre-Manche ? Où va la Grande-Bretagne ? Et quelles sont les désaccords entre Paris et Berlin ? Comment relancer le couple franco-allemand ? Quelle politique européenne sur les prix de l'énergie ? DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L'AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
durée : 00:03:55 - Sous les radars - par : Sébastien LAUGENIE - La Première ministre finlandaise a déclaré qu'Helsinki comptait lancer la construction d'une clôture le long d'une partie de sa frontière avec la Russie. Un projet qui vise surtout à protéger le pays d'une éventuelle immigration de masse orchestrée par Moscou
durée : 00:03:55 - Sous les radars - par : Sébastien LAUGENIE - La Première ministre finlandaise a déclaré qu'Helsinki comptait lancer la construction d'une clôture le long d'une partie de sa frontière avec la Russie. Un projet qui vise surtout à protéger le pays d'une éventuelle immigration de masse orchestrée par Moscou
durée : 00:02:33 - La chronique d'Anthony Bellanger - par : Anthony BELLANGER - Helsinki vient de définir son avenir énergétique et il sera fait de petits réacteurs nucléaires modulables. Dommage qu'EDF ne sache pas encore en faire : le marché sera donc proposé aux Etats-Unis.
durée : 00:26:56 - Kaija Saariaho, compositrice (1/5) : L'enfance en Finlande et le chemin vers la création - par : Corinne Schneider - La compositrice finlandaise Kaija Saariaho fête cette année ses 70 ans. Pour célébrer cet anniversaire, nous vous proposons de réécouter le parcours musical et personnel de la compositrice qui s'était confiée au micro de Corinne Schneider en février 2017. - réalisé par : Gilles Blanchard
Dès que Poutine a annoncé la “mobilisation partielle” pour la guerre en Ukraine, un ancien officier de l'armée russe a sauté dans sa voiture et a conduit jusqu'en Finlande avec une seule valise. Traduction: As soon as Putin announced a "partial mobilisation" for the war in Ukraine a former Russian army officer jumped in his car and drove to Finland with a single suitcase. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Connaissez-vous notre site ? www.lenouvelespritpublic.frUne émission de Philippe Meyer, enregistrée en public à l'École alsacienne le 2 octobre 2022.Avec cette semaine :Nicolas Baverez, essayiste et avocat.Jean-Louis Bourlanges, président de la Commission des Affaires étrangères de l'Assemblée nationale.Marc-Olivier Padis, directeur des études de la fondation Terra Nova.Lucile Schmid, membre du comité de rédaction de la revue Esprit. GUERRE EN UKRAINE, APRÈS L'ANNEXION DE 4 RÉGIONS Face aux succès de la contre-offensive ukrainienne, notamment entre Kharkiv et Izioum, ces dernières semaines, Vladimir Poutine a choisi l'escalade. Après avoir annoncé la tenue de référendums dans quatre régions ukrainiennes contrôlées par Moscou en Ukraine, après avoir décrété le 21 septembre la « mobilisation partielle » des réservistes de son armée, entre 300.000 et 1 million d'hommes selon les sources - une initiative sans précédent depuis la Seconde Guerre mondiale – le président russe a de nouveau procédé à un chantage nucléaire.L'appel à la mobilisation a provoqué un vent de panique en Russie : des manifestations contre l'appel sous les drapeaux se sont déroulées dans une quarantaine de villes du pays, notamment au Daguestan, dans le Caucase, l'une des régions ayant payé le plus fort tribut à la guerre en Ukraine en hommes tombés au front. Plusieurs centres d'appel sous les drapeaux à Nijni-Novgorod, Orenbourg et Saint-Pétersbourg, ont été incendié. Plus de 2.400 personnes ont été arrêtées depuis l'annonce de la mobilisation. Des milliers de jeunes Russes se sont rués dans les aéroports et aux frontières pour tenter d'échapper à l'enrôlement. Cette nouvelle vague d'exode a déferlé sur les pays voisins, telle la Géorgie, avant que certains ne ferment leurs frontières, à l'exemple de la Finlande et des pays Baltes. Le Kazakhstan a indiqué mardi que 98.000 Russes avaient déjà trouvé refuge sur son territoire.Les scrutins ont été organisés en urgence du 23 au 27 septembre, dans les régions de Zaporijjia, Kherson, Louhansk et Donetsk. Mardi, les autorités prorusses revendiquaient la victoire avec 93%, 87%, 98% et 99% de « oui » à l'annexion à la Russie. Les fraudes et les pressions ont été patentes : les agents électoraux se sont déplacés au