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durée : 00:02:55 - Ma vie au boulot - par : Sandrine Foulon - Ce samedi, Sandrine Foulon répond à deux auditeurs. Maxime veut savoir s'il est permis de quitter une entreprise avec les documents qu'un salarié a contribué à produire. Jean-Éric, lui, est provoc' : puisqu'il règle ses courses aux caisses automatiques, pourquoi n'a-t-il pas droit à un salaire ?
Boire du vin comme un pro : les 5 erreurs que je vois tout le temps (même chez les amateurs passionnés) J'observe souvent les mêmes erreurs. Elles semblent anodines… mais elles peuvent transformer un bon vin en expérience frustrante. Voici celles que je rencontre le plus souvent : - Servir à mauvaise température : un vin trop froid ou trop chaud = cela joue sur l'expression aromatique et la texture en bouche - Remplir le verre à ras bord : moins d'oxygénation, moins d'arômes - Aller trop vite : la dégustation demande du temps, de l'attention - Négliger le contexte : lumière, bruit, posture… tout compte - Conserver le vin trop longtemps ouvert : oxydation et altération rapide Ce sont des détails… mais ce sont eux qui font la différence. Si vous formez, servez ou dégustez du vin régulièrement, gardez ces repères en tête. Et partagez-les autour de vous ! Pour une analyse détaillée (et les solutions à chaque erreur), ma vidéo complète est en ligne ici et sur ma chaine: Boire du vin comme un pro : les 5 erreurs à éviter Et vous, quelle erreur voyez-vous le plus souvent autour de vous ? Ou celle que vous avez vous-même longtemps faite sans vous en rendre compte ?
Nous avons parfois l'impression que le climat actuel est anxiogène. Les crises se succèdent et nous ne savons plus comment y répondre. Dans cette épisode, Joan et Stéphane prennent le temps de réfléchisse sur l'état de notre monde et explorent différentes avenues qui nous sont offertes pour demeurer sain d'esprit. Site internet: https://questiondecroire.podbean.com/ ApplePodcast: https://podcasts.apple.com/us/podcast/question-de-croire/id1646685250 Spotify: https://open.spotify.com/show/4Xurt2du9A576owf0mIFSj Contactez-nous: questiondecroire@gmail.com Notre commanditaire: L'Église Unie du Canada Moncredo.org * Musique de Lesfm, pixabay.com. Utilisée avec permission. * Photo de Sander Sammy, unsplash.com. Utilisée avec permission. Bonjour, bienvenue à Question de croire, un podcast qui aborde la foi et la spiritualité, une question à la fois. Cette semaine, comment survivre dans le climat actuel? La tentation d'offrir des trucs pour survivre aux crises actuelles Un jour, quand mes trois enfants étaient toutes petites, la période la plus épuisante de ma vie, (et d'ailleurs je fais un clin d'œil à toutes celles et ceux qui se retrouvent dans cette situation maintenant), je m'en étais ouverte à un prof de la fac de théologie que je connaissais. Il était du côté catholique, mais on était ensemble dans plusieurs projets de réflexion théologique œcuménique. Il m'avait donné un précieux conseil. Écoute bien Stéphane, ça peut te servir. Il était allé en retraite spirituelle dans je ne sais quel monastère formidable, sûrement avec une très belle vue et puis régulièrement des offices. Il m'avait expliqué qu'il était un peu pressé par les différentes tâches académiques et les problèmes liés à sa paroisse, parce qu'il était aussi prêtre en paroisse. Et puis, tiens-toi bien, une de ces personnes consacrées dans la vie du monastère lui avait donné le truc et astuce suivant : « quand je mange, je mange, quand je marche, je marche, quand je lis, je lis ». Il lui avait donc conseillé de ne faire qu'une chose à la fois et de la faire bien et en pleine conscience. Alors, un peu épatée, j'avais regardé ce monsieur de plus de 45 ans, célibataire, prêtre, prof de fac, qui me disait ça à moi. Et j'avais dit, écoute : quand je mange, je donne à manger à quelqu'un. Quand je marche, je pousse une poussette et je tiens quelqu'un d'autre par la main. Quand je parle au téléphone, une autre personne m'interrompt tout le temps et me parle constamment. Et quand je dors, quelqu'un décide de ne pas dormir et donc je ne dors plus. C'est un petit peu la même chose maintenant; il y a un climat particulièrement difficile et des fois quand je scrolle sur Instagram ou autre et que je vois des tas d'astuces : mettre les jambes contre le mur, faire de la méditation et tout, je repense à ces bons conseils qu'on peut donner aux gens pour aller bien, alors que c'est le chaos total autour d'eux. Les crises qui prennent trop de place dans nos vies Oui, je trouve qu'il y a une certaine sagesse dans le conseil que tu as donné dans le sens d'essayer de ne pas trop se faire envahir et que le contexte actuel prenne toute la place dans nos vies. Mais en réalité, c'est difficile parce que le climat actuel a des répercussions partout dans tout ce qu'on fait. Au moment où on enregistre cet épisode, nous sommes au Canada dans cette crise avec les tarifs d'importation exportation avec les États-Unis. Les États-Unis sont quand même le premier partenaire commercial du Canada. On peut dire, bon, c'est une crise, les marchés fluctuent et tout et tout, mais ça a des répercussions à l'épicerie. Il y a des gens qui sont soit à la retraite ou qui planifient leur retraite. Toutes ces variations de marché, ça a un impact réel. Il y a des gens qui perdent leur emploi. Donc, c'est facile de dire ah, j'élimine ça dans ma tête, je me concentre sur moi-même et ma petite chose. Mais c'est difficile de dire ça à quelqu'un qui a peur de perdre son emploi, qui se demande comment il-elle va faire pour nourrir ses trois enfants. Ça peut être très envahissant, ça peut être très angoissant. Et on en parle un peu, mais on a très peu de choses à offrir pour aider ces personnes-là. Que peut faire l'Église dans le climat actuel Finalement, nous, d'un point de vue de l'Église, d'un point de vue des religions, comme tu dis, qu'est-ce qu'on a à offrir ? C'est vrai que j'étais assez surprise la première fois qu'une stagiaire avec laquelle j'ai parlé il y a quelques années, une stagiaire que j'avais dans mon staff dans une Église à Strasbourg, m'a parlé très franchement de ses problèmes de santé mentale. Et c'était un peu la première fois dans un contexte d'Église en France; elle venait un petit peu de l'extérieur puisqu'elle faisait un stage plutôt orienté, je ne me rappelle plus très bien, mais c'était un peu secrétariat ou quelque chose comme ça. Elle en parlait super librement, là où finalement c'était très, très, très rare dans mon milieu d'Église d'origine qu'on parle de santé mentale. D'ailleurs, on a consacré tout un épisode avec l'ami Olivier sur ces questions-là. D'un autre côté, ces derniers temps, je me suis rendu compte qu'il y a beaucoup de bon dans le fait de pouvoir poser des diagnostics, quelque chose qui permet aux gens de comprendre certaines de leurs réactions, certaines de leurs pseudo-inadéquations avec les situations. En même temps, je me demande si, par certains aspects, ça ne nous rajoute pas un poids supplémentaire, dans le sens où on se dit « bon, moi j'ai eu le diagnostic de ci ou ça, ou bien moi je me sens comme ceci, et donc je n'arriverai pas à faire ça, ou ce n'est pas pour les gens comme moi, ou alors si on aménage, je ne sais pas, je n'y arriverai pas ». Avant, on avait un peu cette espèce d'utopie qu'avec un peu de bonne volonté, on arrivait à tout faire. Et maintenant, on est presque parti dans l'autre sens, on se dit que tout est devenu si compliqué qu'on ne va probablement pas réussir à le faire. Et ça, c'est quelque chose qui m'inquiète aussi par bout. Du coup, en Église, je trouve que ce qui pourrait devenir de plus en plus notre force, c'est d'être accessible à tous et à toutes, d'avoir des activités qui peuvent parler à un maximum de personnes, avoir des lieux où tu peux choisir ou de parler ou de te taire, de t'asseoir sur un banc ou de t'allonger sur un banc. On pourrait finalement développer encore plus le fait qu'on peut être des lieux de refuge, qu'on peut être des sanctuaires dans lesquels peuvent se vivre un certain nombre de choses et d'interactions, peu importe finalement nos besoins, nos spécificités, nos diagnostics. J'espère que comme ça, on arrivera à contribuer à quelque chose d'un peu plus sain dans le climat actuel. Je me rappelle que finalement, Jésus avait des fois un petit comportement autistique, si on y pense un peu. Après, je ne veux pas faire un diagnostic sauvage sur Jésus, mais quand d'un seul coup il disait aux uns et aux autres « j'en peux plus, je suis sursaturé d'informations, je vais me mettre là-bas, là-bas, où on me fout la paix ». Quand il prend cette décision ultra radicale d'aller au désert, on sent vraiment qu'il est en surstimulation et qu'il a besoin qu'on lui foute la paix, qu'on lui laisse un grand espace devant lui. Dans nos sociétés, on a de plus en plus de mal à couper. Je suis la première à être sur les réseaux sociaux, je suis la première à m'intéresser à plein de choses. Récemment, j'ai vu un documentaire qui rapportait que certains jeunes passent jusqu'à 12 heures par jour sur les réseaux sociaux; 12 heures ! Peut-être que mes filles en font un peu partie, j'espère que non. Alors bien sûr, il y a aussi