French fashion designer
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durée : 00:59:38 - Les Nuits de France Culture - par : Philippe Garbit - Comment le baccalauréat s'est-il imposé comme un rite de passage ? A-t-il encore la même valeur qu'autrefois ? En 1998, Sophie Barrouyer explore son histoire et sa symbolique avec les historiens André Chervel et Claude Lelièvre, l'écrivaine Madeleine Chapsal et des extraits d'archives. - réalisation : Virginie Mourthé - invités : André Chervel Historien de l'enseignement, linguiste et grammairien; Madeleine Chapsal Écrivain, journaliste, fille de la couturière Marcelle Chaumont, première d'atelier de la Maison de couture Vionnet, et filleule de Madeleine Vionnet.; Claude Lelièvre Historien de l'éducation, professeur émérite
durée : 01:01:03 - Les Nuits de France Culture - par : Albane Penaranda - En 1991, dix ans après sa mort, Cécile Hamsy consacre deux numéros de "Profils perdus" à Jacques Lacan. Dans cette première partie, la productrice a recueilli les témoignages de psychanalystes, écrivains et philosophes sur leurs relations avec cette figure mythique de la psychanalyse. - réalisation : Thomas Jost - invités : Catherine Millot Psychanalyste et écrivain; Philippe Sollers Écrivain français; Madeleine Chapsal Écrivain, journaliste, fille de la couturière Marcelle Chaumont, première d'atelier de la Maison de couture Vionnet, et filleule de Madeleine Vionnet.; Jean-Pierre Faye Écrivain et philosophe; Jean Oury Médecin, psychiatre et psychanalyste, fondateur de la clinique La Borde; Kostas Axelos
En 2024, Lesage célèbre un siècle d'excellence au service de la Haute Couture, du prêt-à-porter et de la décoration. Cette illustre Maison de broderie et de tissage, aujourd'hui résidente du 19M, a su traverser les époques, s'ouvrir au textile, s'implanter en Inde et entrer dans l'Histoire.Dans ce premier épisode, de fins connaisseurs de la Maison reviennent sur ses origines et vous racontent comment Lesage a transformé le métier de brodeur, passant d'un simple fournisseur à un partenaire privilégié de la création pour des Maisons légendaires telles que Madeleine Vionnet, Schiaparelli, Saint Laurent, Balmain, Dior, Givenchy et CHANEL.Un podcast produit par Géraldine Sarratia dans le cadre de l'exposition « Lesage, 100 ans de mode et de décoration » à la Galerie du 19M, du 26 septembre au 5 janvier 2025.Avec : Hubert Barrère, directeur artistique de Lesage ; Emilie Hammen, enseignante et chercheuse ; Jean-François Lesage, petit-fils d'Albert Lesage et directeur artistique de Lesage Intérieurs ; Florence Tavernier, brodeuse ; Murielle Lemoine, directrice Relations Studio et Développement Autre Client de Lesage et Bruno Pavlovsky, président de CHANEL SAS et du 19M.
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Design has played a critical role in championing, developing and defending workers' rights throughout history. In this episode of Design Emergency podcast, cofounders Paola Antonelli and Alice Rawsthorn, describe design's impact on workers' rights and on the constantly changing nature of work over the years..As well as discussing the design of the symbols and actions – from the red flag, to the valiant Bryant & May Match Girls' Strike in East London - with which workers have campaigned for fair pay and decent working conditions, Alice and Paola will describe model workplaces, like that of the French fashion designer, Madeleine Vionnet in early 20th century Paris, and an innovative digital design and skills workshop for young people in rural Kenya. They will also show how design can help to improve the plight of care workers and the “invisible workers” whose contributions to our lives are unfairly overlooked..We hope you'll enjoy this episode. You can find images of the projects described by Alice and Paola on our Instagram grid @design.emergency. Please join us for future episodes of Design Emergency when we will hear from more inspiring and ambitious global design leaders who are changing our lives for the better..Design Emergency is supported by a grant from the Graham Foundation for Advanced Studies in the Fine Arts..Hosted on Acast. See acast.com/privacy for more information. Hosted on Acast. See acast.com/privacy for more information.