domicile des électeurs, accompagnés de soldats ; les bureaux de vote, également placés sous haute surveillance, ne disposaient souvent pas d'isoloirs. Qualifiés de « mascarades » par Paris et de « simulacres » par l'Ukraine, ils ont suscité de la réprobation jusqu'à Pékin et Ankara.Vendredi Poutine a officialisé l'annexion des quatre régions ukrainiennes et promis de les défendre « par tous les moyens possibles » tout en se disant prêt à retourner à la table des négociations. Il s'est ensuite livré à une diatribe non plus contre Kiev mais contre l'Occident tout entier, accusant les Etats-Unis et l'Union européenne d'être des puissances « russophobes », « haïssant la vérité » et « colonisatrices », qui imposent un « diktat sur le monde » en usant de « racisme », de « barbarie » et même de « satanisme ».Peu après, le président ukrainien Volodymyr Zelensky a annoncé que son pays était candidat à rejoindre au plus vite l'Otan. Pour Tatiana Kastouéva-Jean, directrice du Centre Russie-Nouveaux Etats indépendants, à l'Institut français des relations internationales, « le risque d'une confrontation potentielle directe entre la Russie et l'OTAN n'a jamais été si élevé ».***PEUT-ON DÉPENSER SUR TOUS LES FRONTS : DÉFENSE, ÉCOLOGIE, ÉDUCATION, SANTÉ ? Le 26 septembre, le ministre de l'Économie Bruno Le Maire a présenté un budget 2023 de « protection » et de « plein emploi », calculé « à l'euro près ». Le projet de loi de finances entérine une hausse de 24 milliards des crédits ministériels et une augmentation des effectifs de l'État de plus de 10.000 postes l'an prochain. Le bouclier tarifaire sera reconduit en 2023, mais les particuliers devront encaisser une augmentation de 15 % des factures de gaz et d'électricité.Le ministère du Travail et de l'Emploi en passant de 14,5 à 20,7 milliards d'euros, bénéficie de la hausse de crédits la plus importante. Ses effectifs devraient aussi gonfler d'un millier de personnes. L'éducation voit son budget renforcé et passe de 56,5 milliards d'euros à 60,2 milliards. Avec la dégradation spectaculaire de l'équilibre international, le budget des armées a été augmenté de 3 milliards et atteindra 43,9 milliards d'euros. Le ministère de l'Agriculture sera doté d'un budget de 5,987 milliards d'euros, en hausse de plus de 20%. Dans ce budget qui fait la part belle aux ministères régaliens, celui de la Justice voit sa dotation passer de 8,9 à 9,6 milliards d'euros. Cette augmentation s'explique principalement par le recrutement de 2.300 personnels supplémentaires. Le budget 2023 du ministère des Outre-mer est en hausse de 11%, atteignant les 2,4 milliards d'euros de crédits budgétaires, avec notamment une augmentation des crédits du service militaire adapté. Avec la création de 3.100 postes supplémentaires, le ministère de l'Intérieur est celui qui enregistrera la plus grande hausse d'effectifs en 2023. Le budget alloué aux « Sécurités » passe ainsi de 14,7 à 15,8 milliards d'euros. Les quelques rares ministères perdants sont celui de l'Économie qui voit ses crédits passer de 4,1 à 3,7 milliards d'euros et la suppression de 508 postes ; le budget du ministère des Anciens combattants passe, lui, de 2,1 à 1,9 milliard d'euros. Enfin, certains plans d'investissements vont réduire la voilure en 2023.Au total, l'exécutif prévoit un bond des dépenses de près de 40 milliards d'euros entre la loi de finances initiale en 2022 et le projet de loi de finances 2023 passant de 461,5 milliards d'euros à 500,2 milliards d'euros l'année prochaine. Cette enveloppe pourrait être amenée à gonfler en fonction de l'évolution du contexte géopolitique et des prix de l'énergie. Le Haut Conseil des finances publiques, un organisme indépendant rattaché à la Cour des comptes a jugé « peu ambitieuse » la trajectoire de maîtrise des finances publiques sur les cinq prochaines années. Il estime que « l'effort de la maîtrise de la dépense n'est que partiellement documenté ». En 2022, le taux d'endettement public est de 116 % du PIB, le déficit public de l'ordre de 5,5 % du PIB.Plusieurs partis d'opposition (Nupes, Rassemblement national) ont déjà fait savoir qu'ils n'allaient pas voter ce budget.Vous pouvez consulter notre politique de confidentialité sur https://art19.com/privacy ainsi que la notice de confidentialité de la Californie sur https://art19.com/privacy#do-not-sell-my-info.