les gamers qui font quand même aussi des trucs d'interaction sociale. Ce n'est pas juste scroller. Il y a toutes sortes de façons d'être sur Internet ou les réseaux sociaux. Il n'y en a pas qui sont meilleures ou moins bonnes, il y a juste différentes façons d'y être. Et quelles sont nos possibilités de nous couper un peu de toute cette agitation du monde? Moi, j'ai tendance à espérer que dans les Églises, on cultive ce genre de choses. J'ai beaucoup d'admiration pour mes collègues qui partent trois, quatre, dix heures en forêt avec des enfants, avec des jeunes, avec des adultes et qui leur proposent de couper. Il me semble que c'est ce qu'on a à offrir. Prendre soin de soi Certaines personnes s'attendent à ce que les Églises soient ce lieu de résistance au climat actuel. Oui, peut-être. Mais en même temps, un peu comme tu l'as soulevé, il faut prendre soin de soi. L'exemple que j'utilise souvent, c'est ce qu'on appelle ici les aidants naturels; ces personnes qui prennent soin de parents âgés ou d'enfants qui ont des problèmes spécifiques, ce qu'ils font par amour, mais ça demande beaucoup de temps, ça demande beaucoup d'énergie. Et on leur dit : si vous vous épuisez, on n'aura pas seulement entre guillemets un problème, mais deux problèmes. On va avoir une personne en perte d'autonomie et une autre personne en épuisement. Donc, il faut faire attention à soi pour ne pas se brûler. Et c'est vrai qu'on est constamment confronté à des problèmes qui semblent immenses, qui semblent trop gros pour nous, ça peut être décourageant. On peut se demander, mais moi, je ne suis qu'une seule personne. Comment puis-je changer la façon dont les systèmes internationaux fonctionnent? Peut-être une façon, c'est de revenir à soi, un peu comme tu dis. J'ai arrêté d'écouter les téléjournaux parce que c'était trop difficile émotivement, et arrêté d'avoir des conversations avec des gens qui ne sont pas là pour échanger, mais pour débattre et gagner un argument, des gens, ce que j'appelle, endoctrinés. Souvent on dit, ah, il faut garder les canaux de communication ouverts avec les gens différents. Peut-être, mais est-ce qu'on est vraiment obligé d'être en contact avec des gens nocifs, des gens toxiques, des gens qui ne veulent rien savoir de nos points de vue qui sont juste là pour régurgiter la propagande, régurgiter ce qu'ils croient être parole d'évangile et qu'il ne l'est pas? Donc, il faut prendre soin de soi, il faut faire attention à soi et ce n'est pas se désengager, c'est juste de dire : il y a des moments où il faut être dans la bataille et il y a des moments où il faut se protéger. Connaître ses limites Il n'y a pas longtemps, l'une de mes filles a vécu un événement un peu fort dans sa vie. Elle m'appelle et me dit « Maman, je ne vais vraiment pas bien, je ne sais pas quoi faire aujourd'hui pour aller bien ». Je lui ai dit « Écoute, je te suggère de faire une liste de choses qui te font du bien, des choses qui sont réalistes, que tu peux faire là tout de suite, des choses pour lesquelles il faut que tu t'organises un petit peu.» C'est toujours pareil, le court, le moyen, le long terme. Et puis des listes de choses qu'on pourrait imaginer ensemble, où il faut un peu de budget, un peu de temps, un peu d'organisation. Alors elle a fait cette liste, et de temps en autre, je lui rappelle de se référer à cette liste. Je me fais aussi cette liste mentale. Par exemple j'ai besoin d'aller régulièrement au spa. J'adore les bains, les bulles, le hammam, le sauna, mes copines… passer du temps avec mes copines, elles me racontent leurs histoires, du temps dans le jardin avec mon mari, la louange et la prière. Clairement, ce sont des moments où j'oublie un peu tout ce qui m'habite et où je vis cet instant présent, où je me marre, où je profite, où j'admire la nature. D'un seul coup, je suis juste dans ce moment-là qui me rend heureuse et en vie. Et parfois aussi, je m'autorise à regarder en face les pressions. Voilà, les pressions, soit que j'assume, soit que je subis. Et parfois aussi, je le dis aux gens. D'ailleurs, je le dis ces derniers temps, je le dis un peu plus aux gens. Je leur dis, écoutez, je suis au maximum de mes compétences. J'ai changé de pays, j'ai changé d'Église, j'ai changé un peu de métier, parce que je ne suis plus pasteur de paroisse, je ne suis plus ministre en paroisse. Et je suis arrivée au maximum de mes possibilités de surcompensation, d'adaptation. Je déçois probablement, on estime que je devrais faire plus, et ça je l'entends, mais je n'y arrive pas. Si je vais plus loin, c'est ma santé mentale qui va devoir prendre le relais, ou en tout cas je vais devoir chercher quelque part où ce n'est pas bon d'aller chercher. Donc je regrette de décevoir, moi je ne peux pas en faire plus parce que je connais mes limites. Les gens sont souvent frappés que l'on connaisse ses limites, ça c'est quelque chose qui me saute aux yeux quand je dis aux gens, par exemple, écoutez, moi je fais toujours une sieste au milieu du jour et c'est comme ça que je m'en sors. Je fais toujours un goûter vers 4-5 heures et c'est comme ça que je peux bosser le soir. J'explique un peu que j'ai mis en place une certaine hygiène de vie pour pouvoir continuer à travailler dans l'Église, à bosser le soir, le week-end, les jours fériés. Ça m'a demandé de mettre en place une hygiène de vie particulière, adaptée à ce que ma vocation demande en termes d'emploi du temps. Et j'encourage chacun et chacune à oser dire ce genre de choses, non pas pour dire « je suis plus spéciale que toi, j'ai tel ou tel besoin », mais pour dire en fait « je sais que pour pouvoir mener à bien le moins imparfaitement possible ma mission, je mets en place un certain nombre de choses et ça m'amène des fois à dire non ou ce n'est pas possible ou à dire plus tard, et c'est comme ça que je m'en sors. Remettre les crises dans le long terme Une autre chose qu'on peut faire, c'est prendre un pas de recul et retourner dans notre tradition en tant que croyante, en tant que croyant. Par exemple, dans la première lettre de Jean, chapitre 2, verset 17, on dit « Et le monde passe, et sa convoitise aussi, mais celui qui fait la volonté de Dieu demeure éternellement. » Les choses passent et Dieu demeure. On a cette chance, en tant que chrétien, d'avoir une histoire sur le long terme. Dans le Premier Testament, on a tous ces prophètes qui font face à des crises terribles et quelque part, le peuple de Dieu continue à survivre. Ce n'est pas facile, ce n'est pas plaisant, mais d'être capable de mettre ça dans du long terme, de dire que ça fait partie de l'expérience humaine, ça fait partie de l'expérience du peuple de Dieu, de faire face à de grands défis. Les gens ont su conserver une certaine forme d'espoir. Les croyants ont conservé la foi malgré toutes les épreuves. Malgré tout, on n'est pas seul dans tout ça. Ce n'est pas juste notre génération qui est attaquée. On a toute cette communion des saints, si je peux utiliser du langage théologique, toutes ces personnes-là qui sont avec nous. Tous les croyants à travers le monde sont avec nous et Dieu demeure avec nous. Ça peut aider, pendant quelques secondes, de se rappeler de tout ça et de se dire que peut-être ça va bien aller dans le fond, sur le long terme. Se souvenir de ceux et celles qui nous ont précédés Pour moi, c'est vraiment exactement ça, c'est totalement réconfortant de penser à la nuée des témoins. Certains vont associer la nuée des témoins à nos contemporains, d'autres vont partir dans des choses un peu plus mémorielles. Du côté réformé, on est moins à l'aise sur des questions comme ça, mémorielles. Du côté luthérien, on pratique plutôt une forme de tolérance ou de compréhension. Du côté catholique on est totalement à l'aise, décomplexé, pas de problème. Mais néanmoins, moi, c'est le souvenir de ce pour quoi une grande partie de mes ancêtres proches, les générations les plus proches ont lutté. Je me rappelle quand même cette grand-mère, grand-mère Madeleine, qui a perdu une jambe dans la Résistance, dans la Deuxième Guerre mondiale. Je l'ai toujours connue unijambiste, alors qu'en fait, c'était une gamine qui ne savait pas trop où aller et qui a vu un endroit où il y avait de la soupe si on filait un coup de main. Maintenant, on appelle ça de la grande résistance. Mais enfin, quand même, elle était résistante. Elle a résisté. Et bien sûr, penser aussi au côté espagnol, celles et ceux qui ont voulu résister à la dictature avec plus ou moins de succès. Se rappeler qu'en fait, ils ont lutté, ils ont eu des vicissitudes. Il ne faut pas comparer, chaque génération est différente. Des choses ont quand même touché leur chair. Mais ils ont lutté pour que moi, je puisse continuer à exercer une forme de liberté d'expression, d'autodétermination. Le soin des plus vulnérables, c'est quelque chose qui est très présent dans mes lignées paternelles et maternelles. Je me rappelle ma grand-mère qui me parlait de son grand-père, donc ça fait loin en arrière, et qui disait, tu sais, mon grand-père, c'était celui du village qui ne battait pas les enfants. Et ça, ça l'a guidée toute sa vie, d'avoir un grand-père qui pensait que ce n'était pas normal de battre les enfants, en tout cas qui ne battait