durée : 01:00:58 - Les Nuits de France Culture - par : Albane Penaranda - En 1991, dix ans après sa mort, Cécile Hamsy consacre deux numéros de "Profils perdus" à Jacques Lacan. Dans cette première partie, la productrice a recueilli les témoignages de psychanalystes, écrivains et philosophes sur leurs relations avec cette figure mythique de la psychanalyse. - invités : Catherine Millot Psychanalyste et écrivain; Philippe Sollers Écrivain français; Madeleine Chapsal Écrivain, journaliste, fille de la couturière Marcelle Chaumont, première d'atelier de la Maison de couture Vionnet, et filleule de Madeleine Vionnet.; Jean-Pierre Faye Écrivain et philosophe; Jean Oury Médecin, psychiatre et psychanalyste, fondateur de la clinique La Borde; Kostas Axelos
durée : 02:59:00 - Les Nuits de France Culture - par : Albane Penaranda - De ses débuts à son lit de mort, de ses écrits esthétiques à ses récits érotiques, c'est une véritable cartographie de l'âme de Georges Bataille que nous proposait Jacques Munier dans son émission "Georges Bataille, l'enragé" diffusée en 1997 à l'occasion du centenaire de la naissance de l'écrivain. - invités : Georges Bataille; Pierre Bourgeade; Madeleine Chapsal Écrivain, journaliste, fille de la couturière Marcelle Chaumont, première d'atelier de la Maison de couture Vionnet, et filleule de Madeleine Vionnet.; Denis Hollier Professeur de français à l'université NYU de New York; Annie Le Brun Ecrivain; Jean-Jacques Pauvert Editeur; Michel Surya Philosophe et écrivain, directeur de la revue Lignes; Jacques Derrida; Maurice Nadeau Éditeur; Bernard Noël Poète, romancier, essayiste; Jacqueline Risset Ecrivain
Join us on a sartorial journey as we explore the legacies of beloved designers Charles James and Madeleine Vionnet in the 8th episode of Threaded Together Podcast. Fashion, ever-changing by nature, is a powerful tool reflecting society's zeitgeist. In the 20th century, it became a medium for self-expression and individualism. Join us as we delve into the designers who've left an indelible mark on what we recognize as modern fashion. Trends may ebb and flow, but the innovations of these designers remain timeless cornerstones, influencing everything from the runways of NYFW to the garments in your very closet. From wearable sculpture to abstract shapes, the art of draping to the mastery of garment construction, we'll introduce you to the icons we study for fashion history insights and construction techniques worthy of the masters themselves. Full show notes at: https://threadedtogetherpodcast.com/2023/09/26/vionnet-charles-james-the-origins-of-modern-fashion-design-construction/
durée : 00:03:58 - L'ami.e du vendredi - par : Guillemette Odicino - Une amie qui avait du génie, mais qui préféra toujours s'occuper de l'allure des femmes plutôt que de sa propre légende. Madeleine Vionnet, surnommée "le couturier des couturiers", fut l'architecte de l'émancipation du corps féminin.
Amix! Una nueva sección que vas a disfrutar mucho al igual que yo: “Historia de la moda en minutos”. En esta ocasión toca hablar de la arquitecta de la moda: “Madeleine Vionnet”. Sus comienzos en la moda, su relación con Coco Chanel y la visión del trabajo Justo que tenía y que no fue suficiente en un mundo salvaje.
