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Réécoutez FG mix invite l'hôtel Régina de Paris avec Belle Boutique du lundi 5 mai 2025 Situé en face du Musée du Louvre et surplombant le jardin des Tuileries, l'hôtel Regina Louvre est à proximité des principaux monuments parisiens : la tour Eiffel, le Palais Garnier, le Grand Palais, le Trocadéro, les Invalides, le Musée d'Orsay…Il se trouve en plein cœur de Paris, dans le quartier de la mode, du shopping et des musées. Les magasins de luxe de la rue St Honoré témoignent de l'esprit de créativité qui souffle tous les jours sur ce quartier de la capitale française.Chaque chambre a été soigneusement rénovée pour retrouver la splendeur du 19e siècle, alliant l'élégance traditionnelle et le confort moderne avec subtilité. Une partie des chambres donne sur une cour fleurie très calme ; l'autre donne sur le jardin des Tuileries et le Louvre. Peu d'hôtels parisiens offrent une vue aussi spectaculaire sur le musée d'Orsay, le musée du Louvre, le dôme des Invalides, la Tour Eiffel ou la verrière du Grand Palais.https://www.regina-hotel.com/Tracklist : 1 - Young Gun Silver Fox - Sierra Night2 - Magic City Hippies & NoMBe - Givin' Up On Lovin'3 - Chris Rea - Josephine (Alt1) (Belle Boutique Re-Edit)4 - Lola Young - Messy5 - Alan Parsons Project (The) - Sirius (Belle Boutique Re-Edit)6 - Bruce Hornsby and the Range - The Way it is (Belle Boutique Re-Edit)7 - Spandau Ballet - True (LANE 8 Edit)8 - Satin Jackets - Shadow of You (feat. David Harks)9 - Elton John - Sacrifice (Belle Boutique Re-Edit)10 - Elvis Presley & PNAU Don't Fly Away (PNAU Remix)11 - Talk Talk - Such a Shame (Belle Boutique Re-Edit)12 - Sophie Ellis-Bextor - Murder On The Dancefloor (PNAU Remix)13 - Whispers (The) - And the Beat Goes on (Belle Boutique Re-Edit)14 - Daft Punk, Pharrell Williams, Nile Rodgers - Get Lucky (Belle Boutique Re-Edit)Sélection et mix par Belle Boutique DjsInstagram : www.instagram.com/belleboutiqueeditsSoundcloud : @belleboutiqueFacebook : www.facebook.com/BelleBoutique.frYoutube : www.youtube.com/@BELLEBOUTIQUEPARIS
Le nom « île de la Réunion » n'a rien à voir avec une rencontre familiale ou une réunion d'amis autour d'un café. Il s'agit en réalité d'un nom chargé d'histoire politique, qui reflète les bouleversements révolutionnaires de la France à la fin du XVIIIe siècle.1. Des noms successifs avant "Réunion"Avant de s'appeler la Réunion, l'île a porté plusieurs noms, en fonction des puissances qui l'ont explorée ou contrôlée :1513 : Le navigateur portugais Pedro de Mascarenhas découvre l'île et lui donne le nom de Santa Apollonia, en l'honneur de la sainte du jour.1642 : Quand les Français commencent à coloniser l'île sous le règne de Louis XIII, elle prend le nom de île Bourbon, en référence à la dynastie royale française des Bourbons.Elle sera brièvement appelée île de la Colonie ou île de France, mais le nom de Bourbon reste longtemps dominant.2. La Révolution française et le changement de nomTout change avec la Révolution française de 1789. Les révolutionnaires veulent effacer les symboles de l'Ancien Régime, dont la monarchie des Bourbons. Ainsi, en 1793, en plein climat révolutionnaire et antimonarchiste, l'île Bourbon est rebaptisée « île de la Réunion ».Mais pourquoi ce nom ? Il célèbre la « réunion des fédérés de Marseille avec la Garde nationale de Paris », un moment-clé de la Révolution française : l'arrivée des fédérés pour défendre Paris et participer à la prise des Tuileries le 10 août 1792. Pour rapple, les fédérés étaient des volontaires issus des gardes nationales locales créées après 1789 pour défendre la Révolution. Ils se sont rassemblés à Paris à plusieurs reprises En 1792, les plus célèbres d'entre eux, venus notamment de Marseille, montent à Paris pour soutenir la Révolution et participent à la prise des Tuileriest. Leur arrivée marque un tournant révolutionnaire. Le mot « fédéré » incarne donc l'image du citoyen engagé, venu défendre la liberté et l'égalité au cœur de la capitale.Le nom d'îlede la Réunion est donc un hommage à la solidarité révolutionnaire entre les citoyens engagés dans la chute de la monarchie.3. Des allers-retours… avant l'adoption définitiveLe nom île de la Réunion ne s'impose pas immédiatement :En 1806, sous Napoléon, on la rebaptise île Bonaparte.En 1810, après la conquête britannique, le nom de île Bourbon est restauré.Ce n'est qu'en 1848, avec l'abolition définitive de l'esclavage en France, qu'on adopte à nouveau – et cette fois définitivement – le nom de Réunion, symbole de rupture avec l'ordre colonial ancien.En résuméL'île de la Réunion doit son nom à un acte symbolique de la Révolution française, la réunion des forces révolutionnaires qui ont fait tomber la monarchie. C'est un nom politique, engagé, choisi pour marquer l'effacement des références royales et coloniales. Depuis 1848, il incarne l'histoire républicaine et métissée de cette île de l'océan Indien. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
durée : 01:02:57 - Les Nuits de France Culture - par : Albane Penaranda - Qu'est-ce qu'une fête foraine ? Que vient y chercher le public ? Comment s'adapter pour le séduire ? En 1988, Agnès Pierron explore les mutations de la fête foraine, alors en déclin face aux parcs d'attractions, et recueille les témoignages de forains des Tuileries et de strip-teaseuses de Pigalle. - réalisation : Emily Vallat - invités : Zeev Gourarier Conservateur de musée français; Pierre Bourgeade
Ces deux expressions, bien connues des professionnels de la scène, désignent respectivement la gauche et la droite de la scène... mais pas du point de vue du public, comme on pourrait le croire. Elles sont définies du point de vue des comédiens, c'est-à-dire quand on est sur scène, face au public : le côté cour est alors à gauche, et le côté jardin, à droite. Mais d'où viennent ces termes étranges, et pourquoi ne pas simplement dire "gauche" et "droite" ?Pour le comprendre, il faut remonter à l'époque de Louis XIV, au XVIIe siècle, plus précisément à l'un des lieux les plus prestigieux du théâtre français : la salle des Machines du Palais des Tuileries, à Paris. Ce théâtre, intégré au palais royal, était immense pour l'époque et doté d'un impressionnant système de décors mobiles.À cette époque, les termes "gauche" et "droite" posaient problème : selon qu'on soit comédien, metteur en scène, machiniste ou spectateur, les repères n'étaient pas les mêmes. Il fallait donc trouver une référence fixe, indépendante du regard. C'est là qu'interviennent le jardin et la cour du palais.Sur la scène du théâtre des Tuileries, quand on regardait vers la salle, on avait :à gauche, le côté qui donnait sur la cour du palais,à droite, celui qui ouvrait sur le jardin des Tuileries.Les machinistes, qui avaient besoin de repères précis pour les décors et les effets scéniques, ont commencé à parler de « côté cour » et « côté jardin ». Petit à petit, ce vocabulaire s'est imposé dans les théâtres parisiens, puis dans toute la France, notamment à partir du moment où la Comédie-Française s'installe en 1799 dans le théâtre de l'Odéon, puis dans la salle Richelieu. Le langage est conservé même si l'architecture des lieux change.Ces termes ont l'avantage d'éviter toute ambiguïté. Si un metteur en scène dit « Tu entres côté jardin », tous les comédiens savent que cela signifie la droite de la scène — toujours en se plaçant dans la peau du comédien, dos au décor, face au public. Cela évite de dire "ta gauche" ou "ma droite", qui peuvent varier selon la position de chacun.Aujourd'hui encore, côté cour et côté jardin restent en usage dans les théâtres francophones, aussi bien en France qu'au Québec ou en Belgique. Ils sont parfois indiqués sur les plans des scènes ou dans les consignes techniques.C'est donc un bel exemple de langage issu de l'histoire et de l'architecture, conservé pour sa précision. Une preuve que, même dans le monde de l'art vivant, les mots hérités du passé continuent de structurer le présent. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Dans cet épisode,découvrez l'histoire du bâtiment qui abrite aujourd'hui le musée du Jeu de Paume, situé à l'entrée du jardin des Tuileries, à Paris.Construit sous Napoléon III pour la pratique du jeu de paume, ce lieu a connu plusieurs vies : espace sportif impérial, entrepôt d'œuvres d'art spoliées pendant la Seconde Guerre mondiale, puis centre d'exposition dédié à la photographie et à l'image contemporaine.Accompagnements musicaux: Lighter shades © Evert Z, Musique médiévale © Hicham Chahidi, Sunrise © Antony Vega, Anticipating you © Antony Vega, Special Times © Antony Vega,Tender Remains©Myuu, les Deschevalets©MrKey, The Swan Saint-Saëns ©Yael Kareth, Sleep ©Scott Buckley, Make your mine©Mina, Academy © MrKey_LMK Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Fluent Fiction - French: Capturing Spring: An Artist's Journey to Spontaneity Find the full episode transcript, vocabulary words, and more:fluentfiction.com/fr/episode/2025-03-21-22-34-02-fr Story Transcript:Fr: Dans le cœur vibrant de Paris, au Jardin des Tuileries, Émile cherche l'inspiration.En: In the vibrant heart of Paris, at the Jardin des Tuileries, Émile seeks inspiration.Fr: C'est le printemps.En: It is spring.Fr: Les fleurs éclatent de couleurs.En: The flowers burst with color.Fr: Les tulipes rouges, les marguerites blanches, et les cerisiers roses transforment le jardin en un tableau vivant.En: The red tulips, white daisies, and pink cherry blossoms transform the garden into a living painting.Fr: Les statues anciennes observent silencieusement la foule.En: The ancient statues silently observe the crowd.Fr: Parisiens et touristes s'entrelacent en profitant du soleil chaud.En: Parisians and tourists mingle, enjoying the warm sun.Fr: Émile, un artiste passionné, tente de capturer ce spectacle printanier.En: Émile, a passionate artist, tries to capture this spring spectacle.Fr: Mais il doute.En: But he doubts himself.Fr: Ses pensées sont aussi confuses que les feuilles dans le vent.En: His thoughts are as confused as the leaves in the wind.Fr: Chaque coin du jardin semble crier, "Peins-moi !En: Every corner of the garden seems to shout, "Paint me!Fr: ", mais malgré cela, il hésite.En: ", yet despite this, he hesitates.Fr: Émile est perfectionniste.En: Émile is a perfectionist.Fr: Chaque détail doit être juste.En: Every detail must be just right.Fr: Il veut créer un chef-d'œuvre pour une exposition à venir.En: He wants to create a masterpiece for an upcoming exhibition.Fr: Face à tant de beauté, il ne sait que choisir.En: Faced with so much beauty, he doesn't know what to choose.Fr: Son pinceau flotte au-dessus de la toile blanche.En: His brush hovers above the blank canvas.Fr: Cherchant conseil, Émile appelle Camille, sa confidente fidèle.En: Seeking advice, Émile calls Camille, his faithful confidante.Fr: Camille, avec son sourire chaleureux, arrive en courant.En: Camille, with her warm smile, arrives running.Fr: Elle s'assied à côté d'Émile, regardant le jardin.En: She sits next to Émile, looking at the garden.Fr: Camille est calme.En: Camille is calm.Fr: Elle dit à Émile d'écouter son cœur, non sa tête.En: She tells Émile to listen to his heart, not his head.Fr: "Ressens la vie dans le jardin", conseille-t-elle.En: "Feel the life in the garden," she advises.Fr: Émile écoute ses mots.En: Émile listens to her words.Fr: Il ferme les yeux un instant, respire profondément.En: He closes his eyes for a moment, breathing deeply.Fr: À ce moment, un cri de joie attire son attention.En: At that moment, a cry of joy catches his attention.Fr: Un garçon, Luc, poursuit un papillon.En: A boy, Luc, chases a butterfly.Fr: L'enfant rit en courant sous les cerisiers en fleur.En: The child laughs, running under the cherry blossoms.Fr: Les pétales tombent autour de lui comme une pluie rose.En: The petals fall around him like pink rain.Fr: La scène est magique, pleine de mouvement et de couleur.En: The scene is magical, full of movement and color.Fr: Émile saisit son pinceau, inspiré.En: Émile seizes his brush, inspired.Fr: Il peint vite, sans réfléchir, guidé par l'énergie du moment.En: He paints quickly, without thinking, guided by the energy of the moment.Fr: L'image se dessine.En: The image takes shape.Fr: Le rire de Luc, la danse du papillon, les pétales qui flottent—tout prend vie sur la toile.En: The laughter of Luc, the dance of the butterfly, the floating petals—all come to life on the canvas.Fr: Émile laisse son cœur diriger ses mains.En: Émile lets his heart guide his hands.Fr: Avec la dernière touche de peinture, Émile regarde son œuvre.En: With the last stroke of paint, Émile looks at his work.Fr: C'est exactement ce qu'il voulait : l'essence fugace du printemps, capturée dans un instant.En: It is exactly what he wanted: the fleeting essence of spring, captured in an instant.Fr: Il sourit enfin, satisfait.En: He finally smiles, satisfied.Fr: Pour la première fois, il sent que son travail n'a pas besoin d'être parfait, juste vrai.En: For the first time, he feels that his work doesn't need to be perfect, just true.Fr: Émile a appris quelque chose de précieux.En: Émile has learned something precious.Fr: Il comprend que la beauté spontanéité est souvent la plus authentique.En: He understands that spontaneous beauty is often the most authentic.Fr: Il remercie Camille pour son aide simple mais essentielle.En: He thanks Camille for her simple but essential help.Fr: Avec confiance, il est prêt à présenter son tableau.En: With confidence, he is ready to present his painting.Fr: Son voyage d'artiste continue, maintenant rempli de passion et de liberté retrouvée.En: His artist's journey continues, now filled with newfound passion and freedom. Vocabulary Words:the heart: le cœurinspiration: l'inspirationthe tulips: les tulipesthe daisies: les margueritesancient: anciennesthe statue: la statuethe crowd: la fouleto mingle: s'entrelacentto capture: capturerthe spectacle: le spectaclethe leaves: les feuillesto hesitate: hésiterthe perfectionist: le perfectionnistea masterpiece: un chef-d'œuvrethe canvas: la toileseeking: cherchantthe confidante: la confidentethe advice: le conseilthe petals: les pétalesthe butterfly: le papillonto seize: saisirthe brush: le pinceauto guide: dirigerthe stroke: la touchethe work: l'œuvreprecious: précieuxauthentic: authentiquethe painting: le tableauthe journey: le voyagethe freedom: la liberté
In the summer and Autumn of 1792 - with the Prussians bearing down on Paris, the streets thronged with the stirring swell of the Marseillaise, but also the rotting bodies of those brutally killed during the September Massacres - the French Revolution bore a new symbol of optimism and hope: Liberty. Embodied by a female figure, later known as Marianne, and famously enshrined in Eugène Delacroix's iconic painting, she was an important reminder that the revolution was about more than just violence, but also the dream of a brighter future, in which all the people of France would have a steak. Marianne was the new Republic personified, and manifested all those virtues most desired by the new order; freedom, equality and reason. But, did this new symbol have any resonance for the actual women of the revolution? Certainly, they had played a major role in bringing the King and Queen back to Paris from Versailles in 1789, helping patriots who stormed Tuileries in 1792, and were keen spectators to the febrile politics of the revolution. For this, women were enshrined as ‘mothers of the nation', a vital mass of humanity thought to be inspired by an animating emotional power. And yet, unlike their male counterparts, few women save Marie Antoinette, at whom sexualised misogyny was constantly hurled, have stood the test of time. So who were the women at the very heart of the French Revolution? And what did they do to change the course of history? Join Tom and Dominic as they discuss the evolving ideology of the French Revolution - one of the most decisive moments of world history - and some of the women at the centre of it all from the very start. EXCLUSIVE NordVPN Deal ➼ https://nordvpn.com/restishistory Try it risk-free now with a 30-day money-back guarantee! _______ Twitter: @TheRestHistory @holland_tom @dcsandbrook Producer: Theo Young-Smith Assistant Producer: Tabby Syrett + Aaliyah Akude Executive Producers: Jack Davenport + Tony Pastor Learn more about your ad choices. Visit podcastchoices.com/adchoices