pas les chiens, ni ses petits-enfants. Parfois, on a des ancêtres dont on peut être à la fois fière et puis aussi dont on se dit, j'ai une parole à porter et j'ai une spécificité à apporter et je peux m'appuyer là-dessus, sur cet héritage. Ensuite, il y a des héritages symboliques. Quand on n'est pas tout à fait à l'aise avec son arbre généalogique, ça peut arriver aussi, on n'en est pas responsable. On peut aussi s'inscrire dans des lignées symboliques, des courants de pensée forts qui nous structurent et qui nous permettent de trouver là des idées saines. Ça, c'est quand les idées sont saines. C'est vrai qu'il y a aussi tout plein d'idées malsaines et on ne peut pas toujours évacuer le fait qu'elles aient parfois de la popularité. Conserver sa dignité pendant les crises Tu parles de la Deuxième Guerre mondiale. Mon premier diplôme universitaire, c'est en histoire. Et je me souviens, j'ai lu des trucs sur la Shoah, sur l'Holocauste. Encore une fois, je ne compare pas ce qui s'est passé là avec notre climat actuel. Le lien que je fais, c'est une des grandes questions, pourquoi les Juifs n'ont pas résisté à la solution finale? Et bon, il y a eu des actes de résistance. Oh oui. Dans les forêts polonaises, il y a eu plein de petits îlots, mais pas quelque chose de généralisé, quoi. Un des arguments que je n'avais pas vu venir, c'était que peut-être une des grandes résistances, c'est la survie. C'est vrai. Et je fais toujours aussi le lien avec la bande dessinée Maus, une très grande bande dessinée où l'auteur raconte l'histoire de l'Holocauste à travers son père. Et cette scène que j'ai trouvée troublante et puissante à la fois où son père est dans les camps de la mort et il va se laver dans la rivière. Les autres disent « Mais qu'est-ce que tu fais là? » Et moi, j'ai vu ça comme un acte de dignité. « Je suis un être humain, j'ai le droit d'être propre. » Ça n'a rien changé, malheureusement, dans le grand ordre des choses. Mais cette résistance-là, dans un mouvement qui essaie de déshumaniser des êtres humains, de dire « Je suis un être humain, et rien de ce que vous pouvez faire va changer le fait que je suis un être humain tant ou si longtemps que je vais vivre. C'est d'une puissance magistrale et ça inspire. Ne pas se couper des réalités actuelles Avant, on parlait de rester déconnecté à certains moments, d'essayer de se protéger aussi de tout ça. Mais c'est compliqué parce qu'une partie de la vie sociale se passe maintenant sur les réseaux sociaux. Et donc, du coup, on est tous et toutes en train d'essayer de gérer notre lien aux réseaux sociaux, d'y être quand même assez pour être informé. Moi, par exemple, je travaille beaucoup avec la jeunesse, donc je ne voudrais pas me couper d'un certain nombre de choses. En même temps de ne pas y être trop, pour ne pas d'abord s'épuiser les yeux, la tête, puis pour ne pas voir trop de choses terribles. Mais par contre, ce qui nous prend par le revers, et je crois que tu as vu toi aussi les chiffres, c'est ce regain de religiosité auprès des jeunes. Des jeunes qui finalement trouvent sur les réseaux sociaux un certain nombre de choses qui les attirent concernant la religion, et qui finissent dans leur vingtaine par retourner à l'Église, tant et si bien qu'il y a plus de pratiques auprès des vingtenaires qu'auprès de leurs parents. C'est épatant, hein? Oui, j'ai vu il y a quelques jours. Vous qui écoutez, ce sera peut-être de vieilles nouvelles, mais c'est la société biblique en Grande-Bretagne qui publie un article expliquant une augmentation de la présence au culte de 50% au cours des six dernières années. Certaines gens ont dit : est-ce que ce sont des gens qui déclarent aller à l'Église ou des gens qui sont vraiment à l'Église? Parce qu'il y a toujours cette nuance-là dans les enquêtes. Lorsqu'on creuse un peu, c'est une augmentation réelle, surtout chez les jeunes hommes de moins de 35 ans. Et lorsqu'on est sur les médias sociaux, on comprend aussi ce que ça veut dire. Parfois, on peut faire des liens. Ces jeunes hommes sont souvent beaucoup plus conservateurs moralement. Ils sont souvent adeptes d'une certaine masculinité toxique, à la Andrew Tate, ce qu'on appelle ici « bro » masculinistes. Si on regarde ça statistiquement, on se dit « Ah, c'est merveilleux, on a enfin des jeunes qui viennent à l'Église, enfin de jeunes hommes qui viennent à l'Église ». Mais si on comprend ce qui se passe sur ces médias sociaux là, comment ce sont des vecteurs de radicalisation, de masculinité toxique, et que ces jeunes hommes-là viennent à l'Église pour une espèce de modèle d'homme qui domine la famille, une espèce d'image d'un patriarcat d'une autre époque, on se pose des questions. Et c'est ça que je disais plus tôt : il faut se protéger, mais il faut rester aussi informé. Moi j'ai un fils de 15 ans, je ne suis pas au-dessus de son épaule, mais plusieurs fois je lui demande ce qu'il consomme sur Internet. C'est vrai. Parce que je sais que ça existe. Je ne veux pas nier cette existence-là. Je ne veux pas dire, moi, je n'aime pas ça, ça n'existe pas. Non, il faut être au courant pour justement dire aux personnes autour de nous, il y a un problème là. Ce n'est pas banal, mais encore une fois, on s'expose à du contenu toxique et comment peut-on s'informer sans se laisser affecter? C'est toujours un jeu d'équilibre très difficile. Prendre le temps de se poser Comme on a dit que c'était trop facile, les petits trucs et astuces, je vais terminer avec un truc et astuce. On a dit en début d'émission que c'était vraiment la voie de la facilité, donc il y aura un peu d'autodérision. La première astuce : j'ai lu quelque part que Jean-Sébastien Bach, avant de commencer toute chose, toute partition, toute création, commençait par dire « Jésus vient-moi en aide ». Et il écrivait en haut de sa partition « Jésus sauve ». Donc se poser, se dire « Jésus viens-moi en aide », et puis « Jésus sauve ». Se rappeler qu'en fait, on a été sauvés. On a été sauvés par grâce, on vit de la grâce. C'est vrai qu'on aimerait faire de grandes œuvres. On aimerait que nos projets réussissent, on aimerait bien que les gens nous aiment bien en plus. Plein de trucs compliqués à la fois. Que notre podcast soit très populaire. Puis gagner un peu de sous de temps en temps aussi. Bon bref, pour pouvoir aller au spa justement. Bref. Et puis, à la fin, quand Bach avait terminé, il ne savait jamais trop, finalement, si ça allait plaire. On ne sait pas trop, je n'en sais rien, moi je n'ai jamais composé d'œuvres, mais il doit y avoir un énorme moment de doute, terrible. Il notait aussi Solo dei gloria, SDG. Ça, c'est une discipline que je commence à m'appliquer un peu, parce que ça me permet de me poser et de me rappeler ce pourquoi je suis là. Deuxième astuce : j'ai un collègue qui travaille dans le milieu des aumôneries, qui aussi est manager d'équipe. Il nous a expliqué en réunion de managers d'Église que trois fois par jour, il fait de la cohérence cardiaque, et que depuis qu'il fait ça, il se sent beaucoup plus relax. Avant, il sentait sa tension monter. Maintenant, trois fois par jour, il fait de la cohérence cardiaque. Je me dis : finalement, les pressions ne vont pas baisser, en tout cas pour la plupart d'entre nous. Les pressions mondiales non plus. Comme tu dis, il y a le climat politique, il y a les masculinistes, l'inflation, que sais-je encore. Mais nous, notre corps, la façon dont on traite notre corps, les respirations qu'on prend, la façon dont on regarde vers Jésus dans les moments de notre journée. On a ça pour le moment, on en a encore le contrôle. C'est un recentrage qui permet ensuite de donner au reste du monde. Alors voilà, j'ai terminé sur une note d'autodérision avec deux astuces. Et toi, est-ce que tu as des trucs et astuces ? Tout simplement, ne rien faire. Parfois, c'est un acte de résistance parce qu'il faut être productif, il faut faire plus, et tout, et tout, et tout… Parfois, ouvrir la télévision. Oui, je sais, je suis de ma génération, j'écoute encore la télévision. Et écouter un film stupide, et ne rien en tirer, mais juste être là et ne pas trop penser et accepter que je viens de perdre deux heures d'un point de vue productif, mais j'ai peut-être gagné deux heures de santé mentale quelque part. Ouais, c'est excellent. J'adore. Conclusion Merci, Joan. J'espère que ce podcast a été un moment où vous avez pu décrocher un peu. Merci pour la conversation, Joan. Merci, Stéphane. Et on vous rappelle que vous pouvez nous écrire si jamais vous avez le goût d'entrer en communication avec nous pour échanger, pour des sujets, pour des suggestions, parce que vous n'êtes pas d'accord, surtout si vous n'êtes pas d'accord, on veut vous entendre : questiondecroire@gmail.com Merci à l'Église Unie du Canada, notre commanditaire, qui a un site Internet moncredo.org, qui explore aussi des questions de foi et de spiritualité. À très bientôt, Joan. À très bientôt.
durée : 00:18:50 - C'est bon ça, c'est fait en Isère ? - Huile d'olive, colza, noix ou lin : comment les choisir et les utiliser sans perdre leurs bienfaits ? Isabelle Schillig, naturopathe et coach culinaire à Uriage, livre ses astuces pour cuisiner sainement, du salé au sucré, avec les bonnes huiles.