durée : 02:59:00 - Les Nuits de France Culture - par : Albane Penaranda - De ses débuts à son lit de mort, de ses écrits esthétiques à ses récits érotiques, c'est une véritable cartographie de l'âme de Georges Bataille que nous proposait Jacques Munier dans son émission "Georges Bataille, l'enragé" diffusée en 1997 à l'occasion du centenaire de la naissance de l'écrivain. - invités : Georges Bataille; Pierre Bourgeade; Madeleine Chapsal écrivain, journaliste, fille de la couturière Marcelle Chaumont, première d'atelier de la Maison de couture Vionnet, et filleule de Madeleine Vionnet.; Denis Hollier professeur de français à l'université NYU de New York; Annie Le Brun Ecrivain; Jean-Jacques Pauvert Editeur; Michel Surya philosophe et écrivain, directeur de la revue Lignes; Jacques Derrida; Maurice Nadeau éditeur; Bernard Noël poète, romancier, essayiste; Jacqueline Risset Ecrivain
“Histoires de photographies” Collections du Musée des Arts Décoratifsau MAD, musée des Arts Décoratifs, Parisdu 19 mai au 12 décembre 2021Interview de Sébastien Quéquet, attaché de conservation en charge des collections photographiques, département des Arts graphiques et commissaire de l'exposition,par Anne-Frédérique Fer, à Paris, le 19 mai 2021, durée 27'22, © FranceFineArt.Extrait du communiqué de presse :CommissariatSébastien Quéquet, attaché de conservation en charge des collections photographiques, département des Arts graphiquesAvec la collaboration de :Sonia Aubès, documentalisteMax Bonhomme, docteur en histoire de l'artIris Cartron, élève de l'École normale supérieureBéatrice Krikorian, chargée de missionLe Musée des Arts Décoratifs présente une exposition de ses collections de photographies, révélées pour la première fois au public. Ce fonds patrimonial exceptionnel, riche de plus de 350 000 phototypes, rassemble des photographies de mode, d'architecture, de paysage, de décor, mais aussi publicitaires, allant des années 1840 aux créations les plus récentes.« Histoires de photographies » retrace, à travers 400 tirages originaux et négatifs, un siècle et demi d'histoires photographiques immortalisées par de grands noms tels Eugène Atget, Laure Albin-Guillot, Dora Kallmus, plus connue sous le nom de Madame d'Ora, Man Ray, Cecil Beaton, Robert Doisneau, Bettina Rheims, David Seidner… Chronologique et thématique, l'exposition dévoile la diversité des usages de la photo — politique, économique, juridique, artistique ou documentaire — et met en lumière les croisements, sensibles ou inattendus, avec les arts décoratifs. Elle offre ainsi un regard neuf sur le rôle de premier plan que le Musée des Arts Décoratifs a joué dans la reconnaissance de la photographie sur la scène artistique française.Dès son origine en 1864, l'Union centrale des beaux-arts appliqués à l'industrie – aujourd'hui Les Arts Décoratifs – envisage la photographie comme un « art appliqué à l'enseignement et à la vulgarisation ». Elle est alors considérée comme l'un des vecteurs les plus efficaces pour inspirer les ouvriers et artisans en plein contexte d'émulation artistique et économique. Au temps des premières expositions d'arts industriels, l'institution produit ses propres photographies grâce au laboratoire qu'elle met en place en 1883 et appelle les photographes à rejoindre ses rangs afin de fournir des modèles, en vue de former le regard et d'éduquer par l'image. Au fil du temps, le musée et sa bibliothèque acquièrent des milliers de clichés ayant pour vocation de documenter les collections que les créateurs ont pu donner par ailleurs, à l'instar de la maison Fouquet ou Louis Sognot.Au-delà des collections, c'est toute une politique d'expositions que la photographie nourrit tout au long du XXe siècle comme l'« Exposition des photographies de guerre » en 1916 ou l'« Exposition internationale de la photographie contemporaine » en 1936. La programmation propose et accueille les premières rétrospectives françaises consacrées à Henri Cartier-Bresson (1955) ou à Jacques Henri Lartigue (1975). En 2021, le musée rend un nouvel hommage à la photographie mais cette fois à travers le prisme de sa propre collection. Six sections permettent d'en saisir la profusion et la variété : la quête des modèles, les vues de pays comme objet d'étude et d'inspiration, la photographie au service du patrimoine, l'utilité commerciale de la photographie exploitée par la presse et la publicité, la reconnaissance de la photographie et la photographie de mode.Le parcours débute au commencement de l'histoire