Bonjour et bienvenue sur Wine Challenge,Au programme de ce 114ème épisode, partons direction Venteuil, à la rencontre de Bryan Marx, du Domaine des Tuileries : 01:00' : Le parcours de Bryan01:57' : Son installation et ses premiers pas de vigneron02:54' : Se sentir libre03:36' : Ses choix et son passage en bio04:26' : Se sentir légitime05:00' : Le regard des autres05:36' : Vouloir entreprendre depuis toujours06:54' : Son retour en Champagne07:48' : Expérimenter et comprendre08:20' : Ses souvenirs d'enfance09:00' : Trouver sa place au sein de l'équipe10:36' : Son projet vigneron11:23' : Ses premières vinifications12:30' : Être curieux et savoir s'entourer13:40' : Le Domaine des Tuileries14:25' : Le terroir de Venteuil15:33' : Le groupe Epicurwine16:51' : Des projets satellites entre amis18:14' : Savoir se remettre en question18:43' : Un héritage familial précieux19:12' : Sa vision de la Champagne dans les années à venir21:28' : Pour conclure…Belle écoute à toutes et à tous !Crédit Photo : Terre d'Assemblage Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Situé en face du Musée du Louvre et surplombant le jardin des Tuileries, l'hôtel Regina Louvre est à proximité des principaux monuments parisiens : la tour Eiffel, le Palais Garnier, le Grand Palais, le Trocadéro, les Invalides, le Musée d'Orsay…Il se trouve en plein cœur de Paris, dans le quartier de la mode, du shopping et des musées. Les magasins de luxe de la rue St Honoré témoignent de l'esprit de créativité qui souffle tous les jours sur ce quartier de la capitale française.Chaque chambre a été soigneusement rénovée pour retrouver la splendeur du 19e siècle, alliant l'élégance traditionnelle et le confort moderne avec subtilité. Une partie des chambres donne sur une cour fleurie très calme ; l'autre donne sur le jardin des Tuileries et le Louvre. Peu d'hôtels parisiens offrent une vue aussi spectaculaire sur le musée d'Orsay, le musée du Louvre, le dôme des Invalides, la Tour Eiffel ou la verrière du Grand Palais.https://www.regina-hotel.com/Tracklist : The WildViolets - SunriseLola Young - Messy (Belle Boutique Re-Edit)Alan Parsons Project (The) - Eye in the Sky (Belle Boutique Re-Edit)Tomode - Everything Is RightDRAMA - Feel the SameBruce Hornsby and the Range - The Way it is (Belle Boutique Re-Edit)LAU - True (Luke Million Remix) Lenny Kravitz - HoneyPoolside [feat. Todd Edwards & Turbotito] - Getting There From Here (Miami Horror & Lazywax Remix) Men I Trust - Tailwhip Cigarettes After Sex Holding you, Holding meGolf Trip - Keep It OnDaryl Hall and John Oates - I Can't Go for That (No Can Do) (Belle Boutique Re-Edit)Tropez & La Felix - All I NeedDabeull - Cosmic Fonk (feat. Rude Jude)Sélection et mix par Arnaud Godefroy (Belle Boutique Paris)Instagram : www.instagram.com/belleboutiqueeditsSoundcloud : @belleboutiqueFacebook : www.facebook.com/BelleBoutique.frRéécoutez FG mix invite l'hôtel Régina de Paris avec Arnaud Godefroy du lundi 17 février 2025
Réécoutez FG mix invite l'hôtel Régina de Paris avec Arnaud Godefroy du lundi 10 février 2025 Situé en face du Musée du Louvre et surplombant le jardin des Tuileries, l'hôtel Regina Louvre est à proximité des principaux monuments parisiens : la tour Eiffel, le Palais Garnier, le Grand Palais, le Trocadéro, les Invalides, le Musée d'Orsay…Il se trouve en plein cœur de Paris, dans le quartier de la mode, du shopping et des musées. Les magasins de luxe de la rue St Honoré témoignent de l'esprit de créativité qui souffle tous les jours sur ce quartier de la capitale française.Chaque chambre a été soigneusement rénovée pour retrouver la splendeur du 19e siècle, alliant l'élégance traditionnelle et le confort moderne avec subtilité. Une partie des chambres donne sur une cour fleurie très calme ; l'autre donne sur le jardin des Tuileries et le Louvre. Peu d'hôtels parisiens offrent une vue aussi spectaculaire sur le musée d'Orsay, le musée du Louvre, le dôme des Invalides, la Tour Eiffel ou la verrière du Grand Palais.https://www.regina-hotel.com/Tracklist : Lenny Kravitz - HoneyChic - You Can Get by (Belle Boutique Re-Edit)Ekkah - All NightSure Thing - Holding You Tight (Dr Packer Remix)Anderson .Paak - Am I Wrong (feat. ScHoolboy Q)Gloria Gaynor - I Will Survive (Belle Boutique Re-Edit)Michael Gray - The Weekend (Michael Gray Glitterbox Mix)Michael Jackson + Indeep - Last Night Billie Jean Saved My Life (Belle Boutique Re-Edit)Satin Jackets - Feel Good (feat. Scavenger Hunt)Londonbeat - I've Been Thinking About You (Belle Boutique Re-Edit)Change - Love 4 Love (Joey Negro Extended Remix)Firefly - Love Is Gonna Be on Your Side (Dave Lee Love Emergency Mix) Donna Summer - Mystery of Love (Belle Boutique Re-Edit)D-Train - Keep on (Belle Boutique Re-Edit)Sélection et mix par Arnaud Godefroy (Belle Boutique Paris)Instagram : www.instagram.com/belleboutiqueeditsSoundcloud : @belleboutiqueFacebook : www.facebook.com/BelleBoutique.fr
Une bonne nouvelle pour les nostalgiques de Paris 2024
Une bonne nouvelle pour les nostalgiques de Paris 2024
Le bonheur de Charles Bolzinger, le gardien des bleus du hand, fier de cette médaille de bronze au mondial. Laurent Jalabert revient sur le 7ème titre de champion du monde de cyclo cross de Mathieu Van der Poel Invités Christophe Dubi, le directeur exécutif des JO au CIO mais aussi Mathieu Lehanneur, le designer de la vasque des Jeux de Paris 2024. Cette dernière sera réinstallée aux Tuileries tous les été jusqu'aux JO de Los Angeles en 2028. Retour sur le premier week-end du tournoi des VI nations avec François Cros, le 3ème ligne des bleus.
durée : 00:55:08 - franceinfo: Les informés - Tous les jours, les informés débattent de l'actualité, ce samedi autour de Victor Matet.
Les Grandes Gueules ne savent rien de ce qui les attend... Et pourtant ils vont devoir débattre sur une actu qu'ils vont découvrir en direct !
durée : 00:12:28 - La vasque olympique de retour aux Tuileries l'été jusqu'en 2026
Réécoutez FG mix invite l'hôtel Régina de Paris avec Arnaud Godefroy du lundi 20 janvier 2025 Situé en face du Musée du Louvre et surplombant le jardin des Tuileries, l'hôtel Regina Louvre est à proximité des principaux monuments parisiens : la tour Eiffel, le Palais Garnier, le Grand Palais, le Trocadéro, les Invalides, le Musée d'Orsay…Il se trouve en plein cœur de Paris, dans le quartier de la mode, du shopping et des musées. Les magasins de luxe de la rue St Honoré témoignent de l'esprit de créativité qui souffle tous les jours sur ce quartier de la capitale française.Chaque chambre a été soigneusement rénovée pour retrouver la splendeur du 19e siècle, alliant l'élégance traditionnelle et le confort moderne avec subtilité. Une partie des chambres donne sur une cour fleurie très calme ; l'autre donne sur le jardin des Tuileries et le Louvre. Peu d'hôtels parisiens offrent une vue aussi spectaculaire sur le musée d'Orsay, le musée du Louvre, le dôme des Invalides, la Tour Eiffel ou la verrière du Grand Palais.https://www.regina-hotel.com/FG Mix invite l'Hôtel Regina avec Arnaud Godefroy1. Purple Disco Machine & The Magician - All My Love (Blank & Jones Remix)2. Cool Notes - Spend the Night (Belle Boutique Re-Edit)3. Bee Gees - More Than a Woman (Belle Boutique Re-Edit)4. KOLA - Lady (Hear Me Tonight) 5. Purple Disco Machine & Sophie and the Giants - Hypnotized 6. Diana Ross - Upside Down (Belle Boutique Re-Edit)7. Daniel Sahuleka - Ev'rybody Feel The Groove (Belle Boutique Re-Edit)8. Crusaders (The), Randy Crawford - Street Life (Belle Boutique Re-Edit)9. Sabrina Carpenter - Espresso (Mark Ronson x FNZ Working Late Remix)10. Majid Jordan - Life11. Delegation - One More Step to Take (Belle Boutique Re-Edit)12. Elvis Presley & PNAU Don't Fly Away (PNAU Remix) 13. Visage - Fade to Grey (Belle Boutique Re-Edit)14. Kavinsky - Nightcall (Dustin N'Guyen Remix)Sélection et mix par Arnaud Godefroy (Belle Boutique Paris)Instagram : www.instagram.com/belleboutiqueeditsSoundcloud : @belleboutiqueFacebook : www.facebook.com/BelleBoutique.fr
Fluent Fiction - French: Rainy Revelations: An Artist's Transformational Encounter Find the full episode transcript, vocabulary words, and more:fluentfiction.com/fr/episode/2025-01-17-23-34-02-fr Story Transcript:Fr: Dans le calme hivernal du Jardin des Tuileries, les statues semblent veiller silencieusement sur Paris.En: In the winter calm of the Jardin des Tuileries, the statues seem to silently watch over Paris.Fr: Le ciel gris est bas, menaçant de pluie.En: The gray sky is low, threatening rain.Fr: Les arbres, dénudés, se dressent comme des gardiens endormis.En: The trees, bare, stand like sleeping guardians.Fr: Les allées brillantes de neige fondue crissent doucement sous les pas hésitants d'Étienne.En: The paths, glistening with melting snow, crunch softly under Étienne's hesitant steps.Fr: Étienne est assis sur un banc en pierre froide, le dos raide.En: Étienne sits on a cold stone bench, his back stiff.Fr: Il regarde sa montre toutes les minutes.En: He checks his watch every minute.Fr: Son cœur bat à tout rompre.En: His heart is racing.Fr: Aujourd'hui, il rencontre quelqu'un d'important.En: Today, he is meeting someone important.Fr: Une rencontre qui pourrait transformer sa carrière artistique.En: A meeting that could transform his artistic career.Fr: Il inspire profondément pour chasser ses doutes.En: He takes a deep breath to dispel his doubts.Fr: Mais les pensées se bousculent dans sa tête.En: But thoughts crowd his mind.Fr: « Suis-je assez bon ?En: "Am I good enough?Fr: Vais-je réussir à impressionner ?En: Will I succeed in impressing?"Fr: » Autour de lui, les rares visiteurs déambulent, emmitouflés dans leurs manteaux.En: Around him, the few visitors stroll, bundled in their coats.Fr: Etienne serre son portfolio contre lui, précieux et fragile.En: Étienne clutches his portfolio to him, precious and fragile.Fr: Le vent mord sa peau.En: The wind bites his skin.Fr: Il imagine le sourire bienveillant de sa mère, ses encouragements à poursuivre sa passion.En: He imagines his mother's kind smile, her encouragement to pursue his passion.Fr: Cela lui donne du courage, mais la nervosité persiste.En: It gives him courage, but the nervousness remains.Fr: Soudain, une goutte de pluie tombe sur son nez, puis une autre sur son portfolio.En: Suddenly, a raindrop falls on his nose, then another on his portfolio.Fr: Le ciel s'ouvre, il doit choisir.En: The sky opens up, and he must choose.Fr: Chercher un abri et retarder ?En: Seek shelter and delay?Fr: Ou faire face au destin, malgré la pluie qui mouille déjà ses cheveux ?En: Or face destiny, despite the rain already drenching his hair?Fr: Il se lève, déterminé.En: He stands, determined.Fr: L'eau ruisselle sur ses joues quand il aperçoit une silhouette approcher : c'est le bienfaiteur.En: Water streams down his cheeks when he sees a figure approaching: it's the benefactor.Fr: Fermement debout sous la pluie, Étienne s'avance et tend sa main tremblante mais décidée.En: Standing firmly in the rain, Étienne steps forward and extends his trembling but determined hand.Fr: Ses œuvres, même humides, révèlent son âme, sa passion.En: His works, even moist, reveal his soul, his passion.Fr: Le bienfaiteur observe, intrigué par tant de détermination.En: The benefactor observes, intrigued by such determination.Fr: L'eau sature le papier, les couleurs se mêlent, créant des formes inattendues.En: The water saturates the paper, the colors blend, creating unexpected forms.Fr: Les images imperfectionnées deviennent un symbole de sa lutte.En: The imperfect images become a symbol of his struggle.Fr: Le bienfaiteur, impressionné, esquisse un sourire.En: Impressed, the benefactor smiles.Fr: "Vous avez du courage et une passion rare," dit-il, "je crois en votre potentiel."En: "You have courage and a rare passion," he says, "I believe in your potential."Fr: Étienne ressent une chaleur envahir son être.En: Étienne feels warmth filling his being.Fr: Il n'avait jamais imaginé que ses imperfections deviendraient une partie de sa force.En: He had never imagined that his imperfections would become part of his strength.Fr: Alors que la pluie s'arrête, Etienne sent un nouveau souffle.En: As the rain stops, Étienne feels a new breath.Fr: Ses doutes s'estompent avec les dernières gouttes.En: His doubts fade with the last drops.Fr: Il comprend que sa valeur se trouve dans sa persévérance, dans sa capacité à affronter l'incertain.En: He understands that his value is found in his perseverance, in his ability to face uncertainty.Fr: Et cette reconnaissance change tout.En: And this recognition changes everything.Fr: Dans le jardin, le bruit de la pluie a laissé place au murmure des flaques.En: In the garden, the sound of rain has given way to the whispers of puddles.Fr: Étienne, confiant, s'éloigne avec son bienfaiteur, prêt à embrasser l'avenir avec un nouveau regard sur lui-même.En: Étienne, confident, walks away with his benefactor, ready to embrace the future with a new perspective on himself.Fr: Le Jardin des Tuileries, témoin silencieux, est devenu le théâtre d'une nouvelle promesse.En: The Jardin des Tuileries, a silent witness, has become the stage for a new promise. Vocabulary Words:the benefactor: le bienfaiteurthe garden: le jardinthe whisper: le murmurethe path: l'alléethe statue: la statuethe guardian: le gardienthe portfolio: le portfolioperseverance: la persévérancethe destiny: le destinthe encouragement: l'encouragementthe potential: le potentielthe soul: l'âmethe imperfection: l'imperfectionthe warmth: la chaleurthe struggle: la luttethe recognition: la reconnaissancethe figure: la silhouettethe promise: la promessethe courage: le couragethe visitor: le visiteurthe drop: la gouttethe doubt: le doutethe tact: le tactthe sky: le cielthe rain: la pluiethe breath: le soufflethe touch: le touchethe stage: le théâtrethe career: la carrièrethe promise: le théâtre