Charleroi a partagé l'enjeu à Malines. Rik De Mil était un peu partagé après la rencontre. Débriefing dans Complètement Foot avec David Houdret, Nordin Jbari et Christophe Franken. Complètement foot - Débriefing des matches du Football belge, Football européen, Diables Rouges, de l'Euro et Coupe du Monde avec les Diables Rouges. Tous les matches de la Jupiler Pro League avec Anderlecht, Club Brugge, Charleroi, Standard, Antwerp, Union Saint-Gilloise, RWDM, Seraing, AS Eupen, KRC Genk, KAA Gent, RFC Liège, les Francs Borains. Mais aussi la Champions League - Ligue des Champions, l'Europa League et la Conference League avec le Barca, le Real Madrid, l'Atletico Madrid, Manchester City, Liverpool, Chelsea, Manchester United, le PSG, Juventus, Inter, Milan AC, Naples, Bayern Munich, Borussia Dortmund. Avec les Diables Rouges : Kevin De Bruyne, Romelu Lukaku, Eden Hazard, Thibaut Courtois, Jérémy Doku, Jan Vertonghen, Koen Casteels, Timothy Castagne, Wout Faes, Arthur Theate, Orel Mangala, Youri Tielemans, Amadou Onana, Yannick Carrasco, Leandro Trossard, Zeno Debast, Dodi Lukebakio, Johan Bakayoko, Michy Batshuayi, Lois Openda, Charles Dekaetelaere, Mike Trésor... Et aussi les plus grands joueurs : Lionel Messi, Cristiano Ronaldo, Kylian Mbappé, Karim Benzema, Mohamed Salah, Harry Kane, Bruno Fernandes, Erling Haaland... C'est le 1er talkshow radio du foot en Belgique. Le dimanche sur VivaCité, radio de la RTBF. Et plus si affinités. Avec David Houdret et la RTBF Sport. Nos consultants sont : Alex Teklak, Nordin Jbari, Clément Tainmont et Guillaume Gillet. Font aussi partie de l'équipe : Christine Schréder, Pieter-Jan Calcoen du journal Het Nieuwsblad, Guillaume Gautier du magazine Le Vif, Jonathan Lange et Christophe Franken de La DH Les Sports+. Merci pour votre écoute Complètement foot, c'est également en direct tous les dimanche de 20h20 à 23h sur www.rtbf.be/vivacité Retrouvez tous les épisodes de Complètement foot sur notre plateforme Auvio.be : https://auvio.rtbf.be/emission/1391 Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Mes chers camarades, bien le bonjour !Le temps passe, et il est temps de vous faire découvrir une troisième recette historique ! Cette fois, toujours en compagnie de Fabian Müllers, direction le Haut Moyen Âge à l'époque des Mérovingiens pour cuisiner des navets au lard !Bonne écoute et bon appétit ! ➤ En 2025 vous allez pouvoir découvrir 10 recettes succulentes, et c'est notamment grâce au soutien du CNC Talent, merci à lui ! Si vous aussi vous avez besoin d'un coup de pouce pour un projet audiovisuel, jetez y un œil : https://www.cnc.fr/professionnels/aides-et-financements/creation-numerique/fonds-daide-aux-createurs-video-sur-internet-cnc-talent_190814➤ Pour en savoir encore plus sur l'histoire de l'alimentation, suivez les travaux de Fabian :➜ Sur Facebook : https://www.facebook.com/profile.php?id=100015340651981➜ Sur Instagram : https://www.instagram.com/fabian.mullers/➜ Via le collectif Cuisine Historique : https://www.facebook.com/CollectifCuisineHistorique➜ Et sur le site de La Muse : https://mondemedieval.fr/
Deuxième bonus suite à ma rencontre avec Héloïse, torréfactrice de la marque Brume de Café, cette fois je l'ai rappelée après l'interview pour savoir comment bien conserver son café.Voici les conseils d'une pro !Pour aller plus loinRetrouvez Héloïse et son merveilleux café, rendez-vous sur son site internet, Instagram ou Facebook.La série dédiée au café continue dans les autres épisodes avec : Héloïse, torréfactrice passionnéeComment faire un bon café chez soi ?Comment conserver son café ?La rediffusion de l'interview de Catherine Hardenne du P'tit Truck Café-------------------------Épisode enregistré en mars 2025 par Marie-Cécile Drécourt. Pour les nouveaux auditeurs & auditrices, Esperluette, à l'écoute du Vaucluse vous emmène explorer mon territoire d'adoption. Mon but ? Apporter du positif dans vos oreilles et vous donner envie d'agir, que vous soyez dans le Vaucluse ou non.toiles sur Apple Podcasts , Spotify ou Google. Merci !Si vous souhaitez produire votre podcast ou sponsoriser Esperluette, contactez-moi via LinkedINHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Découvrez Rabat sous un nouvel angle avec Ibtissam & Frédéric, fondateurs d'IEA Architecture. Installés à Rabat, ce couple d'architectes partage son parcours, son regard sur l'évolution de la ville lumière, ses influences culturelles, et l'importance de préserver l'âme du patrimoine marocain tout en construisant l'avenir. Un échange passionnant sur l'architecture, la vie au Maroc, et le dialogue entre modernité et tradition. ✨ LIENS DE CONTACT :
À l'occasion de sa revue de presse jeudi, Paul Arcand commente les plus récents sondages en lien avec les élections fédérales qui auront lieu le 28 avril. «Les projections laissent entrevoir un gouvernement libéral majoritaire avec les conservateurs comme principal parti d'opposition. Le Bloc Québécois va avoir toutes les difficultés à conserver ses sièges et pourrait en perdre jusqu'à une dizaine. Le NPD est pratiquement appelé à disparaître...» Le Globe and Mail rapporte par ailleurs que le chef du Parti conservateur du Canada, Pierre Poilievre, serait en danger dans sa propre circonscription de Carleton, située en Ontario. «Le parti a délégué des organisateurs chevronnés, qui viennent du quartier général des conservateurs, afin de s'assurer que Poilievre soit réélu lundi soir. Il n'y a pas de sondage officiel, mais ce qui se dit, c'est que Poilievre serait nez à nez avec son adversaire libéral [...] S'il perd, il sera dans le trouble, pour vrai. On ne peut pas imaginer qu'il garde la direction du Parti conservateur [...] c'est assez incroyable comme revirement. Il y a quelques moins à peine, il voguait vers la victoire avec une vingtaine de points d'avance.» Autres sujets abordés La Russie lance des missiles contre la capitale de l’Ukraine; Des étiquettes plus détaillées dans les épiceries et une nouvelle façon de donner un pourboire dans les restos; Les Canadiens de Montréal perdent encore contre les Capitals de Washington qui mènent la série 2-0. Voir https://www.cogecomedia.com/vie-privee pour notre politique de vie privée
"Limité à 80" Pascal Atenza revisite l'actualité en 80 secondes ! Découvrez la chronique d'aujourd'hui !Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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durée : 00:03:44 - Préserver le chêne centenaire du camp de concentration du Vernet d'Ariège - Plus de 16.000 personnes demandent à ce que le chêne centenaire de la gare du Vernet (Ariège) qui va être abattu lundi 14 avril, devienne un gardien de Mémoire. Il représente, à leurs yeux, le seul témoin des camps de déportation installés sur la commune lors de la seconde guerre mondiale.
Chaque samedi et dimanche, Lénaïg Monier reçoit un invité au cœur de l'actualité politique pour une interview sans concession.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Chaque samedi et dimanche, Lénaïg Monier reçoit un invité au cœur de l'actualité politique pour une interview sans concession.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
GESTIONNAIRES EN ACTION. Dans le contexte de guerre commerciale qui a grimpé de plusieurs crans cette semaine, certains investisseurs pourraient vouloir protester à leur façon en vendant les titres de sociétés américaines qu’ils détiennent en portefeuille. Marc L’Écuyer, gestionnaires de portefeuille à Cote 100, estime qu’il s’agit d’une mauvaise idée. «On pense que ce serait une erreur d'agir de la sorte. Pourquoi? Parce qu'au niveau boursier, il n'y a rien qui se compare aux États-Unis. La quantité d'entreprises disponibles, on ne retrouve pas ça ailleurs», dit-il. Selon lui, les investisseurs qui veulent bâtir un portefeuille avec des entreprises de qualité n’ont pas le choix de regarder du côté américain. «On croit que ce serait une erreur de se faire du tort pour protester contre les politiques américaines», explique-t-il. Il concède que dans les cas où on peut trouver deux entreprises semblables dont l’une serait américaine, il serait possible de privilégier celle qui ne l’est pas. «Toutefois, je pense que ce serait une erreur de dire qu'on exclut les entreprises américaines. Oui, on est prêt à éviter certains produits américains, mais certains sont irremplaçables», juge-t-il, citant les exemples des sept magnifiques et des émetteurs de cartes de crédit Visa (V, 339,39$US) et MasterCard (MA, 530,55$US). Il ajoute que le marché boursier américain est également bien diversifié. La Bourse américaine chute au premier trimestre En excluant les récentes chutes du début du mois d’avril, l’indice principal de la Bourse de New York, le S&P 500, a reculé de 4,8 % durant le premier trimestre, alors que le MSCI World excluant les États-Unis a progressé de 8,3%. Marc L’Écuyer estime qu’il est toujours bon d’avoir une certaine diversification géographique dans les portefeuilles. «Cela étant dit, on pense qu’il est difficile de remplacer le marché américain. Aujourd'hui, si j'avais à privilégier le marché qui va le mieux performer pour un investisseur à long terme comme nous, disons sur les 10 prochaines années, je miserais sur le marché américain», dit-il. Aux investisseurs qui sont inquiets de la guerre commerciale entre les États-Unis et une grande partie du reste du monde, il conseille de ne pas s'attarder aux événements qui se produisent quotidiennement. «On veut continuer d’être présent. Ça sera peut-être juste de s'ajuster et de peut-être éviter les entreprises qui sont tributaires d'exportations aux États-Unis ou à l’international», dit-il. Toutefois, il répète que les investisseurs ne devraient pas complètement changer leur portefeuille malgré les soubresauts des marchés boursiers.Pour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr
Aujourd'hui dans la gang ➜ Les signes que vous avez besoin de vacances avec Palardy Coach de Vie! Harvey Austérité : Les trucs pour ne pas payer 500 millions pour son mariage! Gab découvre les options modernes sur les chars, lui qui a un char vieux de 15 ans! Bonne écoute!