de la photographie dans le sillon des premières associations et institutions : la Société française de photographie voit le jour en 1854 et la Chambre syndicale de la photographie en 1862. Cette partie introduit le visiteur dans les premières images de ce milieu du XIXe siècle en rappelant leur vocation pédagogique pour les artistes et les artisans. L'acquisition de modèles photographiques – natures mortes mais aussi ornements ou figures – est alors au coeur des impératifs des institutions.Le XIXe siècle est aussi une époque d'échanges et de mouvements. Les expositions universelles, plus particulièrement à partir de 1867, invitent à découvrir le monde, cet « ailleurs » que l'on méconnait alors, et la photographie participe à ce phénomène. Les clichés pris à l'étranger ont nourri l'imaginaire des artistes et des décorateurs, autant que celui des collectionneurs. De l'Amérique du Sud à l'Asie en passant par l'Europe et la Méditerranée, les photographies témoignent de différents points de vue : colonial, touristique, ethnographique ou personnel. La photographie est également l'une des ressources les plus convoquées à l'heure où s'organise la protection des monuments. En apportant un témoignage visuel de leur état et de leur transformation, elle joue un rôle essentiel à l'égard du patrimoine et de l'architecture à travers l'objectif d'Henri Le Secq ou de Charles Marville.L'exposition entraîne le visiteur dans les années 1920-1930, qui voient l'apparition progressive de la photographie publicitaire. Cette partie dévoile comment l'essor du modernisme photographique doit autant aux photographes eux-mêmes qu'aux graphistes, éditeurs et décorateurs, qui font entrer l'image dans les domaines de la vie quotidienne. L'Exposition internationale des arts décoratifs et industriels modernes, qui se tient à Paris en 1925, est fondamentale pour le marché de la photographie et de l'édition. Certaines revues comme Art et Décoration ou L'Architecture d'Aujourd'hui, et Connaissance des arts ensuite, accordent une place croissante à l'illustration photographique. Publiées dans ces revues, les clichés de Thérèse Bonney, Dora Kallmus ou Jean Collas jouent également un rôle de diffusion de modèles, contribuant au renouveau de la création et à l'évolution des goûts.C'est également l'ambition de l'Union française des arts du costume (UFAC), créée en 1948, sous l'impulsion de François Boucher, qui rassemble un ensemble prestigieux de pièces de mode, textiles et de tirages dont la gestion est alors confiée au musée. L'alliance de ces deux collections, dont l'accord est scellé en 1981, devient le socle de la mode du Musée des Arts Décoratifs. Le corpus photographique apporte un témoignage artistique et intime sur les figures les plus marquantes de la haute couture parisienne : Charles Frederick Worth, Madeleine Vionnet, Paul Poiret… Créateurs que les toutes récentes expositions « Harpers Bazaar. Premier magazine de mode » et « Le dessin sans réserve » ont mis en lumière.« Histoires de photographies » s'inscrit dans une programmation initiée en 2020 avec « Le dessin sans réserve », à la suite de « Faire le mur. Quatre siècles de papiers peints » en 2016, qui s'attache à faire découvrir au public toute la richesse de fonds restés longtemps dans l'ombre. L'exposition révèle les contours d'un médium à part entière, ses personnalités fondatrices et ses expressions les plus surprenantes.Un catalogue éponyme est disponible aux éditions MAD. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out.
durée : 00:54:21 - Autant en emporte l’Histoire - par : Stéphanie DUNCAN - C’était il y a un siècle, les années 1920-1930, l’âge d’or de la mode à Paris. L’époque aussi où les femmes dominent la haute couture.
Chapter 18 begins with a quote from Bette Davis: I’d marry again if I found a man who had fifteen million dollars, would sign over half to me, and guarantee that he’d be dead within a year. On a Saturday following the first week of shooting, I woke, and for…