Première diffusion le 7 octobre 2019J'ai l'immense plaisir de recevoir Thierry Janssen, ancien chirurgien et désormais psychothérapeute, auteur et directeur de l'Ecole de la présence thérapeutique.C'est un entretien vibrant et plein d'espoir en la vie que je vous propose aujourd'hui. Un entretien où il est question de spiritualité et d'éveil de la conscience… Un entretien avec un homme d'une grande sagesse. Tellement sage qu'il accepte justement de ne pas l'être.Vous avez choisi ici la version longue de l'entretien, et vous avez raison : vous allez pouvoir laisser toutes ces paroles inspirantes vous embarquer…Avec Thierry, nous allons parler du jour où il a quitté brutalement son poste de chirurgien, d'une brève incursion dans le monde de la mode, d'une autre mode -celle du développement personnel- et de ses excès, de sa formation auprès d'une guérisseuse américaine, de comment il est devenu presque malgré lui psy, de son expérience mystique du silence intérieur, de l'acceptation qui n'est pas la résignation, de l'Ecole de la présence thérapeutique qu'il dirige à Bruxelles et d'amour bien sûr ! Notes sur l'épisode:- Le site de l'Ecole de la Présence Thérapeutique : https://edlpj.org/- La page Facebook de Thierry : www.facebook.com/thierry.janssen.98- Le livre de Thierry dont on parle dans l'entretien : Ecouter le silence à l'intérieur – Les éditions L'Iconoclaste- Son rituel bien-être : tenir un journal dans lequel noter chaque jour ses émotions- Son conseil lecture : « Après l'extase, la lessive » de Jack Kornfield RETRANSCRIPTION DE L'EPISODE AVEC THIERRY JANSSEN Quel bonheur de revenir ici, d'être là, derrière mon micro, et de vous avoir, vous, de l'autre côté. C'est donc parti pour une deuxième saison de ce podcast.00:01:34Et pour la lancer, je vous propose une rencontre avec un invité de marque. Pas seulement parce qu'il est connu, que vous avez peut-être lu certains de ses ouvrages ou assisté à l'une de ses conférences. Thierry Janssen est un invité de marque car il nous ouvre à la spiritualité avec la sagesse de celui qui sait qu'il n'est justement pas sage. Celui qui a un jour été chirurgien renommé. Il a découvert que la guérison passe aussi par le soin des émotions et de l'âme. Il a cheminé pour apprendre à s'écouter, à prendre le temps de se connecter à lui-même, quitte à se mettre en retrait lorsque c'était nécessaire. Et puis un jour, il a vécu une expérience mystique, celle du silence intérieur, comme il la raconte dans son dernier ouvrage.00:02:20Un moment de grâce, d'une puissance indescriptible pendant lequel il a goûté à l'amour pur, à l'universalité. Bienvenue dans la saison 2 de La Petite Voix. Bienvenue dans cet épisode très inspirant, vibrant, plein d'espoir en la vie. Avec Thierry, nous allons parler d'une fulgurance de conscience qui l'a décidé à quitter son job à l'hôpital de Bruxelles en quelques minutes, d'une enfance marquée par une grande sensibilité, de sa rencontre déterminante avec une guérisseuse américaine et de l'acceptation qui rend libre et créatif. Bonjour Thierry et bienvenue dans La Petite Voix. Bonjour. Je suis vraiment enchantée de vous recevoir et ravie d'ouvrir avec vous la deuxième saison de ce podcast. Ensemble, aujourd'hui, nous allons parler de votre cheminement initiatique que vous évoquez dans vos livres et en particulier le dernier qui est un très beau livre qui s'appelle Écoutez le silence à l'intérieur.00:03:20Il est paru l'an dernier aux éditions Iconoclast. Thierry, on ne vous présente plus. Vous êtes psychothérapeute et désormais fondateur de l'école de la présence thérapeutique à Bruxelles. Vous êtes également un auteur connu et reconnu. Déjà, huit livres, je crois, à votre actif sur des sujets qui sont liés au développement personnel. Mais c'est d'ailleurs un terme et même une mode dont vous vous méfiez, et on va avoir l'occasion d'y revenir dans notre entretien. Ce que je n'ai pas encore dit, c'est que vous avez également été médecin. Vous étiez même un chirurgien renommé jusqu'au jour où je crois que vous aviez environ 35 ans. Vous avez compris que vous ne vous étiez pas très bien. Vous n'épanouissiez plus dans ce rôle aussi prestigieux était-il.00:04:02Est-ce que vous pouvez revenir sur cette journée particulière et cette fulgurance de conscience, comme vous l'appelez ? Oui, c'était le 5 janvier 1998. Et je ne dirais pas que j'ai compris quelque chose ce jour-là. J'ai juste écouté. J'ai écouté d'abord une voix, très clairement, qui a résonné en moi et un ressenti très profond qui m'a dit que je ne pouvais plus rester là. En fait, j'ai écouté une voice qui m'a dit que je ne pouvais plus rester là. Pendant des années, j'avais consacré toute mon énergie à cette carrière médicale et chirurgicale. Et sans m'en rendre compte, je m'étais enfermé dans un système de fonctionnement très contraignant, très violent, quelque part. Et je n'avais jamais fait de travail sur moi, donc je n'avais pas non plus le recul pour comprendre tout ça.00:04:48Et je travaillais dans un hôpital universitaire à Bruxelles et j'ai décidé de le quitter tout en restant au sein de la même université pour prendre des fonctions avec de plus grandes responsabilités dans l'un des autres hôpitaux de cette université. Et le 5 janvier 1998, lorsque j'ai pris mes fonctions, je promets qu'une heure avant, je ne savais pas, même cinq minutes avant, je ne savais pas que j'allais arrêter mon métier, mais j'étais dans l'ascenseur avec la dame qui devenait ma secrétaire et elle me parlait, et j'avais l'impression qu'elle parlait une langue étrangère, je ne comprenais rien. Et je suis rentré dans mon nouveau bureau et j'ai vraiment entendu cette voix qui est ma voix, c'est comme quand je m'entends vous parler maintenant, et cette voix a dit « si tu vas mourir ».00:05:39Et j'ai écrit ma lettre de démission au doyen de la faculté de médecine. Et en fait, j'ai simplement dit « je ne suis pas la personne pour occuper le poste que je vous ai demandé d'occuper, je ne peux pas tricher avec moi, je ne peux pas tricher avec vous ». Et donc, je remets ma démission. Et puis, j'ai quitté le poste. Je suis allé à l'hôpital en remettant cette lettre à un des chefs de clinique du service. Quand je suis arrivé à la maison, déjà dans la voiture, j'ai eu un contact avec la personne avec qui je vivais et je lui ai dit « mais c'est de la folie, qu'est-ce que tu es en train de faire ? ».00:06:11Je lui ai dit « je ne sais pas, mais je sais ce que je ne ferai plus ». Et j'ai le sentiment qu'aujourd'hui, c'est comme si je renaissais ou que je naissais consciemment. À la radio, il y avait une chanson qui disait « ceci est le premier jour du reste de ta vie ». Et ça a vraiment fait sens. Et ça m'a plongé dans une sorte de sentiment d'euphorie qui a perduré pendant certainement 10 jours. Et puis, j'ai commencé à avoir très peur. Les questions sont revenues en fait. Mais ce n'étaient pas des questions. C'était que tout d'un coup, je étais face à un immense vide parce que toute ma vie avait été remplie par ce projet.00:06:52C'est un projet qui était né quand j'avais l'âge de 5 ans, le jour où ma mère m'a montré le chirurgien qui l'avait opéré. Et je suis dit « Moi, je vais faire ça ». D'accord. J'étais programmée, même si j'ai eu longtemps un doute parce que j'avais une passion qui est née pratiquement au même âge, vers 5-6 ans, une passion pour la civilisation de l'Égypte ancienne. Et longtemps, j'ai hésité entre m'orienter vers l'égyptologie ou vers la chirurgie. Et à 18 ans, je suis commencé la chirurgie parce que c'est un métier qui ne paraissait plus ouvert vers les autres. Et qui servait plus, quelque part, que simplement s'intéresser aux antiquités. Mais en même temps, c'était un piège parce que je ne voulais pas être médecin, je voulais être chirurgien. Ça m'a demandé énormément d'efforts, d'investissements.00:07:40Et je n'ai jamais réfléchi à tout ça. J'ai juste agi comme ça, sans doute pour réparer plein de choses, comme nous tous, on a des raisons très névrotiques de s'investir. Rires. J'ai mis beaucoup d'énergie pour réparer des blessures du passé. Mais en même temps, ce 5 janvier 1998, je crois que j'étais vraiment arrivé à la limite de ce que je pouvais m'imposer. Parce que finalement, je m'étais imposé beaucoup de choses. Beaucoup d'efforts, beaucoup de contraintes. Et très peu de plaisir, finalement. C'est ce que vous appeliez dans votre livre, vous faites référence à cette période comme ça, en disant Thierry, ambitieux et perfectionniste, c'est ça ? Oui. Oui. Parce que j'avais développé une personnalité assez rigide, perfectionniste, et donc aussi à cheval sur beaucoup de règles.00:08:30Comme nous tous, j'ai développé cette personnalité pour essayer de m'adapter, pour essayer de survivre et d'être aimé. C'était une façon de rentrer dans les rangs, de ne pas décevoir, d'être un bon petit garçon. Parce que très jeune, j'ai senti que je n'étais pas forcément différent des autres, mais qu'en tout cas, j'avais des particularités en moi qui n'étaient pas forcément acceptées par les autres. Et en particulier, une très grande sensibilité. Et donc, cette grande sensibilité m'a permis d'être à l'écoute, de sentir les autres, les autres sentaient que je les sentais. Enfant, les amis de mes parents venaient me parler de leurs problèmes de couple. Oui, mais je crois que ça arrive souvent. Je ne sais pas si ça arrive souvent, mais en tout cas, moi, c'était mon quotidien. Mais vraiment.00:09:12Et je pense que j'avais des avis très sages. Mais ça, je crois que ça arrive très souvent. La plupart des enfants ont cette grande sagesse au fond d'eux parce qu'ils ne sont pas dans l'analyse, justement. Ils ne sont pas dans l'essai de compréhension. Ils sont dans la perception immédiate des choses sans jugement. Et ils ont un avis plein de bon sens par rapport à ces choses. Et du coup, ça fait de moi une personne à l'écoute et au service et dans l'aide. Et donc, le métier de chirurgien. Et puis après, tout ce que j'ai fait, finalement, a tourné autour de ça. Combien d'années avez-vous été médecin et chirurgien ? Presque 13 ans. Presque 13 ans. D'accord. Donc, ce qui est intéressant dans votre parcours, vous avez eu cette première vie professionnelle où, en fait, vous étiez là pour soigner, on va dire, le corps.00:10:03Et puis, vous allez nous expliquer comment, après cette première expérience, vous avez décidé de soigner plutôt l'esprit à travers la psychologie. Qu'est-ce qui s'est passé dans votre parcours ? Je n'ai rien décidé du tout. Et je sais que ça peut paraître étrange d'entendre ça, mais c'est vraiment ce qui m'est arrivé et ce qui m'arrive encore aujourd'hui. C'est-à-dire que lorsque j'ai quitté la profession de chirurgien, j'ai juste écouté cette voix, j'ai juste écouté une immense tension en moi qui s'est relâchée automatiquement, immédiatement. Et j'ai senti que c'était juste. Il ne m'a pas fallu de courage, mais j'ai eu la bonne inspiration d'écouter. Alors après, votre question, c'est comment vous en êtes arrivé à, à retourner manifestement vers le soin, l'accompagnement des autres à travers la démarche du psychothérapeute ? Oui.00:10:53À nouveau, je n'ai pas décidé. À savoir que quand j'ai quitté le métier de chirurgien, il fallait que je vive, il fallait que je mange. J'ai entendu qu'il y avait un couturier italien, il s'appelle Giorgio Armani, qui cherchait un directeur pour sa marque Emporio en France. J'ai dit moi, je vais faire ça. Mais aujourd'hui, avec le recul, je me rends compte qu'il y avait, plusieurs choses dans ce poste. C'était d'abord l'aspect prestigieux. Je rachetais quelque chose que j'avais abandonné. Et aux yeux des autres, ça me rassurait de me dire : voilà, j'aurai quand même une carrière prestigieuse dans le monde de la mode. Il y avait ça. Il y avait Paris, qui était une façon de m'extraire de mon milieu bruxellois où on me condamnait.00:11:37Mes amis, qui étaient beaucoup, pour la plupart des médecins, étaient vraiment très violents à mon égard par rapport à cela. Oui, j'allais vous demander comment votre entourage a vécu, ce virage de chirurgien à directeur chez Armani ? Une violence incroyable, des jugements. Mais je peux comprendre, ça doit faire très peur, quelqu'un qui semble perdre l'honneur. Mais moi, au fond de moi, je savais que c'était juste. Et j'ai perdu beaucoup d'amis à ce moment-là. Mais voilà. Et j'ai envoyé ma lettre de motivation au président, au directeur général de Giorgio Armani à Milan. Et j'ai dit : 'Vous allez me prendre pour un fou, je dirigeais un service hospitalier, mais je pense que je suis la bonne personne pour occuper le poste chez Emporio Armani à Paris.' Et j'ai été engagé.00:12:28On m'a envoyé à Milan. Et là, on m'a remis vendeur. Et là, je me suis vu en train de mettre des épingles pour confectionner un ourlet, un pantalon. Et en me voyant mettre ces épingles, je me suis dit, Thierry, il y a deux mois, tu pratiquais la chirurgie, tu utilisais des aiguilles pour recoudre la peau des gens. Et ici, tu utilises des aiguilles pour mettre des ourlets. Et tout de suite, il y a une voix qui m'a, ma voix bien sûr, qui m'a dit, c'est ta dignité, Thierry. Tu travailles, tu avais besoin de travailler et tu fais quelque chose qui construit ton futur. Sois fière. Oui. Et il n'y a pas. Et c'est ce jour-là que j'ai vraiment compris que ce n'est pas ce qu'on fait qui compte dans la vie, c'est qui on est quand on fait quelque chose.00:13:11Et peu importe le métier que l'on a, même s'il est contrôlé. Il n'est pas considéré par certains comme pas intéressant ou dégradant. C'est qui on est comme personne pendant qu'on fait ce métier, quand on agit dans le monde. Vous en parlez beaucoup dans votre livre, c'est très fort, de cette différence entre ce que c'est qu'être et ce que c'est faire. Oui, oui. Exister vient de extarer, se poster à l'extérieur. C'est la posture que l'on a pour vivre dans le monde, en interaction, en relation avec les autres. Mais ça nous fait porter des masques, et ça nous fait jouer des rôles, et ça nous fait adopter tout un système de défense qui construit ce qu'on appelle une personnalité. Et cette personnalité, nous y sommes totalement identifiés parce que notre mental crée cette entité qu'on appelle « moi » et « ego » en latin.00:14:04Et en fait, on est souvent totalement identifiés à cette personnalité parce qu'on n'a que comme souci d'exister. Mais il y a une dimension plus profonde dans la vie qui n'est pas d'exister à travers ce qu'on fait, ce qu'on montre, ce qu'on dit, c'est d'être, tout simplement. Et le noyau de l'être, c'est pas le mental qui pense, qui bavarde, qui raconte une histoire, un autre sujet. Être, c'est simplement laisser la conscience s'éveiller en nous, cette conscience qui est pure présence et qui est pure acceptation de ce qui est, parce que la conscience ne pense pas. C'est pas le mental. Et du coup, je reviens sur votre cours, à ce moment-là, dans cet atelier en Italie, chez Armani, vous prenez conscience de cette différence entre ce que c'est qu'être et ce que c'est faire ?00:14:58À l'époque, ce que j'ai compris, c'est que Thierry, tu n'es pas ce que tu fais, tu es Thierry qui fait ça maintenant, mais tu peux faire plein de choses dans ta vie. Et ce que tu fais maintenant, tu dois en être fier, parce que c'est ce qui te permet d'avancer et de progresser. Dans ton existence. Et alors, combien de temps a duré ce métier dans la mode et chez Armani ? Disons qu'après, j'ai pris mes fonctions à Paris et j'ai occupé cette fonction pendant presque neuf mois. Et j'ai été licencié. Et ce qui est drôle, c'est qu'à l'époque, le directeur général d'Armani m'a dit : vous n'avez pas la culture de l'entreprise. Et il avait totalement raison.00:15:41Et surtout, je ne me laissais pas faire, parce que c'est quand même un monde où il y a beaucoup d'égo, beaucoup de blessures, beaucoup de rivalités, et tout ça sur un fond de nécessité de rentabilité, de performance et d'argent. Mais j'avais juste besoin de ça pour me rassurer, pour me prouver que je pouvais faire autre chose, ne pas être identifié qu'aux chirurgiens que j'avais été. Mais après, ça m'a aussi permis de recevoir une assez importante indemnité. Et je me suis dit, Thierry, maintenant, tu n'as plus d'excuses. Tu as besoin de temps pour comprendre ce qui t'arrive. Et j'ai dit, investis sur toi, parce que tu es le seul avec qui tu resteras jusqu'au bout. C'est peut-être la chose la plus intelligente que j'ai faite dans ma vie, réellement. C'était très sage.00:16:30Et puis, pendant une année, je suis resté à Paris. Et ça a été une année d'éveil, dans le sens où tous mes sens étaient ouverts. Je sentais le parfum des roses dans les jardins des Tuileries, mais à des mètres et des mètres de distance. Je voyais des choses que je n'avais jamais remarquées auparavant. J'étais tout ouvert au monde et très joyeux, même si une partie de moi vivait des peurs ou de l'inconfort par rapport au futur. Mais tout de suite, je revenais dans ce présent. Et je disais, non, non, c'est bien, c'est juste, je me sens bien. Et j'ai commencé à écrire un roman qui, en fait, était la résurgence de toutes mes passions d'adolescent et d'enfant. Égypte ancienne, notamment. J'ai envoyé ce texte à de nombreuses maisons d'édition.00:17:14Il y en a trois qui ont répondu en disant : il faut continuer à écrire, mais il faut laisser de la place à vos personnages. Je pourrais peut-être choisir le mode de l'essai. Et effectivement, deux ans plus tard, j'écrivais mon premier essai. Comme quoi, c'était des bons éditeurs. Donc, en fait, ce qui est étonnant, on vit quand même dans un monde où on court tout le temps. Je ne sais pas après quoi, mais en tout cas, on court. Et vous, vous avez réussi. À ce moment-là, à entendre que, justement, il fallait arrêter ce rythme-là et juste prendre ce temps pour vous sans nécessairement d'objectif ou quoi, mais juste vivre ce qu'il y avait à vivre à l'instant T.00:17:52Et vous savez, je crois que le fait d'avoir lâché tout cet investissement, ce métier, ça a libéré quelque chose d'enorme et je ne pouvais pas réfléchir. Et à l'époque, ce qui était juste, c'était de prendre ce temps. En fait, j'ai