À la Une de Radio foot internationale à 16h10-21h10 T.U. : - Serie A 29è journée, l'Inter frappe un grand coup ! ; - Milan s'apprête à accueillir la Ligue des Nations. ; - Éliminatoires Mondial 2026 zone Afrique, focus sur 3 rencontres de jeudi. - Serie A 29è journée, l'Inter frappe un grand coup ! Les Nerazzurri l'ont emporté à Bergame (2-0) tandis que Naples s'est enlisé dans la lagune et n'a remporté qu'un point de Venise, avant-dernier du championnat. Avec 3 points d'avance sur les Partenopei, les champions en titre sont-ils bien partis pour conserver leur titre ? Rien n'est fait pour Simone Inzaghi. Antonio Conte déplore quant à lui l'inefficacité de ses attaquants et met en avant la mauvaise qualité du terrain. Le Napoli accuse 3 points de retard sur les Milanais.- Milan s'apprête à accueillir la Ligue des Nations. Nouvelle formule avec des ¼ de finale, prestigieuse affiche entre la Nazionale et la Mannschaft, 2 formations qui comptent 8 titres mondiaux. L'Italie va-t-elle faire la différence dès l'aller lors de ce classique ? En l'absence de Retegui, Luciano Spalletti devrait titulariser Moïse Kean devant. - Déplacement de l'équipe de France à Split pour une 1ère manche face à la Croatie. Kylian Mbappé de retour en sélection, l'inoxydable Luka Modric comme adversaire. Le Ballon d'Or devrait connaître sa 185è sélection. - Pays-Bas/Espagne à Rotterdam. Les demi-finalistes du dernier Euro pourront-ils se défaire de la Roja, souveraine en Allemagne l'été dernier, et qui jouera la 2è manche à la maison ? - Premier de son groupe aussi, le Portugal de CR7, Vitinha et João Neves ira défier le Danemark au Parken de Copenhague.- Éliminatoires Mondial 2026 zone Afrique, focus sur 3 rencontres de jeudi : dans le groupe C, lesGuépards se déplaceront à Durban pour gagner. Face au Zimbabwe, le 11 de Gernot Rohr est déterminé et conscient de l'enjeu. - Groupe D : Libye/Angola, Aliou Cissé privé d'Al-Musrati veut s'appuyer sur des joueurs locaux pour tenter de battre les Palancas Negras.- Comores/Mali à Berkane, un groupe I très relevé, les Aigles chercheront à se relancer face aux leaders de la poule. Avec Olivier Pron : Ludovic Duchesne, Jean-Philippe Bouchard et Nabil Djellit. - Technique/réalisation : Laurent Salerno-Matthieu Degueldre – Coordination : Pierre Guérin.
À la Une de Radio foot internationale à 16h10-21h10 T.U. : - Serie A 29è journée, l'Inter frappe un grand coup ! ; - Milan s'apprête à accueillir la Ligue des Nations. ; - Éliminatoires Mondial 2026 zone Afrique, focus sur 3 rencontres de jeudi. - Serie A 29è journée, l'Inter frappe un grand coup ! Les Nerazzurri l'ont emporté à Bergame (2-0) tandis que Naples s'est enlisé dans la lagune et n'a remporté qu'un point de Venise, avant-dernier du championnat. Avec 3 points d'avance sur les Partenopei, les champions en titre sont-ils bien partis pour conserver leur titre ? Rien n'est fait pour Simone Inzaghi. Antonio Conte déplore quant à lui l'inefficacité de ses attaquants et met en avant la mauvaise qualité du terrain. Le Napoli accuse 3 points de retard sur les Milanais.- Milan s'apprête à accueillir la Ligue des Nations. Nouvelle formule avec des ¼ de finale, prestigieuse affiche entre la Nazionale et la Mannschaft, 2 formations qui comptent 8 titres mondiaux. L'Italie va-t-elle faire la différence dès l'aller lors de ce classique ? En l'absence de Retegui, Luciano Spalletti devrait titulariser Moïse Kean devant. - Déplacement de l'équipe de France à Split pour une 1ère manche face à la Croatie. Kylian Mbappé de retour en sélection, l'inoxydable Luka Modric comme adversaire. Le Ballon d'Or devrait connaître sa 185è sélection. - Pays-Bas/Espagne à Rotterdam. Les demi-finalistes du dernier Euro pourront-ils se défaire de la Roja, souveraine en Allemagne l'été dernier, et qui jouera la 2è manche à la maison ? - Premier de son groupe aussi, le Portugal de CR7, Vitinha et João Neves ira défier le Danemark au Parken de Copenhague.- Éliminatoires Mondial 2026 zone Afrique, focus sur 3 rencontres de jeudi : dans le groupe C, lesGuépards se déplaceront à Durban pour gagner. Face au Zimbabwe, le 11 de Gernot Rohr est déterminé et conscient de l'enjeu. - Groupe D : Libye/Angola, Aliou Cissé privé d'Al-Musrati veut s'appuyer sur des joueurs locaux pour tenter de battre les Palancas Negras.- Comores/Mali à Berkane, un groupe I très relevé, les Aigles chercheront à se relancer face aux leaders de la poule. Avec Olivier Pron : Ludovic Duchesne, Jean-Philippe Bouchard et Nabil Djellit. - Technique/réalisation : Laurent Salerno-Matthieu Degueldre – Coordination : Pierre Guérin.
Un studio en location courte durée qui génère 20 000€ de chiffre d'affaires par an, c'est une belle opportunité. Mais faut-il vraiment le garder pour maximiser son rendement locatif ou le revendre pour réinvestir ailleurs ?C'est la question que se pose Sammy, qui partage tous les chiffres et les enjeux de son investissement avec Maxime. Ensemble, ils analysent les avantages et risques de chaque option et discutent des meilleures stratégies pour faire évoluer son investissement immobilier.Conserver le bien permet de générer un cashflow immédiat, d'amortir les coûts et de capitaliser sur la rentabilité Airbnb. Mais vendre dès maintenant, c'est l'opportunité de sécuriser une plus-value immédiate et de réinvestir sur un bien plus stratégique. Quelle est la meilleure option pour optimiser son rendement locatif ?Sammy partage tous les chiffres de son investissement : prix d'achat, budget travaux, cashflow net et potentiel de revente. À partir de ces données, ils discutent du bon timing pour vendre et des perspectives du marché Airbnb en 2025.- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
durée : 00:02:16 - Après la floraison, est-ce qu'on peut conserver nos primevères ? - David, auditeur de Romorantin-Lanthenay, s'interroge : ses primevères peuvent-elles survivre après leur floraison ? Jean-Paul Imbault, notre jardinier d'ici Orléans, le rassure. Rustiques et faciles d'entretien, ces fleurs peuvent refleurir d'une année sur l'autre avec quelques gestes simples.
Dans cet épisode, on revient sur nos attentes pour la fin de saison régulière concernant le Thunder !00:00 : Introduction02:10 : L'avantage du terrain et records collectifs08:00 : MVP Shai15:54 : La gestion de la zone et des trappes33:19 : Le retour de l'identité défensive47:42 : L'association Chet-Hartenstein56:00 : Garder la confiance des role players + Aaron Wiggins01:06:45 : Conserver l'adresse à 3pts01:15:18 : Un roster enfin au complet01:22:52 : Jalen Williams qui assume son statut + pick des 76ers, Heat et ClippersAbonnez-vous à notre chaîne Twitch ! https://www.twitch.tv/wearethunderfrToutes les infos sur le Thunder sont à retrouver sur notre site web : https://wearethunderfr.wordpress.com/Abonnez-vous à notre compte Twitter pour ne louper aucun de nos contenus ! https://twitter.com/WeAreThunder_fr Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Donald TRUMP veut supprimer les pièces de 1 centime : les pennies ou les cents pour faire des économies. Et si on le faisait aussi en Europe ? La pièce de 1 centime coute plus cher à fabriquer que ce qu'elle vaut. Ca fait plusieurs années qu'on y réfléchit dans les instances européennes. On attendait une décision en ce sens à la fin de l'année dernière mais c'est finalement repoussé sine die. Ecoutez L'éco & You du 11 février 2025.
Donald TRUMP veut supprimer les pièces de 1 centime : les pennies ou les cents pour faire des économies. Et si on le faisait aussi en Europe ? La pièce de 1 centime coute plus cher à fabriquer que ce qu'elle vaut. Ca fait plusieurs années qu'on y réfléchit dans les instances européennes. On attendait une décision en ce sens à la fin de l'année dernière mais c'est finalement repoussé sine die. Ecoutez L'éco & You du 11 février 2025.