Cachés, critiqués, fantasmés, les seins sont un enjeu fort des luttes féministes. Alors que la pause du confinement a permis à beaucoup d’enlever leurs soutien-gorges, cet abandon n’a rien d’anodin et pose des questions d’inclusivité, de santé et de représentation. D’une libération à de nouvelles injonctions esthétiques et sociales, Clémentine vous raconte l’histoire des seins avec Camille Froidevaux-Metterie, autrice de Seins : En quête d'une libération.Références entendues dans l’épisode : Camille Froidevaux-Metterie est une autrice, professeure de sciences politiques et chercheuse travaillant sur la condition féminine. Elle vient de publier Seins : en quête d’une libération (Anamosa, 2020) Le no bra est un mouvement et une tendance consistant pour des femmes à volontairement ne pas porter de soutien-gorge, pour des raisons de confort ou féministes.Femen est un groupe féministe d'origine ukrainienne, fondé à Kiev en 2008 par Anna Hutsol, Oksana Chatchko et Oleksandra Shevchenko. Free the Nipple (Libérez le Téton) est une campagne créée en 2012 critiquant la convention qui autorise les hommes à apparaître torse nu en public quand il est socialement interdit pour les femmes de faire de même. Le mouvement donne lieu à un film éponyme en 2014. Le new burlesque, ou neo-burlesque, est un mouvement artistique et féministe né aux États-Unis. Il s'agit de performances scéniques réalisées par des danseuses ou danseurs légèrement vêtu.e.s ou pratiquant le striptease.Extrait de la vidéo de la youtubeuse Burlesque Bazoom.Paul-Michel (dit Michel) Foucault est un philosophe français. Ludovic O'Followell était un médecin et auteur français.Madeleine Vionnet est une couturière française du XXème siècle. Elle est la première à abandonner le corset dans ses créations, une innovation que l’on attribue souvent à Paul Poiret, autre grand couturier de l’époque. L’article de Slate sur la vie passionnante Mary Phelbs alias Caresse Crosby.Henry Charles Bukowski est un écrivain américain d'origine allemande, auteur de romans, de nouvelles et de poésie. James Joyce, de son nom de naissance James Augustine Aloysius Joyce, est un romancier et poète irlandais.Warner's est un ancien corsetier américain, fondé en 1874 par les médecins et frères Warner.Une pub de 1988 de la marque française de lingerie Scandale. Une pub de 1987 de la marque de lingerie américaine Triumph. L’ouvrage de la chercheuse de Fanny Gallot En découdre (La Découverte, 2015) sur l’histoire des couturières.L’enquête d’Ifop pour 24Matin sur l’hygiène des français.e.s.Impatiente est un podcast imaginé par Maëlle Sigonneau et Mounia El Kotni, produit par Nouvelles Ecoutes.Girls (2012) est une série de Lena Dunham.The Deuce (2017) est une série de David Simon avec Maggie Gyllenhaal.Nicki Minaj est une rappeuse et actrice américaine.Quoi de Meuf est une émission de Nouvelles Écoutes, cet épisode est conçu et présenté par Clémentine Gallot, mixé par Charles de Cillia. Générique réalisé par Aurore Meyer Mahieu. Montage et coordination par Ashley Tola.
Il était une fois en 1932 bijoux de diamants de Chanel Vous allez me dire que je parle souvent de Chanel, mais c'est que j'admire profondément la trajectoire de Gabrielle Chanel, mais aussi de Jeanne Lanvin, Jeanne Toussaint, Misia Sert, Madeleine Vionnet, Marguerite Durand et tant d'autres. Toutes ces femmes qui ont su se bâtir une vie, seule, alors même que la femme dument mariée était jugée incapable par la loi, imaginez alors le statut d'une célibataire !. Ces femmes qui ont créé des entreprises alors que la loi ne leur permettait pas d'ouvrir seule un compte bancaire (ce qui n'arrivera pour mémoire, qu'en 1965) Ces femmes ont révolutionné leur monde dans la mode, la joaillerie, la presse. Non seulement elles ont apporté un souffle nouveau pour les femmes parce que c'était des femmes mais aussi parce qu'elles étaient créatives, imaginatives, anticipatrices elles ont osé et réussi ce que personne n'avait réalisé avant elles. Si j'aborde la collection de joaillerie que Gabrielle Chanel a présenté en 1932, c'est parce que je pense que cette manifestation atypique à son époque et typique de son audace est aussi représentative du renouveau et des nécessaires adaptations qui nous attendent aujourd'hui. 1932 c'est pèle mêle l'année du bras de fer avec l'Allemagne qui ne veut plus ou ne peut plus payer les réparations de guerre, c'est la fondation du royaume d'Arabie saoudite, la création de l'Union des travailleurs nègres en Afrique, la guerre entre la Chine et le Japon. C'est un monde qui craque. C'est un monde en crise économique depuis le krach boursier de 1929, qui devient un effondrement économique international. Et ces difficultés entrainent des changements sociaux profonds : la montée des extrémismes, la défiance à l'international et la xénophobie qui amènera à la guerre. On peut donc se référer à ces conséquences en analogie avec ce que nous vivons. Dans ces circonstances, se lancer dans la joaillerie peut sembler dingue, risqué et même non