l'impression, quand on prononce cette phrase, ce moment sabbatique, je ne sais pas comment le qualifier autrement, vous avez créé cet espace-là pour la conscience. Oui, je n'ai rien créé du tout. C'est, c'est l'ego. C'est encore notre mental et notre personne, notre moi qui pense que c'est lui qui crée les choses. En fait, non. C'est justement parce que mon mental s'est calmé que la conscience a pu s'éveiller en moi. C'est la conscience qui est en nous tous. Mais que nous n'écoutons pas, que nous ne laissons pas s'éveiller, parce que notre mental prend trop de place dans ses identifications à notre petite personne.00:18:43Et c'est pour ça que la méditation est si puissante. Chaque fois qu'on calme le mental, donc on calme l'ego, la conscience peut s'éveiller. On parle beaucoup dans le développement personnel, etc., de lâcher prise. Très mal compris, parce que lâcher prise, c'est encore presque un acte. Je décide qu'il faut que je lâche. Non, non, non, non, non. Lâcher prise, c'est laisser être les choses comme elles sont et ne pas les contredire et les écouter. Parlons-en, puisque vous évoquez le développement spirituel. Je voulais faire cet aparté sur cette mode et ce que vous appelez vous parfois l'ego spirituel. Oui, parce que vous avez dit développement spirituel, mais je pense que vous vouliez dire développement personnel. Oui, absolument, pardon. Pour moi, c'est vraiment très, très important.00:19:28Parce que vous voyez, depuis le XIXe siècle, en Occident, on a tout un courant qui est né, qu'on appelle le courant d'abord de la psychanalyse et de la psychologie, qui s'est intéressé à la construction de la personnalité, à la construction du moi, et qui, du coup, a pu répondre à pas mal d'interrogations. Le problème, c'est que dans une culture comme la nôtre, où l'intellect, le mental, a été tant valorisé, cette psychologie a donné lieu à ce qu'on a appelé le mouvement du développement personnel, et même récupéré par le coaching pour en faire des personnes plus efficaces, plus performantes, notamment dans le travail. Tout ça n'est pas négatif, je ne critique pas. Mais par contre, j'essaie de regarder, de monter un petit peu au sommet de la montagne ou dans l'hélicoptère pour avoir une vision plus large.00:20:18Et comprendre que le développement personnel, il y a un grand piège là-derrière, c'est que ça devient un développement de l'ego. Et du coup, on voit des gens qui font plein de stages, qui font plein de démarches de développement personnel pour mieux se connaître, mais qui deviennent terriblement intransigeantes, qui deviennent terriblement tournées vers elles-mêmes, et qui finalement oublient que cette petite personne que nous sommes, elle fait partie d'un beaucoup plus grand ensemble, et que nous devrions mettre cette personne au service de plus grand qu'elle, ce plus grand que nous, qui est en nous. C'est l'essence de l'être, c'est la vie en nous, c'est conscience. Et cet esprit, l'esprit de la vie. Et du coup, là, nous ne rentrons plus dans le développement personnel, mais dans quelque chose de spirituel.00:21:06Et je crois qu'il n'y a pas de chemin de développement personnel qui va vraiment à son accomplissement sans s'intégrer dans une démarche d'approfondissement spirituel. Et de la même manière, il n'y a pas de développement, ou plutôt d'approfondissement spirituel, sans avoir un regard du côté du développement personnel. Donc, psychologie et spiritualité vont ensemble, et se nourrissent l'une l'autre, et sont le gardien-fou de l'une et de l'autre. En fait, ce que j'entends dans la pure conscience dont vous parlez, dans la spiritualité, il y a vraiment quelque chose d'universel qui nous dépasse ? Bon, ce sont des mots incompréhensibles quand on en fait l'expérience. C'est cette expérience du silence, justement, dont nous regardons le monde sans le juger, sans le commenter, juste en l'accueillant pour ce qu'il est.00:21:58Et cet accueil dans cet espace de pure conscience n'est possible que quand le cœur est ouvert. Comme je dis, ce sont des mots, mais quand on en fait l'expérience, ça devient vraiment une évidence. Du coup, je reviens sur votre parcours pour savoir comment vous avez cheminé jusqu'à cette pure conscience. Je crois qu'à un moment donné dans ce cheminement, vous avez suivi pendant quatre ans une formation aux États-Unis auprès d'une, je ne sais pas si le terme est bon, mais une guérisseuse américaine, c'est ça ? Oui, oui, c'est plus qu'une histoire, c'est un moment important. Donc, j'avais travaillé pour Armani à Paris et puis je restais vivre une année dans une forme de retraite où j'ai écrit un roman. Puis je me laissais être au monde. J'étais dans le présent absolu, c'était incroyable.00:22:47Et dans ce présent absolu, j'ai découvert un livre qui m'a bouleversé, qui s'appelait « Le pouvoir bénéfique des mains », écrit par une Américaine qui s'appelle Barbara Paulinan. Et cette femme avait été physicienne à la NASA et la façon dont elle écrivait me parlait énormément. Pourtant le sujet qu'elle abordait était totalement en dehors des sentiers battus du monde dit rationnel, puisqu'elle parlait de champs d'énergie. Mais le livre était tellement bien structuré et ce qu'elle disait résonnait tellement avec ce que j'avais ressenti depuis l'enfance que j'ai été vraiment bouleversée. Et j'ai commencé à rencontrer des gens, et notamment une femme qui me dit « Oh, moi, en vous voyant, je me dis que vous devriez aller dans l'école où va ma mère ». J'ai dit « Votre mère va dans quelle école ?00:23:35». Elle m'a dit « Votre mère va dans une école aux États-Unis créée par une physicienne de la NASA qui s'intéresse aux champs d'énergie et au chakra. » Et je venais de lire le livre. Cette information venait à moi, j'ignorais qu'il y avait cette école, et donc finalement je me suis retrouvée dans cette école. Et je peux dire une chose par rapport à ça, c'est que j'ai trouvé un endroit confrontant, parce que d'abord, la culture était un peu « New Age ». J'imagine que pour l'ancien chirurgien que vous étiez, évidemment, on vous emmenait dans un monde beaucoup moins cartésien et scientifique, du coup. Et en même temps, il était peut-être plus cartésien et plus scientifique que beaucoup de monde scientifique parce qu'il était basé sur l'expérience.00:24:15Et c'était vraiment les expériences qui nous permettaient de nous poser des questions et d'apporter des réponses. Là, dans cette école, où on était, en formation pour devenir des guérisseurs et non pas simplement des soigneurs, ils nous étaient demandés de faire l'expérience. C'était quatre ans, à raison d'une semaine toutes les cinq semaines, et là-bas, j'ai découvert que c'était un endroit où j'allais travailler sur moi, essayer de comprendre ma personnalité, mais pas que intellectuellement, j'allais la comprendre dans mon corps, dans l'énergie, la façon dont mon corps utilisait cette énergie. Donc c'était une école où il y avait de la danse, du yoga, du Qigong, des thérapies psychocorporelles, j'ai tapé sur des coussins, j'ai hurlé, j'ai pleuré. Je suis arrivé, je regardais les autres, j'ai dit « Mon Dieu, les pauvres, ils ont l'air bien mal en point.00:25:03» Mais deux mois plus tard, j'étais avec eux en train de pleurer parce que j'avais quitté mon masque de sérénité. Si je reviens à ce qu'on disait tout à l'heure, vous aviez appris à être et pas seulement à faire dans cette école. Exactement. Et cette école était très bien construite. TIC était utilisée, était très puissante, et du coup, on ne pouvait pas échapper à vraiment se regarder. Très souvent, dans la vie, on triche. Et là, c'était très difficile de tricher. Oui. Et ce qui est intéressant, c'est toute la dimension du corps que vous évoquez. On voit bien qu'en fait, le corps, c'est vraiment l'endroit où les émotions ne trichent pas et le mental peut se raconter ce qu'il veut. Le corps, lui, il est dans une vérité.00:25:47Vous savez, le corps, pour moi, c'est quelque chose de central depuis tout petit. Quand j'étais enfant, j'avais un corps déformé. Les autres enfants s'en moquaient beaucoup. Et j'avais cette grande sensibilité. J'ai été contraint à faire de la gymnastique médicale trois heures par jour, trois jours par semaine. C'était très contraignant. Et en fait, j'ai appris à aimer dans mon corps grâce à deux choses. Tout d'abord, la danse. J'ai commencé très jeune dans ma chambre. Et la deuxième chose, c'est la sexualité. J'ai eu une sexualité très jeune. Ça m'a permis d'habiter mon corps, d'avoir envie d'y rester, de se rendre compte que ce n'était pas qu'un lieu de souffrance, mais c'était aussi un lieu de plaisir. Et vous évoquiez l'émotion tout à l'heure.00:26:34En fait, l'émotion est un phénomène corporel. C'est un signal qui nous renseigne sur la qualité de nos expériences, qui nous dit ça c'est bon, ça c'est pas bon pour nous. Et donc, effectivement, tout ce travail fait à l'école de Barbara Brennan autour du corps et de l'énergie me parlait énormément. Je me suis rendu compte que ce n'était pas par hasard que j'avais choisi le métier de chirurgien parce que c'était vraiment un moyen d'être en contact avec le tangible. Et je crois qu'il n'y a pas de chemin spirituel valable, réel, tant qu'il n'est pas profondément incarné. Et c'est peut-être un grand travers de l'Occident qui a développé une spiritualité déconnectée du corps. Et du coup, une spiritualité très mentale, mais le mental, je l'ai dit, ce n'est pas l'esprit, ce n'est pas la conscience.00:27:27Donc, c'est une spiritualité qui n'est pas profondément accomplie. Et je sais que ça va heurter d'entendre ça, ça va heurter certaines personnes, mais vraiment, je les invite à réfléchir à ça. Parce que comment peut-on dire que nous avons développé une spiritualité et ne pas ressentir dans notre corps le mal-être et la souffrance que c'est de voir les autres dans la souffrance. Tant que nous n'avons pas ressenti la souffrance dans notre corps, nous ne pouvons pas être en empathie et en compassion pour l'autre. C'est très très important qu'on revienne à une spiritualité profondément incarnée. Et Lorient nous attire de ce point de vue-là. Il a privilégié la présence à l'expérience à travers l'expérience méditative, l'immersion dans la réalité telle qu'elle est, cette expérience mystique où le mental ne vient pas analyser mais simplement laisse sa conscience percevoir.00:28:23C'est très très important qu'on revienne à une spiritualité profondément incarnée. Je reviens à votre formation que vous avez suivie aux Etats-Unis auprès de cette guérisseuse. Après cela, vous revenez en Europe, peut-être en Belgique pour être psychothérapeute ? En fait, je suis à peine revenu à Bruxelles avant même de me rendre dans cette école aux Etats-Unis. Il y a des personnes qui avaient constaté un changement chez moi et me disaient : 'Tu ne veux pas parler à mon père ou à ma sœur ou à mon frère.' Un jour, il y a une dame qui m'a demandé de voir son mari qui était mourant. Il se trouve que cet accompagnement que j'ai eu auprès de lui a été quelque chose de fort, tant pour lui que pour moi et pour sa famille.00:29:20À partir de là, il y a une sorte de bouche à oreille qui s'est installée très rapidement au point où, en deux ou trois mois de temps, j'avais un temps plein d'occupation. Je ne voyais absolument pas cela comme une profession. Pour moi, demander de l'argent était quelque chose de très compliqué. Mettre une valeur sur mon temps et sur mon éventuelle compétence était très compliqué. Donc, je n'ai pas du tout demandé d'argent pour cette activité. À l'époque, mon compagnon, qui n'appréciait pas trop que je vienne à la maison avec toutes ces personnes, m'a loué une loge de concierge dans laquelle je me suis installé et j'ai commencé à voir les gens là dans une forme de consultation ; je ne me sentais pas du tout légitime pour en faire une profession.00:30:09C'est un jour, une dame qui me a tendu un billet de 50 euros à l'époque, c'était 2 000 francs belges, parce que tout cela c'était en 1999-2000 et elle me tend un billet de 2 000 francs belges. Je dis non, non, je ne peux pas accepter cela et elle me dit si, si, si, vous devez accepter cela parce que vous m'apprenez la prospérité de mon âme mais je vais vous apprendre la prospérité de votre portefeuille. Mais du coup, cela m'a posé un problème parce que je me suis dit mais voilà, dans une profession, j'ai commencé et comme je ne me sentais pas légitime, j'ai voulu écrire mon premier ouvrage, Le travail d'une vie, dans lequel je racontais simplement comment j'aborde notre personnalité et ce qu'il y avait au-delà, c'est-à-dire le fond de l'être.00:31:00Et ce livre a été accepté chez Robert Laffont. Oui, cela a créé une forme comme cela de dynamique positive. J'étais débordé de demandes de consultation et deux ans plus tard, j'ai décidé de mettre un terme à cette consultation pour quelques semaines voire quelques mois, parce que je voulais écrire un autre livre, que j'ai intitulé Vivre en paix. C'était suite à l'effondrement des tours du World Trade Center à New York en 2001. J'avais besoin d'écrire ce livre sur la paix, la paix en soi, la paix avec les autres, la paix dans le monde. La peur qui est le contraire de l'amour, enfin toute cette thématique-là et finalement le livre a été publié et je suis très heureux parce qu'encore aujourd'hui je reçois du courrier de lecteurs qui sont accompagnés, qui sont inspirés par ce livre qui est très simple mais qui est une façon d'entrer dans cette démarche.00:31:53Ce n'est que quatre ans plus tard que j'ai senti ce besoin d'écrire un livre qui venait réconcilier en moi le médecin puis ce thérapeute et j'avais besoin de faire ce pont et j'ai écrit La solution intérieure vers une nouvelle médecine du corps et de l'esprit. Est-ce qu'on peut faire une parenthèse là-dessus ? C'est très intéressant ce point-là que vous soulevez dans ce livre sur est-ce que vous, l'ancien chirurgien, vous comprenez pourquoi la médecine classique avec des guillemets a tant de difficultés à appréhender les approches plus alternatives ? Oui, parce que c'est l'intellect, le mental qui définit cette personne que nous sommes. Il est dans la peur et il a besoin de dominer, de comprendre pour dominer le monde et il est dans un paradigme finalement de combat ; toute une économie s'est mise en place là autour où finalement on a beaucoup d'intérêt à créer des moyens de réparer ou de pallier à des manques, mais où finalement on dépense très peu d'énergie à prévenir le problème.00:33:04Il y a toute une activité économique qui se développe. Les hôpitaux sont aujourd'hui gérés comme des usines, parce qu'il y a des intérêts économiques. Ce faisant, nous ne respectons pas la nature et notre propre nature. Nous sommes une émanation de la nature nous faisons partie de la nature nous sommes la nature. Chercher le bonheur en niant la nature, c'est nier nous-mêmes. Et on voit aujourd'hui le mode de vie que nous nous imposons pour avoir ce confort qui est finalement presque une anesthésie générale. C'est sûr que la vie est plus douce, mais en même temps nous sommes de plus en plus fragiles face à la difficulté et à la souffrance. Et donc, nous avons besoin de plus en plus de confort.00:33:45Pendant ce temps-là, de plus en plus, nous consommons ces moyens d'être dans le confort, mais nous n'écoutons pas qui nous sommes vraiment. Nous nous imposons des rythmes de vie au nom de ce confort qui sont absolument délirants. Quand vous voyez les gens dans le métro le matin fatigués parce qu'ils n'ont pas dormi assez. Parce qu'ils ont dû déposer les enfants à la crèche tôt le matin, et qu'ils ont encore une heure de trajet à faire avant d'arriver sur leur lieu de travail, un lieu de travail où il y aura une tension énorme et ils ne seront pas heureux. Et on s'impose ça, et on reprend le même chemin le soir, et on reprend ses enfants à la crèche, et on les laisse devant la télévision ou une tablette pendant qu'on réchauffe un plat qui est plein de pesticides et de substances dont il ne faudrait pas se couper dans leur alimentation.00:34:28Mais tout ça est délirant, et il ne faut pas s'étonner d'avoir de plus en plus de gens qui font des burn-out. Et ce burn-out est