EXPERTS ANTHONY BELLANGER Éditorialiste, spécialiste des questions internationales « France Inter » GÉNÉRAL DOMINIQUE TRINQUAND Ancien chef de la mission militaire française auprès de l'ONU IRYNA DMYTRYCHYN Maîtresse de conférences à l'Inalco Institut National des Langues et Civilisations Orientales ANNE NIVAT Grand reporter - « Le Point » Auteure de « Un continent derrière Poutine ? » L'escalade militaire de Vladimir Poutine en Ukraine ne se passe pas comme prévu. La Russie est même plongée dans l'incertitude. Depuis l'annonce par le président russe de la « mobilisation partielle » d'au moins 300 000 hommes pour résister aux contre-offensives ukrainiennes à Kharkiv et Kherson, les manifestations se multiplient dans les grandes villes du pays. Plus d'un millier de personnes ont déjà été arrêtées, notamment à Moscou et Saint-Pétersbourg. Alors qu'il se refuse à parler de guerre depuis l'invasion de l'Ukraine le 24 février dernier, sa surenchère belliqueuse pourrait faire perdre à Vladimir Poutine le soutien d'une partie importante de l'opinion russe, qui lui était auparavant favorable. Car sous le choc, la population proteste ou tente d'échapper à la mobilisation, notamment en quittant le pays. Ces derniers jours, les vols internationaux ont en effet été pris d'assaut et d'interminables files de véhicules ont été observées aux frontières de la Finlande ou de la Géorgie. Mais cette mobilisation, si elle réussit, peut-elle avoir une incidence sur les combats ? Pour l'heure, les Ukrainiens sont à la manœuvre et revendiquent presque chaque jour de nouveaux gains territoriaux. Pour stopper cette série de revers militaires, Vladimir Poutine a abattu une nouvelle carte. Depuis hier et jusqu'au 27 septembre, la Russie organise des référendums dans les Républiques populaires autoproclamées de Donetsk et de Louhansk, ainsi que dans les territoires contrôlés par les forces russes des régions de Kherson et Zaporijjia. Une décision condamnée par le président ukrainien Volodymyr Zelensky, comme par une large part de la communauté internationale. Le président ukrainien s'est dit hier soir persuadé que "le monde réagira avec la plus grande justesse aux pseudo-référendums" et que ceux-ci "seront condamnés sans équivoque". Le président américain Joe Biden a approuvé, en assurant que les Etats-Unis et leurs alliés allaient infliger de nouvelles sanctions économiques "rapides et sévères à la Russie" si elle annexe des territoires en Ukraine dans le cadre de ces scrutins. Sans aller jusqu'à dénoncer l'organisation de ces scrutins, la Chine, partenaire le plus proche de Moscou, a tout de même appelé au respect de "l'intégrité territoriale de tous les pays". Moscou semble plus que jamais isolé. L'image de puissance de la Russie est de plus en plus écornée. Le dirigeant russe semble affaibli. Des leaders politiques d'opposition pourraient même émerger des manifestations en cours dans le pays. L'actuel principal détracteur du Kremlin Alexeï Navalny est lui toujours en prison. Mais il parvient à se faire entendre par le biais de vidéos filmées depuis sa cellule et diffusées sur les réseaux sociaux. Le pouvoir de Vladimir Poutine est-il menacé ? Et qui, dans son camp, est aujourd'hui en mesure de prendre la relève ? En Iran, le régime des mollahs est également confronté à l'opposition farouche d'une partie de la population. Au moins 35 personnes ont été tuées et plus de 700 interpellées après huit nuits consécutives de manifestations dans le pays. DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Benoît Lemoine PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L'AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/