approprié. C'est pourtant ce que décide Gabrielle Chanel. Elle qui s'est fait connaitre par ses bijoux faux, ses fausses perles qu'elles mêlaient au vraies. Elle décide de créer une collection en diamants. Ce qui est sûr c'est que c'est la seule intrusion en haute joaillerie de son vivant car le département joaillerie ne sera créé qu'en 1993. Cette action avait donc un sens car Gabrielle Chanel était très souvent visionnaire : après tout son tailleur, sa petite robe noire et son pantalon n'avait pas plu à leur sortie, un petit peu trop en avance. Si elle crée cette collection unique de joaillerie c'est parce qu'elle est persuadée qu'en période de crise on se retourne vers des valeurs fondatrices : l'authenticité, l'innovation et la solidarité. Tout d'abord considérons l'authenticité Ses matériaux sont authentiques, en vrais diamants et platines. Aucun mélange entre le vrai et le faux, au contraire de son style habituel. Elle s'inspire de son ADN propre, les étoiles, la lune et la croix de Malte, qu'elle porte en elle depuis son enfance en compagnie des religieuses à l'abbaye d'Aubazine en Corrèze. Aujourd'hui on dire qu'elle a retrouvé en elle ses valeurs fondamentales. Elle a su se baser sur des éléments de langage qui constituent son vocabulaire stylistique : les comètes, étoiles, soleils, franges, fontaines, rubans et plumes, et les a décliné en bijoux. Toute seule, et envers tous, elle a su créer son ADN de marque et sa joaillerie, en one-shot, constitue son identité de marque : l'adaptation au temps, la ténacité, la thésaurisation sur les savoir-faire d'excellence. Maintenant, explorons l'innovation Tout d'abord, elle ne met pas en boutique mais elle crée une exposition, ce qui à l'époque est complètement inusité. Ensuite ces bijoux ne sont pas disposés dans des écrins mais sur des mannequins de cire, pour l'époque mettre en scène son produit en porté véritable est une révolution. Aujourd'hui on pourrait traduire par : elle a révolutionné l'espace de vente et l'expérience client. Bien sûr il y a un diadème, un bijou de cheveux, un sautoir, les pièces nécessaires de l'époque. Mais son crédo de ne pas enfermer la femme dans une armure et lui rendre sa liberté de mouvement, qu'on connait très bien dans sa couture, elle le décline en joaillerie. Il y a donc un travail sur le sens du bijou et sur le porté des bijoux qui est très novateur pour l'époque. La palette chromatique est unique : le blanc, les formes sont simples et épurées, les fermoirs sont supprimés et les pièces sont transformables. Il y a même une bague entre-doigt ouverte dans sa collection, ce porté que l'on ne revoit que depuis seulement quelques années. Enfin, développons la solidarité L'exposition de « bijoux de diamants » est payante, 20 francs de l'époque. Ce qui voulait dire qu'elle était ouverte à tous et qu'elle devait être considérée comme un art et non un acte marchand. Et ces fonds sont dédiés à 2 œuvres la « Société de la charité maternelle de Paris » et « l'Assistance privée à la classe moyenne », reconnue d'utilité publique. Gabrielle Chanel avait déjà compris que dans les temps difficiles la solidarité doit exister et que les premiers à pouvoir et devoir l'exercer sont ceux qui représentent la puissance et le luxe. Comme on le voit aujourd'hui. En janvier 2012, la maison Chanel présentera une collection « 1932 » inspirée de la joaillerie de Gabrielle Chanel. 80 pièces inédites à l'occasion du 80me anniversaire de « Bijoux de Diamants » qui respectent tous les codes de 1932. Simplement aux figures de Gabrielle Chanel, la Maison ajoutera le lion, animal fétiche et signe astral de Mademoiselle. Des bijoux de 1932 seule la broche comète existe encore et a pu être rachetée par la Maison qui la garde précieusement dans son patrimoine. Si cette collection vous intéresse vous pouvez lire l'ouvrage "Les Bijoux de Chanel" de Patrick Mauriès aux éditions de La Martinière. Que l'esprit de Gabrielle Chanel continue à inspirer sa Maison. Pour finir, je vais vous lire le Texte écrit par Mademoiselle Chanel pour le dossier de presse original de son unique collection de Joaillerie "Bijoux de Diamants" de 1932 : « Les moyens les plus divers sont légitimes, dans la profession que j'exerce, pourvu qu'ils ne soient employés que dans le vrai sens de la mode. La raison qui m'avait amenée, d'abord, à imaginer des bijoux faux, c'est que je les trouvais dépourvus d'arrogance dans une période de faste trop facile. Cette considération s'efface dans une période de crise financière, où