comme un appel de la vie en eux qui dit : 'Non, arrête'. Arrête de t'imposer tout ça et puis des gens qui ont des dépressions et puis malheureusement des gens qui ont des maladies physiques aussi comme le cancer, qui est clairement une conséquence de tout ce mode de vie. Et dans votre dernier livre, vous parlez beaucoup justement de cette idée d'aller peut-être finalement vers plus de dépouillement, plus de simplicité et vous posez la question : là où est le vrai progrès ? Est-ce que finalement le vrai progrès, c'est pas le silence ? Vous savez le vrai progrès, c'est l'approfondissement spirituel, c'est-à-dire le contact avec l'esprit, c'est-à-dire avec la conscience.00:35:12C'est de voir vraiment ce qui est, d'arrêter d'être aveuglé par nos croyances et que quand on a une crise en face de soi, on se pose les bonnes questions. C'est Einstein qui disait on ne peut pas résoudre un problème avec une façon de penser qui a créé le problème, et ça, c'est le vrai progrès. Mais tant que nous serons pris dans cette idée que nous sommes tout-puissants, que nous pouvons créer un monde et le façonner comme nous le voulons, et bien nous connaîtrons de plus en plus de tensions, De mal-être parce que nous serons de plus en plus déconnectés de notre propre nature et de la nature en général. Mais peut-être que c'est la nature justement qui va nous rappeler à l'ordre, c'est la nature qui va nous imposer sa loi.00:35:52Je crois que si l'espèce humaine ne le fait pas, elle disparaîtra. Mais ce ne sera pas la première espèce à disparaître de la surface de cette planète, et ce n'est pas grave en soi. Lorsque on réfléchit. Par contre, l'humanité a peut-être là une opportunité d'évolution, et cette évolution, personnellement, peut-être que certains vont trouver mon propos délirant. Mais je crois qu'elle ne peut se faire sans un approfondissement spirituel, et tous les êtres qui dans leur propre vie ont manifesté quelque chose de spectaculaire, vers plus d'apaisement, plus de simplicité effectivement, et plus de retour à l'essence et à l'essentiel. Ce sont les êtres qui ont vécu ce parcours de connexion à l'esprit en eux, c'est-à-dire la conscience, lorsque je parle de la conscience j'insiste que c'est la conscience et non ma conscience, c'est cette conscience paisible, silencieuse et qui accepte ce qui est tel que c'est.00:36:50En fait, il y a vraiment quelque chose d'universel, c'est-à-dire que à la fois ça ne nous appartient pas et en même temps ça nous appartient à tous, oui, et c'est la beauté du message de toutes les spiritualités. Je ne parle pas des religions qui sont des interprétations mentales de l'expérience spirituelle, et l'expérience spirituelle, elle naît de l'expérience mystique. L'expérience mystique, c'est un éblouissement, c'est un éveil de la conscience en nous qui voit la réalité qui l'embrasse pleinement. Cette ouverture, cette illumination se produit dans la vie de chacun, quelque part. Mais malheureusement, dans nos cultures, il n'est pas valorisé, il a même été considéré comme délirant. On a encore tendance à croire à pathologiser l'expérience mystique, alors que c'est une expérience qui est commune, naturelle pour l'être humain, et qui lui donne accès à un niveau de conscience qui est celui de la pure conscience.00:37:44Et ça, je pense que quand on a connu ça dans sa vie, ça donne non seulement une vraie lucidité sur le monde, Sur soi aussi, mais ça donne une grande paix. Est-ce que vous pouvez puisqu'on évoque les expériences mystiques ? Est-ce que vous pouvez me parler de cette expérience que vous partagez dans votre dernier livre sur le silence intérieur ? Comment, dans un contexte qui pourtant ne s'y prêtait a priori pas, vous avez rencontré ce silence intérieur ? Ah moi je croyais que j'avais déjà connu des vrais éveils de la conscience et je vous promets j'en suis le premier étonné. Et je ne l'ai pas recherché mais ça s'est produit en 2012. J'étais à mon bureau, en train de me préparer à travailler sur l'ordinateur parce qu'à l'époque j'écrivais une chronique pour Psychologie Magazine.00:38:39J'étais assis en face de l'ordinateur dans mon bureau. et tout d'un coup il y a eu un bruit de travaux dans la rue c'était notamment un marteau piqueur et tout de suite mon mental m'a dit ah mais je ne vais pas pouvoir écrire ma chronique parce que avec ce bruit là je ne vais pas pouvoir me concentrer et je me suis dit non Thierry il faut que tu calmes ce mental et le meilleur moyen que tu as pour le faire c'est de revenir à ta méditation j'étais en train d'essayer de calmer le mental par cette auto-régulation en constatant simplement les émotions, les sensations, les pensées qui surgissaient en moi et tout d'un coup, alors que j'entendais encore les bruits du marteau piqueur, j'entendais ce qu'il y avait au-delà, au-delà des bruits.00:39:24Au-delà des bruits, il n'y a que du silence. C'était énorme, parce que je l'ai vraiment entendu, mon corps l'a senti et j'ai vraiment à ce moment-là compris que le silence n'est pas l'absence de bruit, c'est l'espace dans lequel tous les bruits apparaissent et disparaissent. Que le silence ne peut pas être créé, parce que il est de toute éternité. Il était là avant que j'existe, il sera encore là après que j'ai fini d'exister. Le silence est tout simplement il est cette conscience et c'était énorme. Ça s'est répercuté dans mon corps par un sentiment d'ouverture de ma poitrine, enfin. Pas un sentiment, une sensation, une grande chaleur et une grande paix, c'est pas descriptible, parce que de toute façon ça vient d'un espace qui est au-delà des mots.00:40:08C'est vraiment la connexion avec l'énergie pure de la vie et l'énergie pure de la vie. C'est l'amour, c'est l'énergie qui fait tourner les planètes, les unes autour des autres. C'est l'énergie qui fait la cohésion de nos cellules dans notre corps. C'est l'énergie qui relie tout et ça ne m'a pas quitté, ça ne me quitte plus, même pendant ces moments difficiles où je voyais ma personnalité agitée avec ses conditionnements. Ses peurs, sa névrose, sa tendance parfois un peu dépressive, il y avait un endroit beaucoup plus profond que ça qui regardait ça. Est-ce que ça veut dire que cette expérience finalement, ce moment que vous nous décrivez avec les travaux, ce moment d'accès au silence à la pure conscience, ça dure finalement, certainement quoi, quelques secondes ?00:40:53Oui, je crois que ça a duré très très peu de secondes et en fait ça s'est achevé quand tout d'un coup, moi je vis une expérience pure, c'est trop drôle, j'en ai ri. Figurez-vous qu'il y a beaucoup de recherches scientifiques qui ont été faites sur cette expérience dite mystique. La science a bien montré qu'il y a des zones du cerveau qui sont désactivées, notamment les zones de la conscience, des limites de notre personne et de notre orientation dans l'espace et le temps. Donc, le mystique n'est pas un malade mental. Des études ont montré qu'il y a une grande partie de la population qui lui propose des mots pour décrire son expérience, qui dit mais moi j'ai fait cette expérience et je vois bien que avec le livre Écoutez le silence à l'intérieur où je parle de cela, beaucoup de gens me disent mais moi je connais ça, j'ai vécu ça, merci, ça me parle.00:41:49Je ne me sens pas seul. Je reviens justement à votre ouvrage, vous évoquez bien sûr cet amour universel dont nous avons parlé. Mais derrière cette notion, il y a aussi l'acceptation et l'observation, c'est un distinguo très clair sur le fait que accepter ce n'est pas se résigner. Et vous expliquez au contraire combien il y a une grande liberté à être dans cette conscience-là, oui, parce que effectivement beaucoup de gens se disent si j'accepte cette situation, alors je ne vais plus évoluer, je vais me résigner... mais non, pas se résigner ! La résignation est un des grands facteurs de dépression. Effectivement, il y a une grande liberté dans cette conscience de la vie, parce que on voit ce qui est, on l'accueille, on ne peut pas le nier.00:42:40Mais après, on a une responsabilité, c'est-à-dire une habilité à apporter des réponses. On peut faire quelque chose avec ce qui est et on redevient créateur dans cet espace de la conscience qui est en nous, qui est en chacun de nous. Il y a l'espace source de la création : est-ce que je continue à fonctionner comme j'ai toujours fonctionné ou est-ce que je mets quelque chose d'autre en place vu que j'ai constaté que ce que je faisais aboutissait à des impasses ou à des conséquences négatives ? Et quand on est relié à cette vie comme ça, pure en nous, il y a une émotion qui est là. Qui est la joie et cette joie n'est pas le contentement, elle ne dépend pas de quelque chose d'extérieur à nous.00:43:25Cette joie, je l'ai entendue, je l'ai sentie lorsque j'entendais le marteau piqueur et les silences qu'il y avait au-delà. Et le vrai lâcher prise, c'est juste dire : 'ok', je me laisse glisser dans ce qui est et je l'accepte pleinement, tout en sachant que je ne devrais pas me résigner. Car lorsque j'aurai accepté, quelque chose de joyeux en moi va se remettre en mouvement et je pourrai créer quelque chose à partir de ça. En fait, ce qui est formidable dans la manière dont vous présentez cette expérience là, c'est qu'on entend bien qu'il y a cet accès, cette plongée possible dans Le silence intérieur dans la pure conscience, mais ça ne vous sort pas de la réalité du quotidien. On entend qu'en fait, vous êtes aussi confronté, je ne sais pas, au stress d'un rendez-vous peut-être, de dénervement, quand c'est dans des embouteillages.00:44:23Pour autant, vous allez vous plonger, vous allez avoir accès à ce silence intérieur pour décanter. Est-ce que c'est comme ça que ça se passe ? Absolument, mais je reformulerai ça en disant que ce n'est pas que j'ai accès à ce silence, c'est que je laisse ce silence se révéler et qui est le 'je' qui laisse ce silence se révéler ? Eh bien, c'est ma petite personnalité avec ses modes de fonctionnement, ses conditionnements, ses a priori, ses discours tout fait et ses peurs. Bien sûr, d'accord donc ça, c'est chouette de vous l'entendre dire en fait. Vous n'êtes pas devenu un homme différent et complètement imperturbable aux aléas de la vie, petit ou grand. En réalité, vous les vivez de manière très humaine et je les vis non seulement de façon bien sûr humaine comme nous tous mais très intense parce que quand la conscience est là, eh bien, on peut pas tricher une émotion désagréable.00:45:23Elle est vraiment désagréable, mais elle se dissout, elle se dissout dans cet espace de conscience, dans cet espace d'accueil, mais c'est vrai. ce que vous dites parce que quelque part quand j'ai publié écouter le silence à l'intérieur où je raconte notamment un adultère que j'ai commis entre guillemets il y a des gens qui m'ont dit vous vous avec votre sagesse votre chemin vous en êtes encore là je dis mais oui surtout surtout je suis là je suis un être humain je suis vivant et je dois regarder qui je suis et essayer de faire quelque chose avec ça et essayer de faire le moins de mal possible à moi et aux autres mais en étant honnête avec moi et les autres et c'est tout un c'est00:46:03pour moi c'est la seule vraie spiritualité c'est d'être dans cette réalité là donc on voit Bien qu'on n'est pas à l'abri des aléas, vous parlez même dans votre livre de la nuit noire de l'âme que vous avez vécue, vous de manière vraiment très douloureuse, parce qu'en fait, après cette expérience extatique, en fait, vous avez appris à vos dépens que ce n'était pas un état d'éveil définitif, oui, oui, effectivement. Et ce qui s'est produit, c'est que, après la publication de Confidences d'un homme en quête de cohérence, en 2012, j'ai eu un passage à vide, mais ce livre était tellement authentique et tellement honnête que j'avais l'impression d'avoir tout dit, et ma personnalité était comme perdue, parce que comment elle Allait faire pour continuer à exister, maintenant que tout était dévoilé, déposé, et c'était comme une mort.00:46:58Pendant plusieurs semaines, j'étais vraiment pas bien. Fin d'année, tout d'un coup, il y a quelque chose qui s'est réveillé en moi, et je me suis dit : 'Mais dans le fond, Thierry, ça fait des années qu'on te demande de transmettre, et c'est peut-être temps de créer une forme d'enseignement.' Mais je savais que si je faisais ça, Ça serait une école, j'avais ce nom qui venait de l'école de la présence thérapeutique mais en attendant je ne me sentais pas très légitime pour rentrer dans un projet comme celui-là et je me suis dit peut-être que le moyen c'est de prendre une retraite et pas partir, pas aller en Égypte comme je faisais ou rester là où je vis, mais juste constater et voir si j'ai un espace intérieur suffisamment paisible et silencieux pour accueillir ce qui est.00:47:45Mais tout de suite j'ai voulu profiter de ce temps de retraite et de non activité professionnelle et en fait j'ai voulu profiter de ce temps pour écrire, pour écrire à propos de la fameuse expérience de ce silence, je n'arrivais pas à écrire je ne trouvais pas les mots en fait j'étais beaucoup plus identifié à l'auteur que je ne le croyais et le fait de ne pas pouvoir écrire c'est comme si je n'existais plus de nouveau et du coup je me suis un peu entêté et à un moment donné c'était tellement une souffrance que j'ai quand même passé plusieurs mois à aller à mon bureau je m'asseyais à la table de travail et je restais jusqu'au soir à ne rien faire et00:48:24j'avais un ami qui disait mais Thierry tu es en grande dépression et j'ai dit oui peut-être que tu me vois comme dépressif et moi je crois que la plupart des dépressions ce sont des nuits noires de l'âme et moi je vois bien mon ego ne veut pas lâcher je ne sais pas comment faire pour lâcher mais je sais que je vais lâcher à un moment donné ça a été peut-être l'expérience La plus forte qui m'a donné le plus de confiance en moi et en la vie, c'est extraordinaire. Vous étiez très observateur, vous le viviez évidemment profondément, d'ailleurs vous disiez : 'J'ai vu le diable.' Enfin, on sent quelque chose de terriblement douloureux, des vrais monstres avec des addictions, c'était vraiment douloureux.00:49:00Et du coup, il y avait quand même ce petit pas de côté qui vous sauve. La conscience était là parfois, je riais de moi. J'avais des gens bien intentionnés qui me disaient : 'Mais Thierry, pars en voyage' et en fait non, parce que je me disais : 'Si tu te distrais, tu vas partir dans autre chose.' Et il y a quelque chose à Traverser ici n'échappe pas à ça, et ça se faisait naturellement, sauf que ça a quand même duré plusieurs mois. Un matin, c'est incroyable : un matin, je me suis réveillé, j'ai dit : 'Je crois que c'est fini.' Je sentais de la joie en moi, je sentais que je retournais dans le monde. Puis, j'ai mis le site de l'école en ligne dans la semaine qui a suivi.00:49:48Donc, le projet du coup prenait forme, ah oui, il était là, en quelques heures. Alors, après, il y a eu la mise en ligne du site, et puis tous ces gens qui voulaient s'inscrire. Puis, l'école a commencé, quelques mois plus tard. Et alors, pardon, on va reparler de l'école dans quelques minutes, mais du Coup, c'est aussi à ce moment-là que vous avez écrit la version que moi j'ai sous les yeux là de ce livre. Écouter le silence à l'intérieur ça a pris encore une année mais une année où j'étais sage dans le sens où je ne suis pas obstiné à vouloir écrire, je me suis rendu compte que la première année que j'ai passé avec les élèves à l'école où je les invitais à plonger dans ce silence intérieur a été très bénéfique parce qu'elle m'a totally décomplexé elle m'a montré que c'était pas que pour moi que ça fonctionnait et ça m'a donné une forme de confiance, où j'ai arrêté de vouloir expliquer et je suis parti sur le ton du témoignage.00:50:50en tout cas je trouve que vous apportez un éclairage très intéressant sur la manière dont on peut traverser une crise de vie quelle qu'elle soit d'ailleurs mais on peut parfois avoir tendance à vouloir la fuir en partant en voyage en prenant des médicaments en se noyant dans le travail et vous ce que vous avez fait à ce moment là c'est au contraire vous y êtes allé complètement