Le 11 juin 2024, nous avons appris la disparition de Françoise Hardy. Elle a chanté la mélancolie comme personne. Lui fut le sale gosse de la chanson française. Françoise Hardy et Jacques Dutronc ont été mariés pendant 40 ans. Mais pour eux, aimer, c'est garder ses distances. Conserver sa liberté, son individualité. Une histoire de lunettes, de frustrations et de tendresse. Une histoire d'amour. 1965, Paris. Françoise Hardy est venu rendre visite à son directeur artistique. Dans le bureau, un jeune homme est déjà présent : un certain Jacques Dutronc. Il porte des lunettes aussi épaisse qu'un fond de bouteille et son visage est recouvert de boutons. Françoise le jauge du coin de l'oeil, puis l'ignore. À 23 ans, elle est déjà une véritable star, icône des yéyés. Son titre Tous les garçons et les filles l'a rendu populaire au delà des frontières française. Françoise est l'enfant sage des yéyés : timide, douce et incroyablement belle. Elle chante la mélancolie avec une profondeur étonnante pour son jeune âge. Tout le monde lui court après : les réalisateurs la veulent dans leurs films, les couturiers lui dessinent des robes... On l'acclame sur scène dans l'Europe entière. Un podcast Bababam Originals Première diffusion : 27 décembre 2019. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
C'est la fin d'une époque pour nos télécommunications puisqu'à partir d'aujourd'hui, les lignes du réseaux cuivre sont progressivement fermées. C'est ce arrive chez sur vos prises téléphoniques. L'idée, c'est d'accélérer sur le réseau fibre, beaucoup plus performant. Êtes-vous concerné ? Quelles sont les démarches à effectuer ? On vous dit tout. Ecoutez Le conseil conso avec Pierre Herbulot du 31 janvier 2025.
Cette année, sera commémoré le 80è anniversaire de la Libération des Camps d'Auschwitz-Birkenau. Alors que les derniers survivants disparaissent avec le temps, comment conserver la mémoire ? Invitées : Judith Elkan-Hervé, rescapée d'Auschwitz-Birkenau et Adeline Salmon, responsable adjointe du service pédagogique au Mémorial de la Shoah.Chronique Ailleurs en Pologne avec Cédric Peltier, consul général et directeur de l'Institut Français de Pologne, antenne de Cracovie.
Cette année, sera commémoré le 80è anniversaire de la Libération des Camps d'Auschwitz-Birkenau. Alors que les derniers survivants disparaissent avec le temps, comment conserver la mémoire ? Invitées : Judith Elkan-Hervé, rescapée d'Auschwitz-Birkenau et Adeline Salmon, responsable adjointe du service pédagogique au Mémorial de la Shoah.Chronique Ailleurs en Pologne avec Cédric Peltier, consul général et directeur de l'Institut Français de Pologne, antenne de Cracovie.
NOUVEL ÉPISODE DE PODCAST : Le parcours inspirant d'Emma Brunel À seulement 25 ans, Emma Brunel a accompli des exploits incroyables : Réussir le barreau de Californie, l'un des examens les plus exigeants au monde, S'adapter à une culture différente, celle des États-Unis, tout en étant loin de ses proches, Gérer l'équilibre entre ses études et sa carrière de sportive de haut niveau en ski nautique, membre de l'équipe de France. Dans cet épisode, Emma partage avec nous les clés qui lui ont permis de relever ces défis : Anticiper et se préparer, comme pour une compétition, Développer son réseau, indispensable pour progresser, Conserver ses convictions, sans se laisser trop influencer, S'appuyer sur le mentorat pour accélérer son développement. Découvrez comment les valeurs et les leçons du sport de haut niveau peuvent être transposées au monde professionnel, pour faire face aux défis les plus ambitieux. Écoutez l'épisode ici : [Insère le lien vers ton podcast] Et si vous souhaitez, comme Emma, développer votre résilience, clarifier vos objectifs et devenir une leader accomplie, alors mon programme EL'OZ est fait pour vous. 10 femmes, 10 mois pour révéler votre plein potentiel. Contactez-moi sur LinkedIn, Instagram ou par e-mail pour en savoir plus. Les places sont limitées !
durée : 00:09:26 - La Question du jour - par : Marguerite Catton - Alors qu'en 2018, Emmanuel Macron initiait une politique mémorielle autour des attentats terroristes, comprenant notamment la création d'un Musée national du terrorisme, quel est l'état de cette politique aujourd'hui ? Pourquoi et comment construire une politique mémorielle autour du terrorisme ? - réalisation : Félicie Faugère - invités : Henry Rousso Historien, directeur de recherche émérite au CNRS
Dans cet extrait, Marianne nous donne ses deux premiers conseils pour des nuits paisibles loin de la maison.Pour écouter l'épisode en entier :TOP5 du sommeil des bébés pendant les vacances------------Création et hôte : Stéphanie CordierMontage : Les Belles FréquencesMusique : Luk & Jo
durée : 00:58:09 - Avec philosophie - par : Géraldine Muhlmann, Antoine Ravon - Charles Maurras cible quatre ennemis : juifs, protestants, francs-maçons et métèques. Son obsession dépasse le conservatisme et s'inscrit dans une contre-révolution visant à protéger une identité menacée. Il entretient une relation ambivalente le conservatisme... - réalisation : Nicolas Berger - invités : Olivier Dard Professeur d'histoire contemporaine à Sorbonne Université, spécialiste d'histoire politique des années 1930; Anne-Catherine Schmidt-Trimborn Historienne, membre associée du Centre de recherche universitaire lorrain d'histoire
durée : 00:58:07 - Avec philosophie - par : Géraldine Muhlmann, Antoine Ravon - Maurice Barrès, admiré par Proust et Léon Blum, divise aujourd'hui. Figure littéraire marquante de son temps, ses positions politiques sont moins consensuelles. Député, anti-dreyfusard, Barrès a écrit sur la "terre et les morts" et "l'énergie nationale". Peut-on le définir comme un conservateur ? - réalisation : Nicolas Berger - invités : Emmanuel Godo Écrivain et essayiste; Gil Delannoi Chercheur au CEVIPOF, professeur à Sciences Po, auteur de La Nation contre la nationalisme édité aux PUF, sortie prévue en janvier 2018
durée : 00:58:13 - Avec philosophie - par : Géraldine Muhlmann, Antoine Ravon - Le conservatisme britannique se distingue par une tradition singulière incarnée par Edmund Burke, penseur irlandais du 18e siècle. Quelle est exactement sa pensée ? Qui sont ses héritiers, Michael Oakeshott et Roger Scruton ? - réalisation : Nicolas Berger - invités : Françoise Orazi Maître de conférence en civilisation britannique à l'université Lumière Lyon-2; Laetitia Strauch-Bonart Journaliste, essayiste ; Philippe Raynaud Professeur émérite de science politique à l'université Panthéon-Assas, membre de l'Institut universitaire de France
durée : 00:58:08 - Avec philosophie - par : Géraldine Muhlmann, Antoine Ravon - Les penseurs "contre-révolutionnaires" comme Joseph de Maistre et Louis de Bonald, après la Révolution française, prônent un retour en arrière. Pourtant, le 19ᵉ siècle s'inspire d'eux : la sociologie naissante et certaines pensées progressistes leur empruntent des idées. - réalisation : Nicolas Berger - invités : Jean-Yves Pranchère Professeur de théorie politique à l'Université libre de Bruxelles; Frédéric Brahami Directeur d'études de l'EHESS (Centre Raymond Aron)
Podcast Méditer l'Évangile, le Psaume ou la Lecture du jour en audio ¦ Prie en chemin
Nous sommes le vendredi 15 novembre 2024 et nous faisons mémoire de saint Albert le Grand, évêque, docteur de l'Église. Sa mémoire est une invitation à se laisser façonner par la Présence de Dieu et sa Parole.Les prières de cette semaine sont guidées par le Secours catholique de la Loire et la diaconie de Saint Etienne. Je me dispose à m'ouvrir à la présence de Dieu et sa parole. Je lui demande de guider mon esprit et accueillir ce qu'il veut me donner... Chaque jour, retrouvez 12 minutes une méditation guidée pour prier avec un texte de la messe ! A retrouver sur l'application et le site www.prieenchemin.org. Musiques : O Lord Listen to My Prayer de Margaret Rizza interprété par Margaret Rizza - A Light in the Darkness © Creative Commons by-nc-sa license from Magnatunes ; Adorons de Corinne Lafitte interprété par Corinne Lafitte - Craindre ton nom © .
durée : 00:59:59 - Les Nuits de France Culture - par : Philippe Garbit - En 1986, à l'occasion des cinquante ans de la Cinémathèque française et de la parution de deux ouvrages consacrés à son co-fondateur Henri Langlois, l'émission les "Nuits magnétiques" dresse un portrait croisé d'une personnalité forte, passionnée, unanimement reconnue mais parfois contestée. - réalisation : Virginie Mourthé - invités : Henri Langlois Conservateur, collectionneur, critique, co-fondateur de la Cinémathèque française (1914-1977); Georges Franju; Françoise Jaubert Collaboratrice d'Henri Langlois (1928-1991); Yvonne Dornès Femme de lettres et féministe française (1910-1994); Jean Narboni Historien, théoricien et critique de cinéma
À l'occasion de la journée de la mémoire sur RTL, Jimmy Mohamed vous livre ses précieux conseils pour vous aider à la travailler, à la conserver, à l'améliorer.