pour toute chose renaît un désir instinctif d'authenticité, qui ramène à sa juste valeur une amusante pacotille. Si j'ai choisi le diamant c'est parce qu'il représente, avec sa densité, la valeur la plus grande sous le plus petit volume. Et je me suis servie de mon goût de ce qui brille pour tenter de concilier par la parure, l'élégance et la mode » Ainsi se termine cette histoire d'Il était une fois le bijou. Si cette histoire vous a plu, partagez la autour de vous, pour vous aussi envoyer plein de bijou bisou et encouragez moi et en me mettant plein d'étoiles et de like. A demain pour un prochain bijou, un nouveau bisou du soir Site Twitter Facebook Instagram LinkedIn
durée : 00:58:41 - Une vie, une oeuvre - par : Juliette Ihler - Peu connue du grand public, Madeleine Vionnet est pourtant l’une des couturières les plus importantes de l’histoire de la mode. - réalisation : Marie Plaçais - invités : Lydia Kamitsis Historienne de la mode, commissaire d’exposition indépendante; Sophie Tiercelin Historienne de la mode; Georges Vigarello historien et directeur d’études à l’EHESS; Olivier Theyskens Styliste; Sophie Lemahieu Historienne de la mode.; Emmanuelle Garcin Restauratrice de matériaux textiles au Musée des Arts Décoratifs de Paris
We discuss Jean Paul Gaultier’s incredible final show and the wonders of looking at couture clothes in museum storerooms. See links below. Rebecca Arnold, Fashion: A Very Short Introduction (OUP 2009): https://global.oup.com/academic/product/fashion-a-very-short-introduction-9780199547906 and https://e.jd.com/30536485.html Gaultier Paris – Spring-Summer 2020 Fashion Show: https://www.jeanpaulgaultier.com/en-gb/jpglive/ and https://www.vogue.com/fashion-shows/spring-2020-couture/jean-paul-gaultier Catherine Ringer and Les Rita Mitsouko: http://www.catherineringer.com/ The Clothworkers’ Centre at the V&A: https://www.vam.ac.uk/info/the-clothworkers-centre-for-the-study-and-conservation-of-textiles-and-fashion Paul Poiret, ‘Toujours’ Dress, 1911 (VA&): http://collections.vam.ac.uk/item/O139787/toujours-dress-paul-poiret/ Paul Iribe, Les Robes de Paul Poiret (1908): https://archive.org/details/lesrobesdepaulpo00irib Dress by Madeleine Vionnet, 1937 (V&A): http://collections.vam.ac.uk/item/O319608/dress-vionnet-madeleine/ Schiaparelli, Evening ensemble, 1938 (V&A): http://collections.vam.ac.uk/item/O15665/the-circus-collection-evening-ensemble-elsa-schiaparelli/ Claire McCardell, Day ensemble, c. 1950 (V&A): http://collections.vam.ac.uk/item/O74836/womans-day-ensemble-mccardell-claire/ Dress Collections in the UK: https://www.dressandtextilespecialists.org.uk/collections-map/
La donation Madeleine Vionnet et l'exposition « Madeleine Vionnet, puriste de la mode » by Institut national du patrimoine
Les conférences du Musée Yves Saint Laurent Paris (animées par Monique Younès)
"Les modes passent, le style est éternel" Yves Saint Laurent a exploré l’histoire de la mode au travers de ses créations et l’Antiquité ne lui a, bien sûr, pas échappé. De la toge antique, il a fait de somptueuses robes du soir, renouant par là-même avec la tradition des années 1930, avec la pureté des robes de Madeleine Vionnet, d’Augustabernard ou de Madame Grès. Le rapport d'Yves Saint Laurent à l’art, aux livres, aux images, aux œuvres qu’il collectionnait, mais également la découverte du Maroc avec le choc des civilisations, lui ont probablement donné le goût de la simplicité, de la fluidité, de l’harmonie des proportions et de la liberté du geste qui caractérisent les œuvres de l’Antiquité classique et qui se retrouvent dans l’ensemble de ses collections.
Une fois la restauration des pièces de Haute Couture effectuée, leur exposition entre en jeu. De multiples défis, tels que la mise en lumière de ces œuvres sensibles, apparaissent alors.En effet, l'éclairage est un élément essentiel à la scénographie d'une exposition. Il s'agit d'un véritable travail de réflexion mais également d'un parti pris. Il ne met pas seulement en lumière l'objet d'art mais permet de valoriser le travail effectué, en amont, sur ce dernier. Jean-Jacques Ezrati, ingénieur de recherche, C2RMF et les scénographes de l'agence Andrée Putman, présente ici les défis liés à la mise en lumière des robes restaurées et mannequinées de la collection Madeleine Vionnet. Interventions enregistrées le 15 janvier 2010 dans le cadre du colloque « La mise en lumière des robes restaurées et mannequinées ». Photo _ Crédits CC by Museum at FIT via Wikimedia Commons.