oui et c'est au contraire de ce que notre société propose on réussit à développer une économie sur la vente de moyens de ne pas se sentir avec des vagues ou avec un inconfort dans le corps du coup inévitablement on a tendance à aller vers ça c'est dommage De vouloir y échapper sans comprendre ce que ça vient nous dire, et c'est les bouddhistes qui disent ça si justement la douleur est inévitable, elle fait partie de la vie.00:51:43La douleur psychologique comme la douleur physique, mais la souffrance est évitable et elle l'est à condition qu'on ne s'identifie pas à sa douleur, mais qu'on la regarde. Et du coup on peut en sortir. Quand on embrasse la vie, quand on la prend comme elle est, après on peut faire quelque chose. On est vraiment pas dans la résignation, parce que la vie, la vie a sa logique et sa logique, c'est la vie. Oui, c'est toujours plus de vie. Donc ça veut dire qu'elle va toujours favoriser les êtres qui veulent être vivants ça va se faire à travers des rencontres des résonances avec des personnes qui vont nous reconnaître, Que nous allons reconnaître des synergies entre les énergies qui vont se réunir pour apporter plus de vie et on part dans une logique très positive.00:52:35Vous parliez de la créativité qui peut naître de la vie et du coup je voulais revenir sur sur ce que vous avez créé, vous qui êtes l'école de la présence thérapeutique. Est-ce que vous pouvez me rappeler un peu en quoi elle consiste et à qui elle s'adresse ? Alors je l'ai ouverte à Bruxelles parce que Bruxelles d'abord c'est la ville où je vis, où je n'ai plus tant voyagé et m'utiliser comme je l'avais déjà fait. Donc ça se passe à Bruxelles. Après l'idée, je vous dis : c'est pas quelque chose que j'ai réfléchi, c'est quelque chose qui a vraiment émergé en moi et en fait dans cette inspiration d'emblée. Il y avait Thierry, tu vas ouvrir une école mais elle sera d'abord adressée aux personnes qui sont dans la relation d'aide et de soins donc des médecins, des infirmières, des kinésithérapeutes, des ostéopathes.00:53:22des psychothérapeutes, des gens qui pratiquent alors des médecines beaucoup moins conventionnelles, comme par exemple le Reiki. Tous ces gens se retrouvent dans des classes de 20 à 25 personnes et ils découvrent d'abord que'ils avaient tous une intention commune, qui était d'aider. Mais leur personnalité parfois les empêche d'aller dans cette intention et qu'ils deviennent juste des prestataires de services ou de soins, et que ça finit par dénaturer l'acte même de la guérison et l'école de la présence thérapeutique. Car effectivement, elle s'adresse aux gens qui sont censés apporter un peu de guérison dans le monde. Le premier outil de la guérison, ce n'est pas le thérapeute. C'est sa présence, pas à un niveau très subtil, pas simplement à travers les mots ou à travers les gestes. C'est son champ d'énergie qui change quelque chose.00:54:10Au plus on va s'intéresser à ces sujets, là au plus on va comprendre que la nature n'est pas que dans la matière ou dans les mouvements. Elle est aussi dans la présence d'une intention qui est là, qui est palpable. Mais en attendant, l'école s'adresse essentiellement aux soignants, même si maintenant on commence à l'ouvrir à d'autres gens, parce qu'il y a tellement de gens qui veulent dans le secteur des affaires. De l'entreprise dans le secteur de l'éducation, mais moi j'ai commencé tout seul. Puis, la première année, on a eu tellement de demandes que j'ai accepté 60 personnes. 3 classes de 20, sachant qu'elles allaient rester pendant 3 ans, parce que et que chaque année j'aurais de nouvelles classes qui arriveraient, parce que d'emblée j'ai senti qu'il fallait aussi proposer quelque chose qui allait en profondeur.00:54:59C'était pas du tout une critique de ma part, mais il faut quand même se rendre compte qu'on propose aujourd'hui beaucoup de week-ends de développement personnel qui ont une fonction très bénéfique qui réveille les gens, qui ouvre des perspectives, qui met en mouvement... mais il faut aussi des lieux où on va en profondeur. Et donc d'emblée il y avait un axe dans l'école qui serait un programme de 3 ans et ça s'est imposé à moi que ça allait s'appeler l'initiation et accompagnement à la présence thérapeutique, et l'initiation, c'est important. Je sais que ce mot peut faire peur, parce qu'on dit, mais enfin c'est qu'on est dans quelle secte ? Dans toutes les cultures traditionnelles, le futur soignant il subit une initiation qui est faite de rituels...00:55:41Mais quand on regarde un petit peu comment ces rituels sont organisés d'une culture à l'autre, ils viennent tous réveiller la même chose, c'est à dire une collection avec notre nature profonde et un dépassement. De nos peurs pour aller au-delà de cette construction de l'ego et rentrer en contact avec cette Prajna, cette inspiration, cet esprit, cette conscience qui nous rend plus sages. On a des outils extraordinaires aujourd'hui, on a des gens hyper compétents. Très très bien formés, mais qu'est-ce qu'ils font-ils avec ce qu'ils ont appris ? Au service de quoi le mettent-ils donc ? L'école est bien sûr une école spirituelle. Je sais que ça peut faire bondir certaines personnes, mais en même temps je vois que ce mot est beaucoup moins gros aujourd'hui comme il l'était il y a 15-20 ans.00:56:27Alors que la spiritualité est un des fondements de notre humanité. Cette compréhension de l'esprit des êtres et des choses et nier ça c'est tellement dommage et ça revient beaucoup comme vous le dites. Il y a eu un mouvement ces dernières années très fort qui répond certainement à une forme de quête de sens. Vous savez, ça doit passer par une pédagogie. Il y a quelques années, je déjeunais avec John Kabat-Zinn, cet homme qui a fait ce travail remarquable d'introduire une manifestation sous sa forme de pleine conscience. Je lui disais : « Mais pourquoi lors d'une intervention que nous avions faite, lorsque-il avait répondu à une personne qui posait clairement une question par rapport à la spiritualité, pourquoi n'avait-il pas prononcé le mot spiritualité ?00:57:11» Il m'avait dit : « Non, mais tu sais, c'est un mot quand même un peu sulfureux et pas toujours bien compris. » Je lui disais : « Oui, mais alors c'est à nous de faire une pédagogie, expliquer ce que ça veut dire. » En fait, il m'avait dit : « Oui, mais c'est un travail pour la prochaine génération. » Il avait raison, c'est un travail pour la prochaine génération, tellement l'humain pour cette méditation de la pleine conscience. Mais je fais partie de la génération et vous le faites, c'est ça. Je ne serai pas le seul, je ne suis pas le seul, parce qu'il y aura de plus. En plus de gens qui parleront comme ça, puisque revenir à comprendre l'esprit des êtres et des choses est indispensable.00:57:47En fait, j'ai l'impression qu'on est en train de vivre un retour aux sources. D'ailleurs, vous l'évoquez quand vous parlez de la source, vous parlez des cultures ancestrales, aborigènes, etc. En fait, on revient à ce qu'eux ont pleinement vécu et vivent encore pleinement, oui, complètement, complètement. Eux ne sont pas déconnectés nous sommes singulièrement déconnectés et on nie même nos racines. On oublie nos ancêtres, on oublie d'où on vient. Et donc l'école de la présence thérapeutique elle avait cette volonté de proposer un parcours profond et à côté de ça aussi, quand même des ouvertures vers le grand public qui ne pouvait pas forcément aller tout de suite à cette profondeur à travers des ateliers d'éveil de reconnexion à la vie, des ateliers très joyeux, très festifs où on danse, on chante.00:58:38Mais on médite l'école aujourd'hui, elle accueille 75% de français qui viennent de tous les coins de France, elle accueille 15% de Belges, puis des gens qui viennent d'un peu partout. Il y en a qui viennent du Maroc, de la Réunion, enfin de pays où il y a la langue francophone et d'usage. C'est une très belle aventure et je suis très, très admiratif et touché, vraiment touché par le travail que font les élèves qui viennent dans cette école. Ils ont entre 21 ans, le plus jeune à 21 ans, c'est un étudiant messie, et des gens qui ont 70 ans et qui ont des carrières derrière eux, certains ont publié des livres, sont reconnus des psychanalystes, des psychiatres, des médecins.00:59:29Et je suis très, comme je disais, admiratif, touché de voir des êtres humains qui ont cet engagement, surtout la première année parce que la première année c'est soi avec soi, c'est redécouvrir le moi, l'ego et très souvent ils souffrent de découvrir tout ça en eux. On ne veut pas regarder tout ça et quand le cœur commence à s'ouvrir alors non seulement on peut voir chez soi, on commence à mieux voir chez l'autre. On n'est plus du tout dans le jugement et on rentre dans une démarche de vraie guérison. Et puis la deuxième année, c'est vraiment le rapport à l'autre. La troisième, c'est à ce qui est entre moi et l'autre, c'est-à-dire cet invisible qui n'est visible qu'à l'œil du cœur, disait Saint-Exupéry. Mais c'est tout ce que cette école propose donc voilà.01:00:08C'est une belle aventure, on ne sait pas où elle va mener. Aujourd'hui, je commence à être entouré ; j'essaye d'avoir un noyau autour duquel l'école peut continuer à grandir et à s'enrichir d'autres sensibilités, d'autres présences. C'est tout un travail et que je découvre moi-même dans la transmission à ces membres du noyau que j'appelle les pépins du noyau et enfin, une jolie petite équipe maintenant et puis ceux qui ne participent pas à l'école mais qui y ont passé trois ans et bien ils vont retourner dans leur vie avec quelque chose. Je dis toujours que ce n'est pas l'école qui leur a donné quelque chose, ils ont eu l'occasion de récupérer, de redécouvrir quelque chose qui était déjà au fond d'eux ; et avec cette chose-là, Très souvent, je constate qu'ils ont des projets très créatifs dans leurs univers respectifs, quel que soit le domaine du soin ou de leur intervention dans la société.01:01:02Ils créent des choses très belles. Qu'est-ce qu'on peut souhaiter pour cette école de la présence thérapeutique dans les prochaines années, Thierry ? Que moi, pour commencer, et que les personnes qui se joignent à ce projet ne soient pas un obstacle à son épanouissement. Le grand danger dans ce genre d'entreprise, c'est que le fondateur et les gens qui finissent par s'y raccrocher à ce projet utilisent le projet pour leurs ambitions personnelles, et que du coup, il l'empêche parfois de se développer. Ce travail de conscience se fait au quotidien, parce que sans ça, ce genre d'entreprise est voué à l'échec. Je ne dis pas que ça réussira, mais c'est ce que je souhaite pour cette école. Et pour vous, Thierry, qu'est-ce qu'on peut vous souhaiter pour les années à venir ?01:01:54Alors, je pourrais faire une sortie très dans la lignée de ce que je viens de dire d'être la bonne personne, mais c'est quelque chose de beaucoup plus personnel que on peut me souhaiter. C'est ce que j'ai vraiment besoin pour continuer à porter ce projet ou accompagner ce projet. C'est une oasis, c'est un endroit où je suis en totale confiance avec une personne et d'être nourri de ce partage, de ce sentiment de communiquer et d'être regardé avec bienveillance par l'autre. Donc voilà, il faut me souhaiter une vie personnelle, privée épanouie et pleine d'amour. Et bien je vous le souhaite. Je termine par quelques petites questions actuelles à notre entretien, puisque le podcast s'appelle La Petite Voix. Je suis obligée de vous poser la question : est-ce que vous êtes souvent connecté à votre propre petite voix ?01:02:46Oui, cette petite voix, je l'entends. Je suis souvent connecté à elle, mais je ne l'écoute pas toujours et alors je suis parfois encore très, très fort dans les argumentations pour ne pas l'écouter et je peux me raconter des histoires. Et je crois que on se raconte beaucoup d'histoires pour ne pas écouter la petite voix sage au fond de nous, de temps en temps. Quand je constate ça, j'essaye de calmer ce mental et alors s'installe un immense doute. La petite voix parfois se fait absente et c'est bon de rester dans ce doute parce que souvent alors ce que la petite voix voulait nous dire apparaît d'une autre manière. Mon autre question, je voulais savoir quel livre éclairait particulièrement votre chemin de vie, s'il y en a un ?01:03:40Contrairement à ce que beaucoup de gens pensent, je n'ai pas beaucoup lu. C'est suite à un rêve que j'ai fait je sais pas si je l'ai raconté dans notre long entretien. J'ai fait un rêve quand j'avais 17 ans. Parce que enfant, j'ai énormément lu. J'ai beaucoup lu de livres sur l'Antiquité, l'Égypte et tout ça aussi. Et puis je me suis intéressé au bouddhisme. Et surtout après la mort de mon cousin qui était aussi très, très proche et qui s'est tué dans un accident de moto à 8 ans. J'en avais 17, et après sa mort, j'ai commencé non seulement à lire encore davantage et beaucoup plus de philosophie de métaphysique, De spiritualité, ça a duré 2 ans. Puis un jour, j'ai fait un rêve. Dans le rêve, je marchais dans l'allée centrale d'une cathédrale
Nous sommes le 16 août 1791, au palais des Tuileries, à Paris. C'est là que depuis les journées révolutionnaires d'octobre 1789, Louis XVI, Marie-Antoinette et leurs enfants ont été installés, après avoir été ramenés de Versailles par les émeutiers. La loi martiale n'est plus en vigueur, mais les conditions de détention restent difficiles. Le courrier, notamment, est sous haute surveillance. La reine, toutefois, écrit. Ainsi cette très longue lettre au comte Mercy-Argenteau, diplomate avec lequel elle échangé une correspondance pendant plus de vingt années. Elle y révèle son sentiment d'avoir été abandonnée de tous et d'être la seule à lutter. Elle conclut par ces mots : (…) Vous voyez mon âme toute entière dans cette lettre. Je peux me tromper, mais c'est le seul moyen que je vois encore pour pouvoir aller. J'ai écouté autant que je l'ai pu des gens des deux côtés, et c'est de tous leurs avis que je me suis formé le mien. Je ne sais pas s'il sera suivi. Vous connaissez la personne à laquelle j'ai affaire : au moment où on la croit persuadée, un mot, un raisonnement la fait changer sans qu'elle s'en doute. C'est aussi pour cela que mille choses ne sont point à entreprendre. Enfin, quoi qu'il arrive, conservez-moi votre amitié et votre attachement. J'en ai besoin. Et croyez que, quel que soit le malheur qui me poursuit, je peux céder aux circonstances, mais jamais je ne consentirai à rien d'indigne de moi. C'est dans le malheur qu'on sent d'avantage ce qu'on est. Mon sang coule dans les veines de mon fils, et j'espère qu'un jour il se montrera digne petit-fils de Marie-Thérèse. Si vous pouvez me garder cette lettre, je serai bien aise de la ravoir un jour. » Comment comprendre Marie-Antoinette à travers ses lettres ? Invitée : Catriona Seth, membres de la British Academy et de l'Académie royale de Belgique. Spécialiste du siècle des Lumières. « Marie-Antoinette – Lettres inédites » ; A.Michel. Merci pour votre écoute Un Jour dans l'Histoire, c'est également en direct tous les jours de la semaine de 13h15 à 14h30 sur www.rtbf.be/lapremiere Retrouvez tous les épisodes d'Un Jour dans l'Histoire sur notre plateforme Auvio.be :https://auvio.rtbf.be/emission/5936 Intéressés par l'histoire ? Vous pourriez également aimer nos autres podcasts : L'Histoire Continue: https://audmns.com/kSbpELwL'heure H : https://audmns.com/YagLLiKEt sa version à écouter en famille : La Mini Heure H https://audmns.com/YagLLiKAinsi que nos séries historiques :Chili, le Pays de mes Histoires : https://audmns.com/XHbnevhD-Day : https://audmns.com/JWRdPYIJoséphine Baker : https://audmns.com/wCfhoEwLa folle histoire de l'aviation : https://audmns.com/xAWjyWCLes Jeux Olympiques, l'étonnant miroir de notre Histoire : https://audmns.com/ZEIihzZMarguerite, la Voix d'une Résistante : https://audmns.com/zFDehnENapoléon, le crépuscule de l'Aigle : https://audmns.com/DcdnIUnUn Jour dans le Sport : https://audmns.com/xXlkHMHSous le sable des Pyramides : https://audmns.com/rXfVppvN'oubliez pas de vous y abonner pour ne rien manquer.Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement.