Tous les matins à 8H10, Salomé nous donne des infos aléatoires du monde.
durée : 00:25:01 - Les Nuits de France Culture - par : Albane Penaranda, Mathias Le Gargasson, Antoine Dhulster - L'Amérique de Russell Banks est celle des déclassés, des vagabonds comme dans son roman paru en 2015 "Sous le règne de Bone". En filigrane de ce récit, émerge une critique du système américain et d'une société de consommation dévorante. On l'écoute en parler dans cet entretien illustré de lectures. - réalisation : Massimo Bellini - invités : Russell Banks Écrivain américain
Faire évoluer ses A-Players sans perdre en performance : un défi et une opportunité pour les sales managers. Les départs des meilleurs talents commerciaux sont souvent perçus comme une menace. Comment maintenir la performance et l'engagement quand un A-Player quitte l'équipe ? Comment transformer ce risque en une opportunité de croissance pour l'ensemble de l'équipe ? Dans cet épisode, j'ai invité Tiphaine Riche, Sales Director chez HubSpot - Southern Europe, pour discuter de comment créer et conserver une équipe de vente performante. Avec son expérience dans des environnements hypergrowth, Tiphaine partage des enseignements précieux : Pourquoi recruter sur le potentiel plutôt que sur le parcours ? L'importance de structurer un plan de carrière pour retenir les talents Comment détecter et développer les "rising stars" de votre équipe ? Les clés pour maintenir la motivation des commerciaux sur la durée Comment anticiper le départ des top performers et gérer la transition ? La création d'une culture d'équipe forte et résiliente Soutenez l'émission ❤ Abonnez-vous
Épisode 1197 : La formule d'une vidéo Social Media qui marche tient en 2 mots : Hook et RétentionLe Hook : Les 3 secondes le plus importantes de votre vidéoAdam Mosseri lui même s'est exprimé sur ce point.Le Hook c'est sans aucun doute l'élément le plus important de votre vidéo.Le hook doit intervenir dans les 3 premières secondes de votre vidéo. C'est ce qui fait que nous arrêter de scroller.Un hook efficace ne se contente pas d'attirer l'attention ; il intrigue, suscite la curiosité et incite le spectateur à regarder jusqu'au bout.Pour qu'un Hook marche il faut qu'il y ait un pattern interrupt.En français rupture de pattern. L'interrupt pattern est une méthode de programmation neurolinguistique utilisée pour interrompre le chemin de pensée d'une personne, afin d'attirer son attention.Je te donne un exemple : Dans la vie on a des pattern. Des trucs que l'on répète en boucle sans s'en rendre compte. Scroller son écran s'en est une. Je t'en donne une autre, tu prends la voiture le matin pour aller au travail. C'est une technique de disruption cognitiveEn cassant les habitudes et les attentes, vous placez le cerveau du spectateur en état de vigilance accrue. Tous ses sens sont en alerte pour comprendre ce qui se passe.Pour qu'un Hook marche il doit intervenir dans les 3 premières secondesNous prenons en général moins de 3 secondes pour décider si nous allons regarder la vidéo ou swiper. Faites le test chez vous !3 secondes c'est très court mais c'est là que tout se joue.3 modèles de hooks testés et approuvés pour vos vidéos Social MediaLes hooks qui commencent par une questionLes hooks avec une négation Les hooks avec une accroche controverséeLa rétention : maintenir l'attention pour faire passer ses messagesAprès l'attention c'est la deuxième grosse baston. La rétention.Conserver le plus longtemps vos audiences sur votre vidéo. Ca sert d'un point de vue algorithmique; Plus vos vidéo sont vues longtemps et plus les algos estiment qu'elles sont qualitatives et plus ils les distribuent.Mais avant toute chose ça sert surtout à faire passer vos messages. SI mes audiences ne voient que le Hook je manque l'occasion de leur dire ce que je veux vraiment leur dire.L'accroche communautaireIl y a un autre élément qui contribue à faire performer une Vidéo, et ça peut autant contribuer au hook qu'à la rétention, c'est l'accroche communautaire.Ces petits gimmicks, phrases, gestes ou récurrences qui apportent la petite touche de personnalisation dans ton contenu.On les voit très souvent en début de vidéo quand un créateur s'adresse à sa communauté en leur donnant leur petit surnom, ou qu'il commence toujours avec la même phrase « le superdaily.. ».Ça instaure un climat de confiance et un sentiment d'appartenanceRetrouvez toutes les notes de l'épisode sur www.lesuperdaily.com ! . . . Le Super Daily est le podcast quotidien sur les réseaux sociaux. Il est fabriqué avec une pluie d'amour par les équipes de Supernatifs. Nous sommes une agence social media basée à Lyon : https://supernatifs.com. Ensemble, nous aidons les entreprises à créer des relations durables et rentables avec leurs audiences. Ensemble, nous inventons, produisons et diffusons des contenus qui engagent vos collaborateurs, vos prospects et vos consommateurs. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Aujourd'hui, Elina Dumont, Didier Giraud et Mourad Boudjellal débattent de l'actualité autour d'Alain Marschall et Olivier Truchot.
Aux Comores, c'est le Mawlid, une fête lors de laquelle est célébrée la naissance du prophète Mohamed, le dernier prophète de l'islam. Cet événement rassemble fidèles et personnalités publiques dans une ambiance festive. Une fête qui, au-delà de son caractère spirituel, est un moment culturel de partage social majeur. De notre envoyé spécial à Mvouni, sur les hauteurs de Moroni,Lecture de versets du Coran, textes à la gloire du prophète, prêches : les villages vibrent au rythme des fêtes du Mawlid pendant tout un mois. Tour à tour, les localités accueillent et offrent des repas copieux aux visiteurs venus parfois de loin pour participer à cette célébration. « Le Mawlid Nabawi donne un espace de consolidation de la cohésion sociale, tout le monde y participe, c'est un moment de rassemblement, un moment aussi de convivialité, explique Msa Ali Djamal, sociologue. Les gens se retrouvent à table, les clivages sociaux sont gommés pendant ce moment. »Les personnalités publiques se doivent également d'être présentes et c'est l'occasion pour les hommes politiques de renforcer leurs positions. Mais lors de ces cérémonies, les divergences d'opinions n'ont guère de place. « On ne cherche pas à savoir qui est opposant, qui est au gouvernement, souligne Abderemane Wadjih, docteur en anthropologie, tous ces gens-là se côtoient. De la même manière, dans les Mawlid, on peut retrouver des gens venus de localités qui ne s'entendent pas forcément, mais pour une fois, on enterre la hache de guerre. »« Garder cet islam traditionnel est un acte de résistance culturelle »Plus qu'une simple fête, le Mawlid est aussi une forme de résistance culturelle face aux influences extérieures. Le docteur en anthropologie Abderemane Wadjih souligne l'importance de préserver cet islam local traditionnel, ancré dans les pratiques ancestrales : « On le sait, certains courants religieux qui s'implantent aux Comores ne veulent plus entendre parler de Mawlid. Conserver cette pratique relève d'une résistance. Garder cet islam traditionnel est un acte de résistance culturelle, ce n'est pas seulement religieux. » Lors du Mawlid, un sachet contenant deux biscuits comoriens et une boisson est offert à chaque participant, un geste symbolique, selon Abdou, participant au Mawlid de Mvouni. « Ce n'est pas qu'on ne peut pas acheter le sachet, sourit-il, mais c'est une fierté, car les enfants seront contents que leur père soit allé à un Mawlid et revienne avec un sachet. »À la fin de chaque Mawlid, un notable de la localité d'accueil remercie les participants et leur souhaite bon retour chez eux. Le lendemain, dans un autre village, le même rituel recommencera.À écouter dans Religions du mondeLe Mawlid, Maouloud, Mevlit ou Gamou : l'anniversaire de la naissance du Prophète
Optimiser ses fonctions cognitives grâce à l'alimentation? Ben oui! Isabelle Huot nous donne ses précieux conseils. Discussion nutrition avec Isabelle Huot, docteure en nutrition.Pour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr
Pourquoi le tatouage et, surtout, ça vient d'où ? Adhérez à cette chaîne pour obtenir des avantages : https://www.youtube.com/channel/UCN4TCCaX-gqBNkrUqXdgGRA/join Pour soutenir la chaîne, au choix: 1. Cliquez sur le bouton « Adhérer » sous la vidéo. 2. Patreon: https://www.patreon.com/hndl Musique issue du site : epidemicsound.com Images provenant de https://www.storyblocks.com Abonnez-vous à la chaine: https://www.youtube.com/c/LHistoirenousledira Les vidéos sont utilisées à des fins éducatives selon l'article 107 du Copyright Act de 1976 sur le Fair-Use. Sources et pour aller plus loin: Jérôme Pierrat et Éric Guillon, Les hommes illustrés. Le tatouage des origines à nos jours, Larivière, 2000. Jérôme Pierrat et Éric Guillon, Les vrais, les durs, les tatoués, Larivière, 2005. Jérôme Pierrat et Éric Guillon, Les gars de la marine, Larivière, 2005. Jérôme Pierrat et Éric Guillon, Mauvais garçons, portraits de tatoués 1900-1830, La manufacture de livres, 2013. Jérôme Pierrat, Une histoire du milieu. De 1850 à 2000, grand banditisme et crime organisé en France, La manufacture de livres, 2023. Jérôme Pierrat et Alfred, Le tatouage, Bruxelles, Le Lombard, 2021. Marc Kober, « Fleurs de peau », dans Tatouages, une histoire et des histoires, sous la dir. d'Alain Pozzuoli, collectif, Paris, Les Belles Lettres, 2005, p. 11-37. Michel Thévoz, Le corps peint, Genève, Skira, 1984. R. Giraud et J. Delarue, Les tatouages du Milieu, Paris, La Roulotte, 1950. Tim Brown, Tattoos : An Illustrated History, Amberley, 2019. Jane Caplan (ed.), Written on the Body. The Tattoo in European and American History, Princeton, Princeton University Press, 2000. David Le Breton, Signes d'identité, tatouages, piercing et autres marques corporelles, Métailé, 2002. Philippe Artières, À fleur de peau : médecins, tatouages et tatoués, 1880-1910, Paris, éditions Allia, 2004. Régine Plas, « Tatouages et criminalité (1880-1914) », dans Laurent Mucchielli (dir.), Histoire de la criminologie française, Paris, L'Harmattan, 1994, p. 157-167. Yvon Larose, « La mémoire sur la peau », Au fil des évènements, 31 oct. 2002. https://archives.nouvelles.ulaval.ca/Au.fil.des.evenements/2002/10.31/tatouage.html Arnaud Balvay, « Tatooing and its Role in French-Navie American Relations in the Eighteenth Century », French Colonial History, vol. 9 (2008), pp. 1-14. France Borel, Le vêtement incarné : les métamorphoses du corps, Paris, Calmann-Lévy, 1992. Philippe Pons, Peau de brocart. Le corps tatoué au Japon, Paris, Seuil, 2000. Anna Friedman Herlihy, « Tattooed Transculturites: Western Expatriates Among Amerindian and Pacific Islander Societies, 1500-1900 », University of Chicago, 2012 https://tattoohistorian.com/2014/04/05/the-cook-myth-common-tattoo-history-debunked/ Manon Brill, « Conserver votre tatouage après votre mort ? », C'est une autre histoire, 4 mars 2020. https://youtu.be/d8yldHzyuIs?si=529vly0ZLO0vMEt6 Nina G. Jablonski, Skin. A natural History, Berkeley, University of California Press, 2006. https://savoirsdhistoire.wordpress.com/2018/10/21/histoire-du-tatouage-1-la-mode-du-brodanchage-de-couenne/ Ralph Evêque, « Surveiller et punir. La pratique du tatouage dans l'antiquité gréco-romaine », Droit et cultures [En ligne], 85 | 2023/1, http://journals.openedition.org/droitcultures/9149 Jill K. Robinson, « En Polynésie, le tatouage est un art profondément symbolique », National Geographic, 5 août 2022. Jeanne Barnicaud, « James Cook, l'homme qui [n']a [pas] redécouvert le tatouage », Femmes et tatouage : approches historiques. Guillaume Delacroix, « Après la banalisation du tatouage, le boom du détatouage », Le Monde, 14 mars 2024, Gilles Havard, « Virilité et “ensauvagement” », Clio. Histoire, femmes et sociétés, 1 décembre 2008, vol. 27, no 1, p. 57 74. Kellen Perry, « Tattoo Photographs and Trends from the 19th century », Ranker, 13 août 2019. « Détatouage », Wikipédia, « Pourquoi le tatouage a-t-il mauvaise réputation ? », Les EthnoChroniques, 9 juin 2024. https://youtu.be/_K2uTyrBzAk?si=TYlgF6l8zt-Kljx- Addison Anderson, « L'histoire des tatouages », TED-Ed, 18 septembre 2014. https://www.youtube.com/watch?v=MYn15yDBvxM « The Old And Bizarre History Of Tattoos », Grunge, 15 avril 2020. Christophe Granger, Joseph Kabris ou les possibilités d'une vue : 1780-1822, Paris, Anamosa, 2020. « Tatouage », Wikipédia. https://fr.wikipedia.org/wiki/Tatouage Tatouage et bagnes militaires - avec Éric Guillon https://www.youtube.com/watch?v=h8oE1MANnwo Sarah Gibbens, « Les premiers tatouages figuratifs découverts sur deux momies égyptiennes », National Geographic. Traci Watson, « Intricate animal and flower tattoos found on Egyptian mummy », Nature, 533, 155, 2016. Christophe Granger, Joseph Kabris ou les possibilités d'une vue : 1780-1822, Paris, Anamosa, 2020. https://vessel-magazine.no/issues/7/transforming-bodies/tattoo-archaeology Autres références disponibles sur demande. #histoire #documentaire #tatouage #tatoo
Comment bien choisir et conserver ses patates ? Virginie Garin s'est rendue pour RTL à Potato Europe, le salon international de la pomme de terre à Villers-Saint-Christophe, dans l'Aisne, où près de 15.000 professionnels de 76 pays étaient réunis. Et elle a appris plein de choses.
Comment bien choisir et conserver ses patates ? Virginie Garin s'est rendue pour RTL à Potato Europe, le salon international de la pomme de terre à Villers-Saint-Christophe, dans l'Aisne, où près de 15.000 professionnels de 76 pays étaient réunis. Et elle a appris plein de choses.
Dans cet extrait, Samy Djemaoun raconte comment il a développé sa clientèle et son cabinet en s'installant très tôt, avec l'ambition de conserver à tout prix sa liberté.
Les forces russes maintiennent la pression sur le front dans l'est de l'Ukraine, en particulier dans la région de Donetsk. L'armée ukrainienne a déployé des renforts dans le secteur de Tchassiv Iar pour défendre cette cité stratégique du front oriental, porte vers les grandes villes minières du Donbass. De nos envoyés spéciaux à Kramatorsk, Anastasia Becchio et Boris VichithDans une zone agricole à la sortie de Kramatorsk, deux volontaires dans un minibus sont venus chercher Tatiana, une sexagénaire, atteinte de cataracte et qui a perdu la vue il y a quelques jours. Elle sera emmenée à Dnipro, pour y être soignée :« Je ne suis plus autonome, je ne peux plus me préparer à manger, je me suis déjà brûlé tous les doigts. C'est Lena qui me porte à manger. Je ne veux pas partir, ma fille est enterrée ici, ici, j'ai un toit et mon chien. Ces derniers temps, c'est assez calme ici. Mais vous voyez, on est sur la route qui mène à Tchasiv Iar et dans ce quartier, on sera les premiers si les Russes avancent sur Kramatorsk. »C'est l'heure du départ. Lena, la voisine, qui a travaillé dans la même exploitation agricole que Tatiana, gardera un œil sur le chien : « Toute cette situation joue sur le moral et sur la santé psychique. Aujourd'hui, un avion militaire est passé au-dessus de nous, mon sang n'a fait qu'un tour, on a eu très peur, parce qu'on ne peut jamais savoir à quel moment, ni où, ni comment, ils vont nous bombarder. Bien sûr, qu'on a peur. »Dans la ville de Kramatorsk, un avion survole le ciel. À l'entrée de son église, à deux pas d'un bâtiment détruit par un missile, le pasteur Evhen Pavlenko dégaine son téléphone. « Dès que j'entends un avion, je transmets l'information sur cette application spécialisée dans la défense anti-aérienne. De cette façon, on aide l'armée. À la place des radars, on a des gens. Je ne sais pas si c'est un avion russe ou ukrainien. J'ai transmis l'info, maintenant, c'est à eux de traiter. »« On vit au jour le jour »Kramatorsk, vidée d'une partie de ses habitants, mais investie par de nombreux militaires en repos ou en transit, vit au rythme des alertes aériennes, souvent ignorées. Les abris anti-bombe, ces grosses structures en béton qui ont été installées un peu partout dans la ville, servent plutôt à se cacher du soleil et de la chaleur, en attendant le bus. Ania, 39 ans, sort d'une consultation au dispensaire avec son bébé de 13 mois dans la poussette :« Pour l'instant, on vit au jour le jour, on espère le meilleur. Au début, quand ça bombardait fort, on se cachait dans les caves, mais là, c'est plus calme. Du coup, on essaye de vivre comme avant. Mais bien sûr, on a des conditions de vie très différentes de ceux qui vivent dans d'autres parties du pays. Je pense que ceux qui n'ont pas vécu ça ne peuvent pas comprendre. On a eu beaucoup de morts. Et les gens qui n'ont pas vu ça, ils ne comprendront jamais. Ils savent, oui, qu'il y a une guerre quelque part, mais c'est tout ».Un petit café situé au sous-sol d'un immeuble déserté : c'est ici qu'Oleksij Ladyka et des amis ont organisé des collectes pour les militaires dans les premiers mois de 2022. Journaliste au Kramatorsk Post, il raconte au quotidien la vie dans la dernière grande ville du Donbass encore contrôlée par les Ukrainiens.« On n'a pas autant de bombardements qu'à Kharkiv et l'atmosphère est relativement calme. Mais ça fait un peu "calme avant la tempête". On comprend qu'on peut être la prochaine cible si Tchassiv Iar venait à tomber. Donc, on essaye de vivre au mieux, peut-être nos derniers mois paisibles. » Une paix toute relative, avec un front à une vingtaine de kilomètres Conserver une vie culturelleQuelques heures plus tard, dans une maison privée, Oleksij répète avec des amis, en vue d'un concert. Il y a même une chanson française au programme. À la guitare se trouve Serguei Savenkov, une figure de la scène musicale locale mais qui a dû changer de profession : il est devenu chauffeur de véhicule de secours. Un travail dont il se dit fier. Mais la scène lui manque, sa chanteuse est partie et dans son salon transformé en studio d'enregistrement, il tente de conserver un semblant de vie culturelle.« Les musiciens que vous voyez ici jouaient tous avant dans divers groupes. Ce sont des fragments de ce qui reste des groupes de musique. Notre studio a été détruit. Une partie du matériel est conservée ici, une autre partie, on va l'évacuer, on ne sait jamais…. Mais moi, je resterai jusqu'à la fin. La seule chose qui pourrait me pousser à partir, c'est la menace de notre capture physique. Je suis une personne qui exprime clairement ses vues pro-ukrainiennes, je suis actif dans la ville. S'ils arrivent ici, ce sera bien s'ils me tuent tout de suite. Les bombardements, oui, ça fait peur, mais pas à ce point, mais s'il y a un risque d'être capturé, alors je prendrai mes jambes à mon cou. »Dans la ville garnison, les rassemblements publics sont interdits pour raisons de sécurité, mais les musiciens espèrent quand même trouver un moyen de se produire prochainement devant un vrai public sans le mettre en danger.À lire aussiGuerre en Ukraine: à Kramatorsk, les enfants essaient de vivre dans la normalité