We discuss Phantom Thread and a visit to the V&A's stores to see haute couture. Phantom Thread official site: http://focusfeatures.com/phantom-thread Stephanie Zacharek's review for Time (21/12/2017): http://time.com/5075162/phantom-thread-movie-review/ Maytime in Mayfair (1949): http://www.imdb.com/title/tt0041647/ Extract from Making Fashion (1938): https://m.youtube.com/watch?v=g-7z2OiiqzA Callot Soeurs, 1922, V&A: http://m.vam.ac.uk/collections/item/O140706/afternoon-dress-callot-soeurs/ Madeleine Vionnet, 1937, V&A: http://m.vam.ac.uk/collections/item/O319608/dress-vionnet-madeleine/ Elsa Schiaparelli, 1938, V&A: http://m.vam.ac.uk/collections/item/O15665/the-circus-collection-evening-ensemble-elsa-schiaparelli/ Jacques Fath, 1949, V&A: http://m.vam.ac.uk/collections/item/O120382/dress-with-swag-fath-jacques/ Christian Dior, 1947/55, V&A: http://m.vam.ac.uk/collections/item/O75379/bar-skirt-suit-dior-christian/
Apparue au XIX° siècle, la photographie est une technique artistique récente. Réalisée sur des supports fragiles, de façon parfois amateur et avec des éléments chimiques réactifs comme le sodium ou le chlorure d'argent, elle est soumise à de nombreuses dégradations parfois irréversibles. Afin de sauvegarder ce patrimoine sur le long terme, de nombreuses restaurations sont faites, notamment en vue de la numérisation des albums ou des tirages.Marie-Hélène Poix, responsable de la photothèque des musées, Les Arts Décoratifs et Jérôme Monnier, restaurateur du patrimoine, diplômé de l'IFROA (Inp), intervenant dans la spécialité « Photographie » de l'INP, reviennent sur le cas pratique de restauration et de numérisation des albums de la couturière Madeleine Vionnet. Intervention enregistrée le 15 janiver 2010 dans le cadre du colloque " Conserver et restaurer la Haute-Couture. L'exemple de Madeleine Vionnet "
En France, un jeune sur cinq adhère aux théories du complot, d’après Najat Vallaud-Belkacem, ministre de l’Education nationale. Les attentats contre Charlie Hebdo et l’hyper Cacher, le 11 septembre, l'assassinat de John F. Kennedy, la mort de Michael Jackson, le virus du sida, et même l'atterrissage d’Apollo sur la Lune... Chaque évènement majeur entraîne son lot de sceptiques. Les hypothèses les plus folles fleurissent principalement sur les réseaux sociaux. Pour comprendre cet engouement, «Le Monde est à nous» reçoit :- Thomas Huchon, journaliste pour le web media Spicee, qui dévoile les ficelles des théories du complot à travers sa rubrique Conspi Hunter et ses interventions en milieu scolaire.- Fanny Georges, enseignante en Sciences de la Communication à l’Université Paris 3, elle connaît bien le rôle des réseaux sociaux dans l’influence et la construction de nos identités. Pour aller plus loin :- Le site de Spicee - La fausse vidéo complotiste sur la véritable identité des chats réalisée par les élèves du lycée de Madeleine Vionnet à Bondy. Avec l’aide du réalisateur William Laboury :→cliquez ici.
Les Soeurs Callot ont créé une maison de couture importante jusqu'à la crise de 1929. Elle était notamment reconnue pour son expertise dans l'utilisation de la dentelle. "Sans les sœurs Callot j'aurais fait des Ford, avec elles j'ai fait des Rolls-Royce" (Madeleine Vionnet; qui fut première d'atelier chez Callot de 1901 à 1906). Par Maxime Laprade, jeune historien de la mode (actuellement en post-master au London College of Fashion). Plus de conférences : http://podcast.ifm-paris.com/
From the timeless silhouettes created by Madeleine Vionnet and Madame Grès to the futuristic designs of Issey Miyake, there's nothing quite like bias-cut clothing. This episode, Christine chats with Julianne Bramson and Susan Lenahan, co-founders of Fashions in Harmony, a pattern and fabric company specializing in bias-cut garments. Julianne has studied and taught this method of sewing for years and shares some of her favorite tips on fabrics, finishing techniques, and patterns to use when exploring this tricky but highly rewarding style of design and sewing.