Fluent Fiction - French: A Winter's Reconciliation: Siblings Reunite in Paris Find the full episode transcript, vocabulary words, and more:fluentfiction.com/fr/episode/2024-12-08-08-38-19-fr Story Transcript:Fr: L'hiver avait posé son manteau blanc sur le Jardin des Tuileries.En: L'hiver had laid its white mantle over the Jardin des Tuileries.Fr: Des lumières douces brillaient parmi les arbres.En: Soft lights shone among the trees.Fr: Étienne avançait lentement sur l'allée enneigée, enroulé dans son manteau sombre.En: Étienne moved slowly along the snowy path, wrapped in his dark coat.Fr: Il observait les passants, des familles et des couples, tous enveloppés dans l'esprit de Noël.En: He watched the passersby, families and couples, all enveloped in the Christmas spirit.Fr: Camille se tenait près d'une statue poussiéreuse de neige.En: Camille stood near a statue dusted with snow.Fr: Elle attendait Étienne, plus par obligation que par envie.En: She was waiting for Étienne, more out of obligation than desire.Fr: Leur relation avait été tendue depuis des années.En: Their relationship had been strained for years.Fr: Étienne, l'artiste réservé, avait choisi de vivre en Allemagne, loin de sa sœur, Camille, l'architecte passionnée restée à Paris.En: Étienne, the reserved artist, had chosen to live in Allemagne (Germany), far from his sister, Camille, the passionate architect who remained in Paris.Fr: En s'approchant, Étienne aperçut Camille, debout, les bras croisés.En: As he approached, Étienne spotted Camille, standing with her arms crossed.Fr: Il inspira profondément, sentant le froid piquer ses poumons.En: He took a deep breath, feeling the cold sting his lungs.Fr: "Bonjour, Camille." Sa voix trahissait une légère nervosité.En: "Bonjour, Camille." His voice betrayed a slight nervousness.Fr: "Bonjour, Étienne." répondit-elle d'un ton neutre.En: "Bonjour, Étienne," she replied in a neutral tone.Fr: Leurs yeux se rencontrèrent, remplis de souvenirs partagés et de malentendus persistants.En: Their eyes met, filled with shared memories and lingering misunderstandings.Fr: Ils commencèrent à marcher côte à côte, les pas crissant sur le chemin givré.En: They began to walk side by side, their steps crunching on the frosty path.Fr: Étienne parla le premier.En: Étienne spoke first.Fr: "Je suis revenu à Paris pour Noël. Pour toi, pour nous."En: "I came back to Paris for Christmas. For you, for us."Fr: Camille soupira, hésitante.En: Camille sighed, hesitant.Fr: "Pourquoi maintenant ? Tu es parti si longtemps."En: "Why now? You were gone so long."Fr: Les mots durs du passé résonnaient encore entre eux.En: The harsh words of the past still echoed between them.Fr: Étienne savait que c'était le moment d'être honnête.En: Étienne knew it was time to be honest.Fr: "J'ai fait des erreurs, Camille. J'ai quitté Paris parce que j'avais peur. J'ai regretté mon choix."En: "I made mistakes, Camille. I left Paris because I was afraid. I regretted my choice."Fr: Ils approchèrent d'une statue majestueuse, recouverte de neige.En: They approached a majestic statue covered in snow.Fr: Camille resta silencieuse, les bras serrés contre elle.En: Camille remained silent, her arms tightly crossed.Fr: L'indifférence dans ses yeux montrait sa réticence.En: The indifference in her eyes showed her reluctance.Fr: Étienne hésita, puis sortit de sa poche un petit tableau.En: Étienne hesitated, then pulled a small painting out of his pocket.Fr: "Je l'ai peint pour toi."En: "I painted it for you."Fr: Camille regarda le tableau.En: Camille looked at the painting.Fr: C'était une scène des Tuileries, illuminée par la lumière dorée du crépuscule, reflet de leur enfance, des jours heureux qu'ils avaient partagés.En: It was a scene of the Tuileries, illuminated by the golden light of dusk, reflecting their childhood, the happy days they once shared.Fr: Ses traits se détendirent, découvrant un soupçon de sourire.En: Her features softened, revealing a hint of a smile.Fr: "Je ne suis pas venue pour un cadeau, Étienne," dit-elle, adoucissant son regard.En: "I didn't come for a gift, Étienne," she said, softening her gaze.Fr: "Mais je vois combien cela compte pour toi."En: "But I see how much this means to you."Fr: Étienne hocha la tête, la voix pleine d'espoir.En: Étienne nodded, his voice full of hope.Fr: "Je veux qu'on redevienne frère et sœur. Sans regrets."En: "I want us to be brother and sister again. Without regrets."Fr: Silence.En: Silence.Fr: Puis, Camille soupira de nouveau, mais cette fois, avec moins de rancœur.En: Then, Camille sighed again, but this time, with less resentment.Fr: "Je ne te promets pas que ce sera facile. Mais je suis prête à essayer."En: "I can't promise it will be easy. But I'm willing to try."Fr: Leurs regards se croisèrent, cette fois emplis de promesse, signe que le passé pouvait être laissé derrière.En: Their eyes met once more, this time filled with promise, a sign that the past could be left behind.Fr: Ensemble, ils continuèrent leur marche à travers le jardin scintillant, l'air frais remplissant leurs poumons et leur cœur d'un nouveau départ.En: Together, they continued their walk through the shimmering garden, the fresh air filling their lungs and their hearts with a new beginning. Vocabulary Words:the winter: l'hiverthe mantle: le manteausoft: douxthe path: l'alléeto wrap: enroulerthe passerby: le passantthe obligation: l'obligationto strain: tendrethe statue: la statueto dust: poussiérerthe breath: l'inspirationthe lung: le poumonto sting: piquerthe nervousness: la nervositéneutral: neutrethe misunderstanding: le malentenduto crunch: crisserto hesitate: hésiterthe indifference: l'indifférencethe reluctance: la réticenceto soften: adoucirthe regret: le regretto reveal: découvrirthe promise: la promesseto sigh: soupirerthe resentment: la rancœurmajestic: majestueuxthe feature: le traitto illuminate: illuminerthe dusk: le crépuscule
Virginie Girod raconte la légende entourant une aristocrate du XVIIIe siècle devenue l'héroïne au verre de sang.En septembre 1792, quelques semaines après la chute de la monarchie, plusieurs prisons sont prises d'assaut dans toute la France par des sans-culottes. Ces derniers massacrent plusieurs centaines de détenus - contre-révolutionnaires et royalistes pour la plupart - craignant qu'ils ne s'évadent et parviennent à faire libérer le roi déchu Louis XVI en s'alliant avec les puissances étrangères.Parmi les détenus menacés par les révolutionnaires, se trouve le marquis de Sombreuil, gouverneur des Invalides emprisonné à la prison parisienne de l'Abbaye, avec sa fille, Marie-Maurille (1768-1823). Cette dernière, dans un geste désespéré, aurait bu un verre rempli de sang afin que la lame du bourreau ne s'abatte pas sur le cou de son père. Le cœur de celle devenue, pour la postérité "l'héroïne au verre de sang", est aujourd'hui conservé dans le carditaphe des Invalides. Au Cœur de l'Histoire est un podcast Europe 1.- Présentation et écriture : Virginie Girod- Production : Armelle Thiberge et Morgane Vianey- Réalisation : Nicolas Gaspard- Composition du générique : Julien Tharaud- Promotion et coordination des partenariats : Marie Corpet- Visuel : Sidonie Mangin Ressources en ligne : Mademoiselle de Sombreuil : épisode de la Terreur Ruines et fantômes / Jules Claretie Sombreuil, Marie-Maurille Virot de (1767-1823 ; comtesse de Villelume) - France Archives Sombreuil, Charles-François Virot (1723-1794 ; marquis de) - France Archives Les petits secrets de l'Hôtel des Invalides - Site archives du ministère des Armées Prise du palais des Tuileries, 10 août 1792 par Jacques Bertaux - Château de Versailles La prise des Tuileries, 10 août 1792 - Château de Versailles
L'ultime reine de l'Ancien Régime n'est certainement pas la dernière dans le cœur des Français : nous avons rendez-vous, aux Tuileries, avec Marie-Antoinette, à l'automne 1790.Mention légales : Vos données de connexion, dont votre adresse IP, sont traités par Radio Classique, responsable de traitement, sur la base de son intérêt légitime, par l'intermédiaire de son sous-traitant Ausha, à des fins de réalisation de statistiques agréées et de lutte contre la fraude. Ces données sont supprimées en temps réel pour la finalité statistique et sous cinq mois à compter de la collecte à des fins de lutte contre la fraude. Pour plus d'informations sur les traitements réalisés par Radio Classique et exercer vos droits, consultez notre Politique de confidentialité.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:36:59 - Les Nuits de France Culture - par : Philippe Garbit - Dans les rues de Paris, il y a eu des magiciens, des démonologues, des alchimistes, dont chacun peut retrouver les traces au cours de ses promenades. Ici ont surgi des fantômes, là ont été commis des crimes atroces, restés inexplicables. Où ? Pourquoi ? Comment ? - réalisation : Virginie Mourthé - invités : Jacques Yonnet Auteur, dessinateur, sculpteur
The war between revolutionary France and the allied powers of Prussia and Austria has reached fever pitch, and in early August 1792, the latter party threaten a terrible vengeance on Paris should harm be done to the French royal family. But far from calming tensions, this threat puts the King, Marie Antoinette and their children in terrible danger. They've been kept in the Tuileries Palace since their failed escape, and on the 10th of August, a frenzied crowd, led by National Guards and “fédérés” from Marseille, storm the palace, massacring the Swiss guards defending the Royal family, as they tear through the halls, in search of Louis XVI and Marie Antoinette… Join Tom and Dominic in the fourth instalment of season two of the Fetch Revolution, as they dive into the chaos and carnage of the storming of the Tuileries. _____ Looking for all of our episodes on the French Revolution? Check out The Rest Is History's French Revolution playlist https://open.spotify.com/playlist/37i9dQZF1DX6W9e1zgsgaG _______ LIVE SHOWS *The Rest Is History LIVE in the U.S.A.* If you live in the States, we've got some great news: Tom and Dominic will be performing throughout America in November, with shows in San Francisco, L.A., Chicago, Philadelphia, Washington D.C., Boston and New York. Tickets on sale now at TheRestIsHistory.com _______ Twitter: @TheRestHistory @holland_tom @dcsandbrook Producer: Theo Young-Smith Assistant Producer: Anouska Lewis Executive Producers: Jack Davenport + Tony Pastor Learn more about your ad choices. Visit podcastchoices.com/adchoices
durée : 00:18:56 - L'interview de 9h20 - par : Léa Salamé - Le créateur de mode et designer Jean-Claude Jitrois est au micro de Léa Salamé ce matin, alors qu'il publie son autobiographie "Ma peau se souvient" (éditions Pauvert)
durée : 00:18:56 - L'interview de 9h20 - par : Léa Salamé - Le créateur de mode et designer Jean-Claude Jitrois est au micro de Léa Salamé ce matin, alors qu'il publie son autobiographie "Ma peau se souvient" (éditions Pauvert)
The Paris 2024 Paralympics are officially open! We attended the Opening Ceremony...and we have opinions on the show, which in a first-ever moment for the Paralympics, took the Opening Ceremony out of the stadium and put it in the heart of the city (in a temporary stadium, but let's not get too in the weeds with that detail). The ceremony covered a lot of ground over a long span of time, and the athletes marched down the Champs-Élysées into the stadium to great fanfare, which was a lot of fun to see. The torch arrived, had a long moment on stage, and then torchbearers got it to the Tuileries to turn on the hot air balloon that took back its rightful place in the Parisian night sky. We each had a cultural adventure today--Jill saw part of the torch relay, while Alison went to Team USA's High Performance Center. We report back on those trips. Also, mixed zone tape with Marcel Hug and Matt Stutzman from Jill's trip to the Paralympic Village round out the episode. Don't forget - the only way that we're able to bring you this unique look at the Games is thanks to donations from listeners like you. Please support us financially so that we can continue to keep our flame alive. We have many ways to support us -- and if you sign up as a paid Patreon member, you'll get exclusive content! For a transcript of this episode, please visit http://flamealivepod.com. Thanks so much for listening, and until next time, keep the flame alive! *** Keep the Flame Alive: The Olympics and Paralympics Fan Podcast with hosts Jill Jaracz & Alison Brown. New episodes released every week and daily during the Olympics and Paralympics. Also look for our monthly Games History Moment episodes in your feed. Support the show: http://flamealivepod.com/support Bookshop.org store: https://bookshop.org/shop/flamealivepod Hang out with us online: Facebook: https://www.facebook.com/flamealivepod Insta: http://www.instagram.com/flamealivepod Twitter: http://www.twitter.com/flamealivepod Facebook Group: hhttps://www.facebook.com/groups/flamealivepod Newsletter: Sign up at https://mailchi.mp/ee507102fbf7/flamealivepod VM/Text: (208) FLAME-IT / (208) 352-6348
Catherine de Médicis, Marie-Antoinette ou encore Napoléon Bonaparte, tous ont affirmé avoir eu la visite d'un fantôme lors de leur séjour au Palais des Tuileries, aujourd'hui détruit. Cette étrange apparition, qui aurait glacé leur sang, serait le fantôme de Jean l'écorcheur, un boucher des Tuileries, sauvagement assassiné sur ordre de Catherine de Médicis. La reine aurait même abandonné ses appartements, terrifiée par cet esprit vengeur. Alors, simple superstition ou véritable malédiction ? Dans un récit inédit, Virginie Girod vous emmène sur les traces de cette légende qui a effrayé les plus nobles têtes du royaume de France. Thèmes abordés : royauté, Catherine de Médicis, Tuileries, fantôme, mystère "Au cœur de l'histoire" est un podcast Europe 1 - Présentation : Virginie Girod - Auteure : Solène Grandclaude- Production : Caroline Garnier- Réalisation : Nicolas Gaspard- Composition de la musique originale : Julien Tharaud - Promotion et coordination des partenariats : Marie Corpet- Visuel : Sidonie Mangin Sources : Catherine de Médicis et l'astrologie https://www.leparisien.fr/week-end/catherine-de-medicis-et-les-astrologues-14-03-2018-7608801.php Mort de Catherine de Médicis https://books.google.fr/books?id=69pWAAAAcAAJ&pg=PA205v=onepage&q&f=false Incendie des Tuileries https://www.latribunedelart.com/le-brasier-le-louvre-incendie-par-la-commune-5591 Bibliographie Légendes de Paris - Guillaume Bertrand (p. 48-49) Le petit homme rouge au château des Tuileries - Marie-Anne Adélaïde Lenormand L'homme rouge des Tuileries - P. Christian
The closing ceremony of the Paris Olympics is taking place in the Stade de France, bringing an end to a festival of sport that has thrilled audiences around the world. In his first interview since dropping his re-election bid, President Biden says he wanted to avoid becoming a distraction in the campaign to defeat Donald Trump. And allegations of torture as the Zimbabwe authorities round up political dissidents ahead of a regional summit in the capital.(Photo: French swimmer Leon Marchand carries the Olympic flame taken from at the Olympic cauldron at the Jardin des Tuileries and to be taken to the Closing Ceremony of the Paris 2024 Olympic Games at the Stade de France Stadium in Paris, France, 11 August 2024. Credit: Reuters)
durée : 00:01:41 - Les 80'' - par : Nicolas Demorand - Ils sont des milliers, 10 000 peut être à avoir attendu le coucher du soleil pour se rassembler.... pour prendre une image, qu'ils posteront sur les réseaux sociaux... celle d'un ballon... on n'est pas dans un stade mais du côté du jardin des tuileries.. il est 22 heures et le spectacle est gratuit
Wenn heute die Olympischen Spiele in Paris eröffnet werden, präsentieren sich wieder mehrere Tausend Sportler und Sportlerinnen dem weltweiten Publikum. Anders als bei den vorangegangen Spielen werden sie allerdings nicht in ein Stadion einziehen. Die Organisatoren haben sich etwas ganz Besonders ausgedacht: Die Eröffnungsfeier findet auf der Seine statt - auf Booten fahren die Athlethinnen und Athleten die Seine abwärts von der Pont d`Austerlitz zum Fuße des Eiffelturms. Die sechs Kilometer lange Fahrt führt vorbei an der Kathedrale Notre Dame, am Louvre und dem Jardin des Tuileries - dort wird 17 Tage lang bis zum 17.August die Olympische Flamme brennen.
durée : 00:44:28 - Les Nuits de France Culture - Telle une entrée dans l'univers de Jean Renoir, cet entretien intime de 1954 fait appel aux souvenirs d'enfance du cinéaste. Du guignol des Tuileries au théâtre Montmartre, des soldats de plomb à l'ombre d'Alexandre Dumas, autant d'images qui ont fait naître en lui une vocation de metteur en scène. - invités : Jean Renoir Cinéaste (1894 - 1979)
Don't forget to SUBSCRIBE to our YouTube Channel! Here's the link: / @avantgardebooks It's 1892. Charlotte and her family have lived abroad in the famous artist colony in Giverny, France, for a year, when an exciting invitation arrives. The celebrated impressionist Mary Cassatt is having an exhibition in Paris. While in Paris, Charlotte dines at a cafe on the Champs-Elysees, watches a marionette show in the Tuileries gardens and celebrates her birthday at the Eiffel Tower. Illustrated with stunning museum reproductions of works by artists such as Monet, Degas, Cassatt, Renoir and Rodin as well as lovely watercolor collages, this sequel to Charlotte in Giverny also includes biographical sketches of the featured painters. Charlotte's charming scrapbook will leave fans of the first book, art lovers, Francophiles and readers of all ages shouting, "Vive Charlotte!" --- Support this podcast: https://podcasters.spotify.com/pod/show/avant-garde-books/support
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A la chute de Napoléon, Louis XVIII gouverne la France depuis le palais des Tuileries. Le pouvoir isole, mais une femme demeure aux côtés du monarque pour le conseiller... Mention légales : Vos données de connexion, dont votre adresse IP, sont traités par Radio Classique, responsable de traitement, sur la base de son intérêt légitime, par l'intermédiaire de son sous-traitant Ausha, à des fins de réalisation de statistiques agréées et de lutte contre la fraude. Ces données sont supprimées en temps réel pour la finalité statistique et sous cinq mois à compter de la collecte à des fins de lutte contre la fraude. Pour plus d'informations sur les traitements réalisés par Radio Classique et exercer vos droits, consultez notre Politique de confidentialité.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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Fluent Fiction - French: An Unforgettable Day at the Louvre: The School Trip Adventure Find the full episode transcript, vocabulary words, and more:fluentfiction.org/an-unforgettable-day-at-the-louvre-the-school-trip-adventure Story Transcript:Fr: Élise, Mathieu et Sophie étaient excités.En: Élise, Mathieu, and Sophie were excited.Fr: Aujourd'hui, c'était la sortie scolaire au musée du Louvre.En: Today was the school trip to the Louvre Museum.Fr: Leur professeur d'art, Madame Dupont, avait promis une journée spéciale.En: Their art teacher, Madame Dupont, had promised a special day.Fr: Le ciel était bleu, et le soleil brillait.En: The sky was blue, and the sun was shining.Fr: Quand le bus est arrivé au Louvre, tous les élèves sont descendus rapidement.En: When the bus arrived at the Louvre, all the students quickly got off.Fr: Élise a regardé la grande pyramide de verre avec émerveillement.En: Élise looked at the large glass pyramid with amazement.Fr: Mathieu tenait son carnet de croquis fermement.En: Mathieu held his sketchbook firmly.Fr: Sophie souriait, prête pour l'aventure.En: Sophie smiled, ready for the adventure.Fr: "Venez, les enfants, suivez-moi !"En: "Come on, children, follow me!"Fr: dit Madame Dupont.En: said Madame Dupont.Fr: Ils ont marché dans le grand hall.En: They walked through the grand hall.Fr: Le musée était immense et plein de trésors.En: The museum was immense and full of treasures.Fr: La première salle visitée était celle de la Renaissance.En: The first room they visited was the Renaissance room.Fr: "Regardez ce tableau," dit Madame Dupont en montrant la Joconde.En: "Look at this painting," said Madame Dupont, pointing to the Mona Lisa.Fr: Élise était fascinée par le sourire mystérieux de Mona Lisa.En: Élise was fascinated by Mona Lisa's mysterious smile.Fr: Mathieu a commencé à dessiner.En: Mathieu began to draw.Fr: Sophie a pris des notes rapides.En: Sophie took quick notes.Fr: Ensuite, ils sont allés voir la Vénus de Milo.En: Next, they went to see the Venus de Milo.Fr: "Cette statue est très ancienne," expliqua Madame Dupont.En: "This statue is very old," explained Madame Dupont.Fr: "Elle est très célèbre."En: "It is very famous."Fr: Élise fit un signe de tête.En: Élise nodded.Fr: Mathieu dessina les courbes élégantes de la statue.En: Mathieu drew the elegant curves of the statue.Fr: Sophie prit d'autres notes.En: Sophie took more notes.Fr: Puis, un cri.En: Then, a cry.Fr: "Où est Sophie ?"En: "Where is Sophie?"Fr: demanda Élise avec inquiétude.En: asked Élise anxiously.Fr: Tous regardèrent autour.En: Everyone looked around.Fr: Sophie avait disparu.En: Sophie had disappeared.Fr: Madame Dupont appela le gardien.En: Madame Dupont called the guard.Fr: "Ne vous inquiétez pas," dit le gardien.En: "Don't worry," said the guard.Fr: "Nous allons la retrouver."En: "We will find her."Fr: Ils commencèrent à chercher partout.En: They started to search everywhere.Fr: Élise et Mathieu regardaient chaque coin.En: Élise and Mathieu looked in every corner.Fr: Heureusement, après quelques minutes, ils trouvèrent Sophie dans la salle d'Antiquités égyptiennes.En: Fortunately, after a few minutes, they found Sophie in the Egyptian Antiquities room.Fr: Elle observait la statue du Scribe Accroupi.En: She was observing the statue of the Seated Scribe.Fr: "Je suis désolée !"En: "I'm sorry!"Fr: dit Sophie.En: said Sophie.Fr: "Cette statue était fascinante."En: "This statue was fascinating."Fr: Madame Dupont soupira de soulagement.En: Madame Dupont sighed with relief.Fr: "Ne t'éloigne plus," dit-elle gentiment.En: "Don't wander off again," she said gently.Fr: La sortie se termina par un pique-nique dans le jardin des Tuileries.En: The trip ended with a picnic in the Tuileries Garden.Fr: Les enfants riaient et partageaient leurs dessins et notes.En: The children laughed and shared their drawings and notes.Fr: Madame Dupont était fière de ses élèves.En: Madame Dupont was proud of her students.Fr: Au retour, dans le bus, Élise, Mathieu et Sophie étaient fatigués mais heureux.En: On the way back, in the bus, Élise, Mathieu, and Sophie were tired but happy.Fr: "C'était un jour fantastique," dit Élise en souriant.En: "It was a fantastic day," said Élise, smiling.Fr: "Oui," répondit Mathieu, "nous avons appris beaucoup."En: "Yes," replied Mathieu, "we learned a lot."Fr: Sophie hocha la tête.En: Sophie nodded.Fr: "Je ne me perdrai plus jamais," dit-elle avec assurance.En: "I will never get lost again," she said confidently.Fr: Madame Dupont les écouta en souriant.En: Madame Dupont listened to them, smiling.Fr: "Je suis contente que vous ayez apprécié," dit-elle.En: "I'm glad you enjoyed it," she said.Fr: "Demain, nous parlerons de tout ce que nous avons vu."En: "Tomorrow, we will talk about everything we saw."Fr: Le bus continua son chemin, emportant avec lui des enfants pleins de souvenirs et de rêves d'art.En: The bus continued its journey, carrying children full of memories and dreams of art.Fr: Fin.En: The end. Vocabulary Words:excited: excitéetrip: sortieteacher: professeurpromised: promisshining: brillaitarrived: arrivéamazed: émerveillementfirmly: fermementadventure: aventurefollowers: suivisgrand hall: grand hallimmense: immensetreasures: trésorspainting: tableaufascinated: fascinéesmile: sourirestatue: statuefamous: célèbreelegant: élégantcry: crianxiously: inquiétudedisappeared: disparuguard: gardienfear: inquiétudefortunate: heureusementobserving: observaitfascinating: fascinanterelief: soulagementwander off: éloignerpicnic: pique-nique
Last week, on Thursday to be precise, our friends Isabelle and Thierry, Pietro and I, got on our bikes for a trip to Paris. Our destination? The Centre Pompidou, also known as Beaubourg. Until 1 July, the museum is showing an exceptional retrospective of the sculptor Brancusi. It's an extraordinary museum, with one of the best views of Paris. On the way back, we took the rue de Rivoli, which is now reserved for bicycles (but still has a lane for buses and taxis) and runs alongside the Louvre and the Tuileries gardens. We turned off towards the Madeleine, then the Gare Saint-Lazare, the 17th arrondissement, Neuilly, the Levallois bridge and we were back home. We left at 1.30pm. So it was a nice ride, which of course also included a gourmet break, as you'll discover in this episode recorded on the spot! In the notes accompanying the transcript, I'm going to suggest three sentences for you to repeat! Yes, three because I find them interesting. I'll explain my choice for each one, pointing out a few things along the way, but I can already tell you that the idea behind these choices is to practise speaking French as you would in everyday life. www.cultivateyourfrench.com
Découvrez l'abonnement "Au Coeur de l'Histoire +" et accédez à des heures de programmes, des archives inédites, des épisodes en avant-première et une sélection d'épisodes sur des grandes thématiques. Profitez de cette offre sur Apple Podcasts dès aujourd'hui ! Écoutez la suite de l'histoire de Madame Royale, la fille de Marie-Antoinette et de Louis XVI, racontée par Virginie Girod, en partenariat avec Madame Figaro. Le palais des Tuileries où se trouve la famille royale est pris d'assaut par les parisiens en août 1792. Finie la vie de château, Madame Royale et sa famille sont incarcérés à la prison du Temple. La princesse n'est plus que Thérèse Capet pour les révolutionnaires. Le rouleau compresseur de la Révolution aura tôt fait de lui prendre ses proches. A l'issue de son procès, le roi est condamné à mort. Il est exécuté le 21 janvier 1793. C'est ensuite le Dauphin qui est arraché à son entourage : les révolutionnaires ne veulent surtout pas d'un Louis XVII. Un nouveau coup du sort attend Madame Royale en octobre : sa mère, Marie-Antoinette est à son tour guillotinée. La princesse est désormais seule à la prison du Temple. En 1795, elle est échangée contre des prisonniers politiques français détenus en Autriche. Tandis que Napoléon secoue l'Europe, la fille de Marie-Antoinette grandit dans le décor de l'enfance de sa mère, et épouse le duc d'Angoulême. Ce dernier est l'un des premiers royalistes à revenir à Paris lors de l'exil de Napoléon sur l'île d'Elbe. L'ancienne princesse, désormais Marie-Thèrèse d'Angoulême, revient en France pour la première fois depuis presque 20 ans. Madame Royale fait office de reine auprès de son oncle Louis XVIII sous la Restauration. Symbole vivant de l'Ancien Régime, elle ne peut concevoir que le temps de l'absolutisme est passé. Elle meurt en 1851, une nouvelle fois en exil : la révolution des Trois Glorieuses avait définitivement chassé les Bourbons du pouvoir. Marie-Thérèse Charlotte de France a été le symbole d'un monde révolu. Ses bijoux en partie hérités de Marie-Antoinette en témoignaient. Pour en savoir plus sur cet aspect, Virginie Girod vous invite à lire son article à ce sujet dans Madame Figaro, en kiosque le 3 mai ! https://madame.lefigaro.fr/ Thèmes abordés : Révolution Française, Louis XIV, Marie Antoinette, Restauration, Napoléon "Au cœur de l'histoire" est un podcast Europe 1 Studio- Auteure et Présentatrice : Virginie Girod - Production : Caroline Garnier- Réalisation : Nicolas Gaspard- Composition de la musique originale : Julien Tharaud - Edition et Diffusion : Nathan Laporte- Coordination des partenariats : Marie Corpet- Visuel : Sidonie Mangin Bibliographie : Charles-Eloi Vial, Marie-Antoinette, Perrin, 2024. Ressources en ligne : https://www.chateauversailles.fr/sites/default/files/presse/documents/ressource-pedagogique_fiche_thematique_-journees_doctobre_0.pdf https://www.chateauversailles.fr/sites/default/files/presse/documents/ressource-pedagogique_commentaire-prise_tuileries.pdf
Découvrez l'abonnement "Au Coeur de l'Histoire +" et accédez à des heures de programmes, des archives inédites, des épisodes en avant-première et une sélection d'épisodes sur des grandes thématiques. Profitez de cette offre sur Apple Podcasts dès aujourd'hui ! Madame Royale est un personnage oublié de la Révolution Française. Fille de Louis XVI et Marie-Antoinette, elle a pourtant réussi à garder la tête sur les épaules pendant cette période sanglante, avant de devenir l'égérie de la Restauration. Dans un double-récit inédit en partenariat avec Madame Figaro, Virginie Girod vous raconte le destin exceptionnel de cette princesse bousculée par l'histoire de France. Marie-Thérèse Charlotte naît en 1778, huit ans après le mariage de ses parents, qui ne sont autres que le roi et la reine de France ! La Dauphine, surnommée Mousseline à cause de sa couronne de cheveux blonds ondulés, grandit dans l'univers protégé de Versailles. Depuis ce vase clos, impossible pour la princesse de voir s'approcher le spectre de la Révolution. Le royaume de France va mal, les caisses de l'Etat sont vides, le besoin de réforme est évident. Les Etats Généraux convoqués par le roi se transforment en Assemblée Nationale. Louis XVI est en train de perdre le contrôle. En octobre 1789, la famille royale est amenée à Paris, au Palais des Tuileries. Ils tentent de s'enfuir en 1791 pour rallier la place forte de Montmédy. C'est une trahison pour les Français. Mais le roi est reconnu à Varennes et ramené de force aux Tuileries. Mousseline comprend que la famille royale n'est plus traitée avec le respect qui lui est dû.Elle est en danger… mais à quel point ? A suivre dans la second épisode … Et si vous voulez découvrir l'histoire des bijoux de Madame Royale, hérités de sa mère, Marie-Antoinette, Virginie Girod vous invite à lire son article à ce sujet dans les pages de Madame Figaro, en kiosque le 3 mai ! https://madame.lefigaro.fr/ Thèmes abordés : Révolution Française, Louis XIV, Marie Antoinette "Au cœur de l'histoire" est un podcast Europe 1 Studio- Auteure et Présentatrice : Virginie Girod - Production : Caroline Garnier- Réalisation : Nicolas Gaspard- Composition de la musique originale : Julien Tharaud - Edition et Diffusion : Nathan Laporte- Coordination des partenariats : Marie Corpet- Visuel : Sidonie Mangin Bibliographie : Charles-Eloi Vial, Marie-Antoinette, Perrin, 2024. Ressources en ligne : https://www.chateauversailles.fr/sites/default/files/presse/documents/ressource-pedagogique_fiche_thematique_-journees_doctobre_0.pdf https://www.chateauversailles.fr/sites/default/files/presse/documents/ressource-pedagogique_commentaire-prise_tuileries.pdf
Dans ce nouvel épisode, nous allons vous parler d'un fantôme qui a hanté Paris. Durant plusieurs siècles, il aurait terrorisé les plus grands personnages de l'Histoire de France. Il apparaissait sous la forme d'un homme dégoulinant de sang, entouré d'une brume rouge. Et en plus de cette apparence horrifique, la légende raconte que chacune de ses apparitions a été annonciatrice de grands malheurs. Son nom : l'Homme rouge des Tuileries. Si vous l'osez, découvrez son effroyable histoire. Une histoire de fantôme à Paris Quand on pense aux Tuileries, on imagine tout de suite son magnifique jardin au cœur de Paris, entre le Louvre, la place de la Concorde et la Seine. Mais en réalité, chaque rue et chaque lieu de la capitale a son histoire de fantôme, et les Tuileries ne faisant pas exception ! Avant d'évoquer le plus grand jardin à la française, les Tuileries désignaient tout un quartier, qui devait son nom aux fabriques de tuiles qui l'occupaient au XIIIe siècle. Deux cents ans plus tard, le secrétaire des finances y fait construire un hôtel, que François Ier, le roi emblématique de la Renaissance, achète pour sa mère. Quelques décennies plus tard, Catherine de Médicis, reine et nouvellement veuve, quitte elle aussi la place des Vosges pour les Tuileries. Découvrez une saison du Irena Sandler, l'héroïne de la Seconde Guerre Mondiale : Irena Sendler, la femme qui a sauvé la vie de milliers d'enfants : des idées contestataires (1/4) Irena Sendler, la femme qui a sauvé la vie de milliers d'enfants : l'horreur du ghetto de Varsovie (2/4) Irena Sendler, la femme qui a sauvé la vie de milliers d'enfants : le plan de sauvetage (3/4) Irena Sendler, la femme qui a sauvé la vie de milliers d'enfants : une vie au service des autres (4/4) Ecriture : Karen Etourneau Réalisation : Celia Brondreau Voix : Andréa Brusque Première diffusion le 15 juin 2021. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
— Bonjour, Alice ! — Bonjour, Laetitia ! — Je suis avec toi, ce matin, à Paris. Nous sommes là dans le Jardin des Tuileries et tu m'as proposé de faire une expérience un peu originale, en tout cas pour moi… — Pour moi aussi. — Tu m'as proposé hier de t'accompagner pour l'achat d'un rouge à lèvres chez Chanel, dans la boutique historique qui est 31 rue Cambon. www.onethinginafrenchday.com